Combien sommes-nous en Guyane ? Cette question, pour ne pas dire cette dispute, fait régulièrement la une de l’actualité. D’un côté les chiffres de l’INSEE, de l’autre les observations des élus : maires, parlementaires, CTG qui contestent les résultats et les méthodes de recensement de la population. Selon l’INSEE, au 1er janvier de cette année, nous serions en Guyane un peu plus de 292.000 habitants. Avec l’an dernier un ralentissement de la croissance démographique. Une dynamique “déconnectée” de la réalité selon les élus. Compte tenu, disent-ils, surtout de l'augmentation des besoins en services publics : construction d’écoles, ramassage des déchets, consommation en eau et en électricité, ce qui entraîne d’après eux un surcoût sur le budget des collectivités. Car les dotations de fonctionnement des communes sont calculées au prorata de la population recensée par l’INSEE. Alors d’où vient le problème ? La méthode de recensement est-elle adaptée aux réalités guyanaises ? Pour en parler, le directeur interrégional de l’Insee Antilles-Guyane est avec nous ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’est l’un des sommets internationaux les plus importants de l’année. 10 ans après l’accord de Paris sur le climat. Dans deux semaines, la ville de Nice accueillera la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan. L'événement réunira des chefs d’Etat, scientifiques, entreprises et ONG. Les organisateurs annoncent la participation de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Avec un objectif immense : renforcer la protection et l’utilisation durable de l’océan, des mers et de leurs ressources. A l’issue de la conférence, un plan d’action devrait être adopté, comprenant une déclaration politique et une liste d’engagements volontaires. Un texte déjà jugé insuffisant par certaines ONG, comme GreenPeace, qui dénonce un manque d'ambition pour répondre à la crise des océans. Pour en parler, le Responsable du bureau Guyane au WWF est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CPE, assistants d’éducation, métiers administratifs ou encore psychologue scolaires : l’éducation nationale, ça n’est pas que les enseignants. D’après les dernières données, environ 20% des effectifs de l’Education nationale sont composés de personnels non-enseignants. Et c’est justement pour faire découvrir tous ces métiers qu'un salon va être organisé mercredi, à Cayenne et Saint-Laurent : le Salon des métiers de l’Éducation nationale en Guyane. Dans un contexte national marqué par des difficultés de recrutement. Depuis une quinzaine d'années, les concours ne font pas le plein, et les académies de Créteil, Versailles, Mayotte et la Guyane sont celles qui concentrent le plus de difficultés. Pour en parler, Didier Colletin est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On parle ce matin du documentaire “Pensionnats catholiques de Guyane la blessure” : le film a ouvert hier soir le festival les révoltés du monde au cinéma Eldorado. Et raconte donc cette facette douloureuse, longtemps occultée de la politique coloniale française. Durant près d’un siècle, les enfants amérindiens et bushinengués furent éloignés de leurs familles pour être placés dans des pensionnats catholiques. Avec l’objectif de les évangéliser, les assimiler à la culture française. Pour en parler, la journaliste Hélène Ferrarini est notre invitée ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Allez on traverse le Maroni ce matin, à quelques jours des élections générales au Suriname. Près de 50 ans après leur indépendance, les électeurs voteront pour leurs représentants au Parlement et dans les districts. Et (pour l’heure) c’est très difficile, pour ne pas pas dire impossible, de prédire ce qui pourrait se passer dimanche. Déjà parce que le Suriname va inaugurer un nouveau mode de scrutin. Et puis aussi parce que la classe politique surinamaise (à l’image du parti de l’ancien président Desi Bouterse) apparaît plus divisée que jamais. Au total, 14 partis politiques sont dans la course (contre 17 en 2020). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quelles nouvelles et quel bilan du centre de rétention administrative de Matoury ? Comme chaque année, l’association la Cimade a publié son rapport annuel et national sur ce qu’on appelle la rétention administrative, donc une mesure privative de liberté qui permet de placer un étranger dans un centre de rétention lorsqu’il fait l’objet d’une procédure d’éloignement du territoire français (expulsion ou reconduite à la frontière). L’an dernier plus de 1.500 personnes ont été enfermées au CRA de Matoury, ce qui fait de lui le 4ème de France. Avec un taux d’éloignement de 58%, donc bien supérieur à la situation de 2023. Pour en parler, Pauline Râï est notre invitée ce matin.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On parle ce matin de la maladie d’Alzheimer, la plus fréquente des maladies neuro-dégéné-ratives et qui touche en Guyane environ 2000 personnes. Deux conférences auront lieu aujourd’hui à Cayenne et jeudi à Saint-Laurent, dans le cadre de la deuxième édition des Entretiens Alzheimer en Guyane (organisés par la fondation Recherche Alzheimer). L'objectif est d’aborder la prévention de la maladie, la recherche, l’accompagnement des malades et de leurs aidants. Des neurologue, psychiatre, psychologue, professeurs, chercheurs et docteurs seront présents. Dont notre invitée de ce matin, Anne-Marie ERGIS.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Stupeur, indignation, consternation. Les réactions de la classe politique guyanaise sont unanimes depuis ces derniers jours. L’annonce bien évidemment personne ne l’apprendra ce matin : tout le monde en parle depuis ce weekend. Et c’était certainement l’objectif du garde des sceaux, Gérald Darmanin. Marquer les esprits, faire du bruit, montrer les gros bras du gouvernement en matière de lutte contre la délinquance, la violence et le narcotrafic. Difficile de voir dans ce “quartier de haute sécurité” à Saint-Laurent autre chose qu’une annonce faite pour toucher l’opinion de l’hexagone. Et tant pis pour la Guyane. Son image comme son Histoire. Pour en parler, Maurice Pindard est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sociologie, histoire, anthropologie et science politique : on parle d’un ouvrage pluridisciplinaire ce matin. “La Guyane française, une société multiculturelle” qui vient de paraître dans la revue Babel Civilisation et Sociétés. Un travail collectif, qui condense neuf articles, d’auteurs différents, pour analyser en détails la société guyanaise d’aujourd’hui à la lumière de son histoire, son identité et sa construction sociale. Pour en parler, Natacha Ordioni est notre invitée ce matin.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’est d’une institution un peu particulière dont on va parler ce matin. Le Défenseur des droits : une autorité administrative indépendante, créée il y a bientôt 15 ans. Et qui veille (comme son nom l’indique) au respect des droits et des libertés. Concrètement, les situations dans lesquelles il intervient sont nombreuses et variées : d'une discrimination à l'embauche, à un refus d'inscription scolaire d'un élève, en passant par la personne qui n'arrive pas à faire valoir ses droits à la CAF ou à l'aide sociale. N’importe qui (et c’est important de le rappeler car c’est sans doute sa force), n’importe qui peut saisir le défenseur des droits, lesquels droits sont “indivisibles et interdépendants” : c’est ce qu’avait déclaré en 2020, notre invitée de ce matin, l’actuelle défenseure des droits Claire Hédon.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.