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#160 : Bilan de mon année 2024 et projets 2025

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52min |05/03/2025
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52min |05/03/2025
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Description

🎙 Résumé de l'épisode de podcast :

Dans cet épisode spécial, je célèbre les 5 ans du podcast Radioprotection et partage mes réflexions sur l’avenir de la formation PCR. Avec la refonte prévue en 2027, le métier de PCR va profondément évoluer, et mon objectif est d’adapter mon offre pour répondre à ces transformations. Je vous emmène dans un journaling de mon aventure entrepreneuriale, où je dévoile les défis, les réussites et les apprentissages de l’année écoulée. Enfin, je vous partage mes objectifs pour 2025, entre structuration, développement et recentrage sur la formation PCR.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue dans Radioprotection, le podcast où moi, Stéphanie Moura, j'explore l'univers de la radioprotection à travers le prisme de l'entrepreneuriat et de la formation, deux domaines qui me sont particulièrement chers. Alors tu le sais, le domaine de la formation PCR en pleine transformation, en pleine mutation. Et Et comme tout changement, il s'en campagne de défis, mais finalement aussi d'opportunités. Et alors dans ce podcast, je te partage mon chemin d'apprentissage au contact d'entrepreneurs, d'experts, d'acteurs clés du secteur pour mieux comprendre toutes ces évolutions qui nous attendent et comment je vais moi adapter mon offre de formation PCR pour coller à toutes ces mutations. Alors à travers ces échanges, moi je veux non seulement progresser dans mon propre parcours, mais je veux aussi t'aider. Toi qui évolues dans cet écosystème passionnant, mais challengeant. Allez, tu es prêt à embarquer avec moi dans cette aventure ? C'est parti ! Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue sur cet épisode du podcast Radioprotection. Alors, 2025 est déjà bien entamé. Et ce podcast, Radio Protection, il existe depuis 5 ans. Un truc de fou, je l'ai lancé en avril 2020, je me rappelle bien, c'était le confinement, j'étais toute seule dans ma chambre, avec mon micro, j'ai jeté cette capsule sonore un peu comme une bouteille à la mer, et voilà, 5 ans après, je suis toujours là. Alors bien sûr, il y a des moments où j'ai eu envie d'arrêter, il y a eu des moments où je ne voyais pas trop l'intérêt. Ce que je retiens, c'est le... C'est l'interaction finalement que j'arrive à avoir. Alors, je dis vous au sens général, même si tu sais que j'aime bien tutoyer, que je tutoie assez facilement. Mais globalement, c'est l'interaction que j'ai avec vous, mes auditeurs, et les retours que j'ai quand je me promène dans mes pérégrinations de formatrice radioprotection. On me dit, ah Stéphanie, tu te souviens du podcast ? Oui, c'est moi, c'est moi. Bref, super biais de communication et d'échange, le podcast. Donc, j'ai décidé cette année de le... poursuivre, de le continuer. Alors, en faisant un peu peut-être ce que j'appellerais du journaling de mes aventures de formatrice de personnes compétentes en radioprotection parce qu'on sait, vous savez, ou vous savez peut-être pas, si vous ne le savez pas, je vous l'apprends, mais ce n'est pas un grand mystère, que la formation de personnes compétentes en radioprotection va connaître de grands changements dans les années à venir. Puisqu'au 1er janvier 2027, elle n'existera plus en l'état tel qu'on la connaît, avec une certification à la fin de la session de formation, un renouvellement tous les cinq ans, etc., un PCR, bref. 2027, tout sera remis à plat et on aura vraiment un système de formation et de certification complètement différent, avec des impacts, bien sûr, sur mon activité à moi. Alors, impact positif ou négatif, j'en sais rien, ça reste encore à voir. Ce qui sera intéressant, c'est de savoir si j'arrive à en faire, moi, une opportunité de ces changements. Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, c'est une formation qui est un peu captive, dans le sens où c'est une formation qui est réglementaire, à faire tous les cinq ans, à renouveler avec des temps de formation qui sont bien décrits dans des arrêtés, etc. Donc, c'est très, très cadré. Vous n'avez pas le choix, finalement, de suivre ces formations. Vous avez le choix de le faire avec moi ou avec d'autres personnes, bien sûr, mais sur le contenu, la durée, etc., vous n'avez pas le choix. Et je pense qu'en 2027, ça, ça va vraiment changer. Et on va bâtir quelque chose de complètement différent. Et du coup, moi, il va falloir que j'adapte mon offre. Donc, un vrai challenge à venir pour moi dans les deux années à venir. Et donc, j'ai décidé de donner cette orientation au podcast, de faire un peu du journaling, de vous proposer, de m'accompagner dans la création de cette nouvelle offre et surtout, peut-être déjà, de comprendre ce qui est attendu. Donc, vous verrez. Les invités, il y aura toujours des invités. C'est ce que j'aime bien, moi, papoter et discuter. Je me rends compte que j'aime bien parler, moi aussi. Je ne pensais pas être bavarde, mais vous voyez, en vieillissant, on se connaît, on s'apprend mieux. Et je me rends compte que je suis bavarde. Donc, il y aura forcément encore des épisodes avec des invités parce que j'adore ça. Mais il y aura aussi des épisodes où je parle seule parce que j'adore ça aussi. Bref, donc voilà, ça sera du journaling sur mon voyage vers ma transition professionnelle, la transition en tout cas de mes offres de formation à Radio Protection. Et pour commencer ce premier épisode, ce premier vrai épisode de 2025, alors je dis vrai parce qu'en fait, je n'ai pas eu l'impression d'avoir arrêté le podcast sur les dernières semaines, les derniers mois. C'est juste que j'ai consacré du temps à créer des épisodes pour la Société Française de Radio Protection, donc la SFRP. si j'y pense je mettrai les liens dans les notes de l'épisode mais sinon vous tapez SFRP sur toutes les plateformes d'écoute de podcast et vous retrouverez ces épisodes, voilà donc j'ai passé les dernières semaines depuis le mois de novembre à faire du montage, à créer ces épisodes et à vous les proposer donc voilà, la parenthèse SFRP est terminée, maintenant je reprends mon podcast à moi, Radio Protection mon petit bébé qui a maintenant 5 ans voilà Bientôt, il va rentrer en CP, il va s'autonomiser. Bref, non, non, le travail n'est pas un enfant. Mais bon, on pourra en reparler. Bref, sur ce premier épisode, ce que je voulais vous proposer, c'est un bilan de mon année 2024. Alors, j'avoue, je fais cet épisode pour que c'est une belle entrée, je pense, pour vous amener par la suite et comprendre mon futur et mes pérégrinations de formatrice PCR. Mais c'est aussi un contenu que j'adore consommer chez les autres podcasteurs que je suis. Voilà, je vous invite, j'ai fait mon bilan, je vous ouvre un peu les portes sur mon business. Donc là, ça sera cet épisode très orienté business, entrepreneuriat. Donc moi, c'est des choses que je découvre depuis que je me suis lancée à mon compte. L'entrepreneuriat devient une vraie passion. Je me demande même si je n'adore pas plus l'entrepreneuriat finalement que la radioprotection. Ça, c'est une autre question. Mais voilà, je vous invite dans les portes de mon business. De toute façon, je suis seule, je fais ce que je veux. Et j'avais envie de faire ça. J'avais envie de vous faire ce petit épisode. Je l'ai déjà fait l'année dernière et j'ai eu des retours assez positifs. Donc voilà, bienvenue chez moi. Bienvenue chez Niveau 2, l'organisme de formation radioprotection. Ce que je vous propose, c'est de faire un bilan sur l'année 2024 en faisant une rétrospective de ce qui s'est passé, de ce que j'ai pu faire. Je vous donnerai quelques datas, voilà, si ça vous intéresse. Et puis, on pourra faire un bilan de ce que j'aimerais garder, ce que j'aimerais améliorer, ce que j'aimerais arrêter, ce que j'aimerais démarrer. Et puis, ça nous amènera tout doucement vers les objectifs 2025. Allez, écoutez, si ça vous va, vous restez avec moi. Si ça ne vous va pas, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine. Si je devais déjà choisir deux mots pour... faire la rétrospective de l'année 2024 qui s'est écoulée. Je garderai intense, c'est un mot que j'avais mis pour 2023, mais vraiment intense, et apprentissage. J'ai l'impression d'avoir fait un vrai step en termes d'apprentissage, en termes de gestion d'entreprise. On balayera ça dans les minutes qui viennent, mais vraiment, c'était une année très intense et c'est une année où j'ai énormément appris. L'apprentissage ne se passe pas forcément toujours de façon très lisse et très positive, mais on apprend aussi énormément de ses échecs. Et je me demande même si on n'apprend pas plus de ses échecs. Bref, intense et apprentissage. Voilà, c'est les deux mots pour résumer mon année 2024. Mes objectifs pour 2024, ils étaient finalement assez simples. Je voulais réaliser quatre sessions de formation PCR sur l'année 2024. Je voulais... Avoir une communication, en tout cas un système de marketing et de vente fondé sur des masterclass lancés en ligne, donc pour me faire connaître et vous attirer en fait dans mon environnement de communication et de marketing. Et puis enfin, je voulais lancer un programme en ligne autosuffisant, alors style membership ou des programmes de révision. sur des points techniques de formation PCR. Donc, faire quatre sessions de formation en présence, vous attirer par des masterclass en ligne et créer, construire un programme de formation en ligne autour de la radioprotection. Globalement, ce que je voulais, c'était vraiment... Enfin, c'était assez focus sur mon chiffre d'affaires, continuer à consolider et augmenter mon chiffre d'affaires. et puis créer une offre en ligne autour de la PCR, de la Radio Pro, de la communauté, un membership. Je n'étais pas forcément très cadrée, très claire par rapport à ça, mais voilà, c'est ce que je voulais faire. Si je découpe mon année en trimestres, je peux essayer de rebalayer un peu ce qui s'est passé, les différentes étapes de chaque trimestre. De janvier à mars, sur le premier trimestre de l'année, en fait, ça a été un début d'année assez tranquille. J'ai fait une formation PCR sur Bordeaux, j'ai fait des formations en déplacement. Alors sur Bordeaux, c'est une formation que je garde des souvenirs émus. Alors un, parce qu'on a eu une casse maternelle pendant un TP. Alors là, j'avoue, ça a été un peu tendu. très fière, ça a été assez compliqué. Moi, j'avais du mal à le gérer. Casse-materiel, parce que ce n'est pas mon matériel. Alors, bien sûr, assurer et tout ça, mais bon, voilà, ça a été difficile pour moi à admettre. Donc, ne soyez pas étonnés si je viens en formation chez vous ou quand on travaille ensemble, c'est vraiment la personne du centre qui manipule le matériel. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de le manipuler, c'est juste que je n'ai pas envie d'être responsable d'une casse qui peut coûter plusieurs milliers, plusieurs dizaines de milliers d'euros. Donc voilà, ça, ça a été quelque chose qui m'a un peu refroidie et que j'ai eu du mal à gérer émotionnellement, qui m'a réveillée plus d'une nuit. Mais il y a aussi eu pendant cette formation un moment assez magique. En janvier 2025, pendant ces formations PCR à Bordeaux, il y a une des personnes là dans mon public qui me dit j'adore l'UBB. L'UBB, c'est l'Union Bordeaux-Begle, donc l'équipe de rugby de Bordeaux. Et en fait, il s'avère que l'UBB fait certains entraînements entre midi et deux. Et c'est public, on peut y aller. Et cette semaine-là, ces personnes-là étaient quatre jours avec moi. Et sur les quatre jours, il y a un entraînement public à quelques kilomètres de la salle de formation. Ce jour-là, il neige. C'est très rare sur Bordeaux. Donc, on a eu le bonheur d'assister entre midi et deux à l'entraînement de l'UBB sous la neige. Un truc complètement irréaliste à Bordeaux. Et en plus, on s'est arrêté à acheter à manger. je le cite parce que c'est un truc que j'adore sur Bordeaux si vous avez l'occasion, c'est de la street food que à emporter ça s'appelle Loco James Loco, L-O-C-O, James vraiment, alors c'est de la street food un peu plus plus, c'est pas à donner mais c'est vraiment, c'est excellent, donc nous voilà avec notre Loco James au stade d'entraînement de l'UBB sous la neige, c'était un moment magique, c'est juste, vous voyez, même un an après je m'en souviens ... Et même un an après, la personne qui est fan de l'UBB m'a renvoyé un message. Il y a quelques jours, elle m'a dit « Stéphanie, tu te rappelles ? » Oui, oui, je me rappelle. Ça, ça a vraiment marqué mon mois de janvier. Moi, en 2013-2024, j'ai aussi contractualisé avec une assistante administrative qui m'aide maintenant, Sandrine. Merci pour ton travail. Sandrine qui travaille en freelance, pas en freelance, qui a sa boîte qui s'appelle Happy Office. au fils, Sandrine Malmonte, qui m'aide énormément et que je remercie pour sa patience vis-à-vis de mes process et de ma façon de faire, puisqu'en fait, je n'avais rien construit. Tout était dans ma tête. Tous mes process étaient dans ma tête. Et à partir de janvier 2024, j'ai dû construire petit à petit pour Sandrine. Ce n'est pas simple. Ce n'est franchement pas simple de construire des process quand on part de zéro et pour que quelqu'un d'autre puisse les approprier et se les construire. Et Sandrine est d'une... patience d'Ange. Donc encore merci mille fois Sandrine. Et puis sur ce premier trimestre, j'ai ressigné ma demande de dispo pour 4 ans, puisqu'en fait j'étais avant de lancer ma boîte fonctionnaire. Donc je suis aujourd'hui fonctionnaire en disponibilité pour encore 3 ans. Mais il y a un an, je renouvelais pour 4 ans et ça a été accepté. Donc voilà, ça a été un petit démarrage tranquille de l'année, mais c'était... Tranquille, ce n'était que le démarrage de l'année bien sûr. Le deuxième trimestre, avril-juin, en fait marquant, j'ai démarré, j'ai débuté une formation des élèves, des étudiants à l'IUT Hygiène et Sécurité à l'Université de Bordeaux. Donc option secteur industrie, option sources scellées, non scellées. Ça a été un vrai bonheur de travailler avec eux, une vraie révélation. Ils ont quand même réussi à me faire pleurer. à la fin. Ils m'ont offert un énorme bouquet de fleurs. Ça a été génial. J'ai passé plusieurs semaines, c'était assez emperlé, plusieurs semaines. Ça a été un moment magique. Il faut dire qu'un bon tiers de la promo n'était pas là par choix. Ils étaient là un peu par défaut, parce qu'ils ont plusieurs options et ils sont tombés certains chez moi. Pas de bol. Mais ça s'est super bien passé. Je pense qu'ils ont découvert une pédagogie qu'ils ne connaissaient pas forcément et ils ont vraiment accroché. Après, c'est hygiène et sécurité qui sont quand même très... très rodé à l'évaluation des risques. Il découvrait un milieu. On est allé faire des TP chez les pompiers, à la Khmir, à Bordeaux, chez l'Institut de Soudure qui nous a accueillis pour un TP à La Traîne, que je remercie énormément. Franchement, on a fait des choses hyper intéressantes. Et c'était vraiment chouette. J'ai fait aussi des formations à Bordeaux et j'ai fait aussi des formations en déplacement. Je suis allée voir mes... Les petits radioprotectionnistes que j'aime beaucoup. Il y a eu des choses plus difficiles d'un point de vue compta. J'ai dû me séparer de ma comptable. Et alors là, ça n'a été que le début parce que ça a été très, très long de me séparer de mon ancienne comptable. Je me rends compte en consommant beaucoup de podcasts d'entrepreneurs que les cabinets comptables, c'est compliqué. Je ne sais pas, messieurs, dames, les comptables, quels sont vos modèles, vos business plans si vous vendez des prestations qui ne sont pas assez chères. Je pense que moi, je serais vraiment prête à payer plus cher, mais qu'il y a un vrai rôle de conseil, d'écoute, de réponse. Quand on est obligé d'envoyer des recommandations comptables, parce qu'ils répondent ni aux mails, ni aux messages, ni aux appels. Ça devient... Et le comptable, ce n'est pas juste un enregistrement de factures dans un logiciel comptable. Le comptable, c'est celui qui valide les comptes et qui dépose de façon officielle ce qu'on appelle l'alias fiscal à une période et qui dit, voilà, c'est ça. Oui, bon, bah... Par exemple, le dépôt de l'alias fiscal a été fait sans qu'il n'y ait eu aucun échange entre lui et moi. Ok, mais moi, ça me paraît fou, c'est ma boîte. Comment c'est possible de faire quelque chose comme ça ? Bon, bref, la séparation a été difficile même à faire, à acter. Ça a été compliqué. J'ai retrouvé une nouvelle experte comptable qui est beaucoup plus proche de chez moi, qui répond au téléphone, qui me répond, qui répond à mes messages. Donc, j'espère, mais je n'ai pas de doute. que ça se passera beaucoup mieux. En termes difficiles sur ce deuxième trimestre, j'ai écrit « Ma voix me blesse » . Ça a été très curieux. J'ai toujours des problèmes de voix, notamment parce que je suis enrhumée, toujours et encore. Mais là, je pense que j'ai eu un Covid non détecté, mais vraiment un gros, gros rhume. Je ne sais pas, grippe, Covid. Un truc qui m'a bien, bien fatiguée. Et j'ai eu énormément de mal à retrouver ma voix. Et je me suis même inquiétée, parce que j'ai... parler, mais t'es douloureux. Alors, quand t'es formatrice, que t'as un podcast et que parler, t'es douloureux, je vous assure que ça a été très, très compliqué. Je me suis vue être... Je sais pas, je m'imagine toujours le pire, je pense, mais ça a été difficile. C'était fin juin, je pense, début juillet, j'ai eu un rendez-vous chez un ORL, un fauniatre, Ausha Bordeaux, qui m'a rassurée. On passe une petite sonde dans le nez, c'est hyper agréable. Au moins, en tout cas, On écarte les choses auxquelles on pense qu'elles peuvent être très négatives et très difficiles. Et puis finalement, c'est juste de la fatigue, des cordes vocales irritées, etc. Mais il fallait absolument que je trouve une solution. J'ai trouvé un peu plus tard, je reviendrai dessus. Mais là, ça a été difficile. Ma voix me blesse. Ma voix est importante et pourtant, elle me blessait. Et puis la dernière chose, c'était plutôt positive. J'ai acheté une formation. à mon américaine businesswoman que j'adore préférer, Jasmine Starr, pour une formation en ligne avec un accompagnement de groupe sur comment lancer des offres en ligne. J'adore le côté américain. J'ai vécu quelques temps, quelques mois aux États-Unis. Ma fille est née à la nationalité américaine puisqu'elle est née là-bas. Et j'avoue que d'un point de vue business, en tous les cas, à Radio Pro, je ne l'ai jamais regardée. Ça serait d'ailleurs intéressant d'aller voir. Mais d'un point de vue business, les Américains ont toujours un temps d'avance et j'adore leur façon, leur rapport à l'entrepreneuriat. Très positif, très aidant. On y va, on crée, on teste, on n'a pas peur de se montrer, on n'a pas peur du regard des autres. Bref, j'ai acheté une formation, ça a été quelque chose de très positif qui m'a aidée à construire certaines choses. De juillet à septembre, donc là c'est l'été, j'ai fait le choix volontaire de ne pas faire de formation juillet-août. J'ai eu énormément de boulot, mais je n'avais pas fait de formation et j'ai repris les formations en septembre, dans un super endroit, au siège d'Angoulême. Ça a été une reprise tout en douceur avec un super groupe, Larissa, qui est cadre là-bas, qui nous a accueillis. Et vraiment quelqu'un de... Une perle, pareil, je le dis quand il y a des gens que je rencontre comme ça et qui nous a fait le bonheur d'organiser une formation en intra sur laquelle d'autres personnes ont pu se greffer. Et ça a été vraiment une reprise parfaite, telle que je les aurais imaginées. Alors sinon, qu'est-ce que j'ai fait pendant ce mois d'été ? Parce que je me rends compte que je n'ai même pas réussi à couper réellement, à me dire, voilà, aujourd'hui, je m'arrête, je prends des vacances. J'ai fait ça uniquement... 3-4 jours autour du 15 août parce que ma belle famille habite à Dax et ce sont les fêtes à Dax, donc je ne sais pas si vous avez déjà fait des fêtes dans le sud-ouest, mais travailler 15 août à Dax c'est un peu difficile, donc j'ai vraiment coupé, et même à ce moment-là, je me rappelle que j'avais des... comme j'avais quand même paramétré des publications sur LinkedIn, j'avais un client qui me disait, Sonia, j'ai vu que t'as repris, est-ce que tu peux m'envoyer ce devis ? Presque, j'ai repris, mais presque, pas tout à fait. Comme quoi, c'est difficile, mais c'est vraiment à moi d'être plus ferme sur... Là, je suis en vacances, je me prends une ou deux semaines de vacances. Et je me rends compte que je n'ai pas réussi, même cet été, c'est fou. Je ne sais pas où passe le temps, mais bon, bref. Voilà, bon, ça a été quand même un moment cool de préparation, du coup, de ma première masterclass vérification que j'ai animée en septembre, juste avant de reprendre les formations. C'était simple. J'ai beaucoup aimé parce que même si c'est un moment où j'ai beaucoup travaillé, c'est quand même un temps de travail, ou en tout cas un rythme de travail qui est plus allégé. Et j'ai vraiment pris le temps de construire mon support de formation, en tout cas mon support pour cette masterclass qui était en lien avec la vérification. Et en fait, j'ai fait un support que j'aime tellement, que j'utilise pendant mes formations, et qui sert réellement aux personnes avec qui... Je travaille parce que le sujet des vérifications techniques n'est franchement pas simple à comprendre. Et voilà, donc c'est un support qui me sert toujours. Et donc finalement, ce n'était pas quand même du temps perdu. J'ai fait un gros travail aussi de formalisation des process internes, de création de mon espace Notion. Notion, c'est un espace en ligne qui peut ressembler un peu à des bases de données. Mais en fait, j'ai tout mon système de suivi client, de suivi prospect. de suivi des jours de formation. Ça me sert aussi, si vous êtes organisme de formation, à faire mon bilan pédagogique et financier au moment de l'année où il faut le faire et le déposer. Enfin voilà, donc j'ai construit cet espace. En tout cas, je l'ai adapté à mes besoins et à la formation PCR qui ne ressemble pas aux autres types de formation. Et j'ai construit tous les process internes. Je me suis aidée de l'intelligence artificielle. Alors, si vous voulez le petit truc, je me suis aidée de Loom, qui est aussi un... plateforme en ligne qui vous permet de faire des enregistrements, vous filmez votre écran. Et si vous filmez votre écran avec Loom et que vous expliquez ce que vous êtes en train de faire, il vous crée automatiquement comme un process qualité qui en anglais se dit SOP. Il vous crée un SOP. C'est ce que j'ai fait cet été. C'est extrêmement long, même si les process commençaient à être organisés, ils sortaient de ma tête et ils étaient en place. Après, il faut les formaliser. Franchement. C'est énormément de travail, c'est énormément de boulot, je me rends compte. Bravo les gens qui font de la qualité, j'aime bien faire ça, mais c'est bien quand c'est terminé. Puis en fait, vous voyez, là je suis à six mois, je suis en train de me rendre compte qu'il y a plein de choses qui ont évolué, il faut que je recommence tout. C'est difficile. Bref, donc voilà, j'ai créé ces process internes, ça me demandait énormément de boulot. Alors c'était sympa parce que je suis partie faire du workation, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais pas. Je suis partie en Italie, mon mari, lui, a pris ses vacances motards. Et puis moi, je restais dans notre logement et j'ai vraiment bossé. Mais finalement, s'extraire de son milieu, de son environnement personnel, enfin sa maison, parce que mon bureau est chez moi, et aller travailler, changer d'environnement, moi j'adore. Je me rends compte que je suis vachement plus productive quand je fais ça, surtout que je me déplace en train. Donc déjà pour aller en Italie en train, il y avait plus d'une journée de voyage. Donc, j'ai bien bossé dans le train et j'ai bien bossé là-bas après. Après l'Italie, je me suis offert un coaching en business à Nice. Il fait très, très chaud à Nice, n'est-ce pas ? Fin juillet, début août. C'était top. Peut-être que vous entendez dans ma voix que c'était top, mais... Peut-être à distance un peu déçue par la chose, mais je pense que c'est moi qui... Ce n'est pas la personne avec qui je suis allée en business, en coaching. Ce n'est pas donné, ces choses-là. Mais c'est à moi aussi, peut-être de travailler sur le prix de mes offres à moi, mais il y a quand même un prix à marcher. Peut-être à distance un peu déçue. Disons que dans mon entreprise, je sens qu'il faut que j'ai un cap à passer. Et je ne suis pas une cible, voilà, plus ou moins autour d'entre 100 et 150 000 euros de chiffre d'affaires annuel. En fait, les coachs business s'adressent soit aux débutants, ça peut être moins de 20 000 euros de chiffre d'affaires, soit au, voilà, j'atteins le million. Eh bien, moi, je ne suis pas là. Mais je n'en suis pas au démarrage non plus à 20 000 euros de chiffre d'affaires. C'est du coup... J'ai du mal à trouver des gens qui sont de bons conseils, réellement très opérationnels et qui m'amènent à passer un cap. Alors ceci dit, il y a plein de bonnes choses que j'ai prises là-bas et que je continue à appliquer. Dédramatiser la prospection téléphonique, je ne fais pas la prospection téléphonique justement, mais dédramatiser la prospection, trouver ce qui me convient, mettre des objectifs très chiffrés. Ça a été cool, c'était bien, il y a des choses dont je me sers toujours. Pas de tout. À refaire, je ne suis pas sûre que je le referai. Sur le moment, j'étais contente de le vivre. Et puis, j'ai surtout, pendant cet été, préparé mes deux audits. Caliopi, qui est une certification qualité sur la formation professionnelle et l'audit de l'organisme de formation de personnes compétentes en radioprotection. Caliopi, ça s'est très bien passé. Du point de vue pédagogique, je pense que... Là, maintenant, j'ai un peu atteint mon rythme de croisière, donc ça, c'est top. Par contre, sur l'organisme de formation, ça m'a demandé énormément de préparation encore. Et finalement, en septembre, quand l'audit a eu lieu, ça ne s'est pas hyper bien passé. Je suis vraiment tout à fait transparente avec toi. Je suis toujours certifiée. Il n'y a pas de surprise. Mais j'ai eu plusieurs non-conformités et une non-conformité majeure, et notamment dans le suivi des dossiers stagiaires. Alors, en fait, je pense que l'auditeur... en discutant avec lui à mille doigts sur quelque chose qui est très pertinent. Je pense que j'ai passé un step en termes de nombre de personnes formées qui me demandent une gestion hyper rigoureuse. Tu as bien compris que moi, je ne suis pas qualiticienne, ce n'est pas ce que je préfère et j'ai cette rigueur qui me manque. Je suis plutôt très créative, j'adore créer, mais une fois que c'est fait, hop, je passe à autre chose. Il y a cette rigueur qu'il faut que je travaille. Et puis, il y a tout simplement une partie simplification. Il y a des process chez moi qui étaient trop complexes. Et ça va bien quand tu as 20 personnes. Mais l'année dernière, je peux vous donner le chiffre, j'ai formé 72 personnes compétentes en radioprotection. Il y a des process qui passent à 20, qui ne le passent plus à 72. J'ai réussi à lever la non-conformité, ça a été compliqué, il a fallu que je me pose bien. Et puis ça arrivait bien sûr l'audit à un moment où j'étais très chargée pour être professionnelle. Et quand on délivre, quand on est dans la production, quand je délivre mes formations, j'ai beaucoup de mal à m'extraire de mes formations, qui me demandent énormément d'énergie, de concentration pour faire tout le reste à côté. Donc le fait de remettre tout à plat en termes de qualité, ça a été un peu compliqué, ça a été challengeant. Et puis, j'ai signé avec ma nouvelle comptable. Donc, ça, c'était très positif. Voilà, je suis très contente. Octobre à décembre. Donc là, nous rentrons dans un espèce de tunnel. J'aime bien cette image. Je suis rentrée en octobre. Je suis... Début octobre, je suis sortie fin décembre. Un truc de fou. Mais ça fait deux années que ça m'arrive. Alors, j'ai discuté avec d'autres organismes de formation en Radio Pro qui ont l'air de me dire la même chose, qui ont le même... ressenti. Je ne sais pas si vous avez des budgets à finir en fin d'année, mais pourtant la formation Radio Pro, ça se prévoit à l'avance. Il y a des dates où on doit, on respecte les dates butoirs, je ne sais pas. Bref, je reprends mon plan. Pardon, ça a été un vrai tunnel difficile. Je vais vous expliquer un peu pourquoi. Mais en tout cas, en ce qui est sûr, c'est que 2023, ça a été la même. 2024, on verra. Je vais essayer de préparer pour que ce soit un peu plus simple. Alors, globalement, j'ai eu trois semaines entre mi-septembre et fin décembre. Pardon, pas fin décembre, mi-décembre, là, quand on partait en vacances, le 20 décembre. J'ai eu trois semaines sans session de formation. Donc, ça ne veut pas dire trois semaines sans vacances. J'ai pas eu de vacances, c'est juste trois semaines sans session de formation. Quelque chose que j'ai appris depuis que je suis formatrice, faire de la formation. Alors maintenant, j'ai un grand respect. Enfin, j'ai toujours eu, mais franchement, encore plus grand respect pour les instits, notamment qui sont toute la journée dans les classes d'élèves. Et pour les professeurs, c'est vraiment épuisant d'être... Ça n'a rien à voir avec un travail de bureau. Ce n'est pas je pars 7 heures au travail à mon bureau. C'est vraiment fatigant parce qu'on donne tout son corps, toute son âme. Vous savez, vous imaginez une représentation théâtrale, c'est la même chose. Vous gérez un groupe, vous êtes responsable de l'avancée, de la sécurité du groupe. Que tout se passe bien. Et vous êtes en représentation. Donc, à aucun moment, vous ne baissez la garde, finalement. Alors, bien sûr, ça se passe. Mais on... Enfin, ça se passe. On peut aller déjeuner. Mais ce n'est pas des collègues, en fait. Donc, non, c'est ça. Franchement, je pense qu'on ne baisse jamais la garde. Donc, c'est très... C'est très, comment dire, engageant. Voilà. Donc, après, je l'ai choisi. J'adore ça. Je ne reviendrai pour rien au monde. Mais juste pour vous dire que... Toutes ces semaines de formation sont épuisantes. Après, ça m'a fait visiter plein de villes. Je suis allée à Angoulême. J'ai fait un peu de formation à Bordeaux, donc ça, c'était cool. J'ai fait de la formation à Lille. J'ai fait des formations à Villeneuve-Loubet. C'était chouette parce que j'ai vu des belles personnes. Il y a des groupes pour lesquels ça a été particulièrement agréable de travailler avec eux, avec qui j'ai noué des forts liens. Quand on se quitte, on a l'impression que je ne veux plus vous voir. Bon, ça c'est mon côté maternel, il faut peut-être que je travaille dessus. Alors, c'est un moment aussi où justement j'avais travaillé pour... travailler avec des prestataires externes en termes de formation. Donc j'avais trois, sur cette dernière fin 2024, ce dernier trimestre, donc j'avais trois prestataires, trois formateurs avec lesquels j'ai pu tester de travailler. Bon, alors malheureusement, les tests n'ont pas été aussi concluants que ce que j'aurais aimé. Alors je pense que moi, j'ai beaucoup de mal à passer aussi la chose. C'est vraiment, voilà, passer ma formation. J'ai une pédagogie qui est particulière. qui ne s'apprend pas dans les livres. Donc, il faut vivre la chose. J'ai eu l'impression d'avoir préparé justement ces formateurs à former de cette façon-là. Donc ça, ça a été peut-être une première erreur. Peut-être que je n'ai pas, sur certains, je ne les ai pas assez accompagnés. Et la deuxième chose, je pense qu'on peut s'imaginer globalement que parce qu'on fait de la radio pro, qu'on est dans le domaine de la radioprotection ou radio quelque chose, On sait ce que c'est l'émission de personnes compétentes en radioprotection. Là je me suis rendu compte que c'est un vrai métier, vraiment. Pour moi c'était simple et évident, mais non, il faut avoir vraiment de l'expérience en tant que PCR pour faire ces formations PCR. Donc globalement sur les trois, il y en a un avec qui ça a vraiment bien matché. Merci Youssef, qui pourrait être votre interlocuteur sur l'île. Et voilà, donc ça a vraiment très bien collé avec Youssef. Avec les autres, voilà, on a testé, mais d'un commun accord, on arrête là, on ne reproduira pas, on ne renouvellera pas, on ne joue pas. Ça m'a permis aussi, moi, de m'éclairer, et c'est là où j'ai vécu ça un peu comme un échec, parce que je comptais vraiment là-dessus. Je pensais m'extraire, moi, de la formation petit à petit. C'était mon objectif aussi, d'ailleurs c'est quelque chose que je n'ai pas formalisé au début. Mon objectif, c'était de créer un vrai « organisme de formation » avec des formations catalogues, comme un catalogue de formations. Et puis, vous venez piocher ce que vous avez. Et même la formation PCR, finalement, de la confier à d'autres personnes. Je me suis rendue compte que cette formation à la radioprotection, c'était mon bébé. Je n'étais pas prête à la lâcher non plus. Je n'étais pas prête à la lâcher comme ça. Donc voilà, sur les débriefs, les enseignements que j'ai appris, on pourra revenir dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que là, ça a été une grande leçon pour moi. Cette formation de personnes compétentes à la radioprotection, c'est la mienne, c'est mon bébé. Et je ne veux pas... pas le confier, en tout cas en entier, à un autre formateur. On verra pour les autres formations, mais en tout cas, celle-ci, non. J'ai relancé, suite à mon coaching de Nice, les vidéos Loom pour la prospection. Si vous recevez une petite vidéo de ma part, je le fais avec... J'essaie de personnaliser, j'y mets beaucoup de cœur, ça me demande beaucoup de temps. Je pense qu'il y a pour l'instant peu de revenus, peu de retours sur investissement, mais ça me permet en tout cas d'engager un contact avec mes prospects éventuels. J'ai acheté une autre formation, une autre américaine, mais là plus pour créer un cours en ligne. Donc là, j'en suis au tout début. J'ai l'impression que j'ai un beau teint. Alors pour les plus jeunes, vous ne savez pas ce que c'est qu'un beau teint, mais bon, un gros, gros livre. Et j'en suis aux 15 premières pages de comment il faut faire. Donc voilà, ça arrive petit à petit, mais ça, c'était un investissement qui m'a fait plaisir en tous les cas. J'ai eu un contact avec un gros acteur de la radioprotection. Je reconnaîtrai sûrement. Je ne peux pas en dire beaucoup plus aujourd'hui, mais patience, ça arrivera fin février. Donc quand l'épisode sortira, je pense que j'aurai déjà annoncé quel est ce projet. Donc on va monter un chouette projet à l'attention des PCR en partenariat, voilà, pour croiser nos audiences et se faire connaître eux et moi. Donc c'est chouette parce que c'est du live, c'est répondre aux PCR. Enfin voilà, je vous ai déjà dit. pas mal de choses, mais vous pourrez nous rejoindre et ça sera chouette. C'est quelque chose que j'avais toujours envie de faire et finalement les opportunités arrivent à nous quand peut-être que je l'avais annoncé quelque part. Bref, ça s'est présenté donc on est en train de contractuer la chose et ça va se faire. J'ai commencé mon coaching voix avec Diana, qui est coach vocal, vocal flow. Vous la trouvez sur Instagram uniquement. qui est chanteuse et prof de yoga et qui m'a accompagnée. Là, c'est terminé, je suis un peu triste. J'ai eu ma dernière séance avec elle la semaine dernière, mais sur la préparation du corps, l'échauffement, la connexion au souffle, à la voix, etc. J'ai encore beaucoup de travail à faire, mais vous voyez, instinctivement, en parlant d'elle, je me redresse, je me replace. L'idée, c'est vraiment d'économiser mes cordes vocales, de ne pas forcer. et vraiment aller chercher ma voix ailleurs. On m'a toujours dit, depuis que je suis toute petite, que je chante faux, que je ne parle pas assez fort. Donc, il y a aussi beaucoup de choses à déconstruire, mais il faut que ma voix, elle porte, notamment maintenant pour le podcast ou pour la formation. Donc ça, c'était chouette. Merci, Diana. Un grand merci à toi. Si vous êtes formateur et que vous avez des problèmes de voix, vraiment, je vous la recommande. Si vous voulez ces coordonnées, faites-moi un petit message, je vous les donnerai. Alors, fin d'année catastrophique, donc un formateur qui me laisse en plan pour une session à 24 heures près. Bon voilà, c'est pas de son... enfin oui, il me laisse en plan, bref, j'avais qu'à prévoir autrement. Donc j'avais deux sessions en parallèle, une que j'animais, une qui devait animer, donc il a fallu requéser quatre personnes. Un peu en catastrophe. Il y en a trois pour lesquelles j'ai réussi. Il y en a un qui a finalement arrêté, deux autres que j'ai réussi à replacer sur d'autres sessions de formation. Une quatrième que je n'ai pas réussi à replacer, qui je m'étais engagée. Moi, ça m'a coûté un peu d'argent, mais c'est un engagement. C'était ma façon de m'excuser vis-à-vis de cette entreprise. coups et c'est sur la deuxième session c'était pour la formation renforcée la deuxième session qui s'annulait pour cette personne à quelques heures du démarrage de la session de formation donc la première c'était pas moi par contre moi c'est ma première session que j'annule et ça tombe, cette personne est dans cette session, franchement je pense qu'elle a pas de bol donc ça m'a coûté un peu d'argent pour lui rembourser ce qui était les frais engagés de logement et de transport, ça me tenait à coeur ... puisqu'on n'avait pas pu trouver une autre solution pour cette personne. Donc voilà, ça a été un peu difficile de gérer ça seul en parallèle de l'animation d'une session. Et donc la session que j'anime pour la dernière renforcée de l'année, vendredi le dernier 13 décembre, je tombe en rentrant du repas. J'ai mal au coude, je me suis fait un peu mal. Ça a été, j'avoue, un peu difficile le vendredi après-midi pour faire passer les évaluations à l'oral. Je crois que... Deux fois, j'ai cru me sentir mal à cause de la douleur. Et bon, le parcours de soins a été celui qu'il a été, voilà, pour des raisons personnelles et autres. Et voilà, bref, j'ai passé la radio cinq semaines après être tombée et il s'est avéré que mon coude était cassé. Donc voilà, j'ai travaillé pendant deux semaines avec un coude cassé en déplacement, avec le train, l'avion, les papiers, les docs, l'ordinateur, la valise, la totale. Mais le radiologue qui me dit « Vous n'êtes pas douillette quand même. C'est qu'un coup de cassé, ça fait mal. » J'ai dit « Vous êtes le premier à me le dire. » On m'a toujours dit que j'étais douillette. Mais j'ai bien cru quand même. J'ai senti bien que ça me fait mal. C'était 13 décembre. Là, on est 5 février. J'ai toujours une petite douleur au coude qui n'a pas été immobilisée en temps et en heure. On verra ce que ça donnera. Mais quand je vous dis « fin d'année difficile » , ça a été difficile. Et puis ce rhume, grippe, Covid, je ne sais pas, que tout le monde a, qu'on s'est refilé dans la famille. Et que j'ai l'impression que ça fait deux mois que je suis malade et que ça ne passe pas. Voilà, tout va bien. Début 2025 commence mieux quand même que 2024, elle n'a terminé. D'un point de vue, ça, c'était les points forts de mon année. Après, il y a quand même des choses positives. Si je fais un peu de bilan sur les datas, j'ai eu une progression de chiffre d'AFR de plus de 60% par rapport à 2023. Donc, ce n'est pas négligeable, au contraire. Mais voilà, c'est aussi, il y a des steps quand on est en cours. Pour moi, ça a été une grosse croissance quand même 2024 et il y a des choses à recadrer. Donc ça, c'est plutôt positif. Et finalement, c'est vraiment à la marge, mais 100% de mon chiffre d'affaires, on va dire, c'est la formation. J'ai bien vendu 2, 3 autres petits trucs, mais c'est vraiment, c'est peanuts, c'est à la marge. En termes de business, il va falloir que j'arrive à gérer un peu mieux les entrées, lisser un peu mieux les entrées d'argent parce que c'est vraiment... C'est très ponctuel, en fait. J'ai l'impression que je peux avoir, d'un coup, des paiements de 30 000 euros et puis rien pendant deux mois. Donc, c'est aussi mon intérêt, la 2025, de lancer des petits produits pour arriver à lisser ça. En fait, j'ai énormément de frais. Ça ne paraît pas comme ça, mais quand on est formateur, on a beaucoup de frais. J'ai à peu près 35 000 euros de frais de déplacement, d'hébergement, de location de salle à l'année. J'ai eu un gros rattrapage de l'URSSAF. On a beau faire des calculs, on a beau être accompagnés par un cabinet d'experts comptables, les 25 000 euros d'URSSAF à rattraper en 4 mois, ça je ne les avais pas vu venir ceux-là. J'avoue que ça a été un peu difficile et ils sont arrivés bien sûr au rattrapage en fin d'année, puisque c'est le dernier trimestre 2024 qu'il s'est passé tout ça. Les charges fixes, il y a 15 000 euros d'outils divers, des salaires de mes prestataires. Je me fais accompagner par Sandrine au secrétariat. Je me fais accompagner de Romuald qui fait le montage du podcast. Merci Romuald. Si vous avez des podcasts à monter, je vous le conseille. Pareil, vous revenez vers moi, vous le faites. Je vous donnerai ces coordonnées. Colline qui m'aide pour la partie petites mains. Tréso au quotidien et puis Elisa qui m'aide sur la partie marketing. Voilà, tout ça, c'est des salaires que j'ai intégrés au fil de l'année. Ça m'a coûté une dizaine de milliers d'euros sur l'année 2024. J'ai aussi 10K euros de frais de gestion, d'audit, etc. Vous voyez, donc, bon, je rentre de l'argent mais il y en a beaucoup qui sortent. Donc voilà, la fin d'année, 2024, je pense même, sera peut-être un peu en négatif mais comme j'avais du positif, sur la fin 2023, on prend face à ce... Ça se lisse, mais ce n'est pas de tout repos d'avoir sa boîte et d'être complètement rentable. Alors, ma boîte est viable. C'est viable. Donc ça, il n'y a pas de souci. Puis 2024, comme j'ai énormément travaillé fin 2024, on est en février. Je ne suis pas encore complètement payée du travail que j'ai fait fin 2024. Donc, souvent, ça se reporte d'une année sur l'autre. Je m'en rends compte. Donc, c'est viable, oui. Par contre, bien comprendre l'URSSAF, les impôts, les statuts, etc. Parce que là, vraiment, je comprends qu'au bout de trois ans, on puisse fermer sa boîte avec toutes ces charges-là qui sont... très difficilement anticipé. Et je vous assure que j'ai essayé d'anticiper, mais il y a des choses qui sont extrêmement difficiles à anticiper. Que vous dire de plus ? Que j'adore mes clients parce qu'ils reviennent, j'adore mes clients parce qu'ils me recommandent, et je suis presque 70% de mes ventes, c'est mes anciens clients, des recommandations de mes clients, donc ça, c'est top. Qu'est-ce que j'ai adoré faire et remettre en œuvre cette année en termes de communication ? C'est le podcast 2024 qui est revenu, Radio Protection un peu plus régulièrement, j'ai fait des... quotidienne tout cet été. Ça, ça m'a pris aussi beaucoup de temps, mais c'était vraiment bien. J'ai bien aimé. Et étonnamment, c'est des sujets, c'est des tout petits épisodes qui ont fait le plus d'écoute, notamment sur la formation, la différence entre formation et information, qu'est-ce que c'est qu'un RAN. En fait, c'est votre quotidien à vous, très pratico-pratique, qui vous intéresse. J'ai repris ma newsletter, une newsletter que je vous envoie toutes les semaines. Voilà. Et en termes de... Si je peux vous donner quelques chiffres. Moi, je communiquais essentiellement sur LinkedIn. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Je ne connais pas trop les significations. Il faudrait que j'aille voir. Mais ça augmente. Je suis à plus de 190 000 vues sur l'année 2024. 3000 interactions. Voilà. A voir. Ce n'est pas des vues, c'est des impressions, maintenant on dit. Donc ça, c'est en plusieurs... Le pourcentage d'augmentation, plus plus. Je suis à plus de 40 % d'abonnés sur LinkedIn en 2024. Là, je suis à un peu plus de 3000 abonnés. Et j'essaye de publier une ou à plusieurs fois par semaine. Alors, ne regardez pas 2025 parce que ça ne marche pas. Je suis sur Instagram aussi, où j'aime bien, je commence à publier mes stories quotidiennes de formatrice. Comme ça, je vous amène avec moi. Et puis, le podcast, c'est 50 épisodes en 2024 du podcast Radio Pro. J'en ai fait 14 pour la Société Française de Radioprotection, la SFRP. Et sur mon podcast Radioprotection, c'est 2500 écoutes à l'année. Donc ça, c'était chouette. Alors ce que vous adorez en termes de communication, alors là, LinkedIn, le post qui a le mieux marché, c'est rigolo, c'est October Dump. Je ne sais pas si vous connaissez cette tendance. Voilà, c'est qu'est-ce qui s'est passé dans mon mois. Je vous mets quelques photos, vidéos et ça vous retrace mon mois. Et voilà, ça vous adorez. C'est pour ça que je vous amène avec moi aussi dans les coulisses de ma boîte. Et c'est chouette. Alors est-ce que cette année, j'ai réussi à m'organiser sans m'épuiser ? Ben non. Voilà, vraiment, quand je me dis que je finis 2024 avec un coup. de cassé et puis un virus qui me fait parler du nez et que je n'arrive pas à m'en débarrasser, je me dis que non, je n'ai pas réussi et que ça, il va vraiment falloir que je travaille dessus. Je commence à prendre un peu mes week-ends. Je suis peut-être plutôt à travailler 10 heures par jour, entre 5 et 6 jours par semaine, maintenant pas 7 comme l'année dernière. Je suis vraiment 80% du temps dans mon business. En délivrance, je forme et 20% sur mon business. Il va falloir arriver à jongler tout ça. Est-ce que j'ai pris des vacances des jours off ? Oui, globalement, il y a eu six semaines où j'ai vraiment réduit ma charge de travail, mais je n'ai jamais réussi à arrêter complètement et à couper. Donc ça, c'est difficile. Il faut que j'arrive à le faire. Mon corps me dit que oui. Globalement, ma santé mentale, physique, tout ça, je pense que c'est un peu en baisse. Il va falloir que je fasse attention à ça. Le plaisir d'entreprendre est toujours là et au contraire, je ne reviendrai pas en arrière. Mais il va falloir que maintenant, je fasse attention à tout ce qui se passe autour dans ma vie perso pour arriver à gérer ça et à finir 2025 en disant « c'est bon, je repars encore pour 15 ans parce que je viens d'avoir 50 ans, mais ce n'est pas sûr que j'ai une retraite à 60. Donc, on verra combien de temps il faut travailler. Mais l'objectif, c'est d'arriver à travailler en bonne santé. Globalement, mes objectifs ont été atteints sur mon chiffre d'affaires largement. Sur la communication qui est beaucoup plus fluide, ma communication et mon système d'acquisition client, c'est vraiment ce que je voulais faire avec la création des masterclass. C'est beaucoup plus fluide. Je verrai, là, 2025, je ne suis pas partie sur le fait de relancer des masterclass. Je suis plutôt partie sur le fait de lancer des mini-produits, mais vraiment à tout petit prix, peut-être 27 euros, mais pour une visio d'une heure sur un point. très technique, la norme NFC 1560, le calcul des catégories de sources, créer une formation à la radio pour des travailleurs. Voilà, on verra. Mais c'est plutôt sur ça que je pars cette année. Donc voilà. Et je n'ai pas encore réussi à créer le programme en ligne qui s'autosuffit pour les PCR. J'en ai construit une bonne partie. Il est aujourd'hui à disposition de mes anciens stagiaires. Je m'entraîne autour de ça. On verra. Mais pour l'instant, je me forme, je teste, j'améliore, je simplifie, j'amplifie. On verra tout ça. Je vous ai donné deux mots sur mes mots de l'année 2024. Pour moi, maintenant, mes trois fiertés. c'est d'avoir survécu cette année, d'avoir construit malgré tout et d'avoir énormément appris. Je me sens beaucoup plus solide sur mes appuis. Je sens que je commence à vraiment changer de mindset et de me dire, voilà, t'as une boîte, tu l'assumes, tu es entrepreneur, tu es chef d'entreprise, Stéphanie, et je construis petit à petit les choses. Les leçons que j'ai attirées de cette année, c'est souvent qu'on peut... C'est bien de faire un petit pas en arrière, des fois à ralentir pour pouvoir mieux repartir. Ce qui est... C'est important pour moi, je m'en suis vraiment rendue compte. C'est mes stagiaires PCR, c'est le contact avec eux. Et en fait, je ne suis pas prête complètement, pas du tout même, à le confier à un autre formateur. Et puis, vraiment, ce que j'ai retiré comme anciennement, c'est qu'il y a des super PCR. Il y a des gens super qui sont PCR. Et on doit attirer à nous, je pense, vraiment les clients qu'on mérite. parce qu'il y a des gens extraordinaires avec qui je prendrais un grand grand plaisir de rester en contact. Donc les décisions pour 2025, ça va être ralentir. Refaire mon focus sur une seule offre, donc la formation PCR. Je vous rappelle l'année dernière, j'avais en vision de faire un vrai organisme de formation et d'avoir un catalogue de formation. Aujourd'hui, ce n'est plus ça. 2025, je hop, step back, focus sur une formation PCR. Ce qui me permet quand même d'offrir et de... de proposer d'autres formations à mes clients, mais c'est à mes clients, ceux qui voudraient avoir des compléments de formation, formation radioprotection des patients, formation de formateur, formation pour la radiopro des médecins du travail, etc. Mais je travaille avec des formateurs qui construisent leur formation, ou à qui je leur délègue, ils construisent leur formation, en accord avec ma méthode pédagogique bien sûr, mais c'est leur formation à eux, et je la propose à mes clients. Voilà, donc trois objectifs 2025. Je veux augmenter un peu mon CA encore. J'aimerais bien atteindre plus de 170 000 cas euros cette année, ce qui ferait une petite augmentation de plus 15%, mais tout en me recentrant sur la PCR. Donc là, il va falloir que je travaille sur le nombre minimum de stagiaires en formation, etc. J'aimerais travailler sur toujours ma communication et travailler sur ma liste email, arriver à 250 inscrits. pas beaucoup par rapport à vous, j'en suis aux 170 inscrits sur ma liste email mais je crois réellement à la liste email quand je vois que j'écris, que les gens me répondent merci ou me posent des questions il y a un vrai lien aussi avec la liste email donc c'est mon objectif et puis participer à trois congrès trois réseaux PCR donc je vous annonce que je serai à Caen mais pas en tant que PCR, je serai à Caen en tant que partenaire Voilà, je serai de l'autre côté. Ça me fait tout bizarre. J'ai eu un vrai déclic quand je suis allée au réseau de l'app Crap à Paris. Je me suis dit, mais pourquoi tu es là Stéphanie ? Pourquoi tu n'es pas de l'autre côté avec ton stand ? Donc, j'aimerais beaucoup aussi aller à Lille et à Bordeaux dans le sud-ouest, au réseau R2 Nord et réseau PCR sud-ouest. Donc voilà, si vous m'entendez les organisateurs, je vous envoye un petit mail, répondez-moi. Et puis, le troisième objectif, c'est de continuer à mettre à jour mes SOP. opi, mais process qualité, pour ne plus avoir de non-conformité lors de mes audits. Et puis, tout ça pour proposer et travailler tranquillement ce cheminement vers la nouvelle formation de PCR qu'on verra apparaître en 2027. Voilà. Alors, après, j'ai décliné mes objectifs en sous-objectifs, mais ça, je me les garde pour moi. Vous verrez, petit à petit, puis on fera un bilan en début 2025 avec toutes ces nouvelles aventures qui s'amènent, qui se présentent à moi, qui se présentent à vous. Sur ce, Je pense que j'ai parlé longtemps. Je vous laisse revenir vers moi pour que vous puissiez me dire si ce type d'épisode dans les coulisses vous intéresse. Est-ce que c'est trop business ? Est-ce que ça ne vous intéresse pas du tout ? Ou si au contraire, même si vous n'avez pas l'intention de lancer votre boîte un jour, ça vous intéresse de savoir comment une petite PCR de province à Bordeaux s'est lancée dans la création d'une entreprise à... presque 50 ans et finalement s'éclate. Si ça, ça vous intéresse, j'en ferai d'autres avec grand plaisir. Sur ce, je vous souhaite, je te souhaite une très belle journée, une très belle continuation. Je te dis à très vite, à très bientôt. Ciao, ciao. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode de Radio Protection. J'espère que cet épisode t'a inspiré, qu'il t'a donné des pistes de réflexion sur l'avenir de notre métier, de nos missions et finalement de ce qu'est un PCR ou un conseiller en radioprotection. Alors si jamais tu as une question, une idée ou si tu as simplement envie d'échanger, de papoter, tu sais, je suis toujours partante pour discuter. Tu m'envoies un message, peut-être le plus simple, c'est sur LinkedIn, donc Stéphanie Mora. M-O-R-A, tout simple, ou alors tu m'envoies un mail à stéphanie-formation-radioprotection.fr C'est assez simple. Et puis, voilà, on échange, ça sera avec grand plaisir. Je te dis surtout à très bientôt pour une nouvelle épisode où je continue à explorer, à apprendre, à partager avec toi ce grand virage de la formation en radioprotection. À très vite ! Ciao, ciao !

Description

🎙 Résumé de l'épisode de podcast :

Dans cet épisode spécial, je célèbre les 5 ans du podcast Radioprotection et partage mes réflexions sur l’avenir de la formation PCR. Avec la refonte prévue en 2027, le métier de PCR va profondément évoluer, et mon objectif est d’adapter mon offre pour répondre à ces transformations. Je vous emmène dans un journaling de mon aventure entrepreneuriale, où je dévoile les défis, les réussites et les apprentissages de l’année écoulée. Enfin, je vous partage mes objectifs pour 2025, entre structuration, développement et recentrage sur la formation PCR.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue dans Radioprotection, le podcast où moi, Stéphanie Moura, j'explore l'univers de la radioprotection à travers le prisme de l'entrepreneuriat et de la formation, deux domaines qui me sont particulièrement chers. Alors tu le sais, le domaine de la formation PCR en pleine transformation, en pleine mutation. Et Et comme tout changement, il s'en campagne de défis, mais finalement aussi d'opportunités. Et alors dans ce podcast, je te partage mon chemin d'apprentissage au contact d'entrepreneurs, d'experts, d'acteurs clés du secteur pour mieux comprendre toutes ces évolutions qui nous attendent et comment je vais moi adapter mon offre de formation PCR pour coller à toutes ces mutations. Alors à travers ces échanges, moi je veux non seulement progresser dans mon propre parcours, mais je veux aussi t'aider. Toi qui évolues dans cet écosystème passionnant, mais challengeant. Allez, tu es prêt à embarquer avec moi dans cette aventure ? C'est parti ! Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue sur cet épisode du podcast Radioprotection. Alors, 2025 est déjà bien entamé. Et ce podcast, Radio Protection, il existe depuis 5 ans. Un truc de fou, je l'ai lancé en avril 2020, je me rappelle bien, c'était le confinement, j'étais toute seule dans ma chambre, avec mon micro, j'ai jeté cette capsule sonore un peu comme une bouteille à la mer, et voilà, 5 ans après, je suis toujours là. Alors bien sûr, il y a des moments où j'ai eu envie d'arrêter, il y a eu des moments où je ne voyais pas trop l'intérêt. Ce que je retiens, c'est le... C'est l'interaction finalement que j'arrive à avoir. Alors, je dis vous au sens général, même si tu sais que j'aime bien tutoyer, que je tutoie assez facilement. Mais globalement, c'est l'interaction que j'ai avec vous, mes auditeurs, et les retours que j'ai quand je me promène dans mes pérégrinations de formatrice radioprotection. On me dit, ah Stéphanie, tu te souviens du podcast ? Oui, c'est moi, c'est moi. Bref, super biais de communication et d'échange, le podcast. Donc, j'ai décidé cette année de le... poursuivre, de le continuer. Alors, en faisant un peu peut-être ce que j'appellerais du journaling de mes aventures de formatrice de personnes compétentes en radioprotection parce qu'on sait, vous savez, ou vous savez peut-être pas, si vous ne le savez pas, je vous l'apprends, mais ce n'est pas un grand mystère, que la formation de personnes compétentes en radioprotection va connaître de grands changements dans les années à venir. Puisqu'au 1er janvier 2027, elle n'existera plus en l'état tel qu'on la connaît, avec une certification à la fin de la session de formation, un renouvellement tous les cinq ans, etc., un PCR, bref. 2027, tout sera remis à plat et on aura vraiment un système de formation et de certification complètement différent, avec des impacts, bien sûr, sur mon activité à moi. Alors, impact positif ou négatif, j'en sais rien, ça reste encore à voir. Ce qui sera intéressant, c'est de savoir si j'arrive à en faire, moi, une opportunité de ces changements. Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, c'est une formation qui est un peu captive, dans le sens où c'est une formation qui est réglementaire, à faire tous les cinq ans, à renouveler avec des temps de formation qui sont bien décrits dans des arrêtés, etc. Donc, c'est très, très cadré. Vous n'avez pas le choix, finalement, de suivre ces formations. Vous avez le choix de le faire avec moi ou avec d'autres personnes, bien sûr, mais sur le contenu, la durée, etc., vous n'avez pas le choix. Et je pense qu'en 2027, ça, ça va vraiment changer. Et on va bâtir quelque chose de complètement différent. Et du coup, moi, il va falloir que j'adapte mon offre. Donc, un vrai challenge à venir pour moi dans les deux années à venir. Et donc, j'ai décidé de donner cette orientation au podcast, de faire un peu du journaling, de vous proposer, de m'accompagner dans la création de cette nouvelle offre et surtout, peut-être déjà, de comprendre ce qui est attendu. Donc, vous verrez. Les invités, il y aura toujours des invités. C'est ce que j'aime bien, moi, papoter et discuter. Je me rends compte que j'aime bien parler, moi aussi. Je ne pensais pas être bavarde, mais vous voyez, en vieillissant, on se connaît, on s'apprend mieux. Et je me rends compte que je suis bavarde. Donc, il y aura forcément encore des épisodes avec des invités parce que j'adore ça. Mais il y aura aussi des épisodes où je parle seule parce que j'adore ça aussi. Bref, donc voilà, ça sera du journaling sur mon voyage vers ma transition professionnelle, la transition en tout cas de mes offres de formation à Radio Protection. Et pour commencer ce premier épisode, ce premier vrai épisode de 2025, alors je dis vrai parce qu'en fait, je n'ai pas eu l'impression d'avoir arrêté le podcast sur les dernières semaines, les derniers mois. C'est juste que j'ai consacré du temps à créer des épisodes pour la Société Française de Radio Protection, donc la SFRP. si j'y pense je mettrai les liens dans les notes de l'épisode mais sinon vous tapez SFRP sur toutes les plateformes d'écoute de podcast et vous retrouverez ces épisodes, voilà donc j'ai passé les dernières semaines depuis le mois de novembre à faire du montage, à créer ces épisodes et à vous les proposer donc voilà, la parenthèse SFRP est terminée, maintenant je reprends mon podcast à moi, Radio Protection mon petit bébé qui a maintenant 5 ans voilà Bientôt, il va rentrer en CP, il va s'autonomiser. Bref, non, non, le travail n'est pas un enfant. Mais bon, on pourra en reparler. Bref, sur ce premier épisode, ce que je voulais vous proposer, c'est un bilan de mon année 2024. Alors, j'avoue, je fais cet épisode pour que c'est une belle entrée, je pense, pour vous amener par la suite et comprendre mon futur et mes pérégrinations de formatrice PCR. Mais c'est aussi un contenu que j'adore consommer chez les autres podcasteurs que je suis. Voilà, je vous invite, j'ai fait mon bilan, je vous ouvre un peu les portes sur mon business. Donc là, ça sera cet épisode très orienté business, entrepreneuriat. Donc moi, c'est des choses que je découvre depuis que je me suis lancée à mon compte. L'entrepreneuriat devient une vraie passion. Je me demande même si je n'adore pas plus l'entrepreneuriat finalement que la radioprotection. Ça, c'est une autre question. Mais voilà, je vous invite dans les portes de mon business. De toute façon, je suis seule, je fais ce que je veux. Et j'avais envie de faire ça. J'avais envie de vous faire ce petit épisode. Je l'ai déjà fait l'année dernière et j'ai eu des retours assez positifs. Donc voilà, bienvenue chez moi. Bienvenue chez Niveau 2, l'organisme de formation radioprotection. Ce que je vous propose, c'est de faire un bilan sur l'année 2024 en faisant une rétrospective de ce qui s'est passé, de ce que j'ai pu faire. Je vous donnerai quelques datas, voilà, si ça vous intéresse. Et puis, on pourra faire un bilan de ce que j'aimerais garder, ce que j'aimerais améliorer, ce que j'aimerais arrêter, ce que j'aimerais démarrer. Et puis, ça nous amènera tout doucement vers les objectifs 2025. Allez, écoutez, si ça vous va, vous restez avec moi. Si ça ne vous va pas, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine. Si je devais déjà choisir deux mots pour... faire la rétrospective de l'année 2024 qui s'est écoulée. Je garderai intense, c'est un mot que j'avais mis pour 2023, mais vraiment intense, et apprentissage. J'ai l'impression d'avoir fait un vrai step en termes d'apprentissage, en termes de gestion d'entreprise. On balayera ça dans les minutes qui viennent, mais vraiment, c'était une année très intense et c'est une année où j'ai énormément appris. L'apprentissage ne se passe pas forcément toujours de façon très lisse et très positive, mais on apprend aussi énormément de ses échecs. Et je me demande même si on n'apprend pas plus de ses échecs. Bref, intense et apprentissage. Voilà, c'est les deux mots pour résumer mon année 2024. Mes objectifs pour 2024, ils étaient finalement assez simples. Je voulais réaliser quatre sessions de formation PCR sur l'année 2024. Je voulais... Avoir une communication, en tout cas un système de marketing et de vente fondé sur des masterclass lancés en ligne, donc pour me faire connaître et vous attirer en fait dans mon environnement de communication et de marketing. Et puis enfin, je voulais lancer un programme en ligne autosuffisant, alors style membership ou des programmes de révision. sur des points techniques de formation PCR. Donc, faire quatre sessions de formation en présence, vous attirer par des masterclass en ligne et créer, construire un programme de formation en ligne autour de la radioprotection. Globalement, ce que je voulais, c'était vraiment... Enfin, c'était assez focus sur mon chiffre d'affaires, continuer à consolider et augmenter mon chiffre d'affaires. et puis créer une offre en ligne autour de la PCR, de la Radio Pro, de la communauté, un membership. Je n'étais pas forcément très cadrée, très claire par rapport à ça, mais voilà, c'est ce que je voulais faire. Si je découpe mon année en trimestres, je peux essayer de rebalayer un peu ce qui s'est passé, les différentes étapes de chaque trimestre. De janvier à mars, sur le premier trimestre de l'année, en fait, ça a été un début d'année assez tranquille. J'ai fait une formation PCR sur Bordeaux, j'ai fait des formations en déplacement. Alors sur Bordeaux, c'est une formation que je garde des souvenirs émus. Alors un, parce qu'on a eu une casse maternelle pendant un TP. Alors là, j'avoue, ça a été un peu tendu. très fière, ça a été assez compliqué. Moi, j'avais du mal à le gérer. Casse-materiel, parce que ce n'est pas mon matériel. Alors, bien sûr, assurer et tout ça, mais bon, voilà, ça a été difficile pour moi à admettre. Donc, ne soyez pas étonnés si je viens en formation chez vous ou quand on travaille ensemble, c'est vraiment la personne du centre qui manipule le matériel. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de le manipuler, c'est juste que je n'ai pas envie d'être responsable d'une casse qui peut coûter plusieurs milliers, plusieurs dizaines de milliers d'euros. Donc voilà, ça, ça a été quelque chose qui m'a un peu refroidie et que j'ai eu du mal à gérer émotionnellement, qui m'a réveillée plus d'une nuit. Mais il y a aussi eu pendant cette formation un moment assez magique. En janvier 2025, pendant ces formations PCR à Bordeaux, il y a une des personnes là dans mon public qui me dit j'adore l'UBB. L'UBB, c'est l'Union Bordeaux-Begle, donc l'équipe de rugby de Bordeaux. Et en fait, il s'avère que l'UBB fait certains entraînements entre midi et deux. Et c'est public, on peut y aller. Et cette semaine-là, ces personnes-là étaient quatre jours avec moi. Et sur les quatre jours, il y a un entraînement public à quelques kilomètres de la salle de formation. Ce jour-là, il neige. C'est très rare sur Bordeaux. Donc, on a eu le bonheur d'assister entre midi et deux à l'entraînement de l'UBB sous la neige. Un truc complètement irréaliste à Bordeaux. Et en plus, on s'est arrêté à acheter à manger. je le cite parce que c'est un truc que j'adore sur Bordeaux si vous avez l'occasion, c'est de la street food que à emporter ça s'appelle Loco James Loco, L-O-C-O, James vraiment, alors c'est de la street food un peu plus plus, c'est pas à donner mais c'est vraiment, c'est excellent, donc nous voilà avec notre Loco James au stade d'entraînement de l'UBB sous la neige, c'était un moment magique, c'est juste, vous voyez, même un an après je m'en souviens ... Et même un an après, la personne qui est fan de l'UBB m'a renvoyé un message. Il y a quelques jours, elle m'a dit « Stéphanie, tu te rappelles ? » Oui, oui, je me rappelle. Ça, ça a vraiment marqué mon mois de janvier. Moi, en 2013-2024, j'ai aussi contractualisé avec une assistante administrative qui m'aide maintenant, Sandrine. Merci pour ton travail. Sandrine qui travaille en freelance, pas en freelance, qui a sa boîte qui s'appelle Happy Office. au fils, Sandrine Malmonte, qui m'aide énormément et que je remercie pour sa patience vis-à-vis de mes process et de ma façon de faire, puisqu'en fait, je n'avais rien construit. Tout était dans ma tête. Tous mes process étaient dans ma tête. Et à partir de janvier 2024, j'ai dû construire petit à petit pour Sandrine. Ce n'est pas simple. Ce n'est franchement pas simple de construire des process quand on part de zéro et pour que quelqu'un d'autre puisse les approprier et se les construire. Et Sandrine est d'une... patience d'Ange. Donc encore merci mille fois Sandrine. Et puis sur ce premier trimestre, j'ai ressigné ma demande de dispo pour 4 ans, puisqu'en fait j'étais avant de lancer ma boîte fonctionnaire. Donc je suis aujourd'hui fonctionnaire en disponibilité pour encore 3 ans. Mais il y a un an, je renouvelais pour 4 ans et ça a été accepté. Donc voilà, ça a été un petit démarrage tranquille de l'année, mais c'était... Tranquille, ce n'était que le démarrage de l'année bien sûr. Le deuxième trimestre, avril-juin, en fait marquant, j'ai démarré, j'ai débuté une formation des élèves, des étudiants à l'IUT Hygiène et Sécurité à l'Université de Bordeaux. Donc option secteur industrie, option sources scellées, non scellées. Ça a été un vrai bonheur de travailler avec eux, une vraie révélation. Ils ont quand même réussi à me faire pleurer. à la fin. Ils m'ont offert un énorme bouquet de fleurs. Ça a été génial. J'ai passé plusieurs semaines, c'était assez emperlé, plusieurs semaines. Ça a été un moment magique. Il faut dire qu'un bon tiers de la promo n'était pas là par choix. Ils étaient là un peu par défaut, parce qu'ils ont plusieurs options et ils sont tombés certains chez moi. Pas de bol. Mais ça s'est super bien passé. Je pense qu'ils ont découvert une pédagogie qu'ils ne connaissaient pas forcément et ils ont vraiment accroché. Après, c'est hygiène et sécurité qui sont quand même très... très rodé à l'évaluation des risques. Il découvrait un milieu. On est allé faire des TP chez les pompiers, à la Khmir, à Bordeaux, chez l'Institut de Soudure qui nous a accueillis pour un TP à La Traîne, que je remercie énormément. Franchement, on a fait des choses hyper intéressantes. Et c'était vraiment chouette. J'ai fait aussi des formations à Bordeaux et j'ai fait aussi des formations en déplacement. Je suis allée voir mes... Les petits radioprotectionnistes que j'aime beaucoup. Il y a eu des choses plus difficiles d'un point de vue compta. J'ai dû me séparer de ma comptable. Et alors là, ça n'a été que le début parce que ça a été très, très long de me séparer de mon ancienne comptable. Je me rends compte en consommant beaucoup de podcasts d'entrepreneurs que les cabinets comptables, c'est compliqué. Je ne sais pas, messieurs, dames, les comptables, quels sont vos modèles, vos business plans si vous vendez des prestations qui ne sont pas assez chères. Je pense que moi, je serais vraiment prête à payer plus cher, mais qu'il y a un vrai rôle de conseil, d'écoute, de réponse. Quand on est obligé d'envoyer des recommandations comptables, parce qu'ils répondent ni aux mails, ni aux messages, ni aux appels. Ça devient... Et le comptable, ce n'est pas juste un enregistrement de factures dans un logiciel comptable. Le comptable, c'est celui qui valide les comptes et qui dépose de façon officielle ce qu'on appelle l'alias fiscal à une période et qui dit, voilà, c'est ça. Oui, bon, bah... Par exemple, le dépôt de l'alias fiscal a été fait sans qu'il n'y ait eu aucun échange entre lui et moi. Ok, mais moi, ça me paraît fou, c'est ma boîte. Comment c'est possible de faire quelque chose comme ça ? Bon, bref, la séparation a été difficile même à faire, à acter. Ça a été compliqué. J'ai retrouvé une nouvelle experte comptable qui est beaucoup plus proche de chez moi, qui répond au téléphone, qui me répond, qui répond à mes messages. Donc, j'espère, mais je n'ai pas de doute. que ça se passera beaucoup mieux. En termes difficiles sur ce deuxième trimestre, j'ai écrit « Ma voix me blesse » . Ça a été très curieux. J'ai toujours des problèmes de voix, notamment parce que je suis enrhumée, toujours et encore. Mais là, je pense que j'ai eu un Covid non détecté, mais vraiment un gros, gros rhume. Je ne sais pas, grippe, Covid. Un truc qui m'a bien, bien fatiguée. Et j'ai eu énormément de mal à retrouver ma voix. Et je me suis même inquiétée, parce que j'ai... parler, mais t'es douloureux. Alors, quand t'es formatrice, que t'as un podcast et que parler, t'es douloureux, je vous assure que ça a été très, très compliqué. Je me suis vue être... Je sais pas, je m'imagine toujours le pire, je pense, mais ça a été difficile. C'était fin juin, je pense, début juillet, j'ai eu un rendez-vous chez un ORL, un fauniatre, Ausha Bordeaux, qui m'a rassurée. On passe une petite sonde dans le nez, c'est hyper agréable. Au moins, en tout cas, On écarte les choses auxquelles on pense qu'elles peuvent être très négatives et très difficiles. Et puis finalement, c'est juste de la fatigue, des cordes vocales irritées, etc. Mais il fallait absolument que je trouve une solution. J'ai trouvé un peu plus tard, je reviendrai dessus. Mais là, ça a été difficile. Ma voix me blesse. Ma voix est importante et pourtant, elle me blessait. Et puis la dernière chose, c'était plutôt positive. J'ai acheté une formation. à mon américaine businesswoman que j'adore préférer, Jasmine Starr, pour une formation en ligne avec un accompagnement de groupe sur comment lancer des offres en ligne. J'adore le côté américain. J'ai vécu quelques temps, quelques mois aux États-Unis. Ma fille est née à la nationalité américaine puisqu'elle est née là-bas. Et j'avoue que d'un point de vue business, en tous les cas, à Radio Pro, je ne l'ai jamais regardée. Ça serait d'ailleurs intéressant d'aller voir. Mais d'un point de vue business, les Américains ont toujours un temps d'avance et j'adore leur façon, leur rapport à l'entrepreneuriat. Très positif, très aidant. On y va, on crée, on teste, on n'a pas peur de se montrer, on n'a pas peur du regard des autres. Bref, j'ai acheté une formation, ça a été quelque chose de très positif qui m'a aidée à construire certaines choses. De juillet à septembre, donc là c'est l'été, j'ai fait le choix volontaire de ne pas faire de formation juillet-août. J'ai eu énormément de boulot, mais je n'avais pas fait de formation et j'ai repris les formations en septembre, dans un super endroit, au siège d'Angoulême. Ça a été une reprise tout en douceur avec un super groupe, Larissa, qui est cadre là-bas, qui nous a accueillis. Et vraiment quelqu'un de... Une perle, pareil, je le dis quand il y a des gens que je rencontre comme ça et qui nous a fait le bonheur d'organiser une formation en intra sur laquelle d'autres personnes ont pu se greffer. Et ça a été vraiment une reprise parfaite, telle que je les aurais imaginées. Alors sinon, qu'est-ce que j'ai fait pendant ce mois d'été ? Parce que je me rends compte que je n'ai même pas réussi à couper réellement, à me dire, voilà, aujourd'hui, je m'arrête, je prends des vacances. J'ai fait ça uniquement... 3-4 jours autour du 15 août parce que ma belle famille habite à Dax et ce sont les fêtes à Dax, donc je ne sais pas si vous avez déjà fait des fêtes dans le sud-ouest, mais travailler 15 août à Dax c'est un peu difficile, donc j'ai vraiment coupé, et même à ce moment-là, je me rappelle que j'avais des... comme j'avais quand même paramétré des publications sur LinkedIn, j'avais un client qui me disait, Sonia, j'ai vu que t'as repris, est-ce que tu peux m'envoyer ce devis ? Presque, j'ai repris, mais presque, pas tout à fait. Comme quoi, c'est difficile, mais c'est vraiment à moi d'être plus ferme sur... Là, je suis en vacances, je me prends une ou deux semaines de vacances. Et je me rends compte que je n'ai pas réussi, même cet été, c'est fou. Je ne sais pas où passe le temps, mais bon, bref. Voilà, bon, ça a été quand même un moment cool de préparation, du coup, de ma première masterclass vérification que j'ai animée en septembre, juste avant de reprendre les formations. C'était simple. J'ai beaucoup aimé parce que même si c'est un moment où j'ai beaucoup travaillé, c'est quand même un temps de travail, ou en tout cas un rythme de travail qui est plus allégé. Et j'ai vraiment pris le temps de construire mon support de formation, en tout cas mon support pour cette masterclass qui était en lien avec la vérification. Et en fait, j'ai fait un support que j'aime tellement, que j'utilise pendant mes formations, et qui sert réellement aux personnes avec qui... Je travaille parce que le sujet des vérifications techniques n'est franchement pas simple à comprendre. Et voilà, donc c'est un support qui me sert toujours. Et donc finalement, ce n'était pas quand même du temps perdu. J'ai fait un gros travail aussi de formalisation des process internes, de création de mon espace Notion. Notion, c'est un espace en ligne qui peut ressembler un peu à des bases de données. Mais en fait, j'ai tout mon système de suivi client, de suivi prospect. de suivi des jours de formation. Ça me sert aussi, si vous êtes organisme de formation, à faire mon bilan pédagogique et financier au moment de l'année où il faut le faire et le déposer. Enfin voilà, donc j'ai construit cet espace. En tout cas, je l'ai adapté à mes besoins et à la formation PCR qui ne ressemble pas aux autres types de formation. Et j'ai construit tous les process internes. Je me suis aidée de l'intelligence artificielle. Alors, si vous voulez le petit truc, je me suis aidée de Loom, qui est aussi un... plateforme en ligne qui vous permet de faire des enregistrements, vous filmez votre écran. Et si vous filmez votre écran avec Loom et que vous expliquez ce que vous êtes en train de faire, il vous crée automatiquement comme un process qualité qui en anglais se dit SOP. Il vous crée un SOP. C'est ce que j'ai fait cet été. C'est extrêmement long, même si les process commençaient à être organisés, ils sortaient de ma tête et ils étaient en place. Après, il faut les formaliser. Franchement. C'est énormément de travail, c'est énormément de boulot, je me rends compte. Bravo les gens qui font de la qualité, j'aime bien faire ça, mais c'est bien quand c'est terminé. Puis en fait, vous voyez, là je suis à six mois, je suis en train de me rendre compte qu'il y a plein de choses qui ont évolué, il faut que je recommence tout. C'est difficile. Bref, donc voilà, j'ai créé ces process internes, ça me demandait énormément de boulot. Alors c'était sympa parce que je suis partie faire du workation, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais pas. Je suis partie en Italie, mon mari, lui, a pris ses vacances motards. Et puis moi, je restais dans notre logement et j'ai vraiment bossé. Mais finalement, s'extraire de son milieu, de son environnement personnel, enfin sa maison, parce que mon bureau est chez moi, et aller travailler, changer d'environnement, moi j'adore. Je me rends compte que je suis vachement plus productive quand je fais ça, surtout que je me déplace en train. Donc déjà pour aller en Italie en train, il y avait plus d'une journée de voyage. Donc, j'ai bien bossé dans le train et j'ai bien bossé là-bas après. Après l'Italie, je me suis offert un coaching en business à Nice. Il fait très, très chaud à Nice, n'est-ce pas ? Fin juillet, début août. C'était top. Peut-être que vous entendez dans ma voix que c'était top, mais... Peut-être à distance un peu déçue par la chose, mais je pense que c'est moi qui... Ce n'est pas la personne avec qui je suis allée en business, en coaching. Ce n'est pas donné, ces choses-là. Mais c'est à moi aussi, peut-être de travailler sur le prix de mes offres à moi, mais il y a quand même un prix à marcher. Peut-être à distance un peu déçue. Disons que dans mon entreprise, je sens qu'il faut que j'ai un cap à passer. Et je ne suis pas une cible, voilà, plus ou moins autour d'entre 100 et 150 000 euros de chiffre d'affaires annuel. En fait, les coachs business s'adressent soit aux débutants, ça peut être moins de 20 000 euros de chiffre d'affaires, soit au, voilà, j'atteins le million. Eh bien, moi, je ne suis pas là. Mais je n'en suis pas au démarrage non plus à 20 000 euros de chiffre d'affaires. C'est du coup... J'ai du mal à trouver des gens qui sont de bons conseils, réellement très opérationnels et qui m'amènent à passer un cap. Alors ceci dit, il y a plein de bonnes choses que j'ai prises là-bas et que je continue à appliquer. Dédramatiser la prospection téléphonique, je ne fais pas la prospection téléphonique justement, mais dédramatiser la prospection, trouver ce qui me convient, mettre des objectifs très chiffrés. Ça a été cool, c'était bien, il y a des choses dont je me sers toujours. Pas de tout. À refaire, je ne suis pas sûre que je le referai. Sur le moment, j'étais contente de le vivre. Et puis, j'ai surtout, pendant cet été, préparé mes deux audits. Caliopi, qui est une certification qualité sur la formation professionnelle et l'audit de l'organisme de formation de personnes compétentes en radioprotection. Caliopi, ça s'est très bien passé. Du point de vue pédagogique, je pense que... Là, maintenant, j'ai un peu atteint mon rythme de croisière, donc ça, c'est top. Par contre, sur l'organisme de formation, ça m'a demandé énormément de préparation encore. Et finalement, en septembre, quand l'audit a eu lieu, ça ne s'est pas hyper bien passé. Je suis vraiment tout à fait transparente avec toi. Je suis toujours certifiée. Il n'y a pas de surprise. Mais j'ai eu plusieurs non-conformités et une non-conformité majeure, et notamment dans le suivi des dossiers stagiaires. Alors, en fait, je pense que l'auditeur... en discutant avec lui à mille doigts sur quelque chose qui est très pertinent. Je pense que j'ai passé un step en termes de nombre de personnes formées qui me demandent une gestion hyper rigoureuse. Tu as bien compris que moi, je ne suis pas qualiticienne, ce n'est pas ce que je préfère et j'ai cette rigueur qui me manque. Je suis plutôt très créative, j'adore créer, mais une fois que c'est fait, hop, je passe à autre chose. Il y a cette rigueur qu'il faut que je travaille. Et puis, il y a tout simplement une partie simplification. Il y a des process chez moi qui étaient trop complexes. Et ça va bien quand tu as 20 personnes. Mais l'année dernière, je peux vous donner le chiffre, j'ai formé 72 personnes compétentes en radioprotection. Il y a des process qui passent à 20, qui ne le passent plus à 72. J'ai réussi à lever la non-conformité, ça a été compliqué, il a fallu que je me pose bien. Et puis ça arrivait bien sûr l'audit à un moment où j'étais très chargée pour être professionnelle. Et quand on délivre, quand on est dans la production, quand je délivre mes formations, j'ai beaucoup de mal à m'extraire de mes formations, qui me demandent énormément d'énergie, de concentration pour faire tout le reste à côté. Donc le fait de remettre tout à plat en termes de qualité, ça a été un peu compliqué, ça a été challengeant. Et puis, j'ai signé avec ma nouvelle comptable. Donc, ça, c'était très positif. Voilà, je suis très contente. Octobre à décembre. Donc là, nous rentrons dans un espèce de tunnel. J'aime bien cette image. Je suis rentrée en octobre. Je suis... Début octobre, je suis sortie fin décembre. Un truc de fou. Mais ça fait deux années que ça m'arrive. Alors, j'ai discuté avec d'autres organismes de formation en Radio Pro qui ont l'air de me dire la même chose, qui ont le même... ressenti. Je ne sais pas si vous avez des budgets à finir en fin d'année, mais pourtant la formation Radio Pro, ça se prévoit à l'avance. Il y a des dates où on doit, on respecte les dates butoirs, je ne sais pas. Bref, je reprends mon plan. Pardon, ça a été un vrai tunnel difficile. Je vais vous expliquer un peu pourquoi. Mais en tout cas, en ce qui est sûr, c'est que 2023, ça a été la même. 2024, on verra. Je vais essayer de préparer pour que ce soit un peu plus simple. Alors, globalement, j'ai eu trois semaines entre mi-septembre et fin décembre. Pardon, pas fin décembre, mi-décembre, là, quand on partait en vacances, le 20 décembre. J'ai eu trois semaines sans session de formation. Donc, ça ne veut pas dire trois semaines sans vacances. J'ai pas eu de vacances, c'est juste trois semaines sans session de formation. Quelque chose que j'ai appris depuis que je suis formatrice, faire de la formation. Alors maintenant, j'ai un grand respect. Enfin, j'ai toujours eu, mais franchement, encore plus grand respect pour les instits, notamment qui sont toute la journée dans les classes d'élèves. Et pour les professeurs, c'est vraiment épuisant d'être... Ça n'a rien à voir avec un travail de bureau. Ce n'est pas je pars 7 heures au travail à mon bureau. C'est vraiment fatigant parce qu'on donne tout son corps, toute son âme. Vous savez, vous imaginez une représentation théâtrale, c'est la même chose. Vous gérez un groupe, vous êtes responsable de l'avancée, de la sécurité du groupe. Que tout se passe bien. Et vous êtes en représentation. Donc, à aucun moment, vous ne baissez la garde, finalement. Alors, bien sûr, ça se passe. Mais on... Enfin, ça se passe. On peut aller déjeuner. Mais ce n'est pas des collègues, en fait. Donc, non, c'est ça. Franchement, je pense qu'on ne baisse jamais la garde. Donc, c'est très... C'est très, comment dire, engageant. Voilà. Donc, après, je l'ai choisi. J'adore ça. Je ne reviendrai pour rien au monde. Mais juste pour vous dire que... Toutes ces semaines de formation sont épuisantes. Après, ça m'a fait visiter plein de villes. Je suis allée à Angoulême. J'ai fait un peu de formation à Bordeaux, donc ça, c'était cool. J'ai fait de la formation à Lille. J'ai fait des formations à Villeneuve-Loubet. C'était chouette parce que j'ai vu des belles personnes. Il y a des groupes pour lesquels ça a été particulièrement agréable de travailler avec eux, avec qui j'ai noué des forts liens. Quand on se quitte, on a l'impression que je ne veux plus vous voir. Bon, ça c'est mon côté maternel, il faut peut-être que je travaille dessus. Alors, c'est un moment aussi où justement j'avais travaillé pour... travailler avec des prestataires externes en termes de formation. Donc j'avais trois, sur cette dernière fin 2024, ce dernier trimestre, donc j'avais trois prestataires, trois formateurs avec lesquels j'ai pu tester de travailler. Bon, alors malheureusement, les tests n'ont pas été aussi concluants que ce que j'aurais aimé. Alors je pense que moi, j'ai beaucoup de mal à passer aussi la chose. C'est vraiment, voilà, passer ma formation. J'ai une pédagogie qui est particulière. qui ne s'apprend pas dans les livres. Donc, il faut vivre la chose. J'ai eu l'impression d'avoir préparé justement ces formateurs à former de cette façon-là. Donc ça, ça a été peut-être une première erreur. Peut-être que je n'ai pas, sur certains, je ne les ai pas assez accompagnés. Et la deuxième chose, je pense qu'on peut s'imaginer globalement que parce qu'on fait de la radio pro, qu'on est dans le domaine de la radioprotection ou radio quelque chose, On sait ce que c'est l'émission de personnes compétentes en radioprotection. Là je me suis rendu compte que c'est un vrai métier, vraiment. Pour moi c'était simple et évident, mais non, il faut avoir vraiment de l'expérience en tant que PCR pour faire ces formations PCR. Donc globalement sur les trois, il y en a un avec qui ça a vraiment bien matché. Merci Youssef, qui pourrait être votre interlocuteur sur l'île. Et voilà, donc ça a vraiment très bien collé avec Youssef. Avec les autres, voilà, on a testé, mais d'un commun accord, on arrête là, on ne reproduira pas, on ne renouvellera pas, on ne joue pas. Ça m'a permis aussi, moi, de m'éclairer, et c'est là où j'ai vécu ça un peu comme un échec, parce que je comptais vraiment là-dessus. Je pensais m'extraire, moi, de la formation petit à petit. C'était mon objectif aussi, d'ailleurs c'est quelque chose que je n'ai pas formalisé au début. Mon objectif, c'était de créer un vrai « organisme de formation » avec des formations catalogues, comme un catalogue de formations. Et puis, vous venez piocher ce que vous avez. Et même la formation PCR, finalement, de la confier à d'autres personnes. Je me suis rendue compte que cette formation à la radioprotection, c'était mon bébé. Je n'étais pas prête à la lâcher non plus. Je n'étais pas prête à la lâcher comme ça. Donc voilà, sur les débriefs, les enseignements que j'ai appris, on pourra revenir dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que là, ça a été une grande leçon pour moi. Cette formation de personnes compétentes à la radioprotection, c'est la mienne, c'est mon bébé. Et je ne veux pas... pas le confier, en tout cas en entier, à un autre formateur. On verra pour les autres formations, mais en tout cas, celle-ci, non. J'ai relancé, suite à mon coaching de Nice, les vidéos Loom pour la prospection. Si vous recevez une petite vidéo de ma part, je le fais avec... J'essaie de personnaliser, j'y mets beaucoup de cœur, ça me demande beaucoup de temps. Je pense qu'il y a pour l'instant peu de revenus, peu de retours sur investissement, mais ça me permet en tout cas d'engager un contact avec mes prospects éventuels. J'ai acheté une autre formation, une autre américaine, mais là plus pour créer un cours en ligne. Donc là, j'en suis au tout début. J'ai l'impression que j'ai un beau teint. Alors pour les plus jeunes, vous ne savez pas ce que c'est qu'un beau teint, mais bon, un gros, gros livre. Et j'en suis aux 15 premières pages de comment il faut faire. Donc voilà, ça arrive petit à petit, mais ça, c'était un investissement qui m'a fait plaisir en tous les cas. J'ai eu un contact avec un gros acteur de la radioprotection. Je reconnaîtrai sûrement. Je ne peux pas en dire beaucoup plus aujourd'hui, mais patience, ça arrivera fin février. Donc quand l'épisode sortira, je pense que j'aurai déjà annoncé quel est ce projet. Donc on va monter un chouette projet à l'attention des PCR en partenariat, voilà, pour croiser nos audiences et se faire connaître eux et moi. Donc c'est chouette parce que c'est du live, c'est répondre aux PCR. Enfin voilà, je vous ai déjà dit. pas mal de choses, mais vous pourrez nous rejoindre et ça sera chouette. C'est quelque chose que j'avais toujours envie de faire et finalement les opportunités arrivent à nous quand peut-être que je l'avais annoncé quelque part. Bref, ça s'est présenté donc on est en train de contractuer la chose et ça va se faire. J'ai commencé mon coaching voix avec Diana, qui est coach vocal, vocal flow. Vous la trouvez sur Instagram uniquement. qui est chanteuse et prof de yoga et qui m'a accompagnée. Là, c'est terminé, je suis un peu triste. J'ai eu ma dernière séance avec elle la semaine dernière, mais sur la préparation du corps, l'échauffement, la connexion au souffle, à la voix, etc. J'ai encore beaucoup de travail à faire, mais vous voyez, instinctivement, en parlant d'elle, je me redresse, je me replace. L'idée, c'est vraiment d'économiser mes cordes vocales, de ne pas forcer. et vraiment aller chercher ma voix ailleurs. On m'a toujours dit, depuis que je suis toute petite, que je chante faux, que je ne parle pas assez fort. Donc, il y a aussi beaucoup de choses à déconstruire, mais il faut que ma voix, elle porte, notamment maintenant pour le podcast ou pour la formation. Donc ça, c'était chouette. Merci, Diana. Un grand merci à toi. Si vous êtes formateur et que vous avez des problèmes de voix, vraiment, je vous la recommande. Si vous voulez ces coordonnées, faites-moi un petit message, je vous les donnerai. Alors, fin d'année catastrophique, donc un formateur qui me laisse en plan pour une session à 24 heures près. Bon voilà, c'est pas de son... enfin oui, il me laisse en plan, bref, j'avais qu'à prévoir autrement. Donc j'avais deux sessions en parallèle, une que j'animais, une qui devait animer, donc il a fallu requéser quatre personnes. Un peu en catastrophe. Il y en a trois pour lesquelles j'ai réussi. Il y en a un qui a finalement arrêté, deux autres que j'ai réussi à replacer sur d'autres sessions de formation. Une quatrième que je n'ai pas réussi à replacer, qui je m'étais engagée. Moi, ça m'a coûté un peu d'argent, mais c'est un engagement. C'était ma façon de m'excuser vis-à-vis de cette entreprise. coups et c'est sur la deuxième session c'était pour la formation renforcée la deuxième session qui s'annulait pour cette personne à quelques heures du démarrage de la session de formation donc la première c'était pas moi par contre moi c'est ma première session que j'annule et ça tombe, cette personne est dans cette session, franchement je pense qu'elle a pas de bol donc ça m'a coûté un peu d'argent pour lui rembourser ce qui était les frais engagés de logement et de transport, ça me tenait à coeur ... puisqu'on n'avait pas pu trouver une autre solution pour cette personne. Donc voilà, ça a été un peu difficile de gérer ça seul en parallèle de l'animation d'une session. Et donc la session que j'anime pour la dernière renforcée de l'année, vendredi le dernier 13 décembre, je tombe en rentrant du repas. J'ai mal au coude, je me suis fait un peu mal. Ça a été, j'avoue, un peu difficile le vendredi après-midi pour faire passer les évaluations à l'oral. Je crois que... Deux fois, j'ai cru me sentir mal à cause de la douleur. Et bon, le parcours de soins a été celui qu'il a été, voilà, pour des raisons personnelles et autres. Et voilà, bref, j'ai passé la radio cinq semaines après être tombée et il s'est avéré que mon coude était cassé. Donc voilà, j'ai travaillé pendant deux semaines avec un coude cassé en déplacement, avec le train, l'avion, les papiers, les docs, l'ordinateur, la valise, la totale. Mais le radiologue qui me dit « Vous n'êtes pas douillette quand même. C'est qu'un coup de cassé, ça fait mal. » J'ai dit « Vous êtes le premier à me le dire. » On m'a toujours dit que j'étais douillette. Mais j'ai bien cru quand même. J'ai senti bien que ça me fait mal. C'était 13 décembre. Là, on est 5 février. J'ai toujours une petite douleur au coude qui n'a pas été immobilisée en temps et en heure. On verra ce que ça donnera. Mais quand je vous dis « fin d'année difficile » , ça a été difficile. Et puis ce rhume, grippe, Covid, je ne sais pas, que tout le monde a, qu'on s'est refilé dans la famille. Et que j'ai l'impression que ça fait deux mois que je suis malade et que ça ne passe pas. Voilà, tout va bien. Début 2025 commence mieux quand même que 2024, elle n'a terminé. D'un point de vue, ça, c'était les points forts de mon année. Après, il y a quand même des choses positives. Si je fais un peu de bilan sur les datas, j'ai eu une progression de chiffre d'AFR de plus de 60% par rapport à 2023. Donc, ce n'est pas négligeable, au contraire. Mais voilà, c'est aussi, il y a des steps quand on est en cours. Pour moi, ça a été une grosse croissance quand même 2024 et il y a des choses à recadrer. Donc ça, c'est plutôt positif. Et finalement, c'est vraiment à la marge, mais 100% de mon chiffre d'affaires, on va dire, c'est la formation. J'ai bien vendu 2, 3 autres petits trucs, mais c'est vraiment, c'est peanuts, c'est à la marge. En termes de business, il va falloir que j'arrive à gérer un peu mieux les entrées, lisser un peu mieux les entrées d'argent parce que c'est vraiment... C'est très ponctuel, en fait. J'ai l'impression que je peux avoir, d'un coup, des paiements de 30 000 euros et puis rien pendant deux mois. Donc, c'est aussi mon intérêt, la 2025, de lancer des petits produits pour arriver à lisser ça. En fait, j'ai énormément de frais. Ça ne paraît pas comme ça, mais quand on est formateur, on a beaucoup de frais. J'ai à peu près 35 000 euros de frais de déplacement, d'hébergement, de location de salle à l'année. J'ai eu un gros rattrapage de l'URSSAF. On a beau faire des calculs, on a beau être accompagnés par un cabinet d'experts comptables, les 25 000 euros d'URSSAF à rattraper en 4 mois, ça je ne les avais pas vu venir ceux-là. J'avoue que ça a été un peu difficile et ils sont arrivés bien sûr au rattrapage en fin d'année, puisque c'est le dernier trimestre 2024 qu'il s'est passé tout ça. Les charges fixes, il y a 15 000 euros d'outils divers, des salaires de mes prestataires. Je me fais accompagner par Sandrine au secrétariat. Je me fais accompagner de Romuald qui fait le montage du podcast. Merci Romuald. Si vous avez des podcasts à monter, je vous le conseille. Pareil, vous revenez vers moi, vous le faites. Je vous donnerai ces coordonnées. Colline qui m'aide pour la partie petites mains. Tréso au quotidien et puis Elisa qui m'aide sur la partie marketing. Voilà, tout ça, c'est des salaires que j'ai intégrés au fil de l'année. Ça m'a coûté une dizaine de milliers d'euros sur l'année 2024. J'ai aussi 10K euros de frais de gestion, d'audit, etc. Vous voyez, donc, bon, je rentre de l'argent mais il y en a beaucoup qui sortent. Donc voilà, la fin d'année, 2024, je pense même, sera peut-être un peu en négatif mais comme j'avais du positif, sur la fin 2023, on prend face à ce... Ça se lisse, mais ce n'est pas de tout repos d'avoir sa boîte et d'être complètement rentable. Alors, ma boîte est viable. C'est viable. Donc ça, il n'y a pas de souci. Puis 2024, comme j'ai énormément travaillé fin 2024, on est en février. Je ne suis pas encore complètement payée du travail que j'ai fait fin 2024. Donc, souvent, ça se reporte d'une année sur l'autre. Je m'en rends compte. Donc, c'est viable, oui. Par contre, bien comprendre l'URSSAF, les impôts, les statuts, etc. Parce que là, vraiment, je comprends qu'au bout de trois ans, on puisse fermer sa boîte avec toutes ces charges-là qui sont... très difficilement anticipé. Et je vous assure que j'ai essayé d'anticiper, mais il y a des choses qui sont extrêmement difficiles à anticiper. Que vous dire de plus ? Que j'adore mes clients parce qu'ils reviennent, j'adore mes clients parce qu'ils me recommandent, et je suis presque 70% de mes ventes, c'est mes anciens clients, des recommandations de mes clients, donc ça, c'est top. Qu'est-ce que j'ai adoré faire et remettre en œuvre cette année en termes de communication ? C'est le podcast 2024 qui est revenu, Radio Protection un peu plus régulièrement, j'ai fait des... quotidienne tout cet été. Ça, ça m'a pris aussi beaucoup de temps, mais c'était vraiment bien. J'ai bien aimé. Et étonnamment, c'est des sujets, c'est des tout petits épisodes qui ont fait le plus d'écoute, notamment sur la formation, la différence entre formation et information, qu'est-ce que c'est qu'un RAN. En fait, c'est votre quotidien à vous, très pratico-pratique, qui vous intéresse. J'ai repris ma newsletter, une newsletter que je vous envoie toutes les semaines. Voilà. Et en termes de... Si je peux vous donner quelques chiffres. Moi, je communiquais essentiellement sur LinkedIn. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Je ne connais pas trop les significations. Il faudrait que j'aille voir. Mais ça augmente. Je suis à plus de 190 000 vues sur l'année 2024. 3000 interactions. Voilà. A voir. Ce n'est pas des vues, c'est des impressions, maintenant on dit. Donc ça, c'est en plusieurs... Le pourcentage d'augmentation, plus plus. Je suis à plus de 40 % d'abonnés sur LinkedIn en 2024. Là, je suis à un peu plus de 3000 abonnés. Et j'essaye de publier une ou à plusieurs fois par semaine. Alors, ne regardez pas 2025 parce que ça ne marche pas. Je suis sur Instagram aussi, où j'aime bien, je commence à publier mes stories quotidiennes de formatrice. Comme ça, je vous amène avec moi. Et puis, le podcast, c'est 50 épisodes en 2024 du podcast Radio Pro. J'en ai fait 14 pour la Société Française de Radioprotection, la SFRP. Et sur mon podcast Radioprotection, c'est 2500 écoutes à l'année. Donc ça, c'était chouette. Alors ce que vous adorez en termes de communication, alors là, LinkedIn, le post qui a le mieux marché, c'est rigolo, c'est October Dump. Je ne sais pas si vous connaissez cette tendance. Voilà, c'est qu'est-ce qui s'est passé dans mon mois. Je vous mets quelques photos, vidéos et ça vous retrace mon mois. Et voilà, ça vous adorez. C'est pour ça que je vous amène avec moi aussi dans les coulisses de ma boîte. Et c'est chouette. Alors est-ce que cette année, j'ai réussi à m'organiser sans m'épuiser ? Ben non. Voilà, vraiment, quand je me dis que je finis 2024 avec un coup. de cassé et puis un virus qui me fait parler du nez et que je n'arrive pas à m'en débarrasser, je me dis que non, je n'ai pas réussi et que ça, il va vraiment falloir que je travaille dessus. Je commence à prendre un peu mes week-ends. Je suis peut-être plutôt à travailler 10 heures par jour, entre 5 et 6 jours par semaine, maintenant pas 7 comme l'année dernière. Je suis vraiment 80% du temps dans mon business. En délivrance, je forme et 20% sur mon business. Il va falloir arriver à jongler tout ça. Est-ce que j'ai pris des vacances des jours off ? Oui, globalement, il y a eu six semaines où j'ai vraiment réduit ma charge de travail, mais je n'ai jamais réussi à arrêter complètement et à couper. Donc ça, c'est difficile. Il faut que j'arrive à le faire. Mon corps me dit que oui. Globalement, ma santé mentale, physique, tout ça, je pense que c'est un peu en baisse. Il va falloir que je fasse attention à ça. Le plaisir d'entreprendre est toujours là et au contraire, je ne reviendrai pas en arrière. Mais il va falloir que maintenant, je fasse attention à tout ce qui se passe autour dans ma vie perso pour arriver à gérer ça et à finir 2025 en disant « c'est bon, je repars encore pour 15 ans parce que je viens d'avoir 50 ans, mais ce n'est pas sûr que j'ai une retraite à 60. Donc, on verra combien de temps il faut travailler. Mais l'objectif, c'est d'arriver à travailler en bonne santé. Globalement, mes objectifs ont été atteints sur mon chiffre d'affaires largement. Sur la communication qui est beaucoup plus fluide, ma communication et mon système d'acquisition client, c'est vraiment ce que je voulais faire avec la création des masterclass. C'est beaucoup plus fluide. Je verrai, là, 2025, je ne suis pas partie sur le fait de relancer des masterclass. Je suis plutôt partie sur le fait de lancer des mini-produits, mais vraiment à tout petit prix, peut-être 27 euros, mais pour une visio d'une heure sur un point. très technique, la norme NFC 1560, le calcul des catégories de sources, créer une formation à la radio pour des travailleurs. Voilà, on verra. Mais c'est plutôt sur ça que je pars cette année. Donc voilà. Et je n'ai pas encore réussi à créer le programme en ligne qui s'autosuffit pour les PCR. J'en ai construit une bonne partie. Il est aujourd'hui à disposition de mes anciens stagiaires. Je m'entraîne autour de ça. On verra. Mais pour l'instant, je me forme, je teste, j'améliore, je simplifie, j'amplifie. On verra tout ça. Je vous ai donné deux mots sur mes mots de l'année 2024. Pour moi, maintenant, mes trois fiertés. c'est d'avoir survécu cette année, d'avoir construit malgré tout et d'avoir énormément appris. Je me sens beaucoup plus solide sur mes appuis. Je sens que je commence à vraiment changer de mindset et de me dire, voilà, t'as une boîte, tu l'assumes, tu es entrepreneur, tu es chef d'entreprise, Stéphanie, et je construis petit à petit les choses. Les leçons que j'ai attirées de cette année, c'est souvent qu'on peut... C'est bien de faire un petit pas en arrière, des fois à ralentir pour pouvoir mieux repartir. Ce qui est... C'est important pour moi, je m'en suis vraiment rendue compte. C'est mes stagiaires PCR, c'est le contact avec eux. Et en fait, je ne suis pas prête complètement, pas du tout même, à le confier à un autre formateur. Et puis, vraiment, ce que j'ai retiré comme anciennement, c'est qu'il y a des super PCR. Il y a des gens super qui sont PCR. Et on doit attirer à nous, je pense, vraiment les clients qu'on mérite. parce qu'il y a des gens extraordinaires avec qui je prendrais un grand grand plaisir de rester en contact. Donc les décisions pour 2025, ça va être ralentir. Refaire mon focus sur une seule offre, donc la formation PCR. Je vous rappelle l'année dernière, j'avais en vision de faire un vrai organisme de formation et d'avoir un catalogue de formation. Aujourd'hui, ce n'est plus ça. 2025, je hop, step back, focus sur une formation PCR. Ce qui me permet quand même d'offrir et de... de proposer d'autres formations à mes clients, mais c'est à mes clients, ceux qui voudraient avoir des compléments de formation, formation radioprotection des patients, formation de formateur, formation pour la radiopro des médecins du travail, etc. Mais je travaille avec des formateurs qui construisent leur formation, ou à qui je leur délègue, ils construisent leur formation, en accord avec ma méthode pédagogique bien sûr, mais c'est leur formation à eux, et je la propose à mes clients. Voilà, donc trois objectifs 2025. Je veux augmenter un peu mon CA encore. J'aimerais bien atteindre plus de 170 000 cas euros cette année, ce qui ferait une petite augmentation de plus 15%, mais tout en me recentrant sur la PCR. Donc là, il va falloir que je travaille sur le nombre minimum de stagiaires en formation, etc. J'aimerais travailler sur toujours ma communication et travailler sur ma liste email, arriver à 250 inscrits. pas beaucoup par rapport à vous, j'en suis aux 170 inscrits sur ma liste email mais je crois réellement à la liste email quand je vois que j'écris, que les gens me répondent merci ou me posent des questions il y a un vrai lien aussi avec la liste email donc c'est mon objectif et puis participer à trois congrès trois réseaux PCR donc je vous annonce que je serai à Caen mais pas en tant que PCR, je serai à Caen en tant que partenaire Voilà, je serai de l'autre côté. Ça me fait tout bizarre. J'ai eu un vrai déclic quand je suis allée au réseau de l'app Crap à Paris. Je me suis dit, mais pourquoi tu es là Stéphanie ? Pourquoi tu n'es pas de l'autre côté avec ton stand ? Donc, j'aimerais beaucoup aussi aller à Lille et à Bordeaux dans le sud-ouest, au réseau R2 Nord et réseau PCR sud-ouest. Donc voilà, si vous m'entendez les organisateurs, je vous envoye un petit mail, répondez-moi. Et puis, le troisième objectif, c'est de continuer à mettre à jour mes SOP. opi, mais process qualité, pour ne plus avoir de non-conformité lors de mes audits. Et puis, tout ça pour proposer et travailler tranquillement ce cheminement vers la nouvelle formation de PCR qu'on verra apparaître en 2027. Voilà. Alors, après, j'ai décliné mes objectifs en sous-objectifs, mais ça, je me les garde pour moi. Vous verrez, petit à petit, puis on fera un bilan en début 2025 avec toutes ces nouvelles aventures qui s'amènent, qui se présentent à moi, qui se présentent à vous. Sur ce, Je pense que j'ai parlé longtemps. Je vous laisse revenir vers moi pour que vous puissiez me dire si ce type d'épisode dans les coulisses vous intéresse. Est-ce que c'est trop business ? Est-ce que ça ne vous intéresse pas du tout ? Ou si au contraire, même si vous n'avez pas l'intention de lancer votre boîte un jour, ça vous intéresse de savoir comment une petite PCR de province à Bordeaux s'est lancée dans la création d'une entreprise à... presque 50 ans et finalement s'éclate. Si ça, ça vous intéresse, j'en ferai d'autres avec grand plaisir. Sur ce, je vous souhaite, je te souhaite une très belle journée, une très belle continuation. Je te dis à très vite, à très bientôt. Ciao, ciao. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode de Radio Protection. J'espère que cet épisode t'a inspiré, qu'il t'a donné des pistes de réflexion sur l'avenir de notre métier, de nos missions et finalement de ce qu'est un PCR ou un conseiller en radioprotection. Alors si jamais tu as une question, une idée ou si tu as simplement envie d'échanger, de papoter, tu sais, je suis toujours partante pour discuter. Tu m'envoies un message, peut-être le plus simple, c'est sur LinkedIn, donc Stéphanie Mora. M-O-R-A, tout simple, ou alors tu m'envoies un mail à stéphanie-formation-radioprotection.fr C'est assez simple. Et puis, voilà, on échange, ça sera avec grand plaisir. Je te dis surtout à très bientôt pour une nouvelle épisode où je continue à explorer, à apprendre, à partager avec toi ce grand virage de la formation en radioprotection. À très vite ! Ciao, ciao !

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Description

🎙 Résumé de l'épisode de podcast :

Dans cet épisode spécial, je célèbre les 5 ans du podcast Radioprotection et partage mes réflexions sur l’avenir de la formation PCR. Avec la refonte prévue en 2027, le métier de PCR va profondément évoluer, et mon objectif est d’adapter mon offre pour répondre à ces transformations. Je vous emmène dans un journaling de mon aventure entrepreneuriale, où je dévoile les défis, les réussites et les apprentissages de l’année écoulée. Enfin, je vous partage mes objectifs pour 2025, entre structuration, développement et recentrage sur la formation PCR.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue dans Radioprotection, le podcast où moi, Stéphanie Moura, j'explore l'univers de la radioprotection à travers le prisme de l'entrepreneuriat et de la formation, deux domaines qui me sont particulièrement chers. Alors tu le sais, le domaine de la formation PCR en pleine transformation, en pleine mutation. Et Et comme tout changement, il s'en campagne de défis, mais finalement aussi d'opportunités. Et alors dans ce podcast, je te partage mon chemin d'apprentissage au contact d'entrepreneurs, d'experts, d'acteurs clés du secteur pour mieux comprendre toutes ces évolutions qui nous attendent et comment je vais moi adapter mon offre de formation PCR pour coller à toutes ces mutations. Alors à travers ces échanges, moi je veux non seulement progresser dans mon propre parcours, mais je veux aussi t'aider. Toi qui évolues dans cet écosystème passionnant, mais challengeant. Allez, tu es prêt à embarquer avec moi dans cette aventure ? C'est parti ! Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue sur cet épisode du podcast Radioprotection. Alors, 2025 est déjà bien entamé. Et ce podcast, Radio Protection, il existe depuis 5 ans. Un truc de fou, je l'ai lancé en avril 2020, je me rappelle bien, c'était le confinement, j'étais toute seule dans ma chambre, avec mon micro, j'ai jeté cette capsule sonore un peu comme une bouteille à la mer, et voilà, 5 ans après, je suis toujours là. Alors bien sûr, il y a des moments où j'ai eu envie d'arrêter, il y a eu des moments où je ne voyais pas trop l'intérêt. Ce que je retiens, c'est le... C'est l'interaction finalement que j'arrive à avoir. Alors, je dis vous au sens général, même si tu sais que j'aime bien tutoyer, que je tutoie assez facilement. Mais globalement, c'est l'interaction que j'ai avec vous, mes auditeurs, et les retours que j'ai quand je me promène dans mes pérégrinations de formatrice radioprotection. On me dit, ah Stéphanie, tu te souviens du podcast ? Oui, c'est moi, c'est moi. Bref, super biais de communication et d'échange, le podcast. Donc, j'ai décidé cette année de le... poursuivre, de le continuer. Alors, en faisant un peu peut-être ce que j'appellerais du journaling de mes aventures de formatrice de personnes compétentes en radioprotection parce qu'on sait, vous savez, ou vous savez peut-être pas, si vous ne le savez pas, je vous l'apprends, mais ce n'est pas un grand mystère, que la formation de personnes compétentes en radioprotection va connaître de grands changements dans les années à venir. Puisqu'au 1er janvier 2027, elle n'existera plus en l'état tel qu'on la connaît, avec une certification à la fin de la session de formation, un renouvellement tous les cinq ans, etc., un PCR, bref. 2027, tout sera remis à plat et on aura vraiment un système de formation et de certification complètement différent, avec des impacts, bien sûr, sur mon activité à moi. Alors, impact positif ou négatif, j'en sais rien, ça reste encore à voir. Ce qui sera intéressant, c'est de savoir si j'arrive à en faire, moi, une opportunité de ces changements. Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, c'est une formation qui est un peu captive, dans le sens où c'est une formation qui est réglementaire, à faire tous les cinq ans, à renouveler avec des temps de formation qui sont bien décrits dans des arrêtés, etc. Donc, c'est très, très cadré. Vous n'avez pas le choix, finalement, de suivre ces formations. Vous avez le choix de le faire avec moi ou avec d'autres personnes, bien sûr, mais sur le contenu, la durée, etc., vous n'avez pas le choix. Et je pense qu'en 2027, ça, ça va vraiment changer. Et on va bâtir quelque chose de complètement différent. Et du coup, moi, il va falloir que j'adapte mon offre. Donc, un vrai challenge à venir pour moi dans les deux années à venir. Et donc, j'ai décidé de donner cette orientation au podcast, de faire un peu du journaling, de vous proposer, de m'accompagner dans la création de cette nouvelle offre et surtout, peut-être déjà, de comprendre ce qui est attendu. Donc, vous verrez. Les invités, il y aura toujours des invités. C'est ce que j'aime bien, moi, papoter et discuter. Je me rends compte que j'aime bien parler, moi aussi. Je ne pensais pas être bavarde, mais vous voyez, en vieillissant, on se connaît, on s'apprend mieux. Et je me rends compte que je suis bavarde. Donc, il y aura forcément encore des épisodes avec des invités parce que j'adore ça. Mais il y aura aussi des épisodes où je parle seule parce que j'adore ça aussi. Bref, donc voilà, ça sera du journaling sur mon voyage vers ma transition professionnelle, la transition en tout cas de mes offres de formation à Radio Protection. Et pour commencer ce premier épisode, ce premier vrai épisode de 2025, alors je dis vrai parce qu'en fait, je n'ai pas eu l'impression d'avoir arrêté le podcast sur les dernières semaines, les derniers mois. C'est juste que j'ai consacré du temps à créer des épisodes pour la Société Française de Radio Protection, donc la SFRP. si j'y pense je mettrai les liens dans les notes de l'épisode mais sinon vous tapez SFRP sur toutes les plateformes d'écoute de podcast et vous retrouverez ces épisodes, voilà donc j'ai passé les dernières semaines depuis le mois de novembre à faire du montage, à créer ces épisodes et à vous les proposer donc voilà, la parenthèse SFRP est terminée, maintenant je reprends mon podcast à moi, Radio Protection mon petit bébé qui a maintenant 5 ans voilà Bientôt, il va rentrer en CP, il va s'autonomiser. Bref, non, non, le travail n'est pas un enfant. Mais bon, on pourra en reparler. Bref, sur ce premier épisode, ce que je voulais vous proposer, c'est un bilan de mon année 2024. Alors, j'avoue, je fais cet épisode pour que c'est une belle entrée, je pense, pour vous amener par la suite et comprendre mon futur et mes pérégrinations de formatrice PCR. Mais c'est aussi un contenu que j'adore consommer chez les autres podcasteurs que je suis. Voilà, je vous invite, j'ai fait mon bilan, je vous ouvre un peu les portes sur mon business. Donc là, ça sera cet épisode très orienté business, entrepreneuriat. Donc moi, c'est des choses que je découvre depuis que je me suis lancée à mon compte. L'entrepreneuriat devient une vraie passion. Je me demande même si je n'adore pas plus l'entrepreneuriat finalement que la radioprotection. Ça, c'est une autre question. Mais voilà, je vous invite dans les portes de mon business. De toute façon, je suis seule, je fais ce que je veux. Et j'avais envie de faire ça. J'avais envie de vous faire ce petit épisode. Je l'ai déjà fait l'année dernière et j'ai eu des retours assez positifs. Donc voilà, bienvenue chez moi. Bienvenue chez Niveau 2, l'organisme de formation radioprotection. Ce que je vous propose, c'est de faire un bilan sur l'année 2024 en faisant une rétrospective de ce qui s'est passé, de ce que j'ai pu faire. Je vous donnerai quelques datas, voilà, si ça vous intéresse. Et puis, on pourra faire un bilan de ce que j'aimerais garder, ce que j'aimerais améliorer, ce que j'aimerais arrêter, ce que j'aimerais démarrer. Et puis, ça nous amènera tout doucement vers les objectifs 2025. Allez, écoutez, si ça vous va, vous restez avec moi. Si ça ne vous va pas, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine. Si je devais déjà choisir deux mots pour... faire la rétrospective de l'année 2024 qui s'est écoulée. Je garderai intense, c'est un mot que j'avais mis pour 2023, mais vraiment intense, et apprentissage. J'ai l'impression d'avoir fait un vrai step en termes d'apprentissage, en termes de gestion d'entreprise. On balayera ça dans les minutes qui viennent, mais vraiment, c'était une année très intense et c'est une année où j'ai énormément appris. L'apprentissage ne se passe pas forcément toujours de façon très lisse et très positive, mais on apprend aussi énormément de ses échecs. Et je me demande même si on n'apprend pas plus de ses échecs. Bref, intense et apprentissage. Voilà, c'est les deux mots pour résumer mon année 2024. Mes objectifs pour 2024, ils étaient finalement assez simples. Je voulais réaliser quatre sessions de formation PCR sur l'année 2024. Je voulais... Avoir une communication, en tout cas un système de marketing et de vente fondé sur des masterclass lancés en ligne, donc pour me faire connaître et vous attirer en fait dans mon environnement de communication et de marketing. Et puis enfin, je voulais lancer un programme en ligne autosuffisant, alors style membership ou des programmes de révision. sur des points techniques de formation PCR. Donc, faire quatre sessions de formation en présence, vous attirer par des masterclass en ligne et créer, construire un programme de formation en ligne autour de la radioprotection. Globalement, ce que je voulais, c'était vraiment... Enfin, c'était assez focus sur mon chiffre d'affaires, continuer à consolider et augmenter mon chiffre d'affaires. et puis créer une offre en ligne autour de la PCR, de la Radio Pro, de la communauté, un membership. Je n'étais pas forcément très cadrée, très claire par rapport à ça, mais voilà, c'est ce que je voulais faire. Si je découpe mon année en trimestres, je peux essayer de rebalayer un peu ce qui s'est passé, les différentes étapes de chaque trimestre. De janvier à mars, sur le premier trimestre de l'année, en fait, ça a été un début d'année assez tranquille. J'ai fait une formation PCR sur Bordeaux, j'ai fait des formations en déplacement. Alors sur Bordeaux, c'est une formation que je garde des souvenirs émus. Alors un, parce qu'on a eu une casse maternelle pendant un TP. Alors là, j'avoue, ça a été un peu tendu. très fière, ça a été assez compliqué. Moi, j'avais du mal à le gérer. Casse-materiel, parce que ce n'est pas mon matériel. Alors, bien sûr, assurer et tout ça, mais bon, voilà, ça a été difficile pour moi à admettre. Donc, ne soyez pas étonnés si je viens en formation chez vous ou quand on travaille ensemble, c'est vraiment la personne du centre qui manipule le matériel. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de le manipuler, c'est juste que je n'ai pas envie d'être responsable d'une casse qui peut coûter plusieurs milliers, plusieurs dizaines de milliers d'euros. Donc voilà, ça, ça a été quelque chose qui m'a un peu refroidie et que j'ai eu du mal à gérer émotionnellement, qui m'a réveillée plus d'une nuit. Mais il y a aussi eu pendant cette formation un moment assez magique. En janvier 2025, pendant ces formations PCR à Bordeaux, il y a une des personnes là dans mon public qui me dit j'adore l'UBB. L'UBB, c'est l'Union Bordeaux-Begle, donc l'équipe de rugby de Bordeaux. Et en fait, il s'avère que l'UBB fait certains entraînements entre midi et deux. Et c'est public, on peut y aller. Et cette semaine-là, ces personnes-là étaient quatre jours avec moi. Et sur les quatre jours, il y a un entraînement public à quelques kilomètres de la salle de formation. Ce jour-là, il neige. C'est très rare sur Bordeaux. Donc, on a eu le bonheur d'assister entre midi et deux à l'entraînement de l'UBB sous la neige. Un truc complètement irréaliste à Bordeaux. Et en plus, on s'est arrêté à acheter à manger. je le cite parce que c'est un truc que j'adore sur Bordeaux si vous avez l'occasion, c'est de la street food que à emporter ça s'appelle Loco James Loco, L-O-C-O, James vraiment, alors c'est de la street food un peu plus plus, c'est pas à donner mais c'est vraiment, c'est excellent, donc nous voilà avec notre Loco James au stade d'entraînement de l'UBB sous la neige, c'était un moment magique, c'est juste, vous voyez, même un an après je m'en souviens ... Et même un an après, la personne qui est fan de l'UBB m'a renvoyé un message. Il y a quelques jours, elle m'a dit « Stéphanie, tu te rappelles ? » Oui, oui, je me rappelle. Ça, ça a vraiment marqué mon mois de janvier. Moi, en 2013-2024, j'ai aussi contractualisé avec une assistante administrative qui m'aide maintenant, Sandrine. Merci pour ton travail. Sandrine qui travaille en freelance, pas en freelance, qui a sa boîte qui s'appelle Happy Office. au fils, Sandrine Malmonte, qui m'aide énormément et que je remercie pour sa patience vis-à-vis de mes process et de ma façon de faire, puisqu'en fait, je n'avais rien construit. Tout était dans ma tête. Tous mes process étaient dans ma tête. Et à partir de janvier 2024, j'ai dû construire petit à petit pour Sandrine. Ce n'est pas simple. Ce n'est franchement pas simple de construire des process quand on part de zéro et pour que quelqu'un d'autre puisse les approprier et se les construire. Et Sandrine est d'une... patience d'Ange. Donc encore merci mille fois Sandrine. Et puis sur ce premier trimestre, j'ai ressigné ma demande de dispo pour 4 ans, puisqu'en fait j'étais avant de lancer ma boîte fonctionnaire. Donc je suis aujourd'hui fonctionnaire en disponibilité pour encore 3 ans. Mais il y a un an, je renouvelais pour 4 ans et ça a été accepté. Donc voilà, ça a été un petit démarrage tranquille de l'année, mais c'était... Tranquille, ce n'était que le démarrage de l'année bien sûr. Le deuxième trimestre, avril-juin, en fait marquant, j'ai démarré, j'ai débuté une formation des élèves, des étudiants à l'IUT Hygiène et Sécurité à l'Université de Bordeaux. Donc option secteur industrie, option sources scellées, non scellées. Ça a été un vrai bonheur de travailler avec eux, une vraie révélation. Ils ont quand même réussi à me faire pleurer. à la fin. Ils m'ont offert un énorme bouquet de fleurs. Ça a été génial. J'ai passé plusieurs semaines, c'était assez emperlé, plusieurs semaines. Ça a été un moment magique. Il faut dire qu'un bon tiers de la promo n'était pas là par choix. Ils étaient là un peu par défaut, parce qu'ils ont plusieurs options et ils sont tombés certains chez moi. Pas de bol. Mais ça s'est super bien passé. Je pense qu'ils ont découvert une pédagogie qu'ils ne connaissaient pas forcément et ils ont vraiment accroché. Après, c'est hygiène et sécurité qui sont quand même très... très rodé à l'évaluation des risques. Il découvrait un milieu. On est allé faire des TP chez les pompiers, à la Khmir, à Bordeaux, chez l'Institut de Soudure qui nous a accueillis pour un TP à La Traîne, que je remercie énormément. Franchement, on a fait des choses hyper intéressantes. Et c'était vraiment chouette. J'ai fait aussi des formations à Bordeaux et j'ai fait aussi des formations en déplacement. Je suis allée voir mes... Les petits radioprotectionnistes que j'aime beaucoup. Il y a eu des choses plus difficiles d'un point de vue compta. J'ai dû me séparer de ma comptable. Et alors là, ça n'a été que le début parce que ça a été très, très long de me séparer de mon ancienne comptable. Je me rends compte en consommant beaucoup de podcasts d'entrepreneurs que les cabinets comptables, c'est compliqué. Je ne sais pas, messieurs, dames, les comptables, quels sont vos modèles, vos business plans si vous vendez des prestations qui ne sont pas assez chères. Je pense que moi, je serais vraiment prête à payer plus cher, mais qu'il y a un vrai rôle de conseil, d'écoute, de réponse. Quand on est obligé d'envoyer des recommandations comptables, parce qu'ils répondent ni aux mails, ni aux messages, ni aux appels. Ça devient... Et le comptable, ce n'est pas juste un enregistrement de factures dans un logiciel comptable. Le comptable, c'est celui qui valide les comptes et qui dépose de façon officielle ce qu'on appelle l'alias fiscal à une période et qui dit, voilà, c'est ça. Oui, bon, bah... Par exemple, le dépôt de l'alias fiscal a été fait sans qu'il n'y ait eu aucun échange entre lui et moi. Ok, mais moi, ça me paraît fou, c'est ma boîte. Comment c'est possible de faire quelque chose comme ça ? Bon, bref, la séparation a été difficile même à faire, à acter. Ça a été compliqué. J'ai retrouvé une nouvelle experte comptable qui est beaucoup plus proche de chez moi, qui répond au téléphone, qui me répond, qui répond à mes messages. Donc, j'espère, mais je n'ai pas de doute. que ça se passera beaucoup mieux. En termes difficiles sur ce deuxième trimestre, j'ai écrit « Ma voix me blesse » . Ça a été très curieux. J'ai toujours des problèmes de voix, notamment parce que je suis enrhumée, toujours et encore. Mais là, je pense que j'ai eu un Covid non détecté, mais vraiment un gros, gros rhume. Je ne sais pas, grippe, Covid. Un truc qui m'a bien, bien fatiguée. Et j'ai eu énormément de mal à retrouver ma voix. Et je me suis même inquiétée, parce que j'ai... parler, mais t'es douloureux. Alors, quand t'es formatrice, que t'as un podcast et que parler, t'es douloureux, je vous assure que ça a été très, très compliqué. Je me suis vue être... Je sais pas, je m'imagine toujours le pire, je pense, mais ça a été difficile. C'était fin juin, je pense, début juillet, j'ai eu un rendez-vous chez un ORL, un fauniatre, Ausha Bordeaux, qui m'a rassurée. On passe une petite sonde dans le nez, c'est hyper agréable. Au moins, en tout cas, On écarte les choses auxquelles on pense qu'elles peuvent être très négatives et très difficiles. Et puis finalement, c'est juste de la fatigue, des cordes vocales irritées, etc. Mais il fallait absolument que je trouve une solution. J'ai trouvé un peu plus tard, je reviendrai dessus. Mais là, ça a été difficile. Ma voix me blesse. Ma voix est importante et pourtant, elle me blessait. Et puis la dernière chose, c'était plutôt positive. J'ai acheté une formation. à mon américaine businesswoman que j'adore préférer, Jasmine Starr, pour une formation en ligne avec un accompagnement de groupe sur comment lancer des offres en ligne. J'adore le côté américain. J'ai vécu quelques temps, quelques mois aux États-Unis. Ma fille est née à la nationalité américaine puisqu'elle est née là-bas. Et j'avoue que d'un point de vue business, en tous les cas, à Radio Pro, je ne l'ai jamais regardée. Ça serait d'ailleurs intéressant d'aller voir. Mais d'un point de vue business, les Américains ont toujours un temps d'avance et j'adore leur façon, leur rapport à l'entrepreneuriat. Très positif, très aidant. On y va, on crée, on teste, on n'a pas peur de se montrer, on n'a pas peur du regard des autres. Bref, j'ai acheté une formation, ça a été quelque chose de très positif qui m'a aidée à construire certaines choses. De juillet à septembre, donc là c'est l'été, j'ai fait le choix volontaire de ne pas faire de formation juillet-août. J'ai eu énormément de boulot, mais je n'avais pas fait de formation et j'ai repris les formations en septembre, dans un super endroit, au siège d'Angoulême. Ça a été une reprise tout en douceur avec un super groupe, Larissa, qui est cadre là-bas, qui nous a accueillis. Et vraiment quelqu'un de... Une perle, pareil, je le dis quand il y a des gens que je rencontre comme ça et qui nous a fait le bonheur d'organiser une formation en intra sur laquelle d'autres personnes ont pu se greffer. Et ça a été vraiment une reprise parfaite, telle que je les aurais imaginées. Alors sinon, qu'est-ce que j'ai fait pendant ce mois d'été ? Parce que je me rends compte que je n'ai même pas réussi à couper réellement, à me dire, voilà, aujourd'hui, je m'arrête, je prends des vacances. J'ai fait ça uniquement... 3-4 jours autour du 15 août parce que ma belle famille habite à Dax et ce sont les fêtes à Dax, donc je ne sais pas si vous avez déjà fait des fêtes dans le sud-ouest, mais travailler 15 août à Dax c'est un peu difficile, donc j'ai vraiment coupé, et même à ce moment-là, je me rappelle que j'avais des... comme j'avais quand même paramétré des publications sur LinkedIn, j'avais un client qui me disait, Sonia, j'ai vu que t'as repris, est-ce que tu peux m'envoyer ce devis ? Presque, j'ai repris, mais presque, pas tout à fait. Comme quoi, c'est difficile, mais c'est vraiment à moi d'être plus ferme sur... Là, je suis en vacances, je me prends une ou deux semaines de vacances. Et je me rends compte que je n'ai pas réussi, même cet été, c'est fou. Je ne sais pas où passe le temps, mais bon, bref. Voilà, bon, ça a été quand même un moment cool de préparation, du coup, de ma première masterclass vérification que j'ai animée en septembre, juste avant de reprendre les formations. C'était simple. J'ai beaucoup aimé parce que même si c'est un moment où j'ai beaucoup travaillé, c'est quand même un temps de travail, ou en tout cas un rythme de travail qui est plus allégé. Et j'ai vraiment pris le temps de construire mon support de formation, en tout cas mon support pour cette masterclass qui était en lien avec la vérification. Et en fait, j'ai fait un support que j'aime tellement, que j'utilise pendant mes formations, et qui sert réellement aux personnes avec qui... Je travaille parce que le sujet des vérifications techniques n'est franchement pas simple à comprendre. Et voilà, donc c'est un support qui me sert toujours. Et donc finalement, ce n'était pas quand même du temps perdu. J'ai fait un gros travail aussi de formalisation des process internes, de création de mon espace Notion. Notion, c'est un espace en ligne qui peut ressembler un peu à des bases de données. Mais en fait, j'ai tout mon système de suivi client, de suivi prospect. de suivi des jours de formation. Ça me sert aussi, si vous êtes organisme de formation, à faire mon bilan pédagogique et financier au moment de l'année où il faut le faire et le déposer. Enfin voilà, donc j'ai construit cet espace. En tout cas, je l'ai adapté à mes besoins et à la formation PCR qui ne ressemble pas aux autres types de formation. Et j'ai construit tous les process internes. Je me suis aidée de l'intelligence artificielle. Alors, si vous voulez le petit truc, je me suis aidée de Loom, qui est aussi un... plateforme en ligne qui vous permet de faire des enregistrements, vous filmez votre écran. Et si vous filmez votre écran avec Loom et que vous expliquez ce que vous êtes en train de faire, il vous crée automatiquement comme un process qualité qui en anglais se dit SOP. Il vous crée un SOP. C'est ce que j'ai fait cet été. C'est extrêmement long, même si les process commençaient à être organisés, ils sortaient de ma tête et ils étaient en place. Après, il faut les formaliser. Franchement. C'est énormément de travail, c'est énormément de boulot, je me rends compte. Bravo les gens qui font de la qualité, j'aime bien faire ça, mais c'est bien quand c'est terminé. Puis en fait, vous voyez, là je suis à six mois, je suis en train de me rendre compte qu'il y a plein de choses qui ont évolué, il faut que je recommence tout. C'est difficile. Bref, donc voilà, j'ai créé ces process internes, ça me demandait énormément de boulot. Alors c'était sympa parce que je suis partie faire du workation, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais pas. Je suis partie en Italie, mon mari, lui, a pris ses vacances motards. Et puis moi, je restais dans notre logement et j'ai vraiment bossé. Mais finalement, s'extraire de son milieu, de son environnement personnel, enfin sa maison, parce que mon bureau est chez moi, et aller travailler, changer d'environnement, moi j'adore. Je me rends compte que je suis vachement plus productive quand je fais ça, surtout que je me déplace en train. Donc déjà pour aller en Italie en train, il y avait plus d'une journée de voyage. Donc, j'ai bien bossé dans le train et j'ai bien bossé là-bas après. Après l'Italie, je me suis offert un coaching en business à Nice. Il fait très, très chaud à Nice, n'est-ce pas ? Fin juillet, début août. C'était top. Peut-être que vous entendez dans ma voix que c'était top, mais... Peut-être à distance un peu déçue par la chose, mais je pense que c'est moi qui... Ce n'est pas la personne avec qui je suis allée en business, en coaching. Ce n'est pas donné, ces choses-là. Mais c'est à moi aussi, peut-être de travailler sur le prix de mes offres à moi, mais il y a quand même un prix à marcher. Peut-être à distance un peu déçue. Disons que dans mon entreprise, je sens qu'il faut que j'ai un cap à passer. Et je ne suis pas une cible, voilà, plus ou moins autour d'entre 100 et 150 000 euros de chiffre d'affaires annuel. En fait, les coachs business s'adressent soit aux débutants, ça peut être moins de 20 000 euros de chiffre d'affaires, soit au, voilà, j'atteins le million. Eh bien, moi, je ne suis pas là. Mais je n'en suis pas au démarrage non plus à 20 000 euros de chiffre d'affaires. C'est du coup... J'ai du mal à trouver des gens qui sont de bons conseils, réellement très opérationnels et qui m'amènent à passer un cap. Alors ceci dit, il y a plein de bonnes choses que j'ai prises là-bas et que je continue à appliquer. Dédramatiser la prospection téléphonique, je ne fais pas la prospection téléphonique justement, mais dédramatiser la prospection, trouver ce qui me convient, mettre des objectifs très chiffrés. Ça a été cool, c'était bien, il y a des choses dont je me sers toujours. Pas de tout. À refaire, je ne suis pas sûre que je le referai. Sur le moment, j'étais contente de le vivre. Et puis, j'ai surtout, pendant cet été, préparé mes deux audits. Caliopi, qui est une certification qualité sur la formation professionnelle et l'audit de l'organisme de formation de personnes compétentes en radioprotection. Caliopi, ça s'est très bien passé. Du point de vue pédagogique, je pense que... Là, maintenant, j'ai un peu atteint mon rythme de croisière, donc ça, c'est top. Par contre, sur l'organisme de formation, ça m'a demandé énormément de préparation encore. Et finalement, en septembre, quand l'audit a eu lieu, ça ne s'est pas hyper bien passé. Je suis vraiment tout à fait transparente avec toi. Je suis toujours certifiée. Il n'y a pas de surprise. Mais j'ai eu plusieurs non-conformités et une non-conformité majeure, et notamment dans le suivi des dossiers stagiaires. Alors, en fait, je pense que l'auditeur... en discutant avec lui à mille doigts sur quelque chose qui est très pertinent. Je pense que j'ai passé un step en termes de nombre de personnes formées qui me demandent une gestion hyper rigoureuse. Tu as bien compris que moi, je ne suis pas qualiticienne, ce n'est pas ce que je préfère et j'ai cette rigueur qui me manque. Je suis plutôt très créative, j'adore créer, mais une fois que c'est fait, hop, je passe à autre chose. Il y a cette rigueur qu'il faut que je travaille. Et puis, il y a tout simplement une partie simplification. Il y a des process chez moi qui étaient trop complexes. Et ça va bien quand tu as 20 personnes. Mais l'année dernière, je peux vous donner le chiffre, j'ai formé 72 personnes compétentes en radioprotection. Il y a des process qui passent à 20, qui ne le passent plus à 72. J'ai réussi à lever la non-conformité, ça a été compliqué, il a fallu que je me pose bien. Et puis ça arrivait bien sûr l'audit à un moment où j'étais très chargée pour être professionnelle. Et quand on délivre, quand on est dans la production, quand je délivre mes formations, j'ai beaucoup de mal à m'extraire de mes formations, qui me demandent énormément d'énergie, de concentration pour faire tout le reste à côté. Donc le fait de remettre tout à plat en termes de qualité, ça a été un peu compliqué, ça a été challengeant. Et puis, j'ai signé avec ma nouvelle comptable. Donc, ça, c'était très positif. Voilà, je suis très contente. Octobre à décembre. Donc là, nous rentrons dans un espèce de tunnel. J'aime bien cette image. Je suis rentrée en octobre. Je suis... Début octobre, je suis sortie fin décembre. Un truc de fou. Mais ça fait deux années que ça m'arrive. Alors, j'ai discuté avec d'autres organismes de formation en Radio Pro qui ont l'air de me dire la même chose, qui ont le même... ressenti. Je ne sais pas si vous avez des budgets à finir en fin d'année, mais pourtant la formation Radio Pro, ça se prévoit à l'avance. Il y a des dates où on doit, on respecte les dates butoirs, je ne sais pas. Bref, je reprends mon plan. Pardon, ça a été un vrai tunnel difficile. Je vais vous expliquer un peu pourquoi. Mais en tout cas, en ce qui est sûr, c'est que 2023, ça a été la même. 2024, on verra. Je vais essayer de préparer pour que ce soit un peu plus simple. Alors, globalement, j'ai eu trois semaines entre mi-septembre et fin décembre. Pardon, pas fin décembre, mi-décembre, là, quand on partait en vacances, le 20 décembre. J'ai eu trois semaines sans session de formation. Donc, ça ne veut pas dire trois semaines sans vacances. J'ai pas eu de vacances, c'est juste trois semaines sans session de formation. Quelque chose que j'ai appris depuis que je suis formatrice, faire de la formation. Alors maintenant, j'ai un grand respect. Enfin, j'ai toujours eu, mais franchement, encore plus grand respect pour les instits, notamment qui sont toute la journée dans les classes d'élèves. Et pour les professeurs, c'est vraiment épuisant d'être... Ça n'a rien à voir avec un travail de bureau. Ce n'est pas je pars 7 heures au travail à mon bureau. C'est vraiment fatigant parce qu'on donne tout son corps, toute son âme. Vous savez, vous imaginez une représentation théâtrale, c'est la même chose. Vous gérez un groupe, vous êtes responsable de l'avancée, de la sécurité du groupe. Que tout se passe bien. Et vous êtes en représentation. Donc, à aucun moment, vous ne baissez la garde, finalement. Alors, bien sûr, ça se passe. Mais on... Enfin, ça se passe. On peut aller déjeuner. Mais ce n'est pas des collègues, en fait. Donc, non, c'est ça. Franchement, je pense qu'on ne baisse jamais la garde. Donc, c'est très... C'est très, comment dire, engageant. Voilà. Donc, après, je l'ai choisi. J'adore ça. Je ne reviendrai pour rien au monde. Mais juste pour vous dire que... Toutes ces semaines de formation sont épuisantes. Après, ça m'a fait visiter plein de villes. Je suis allée à Angoulême. J'ai fait un peu de formation à Bordeaux, donc ça, c'était cool. J'ai fait de la formation à Lille. J'ai fait des formations à Villeneuve-Loubet. C'était chouette parce que j'ai vu des belles personnes. Il y a des groupes pour lesquels ça a été particulièrement agréable de travailler avec eux, avec qui j'ai noué des forts liens. Quand on se quitte, on a l'impression que je ne veux plus vous voir. Bon, ça c'est mon côté maternel, il faut peut-être que je travaille dessus. Alors, c'est un moment aussi où justement j'avais travaillé pour... travailler avec des prestataires externes en termes de formation. Donc j'avais trois, sur cette dernière fin 2024, ce dernier trimestre, donc j'avais trois prestataires, trois formateurs avec lesquels j'ai pu tester de travailler. Bon, alors malheureusement, les tests n'ont pas été aussi concluants que ce que j'aurais aimé. Alors je pense que moi, j'ai beaucoup de mal à passer aussi la chose. C'est vraiment, voilà, passer ma formation. J'ai une pédagogie qui est particulière. qui ne s'apprend pas dans les livres. Donc, il faut vivre la chose. J'ai eu l'impression d'avoir préparé justement ces formateurs à former de cette façon-là. Donc ça, ça a été peut-être une première erreur. Peut-être que je n'ai pas, sur certains, je ne les ai pas assez accompagnés. Et la deuxième chose, je pense qu'on peut s'imaginer globalement que parce qu'on fait de la radio pro, qu'on est dans le domaine de la radioprotection ou radio quelque chose, On sait ce que c'est l'émission de personnes compétentes en radioprotection. Là je me suis rendu compte que c'est un vrai métier, vraiment. Pour moi c'était simple et évident, mais non, il faut avoir vraiment de l'expérience en tant que PCR pour faire ces formations PCR. Donc globalement sur les trois, il y en a un avec qui ça a vraiment bien matché. Merci Youssef, qui pourrait être votre interlocuteur sur l'île. Et voilà, donc ça a vraiment très bien collé avec Youssef. Avec les autres, voilà, on a testé, mais d'un commun accord, on arrête là, on ne reproduira pas, on ne renouvellera pas, on ne joue pas. Ça m'a permis aussi, moi, de m'éclairer, et c'est là où j'ai vécu ça un peu comme un échec, parce que je comptais vraiment là-dessus. Je pensais m'extraire, moi, de la formation petit à petit. C'était mon objectif aussi, d'ailleurs c'est quelque chose que je n'ai pas formalisé au début. Mon objectif, c'était de créer un vrai « organisme de formation » avec des formations catalogues, comme un catalogue de formations. Et puis, vous venez piocher ce que vous avez. Et même la formation PCR, finalement, de la confier à d'autres personnes. Je me suis rendue compte que cette formation à la radioprotection, c'était mon bébé. Je n'étais pas prête à la lâcher non plus. Je n'étais pas prête à la lâcher comme ça. Donc voilà, sur les débriefs, les enseignements que j'ai appris, on pourra revenir dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que là, ça a été une grande leçon pour moi. Cette formation de personnes compétentes à la radioprotection, c'est la mienne, c'est mon bébé. Et je ne veux pas... pas le confier, en tout cas en entier, à un autre formateur. On verra pour les autres formations, mais en tout cas, celle-ci, non. J'ai relancé, suite à mon coaching de Nice, les vidéos Loom pour la prospection. Si vous recevez une petite vidéo de ma part, je le fais avec... J'essaie de personnaliser, j'y mets beaucoup de cœur, ça me demande beaucoup de temps. Je pense qu'il y a pour l'instant peu de revenus, peu de retours sur investissement, mais ça me permet en tout cas d'engager un contact avec mes prospects éventuels. J'ai acheté une autre formation, une autre américaine, mais là plus pour créer un cours en ligne. Donc là, j'en suis au tout début. J'ai l'impression que j'ai un beau teint. Alors pour les plus jeunes, vous ne savez pas ce que c'est qu'un beau teint, mais bon, un gros, gros livre. Et j'en suis aux 15 premières pages de comment il faut faire. Donc voilà, ça arrive petit à petit, mais ça, c'était un investissement qui m'a fait plaisir en tous les cas. J'ai eu un contact avec un gros acteur de la radioprotection. Je reconnaîtrai sûrement. Je ne peux pas en dire beaucoup plus aujourd'hui, mais patience, ça arrivera fin février. Donc quand l'épisode sortira, je pense que j'aurai déjà annoncé quel est ce projet. Donc on va monter un chouette projet à l'attention des PCR en partenariat, voilà, pour croiser nos audiences et se faire connaître eux et moi. Donc c'est chouette parce que c'est du live, c'est répondre aux PCR. Enfin voilà, je vous ai déjà dit. pas mal de choses, mais vous pourrez nous rejoindre et ça sera chouette. C'est quelque chose que j'avais toujours envie de faire et finalement les opportunités arrivent à nous quand peut-être que je l'avais annoncé quelque part. Bref, ça s'est présenté donc on est en train de contractuer la chose et ça va se faire. J'ai commencé mon coaching voix avec Diana, qui est coach vocal, vocal flow. Vous la trouvez sur Instagram uniquement. qui est chanteuse et prof de yoga et qui m'a accompagnée. Là, c'est terminé, je suis un peu triste. J'ai eu ma dernière séance avec elle la semaine dernière, mais sur la préparation du corps, l'échauffement, la connexion au souffle, à la voix, etc. J'ai encore beaucoup de travail à faire, mais vous voyez, instinctivement, en parlant d'elle, je me redresse, je me replace. L'idée, c'est vraiment d'économiser mes cordes vocales, de ne pas forcer. et vraiment aller chercher ma voix ailleurs. On m'a toujours dit, depuis que je suis toute petite, que je chante faux, que je ne parle pas assez fort. Donc, il y a aussi beaucoup de choses à déconstruire, mais il faut que ma voix, elle porte, notamment maintenant pour le podcast ou pour la formation. Donc ça, c'était chouette. Merci, Diana. Un grand merci à toi. Si vous êtes formateur et que vous avez des problèmes de voix, vraiment, je vous la recommande. Si vous voulez ces coordonnées, faites-moi un petit message, je vous les donnerai. Alors, fin d'année catastrophique, donc un formateur qui me laisse en plan pour une session à 24 heures près. Bon voilà, c'est pas de son... enfin oui, il me laisse en plan, bref, j'avais qu'à prévoir autrement. Donc j'avais deux sessions en parallèle, une que j'animais, une qui devait animer, donc il a fallu requéser quatre personnes. Un peu en catastrophe. Il y en a trois pour lesquelles j'ai réussi. Il y en a un qui a finalement arrêté, deux autres que j'ai réussi à replacer sur d'autres sessions de formation. Une quatrième que je n'ai pas réussi à replacer, qui je m'étais engagée. Moi, ça m'a coûté un peu d'argent, mais c'est un engagement. C'était ma façon de m'excuser vis-à-vis de cette entreprise. coups et c'est sur la deuxième session c'était pour la formation renforcée la deuxième session qui s'annulait pour cette personne à quelques heures du démarrage de la session de formation donc la première c'était pas moi par contre moi c'est ma première session que j'annule et ça tombe, cette personne est dans cette session, franchement je pense qu'elle a pas de bol donc ça m'a coûté un peu d'argent pour lui rembourser ce qui était les frais engagés de logement et de transport, ça me tenait à coeur ... puisqu'on n'avait pas pu trouver une autre solution pour cette personne. Donc voilà, ça a été un peu difficile de gérer ça seul en parallèle de l'animation d'une session. Et donc la session que j'anime pour la dernière renforcée de l'année, vendredi le dernier 13 décembre, je tombe en rentrant du repas. J'ai mal au coude, je me suis fait un peu mal. Ça a été, j'avoue, un peu difficile le vendredi après-midi pour faire passer les évaluations à l'oral. Je crois que... Deux fois, j'ai cru me sentir mal à cause de la douleur. Et bon, le parcours de soins a été celui qu'il a été, voilà, pour des raisons personnelles et autres. Et voilà, bref, j'ai passé la radio cinq semaines après être tombée et il s'est avéré que mon coude était cassé. Donc voilà, j'ai travaillé pendant deux semaines avec un coude cassé en déplacement, avec le train, l'avion, les papiers, les docs, l'ordinateur, la valise, la totale. Mais le radiologue qui me dit « Vous n'êtes pas douillette quand même. C'est qu'un coup de cassé, ça fait mal. » J'ai dit « Vous êtes le premier à me le dire. » On m'a toujours dit que j'étais douillette. Mais j'ai bien cru quand même. J'ai senti bien que ça me fait mal. C'était 13 décembre. Là, on est 5 février. J'ai toujours une petite douleur au coude qui n'a pas été immobilisée en temps et en heure. On verra ce que ça donnera. Mais quand je vous dis « fin d'année difficile » , ça a été difficile. Et puis ce rhume, grippe, Covid, je ne sais pas, que tout le monde a, qu'on s'est refilé dans la famille. Et que j'ai l'impression que ça fait deux mois que je suis malade et que ça ne passe pas. Voilà, tout va bien. Début 2025 commence mieux quand même que 2024, elle n'a terminé. D'un point de vue, ça, c'était les points forts de mon année. Après, il y a quand même des choses positives. Si je fais un peu de bilan sur les datas, j'ai eu une progression de chiffre d'AFR de plus de 60% par rapport à 2023. Donc, ce n'est pas négligeable, au contraire. Mais voilà, c'est aussi, il y a des steps quand on est en cours. Pour moi, ça a été une grosse croissance quand même 2024 et il y a des choses à recadrer. Donc ça, c'est plutôt positif. Et finalement, c'est vraiment à la marge, mais 100% de mon chiffre d'affaires, on va dire, c'est la formation. J'ai bien vendu 2, 3 autres petits trucs, mais c'est vraiment, c'est peanuts, c'est à la marge. En termes de business, il va falloir que j'arrive à gérer un peu mieux les entrées, lisser un peu mieux les entrées d'argent parce que c'est vraiment... C'est très ponctuel, en fait. J'ai l'impression que je peux avoir, d'un coup, des paiements de 30 000 euros et puis rien pendant deux mois. Donc, c'est aussi mon intérêt, la 2025, de lancer des petits produits pour arriver à lisser ça. En fait, j'ai énormément de frais. Ça ne paraît pas comme ça, mais quand on est formateur, on a beaucoup de frais. J'ai à peu près 35 000 euros de frais de déplacement, d'hébergement, de location de salle à l'année. J'ai eu un gros rattrapage de l'URSSAF. On a beau faire des calculs, on a beau être accompagnés par un cabinet d'experts comptables, les 25 000 euros d'URSSAF à rattraper en 4 mois, ça je ne les avais pas vu venir ceux-là. J'avoue que ça a été un peu difficile et ils sont arrivés bien sûr au rattrapage en fin d'année, puisque c'est le dernier trimestre 2024 qu'il s'est passé tout ça. Les charges fixes, il y a 15 000 euros d'outils divers, des salaires de mes prestataires. Je me fais accompagner par Sandrine au secrétariat. Je me fais accompagner de Romuald qui fait le montage du podcast. Merci Romuald. Si vous avez des podcasts à monter, je vous le conseille. Pareil, vous revenez vers moi, vous le faites. Je vous donnerai ces coordonnées. Colline qui m'aide pour la partie petites mains. Tréso au quotidien et puis Elisa qui m'aide sur la partie marketing. Voilà, tout ça, c'est des salaires que j'ai intégrés au fil de l'année. Ça m'a coûté une dizaine de milliers d'euros sur l'année 2024. J'ai aussi 10K euros de frais de gestion, d'audit, etc. Vous voyez, donc, bon, je rentre de l'argent mais il y en a beaucoup qui sortent. Donc voilà, la fin d'année, 2024, je pense même, sera peut-être un peu en négatif mais comme j'avais du positif, sur la fin 2023, on prend face à ce... Ça se lisse, mais ce n'est pas de tout repos d'avoir sa boîte et d'être complètement rentable. Alors, ma boîte est viable. C'est viable. Donc ça, il n'y a pas de souci. Puis 2024, comme j'ai énormément travaillé fin 2024, on est en février. Je ne suis pas encore complètement payée du travail que j'ai fait fin 2024. Donc, souvent, ça se reporte d'une année sur l'autre. Je m'en rends compte. Donc, c'est viable, oui. Par contre, bien comprendre l'URSSAF, les impôts, les statuts, etc. Parce que là, vraiment, je comprends qu'au bout de trois ans, on puisse fermer sa boîte avec toutes ces charges-là qui sont... très difficilement anticipé. Et je vous assure que j'ai essayé d'anticiper, mais il y a des choses qui sont extrêmement difficiles à anticiper. Que vous dire de plus ? Que j'adore mes clients parce qu'ils reviennent, j'adore mes clients parce qu'ils me recommandent, et je suis presque 70% de mes ventes, c'est mes anciens clients, des recommandations de mes clients, donc ça, c'est top. Qu'est-ce que j'ai adoré faire et remettre en œuvre cette année en termes de communication ? C'est le podcast 2024 qui est revenu, Radio Protection un peu plus régulièrement, j'ai fait des... quotidienne tout cet été. Ça, ça m'a pris aussi beaucoup de temps, mais c'était vraiment bien. J'ai bien aimé. Et étonnamment, c'est des sujets, c'est des tout petits épisodes qui ont fait le plus d'écoute, notamment sur la formation, la différence entre formation et information, qu'est-ce que c'est qu'un RAN. En fait, c'est votre quotidien à vous, très pratico-pratique, qui vous intéresse. J'ai repris ma newsletter, une newsletter que je vous envoie toutes les semaines. Voilà. Et en termes de... Si je peux vous donner quelques chiffres. Moi, je communiquais essentiellement sur LinkedIn. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Je ne connais pas trop les significations. Il faudrait que j'aille voir. Mais ça augmente. Je suis à plus de 190 000 vues sur l'année 2024. 3000 interactions. Voilà. A voir. Ce n'est pas des vues, c'est des impressions, maintenant on dit. Donc ça, c'est en plusieurs... Le pourcentage d'augmentation, plus plus. Je suis à plus de 40 % d'abonnés sur LinkedIn en 2024. Là, je suis à un peu plus de 3000 abonnés. Et j'essaye de publier une ou à plusieurs fois par semaine. Alors, ne regardez pas 2025 parce que ça ne marche pas. Je suis sur Instagram aussi, où j'aime bien, je commence à publier mes stories quotidiennes de formatrice. Comme ça, je vous amène avec moi. Et puis, le podcast, c'est 50 épisodes en 2024 du podcast Radio Pro. J'en ai fait 14 pour la Société Française de Radioprotection, la SFRP. Et sur mon podcast Radioprotection, c'est 2500 écoutes à l'année. Donc ça, c'était chouette. Alors ce que vous adorez en termes de communication, alors là, LinkedIn, le post qui a le mieux marché, c'est rigolo, c'est October Dump. Je ne sais pas si vous connaissez cette tendance. Voilà, c'est qu'est-ce qui s'est passé dans mon mois. Je vous mets quelques photos, vidéos et ça vous retrace mon mois. Et voilà, ça vous adorez. C'est pour ça que je vous amène avec moi aussi dans les coulisses de ma boîte. Et c'est chouette. Alors est-ce que cette année, j'ai réussi à m'organiser sans m'épuiser ? Ben non. Voilà, vraiment, quand je me dis que je finis 2024 avec un coup. de cassé et puis un virus qui me fait parler du nez et que je n'arrive pas à m'en débarrasser, je me dis que non, je n'ai pas réussi et que ça, il va vraiment falloir que je travaille dessus. Je commence à prendre un peu mes week-ends. Je suis peut-être plutôt à travailler 10 heures par jour, entre 5 et 6 jours par semaine, maintenant pas 7 comme l'année dernière. Je suis vraiment 80% du temps dans mon business. En délivrance, je forme et 20% sur mon business. Il va falloir arriver à jongler tout ça. Est-ce que j'ai pris des vacances des jours off ? Oui, globalement, il y a eu six semaines où j'ai vraiment réduit ma charge de travail, mais je n'ai jamais réussi à arrêter complètement et à couper. Donc ça, c'est difficile. Il faut que j'arrive à le faire. Mon corps me dit que oui. Globalement, ma santé mentale, physique, tout ça, je pense que c'est un peu en baisse. Il va falloir que je fasse attention à ça. Le plaisir d'entreprendre est toujours là et au contraire, je ne reviendrai pas en arrière. Mais il va falloir que maintenant, je fasse attention à tout ce qui se passe autour dans ma vie perso pour arriver à gérer ça et à finir 2025 en disant « c'est bon, je repars encore pour 15 ans parce que je viens d'avoir 50 ans, mais ce n'est pas sûr que j'ai une retraite à 60. Donc, on verra combien de temps il faut travailler. Mais l'objectif, c'est d'arriver à travailler en bonne santé. Globalement, mes objectifs ont été atteints sur mon chiffre d'affaires largement. Sur la communication qui est beaucoup plus fluide, ma communication et mon système d'acquisition client, c'est vraiment ce que je voulais faire avec la création des masterclass. C'est beaucoup plus fluide. Je verrai, là, 2025, je ne suis pas partie sur le fait de relancer des masterclass. Je suis plutôt partie sur le fait de lancer des mini-produits, mais vraiment à tout petit prix, peut-être 27 euros, mais pour une visio d'une heure sur un point. très technique, la norme NFC 1560, le calcul des catégories de sources, créer une formation à la radio pour des travailleurs. Voilà, on verra. Mais c'est plutôt sur ça que je pars cette année. Donc voilà. Et je n'ai pas encore réussi à créer le programme en ligne qui s'autosuffit pour les PCR. J'en ai construit une bonne partie. Il est aujourd'hui à disposition de mes anciens stagiaires. Je m'entraîne autour de ça. On verra. Mais pour l'instant, je me forme, je teste, j'améliore, je simplifie, j'amplifie. On verra tout ça. Je vous ai donné deux mots sur mes mots de l'année 2024. Pour moi, maintenant, mes trois fiertés. c'est d'avoir survécu cette année, d'avoir construit malgré tout et d'avoir énormément appris. Je me sens beaucoup plus solide sur mes appuis. Je sens que je commence à vraiment changer de mindset et de me dire, voilà, t'as une boîte, tu l'assumes, tu es entrepreneur, tu es chef d'entreprise, Stéphanie, et je construis petit à petit les choses. Les leçons que j'ai attirées de cette année, c'est souvent qu'on peut... C'est bien de faire un petit pas en arrière, des fois à ralentir pour pouvoir mieux repartir. Ce qui est... C'est important pour moi, je m'en suis vraiment rendue compte. C'est mes stagiaires PCR, c'est le contact avec eux. Et en fait, je ne suis pas prête complètement, pas du tout même, à le confier à un autre formateur. Et puis, vraiment, ce que j'ai retiré comme anciennement, c'est qu'il y a des super PCR. Il y a des gens super qui sont PCR. Et on doit attirer à nous, je pense, vraiment les clients qu'on mérite. parce qu'il y a des gens extraordinaires avec qui je prendrais un grand grand plaisir de rester en contact. Donc les décisions pour 2025, ça va être ralentir. Refaire mon focus sur une seule offre, donc la formation PCR. Je vous rappelle l'année dernière, j'avais en vision de faire un vrai organisme de formation et d'avoir un catalogue de formation. Aujourd'hui, ce n'est plus ça. 2025, je hop, step back, focus sur une formation PCR. Ce qui me permet quand même d'offrir et de... de proposer d'autres formations à mes clients, mais c'est à mes clients, ceux qui voudraient avoir des compléments de formation, formation radioprotection des patients, formation de formateur, formation pour la radiopro des médecins du travail, etc. Mais je travaille avec des formateurs qui construisent leur formation, ou à qui je leur délègue, ils construisent leur formation, en accord avec ma méthode pédagogique bien sûr, mais c'est leur formation à eux, et je la propose à mes clients. Voilà, donc trois objectifs 2025. Je veux augmenter un peu mon CA encore. J'aimerais bien atteindre plus de 170 000 cas euros cette année, ce qui ferait une petite augmentation de plus 15%, mais tout en me recentrant sur la PCR. Donc là, il va falloir que je travaille sur le nombre minimum de stagiaires en formation, etc. J'aimerais travailler sur toujours ma communication et travailler sur ma liste email, arriver à 250 inscrits. pas beaucoup par rapport à vous, j'en suis aux 170 inscrits sur ma liste email mais je crois réellement à la liste email quand je vois que j'écris, que les gens me répondent merci ou me posent des questions il y a un vrai lien aussi avec la liste email donc c'est mon objectif et puis participer à trois congrès trois réseaux PCR donc je vous annonce que je serai à Caen mais pas en tant que PCR, je serai à Caen en tant que partenaire Voilà, je serai de l'autre côté. Ça me fait tout bizarre. J'ai eu un vrai déclic quand je suis allée au réseau de l'app Crap à Paris. Je me suis dit, mais pourquoi tu es là Stéphanie ? Pourquoi tu n'es pas de l'autre côté avec ton stand ? Donc, j'aimerais beaucoup aussi aller à Lille et à Bordeaux dans le sud-ouest, au réseau R2 Nord et réseau PCR sud-ouest. Donc voilà, si vous m'entendez les organisateurs, je vous envoye un petit mail, répondez-moi. Et puis, le troisième objectif, c'est de continuer à mettre à jour mes SOP. opi, mais process qualité, pour ne plus avoir de non-conformité lors de mes audits. Et puis, tout ça pour proposer et travailler tranquillement ce cheminement vers la nouvelle formation de PCR qu'on verra apparaître en 2027. Voilà. Alors, après, j'ai décliné mes objectifs en sous-objectifs, mais ça, je me les garde pour moi. Vous verrez, petit à petit, puis on fera un bilan en début 2025 avec toutes ces nouvelles aventures qui s'amènent, qui se présentent à moi, qui se présentent à vous. Sur ce, Je pense que j'ai parlé longtemps. Je vous laisse revenir vers moi pour que vous puissiez me dire si ce type d'épisode dans les coulisses vous intéresse. Est-ce que c'est trop business ? Est-ce que ça ne vous intéresse pas du tout ? Ou si au contraire, même si vous n'avez pas l'intention de lancer votre boîte un jour, ça vous intéresse de savoir comment une petite PCR de province à Bordeaux s'est lancée dans la création d'une entreprise à... presque 50 ans et finalement s'éclate. Si ça, ça vous intéresse, j'en ferai d'autres avec grand plaisir. Sur ce, je vous souhaite, je te souhaite une très belle journée, une très belle continuation. Je te dis à très vite, à très bientôt. Ciao, ciao. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode de Radio Protection. J'espère que cet épisode t'a inspiré, qu'il t'a donné des pistes de réflexion sur l'avenir de notre métier, de nos missions et finalement de ce qu'est un PCR ou un conseiller en radioprotection. Alors si jamais tu as une question, une idée ou si tu as simplement envie d'échanger, de papoter, tu sais, je suis toujours partante pour discuter. Tu m'envoies un message, peut-être le plus simple, c'est sur LinkedIn, donc Stéphanie Mora. M-O-R-A, tout simple, ou alors tu m'envoies un mail à stéphanie-formation-radioprotection.fr C'est assez simple. Et puis, voilà, on échange, ça sera avec grand plaisir. Je te dis surtout à très bientôt pour une nouvelle épisode où je continue à explorer, à apprendre, à partager avec toi ce grand virage de la formation en radioprotection. À très vite ! Ciao, ciao !

Description

🎙 Résumé de l'épisode de podcast :

Dans cet épisode spécial, je célèbre les 5 ans du podcast Radioprotection et partage mes réflexions sur l’avenir de la formation PCR. Avec la refonte prévue en 2027, le métier de PCR va profondément évoluer, et mon objectif est d’adapter mon offre pour répondre à ces transformations. Je vous emmène dans un journaling de mon aventure entrepreneuriale, où je dévoile les défis, les réussites et les apprentissages de l’année écoulée. Enfin, je vous partage mes objectifs pour 2025, entre structuration, développement et recentrage sur la formation PCR.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue dans Radioprotection, le podcast où moi, Stéphanie Moura, j'explore l'univers de la radioprotection à travers le prisme de l'entrepreneuriat et de la formation, deux domaines qui me sont particulièrement chers. Alors tu le sais, le domaine de la formation PCR en pleine transformation, en pleine mutation. Et Et comme tout changement, il s'en campagne de défis, mais finalement aussi d'opportunités. Et alors dans ce podcast, je te partage mon chemin d'apprentissage au contact d'entrepreneurs, d'experts, d'acteurs clés du secteur pour mieux comprendre toutes ces évolutions qui nous attendent et comment je vais moi adapter mon offre de formation PCR pour coller à toutes ces mutations. Alors à travers ces échanges, moi je veux non seulement progresser dans mon propre parcours, mais je veux aussi t'aider. Toi qui évolues dans cet écosystème passionnant, mais challengeant. Allez, tu es prêt à embarquer avec moi dans cette aventure ? C'est parti ! Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue sur cet épisode du podcast Radioprotection. Alors, 2025 est déjà bien entamé. Et ce podcast, Radio Protection, il existe depuis 5 ans. Un truc de fou, je l'ai lancé en avril 2020, je me rappelle bien, c'était le confinement, j'étais toute seule dans ma chambre, avec mon micro, j'ai jeté cette capsule sonore un peu comme une bouteille à la mer, et voilà, 5 ans après, je suis toujours là. Alors bien sûr, il y a des moments où j'ai eu envie d'arrêter, il y a eu des moments où je ne voyais pas trop l'intérêt. Ce que je retiens, c'est le... C'est l'interaction finalement que j'arrive à avoir. Alors, je dis vous au sens général, même si tu sais que j'aime bien tutoyer, que je tutoie assez facilement. Mais globalement, c'est l'interaction que j'ai avec vous, mes auditeurs, et les retours que j'ai quand je me promène dans mes pérégrinations de formatrice radioprotection. On me dit, ah Stéphanie, tu te souviens du podcast ? Oui, c'est moi, c'est moi. Bref, super biais de communication et d'échange, le podcast. Donc, j'ai décidé cette année de le... poursuivre, de le continuer. Alors, en faisant un peu peut-être ce que j'appellerais du journaling de mes aventures de formatrice de personnes compétentes en radioprotection parce qu'on sait, vous savez, ou vous savez peut-être pas, si vous ne le savez pas, je vous l'apprends, mais ce n'est pas un grand mystère, que la formation de personnes compétentes en radioprotection va connaître de grands changements dans les années à venir. Puisqu'au 1er janvier 2027, elle n'existera plus en l'état tel qu'on la connaît, avec une certification à la fin de la session de formation, un renouvellement tous les cinq ans, etc., un PCR, bref. 2027, tout sera remis à plat et on aura vraiment un système de formation et de certification complètement différent, avec des impacts, bien sûr, sur mon activité à moi. Alors, impact positif ou négatif, j'en sais rien, ça reste encore à voir. Ce qui sera intéressant, c'est de savoir si j'arrive à en faire, moi, une opportunité de ces changements. Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, c'est une formation qui est un peu captive, dans le sens où c'est une formation qui est réglementaire, à faire tous les cinq ans, à renouveler avec des temps de formation qui sont bien décrits dans des arrêtés, etc. Donc, c'est très, très cadré. Vous n'avez pas le choix, finalement, de suivre ces formations. Vous avez le choix de le faire avec moi ou avec d'autres personnes, bien sûr, mais sur le contenu, la durée, etc., vous n'avez pas le choix. Et je pense qu'en 2027, ça, ça va vraiment changer. Et on va bâtir quelque chose de complètement différent. Et du coup, moi, il va falloir que j'adapte mon offre. Donc, un vrai challenge à venir pour moi dans les deux années à venir. Et donc, j'ai décidé de donner cette orientation au podcast, de faire un peu du journaling, de vous proposer, de m'accompagner dans la création de cette nouvelle offre et surtout, peut-être déjà, de comprendre ce qui est attendu. Donc, vous verrez. Les invités, il y aura toujours des invités. C'est ce que j'aime bien, moi, papoter et discuter. Je me rends compte que j'aime bien parler, moi aussi. Je ne pensais pas être bavarde, mais vous voyez, en vieillissant, on se connaît, on s'apprend mieux. Et je me rends compte que je suis bavarde. Donc, il y aura forcément encore des épisodes avec des invités parce que j'adore ça. Mais il y aura aussi des épisodes où je parle seule parce que j'adore ça aussi. Bref, donc voilà, ça sera du journaling sur mon voyage vers ma transition professionnelle, la transition en tout cas de mes offres de formation à Radio Protection. Et pour commencer ce premier épisode, ce premier vrai épisode de 2025, alors je dis vrai parce qu'en fait, je n'ai pas eu l'impression d'avoir arrêté le podcast sur les dernières semaines, les derniers mois. C'est juste que j'ai consacré du temps à créer des épisodes pour la Société Française de Radio Protection, donc la SFRP. si j'y pense je mettrai les liens dans les notes de l'épisode mais sinon vous tapez SFRP sur toutes les plateformes d'écoute de podcast et vous retrouverez ces épisodes, voilà donc j'ai passé les dernières semaines depuis le mois de novembre à faire du montage, à créer ces épisodes et à vous les proposer donc voilà, la parenthèse SFRP est terminée, maintenant je reprends mon podcast à moi, Radio Protection mon petit bébé qui a maintenant 5 ans voilà Bientôt, il va rentrer en CP, il va s'autonomiser. Bref, non, non, le travail n'est pas un enfant. Mais bon, on pourra en reparler. Bref, sur ce premier épisode, ce que je voulais vous proposer, c'est un bilan de mon année 2024. Alors, j'avoue, je fais cet épisode pour que c'est une belle entrée, je pense, pour vous amener par la suite et comprendre mon futur et mes pérégrinations de formatrice PCR. Mais c'est aussi un contenu que j'adore consommer chez les autres podcasteurs que je suis. Voilà, je vous invite, j'ai fait mon bilan, je vous ouvre un peu les portes sur mon business. Donc là, ça sera cet épisode très orienté business, entrepreneuriat. Donc moi, c'est des choses que je découvre depuis que je me suis lancée à mon compte. L'entrepreneuriat devient une vraie passion. Je me demande même si je n'adore pas plus l'entrepreneuriat finalement que la radioprotection. Ça, c'est une autre question. Mais voilà, je vous invite dans les portes de mon business. De toute façon, je suis seule, je fais ce que je veux. Et j'avais envie de faire ça. J'avais envie de vous faire ce petit épisode. Je l'ai déjà fait l'année dernière et j'ai eu des retours assez positifs. Donc voilà, bienvenue chez moi. Bienvenue chez Niveau 2, l'organisme de formation radioprotection. Ce que je vous propose, c'est de faire un bilan sur l'année 2024 en faisant une rétrospective de ce qui s'est passé, de ce que j'ai pu faire. Je vous donnerai quelques datas, voilà, si ça vous intéresse. Et puis, on pourra faire un bilan de ce que j'aimerais garder, ce que j'aimerais améliorer, ce que j'aimerais arrêter, ce que j'aimerais démarrer. Et puis, ça nous amènera tout doucement vers les objectifs 2025. Allez, écoutez, si ça vous va, vous restez avec moi. Si ça ne vous va pas, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine. Si je devais déjà choisir deux mots pour... faire la rétrospective de l'année 2024 qui s'est écoulée. Je garderai intense, c'est un mot que j'avais mis pour 2023, mais vraiment intense, et apprentissage. J'ai l'impression d'avoir fait un vrai step en termes d'apprentissage, en termes de gestion d'entreprise. On balayera ça dans les minutes qui viennent, mais vraiment, c'était une année très intense et c'est une année où j'ai énormément appris. L'apprentissage ne se passe pas forcément toujours de façon très lisse et très positive, mais on apprend aussi énormément de ses échecs. Et je me demande même si on n'apprend pas plus de ses échecs. Bref, intense et apprentissage. Voilà, c'est les deux mots pour résumer mon année 2024. Mes objectifs pour 2024, ils étaient finalement assez simples. Je voulais réaliser quatre sessions de formation PCR sur l'année 2024. Je voulais... Avoir une communication, en tout cas un système de marketing et de vente fondé sur des masterclass lancés en ligne, donc pour me faire connaître et vous attirer en fait dans mon environnement de communication et de marketing. Et puis enfin, je voulais lancer un programme en ligne autosuffisant, alors style membership ou des programmes de révision. sur des points techniques de formation PCR. Donc, faire quatre sessions de formation en présence, vous attirer par des masterclass en ligne et créer, construire un programme de formation en ligne autour de la radioprotection. Globalement, ce que je voulais, c'était vraiment... Enfin, c'était assez focus sur mon chiffre d'affaires, continuer à consolider et augmenter mon chiffre d'affaires. et puis créer une offre en ligne autour de la PCR, de la Radio Pro, de la communauté, un membership. Je n'étais pas forcément très cadrée, très claire par rapport à ça, mais voilà, c'est ce que je voulais faire. Si je découpe mon année en trimestres, je peux essayer de rebalayer un peu ce qui s'est passé, les différentes étapes de chaque trimestre. De janvier à mars, sur le premier trimestre de l'année, en fait, ça a été un début d'année assez tranquille. J'ai fait une formation PCR sur Bordeaux, j'ai fait des formations en déplacement. Alors sur Bordeaux, c'est une formation que je garde des souvenirs émus. Alors un, parce qu'on a eu une casse maternelle pendant un TP. Alors là, j'avoue, ça a été un peu tendu. très fière, ça a été assez compliqué. Moi, j'avais du mal à le gérer. Casse-materiel, parce que ce n'est pas mon matériel. Alors, bien sûr, assurer et tout ça, mais bon, voilà, ça a été difficile pour moi à admettre. Donc, ne soyez pas étonnés si je viens en formation chez vous ou quand on travaille ensemble, c'est vraiment la personne du centre qui manipule le matériel. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de le manipuler, c'est juste que je n'ai pas envie d'être responsable d'une casse qui peut coûter plusieurs milliers, plusieurs dizaines de milliers d'euros. Donc voilà, ça, ça a été quelque chose qui m'a un peu refroidie et que j'ai eu du mal à gérer émotionnellement, qui m'a réveillée plus d'une nuit. Mais il y a aussi eu pendant cette formation un moment assez magique. En janvier 2025, pendant ces formations PCR à Bordeaux, il y a une des personnes là dans mon public qui me dit j'adore l'UBB. L'UBB, c'est l'Union Bordeaux-Begle, donc l'équipe de rugby de Bordeaux. Et en fait, il s'avère que l'UBB fait certains entraînements entre midi et deux. Et c'est public, on peut y aller. Et cette semaine-là, ces personnes-là étaient quatre jours avec moi. Et sur les quatre jours, il y a un entraînement public à quelques kilomètres de la salle de formation. Ce jour-là, il neige. C'est très rare sur Bordeaux. Donc, on a eu le bonheur d'assister entre midi et deux à l'entraînement de l'UBB sous la neige. Un truc complètement irréaliste à Bordeaux. Et en plus, on s'est arrêté à acheter à manger. je le cite parce que c'est un truc que j'adore sur Bordeaux si vous avez l'occasion, c'est de la street food que à emporter ça s'appelle Loco James Loco, L-O-C-O, James vraiment, alors c'est de la street food un peu plus plus, c'est pas à donner mais c'est vraiment, c'est excellent, donc nous voilà avec notre Loco James au stade d'entraînement de l'UBB sous la neige, c'était un moment magique, c'est juste, vous voyez, même un an après je m'en souviens ... Et même un an après, la personne qui est fan de l'UBB m'a renvoyé un message. Il y a quelques jours, elle m'a dit « Stéphanie, tu te rappelles ? » Oui, oui, je me rappelle. Ça, ça a vraiment marqué mon mois de janvier. Moi, en 2013-2024, j'ai aussi contractualisé avec une assistante administrative qui m'aide maintenant, Sandrine. Merci pour ton travail. Sandrine qui travaille en freelance, pas en freelance, qui a sa boîte qui s'appelle Happy Office. au fils, Sandrine Malmonte, qui m'aide énormément et que je remercie pour sa patience vis-à-vis de mes process et de ma façon de faire, puisqu'en fait, je n'avais rien construit. Tout était dans ma tête. Tous mes process étaient dans ma tête. Et à partir de janvier 2024, j'ai dû construire petit à petit pour Sandrine. Ce n'est pas simple. Ce n'est franchement pas simple de construire des process quand on part de zéro et pour que quelqu'un d'autre puisse les approprier et se les construire. Et Sandrine est d'une... patience d'Ange. Donc encore merci mille fois Sandrine. Et puis sur ce premier trimestre, j'ai ressigné ma demande de dispo pour 4 ans, puisqu'en fait j'étais avant de lancer ma boîte fonctionnaire. Donc je suis aujourd'hui fonctionnaire en disponibilité pour encore 3 ans. Mais il y a un an, je renouvelais pour 4 ans et ça a été accepté. Donc voilà, ça a été un petit démarrage tranquille de l'année, mais c'était... Tranquille, ce n'était que le démarrage de l'année bien sûr. Le deuxième trimestre, avril-juin, en fait marquant, j'ai démarré, j'ai débuté une formation des élèves, des étudiants à l'IUT Hygiène et Sécurité à l'Université de Bordeaux. Donc option secteur industrie, option sources scellées, non scellées. Ça a été un vrai bonheur de travailler avec eux, une vraie révélation. Ils ont quand même réussi à me faire pleurer. à la fin. Ils m'ont offert un énorme bouquet de fleurs. Ça a été génial. J'ai passé plusieurs semaines, c'était assez emperlé, plusieurs semaines. Ça a été un moment magique. Il faut dire qu'un bon tiers de la promo n'était pas là par choix. Ils étaient là un peu par défaut, parce qu'ils ont plusieurs options et ils sont tombés certains chez moi. Pas de bol. Mais ça s'est super bien passé. Je pense qu'ils ont découvert une pédagogie qu'ils ne connaissaient pas forcément et ils ont vraiment accroché. Après, c'est hygiène et sécurité qui sont quand même très... très rodé à l'évaluation des risques. Il découvrait un milieu. On est allé faire des TP chez les pompiers, à la Khmir, à Bordeaux, chez l'Institut de Soudure qui nous a accueillis pour un TP à La Traîne, que je remercie énormément. Franchement, on a fait des choses hyper intéressantes. Et c'était vraiment chouette. J'ai fait aussi des formations à Bordeaux et j'ai fait aussi des formations en déplacement. Je suis allée voir mes... Les petits radioprotectionnistes que j'aime beaucoup. Il y a eu des choses plus difficiles d'un point de vue compta. J'ai dû me séparer de ma comptable. Et alors là, ça n'a été que le début parce que ça a été très, très long de me séparer de mon ancienne comptable. Je me rends compte en consommant beaucoup de podcasts d'entrepreneurs que les cabinets comptables, c'est compliqué. Je ne sais pas, messieurs, dames, les comptables, quels sont vos modèles, vos business plans si vous vendez des prestations qui ne sont pas assez chères. Je pense que moi, je serais vraiment prête à payer plus cher, mais qu'il y a un vrai rôle de conseil, d'écoute, de réponse. Quand on est obligé d'envoyer des recommandations comptables, parce qu'ils répondent ni aux mails, ni aux messages, ni aux appels. Ça devient... Et le comptable, ce n'est pas juste un enregistrement de factures dans un logiciel comptable. Le comptable, c'est celui qui valide les comptes et qui dépose de façon officielle ce qu'on appelle l'alias fiscal à une période et qui dit, voilà, c'est ça. Oui, bon, bah... Par exemple, le dépôt de l'alias fiscal a été fait sans qu'il n'y ait eu aucun échange entre lui et moi. Ok, mais moi, ça me paraît fou, c'est ma boîte. Comment c'est possible de faire quelque chose comme ça ? Bon, bref, la séparation a été difficile même à faire, à acter. Ça a été compliqué. J'ai retrouvé une nouvelle experte comptable qui est beaucoup plus proche de chez moi, qui répond au téléphone, qui me répond, qui répond à mes messages. Donc, j'espère, mais je n'ai pas de doute. que ça se passera beaucoup mieux. En termes difficiles sur ce deuxième trimestre, j'ai écrit « Ma voix me blesse » . Ça a été très curieux. J'ai toujours des problèmes de voix, notamment parce que je suis enrhumée, toujours et encore. Mais là, je pense que j'ai eu un Covid non détecté, mais vraiment un gros, gros rhume. Je ne sais pas, grippe, Covid. Un truc qui m'a bien, bien fatiguée. Et j'ai eu énormément de mal à retrouver ma voix. Et je me suis même inquiétée, parce que j'ai... parler, mais t'es douloureux. Alors, quand t'es formatrice, que t'as un podcast et que parler, t'es douloureux, je vous assure que ça a été très, très compliqué. Je me suis vue être... Je sais pas, je m'imagine toujours le pire, je pense, mais ça a été difficile. C'était fin juin, je pense, début juillet, j'ai eu un rendez-vous chez un ORL, un fauniatre, Ausha Bordeaux, qui m'a rassurée. On passe une petite sonde dans le nez, c'est hyper agréable. Au moins, en tout cas, On écarte les choses auxquelles on pense qu'elles peuvent être très négatives et très difficiles. Et puis finalement, c'est juste de la fatigue, des cordes vocales irritées, etc. Mais il fallait absolument que je trouve une solution. J'ai trouvé un peu plus tard, je reviendrai dessus. Mais là, ça a été difficile. Ma voix me blesse. Ma voix est importante et pourtant, elle me blessait. Et puis la dernière chose, c'était plutôt positive. J'ai acheté une formation. à mon américaine businesswoman que j'adore préférer, Jasmine Starr, pour une formation en ligne avec un accompagnement de groupe sur comment lancer des offres en ligne. J'adore le côté américain. J'ai vécu quelques temps, quelques mois aux États-Unis. Ma fille est née à la nationalité américaine puisqu'elle est née là-bas. Et j'avoue que d'un point de vue business, en tous les cas, à Radio Pro, je ne l'ai jamais regardée. Ça serait d'ailleurs intéressant d'aller voir. Mais d'un point de vue business, les Américains ont toujours un temps d'avance et j'adore leur façon, leur rapport à l'entrepreneuriat. Très positif, très aidant. On y va, on crée, on teste, on n'a pas peur de se montrer, on n'a pas peur du regard des autres. Bref, j'ai acheté une formation, ça a été quelque chose de très positif qui m'a aidée à construire certaines choses. De juillet à septembre, donc là c'est l'été, j'ai fait le choix volontaire de ne pas faire de formation juillet-août. J'ai eu énormément de boulot, mais je n'avais pas fait de formation et j'ai repris les formations en septembre, dans un super endroit, au siège d'Angoulême. Ça a été une reprise tout en douceur avec un super groupe, Larissa, qui est cadre là-bas, qui nous a accueillis. Et vraiment quelqu'un de... Une perle, pareil, je le dis quand il y a des gens que je rencontre comme ça et qui nous a fait le bonheur d'organiser une formation en intra sur laquelle d'autres personnes ont pu se greffer. Et ça a été vraiment une reprise parfaite, telle que je les aurais imaginées. Alors sinon, qu'est-ce que j'ai fait pendant ce mois d'été ? Parce que je me rends compte que je n'ai même pas réussi à couper réellement, à me dire, voilà, aujourd'hui, je m'arrête, je prends des vacances. J'ai fait ça uniquement... 3-4 jours autour du 15 août parce que ma belle famille habite à Dax et ce sont les fêtes à Dax, donc je ne sais pas si vous avez déjà fait des fêtes dans le sud-ouest, mais travailler 15 août à Dax c'est un peu difficile, donc j'ai vraiment coupé, et même à ce moment-là, je me rappelle que j'avais des... comme j'avais quand même paramétré des publications sur LinkedIn, j'avais un client qui me disait, Sonia, j'ai vu que t'as repris, est-ce que tu peux m'envoyer ce devis ? Presque, j'ai repris, mais presque, pas tout à fait. Comme quoi, c'est difficile, mais c'est vraiment à moi d'être plus ferme sur... Là, je suis en vacances, je me prends une ou deux semaines de vacances. Et je me rends compte que je n'ai pas réussi, même cet été, c'est fou. Je ne sais pas où passe le temps, mais bon, bref. Voilà, bon, ça a été quand même un moment cool de préparation, du coup, de ma première masterclass vérification que j'ai animée en septembre, juste avant de reprendre les formations. C'était simple. J'ai beaucoup aimé parce que même si c'est un moment où j'ai beaucoup travaillé, c'est quand même un temps de travail, ou en tout cas un rythme de travail qui est plus allégé. Et j'ai vraiment pris le temps de construire mon support de formation, en tout cas mon support pour cette masterclass qui était en lien avec la vérification. Et en fait, j'ai fait un support que j'aime tellement, que j'utilise pendant mes formations, et qui sert réellement aux personnes avec qui... Je travaille parce que le sujet des vérifications techniques n'est franchement pas simple à comprendre. Et voilà, donc c'est un support qui me sert toujours. Et donc finalement, ce n'était pas quand même du temps perdu. J'ai fait un gros travail aussi de formalisation des process internes, de création de mon espace Notion. Notion, c'est un espace en ligne qui peut ressembler un peu à des bases de données. Mais en fait, j'ai tout mon système de suivi client, de suivi prospect. de suivi des jours de formation. Ça me sert aussi, si vous êtes organisme de formation, à faire mon bilan pédagogique et financier au moment de l'année où il faut le faire et le déposer. Enfin voilà, donc j'ai construit cet espace. En tout cas, je l'ai adapté à mes besoins et à la formation PCR qui ne ressemble pas aux autres types de formation. Et j'ai construit tous les process internes. Je me suis aidée de l'intelligence artificielle. Alors, si vous voulez le petit truc, je me suis aidée de Loom, qui est aussi un... plateforme en ligne qui vous permet de faire des enregistrements, vous filmez votre écran. Et si vous filmez votre écran avec Loom et que vous expliquez ce que vous êtes en train de faire, il vous crée automatiquement comme un process qualité qui en anglais se dit SOP. Il vous crée un SOP. C'est ce que j'ai fait cet été. C'est extrêmement long, même si les process commençaient à être organisés, ils sortaient de ma tête et ils étaient en place. Après, il faut les formaliser. Franchement. C'est énormément de travail, c'est énormément de boulot, je me rends compte. Bravo les gens qui font de la qualité, j'aime bien faire ça, mais c'est bien quand c'est terminé. Puis en fait, vous voyez, là je suis à six mois, je suis en train de me rendre compte qu'il y a plein de choses qui ont évolué, il faut que je recommence tout. C'est difficile. Bref, donc voilà, j'ai créé ces process internes, ça me demandait énormément de boulot. Alors c'était sympa parce que je suis partie faire du workation, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais pas. Je suis partie en Italie, mon mari, lui, a pris ses vacances motards. Et puis moi, je restais dans notre logement et j'ai vraiment bossé. Mais finalement, s'extraire de son milieu, de son environnement personnel, enfin sa maison, parce que mon bureau est chez moi, et aller travailler, changer d'environnement, moi j'adore. Je me rends compte que je suis vachement plus productive quand je fais ça, surtout que je me déplace en train. Donc déjà pour aller en Italie en train, il y avait plus d'une journée de voyage. Donc, j'ai bien bossé dans le train et j'ai bien bossé là-bas après. Après l'Italie, je me suis offert un coaching en business à Nice. Il fait très, très chaud à Nice, n'est-ce pas ? Fin juillet, début août. C'était top. Peut-être que vous entendez dans ma voix que c'était top, mais... Peut-être à distance un peu déçue par la chose, mais je pense que c'est moi qui... Ce n'est pas la personne avec qui je suis allée en business, en coaching. Ce n'est pas donné, ces choses-là. Mais c'est à moi aussi, peut-être de travailler sur le prix de mes offres à moi, mais il y a quand même un prix à marcher. Peut-être à distance un peu déçue. Disons que dans mon entreprise, je sens qu'il faut que j'ai un cap à passer. Et je ne suis pas une cible, voilà, plus ou moins autour d'entre 100 et 150 000 euros de chiffre d'affaires annuel. En fait, les coachs business s'adressent soit aux débutants, ça peut être moins de 20 000 euros de chiffre d'affaires, soit au, voilà, j'atteins le million. Eh bien, moi, je ne suis pas là. Mais je n'en suis pas au démarrage non plus à 20 000 euros de chiffre d'affaires. C'est du coup... J'ai du mal à trouver des gens qui sont de bons conseils, réellement très opérationnels et qui m'amènent à passer un cap. Alors ceci dit, il y a plein de bonnes choses que j'ai prises là-bas et que je continue à appliquer. Dédramatiser la prospection téléphonique, je ne fais pas la prospection téléphonique justement, mais dédramatiser la prospection, trouver ce qui me convient, mettre des objectifs très chiffrés. Ça a été cool, c'était bien, il y a des choses dont je me sers toujours. Pas de tout. À refaire, je ne suis pas sûre que je le referai. Sur le moment, j'étais contente de le vivre. Et puis, j'ai surtout, pendant cet été, préparé mes deux audits. Caliopi, qui est une certification qualité sur la formation professionnelle et l'audit de l'organisme de formation de personnes compétentes en radioprotection. Caliopi, ça s'est très bien passé. Du point de vue pédagogique, je pense que... Là, maintenant, j'ai un peu atteint mon rythme de croisière, donc ça, c'est top. Par contre, sur l'organisme de formation, ça m'a demandé énormément de préparation encore. Et finalement, en septembre, quand l'audit a eu lieu, ça ne s'est pas hyper bien passé. Je suis vraiment tout à fait transparente avec toi. Je suis toujours certifiée. Il n'y a pas de surprise. Mais j'ai eu plusieurs non-conformités et une non-conformité majeure, et notamment dans le suivi des dossiers stagiaires. Alors, en fait, je pense que l'auditeur... en discutant avec lui à mille doigts sur quelque chose qui est très pertinent. Je pense que j'ai passé un step en termes de nombre de personnes formées qui me demandent une gestion hyper rigoureuse. Tu as bien compris que moi, je ne suis pas qualiticienne, ce n'est pas ce que je préfère et j'ai cette rigueur qui me manque. Je suis plutôt très créative, j'adore créer, mais une fois que c'est fait, hop, je passe à autre chose. Il y a cette rigueur qu'il faut que je travaille. Et puis, il y a tout simplement une partie simplification. Il y a des process chez moi qui étaient trop complexes. Et ça va bien quand tu as 20 personnes. Mais l'année dernière, je peux vous donner le chiffre, j'ai formé 72 personnes compétentes en radioprotection. Il y a des process qui passent à 20, qui ne le passent plus à 72. J'ai réussi à lever la non-conformité, ça a été compliqué, il a fallu que je me pose bien. Et puis ça arrivait bien sûr l'audit à un moment où j'étais très chargée pour être professionnelle. Et quand on délivre, quand on est dans la production, quand je délivre mes formations, j'ai beaucoup de mal à m'extraire de mes formations, qui me demandent énormément d'énergie, de concentration pour faire tout le reste à côté. Donc le fait de remettre tout à plat en termes de qualité, ça a été un peu compliqué, ça a été challengeant. Et puis, j'ai signé avec ma nouvelle comptable. Donc, ça, c'était très positif. Voilà, je suis très contente. Octobre à décembre. Donc là, nous rentrons dans un espèce de tunnel. J'aime bien cette image. Je suis rentrée en octobre. Je suis... Début octobre, je suis sortie fin décembre. Un truc de fou. Mais ça fait deux années que ça m'arrive. Alors, j'ai discuté avec d'autres organismes de formation en Radio Pro qui ont l'air de me dire la même chose, qui ont le même... ressenti. Je ne sais pas si vous avez des budgets à finir en fin d'année, mais pourtant la formation Radio Pro, ça se prévoit à l'avance. Il y a des dates où on doit, on respecte les dates butoirs, je ne sais pas. Bref, je reprends mon plan. Pardon, ça a été un vrai tunnel difficile. Je vais vous expliquer un peu pourquoi. Mais en tout cas, en ce qui est sûr, c'est que 2023, ça a été la même. 2024, on verra. Je vais essayer de préparer pour que ce soit un peu plus simple. Alors, globalement, j'ai eu trois semaines entre mi-septembre et fin décembre. Pardon, pas fin décembre, mi-décembre, là, quand on partait en vacances, le 20 décembre. J'ai eu trois semaines sans session de formation. Donc, ça ne veut pas dire trois semaines sans vacances. J'ai pas eu de vacances, c'est juste trois semaines sans session de formation. Quelque chose que j'ai appris depuis que je suis formatrice, faire de la formation. Alors maintenant, j'ai un grand respect. Enfin, j'ai toujours eu, mais franchement, encore plus grand respect pour les instits, notamment qui sont toute la journée dans les classes d'élèves. Et pour les professeurs, c'est vraiment épuisant d'être... Ça n'a rien à voir avec un travail de bureau. Ce n'est pas je pars 7 heures au travail à mon bureau. C'est vraiment fatigant parce qu'on donne tout son corps, toute son âme. Vous savez, vous imaginez une représentation théâtrale, c'est la même chose. Vous gérez un groupe, vous êtes responsable de l'avancée, de la sécurité du groupe. Que tout se passe bien. Et vous êtes en représentation. Donc, à aucun moment, vous ne baissez la garde, finalement. Alors, bien sûr, ça se passe. Mais on... Enfin, ça se passe. On peut aller déjeuner. Mais ce n'est pas des collègues, en fait. Donc, non, c'est ça. Franchement, je pense qu'on ne baisse jamais la garde. Donc, c'est très... C'est très, comment dire, engageant. Voilà. Donc, après, je l'ai choisi. J'adore ça. Je ne reviendrai pour rien au monde. Mais juste pour vous dire que... Toutes ces semaines de formation sont épuisantes. Après, ça m'a fait visiter plein de villes. Je suis allée à Angoulême. J'ai fait un peu de formation à Bordeaux, donc ça, c'était cool. J'ai fait de la formation à Lille. J'ai fait des formations à Villeneuve-Loubet. C'était chouette parce que j'ai vu des belles personnes. Il y a des groupes pour lesquels ça a été particulièrement agréable de travailler avec eux, avec qui j'ai noué des forts liens. Quand on se quitte, on a l'impression que je ne veux plus vous voir. Bon, ça c'est mon côté maternel, il faut peut-être que je travaille dessus. Alors, c'est un moment aussi où justement j'avais travaillé pour... travailler avec des prestataires externes en termes de formation. Donc j'avais trois, sur cette dernière fin 2024, ce dernier trimestre, donc j'avais trois prestataires, trois formateurs avec lesquels j'ai pu tester de travailler. Bon, alors malheureusement, les tests n'ont pas été aussi concluants que ce que j'aurais aimé. Alors je pense que moi, j'ai beaucoup de mal à passer aussi la chose. C'est vraiment, voilà, passer ma formation. J'ai une pédagogie qui est particulière. qui ne s'apprend pas dans les livres. Donc, il faut vivre la chose. J'ai eu l'impression d'avoir préparé justement ces formateurs à former de cette façon-là. Donc ça, ça a été peut-être une première erreur. Peut-être que je n'ai pas, sur certains, je ne les ai pas assez accompagnés. Et la deuxième chose, je pense qu'on peut s'imaginer globalement que parce qu'on fait de la radio pro, qu'on est dans le domaine de la radioprotection ou radio quelque chose, On sait ce que c'est l'émission de personnes compétentes en radioprotection. Là je me suis rendu compte que c'est un vrai métier, vraiment. Pour moi c'était simple et évident, mais non, il faut avoir vraiment de l'expérience en tant que PCR pour faire ces formations PCR. Donc globalement sur les trois, il y en a un avec qui ça a vraiment bien matché. Merci Youssef, qui pourrait être votre interlocuteur sur l'île. Et voilà, donc ça a vraiment très bien collé avec Youssef. Avec les autres, voilà, on a testé, mais d'un commun accord, on arrête là, on ne reproduira pas, on ne renouvellera pas, on ne joue pas. Ça m'a permis aussi, moi, de m'éclairer, et c'est là où j'ai vécu ça un peu comme un échec, parce que je comptais vraiment là-dessus. Je pensais m'extraire, moi, de la formation petit à petit. C'était mon objectif aussi, d'ailleurs c'est quelque chose que je n'ai pas formalisé au début. Mon objectif, c'était de créer un vrai « organisme de formation » avec des formations catalogues, comme un catalogue de formations. Et puis, vous venez piocher ce que vous avez. Et même la formation PCR, finalement, de la confier à d'autres personnes. Je me suis rendue compte que cette formation à la radioprotection, c'était mon bébé. Je n'étais pas prête à la lâcher non plus. Je n'étais pas prête à la lâcher comme ça. Donc voilà, sur les débriefs, les enseignements que j'ai appris, on pourra revenir dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que là, ça a été une grande leçon pour moi. Cette formation de personnes compétentes à la radioprotection, c'est la mienne, c'est mon bébé. Et je ne veux pas... pas le confier, en tout cas en entier, à un autre formateur. On verra pour les autres formations, mais en tout cas, celle-ci, non. J'ai relancé, suite à mon coaching de Nice, les vidéos Loom pour la prospection. Si vous recevez une petite vidéo de ma part, je le fais avec... J'essaie de personnaliser, j'y mets beaucoup de cœur, ça me demande beaucoup de temps. Je pense qu'il y a pour l'instant peu de revenus, peu de retours sur investissement, mais ça me permet en tout cas d'engager un contact avec mes prospects éventuels. J'ai acheté une autre formation, une autre américaine, mais là plus pour créer un cours en ligne. Donc là, j'en suis au tout début. J'ai l'impression que j'ai un beau teint. Alors pour les plus jeunes, vous ne savez pas ce que c'est qu'un beau teint, mais bon, un gros, gros livre. Et j'en suis aux 15 premières pages de comment il faut faire. Donc voilà, ça arrive petit à petit, mais ça, c'était un investissement qui m'a fait plaisir en tous les cas. J'ai eu un contact avec un gros acteur de la radioprotection. Je reconnaîtrai sûrement. Je ne peux pas en dire beaucoup plus aujourd'hui, mais patience, ça arrivera fin février. Donc quand l'épisode sortira, je pense que j'aurai déjà annoncé quel est ce projet. Donc on va monter un chouette projet à l'attention des PCR en partenariat, voilà, pour croiser nos audiences et se faire connaître eux et moi. Donc c'est chouette parce que c'est du live, c'est répondre aux PCR. Enfin voilà, je vous ai déjà dit. pas mal de choses, mais vous pourrez nous rejoindre et ça sera chouette. C'est quelque chose que j'avais toujours envie de faire et finalement les opportunités arrivent à nous quand peut-être que je l'avais annoncé quelque part. Bref, ça s'est présenté donc on est en train de contractuer la chose et ça va se faire. J'ai commencé mon coaching voix avec Diana, qui est coach vocal, vocal flow. Vous la trouvez sur Instagram uniquement. qui est chanteuse et prof de yoga et qui m'a accompagnée. Là, c'est terminé, je suis un peu triste. J'ai eu ma dernière séance avec elle la semaine dernière, mais sur la préparation du corps, l'échauffement, la connexion au souffle, à la voix, etc. J'ai encore beaucoup de travail à faire, mais vous voyez, instinctivement, en parlant d'elle, je me redresse, je me replace. L'idée, c'est vraiment d'économiser mes cordes vocales, de ne pas forcer. et vraiment aller chercher ma voix ailleurs. On m'a toujours dit, depuis que je suis toute petite, que je chante faux, que je ne parle pas assez fort. Donc, il y a aussi beaucoup de choses à déconstruire, mais il faut que ma voix, elle porte, notamment maintenant pour le podcast ou pour la formation. Donc ça, c'était chouette. Merci, Diana. Un grand merci à toi. Si vous êtes formateur et que vous avez des problèmes de voix, vraiment, je vous la recommande. Si vous voulez ces coordonnées, faites-moi un petit message, je vous les donnerai. Alors, fin d'année catastrophique, donc un formateur qui me laisse en plan pour une session à 24 heures près. Bon voilà, c'est pas de son... enfin oui, il me laisse en plan, bref, j'avais qu'à prévoir autrement. Donc j'avais deux sessions en parallèle, une que j'animais, une qui devait animer, donc il a fallu requéser quatre personnes. Un peu en catastrophe. Il y en a trois pour lesquelles j'ai réussi. Il y en a un qui a finalement arrêté, deux autres que j'ai réussi à replacer sur d'autres sessions de formation. Une quatrième que je n'ai pas réussi à replacer, qui je m'étais engagée. Moi, ça m'a coûté un peu d'argent, mais c'est un engagement. C'était ma façon de m'excuser vis-à-vis de cette entreprise. coups et c'est sur la deuxième session c'était pour la formation renforcée la deuxième session qui s'annulait pour cette personne à quelques heures du démarrage de la session de formation donc la première c'était pas moi par contre moi c'est ma première session que j'annule et ça tombe, cette personne est dans cette session, franchement je pense qu'elle a pas de bol donc ça m'a coûté un peu d'argent pour lui rembourser ce qui était les frais engagés de logement et de transport, ça me tenait à coeur ... puisqu'on n'avait pas pu trouver une autre solution pour cette personne. Donc voilà, ça a été un peu difficile de gérer ça seul en parallèle de l'animation d'une session. Et donc la session que j'anime pour la dernière renforcée de l'année, vendredi le dernier 13 décembre, je tombe en rentrant du repas. J'ai mal au coude, je me suis fait un peu mal. Ça a été, j'avoue, un peu difficile le vendredi après-midi pour faire passer les évaluations à l'oral. Je crois que... Deux fois, j'ai cru me sentir mal à cause de la douleur. Et bon, le parcours de soins a été celui qu'il a été, voilà, pour des raisons personnelles et autres. Et voilà, bref, j'ai passé la radio cinq semaines après être tombée et il s'est avéré que mon coude était cassé. Donc voilà, j'ai travaillé pendant deux semaines avec un coude cassé en déplacement, avec le train, l'avion, les papiers, les docs, l'ordinateur, la valise, la totale. Mais le radiologue qui me dit « Vous n'êtes pas douillette quand même. C'est qu'un coup de cassé, ça fait mal. » J'ai dit « Vous êtes le premier à me le dire. » On m'a toujours dit que j'étais douillette. Mais j'ai bien cru quand même. J'ai senti bien que ça me fait mal. C'était 13 décembre. Là, on est 5 février. J'ai toujours une petite douleur au coude qui n'a pas été immobilisée en temps et en heure. On verra ce que ça donnera. Mais quand je vous dis « fin d'année difficile » , ça a été difficile. Et puis ce rhume, grippe, Covid, je ne sais pas, que tout le monde a, qu'on s'est refilé dans la famille. Et que j'ai l'impression que ça fait deux mois que je suis malade et que ça ne passe pas. Voilà, tout va bien. Début 2025 commence mieux quand même que 2024, elle n'a terminé. D'un point de vue, ça, c'était les points forts de mon année. Après, il y a quand même des choses positives. Si je fais un peu de bilan sur les datas, j'ai eu une progression de chiffre d'AFR de plus de 60% par rapport à 2023. Donc, ce n'est pas négligeable, au contraire. Mais voilà, c'est aussi, il y a des steps quand on est en cours. Pour moi, ça a été une grosse croissance quand même 2024 et il y a des choses à recadrer. Donc ça, c'est plutôt positif. Et finalement, c'est vraiment à la marge, mais 100% de mon chiffre d'affaires, on va dire, c'est la formation. J'ai bien vendu 2, 3 autres petits trucs, mais c'est vraiment, c'est peanuts, c'est à la marge. En termes de business, il va falloir que j'arrive à gérer un peu mieux les entrées, lisser un peu mieux les entrées d'argent parce que c'est vraiment... C'est très ponctuel, en fait. J'ai l'impression que je peux avoir, d'un coup, des paiements de 30 000 euros et puis rien pendant deux mois. Donc, c'est aussi mon intérêt, la 2025, de lancer des petits produits pour arriver à lisser ça. En fait, j'ai énormément de frais. Ça ne paraît pas comme ça, mais quand on est formateur, on a beaucoup de frais. J'ai à peu près 35 000 euros de frais de déplacement, d'hébergement, de location de salle à l'année. J'ai eu un gros rattrapage de l'URSSAF. On a beau faire des calculs, on a beau être accompagnés par un cabinet d'experts comptables, les 25 000 euros d'URSSAF à rattraper en 4 mois, ça je ne les avais pas vu venir ceux-là. J'avoue que ça a été un peu difficile et ils sont arrivés bien sûr au rattrapage en fin d'année, puisque c'est le dernier trimestre 2024 qu'il s'est passé tout ça. Les charges fixes, il y a 15 000 euros d'outils divers, des salaires de mes prestataires. Je me fais accompagner par Sandrine au secrétariat. Je me fais accompagner de Romuald qui fait le montage du podcast. Merci Romuald. Si vous avez des podcasts à monter, je vous le conseille. Pareil, vous revenez vers moi, vous le faites. Je vous donnerai ces coordonnées. Colline qui m'aide pour la partie petites mains. Tréso au quotidien et puis Elisa qui m'aide sur la partie marketing. Voilà, tout ça, c'est des salaires que j'ai intégrés au fil de l'année. Ça m'a coûté une dizaine de milliers d'euros sur l'année 2024. J'ai aussi 10K euros de frais de gestion, d'audit, etc. Vous voyez, donc, bon, je rentre de l'argent mais il y en a beaucoup qui sortent. Donc voilà, la fin d'année, 2024, je pense même, sera peut-être un peu en négatif mais comme j'avais du positif, sur la fin 2023, on prend face à ce... Ça se lisse, mais ce n'est pas de tout repos d'avoir sa boîte et d'être complètement rentable. Alors, ma boîte est viable. C'est viable. Donc ça, il n'y a pas de souci. Puis 2024, comme j'ai énormément travaillé fin 2024, on est en février. Je ne suis pas encore complètement payée du travail que j'ai fait fin 2024. Donc, souvent, ça se reporte d'une année sur l'autre. Je m'en rends compte. Donc, c'est viable, oui. Par contre, bien comprendre l'URSSAF, les impôts, les statuts, etc. Parce que là, vraiment, je comprends qu'au bout de trois ans, on puisse fermer sa boîte avec toutes ces charges-là qui sont... très difficilement anticipé. Et je vous assure que j'ai essayé d'anticiper, mais il y a des choses qui sont extrêmement difficiles à anticiper. Que vous dire de plus ? Que j'adore mes clients parce qu'ils reviennent, j'adore mes clients parce qu'ils me recommandent, et je suis presque 70% de mes ventes, c'est mes anciens clients, des recommandations de mes clients, donc ça, c'est top. Qu'est-ce que j'ai adoré faire et remettre en œuvre cette année en termes de communication ? C'est le podcast 2024 qui est revenu, Radio Protection un peu plus régulièrement, j'ai fait des... quotidienne tout cet été. Ça, ça m'a pris aussi beaucoup de temps, mais c'était vraiment bien. J'ai bien aimé. Et étonnamment, c'est des sujets, c'est des tout petits épisodes qui ont fait le plus d'écoute, notamment sur la formation, la différence entre formation et information, qu'est-ce que c'est qu'un RAN. En fait, c'est votre quotidien à vous, très pratico-pratique, qui vous intéresse. J'ai repris ma newsletter, une newsletter que je vous envoie toutes les semaines. Voilà. Et en termes de... Si je peux vous donner quelques chiffres. Moi, je communiquais essentiellement sur LinkedIn. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Je ne connais pas trop les significations. Il faudrait que j'aille voir. Mais ça augmente. Je suis à plus de 190 000 vues sur l'année 2024. 3000 interactions. Voilà. A voir. Ce n'est pas des vues, c'est des impressions, maintenant on dit. Donc ça, c'est en plusieurs... Le pourcentage d'augmentation, plus plus. Je suis à plus de 40 % d'abonnés sur LinkedIn en 2024. Là, je suis à un peu plus de 3000 abonnés. Et j'essaye de publier une ou à plusieurs fois par semaine. Alors, ne regardez pas 2025 parce que ça ne marche pas. Je suis sur Instagram aussi, où j'aime bien, je commence à publier mes stories quotidiennes de formatrice. Comme ça, je vous amène avec moi. Et puis, le podcast, c'est 50 épisodes en 2024 du podcast Radio Pro. J'en ai fait 14 pour la Société Française de Radioprotection, la SFRP. Et sur mon podcast Radioprotection, c'est 2500 écoutes à l'année. Donc ça, c'était chouette. Alors ce que vous adorez en termes de communication, alors là, LinkedIn, le post qui a le mieux marché, c'est rigolo, c'est October Dump. Je ne sais pas si vous connaissez cette tendance. Voilà, c'est qu'est-ce qui s'est passé dans mon mois. Je vous mets quelques photos, vidéos et ça vous retrace mon mois. Et voilà, ça vous adorez. C'est pour ça que je vous amène avec moi aussi dans les coulisses de ma boîte. Et c'est chouette. Alors est-ce que cette année, j'ai réussi à m'organiser sans m'épuiser ? Ben non. Voilà, vraiment, quand je me dis que je finis 2024 avec un coup. de cassé et puis un virus qui me fait parler du nez et que je n'arrive pas à m'en débarrasser, je me dis que non, je n'ai pas réussi et que ça, il va vraiment falloir que je travaille dessus. Je commence à prendre un peu mes week-ends. Je suis peut-être plutôt à travailler 10 heures par jour, entre 5 et 6 jours par semaine, maintenant pas 7 comme l'année dernière. Je suis vraiment 80% du temps dans mon business. En délivrance, je forme et 20% sur mon business. Il va falloir arriver à jongler tout ça. Est-ce que j'ai pris des vacances des jours off ? Oui, globalement, il y a eu six semaines où j'ai vraiment réduit ma charge de travail, mais je n'ai jamais réussi à arrêter complètement et à couper. Donc ça, c'est difficile. Il faut que j'arrive à le faire. Mon corps me dit que oui. Globalement, ma santé mentale, physique, tout ça, je pense que c'est un peu en baisse. Il va falloir que je fasse attention à ça. Le plaisir d'entreprendre est toujours là et au contraire, je ne reviendrai pas en arrière. Mais il va falloir que maintenant, je fasse attention à tout ce qui se passe autour dans ma vie perso pour arriver à gérer ça et à finir 2025 en disant « c'est bon, je repars encore pour 15 ans parce que je viens d'avoir 50 ans, mais ce n'est pas sûr que j'ai une retraite à 60. Donc, on verra combien de temps il faut travailler. Mais l'objectif, c'est d'arriver à travailler en bonne santé. Globalement, mes objectifs ont été atteints sur mon chiffre d'affaires largement. Sur la communication qui est beaucoup plus fluide, ma communication et mon système d'acquisition client, c'est vraiment ce que je voulais faire avec la création des masterclass. C'est beaucoup plus fluide. Je verrai, là, 2025, je ne suis pas partie sur le fait de relancer des masterclass. Je suis plutôt partie sur le fait de lancer des mini-produits, mais vraiment à tout petit prix, peut-être 27 euros, mais pour une visio d'une heure sur un point. très technique, la norme NFC 1560, le calcul des catégories de sources, créer une formation à la radio pour des travailleurs. Voilà, on verra. Mais c'est plutôt sur ça que je pars cette année. Donc voilà. Et je n'ai pas encore réussi à créer le programme en ligne qui s'autosuffit pour les PCR. J'en ai construit une bonne partie. Il est aujourd'hui à disposition de mes anciens stagiaires. Je m'entraîne autour de ça. On verra. Mais pour l'instant, je me forme, je teste, j'améliore, je simplifie, j'amplifie. On verra tout ça. Je vous ai donné deux mots sur mes mots de l'année 2024. Pour moi, maintenant, mes trois fiertés. c'est d'avoir survécu cette année, d'avoir construit malgré tout et d'avoir énormément appris. Je me sens beaucoup plus solide sur mes appuis. Je sens que je commence à vraiment changer de mindset et de me dire, voilà, t'as une boîte, tu l'assumes, tu es entrepreneur, tu es chef d'entreprise, Stéphanie, et je construis petit à petit les choses. Les leçons que j'ai attirées de cette année, c'est souvent qu'on peut... C'est bien de faire un petit pas en arrière, des fois à ralentir pour pouvoir mieux repartir. Ce qui est... C'est important pour moi, je m'en suis vraiment rendue compte. C'est mes stagiaires PCR, c'est le contact avec eux. Et en fait, je ne suis pas prête complètement, pas du tout même, à le confier à un autre formateur. Et puis, vraiment, ce que j'ai retiré comme anciennement, c'est qu'il y a des super PCR. Il y a des gens super qui sont PCR. Et on doit attirer à nous, je pense, vraiment les clients qu'on mérite. parce qu'il y a des gens extraordinaires avec qui je prendrais un grand grand plaisir de rester en contact. Donc les décisions pour 2025, ça va être ralentir. Refaire mon focus sur une seule offre, donc la formation PCR. Je vous rappelle l'année dernière, j'avais en vision de faire un vrai organisme de formation et d'avoir un catalogue de formation. Aujourd'hui, ce n'est plus ça. 2025, je hop, step back, focus sur une formation PCR. Ce qui me permet quand même d'offrir et de... de proposer d'autres formations à mes clients, mais c'est à mes clients, ceux qui voudraient avoir des compléments de formation, formation radioprotection des patients, formation de formateur, formation pour la radiopro des médecins du travail, etc. Mais je travaille avec des formateurs qui construisent leur formation, ou à qui je leur délègue, ils construisent leur formation, en accord avec ma méthode pédagogique bien sûr, mais c'est leur formation à eux, et je la propose à mes clients. Voilà, donc trois objectifs 2025. Je veux augmenter un peu mon CA encore. J'aimerais bien atteindre plus de 170 000 cas euros cette année, ce qui ferait une petite augmentation de plus 15%, mais tout en me recentrant sur la PCR. Donc là, il va falloir que je travaille sur le nombre minimum de stagiaires en formation, etc. J'aimerais travailler sur toujours ma communication et travailler sur ma liste email, arriver à 250 inscrits. pas beaucoup par rapport à vous, j'en suis aux 170 inscrits sur ma liste email mais je crois réellement à la liste email quand je vois que j'écris, que les gens me répondent merci ou me posent des questions il y a un vrai lien aussi avec la liste email donc c'est mon objectif et puis participer à trois congrès trois réseaux PCR donc je vous annonce que je serai à Caen mais pas en tant que PCR, je serai à Caen en tant que partenaire Voilà, je serai de l'autre côté. Ça me fait tout bizarre. J'ai eu un vrai déclic quand je suis allée au réseau de l'app Crap à Paris. Je me suis dit, mais pourquoi tu es là Stéphanie ? Pourquoi tu n'es pas de l'autre côté avec ton stand ? Donc, j'aimerais beaucoup aussi aller à Lille et à Bordeaux dans le sud-ouest, au réseau R2 Nord et réseau PCR sud-ouest. Donc voilà, si vous m'entendez les organisateurs, je vous envoye un petit mail, répondez-moi. Et puis, le troisième objectif, c'est de continuer à mettre à jour mes SOP. opi, mais process qualité, pour ne plus avoir de non-conformité lors de mes audits. Et puis, tout ça pour proposer et travailler tranquillement ce cheminement vers la nouvelle formation de PCR qu'on verra apparaître en 2027. Voilà. Alors, après, j'ai décliné mes objectifs en sous-objectifs, mais ça, je me les garde pour moi. Vous verrez, petit à petit, puis on fera un bilan en début 2025 avec toutes ces nouvelles aventures qui s'amènent, qui se présentent à moi, qui se présentent à vous. Sur ce, Je pense que j'ai parlé longtemps. Je vous laisse revenir vers moi pour que vous puissiez me dire si ce type d'épisode dans les coulisses vous intéresse. Est-ce que c'est trop business ? Est-ce que ça ne vous intéresse pas du tout ? Ou si au contraire, même si vous n'avez pas l'intention de lancer votre boîte un jour, ça vous intéresse de savoir comment une petite PCR de province à Bordeaux s'est lancée dans la création d'une entreprise à... presque 50 ans et finalement s'éclate. Si ça, ça vous intéresse, j'en ferai d'autres avec grand plaisir. Sur ce, je vous souhaite, je te souhaite une très belle journée, une très belle continuation. Je te dis à très vite, à très bientôt. Ciao, ciao. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode de Radio Protection. J'espère que cet épisode t'a inspiré, qu'il t'a donné des pistes de réflexion sur l'avenir de notre métier, de nos missions et finalement de ce qu'est un PCR ou un conseiller en radioprotection. Alors si jamais tu as une question, une idée ou si tu as simplement envie d'échanger, de papoter, tu sais, je suis toujours partante pour discuter. Tu m'envoies un message, peut-être le plus simple, c'est sur LinkedIn, donc Stéphanie Mora. M-O-R-A, tout simple, ou alors tu m'envoies un mail à stéphanie-formation-radioprotection.fr C'est assez simple. Et puis, voilà, on échange, ça sera avec grand plaisir. Je te dis surtout à très bientôt pour une nouvelle épisode où je continue à explorer, à apprendre, à partager avec toi ce grand virage de la formation en radioprotection. À très vite ! Ciao, ciao !

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