- Speaker #0
Hello collègues radioprotectionnistes, je te souhaite la bienvenue dans Radioprotection, le podcast où moi Stéphanie Moura, j'explore l'univers de la radioprotection à travers le prisme de l'entrepreneuriat et de la formation, deux domaines qui me sont particulièrement chers. Alors tu le sais le domaine de la formation PCR en pleine transformation, en pleine mutation. Et comme tout changement, il s'en campagne de défis, mais finalement aussi d'opportunités. Et alors dans ce podcast, je te partage mon chemin d'apprentissage au contact d'entrepreneurs, d'experts, d'acteurs clés du secteur pour mieux comprendre toutes ces évolutions qui nous attendent et comment je vais moi adapter mon offre de formation PCR pour coller à toutes ces mutations. Alors à travers ces échanges, moi je veux non seulement progresser dans mon propre parcours, mais je veux aussi t'aider. toi qui évolues dans cet écosystème passionnant, mais challengeant. Allez, tu es prêt à embarquer avec moi dans cette aventure ? C'est parti !
- Speaker #1
Bon, écoute, Annabelle, merci beaucoup de me consacrer, j'allais dire deux heures de ton temps, mais bien plus que deux heures de ton temps, parce qu'il faut que tu viennes jusqu'à moi. On va passer du temps ensemble, mais il faut que tu repartes après. Donc, en fait, merci de me consacrer ton après-midi.
- Speaker #2
Mais c'est normal, Stéphanie. C'est pour un beau projet.
- Speaker #1
Je te remercie. Je ne sais pas si c'est normal, mais en tout cas, c'est très sympa. Je ne sais pas comment je suis arrivée à repérer ton profil sur LinkedIn. Alors, j'imagine évaluation des risques. Dans ton profil LinkedIn, il doit y avoir quelque part que tu es PCR. Enfin, voilà, tu es apparue dans mon profil LinkedIn. Et j'ai vu PCR, créatrice d'entreprise, la radio. Alors, moi, ça m'a fait rêver. Je me dis, mais c'est juste génial. J'adore les profils comme ça qui ont plusieurs casquettes. Parce qu'a priori, faire de la radio, c'est ce que tu fais maintenant, parce que tu ne fais pas forcément plus de la radio pro, ou peut-être que tu en fais encore. Mais j'adore ces profils où on s'autorise à faire plein de choses différentes dans la vie, de communiquer dessus. J'adore. Je t'ai sollicité. Il y a peut-être un anniversaire, là. Je t'ai sollicité, puis tu as gentiment accepté de venir nous raconter ton expérience à ce micro, au micro du podcast Radio Protection. Un grand merci. Je ne sais pas si c'est normal, mais vraiment merci à toi. C'est la première fois qu'on se rencontre.
- Speaker #2
Effectivement, première fois. Mais l'impression qu'on se connaît depuis tout le temps.
- Speaker #1
Oui, c'est ça qui est bizarre en fait. Je ne sais pas, ça me fait soin.
- Speaker #2
C'est les ondes de la radio.
- Speaker #1
C'est des passions communes. On a un micro à la main, c'est bon, on ne nous arrête plus. Est-ce que je peux te laisser te présenter Annabelle, comme tu le souhaites ?
- Speaker #2
Oui, alors Annabelle Guiraud, j'ai 47 ans bientôt, dans quelques mois. J'ai créé mon entreprise. ma société qui s'appelle HG Impulsion. Moi, je suis spécialisée dans le leadership de la culture de la prévention et la qualité de vie au travail. C'est une passion. J'adore transmettre. J'adore mener les gens avec moi, leur raconter une histoire, les emmener, voilà, on est ensemble, on va vivre une aventure. Et avec un objectif, c'est la culture de la prévention, c'est l'ancrer de manière pérenne. Et idem pour la culture, pas la culture de la prévention, mais la qualité de vie au travail.
- Speaker #1
Ok. C'est pas filmé le podcast, mais alors t'as une énergie, mais même physiquement, quoi. Tu le portes, tu envoies la passion en toi. Ok, mais c'est quoi qui t'a passionné ? Alors, je ne sais pas si tu veux dire d'autres mots sur ton parcours.
- Speaker #2
Alors, j'ai un parcours, comme les RH peuvent le dire, atypique. C'est-à-dire que j'ai commencé tout d'abord par les sciences fondamentales, la biologie. J'ai un doctorat en physiologie cardiaque et nutrition. Et puis, en même temps que je finissais ce doctorat, j'ai commencé un Master 2 en radioprotection. Voilà, c'est comme ça que notre point commun, la radioprotection. C'était en 2006-2007, un Master 2 à Grenoble. Et pourquoi ? Pourquoi ? Eh bien, à cette époque-là, je...
- Speaker #1
Parce que 2006, tu avais déjà fini tes études ?
- Speaker #2
Non, non, pas du tout. J'avais pas fini, j'étais dans la dernière année du doctorat. D'accord. Voilà. Oui,
- Speaker #1
doctorat, oui, thèse,
- Speaker #2
tu veux dire. Voilà, une thèse.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
d'accord. Une thèse. Et j'étais dans un laboratoire, voilà, à la Faculté de médecine de Grenoble. Et en dessous, il y avait un laboratoire de radio pharmaceutique. Et parmi les étudiants, il y avait un garçon avec qui je vais faire un petit bout de vie et qui va me faire découvrir la radioprotection. Alors moi, je savais que le monde de la recherche, ça n'allait pas être facile. Il fallait que je trouve une combine. Je suis quelqu'un qui anticipe beaucoup les choses. Je me suis dit, je vais finir ma thèse. Et puis en même temps, t'es-tu ? pour faire de la radioprotection, parce qu'il me présentait un peu à quoi ça consistait. Ça me plaisait bien, cette chose-là. Alors, eh ben ouais, banco. Qu'est-ce que j'ai fait ? Eh bien, ma thèse, j'ai soutenu le mois d'octobre 2006. Et l'été qui précédait, donc quelques mois avant, eh bien, j'ai beaucoup travaillé les sciences physiques nucléaires. Et j'ai passé, je me suis acheté la formation PCR, personne compétente en radioprotection, voilà. D'accord. Et comme ça, j'avais un dossier béton pour entrer en Master 2. À la rentrée. Donc voilà, en même temps que je...
- Speaker #1
Et le Master 2 à Grenoble alors, c'est ça ? Oui, d'accord.
- Speaker #2
En même temps que je terminais ma thèse, eh bien, je commençais ce Master 2.
- Speaker #1
C'est sûr que quand on est en dernière année de thèse, alors moi, je n'ai pas de thèse, mais mon mari a une thèse et je dis toujours que les couples qui survivent à une thèse, ils sont prêts à survivre à tout parce que c'est un sacré chamboulement. Mais j'imagine bien que c'est vrai qu'on a le temps, en dernière année de thèse, de passer une première année de Master. de repasser sa formation PCR.
- Speaker #2
Et j'ai soutenu en octobre.
- Speaker #1
Oui, mais c'est les mois qui sont difficiles.
- Speaker #2
Et les mois de prison d'écriture. Oui, j'avais commencé à écrire bien avant, bien sûr. Et donc, ce qui me permettait en juillet et août d'avoir bûché la physique et de faire cette formation PCR.
- Speaker #1
D'accord, ok. Donc, formation PCR, le Master.
- Speaker #2
Voilà, le Master 2, 2006-2007. Et puis moi, je me suis dit, si je change, je bifurque. L'idée, c'était de créer mon entreprise.
- Speaker #1
À la sortie du Master.
- Speaker #2
À la sortie du Master. j'ai gréé ma boîte.
- Speaker #1
C'était quelque chose que tu avais envie de faire depuis tout le temps ?
- Speaker #2
Depuis tout le temps, non. Parce qu'à la base, je voudrais aimer être dans les professions médicales, être chirurgienne ou endocrinologue. Mais être mon patron, ça m'attirait à ce moment-là de la vie. Et donc, j'ai créé mon entreprise qui s'appelait RP Med, une boîte de conseil et de formation en radioprotection.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Voilà. Et ma spécialité, c'était le secteur de la santé.
- Speaker #1
Et alors, tu formais, parce que je m'en rappelle, je m'en remets, non, je ne m'en rappelle pas, mais j'essaie de m'en rappeler, justement.
- Speaker #2
Radio Protection Patient.
- Speaker #1
2006 à Radio Pro Patient.
- Speaker #2
2007, à ce moment-là. J'ai fait mon master, voilà. D'accord. 2007.
- Speaker #1
Ok, ça marche. Ah ouais, alors j'admire, tu vois, parce que moi, il m'a fallu attendre 25 ans de boulot pour oser me dire, bon, c'est bon, je peux lancer ma boîte, j'ai envie. Toi, direct à la sortie des études, tu t'es dit, je me lance. C'est toi qui formais ? Tu avais monté la boîte, toi qui intervenais sur les formations, tu avais monté les formations ?
- Speaker #2
Tout à fait.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
Oui, je n'étais pas organisme de formation. Par contre, tout ce qui était formation, je le faisais en portage salarial. D'accord. Qui, eux, avaient l'enregistrement. C'est comme ça que ça marchait.
- Speaker #1
D'accord, ok. Et tu faisais d'autres choses que de la formation à l'époque ?
- Speaker #2
Eh bien, je faisais PCR, personne compétente en radioprotection externe. Externe. Des dentistes, des radiologues, des médecins de montagne, puisque j'étais basée en Isère. C'était un terreau fertile pour aller faire ses prestations en montagne. Je faisais aussi des calculs de protection. Ces fameux calculs avec les normes.
- Speaker #1
Moi, j'adore ça. C'est mon côté ingénieur, moi j'adore ça.
- Speaker #2
Moi, j'adorais aussi. Tu avais une valeur équivalente en plomb. Qu'est-ce qu'on pouvait faire ? éviter de mettre du plomb pour que ça coûte un peu moins cher. Voilà, x centimètres de béton ou de plaques de briques, etc. Mais c'était génial. Moi, j'ai beaucoup aimé. Et puis, jouer sur les distances, les orientations, tout ça, c'était formidable.
- Speaker #1
Donc, tu étais déjà dans le conseil. Tu n'étais pas juste déjà sur le calcul.
- Speaker #2
Mais le conseil, je vais te dire un truc, c'est quelque chose que j'ai en moi de manière innée. Quand j'étais petite, je ne jouais pas à la poupée, au papa et à la maman. Mes poupées, c'était des sœurs et que je soignais. Ça, c'était mon premier jeu. Il y a un autre jeu où je construisais des villes, mélange de Lego, de Playmobil, de majorettes, des dessins à la craie dans la cour de la maison. Et puis le troisième jeu, c'est que j'avais une agence. En fait, quand j'étais petite, je ramassais un petit peu tous les prospectus et je m'imaginais que j'avais des personnes qui venaient à ma boutique, dans mon cabinet, et ils avaient besoin d'un service. Et j'avais une machine à écrire et je tapais mes devis, des choses comme ça. Et je te raconte ça, j'avais 8 ans, 9 ans, voilà. Et je me posais à faire des factures, des choses comme ça.
- Speaker #1
Oui, donc tu as quand même la fibre entrepreneuriale. Il y a des gens dans ta famille, tu as des modèles d'entrepreneuriat ou non ?
- Speaker #2
Mon père était chirurgien dentiste. Mais sinon, non, je n'ai pas d'exemple.
- Speaker #1
D'accord, donc tu as de la rente-service, expliquer, apporter un service aux personnes. Alors moyenne en finance, tu faisais payer à l'époque tes poupées. Tout à fait,
- Speaker #2
avec des anciens francs.
- Speaker #1
Bien sûr, ou en bonbons.
- Speaker #2
Non, non, j'avais des monnaies des anciens francs, des monnaies des années 30-40.
- Speaker #1
Qui ne servaient plus.
- Speaker #2
Et puis moi, je m'en servais, voilà.
- Speaker #1
Trop forte. Ok, ça a duré combien de temps cette aventure à RP ?
- Speaker #2
Radio Protection, RP Med.
- Speaker #1
RP Med, ça a duré combien de temps ?
- Speaker #2
Alors, l'entreprise, elle a duré à peu près un an. D'accord. Voilà, c'était en fait, j'ai créé ma boîte, ça a bien commencé. Et puis dans le... Deuxième moitié, je me suis un peu frottée à la réglementation et au lobby. Voilà, il faut le dire. C'était une année où la PCR allait être obligatoire dans le monde médical et il y a eu un peu de pression pour que ce phénomène soit ralenti, soit reporté. Donc moi, je n'avais pas de business angels, j'étais toute seule, je partais de rien, de zéro. Là, encore une fois, j'ai prévu le coup, j'ai vu loin. Je me suis dit, je vais frapper aux portes de personnes qui font la même chose que moi, mais à une taille beaucoup plus grande. et j'ai frappé à la porte d'un concurrent qui est basé en Alsace. Et voilà, ils m'ont pris. J'ai fait un entretien et on m'a pris comme salarié. On a racheté ma clientèle. Ah voilà,
- Speaker #1
c'est ça, t'as racheté. Voilà.
- Speaker #2
J'avais des contrats intéressants pour eux. Je vais signer des contrats de 5 ans avec mes clients. Donc, c'était très intéressant.
- Speaker #1
Oui, parce que 2006, de mémoire,
- Speaker #2
soit c'était 2007,
- Speaker #1
mais je crois que 2006, il y a dû y avoir une nouvelle réglementation qui peut-être s'était mise en œuvre dans les...
- Speaker #2
Il y avait le zonage aussi. Oui,
- Speaker #1
après ça a été 2013, d'accord. Mais oui, effectivement, t'es tombée sur un moment où ça a changé.
- Speaker #2
Donc, tu vois, j'ai revendiqué ma clientèle, ils m'ont embauchée, et puis moi, j'avais bien développé le business des chirurgiens dentistes. Ils ne l'avaient pas.
- Speaker #1
Ce qui n'est pas simple, en fait, les chirdents. Alors, maintenant, peut-être plus, parce que...
- Speaker #2
Mais c'est quand même une population particulière.
- Speaker #1
Il faut leur parler. OK. Toi, tu avais fait ça et tu leur as amené cette clientèle-là.
- Speaker #2
Exactement, j'ai développé cela. OK. Voilà.
- Speaker #1
Donc, tu rentres ta boîte. Tu te fais embaucher par l'entreprise qui te rachète. Et là, tu restes longtemps.
- Speaker #2
Alors là, je vais rester deux ans. Je vais faire le tour de la France. Voilà.
- Speaker #1
Tu n'es pas affiliée à une région que tu veux bouger ?
- Speaker #2
J'ai circulé un petit peu partout. Ça a un temps, j'ai envie de te dire. Entre-temps, je suis montée à Paris avec cette entreprise. Elle m'a fait monter ici. C'est vrai que c'est plus pratique si tu dois rayonner partout en France de partir de Paris plutôt que de partir du Grenoble. Et puis, au bout de cette durée, je me suis dit, j'en ai marre de faire le tour de la France. Je vais voir ce qui se passe dans une boîte qui rayonne ici en région. Et puis voilà, c'était reparti pour un tour. Radio protection, domaine de la santé. C'est quand même restant. Pendant à peu près deux ans aussi. Donc on va dire que j'ai fait cinq ans de radioprotection dans le domaine de la santé. Et puis j'avais fait le tour. Donc voilà, après cette expérience.
- Speaker #1
Tu t'es quand même surcapée avec un doctorat, du coup deux masters.
- Speaker #2
Et ça, ça permettait justement d'être... d'avoir de l'aisance avec les professionnels de santé. Dès que tu disais que tu as un doctorat, donc tu es docteur, la relation était vraiment différente. D'accord. C'est le jour et la nuit.
- Speaker #1
Tu n'as rien quand même à te... Oui, à parler de père à père, alors pas forcément un père complètement...
- Speaker #2
C'est incroyable.
- Speaker #1
D'accord, ok, ok. Aujourd'hui, je pense qu'on n'embauche pas au niveau doctorat. Quoi que je te dis ça, ici, j'en connais en fait des docteurs qui font de la radio pro, qui font ce qu'on dit chargé d'affaires en radioprotection. J'ai l'impression qu'intellectuellement, au bout d'un moment,
- Speaker #2
tu t'ennuyais quand même. Oui, j'avais fait le tour dans mon bocal. Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai demandé une rupture conventionnelle. Pendant ce temps-là, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait un master. Un autre master. Un master 2.
- Speaker #1
Troisième master.
- Speaker #2
Voilà. Maintenance, qualité, sécurité, environnement.
- Speaker #1
Tu n'as pas l'impression d'avoir toujours quelques années d'avance ? Sur le marché ?
- Speaker #2
J'anticipe.
- Speaker #1
Mais oui, c'est ce que tu disais. Tu as la vision à long terme du besoin. D'accord. Et donc, troisième master, en qualité ?
- Speaker #2
Là, on est en 2012, donc je le finis en 2013. Et là, ce master va m'ouvrir les portes à d'autres secteurs que la santé. Et là, je vais enchaîner les expériences dans de grandes entreprises. D'accord. Et c'est ça que je cherchais.
- Speaker #1
Pourquoi tu dis que c'est ce que tu cherchais ?
- Speaker #2
Parce que j'étais enfermée dans le monde de la santé. J'étais enfermée. Si je voulais... Faire autre chose, il fallait à tout prix sortir de ce carcan. D'accord.
- Speaker #1
C'est-à-dire que dans le monde de la santé, tu n'aurais pu faire que de la radio pro. Tout ce que tu fais maintenant, tu vas nous expliquer peut-être ce que tu fais pour les autres secteurs, les grosses entreprises dans d'autres secteurs, tu n'aurais pas pu le faire pour les entreprises dans le monde de la santé. Même si elles n'ont pas des besoins dans ces autres dimensions de ton métier aujourd'hui ?
- Speaker #2
Elles ont tous ces besoins. Simplement, c'est juste une manière de percer le marché. C'est une connaissance. C'était pas mal de commencer par la santé, mais j'aurais été enfermée pour le reste de ma carrière. Donc, il fallait à tout prix que j'élargisse mon panel, à la fois de compétences, c'est-à-dire pas uniquement les risques radiologiques, mais tous les risques, d'où ce master. Et ça, ça me permettait en plus de travailler dans le secteur de la santé, mais aussi plein d'autres. J'avais fait le tour de la santé, voilà, et j'ai réussi ce que je voulais faire. Voilà. D'accord.
- Speaker #1
Et donc maintenant tu fais quoi ? Alors tu es toujours dans la même boîte depuis 2012 ? Alors non,
- Speaker #2
2012-2013. Donc là j'ai enchaîné les expériences professionnelles. Par exemple j'étais à ERDF, qu'on appelle maintenant Enedis. J'ai travaillé au CEA de Fontenay-aux-Roses.
- Speaker #1
Mais à chaque fois tu étais salariée là ? Ou tu as bossé pour eux ? Non,
- Speaker #2
j'étais salariée. En prestataire. J'étais salariée. J'ai travaillé aussi dans une boîte qui est spécialisée dans les équipements sous pression. Les pompes, etc., salle blanche qui était basée à Cessinay parisien. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Et puis une filiale privée aussi spécialisée, filiale privée de la RATP qui est spécialisée dans l'immobilier. Voilà. Et ça sera ma dernière expérience salariée. Et fin 2022, je crée mon entreprise en mode auto-entreprise, micro-entreprise. Je vais en même temps poser ma marque, AG Impulsion. Je vais poser aussi mon logo. AG, tu dis inclusion ? Non. AG Impulsion.
- Speaker #1
Impulsion.
- Speaker #2
AG
- Speaker #1
Impulsion, ça c'est une marque c'est ma marque de fabrication Exactement c'est la culture de la prévention Oui mais c'est quoi tous ces gens qui passent autour de nous il y a beaucoup de bruit, on est dans un café parisien c'est parfait je pense que l'âge aidant j'ai mon audition qui baisse mais c'est pas grave on va y arriver
- Speaker #2
Donc décembre 22 je crée ma micro-entreprise et puis ça fonctionne bien alors un an plus tard je transforme la micro-entreprise va devenir une SARL Voilà. Et cette fois-ci, ma marque va devenir aussi le nom de la société, la raison sociale. HD Impulsion. Et HG Impulsion, si tu prends les premières lettres, ça fait AGI, donc ça va tout à sens du mouvement. Voilà ce que j'essaye d'impulser. Autant que je peux.
- Speaker #1
D'accord, tout à un sens. Ok, pourquoi c'était important pour toi de déposer une marque dès le départ ?
- Speaker #2
Je vends un concept. C'est mon concept. C'est ma méthode.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Voilà, il fallait que je le personnalise. D'accord. que je n'ai pas identifié. Et je l'incarne, exactement. D'accord.
- Speaker #1
Tu peux nous en dire un peu plus sur ton concept où c'est des choses qui se vivent et qui ne s'expliquent pas forcément ?
- Speaker #2
Le principe, c'est de placer l'humain au centre. D'accord. C'est parfait pour tout ce qui est culture de la prévention, qualité de vie et conditions de travail. Sans placer l'humain au centre, tu ne fais rien. Tu es en mode, ce qu'on appelle la prévention tertiaire, tu es en mode curatif, tu agis quand le mal est déjà fait. Placer l'humain au centre, Ça veut dire qu'il y aura de l'échange, de la communication, tu vas prendre le pouls ! tu vas écouter aussi ce que dit le terrain. Tu vas pouvoir agir et prévoir, mettre en place des mesures, des barrières de sécurité, de prévention, de protection. Ça, il faut le sentir, il faut le mesurer. Il faut être au proche, plus proche du terrain. Et comme je dis, je répète, il faut être dans l'humain. Et l'humain, il te parle si tu lui donnes confiance. Oui. Voilà. Et ça, je ne peux pas l'expliquer, mais c'est comme ça.
- Speaker #1
Ça suffit.
- Speaker #2
Après,
- Speaker #1
ça se vit. Oui, tu mets énormément d'énergie dans ce que tu racontes.
- Speaker #2
Et je mets beaucoup d'énergie. Dans mes prestations.
- Speaker #1
D'accord. Et c'est rigolo parce que tu racontes en fait ce que tu proposes et ce que tu vis. Je trouve que tu mets l'énergie dans le compteur en fait, tu racontes une histoire vraiment. Tu es vraiment là-dedans. Ok, donc tu fais tout ce qui est évaluation des risques professionnels et tu vas jusqu'au conseil de l'entreprise.
- Speaker #2
Agir Impulsion propose diverses activités du conseil, de la formation, de la sensibilisation, du coaching. l'animation d'événements, mais également de la médiation conventionnelle.
- Speaker #1
Qu'est-ce que c'est la médiation conventionnelle ?
- Speaker #2
La médiation conventionnelle, c'est avant d'aller au prud'homme, si tu as par exemple un souci avec un salarié, avant d'aller au prud'homme, on peut peut-être trouver un bon compromis entre les deux parties. Et pour ça, il faut un arbitre, un médiateur.
- Speaker #1
Et tu es médiateur, médiatrice,
- Speaker #2
toi-même ? Médiatrice conventionnelle.
- Speaker #1
Conventionnelle. Sur tous ces champs-là dont tu me parles, il faut des formations particulières ?
- Speaker #2
Médiateur, professionnel, non. Mais par contre, je me suis formée à la gestion de conflits. Je suis aussi coach individuel, coach d'équipe, certifiée d'État.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Voilà. Et puis après, c'est aussi un savoir-être, être à l'écoute, poser les bonnes questions.
- Speaker #1
Le savoir-être, c'est difficile. Dans la formation de personnes compétentes en radioprotection, dans le déroulé, il y a à un moment donné, je ne sais pas comment c'est dit, mais effectivement, le savoir-être et savoir agir avec les différentes parties, l'employeur, les inspecteurs, etc.
- Speaker #2
C'est l'agilité.
- Speaker #1
Et c'est... Bon, nos formations, elles sont assez courtes, mais c'est difficile de le transmettre. Tu vois des gens qui ont ça naturellement, il y en a d'autres qui l'ont moins. Alors j'imagine que ça doit pouvoir se travailler, etc. Mais le faire passer en quelques heures ou même quelques jours, c'est compliqué. Ok, d'accord. Tu fais de la radio pro ? un petit peu ? Alors je ne fais plus de radioprotection voilà depuis 2012 elle a entré en master c'était un choix ou finalement tu aurais une entreprise aujourd'hui qui a un risque en lien avec les rayonnements ionisants, tu pourrais le prendre juste en conseil alors parce que tu n'es pas organisme compétent en radioprotection, tu ne peux plus faire l'externe la PCR externe, mais est-ce que tu prendrais une entreprise pour faire
- Speaker #2
Je ne dis pas non.
- Speaker #1
Tu n'es pas fermée. Tu n'as pas quitté la radio pro définitivement fâchée.
- Speaker #2
Si on demande une personne compétente, on ne dit plus comme ça maintenant. On dit...
- Speaker #1
Eh bien, si. Ou un conseiller en radioprotection.
- Speaker #2
C'est les mêmes lettres, mais dans le sens...
- Speaker #1
Oui, pas dans le bon sens. Alors, attends. Mais pourquoi ? Oui, alors déjà, on peut passer une demi-journée sur CRP, PCR, OCR. OK. Donc ça, oui, si on demande...
- Speaker #2
Voilà. Par exemple, il y a Stéphanie. Voilà. Ah,
- Speaker #1
bah... Salut ! Moi, je te forme PCR, mais je ne suis pas au CR. Je ne peux pas faire de la radio pro externe. J'ai une autre question, pas forcément sur la radio pro. Pour faire l'évaluation des risques professionnels d'entreprise, je sais le terme d'IPRP, d'ingénieur en prévention des risques professionnels. Est-ce que tu es ça ?
- Speaker #2
Alors, IPRP intervenant en prévention des risques professionnels. Oui, tout à fait, je suis IPRP. Donc ça, c'est dans mes prestations de conseil. D'accord.
- Speaker #1
Il faut être préférencé pour être IPRP ?
- Speaker #2
En fait, il faut déposer un dossier. dans les driettes, si on est en Ile-de-France, ou les drettes dans les autres régions. Et à la fin de cela, si on est accepté, on a un numéro d'enregistrement qui est valable 5 ans.
- Speaker #1
Ah, d'accord. Les organismes de formation, c'est valable...
- Speaker #2
Qui est valable 5 ans, voilà.
- Speaker #1
Et toi, tu es ça ?
- Speaker #2
Je suis hyper B. Alors, il y a différents domaines. Ça peut être dans la santé, la sécurité au travail, c'est ce que j'ai fait. Il y a les risques psychosociaux. D'accord. Et aussi l'ergonomie. D'accord.
- Speaker #1
Et psychosocial, ça t'intéresse ? Ou ergonomie, ça t'intéresserait ?
- Speaker #2
Si, moi, ça m'intéresse beaucoup. Mais ça, je travaille sur ces sujets. Néanmoins, si tu veux être IPRP, spécial RPS ou spécial ergonomie, les personnes de la driette et de la dread cherchent plutôt un diplôme d'ergonome, un diplôme de psychologue. D'accord.
- Speaker #1
Ah oui, d'accord. Ok, ça marche.
- Speaker #2
À moins d'avoir une expérience très significative dans une boîte de conseils là-dessus. Voilà. D'accord. Après, il faut être réaliste.
- Speaker #1
Pour créer ta deuxième boîte, tu as attendu 10 ans, alors que la première, tu t'es lancée tout de suite après tes études. Qu'est-ce qui a fait que tu as eu ce temps-là avant de te relancer à ton compte ? Est-ce que tu l'expliques ? Est-ce que tu avais envie de te former ? Est-ce que tu avais envie ou ça t'avait un peu échaudé la première fois ?
- Speaker #2
Alors, j'avais été un petit peu échaudée, c'est vrai. Et puis, il fallait que je multiplie les expériences. Il fallait que je regarde un petit peu partout. En fait, ça a été super enrichissant. Et puis là, c'était le moment, mon 2022.
- Speaker #1
Je t'ai dit,
- Speaker #2
c'est le moment. En fait, à ce moment-là, quelques mois auparavant, j'avais perdu mon père que j'ai accompagné jusqu'à son dernier souffle. Quand il est décédé, il y a un avant et un après. Et j'ai pris la décision, il est décédé en juillet et en août, je me suis dit, je vais faire ça. Donc, en septembre, j'ai déposé, j'ai demandé une rupture conventionnelle. Je suis partie. D'accord. Et j'ai créé ma boîte le 5 décembre 2022.
- Speaker #1
D'accord, ok. C'est marrant, il y a des dates comme ça qui nous restent en tête, le jour où on a l'immatriculation, le CIRET. C'est marrant parce que le 16 mars, j'ai créé ma boîte le 16 mars 2021. Le 16 mars, c'est l'anniversaire de mon mari et j'ai reçu ma certification le 25 octobre 2021, la même année, pour faire les formations PCR. C'est l'anniversaire de ma maman. Et tu vois, tu ne demandes pas. Enfin, c'est des dates, c'est les organismes qui te renvoient ces dates-là. Tu ne les choisis pas. Oui, il y a des dates comme ça qui sont clés. Après, on s'en souvient, même si peut-être le 5 décembre 2022, ça ne correspond pas forcément à un anniversaire. Mais c'est l'anniversaire de ta boîte, en fait. Oui.
- Speaker #2
Alors, la micro-entreprise, c'est vrai, la SRL, c'est le 10 décembre, le 10-23.
- Speaker #1
Ah, ok. Donc, tu es vite passée micro-entreprise SRL. Oui. Ok, d'accord. Tu es toute seule aujourd'hui ?
- Speaker #2
Je suis toute seule. D'accord. Alors, S-A-R-L, c'est pour le langage familier, on va dire. Mais comme je suis la seule dans l'entreprise, c'est une E-U-R-L, si on veut être très précise sur les termes. Mais le fonctionnement, c'est le même. C'est la même chose. C'est la même règle. OK,
- Speaker #1
ça marche. Tu te vois travailler avec d'autres personnes ou pour l'instant, c'est très bien comme ça ?
- Speaker #2
Pour le moment, en fait, aujourd'hui, je collabore avec beaucoup de partenaires, en fait. Et ça se passe bien comme ça.
- Speaker #1
D'accord. On restera comme ça.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #1
D'accord. Le fait d'être une femme, quand tu as lancé ta boîte, ou même dans ton parcours, est-ce qu'à un moment donné, tu as senti que ça pouvait être un frein ? Ou peut-être que c'est plus facile des fois ? Alors, je peux caricaturer. Tu vois, tu mets l'écoute, l'humain au centre. Est-ce que tu penses que ça peut être des qualités féminines ? Est-ce qu'on fait peut-être preuve de plus d'empathie ? Alors, je t'ouvre des portes. Tu peux les refermer comme tu veux. Mais est-ce que tu as senti que ton identité féminine, dans ton parcours de création d'entreprise et dans ton parcours professionnel, ça a été un élément marquant ?
- Speaker #2
Non, le genre n'a rien à voir là-dedans. C'est une question de ce qu'on a là à l'intérieur. C'est de transformer ses désirs en réalité. Pourquoi ?
- Speaker #1
Mais il faut oser.
- Speaker #2
Mais non, après, la question d'être une femme n'a absolument rien à voir. Après, on se dit, c'est une femme qui a créé, mais pour moi, ça ne veut rien dire du tout. Si j'avais envie, je l'ai fait, puis basta. Très bien.
- Speaker #1
On peut dire aux petites filles qui nous écoutent et qui ont peur de lancer.
- Speaker #2
Non, non, il faut y aller. Il faut y aller.
- Speaker #1
Il n'y a pas de différence.
- Speaker #2
Non.
- Speaker #1
Pas de différence. OK. Ce que j'adore dans ton parcours, c'est que tu fais aussi de la radio. Et alors, c'est un de mes rêves. La semaine dernière, j'ai enregistré un autre épisode de podcast avec Betsy, une coach, qui m'a fait un commentaire très gentil sur ma voix. Et j'ai fait un autre événement où il y a de l'oralité. Et on m'a dit, Stéphanie, tu as manqué ta vocation. Alors, je ne suis pas sûre que je prenne ça comme un compliment, si ça me fait plaisir. Bon, peut-être qu'il faudrait que je fasse de la radio plutôt que de la radioprotection, j'en sais rien. Mais c'est vrai que c'est toujours quelque chose qui m'a attirée. Tu vois, le micro, le fait de parler, de transmettre à l'oral. Ça vient d'où, toi, ce partage de la radio ?
- Speaker #2
Alors, je t'en raconte l'histoire.
- Speaker #1
Mais oui, on est là pour ça.
- Speaker #2
En fait, déjà, enfant, j'adorais parler devant un auditoire. J'étais un enfant timide, réservé. Mais par contre, quand il faut parler devant... Une classe. À l'époque, on apprenait une récitation, on se mettait sur l'estrade et on récitait. Moi, j'adorais cet exercice, c'est de mettre le ton dans ma récitation. C'est comme ça qu'est née la chose. Après, vers 8-9 ans, je m'amusais à faire des émissions radio avec mon magnétophone, à enregistrer des spots publicitaires, des émissions. Je m'amusais vraiment, je m'enregistrais. Quand ça ne plaisait pas, je recommençais le son. Et puis ensuite, j'ai mis cela entre parenthèses, j'ai même omis complètement cette histoire-là. Et puis un beau jour, en 2019, on est vers fin novembre, je fais une rencontre, et cette personne fait de la radio, elle est chroniqueuse. Je dis « Ah ouais, super, moi j'aimerais bien ! » Elle me dit « Bah ouais, pourquoi pas, voilà, contact Brahim Naïb-Balck, la personne qui anime et qui a créé une émission qui s'appelle… » Homo Micro, qui est sur Radio Fréquence Paris Puriel, une radio associative qu'on trouve sur 106.3 FM à Paris.
- Speaker #1
On peut être public à Paris, on ne peut pas l'écouter ailleurs.
- Speaker #2
Et sinon en streaming sur www.rfpp.net Alors, cette rencontre, ça va très vite en fait, je te dis, c'est fin novembre. De mémoire, je crois que c'était le 9 décembre, je fais ma première chronique radio et en direct. Et c'est une chronique santé.
- Speaker #1
Combien de temps après ?
- Speaker #2
10 jours après.
- Speaker #1
au départ
- Speaker #2
Alors, j'ai préparé bien sûr cette chronique.
- Speaker #1
Ça doit te demander un temps.
- Speaker #2
C'était ma première chronique. Je me suis dit, qu'est-ce que tu aimerais entendre sur ce sujet ? Ben voilà, j'ai...
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu aurais écouté ? J'ai écrit comme j'aurais aimé écouter cette chronique.
- Speaker #1
D'accord, donc c'est quand même sur la santé.
- Speaker #0
C'est plus sur la santé.
- Speaker #1
C'est un sujet qui te parle,
- Speaker #0
que tu connais. C'est simplement, dans cette émission, je suis un couteau suisse, comme dans mon travail. Je peux te parler de tout ce que tu veux. Je peux te faire un sujet sur le sport, un sujet sur des livres, te raconter l'histoire d'une chanson. Je peux te parler de l'histoire d'un livre, faire un interview, faire de l'actu, te faire de l'astro. Oui ? Je faisais aussi de l'astro de manière rigolote, les signes astrologiques, l'horoscope du mois. Je peux te parler de plein de choses. Moi, ce que j'adore dans cet exercice, c'est l'écriture. Parce que quand tu chroniques, tu n'es pas en freestyle. Il y a quand même un fil conducteur, il y a une histoire à raconter. Et cette histoire, tu la lis. Mais l'auditeur, il ne doit pas avoir l'impression que tu lis. Donc, il y a une manière d'écrire radiophonique. C'est une musique, tu écris une mélodie. Et quand j'écris mes chroniques, je l'écris en deux fois. Il y a un premier jet. Et après, il y a une deuxième écriture où je vais donner plus de rythmique. Voilà, c'est vraiment, c'est une petite musique que j'écris. D'accord,
- Speaker #1
tu es musicienne d'un côté ? Pas du tout. Pas du tout. C'est rigolo parce que quand tu es arrivée, tu m'as dit, Alors, on a échangé au téléphone, mais je trouve qu'au téléphone, la voix est toujours modifiée. Et je trouve que ta voix, elle est hyper... musicale justement tu as un petit grain particulier dans la voix on dirait que tu chantes un peu quand tu parles alors c'est pour ça mais t'es pas musicienne ok t'es peut-être chanteuse d'ailleurs j'en sais rien non non non oui bon ok j'ai essayé ok non mais c'est intéressant de et quand tu réécris La deuxième fois, tu t'écoutes. C'est à l'oral quand tu parles de musicalité ? C'est une musicalité...
- Speaker #0
Oui, je me relis.
- Speaker #1
À voix haute, c'est l'oralité de ce que tu as écrit qui est important pour toi ?
- Speaker #0
Des fois, je me relis à voix haute, des fois non. Je peux lire dans ma tête, le résultat est le même.
- Speaker #1
Tu ressens que c'est dans le rythme ?
- Speaker #0
Oui, c'est dans le rythme. C'est une syntaxe bien particulière. Les phrases sont courtes, sont rythmées, sont incisives.
- Speaker #1
D'accord. Et tu fais cette chronique tous les combien ?
- Speaker #0
Sur Homo Micro, je suis à peu près toutes les deux semaines. D'accord. Voilà. Par exemple, là, je serai lundi 17 mars. Je parlerai d'une médecin américaine qui a beaucoup œuvré dans la santé publique au début du XXe siècle aux États-Unis.
- Speaker #1
OK. Ça te demande du temps de recherche ?
- Speaker #0
Effectivement. Pour écrire des chroniques, il faut trouver un peu l'info. Et après, il faut la synthétiser. Donc, esprit synthétique. Et puis après, il faut écrire l'histoire, il faut la raconter.
- Speaker #1
Ça te prend combien de temps à peu près ?
- Speaker #0
En général, ça prend 8 heures.
- Speaker #1
C'est ça, ça ne m'étonne pas. Et tu arrives à trouver ce temps-là dans ton agenda, dans tes prestats, etc. Ça, c'est enregistré et si diffusé ?
- Speaker #0
Alors, Radio Fécance Paris-Buriel est une émission en direct. D'accord. Tous les lundis de 20h30 à 21h30. Voilà, donc parfois je ne peux pas être en direct, donc j'enregistre une capsule, comme ça va être le cas pour lundi. Et puis à côté de cette émission radio dans laquelle j'officie depuis 2019, je suis aussi sur une autre radio depuis septembre 2023, une radio nationale qui s'appelle Radio J, et dans laquelle j'effectue une chronique, un billet d'humeur et d'actualité, une fois par semaine. Et là, c'est une émission qu'on peut écouter en direct, en FM, en streaming, et aussi sur YouTube. Et c'est une émission qui dure à peu près une heure avec un invité. tous les jours, qui va changer. C'est une personnalité connue, qui a une actualité, avec l'actualité du moment. D'accord,
- Speaker #1
ok. Donc ça aussi, ça te prend...
- Speaker #0
Ça te prend 8 heures.
- Speaker #1
Tes semaines, elles font combien de journées, dis-moi ?
- Speaker #0
7 ?
- Speaker #1
Peut-être plus, parce que tu fais peut-être plus de journées de 8 heures. Déjà, tu m'as dit que tu avais bossé dans le train, enfin dans le transport, pour venir ici. Tu parles... pas de temps. Non,
- Speaker #0
je ne perds pas de temps. Et là, tu vois, dans le retour, à l'aller, je peux dire que j'ai la première écriture de ma chronique pour lundi pour Homo Micro. Dans le sens retour, je vais travailler mon webinar de mardi matin. Parce que j'ai aussi une chaîne de webinar, les amis.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai que je t'ai demandé quand t'es arrivé, est-ce que ça ne te dit pas d'avoir ton podcast ou ta chaîne YouTube ? En fait, tu m'as dit mais j'ai ma chaîne de webinar.
- Speaker #0
Voilà. Et alors,
- Speaker #1
je me suis inscrite au... Enfin... Il n'y a pas très longtemps, je n'avais pas pu y aller, donc tu m'as envoyé le replay. Je n'ai pas pris le temps d'écouter encore, mais dans le train peut-être demain. Mais c'est un sujet qui me passionne, c'était sur l'évaluation des risques et le document unique.
- Speaker #0
Sur le document unique d'évaluation des risques professionnels, c'est-à-dire c'est une exigence réglementaire, mais on peut en faire un levier de performance. Et ça, c'est super intéressant. Et le sujet m'a très bien parlé,
- Speaker #1
tu vois. Et c'est ça que j'adore dans la radio pro de ces dernières années. effectivement on change beaucoup les PCR peuvent vous les conseiller, les CRP vont beaucoup râler parce que l'évolution de la réglementation, c'est très fréquent. Mais je trouve qu'arriver à caler la radio pro sur l'ensemble des autres risques professionnels, ça a du sens. Et tu vois, quand tu me dis, je ne l'ai jamais entendu ailleurs, le fait qu'on peut faire du document unique d'évaluation, du ERP ou du DU, un levier de changement et d'amélioration, j'y crois profondément, mais je ne l'ai jamais vu.
- Speaker #0
Mais c'est la base de la culture prévention en fait. La culture prévention, sans le duherbe, elle ne fait pas grand-chose.
- Speaker #1
Tu ne veux pas revenir en radioprotection ? Il y a du boulot. En fait, il y a du boulot si les gens y veulent. Mais alors, comment tu fais ? Est-ce que dans les autres entreprises, on reviendra à ta chaîne de webinaire, mais est-ce que dans les autres secteurs, dans les boîtes où tu bosses aujourd'hui, actuellement, les entreprises, les employeurs sont plus sensibilisés à ça, à l'évaluation des risques professionnels qui peut être... Déjà, effectivement, c'est une base, mais c'est aussi un levier de progression. Ou est-ce que... Il y a aussi une contrainte réglementaire et c'est toi qui leur amène la vision.
- Speaker #0
Un client qui a compris la culture de la prévention, pas l'intérêt. Non, la plupart de mes clients, ils en sont au début de la démarche, au début du process. Donc là, je vais impulser la culture de la prévention, je vais les emmener, je vais les accompagner sur ce chemin de la culture de la prévention et on crée ces bonnes habitudes. et transformer ce paradigme de voir la santé, sécurité au travail, qui est pour beaucoup une corvée, et la transformer en avantage, en bénéfice individuel et collectif. Et ça, c'est passionnant parce que je le vois au cours de mes prestations. On voit les personnes évoluer, on voit les actions se mettre en œuvre, on voit des améliorations et ça, c'est magnifique.
- Speaker #1
Oui, je suis admirative.
- Speaker #0
Et moi, j'adore travailler avec des entreprises from scratch.
- Speaker #1
Et qui oppose un petit peu. Alors, qu'est-ce qui fait qu'ils viennent te voir ? C'est parce qu'ils ont besoin d'un déus, c'est obligatoire. Voilà. Bon, Annabelle, elle a l'air sympa, elle a l'air dynamique. Tout à fait. Elle va nous faire vivre le truc. Et après, ils découvrent. Ah ouais, mais ça... Ah ouais,
- Speaker #0
finalement.
- Speaker #1
Ah ouais. Il va falloir s'y mettre. Mais ils ont envie.
- Speaker #0
Oui, après, voilà, parce qu'il y a un déclic qui se passe. Ouais. Il y a un déclic. On passe de cette vision curative et aussi conservatrice. on n'a jamais rien fait jusque là, on n'a jamais rien eu qu'est-ce qu'on va s'ennuyer ? Pour rester poli. En plus, ça nous coûte cher, ça nous prend du temps. Et puis après, il va y avoir une transformation de la pensée, de la réflexion. Et ça, c'est un challenge, mais j'adore ça. J'adore. D'où mon nom. AG, Impulsion de la société.
- Speaker #1
T'impulses ce truc. Après, ce n'est que le début. J'imagine que c'est une démarche qui est sans fin. C'est la base, c'est un levier de progression. Mais si tu l'utilises en permanence, c'est la route des migues,
- Speaker #0
la fameuse permanence.
- Speaker #1
Mais c'est vrai que je suis presque jalouse de ton concept. Moi, je vais peut-être venir me faire former chez toi. Je ne sais pas si tu fais des formations. Parce que ce que je me dis, je vois tellement de DU, c'est un petit fichier Excel. Oh mon Dieu. C'est le même pour tout le monde. La Radio Pro, on l'a fait rentrer dans le même. Enfin, mais même pour les autres risques, c'est une catastrophe. Les chèques de cotation, c'est n'importe quoi.
- Speaker #0
Auditrice et auditeur, le document unique, il est unique. Ne copiez pas celui du voisin. C'est un fabuleux outil, vous devez le personnaliser. il vous aura il va vous rendre service grandement. Hormis être un outil juridique, c'est un outil d'amélioration continue.
- Speaker #1
Tu vas pouvoir répondre à une question. J'ai vu dans la réglementation que normalement, le DU pour les boîtes de plus de 150 ans en salariés, je crois, devait être dématérialisé au 1er juillet 2024.
- Speaker #0
Ça te parle ? En fait, depuis le 31 mars 2022, le document unique doit être déposé sur une plateforme. Et ce, quelle que soit la taille de l'entreprise, dès lors que tu as au moins un salarié, tu dois faire un document unique. Ce document unique, donc, il doit être déposé sur une plateforme. Maintenant, on a passé toutes les dates de délai, que tu fasses plus ou moins X salariés. Là, on y est arrivé. Normalement, tout le monde doit le déposer. Cette plateforme, elle est bien écrite, noir sur blanc, dans le Code du travail. Mais elle n'existe pas.
- Speaker #1
Du coup, je me suis même demandé si ce n'était pas une plateforme, s'il fallait que l'employeur...
- Speaker #0
Elle n'existe pas. Parce que les personnes... Il y a beaucoup de contradictions là-dessus. Je pense notamment au niveau des règles RGPD, etc. Donc, voilà. Les personnes... Non, ce n'est pas en route. Par contre, la nouveauté... C'est le 31 mars 2022. Il y a aussi une autre plateforme numérique qui s'est mise en œuvre, c'est le passeport prévention. Oui,
- Speaker #1
j'ai vu ça.
- Speaker #0
Alors ça, on en a beaucoup entendu parler. Lui aussi, il aurait dû rentrer en œuvre depuis 2023. Eh bien, les choses sont en train de bouger, chères auditrices et auditeurs, parce qu'à partir du 28 avril, cette plateforme sera ouverte aux organismes de formation. Et ensuite, en 2025, premier trimestre, la plateforme sera ouverte aux employeurs. Et dernier trimestre 2026, elle sera ouverte à la dernière partie prenante qui sont les salariés. Voilà, ça c'est la news. Et alors,
- Speaker #1
quels organismes de formation en premier ? J'ai vu ça, c'est-à-dire que...
- Speaker #0
Parce qu'ils vont déposer dans la... Il faut s'imaginer une boîte dans laquelle tu vas glisser toutes les attestations, les certificats de formation. Les informer,
- Speaker #1
mais alors quel type de formation ? Toute formation ?
- Speaker #0
En santé, sécurité, au travail, passeport, prévention.
- Speaker #1
PCR,
- Speaker #0
ça pourrait être une formation ? Voilà, exactement. PCR, tu le rentres là.
- Speaker #1
Je me suis dit que ça allait me concerner ce truc-là, mais je n'en avais jamais...
- Speaker #0
28 avril, pour toi.
- Speaker #1
Je l'ai vu sur LinkedIn sortir, mais je n'en avais pas entendu parler dans les réseaux de Radio Pro. C'est hyper intéressant.
- Speaker #0
Il y aura des infos sur Internet qui vont permettre d'accompagner les organismes de formation pour... utiliser cet outil, ce nouvel outil.
- Speaker #1
Bon, je vais continuer à te suivre sur Internet. Tu nous donneras les infos. Ok, ça marche. Alors, attends, du coup, on reboucle ta chaîne webinaire. Tu en as fait combien pour l'instant ?
- Speaker #0
Alors, j'en ai fait un. Alors, webinaire, peut-être que ça ne parle pas à tout le monde. On va expliquer brièvement. C'est une sorte de conférence en ligne. Vous êtes à votre bureau. Je vous parle depuis mon ordinateur. Voilà, je vous vois. Enfin, vous me voyez, vous m'entendez. Et vous pouvez communiquer avec moi par chat interposé. Donc, ce webinar, j'ai une chaîne. Une chaîne de webinar que j'ai créée au début de l'année. J'ai déjà fait un webinar, c'était le 13 février. Et vous pouvez accéder, vous pouvez le revoir en replay. C'était donc sur le document unique. Pas seulement une exigence, mais un levier de performance aussi. Et puis, mardi, mardi 18 mars, vous pourrez me retrouver à 11h et là je vous parlerai de la culture de la prévention un faux ou un toxe donc avec tout ce qu'on s'est dit vous avez un petit aperçu de ma réponse à venir alors ce podcast,
- Speaker #1
cet épisode sera diffusé après le 18 mars peut-être pas très longtemps, peut-être la semaine qui suit du coup on peut le retrouver toujours en replay,
- Speaker #0
quand tu dis c'est une chaîne replay c'est une chaîne webitéo je fais mes webinars via un prestataire Merci. qui s'appelle WebIQ, qui me propose l'outil, la chaîne de Webinar, me met à dispo cette chaîne et la technique de Webinar. Mais sinon, tout le reste, c'est moi qui le fais. C'est moi qui vais speecher, qui vais préparer ma presse, qui va aussi être modérateur, etc. En fait, c'est une petite émission télé où je fais un petit peu tout. mais et cette chaîne que j'ai créé. Donc, la chaîne, vous pouvez retrouver facilement. Vous tapez WebIQO HG Impulsion, vous allez trouver sur ma chaîne. Et donc là, vous avez les dates des futurs webinars. Je vais en faire huit durant l'année 2025.
- Speaker #1
Ah oui,
- Speaker #0
donc ça va... Je vais en faire huit. D'accord. Là, vous avez... Il y en a déjà... Il y en a déjà... Bon, il y en a un qui est fait et auquel vous pouvez accéder en replay. Il y a celui du 18 mars. Il y aura un autre en avril, 28 avril, Journée internationale de la santé et sécurité au travail. Vous en aurez un autre au mois de mai dans le cadre de la semaine de la qualité de vie au travail.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et puis après, voilà, comme ça, jusqu'à la fin de l'année.
- Speaker #1
D'accord, ok. Bon, tu as un emploi du temps un petit peu... Je ne sais pas, bien booké, quoi.
- Speaker #0
Mais j'aime ça.
- Speaker #1
Ouais, ouais. Ça fait un cent, l'énergie, je l'ai déjà dit, mais ouais,
- Speaker #0
tu aimes ça. Ne rien faire, ça ne me va pas du tout.
- Speaker #1
D'accord. T'arrives à prendre des week-ends ? Je te fais travailler un samedi, je t'amène à...
- Speaker #0
Le week-end, j'en prends quelques fois. Mais j'aime être dans le mouvement, dans la création.
- Speaker #1
Tu arrives à prendre des vacances ? Tu arrives à couper ?
- Speaker #0
Les vacances, il ne faut pas que ça dure trop longtemps. Une semaine, c'est très bien.
- Speaker #1
C'est très bien. Je ne sais pas si j'y arriverai. J'ai l'impression que depuis que j'ai créé ma boîte, ça tourne en permanence. Et même quand je pars en vacances, même si je prends... Je suis en train de réfléchir, est-ce que j'ai déjà pas pris l'ordi en vacances ? Je crois pas, je sais pas si c'est pas bien, je pense, mais j'en sais rien. Mais il y a toujours un cahier, il y a toujours un crayon, le téléphone de quoi noter, et ça cogite en permanence. Je sais pas si t'arrives vraiment, même quand t'es en vacances.
- Speaker #0
Ah non,
- Speaker #1
pas du tout. Non, ouais, c'est pareil. Notre entreprise,
- Speaker #0
à toi comme à moi, c'est notre bébé. Toi, c'est ton 4e bébé, moi, c'est mon bébé. Et oui, tu en prends soin, c'est normal, on peut pas lâcher comme ça. On n'a pas d'intendance pour s'occuper de notre entreprise, de notre société, dans notre absence. Il faut être là. Et on est une société de service. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai.
- Speaker #0
On est à l'écoute.
- Speaker #1
On est à proposer, d'innover. Ce que je sens chez toi, c'est que tu as envie de faire, passer à tout tiens à cœur, de faire les choses bien. Et tu as envie de proposer des choses et tu es attentive aux résultats. Donc forcément, tu vas te creuser la tête pour proposer des choses intéressantes pour ton client. L'entreprise, deux émissions radio, une chaîne de webinaires. Je suis sûre que tu as d'autres projets.
- Speaker #0
Peut-être une pièce de théâtre à la fin de l'année pour les enfants. En tant que comédienne, je n'écris pas la pièce.
- Speaker #1
Tu sais que mon rêve est, pendant la première session, alors tu vois, ça c'était intéressant, première session de PCR que j'ai montée, enfin, alors ça ne rentrait pas dans le cadre de la formation, mais en deuxième partie de journée, on va dire, ça finissait à 17. De 17 à 19 heures, j'avais proposé un atelier d'impro, tête d'impro. Je me suis dit, là, pour travailler le savoir-être, savoir répondre, devant une situation difficile, devant des inspecteurs, devant un employeur. Quand tu es en tant que CRP, des fois, c'est un peu complexe. Et j'ai fait venir une prof de théâtre, on avait fait un atelier théâtre d'impro. J'avais adoré, ça avait été super bien. J'ai jamais fait, bon, peut-être qu'il faudrait que je le refasse. Et j'adorais arriver à monter un spectacle sur la radioprotection. Alors, c'est complètement, je ne sais pas si un jour j'y arriverai. Mais je me dis, on a tellement tous des histoires incroyables à raconter en radiopro, ou même toi, tu es en situation professionnelle. Alors, c'est loin du spectacle de théâtre pour les enfants. Je ne suis pas sûre qu'il y ait beaucoup de public. Ça ne serait pas rentable comme projet. Je crois que je ne vais jamais le monter, ce truc-là. Mais bon, bref, monter sur scène. Alors, spectacle pour enfants. Qu'est-ce qui t'intéresse là-dedans ? Tu voudrais raconter ? Tu as les histoires déjà ?
- Speaker #0
Non, l'histoire est en train de s'écrire. Ce n'est pas moi qui l'écris.
- Speaker #1
Ce n'est pas toi qui l'écris, mais toi en tant que comédienne ?
- Speaker #0
Je ferai partie des comédiennes. D'accord. Voilà. J'en dis pas plus.
- Speaker #1
Oui, c'est normal. Ok, donc tu aimes bien, tu es quand même dans la communication,
- Speaker #0
la passion. C'est une passion, la com. C'est une passion. D'ailleurs, c'est marqué en en-tête sur mon LinkedIn et ce n'est pas du fake. J'adore ça, quoi. J'adore.
- Speaker #1
Communiquer.
- Speaker #0
Communiquer, j'adore à transmettre. Tu vois, par exemple, quand je fais les formations, je ne suis pas organisée de formation, je le précise. Je suis formatrice professionnelle, je suis enregistrée auprès de la Driette et je fais des formations via des partenaires qui sont organisés de formation. tu es enregistrée en adresse tu es organisée en formation je ne suis pas calliopie ah tu n'es pas calliopie mais donc oui tu es quand même d'accord pas calliopie et sinon voilà au compte de ma société Agile Impulsion je fais des sensibilisations là on n'a pas besoin d'être forcément calliopie oui c'est dans la prestation peu importe que je fasse des sensi ou des formations pour moi j'adore ça parce que c'est un show voilà nous connaissons une personne en commun ah oui Marc Merci. Marc-Amrich, voilà, qui a été un de mes professeurs en master de radioprotection. Et j'ai adoré les cours de détection, détection avec lui. Il y a aussi d'autres cours, un homme de théâtre. Et il faisait les cours, comme j'ai toujours rêvé qu'on me fasse cours. Parce que moi, je m'ennuie très vite, en fait. Je peux très vite être absorbée, perdre mon attention. Donc lui, il a su me capter, voilà. Et en fait... C'est ce que je fais aussi durant mes formations, mes sensibilisations, parce qu'on ne va pas se mentir. Toi, tu fais de la radio pro, moi je vais former des représentants du personnel, je vais leur parler de documents uniques, des choses qui ne les passionnent pas au premier regard.
- Speaker #1
Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
- Speaker #0
Ils viennent à culons. Et donc, tout se joue dans les premières secondes. Dès que tu rentres dans la pièce, la manière dont on dit bonjour, que tu fais le tour de table, tu sais que la formation, ça va se passer super bien. Où ça va ? être un moment un peu long à passer.
- Speaker #1
Difficile pour toi ou pour eux ?
- Speaker #0
Jusqu'alors, je touche du bois. Ça s'est toujours bien passé. Les personnes sont sorties très satisfaites avec des connaissances en plus. Et je les ai ouvertes sur le monde de la culture de la prévention. Et ça, c'est mon objectif, satisfaction.
- Speaker #1
OK. Bon, merci Annabelle. Donc, ce que je retiens, on peut faire de la radio pro. Alors déjà, on peut finir sa thèse et passer un deuxième master et la formation PCR en même temps. Ça, j'avoue, bravo, mais on peut faire. On peut monter sa boîte en sortant des études. parce que j'ai, c'est marrant, il y a quelques quelques mois maintenant, j'ai deux jeunes étudiantes de master qui m'ont demandé un call qui m'ont demandé plein de renseignements mais juste sur le fait de monter une boîte en radio pro Bon, toi, sur la faisabilité, même si tu es 2006, mais c'est faisable, en fait. 2007. 2007, pardon. Je bloque avec ce 2006. Tu as de l'expertise, pas forcément encore beaucoup d'expérience, mais si tu as le cœur à l'ouvrage, tu peux monter ta boîte en sortant. Femme, pas femme,
- Speaker #0
on peut y aller. Tu peux être quelqu'un de très technique, de très opérationnel. Tu peux être le meilleur dans ton domaine. Mais si tu n'as pas de qualité de relationship, ton savoir, tu vas le garder pour toi. Il faut donner envie à l'autre, il ne faut pas l'écraser, il faut se mettre au même niveau. Et là,
- Speaker #1
ça marche. Quand je pense à ces deux jeunes filles, j'ai bien aimé leur démarche. Elles devaient être en Master 2 et le fait de prendre des conseils auprès des plus anciennes, ça aussi démontre une ouverture et une communication. Bref, j'avais trouvé ça sympa. Ce que je retiens aussi, c'est qu'on peut faire de la radio pro, on peut faire de la radio, on peut faire des webinars, on peut faire du théâtre. Tout ça, ça a du sens. Et c'est dans une vie professionnelle unique, en même temps, qui est bien remplie.
- Speaker #0
Et tu sais, on peut se dire, mais qu'est-ce qu'elle fait de la radio ? Elle a une boîte, tout ça. Déjà, c'est une passion. Vous l'avez compris, d'écrire des chroniques, d'être parlée dans un micro. Et puis, faire de la radio, ça fait travailler aussi la rhétorique. C'est super important quand on est face à un client, quand on est face à un auditoire de stagiaires. Donc, tout se rebrouille, tu as raison. Il y a des passerelles entre chacune de ces activités.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que tu te fais toi accompagner en tant qu'entrepreneur ? Tu as un réseau, tu appartiens, tu te fais coacher ?
- Speaker #0
Non, je ne me fais pas du tout coacher. J'adhère à deux réseaux professionnels. Oui,
- Speaker #1
ok.
- Speaker #0
Des syndicats patronaux, voilà. J'ai dit ça, j'ai tout dit. De TPE, PME, voilà.
- Speaker #1
Ils ont un podcast d'ailleurs, sur la santé des chefs d'entreprise. Je ne sais pas si c'est le même.
- Speaker #0
Et puis, l'autre syndicat en cinq lettres qui commence par M et qui finit par F.
- Speaker #1
C'est eux, c'est ceux-ci auxquels je pensais. Ils ont un podcast sur la santé des chefs d'entreprise que je trouvais hyper intéressant avec des personnes qui justement ont donné beaucoup et peut-être trop donné et ont eu des problèmes de santé à un moment donné. C'est intéressant les témoignages et du coup, les professionnels de santé, de gens qui les réunissent. qui interagissent avec eux pour donner des conseils aux autres chefs d'entreprise pour éviter ça. Ok, ça pourrait être intéressant pour toi. Pourquoi pas ? Ça marche. Est-ce que tu verrais quelque chose d'autre, un sujet qu'on n'a pas abordé, que tu voudrais transmettre, que tu voudrais compléter ?
- Speaker #0
Les filles, si vous voulez vous lancer dans l'entrepreneuriat, allez-y, ne vous posez pas des questions. Ça va faire que de ralentir le process. Vous allez vous fabriquer des peurs et les entretenir. Allez-y, go, go, go. Et on s'en fout de ce que les autres pensent. On y va. OK ? Allez, go !
- Speaker #1
Go, alors. Merci, Annabelle.
- Speaker #0
Merci, Stéphanie. À bientôt.
- Speaker #1
Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode de Radio Protection. J'espère que cet épisode t'a inspiré, qu'il t'a donné des pistes de réflexion sur l'avenir de notre métier, de nos missions et finalement de ce qu'est un PCR ou un conseiller en radioprotection. Alors si jamais tu as une question, une idée ou si tu as simplement envie d'échanger, de papoter, tu sais, je suis toujours partante pour discuter. Tu m'envoies un message, peut-être le plus simple, c'est sur LinkedIn. Donc Stéphanie... Mora, M-O-R-A, tout simple. Ou alors tu m'envoies un mail à stéphanie-formation-radioprotection.fr C'est assez simple. Et puis voilà, on échange, ça sera avec grand plaisir. Je te dis surtout à très bientôt pour un nouvel épisode où je continue à explorer, à apprendre, à partager avec toi ce grand virage de la formation en radioprotection. A très vite, ciao ciao ! Sous-tit