Speaker #0I've been awoken, with my face turned to the sun. Eh mais tu sais quoi ? C'est tellement le mood en fait dans lequel je suis en créant ce podcast, en enregistrant mes épisodes. En réalité, je suis rentrée dans l'année 2025 avec ce mood de « Eh mais je suis une rebelle depuis toujours, viens j'assume totalement » et j'embarque avec moi les autres femmes rebelles. Tu vois, je suis en mode... I'm gonna stand up, take my people with me, together we are going to a brand new home. Ah ah ah ! Mais tellement ! Tu vois alors, mais viens ! Viens dès ma bande ! On y va, tu vois ! Dans l'épisode du jour, bienvenue déjà dans ce nouvel épisode du podcast Rébellion Féminine ! Aujourd'hui, je vais te parler de... bah du fait que... être mère, moi je suis maman, je sais pas si tu l'es, je ne sais pas si tu veux le devenir mais en tout cas, même en tant que femme, mère ou pas, à mon avis cet épisode va te parler, soit parce que ça va te parler à toi directement, ça va résonner pour toi ou ça va résonner pour des femmes que tu connais ou peut-être même voilà, en tout cas n'hésite pas et puis n'hésite pas à le partager bien entendu à toutes les femmes que tu connais, toutes les femmes de ta vie, bon je me recentre un petit peu, il est temps de se concentrer lors des épisodes quand même ... Je suis certaine qu'être mère ne devrait pas nous enfermer ou t'enfermer. Je dis nous, allez, je pars sur un nous parce que je suis maman. Être mère ne devrait pas nous enfermer dans le renoncement, tu vois. Il y a un peu ce truc qui traîne dans le collectif, ou qui, mais t'as choisi d'avoir des enfants, donc faut assumer. Excusez-moi, ça veut dire quoi ça ? En fait, il faut assumer. T'as voulu des enfants, faut assumer. Tu peux pas tout avoir. Une bonne mère, c'est une mère présente. T'es trop ambitieuse. Et tes enfants, alors ? Si t'es mère et ambitieuse, t'as forcément entendu ça ou un truc du genre, en tout cas. C'est comme si le fait d'être mère annulait le droit d'avoir des rêves. Maintenant, tu as choisi d'avoir des enfants, il faut t'y consacrer, il faut tout donner pour eux. Alors ok, les enfants, oui, deviennent une priorité. D'ailleurs, leur arrivée dans nos vies, généralement, bouscule, j'ai dit généralement, bouscule notre sens des priorités. Les priorités sont différentes, les priorités sont ailleurs. Et il y a aussi cette grosse notion, en tout cas je parle en mon nom, Voilà, cette grosse notion de bah ouais, je veux bosser, je veux bien réussir dans la vie et je veux bien réussir ma vie. Mais ma vie, elle inclut autant ma vie de femme, ma vie d'ami, ma vie de maman, ma vie de chef d'entreprise. Ma vie, en fait, se compose de plusieurs éléments et de plusieurs rôles différents, de plusieurs casquettes différentes. Mais ce n'est pas parce que j'ai décidé d'être mère que je fais un focus 100% sur ce Ausha. C'est un des plus beaux rôles de ma vie, réellement. C'est aussi une des plus belles aventures qui puisse exister et c'est aussi un apprentissage quotidien parce que vraiment par les yeux de nos enfants, je pense qu'on apprend énormément de choses tous les jours et ça permet beaucoup, autant que l'entrepreneuriat finalement, si ce n'est plus d'ailleurs que l'entrepreneuriat, avoir des enfants ça pousse à devoir travailler sur soi et sur plein de choses, la gestion des émotions, l'organisation, bref. Et il y a trop encore ce truc un peu assommant de ce n'est pas compatible le fait d'être mère, un enfant, plusieurs enfants, peu importe, et d'avoir des ambitions fortes. Encore une fois, on a toutes nos propres ambitions. Quand j'entends ambition, chacune son degré d'ambition et peu importe le degré d'ambition que tu as, le level d'ambition que tu as, le mot ambition est valable pour chacune d'entre nous. Qu'on soit bien au clair là-dessus. Et il y a aussi ce truc là où comme si vouloir réussir, c'était une trahison, tu vois. Trahison, disgrâce pour nos enfants. Tu vois, une trahison, genre je trahis mon rôle de mère si je veux réussir, si je veux mettre ma carrière au premier plan, très certainement, tu vois. C'est comme si l'ambition était un luxe réservé aux hommes ou alors aux femmes qui n'ont pas d'enfants. qui n'ont pas encore d'enfants ou qui ne veulent pas en avoir, tu vois. Mais... Je crois que tout ça sont encore une fois des conditionnements. C'est un truc un peu invisible qui se transmet de génération en génération et qui dit que bon, les mères, voilà, elles sont mères. Voilà, c'est tout. C'est un modèle un peu figé de la réussite et de la vision de la femme de manière générale encore une fois. Même si on sort de la notion de maternité, juste pour la femme déjà, il y a aussi ce truc-là de la place de la femme, c'est à la maison. Et c'est encore un peu trop répandu finalement. On est dans un monde en mutation. Oui, c'est sûr, mais les jeux ne sont pas encore faits. C'est sûr qu'aujourd'hui, l'idée, ça va être quand même de continuer de déconstruire tout ça, parce que non, une mère, ça ne veut pas dire renoncer au reste. Être mère, voilà, ça ne veut pas dire renoncer au reste. C'est plutôt ça la phrase grammaticalement correcte. Les schémas qui enferment les mères, à mon avis, il y a plusieurs croyances qui viennent là. Déjà celle, une mère... En tout cas, non. Je recommence. Retour en arrière. Une bonne mère, une mère qui se sacrifie. Depuis des générations, je crois qu'on a vraiment glorifié ce truc-là. L'image de la mère qui donne tout, celle qui fait passer ses enfants avant tout, celle qui s'efface pour que la famille brille, celle qui n'a plus d'espace pour elle parce que ses envies passent après. Résultat des courses, tu culpabilises dès que tu penses à toi. Tu as peur que ton ambition... nuisent à tes enfants, à ta vie de famille, au cocon familial, à ce que tu as construit, en fait, au foyer. Tu te sabotes, tout compte fait, parce que tu t'interdis d'aller plus loin. Tu t'interdis de vouloir plus. Et ça reste juste une idée en arrière-plan, dans un coin du cerveau, sans matérialisation, tout compte fait. Je pense aussi qu'il y a aussi cette phrase qui est « Tu ne peux pas tout avoir. » Mais... Mais t'es qui toi pour me dire que je peux pas tout avoir déjà ? Et si je veux tout, on fait comment ? Voilà ! Depuis quand être mère devrait être un frein ? Pourquoi finalement on n'entend pas cette phrase « Dites au père » , tu vois ? Pourquoi est-ce qu'on ne dit pas au père « Tu peux pas tout avoir » ? Pourquoi on ne leur tient pas ce discours ? Pourquoi le succès d'une femme doit forcément venir avec un prix à payer, tu vois ? Pourquoi ? Conséquence de tout ça, je pense qu'il y a la notion de s'interdire d'exiger plus d'argent, plus d'impact, plus de temps, plus de liberté, plus de reconnaissance, plus de ce qu'on veut. Tu mets ce que tu veux après le plus, chacune d'entre nous veut plus de quelque chose. Tu limites tes ambitions avant même de les explorer, c'est-à-dire que c'est là que tu sais que tu voudrais, mais ça reste un doux rêve. Loin, loin, far far away, tu vois, vraiment, fort fort lointain. Et résultat aussi, c'est qu'il y a une forme de résignation, résignation à un modèle qui ne te convient pas, juste pour ne pas déranger, ou pour ne pas créer un candiraton que possiblement tu n'arriverais pas à gérer. Je pense aussi qu'il y a vachement cette notion de une mère ambitieuse, c'est une mauvaise mère. « J'exagère les termes, mais bon, on comprend l'idée. » Et cette phrase, elle repose vraiment sur une injonction qui lie la maternité au sacrifice. Résultat des courses, pour moi, il y a de la culpabilité chaque fois que tu bosses sur ton business et par exemple, il y a les enfants à côté. Tu es en mode « Ah, il faut que je choisisse. Est-ce que là, je peux vraiment travailler sur mon... » Alors que tu en meurs d'envie, c'est-à-dire que tu es avec tes enfants ou ton enfant et tu es là et tu te dis « Ah, quand même ! » J'aurais bien fait ça. Et tu te l'interdis de le faire parce qu'il y a les enfants. Alors attention, si tu n'arrives pas du tout à profiter avec tes enfants, il y a certainement des choses à revoir. Mais si tu sais que tu as profité et que tu as besoin d'une petite heure juste pour toi, même s'il y a les enfants à côté, et pouvoir leur dire, voilà les enfants, ennuyez-vous ensemble là, j'ai besoin d'une heure pour pouvoir faire quelque chose pour le travail. C'est ok en fait que tes enfants te voient travailler, ce n'est pas un problème en soi. Le problème c'est quand ils ne te voient faire que ça. Bref. On peut en discuter en message privé si tu veux d'ailleurs, n'hésite pas, tu retrouves mon Insta dans la description de l'épisode et tu viens tchatcher avec joie, je serais ravie d'échanger même peut-être sur toi, tu as peut-être une perspective ou un point de vue différent, enfin voilà, ouverte en tout cas à la discussion. Je pense aussi qu'il y a la peur d'être jugée, de passer pour une mère absente, tu t'épuises en voulant prouver que tu peux tout gérer seule au lieu d'assumer juste ton ambition. Je suis ambitieux, je suis carriériste. C'est quelque chose, moi, mon fils, il a 6 ans, et je lui ai déjà expliqué que... Je suis carriériste, en fait. Voilà, je suis carriériste. Que son arrivée est un cadeau extraordinaire depuis 6 ans maintenant, que je suis ravie de pouvoir gérer mon temps comme je le veux pour pouvoir partir en vacances avec lui si je le souhaite, profiter avec lui les mercredis, etc., prendre du temps de qualité avec lui. Mais lorsque je lui dis, voilà, là, il faut que tu t'occupes seul, je mets une petite sonnette qui sonnera au moment où on se retrouve, mais j'ai besoin... d'un temps pour m'occuper de ça pour mon travail. Voilà. J'aime moi, je m'aime moi, je t'aime toi, j'aime mon travail. Donc, l'idée, c'est de trouver l'équilibre dans tout ça pour que chacun d'entre nous puisse y trouver son bonheur. Et il m'a dit, ok, en fait. Et donc, et parfois, il me dit, là, je trouve que tu es resté un peu trop longtemps. La dernière fois il me dit ça fait un peu trop longtemps que tu donnes des conseils à telle cliente en me donnant son prénom tu vois. Et je lui dis oui mais en fait c'est vrai et je faisais des vocaux. Et il me dit voilà et là la sonnette elle a sonné à 17h exactement, là elle est 17h07 et t'as toujours pas fini c'est trop long. Ok, très bien on va trouver un moyen que je respecte un peu plus le timing avec la sonnette. Et puis on rééquilibre, on réajuste. Ce qui est super, c'est qu'il arrive quand même à me dire les choses, mais je pense que si on éduque nos enfants et qu'on leur apprend aussi à nous dire les choses, alors on peut réajuster. Le rôle de mère, c'est comme le rôle de chef d'entreprise. Tu testes des choses, tu vois comment ça se passe, tu réajustes. Réajuste. Voilà. Je pense qu'on peut briser ces schémas-là. Qu'est-ce que t'en penses, toi ? On peut déprogrammer, on peut commencer par ça, on peut commencer par déprogrammer la culpabilité. C'est-à-dire que notre ambition ne nie pas à nos enfants, elle leur montre ce qui est possible, que la réussite ne les prive pas de leur mère, elle leur donne un modèle puissant, que plus tu assumes ta place, plus tu leur apprends à prendre la leur. On peut aussi redéfinir ce qu'est une bonne mère, en fin de compte. Être une bonne mère ne signifie pas s'oublier, tu vois. Ouais, être une bonne mère ne signifie pas s'oublier. Être une bonne mère, c'est être une femme alignée, épanouie, puissante. Avec ce que ça englobe pour toi, avec les caractéristiques, disons, que ça comprend pour toi. Une mère qui montre à ses enfants qu'on peut tout avoir sans se sacrifier. Pourquoi pas ? Il y a les valeurs qui vont avec, il y a l'éducation que tu as envie de donner à tes enfants, il y a la vision du monde que tu as envie de leur partager, et puis eux partageront la leur avec toi. En fait, c'est un échange, c'est un flux. Il y a comme une création d'une forme d'abondance. Abondance, en fait, dans tout ça, finalement. On peut aussi agir, je pense, malgré la pression sociale. Et donc, fixer clairement des ambitions, ne pas les minimiser, arrêter de chercher la validation des autres, accepter que certaines personnes ne comprendront pas. Il y en a qui ne vont pas comprendre. Tant pis ! Tant pis. Je ne vais pas dire que je voulais dire et c'est ok, mais je ne vais plus le dire parce qu'il y a plein de gens qui disent sur les réseaux sociaux qu'ils en ont marre d'entendre la phrase et c'est ok. Donc, tant pis. Je remplace par tant pis. Ceux qui ne comprennent pas, tant pis. Les personnes qui ne comprennent pas tes ambitions, tant pis. Ce n'est pas grave en fait. Ça change quoi réellement à ta vie si toi tu t'es donné la permission ? Qu'est-ce que t'en as à cirer que quelqu'un d'autre ne comprenne pas ? Si tu veux explorer ces schémas, si tu veux reprendre ta vraie place, c'est maintenant. Tu peux le faire. Tu peux le faire en venant discuter avec moi, on peut en discuter. Tu peux le faire en rejoignant le club Rébellion Féminine, le lien est dans la description. Je crois qu'on n'a pas à choisir entre ambition et maternité. On n'a pas à choisir d'ailleurs entre ambition et... Et être une femme, voilà. Tout simplement, en fait, c'est ça. Tu peux tout avoir. Mais encore, il faut oser le croire et l'incarner. Et pour le croire, il faut changer ce que tu crois maintenant, pour croire à autre chose, puis décider d'enclencher cette rébellion, cette nouvelle perspective, cette nouvelle vision qui peut-être n'est pas celle dans laquelle tu as grandi, n'est pas celle que tes proches voient, partagent, comprennent. et l'incarner et l'incarner vraiment en étant solide sur tes appuis et donc c'est le moment je pense d'arrêter de devoir avoir ce sentiment de choisir entre eux la réussite et puis la liberté ou ou la réussite et le bien-être ou l'ambition et la maternité voilà Je pense que tous les choix sont possibles et tous ces choix peuvent être compatibles les uns avec les autres en même temps. Rendez-vous à la prochaine.