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Récits de foi

#05 : "Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait"

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32min |23/11/2025|

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#05 : "Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait"

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Description

Elle avait tout perdu. Ne lui restait qu’une invocation, confiée par celui qu’elle aimait :
« Ô Allah, accorde-moi une compensation dans mon épreuve… et remplace-moi par meilleur. » Elle ignorait alors ce que “meilleur” voulait dire.
Ce récit raconte son deuil, son exil, la séparation,
mais aussi la patience, la sagesse, et la manière dont une simple invocation a réécrit tout un destin. C’est l’histoire d’un cœur brisé, d’un chemin repris, et d’un “meilleur” que seule la miséricorde peut dévoiler.

Et toi…
sais-tu vraiment ce que “meilleur” pourrait signifier pour ton propre cœur ?


Invocation:

En arabe : إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ اللَّهُمَّ أْجُرْنِي فِي مُصِيبَتِي وَاخْلُفْ لِي خَيْرًا مِنْهَا


En phonétique : Innā lillāhi wa innā ilayhi rāji‘ûn. Allahumma ajurnî fî musîbatî, wakhluf lî khayran minhâ.


En français : Certes, nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons. Seigneur, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le pour moi par quelque chose de meilleur.


Sourate 33 Al Ahzab - verset 35



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Transcription

  • Speaker #0

    Le chagrin est parfois le premier langage de ce que nous deviendrons. Au nom d'Allah, le tout miséricordieux, le très miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, Sola Tiosouf. Bienvenue dans Récit de foi et des femmes d'autrefois, un voyage au cœur des épopées que je vais vous contrer. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Au commencement, avant les larmes, avant les batailles, avant les séparations qui brisent la poitrine, il y avait cette invocation. Une phrase chuchotée ressentie au plus profond de sa chair, portée comme une bresse fragile entre les mains de ceux qui ont perdu ce que leur cœur avait de plus cher. Depuis des siècles, elle voyage de lèvre en lèvre comme une relique invisible, comme une lumière qu'on ne voit qu'en fermant les yeux, pourtant audible. Elle traverse des générations, elle console les veuves comme les orphelins, elle apaise les mères, les époux, les épouses, les frères, les pères, tous ceux qui ont aimé d'un amour sincère et qui, par la suite, de cette perte ont souffert. Car il existe une peur chez les mille humains. Une peur ancienne comme la poussière des déserts et la mémoire des montagnes, une peur qui ne se dit pas, mais qui vit dans chaque cœur croyant qu'aucun n'épargne, la peur de perdre un être que l'on aime. Ne soyez pas honteux, cette peur est humaine, non pas seulement par attachement, mais par ces questions qui rongent les âmes sincères. Où est-il maintenant ? Sous quelle miséricorde repose-t-il ? Et quand viendra pour moi lors du jugement, serai-je assez pur, assez digne, assez fidèle pour le retrouver au paradis ? Chut ! Silence ! Ce n'est pas une peur que l'on dit. Pourtant, cette peur silencieuse et des cœurs briseuses est devenue la compagne des éprouvés durs mots. Une ombre douce et amère qui veille au pied de chaque lit quand la nuit vienne pleine de questionnements au bord de chaque tombe, dans chaque prière tremblante. Et au milieu de cette obscurité, Dieu a offert une clé, une phrase, une seule, si légère qu'elle tient sur un souffle, si puissante qu'elle peut réécrire un destin. Un jour, dans le sable brûlant d'une arabie déchirée, une femme posera sa voix sur ses mots, une femme au cœur brisé, aux mains tremblantes, qui ne comprendra pas encore cette invocation récitée si puissante. Elle la prononcera comme on jette une bouteille dans l'océan, sans savoir que les vagues du destin s'apprêtent à lui ramener bien plus que ce qu'elle croyait avoir perdu, un autre chemin. Elle pensera naïvement, sincèrement, « Qui pourrait être meilleur que celui que j'ai perdu ? » Mais les cieux, eux, savent déjà. Ils savent ce qui lui sera réservé ici-bas et dans l'au-delà. Ils savent que la douleur va devenir un chemin d'élévation. Ils savent qu'un destin immense est sur le point de s'écrire entouré de la divination. Et toi qui écoutes cette histoire, es-tu prêt à suivre le fil de cette invocation ? À découvrir comment une femme, une seule, par sa patience, son intelligence et sa foi, a changé la manière dont le monde du musulman traverse le deuil lui retirant ainsi ce poids. Alors approche, écoute car ce qui t'attend est plus fort qu'un récit, c'est un changement de vie, une réponse que Dieu a offert. toutes les âmes qui ont déjà pleuré quelqu'un de cher. Aujourd'hui, je vais te conter l'histoire de cette femme, celle qu'on connaît sous l'appellation de Umm Salama, radiyallahu anha. L'histoire commence maintenant, ce récit rapporté par la Sunna.

  • Speaker #1

    Avant le chaos, avant la séparation, avant l'exil, il y avait à la Mecque une jeune femme,

  • Speaker #0

    Umm Salama, qui s'appelait en réalité Hind ibn Abu Umayya. Une femme qu'on reconnaissait pour sa dignité, sa parole posée, son intelligence qui tranchait le silence. A cette époque, l'islam n'était pas encore sa croyance. De sa naissance, elle était née noble, elle était la fille de Abu Umayya ibn Mouhira. membre de la tribu Marzoum, une tribu influente au sein de la Mecque, une famille où la générosité n'était pas un acte mais une tradition. Les années passèrent et la voilà l'épouse d'un homme du nom d'Abu Salama. Il était le cousin par filiation du prophète Mohamed, car leur lignée se rejoignait. Mais il est davantage qu'un simple parent, il est son frère de lait. nourrie par la même femme, Tuaïba, dont les brins ont bercé les premiers jours du prophète bien-aimé. Dans la culture arabe, cela crée un lien aussi fort qu'un lien de sang. Dans la culture du cœur, cela crée un lien puissant. Écoutez ce qu'il sera pour elle. C'est là une relation pleine de merveilles. Dans une Mecque où la polygamie était presque la respiration des familles, l'union d'Abu Salama et d'Um Salama avait la beauté discrète des choses rares. Il n'était que deux, l'un pour l'autre, comme si leur cœur s'était accordé avant même que leurs mains ne se rejoignent. Leur mariage était fait de douceur, de respect, de foi partagée. Un amour monogame dans une société où cela ne l'était presque jamais. Au sein de Kolej, c'est ainsi qu'il existait un amour qui comptait deux âmes. Mais quelque part, dans une autre maison de la Mecque, l'amour, cet architecte des émotions, avaient doté un autre couple de cette même exception. Khadija bin Suwaïlid et le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, ils créèrent ce qu'on appellera le foyer béni. Eux aussi de leurs relations ne connaîtront que la monogamie, jusqu'à ce que Khadija radiallahu anha, rejoigne Allah subhanahu wa ta'ala. Deux foyers, deux amants rares, ainsi transcendants bien plus que l'art. Et dans ces deux maisons, Allah préparait des destins que la douleur allait briser et l'invocation à Jamal. Mais n'allons pas trop vite. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs. J'aime prendre mon temps, surtout quand l'histoire a pour protagoniste des croyants. Rappelez-vous, ils étaient deux, unis par l'amour, unis par la foi, unis par un destin que la Mecque allait bientôt briser. L'islam fit son entrée. Et un petit groupe de musulmans gardait cela en secret. Abu Salama et Umm Salama furent parmi les premiers. Leur conversion était une évidence, car leur cœur battait au rythme de la croyance. Trois ans d'apprentissage, voilà ce qu'il fallut aux musulmans, avant d'informer le reste des tribus de Khureish de l'existence de l'islam publiquement. Leur croyance se bâtissait à coups de fidélité silencieuse, d'adoration discrète, Et de cette lumière qu'Allah subhanahu wa ta'ala sculpte dans les âmes qu'il choisit. Voilà qu'Allah azawajal ordonna aux meilleurs des hommes, notre noble prophète, de faire de l'islam un message public. Mais à cela, il y avait un hic, celui des représailles. Les mécréants de Qorayj seraient leurs failles. Les persécutions tombèrent sur les croyants comme une pluie de pierres. Les insultes, les coups, les tortures... Alors, sur ordre du prophète Mohamed, le couple fit partie des émigrés vers l'Alessini. Là-bas, l'on dit qu'il y aurait pour eux un roi juste qui leur permettrait d'être plus heureux. Ils partirent et après quelques temps revinrent, pensant que tout s'était apaisé. Puis la pression par les Qoraysh reprit à nouveau, mais une issue allait penser tous leurs mots, celle de faire la hijra vers Médine. Cette ville leur permettrait de pratiquer leur dîme ? C'était une réponse divine. Apportée durant les temps sombres, qui étaient devenus leur routine à chaque pas, chaque respiration, la maltraitance était là, accrochée comme leur ombre. Au couple s'ajouta maintenant à ce foyer un fils du nom de Salama. De courte durée fut leur honneur. Écoute bien, cher auditeur, car tu seras à présent le témoin de leur malheur. Abu Salama prépara sa monture. fit monter sa femme, installa leur fils Salama dans ses bras, et ils prirent la route. Ils n'étaient plus très loin de Médine, point de doute. C'est là que les Quraish les rattrapèrent. Ce jour-là, le destin claqua comme une porte. Après l'événement que je vais vous conter, sachez qu'Oum Salama, celle qu'on connaissait comme étant une femme joyeuse et forte, sera décrite durant l'année qui suivra cette partie du récit comme une femme vivante, mais à l'intérieur horte. Imaginez-vous la scène qui s'apprête à vous être racontée. La famille d'Oum Salama a surgi d'un côté, celle d'Abu Salama de l'autre. Les deux clans crièrent, chacun revendiquant ce qu'ils estiment leur appartenir. Les oncles d'Oum Salama dirent « Si elle part, elle part avec nous ! » Les oncles d'Abu Salama répliquèrent « Quant à l'enfant, il est à nous ! » Alors ils tirèrent, l'enfant hurlait, le mari suppliait, la femme pleurait et la mecque observait. Ils arrachèrent la mère d'un côté, l'enfant de l'autre, le mari blessé au milieu. L'épaule du petit dans la violence se démit, en un souffle. La femme fut séparée de son fils, le fils séparé de son père, et Abu Salama fut forcé de partir vers Nédine, seul. Leur fils fut emporté ailleurs par la famille paternelle, Um Salama fut retenu prisonnier à la Mecque, c'était criminel. Ce départ fut un grand échec, plus tard elle racontera « Aucun jour n'a été plus amer dans ma vie que celui-ci » . Les jours passèrent, les saisons changèrent et Oum Salama répétait le même rituel. Elle sortait de la Mecque, s'asseyait au bord de la vallée là où ils avaient été séparés, et elle pleurait, chaque matin, chaque soir, pendant une année. Jusqu'au jour où les Khoreysh furent touchés par sa constance, la famille d'Abu Salama relâcha l'enfant, la famille d'Oum Salama relâcha la femme. Elle prit son fils dans ses bras, le serrant, commencèrent une prière. qu'on pensait perdues, et elle reprit la route devant traverser le désert. Seule ? Mais elle était fière, car sa tristesse, elle l'avait vaincue. Mais Allah Azawajal ne laisse jamais seule une âme qui marche vers lui. Il plaça sur sa route tel un appui, un homme dont le cœur valait mieux que mille épées, quand il la vissa des vies, non. Aucune femme ne parcourra seule cette route tant que je suis en vie. Sachez, chers auditeurs, de qui il s'agit. Il s'agit de l'un dont un jour, lorsque le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, reviendra triomphant à la Mecque, lui reste tuera alors la clé de la Kaaba et dira « Prenez-la, ô fils de Talha, pour toujours jusqu'au jour de la résurrection. » Encore aujourd'hui, chers auditeurs, Vous serez surpris de savoir que les descendants de la famille de cet homme sont les gardiens de la clé de la Kaaba. Soyez-en les témoins. Avec un respect qui aurait fait rougir les princes, Rotsman ibn Talra marchait devant la chamelle d'Oum Salama, tenant la bride sans jamais se tourner vers elle. Le regard fixé loin, pour ne jamais la mettre mal à l'aise, il ne prononçait presque pas un mot, pas une phrase inutile, pas un regard de trop. Lorsqu'il devait arrêter la monture, il s'écartait, attendant qu'elle descende, puis revenait seulement quand il était certain qu'elle était prête à reprendre le chemin. Quand venait l'heure du repos, il plantait la chamelle, reculait de plusieurs pas et restait à distance, assez près pour la protéger, assez loin pour préserver l'honneur d'Omsalama. Et lorsqu'ils atteignirent enfin les portes de Médine, il ne demanda ni gratitude ni reconnaissance. Il déposa la bride, s'assura qu'elle était en sécurité, qu'elle n'aurait plus peur. Puis repartit seul, sans se retourner, comme si ce voyage n'avait été qu'un devoir confié par le Seigneur. Quand Oum Salama arriva, Abu Salama courut vers elle, les larmes coulèrent, leurs mains se retrouvèrent, leur vie reprit. S'ajouta trois autres enfants. Ils vécurent des années durant de douceur et de foi. d'enfants qui grandissaient entre leurs bras. C'était cela, la vie dont ce couple rêvait en tant que musulmans. Mais ne devions-nous pas parler d'une certaine invocation, me diriez-vous ? Pensez-vous que votre narratrice s'est étourdie et a oublié le pilier de son récit ? Eh bien non, chers auditeurs, et plongeons dès cet instant à cette invocation qui, quelque temps plus tard, sera exaucée par notre Seigneur. Un jour, Abu Salama, comme Tukhawem, apporta au sein de son foyer un savoir pour élever leurs âmes. Et entra chez lui, plein d'excitation. Il confia à son épouse une invocation, que seuls les cœurs éprouvés comprennent vraiment. Ignorant qu'en la prononçant ce jour-là, il la déposait dans les mains de Hind, le remède à une douleur qu'elle n'avait pas encore connue. Ces mots, il les récita sans imaginer qu'ils deviendraient bientôt à la fois la source de sa tristesse la plus profonde et l'apaisement qui sauverait l'âme de cette femme. Car après cela, un foyer perdra son pilier, tandis qu'un autre homme, guidé par un destin que nul ne pouvait prévoir, viendra reprendre ce flambeau que le premier aura involontairement laissé. « Apprends-la ! » Oum Salama dit-il. « La voici ! »

  • Speaker #2

    « Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un. Allahumma aajirni fi musibati wa akhlifli khayran minha. »

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Nous sommes à Allah et c'est vers lui que nous retournerons. « Oh Allah, récompense-moi de mon malheur et remplace-le par quelque chose de meilleur. » Elle sourit, apprit et rangea la vocation dans un coin de son cœur. À présent, chers auditeurs, soyez prêts à recevoir toute sa douleur. Vint la bataille d'Uhud. La communauté fut secouée, les croyants furent blessés et Abu Salama reçut une plaie profonde, car il faisait partie de cette armée. Il survécut d'abord, mais la blessure s'infectait. Jour après jour, un peu plus encore, la fièvre le consumait. Umm Salama veillait, changeant ses bandages et plongeant sa sueur. retenant ses larmes et lui cachant ses peurs. Un jour, il lui dit « Si je meurs, remarie-toi. Je ne veux pas que tu restes seule. Remarie-toi et ne fais pas un mauvais choix. » Ces mots lui transpercèrent le cœur. « Comment on aimait un autre plus que toi ? » lui disait-elle. Après tout, il était son tout à la fois. Plus tard, elle racontera que sa pensée était en réalité Merci. celle d'une femme jalouse. Elle dira « J'étais jalouse, je suis une femme jalouse, et je redoutais l'idée de me remarier en me disant « Si je me remarie, comment serais-je encore l'épouse d'Abu Salama au paradis ? » Voilà jusqu'où l'affection et la loyauté de cette femme allaient envers l'amour de sa vie. Puis ce fidèle compagnon, Abu Salama, rendit l'âme. Et celui qui lui ferma les yeux était le prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, il invoqua pour son frère de lait une miséricorde immense. Elle se souvint alors de l'invocation. Elle la prononça pour respecter sa promesse envers Abu Salama, mais dans son cœur elle pensa « Qui, Seigneur, qui pourrait vraiment être meilleur qu'Abu Salama ? »

  • Speaker #1

    À présent, chers auditeurs, faites place à la récompense. Elle approche, soyez-en certains.

  • Speaker #0

    Parole de votre narratrice promis, mes mots ne seront pas taquins. Quand la période de viduité d'Omsalama prit fin, on frappa doucement à sa porte. Un homme entra, droit, humble, porté par une lumière intérieure, un homme que personne n'aurait osé décrire autrement que par sa piété, Abou Bakr Sedeq. Il se présenta avec respect, exprima clairement son intention de l'épouser. Par reconnaissance pour ses qualités et par compassion pour sa situation, un homme immense, un cœur rare et pourtant. Et pourtant, chers auditeurs, tenez-vous prêts à la réponse de la compagnonne ? Elle déclina en disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abu Salama. Umm Salama n'était pas de celles que rapidement on impressionne. Peut-être que toi qui écoutes, tu viens de te dire « Ah voilà, c'était lui le plan d'Allah subhanahu wa ta'ala » . Eh bien, pas du tout. Continuons. Quelques temps plus tard, un autre pas se fit entendre. Un pas ferme décidé. « Oumar ibn al-Khatab » Lui aussi exprima son souhait de vouloir l'épouser. Un homme de justice, de force, de droiture. Un protecteur dont la parole suffisait à rassurer les plus faibles. Mais Oum Salama, avec une pudeur presque douloureuse, refusa encore. En disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abou Salama. Et là, peut-être que dans ton esprit, tu te dis maintenant, eh bien, c'était sûrement lui, Romar, le choix évident. Non, non, toujours pas. Revenons à notre histoire. Les jours passèrent et l'invocation revenant dans son cœur, comme un écho qu'Allah répétait pour la préparer à ce qui allait suivre. Puis, pour la troisième fois, on entendit des pas. Un pas pressé, ni un pas lourd, mais le pas d'un envoyé qui était entouré d'un message de celui dont la présence apaise l'air, qui a toussie l'âme, qui fait taire des inquiétudes avant même qu'elles ne prennent forme. Ce pas-là se dirigea vers la maison d'Oum Salama. Elle ne comprit pas tout de suite. Toi, peut-être que tu penses déjà savoir, tu sens la pièce se mettre en place, histoire se resserrer. Tu te dis. Ça y est, c'est lui. Eh bien, garde ton souffle. La porte s'ouvrit. La lumière entra avec celui qui avait été envoyé par cet homme mystérieux, et dans le seuil de sa maison apparu un compagnon qui apportait un message aimant. Avec lui, ce qui guérira son cœur le rendrait à nouveau heureux. Le compagnon entra, calme, serein, et demanda la main de Hind au nom du prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, ce foyer était destiné à devenir le sien. Ce jour-là, Umm Salama comprit que l'invocation qu'elle avait prononcée dans la douleur venait enfin de trouver sa réponse. Elle respira profondément. Je vous l'ai dit auparavant, elle était une femme intelligente, sage et décida avant de répondre de prendre son temps. Oui, oui, vous avez bien entendu, cher auditeur. Elle prit le temps de réfléchir à la manière de refuser cette demande. Elle dit, dites-lui que je suis une femme de nature très jabouze et je le sais pertinemment. Je ne suis plus jeune et en plus j'ai des enfants. Je ne sais pas si je suis en mesure de lui donner ce qu'il souhaite. Le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam envoya à nouveau l'émissaire et lui répondit Ta jalousie, Allah l'apaisera. Ton âge, je suis plus âgé que toi et tes enfants seront mes enfants. L'invocation de son mari s'illumina dans son cœur. Dieu lui donna le meilleur. Elle accepta. et laissait place au plan d'Allah. Lorsqu'ils se sont mariés, Hind fut connue pour nombreuses histoires où son intelligence fit valoir. En l'an VI de l'Egyre, elle marche à ses côtés, vers la mecque espérée et non rembras désirée. Mais la route se ferme, Khorej se dresse, les portes sont bloquées et à la place d'un rite accompli, c'est un pacte qui est signé, Hudaibiyah, un traité dont les clauses semblent pencher aux yeux des compagnons. du côté des associateurs et de leur fierté. Les cœurs se serrent, les regards se baissent, la douleur monte en secret. Omar proteste, la tension est telle, ils semblent tous peinés. Le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, leur demande alors d'immoler leur bête et de se raser la tête. De clore ainsi la ramra inachevée. Une fois, deux fois, trois fois répétées. Personne ne bouge, personne n'ose, comme figé dans une tristesse. Le messager d'Allah retourne alors dans sa tente, le cœur chargé, le visage marqué. Oum Salama l'accueille. D'une voix douce, rythmée comme une certitude, déposée, elle lui dit « Sors ! Imoul, ta bête, fais-toi raser la tête, ne dis pas un mot, laisse ton geste parler, ils te suivront un par un sans discuter. » Il sort, il sacrifie, il s'assoit pour se faire raser. Et soudain, comme si un nœud invisible venait de céder, les compagnons se lèvent, se pressent, se bousculent, presque pour obéir à l'imité, la tempête intérieure est apaisée. Ce jour-là, par un conseil murmuré par une phrase inspirée, Aum Salama ramena la paix là où la colère voulait s'installer. L'histoire a retenu un autre moment marquant, un instant où l'on vit une fois de plus son esprit acéré, voir jusqu'où allait son intelligence. Un jour, Msalama ressentit un poids. Elle observa les versets qui descendaient le langage noble du Qur'an et les nombreux mérites attribués aux croyants masculins. Alors, avec cette pudeur qui ne l'empêchait jamais d'être sincère, elle alla trouver le prophète et lui dit doucement « Ô messager d'Allah, je vois que le Coran mentionne souvent les croyants, mais qu'en est-il des croyantes ? Avons-nous une place dans la parole de Dieu comme eux ont la leur ? » Elle ne posait pas cette question par orgueil, mais par désir d'être vue par son Seigneur. Désir que la femme croyante, silencieuse, patiente, soit elle aussi nommée, connue et honorée. Le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam l'écouta. Il ne répondit pas immédiatement. Il la laissa repartir avec ce qu'elle croyait être une question peut-être pas si essentielle, se disait-elle, mais qui en réalité était déjà montée vers le ciel. Et ce jour-là, dans une lumière que seule la révélation s'est déposée, descendit un verset. Un verset où Allah nommait l'homme et la femme, l'un après l'autre, comme pour effacer toute distance, toute différence, toute crainte d'être oubliée. Voici venir une ayah, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Les musulmans, les musulmanes, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-m

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donnant et donneuses d'aumônes, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices. Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. Ce verset, qui passa des lèvres du messager au cœur d'Oum Salama, résonne encore aujourd'hui dans chaque femme qui cherche sa place dans la foi. C'est ainsi que s'achève ce récit. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Elle pensait que ce mot appartenait au passé à l'homme qu'elle avait aimé, à la vie qu'elle avait laissée derrière elle, au rêve qu'elle croyait définitivement brisé. Mais Allah, lui, savait. Allah savait que meilleur ne veut jamais dire remplacer ce qu'on aime, ni effacer ce qui a fait battre un cœur, ni combler un vide en le recouvrant d'un autre. Meilleur, chez Allah, signifie élever, transfigurer, réécrire un destin que l'on prenait pour terminer. Meilleur signifie ne jamais perdre ce qui fut sincère et être guidé vers ce qui est encore plus lumineux. Alors, quand elle murmure l'invocation, c'est à Allah que nous appartenons et c'est à lui que nous retournerons. Oh Allah, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le-moi par une chose meilleure. Avec la gorge serrée, elle ne savait pas qu'Allah était déjà en train de l'exaucer. Elle ne savait pas qu'à travers la perte, il ouvrait un chemin. Elle ne savait pas qu'en quittant un foyer brisé, elle allait entrer dans une maison prophétique et devenir un pilier. Un exemple, un récit que l'on raconterait encore des siècles plus tard en faisant d'elle un personnage à part. Car c'est ainsi que le deuil travaille les âmes. Il retire ce que l'on croyait indispensable et laisse un vide à ce que l'on pense insurmontable. Puis il prépare dans l'ombre un meilleur que l'on ne comprend qu'après coup. Le deuil est un maître dur mais juste. Il brise pour ensuite offrir une construction que la joie n'aurait jamais pu bâtir. Il déchire pour ensuite illuminer. Il prend pour mieux donner. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait et pourtant la réponse d'Allah s.w.t. arriva à elle doucement sans fracas. Et toi, et toi cher auditeur, toi dont le cœur porte peut-être un nom effacé en amour perdu, un passé qui sert encore la poitrine, Toi qui avances avec une douleur que tu caches aux autres, as-tu déjà demandé ce que meilleur pourrait signifier pour toi ? As-tu laissé ton deuil le temps d'écrire la suite ? As-tu seulement imaginé que le chemin que tu redoutes est peut-être celui qu'Allah a choisi pour t'élever, là où tu n'aurais jamais osé aller ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits, à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous les gens. à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, elle est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir six leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est « La patience n'est pas une attente, c'est une œuvre intérieure » . Ibn al-Qayyum disait que la patience n'est pas de retenir ses larmes, mais de retenir son cœur de se briser loin d'Allah. Oum Salama incarne cette parole. Elle n'a jamais cessé de pleurer son mari, mais elle n'a jamais cessé non plus de marcher vers Allah. Sa patience n'est pas faite de silence, mais de fidélité. Ensuite, nous avons l'invocation qui n'efface pas la douleur. Elle la redirige. Ibn Taymiyyah rappelle que l'invocation ne change pas seulement le destin, elle change celui qui la prononce. L'invocation que lui a enseignée Abu Salama n'a pas balayé sa peine, elle lui a donné une boussole. Elle lui a permis de transformer un chagrin en direction. Ensuite, la troisième leçon est le deuil qui élève ceux qui s'abandonnent sincèrement. L'imam al-Razali explique que la perte purifie l'attachement, car Allah retire pour apprendre à revenir à lui. Umm Salama n'a pas été détruite par le deuil, elle a été façonnée par lui. Le deuil l'a rendue plus lumineuse, plus sage, plus digne de ce que Dieu lui destinait. Ensuite, La sagesse féminine est une lumière que Dieu a inscrite dans l'histoire. Ibn Hajar, à propos des mères des croyants, elles furent des éducatrices de la communauté car Allah leur avait donné une compréhension que beaucoup ignoraient. Oum Salama en est la preuve. Un seul de ses conseils a apaisé toute une communauté. Une seule de ses questions a fait descendre un verset. Sa voix n'était pas forte, mais elle était juste. En avant-dernière leçon, nous avons Allah remplace toujours par meilleur mais jamais par similaire. Al-Shafiri disait « Celui qui croit qu'un mâle remplace par pareil ne connaît pas Allah. » Umm Salama croyait que rien ne pourrait remplacer Abu Salama. Allah ne lui a pas donné pareil, il lui a donné le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, ce qui signifie que l'exhaussement divin n'imite pas le passé, il l'élève. Et enfin, la dernière leçon à en tirer de ce récit, le fait de demander en mariage une veuve. était un acte de responsabilité et pas de désir. Ibn Hajar écrit que les compagnons ne demandaient pas une femme, ils demandaient une mission. Pour eux, se proposer à une veuve ou à une femme divorcée n'était pas un geste romantique mais un engagement. Soutenir, sécuriser, protéger, élever, ils voyaient la femme avec ses enfants et disaient « J'en prends la charge de vendure » . Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Et toi, es-tu prêt à le découvrir ? Est-ce que meilleur veut dire pour toi ? Alors lève-toi, avec la volonté du Seigneur, ton destin reste encore à bâtir. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

Description

Elle avait tout perdu. Ne lui restait qu’une invocation, confiée par celui qu’elle aimait :
« Ô Allah, accorde-moi une compensation dans mon épreuve… et remplace-moi par meilleur. » Elle ignorait alors ce que “meilleur” voulait dire.
Ce récit raconte son deuil, son exil, la séparation,
mais aussi la patience, la sagesse, et la manière dont une simple invocation a réécrit tout un destin. C’est l’histoire d’un cœur brisé, d’un chemin repris, et d’un “meilleur” que seule la miséricorde peut dévoiler.

Et toi…
sais-tu vraiment ce que “meilleur” pourrait signifier pour ton propre cœur ?


Invocation:

En arabe : إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ اللَّهُمَّ أْجُرْنِي فِي مُصِيبَتِي وَاخْلُفْ لِي خَيْرًا مِنْهَا


En phonétique : Innā lillāhi wa innā ilayhi rāji‘ûn. Allahumma ajurnî fî musîbatî, wakhluf lî khayran minhâ.


En français : Certes, nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons. Seigneur, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le pour moi par quelque chose de meilleur.


Sourate 33 Al Ahzab - verset 35



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Transcription

  • Speaker #0

    Le chagrin est parfois le premier langage de ce que nous deviendrons. Au nom d'Allah, le tout miséricordieux, le très miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, Sola Tiosouf. Bienvenue dans Récit de foi et des femmes d'autrefois, un voyage au cœur des épopées que je vais vous contrer. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Au commencement, avant les larmes, avant les batailles, avant les séparations qui brisent la poitrine, il y avait cette invocation. Une phrase chuchotée ressentie au plus profond de sa chair, portée comme une bresse fragile entre les mains de ceux qui ont perdu ce que leur cœur avait de plus cher. Depuis des siècles, elle voyage de lèvre en lèvre comme une relique invisible, comme une lumière qu'on ne voit qu'en fermant les yeux, pourtant audible. Elle traverse des générations, elle console les veuves comme les orphelins, elle apaise les mères, les époux, les épouses, les frères, les pères, tous ceux qui ont aimé d'un amour sincère et qui, par la suite, de cette perte ont souffert. Car il existe une peur chez les mille humains. Une peur ancienne comme la poussière des déserts et la mémoire des montagnes, une peur qui ne se dit pas, mais qui vit dans chaque cœur croyant qu'aucun n'épargne, la peur de perdre un être que l'on aime. Ne soyez pas honteux, cette peur est humaine, non pas seulement par attachement, mais par ces questions qui rongent les âmes sincères. Où est-il maintenant ? Sous quelle miséricorde repose-t-il ? Et quand viendra pour moi lors du jugement, serai-je assez pur, assez digne, assez fidèle pour le retrouver au paradis ? Chut ! Silence ! Ce n'est pas une peur que l'on dit. Pourtant, cette peur silencieuse et des cœurs briseuses est devenue la compagne des éprouvés durs mots. Une ombre douce et amère qui veille au pied de chaque lit quand la nuit vienne pleine de questionnements au bord de chaque tombe, dans chaque prière tremblante. Et au milieu de cette obscurité, Dieu a offert une clé, une phrase, une seule, si légère qu'elle tient sur un souffle, si puissante qu'elle peut réécrire un destin. Un jour, dans le sable brûlant d'une arabie déchirée, une femme posera sa voix sur ses mots, une femme au cœur brisé, aux mains tremblantes, qui ne comprendra pas encore cette invocation récitée si puissante. Elle la prononcera comme on jette une bouteille dans l'océan, sans savoir que les vagues du destin s'apprêtent à lui ramener bien plus que ce qu'elle croyait avoir perdu, un autre chemin. Elle pensera naïvement, sincèrement, « Qui pourrait être meilleur que celui que j'ai perdu ? » Mais les cieux, eux, savent déjà. Ils savent ce qui lui sera réservé ici-bas et dans l'au-delà. Ils savent que la douleur va devenir un chemin d'élévation. Ils savent qu'un destin immense est sur le point de s'écrire entouré de la divination. Et toi qui écoutes cette histoire, es-tu prêt à suivre le fil de cette invocation ? À découvrir comment une femme, une seule, par sa patience, son intelligence et sa foi, a changé la manière dont le monde du musulman traverse le deuil lui retirant ainsi ce poids. Alors approche, écoute car ce qui t'attend est plus fort qu'un récit, c'est un changement de vie, une réponse que Dieu a offert. toutes les âmes qui ont déjà pleuré quelqu'un de cher. Aujourd'hui, je vais te conter l'histoire de cette femme, celle qu'on connaît sous l'appellation de Umm Salama, radiyallahu anha. L'histoire commence maintenant, ce récit rapporté par la Sunna.

  • Speaker #1

    Avant le chaos, avant la séparation, avant l'exil, il y avait à la Mecque une jeune femme,

  • Speaker #0

    Umm Salama, qui s'appelait en réalité Hind ibn Abu Umayya. Une femme qu'on reconnaissait pour sa dignité, sa parole posée, son intelligence qui tranchait le silence. A cette époque, l'islam n'était pas encore sa croyance. De sa naissance, elle était née noble, elle était la fille de Abu Umayya ibn Mouhira. membre de la tribu Marzoum, une tribu influente au sein de la Mecque, une famille où la générosité n'était pas un acte mais une tradition. Les années passèrent et la voilà l'épouse d'un homme du nom d'Abu Salama. Il était le cousin par filiation du prophète Mohamed, car leur lignée se rejoignait. Mais il est davantage qu'un simple parent, il est son frère de lait. nourrie par la même femme, Tuaïba, dont les brins ont bercé les premiers jours du prophète bien-aimé. Dans la culture arabe, cela crée un lien aussi fort qu'un lien de sang. Dans la culture du cœur, cela crée un lien puissant. Écoutez ce qu'il sera pour elle. C'est là une relation pleine de merveilles. Dans une Mecque où la polygamie était presque la respiration des familles, l'union d'Abu Salama et d'Um Salama avait la beauté discrète des choses rares. Il n'était que deux, l'un pour l'autre, comme si leur cœur s'était accordé avant même que leurs mains ne se rejoignent. Leur mariage était fait de douceur, de respect, de foi partagée. Un amour monogame dans une société où cela ne l'était presque jamais. Au sein de Kolej, c'est ainsi qu'il existait un amour qui comptait deux âmes. Mais quelque part, dans une autre maison de la Mecque, l'amour, cet architecte des émotions, avaient doté un autre couple de cette même exception. Khadija bin Suwaïlid et le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, ils créèrent ce qu'on appellera le foyer béni. Eux aussi de leurs relations ne connaîtront que la monogamie, jusqu'à ce que Khadija radiallahu anha, rejoigne Allah subhanahu wa ta'ala. Deux foyers, deux amants rares, ainsi transcendants bien plus que l'art. Et dans ces deux maisons, Allah préparait des destins que la douleur allait briser et l'invocation à Jamal. Mais n'allons pas trop vite. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs. J'aime prendre mon temps, surtout quand l'histoire a pour protagoniste des croyants. Rappelez-vous, ils étaient deux, unis par l'amour, unis par la foi, unis par un destin que la Mecque allait bientôt briser. L'islam fit son entrée. Et un petit groupe de musulmans gardait cela en secret. Abu Salama et Umm Salama furent parmi les premiers. Leur conversion était une évidence, car leur cœur battait au rythme de la croyance. Trois ans d'apprentissage, voilà ce qu'il fallut aux musulmans, avant d'informer le reste des tribus de Khureish de l'existence de l'islam publiquement. Leur croyance se bâtissait à coups de fidélité silencieuse, d'adoration discrète, Et de cette lumière qu'Allah subhanahu wa ta'ala sculpte dans les âmes qu'il choisit. Voilà qu'Allah azawajal ordonna aux meilleurs des hommes, notre noble prophète, de faire de l'islam un message public. Mais à cela, il y avait un hic, celui des représailles. Les mécréants de Qorayj seraient leurs failles. Les persécutions tombèrent sur les croyants comme une pluie de pierres. Les insultes, les coups, les tortures... Alors, sur ordre du prophète Mohamed, le couple fit partie des émigrés vers l'Alessini. Là-bas, l'on dit qu'il y aurait pour eux un roi juste qui leur permettrait d'être plus heureux. Ils partirent et après quelques temps revinrent, pensant que tout s'était apaisé. Puis la pression par les Qoraysh reprit à nouveau, mais une issue allait penser tous leurs mots, celle de faire la hijra vers Médine. Cette ville leur permettrait de pratiquer leur dîme ? C'était une réponse divine. Apportée durant les temps sombres, qui étaient devenus leur routine à chaque pas, chaque respiration, la maltraitance était là, accrochée comme leur ombre. Au couple s'ajouta maintenant à ce foyer un fils du nom de Salama. De courte durée fut leur honneur. Écoute bien, cher auditeur, car tu seras à présent le témoin de leur malheur. Abu Salama prépara sa monture. fit monter sa femme, installa leur fils Salama dans ses bras, et ils prirent la route. Ils n'étaient plus très loin de Médine, point de doute. C'est là que les Quraish les rattrapèrent. Ce jour-là, le destin claqua comme une porte. Après l'événement que je vais vous conter, sachez qu'Oum Salama, celle qu'on connaissait comme étant une femme joyeuse et forte, sera décrite durant l'année qui suivra cette partie du récit comme une femme vivante, mais à l'intérieur horte. Imaginez-vous la scène qui s'apprête à vous être racontée. La famille d'Oum Salama a surgi d'un côté, celle d'Abu Salama de l'autre. Les deux clans crièrent, chacun revendiquant ce qu'ils estiment leur appartenir. Les oncles d'Oum Salama dirent « Si elle part, elle part avec nous ! » Les oncles d'Abu Salama répliquèrent « Quant à l'enfant, il est à nous ! » Alors ils tirèrent, l'enfant hurlait, le mari suppliait, la femme pleurait et la mecque observait. Ils arrachèrent la mère d'un côté, l'enfant de l'autre, le mari blessé au milieu. L'épaule du petit dans la violence se démit, en un souffle. La femme fut séparée de son fils, le fils séparé de son père, et Abu Salama fut forcé de partir vers Nédine, seul. Leur fils fut emporté ailleurs par la famille paternelle, Um Salama fut retenu prisonnier à la Mecque, c'était criminel. Ce départ fut un grand échec, plus tard elle racontera « Aucun jour n'a été plus amer dans ma vie que celui-ci » . Les jours passèrent, les saisons changèrent et Oum Salama répétait le même rituel. Elle sortait de la Mecque, s'asseyait au bord de la vallée là où ils avaient été séparés, et elle pleurait, chaque matin, chaque soir, pendant une année. Jusqu'au jour où les Khoreysh furent touchés par sa constance, la famille d'Abu Salama relâcha l'enfant, la famille d'Oum Salama relâcha la femme. Elle prit son fils dans ses bras, le serrant, commencèrent une prière. qu'on pensait perdues, et elle reprit la route devant traverser le désert. Seule ? Mais elle était fière, car sa tristesse, elle l'avait vaincue. Mais Allah Azawajal ne laisse jamais seule une âme qui marche vers lui. Il plaça sur sa route tel un appui, un homme dont le cœur valait mieux que mille épées, quand il la vissa des vies, non. Aucune femme ne parcourra seule cette route tant que je suis en vie. Sachez, chers auditeurs, de qui il s'agit. Il s'agit de l'un dont un jour, lorsque le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, reviendra triomphant à la Mecque, lui reste tuera alors la clé de la Kaaba et dira « Prenez-la, ô fils de Talha, pour toujours jusqu'au jour de la résurrection. » Encore aujourd'hui, chers auditeurs, Vous serez surpris de savoir que les descendants de la famille de cet homme sont les gardiens de la clé de la Kaaba. Soyez-en les témoins. Avec un respect qui aurait fait rougir les princes, Rotsman ibn Talra marchait devant la chamelle d'Oum Salama, tenant la bride sans jamais se tourner vers elle. Le regard fixé loin, pour ne jamais la mettre mal à l'aise, il ne prononçait presque pas un mot, pas une phrase inutile, pas un regard de trop. Lorsqu'il devait arrêter la monture, il s'écartait, attendant qu'elle descende, puis revenait seulement quand il était certain qu'elle était prête à reprendre le chemin. Quand venait l'heure du repos, il plantait la chamelle, reculait de plusieurs pas et restait à distance, assez près pour la protéger, assez loin pour préserver l'honneur d'Omsalama. Et lorsqu'ils atteignirent enfin les portes de Médine, il ne demanda ni gratitude ni reconnaissance. Il déposa la bride, s'assura qu'elle était en sécurité, qu'elle n'aurait plus peur. Puis repartit seul, sans se retourner, comme si ce voyage n'avait été qu'un devoir confié par le Seigneur. Quand Oum Salama arriva, Abu Salama courut vers elle, les larmes coulèrent, leurs mains se retrouvèrent, leur vie reprit. S'ajouta trois autres enfants. Ils vécurent des années durant de douceur et de foi. d'enfants qui grandissaient entre leurs bras. C'était cela, la vie dont ce couple rêvait en tant que musulmans. Mais ne devions-nous pas parler d'une certaine invocation, me diriez-vous ? Pensez-vous que votre narratrice s'est étourdie et a oublié le pilier de son récit ? Eh bien non, chers auditeurs, et plongeons dès cet instant à cette invocation qui, quelque temps plus tard, sera exaucée par notre Seigneur. Un jour, Abu Salama, comme Tukhawem, apporta au sein de son foyer un savoir pour élever leurs âmes. Et entra chez lui, plein d'excitation. Il confia à son épouse une invocation, que seuls les cœurs éprouvés comprennent vraiment. Ignorant qu'en la prononçant ce jour-là, il la déposait dans les mains de Hind, le remède à une douleur qu'elle n'avait pas encore connue. Ces mots, il les récita sans imaginer qu'ils deviendraient bientôt à la fois la source de sa tristesse la plus profonde et l'apaisement qui sauverait l'âme de cette femme. Car après cela, un foyer perdra son pilier, tandis qu'un autre homme, guidé par un destin que nul ne pouvait prévoir, viendra reprendre ce flambeau que le premier aura involontairement laissé. « Apprends-la ! » Oum Salama dit-il. « La voici ! »

  • Speaker #2

    « Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un. Allahumma aajirni fi musibati wa akhlifli khayran minha. »

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Nous sommes à Allah et c'est vers lui que nous retournerons. « Oh Allah, récompense-moi de mon malheur et remplace-le par quelque chose de meilleur. » Elle sourit, apprit et rangea la vocation dans un coin de son cœur. À présent, chers auditeurs, soyez prêts à recevoir toute sa douleur. Vint la bataille d'Uhud. La communauté fut secouée, les croyants furent blessés et Abu Salama reçut une plaie profonde, car il faisait partie de cette armée. Il survécut d'abord, mais la blessure s'infectait. Jour après jour, un peu plus encore, la fièvre le consumait. Umm Salama veillait, changeant ses bandages et plongeant sa sueur. retenant ses larmes et lui cachant ses peurs. Un jour, il lui dit « Si je meurs, remarie-toi. Je ne veux pas que tu restes seule. Remarie-toi et ne fais pas un mauvais choix. » Ces mots lui transpercèrent le cœur. « Comment on aimait un autre plus que toi ? » lui disait-elle. Après tout, il était son tout à la fois. Plus tard, elle racontera que sa pensée était en réalité Merci. celle d'une femme jalouse. Elle dira « J'étais jalouse, je suis une femme jalouse, et je redoutais l'idée de me remarier en me disant « Si je me remarie, comment serais-je encore l'épouse d'Abu Salama au paradis ? » Voilà jusqu'où l'affection et la loyauté de cette femme allaient envers l'amour de sa vie. Puis ce fidèle compagnon, Abu Salama, rendit l'âme. Et celui qui lui ferma les yeux était le prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, il invoqua pour son frère de lait une miséricorde immense. Elle se souvint alors de l'invocation. Elle la prononça pour respecter sa promesse envers Abu Salama, mais dans son cœur elle pensa « Qui, Seigneur, qui pourrait vraiment être meilleur qu'Abu Salama ? »

  • Speaker #1

    À présent, chers auditeurs, faites place à la récompense. Elle approche, soyez-en certains.

  • Speaker #0

    Parole de votre narratrice promis, mes mots ne seront pas taquins. Quand la période de viduité d'Omsalama prit fin, on frappa doucement à sa porte. Un homme entra, droit, humble, porté par une lumière intérieure, un homme que personne n'aurait osé décrire autrement que par sa piété, Abou Bakr Sedeq. Il se présenta avec respect, exprima clairement son intention de l'épouser. Par reconnaissance pour ses qualités et par compassion pour sa situation, un homme immense, un cœur rare et pourtant. Et pourtant, chers auditeurs, tenez-vous prêts à la réponse de la compagnonne ? Elle déclina en disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abu Salama. Umm Salama n'était pas de celles que rapidement on impressionne. Peut-être que toi qui écoutes, tu viens de te dire « Ah voilà, c'était lui le plan d'Allah subhanahu wa ta'ala » . Eh bien, pas du tout. Continuons. Quelques temps plus tard, un autre pas se fit entendre. Un pas ferme décidé. « Oumar ibn al-Khatab » Lui aussi exprima son souhait de vouloir l'épouser. Un homme de justice, de force, de droiture. Un protecteur dont la parole suffisait à rassurer les plus faibles. Mais Oum Salama, avec une pudeur presque douloureuse, refusa encore. En disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abou Salama. Et là, peut-être que dans ton esprit, tu te dis maintenant, eh bien, c'était sûrement lui, Romar, le choix évident. Non, non, toujours pas. Revenons à notre histoire. Les jours passèrent et l'invocation revenant dans son cœur, comme un écho qu'Allah répétait pour la préparer à ce qui allait suivre. Puis, pour la troisième fois, on entendit des pas. Un pas pressé, ni un pas lourd, mais le pas d'un envoyé qui était entouré d'un message de celui dont la présence apaise l'air, qui a toussie l'âme, qui fait taire des inquiétudes avant même qu'elles ne prennent forme. Ce pas-là se dirigea vers la maison d'Oum Salama. Elle ne comprit pas tout de suite. Toi, peut-être que tu penses déjà savoir, tu sens la pièce se mettre en place, histoire se resserrer. Tu te dis. Ça y est, c'est lui. Eh bien, garde ton souffle. La porte s'ouvrit. La lumière entra avec celui qui avait été envoyé par cet homme mystérieux, et dans le seuil de sa maison apparu un compagnon qui apportait un message aimant. Avec lui, ce qui guérira son cœur le rendrait à nouveau heureux. Le compagnon entra, calme, serein, et demanda la main de Hind au nom du prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, ce foyer était destiné à devenir le sien. Ce jour-là, Umm Salama comprit que l'invocation qu'elle avait prononcée dans la douleur venait enfin de trouver sa réponse. Elle respira profondément. Je vous l'ai dit auparavant, elle était une femme intelligente, sage et décida avant de répondre de prendre son temps. Oui, oui, vous avez bien entendu, cher auditeur. Elle prit le temps de réfléchir à la manière de refuser cette demande. Elle dit, dites-lui que je suis une femme de nature très jabouze et je le sais pertinemment. Je ne suis plus jeune et en plus j'ai des enfants. Je ne sais pas si je suis en mesure de lui donner ce qu'il souhaite. Le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam envoya à nouveau l'émissaire et lui répondit Ta jalousie, Allah l'apaisera. Ton âge, je suis plus âgé que toi et tes enfants seront mes enfants. L'invocation de son mari s'illumina dans son cœur. Dieu lui donna le meilleur. Elle accepta. et laissait place au plan d'Allah. Lorsqu'ils se sont mariés, Hind fut connue pour nombreuses histoires où son intelligence fit valoir. En l'an VI de l'Egyre, elle marche à ses côtés, vers la mecque espérée et non rembras désirée. Mais la route se ferme, Khorej se dresse, les portes sont bloquées et à la place d'un rite accompli, c'est un pacte qui est signé, Hudaibiyah, un traité dont les clauses semblent pencher aux yeux des compagnons. du côté des associateurs et de leur fierté. Les cœurs se serrent, les regards se baissent, la douleur monte en secret. Omar proteste, la tension est telle, ils semblent tous peinés. Le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, leur demande alors d'immoler leur bête et de se raser la tête. De clore ainsi la ramra inachevée. Une fois, deux fois, trois fois répétées. Personne ne bouge, personne n'ose, comme figé dans une tristesse. Le messager d'Allah retourne alors dans sa tente, le cœur chargé, le visage marqué. Oum Salama l'accueille. D'une voix douce, rythmée comme une certitude, déposée, elle lui dit « Sors ! Imoul, ta bête, fais-toi raser la tête, ne dis pas un mot, laisse ton geste parler, ils te suivront un par un sans discuter. » Il sort, il sacrifie, il s'assoit pour se faire raser. Et soudain, comme si un nœud invisible venait de céder, les compagnons se lèvent, se pressent, se bousculent, presque pour obéir à l'imité, la tempête intérieure est apaisée. Ce jour-là, par un conseil murmuré par une phrase inspirée, Aum Salama ramena la paix là où la colère voulait s'installer. L'histoire a retenu un autre moment marquant, un instant où l'on vit une fois de plus son esprit acéré, voir jusqu'où allait son intelligence. Un jour, Msalama ressentit un poids. Elle observa les versets qui descendaient le langage noble du Qur'an et les nombreux mérites attribués aux croyants masculins. Alors, avec cette pudeur qui ne l'empêchait jamais d'être sincère, elle alla trouver le prophète et lui dit doucement « Ô messager d'Allah, je vois que le Coran mentionne souvent les croyants, mais qu'en est-il des croyantes ? Avons-nous une place dans la parole de Dieu comme eux ont la leur ? » Elle ne posait pas cette question par orgueil, mais par désir d'être vue par son Seigneur. Désir que la femme croyante, silencieuse, patiente, soit elle aussi nommée, connue et honorée. Le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam l'écouta. Il ne répondit pas immédiatement. Il la laissa repartir avec ce qu'elle croyait être une question peut-être pas si essentielle, se disait-elle, mais qui en réalité était déjà montée vers le ciel. Et ce jour-là, dans une lumière que seule la révélation s'est déposée, descendit un verset. Un verset où Allah nommait l'homme et la femme, l'un après l'autre, comme pour effacer toute distance, toute différence, toute crainte d'être oubliée. Voici venir une ayah, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Les musulmans, les musulmanes, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-m

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donnant et donneuses d'aumônes, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices. Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. Ce verset, qui passa des lèvres du messager au cœur d'Oum Salama, résonne encore aujourd'hui dans chaque femme qui cherche sa place dans la foi. C'est ainsi que s'achève ce récit. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Elle pensait que ce mot appartenait au passé à l'homme qu'elle avait aimé, à la vie qu'elle avait laissée derrière elle, au rêve qu'elle croyait définitivement brisé. Mais Allah, lui, savait. Allah savait que meilleur ne veut jamais dire remplacer ce qu'on aime, ni effacer ce qui a fait battre un cœur, ni combler un vide en le recouvrant d'un autre. Meilleur, chez Allah, signifie élever, transfigurer, réécrire un destin que l'on prenait pour terminer. Meilleur signifie ne jamais perdre ce qui fut sincère et être guidé vers ce qui est encore plus lumineux. Alors, quand elle murmure l'invocation, c'est à Allah que nous appartenons et c'est à lui que nous retournerons. Oh Allah, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le-moi par une chose meilleure. Avec la gorge serrée, elle ne savait pas qu'Allah était déjà en train de l'exaucer. Elle ne savait pas qu'à travers la perte, il ouvrait un chemin. Elle ne savait pas qu'en quittant un foyer brisé, elle allait entrer dans une maison prophétique et devenir un pilier. Un exemple, un récit que l'on raconterait encore des siècles plus tard en faisant d'elle un personnage à part. Car c'est ainsi que le deuil travaille les âmes. Il retire ce que l'on croyait indispensable et laisse un vide à ce que l'on pense insurmontable. Puis il prépare dans l'ombre un meilleur que l'on ne comprend qu'après coup. Le deuil est un maître dur mais juste. Il brise pour ensuite offrir une construction que la joie n'aurait jamais pu bâtir. Il déchire pour ensuite illuminer. Il prend pour mieux donner. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait et pourtant la réponse d'Allah s.w.t. arriva à elle doucement sans fracas. Et toi, et toi cher auditeur, toi dont le cœur porte peut-être un nom effacé en amour perdu, un passé qui sert encore la poitrine, Toi qui avances avec une douleur que tu caches aux autres, as-tu déjà demandé ce que meilleur pourrait signifier pour toi ? As-tu laissé ton deuil le temps d'écrire la suite ? As-tu seulement imaginé que le chemin que tu redoutes est peut-être celui qu'Allah a choisi pour t'élever, là où tu n'aurais jamais osé aller ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits, à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous les gens. à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, elle est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir six leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est « La patience n'est pas une attente, c'est une œuvre intérieure » . Ibn al-Qayyum disait que la patience n'est pas de retenir ses larmes, mais de retenir son cœur de se briser loin d'Allah. Oum Salama incarne cette parole. Elle n'a jamais cessé de pleurer son mari, mais elle n'a jamais cessé non plus de marcher vers Allah. Sa patience n'est pas faite de silence, mais de fidélité. Ensuite, nous avons l'invocation qui n'efface pas la douleur. Elle la redirige. Ibn Taymiyyah rappelle que l'invocation ne change pas seulement le destin, elle change celui qui la prononce. L'invocation que lui a enseignée Abu Salama n'a pas balayé sa peine, elle lui a donné une boussole. Elle lui a permis de transformer un chagrin en direction. Ensuite, la troisième leçon est le deuil qui élève ceux qui s'abandonnent sincèrement. L'imam al-Razali explique que la perte purifie l'attachement, car Allah retire pour apprendre à revenir à lui. Umm Salama n'a pas été détruite par le deuil, elle a été façonnée par lui. Le deuil l'a rendue plus lumineuse, plus sage, plus digne de ce que Dieu lui destinait. Ensuite, La sagesse féminine est une lumière que Dieu a inscrite dans l'histoire. Ibn Hajar, à propos des mères des croyants, elles furent des éducatrices de la communauté car Allah leur avait donné une compréhension que beaucoup ignoraient. Oum Salama en est la preuve. Un seul de ses conseils a apaisé toute une communauté. Une seule de ses questions a fait descendre un verset. Sa voix n'était pas forte, mais elle était juste. En avant-dernière leçon, nous avons Allah remplace toujours par meilleur mais jamais par similaire. Al-Shafiri disait « Celui qui croit qu'un mâle remplace par pareil ne connaît pas Allah. » Umm Salama croyait que rien ne pourrait remplacer Abu Salama. Allah ne lui a pas donné pareil, il lui a donné le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, ce qui signifie que l'exhaussement divin n'imite pas le passé, il l'élève. Et enfin, la dernière leçon à en tirer de ce récit, le fait de demander en mariage une veuve. était un acte de responsabilité et pas de désir. Ibn Hajar écrit que les compagnons ne demandaient pas une femme, ils demandaient une mission. Pour eux, se proposer à une veuve ou à une femme divorcée n'était pas un geste romantique mais un engagement. Soutenir, sécuriser, protéger, élever, ils voyaient la femme avec ses enfants et disaient « J'en prends la charge de vendure » . Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Et toi, es-tu prêt à le découvrir ? Est-ce que meilleur veut dire pour toi ? Alors lève-toi, avec la volonté du Seigneur, ton destin reste encore à bâtir. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

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Description

Elle avait tout perdu. Ne lui restait qu’une invocation, confiée par celui qu’elle aimait :
« Ô Allah, accorde-moi une compensation dans mon épreuve… et remplace-moi par meilleur. » Elle ignorait alors ce que “meilleur” voulait dire.
Ce récit raconte son deuil, son exil, la séparation,
mais aussi la patience, la sagesse, et la manière dont une simple invocation a réécrit tout un destin. C’est l’histoire d’un cœur brisé, d’un chemin repris, et d’un “meilleur” que seule la miséricorde peut dévoiler.

Et toi…
sais-tu vraiment ce que “meilleur” pourrait signifier pour ton propre cœur ?


Invocation:

En arabe : إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ اللَّهُمَّ أْجُرْنِي فِي مُصِيبَتِي وَاخْلُفْ لِي خَيْرًا مِنْهَا


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  • Speaker #0

    Le chagrin est parfois le premier langage de ce que nous deviendrons. Au nom d'Allah, le tout miséricordieux, le très miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, Sola Tiosouf. Bienvenue dans Récit de foi et des femmes d'autrefois, un voyage au cœur des épopées que je vais vous contrer. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Au commencement, avant les larmes, avant les batailles, avant les séparations qui brisent la poitrine, il y avait cette invocation. Une phrase chuchotée ressentie au plus profond de sa chair, portée comme une bresse fragile entre les mains de ceux qui ont perdu ce que leur cœur avait de plus cher. Depuis des siècles, elle voyage de lèvre en lèvre comme une relique invisible, comme une lumière qu'on ne voit qu'en fermant les yeux, pourtant audible. Elle traverse des générations, elle console les veuves comme les orphelins, elle apaise les mères, les époux, les épouses, les frères, les pères, tous ceux qui ont aimé d'un amour sincère et qui, par la suite, de cette perte ont souffert. Car il existe une peur chez les mille humains. Une peur ancienne comme la poussière des déserts et la mémoire des montagnes, une peur qui ne se dit pas, mais qui vit dans chaque cœur croyant qu'aucun n'épargne, la peur de perdre un être que l'on aime. Ne soyez pas honteux, cette peur est humaine, non pas seulement par attachement, mais par ces questions qui rongent les âmes sincères. Où est-il maintenant ? Sous quelle miséricorde repose-t-il ? Et quand viendra pour moi lors du jugement, serai-je assez pur, assez digne, assez fidèle pour le retrouver au paradis ? Chut ! Silence ! Ce n'est pas une peur que l'on dit. Pourtant, cette peur silencieuse et des cœurs briseuses est devenue la compagne des éprouvés durs mots. Une ombre douce et amère qui veille au pied de chaque lit quand la nuit vienne pleine de questionnements au bord de chaque tombe, dans chaque prière tremblante. Et au milieu de cette obscurité, Dieu a offert une clé, une phrase, une seule, si légère qu'elle tient sur un souffle, si puissante qu'elle peut réécrire un destin. Un jour, dans le sable brûlant d'une arabie déchirée, une femme posera sa voix sur ses mots, une femme au cœur brisé, aux mains tremblantes, qui ne comprendra pas encore cette invocation récitée si puissante. Elle la prononcera comme on jette une bouteille dans l'océan, sans savoir que les vagues du destin s'apprêtent à lui ramener bien plus que ce qu'elle croyait avoir perdu, un autre chemin. Elle pensera naïvement, sincèrement, « Qui pourrait être meilleur que celui que j'ai perdu ? » Mais les cieux, eux, savent déjà. Ils savent ce qui lui sera réservé ici-bas et dans l'au-delà. Ils savent que la douleur va devenir un chemin d'élévation. Ils savent qu'un destin immense est sur le point de s'écrire entouré de la divination. Et toi qui écoutes cette histoire, es-tu prêt à suivre le fil de cette invocation ? À découvrir comment une femme, une seule, par sa patience, son intelligence et sa foi, a changé la manière dont le monde du musulman traverse le deuil lui retirant ainsi ce poids. Alors approche, écoute car ce qui t'attend est plus fort qu'un récit, c'est un changement de vie, une réponse que Dieu a offert. toutes les âmes qui ont déjà pleuré quelqu'un de cher. Aujourd'hui, je vais te conter l'histoire de cette femme, celle qu'on connaît sous l'appellation de Umm Salama, radiyallahu anha. L'histoire commence maintenant, ce récit rapporté par la Sunna.

  • Speaker #1

    Avant le chaos, avant la séparation, avant l'exil, il y avait à la Mecque une jeune femme,

  • Speaker #0

    Umm Salama, qui s'appelait en réalité Hind ibn Abu Umayya. Une femme qu'on reconnaissait pour sa dignité, sa parole posée, son intelligence qui tranchait le silence. A cette époque, l'islam n'était pas encore sa croyance. De sa naissance, elle était née noble, elle était la fille de Abu Umayya ibn Mouhira. membre de la tribu Marzoum, une tribu influente au sein de la Mecque, une famille où la générosité n'était pas un acte mais une tradition. Les années passèrent et la voilà l'épouse d'un homme du nom d'Abu Salama. Il était le cousin par filiation du prophète Mohamed, car leur lignée se rejoignait. Mais il est davantage qu'un simple parent, il est son frère de lait. nourrie par la même femme, Tuaïba, dont les brins ont bercé les premiers jours du prophète bien-aimé. Dans la culture arabe, cela crée un lien aussi fort qu'un lien de sang. Dans la culture du cœur, cela crée un lien puissant. Écoutez ce qu'il sera pour elle. C'est là une relation pleine de merveilles. Dans une Mecque où la polygamie était presque la respiration des familles, l'union d'Abu Salama et d'Um Salama avait la beauté discrète des choses rares. Il n'était que deux, l'un pour l'autre, comme si leur cœur s'était accordé avant même que leurs mains ne se rejoignent. Leur mariage était fait de douceur, de respect, de foi partagée. Un amour monogame dans une société où cela ne l'était presque jamais. Au sein de Kolej, c'est ainsi qu'il existait un amour qui comptait deux âmes. Mais quelque part, dans une autre maison de la Mecque, l'amour, cet architecte des émotions, avaient doté un autre couple de cette même exception. Khadija bin Suwaïlid et le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, ils créèrent ce qu'on appellera le foyer béni. Eux aussi de leurs relations ne connaîtront que la monogamie, jusqu'à ce que Khadija radiallahu anha, rejoigne Allah subhanahu wa ta'ala. Deux foyers, deux amants rares, ainsi transcendants bien plus que l'art. Et dans ces deux maisons, Allah préparait des destins que la douleur allait briser et l'invocation à Jamal. Mais n'allons pas trop vite. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs. J'aime prendre mon temps, surtout quand l'histoire a pour protagoniste des croyants. Rappelez-vous, ils étaient deux, unis par l'amour, unis par la foi, unis par un destin que la Mecque allait bientôt briser. L'islam fit son entrée. Et un petit groupe de musulmans gardait cela en secret. Abu Salama et Umm Salama furent parmi les premiers. Leur conversion était une évidence, car leur cœur battait au rythme de la croyance. Trois ans d'apprentissage, voilà ce qu'il fallut aux musulmans, avant d'informer le reste des tribus de Khureish de l'existence de l'islam publiquement. Leur croyance se bâtissait à coups de fidélité silencieuse, d'adoration discrète, Et de cette lumière qu'Allah subhanahu wa ta'ala sculpte dans les âmes qu'il choisit. Voilà qu'Allah azawajal ordonna aux meilleurs des hommes, notre noble prophète, de faire de l'islam un message public. Mais à cela, il y avait un hic, celui des représailles. Les mécréants de Qorayj seraient leurs failles. Les persécutions tombèrent sur les croyants comme une pluie de pierres. Les insultes, les coups, les tortures... Alors, sur ordre du prophète Mohamed, le couple fit partie des émigrés vers l'Alessini. Là-bas, l'on dit qu'il y aurait pour eux un roi juste qui leur permettrait d'être plus heureux. Ils partirent et après quelques temps revinrent, pensant que tout s'était apaisé. Puis la pression par les Qoraysh reprit à nouveau, mais une issue allait penser tous leurs mots, celle de faire la hijra vers Médine. Cette ville leur permettrait de pratiquer leur dîme ? C'était une réponse divine. Apportée durant les temps sombres, qui étaient devenus leur routine à chaque pas, chaque respiration, la maltraitance était là, accrochée comme leur ombre. Au couple s'ajouta maintenant à ce foyer un fils du nom de Salama. De courte durée fut leur honneur. Écoute bien, cher auditeur, car tu seras à présent le témoin de leur malheur. Abu Salama prépara sa monture. fit monter sa femme, installa leur fils Salama dans ses bras, et ils prirent la route. Ils n'étaient plus très loin de Médine, point de doute. C'est là que les Quraish les rattrapèrent. Ce jour-là, le destin claqua comme une porte. Après l'événement que je vais vous conter, sachez qu'Oum Salama, celle qu'on connaissait comme étant une femme joyeuse et forte, sera décrite durant l'année qui suivra cette partie du récit comme une femme vivante, mais à l'intérieur horte. Imaginez-vous la scène qui s'apprête à vous être racontée. La famille d'Oum Salama a surgi d'un côté, celle d'Abu Salama de l'autre. Les deux clans crièrent, chacun revendiquant ce qu'ils estiment leur appartenir. Les oncles d'Oum Salama dirent « Si elle part, elle part avec nous ! » Les oncles d'Abu Salama répliquèrent « Quant à l'enfant, il est à nous ! » Alors ils tirèrent, l'enfant hurlait, le mari suppliait, la femme pleurait et la mecque observait. Ils arrachèrent la mère d'un côté, l'enfant de l'autre, le mari blessé au milieu. L'épaule du petit dans la violence se démit, en un souffle. La femme fut séparée de son fils, le fils séparé de son père, et Abu Salama fut forcé de partir vers Nédine, seul. Leur fils fut emporté ailleurs par la famille paternelle, Um Salama fut retenu prisonnier à la Mecque, c'était criminel. Ce départ fut un grand échec, plus tard elle racontera « Aucun jour n'a été plus amer dans ma vie que celui-ci » . Les jours passèrent, les saisons changèrent et Oum Salama répétait le même rituel. Elle sortait de la Mecque, s'asseyait au bord de la vallée là où ils avaient été séparés, et elle pleurait, chaque matin, chaque soir, pendant une année. Jusqu'au jour où les Khoreysh furent touchés par sa constance, la famille d'Abu Salama relâcha l'enfant, la famille d'Oum Salama relâcha la femme. Elle prit son fils dans ses bras, le serrant, commencèrent une prière. qu'on pensait perdues, et elle reprit la route devant traverser le désert. Seule ? Mais elle était fière, car sa tristesse, elle l'avait vaincue. Mais Allah Azawajal ne laisse jamais seule une âme qui marche vers lui. Il plaça sur sa route tel un appui, un homme dont le cœur valait mieux que mille épées, quand il la vissa des vies, non. Aucune femme ne parcourra seule cette route tant que je suis en vie. Sachez, chers auditeurs, de qui il s'agit. Il s'agit de l'un dont un jour, lorsque le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, reviendra triomphant à la Mecque, lui reste tuera alors la clé de la Kaaba et dira « Prenez-la, ô fils de Talha, pour toujours jusqu'au jour de la résurrection. » Encore aujourd'hui, chers auditeurs, Vous serez surpris de savoir que les descendants de la famille de cet homme sont les gardiens de la clé de la Kaaba. Soyez-en les témoins. Avec un respect qui aurait fait rougir les princes, Rotsman ibn Talra marchait devant la chamelle d'Oum Salama, tenant la bride sans jamais se tourner vers elle. Le regard fixé loin, pour ne jamais la mettre mal à l'aise, il ne prononçait presque pas un mot, pas une phrase inutile, pas un regard de trop. Lorsqu'il devait arrêter la monture, il s'écartait, attendant qu'elle descende, puis revenait seulement quand il était certain qu'elle était prête à reprendre le chemin. Quand venait l'heure du repos, il plantait la chamelle, reculait de plusieurs pas et restait à distance, assez près pour la protéger, assez loin pour préserver l'honneur d'Omsalama. Et lorsqu'ils atteignirent enfin les portes de Médine, il ne demanda ni gratitude ni reconnaissance. Il déposa la bride, s'assura qu'elle était en sécurité, qu'elle n'aurait plus peur. Puis repartit seul, sans se retourner, comme si ce voyage n'avait été qu'un devoir confié par le Seigneur. Quand Oum Salama arriva, Abu Salama courut vers elle, les larmes coulèrent, leurs mains se retrouvèrent, leur vie reprit. S'ajouta trois autres enfants. Ils vécurent des années durant de douceur et de foi. d'enfants qui grandissaient entre leurs bras. C'était cela, la vie dont ce couple rêvait en tant que musulmans. Mais ne devions-nous pas parler d'une certaine invocation, me diriez-vous ? Pensez-vous que votre narratrice s'est étourdie et a oublié le pilier de son récit ? Eh bien non, chers auditeurs, et plongeons dès cet instant à cette invocation qui, quelque temps plus tard, sera exaucée par notre Seigneur. Un jour, Abu Salama, comme Tukhawem, apporta au sein de son foyer un savoir pour élever leurs âmes. Et entra chez lui, plein d'excitation. Il confia à son épouse une invocation, que seuls les cœurs éprouvés comprennent vraiment. Ignorant qu'en la prononçant ce jour-là, il la déposait dans les mains de Hind, le remède à une douleur qu'elle n'avait pas encore connue. Ces mots, il les récita sans imaginer qu'ils deviendraient bientôt à la fois la source de sa tristesse la plus profonde et l'apaisement qui sauverait l'âme de cette femme. Car après cela, un foyer perdra son pilier, tandis qu'un autre homme, guidé par un destin que nul ne pouvait prévoir, viendra reprendre ce flambeau que le premier aura involontairement laissé. « Apprends-la ! » Oum Salama dit-il. « La voici ! »

  • Speaker #2

    « Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un. Allahumma aajirni fi musibati wa akhlifli khayran minha. »

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Nous sommes à Allah et c'est vers lui que nous retournerons. « Oh Allah, récompense-moi de mon malheur et remplace-le par quelque chose de meilleur. » Elle sourit, apprit et rangea la vocation dans un coin de son cœur. À présent, chers auditeurs, soyez prêts à recevoir toute sa douleur. Vint la bataille d'Uhud. La communauté fut secouée, les croyants furent blessés et Abu Salama reçut une plaie profonde, car il faisait partie de cette armée. Il survécut d'abord, mais la blessure s'infectait. Jour après jour, un peu plus encore, la fièvre le consumait. Umm Salama veillait, changeant ses bandages et plongeant sa sueur. retenant ses larmes et lui cachant ses peurs. Un jour, il lui dit « Si je meurs, remarie-toi. Je ne veux pas que tu restes seule. Remarie-toi et ne fais pas un mauvais choix. » Ces mots lui transpercèrent le cœur. « Comment on aimait un autre plus que toi ? » lui disait-elle. Après tout, il était son tout à la fois. Plus tard, elle racontera que sa pensée était en réalité Merci. celle d'une femme jalouse. Elle dira « J'étais jalouse, je suis une femme jalouse, et je redoutais l'idée de me remarier en me disant « Si je me remarie, comment serais-je encore l'épouse d'Abu Salama au paradis ? » Voilà jusqu'où l'affection et la loyauté de cette femme allaient envers l'amour de sa vie. Puis ce fidèle compagnon, Abu Salama, rendit l'âme. Et celui qui lui ferma les yeux était le prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, il invoqua pour son frère de lait une miséricorde immense. Elle se souvint alors de l'invocation. Elle la prononça pour respecter sa promesse envers Abu Salama, mais dans son cœur elle pensa « Qui, Seigneur, qui pourrait vraiment être meilleur qu'Abu Salama ? »

  • Speaker #1

    À présent, chers auditeurs, faites place à la récompense. Elle approche, soyez-en certains.

  • Speaker #0

    Parole de votre narratrice promis, mes mots ne seront pas taquins. Quand la période de viduité d'Omsalama prit fin, on frappa doucement à sa porte. Un homme entra, droit, humble, porté par une lumière intérieure, un homme que personne n'aurait osé décrire autrement que par sa piété, Abou Bakr Sedeq. Il se présenta avec respect, exprima clairement son intention de l'épouser. Par reconnaissance pour ses qualités et par compassion pour sa situation, un homme immense, un cœur rare et pourtant. Et pourtant, chers auditeurs, tenez-vous prêts à la réponse de la compagnonne ? Elle déclina en disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abu Salama. Umm Salama n'était pas de celles que rapidement on impressionne. Peut-être que toi qui écoutes, tu viens de te dire « Ah voilà, c'était lui le plan d'Allah subhanahu wa ta'ala » . Eh bien, pas du tout. Continuons. Quelques temps plus tard, un autre pas se fit entendre. Un pas ferme décidé. « Oumar ibn al-Khatab » Lui aussi exprima son souhait de vouloir l'épouser. Un homme de justice, de force, de droiture. Un protecteur dont la parole suffisait à rassurer les plus faibles. Mais Oum Salama, avec une pudeur presque douloureuse, refusa encore. En disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abou Salama. Et là, peut-être que dans ton esprit, tu te dis maintenant, eh bien, c'était sûrement lui, Romar, le choix évident. Non, non, toujours pas. Revenons à notre histoire. Les jours passèrent et l'invocation revenant dans son cœur, comme un écho qu'Allah répétait pour la préparer à ce qui allait suivre. Puis, pour la troisième fois, on entendit des pas. Un pas pressé, ni un pas lourd, mais le pas d'un envoyé qui était entouré d'un message de celui dont la présence apaise l'air, qui a toussie l'âme, qui fait taire des inquiétudes avant même qu'elles ne prennent forme. Ce pas-là se dirigea vers la maison d'Oum Salama. Elle ne comprit pas tout de suite. Toi, peut-être que tu penses déjà savoir, tu sens la pièce se mettre en place, histoire se resserrer. Tu te dis. Ça y est, c'est lui. Eh bien, garde ton souffle. La porte s'ouvrit. La lumière entra avec celui qui avait été envoyé par cet homme mystérieux, et dans le seuil de sa maison apparu un compagnon qui apportait un message aimant. Avec lui, ce qui guérira son cœur le rendrait à nouveau heureux. Le compagnon entra, calme, serein, et demanda la main de Hind au nom du prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, ce foyer était destiné à devenir le sien. Ce jour-là, Umm Salama comprit que l'invocation qu'elle avait prononcée dans la douleur venait enfin de trouver sa réponse. Elle respira profondément. Je vous l'ai dit auparavant, elle était une femme intelligente, sage et décida avant de répondre de prendre son temps. Oui, oui, vous avez bien entendu, cher auditeur. Elle prit le temps de réfléchir à la manière de refuser cette demande. Elle dit, dites-lui que je suis une femme de nature très jabouze et je le sais pertinemment. Je ne suis plus jeune et en plus j'ai des enfants. Je ne sais pas si je suis en mesure de lui donner ce qu'il souhaite. Le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam envoya à nouveau l'émissaire et lui répondit Ta jalousie, Allah l'apaisera. Ton âge, je suis plus âgé que toi et tes enfants seront mes enfants. L'invocation de son mari s'illumina dans son cœur. Dieu lui donna le meilleur. Elle accepta. et laissait place au plan d'Allah. Lorsqu'ils se sont mariés, Hind fut connue pour nombreuses histoires où son intelligence fit valoir. En l'an VI de l'Egyre, elle marche à ses côtés, vers la mecque espérée et non rembras désirée. Mais la route se ferme, Khorej se dresse, les portes sont bloquées et à la place d'un rite accompli, c'est un pacte qui est signé, Hudaibiyah, un traité dont les clauses semblent pencher aux yeux des compagnons. du côté des associateurs et de leur fierté. Les cœurs se serrent, les regards se baissent, la douleur monte en secret. Omar proteste, la tension est telle, ils semblent tous peinés. Le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, leur demande alors d'immoler leur bête et de se raser la tête. De clore ainsi la ramra inachevée. Une fois, deux fois, trois fois répétées. Personne ne bouge, personne n'ose, comme figé dans une tristesse. Le messager d'Allah retourne alors dans sa tente, le cœur chargé, le visage marqué. Oum Salama l'accueille. D'une voix douce, rythmée comme une certitude, déposée, elle lui dit « Sors ! Imoul, ta bête, fais-toi raser la tête, ne dis pas un mot, laisse ton geste parler, ils te suivront un par un sans discuter. » Il sort, il sacrifie, il s'assoit pour se faire raser. Et soudain, comme si un nœud invisible venait de céder, les compagnons se lèvent, se pressent, se bousculent, presque pour obéir à l'imité, la tempête intérieure est apaisée. Ce jour-là, par un conseil murmuré par une phrase inspirée, Aum Salama ramena la paix là où la colère voulait s'installer. L'histoire a retenu un autre moment marquant, un instant où l'on vit une fois de plus son esprit acéré, voir jusqu'où allait son intelligence. Un jour, Msalama ressentit un poids. Elle observa les versets qui descendaient le langage noble du Qur'an et les nombreux mérites attribués aux croyants masculins. Alors, avec cette pudeur qui ne l'empêchait jamais d'être sincère, elle alla trouver le prophète et lui dit doucement « Ô messager d'Allah, je vois que le Coran mentionne souvent les croyants, mais qu'en est-il des croyantes ? Avons-nous une place dans la parole de Dieu comme eux ont la leur ? » Elle ne posait pas cette question par orgueil, mais par désir d'être vue par son Seigneur. Désir que la femme croyante, silencieuse, patiente, soit elle aussi nommée, connue et honorée. Le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam l'écouta. Il ne répondit pas immédiatement. Il la laissa repartir avec ce qu'elle croyait être une question peut-être pas si essentielle, se disait-elle, mais qui en réalité était déjà montée vers le ciel. Et ce jour-là, dans une lumière que seule la révélation s'est déposée, descendit un verset. Un verset où Allah nommait l'homme et la femme, l'un après l'autre, comme pour effacer toute distance, toute différence, toute crainte d'être oubliée. Voici venir une ayah, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Les musulmans, les musulmanes, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-m

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donnant et donneuses d'aumônes, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices. Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. Ce verset, qui passa des lèvres du messager au cœur d'Oum Salama, résonne encore aujourd'hui dans chaque femme qui cherche sa place dans la foi. C'est ainsi que s'achève ce récit. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Elle pensait que ce mot appartenait au passé à l'homme qu'elle avait aimé, à la vie qu'elle avait laissée derrière elle, au rêve qu'elle croyait définitivement brisé. Mais Allah, lui, savait. Allah savait que meilleur ne veut jamais dire remplacer ce qu'on aime, ni effacer ce qui a fait battre un cœur, ni combler un vide en le recouvrant d'un autre. Meilleur, chez Allah, signifie élever, transfigurer, réécrire un destin que l'on prenait pour terminer. Meilleur signifie ne jamais perdre ce qui fut sincère et être guidé vers ce qui est encore plus lumineux. Alors, quand elle murmure l'invocation, c'est à Allah que nous appartenons et c'est à lui que nous retournerons. Oh Allah, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le-moi par une chose meilleure. Avec la gorge serrée, elle ne savait pas qu'Allah était déjà en train de l'exaucer. Elle ne savait pas qu'à travers la perte, il ouvrait un chemin. Elle ne savait pas qu'en quittant un foyer brisé, elle allait entrer dans une maison prophétique et devenir un pilier. Un exemple, un récit que l'on raconterait encore des siècles plus tard en faisant d'elle un personnage à part. Car c'est ainsi que le deuil travaille les âmes. Il retire ce que l'on croyait indispensable et laisse un vide à ce que l'on pense insurmontable. Puis il prépare dans l'ombre un meilleur que l'on ne comprend qu'après coup. Le deuil est un maître dur mais juste. Il brise pour ensuite offrir une construction que la joie n'aurait jamais pu bâtir. Il déchire pour ensuite illuminer. Il prend pour mieux donner. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait et pourtant la réponse d'Allah s.w.t. arriva à elle doucement sans fracas. Et toi, et toi cher auditeur, toi dont le cœur porte peut-être un nom effacé en amour perdu, un passé qui sert encore la poitrine, Toi qui avances avec une douleur que tu caches aux autres, as-tu déjà demandé ce que meilleur pourrait signifier pour toi ? As-tu laissé ton deuil le temps d'écrire la suite ? As-tu seulement imaginé que le chemin que tu redoutes est peut-être celui qu'Allah a choisi pour t'élever, là où tu n'aurais jamais osé aller ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits, à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous les gens. à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, elle est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir six leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est « La patience n'est pas une attente, c'est une œuvre intérieure » . Ibn al-Qayyum disait que la patience n'est pas de retenir ses larmes, mais de retenir son cœur de se briser loin d'Allah. Oum Salama incarne cette parole. Elle n'a jamais cessé de pleurer son mari, mais elle n'a jamais cessé non plus de marcher vers Allah. Sa patience n'est pas faite de silence, mais de fidélité. Ensuite, nous avons l'invocation qui n'efface pas la douleur. Elle la redirige. Ibn Taymiyyah rappelle que l'invocation ne change pas seulement le destin, elle change celui qui la prononce. L'invocation que lui a enseignée Abu Salama n'a pas balayé sa peine, elle lui a donné une boussole. Elle lui a permis de transformer un chagrin en direction. Ensuite, la troisième leçon est le deuil qui élève ceux qui s'abandonnent sincèrement. L'imam al-Razali explique que la perte purifie l'attachement, car Allah retire pour apprendre à revenir à lui. Umm Salama n'a pas été détruite par le deuil, elle a été façonnée par lui. Le deuil l'a rendue plus lumineuse, plus sage, plus digne de ce que Dieu lui destinait. Ensuite, La sagesse féminine est une lumière que Dieu a inscrite dans l'histoire. Ibn Hajar, à propos des mères des croyants, elles furent des éducatrices de la communauté car Allah leur avait donné une compréhension que beaucoup ignoraient. Oum Salama en est la preuve. Un seul de ses conseils a apaisé toute une communauté. Une seule de ses questions a fait descendre un verset. Sa voix n'était pas forte, mais elle était juste. En avant-dernière leçon, nous avons Allah remplace toujours par meilleur mais jamais par similaire. Al-Shafiri disait « Celui qui croit qu'un mâle remplace par pareil ne connaît pas Allah. » Umm Salama croyait que rien ne pourrait remplacer Abu Salama. Allah ne lui a pas donné pareil, il lui a donné le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, ce qui signifie que l'exhaussement divin n'imite pas le passé, il l'élève. Et enfin, la dernière leçon à en tirer de ce récit, le fait de demander en mariage une veuve. était un acte de responsabilité et pas de désir. Ibn Hajar écrit que les compagnons ne demandaient pas une femme, ils demandaient une mission. Pour eux, se proposer à une veuve ou à une femme divorcée n'était pas un geste romantique mais un engagement. Soutenir, sécuriser, protéger, élever, ils voyaient la femme avec ses enfants et disaient « J'en prends la charge de vendure » . Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Et toi, es-tu prêt à le découvrir ? Est-ce que meilleur veut dire pour toi ? Alors lève-toi, avec la volonté du Seigneur, ton destin reste encore à bâtir. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

Description

Elle avait tout perdu. Ne lui restait qu’une invocation, confiée par celui qu’elle aimait :
« Ô Allah, accorde-moi une compensation dans mon épreuve… et remplace-moi par meilleur. » Elle ignorait alors ce que “meilleur” voulait dire.
Ce récit raconte son deuil, son exil, la séparation,
mais aussi la patience, la sagesse, et la manière dont une simple invocation a réécrit tout un destin. C’est l’histoire d’un cœur brisé, d’un chemin repris, et d’un “meilleur” que seule la miséricorde peut dévoiler.

Et toi…
sais-tu vraiment ce que “meilleur” pourrait signifier pour ton propre cœur ?


Invocation:

En arabe : إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ اللَّهُمَّ أْجُرْنِي فِي مُصِيبَتِي وَاخْلُفْ لِي خَيْرًا مِنْهَا


En phonétique : Innā lillāhi wa innā ilayhi rāji‘ûn. Allahumma ajurnî fî musîbatî, wakhluf lî khayran minhâ.


En français : Certes, nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons. Seigneur, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le pour moi par quelque chose de meilleur.


Sourate 33 Al Ahzab - verset 35



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Transcription

  • Speaker #0

    Le chagrin est parfois le premier langage de ce que nous deviendrons. Au nom d'Allah, le tout miséricordieux, le très miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, Sola Tiosouf. Bienvenue dans Récit de foi et des femmes d'autrefois, un voyage au cœur des épopées que je vais vous contrer. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Au commencement, avant les larmes, avant les batailles, avant les séparations qui brisent la poitrine, il y avait cette invocation. Une phrase chuchotée ressentie au plus profond de sa chair, portée comme une bresse fragile entre les mains de ceux qui ont perdu ce que leur cœur avait de plus cher. Depuis des siècles, elle voyage de lèvre en lèvre comme une relique invisible, comme une lumière qu'on ne voit qu'en fermant les yeux, pourtant audible. Elle traverse des générations, elle console les veuves comme les orphelins, elle apaise les mères, les époux, les épouses, les frères, les pères, tous ceux qui ont aimé d'un amour sincère et qui, par la suite, de cette perte ont souffert. Car il existe une peur chez les mille humains. Une peur ancienne comme la poussière des déserts et la mémoire des montagnes, une peur qui ne se dit pas, mais qui vit dans chaque cœur croyant qu'aucun n'épargne, la peur de perdre un être que l'on aime. Ne soyez pas honteux, cette peur est humaine, non pas seulement par attachement, mais par ces questions qui rongent les âmes sincères. Où est-il maintenant ? Sous quelle miséricorde repose-t-il ? Et quand viendra pour moi lors du jugement, serai-je assez pur, assez digne, assez fidèle pour le retrouver au paradis ? Chut ! Silence ! Ce n'est pas une peur que l'on dit. Pourtant, cette peur silencieuse et des cœurs briseuses est devenue la compagne des éprouvés durs mots. Une ombre douce et amère qui veille au pied de chaque lit quand la nuit vienne pleine de questionnements au bord de chaque tombe, dans chaque prière tremblante. Et au milieu de cette obscurité, Dieu a offert une clé, une phrase, une seule, si légère qu'elle tient sur un souffle, si puissante qu'elle peut réécrire un destin. Un jour, dans le sable brûlant d'une arabie déchirée, une femme posera sa voix sur ses mots, une femme au cœur brisé, aux mains tremblantes, qui ne comprendra pas encore cette invocation récitée si puissante. Elle la prononcera comme on jette une bouteille dans l'océan, sans savoir que les vagues du destin s'apprêtent à lui ramener bien plus que ce qu'elle croyait avoir perdu, un autre chemin. Elle pensera naïvement, sincèrement, « Qui pourrait être meilleur que celui que j'ai perdu ? » Mais les cieux, eux, savent déjà. Ils savent ce qui lui sera réservé ici-bas et dans l'au-delà. Ils savent que la douleur va devenir un chemin d'élévation. Ils savent qu'un destin immense est sur le point de s'écrire entouré de la divination. Et toi qui écoutes cette histoire, es-tu prêt à suivre le fil de cette invocation ? À découvrir comment une femme, une seule, par sa patience, son intelligence et sa foi, a changé la manière dont le monde du musulman traverse le deuil lui retirant ainsi ce poids. Alors approche, écoute car ce qui t'attend est plus fort qu'un récit, c'est un changement de vie, une réponse que Dieu a offert. toutes les âmes qui ont déjà pleuré quelqu'un de cher. Aujourd'hui, je vais te conter l'histoire de cette femme, celle qu'on connaît sous l'appellation de Umm Salama, radiyallahu anha. L'histoire commence maintenant, ce récit rapporté par la Sunna.

  • Speaker #1

    Avant le chaos, avant la séparation, avant l'exil, il y avait à la Mecque une jeune femme,

  • Speaker #0

    Umm Salama, qui s'appelait en réalité Hind ibn Abu Umayya. Une femme qu'on reconnaissait pour sa dignité, sa parole posée, son intelligence qui tranchait le silence. A cette époque, l'islam n'était pas encore sa croyance. De sa naissance, elle était née noble, elle était la fille de Abu Umayya ibn Mouhira. membre de la tribu Marzoum, une tribu influente au sein de la Mecque, une famille où la générosité n'était pas un acte mais une tradition. Les années passèrent et la voilà l'épouse d'un homme du nom d'Abu Salama. Il était le cousin par filiation du prophète Mohamed, car leur lignée se rejoignait. Mais il est davantage qu'un simple parent, il est son frère de lait. nourrie par la même femme, Tuaïba, dont les brins ont bercé les premiers jours du prophète bien-aimé. Dans la culture arabe, cela crée un lien aussi fort qu'un lien de sang. Dans la culture du cœur, cela crée un lien puissant. Écoutez ce qu'il sera pour elle. C'est là une relation pleine de merveilles. Dans une Mecque où la polygamie était presque la respiration des familles, l'union d'Abu Salama et d'Um Salama avait la beauté discrète des choses rares. Il n'était que deux, l'un pour l'autre, comme si leur cœur s'était accordé avant même que leurs mains ne se rejoignent. Leur mariage était fait de douceur, de respect, de foi partagée. Un amour monogame dans une société où cela ne l'était presque jamais. Au sein de Kolej, c'est ainsi qu'il existait un amour qui comptait deux âmes. Mais quelque part, dans une autre maison de la Mecque, l'amour, cet architecte des émotions, avaient doté un autre couple de cette même exception. Khadija bin Suwaïlid et le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, ils créèrent ce qu'on appellera le foyer béni. Eux aussi de leurs relations ne connaîtront que la monogamie, jusqu'à ce que Khadija radiallahu anha, rejoigne Allah subhanahu wa ta'ala. Deux foyers, deux amants rares, ainsi transcendants bien plus que l'art. Et dans ces deux maisons, Allah préparait des destins que la douleur allait briser et l'invocation à Jamal. Mais n'allons pas trop vite. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs. J'aime prendre mon temps, surtout quand l'histoire a pour protagoniste des croyants. Rappelez-vous, ils étaient deux, unis par l'amour, unis par la foi, unis par un destin que la Mecque allait bientôt briser. L'islam fit son entrée. Et un petit groupe de musulmans gardait cela en secret. Abu Salama et Umm Salama furent parmi les premiers. Leur conversion était une évidence, car leur cœur battait au rythme de la croyance. Trois ans d'apprentissage, voilà ce qu'il fallut aux musulmans, avant d'informer le reste des tribus de Khureish de l'existence de l'islam publiquement. Leur croyance se bâtissait à coups de fidélité silencieuse, d'adoration discrète, Et de cette lumière qu'Allah subhanahu wa ta'ala sculpte dans les âmes qu'il choisit. Voilà qu'Allah azawajal ordonna aux meilleurs des hommes, notre noble prophète, de faire de l'islam un message public. Mais à cela, il y avait un hic, celui des représailles. Les mécréants de Qorayj seraient leurs failles. Les persécutions tombèrent sur les croyants comme une pluie de pierres. Les insultes, les coups, les tortures... Alors, sur ordre du prophète Mohamed, le couple fit partie des émigrés vers l'Alessini. Là-bas, l'on dit qu'il y aurait pour eux un roi juste qui leur permettrait d'être plus heureux. Ils partirent et après quelques temps revinrent, pensant que tout s'était apaisé. Puis la pression par les Qoraysh reprit à nouveau, mais une issue allait penser tous leurs mots, celle de faire la hijra vers Médine. Cette ville leur permettrait de pratiquer leur dîme ? C'était une réponse divine. Apportée durant les temps sombres, qui étaient devenus leur routine à chaque pas, chaque respiration, la maltraitance était là, accrochée comme leur ombre. Au couple s'ajouta maintenant à ce foyer un fils du nom de Salama. De courte durée fut leur honneur. Écoute bien, cher auditeur, car tu seras à présent le témoin de leur malheur. Abu Salama prépara sa monture. fit monter sa femme, installa leur fils Salama dans ses bras, et ils prirent la route. Ils n'étaient plus très loin de Médine, point de doute. C'est là que les Quraish les rattrapèrent. Ce jour-là, le destin claqua comme une porte. Après l'événement que je vais vous conter, sachez qu'Oum Salama, celle qu'on connaissait comme étant une femme joyeuse et forte, sera décrite durant l'année qui suivra cette partie du récit comme une femme vivante, mais à l'intérieur horte. Imaginez-vous la scène qui s'apprête à vous être racontée. La famille d'Oum Salama a surgi d'un côté, celle d'Abu Salama de l'autre. Les deux clans crièrent, chacun revendiquant ce qu'ils estiment leur appartenir. Les oncles d'Oum Salama dirent « Si elle part, elle part avec nous ! » Les oncles d'Abu Salama répliquèrent « Quant à l'enfant, il est à nous ! » Alors ils tirèrent, l'enfant hurlait, le mari suppliait, la femme pleurait et la mecque observait. Ils arrachèrent la mère d'un côté, l'enfant de l'autre, le mari blessé au milieu. L'épaule du petit dans la violence se démit, en un souffle. La femme fut séparée de son fils, le fils séparé de son père, et Abu Salama fut forcé de partir vers Nédine, seul. Leur fils fut emporté ailleurs par la famille paternelle, Um Salama fut retenu prisonnier à la Mecque, c'était criminel. Ce départ fut un grand échec, plus tard elle racontera « Aucun jour n'a été plus amer dans ma vie que celui-ci » . Les jours passèrent, les saisons changèrent et Oum Salama répétait le même rituel. Elle sortait de la Mecque, s'asseyait au bord de la vallée là où ils avaient été séparés, et elle pleurait, chaque matin, chaque soir, pendant une année. Jusqu'au jour où les Khoreysh furent touchés par sa constance, la famille d'Abu Salama relâcha l'enfant, la famille d'Oum Salama relâcha la femme. Elle prit son fils dans ses bras, le serrant, commencèrent une prière. qu'on pensait perdues, et elle reprit la route devant traverser le désert. Seule ? Mais elle était fière, car sa tristesse, elle l'avait vaincue. Mais Allah Azawajal ne laisse jamais seule une âme qui marche vers lui. Il plaça sur sa route tel un appui, un homme dont le cœur valait mieux que mille épées, quand il la vissa des vies, non. Aucune femme ne parcourra seule cette route tant que je suis en vie. Sachez, chers auditeurs, de qui il s'agit. Il s'agit de l'un dont un jour, lorsque le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, reviendra triomphant à la Mecque, lui reste tuera alors la clé de la Kaaba et dira « Prenez-la, ô fils de Talha, pour toujours jusqu'au jour de la résurrection. » Encore aujourd'hui, chers auditeurs, Vous serez surpris de savoir que les descendants de la famille de cet homme sont les gardiens de la clé de la Kaaba. Soyez-en les témoins. Avec un respect qui aurait fait rougir les princes, Rotsman ibn Talra marchait devant la chamelle d'Oum Salama, tenant la bride sans jamais se tourner vers elle. Le regard fixé loin, pour ne jamais la mettre mal à l'aise, il ne prononçait presque pas un mot, pas une phrase inutile, pas un regard de trop. Lorsqu'il devait arrêter la monture, il s'écartait, attendant qu'elle descende, puis revenait seulement quand il était certain qu'elle était prête à reprendre le chemin. Quand venait l'heure du repos, il plantait la chamelle, reculait de plusieurs pas et restait à distance, assez près pour la protéger, assez loin pour préserver l'honneur d'Omsalama. Et lorsqu'ils atteignirent enfin les portes de Médine, il ne demanda ni gratitude ni reconnaissance. Il déposa la bride, s'assura qu'elle était en sécurité, qu'elle n'aurait plus peur. Puis repartit seul, sans se retourner, comme si ce voyage n'avait été qu'un devoir confié par le Seigneur. Quand Oum Salama arriva, Abu Salama courut vers elle, les larmes coulèrent, leurs mains se retrouvèrent, leur vie reprit. S'ajouta trois autres enfants. Ils vécurent des années durant de douceur et de foi. d'enfants qui grandissaient entre leurs bras. C'était cela, la vie dont ce couple rêvait en tant que musulmans. Mais ne devions-nous pas parler d'une certaine invocation, me diriez-vous ? Pensez-vous que votre narratrice s'est étourdie et a oublié le pilier de son récit ? Eh bien non, chers auditeurs, et plongeons dès cet instant à cette invocation qui, quelque temps plus tard, sera exaucée par notre Seigneur. Un jour, Abu Salama, comme Tukhawem, apporta au sein de son foyer un savoir pour élever leurs âmes. Et entra chez lui, plein d'excitation. Il confia à son épouse une invocation, que seuls les cœurs éprouvés comprennent vraiment. Ignorant qu'en la prononçant ce jour-là, il la déposait dans les mains de Hind, le remède à une douleur qu'elle n'avait pas encore connue. Ces mots, il les récita sans imaginer qu'ils deviendraient bientôt à la fois la source de sa tristesse la plus profonde et l'apaisement qui sauverait l'âme de cette femme. Car après cela, un foyer perdra son pilier, tandis qu'un autre homme, guidé par un destin que nul ne pouvait prévoir, viendra reprendre ce flambeau que le premier aura involontairement laissé. « Apprends-la ! » Oum Salama dit-il. « La voici ! »

  • Speaker #2

    « Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un. Allahumma aajirni fi musibati wa akhlifli khayran minha. »

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Nous sommes à Allah et c'est vers lui que nous retournerons. « Oh Allah, récompense-moi de mon malheur et remplace-le par quelque chose de meilleur. » Elle sourit, apprit et rangea la vocation dans un coin de son cœur. À présent, chers auditeurs, soyez prêts à recevoir toute sa douleur. Vint la bataille d'Uhud. La communauté fut secouée, les croyants furent blessés et Abu Salama reçut une plaie profonde, car il faisait partie de cette armée. Il survécut d'abord, mais la blessure s'infectait. Jour après jour, un peu plus encore, la fièvre le consumait. Umm Salama veillait, changeant ses bandages et plongeant sa sueur. retenant ses larmes et lui cachant ses peurs. Un jour, il lui dit « Si je meurs, remarie-toi. Je ne veux pas que tu restes seule. Remarie-toi et ne fais pas un mauvais choix. » Ces mots lui transpercèrent le cœur. « Comment on aimait un autre plus que toi ? » lui disait-elle. Après tout, il était son tout à la fois. Plus tard, elle racontera que sa pensée était en réalité Merci. celle d'une femme jalouse. Elle dira « J'étais jalouse, je suis une femme jalouse, et je redoutais l'idée de me remarier en me disant « Si je me remarie, comment serais-je encore l'épouse d'Abu Salama au paradis ? » Voilà jusqu'où l'affection et la loyauté de cette femme allaient envers l'amour de sa vie. Puis ce fidèle compagnon, Abu Salama, rendit l'âme. Et celui qui lui ferma les yeux était le prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, il invoqua pour son frère de lait une miséricorde immense. Elle se souvint alors de l'invocation. Elle la prononça pour respecter sa promesse envers Abu Salama, mais dans son cœur elle pensa « Qui, Seigneur, qui pourrait vraiment être meilleur qu'Abu Salama ? »

  • Speaker #1

    À présent, chers auditeurs, faites place à la récompense. Elle approche, soyez-en certains.

  • Speaker #0

    Parole de votre narratrice promis, mes mots ne seront pas taquins. Quand la période de viduité d'Omsalama prit fin, on frappa doucement à sa porte. Un homme entra, droit, humble, porté par une lumière intérieure, un homme que personne n'aurait osé décrire autrement que par sa piété, Abou Bakr Sedeq. Il se présenta avec respect, exprima clairement son intention de l'épouser. Par reconnaissance pour ses qualités et par compassion pour sa situation, un homme immense, un cœur rare et pourtant. Et pourtant, chers auditeurs, tenez-vous prêts à la réponse de la compagnonne ? Elle déclina en disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abu Salama. Umm Salama n'était pas de celles que rapidement on impressionne. Peut-être que toi qui écoutes, tu viens de te dire « Ah voilà, c'était lui le plan d'Allah subhanahu wa ta'ala » . Eh bien, pas du tout. Continuons. Quelques temps plus tard, un autre pas se fit entendre. Un pas ferme décidé. « Oumar ibn al-Khatab » Lui aussi exprima son souhait de vouloir l'épouser. Un homme de justice, de force, de droiture. Un protecteur dont la parole suffisait à rassurer les plus faibles. Mais Oum Salama, avec une pudeur presque douloureuse, refusa encore. En disant qu'elle ne pourrait pas car elle aime toujours Abou Salama. Et là, peut-être que dans ton esprit, tu te dis maintenant, eh bien, c'était sûrement lui, Romar, le choix évident. Non, non, toujours pas. Revenons à notre histoire. Les jours passèrent et l'invocation revenant dans son cœur, comme un écho qu'Allah répétait pour la préparer à ce qui allait suivre. Puis, pour la troisième fois, on entendit des pas. Un pas pressé, ni un pas lourd, mais le pas d'un envoyé qui était entouré d'un message de celui dont la présence apaise l'air, qui a toussie l'âme, qui fait taire des inquiétudes avant même qu'elles ne prennent forme. Ce pas-là se dirigea vers la maison d'Oum Salama. Elle ne comprit pas tout de suite. Toi, peut-être que tu penses déjà savoir, tu sens la pièce se mettre en place, histoire se resserrer. Tu te dis. Ça y est, c'est lui. Eh bien, garde ton souffle. La porte s'ouvrit. La lumière entra avec celui qui avait été envoyé par cet homme mystérieux, et dans le seuil de sa maison apparu un compagnon qui apportait un message aimant. Avec lui, ce qui guérira son cœur le rendrait à nouveau heureux. Le compagnon entra, calme, serein, et demanda la main de Hind au nom du prophète Mohamed. Sallallahu alayhi wa sallam, ce foyer était destiné à devenir le sien. Ce jour-là, Umm Salama comprit que l'invocation qu'elle avait prononcée dans la douleur venait enfin de trouver sa réponse. Elle respira profondément. Je vous l'ai dit auparavant, elle était une femme intelligente, sage et décida avant de répondre de prendre son temps. Oui, oui, vous avez bien entendu, cher auditeur. Elle prit le temps de réfléchir à la manière de refuser cette demande. Elle dit, dites-lui que je suis une femme de nature très jabouze et je le sais pertinemment. Je ne suis plus jeune et en plus j'ai des enfants. Je ne sais pas si je suis en mesure de lui donner ce qu'il souhaite. Le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam envoya à nouveau l'émissaire et lui répondit Ta jalousie, Allah l'apaisera. Ton âge, je suis plus âgé que toi et tes enfants seront mes enfants. L'invocation de son mari s'illumina dans son cœur. Dieu lui donna le meilleur. Elle accepta. et laissait place au plan d'Allah. Lorsqu'ils se sont mariés, Hind fut connue pour nombreuses histoires où son intelligence fit valoir. En l'an VI de l'Egyre, elle marche à ses côtés, vers la mecque espérée et non rembras désirée. Mais la route se ferme, Khorej se dresse, les portes sont bloquées et à la place d'un rite accompli, c'est un pacte qui est signé, Hudaibiyah, un traité dont les clauses semblent pencher aux yeux des compagnons. du côté des associateurs et de leur fierté. Les cœurs se serrent, les regards se baissent, la douleur monte en secret. Omar proteste, la tension est telle, ils semblent tous peinés. Le prophète Mohamed, sallallahu alayhi wa sallam, leur demande alors d'immoler leur bête et de se raser la tête. De clore ainsi la ramra inachevée. Une fois, deux fois, trois fois répétées. Personne ne bouge, personne n'ose, comme figé dans une tristesse. Le messager d'Allah retourne alors dans sa tente, le cœur chargé, le visage marqué. Oum Salama l'accueille. D'une voix douce, rythmée comme une certitude, déposée, elle lui dit « Sors ! Imoul, ta bête, fais-toi raser la tête, ne dis pas un mot, laisse ton geste parler, ils te suivront un par un sans discuter. » Il sort, il sacrifie, il s'assoit pour se faire raser. Et soudain, comme si un nœud invisible venait de céder, les compagnons se lèvent, se pressent, se bousculent, presque pour obéir à l'imité, la tempête intérieure est apaisée. Ce jour-là, par un conseil murmuré par une phrase inspirée, Aum Salama ramena la paix là où la colère voulait s'installer. L'histoire a retenu un autre moment marquant, un instant où l'on vit une fois de plus son esprit acéré, voir jusqu'où allait son intelligence. Un jour, Msalama ressentit un poids. Elle observa les versets qui descendaient le langage noble du Qur'an et les nombreux mérites attribués aux croyants masculins. Alors, avec cette pudeur qui ne l'empêchait jamais d'être sincère, elle alla trouver le prophète et lui dit doucement « Ô messager d'Allah, je vois que le Coran mentionne souvent les croyants, mais qu'en est-il des croyantes ? Avons-nous une place dans la parole de Dieu comme eux ont la leur ? » Elle ne posait pas cette question par orgueil, mais par désir d'être vue par son Seigneur. Désir que la femme croyante, silencieuse, patiente, soit elle aussi nommée, connue et honorée. Le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam l'écouta. Il ne répondit pas immédiatement. Il la laissa repartir avec ce qu'elle croyait être une question peut-être pas si essentielle, se disait-elle, mais qui en réalité était déjà montée vers le ciel. Et ce jour-là, dans une lumière que seule la révélation s'est déposée, descendit un verset. Un verset où Allah nommait l'homme et la femme, l'un après l'autre, comme pour effacer toute distance, toute différence, toute crainte d'être oubliée. Voici venir une ayah, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Les musulmans, les musulmanes, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-murals, les croix-m

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donnant et donneuses d'aumônes, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices. Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. Ce verset, qui passa des lèvres du messager au cœur d'Oum Salama, résonne encore aujourd'hui dans chaque femme qui cherche sa place dans la foi. C'est ainsi que s'achève ce récit. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Elle pensait que ce mot appartenait au passé à l'homme qu'elle avait aimé, à la vie qu'elle avait laissée derrière elle, au rêve qu'elle croyait définitivement brisé. Mais Allah, lui, savait. Allah savait que meilleur ne veut jamais dire remplacer ce qu'on aime, ni effacer ce qui a fait battre un cœur, ni combler un vide en le recouvrant d'un autre. Meilleur, chez Allah, signifie élever, transfigurer, réécrire un destin que l'on prenait pour terminer. Meilleur signifie ne jamais perdre ce qui fut sincère et être guidé vers ce qui est encore plus lumineux. Alors, quand elle murmure l'invocation, c'est à Allah que nous appartenons et c'est à lui que nous retournerons. Oh Allah, récompense-moi dans mon malheur et remplace-le-moi par une chose meilleure. Avec la gorge serrée, elle ne savait pas qu'Allah était déjà en train de l'exaucer. Elle ne savait pas qu'à travers la perte, il ouvrait un chemin. Elle ne savait pas qu'en quittant un foyer brisé, elle allait entrer dans une maison prophétique et devenir un pilier. Un exemple, un récit que l'on raconterait encore des siècles plus tard en faisant d'elle un personnage à part. Car c'est ainsi que le deuil travaille les âmes. Il retire ce que l'on croyait indispensable et laisse un vide à ce que l'on pense insurmontable. Puis il prépare dans l'ombre un meilleur que l'on ne comprend qu'après coup. Le deuil est un maître dur mais juste. Il brise pour ensuite offrir une construction que la joie n'aurait jamais pu bâtir. Il déchire pour ensuite illuminer. Il prend pour mieux donner. Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait et pourtant la réponse d'Allah s.w.t. arriva à elle doucement sans fracas. Et toi, et toi cher auditeur, toi dont le cœur porte peut-être un nom effacé en amour perdu, un passé qui sert encore la poitrine, Toi qui avances avec une douleur que tu caches aux autres, as-tu déjà demandé ce que meilleur pourrait signifier pour toi ? As-tu laissé ton deuil le temps d'écrire la suite ? As-tu seulement imaginé que le chemin que tu redoutes est peut-être celui qu'Allah a choisi pour t'élever, là où tu n'aurais jamais osé aller ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits, à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous les gens. à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, elle est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir six leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est « La patience n'est pas une attente, c'est une œuvre intérieure » . Ibn al-Qayyum disait que la patience n'est pas de retenir ses larmes, mais de retenir son cœur de se briser loin d'Allah. Oum Salama incarne cette parole. Elle n'a jamais cessé de pleurer son mari, mais elle n'a jamais cessé non plus de marcher vers Allah. Sa patience n'est pas faite de silence, mais de fidélité. Ensuite, nous avons l'invocation qui n'efface pas la douleur. Elle la redirige. Ibn Taymiyyah rappelle que l'invocation ne change pas seulement le destin, elle change celui qui la prononce. L'invocation que lui a enseignée Abu Salama n'a pas balayé sa peine, elle lui a donné une boussole. Elle lui a permis de transformer un chagrin en direction. Ensuite, la troisième leçon est le deuil qui élève ceux qui s'abandonnent sincèrement. L'imam al-Razali explique que la perte purifie l'attachement, car Allah retire pour apprendre à revenir à lui. Umm Salama n'a pas été détruite par le deuil, elle a été façonnée par lui. Le deuil l'a rendue plus lumineuse, plus sage, plus digne de ce que Dieu lui destinait. Ensuite, La sagesse féminine est une lumière que Dieu a inscrite dans l'histoire. Ibn Hajar, à propos des mères des croyants, elles furent des éducatrices de la communauté car Allah leur avait donné une compréhension que beaucoup ignoraient. Oum Salama en est la preuve. Un seul de ses conseils a apaisé toute une communauté. Une seule de ses questions a fait descendre un verset. Sa voix n'était pas forte, mais elle était juste. En avant-dernière leçon, nous avons Allah remplace toujours par meilleur mais jamais par similaire. Al-Shafiri disait « Celui qui croit qu'un mâle remplace par pareil ne connaît pas Allah. » Umm Salama croyait que rien ne pourrait remplacer Abu Salama. Allah ne lui a pas donné pareil, il lui a donné le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, ce qui signifie que l'exhaussement divin n'imite pas le passé, il l'élève. Et enfin, la dernière leçon à en tirer de ce récit, le fait de demander en mariage une veuve. était un acte de responsabilité et pas de désir. Ibn Hajar écrit que les compagnons ne demandaient pas une femme, ils demandaient une mission. Pour eux, se proposer à une veuve ou à une femme divorcée n'était pas un geste romantique mais un engagement. Soutenir, sécuriser, protéger, élever, ils voyaient la femme avec ses enfants et disaient « J'en prends la charge de vendure » . Elle n'imaginait pas ce que meilleur signifiait. Et toi, es-tu prêt à le découvrir ? Est-ce que meilleur veut dire pour toi ? Alors lève-toi, avec la volonté du Seigneur, ton destin reste encore à bâtir. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

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