undefined cover
undefined cover
Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes" cover
Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes" cover
Récits de foi

Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes"

Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes"

10min |10/10/2025|

187

Play
undefined cover
undefined cover
Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes" cover
Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes" cover
Récits de foi

Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes"

Instant de Foi: #01 "Les noyaux des dattes"

10min |10/10/2025|

187

Play

Description

L’instant de foi : “Les noyaux des dattes”


Et si le plus grand des secrets n’était pas dans les paroles, mais dans les gestes silencieux ?
Dans cet Instant de foi, découvre l’histoire bouleversante d’Abu Bakr As-Siddîq رضي الله عنه — l’ami intime du Prophète ﷺ — et le secret qu’il cachait chaque matin, à l’aube, dans une petite maison à Médine.


Une histoire de sincérité, de service et d’amour pour Allah, racontée comme un voyage intérieur…
Un rappel que la foi la plus pure se trouve parfois dans les détails les plus simples


Lecture du verset 273 de la sourate Al Baqara



https://www.youtube.com/@Aniya-asbl

instagram: Aniya_asbl

Tik Tok: Aniya3009

Chaine Youtube: Institut Aniya

https://aniya-asbl.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salam, salam, salam, salam

  • Speaker #1

    Ferme les yeux un instant, respire profondément, laisse ton cœur voyager à travers le temps. Ici, chaque histoire est une lueur à un éclat de sincérité suspendue. N'aie pas peur, ce que tu t'apprêtes à écouter n'est pas seulement un éclat de sincérité, un récit, mais un instant de foi. Une pause dans le tumulte du monde, un souffle où l'âme se souvient qu'elle appartient à Allah Azza wa Jal. Bienvenue dans l'instant de foi, là où une histoire devient un rappel et un rappel une intention, et où celle-ci devient élévation. Les noyaux de date Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure, mais l'islam lui, perdure. Imagine, nous sommes à Médine peu de temps après que le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam perdit la vie. Le deuil plâle encore sur la ville bénie. Les cœurs portent encore la trace de celui dont la lumière guidait chaque pas. C'est alors qu'Abu Bakr el-Siddiq, le plus intime ami du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, devint le premier calife de l'Islam. L'homme dont la foi ne vacilla jamais, pas même dans les heures les plus sombres désormais, porte sur ses épaules la responsabilité de toute une communauté. L'aube vient à peine de se lever, le vent du matin effleure les ruelles encore endormies, et les fidèles sortant de la mosquée portent sur leur visage la paix de la prière du Fajr. Parmi eux, un homme avance d'un pas discret, le regard baissé et la démarche assurée, Abba Kar Sedeq, le calife des croyants. Chèque-metteau Après la prière de Fajr, discrètement, le voilà qui marcha. Il s'éloigne jusqu'à l'extrémité de Médine, s'arrête devant une petite maison, y entre, puis en ressort après quelques temps, et voilà qu'il s'en va. Personne ne sait pourquoi. Même Omar ibn Khattab, son frère de route et son compagnon de toujours, qui sera second calife dans la suite de l'histoire, ignore ce qu'il fait là. Et cela l'intrigue. Voilà qu'il se mit à l'observer en silence car Omar ibn Khattab connaissait tout des œuvres d'Abu Bakr, tout sauf ce secret-là. De cette maison isolée où il entrait seul avant de revenir sans un mot, il en fit un mystère à élucider. Les jours passent, la curiosité de Omar grandit. Que fait donc le meilleur des hommes après le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam dans cette demeure si modeste ? Il ne lui dit rien, alors qu'après tout il était son ami. Alors un matin, lorsqu'Aboubakr s'en va, Omar décide d'entrer à son tour. À l'intérieur, une scène bouleversante sans détour. Une vieille femme, aveugle, allongée sans force, pas de famille, pas d'aide, seulement le silence et la pauvreté immense. Certes, la pauvreté habite les murs, Mais une paix silencieuse enveloppe la pièce de façon si pure. Omar s'approche doucement et lui demande « Mère, qui est cet homme qui vient chaque matin chez vous ? » Elle sourit faiblement et dit « Par là, mon fils, je ne le connais pas. » Il vient balayer ma maison, préparer mon repas, puis s'en va, sans même parler. Un frisson parcourt son cœur. Voilà donc la sincérité d'Abu Bakr el-Siddiq, celle d'un cœur qui n'a besoin d'aucun regard sinon celui de son créateur. Il n'y avait là ni gloire, ni témoin, ni remerciement, seulement la sincérité des actions et des intentions comme moteur. Et voici venir une aya, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #0

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim Pour les pauvres qui sont consacrés à la voie de Dieu, ils ne peuvent pas faire un coup sur la terre. Ils pensent qu'ils sont plus riches que les ingrates, et qu'ils connaissent leurs signes. Ta'rifuhum bisima hum la yassaluna annasa ilhaafa wa ma tunfiqou min khayrin fa inna allaha bihi alim.

  • Speaker #1

    En voici la traduction. Que vos aumônes aillent aux pauvres qui, entièrement voués à la cause d'Allah, ne peuvent parcourir le monde en quête de subsistance. Celui qui ignore leurs conditions les croit au-dessus du besoin parce qu'ils s'abstiennent de quémander et d'importuner les gens. Ils sont pourtant reconnaissables à leur trait distinctif. Vous ne ferez aucun don par charité sans qu'Allah n'en ait connaissance. Les jours s'écoulent et Abu Bakr retourne à Allah. Son califat n'avait duré que deux années et quelques mois. Mais il laissa derrière lui un héritage de lumière et le souvenir d'une grande âme. Alors Romare, bouleversée, décida de prendre sa place auprès de la vieille dame. Le cœur serré, il prend le relais. Il se rend lui aussi chaque matin dans cette maison, reproduisant les gestes de son frère disparu. Mais le lendemain, elle le reconnut sans même le voir. Elle lui dit « Ton ami est-il mort ? » Omar sursauta « Comment le sais-tu ? » Elle répond calmement « Tu m'as apporté des dates sans enlever leur noyau. » À ces mots, Omar tomba à genoux, les larmes glissent sur son visage et dans un souffle, il murmure ses paroles si sages. « Tu as fatigué les califs qui te succéderont, oh Abou Bakr ! » Ainsi s'achève cet instant de foi. Et toi qui écoutes, as-tu déjà créé un instant secret avec ton Créateur ? Un acte que lui seul connaît ? Un geste invisible à un moment ? Car peut-être qu'au jour du jugement, alors que tout sera déroulé, tu pourras dire « Ô Seigneur, souviens-toi de ce moment-là, ce secret que toi seul connaissais. » Dans un monde où tout se montre, Abou Bakr cachait même la douceur d'un service rendu. et le soin doté d'un noyau de date. Ainsi, permettant à cette femme aveugle d'éviter cet acte pénible, car le poids d'une intention sincère vaut plus que mille gestes visibles. Abou Bakr ne gouverna que deux ans. Cette mission suffit à marquer l'histoire non par la grandeur des batailles, mais par la pureté des intentions. Il nous a appris que la foi la plus forte ne se voit pas toujours dans les mosquées. Mais dans une petite maison à l'extrémité de la ville, là où personne ne regarde. Alors, fais-le bien, car Allah Azza wa Jal, lui, voit tout et n'oublie rien. Bienvenue dans la seconde partie d'Instant de foi. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est la sincérité qui précède la reconnaissance. Ibn al-Khayyam disait L'action la plus petite faite avec ikhlas, la sincérité, est plus aimée d'Allah qu'une montagne d'actes accompagnées du regard des gens. Abou Bakr agissait sans témoin, sans recherche d'éloge ni de gratitude, rappelant que le secret entre le serviteur et Allah est la marque des cœurs sincères. C'est dans l'invisible que naissent les œuvres les plus lourdes auprès du trio. Ensuite, nous avons le fait de créer un secret entre toi et ton Seigneur. Ibn Rajab el-Anbali disait Merci. Les œuvres cachées sont plus pures, plus durables et plus à l'abri de l'ostentation. Avoir un acte qu'Allah seul connaît, une aumône discrète, une prière de nuit, une larme versée en silence, c'est construire un trésor invisible pour l'au-delà. Peut-être qu'au jour du jugement, c'est ce secret-là qui te sauvera. Et enfin, le bien se cache dans les détails. Al-Razali expliquait que la... perfection du cœur se révèle dans la délicatesse de l'intention. Même un petit geste, s'il est pur, devient immense auprès d'Allah. En notant le noyau des dates, Abu Bakr ne faisait pas un acte anodin. Il plaçait de la bienveillance jusque dans le détail du service. Le croyant sincère ne cherche pas la grandeur du geste, mais la grandeur de celui pour qui il agit. Et toi, et toi, cher auditeur. Quel est ton instant de foi ? Ce moment où ton cœur se tourne vers Allah, que chaque jour te rapproche un peu plus de lui, là où l'intention devient élévation. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours sur le chemin droit et je vous dis à très bientôt pour un nouvel instant de foi.

Description

L’instant de foi : “Les noyaux des dattes”


Et si le plus grand des secrets n’était pas dans les paroles, mais dans les gestes silencieux ?
Dans cet Instant de foi, découvre l’histoire bouleversante d’Abu Bakr As-Siddîq رضي الله عنه — l’ami intime du Prophète ﷺ — et le secret qu’il cachait chaque matin, à l’aube, dans une petite maison à Médine.


Une histoire de sincérité, de service et d’amour pour Allah, racontée comme un voyage intérieur…
Un rappel que la foi la plus pure se trouve parfois dans les détails les plus simples


Lecture du verset 273 de la sourate Al Baqara



https://www.youtube.com/@Aniya-asbl

instagram: Aniya_asbl

Tik Tok: Aniya3009

Chaine Youtube: Institut Aniya

https://aniya-asbl.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salam, salam, salam, salam

  • Speaker #1

    Ferme les yeux un instant, respire profondément, laisse ton cœur voyager à travers le temps. Ici, chaque histoire est une lueur à un éclat de sincérité suspendue. N'aie pas peur, ce que tu t'apprêtes à écouter n'est pas seulement un éclat de sincérité, un récit, mais un instant de foi. Une pause dans le tumulte du monde, un souffle où l'âme se souvient qu'elle appartient à Allah Azza wa Jal. Bienvenue dans l'instant de foi, là où une histoire devient un rappel et un rappel une intention, et où celle-ci devient élévation. Les noyaux de date Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure, mais l'islam lui, perdure. Imagine, nous sommes à Médine peu de temps après que le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam perdit la vie. Le deuil plâle encore sur la ville bénie. Les cœurs portent encore la trace de celui dont la lumière guidait chaque pas. C'est alors qu'Abu Bakr el-Siddiq, le plus intime ami du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, devint le premier calife de l'Islam. L'homme dont la foi ne vacilla jamais, pas même dans les heures les plus sombres désormais, porte sur ses épaules la responsabilité de toute une communauté. L'aube vient à peine de se lever, le vent du matin effleure les ruelles encore endormies, et les fidèles sortant de la mosquée portent sur leur visage la paix de la prière du Fajr. Parmi eux, un homme avance d'un pas discret, le regard baissé et la démarche assurée, Abba Kar Sedeq, le calife des croyants. Chèque-metteau Après la prière de Fajr, discrètement, le voilà qui marcha. Il s'éloigne jusqu'à l'extrémité de Médine, s'arrête devant une petite maison, y entre, puis en ressort après quelques temps, et voilà qu'il s'en va. Personne ne sait pourquoi. Même Omar ibn Khattab, son frère de route et son compagnon de toujours, qui sera second calife dans la suite de l'histoire, ignore ce qu'il fait là. Et cela l'intrigue. Voilà qu'il se mit à l'observer en silence car Omar ibn Khattab connaissait tout des œuvres d'Abu Bakr, tout sauf ce secret-là. De cette maison isolée où il entrait seul avant de revenir sans un mot, il en fit un mystère à élucider. Les jours passent, la curiosité de Omar grandit. Que fait donc le meilleur des hommes après le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam dans cette demeure si modeste ? Il ne lui dit rien, alors qu'après tout il était son ami. Alors un matin, lorsqu'Aboubakr s'en va, Omar décide d'entrer à son tour. À l'intérieur, une scène bouleversante sans détour. Une vieille femme, aveugle, allongée sans force, pas de famille, pas d'aide, seulement le silence et la pauvreté immense. Certes, la pauvreté habite les murs, Mais une paix silencieuse enveloppe la pièce de façon si pure. Omar s'approche doucement et lui demande « Mère, qui est cet homme qui vient chaque matin chez vous ? » Elle sourit faiblement et dit « Par là, mon fils, je ne le connais pas. » Il vient balayer ma maison, préparer mon repas, puis s'en va, sans même parler. Un frisson parcourt son cœur. Voilà donc la sincérité d'Abu Bakr el-Siddiq, celle d'un cœur qui n'a besoin d'aucun regard sinon celui de son créateur. Il n'y avait là ni gloire, ni témoin, ni remerciement, seulement la sincérité des actions et des intentions comme moteur. Et voici venir une aya, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #0

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim Pour les pauvres qui sont consacrés à la voie de Dieu, ils ne peuvent pas faire un coup sur la terre. Ils pensent qu'ils sont plus riches que les ingrates, et qu'ils connaissent leurs signes. Ta'rifuhum bisima hum la yassaluna annasa ilhaafa wa ma tunfiqou min khayrin fa inna allaha bihi alim.

  • Speaker #1

    En voici la traduction. Que vos aumônes aillent aux pauvres qui, entièrement voués à la cause d'Allah, ne peuvent parcourir le monde en quête de subsistance. Celui qui ignore leurs conditions les croit au-dessus du besoin parce qu'ils s'abstiennent de quémander et d'importuner les gens. Ils sont pourtant reconnaissables à leur trait distinctif. Vous ne ferez aucun don par charité sans qu'Allah n'en ait connaissance. Les jours s'écoulent et Abu Bakr retourne à Allah. Son califat n'avait duré que deux années et quelques mois. Mais il laissa derrière lui un héritage de lumière et le souvenir d'une grande âme. Alors Romare, bouleversée, décida de prendre sa place auprès de la vieille dame. Le cœur serré, il prend le relais. Il se rend lui aussi chaque matin dans cette maison, reproduisant les gestes de son frère disparu. Mais le lendemain, elle le reconnut sans même le voir. Elle lui dit « Ton ami est-il mort ? » Omar sursauta « Comment le sais-tu ? » Elle répond calmement « Tu m'as apporté des dates sans enlever leur noyau. » À ces mots, Omar tomba à genoux, les larmes glissent sur son visage et dans un souffle, il murmure ses paroles si sages. « Tu as fatigué les califs qui te succéderont, oh Abou Bakr ! » Ainsi s'achève cet instant de foi. Et toi qui écoutes, as-tu déjà créé un instant secret avec ton Créateur ? Un acte que lui seul connaît ? Un geste invisible à un moment ? Car peut-être qu'au jour du jugement, alors que tout sera déroulé, tu pourras dire « Ô Seigneur, souviens-toi de ce moment-là, ce secret que toi seul connaissais. » Dans un monde où tout se montre, Abou Bakr cachait même la douceur d'un service rendu. et le soin doté d'un noyau de date. Ainsi, permettant à cette femme aveugle d'éviter cet acte pénible, car le poids d'une intention sincère vaut plus que mille gestes visibles. Abou Bakr ne gouverna que deux ans. Cette mission suffit à marquer l'histoire non par la grandeur des batailles, mais par la pureté des intentions. Il nous a appris que la foi la plus forte ne se voit pas toujours dans les mosquées. Mais dans une petite maison à l'extrémité de la ville, là où personne ne regarde. Alors, fais-le bien, car Allah Azza wa Jal, lui, voit tout et n'oublie rien. Bienvenue dans la seconde partie d'Instant de foi. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est la sincérité qui précède la reconnaissance. Ibn al-Khayyam disait L'action la plus petite faite avec ikhlas, la sincérité, est plus aimée d'Allah qu'une montagne d'actes accompagnées du regard des gens. Abou Bakr agissait sans témoin, sans recherche d'éloge ni de gratitude, rappelant que le secret entre le serviteur et Allah est la marque des cœurs sincères. C'est dans l'invisible que naissent les œuvres les plus lourdes auprès du trio. Ensuite, nous avons le fait de créer un secret entre toi et ton Seigneur. Ibn Rajab el-Anbali disait Merci. Les œuvres cachées sont plus pures, plus durables et plus à l'abri de l'ostentation. Avoir un acte qu'Allah seul connaît, une aumône discrète, une prière de nuit, une larme versée en silence, c'est construire un trésor invisible pour l'au-delà. Peut-être qu'au jour du jugement, c'est ce secret-là qui te sauvera. Et enfin, le bien se cache dans les détails. Al-Razali expliquait que la... perfection du cœur se révèle dans la délicatesse de l'intention. Même un petit geste, s'il est pur, devient immense auprès d'Allah. En notant le noyau des dates, Abu Bakr ne faisait pas un acte anodin. Il plaçait de la bienveillance jusque dans le détail du service. Le croyant sincère ne cherche pas la grandeur du geste, mais la grandeur de celui pour qui il agit. Et toi, et toi, cher auditeur. Quel est ton instant de foi ? Ce moment où ton cœur se tourne vers Allah, que chaque jour te rapproche un peu plus de lui, là où l'intention devient élévation. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours sur le chemin droit et je vous dis à très bientôt pour un nouvel instant de foi.

Share

Embed

You may also like

Description

L’instant de foi : “Les noyaux des dattes”


Et si le plus grand des secrets n’était pas dans les paroles, mais dans les gestes silencieux ?
Dans cet Instant de foi, découvre l’histoire bouleversante d’Abu Bakr As-Siddîq رضي الله عنه — l’ami intime du Prophète ﷺ — et le secret qu’il cachait chaque matin, à l’aube, dans une petite maison à Médine.


Une histoire de sincérité, de service et d’amour pour Allah, racontée comme un voyage intérieur…
Un rappel que la foi la plus pure se trouve parfois dans les détails les plus simples


Lecture du verset 273 de la sourate Al Baqara



https://www.youtube.com/@Aniya-asbl

instagram: Aniya_asbl

Tik Tok: Aniya3009

Chaine Youtube: Institut Aniya

https://aniya-asbl.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salam, salam, salam, salam

  • Speaker #1

    Ferme les yeux un instant, respire profondément, laisse ton cœur voyager à travers le temps. Ici, chaque histoire est une lueur à un éclat de sincérité suspendue. N'aie pas peur, ce que tu t'apprêtes à écouter n'est pas seulement un éclat de sincérité, un récit, mais un instant de foi. Une pause dans le tumulte du monde, un souffle où l'âme se souvient qu'elle appartient à Allah Azza wa Jal. Bienvenue dans l'instant de foi, là où une histoire devient un rappel et un rappel une intention, et où celle-ci devient élévation. Les noyaux de date Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure, mais l'islam lui, perdure. Imagine, nous sommes à Médine peu de temps après que le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam perdit la vie. Le deuil plâle encore sur la ville bénie. Les cœurs portent encore la trace de celui dont la lumière guidait chaque pas. C'est alors qu'Abu Bakr el-Siddiq, le plus intime ami du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, devint le premier calife de l'Islam. L'homme dont la foi ne vacilla jamais, pas même dans les heures les plus sombres désormais, porte sur ses épaules la responsabilité de toute une communauté. L'aube vient à peine de se lever, le vent du matin effleure les ruelles encore endormies, et les fidèles sortant de la mosquée portent sur leur visage la paix de la prière du Fajr. Parmi eux, un homme avance d'un pas discret, le regard baissé et la démarche assurée, Abba Kar Sedeq, le calife des croyants. Chèque-metteau Après la prière de Fajr, discrètement, le voilà qui marcha. Il s'éloigne jusqu'à l'extrémité de Médine, s'arrête devant une petite maison, y entre, puis en ressort après quelques temps, et voilà qu'il s'en va. Personne ne sait pourquoi. Même Omar ibn Khattab, son frère de route et son compagnon de toujours, qui sera second calife dans la suite de l'histoire, ignore ce qu'il fait là. Et cela l'intrigue. Voilà qu'il se mit à l'observer en silence car Omar ibn Khattab connaissait tout des œuvres d'Abu Bakr, tout sauf ce secret-là. De cette maison isolée où il entrait seul avant de revenir sans un mot, il en fit un mystère à élucider. Les jours passent, la curiosité de Omar grandit. Que fait donc le meilleur des hommes après le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam dans cette demeure si modeste ? Il ne lui dit rien, alors qu'après tout il était son ami. Alors un matin, lorsqu'Aboubakr s'en va, Omar décide d'entrer à son tour. À l'intérieur, une scène bouleversante sans détour. Une vieille femme, aveugle, allongée sans force, pas de famille, pas d'aide, seulement le silence et la pauvreté immense. Certes, la pauvreté habite les murs, Mais une paix silencieuse enveloppe la pièce de façon si pure. Omar s'approche doucement et lui demande « Mère, qui est cet homme qui vient chaque matin chez vous ? » Elle sourit faiblement et dit « Par là, mon fils, je ne le connais pas. » Il vient balayer ma maison, préparer mon repas, puis s'en va, sans même parler. Un frisson parcourt son cœur. Voilà donc la sincérité d'Abu Bakr el-Siddiq, celle d'un cœur qui n'a besoin d'aucun regard sinon celui de son créateur. Il n'y avait là ni gloire, ni témoin, ni remerciement, seulement la sincérité des actions et des intentions comme moteur. Et voici venir une aya, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #0

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim Pour les pauvres qui sont consacrés à la voie de Dieu, ils ne peuvent pas faire un coup sur la terre. Ils pensent qu'ils sont plus riches que les ingrates, et qu'ils connaissent leurs signes. Ta'rifuhum bisima hum la yassaluna annasa ilhaafa wa ma tunfiqou min khayrin fa inna allaha bihi alim.

  • Speaker #1

    En voici la traduction. Que vos aumônes aillent aux pauvres qui, entièrement voués à la cause d'Allah, ne peuvent parcourir le monde en quête de subsistance. Celui qui ignore leurs conditions les croit au-dessus du besoin parce qu'ils s'abstiennent de quémander et d'importuner les gens. Ils sont pourtant reconnaissables à leur trait distinctif. Vous ne ferez aucun don par charité sans qu'Allah n'en ait connaissance. Les jours s'écoulent et Abu Bakr retourne à Allah. Son califat n'avait duré que deux années et quelques mois. Mais il laissa derrière lui un héritage de lumière et le souvenir d'une grande âme. Alors Romare, bouleversée, décida de prendre sa place auprès de la vieille dame. Le cœur serré, il prend le relais. Il se rend lui aussi chaque matin dans cette maison, reproduisant les gestes de son frère disparu. Mais le lendemain, elle le reconnut sans même le voir. Elle lui dit « Ton ami est-il mort ? » Omar sursauta « Comment le sais-tu ? » Elle répond calmement « Tu m'as apporté des dates sans enlever leur noyau. » À ces mots, Omar tomba à genoux, les larmes glissent sur son visage et dans un souffle, il murmure ses paroles si sages. « Tu as fatigué les califs qui te succéderont, oh Abou Bakr ! » Ainsi s'achève cet instant de foi. Et toi qui écoutes, as-tu déjà créé un instant secret avec ton Créateur ? Un acte que lui seul connaît ? Un geste invisible à un moment ? Car peut-être qu'au jour du jugement, alors que tout sera déroulé, tu pourras dire « Ô Seigneur, souviens-toi de ce moment-là, ce secret que toi seul connaissais. » Dans un monde où tout se montre, Abou Bakr cachait même la douceur d'un service rendu. et le soin doté d'un noyau de date. Ainsi, permettant à cette femme aveugle d'éviter cet acte pénible, car le poids d'une intention sincère vaut plus que mille gestes visibles. Abou Bakr ne gouverna que deux ans. Cette mission suffit à marquer l'histoire non par la grandeur des batailles, mais par la pureté des intentions. Il nous a appris que la foi la plus forte ne se voit pas toujours dans les mosquées. Mais dans une petite maison à l'extrémité de la ville, là où personne ne regarde. Alors, fais-le bien, car Allah Azza wa Jal, lui, voit tout et n'oublie rien. Bienvenue dans la seconde partie d'Instant de foi. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est la sincérité qui précède la reconnaissance. Ibn al-Khayyam disait L'action la plus petite faite avec ikhlas, la sincérité, est plus aimée d'Allah qu'une montagne d'actes accompagnées du regard des gens. Abou Bakr agissait sans témoin, sans recherche d'éloge ni de gratitude, rappelant que le secret entre le serviteur et Allah est la marque des cœurs sincères. C'est dans l'invisible que naissent les œuvres les plus lourdes auprès du trio. Ensuite, nous avons le fait de créer un secret entre toi et ton Seigneur. Ibn Rajab el-Anbali disait Merci. Les œuvres cachées sont plus pures, plus durables et plus à l'abri de l'ostentation. Avoir un acte qu'Allah seul connaît, une aumône discrète, une prière de nuit, une larme versée en silence, c'est construire un trésor invisible pour l'au-delà. Peut-être qu'au jour du jugement, c'est ce secret-là qui te sauvera. Et enfin, le bien se cache dans les détails. Al-Razali expliquait que la... perfection du cœur se révèle dans la délicatesse de l'intention. Même un petit geste, s'il est pur, devient immense auprès d'Allah. En notant le noyau des dates, Abu Bakr ne faisait pas un acte anodin. Il plaçait de la bienveillance jusque dans le détail du service. Le croyant sincère ne cherche pas la grandeur du geste, mais la grandeur de celui pour qui il agit. Et toi, et toi, cher auditeur. Quel est ton instant de foi ? Ce moment où ton cœur se tourne vers Allah, que chaque jour te rapproche un peu plus de lui, là où l'intention devient élévation. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours sur le chemin droit et je vous dis à très bientôt pour un nouvel instant de foi.

Description

L’instant de foi : “Les noyaux des dattes”


Et si le plus grand des secrets n’était pas dans les paroles, mais dans les gestes silencieux ?
Dans cet Instant de foi, découvre l’histoire bouleversante d’Abu Bakr As-Siddîq رضي الله عنه — l’ami intime du Prophète ﷺ — et le secret qu’il cachait chaque matin, à l’aube, dans une petite maison à Médine.


Une histoire de sincérité, de service et d’amour pour Allah, racontée comme un voyage intérieur…
Un rappel que la foi la plus pure se trouve parfois dans les détails les plus simples


Lecture du verset 273 de la sourate Al Baqara



https://www.youtube.com/@Aniya-asbl

instagram: Aniya_asbl

Tik Tok: Aniya3009

Chaine Youtube: Institut Aniya

https://aniya-asbl.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salam, salam, salam, salam

  • Speaker #1

    Ferme les yeux un instant, respire profondément, laisse ton cœur voyager à travers le temps. Ici, chaque histoire est une lueur à un éclat de sincérité suspendue. N'aie pas peur, ce que tu t'apprêtes à écouter n'est pas seulement un éclat de sincérité, un récit, mais un instant de foi. Une pause dans le tumulte du monde, un souffle où l'âme se souvient qu'elle appartient à Allah Azza wa Jal. Bienvenue dans l'instant de foi, là où une histoire devient un rappel et un rappel une intention, et où celle-ci devient élévation. Les noyaux de date Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure, mais l'islam lui, perdure. Imagine, nous sommes à Médine peu de temps après que le prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam perdit la vie. Le deuil plâle encore sur la ville bénie. Les cœurs portent encore la trace de celui dont la lumière guidait chaque pas. C'est alors qu'Abu Bakr el-Siddiq, le plus intime ami du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam, devint le premier calife de l'Islam. L'homme dont la foi ne vacilla jamais, pas même dans les heures les plus sombres désormais, porte sur ses épaules la responsabilité de toute une communauté. L'aube vient à peine de se lever, le vent du matin effleure les ruelles encore endormies, et les fidèles sortant de la mosquée portent sur leur visage la paix de la prière du Fajr. Parmi eux, un homme avance d'un pas discret, le regard baissé et la démarche assurée, Abba Kar Sedeq, le calife des croyants. Chèque-metteau Après la prière de Fajr, discrètement, le voilà qui marcha. Il s'éloigne jusqu'à l'extrémité de Médine, s'arrête devant une petite maison, y entre, puis en ressort après quelques temps, et voilà qu'il s'en va. Personne ne sait pourquoi. Même Omar ibn Khattab, son frère de route et son compagnon de toujours, qui sera second calife dans la suite de l'histoire, ignore ce qu'il fait là. Et cela l'intrigue. Voilà qu'il se mit à l'observer en silence car Omar ibn Khattab connaissait tout des œuvres d'Abu Bakr, tout sauf ce secret-là. De cette maison isolée où il entrait seul avant de revenir sans un mot, il en fit un mystère à élucider. Les jours passent, la curiosité de Omar grandit. Que fait donc le meilleur des hommes après le prophète Mohammed sallallahu alayhi wa sallam dans cette demeure si modeste ? Il ne lui dit rien, alors qu'après tout il était son ami. Alors un matin, lorsqu'Aboubakr s'en va, Omar décide d'entrer à son tour. À l'intérieur, une scène bouleversante sans détour. Une vieille femme, aveugle, allongée sans force, pas de famille, pas d'aide, seulement le silence et la pauvreté immense. Certes, la pauvreté habite les murs, Mais une paix silencieuse enveloppe la pièce de façon si pure. Omar s'approche doucement et lui demande « Mère, qui est cet homme qui vient chaque matin chez vous ? » Elle sourit faiblement et dit « Par là, mon fils, je ne le connais pas. » Il vient balayer ma maison, préparer mon repas, puis s'en va, sans même parler. Un frisson parcourt son cœur. Voilà donc la sincérité d'Abu Bakr el-Siddiq, celle d'un cœur qui n'a besoin d'aucun regard sinon celui de son créateur. Il n'y avait là ni gloire, ni témoin, ni remerciement, seulement la sincérité des actions et des intentions comme moteur. Et voici venir une aya, parole d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #0

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim Pour les pauvres qui sont consacrés à la voie de Dieu, ils ne peuvent pas faire un coup sur la terre. Ils pensent qu'ils sont plus riches que les ingrates, et qu'ils connaissent leurs signes. Ta'rifuhum bisima hum la yassaluna annasa ilhaafa wa ma tunfiqou min khayrin fa inna allaha bihi alim.

  • Speaker #1

    En voici la traduction. Que vos aumônes aillent aux pauvres qui, entièrement voués à la cause d'Allah, ne peuvent parcourir le monde en quête de subsistance. Celui qui ignore leurs conditions les croit au-dessus du besoin parce qu'ils s'abstiennent de quémander et d'importuner les gens. Ils sont pourtant reconnaissables à leur trait distinctif. Vous ne ferez aucun don par charité sans qu'Allah n'en ait connaissance. Les jours s'écoulent et Abu Bakr retourne à Allah. Son califat n'avait duré que deux années et quelques mois. Mais il laissa derrière lui un héritage de lumière et le souvenir d'une grande âme. Alors Romare, bouleversée, décida de prendre sa place auprès de la vieille dame. Le cœur serré, il prend le relais. Il se rend lui aussi chaque matin dans cette maison, reproduisant les gestes de son frère disparu. Mais le lendemain, elle le reconnut sans même le voir. Elle lui dit « Ton ami est-il mort ? » Omar sursauta « Comment le sais-tu ? » Elle répond calmement « Tu m'as apporté des dates sans enlever leur noyau. » À ces mots, Omar tomba à genoux, les larmes glissent sur son visage et dans un souffle, il murmure ses paroles si sages. « Tu as fatigué les califs qui te succéderont, oh Abou Bakr ! » Ainsi s'achève cet instant de foi. Et toi qui écoutes, as-tu déjà créé un instant secret avec ton Créateur ? Un acte que lui seul connaît ? Un geste invisible à un moment ? Car peut-être qu'au jour du jugement, alors que tout sera déroulé, tu pourras dire « Ô Seigneur, souviens-toi de ce moment-là, ce secret que toi seul connaissais. » Dans un monde où tout se montre, Abou Bakr cachait même la douceur d'un service rendu. et le soin doté d'un noyau de date. Ainsi, permettant à cette femme aveugle d'éviter cet acte pénible, car le poids d'une intention sincère vaut plus que mille gestes visibles. Abou Bakr ne gouverna que deux ans. Cette mission suffit à marquer l'histoire non par la grandeur des batailles, mais par la pureté des intentions. Il nous a appris que la foi la plus forte ne se voit pas toujours dans les mosquées. Mais dans une petite maison à l'extrémité de la ville, là où personne ne regarde. Alors, fais-le bien, car Allah Azza wa Jal, lui, voit tout et n'oublie rien. Bienvenue dans la seconde partie d'Instant de foi. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon est la sincérité qui précède la reconnaissance. Ibn al-Khayyam disait L'action la plus petite faite avec ikhlas, la sincérité, est plus aimée d'Allah qu'une montagne d'actes accompagnées du regard des gens. Abou Bakr agissait sans témoin, sans recherche d'éloge ni de gratitude, rappelant que le secret entre le serviteur et Allah est la marque des cœurs sincères. C'est dans l'invisible que naissent les œuvres les plus lourdes auprès du trio. Ensuite, nous avons le fait de créer un secret entre toi et ton Seigneur. Ibn Rajab el-Anbali disait Merci. Les œuvres cachées sont plus pures, plus durables et plus à l'abri de l'ostentation. Avoir un acte qu'Allah seul connaît, une aumône discrète, une prière de nuit, une larme versée en silence, c'est construire un trésor invisible pour l'au-delà. Peut-être qu'au jour du jugement, c'est ce secret-là qui te sauvera. Et enfin, le bien se cache dans les détails. Al-Razali expliquait que la... perfection du cœur se révèle dans la délicatesse de l'intention. Même un petit geste, s'il est pur, devient immense auprès d'Allah. En notant le noyau des dates, Abu Bakr ne faisait pas un acte anodin. Il plaçait de la bienveillance jusque dans le détail du service. Le croyant sincère ne cherche pas la grandeur du geste, mais la grandeur de celui pour qui il agit. Et toi, et toi, cher auditeur. Quel est ton instant de foi ? Ce moment où ton cœur se tourne vers Allah, que chaque jour te rapproche un peu plus de lui, là où l'intention devient élévation. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours sur le chemin droit et je vous dis à très bientôt pour un nouvel instant de foi.

Share

Embed

You may also like