- Julien
bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast reconversion on accueille aujourd'hui Ouarda pour un épisode un peu spécifique parce qu'elle a à la fois la casquette de personnes ayant suivi une reconversion mais également de personnes qui peut accompagner dans le cadre d'une reconversion. Épisode hyper intéressant, vous allez le voir. Merci en tout cas de nous suivre, merci de vous abonner, de laisser des commentaires, des j'aime, de partager et de faire vivre ce podcast. On se retrouve tout de suite pour l'interview. Bonjour Ouarda.
- Ouarda
Bonjour Julien.
- Julien
Bienvenue. Merci Julien. Dans cet épisode. Tu viens aujourd'hui pour un épisode un petit peu hybride parce que tu as suivi, toi, une reconversion, mais aujourd'hui tu aides aussi en partie des gens qui sont dans un parcours de reconversion et... et qui se posent quelques questions. Est-ce que tu peux expliquer un petit peu aujourd'hui quelle est ton activité ? Puis on y reviendra un peu plus en détail après.
- Ouarda
Alors effectivement, moi j'accompagne principalement, donc je suis coach et formatrice, et j'accompagne principalement les femmes qui souhaitent se reconvertir professionnellement et se diriger vers l'entreprenariat. Donc je les accompagne vraiment à donner vie à leur projet, sans s'épuiser, bien sûr, on y reviendra. Et je les aide à transformer leurs émotions en action.
- Julien
Ok, très bien. Est-ce que ton parcours scolaire, tes premières expériences professionnelles, c'était dans cette trame-là, dans ce domaine-là ou pas du tout ?
- Ouarda
Alors là, pas du tout. Moi, j'ai suivi une filière commerce. Donc, j'ai passé mon bac, mon BTS action commerciale à l'époque. Ça fait plus de 20 ans.
- Julien
Le muc, c'est devenu le muc et ça a rechangé depuis.
- Ouarda
C'est ça. Et pour tout te dire, moi, à l'époque, je voulais travailler dans le tourisme. D'accord. Rien à voir.
- Julien
Effectivement.
- Ouarda
Mais j'avais une perception de moi, tu vois, qui était l'image que j'avais de moi. En tout cas, c'est que je me trouvais moyenne. Et je m'étais dit non, mais ce n'est pas pour moi. Et puis, on m'en a dissuadé aussi. Et finalement, je me suis dit, bon, je veux continuer mes études dans le commerce. Et donc, j'ai poursuivi mon activité professionnelle. Donc, j'ai continué dans le commerce jusqu'à être manager. Donc, j'avais une équipe. Et c'est là où finalement, même si au départ, ce n'était pas ce que je voulais faire. J'ai pris plaisir à accompagner. Ça a éveillé justement ça chez moi. J'ai retrouvé en fait ce que j'aimais, c'était le lien avec les autres. C'était aider les autres aussi à développer.
- Julien
À s'épanouir, à développer des compétences, à grandir dans une mesure. C'est dans quel domaine où tu étais manager ?
- Ouarda
Dans le retail. Dans le secteur d'activité ?
- Julien
Oui. Ça marche, très bien. Ça, ça a duré combien de temps, cette expérience-là ou ces expériences dans ce secteur-ci ?
- Ouarda
Dans ce secteur, une vingtaine d'années.
- Julien
OK. Donc pendant une vingtaine d'années, tu étais manager.
- Ouarda
Une vingtaine d'années, sauf que, bon, aujourd'hui, j'ai 42 ans, je partage. J'avais 30 ans à l'époque et je savais qu'au fond de moi, c'est... Tu vois, je... J'aimais ce que je faisais, mais je savais que je ne resterais pas en fait dans ce métier-là. Je le savais déjà. Tu étais temporaire. J'avais déjà une intuition à l'époque. Et finalement, il a fallu attendre la naissance de mon deuxième enfant.
- Julien
D'accord.
- Ouarda
Où là, j'ai entamé ma reconversion. La naissance de mon deuxième enfant. Alors, je te partage une expérience qui a été à la fois merveilleuse. J'avais mon deuxième enfant et à la fois douloureuse. parce que je connaissais en même temps la naissance et la maladie. Et finalement, c'est ce qui a fait que je ne pouvais plus faire ce que je faisais avant. Et j'ai dû réfléchir justement à ce que j'aimais faire, ce que j'étais capable de faire, ce que j'avais envie de faire.
- Julien
Et dans quel domaine ?
- Ouarda
Et donc, j'ai réfléchi, j'ai pris vraiment le temps pour moi. Et c'est à ce moment-là où... Je m'étais dit, bon...
- Julien
Pendant ton congé parental, tu t'es recentrée.
- Ouarda
C'est ma convalescence. Je me suis vraiment recentrée sur moi. Je suis quelqu'un qui est très tournée vers les autres. OK. Et à ce moment-là...
- Julien
Et tu t'es tournée vers toi.
- Ouarda
Je me suis tournée vers moi. D'accord. Et là, j'ai pris ce temps d'introspection pour réfléchir justement à ce que je voulais faire dans ma deuxième vie, finalement.
- Julien
Et si je reviens juste une seconde sur la partie manager dans laquelle tu disais avant. Donc, tu me disais que tu... Tu sentais que ce n'était pas une finalité, ce n'est pas ce que tu ferais toute ta vie. Est-ce qu'à ce moment-là, tu arrivais à identifier ce qui te manquait ou pas ?
- Ouarda
J'arrivais pas en fait, tu vois, c'était comme s'il y avait un vide intérieur. Il manquait quelque chose. Il manquait quelque chose.
- Julien
Mais pas identifiable pour l'instant.
- Ouarda
J'arrivais pas à identifier parce que j'avais pas autour de moi des personnes qui essayaient justement, même dans le cadre professionnel ou amical, de voir finalement qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre.
- Julien
Il te manquait une stimulation pour réussir à révéler ton potentiel, tu penses ?
- Ouarda
une stimulation mais en même temps il y avait aussi un peu ce syndrome un peu peut-être de l'imposteur je me disais mais finalement tu as tout ce que tu as un travail tu as une famille tu veux plus quoi et
- Julien
donc finalement on continue une ambition mais que tu brides et un petit peu c'est ça ok ça marche si on se positionne à cette période de transfert de transition le moment où tu es tu en second enfant où tu as eu à l'école et santé Si tu dois noter sur 10 ton alignement à ce moment-là entre globalement ta santé mentale, alors la santé physique à ce moment-là, forcément, tu me disais pas génial, mais si on se focalise un petit peu sur la santé mentale, ton état d'esprit et ton alignement personnel, comment tu te situerais sur 10 ? Alors,
- Ouarda
au début, beaucoup de peur. Ok. Tu vois, beaucoup de peur, d'angoisse ou de me dire, finalement, je vais vers l'inconnu.
- Julien
Je prends un risque, je quitte une situation que je connais, qui est confortable dans une mesure. Tout à fait.
- Ouarda
Et on sort un peu de sa zone de confort.
- Julien
Dans l'inconnu. Quelque part que je ne connais pas.
- Ouarda
Je ne connais pas. En fait, j'avais envie d'y aller parce que je savais que je... Tu vois, c'était un peu paradoxal.
- Julien
Oui, tu avais un appel un peu, mais la prudence, elle te tire en arrière. Voilà,
- Ouarda
c'est ça. C'est parce qu'en fait, finalement, il y avait beaucoup de peur au début parce que finalement, c'était quelque chose que je ne connaissais pas, que je ne maîtrisais pas.
- Julien
Il y avait une question de confiance en soi aussi qui te freinait peut-être, qui manquait un petit peu à ce moment-là pour dire je suis une superwoman et j'y vais.
- Ouarda
Tout à fait. Et c'est là où j'ai découvert mon fonctionnement aussi. Je suis hypersensible, atypique et du coup j'ai le fonctionnement qui est différent.
- Julien
C'est-à-dire que tu as une façon de penser, une façon d'avoir des interactions qui sont différentes. La norme, entre guillemets, si je mets des grosses guillemets, mais la norme sociale qu'on attend aujourd'hui en France, parce que ça peut être différent ailleurs, par exemple, aux États-Unis, ils sont beaucoup plus expansifs, etc. Il y a d'autres pays où ils sont beaucoup plus réservés, mais par rapport à la norme de fonctionnement en France, tu as un besoin de fonctionner différemment et d'analyser les choses différemment.
- Ouarda
Le mode de fonctionnement, c'est plutôt une pensée en arborescence. Et donc, le fonctionnement d'arriver à la logique. qu'on voudrait finalement on prend pas les mêmes chemins on arrive au même résultat bien souvent j'arrive un peu plus vite au résultat mais finalement mais t'as pas le même chemin que les autres et les autres ça crée une incompréhension parfois tout à fait il y a un sentiment de décalage en fait en permanence et donc ce temps là que j'ai pris aussi c'était aussi pour moi pour ça crée un diagnostic où t'en étais consciente avant comment ?
- Julien
ça crée un diagnostic où t'en étais consciente avant où tu le savais avant ça a été diagnostiqué ça a été diagnostiqué
- Ouarda
Avant ou à ce moment-là ?
- Julien
Non,
- Ouarda
à ce moment-là.
- Julien
Ça t'a fait du bien, je veux savoir. Ça t'a permis de mettre des mots sur pourquoi est-ce que jusque-là j'avais des blocages ?
- Ouarda
C'est ça, de mettre des mots sur les maux. M-A-U-X. Et finalement, c'est de voir qu'en fait, il y a un peu un mode d'emploi de non-fonctionnement. Et de permettre de retrouver une vie un peu plus alignée avec soi.
- Julien
D'accord. Ça t'a permis de mieux interpréter les choses. Ça a changé au-delà de ton fonctionnement à toi ? Est-ce que ça a changé des choses par rapport à ton entourage, par rapport à tous ces fonctionnements-là ? Je ne veux pas dire qu'on t'a perçu différemment, mais est-ce que tu penses que ça a eu un impact aussi sur les personnes qui t'entourent, de comprendre ça aussi parfois par rapport à des réactions que tu avais qui semblaient peut-être un peu étranges, entre guillemets, pour eux ?
- Ouarda
Alors oui, tout à fait. Et je suis heureuse aussi qu'on en parle plus.
- Julien
Oui, c'est un sujet qui vient, je ne veux pas dire tendance, mais du moins qui... Qui se démocratise.
- Ouarda
Qui se démocratise.
- Julien
On met un mot dessus là où avant...
- Ouarda
Tout à fait. Un peu comme...
- Julien
On demandait de prendre sur soi. Aujourd'hui, on sait qu'il y a quelque chose derrière et que ce n'est pas de la mauvaise volonté de la part de la personne.
- Ouarda
C'est tout à fait ça.
- Julien
Ok, ça marche. Dans cette période de transition, tu sens que tu as besoin de changer, tu sens que tu as besoin de faire autre chose. Qu'est-ce qui t'a orienté vers ton métier actuel ?
- Ouarda
Eh bien, le fait justement de prendre le temps, de faire ce travail d'introspection, de... Un peu, j'ai fait l'exercice, alors je ne sais pas si vos auditeurs connaissent l'Ikigai, mais j'invite fortement les personnes à découvrir cet outil merveilleux. Comment tu l'écris ? Ikigai. I-K-I-G-A-I.
- Julien
C'est asiatique ?
- Ouarda
Ikigai, pardon. Oui, c'est japonais. C'est une méthode japonaise. Et donc, j'ai pratiqué. Donc, j'ai utilisé cet outil. Et ça m'a permis aussi de voir ce que j'étais capable de faire, mes compétences, mes qualités. Et puis, de voir ce dont le monde a besoin aussi. OK. Et c'est pourquoi je peux être payée.
- Julien
Oui, parce qu'on a besoin d'un métier pour pouvoir payer ses factures, etc. Et quitter le rôle de manager, ça te fait du bien. Mais pour autant, il faut que tu puisses continuer à payer tes factures, à faire vivre ta famille, etc. Donc, à ce moment-là, tu as eu l'idée, tu as eu l'envie d'aider des personnes à suivre le parcours qui, toi, t'a aidé. C'est ça ?
- Ouarda
À travers mon expérience. Connaissance,
- Julien
oui. Une illustration un petit peu de... Et là,
- Ouarda
j'ai découvert aussi le monde du coaching.
- Julien
Ok.
- Ouarda
J'ai vu que ça fonctionnait pour moi aussi. Donc, j'en ai fait l'expérience. Tout ce que je partage, j'en fais l'expérience. Ok. Ah, voilà. Et ça, c'est important.
- Julien
Ce n'est pas juste de la théorie.
- Ouarda
C'est incarner.
- Julien
C'est ce que ça apporte.
- Ouarda
C'est incarner le message aussi qu'on transmet. Donc, pour moi, c'est important. Et donc j'ai moi-même fait l'expérience et je partage aussi à travers mes connaissances, à travers les formations que j'ai pu suivre et à travers mon expérience.
- Julien
Donc aujourd'hui, un accompagnement type entre guillemets que tu pourras avoir. dames, majoritairement, si je comprends bien.
- Ouarda
Principalement, j'accompagne aussi les hommes. Principalement, j'accompagne les femmes. Pourquoi ? Parce qu'il y a encore des biais liés au genre.
- Julien
Oui. Parfois, les femmes se sentent un peu moins capables. Ou alors, on les restreint un petit peu. On leur dit, oui, mais tu dois t'occuper de ta famille.
- Ouarda
Il y a des freins internes et il y a aussi les freins externes, bien sûr. Malheureusement. Je peux parler de financement, par exemple, pour les chefs d'entreprise. On prête plus facilement aux hommes qu'aux femmes. C'est une réalité du terrain. Mais il y a également aussi tous les freins qu'on se met.
- Julien
On peut se mettre, ou que l'entourage peut mettre, ou un modèle de pensée a été instauré auprès d'une personne parce que toute sa vie, on lui a expliqué que, en tant que femme, c'est comme ça qu'elle devait se comporter, c'est comme ça qu'elle devait faire. Il y a des choses qu'elle peut faire, des choses qu'elle ne peut pas faire, etc. Alors qu'au final, non. Mais c'est des vieilles réflexions,
- Ouarda
des vieilles façons de penser qui sont là et pas encore.
- Julien
Ok, ça marche. Donc une personne vient te voir en étant en transition, en changement, et avec une crainte, quand les personnes viennent te voir, elles ont une peur, une appréhension de se dire je ne sais pas si je vais réussir à le faire, je ne sais pas comment je vais réussir à le faire c'est ça ?
- Ouarda
C'est ça. En fait, c'est vraiment est-ce que j'en suis capable ? Est-ce que... Il y a ce fameux syndrome de l'imposteur qu'on a en transition, on connaît plus ou moins. Alors, il y a des personnes qui vont sortir plus facilement ou qui vont dépasser ce syndrome. Oui,
- Julien
il y a des personnes qui sont plus audacieuses peut-être que d'autres.
- Ouarda
Tout à fait. et donc on a aussi et c'est pour ça que j'accompagne les femmes il ya beaucoup un peu le syndrome de la la bonne fille un peu voilà mais pas de bagues à sortir des clous ok ça marche et toi tu les aides à se dépasser à s'épanouir à oser se dépasser à passer à l'action ouais toi il ya ces peurs qui freinent Moi, je travaille beaucoup le terrain émotionnel. D'accord. C'est là aussi où, justement, quand on ressent des émotions, on a des pensées négatives et finalement...
- Julien
Interpréter ces émotions.
- Ouarda
Et surtout les utiliser en faire un levier d'action.
- Julien
Ok, ça marche. Cette chose qu'aujourd'hui je perçois négative et qui me freine, comment je peux le transformer en force ?
- Ouarda
Voilà, tout à fait.
- Julien
Ok. Et ça se passe comment ? Est-ce qu'il y a des exercices ? Est-ce que ça prend du temps ? Comment ça se passe ?
- Ouarda
Alors, en général, l'accompagnement que je propose se fait sur plusieurs mois.
- Julien
D'accord.
- Ouarda
Pour justement mesurer les effets du coaching et de pouvoir justement s'exercer. On travaille vraiment autour de la posture.
- Julien
D'accord.
- Ouarda
On travaille la posture et donc, ce n'est pas dans le faire, c'est vraiment dans l'état d'être.
- Julien
Oui, c'est un peu l'image que je dégage. dans une mesure et qui va conditionner aussi parce que si je donne une image de confiance les gens vont réagir d'une certaine façon vers moi et ça me donner confiance et du coup avoir un cercle vertueux qui va se créer c'est ça c'est ça alors attention
- Ouarda
Il y a une phrase qu'on entend souvent dans l'entrepreneuriat, c'est fake it until you make it Tu connais ?
- Julien
Oui, c'est fais semblant jusqu'à ce qu'on y croit c'est ça ?
- Ouarda
Alors oui, effectivement, le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est réel et ce qui est imaginé. Et donc, ça fonctionne sur un instant à court terme.
- Julien
D'accord.
- Ouarda
À long terme, ça ne fonctionne pas. Et donc, là aussi, j'explique aux personnes que ce n'est pas parce qu'on fait semblant que ça marche à chaque fois.
- Julien
Ce n'est pas en se forçant que sur le long terme, ça fonctionnera.
- Ouarda
C'est vraiment de ressentir des émotions authentiques. Et justement, de cultiver cet optimisme, la résilience. Parce que dans l'entrepreneuriat, on parle beaucoup aussi de résilience.
- Julien
Parce qu'il y a des situations.
- Ouarda
On vit tous plus ou moins des réussites. Il y a aussi les échecs. qui nous construisent. Et donc, c'est comment rebondir plus facilement après un échec. Une offre n'a pas fonctionné.
- Julien
Je ne me décourage pas et je ne laisse pas tout tomber.
- Ouarda
Il n'a pas été signé. Voilà, on ne se décourage pas et on rebondit. Et donc, là aussi, c'est aller dépasser ses doutes et ses peurs justement pour pouvoir rebondir.
- Julien
Ok, très bien. Donc, sur la durée, tu rencontres la personne régulièrement. Tu lui fixes des objectifs.
- Ouarda
c'est ça donc on part sur un parcours c'est un objectif bien définie dès le départ pouvoir vivre de mon activité par exemple et ok et donc dans le coaching on a ce qu'on dit une obligation de moyens pas de résultats oui je ne garantis pas comme ce qu'on peut rencontrer un certain coach garantissent aux clients ou un certain choc d'un mois tu gagneras 5000 euros par mois le temps voilà je ne sais pas je suis coach Et donc, j'accompagne vraiment sur les moyens que l'on va pouvoir mettre en place. Donc, c'est aussi le coaching, c'est aussi l'art de poser les bonnes questions.
- Julien
OK.
- Ouarda
Voilà, c'est d'amener la personne à changer son état d'être et ce qu'elle fait, les actions, pour pouvoir atteindre ses objectifs.
- Julien
Et au final, même si l'objectif n'est pas atteint, la personne, en tous les cas, aura grandi.
- Ouarda
Elle aura évolué. Elle ne sera plus la même personne que lors du premier rendez-vous.
- Julien
Aujourd'hui ? avec cette nouvelle situation professionnelle, tu te sens pleinement épanouie ? Tout à fait. Dans ce que tu fais.
- Ouarda
Je retrouve l'équilibre que je n'avais pas au début de mon activité, il faut être aussi transparente. J'étais aussi tournée, donc j'ai deux enfants. Et ça a été... Les débuts, en fait, ont été un peu plus difficiles, je pense comme beaucoup, quand on a des enfants en bas âge, il faut aussi trouver son équilibre. Et donc aujourd'hui, oui, je retrouve pleinement mon équilibre de vie et surtout, j'accorde plus de temps à ce qui est important pour moi.
- Julien
Ok, ça marche. Est-ce qu'aujourd'hui, dans ta situation, tu as trouvé ce qui te manquait dans ton ancien métier de manager ? Est-ce qu'aujourd'hui, tu arrives à mettre le doigt sur justement ce vide que tu sentais à l'époque ? Est-ce que tu arrives à lui mettre un mot dessus maintenant ?
- Ouarda
Alors, on retrouve... le mot juste en fait c'est je nourris ma curiosité d'entrepreneuriat et ça c'est quelque chose d'incroyable parce que j'en apprends tous les jours j'ai vraiment une soif de connaissances et d'apprentissage et de faire les expériences surtout je suis un peu une exploratrice de la vie et je prends vraiment plaisir à justement nourrir cette curiosité et apprendre tous les jours
- Julien
C'est une stimulation de nouveauté sans cesse qui te plaît aujourd'hui ?
- Ouarda
Il y a besoin de cette stimulation. En fait, c'est ce que je ne retrouvais pas dans mon ancien métier.
- Julien
Ok, où tu avais un peu une routine dans une mesure où tu répétais des tâches régulièrement. Là, aujourd'hui, tous les accompagnements sont différents, j'imagine. Chaque personne a son parcours, chaque personne a ses problématiques, chaque personne a ses envies. Et au final, chaque accompagnement est totalement différent. Et si tu rencontres trois personnes sur la journée, tu ne vas jamais faire la même chose. C'est ça ? Tout à fait.
- Ouarda
Les problématiques, on les retrouve plus ou moins identiques.
- Julien
Oui.
- Ouarda
Par contre, ce qui différencie, c'est l'histoire des personnes.
- Julien
Oui.
- Ouarda
Chaque personne a une histoire unique. Et c'est ça qui est merveilleux. Et ça, j'ai toujours cette nouveauté, en fait. Moi, je m'émerveille à chaque fois quand j'ai un nouvel accompagnement. C'est que la personne me nourrit aussi. Les échanges que l'on fait me nourrissent aussi. Et ça, c'est super.
- Julien
C'est génial. Est-ce que tu penses que ces diagnostics que tu as eus lors de la naissance de ton second enfant, est-ce qu'aujourd'hui tu les perçois comme des forces par rapport à ton métier ? Cette réflexion différente que tu as, ce cheminement que tu prends qui peut être un peu différent des parcours ordinaires, est-ce que tu penses qu'aujourd'hui ça représente une force pour toi ?
- Ouarda
Tout à fait. Je dirais même ma force principale, c'est de voir le monde différemment. Et justement, en voyant le monde différemment, je peux apporter un point de vue différent aux personnes. Et donc oui, c'est ce qui en fait ma force.
- Julien
Ça marche. Si tu avais aujourd'hui un conseil à donner aux personnes qui nous écoutent et qui sont peut-être dans cette période un peu de perte de confiance en soi, un conseil, une chose à donner, ce serait quoi ?
- Ouarda
C'est pas difficile. trouver le conseil j'en aurais plusieurs je ne sais pas si je peux en donner plusieurs mais en tous les cas je vais essayer de donner les principaux c'est alors croire en soi, c'est difficile parce que on éteint toujours cette petite voix vraiment croire en soi ne pas hésiter à alors, et là je parle vraiment aux femmes je couche les oreilles Celles qui souhaitent entreprendre ou celles qui sont encore salariées aussi. Construisez votre réseau. N'attendez pas de vous lancer. Construisez vos réseaux.
- Julien
Ça se prépare.
- Ouarda
Ça se prépare.
- Julien
Même si j'ai une petite idée, je me dis un jour peut-être que je le ferai. Je commence à construire tout ça.
- Ouarda
Faites-le en étant salarié. Moi, je n'avais pas construit mon réseau. Et je m'en suis rendu compte.
- Julien
Ça a été un frein sur le démarrage ?
- Ouarda
Sur le démarrage, oui, tout à fait. Donc si je peux donner ce conseil, conspisez votre réseau, même si aujourd'hui vous dites je suis salariée, à quoi ça va me servir ?
- Julien
C'est faire des rencontres, connaître des gens, quelles sont les compétences de chacun, s'intéresser aux autres et ça permet de se développer soi aussi.
- Ouarda
Derrière chaque rencontre, il y a une opportunité. Ok. Et donc, si je peux donner ce conseil-là. Super. Et entourez-vous, vraiment. Entourez-vous, entourez-vous d'un... d'un réseau, allez dans des réseaux d'entrepreneurs si vous entreprenez. Faites-vous accompagner, que ce soit un coach, faites un bilan de compétences s'il faut. Il y a des structures d'accompagnement, je pense à la BGE, il y a des structures d'accompagnement, mais voilà, ne pas rester seul en tous les cas.
- Julien
On va faire une petite tradition de l'émission. Je vais te remettre la carte de visite de la dernière personne que j'ai interviewée. Je vais prendre la tienne et je la remettrai à la prochaine personne que j'interviewerai. Je te donne la carte d'Adrien, et c'est Charles en l'occurrence que j'ai interviewé, qui est une entreprise dans le domaine du numérique, qui accompagne les structures, les entreprises. Peut-être pour toi, peut-être pour des clients, des personnes que tu rencontres, des personnes que tu accompagnes. Je vais prendre la tienne, que je remettrai à Chloé, qui est la prochaine personne que j'interview.
- Ouarda
Merci de me faire découvrir, Adrien. C'est Charles,
- Julien
effectivement. Il n'est pas dessus, mais c'est Charles. Super. Merci beaucoup. C'était hyper intéressant. C'est un très beau parcours. Merci à celles et ceux qui nous écouteront. N'hésitez pas à vous abonner avec des commentaires, des j'aime, etc. Ce qui va permettre d'avoir de la visibilité pour ce podcast et peut-être, je le souhaite en tout cas, d'aider d'autres personnes. Si on veut te contacter aujourd'hui, on peut le faire comment ?
- Ouarda
Alors, on peut le faire sur mes réseaux. je suis très présente sur LinkedIn donc vous tapez Ouarda Ladjal il y aura ton nom qui s'affichera et sinon sur mon site internet www.o-lacoaching.fr super,
- Julien
merci beaucoup et à bientôt Merci.