Speaker #0Épisode 6 du podcast « Renaitre au milieu du chaos » . Aujourd'hui, on parle de l'effet du sucre et de comment s'en sevrer. Bienvenue dans le podcast qui t'aide à retrouver ton équilibre au cœur du tumulte quotidien. En tant que femme, au milieu des différents rôles qu'on remplit, il peut être facile de s'oublier. De ce chaos qui nous fait souvent perdre pied, on renaît, on se transforme et on grandit. Je suis Vanessa Taglioli et je t'accompagne et t'inspire. pour t'aider à te reconnecter à toi-même et à prendre soin de ton bien-être, c'est culpabilité. Prête ? Alors écoute, inspire-toi et renais au milieu du chaos. Salut ! Je suis super contente de te retrouver. Écoute, j'étais toute excitée d'enregistrer l'épisode d'aujourd'hui. Oui, à cause du sujet, mais parce que je me disais, oh mon Dieu, c'est vraiment un moment que j'apprécie. C'est comme une petite bulle de douceur dans la semaine. J'aime vraiment ça. Vraiment, vraiment. Écoute, je suis de retour chez nous. On me dit au moment où je te parle, je suis revenue dans la nuit de mercredi à jeudi du Portugal. Donc c'est aujourd'hui retour officiel à la... j'allais dire à la routine, mais bon, j'aime pas trop... je suis pas trop une fille de routine, mais bon. On a quand même des choses à accomplir qui fait qu'on a une certaine routine, mais donc retour au travail de manière plus officielle. Et voilà, donc je me dépose, je suis encore un peu avec le décalage horaire, des péripéties en fin de semaine, rien de grave, on s'est retrouvés à l'hôpital avec ma fille qui a eu une petite blessure finalement, rien de grave, mais bref, je suis un peu encore toute décalée, parce que l'urgence, tu sais bien qu'on n'y passe pas simplement un petit 10 minutes, on a passé presque 10 heures, ce qui fait qu'on est retournés à la maison à 3 heures du matin, donc ça contribue je pense à mon décalage. Et on a changé l'heure aussi en fin de semaine, donc mon cerveau n'arrive plus à suivre. Ce matin-là, il est tout décalé. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler du sucre, ok ? Est-ce que tu sais, je vais te dire quelque chose, je ne sais pas si tu le sais, mais le sucre est plus addictif que la cocaïne. Est-ce que tu sais que tu en consommes probablement plus que tu crois ? Même si tu penses que tu fais attention, parce qu'il y en a partout. D'ailleurs, c'est un défi que je peux te donner à partir de maintenant. Prends des produits chez toi à chaque fois que tu veux mettre quelque chose dans ton assiette, regarde la liste d'ingrédients et tu vas voir qu'il y a du sucre partout, c'est fou. Il y a du sucre pourquoi partout ? Parce que ça rend addictif et les compagnies le savent. Donc il y en a dans ta mayo alors que quand t'en fais maison tu n'en rajoutes pas. Il y en a évidemment dans le ketchup, il y en a dans les craquelins, il y en a dans le pain, il y en OK ? Parce qu'il y en a dans la majorité des chips aussi, hein ? C'est à part si tu les prends en nature, ce que je te conseille. En fait, je te conseille de ne pas en manger souvent, mais si tu fais une exception, prends les natures. Il y en a aussi dans les chips. Donc, c'est pas parce qu'il y a un produit salé qu'il n'y a pas de sucre, OK ? Dis-toi bien que les compagnies savent très bien ce qu'elles font et c'est vraiment juste une question d'addiction. J'ai envie de te partager quelques chiffres marquants concernant le sucre. En 100 ans. Notre consommation de sucre est passée de 1 kg par an et par personne à 35 kg par an et par personne. C'est un chiffre, un très gros chiffre, de 1 à 35 kg par an et par personne. Le sucre est impliqué dans 4 des 5 principales causes de mort prématurée qu'on... Des morts qu'on n'associe pas forcément au sucre, mais maladies cardiovasculaires, AVC, diabète, cancer. Le sucre est impliqué dans ces maladies-là. Quatre des cinq principales causes de mort prématurée. L'obésité a doublé en quelques décennies et les gens essaient d'échouer, essaient d'échouer, bon lapsus, essaient de changer. Et leur alimentation avec des régimes, si tu me connais un peu, tu sais que j'aime pas le mot régime, mais malheureusement c'est ce que les gens font. Au lieu de changer de mode de vie, ils essaient des régimes et la majorité échoue parce que les gens prennent pas en compte le lien entre le sucre et le changement qu'on veut amener et les émotions aussi. Et je vais t'expliquer pourquoi. D'abord, je vais t'expliquer pourquoi le sucre est un piège. Le sucre est un piège et est aussi addictif. C'est plus addictif que la cocaïne parce qu'il entraîne une double dépendance. Il y a une dépendance physique et une dépendance psychologique. Donc, la dépendance physique, elle est vraiment... Elle est vraiment là au niveau de ton corps, c'est incroyable. Tu sais, chaque pic de sucre, à chaque fois que tu consommes du sucre, il y a un pic, donc il y a une élévation. Je vais t'en reparler un petit peu plus tard. Il y a une élévation, mais ensuite de ça, il y a une chute brutale. Et dans cette Ausha, le corps, il n'est pas bien. Et le corps, il va te demander plus de sucre pour pouvoir retrouver une chimie au niveau du cerveau qui va te faire te sentir bien. Il y a vraiment, je te dis, une dépendance physique qui fait que quand tu arrêtes le sucre, ton corps est vraiment déstabilisé, ton cerveau aussi. Il y a aussi une dépendance psychologique, parce que dès qu'on est petit, on associe le sucre au réconfort, on associe le sucre aux fêtes, on associe le sucre aux récompenses, ok ? Quand on est petit, t'as sûrement une grand-mère que tu pleurais, t'as dit « viens, grand-maman va te donner un biscuit » , donc nous, inconsciemment, on l'associe au réconfort, on l'associe aussi aux parties, aux fêtes, aux anniversaires. Essaye de faire une fête d'anniversaire sans gâteau, on va te traiter d'urluberlu et pourtant on devrait. On l'associe aux récompenses aussi quand j'ai fait un effort, peu importe pourquoi, ça peut être au niveau professionnel, mais plus généralement on va dire je me suis entraînée toute la semaine, je vais me gâter, je vais me donner un petit morceau de gâteau. Donc on l'utilise aussi comme récompense, on l'utilise pour gérer donc la tristesse, la fatigue, le stress et ça devient un réflexe. La fatigue, on est fatigué. Je l'entends tellement souvent. Je vais manger une barre de chocolat, j'ai un petit coup de mou. Et c'est la pire chose à faire de manger du sucre. Quand je parle de chocolat, dans le langage commun, le chocolat, ça peut être une barre, une friandise de chocolaté. Il n'y a même pas beaucoup de chocolat, beaucoup de gras, de sucre et de cochonnerie. Et on est programmé comme ça. Et je dis, oh, je m'inclus, là, j'ai encore, même si je le travaille, je peux encore avoir des réflexes de dire, oh, je vais me faire plaisir. Oh, là, je le mérite. C'est fou, hein ? Donc, le sucre est partout. Je te l'ai dit, même où tu t'y attends pas, le sucre est dans les charcuteries, dans les sauces, dans les plats préparés, je t'ai parlé de caclin, donc regarde les produits que tu as chez toi et tu vas le trouver dans la majorité, je veux pas te dire de pourcentage, mais dans la majorité des produits, c'est présent, ok ? Et comme je te disais, c'est un faux allié pour l'énergie parce que tu penses que ça te donne un coup de boost, un coup d'énergie, un petit coup de pouce. Mais en fait, en réalité, il va juste t'épuiser parce que ça crée des montagnes russes glycémiques. À chaque fois que tu vas consommer du sucre, ton corps doit sécréter de l'insuline pour faire baisser le taux de glucose dans ton sang. Mais le corps, là... et tu vas l'épuiser. À chaque fois que tu prends du sucre et qu'il doit faire ça, et ensuite, là, tu as un gros pic de sucre, il s'écrète de l'insuline, là, tu as une grosse chute de sucre. Et ça fait ça à chaque fois. Dans ta chute de sucre, toi, tu te dis, « Bien, j'ai besoin de sucre, donc t'en reprends. » Et ça remonte encore de l'insuline. Et ça fait que ça, OK ? Ça fait juste, comme je disais, des montagnes russes glycémiques. Et ça peut épuiser ton corps. Et pire que ça, ça peut... Ça peut finir en diabète. Le diabète, c'est que le corps n'est plus capable de gérer le sucre et à ce moment-là, on se retrouve avec une maladie. Donc, les principaux impacts d'une consommation de sucre, j'ai voulu dire raffiné, mais toutes sortes de sucres en général, il faut quand même faire attention. Ce n'est pas parce que c'est du sirop d'érable que ça n'a pas cet impact-là sur ton corps. Oui, il y a des sucres qui sont moins... pire, entre guillemets, mais il faut quand même réduire notre consommation de sucre. Donc, ça a premièrement des effets sur l'énergie et le métabolisme. Je te l'ai dit, monter rapide de glycémie, suivi d'une chute brutale, donc tu as des fatigues, des fringales aussi. Ton corps, il dit « oui, oui, j'ai faim » , puis souvent, « bon, j'ai du sucre » . Tu peux développer, comme je l'ai dit, une résistance à l'insuline. Donc, si tu consommes régulièrement du sucre, ton pancréas ne s'y fournit plus et ça peut mener au diabète de type 2. Ça entraîne aussi une prise de poids et de l'obésité parce que le sucre favorise le stockage des graisses, surtout au niveau abdominal. Donc, le sucre a cet effet-là. On a longtemps démonisé les graisses, mais on se rend compte que non, c'est le sucre qui fait qu'on va stocker des graisses. Ensuite, au niveau du cerveau et de l'humeur, je te l'ai dit, dépendance, addiction, ça vient activer les circuits de la dopamine comme certaines drogues le font. Et ça te crée une envie de toujours en consommer. plus. Ça crée de l'irritabilité et de l'anxiété parce que quand tu as un pic d'énergie, ta chute de sucre rapide peut vraiment entraîner des sortes d'humeur, du stress. Je le vivais avant que je change mon alimentation il y a... Je ne sais pas, peut-être 15 ans. Et c'était une inside, une blague qu'on faisait quand j'étais de bonne humeur. Mais entre autres, ma mère qui disait « Oh là là, ça y est, elle a faim ! » Je devenais tellement désagréable, mais je ne savais pas à l'époque que c'est parce que j'avais une chute rapide de sucre. Et depuis que j'ai modifié mon alimentation, ça ne m'arrive plus. Je peux avoir faim, mais sans vouloir arracher les yeux de quelqu'un de ce qui arrivait avant. Le sucre crée aussi sur ton cerveau un genre de brouillard mental. Si tu manges trop de sucre, tu vas avoir de la misère à te concentrer, tu vas avoir des difficultés avec ta mémoire aussi. Ensuite, sur le cœur et le système cardiovasculaire, tu en as parlé dans les causes d'essais, augmentation de risque de maladies cardiaques. Donc, si tu consommes encore une fois trop de sucre, tu vas avoir une augmentation d'hypertension. Au niveau du cholestérol, ça va être débalancé aussi. Ça va aussi créer de l'inflammation chronique. Donc, de l'inflammation dans ton corps qui va, tu sais, des douleurs au niveau... L'inflammation dans le corps, quand il y a de l'inflammation, ça peut sortir sur n'importe quelle forme. Des problèmes de peau, de l'asthme, des douleurs, tu sais, comme plus au niveau des articulations et tout ça. Ça fait que ça peut être très varié. Donc, inflammation chronique, c'est très large, mais ça peut avoir des impacts sur des aspects de notre santé dont on ne fait pas forcément le lien. L'alimentation, c'est la base de la santé. Donc, à partir du moment où tu as une réaction dans ton corps, c'est qu'il y a quelque chose qui ne marche pas au niveau de ton alimentation. Généralement, oui, après, bon, tu peux avoir des produits, si tu utilises des lessives avec des parfums, ta peau peut réagir, mais la base, c'est vraiment l'alimentation. Ça a aussi des effets sur la digestion et l'intestin. Ça vient tellement déséquilibrer ton microbiote, donc ce qu'il y a dans tes intestins, ta population de bactéries. Ça vient nourrir les mauvaises bactéries au détriment des bonnes. Donc, les mauvaises vont prendre plus de place. Ça va favoriser les ballonnements, l'inflammation, les troubles digestifs et ce que je te disais tantôt au niveau de l'inflammation, parce que là, tes intestins vont avoir tendance à devenir peut-être plus... perméable et à ce moment-là, il se passe des choses dans ton corps qui va créer de l'inflammation. Au niveau de ton foie aussi, ça peut créer des problématiques et j'ai entendu récemment quelque chose qui m'a fascinée, c'est qu'on se rend compte, il y a eu une étude récente qui a réalisé qu'il y avait certaines personnes qui ont des maladies du foie comme un alcoolique alors qu'ils n'en consomment pas. Ça peut engendrer ce qu'on appelle, je crois, une... théatose hépatique non-alcoolique. C'est-à-dire que c'est comme si le fructose, le fructose, en fait, toutes sortes d'alcool, je dis le fructose, mais toutes sortes de... Encore un lapsus. Toutes sortes de sucres, donc glucose, se met un peu à fermenter dans ton sang et dans ton corps. Et là, dans le sang, il y a des traces, dans les prises de sang, il y avait des traces comme de l'alcool. Fait que c'était un peu inquiétant. Donc, maladie du foie, il y a encore plein d'autres effets secondaires comme un vieillissement accéléré de la peau parce que le sucre peut endommager le collagène et donc aussi des problèmes dentaires, évidemment, c'est la première chose à quoi on pense. On nourrit encore les bactéries qui sont responsables de l'acidité de la bouche et ton système immunitaire qui peut être affaibli, donc on va avoir de la difficulté à combattre les infections. Voici quelques-uns des effets. secondaire, je voulais pas trop en dire mais en même temps, je veux que tu aies conscience de tout ce que le sucre a comme impact sur ta santé globale, ok ? Et, on arrive à la partie agréable des conseils pour te débarrasser tranquillement de ta dépendance au sucre. Dépendance ou si tu veux diminuer ta consommation, des fois on n'a pas l'impression d'être dépendant mais ça se peut que quand tu changes ton alimentation tu fasses comme « wow » J'ai des sombres d'humeur, j'ai des malaises, je ne me sens pas bien, je suis étourdie. Ça se peut que tu aies une détox, ok ? Je te le dis. Et ce n'est pas si simple que ça non plus parce que, je te l'ai dit, il y a une double dépendance. Il va falloir que tu sois extrêmement indulgente, patiente, bienveillante envers toi-même si tu veux te débarrasser du sucre. Ça va être du long terme. Du long terme, non. C'est que si tu ne veux pas trop souffrir... ça peut être un peu plus long. Tu sais, ça dépend de ta consommation, ça se peut que tu n'en consommes pas tant que ça, ça se peut que oui, tu te dises, « Ah oui, j'ai un gros travail à faire. » Ça dépend de comment tu veux aborder le problème, mais je te partage quatre stratégies concrètes, OK ? Premièrement... J'en ai parlé, changer ton mindset. Là, je te conseille d'avoir un cahier dans lequel écrire à travers ce processus-là parce qu'il y a beaucoup de réflexions qui vont surgir par rapport à ta relation au sucre. Je t'en ai parlé, ça peut être un réconfort, une récompense. C'est important que tu réfléchisses. Quant à le réflexe de prendre... de la nourriture. Je parle de sucre, mais ça peut être de nourriture aussi, parce que, comme je te dis, il y a du sucre dans beaucoup de produits. Donc, de la nourriture ou quelque chose de plus sucré, une barre chocolatée, un biscuit, peu importe. Arrête et pose-toi la question, mais qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Pourquoi j'ai ce réflexe-là ? Parce qu'on s'entend que si c'est de la faim, ben, il mange une carotte ou un concombre, OK ? Souvent, il y a autre chose en arrière. réfléchir à qu'est-ce qui vient de se passer juste avant que j'ai ce réflexe-là d'aller chercher cet aliment-là. Qu'est-ce que je viens de me dire dans ma tête ? Est-ce que j'ai eu une émotion ? Moi, je l'ai vécu, c'est très subtil. D'un coup, j'ai une contrariété. Hop ! Mais je ne m'en rends pas compte. Puis là, je me retourne vers la nourriture. Ah oui, ok, je suis contrariée. Ah ok, il s'est passé ça. Comment je peux le régler différemment ? Comment je peux me réconforter sans avoir accès à la nourriture ? Donc, je t'invite à te poser ces questions-là. quand tu vois que tu as le réflexe d'aller vers la nourriture, d'aller vers quelque chose de sucré, de réfléchir à ce qui s'est passé juste avant. Et de ne pas te dire aussi, en changeant ton mindset, de ne pas te dire « je vais arrêter le sucre » , ok ? Plutôt de dire « je vais donner à mon corps ce dont il a vraiment besoin » parce que ton corps n'a pas besoin de ça, n'a pas besoin de ce sucre-là, ok ? Il y en a dans les aliments. Tu n'as pas besoin d'en rajouter. Tu en manges déjà dans tes légumes, dans tes fruits. Tu n'en as pas besoin physiquement. Ton corps n'en a pas besoin. Il peut y avoir un besoin qui s'est créé psychologiquement et physiquement contre la dépendance, mais c'est là qu'on veut déprogrammer ça. Et rappelle-toi que tu n'es pas ton addiction, ok ? Tu n'es pas... C'est une personne qui traverse temporairement une dépendance. Parce que oui, on peut l'appeler comme ça, je t'en ai parlé, c'est rough. Et si tu as de la misère à ne plus en manger, c'est là que tu dois faire face et te dire « Ah oui, ok, actuellement j'ai une dépendance au sucre. Il faut que je me l'avoue. » Ça va être plus facile si tu veux modifier ton rapport au sucre et arrêter d'en consommer. Stratégie numéro 2, rend la transition plus facile. Donc, ne cherche pas la perfection. Je te l'ai dit tantôt, il y en a. Oui, moi j'ai tendance à être intense et quand je fais des changements, c'est assez drastique. Mais je te conseille d'y aller progressivement, surtout avec le sucre qui peut, comme je te dis, entraîner des effets de détox. Donc ce que tu peux faire si tu as tendance par exemple à boire des boissons sucrées, tourne-toi vers un verre d'eau avec du citron, un verre d'eau pétillante si tu aimes ça. Donc, réduis petit à petit les quantités au lieu d'arrêter brutalement. Comme je te dis, ça dépend d'où tu pars. Aussi, tu peux associer une nouvelle habitude à une routine qui est déjà existante. Donc, si tu as tendance à associer tes repas... Je vais revenir avec la boisson, en fait. Tes repas à une boisson sucrée, prends ton verre d'eau citronnée. Et aussi, si tu as tendance à la fin de ton repas à prendre un dessert, manger un dessert, les Québécois aiment beaucoup les desserts, ben, bois une tisane à la place, OK ? Donc, tu as ta routine de repas qui est là et on va venir juste changer la fin de cette routine-là. Un repas, c'est une routine qu'on a dans notre journée pour couper le dessert. Stratégie numéro 3. Ce que tu dois faire, c'est de reprogrammer ton cerveau. Déjà de se questionner, comme je te l'ai dit tantôt, en disant ce qui s'est passé avant que je décide de manger, c'est bien. Mais ensuite, ce que tu peux faire, c'est une technique qui s'appelle la technique de l'ancrage. Je ne sais pas si tu connais. En PNL, c'est d'associer un geste qui est simple à un souvenir positif. qui va te donner envie de te détourner du sucre. Ok ? Qui va te détourner de cette envie-là. Donc, ça peut être de serrer le poing, ça peut être de te toucher la cuisse, ça peut être de... serrer le pouce et l'index ensemble. Donc, ce que tu vas faire, tu vas prendre un temps pour fermer les yeux. Et ça, tu le fais quand tu n'as pas envie de sucre. Ton ancrage, pour le programmer, tu vas fermer les yeux. Imaginez un moment où tu étais bien et où il n'y avait pas de sucre, évidemment. Imagine pas un party d'anniversaire où tu es en train de manger un gâteau au chocolat. Un moment où tu étais bien. qui n'est pas lié à l'alimentation, un moment où tu étais juste bien, et cette émotion-là, tu vas l'ancrer, regarder où elle est dans ton corps, dans ta tête, te rappeler ce qu'il y avait autour de toi, et choisir ta technique d'ancrage. Et en même temps que tu penses à ce souvenir-là, tu vas venir activer cet ancrage-là. Donc, si tu as choisi de mettre la main sur ta cuisse, de serrer les doigts ensemble, de fermer le poing, peu importe, de gratter un sourcil, ça peut être n'importe quoi, tu vas le faire quelques fois comme ça. Donc là, je te l'ai expliqué un petit peu en accéléré, mais prends le temps. Prends quelques minutes pour faire cet ancrage-là et quand tu vas avoir une montée, une envie de sucre, active ton ancrage, ok ? Fais le geste. pour te rappeler ce moment-là et passer à autre chose. Ça, c'est une technique. Il y a aussi une technique, la technique du stop mental. Donc là, tu vas t'imaginer une sucrerie mélangée à un aliment qui te dégoutte pour venir casser cette association plaisir-sucre, ok ? Donc, tu peux penser à n'importe quoi. Je sais ce qui te dégoûte. Je pourrais, moi, prendre une huître, par exemple, et me dire, mélanger ça, une n'importe quoi, une barre Toblerone émiettée sur une huître. Oh ! Le dégoût, ce dégoût-là, va te détourner, encore une fois, de l'envie de manger du sucre. OK ? Ça, c'était la stratégie numéro 3, reprogrammer ton cerveau avec une des techniques, ou les deux, que je t'ai présentées. technique numéro 4, c'est de manger en pleine conscience. En fait, je t'en ai parlé un petit peu au point 1 avec le mindset, mais ce que là, je vais t'amener à faire, c'est de 1, quand tu vas avoir envie de manger quelque chose de sucré, déjà prends 3 grandes respirations profondes. Inspirer par le nez, tu peux expirer par la bouche, ça va te... calmer, de ne plus être dans l'impulsion et te demander encore une fois est-ce que j'ai vraiment faim ou est-ce que c'est une émotion qui parle, de la même manière que tantôt. Si c'est une émotion qui parle, comment je peux la satisfaire différemment et si j'ai vraiment faim, je vais aller vers quelque chose de simple, ok ? Manger en pleine conscience, c'est aussi de regarder la texture de ton aliment, sentir, toucher, prendre ton temps. Et souvent, ça, ça va diminuer la quantité naturellement de... la quantité qu'on consomme, ok ? Si tu décides malgré tout de prendre ta barre de chocolat, ben, prends une croque, une bouchée, tu peux sentir, comme je disais, toucher, regarder la texture et tout ça, et dans la bouche, juste ça, goûte. Tu vas voir, là, quand tu vas faire l'exercice, là, tu prends une barre chocolatée, là, c'est même pas bon ! Avec le recul, je te dis, moi j'ai de la misère à en manger, le jour où j'ai pris un carré, c'est comme quoi ? Moi dans ma bouche, ça roule la paraffine, c'est pas bon, vraiment pas. Ok ? Mais prends ce temps-là et ça se peut que t'arrêtes simplement là. Tu vas voir que c'est un bon truc. Donc ça, manger en pleine conscience. C'est les quatre stratégies que je voulais partager avec toi aujourd'hui, mais te conscientiser aussi sur l'importance. de diminuer sa consommation de sucre parce que c'est un faux ami qui te piège et te piège sur le plan physique et émotionnel et psychologique et te libérer du sucre c'est pas juste arrêter d'en manger aussi c'est comprendre pourquoi tu en consommes l'important c'est la constance c'est pas la perfection je mange du sucre mais à l'occasion parce que je suis une libide à sucre. On est allé en voyage. Mon trip, c'est d'aller dans les pâtisseries, de goûter ce qui se fait. J'ai une tendance envers le sucre. J'ai le goût du sucre. Le goût du sucre, paraît-il, de toute façon, c'est inné parce que le lait maternel est sucré. Donc, pour qu'on se nourrisse, on a ce goût-là du sucre qui a tendance à rester chez la majorité des personnes. Mais mon rapport au sucre a changé, mon goût avec le sucre a changé, je ne mange plus n'importe quoi, ça ne me tente pas de manger un gâteau de fête d'épicerie, je trouve ça dégueulasse, des barres, tu comprends ? Mon goût a changé, maintenant je trouve ça dégueulasse. Avant, je pouvais en manger, ça ne me dérangeait pas. Donc, constance, pas de perfection, c'est un cheminement que tu entreprends avec le sucre. Et je te rappelle brièvement les quatre stratégies que j'ai partagées avec toi. Changer ton mindset, donc ne plus voir le sucre comme un réconfort ou une récompense, et donner à ton corps ce dont il a besoin. Ensuite, de rendre la transition plus facile, donc amélioration progressive. Qu'est-ce que tu peux changer un petit peu à la fois ? Remplacer une boisson sucrée par un verre d'eau citronnée, remplacer un dessert par, pourquoi pas, un fruit. Je t'ai parlé de thé, de tisane, mais un fruit. Ensuite, reprogrammer ton cerveau. Tu peux te servir de la technique de l'ancrage et de la technique du stop mental en imaginant une sucrerie mélangée avec un aliment qui te dégoûte. Et finalement, manger en pleine conscience, prendre le temps de regarder les textures, de sentir, de toucher et de goûter dans la bouche. Souvent, la texture n'est pas si extraordinaire et ça va te permettre de diminuer la quantité que tu vas consommer. Voilà, c'était un épisode que j'avais très hâte de faire et il était dans mon... calendrier, je me suis dit, mon Dieu, que j'ai hâte de leur parler de ça, parce que c'est super important, et je vais encore te rappeler, comme je le fais souvent, que les industries ne sont pas là pour ton bien-être, ils sont là pour faire du cash, et le cash, pour eux, c'est quand tu en redemandes, donc si tu es accro à leurs produits, c'est payant pour eux, mais ça ne l'est pas pour toi. Voilà. J'aimerais ça que tu me partages, tu sais, viens me parler sur les réseaux sociaux, ce que C'est quoi ton rapport au sucre ? Est-ce que tu ressens ? Parfois, ça devient incontrôlable d'en manger. Puis comment tu fais pour la gérer ? T'as probablement déjà quelques trucs. Et voilà ! Écoute, on se retrouve la semaine prochaine. Je te souhaite une excellente semaine et prends soin de toi. T'es la meilleure personne pour le faire. Ciao, ciao ! Si cet épisode t'a plu, abonne-toi. 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