#156 ALICE CAT DESIGNER Développer son entreprise tout en s'amusant et en étant authentique sur les réseaux sociaux cover
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SUCCESS

#156 ALICE CAT DESIGNER Développer son entreprise tout en s'amusant et en étant authentique sur les réseaux sociaux

#156 ALICE CAT DESIGNER Développer son entreprise tout en s'amusant et en étant authentique sur les réseaux sociaux

51min |10/04/2025
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#156 ALICE CAT DESIGNER Développer son entreprise tout en s'amusant et en étant authentique sur les réseaux sociaux

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Description

Aujourd’hui, je reçois Alice Cathelineau dans le podcast Successs – une multi-entrepreneure au parcours inspirant, à l’énergie débordante et aux conseils en or 💡
Alice, c’est une multi-entrepreneure à l’énergie débordante. Elle gère aujourd’hui cinq entreprises dans des domaines aussi variés que la création de contenu, la formation digitale, l’événementiel… Une femme aux multiples casquettes, mais avec une vision claire : aider les autres à prendre leur place et briller sur les réseaux.

Elle a déjà accompagné plus de 2 500 entrepreneurs, généré plus d’un million de vues, et aidé des créateurs à bâtir des communautés puissantes et engagées. En 2025, elle continue d’élargir son influence, notamment avec son académie digitale, et vient tout juste d’être mise en lumière par GOSS Magazine comme l’une des figures montantes du mentorat digital.

Dans cet épisode, on parle :
- Des tendances réseaux sociaux 2025
- D’authenticité et de prise de parole
- Des blocages que rencontrent beaucoup d’entrepreneures quand il s’agit de créer du contenu

- Et bien sûr, de son parcours riche et inspirant

- L’interview est dispo en présentiel sur YouTube (on est chez Alice !)
- Ou en audio sur ta plateforme préférée

💌 C’est LE moment de sortir ton Notion ou ton carnet pour prendre des notes... Parce que cet épisode est une vraie mine de pépites !

Son Instagram : https://www.instagram.com/alicecatdesigner/?hl=en&utm_source=chatgpt.com

Son LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/alicecatdesigner?utm_source=chatgpt.com

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode. Je suis aujourd'hui en de bonnes compagnies puisque je suis avec Alice, je suis chez elle, vous pouvez donc retrouver cette interview en présentiel sur YouTube. N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube et de mettre un petit commentaire pour nous dire ce que vous avez pensé de cet épisode ou sinon vous pouvez rester sur votre plateforme d'écoute préférée pour continuer l'écoute de cet épisode de podcast. Alice est une multi-entrepreneur, elle a aujourd'hui plusieurs entreprises, elle en a 5, notamment quelques-unes autour de la création de contenu, des réseaux sociaux, de la formation. Également, elle a aussi une entreprise dans l'événementiel. Bref, elle fait plein plein plein de choses, vous allez voir, c'est une interview très enrichissante. On a parlé des tendances des réseaux sociaux aujourd'hui en 2025, on a parlé de personal branding, de comment être authentique sur les réseaux. Je lui ai aussi posé plusieurs objections. que je pouvais avoir de la part de mes clientes des solopreneurs sur le fait de créer du contenu, d'oser se montrer pour prendre la parole. Donc, elle répond, ces objets sont là. On est revenu, bien évidemment, vous vous en doutez bien sur son parcours, c'est la ligne directrice du podcast. Bref, comme d'habitude, plein de pépites. Je vous conseille quelque chose. Prenez un papier, un stylo, ouvrez votre espace Notion et prenez des notes parce qu'elle a vraiment débité plein, plein, plein de conseils sur les réseaux sociaux et comment se développer. En 2025. Vous allez voir, c'est une interview pépitas. Je vous souhaite une très belle écoute. En présent, salut ! Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects, et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe.

  • Speaker #1

    Hello Alice. Hello. Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Ça va et toi Fanny ?

  • Speaker #1

    Ça va super. Merci d'avoir accepté mon invitation. Et merci de m'accueillir parce que je suis du coup chez toi. Dans mon bureau. C'est moi qui fais l'interview, mais on est chez toi. Donc, je suis trop contente. Dis-moi, j'ai une toute première question. Tu peux te douter laquelle c'est. La toute première question que j'ai pour toi pour commencer ce podcast, c'est est-ce que tu peux te pitcher, nous dire qui tu es ? Mais fais attention, tu n'as que 30 secondes pour le faire. 30 secondes ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. OK. Alors, je fais 5, 4, 2, 1. Je suis multi-entrepreneuse passionnée et j'accompagne les âmes errantes. à déployer leurs ailes. Ah,

  • Speaker #1

    ça va, ça va.

  • Speaker #2

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Tu peux rajouter quelque chose.

  • Speaker #2

    Alors, je suis formatrice réseau sociaux, consultante, auteure, chroniqueuse télé et maman d'un petit chihuahua. Voilà. Qui n'est pas là, qui fait la... qui bout deux, voilà. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Si elle va venir nous rejoindre tout à l'heure. Alice, nous, on s'est rencontrées... par plusieurs moyens, conférences. On a fait aussi un week-end auquel j'ai participé, que vous avez organisé avec Laurine. On s'est bien revus là-bas. Et donc, on a décidé de se faire cette interview de podcast.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    ça y est.

  • Speaker #1

    Une fois pour toutes. On est là. C'est chouette. Est-ce que tu peux revenir sur ton parcours ? Alors, tu n'es pas obligée de le refaire, parce que tu as l'habitude de le faire tout le temps. Mais de revenir dans les grandes lignes, qu'est-ce qui fait que tu fais ce que tu fais aujourd'hui, finalement ? Qu'est-ce qui a fait que tu en es là aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors, la peur de l'ennui. Je suis une hyperactive qui a toujours ouvert tous les placards, les tiroirs, j'avais tous mes jouets, toujours sortis quand j'étais petite, et j'étais très créative. Et de fil en aiguille, ma mère en plus qui était psychosociologue conseillère en orientation, donc ça a été sa bataille de faire en sorte que ces enfants atypiques et neuroatypiques, parce que j'ai aussi un TDAH, trouvent leur voix. Et moi le problème c'est que ma voix, c'était beaucoup de voix. C'était des voix avec plein de S, tu vois. Donc j'ai fait d'abord des études dans l'art, j'ai fait un bac art plastique avec option obligatoire, donc j'avais double option art plastique, après j'ai fait une manœuvre appliquée, après j'ai fait un master de com, après je suis partie dans un cursus qui s'appelle Cumulus, avec un échange universitaire pour devenir directrice artistique, donc j'ai travaillé dans la publicité, et après de la publicité j'ai été graphiste, j'ai fait plein de types d'accompagnement de marques, du packaging, en passant par... l'habillage de devantures de magasins, en passant par tout ce qui touchait à la créativité. J'ai été illustratrice dans des magazines, d'ailleurs j'ai encore les magazines, il faut que je les ressorte. J'ai été prof d'histoire de l'art, j'ai franchement tous les métiers qui touchaient à l'art, jusqu'en 2015 quand je suis rentrée en France parce que je travaillais à l'étranger. Je suis arrivée à Montpellier un peu par hasard parce que mes parents avaient loué un gîte. ici et je voyais bien que mon métier de graphiste était pas en train de mourir mais il y avait une baisse d'activité alors que les IA n'existaient pas encore et c'est un client qui va me dire est-ce que tu peux gérer mon contenu digital et je savais pas que c'était un métier donc je vais me former au digital et ça va changer ma vie voilà en gros je te les fais en gros ouais à court terme voilà et après bon bah du digital et de... magie. D'abord je développe mon personal branding et ma e-réputation, mais je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Je vais être repérée après par des grands groupes, je vais devenir consultante, je vais commencer à donner des formations présentielles dans les French Tech, dans des entreprises. Je vais être repérée après par la radio, je vais travailler chez France Bleu. Après je vais bosser pour des petites personnes à droite à gauche et puis je vais commencer à former aussi grâce à mon mentor en fait qui va me dire Elle est trop bien ta formation, je l'avais eu comme ça une semaine dans mon bureau avec sa fille, ils étaient venus voir mon entreprise à l'époque, et il a dit, mais il faut que tu te lances là-dedans, c'est génial, ça va aider trop de gens, et voilà. Très bien. Voilà, même pas 10 ans de carrière résumée là,

  • Speaker #1

    mais voilà. C'est trop bien, là oui, mais son storytelling est arrivé à résumer comme tu l'as fait, c'est très bien. Du coup, aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais concrètement, juste est-ce que tu veux peut-être resituer un petit peu En fait, plutôt tes offres, qu'est-ce que tu proposes là actuellement ? Et qu'est-ce que tu fais de tes journées ? En fait, au final, parce que je sais que tes journées sont très très longues, mais je sais que tu ne te connaisses pas.

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi j'ai cinq entreprises. Donc, il y en a qui n'ont pas de rapport les unes avec les autres. Donc, j'en ai une qui est mon entreprise principale qui s'appelle Digitaly Company qui fait de la com 360. Donc, ça arrive encore que je fasse de la prestation de service quand vraiment... le projet me plaît, où je vais faire du graphisme, de la com, etc. Et dans cette entreprise, c'est là aussi où je fais mon consulting, où j'accompagne les grands groupes, comme notamment Partouche, le groupe de casino. Et c'est aussi avec ces entreprises que je peux donner des formations, soit en présentiel, soit des formations de groupe, soit des formations en distanciel, soit des formations, enfin voilà, il y a toute typologie de formation. Et dans cette entreprise, c'est là où je suis... dans un projet qui s'appelle l'Université Émancipation, qui a pour objectif d'aider les gens à s'émanciper réellement par l'intermédiaire des outils d'aujourd'hui, donc l'IA, les réseaux sociaux, etc. Voilà, et dedans, tu interviens d'ailleurs sur le volet du pitch, puisque tu es la pitcheuse de l'année, de tous les horizons entrepreneuriaux. Donc voilà, à chaque fois, j'ai fait intervenir un expert spécifique dans son domaine. Ensuite, j'ai une boîte de prod où je fais de la production audiovisuelle. C'est là aussi où j'ai produit des courts-métrages et des clips. J'ai une entreprise événementielle avec Laurine, la meuf en rouge sur LinkedIn, où on a plusieurs produits à l'intérieur. La boîte de prod s'appelle Ella Evans. Dedans, on a le produit Château des entrepreneurs, où on va recevoir des personnes dans des groupes de 30 à 40 personnes. L'idée, c'est de les... reboot et il n'y a qu'à avoir les avis en fait notamment on vient d'en terminer un il y a 7 jours, en huit jours après le château, il y en a ils ont vu leur vie bouleversée mais vraiment en termes de chiffre d'affaires et tout, par exemple Nejma après son premier château elle a fait elle est passée d'un petit 800 euros par mois à 5000 euros par mois en appliquant les conseils qu'on lui avait donné tu vois donc enfin c'est incroyable et dans ce volet événementiel on va faire aussi d'autres choses on va faire des des classes avec des boosters parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a des personnes qui n'arrivent pas à intégrer de l'apprentissage sur des sur des longues périodes donc on va tester le format classes compressées sur un jour et on te on te fait un formatage de cerveau pendant un jour et tu commences direct parce qu'il y a des gens ils n'ont pas le temps et on va peut-être faire aussi des plus gros événements voilà d'embarque donc là j'en suis à attend j'ai fait ensuite je suis associé à mon conjoint dans un garage Donc on vend des véhicules premium. D'ailleurs, ils sont juste à côté, je te les montrerai après. On a une autre partie garage dehors. Où là, on vend tous les véhicules, on va dire, de la gamme Mercedes à Porsche, grosso modo. Et souvent, ce sont des véhicules d'occasion de très bonne qualité, parce qu'on les prend alors qu'ils ont un an. Ils sont en retour de leasing, très souvent. Donc en fait, ils sont quasi neufs, sauf que tu ne payes pas le prix du neuf, mais tu as comme du neuf, quoi, en gros. Et on ne fait pas d'importation de l'étranger, bien sûr. Voilà, et après j'ai ma holding qui pilote tout ça. qui me permet de... Voilà.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, plein de choses. Et tu fais beaucoup de choses dans ta journée. Je voudrais te poser cette question-là dès le début. Après, on rentrera dans le sujet plus réseaux sociaux aussi, personnes en training parce que je pense que c'est important d'en parler aujourd'hui en 2025. Je pense qu'il y a plein de choses que tu peux nous partager. Tu t'organises comment ? Ah oui, tu as oublié que tu donnes des conférences quand même tous les quatre matins.

  • Speaker #2

    Oui, à côté. Oui, à côté. On va dire... Voilà. Comment je pourrais dire ça ? En toile de fond. de mon business. J'ai aussi le fait que j'ai écrit un livre, je donne des conférences, je fais des choses ponctuelles comme ça qui me plaisent. Là, par exemple, je vais m'associer à la police municipale, on va faire une opération contre le harcèlement. Il y a plein de choses que je fais en toile de fond que j'aime. Ce n'est pas mon quotidien, mais c'est des activités qui font partie de ma vie. Par exemple, là, je suis en train d'organiser un festival cet été, des awards à la rentrée. Je fais des gros trucs à côté, mais qui sont en plus de mon activité. Voilà. Et du coup, comment j'organise mes journées ? Alors moi je suis TDAH, donc j'ai un bordel organisé dans ma tête. Je dis la vérité, je ne fais pas partie des gens qui ont une to-do list hyper cadrée avec un panel d'heures hyper cadré. Je fais beaucoup à mes ressentis et évidemment aux urgences, tu vois. C'est-à-dire qu'il y a des jours, quand on est entrepreneur, notamment quand on est solopreneur, où on n'a pas l'énergie pour telle typologie de... comment dire, d'activité. Et en fait ça on l'oublie. C'est-à-dire souvent on essaye d'éliminer les tâches comme elles viennent, en pensant qu'on fait bien parce que par urgence tu vois. Le problème c'est que par urgence, et je pense notamment à ton frère qui est dans le graphisme et la création, à moi qui suis dans ces métiers là, nous on a un cerveau artiste. Le cerveau artiste il fonctionne pas comme le cerveau de la raison, le cerveau concret et pragmatique. Il fonctionne par énergie de passion. Et en fait, je me suis rendu compte que quand je contre-carre ce fonctionnement, eh bien, je ne suis pas du tout efficace. Alors que si, par exemple, je vois qu'il y a des heures dans ma journée, maintenant, je commence vraiment à me connaître par cœur. C'est-à-dire que j'adore faire tout ce qui est plutôt appel, administratif, organisationnel, de 11h à 14h, c'est vraiment mes heures où mon cerveau est le plus apte à capter de l'organisationnel. L'après-midi, je vois que c'est là où je vais avoir une baisse d'énergie après que j'ai mangé. Donc... C'est plutôt là où je brainstorm, où je vais répondre à mes élèves. C'est des tâches qui me demandent moins de réflexion et de créativité. Donc c'est là où je vais faire plutôt les trucs qui sont mécaniques, que j'ai l'habitude de faire, répondre à mes élèves, à une question, faire les slides d'une conférence, etc. Et le soir, regain d'énergie à partir de 17h, c'est là où je commence à avoir à le faire dans tous les sens, c'est là où j'ai mes meilleures idées. Donc c'est souvent le temps que je laisse en cadeau à toutes mes meilleures idées. Donc vraiment il faut adapter, notamment quand on est créatif, son rythme, parce que chacun a son rythme d'ailleurs. Et moi par exemple, il y a quelque chose qui me détend, c'est de monter des choses, de faire des montages. Monter des rythmes c'est tout, pour moi c'est une récréation. Donc quand vraiment j'ai la tête qui va exploser, je me dis ok, là je me mets un montage, tant pis ça va m'avancer sur ma création de contenu, j'avance moins sur mon pro, mais en fait ça me fait comme un état méditatif, je ne sais pas si on peut dire ça comme ça, mais je suis en méditation, je suis smooth. Et en plus, ce que j'aime bien dans le montage, c'est que tu n'as plus de notifications et tu n'as plus l'heure. Avec CapCut, ça prend tout l'écran. Donc en fait, tu es hors du temps.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que tu t'exprimes beaucoup sur des podcasts aussi. Et tu as vraiment ce truc de sortir un peu des clous et des injonctions et de ce qu'il faut faire ou pas faire. Et c'est vraiment très… tu t'écoutes beaucoup. Et il n'y a pas de… Non, mais dans tous les cas, à un certain niveau de business, il faut déléguer le montage parce qu'on n'a plus le temps. Parce qu'on a toute chose à gérer. C'est un peu…

  • Speaker #2

    l'injonction et toi t'as vraiment envie de sortir de tous ces trucs là je sais que tu es assez affirmée sur ce sujet bah oui c'est marrant que tu l'aies relevé en fait pour moi il n'y a pas de recette magique de l'entrepreneuriat qui marche tout dépend de ce qu'on aime faire et pour moi ça doit vibrer la joie l'entrepreneuriat par exemple si moi monter je ne peux pas tout monter j'ai des monteuses par exemple sur les podcasts parce que j'ai pas dit que j'ai aussi un podcast mais je... je ne peux pas tout monter. Mais moi, si je reprends la logique des choses, je suis formatrice réseau sociaux. Si je ne fais pas mes montages moi-même, je suis une mytho. Il faut dire la vérité, tu vois. C'est-à-dire que moi, mes réseaux sociaux, je suis parfois aidée. Tu vois, j'ai Thomas qui m'aide pour ouvrir mes messages sur LinkedIn parce que j'en ai tellement. Je vais péter un plomb. Donc, il est là derrière en appui pour animer la communauté. Sinon, je ne peux pas me sentir. Mais ce qui fait partie de ma zone de génie et que j'aime faire, c'est ma passion. le montage de mes reels, je le fais parce que j'aime ça, c'est mon moment à moi. Alors parfois, si vraiment je n'avais pas le temps, bien sûr, je passerais par un vidéaste qui va m'aider, etc. Mais si tu enlèves totalement ce que tu fais, Du coup, tu es formateur de quoi ? Est-ce que c'est parce que tu es connu que tu es formateur ? C'est comme si tu faisais une formation d'immobilier, mais que tu n'avais aucun appartement. On est le 10, c'est bizarre, tu vois ? Enfin, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, tu as besoin d'incarner ce que tu vends ou ce que tu proposes, un minimum dans ton quotidien.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis, je ne veux pas revêtir le manteau de l'entrepreneuse parfaite parce que c'est pas... J'ai du mal à concevoir que la vie entrepreneuriale soit smooth, fluide. est parfaite. Je ne sais pas, moi je suis entourée de 500 entrepreneurs. Il n'y en a aucun qui a une vie en mode « quick, quick, je monte dans ma Porsche, tous les matins, je prends mon Starbucks au Starbucks Drive et puis après, j'ai mes assistants qui me font mon make-up. » Ça n'existe pas ça, tu vois. On est des gens de terrain. Il faut dire la vérité. Parfois, il y a des jours, ça ne va pas comme il faut. Parfois, on reçoit un courrier qu'on ne voulait pas du tout recevoir. Parfois, on est là « mais il est où ce temps de fichier ? » Enfin, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça la réalité. C'est la vraie vie.

  • Speaker #2

    Donc moi je peux m'en monter une vie, je suis dans la vraie vie. Ah, il y a Taya qui est d'accord avec moi.

  • Speaker #1

    T'es aussi connue pour justement ce truc-là d'oser être toi, d'oser être authentique. D'ailleurs tes conférences tournent autour beaucoup de ce sujet-là. J'aimerais bien qu'on parle de ce sujet parce que c'est important aujourd'hui, donc non seulement tu vas me dire pourquoi, mais développer son personal branding sur les réseaux sociaux pour vendre ses services ou pour vendre ses produits, ou développer tout simplement sa marque, mais aussi pourquoi c'est important de développer son personal branding et ajouter sa patte à soi, oser être authentique, oser être qui l'on est. Et je pense que tu es quelqu'un qui, enfin dès qu'on pense à ça, on pense à toi, je pense là actuellement dans la sphère infoprenariat. Pourquoi ce truc-là ? Pourquoi tu défends ce truc-là ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Alors, en fait, je le défends parce que c'est mon histoire. C'est-à-dire que ce que je dis souvent à mes élèves, en fait, l'authenticité, il y a un degré par rapport à la mission que ça a dans ta vie. Moi, je suis solopreneur qui travaille avec des équipes. J'ai beaucoup d'équipes, mais moi, en tout cas, à la tête de mon entreprise, je suis solopreneur. Je suis une solopreneur qui parle à des solopreneurs. Donc, il en va de soi que si je commence à m'inventer une vie, je ne vais pas attirer des gens qui vibrent comme moi. Et souvent d'ailleurs mes élèves me ressemblent. C'est un peu des gens TDAH, hyperactifs, qui partent dans tous les sens. Et moi, je ne veux attirer que des gens qui me ressemblent parce que j'ai remarqué que ça me demande beaucoup moins d'énergie de cohabiter et de vibrer avec eux que d'avoir des gens qui sont dans complètement autre chose que je respecte aussi. Donc, tout dépend de l'enjeu de la marque. Demain, je vais créer un parfum haut de gamme. Et ma cible, c'est, je ne sais pas moi, de vendre à des monégasques milliardaires. Peut-être que je ne vais pas commencer à faire la chorégraphie de Fortnite dans mes conférences, tu vois. Moi, ce n'est pas la voie que j'ai décidé de prendre. Ma voie, c'est celle d'attirer des gens qui me ressemblent. Donc forcément, je vais cultiver énormément l'authenticité. Donc déjà, il y a le volet 1, que c'est mon choix à moi. Le volet 2, c'est que nous sommes en francophonie. Le français, où ? le francophone, c'est vraiment l'un des publics les plus difficiles à convaincre. Pourquoi ? Il est érudit, souvent il a quand même un accès à la culture qui est assez développé. C'est une personne qui a son libre arbitre, qui a souvent des opinions politisées. C'est une personne qui est quand même relativement intelligente, qu'on le veuille ou non. On dit souvent que les Français sont des râleurs, sont des gros cons, tout ce qu'on veut. Mais être râleur, être un gros con, c'est quand même être extrêmement intelligent. Voilà, on s'exprime et on est d'accord, on n'est pas d'accord. Donc, le français, le marketing à l'américaine ou le marketing d'Ubayot, ça ne lui convient pas. Tu vois ? On peut essayer. Moi, j'ai plein de concurrents comme Digital qui font les trucs de « Salut à trois jeunes entrepreneurs » et tout. Ça marche, bien sûr, sur une catégorie de personnes. Mais en fait, le français a besoin d'être maître et libre de ses propres choix. Et quoi de mieux que l'authenticité réelle ? Passe ! faire semblant d'être authentique. De toute façon, ça se sent tout de suite. Au bout d'un moment, tu sens quand quelqu'un fait mine de et quelqu'un qui l'est vraiment ce qu'il est. Tu vois, moi je suis grosso modo sensiblement la même et encore je trouve que je suis plus lisse sur mes réseaux que dans ma vie. Mais bon, j'essaye, tu vois, de lâcher encore plus. Mais pour revenir au fil de ma logique, on ne peut pas cacher éternellement le fait d'être authentique. Et ce qui est magique, c'est quand on est authentique, ça laisse le temps à la personne de nous analyser, de comprendre ce qu'elle vient chercher chez nous. Chez moi, ils ne viennent pas chercher des hard skills réellement. Il y a plein de techniques. Je leur apprends des montages. Je leur apprends des techniques des réseaux sociaux. Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre des hashtags ? Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre de la dynamique ? C'est très bien ça. Ça, c'est les bases techniques. Mais ce qui fait percer sur les réseaux, ce n'est pas les bases techniques. c'est la personnalité. Et plus on la cultive et plus elle nous ressemble et plus elle devient magnétique. C'est con, je ne peux pas l'expliquer, ma mère est psychosociologue, elle te l'expliquerait mieux que moi, mais plus tu incarnes quelque chose qui est de l'ordre de la véritable toi, et bien plus tu vas véritablement attirer des gens. Donc c'est pour ça que j'insiste pour que, en tout cas je vois des personnes dans le public, je vois des personnes dans mes élèves qui disent mais moi ça marche pas et parce que tu mentalises tout ce que tu fais. Et donc Tout ce que tu fais, tout ce que tu produis, ta communication, tes messages publicitaires, tes contenus sont mentalisés. Donc, il y a une barrière déjà que tu as mis. Donc, tu n'es pas magnétique, donc tu ne convertis pas et ainsi de suite. Oui,

  • Speaker #1

    donc cette histoire d'authenticité qui crée la confiance. Tu dis que tes élèves mentalisent, mais est-ce qu'ils te disent, je sais que l'objection que tu as, c'est je n'arrive pas à le faire, je ne sais pas quoi faire ou j'ai peur de partager des trucs. trop intime et que ça n'a rien à voir avec la chemise brique. Comment tu réponds à cette objection ? Comment tu les aides et les accompagnes et les conseilles pour qu'ils arrivent à faire un contenu qui est authentique mais qui ne sort pas non plus de nulle part ?

  • Speaker #2

    Souvent, je leur dis de ne pas trop se forcer non plus, de ne pas trop se mettre la pression parce qu'il peut y avoir l'effet inverse. À force, on leur dit de faire de l'authenticité, ils pensent qu'il faut se grimer et devenir un clown alors que non, on peut y aller par étapes. Souvent, je leur fais travailler un exercice que j'appelle l'exercice de la boussole. Dans cet exercice-là, par exemple, on va aller puiser des éléments de leur récit. Je n'ai rien à réinventer, je ne réinvente pas la roue, c'est un peu le même exercice que faire son storytelling. On va regarder dans quelles activités tu as déjà travaillé, quelles expériences au cours de ces activités professionnelles tu as eues. Je ne sais pas, moi, assister à une conférence d'un homme très puissant ou aller à un voyage à l'étranger avec des collègues. Les leçons que tu as apprises quand tu travailles. Après, on va... aller vers les hobbies. Quels sont tes hobbies ? Quelles sont les choses que tu fais, comme les zones de génie, qui sont quelque chose de spontané pour toi, complètement intuitif ? Et après, je vais parler peut-être des traumas. Je ne suis pas psy, mais on va aller quand même regarder certaines croyances, notamment au niveau des complexes, de la peur du rejet, de la peur du regard des autres, etc. Souvent, c'est quelque chose qui est ancré en nous, parce que c'est quelque chose aussi qu'on nous a transmis. Moi, je vois les complexes que j'ai eus. et mon besoin souvent de transformer mon physique. J'avais deux parents très complexés et je l'ai compris plus tard quand j'ai mûri que je portais aussi quelque chose qui ne m'appartenait pas. Ensuite, bon voilà, j'en fais tout un travail autour de ça. Et parmi ça, on va aller tirer des choses. Je vais te prendre un exemple. Si tu me dis, je suis passionnée d'équitation, mais je suis coach business. Tu vas me dire, mais quel est le rapport ? Qu'est-ce que je vais faire dans ma com ? Et je vais te dire, ok, qu'est-ce qu'on va aller chercher comme grande valeur qu'il y a dans l'équitation ? d'avoir de la maîtrise de soi, parce qu'on peut être en danger, on peut tomber de cheval. Il y a le fait qu'on doit prendre son temps à analyser le cheval, comprendre ses ��motions, pour le mettre en confiance, parce que lui, à tout moment, il peut fuir. Le cheval, c'est comme un prospect, en fait, tu vois. Et donc, on va faire un contenu, un poste, qui peut lier tout à fait ta passion, et donc c'est toi, la personne qui parle d'équitation, parce que tu aimes l'équitation, et tu peux faire un parallèle. Ça fait un super post sur LinkedIn, comme ça fait un super contenu Reel, parce que finalement... Nous, l'être humain, on n'est pas monocorde. Je veux dire, chaque humain a peut-être une activité physique comme un goût gastronomique. Et on peut faire des parallèles avec des choses personnelles en lien avec son métier. Et ça rend tellement plus riches nos messages de connivence et nos messages de manière générale. Donc voilà, c'est vraiment mon métier, c'est ça. C'est de lier la vie personnelle.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis là, toi, ça te paraît logique et fluide. Mais par exemple, pour moi, ce n'est clairement pas ma zone de génie, je pense, de base. Faut que j'aille chercher dans ma tête en me disant, attends, là, j'allais dans un... Ça commence à venir, tu vois. Des fois, je fais des réflexions et je me dis, tiens, là, je suis dans un restaurant gastronomique, ça me fait penser ça à mon client. Mais de là à me dire, attends, je prends mon téléphone, j'en fais un poste, je l'écris, je le publie. Mais ça y est, moi, l'idée, elle est déjà partie. Alors que je pense que je tenais un truc sur le moment, tu vois, quand j'en ai pensé. Mais sauf qu'entre-temps, ça y est, je suis passée à autre chose. J'ai fait... Tu vois, ou peut-être que c'est parce que je ne suis pas organisée ou que ce n'est pas rentré comme une espèce d'hygiène. C'est ça.

  • Speaker #2

    En fait, je vais te donner une tip. C'est que moi, quand je suis dans ce fameux resto, je n'ai aucune idée de poste. Juste, je prends en vidéo et en photo. On verra après. D'ailleurs, c'est ce qui fait que j'ai une bibliothèque iPhone qui a 8 Tera de photos et de vidéos.

  • Speaker #1

    Et qui a cramé.

  • Speaker #2

    Et qui a cramé il n'y a pas longtemps. Exactement. Mais moi, je filme tout, je prends tout en photo et je dis, on verra après l'histoire. Mais déjà, je prends ma bibliothèque d'images. C'est super important. On va le travailler ensemble, regarde. On va le faire en direct. Qu'est-ce que tu aimais comme sport quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    la danse.

  • Speaker #2

    Ok. Et est-ce que tu avais une passion particulière pour autre chose ? Je ne sais pas moi, Disney, peu importe. Les histoires, est-ce que tu aimais bien quand tes parents te racontaient des histoires ?

  • Speaker #1

    Alors pas forcément, mais tu sais moi j'aimais bien danser sur les clips de Britney Spears. Ok. Et faire le show tu vois. Ou alors...

  • Speaker #2

    T'aimais faire le show,

  • Speaker #1

    ok. Je faisais des spectacles de roller dans le salon.

  • Speaker #2

    Pas mal. Très intéressant. Tu vois, ça c'est un super hook. Ok, donc on a ce que t'aimais faire. Maintenant, est-ce qu'on a un trauma par rapport à la prise de parole ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'a humiliée ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, carrément. Je pense que cette histoire de prise de parole vient parce que j'étais timide, que je n'avais pas confiance en moi, que la succession de tous les professeurs ou les maîtresses que j'ai eues, etc. Donc ça, c'est un peu mon storytelling. Donc oui, et c'est pour ça que j'ai lancé, enfin, après que j'ai voulu faire du théâtre et donc de la prise de parole.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc le roller.

  • Speaker #2

    Ok, donc roller, ok. Dans tes parents, qui est-ce qui avait du mal à parler en public ?

  • Speaker #1

    Ma mère plutôt.

  • Speaker #2

    Ta mère qui se mettait en retrait ?

  • Speaker #1

    Moi plus en tout cas que mon père qui est lui plus à l'aise.

  • Speaker #2

    Ok. Et à quel moment tu as décidé que toi tu aimais pitcher, que tu aimais prendre la parole en public, enfin que tu as dit ça y est ça va être bon, faire de l'anse ?

  • Speaker #1

    Prise de parole en public bien longtemps après, mais en tout cas, prendre la fin, être sur scène et donner des spectacles, j'ai commencé, tu vois, à 18 ans vraiment, j'ai décidé que je voulais en faire mon métier. D'être sur scène, donner des spectacles, etc. Mais ça a mis longtemps.

  • Speaker #2

    Ok, et quand tu es sur scène, qu'est-ce que tu viens chercher ? De l'amour, de la reconnaissance ou c'est vraiment toi, c'est l'énergie de la scène qui te déploie ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me redonne de l'énergie. Je ne sais pas si c'est un besoin de reconnaissance, bien sûr, d'être applaudie, que tout le monde vienne me voir après, « Ah, c'était bien ce que tu as dit » , etc. Mais c'est juste parce que dans mon élément, je me sens bien. Ok. Je me sens à la chaise. Là,

  • Speaker #2

    tu as déjà quatre ou cinq idées de reels. Déjà, par exemple, tu peux expliquer dans un reel que le fait de vouloir être sous les projecteurs de la scène n'a pas de rapport avec l'ego. Ça peut être aussi un état d'être. Là, tu as un premier reel. Tu as le fait que souvent, on porte le bagage de ses parents. Sans le savoir. Et ta mère, qui est ta figure féminine, s'est mise de côté. Et on pourrait tout à fait créer un poste climat, à votre avis, est-ce qu'on est le résultat, sans que toi tu prennes parti, est-ce qu'on est le résultat du trauma non clôturé de sa famille ? Deuxième rile. Troisième rile, tu pourrais faire un contenu storytelling en disant de la petite fille en roller à celle qui... Je pourrais faire une rime comme ça, mais... à celle pour qui parler en public fait peur, tu vois, bam, et tu racontes en fait ton... Et en fait, moi, c'est comme ça que je fais. Je travaille en boussole et je vais aller chercher des éléments du récit. C'est un peu de la psychanalyse en réalité. Et dedans, c'est ce qui te rend encore plus touchante, c'est 100% toi, personne ne pourra copier ce récit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ton histoire. Et que tu le veuilles ou non, c'est sincère. Et en fait, on le remarque souvent avec Thomas, c'est mon ghostwriter qui parfois m'aide quand je n'ai pas le temps d'écrire des contenus. Et c'est trop rigolo. Écoute, à quel point c'est pas un mythe ce que je raconte. Moi, je fais des posts à l'arrache. Parfois, je n'ai pas le temps. Je suis dans le train, je fais un truc comme ça. Mais c'est moi qui l'écris. Le post fait un million d'impressions sur LinkedIn. Et lui, il a la technique copywriting, tout ce que tu veux. Il est trop beau son post. Il est parfait sur LinkedIn. Mais c'est Thomas qui l'écrit. Et bien, le post fait toujours moins d'impressions. C'est fou, hein ? Donc, ce n'est pas qu'une question de hard skills. C'est tes soft skills. C'est toi, en fait. C'est ce qui découle de toi. de perfectionnisme et plus de spontanéité, en tout cas plus de toi, de ta logique à toi, et tu deviens magnétique. Le dernier post en date qui a explosé chez moi, j'ai mis, j'ai la ligne éditoriale la plus what the fuck de toute la plateforme LinkedIn, tu vois. Et bien les gens, ils ont trouvé ça trop marrant. Je ne sais plus, il a fait 50 000 ou 100 000 impressions ce post. Oui,

  • Speaker #1

    parce que dans...

  • Speaker #2

    Mais je le pense en fait quand je le dis, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et dans tous les cas, le fait de créer du contenu ramène à toi, ramène à toi, ramène à tes services qui existent. Donc en fait, je veux dire... Peu importe. Alors après, il ne faut pas que ça sorte complètement. Tu vois, toi, tu as une trame quand même. Certes, dans ta tête, c'est peut-être un peu... On ne comprend pas trop où tu veux en venir peut-être. Je ne suis même pas sûre parce que je pense qu'au final, tu trouves toujours un fil conducteur pour ramener un peu à ta thématique. Ou même si ça sort de ta thématique, ce n'est pas grave puisqu'au final, le but est quand même aussi un peu de prendre la parole pour ramener l'attention vers toi et donc tes services et tes produits. Et du coup, je voudrais qu'on en enchaîne sur le Personal Brand en 2025. Pourquoi en 2025 c'est hyper important de développer sa personal brand alors que la plupart des entrepreneurs, solopreneurs veulent se cacher derrière ? Ou ne veulent pas trop se montrer, ou juste dire qu'ils sont architectes mais pas parler d'eux, pas mettre de photos, pas trop prendre la parole, pas oser se montrer, etc.

  • Speaker #2

    Alors, je vais te poser une question. Est-ce que tu achèterais Tintin au Tibet si ça te s'appelait juste au Tibet ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu regarderais Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, mais il n'y a pas Astérix et Obélix ? En gros, ce qui se passe aussi, ce n'est pas de chance, c'est contre-intuitif. Nous sommes devenus, par la force des choses, avec l'arrivée des réseaux sociaux, nos propres médias. Au départ, nous étions devant la télé, nous consommions ce que des entreprises de production nous proposaient sur des chaînes, et nous étions consommateurs uniques, voire même moutons parfois, on était comme ça, on attendait la pub de Mercury Chrome, le pansement des héros. Et puis il y avait quelque chose d'assez extraordinaire, ou pas d'ailleurs, qui s'appelle Internet, qui est arrivé, puis après les applications mobiles, les smartphones, et puis les réseaux sociaux, et sont devenus les réseaux sociaux nos rendez-vous au quotidien. et dans ces rendez-vous quotidiens certains sont devenus des créateurs, des créateurs de contenu. On est devenus nos propres médias, on est devenus finalement le vecteur de ces audiences, etc. Le problème c'est que donc on devient une chaîne de télé à proprement parler, on devient un magazine à proprement parler et donc comme un magazine féminin devrait le faire face à certaines contraintes, comme une chaîne devrait le faire face à certaines contraintes, eh bien on doit avoir une programmation pour attirer son public, etc. D'autant plus que, là je réponds à la question précisément, c'est pourquoi nous les entrepreneurs, on doit devenir nos propres pivots. C'est qu'en fait, du coup, au résultat de cette situation où de plus en plus de personnes font leurs propres médias, etc., il faut pouvoir se démarquer. Et comment on se démarque en 2025 quand on est entrepreneur ? Ce n'est pas par les promesses de sa marque, un petit peu bien sûr. Ce n'est pas par les prouesses de sa marque. Un petit peu bien sûr, ce n'est pas par les valeurs de sa marque, un petit peu bien sûr, mais c'est qui est la marque. Et en fait, cette tendance n'est pas que propre à la francophonie, on la voit partout. Aux États-Unis, c'est les présidents, c'est les fondateurs de Tesla ou de SpaceX. Cette tendance, on la voit à Singapour chez les grands milliardaires, on la voit chez les dubaïotes, notamment les fondateurs du Burj Khalifa. On le voit. Même chez notre président de la République, M. Macron, qui va se filmer et faire des TikToks, en fait, on devient le personnage du message et on incarne le message. Et donc, on est le Tintin et le Milou ou le Asterix et le Obélix de son message. Et donc, c'est super comme c'est hyper dangereux, parce que donc on est vraiment, comme bloqué, on est esclave de notre message et on est responsable. S'il y a la moindre chose qui se passe, c'est pour ça qu'actuellement on a le procès de Stéphane Plaza qui incarnait l'émission appartement-maison. À partir du moment où il a impacté avec la boussée, l'émission est morte. C'est exactement la même chose avec nos business. C'est d'autant plus important de comprendre la notion de responsabilité dans tout ce qu'on fait, que ce soit dans la communication, que ce soit dans le relationnel client. Pour moi, c'est très important. d'avoir une satisfaction client. Alors, je ne peux pas faire du 100%, c'est impossible, mais il faut respecter les gens avec qui on travaille. Et donc, même si on est un petit peu clivant, même si on veut faire du watch time, même si on veut exploser sur les réseaux, ça c'est une chose, mais l'éthique, c'est hyper important. Et on l'a vu avec des influenceurs qui sont devenus leur propre marque, comme Norman Taveau, comme... C'est pas Poisson Fécond, c'est l'autre. Peu importe. Le problème, c'est que dès que... Voilà. Il y a cette éclaboussure et l'empire s'effondre. Donc, c'est ce qui nous rend extrêmement vulnérables. Avant, le patron de telle grosse entreprise était caché. Il pouvait faire comme si de rien n'était. Il mettait ses managers, il mettait ses responsables, ses directeurs. Et puis lui, il pilotait comme ça, comme un jeu de cartes et tout. Nous, en tant qu'entrepreneurs, en tant que même solopreneurs, souvent, on a une double responsabilité. Donc, il faut bien réfléchir à ce qu'on veut être. Et c'est pour ça que souvent, je leur dis, soyez authentiques. A moins que votre authenticité passe par des croyances politiques extrêmes ou des choses comme ça. N'en faites pas des tonnes. Plus racontez quelque chose qui est à votre niveau, à votre grandeur. N'essayez pas d'aller dans une grandeur qui vous dépasse. Parce que, un, ça va se savoir. Et puis, je ne sais même pas si ça impressionne quelqu'un. Ce qui impressionne les gens, c'est de voir quelqu'un qui ose être lui-même sur une plateforme où tout le monde peut voir. Et ça, ça n'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Je vais te donner... Bon, moi, je suis tout à fait d'accord avec toi, forcément. Maintenant, il faut que je mette beaucoup plus en place aussi. D'ailleurs, merci pour le mini-coaching que tu m'as fait, très personnalisé. Je t'ai bien fait de venir, je t'ai bien fait de me déplacer. J'ai eu mon petit coaching. Deux objections que je vais te donner. La toute première, c'est... Oui, OK, c'est super, Alice, tout ça. Je comprends, j'ai capté. Mais déjà, ce n'est pas mon corps de métier. Moi, je suis coach de vie. J'ai envie d'aider les gens. Je n'ai pas envie d'aller me montrer, de faire des trucs sur les réseaux sociaux. de prendre la parole. Je ne comprends pas pourquoi je dois faire ça pour juste vendre mes services. Je suis juste coach de vie, moi je veux coacher. Bon, ça tu vois, c'est une objection.

  • Speaker #0

    Alors, si tu es coach de vie et que tu ne veux pas te montrer et te mettre en avant, il y a quand même aussi des alternatives. Alors, ce n'est pas celle que je préconise, mais il y a des alternatives. Tu pourrais tout à fait prendre déjà une équipe qui fait de la com autour du coaching de vie. Donc, tu ne vas pas te mettre en avant, tu vas te soustraire malheureusement à ton message. Donc, tu ne vas pas... connaître une forme de starification. Tu ne seras pas « the coach » de demain, ça c'est sûr, mais peut-être que tu pourras faire tourner ta boutique avec des ads, en mettant en place des lead magnets, donc des ebooks qui ramènent vers ça et ça ramène vers toi et à un moment donné on te verra sur ton site internet, tu peux le faire, ça existe. Il y a beaucoup de gens qui font du faceless aussi. Ce n'est pas ce que je préconise parce qu'en fait c'est extrêmement précaire comme situation. Il suffit que quelqu'un ait des meilleures hard skills que toi, des meilleures compétences justement pour aller capter de la data et des leads, tu vas te faire enfler et éliminer. Oui. Mais pourquoi pas ? Je ne préconise pas à 100% dans tous les cas de se montrer. Il y a plein de comptes faceless, il y a plein de comptes TikTok même qui utilisent de l'IA, qui cartonnent comme ça. Pourquoi pas ? Maintenant, quand on est coach de vie et qu'on ne veut pas se montrer, il faudrait peut-être aller voir un coach de vie. Parce que c'est de l'humain, il faut créer des liens humains quand on est coach de vie, c'est extrêmement important. Est-ce que si vraiment on ne veut pas être vu et on ne veut pas voir les gens, on est vraiment un bon coach de vie ? Je ne sais pas. Parce que normalement, un coach de vie, justement, il apprend une personne. Après, j'en sais rien, mais il apprend une personne justement à trouver sa place, à prendre sa place. Et quoi de mieux qu'un exercice que de savoir prendre sa place sur les réseaux ? Et d'ailleurs, prendre sa place sur les réseaux ne nécessite pas d'être un influenceur extrêmement connu, visible. Je veux dire, moi, j'ai plein de mes élèves ou de mes amis qui ont 2000 abonnés. Et ça fonctionne très bien pour eux, ils ont une niche hyper qualifiée, pas besoin d'être reconnus. Ok,

  • Speaker #1

    deuxième objection. Ce n'est pas éthique pour moi de poster tous les jours ou de poster tout le temps sur les réseaux sociaux. Donc, qu'est-ce que tu veux dire par rapport à ça ? Et qu'est-ce que tu en penses toi ? Parce que forcément, il y a un effet plus on poste et plus on pourra être visible aussi. Qu'est-ce que tu en penses toi de ce sujet ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, si ce n'est pas éthique parce que ce n'est pas écolo, parce que ça nécessite des serveurs, et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que ça prend du temps, c'est parce que je n'ai pas envie de dédier dans ma semaine, tu sais, c'est un peu cette objection. Souvent, on me dit, moi, je n'ai pas trop le temps pour la création de contenu. Déjà, si je le fais deux fois dans la semaine,

  • Speaker #0

    c'est bien. Déjà, si on n'a vraiment pas le temps pour la création de contenu, on peut déléguer. Et même, ça peut parfois... Alors, je donne mon propre exemple, mais... Il y a énormément d'écoles qui s'appellent Digital College, Case et tout, qui ont des élèves qui cherchent des stages non rémunérés et qui ne trouvent pas d'entreprise. Donc déjà, l'objection de « oui, c'est cher » , excusez-moi, mais ils sont nés avec le téléphone dans la main, ces gosses. Ils sont beaucoup plus en avance que nous et ils font des beaucoup plus beaux contenus que ce qu'on pourrait faire nous. Donc déjà, voilà. Ensuite, c'est pas éthique, Adam Moussry, le président d'Instagram, a dit « mais c'est pas obligatoire de poster tous les jours, il faut… » être régulier. Donc il faut trouver sa régularité. La régularité peut être une fois par semaine si tant est que le contenu est suffisamment prévu pour mettre en valeur votre création de contenu. D'ailleurs, je vous recommande de faire ça, c'est-à-dire plutôt faire moins de contenu et faire des vrais mini-courmétrages incroyables comme fait Ausha Hope, je crois, sur TikTok, qui est une productrice de TikTok démentielle. Moi, je ferais ça, je prendrais une journée dans le mois et je ferais quatre bêtes de reels. quitte à mettre un peu d'ad, cibler dans ma target avec un petit dit de magnète et je prendrais que les gens comme ça. Plutôt que de poster pour poster des choses qui ne nous plaisent pas et qui ne sont pas qualitatifs. Mais ce n'est pas ce que je recommande. C'est ce que je recommande si vous n'aimez pas faire les contenus. Maintenant, si vous voulez vraiment évoluer, oui, il vaut mieux être plus régulier. Le conseil d'Instagram, c'est minimum trois publications par semaine et au moins des stories tous les jours.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux nous dire par rapport aux stories ? Toi, vraiment, c'est...

  • Speaker #0

    What the fuck ?

  • Speaker #1

    Si les stories disparaissent, tu te mets en dépression, je crois. Mais ouais ! On adore suivre un peu tes actus et tout ça. Qu'est-ce que t'en penses, pareil, ceux qui se disent, mais moi, je sais pas quoi raconter en story. Je loue ma caméra et je dis quoi ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est une très bonne question parce que qu'est-ce que je me dis quand j'allume une story ? Je crois que le truc, voilà, c'est là où c'est aussi très important de travailler les soft skills. Moi, j'ai un profil, d'ailleurs je vous invite à faire votre test MBTI en ligne, tapez 16personnalités.com sur Google et vous savez quel profil vous avez déjà pour savoir comment vous positionner vis-à-vis de la société. Moi, par exemple, je suis un profil amuseur. C'est-à-dire qu'en fait, il y aurait eu les stories. Il y aurait eu le théâtre des guignols dans l'école maternelle. Il y aurait eu le spectacle du collège. Moi, j'étais déjà le clown, même en classe, tu vois. Donc, c'est vrai que je ne me pose pas la question de ce que je veux dire en story. À chaque fois, il y a une connerie qui me passe par la tête. Je dis, putain, il faut que je la raconte à mes potes, parce que je les vois comme mes potes. Donc, si ce n'est pas quelque chose d'intuitif, ça ne sert à rien non plus de se forcer au point de s'écœurer. Je pense qu'il faut réfléchir à des grands principes. Et moi, ce que j'aime bien donner à mes... Les élèves comme conseil, par exemple, c'est de décider de mettre des rendez-vous en place si on n'arrive pas à le faire spontanément. On peut dire, tiens, le lundi, ça peut être la journée de... Vous, parlez-vous de... Enfin, parlez-vous de moi à moi, tu vois. Donc, par exemple, mettre une boîte à questions en disant, je ne sais pas, moi, c'est quoi tes trois couleurs préférées ? Où est-ce que tu habites ? Des choses comme ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que les gens qui vous suivent, ils adorent qu'on parle de eux, pas de vous. Donc, moi, souvent, quand je fais de l'autodérision, je me mets en... je me tourne en ridicule parce que c'est une scène qui a pu arriver à mes abonnés. C'est pour ça que j'aime bien raconter quand je fais mon sport, que je mets mal ma loupiote, que je ressemble à rien, que les gens se foutent de ma gueule, ils disent « t'as l'air tellement con mais je t'aime » , du coup ils me disent « je suis fan, c'est mon rendez-vous, c'est ma sécurité sociale, ta story Alice » , tu vois. Et je vois en fait qu'il y a ce rendez-vous-là. Donc si vous, vous n'avez pas le truc comique, trouvez un autre rendez-vous qui peut rendre adduct. Ça peut être un conseil, ça peut être je ne sais pas, il y a des gens qui font aussi des petits tirages de tarot. Il y a des gens qui vont faire le petit horoscope du jour, mais ça pourrait être un horoscope humoristique, genre vous changez les mots en mettant des mots vachement plus marrants. Bon, je ne vais pas être censurée sur YouTube, mais tu vois, ça pourrait être, bon, petit what the fuck de Gémeaux, tu vois, des trucs comme ça, ça pourrait être trop rigolo de tourner des choses. Il faut se dire que les gens, à 80%, vont sur les réseaux pour se divertir. Donc, même si vous avez envie de parler business, essayez de leur faire passer une meilleure journée parce qu'ils ont leurs propres préoccupations et donc, ça demande une intelligence relationnelle et de... émotionnel et même de l'empathie de comprendre que même si nous on est là pour notre business à la base les gens ne sont pas là pour votre business ils sont là pour eux mêmes se détendre donc si vous n'avez pas compris la notion de base d'un réseau social et ben du coup vous faites que du commercial du commercial du business du business du business et les gens est ce que est ce qu'on reste abonné à un catalogue lidl dans la boîte aux lettres et ben non voilà par contre on regarde squeezie qui nous fait rire on ouvre c'est pas sorcier parce qu'on apprend on nous voilà dès qu'on comprend qu'en fait on devient comme un magazine une chaîne de télé il ya plusieurs programmations il ya des divertissements on apprend % on s'inspire on voit la paix dans les vannes et sa bonne voilà c'est ça c'est magique

  • Speaker #1

    Ok, c'était vraiment super intéressant ce que tu dis. Et je pense que tu nous partages pas mal de valeurs et de pépites. Prenez des notes et surtout appliquez. Parce que souvent, ce que je vois aussi, c'est que les entrepreneurs, ils écoutent beaucoup et tout, mais ils sont là un peu passifs. Mais prenez des notes et mettez-vous en application en même temps que vous êtes en train d'entendre. Et je trouve qu'il n'y a pas meilleur truc. On arrive vers la fin du podcast parce qu'on a quand même... Enfin, tu vas faire moins de... Et partagez de choses. J'ai des questions pour terminer. Donc, la toute première, ça serait... Je n'ai pas envie de te demander qu'est-ce qui te passionne, qu'est-ce qui te motive, parce que tu nous as quand même partagé, on sent vraiment cette passion en toi. Mais plutôt, qu'est-ce qui te met en colère en ce moment, ou qu'est-ce qui t'énerve, qu'est-ce qui te chagrine, ou je ne sais pas, tu vois, comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est un peu idiot, parce que ça n'a pas de rapport vraiment avec mon métier. Moi, je suis quelqu'un de… En fait, je crois que je suis beaucoup dans la joie, dans la clownerie, dans la théâtralisation de ma vie, dans le fait de… capter mes rêves. Je crois que comme beaucoup d'humains, parce que si on revient à l'essence même de l'humanité, c'est que je trouve la vie aussi extraordinaire qu'injuste. C'est qu'on finit par mourir un jour, tu vois. Et je suis fascinée par ce que je ne comprends pas. Donc je regarde, je passe ma vie devant des vidéos de l'univers. Je n'ai pas d'enfants parce que j'ai peur de les laisser dans ce monde-là. Je n'arrive pas à passer le cap de me dire qu'un jour j'aurai des enfants. En fait, je suis quelqu'un... Je suis comme un clown triste, en fait. Je suis très mélancolique dans ma vie personnelle parce que je crois que j'ai tellement une enfance... heureuse, j'ai tellement eu de privilèges, je reconnais, tu vois, qu'en même temps, j'ai envie de diffuser cette joie, parce que je vois bien qu'il y a des gens qui ont un fond, une espèce de base triste, tu vois, et de l'autre côté, en même temps, je diffuse cette énergie d'amour, de joie, de machin, je suis trop plante, même, ça m'est reproché parfois par mes amis, ils me disent, mais t'as trop de gens autour de toi, t'as trop de trop, tu vois, et de l'autre côté, je ressens cette immense, si tu veux, je ressens que nous sommes en train de vivre le déclin de l'humanité, je le ressens profondément. Ça y est, je sais que nous avons atteint la limite pour la planète en termes de ressources, je sais que nous avons atteint la limite en termes de pollution, en termes de perturbateurs endocriniens, de toutes les molécules cancérigènes, je sens qu'il y a de plus en plus de feux de forêt, qu'on perd des animaux, que les espèces disparaissent, je sens que nous sommes arrivés à l'apogée de l'évolution, si tu veux, de cette fameuse évolution, on va toujours plus vite, plus loin et tout. Et donc c'est pour ça que j'essaye de dompter, parce que je suis adaptable. cette technologie, ces IA et même ces réseaux, mais j'essaie profondément d'y inscrire des valeurs humaines, notamment l'authenticité, parce que je n'oublie jamais, au grand jamais, aucun jour qui arrive qu'à la base nous sommes des humains, nous sommes homo sapiens, qui est né en fait dans cette… Cette période-là qui n'était vraiment pas propice à Homo Sapiens, parce que Homo Sapiens a besoin d'être dehors, il a besoin de faire des connexions neuronales en discutant dans la vraie vie avec des gens. C'est pour ça que j'ai voulu créer d'ailleurs le Château des Entrepreneurs, parce que sinon on est enfermés derrière nos ordi. Ok, il a besoin de réussite, mais Homo Sapiens a surtout besoin de santé, c'est pour ça que j'ai voulu me remettre au sport. En fait, on est tellement poursuivi par ce trop, ce grand tout, de « il faut être plus performant, il faut être plus riche, il faut être plus, plus, plus, plus, plus » . On a oublié l'essence même que... Il faut être vivant. Et c'est pour ça que d'ailleurs, j'ai aussi beaucoup mon chien. Parce que moi-même, je me fais apaguer par les algorithmes. Et mon chien, c'est vraiment quelque chose, enfin c'est quelqu'un, pour moi c'est quelqu'un, qui me recentre dans le présent. Parce qu'un chien, il a des besoins primaires. Chose que nous les humains, on a oublié. On a oublié que parfois, il faut juste respirer. Moi, à l'époque, quand j'étais tout le temps stressée, quand j'étais salariée, j'avais des problèmes de souffle parce que je ne respirais plus correctement. On a oublié que... Moi, je ne suis pas introvertie, je suis quelqu'un d'extravertie, donc je me recharge en présence des gens. C'est pour ça que j'aime bien les faire venir ici. Je t'ai dit de venir ici, je n'ai pas de mal à faire venir les gens chez moi. Et je sais pourquoi. Ce n'est pas parce que je suis « waouh, Alice, elle est trop sociable » . Non, Alice est humaine. Un humain, même le plus introverti qu'il soit, il y a un moment donné, avec les gens avec qui il se sent en confiance, sa mère, sa meilleure amie, il a besoin de recharger sa batterie humaine et sa batterie d'échange. Donc, c'est ça. Donc, je suis quelqu'un d'aussi mélancolique et triste que joyeuse. Tu vois, c'est comme la plupart des humoristes, comme Franck Dubos, comme... En fait, on est des grands pathos. Voilà.

  • Speaker #1

    Qui ne t'empêchent pas. Oui. Qui te permet de aussi... Tu le gères à ta façon. Voilà. Mais merci de ce partage. C'était super intéressant. Est-ce que tu as un mantra, une citation ou quelque chose que tu te répètes ou que tu répètes à tes clients, tes élèves, tous les jours, au quotidien, ou que tu répètes à ton collègue ?

  • Speaker #0

    Je suis trop petite ! C'est fait là, on peut tous transformer nos épreuves en cadeaux. D'ailleurs j'en ai fait un livre. Et bien ce livre c'est un... on va dire un condensé de ce qui pourrait arriver à tout le monde. Sauf que bon... Moi, j'ai tendance à très vite rebondir, c'est vrai que c'est ma force. Donc, je donne vraiment des clés à travers toutes les épreuves qui me sont arrivées, qui sont des épreuves assez communes. D'ailleurs, spoiler alert, maintenant j'en suis à 13, 17 divorces grâce à ce livre, ou à cause. Donc, je suis très contente parce qu'on parle de relations toxiques, on parle d'émancipation féminine, on parle de grosses pertes d'argent, on parle de deuil animal parce que mine de rien, ça nous est mis de côté. Il n'y a même pas de jour de congé quand on perd un animal. alors qu'en fait, on perd un membre de sa famille, c'est prouvé par des neuroscientifiques. Et voilà, je parle de toutes les petites épreuves du quotidien, parce que ça reste des petites épreuves communes, c'est horrible à dire, mais je parle du handicap invisible, parce que j'ai un handicap invisible, je parle des TCA, des troubles du comportement alimentaire, ça touche une femme sur quatre. Donc voilà, c'est des choses qui sont communes, qui sont des drames communs, propres aussi des symptômes à notre société un peu malade. Et l'idée, c'est que dedans, il y a plein de petits jeux qui sont... sympa avec des exercices on peut faire aussi se faire des promesses entre le livre et le digital on peut porter en story exercices qui a dedans qui sont faits exprès et puis il ya des petits moments de ma vie qui sont assez enfin je j'essaie de tourner le truc assez rapidement le livre peut se lire en quatre heures trois heures et demie donc l'idée c'est vraiment qu'ils prennent pas tout le temps de la personne mais que ça en trois heures et demie ça fasse ok gros déclic et j'ai plus de 1000 lectrices déjà et plus de 500 témoignages positifs donc je suis contente

  • Speaker #1

    On n'a pas du tout parlé de ce passé-là, mais tu l'as énormément révisé en podcast. Allez voir d'autres interviews sur ta chaîne à toi, sur d'autres contenus, sur la relation qu'elle a pu vivre, qui t'a aussi emmené quand même un petit peu sur... Donc du coup, la phrase, c'est transformer vos épreuves en cadeaux.

  • Speaker #0

    On peut tous transformer son épreuve en cadeau. Tout est une question de comment je laisse glisser. l'épreuve sur moi, ou comment j'apprends à la dompter. Et en fait, c'est pas moi qui ai inventé ce concept, c'est les stoïciens. Ça date presque de l'ère gréco-romain, donc c'est pas moi qui ai inventé ce concept. En fait, il faut partir du principe que je crois que l'erreur, l'échec et le fait que ça se passe pas bien, ça arrive à tout le monde. Et il y a le rapport qu'on a à cet échec et donc l'importance qu'on va lui donner dans notre vie. Par exemple, je parle du deuil. N'importe qui qui a un chien ou un chat ou un enfant, même actuellement, tu lui dis, tu le vivrais comme moi, si tu as un deuil, si tu perds quelqu'un, ton animal ou ton enfant, il te dit « Ah, mais moi, je meurs direct » . C'est sûr, tu vois. C'est vrai que oui, tu vas avoir l'impression de mourir toute ta vie, tu auras un bout de toi qui va mourir. Mais en fait, tu es même capable, c'est ça qui est fou avec le cerveau humain, c'est exceptionnel en fait. Même ça, tu es capable de te relever. Moi, tous les jours, j'ai peur de perdre mes parents. Tous les jours, je suis très proche de mes parents. Je me dis, je vais pas y arriver, je vais pas y arriver. Tous les jours. En fait, je pense à ça tous les jours. Alors du coup, je gâche ma vie, tu vois. Parce que tous les jours, je me dis, mais... Et alors que je suis persuadée au fond de moi qu'ils m'ont tellement donné cette force et cette résilience que je vais y arriver quand même. Et ils seront ailleurs d'une autre manière, tu vois. Mais genre... Je suis persuadée, je conscientise qu'on est capable de tout transformer, mais après, il faut bien s'entourer, il faut bien travailler la chose, et il faut avoir conscience de cette... C'est pour ça que j'adore l'univers. Tu sais qu'on est du résidu de poussière d'étoiles ? C'est le cas à la base. Il y a quand même... un soleil qui s'est créé avec un Big Bang, des morceaux de… à la base c'était de l'azote, du carbone, etc. Nous sommes après, nous sommes tous compactés, il y a eu un gros magma pour créer une planète Terre, d'ailleurs avant il y avait deux planètes, bref, avec des fragments, puis la Lune, etc. Et donc il faut quand même réaliser que nous faisons partie d'un tout avec tout un renouvellement constant. Et on n'est jamais vraiment mort, on n'est jamais vraiment parti, on fait juste partie. Peut-être là j'ai une molécule d'un ancien caillou, d'une ancienne herbe, tu vois. Mais non, mais c'est quand même un truc de fou. Et quand tu le réalises, tu prends de la hauteur et tu te dis « Waouh ! » En fait, à ma petite échelle, mes tout petits problèmes. Et moi je suis très… Je pars aussi loin que je reviens sur Terre. Mais je vois tellement de concret là-dedans aussi que… Donc transformer vos épreuves en cadeaux, c'est le plus beau conseil que je peux vous donner.

  • Speaker #1

    Merci pour ce partage. Je vous invite à me retrouver si on a envie de travailler avec toi.

  • Speaker #0

    Ah, de travailler avec moi ? Sur Instagram, il y a tous mes liens sur Instagram. Donc, AliceCatDesigner. Vous pouvez me retrouver sur YouTube aussi avec le podcast Non Merci. Si vous avez envie de rigoler. Et vous pouvez me trouver sur LinkedIn. Alice Catelino. C-A-T-H-E-L-I-N-E-A-U. Voilà. Merci Alice. Merci à toi Fanny.

  • Speaker #1

    À bientôt. À bientôt.

Description

Aujourd’hui, je reçois Alice Cathelineau dans le podcast Successs – une multi-entrepreneure au parcours inspirant, à l’énergie débordante et aux conseils en or 💡
Alice, c’est une multi-entrepreneure à l’énergie débordante. Elle gère aujourd’hui cinq entreprises dans des domaines aussi variés que la création de contenu, la formation digitale, l’événementiel… Une femme aux multiples casquettes, mais avec une vision claire : aider les autres à prendre leur place et briller sur les réseaux.

Elle a déjà accompagné plus de 2 500 entrepreneurs, généré plus d’un million de vues, et aidé des créateurs à bâtir des communautés puissantes et engagées. En 2025, elle continue d’élargir son influence, notamment avec son académie digitale, et vient tout juste d’être mise en lumière par GOSS Magazine comme l’une des figures montantes du mentorat digital.

Dans cet épisode, on parle :
- Des tendances réseaux sociaux 2025
- D’authenticité et de prise de parole
- Des blocages que rencontrent beaucoup d’entrepreneures quand il s’agit de créer du contenu

- Et bien sûr, de son parcours riche et inspirant

- L’interview est dispo en présentiel sur YouTube (on est chez Alice !)
- Ou en audio sur ta plateforme préférée

💌 C’est LE moment de sortir ton Notion ou ton carnet pour prendre des notes... Parce que cet épisode est une vraie mine de pépites !

Son Instagram : https://www.instagram.com/alicecatdesigner/?hl=en&utm_source=chatgpt.com

Son LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/alicecatdesigner?utm_source=chatgpt.com

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode. Je suis aujourd'hui en de bonnes compagnies puisque je suis avec Alice, je suis chez elle, vous pouvez donc retrouver cette interview en présentiel sur YouTube. N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube et de mettre un petit commentaire pour nous dire ce que vous avez pensé de cet épisode ou sinon vous pouvez rester sur votre plateforme d'écoute préférée pour continuer l'écoute de cet épisode de podcast. Alice est une multi-entrepreneur, elle a aujourd'hui plusieurs entreprises, elle en a 5, notamment quelques-unes autour de la création de contenu, des réseaux sociaux, de la formation. Également, elle a aussi une entreprise dans l'événementiel. Bref, elle fait plein plein plein de choses, vous allez voir, c'est une interview très enrichissante. On a parlé des tendances des réseaux sociaux aujourd'hui en 2025, on a parlé de personal branding, de comment être authentique sur les réseaux. Je lui ai aussi posé plusieurs objections. que je pouvais avoir de la part de mes clientes des solopreneurs sur le fait de créer du contenu, d'oser se montrer pour prendre la parole. Donc, elle répond, ces objets sont là. On est revenu, bien évidemment, vous vous en doutez bien sur son parcours, c'est la ligne directrice du podcast. Bref, comme d'habitude, plein de pépites. Je vous conseille quelque chose. Prenez un papier, un stylo, ouvrez votre espace Notion et prenez des notes parce qu'elle a vraiment débité plein, plein, plein de conseils sur les réseaux sociaux et comment se développer. En 2025. Vous allez voir, c'est une interview pépitas. Je vous souhaite une très belle écoute. En présent, salut ! Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects, et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe.

  • Speaker #1

    Hello Alice. Hello. Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Ça va et toi Fanny ?

  • Speaker #1

    Ça va super. Merci d'avoir accepté mon invitation. Et merci de m'accueillir parce que je suis du coup chez toi. Dans mon bureau. C'est moi qui fais l'interview, mais on est chez toi. Donc, je suis trop contente. Dis-moi, j'ai une toute première question. Tu peux te douter laquelle c'est. La toute première question que j'ai pour toi pour commencer ce podcast, c'est est-ce que tu peux te pitcher, nous dire qui tu es ? Mais fais attention, tu n'as que 30 secondes pour le faire. 30 secondes ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. OK. Alors, je fais 5, 4, 2, 1. Je suis multi-entrepreneuse passionnée et j'accompagne les âmes errantes. à déployer leurs ailes. Ah,

  • Speaker #1

    ça va, ça va.

  • Speaker #2

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Tu peux rajouter quelque chose.

  • Speaker #2

    Alors, je suis formatrice réseau sociaux, consultante, auteure, chroniqueuse télé et maman d'un petit chihuahua. Voilà. Qui n'est pas là, qui fait la... qui bout deux, voilà. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Si elle va venir nous rejoindre tout à l'heure. Alice, nous, on s'est rencontrées... par plusieurs moyens, conférences. On a fait aussi un week-end auquel j'ai participé, que vous avez organisé avec Laurine. On s'est bien revus là-bas. Et donc, on a décidé de se faire cette interview de podcast.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    ça y est.

  • Speaker #1

    Une fois pour toutes. On est là. C'est chouette. Est-ce que tu peux revenir sur ton parcours ? Alors, tu n'es pas obligée de le refaire, parce que tu as l'habitude de le faire tout le temps. Mais de revenir dans les grandes lignes, qu'est-ce qui fait que tu fais ce que tu fais aujourd'hui, finalement ? Qu'est-ce qui a fait que tu en es là aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors, la peur de l'ennui. Je suis une hyperactive qui a toujours ouvert tous les placards, les tiroirs, j'avais tous mes jouets, toujours sortis quand j'étais petite, et j'étais très créative. Et de fil en aiguille, ma mère en plus qui était psychosociologue conseillère en orientation, donc ça a été sa bataille de faire en sorte que ces enfants atypiques et neuroatypiques, parce que j'ai aussi un TDAH, trouvent leur voix. Et moi le problème c'est que ma voix, c'était beaucoup de voix. C'était des voix avec plein de S, tu vois. Donc j'ai fait d'abord des études dans l'art, j'ai fait un bac art plastique avec option obligatoire, donc j'avais double option art plastique, après j'ai fait une manœuvre appliquée, après j'ai fait un master de com, après je suis partie dans un cursus qui s'appelle Cumulus, avec un échange universitaire pour devenir directrice artistique, donc j'ai travaillé dans la publicité, et après de la publicité j'ai été graphiste, j'ai fait plein de types d'accompagnement de marques, du packaging, en passant par... l'habillage de devantures de magasins, en passant par tout ce qui touchait à la créativité. J'ai été illustratrice dans des magazines, d'ailleurs j'ai encore les magazines, il faut que je les ressorte. J'ai été prof d'histoire de l'art, j'ai franchement tous les métiers qui touchaient à l'art, jusqu'en 2015 quand je suis rentrée en France parce que je travaillais à l'étranger. Je suis arrivée à Montpellier un peu par hasard parce que mes parents avaient loué un gîte. ici et je voyais bien que mon métier de graphiste était pas en train de mourir mais il y avait une baisse d'activité alors que les IA n'existaient pas encore et c'est un client qui va me dire est-ce que tu peux gérer mon contenu digital et je savais pas que c'était un métier donc je vais me former au digital et ça va changer ma vie voilà en gros je te les fais en gros ouais à court terme voilà et après bon bah du digital et de... magie. D'abord je développe mon personal branding et ma e-réputation, mais je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Je vais être repérée après par des grands groupes, je vais devenir consultante, je vais commencer à donner des formations présentielles dans les French Tech, dans des entreprises. Je vais être repérée après par la radio, je vais travailler chez France Bleu. Après je vais bosser pour des petites personnes à droite à gauche et puis je vais commencer à former aussi grâce à mon mentor en fait qui va me dire Elle est trop bien ta formation, je l'avais eu comme ça une semaine dans mon bureau avec sa fille, ils étaient venus voir mon entreprise à l'époque, et il a dit, mais il faut que tu te lances là-dedans, c'est génial, ça va aider trop de gens, et voilà. Très bien. Voilà, même pas 10 ans de carrière résumée là,

  • Speaker #1

    mais voilà. C'est trop bien, là oui, mais son storytelling est arrivé à résumer comme tu l'as fait, c'est très bien. Du coup, aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais concrètement, juste est-ce que tu veux peut-être resituer un petit peu En fait, plutôt tes offres, qu'est-ce que tu proposes là actuellement ? Et qu'est-ce que tu fais de tes journées ? En fait, au final, parce que je sais que tes journées sont très très longues, mais je sais que tu ne te connaisses pas.

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi j'ai cinq entreprises. Donc, il y en a qui n'ont pas de rapport les unes avec les autres. Donc, j'en ai une qui est mon entreprise principale qui s'appelle Digitaly Company qui fait de la com 360. Donc, ça arrive encore que je fasse de la prestation de service quand vraiment... le projet me plaît, où je vais faire du graphisme, de la com, etc. Et dans cette entreprise, c'est là aussi où je fais mon consulting, où j'accompagne les grands groupes, comme notamment Partouche, le groupe de casino. Et c'est aussi avec ces entreprises que je peux donner des formations, soit en présentiel, soit des formations de groupe, soit des formations en distanciel, soit des formations, enfin voilà, il y a toute typologie de formation. Et dans cette entreprise, c'est là où je suis... dans un projet qui s'appelle l'Université Émancipation, qui a pour objectif d'aider les gens à s'émanciper réellement par l'intermédiaire des outils d'aujourd'hui, donc l'IA, les réseaux sociaux, etc. Voilà, et dedans, tu interviens d'ailleurs sur le volet du pitch, puisque tu es la pitcheuse de l'année, de tous les horizons entrepreneuriaux. Donc voilà, à chaque fois, j'ai fait intervenir un expert spécifique dans son domaine. Ensuite, j'ai une boîte de prod où je fais de la production audiovisuelle. C'est là aussi où j'ai produit des courts-métrages et des clips. J'ai une entreprise événementielle avec Laurine, la meuf en rouge sur LinkedIn, où on a plusieurs produits à l'intérieur. La boîte de prod s'appelle Ella Evans. Dedans, on a le produit Château des entrepreneurs, où on va recevoir des personnes dans des groupes de 30 à 40 personnes. L'idée, c'est de les... reboot et il n'y a qu'à avoir les avis en fait notamment on vient d'en terminer un il y a 7 jours, en huit jours après le château, il y en a ils ont vu leur vie bouleversée mais vraiment en termes de chiffre d'affaires et tout, par exemple Nejma après son premier château elle a fait elle est passée d'un petit 800 euros par mois à 5000 euros par mois en appliquant les conseils qu'on lui avait donné tu vois donc enfin c'est incroyable et dans ce volet événementiel on va faire aussi d'autres choses on va faire des des classes avec des boosters parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a des personnes qui n'arrivent pas à intégrer de l'apprentissage sur des sur des longues périodes donc on va tester le format classes compressées sur un jour et on te on te fait un formatage de cerveau pendant un jour et tu commences direct parce qu'il y a des gens ils n'ont pas le temps et on va peut-être faire aussi des plus gros événements voilà d'embarque donc là j'en suis à attend j'ai fait ensuite je suis associé à mon conjoint dans un garage Donc on vend des véhicules premium. D'ailleurs, ils sont juste à côté, je te les montrerai après. On a une autre partie garage dehors. Où là, on vend tous les véhicules, on va dire, de la gamme Mercedes à Porsche, grosso modo. Et souvent, ce sont des véhicules d'occasion de très bonne qualité, parce qu'on les prend alors qu'ils ont un an. Ils sont en retour de leasing, très souvent. Donc en fait, ils sont quasi neufs, sauf que tu ne payes pas le prix du neuf, mais tu as comme du neuf, quoi, en gros. Et on ne fait pas d'importation de l'étranger, bien sûr. Voilà, et après j'ai ma holding qui pilote tout ça. qui me permet de... Voilà.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, plein de choses. Et tu fais beaucoup de choses dans ta journée. Je voudrais te poser cette question-là dès le début. Après, on rentrera dans le sujet plus réseaux sociaux aussi, personnes en training parce que je pense que c'est important d'en parler aujourd'hui en 2025. Je pense qu'il y a plein de choses que tu peux nous partager. Tu t'organises comment ? Ah oui, tu as oublié que tu donnes des conférences quand même tous les quatre matins.

  • Speaker #2

    Oui, à côté. Oui, à côté. On va dire... Voilà. Comment je pourrais dire ça ? En toile de fond. de mon business. J'ai aussi le fait que j'ai écrit un livre, je donne des conférences, je fais des choses ponctuelles comme ça qui me plaisent. Là, par exemple, je vais m'associer à la police municipale, on va faire une opération contre le harcèlement. Il y a plein de choses que je fais en toile de fond que j'aime. Ce n'est pas mon quotidien, mais c'est des activités qui font partie de ma vie. Par exemple, là, je suis en train d'organiser un festival cet été, des awards à la rentrée. Je fais des gros trucs à côté, mais qui sont en plus de mon activité. Voilà. Et du coup, comment j'organise mes journées ? Alors moi je suis TDAH, donc j'ai un bordel organisé dans ma tête. Je dis la vérité, je ne fais pas partie des gens qui ont une to-do list hyper cadrée avec un panel d'heures hyper cadré. Je fais beaucoup à mes ressentis et évidemment aux urgences, tu vois. C'est-à-dire qu'il y a des jours, quand on est entrepreneur, notamment quand on est solopreneur, où on n'a pas l'énergie pour telle typologie de... comment dire, d'activité. Et en fait ça on l'oublie. C'est-à-dire souvent on essaye d'éliminer les tâches comme elles viennent, en pensant qu'on fait bien parce que par urgence tu vois. Le problème c'est que par urgence, et je pense notamment à ton frère qui est dans le graphisme et la création, à moi qui suis dans ces métiers là, nous on a un cerveau artiste. Le cerveau artiste il fonctionne pas comme le cerveau de la raison, le cerveau concret et pragmatique. Il fonctionne par énergie de passion. Et en fait, je me suis rendu compte que quand je contre-carre ce fonctionnement, eh bien, je ne suis pas du tout efficace. Alors que si, par exemple, je vois qu'il y a des heures dans ma journée, maintenant, je commence vraiment à me connaître par cœur. C'est-à-dire que j'adore faire tout ce qui est plutôt appel, administratif, organisationnel, de 11h à 14h, c'est vraiment mes heures où mon cerveau est le plus apte à capter de l'organisationnel. L'après-midi, je vois que c'est là où je vais avoir une baisse d'énergie après que j'ai mangé. Donc... C'est plutôt là où je brainstorm, où je vais répondre à mes élèves. C'est des tâches qui me demandent moins de réflexion et de créativité. Donc c'est là où je vais faire plutôt les trucs qui sont mécaniques, que j'ai l'habitude de faire, répondre à mes élèves, à une question, faire les slides d'une conférence, etc. Et le soir, regain d'énergie à partir de 17h, c'est là où je commence à avoir à le faire dans tous les sens, c'est là où j'ai mes meilleures idées. Donc c'est souvent le temps que je laisse en cadeau à toutes mes meilleures idées. Donc vraiment il faut adapter, notamment quand on est créatif, son rythme, parce que chacun a son rythme d'ailleurs. Et moi par exemple, il y a quelque chose qui me détend, c'est de monter des choses, de faire des montages. Monter des rythmes c'est tout, pour moi c'est une récréation. Donc quand vraiment j'ai la tête qui va exploser, je me dis ok, là je me mets un montage, tant pis ça va m'avancer sur ma création de contenu, j'avance moins sur mon pro, mais en fait ça me fait comme un état méditatif, je ne sais pas si on peut dire ça comme ça, mais je suis en méditation, je suis smooth. Et en plus, ce que j'aime bien dans le montage, c'est que tu n'as plus de notifications et tu n'as plus l'heure. Avec CapCut, ça prend tout l'écran. Donc en fait, tu es hors du temps.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que tu t'exprimes beaucoup sur des podcasts aussi. Et tu as vraiment ce truc de sortir un peu des clous et des injonctions et de ce qu'il faut faire ou pas faire. Et c'est vraiment très… tu t'écoutes beaucoup. Et il n'y a pas de… Non, mais dans tous les cas, à un certain niveau de business, il faut déléguer le montage parce qu'on n'a plus le temps. Parce qu'on a toute chose à gérer. C'est un peu…

  • Speaker #2

    l'injonction et toi t'as vraiment envie de sortir de tous ces trucs là je sais que tu es assez affirmée sur ce sujet bah oui c'est marrant que tu l'aies relevé en fait pour moi il n'y a pas de recette magique de l'entrepreneuriat qui marche tout dépend de ce qu'on aime faire et pour moi ça doit vibrer la joie l'entrepreneuriat par exemple si moi monter je ne peux pas tout monter j'ai des monteuses par exemple sur les podcasts parce que j'ai pas dit que j'ai aussi un podcast mais je... je ne peux pas tout monter. Mais moi, si je reprends la logique des choses, je suis formatrice réseau sociaux. Si je ne fais pas mes montages moi-même, je suis une mytho. Il faut dire la vérité, tu vois. C'est-à-dire que moi, mes réseaux sociaux, je suis parfois aidée. Tu vois, j'ai Thomas qui m'aide pour ouvrir mes messages sur LinkedIn parce que j'en ai tellement. Je vais péter un plomb. Donc, il est là derrière en appui pour animer la communauté. Sinon, je ne peux pas me sentir. Mais ce qui fait partie de ma zone de génie et que j'aime faire, c'est ma passion. le montage de mes reels, je le fais parce que j'aime ça, c'est mon moment à moi. Alors parfois, si vraiment je n'avais pas le temps, bien sûr, je passerais par un vidéaste qui va m'aider, etc. Mais si tu enlèves totalement ce que tu fais, Du coup, tu es formateur de quoi ? Est-ce que c'est parce que tu es connu que tu es formateur ? C'est comme si tu faisais une formation d'immobilier, mais que tu n'avais aucun appartement. On est le 10, c'est bizarre, tu vois ? Enfin, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, tu as besoin d'incarner ce que tu vends ou ce que tu proposes, un minimum dans ton quotidien.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis, je ne veux pas revêtir le manteau de l'entrepreneuse parfaite parce que c'est pas... J'ai du mal à concevoir que la vie entrepreneuriale soit smooth, fluide. est parfaite. Je ne sais pas, moi je suis entourée de 500 entrepreneurs. Il n'y en a aucun qui a une vie en mode « quick, quick, je monte dans ma Porsche, tous les matins, je prends mon Starbucks au Starbucks Drive et puis après, j'ai mes assistants qui me font mon make-up. » Ça n'existe pas ça, tu vois. On est des gens de terrain. Il faut dire la vérité. Parfois, il y a des jours, ça ne va pas comme il faut. Parfois, on reçoit un courrier qu'on ne voulait pas du tout recevoir. Parfois, on est là « mais il est où ce temps de fichier ? » Enfin, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça la réalité. C'est la vraie vie.

  • Speaker #2

    Donc moi je peux m'en monter une vie, je suis dans la vraie vie. Ah, il y a Taya qui est d'accord avec moi.

  • Speaker #1

    T'es aussi connue pour justement ce truc-là d'oser être toi, d'oser être authentique. D'ailleurs tes conférences tournent autour beaucoup de ce sujet-là. J'aimerais bien qu'on parle de ce sujet parce que c'est important aujourd'hui, donc non seulement tu vas me dire pourquoi, mais développer son personal branding sur les réseaux sociaux pour vendre ses services ou pour vendre ses produits, ou développer tout simplement sa marque, mais aussi pourquoi c'est important de développer son personal branding et ajouter sa patte à soi, oser être authentique, oser être qui l'on est. Et je pense que tu es quelqu'un qui, enfin dès qu'on pense à ça, on pense à toi, je pense là actuellement dans la sphère infoprenariat. Pourquoi ce truc-là ? Pourquoi tu défends ce truc-là ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Alors, en fait, je le défends parce que c'est mon histoire. C'est-à-dire que ce que je dis souvent à mes élèves, en fait, l'authenticité, il y a un degré par rapport à la mission que ça a dans ta vie. Moi, je suis solopreneur qui travaille avec des équipes. J'ai beaucoup d'équipes, mais moi, en tout cas, à la tête de mon entreprise, je suis solopreneur. Je suis une solopreneur qui parle à des solopreneurs. Donc, il en va de soi que si je commence à m'inventer une vie, je ne vais pas attirer des gens qui vibrent comme moi. Et souvent d'ailleurs mes élèves me ressemblent. C'est un peu des gens TDAH, hyperactifs, qui partent dans tous les sens. Et moi, je ne veux attirer que des gens qui me ressemblent parce que j'ai remarqué que ça me demande beaucoup moins d'énergie de cohabiter et de vibrer avec eux que d'avoir des gens qui sont dans complètement autre chose que je respecte aussi. Donc, tout dépend de l'enjeu de la marque. Demain, je vais créer un parfum haut de gamme. Et ma cible, c'est, je ne sais pas moi, de vendre à des monégasques milliardaires. Peut-être que je ne vais pas commencer à faire la chorégraphie de Fortnite dans mes conférences, tu vois. Moi, ce n'est pas la voie que j'ai décidé de prendre. Ma voie, c'est celle d'attirer des gens qui me ressemblent. Donc forcément, je vais cultiver énormément l'authenticité. Donc déjà, il y a le volet 1, que c'est mon choix à moi. Le volet 2, c'est que nous sommes en francophonie. Le français, où ? le francophone, c'est vraiment l'un des publics les plus difficiles à convaincre. Pourquoi ? Il est érudit, souvent il a quand même un accès à la culture qui est assez développé. C'est une personne qui a son libre arbitre, qui a souvent des opinions politisées. C'est une personne qui est quand même relativement intelligente, qu'on le veuille ou non. On dit souvent que les Français sont des râleurs, sont des gros cons, tout ce qu'on veut. Mais être râleur, être un gros con, c'est quand même être extrêmement intelligent. Voilà, on s'exprime et on est d'accord, on n'est pas d'accord. Donc, le français, le marketing à l'américaine ou le marketing d'Ubayot, ça ne lui convient pas. Tu vois ? On peut essayer. Moi, j'ai plein de concurrents comme Digital qui font les trucs de « Salut à trois jeunes entrepreneurs » et tout. Ça marche, bien sûr, sur une catégorie de personnes. Mais en fait, le français a besoin d'être maître et libre de ses propres choix. Et quoi de mieux que l'authenticité réelle ? Passe ! faire semblant d'être authentique. De toute façon, ça se sent tout de suite. Au bout d'un moment, tu sens quand quelqu'un fait mine de et quelqu'un qui l'est vraiment ce qu'il est. Tu vois, moi je suis grosso modo sensiblement la même et encore je trouve que je suis plus lisse sur mes réseaux que dans ma vie. Mais bon, j'essaye, tu vois, de lâcher encore plus. Mais pour revenir au fil de ma logique, on ne peut pas cacher éternellement le fait d'être authentique. Et ce qui est magique, c'est quand on est authentique, ça laisse le temps à la personne de nous analyser, de comprendre ce qu'elle vient chercher chez nous. Chez moi, ils ne viennent pas chercher des hard skills réellement. Il y a plein de techniques. Je leur apprends des montages. Je leur apprends des techniques des réseaux sociaux. Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre des hashtags ? Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre de la dynamique ? C'est très bien ça. Ça, c'est les bases techniques. Mais ce qui fait percer sur les réseaux, ce n'est pas les bases techniques. c'est la personnalité. Et plus on la cultive et plus elle nous ressemble et plus elle devient magnétique. C'est con, je ne peux pas l'expliquer, ma mère est psychosociologue, elle te l'expliquerait mieux que moi, mais plus tu incarnes quelque chose qui est de l'ordre de la véritable toi, et bien plus tu vas véritablement attirer des gens. Donc c'est pour ça que j'insiste pour que, en tout cas je vois des personnes dans le public, je vois des personnes dans mes élèves qui disent mais moi ça marche pas et parce que tu mentalises tout ce que tu fais. Et donc Tout ce que tu fais, tout ce que tu produis, ta communication, tes messages publicitaires, tes contenus sont mentalisés. Donc, il y a une barrière déjà que tu as mis. Donc, tu n'es pas magnétique, donc tu ne convertis pas et ainsi de suite. Oui,

  • Speaker #1

    donc cette histoire d'authenticité qui crée la confiance. Tu dis que tes élèves mentalisent, mais est-ce qu'ils te disent, je sais que l'objection que tu as, c'est je n'arrive pas à le faire, je ne sais pas quoi faire ou j'ai peur de partager des trucs. trop intime et que ça n'a rien à voir avec la chemise brique. Comment tu réponds à cette objection ? Comment tu les aides et les accompagnes et les conseilles pour qu'ils arrivent à faire un contenu qui est authentique mais qui ne sort pas non plus de nulle part ?

  • Speaker #2

    Souvent, je leur dis de ne pas trop se forcer non plus, de ne pas trop se mettre la pression parce qu'il peut y avoir l'effet inverse. À force, on leur dit de faire de l'authenticité, ils pensent qu'il faut se grimer et devenir un clown alors que non, on peut y aller par étapes. Souvent, je leur fais travailler un exercice que j'appelle l'exercice de la boussole. Dans cet exercice-là, par exemple, on va aller puiser des éléments de leur récit. Je n'ai rien à réinventer, je ne réinvente pas la roue, c'est un peu le même exercice que faire son storytelling. On va regarder dans quelles activités tu as déjà travaillé, quelles expériences au cours de ces activités professionnelles tu as eues. Je ne sais pas, moi, assister à une conférence d'un homme très puissant ou aller à un voyage à l'étranger avec des collègues. Les leçons que tu as apprises quand tu travailles. Après, on va... aller vers les hobbies. Quels sont tes hobbies ? Quelles sont les choses que tu fais, comme les zones de génie, qui sont quelque chose de spontané pour toi, complètement intuitif ? Et après, je vais parler peut-être des traumas. Je ne suis pas psy, mais on va aller quand même regarder certaines croyances, notamment au niveau des complexes, de la peur du rejet, de la peur du regard des autres, etc. Souvent, c'est quelque chose qui est ancré en nous, parce que c'est quelque chose aussi qu'on nous a transmis. Moi, je vois les complexes que j'ai eus. et mon besoin souvent de transformer mon physique. J'avais deux parents très complexés et je l'ai compris plus tard quand j'ai mûri que je portais aussi quelque chose qui ne m'appartenait pas. Ensuite, bon voilà, j'en fais tout un travail autour de ça. Et parmi ça, on va aller tirer des choses. Je vais te prendre un exemple. Si tu me dis, je suis passionnée d'équitation, mais je suis coach business. Tu vas me dire, mais quel est le rapport ? Qu'est-ce que je vais faire dans ma com ? Et je vais te dire, ok, qu'est-ce qu'on va aller chercher comme grande valeur qu'il y a dans l'équitation ? d'avoir de la maîtrise de soi, parce qu'on peut être en danger, on peut tomber de cheval. Il y a le fait qu'on doit prendre son temps à analyser le cheval, comprendre ses ��motions, pour le mettre en confiance, parce que lui, à tout moment, il peut fuir. Le cheval, c'est comme un prospect, en fait, tu vois. Et donc, on va faire un contenu, un poste, qui peut lier tout à fait ta passion, et donc c'est toi, la personne qui parle d'équitation, parce que tu aimes l'équitation, et tu peux faire un parallèle. Ça fait un super post sur LinkedIn, comme ça fait un super contenu Reel, parce que finalement... Nous, l'être humain, on n'est pas monocorde. Je veux dire, chaque humain a peut-être une activité physique comme un goût gastronomique. Et on peut faire des parallèles avec des choses personnelles en lien avec son métier. Et ça rend tellement plus riches nos messages de connivence et nos messages de manière générale. Donc voilà, c'est vraiment mon métier, c'est ça. C'est de lier la vie personnelle.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis là, toi, ça te paraît logique et fluide. Mais par exemple, pour moi, ce n'est clairement pas ma zone de génie, je pense, de base. Faut que j'aille chercher dans ma tête en me disant, attends, là, j'allais dans un... Ça commence à venir, tu vois. Des fois, je fais des réflexions et je me dis, tiens, là, je suis dans un restaurant gastronomique, ça me fait penser ça à mon client. Mais de là à me dire, attends, je prends mon téléphone, j'en fais un poste, je l'écris, je le publie. Mais ça y est, moi, l'idée, elle est déjà partie. Alors que je pense que je tenais un truc sur le moment, tu vois, quand j'en ai pensé. Mais sauf qu'entre-temps, ça y est, je suis passée à autre chose. J'ai fait... Tu vois, ou peut-être que c'est parce que je ne suis pas organisée ou que ce n'est pas rentré comme une espèce d'hygiène. C'est ça.

  • Speaker #2

    En fait, je vais te donner une tip. C'est que moi, quand je suis dans ce fameux resto, je n'ai aucune idée de poste. Juste, je prends en vidéo et en photo. On verra après. D'ailleurs, c'est ce qui fait que j'ai une bibliothèque iPhone qui a 8 Tera de photos et de vidéos.

  • Speaker #1

    Et qui a cramé.

  • Speaker #2

    Et qui a cramé il n'y a pas longtemps. Exactement. Mais moi, je filme tout, je prends tout en photo et je dis, on verra après l'histoire. Mais déjà, je prends ma bibliothèque d'images. C'est super important. On va le travailler ensemble, regarde. On va le faire en direct. Qu'est-ce que tu aimais comme sport quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    la danse.

  • Speaker #2

    Ok. Et est-ce que tu avais une passion particulière pour autre chose ? Je ne sais pas moi, Disney, peu importe. Les histoires, est-ce que tu aimais bien quand tes parents te racontaient des histoires ?

  • Speaker #1

    Alors pas forcément, mais tu sais moi j'aimais bien danser sur les clips de Britney Spears. Ok. Et faire le show tu vois. Ou alors...

  • Speaker #2

    T'aimais faire le show,

  • Speaker #1

    ok. Je faisais des spectacles de roller dans le salon.

  • Speaker #2

    Pas mal. Très intéressant. Tu vois, ça c'est un super hook. Ok, donc on a ce que t'aimais faire. Maintenant, est-ce qu'on a un trauma par rapport à la prise de parole ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'a humiliée ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, carrément. Je pense que cette histoire de prise de parole vient parce que j'étais timide, que je n'avais pas confiance en moi, que la succession de tous les professeurs ou les maîtresses que j'ai eues, etc. Donc ça, c'est un peu mon storytelling. Donc oui, et c'est pour ça que j'ai lancé, enfin, après que j'ai voulu faire du théâtre et donc de la prise de parole.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc le roller.

  • Speaker #2

    Ok, donc roller, ok. Dans tes parents, qui est-ce qui avait du mal à parler en public ?

  • Speaker #1

    Ma mère plutôt.

  • Speaker #2

    Ta mère qui se mettait en retrait ?

  • Speaker #1

    Moi plus en tout cas que mon père qui est lui plus à l'aise.

  • Speaker #2

    Ok. Et à quel moment tu as décidé que toi tu aimais pitcher, que tu aimais prendre la parole en public, enfin que tu as dit ça y est ça va être bon, faire de l'anse ?

  • Speaker #1

    Prise de parole en public bien longtemps après, mais en tout cas, prendre la fin, être sur scène et donner des spectacles, j'ai commencé, tu vois, à 18 ans vraiment, j'ai décidé que je voulais en faire mon métier. D'être sur scène, donner des spectacles, etc. Mais ça a mis longtemps.

  • Speaker #2

    Ok, et quand tu es sur scène, qu'est-ce que tu viens chercher ? De l'amour, de la reconnaissance ou c'est vraiment toi, c'est l'énergie de la scène qui te déploie ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me redonne de l'énergie. Je ne sais pas si c'est un besoin de reconnaissance, bien sûr, d'être applaudie, que tout le monde vienne me voir après, « Ah, c'était bien ce que tu as dit » , etc. Mais c'est juste parce que dans mon élément, je me sens bien. Ok. Je me sens à la chaise. Là,

  • Speaker #2

    tu as déjà quatre ou cinq idées de reels. Déjà, par exemple, tu peux expliquer dans un reel que le fait de vouloir être sous les projecteurs de la scène n'a pas de rapport avec l'ego. Ça peut être aussi un état d'être. Là, tu as un premier reel. Tu as le fait que souvent, on porte le bagage de ses parents. Sans le savoir. Et ta mère, qui est ta figure féminine, s'est mise de côté. Et on pourrait tout à fait créer un poste climat, à votre avis, est-ce qu'on est le résultat, sans que toi tu prennes parti, est-ce qu'on est le résultat du trauma non clôturé de sa famille ? Deuxième rile. Troisième rile, tu pourrais faire un contenu storytelling en disant de la petite fille en roller à celle qui... Je pourrais faire une rime comme ça, mais... à celle pour qui parler en public fait peur, tu vois, bam, et tu racontes en fait ton... Et en fait, moi, c'est comme ça que je fais. Je travaille en boussole et je vais aller chercher des éléments du récit. C'est un peu de la psychanalyse en réalité. Et dedans, c'est ce qui te rend encore plus touchante, c'est 100% toi, personne ne pourra copier ce récit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ton histoire. Et que tu le veuilles ou non, c'est sincère. Et en fait, on le remarque souvent avec Thomas, c'est mon ghostwriter qui parfois m'aide quand je n'ai pas le temps d'écrire des contenus. Et c'est trop rigolo. Écoute, à quel point c'est pas un mythe ce que je raconte. Moi, je fais des posts à l'arrache. Parfois, je n'ai pas le temps. Je suis dans le train, je fais un truc comme ça. Mais c'est moi qui l'écris. Le post fait un million d'impressions sur LinkedIn. Et lui, il a la technique copywriting, tout ce que tu veux. Il est trop beau son post. Il est parfait sur LinkedIn. Mais c'est Thomas qui l'écrit. Et bien, le post fait toujours moins d'impressions. C'est fou, hein ? Donc, ce n'est pas qu'une question de hard skills. C'est tes soft skills. C'est toi, en fait. C'est ce qui découle de toi. de perfectionnisme et plus de spontanéité, en tout cas plus de toi, de ta logique à toi, et tu deviens magnétique. Le dernier post en date qui a explosé chez moi, j'ai mis, j'ai la ligne éditoriale la plus what the fuck de toute la plateforme LinkedIn, tu vois. Et bien les gens, ils ont trouvé ça trop marrant. Je ne sais plus, il a fait 50 000 ou 100 000 impressions ce post. Oui,

  • Speaker #1

    parce que dans...

  • Speaker #2

    Mais je le pense en fait quand je le dis, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et dans tous les cas, le fait de créer du contenu ramène à toi, ramène à toi, ramène à tes services qui existent. Donc en fait, je veux dire... Peu importe. Alors après, il ne faut pas que ça sorte complètement. Tu vois, toi, tu as une trame quand même. Certes, dans ta tête, c'est peut-être un peu... On ne comprend pas trop où tu veux en venir peut-être. Je ne suis même pas sûre parce que je pense qu'au final, tu trouves toujours un fil conducteur pour ramener un peu à ta thématique. Ou même si ça sort de ta thématique, ce n'est pas grave puisqu'au final, le but est quand même aussi un peu de prendre la parole pour ramener l'attention vers toi et donc tes services et tes produits. Et du coup, je voudrais qu'on en enchaîne sur le Personal Brand en 2025. Pourquoi en 2025 c'est hyper important de développer sa personal brand alors que la plupart des entrepreneurs, solopreneurs veulent se cacher derrière ? Ou ne veulent pas trop se montrer, ou juste dire qu'ils sont architectes mais pas parler d'eux, pas mettre de photos, pas trop prendre la parole, pas oser se montrer, etc.

  • Speaker #2

    Alors, je vais te poser une question. Est-ce que tu achèterais Tintin au Tibet si ça te s'appelait juste au Tibet ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu regarderais Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, mais il n'y a pas Astérix et Obélix ? En gros, ce qui se passe aussi, ce n'est pas de chance, c'est contre-intuitif. Nous sommes devenus, par la force des choses, avec l'arrivée des réseaux sociaux, nos propres médias. Au départ, nous étions devant la télé, nous consommions ce que des entreprises de production nous proposaient sur des chaînes, et nous étions consommateurs uniques, voire même moutons parfois, on était comme ça, on attendait la pub de Mercury Chrome, le pansement des héros. Et puis il y avait quelque chose d'assez extraordinaire, ou pas d'ailleurs, qui s'appelle Internet, qui est arrivé, puis après les applications mobiles, les smartphones, et puis les réseaux sociaux, et sont devenus les réseaux sociaux nos rendez-vous au quotidien. et dans ces rendez-vous quotidiens certains sont devenus des créateurs, des créateurs de contenu. On est devenus nos propres médias, on est devenus finalement le vecteur de ces audiences, etc. Le problème c'est que donc on devient une chaîne de télé à proprement parler, on devient un magazine à proprement parler et donc comme un magazine féminin devrait le faire face à certaines contraintes, comme une chaîne devrait le faire face à certaines contraintes, eh bien on doit avoir une programmation pour attirer son public, etc. D'autant plus que, là je réponds à la question précisément, c'est pourquoi nous les entrepreneurs, on doit devenir nos propres pivots. C'est qu'en fait, du coup, au résultat de cette situation où de plus en plus de personnes font leurs propres médias, etc., il faut pouvoir se démarquer. Et comment on se démarque en 2025 quand on est entrepreneur ? Ce n'est pas par les promesses de sa marque, un petit peu bien sûr. Ce n'est pas par les prouesses de sa marque. Un petit peu bien sûr, ce n'est pas par les valeurs de sa marque, un petit peu bien sûr, mais c'est qui est la marque. Et en fait, cette tendance n'est pas que propre à la francophonie, on la voit partout. Aux États-Unis, c'est les présidents, c'est les fondateurs de Tesla ou de SpaceX. Cette tendance, on la voit à Singapour chez les grands milliardaires, on la voit chez les dubaïotes, notamment les fondateurs du Burj Khalifa. On le voit. Même chez notre président de la République, M. Macron, qui va se filmer et faire des TikToks, en fait, on devient le personnage du message et on incarne le message. Et donc, on est le Tintin et le Milou ou le Asterix et le Obélix de son message. Et donc, c'est super comme c'est hyper dangereux, parce que donc on est vraiment, comme bloqué, on est esclave de notre message et on est responsable. S'il y a la moindre chose qui se passe, c'est pour ça qu'actuellement on a le procès de Stéphane Plaza qui incarnait l'émission appartement-maison. À partir du moment où il a impacté avec la boussée, l'émission est morte. C'est exactement la même chose avec nos business. C'est d'autant plus important de comprendre la notion de responsabilité dans tout ce qu'on fait, que ce soit dans la communication, que ce soit dans le relationnel client. Pour moi, c'est très important. d'avoir une satisfaction client. Alors, je ne peux pas faire du 100%, c'est impossible, mais il faut respecter les gens avec qui on travaille. Et donc, même si on est un petit peu clivant, même si on veut faire du watch time, même si on veut exploser sur les réseaux, ça c'est une chose, mais l'éthique, c'est hyper important. Et on l'a vu avec des influenceurs qui sont devenus leur propre marque, comme Norman Taveau, comme... C'est pas Poisson Fécond, c'est l'autre. Peu importe. Le problème, c'est que dès que... Voilà. Il y a cette éclaboussure et l'empire s'effondre. Donc, c'est ce qui nous rend extrêmement vulnérables. Avant, le patron de telle grosse entreprise était caché. Il pouvait faire comme si de rien n'était. Il mettait ses managers, il mettait ses responsables, ses directeurs. Et puis lui, il pilotait comme ça, comme un jeu de cartes et tout. Nous, en tant qu'entrepreneurs, en tant que même solopreneurs, souvent, on a une double responsabilité. Donc, il faut bien réfléchir à ce qu'on veut être. Et c'est pour ça que souvent, je leur dis, soyez authentiques. A moins que votre authenticité passe par des croyances politiques extrêmes ou des choses comme ça. N'en faites pas des tonnes. Plus racontez quelque chose qui est à votre niveau, à votre grandeur. N'essayez pas d'aller dans une grandeur qui vous dépasse. Parce que, un, ça va se savoir. Et puis, je ne sais même pas si ça impressionne quelqu'un. Ce qui impressionne les gens, c'est de voir quelqu'un qui ose être lui-même sur une plateforme où tout le monde peut voir. Et ça, ça n'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Je vais te donner... Bon, moi, je suis tout à fait d'accord avec toi, forcément. Maintenant, il faut que je mette beaucoup plus en place aussi. D'ailleurs, merci pour le mini-coaching que tu m'as fait, très personnalisé. Je t'ai bien fait de venir, je t'ai bien fait de me déplacer. J'ai eu mon petit coaching. Deux objections que je vais te donner. La toute première, c'est... Oui, OK, c'est super, Alice, tout ça. Je comprends, j'ai capté. Mais déjà, ce n'est pas mon corps de métier. Moi, je suis coach de vie. J'ai envie d'aider les gens. Je n'ai pas envie d'aller me montrer, de faire des trucs sur les réseaux sociaux. de prendre la parole. Je ne comprends pas pourquoi je dois faire ça pour juste vendre mes services. Je suis juste coach de vie, moi je veux coacher. Bon, ça tu vois, c'est une objection.

  • Speaker #0

    Alors, si tu es coach de vie et que tu ne veux pas te montrer et te mettre en avant, il y a quand même aussi des alternatives. Alors, ce n'est pas celle que je préconise, mais il y a des alternatives. Tu pourrais tout à fait prendre déjà une équipe qui fait de la com autour du coaching de vie. Donc, tu ne vas pas te mettre en avant, tu vas te soustraire malheureusement à ton message. Donc, tu ne vas pas... connaître une forme de starification. Tu ne seras pas « the coach » de demain, ça c'est sûr, mais peut-être que tu pourras faire tourner ta boutique avec des ads, en mettant en place des lead magnets, donc des ebooks qui ramènent vers ça et ça ramène vers toi et à un moment donné on te verra sur ton site internet, tu peux le faire, ça existe. Il y a beaucoup de gens qui font du faceless aussi. Ce n'est pas ce que je préconise parce qu'en fait c'est extrêmement précaire comme situation. Il suffit que quelqu'un ait des meilleures hard skills que toi, des meilleures compétences justement pour aller capter de la data et des leads, tu vas te faire enfler et éliminer. Oui. Mais pourquoi pas ? Je ne préconise pas à 100% dans tous les cas de se montrer. Il y a plein de comptes faceless, il y a plein de comptes TikTok même qui utilisent de l'IA, qui cartonnent comme ça. Pourquoi pas ? Maintenant, quand on est coach de vie et qu'on ne veut pas se montrer, il faudrait peut-être aller voir un coach de vie. Parce que c'est de l'humain, il faut créer des liens humains quand on est coach de vie, c'est extrêmement important. Est-ce que si vraiment on ne veut pas être vu et on ne veut pas voir les gens, on est vraiment un bon coach de vie ? Je ne sais pas. Parce que normalement, un coach de vie, justement, il apprend une personne. Après, j'en sais rien, mais il apprend une personne justement à trouver sa place, à prendre sa place. Et quoi de mieux qu'un exercice que de savoir prendre sa place sur les réseaux ? Et d'ailleurs, prendre sa place sur les réseaux ne nécessite pas d'être un influenceur extrêmement connu, visible. Je veux dire, moi, j'ai plein de mes élèves ou de mes amis qui ont 2000 abonnés. Et ça fonctionne très bien pour eux, ils ont une niche hyper qualifiée, pas besoin d'être reconnus. Ok,

  • Speaker #1

    deuxième objection. Ce n'est pas éthique pour moi de poster tous les jours ou de poster tout le temps sur les réseaux sociaux. Donc, qu'est-ce que tu veux dire par rapport à ça ? Et qu'est-ce que tu en penses toi ? Parce que forcément, il y a un effet plus on poste et plus on pourra être visible aussi. Qu'est-ce que tu en penses toi de ce sujet ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, si ce n'est pas éthique parce que ce n'est pas écolo, parce que ça nécessite des serveurs, et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que ça prend du temps, c'est parce que je n'ai pas envie de dédier dans ma semaine, tu sais, c'est un peu cette objection. Souvent, on me dit, moi, je n'ai pas trop le temps pour la création de contenu. Déjà, si je le fais deux fois dans la semaine,

  • Speaker #0

    c'est bien. Déjà, si on n'a vraiment pas le temps pour la création de contenu, on peut déléguer. Et même, ça peut parfois... Alors, je donne mon propre exemple, mais... Il y a énormément d'écoles qui s'appellent Digital College, Case et tout, qui ont des élèves qui cherchent des stages non rémunérés et qui ne trouvent pas d'entreprise. Donc déjà, l'objection de « oui, c'est cher » , excusez-moi, mais ils sont nés avec le téléphone dans la main, ces gosses. Ils sont beaucoup plus en avance que nous et ils font des beaucoup plus beaux contenus que ce qu'on pourrait faire nous. Donc déjà, voilà. Ensuite, c'est pas éthique, Adam Moussry, le président d'Instagram, a dit « mais c'est pas obligatoire de poster tous les jours, il faut… » être régulier. Donc il faut trouver sa régularité. La régularité peut être une fois par semaine si tant est que le contenu est suffisamment prévu pour mettre en valeur votre création de contenu. D'ailleurs, je vous recommande de faire ça, c'est-à-dire plutôt faire moins de contenu et faire des vrais mini-courmétrages incroyables comme fait Ausha Hope, je crois, sur TikTok, qui est une productrice de TikTok démentielle. Moi, je ferais ça, je prendrais une journée dans le mois et je ferais quatre bêtes de reels. quitte à mettre un peu d'ad, cibler dans ma target avec un petit dit de magnète et je prendrais que les gens comme ça. Plutôt que de poster pour poster des choses qui ne nous plaisent pas et qui ne sont pas qualitatifs. Mais ce n'est pas ce que je recommande. C'est ce que je recommande si vous n'aimez pas faire les contenus. Maintenant, si vous voulez vraiment évoluer, oui, il vaut mieux être plus régulier. Le conseil d'Instagram, c'est minimum trois publications par semaine et au moins des stories tous les jours.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux nous dire par rapport aux stories ? Toi, vraiment, c'est...

  • Speaker #0

    What the fuck ?

  • Speaker #1

    Si les stories disparaissent, tu te mets en dépression, je crois. Mais ouais ! On adore suivre un peu tes actus et tout ça. Qu'est-ce que t'en penses, pareil, ceux qui se disent, mais moi, je sais pas quoi raconter en story. Je loue ma caméra et je dis quoi ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est une très bonne question parce que qu'est-ce que je me dis quand j'allume une story ? Je crois que le truc, voilà, c'est là où c'est aussi très important de travailler les soft skills. Moi, j'ai un profil, d'ailleurs je vous invite à faire votre test MBTI en ligne, tapez 16personnalités.com sur Google et vous savez quel profil vous avez déjà pour savoir comment vous positionner vis-à-vis de la société. Moi, par exemple, je suis un profil amuseur. C'est-à-dire qu'en fait, il y aurait eu les stories. Il y aurait eu le théâtre des guignols dans l'école maternelle. Il y aurait eu le spectacle du collège. Moi, j'étais déjà le clown, même en classe, tu vois. Donc, c'est vrai que je ne me pose pas la question de ce que je veux dire en story. À chaque fois, il y a une connerie qui me passe par la tête. Je dis, putain, il faut que je la raconte à mes potes, parce que je les vois comme mes potes. Donc, si ce n'est pas quelque chose d'intuitif, ça ne sert à rien non plus de se forcer au point de s'écœurer. Je pense qu'il faut réfléchir à des grands principes. Et moi, ce que j'aime bien donner à mes... Les élèves comme conseil, par exemple, c'est de décider de mettre des rendez-vous en place si on n'arrive pas à le faire spontanément. On peut dire, tiens, le lundi, ça peut être la journée de... Vous, parlez-vous de... Enfin, parlez-vous de moi à moi, tu vois. Donc, par exemple, mettre une boîte à questions en disant, je ne sais pas, moi, c'est quoi tes trois couleurs préférées ? Où est-ce que tu habites ? Des choses comme ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que les gens qui vous suivent, ils adorent qu'on parle de eux, pas de vous. Donc, moi, souvent, quand je fais de l'autodérision, je me mets en... je me tourne en ridicule parce que c'est une scène qui a pu arriver à mes abonnés. C'est pour ça que j'aime bien raconter quand je fais mon sport, que je mets mal ma loupiote, que je ressemble à rien, que les gens se foutent de ma gueule, ils disent « t'as l'air tellement con mais je t'aime » , du coup ils me disent « je suis fan, c'est mon rendez-vous, c'est ma sécurité sociale, ta story Alice » , tu vois. Et je vois en fait qu'il y a ce rendez-vous-là. Donc si vous, vous n'avez pas le truc comique, trouvez un autre rendez-vous qui peut rendre adduct. Ça peut être un conseil, ça peut être je ne sais pas, il y a des gens qui font aussi des petits tirages de tarot. Il y a des gens qui vont faire le petit horoscope du jour, mais ça pourrait être un horoscope humoristique, genre vous changez les mots en mettant des mots vachement plus marrants. Bon, je ne vais pas être censurée sur YouTube, mais tu vois, ça pourrait être, bon, petit what the fuck de Gémeaux, tu vois, des trucs comme ça, ça pourrait être trop rigolo de tourner des choses. Il faut se dire que les gens, à 80%, vont sur les réseaux pour se divertir. Donc, même si vous avez envie de parler business, essayez de leur faire passer une meilleure journée parce qu'ils ont leurs propres préoccupations et donc, ça demande une intelligence relationnelle et de... émotionnel et même de l'empathie de comprendre que même si nous on est là pour notre business à la base les gens ne sont pas là pour votre business ils sont là pour eux mêmes se détendre donc si vous n'avez pas compris la notion de base d'un réseau social et ben du coup vous faites que du commercial du commercial du business du business du business et les gens est ce que est ce qu'on reste abonné à un catalogue lidl dans la boîte aux lettres et ben non voilà par contre on regarde squeezie qui nous fait rire on ouvre c'est pas sorcier parce qu'on apprend on nous voilà dès qu'on comprend qu'en fait on devient comme un magazine une chaîne de télé il ya plusieurs programmations il ya des divertissements on apprend % on s'inspire on voit la paix dans les vannes et sa bonne voilà c'est ça c'est magique

  • Speaker #1

    Ok, c'était vraiment super intéressant ce que tu dis. Et je pense que tu nous partages pas mal de valeurs et de pépites. Prenez des notes et surtout appliquez. Parce que souvent, ce que je vois aussi, c'est que les entrepreneurs, ils écoutent beaucoup et tout, mais ils sont là un peu passifs. Mais prenez des notes et mettez-vous en application en même temps que vous êtes en train d'entendre. Et je trouve qu'il n'y a pas meilleur truc. On arrive vers la fin du podcast parce qu'on a quand même... Enfin, tu vas faire moins de... Et partagez de choses. J'ai des questions pour terminer. Donc, la toute première, ça serait... Je n'ai pas envie de te demander qu'est-ce qui te passionne, qu'est-ce qui te motive, parce que tu nous as quand même partagé, on sent vraiment cette passion en toi. Mais plutôt, qu'est-ce qui te met en colère en ce moment, ou qu'est-ce qui t'énerve, qu'est-ce qui te chagrine, ou je ne sais pas, tu vois, comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est un peu idiot, parce que ça n'a pas de rapport vraiment avec mon métier. Moi, je suis quelqu'un de… En fait, je crois que je suis beaucoup dans la joie, dans la clownerie, dans la théâtralisation de ma vie, dans le fait de… capter mes rêves. Je crois que comme beaucoup d'humains, parce que si on revient à l'essence même de l'humanité, c'est que je trouve la vie aussi extraordinaire qu'injuste. C'est qu'on finit par mourir un jour, tu vois. Et je suis fascinée par ce que je ne comprends pas. Donc je regarde, je passe ma vie devant des vidéos de l'univers. Je n'ai pas d'enfants parce que j'ai peur de les laisser dans ce monde-là. Je n'arrive pas à passer le cap de me dire qu'un jour j'aurai des enfants. En fait, je suis quelqu'un... Je suis comme un clown triste, en fait. Je suis très mélancolique dans ma vie personnelle parce que je crois que j'ai tellement une enfance... heureuse, j'ai tellement eu de privilèges, je reconnais, tu vois, qu'en même temps, j'ai envie de diffuser cette joie, parce que je vois bien qu'il y a des gens qui ont un fond, une espèce de base triste, tu vois, et de l'autre côté, en même temps, je diffuse cette énergie d'amour, de joie, de machin, je suis trop plante, même, ça m'est reproché parfois par mes amis, ils me disent, mais t'as trop de gens autour de toi, t'as trop de trop, tu vois, et de l'autre côté, je ressens cette immense, si tu veux, je ressens que nous sommes en train de vivre le déclin de l'humanité, je le ressens profondément. Ça y est, je sais que nous avons atteint la limite pour la planète en termes de ressources, je sais que nous avons atteint la limite en termes de pollution, en termes de perturbateurs endocriniens, de toutes les molécules cancérigènes, je sens qu'il y a de plus en plus de feux de forêt, qu'on perd des animaux, que les espèces disparaissent, je sens que nous sommes arrivés à l'apogée de l'évolution, si tu veux, de cette fameuse évolution, on va toujours plus vite, plus loin et tout. Et donc c'est pour ça que j'essaye de dompter, parce que je suis adaptable. cette technologie, ces IA et même ces réseaux, mais j'essaie profondément d'y inscrire des valeurs humaines, notamment l'authenticité, parce que je n'oublie jamais, au grand jamais, aucun jour qui arrive qu'à la base nous sommes des humains, nous sommes homo sapiens, qui est né en fait dans cette… Cette période-là qui n'était vraiment pas propice à Homo Sapiens, parce que Homo Sapiens a besoin d'être dehors, il a besoin de faire des connexions neuronales en discutant dans la vraie vie avec des gens. C'est pour ça que j'ai voulu créer d'ailleurs le Château des Entrepreneurs, parce que sinon on est enfermés derrière nos ordi. Ok, il a besoin de réussite, mais Homo Sapiens a surtout besoin de santé, c'est pour ça que j'ai voulu me remettre au sport. En fait, on est tellement poursuivi par ce trop, ce grand tout, de « il faut être plus performant, il faut être plus riche, il faut être plus, plus, plus, plus, plus » . On a oublié l'essence même que... Il faut être vivant. Et c'est pour ça que d'ailleurs, j'ai aussi beaucoup mon chien. Parce que moi-même, je me fais apaguer par les algorithmes. Et mon chien, c'est vraiment quelque chose, enfin c'est quelqu'un, pour moi c'est quelqu'un, qui me recentre dans le présent. Parce qu'un chien, il a des besoins primaires. Chose que nous les humains, on a oublié. On a oublié que parfois, il faut juste respirer. Moi, à l'époque, quand j'étais tout le temps stressée, quand j'étais salariée, j'avais des problèmes de souffle parce que je ne respirais plus correctement. On a oublié que... Moi, je ne suis pas introvertie, je suis quelqu'un d'extravertie, donc je me recharge en présence des gens. C'est pour ça que j'aime bien les faire venir ici. Je t'ai dit de venir ici, je n'ai pas de mal à faire venir les gens chez moi. Et je sais pourquoi. Ce n'est pas parce que je suis « waouh, Alice, elle est trop sociable » . Non, Alice est humaine. Un humain, même le plus introverti qu'il soit, il y a un moment donné, avec les gens avec qui il se sent en confiance, sa mère, sa meilleure amie, il a besoin de recharger sa batterie humaine et sa batterie d'échange. Donc, c'est ça. Donc, je suis quelqu'un d'aussi mélancolique et triste que joyeuse. Tu vois, c'est comme la plupart des humoristes, comme Franck Dubos, comme... En fait, on est des grands pathos. Voilà.

  • Speaker #1

    Qui ne t'empêchent pas. Oui. Qui te permet de aussi... Tu le gères à ta façon. Voilà. Mais merci de ce partage. C'était super intéressant. Est-ce que tu as un mantra, une citation ou quelque chose que tu te répètes ou que tu répètes à tes clients, tes élèves, tous les jours, au quotidien, ou que tu répètes à ton collègue ?

  • Speaker #0

    Je suis trop petite ! C'est fait là, on peut tous transformer nos épreuves en cadeaux. D'ailleurs j'en ai fait un livre. Et bien ce livre c'est un... on va dire un condensé de ce qui pourrait arriver à tout le monde. Sauf que bon... Moi, j'ai tendance à très vite rebondir, c'est vrai que c'est ma force. Donc, je donne vraiment des clés à travers toutes les épreuves qui me sont arrivées, qui sont des épreuves assez communes. D'ailleurs, spoiler alert, maintenant j'en suis à 13, 17 divorces grâce à ce livre, ou à cause. Donc, je suis très contente parce qu'on parle de relations toxiques, on parle d'émancipation féminine, on parle de grosses pertes d'argent, on parle de deuil animal parce que mine de rien, ça nous est mis de côté. Il n'y a même pas de jour de congé quand on perd un animal. alors qu'en fait, on perd un membre de sa famille, c'est prouvé par des neuroscientifiques. Et voilà, je parle de toutes les petites épreuves du quotidien, parce que ça reste des petites épreuves communes, c'est horrible à dire, mais je parle du handicap invisible, parce que j'ai un handicap invisible, je parle des TCA, des troubles du comportement alimentaire, ça touche une femme sur quatre. Donc voilà, c'est des choses qui sont communes, qui sont des drames communs, propres aussi des symptômes à notre société un peu malade. Et l'idée, c'est que dedans, il y a plein de petits jeux qui sont... sympa avec des exercices on peut faire aussi se faire des promesses entre le livre et le digital on peut porter en story exercices qui a dedans qui sont faits exprès et puis il ya des petits moments de ma vie qui sont assez enfin je j'essaie de tourner le truc assez rapidement le livre peut se lire en quatre heures trois heures et demie donc l'idée c'est vraiment qu'ils prennent pas tout le temps de la personne mais que ça en trois heures et demie ça fasse ok gros déclic et j'ai plus de 1000 lectrices déjà et plus de 500 témoignages positifs donc je suis contente

  • Speaker #1

    On n'a pas du tout parlé de ce passé-là, mais tu l'as énormément révisé en podcast. Allez voir d'autres interviews sur ta chaîne à toi, sur d'autres contenus, sur la relation qu'elle a pu vivre, qui t'a aussi emmené quand même un petit peu sur... Donc du coup, la phrase, c'est transformer vos épreuves en cadeaux.

  • Speaker #0

    On peut tous transformer son épreuve en cadeau. Tout est une question de comment je laisse glisser. l'épreuve sur moi, ou comment j'apprends à la dompter. Et en fait, c'est pas moi qui ai inventé ce concept, c'est les stoïciens. Ça date presque de l'ère gréco-romain, donc c'est pas moi qui ai inventé ce concept. En fait, il faut partir du principe que je crois que l'erreur, l'échec et le fait que ça se passe pas bien, ça arrive à tout le monde. Et il y a le rapport qu'on a à cet échec et donc l'importance qu'on va lui donner dans notre vie. Par exemple, je parle du deuil. N'importe qui qui a un chien ou un chat ou un enfant, même actuellement, tu lui dis, tu le vivrais comme moi, si tu as un deuil, si tu perds quelqu'un, ton animal ou ton enfant, il te dit « Ah, mais moi, je meurs direct » . C'est sûr, tu vois. C'est vrai que oui, tu vas avoir l'impression de mourir toute ta vie, tu auras un bout de toi qui va mourir. Mais en fait, tu es même capable, c'est ça qui est fou avec le cerveau humain, c'est exceptionnel en fait. Même ça, tu es capable de te relever. Moi, tous les jours, j'ai peur de perdre mes parents. Tous les jours, je suis très proche de mes parents. Je me dis, je vais pas y arriver, je vais pas y arriver. Tous les jours. En fait, je pense à ça tous les jours. Alors du coup, je gâche ma vie, tu vois. Parce que tous les jours, je me dis, mais... Et alors que je suis persuadée au fond de moi qu'ils m'ont tellement donné cette force et cette résilience que je vais y arriver quand même. Et ils seront ailleurs d'une autre manière, tu vois. Mais genre... Je suis persuadée, je conscientise qu'on est capable de tout transformer, mais après, il faut bien s'entourer, il faut bien travailler la chose, et il faut avoir conscience de cette... C'est pour ça que j'adore l'univers. Tu sais qu'on est du résidu de poussière d'étoiles ? C'est le cas à la base. Il y a quand même... un soleil qui s'est créé avec un Big Bang, des morceaux de… à la base c'était de l'azote, du carbone, etc. Nous sommes après, nous sommes tous compactés, il y a eu un gros magma pour créer une planète Terre, d'ailleurs avant il y avait deux planètes, bref, avec des fragments, puis la Lune, etc. Et donc il faut quand même réaliser que nous faisons partie d'un tout avec tout un renouvellement constant. Et on n'est jamais vraiment mort, on n'est jamais vraiment parti, on fait juste partie. Peut-être là j'ai une molécule d'un ancien caillou, d'une ancienne herbe, tu vois. Mais non, mais c'est quand même un truc de fou. Et quand tu le réalises, tu prends de la hauteur et tu te dis « Waouh ! » En fait, à ma petite échelle, mes tout petits problèmes. Et moi je suis très… Je pars aussi loin que je reviens sur Terre. Mais je vois tellement de concret là-dedans aussi que… Donc transformer vos épreuves en cadeaux, c'est le plus beau conseil que je peux vous donner.

  • Speaker #1

    Merci pour ce partage. Je vous invite à me retrouver si on a envie de travailler avec toi.

  • Speaker #0

    Ah, de travailler avec moi ? Sur Instagram, il y a tous mes liens sur Instagram. Donc, AliceCatDesigner. Vous pouvez me retrouver sur YouTube aussi avec le podcast Non Merci. Si vous avez envie de rigoler. Et vous pouvez me trouver sur LinkedIn. Alice Catelino. C-A-T-H-E-L-I-N-E-A-U. Voilà. Merci Alice. Merci à toi Fanny.

  • Speaker #1

    À bientôt. À bientôt.

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Description

Aujourd’hui, je reçois Alice Cathelineau dans le podcast Successs – une multi-entrepreneure au parcours inspirant, à l’énergie débordante et aux conseils en or 💡
Alice, c’est une multi-entrepreneure à l’énergie débordante. Elle gère aujourd’hui cinq entreprises dans des domaines aussi variés que la création de contenu, la formation digitale, l’événementiel… Une femme aux multiples casquettes, mais avec une vision claire : aider les autres à prendre leur place et briller sur les réseaux.

Elle a déjà accompagné plus de 2 500 entrepreneurs, généré plus d’un million de vues, et aidé des créateurs à bâtir des communautés puissantes et engagées. En 2025, elle continue d’élargir son influence, notamment avec son académie digitale, et vient tout juste d’être mise en lumière par GOSS Magazine comme l’une des figures montantes du mentorat digital.

Dans cet épisode, on parle :
- Des tendances réseaux sociaux 2025
- D’authenticité et de prise de parole
- Des blocages que rencontrent beaucoup d’entrepreneures quand il s’agit de créer du contenu

- Et bien sûr, de son parcours riche et inspirant

- L’interview est dispo en présentiel sur YouTube (on est chez Alice !)
- Ou en audio sur ta plateforme préférée

💌 C’est LE moment de sortir ton Notion ou ton carnet pour prendre des notes... Parce que cet épisode est une vraie mine de pépites !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode. Je suis aujourd'hui en de bonnes compagnies puisque je suis avec Alice, je suis chez elle, vous pouvez donc retrouver cette interview en présentiel sur YouTube. N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube et de mettre un petit commentaire pour nous dire ce que vous avez pensé de cet épisode ou sinon vous pouvez rester sur votre plateforme d'écoute préférée pour continuer l'écoute de cet épisode de podcast. Alice est une multi-entrepreneur, elle a aujourd'hui plusieurs entreprises, elle en a 5, notamment quelques-unes autour de la création de contenu, des réseaux sociaux, de la formation. Également, elle a aussi une entreprise dans l'événementiel. Bref, elle fait plein plein plein de choses, vous allez voir, c'est une interview très enrichissante. On a parlé des tendances des réseaux sociaux aujourd'hui en 2025, on a parlé de personal branding, de comment être authentique sur les réseaux. Je lui ai aussi posé plusieurs objections. que je pouvais avoir de la part de mes clientes des solopreneurs sur le fait de créer du contenu, d'oser se montrer pour prendre la parole. Donc, elle répond, ces objets sont là. On est revenu, bien évidemment, vous vous en doutez bien sur son parcours, c'est la ligne directrice du podcast. Bref, comme d'habitude, plein de pépites. Je vous conseille quelque chose. Prenez un papier, un stylo, ouvrez votre espace Notion et prenez des notes parce qu'elle a vraiment débité plein, plein, plein de conseils sur les réseaux sociaux et comment se développer. En 2025. Vous allez voir, c'est une interview pépitas. Je vous souhaite une très belle écoute. En présent, salut ! Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects, et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe.

  • Speaker #1

    Hello Alice. Hello. Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Ça va et toi Fanny ?

  • Speaker #1

    Ça va super. Merci d'avoir accepté mon invitation. Et merci de m'accueillir parce que je suis du coup chez toi. Dans mon bureau. C'est moi qui fais l'interview, mais on est chez toi. Donc, je suis trop contente. Dis-moi, j'ai une toute première question. Tu peux te douter laquelle c'est. La toute première question que j'ai pour toi pour commencer ce podcast, c'est est-ce que tu peux te pitcher, nous dire qui tu es ? Mais fais attention, tu n'as que 30 secondes pour le faire. 30 secondes ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. OK. Alors, je fais 5, 4, 2, 1. Je suis multi-entrepreneuse passionnée et j'accompagne les âmes errantes. à déployer leurs ailes. Ah,

  • Speaker #1

    ça va, ça va.

  • Speaker #2

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Tu peux rajouter quelque chose.

  • Speaker #2

    Alors, je suis formatrice réseau sociaux, consultante, auteure, chroniqueuse télé et maman d'un petit chihuahua. Voilà. Qui n'est pas là, qui fait la... qui bout deux, voilà. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Si elle va venir nous rejoindre tout à l'heure. Alice, nous, on s'est rencontrées... par plusieurs moyens, conférences. On a fait aussi un week-end auquel j'ai participé, que vous avez organisé avec Laurine. On s'est bien revus là-bas. Et donc, on a décidé de se faire cette interview de podcast.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    ça y est.

  • Speaker #1

    Une fois pour toutes. On est là. C'est chouette. Est-ce que tu peux revenir sur ton parcours ? Alors, tu n'es pas obligée de le refaire, parce que tu as l'habitude de le faire tout le temps. Mais de revenir dans les grandes lignes, qu'est-ce qui fait que tu fais ce que tu fais aujourd'hui, finalement ? Qu'est-ce qui a fait que tu en es là aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors, la peur de l'ennui. Je suis une hyperactive qui a toujours ouvert tous les placards, les tiroirs, j'avais tous mes jouets, toujours sortis quand j'étais petite, et j'étais très créative. Et de fil en aiguille, ma mère en plus qui était psychosociologue conseillère en orientation, donc ça a été sa bataille de faire en sorte que ces enfants atypiques et neuroatypiques, parce que j'ai aussi un TDAH, trouvent leur voix. Et moi le problème c'est que ma voix, c'était beaucoup de voix. C'était des voix avec plein de S, tu vois. Donc j'ai fait d'abord des études dans l'art, j'ai fait un bac art plastique avec option obligatoire, donc j'avais double option art plastique, après j'ai fait une manœuvre appliquée, après j'ai fait un master de com, après je suis partie dans un cursus qui s'appelle Cumulus, avec un échange universitaire pour devenir directrice artistique, donc j'ai travaillé dans la publicité, et après de la publicité j'ai été graphiste, j'ai fait plein de types d'accompagnement de marques, du packaging, en passant par... l'habillage de devantures de magasins, en passant par tout ce qui touchait à la créativité. J'ai été illustratrice dans des magazines, d'ailleurs j'ai encore les magazines, il faut que je les ressorte. J'ai été prof d'histoire de l'art, j'ai franchement tous les métiers qui touchaient à l'art, jusqu'en 2015 quand je suis rentrée en France parce que je travaillais à l'étranger. Je suis arrivée à Montpellier un peu par hasard parce que mes parents avaient loué un gîte. ici et je voyais bien que mon métier de graphiste était pas en train de mourir mais il y avait une baisse d'activité alors que les IA n'existaient pas encore et c'est un client qui va me dire est-ce que tu peux gérer mon contenu digital et je savais pas que c'était un métier donc je vais me former au digital et ça va changer ma vie voilà en gros je te les fais en gros ouais à court terme voilà et après bon bah du digital et de... magie. D'abord je développe mon personal branding et ma e-réputation, mais je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Je vais être repérée après par des grands groupes, je vais devenir consultante, je vais commencer à donner des formations présentielles dans les French Tech, dans des entreprises. Je vais être repérée après par la radio, je vais travailler chez France Bleu. Après je vais bosser pour des petites personnes à droite à gauche et puis je vais commencer à former aussi grâce à mon mentor en fait qui va me dire Elle est trop bien ta formation, je l'avais eu comme ça une semaine dans mon bureau avec sa fille, ils étaient venus voir mon entreprise à l'époque, et il a dit, mais il faut que tu te lances là-dedans, c'est génial, ça va aider trop de gens, et voilà. Très bien. Voilà, même pas 10 ans de carrière résumée là,

  • Speaker #1

    mais voilà. C'est trop bien, là oui, mais son storytelling est arrivé à résumer comme tu l'as fait, c'est très bien. Du coup, aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais concrètement, juste est-ce que tu veux peut-être resituer un petit peu En fait, plutôt tes offres, qu'est-ce que tu proposes là actuellement ? Et qu'est-ce que tu fais de tes journées ? En fait, au final, parce que je sais que tes journées sont très très longues, mais je sais que tu ne te connaisses pas.

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi j'ai cinq entreprises. Donc, il y en a qui n'ont pas de rapport les unes avec les autres. Donc, j'en ai une qui est mon entreprise principale qui s'appelle Digitaly Company qui fait de la com 360. Donc, ça arrive encore que je fasse de la prestation de service quand vraiment... le projet me plaît, où je vais faire du graphisme, de la com, etc. Et dans cette entreprise, c'est là aussi où je fais mon consulting, où j'accompagne les grands groupes, comme notamment Partouche, le groupe de casino. Et c'est aussi avec ces entreprises que je peux donner des formations, soit en présentiel, soit des formations de groupe, soit des formations en distanciel, soit des formations, enfin voilà, il y a toute typologie de formation. Et dans cette entreprise, c'est là où je suis... dans un projet qui s'appelle l'Université Émancipation, qui a pour objectif d'aider les gens à s'émanciper réellement par l'intermédiaire des outils d'aujourd'hui, donc l'IA, les réseaux sociaux, etc. Voilà, et dedans, tu interviens d'ailleurs sur le volet du pitch, puisque tu es la pitcheuse de l'année, de tous les horizons entrepreneuriaux. Donc voilà, à chaque fois, j'ai fait intervenir un expert spécifique dans son domaine. Ensuite, j'ai une boîte de prod où je fais de la production audiovisuelle. C'est là aussi où j'ai produit des courts-métrages et des clips. J'ai une entreprise événementielle avec Laurine, la meuf en rouge sur LinkedIn, où on a plusieurs produits à l'intérieur. La boîte de prod s'appelle Ella Evans. Dedans, on a le produit Château des entrepreneurs, où on va recevoir des personnes dans des groupes de 30 à 40 personnes. L'idée, c'est de les... reboot et il n'y a qu'à avoir les avis en fait notamment on vient d'en terminer un il y a 7 jours, en huit jours après le château, il y en a ils ont vu leur vie bouleversée mais vraiment en termes de chiffre d'affaires et tout, par exemple Nejma après son premier château elle a fait elle est passée d'un petit 800 euros par mois à 5000 euros par mois en appliquant les conseils qu'on lui avait donné tu vois donc enfin c'est incroyable et dans ce volet événementiel on va faire aussi d'autres choses on va faire des des classes avec des boosters parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a des personnes qui n'arrivent pas à intégrer de l'apprentissage sur des sur des longues périodes donc on va tester le format classes compressées sur un jour et on te on te fait un formatage de cerveau pendant un jour et tu commences direct parce qu'il y a des gens ils n'ont pas le temps et on va peut-être faire aussi des plus gros événements voilà d'embarque donc là j'en suis à attend j'ai fait ensuite je suis associé à mon conjoint dans un garage Donc on vend des véhicules premium. D'ailleurs, ils sont juste à côté, je te les montrerai après. On a une autre partie garage dehors. Où là, on vend tous les véhicules, on va dire, de la gamme Mercedes à Porsche, grosso modo. Et souvent, ce sont des véhicules d'occasion de très bonne qualité, parce qu'on les prend alors qu'ils ont un an. Ils sont en retour de leasing, très souvent. Donc en fait, ils sont quasi neufs, sauf que tu ne payes pas le prix du neuf, mais tu as comme du neuf, quoi, en gros. Et on ne fait pas d'importation de l'étranger, bien sûr. Voilà, et après j'ai ma holding qui pilote tout ça. qui me permet de... Voilà.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, plein de choses. Et tu fais beaucoup de choses dans ta journée. Je voudrais te poser cette question-là dès le début. Après, on rentrera dans le sujet plus réseaux sociaux aussi, personnes en training parce que je pense que c'est important d'en parler aujourd'hui en 2025. Je pense qu'il y a plein de choses que tu peux nous partager. Tu t'organises comment ? Ah oui, tu as oublié que tu donnes des conférences quand même tous les quatre matins.

  • Speaker #2

    Oui, à côté. Oui, à côté. On va dire... Voilà. Comment je pourrais dire ça ? En toile de fond. de mon business. J'ai aussi le fait que j'ai écrit un livre, je donne des conférences, je fais des choses ponctuelles comme ça qui me plaisent. Là, par exemple, je vais m'associer à la police municipale, on va faire une opération contre le harcèlement. Il y a plein de choses que je fais en toile de fond que j'aime. Ce n'est pas mon quotidien, mais c'est des activités qui font partie de ma vie. Par exemple, là, je suis en train d'organiser un festival cet été, des awards à la rentrée. Je fais des gros trucs à côté, mais qui sont en plus de mon activité. Voilà. Et du coup, comment j'organise mes journées ? Alors moi je suis TDAH, donc j'ai un bordel organisé dans ma tête. Je dis la vérité, je ne fais pas partie des gens qui ont une to-do list hyper cadrée avec un panel d'heures hyper cadré. Je fais beaucoup à mes ressentis et évidemment aux urgences, tu vois. C'est-à-dire qu'il y a des jours, quand on est entrepreneur, notamment quand on est solopreneur, où on n'a pas l'énergie pour telle typologie de... comment dire, d'activité. Et en fait ça on l'oublie. C'est-à-dire souvent on essaye d'éliminer les tâches comme elles viennent, en pensant qu'on fait bien parce que par urgence tu vois. Le problème c'est que par urgence, et je pense notamment à ton frère qui est dans le graphisme et la création, à moi qui suis dans ces métiers là, nous on a un cerveau artiste. Le cerveau artiste il fonctionne pas comme le cerveau de la raison, le cerveau concret et pragmatique. Il fonctionne par énergie de passion. Et en fait, je me suis rendu compte que quand je contre-carre ce fonctionnement, eh bien, je ne suis pas du tout efficace. Alors que si, par exemple, je vois qu'il y a des heures dans ma journée, maintenant, je commence vraiment à me connaître par cœur. C'est-à-dire que j'adore faire tout ce qui est plutôt appel, administratif, organisationnel, de 11h à 14h, c'est vraiment mes heures où mon cerveau est le plus apte à capter de l'organisationnel. L'après-midi, je vois que c'est là où je vais avoir une baisse d'énergie après que j'ai mangé. Donc... C'est plutôt là où je brainstorm, où je vais répondre à mes élèves. C'est des tâches qui me demandent moins de réflexion et de créativité. Donc c'est là où je vais faire plutôt les trucs qui sont mécaniques, que j'ai l'habitude de faire, répondre à mes élèves, à une question, faire les slides d'une conférence, etc. Et le soir, regain d'énergie à partir de 17h, c'est là où je commence à avoir à le faire dans tous les sens, c'est là où j'ai mes meilleures idées. Donc c'est souvent le temps que je laisse en cadeau à toutes mes meilleures idées. Donc vraiment il faut adapter, notamment quand on est créatif, son rythme, parce que chacun a son rythme d'ailleurs. Et moi par exemple, il y a quelque chose qui me détend, c'est de monter des choses, de faire des montages. Monter des rythmes c'est tout, pour moi c'est une récréation. Donc quand vraiment j'ai la tête qui va exploser, je me dis ok, là je me mets un montage, tant pis ça va m'avancer sur ma création de contenu, j'avance moins sur mon pro, mais en fait ça me fait comme un état méditatif, je ne sais pas si on peut dire ça comme ça, mais je suis en méditation, je suis smooth. Et en plus, ce que j'aime bien dans le montage, c'est que tu n'as plus de notifications et tu n'as plus l'heure. Avec CapCut, ça prend tout l'écran. Donc en fait, tu es hors du temps.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que tu t'exprimes beaucoup sur des podcasts aussi. Et tu as vraiment ce truc de sortir un peu des clous et des injonctions et de ce qu'il faut faire ou pas faire. Et c'est vraiment très… tu t'écoutes beaucoup. Et il n'y a pas de… Non, mais dans tous les cas, à un certain niveau de business, il faut déléguer le montage parce qu'on n'a plus le temps. Parce qu'on a toute chose à gérer. C'est un peu…

  • Speaker #2

    l'injonction et toi t'as vraiment envie de sortir de tous ces trucs là je sais que tu es assez affirmée sur ce sujet bah oui c'est marrant que tu l'aies relevé en fait pour moi il n'y a pas de recette magique de l'entrepreneuriat qui marche tout dépend de ce qu'on aime faire et pour moi ça doit vibrer la joie l'entrepreneuriat par exemple si moi monter je ne peux pas tout monter j'ai des monteuses par exemple sur les podcasts parce que j'ai pas dit que j'ai aussi un podcast mais je... je ne peux pas tout monter. Mais moi, si je reprends la logique des choses, je suis formatrice réseau sociaux. Si je ne fais pas mes montages moi-même, je suis une mytho. Il faut dire la vérité, tu vois. C'est-à-dire que moi, mes réseaux sociaux, je suis parfois aidée. Tu vois, j'ai Thomas qui m'aide pour ouvrir mes messages sur LinkedIn parce que j'en ai tellement. Je vais péter un plomb. Donc, il est là derrière en appui pour animer la communauté. Sinon, je ne peux pas me sentir. Mais ce qui fait partie de ma zone de génie et que j'aime faire, c'est ma passion. le montage de mes reels, je le fais parce que j'aime ça, c'est mon moment à moi. Alors parfois, si vraiment je n'avais pas le temps, bien sûr, je passerais par un vidéaste qui va m'aider, etc. Mais si tu enlèves totalement ce que tu fais, Du coup, tu es formateur de quoi ? Est-ce que c'est parce que tu es connu que tu es formateur ? C'est comme si tu faisais une formation d'immobilier, mais que tu n'avais aucun appartement. On est le 10, c'est bizarre, tu vois ? Enfin, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, tu as besoin d'incarner ce que tu vends ou ce que tu proposes, un minimum dans ton quotidien.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis, je ne veux pas revêtir le manteau de l'entrepreneuse parfaite parce que c'est pas... J'ai du mal à concevoir que la vie entrepreneuriale soit smooth, fluide. est parfaite. Je ne sais pas, moi je suis entourée de 500 entrepreneurs. Il n'y en a aucun qui a une vie en mode « quick, quick, je monte dans ma Porsche, tous les matins, je prends mon Starbucks au Starbucks Drive et puis après, j'ai mes assistants qui me font mon make-up. » Ça n'existe pas ça, tu vois. On est des gens de terrain. Il faut dire la vérité. Parfois, il y a des jours, ça ne va pas comme il faut. Parfois, on reçoit un courrier qu'on ne voulait pas du tout recevoir. Parfois, on est là « mais il est où ce temps de fichier ? » Enfin, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça la réalité. C'est la vraie vie.

  • Speaker #2

    Donc moi je peux m'en monter une vie, je suis dans la vraie vie. Ah, il y a Taya qui est d'accord avec moi.

  • Speaker #1

    T'es aussi connue pour justement ce truc-là d'oser être toi, d'oser être authentique. D'ailleurs tes conférences tournent autour beaucoup de ce sujet-là. J'aimerais bien qu'on parle de ce sujet parce que c'est important aujourd'hui, donc non seulement tu vas me dire pourquoi, mais développer son personal branding sur les réseaux sociaux pour vendre ses services ou pour vendre ses produits, ou développer tout simplement sa marque, mais aussi pourquoi c'est important de développer son personal branding et ajouter sa patte à soi, oser être authentique, oser être qui l'on est. Et je pense que tu es quelqu'un qui, enfin dès qu'on pense à ça, on pense à toi, je pense là actuellement dans la sphère infoprenariat. Pourquoi ce truc-là ? Pourquoi tu défends ce truc-là ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Alors, en fait, je le défends parce que c'est mon histoire. C'est-à-dire que ce que je dis souvent à mes élèves, en fait, l'authenticité, il y a un degré par rapport à la mission que ça a dans ta vie. Moi, je suis solopreneur qui travaille avec des équipes. J'ai beaucoup d'équipes, mais moi, en tout cas, à la tête de mon entreprise, je suis solopreneur. Je suis une solopreneur qui parle à des solopreneurs. Donc, il en va de soi que si je commence à m'inventer une vie, je ne vais pas attirer des gens qui vibrent comme moi. Et souvent d'ailleurs mes élèves me ressemblent. C'est un peu des gens TDAH, hyperactifs, qui partent dans tous les sens. Et moi, je ne veux attirer que des gens qui me ressemblent parce que j'ai remarqué que ça me demande beaucoup moins d'énergie de cohabiter et de vibrer avec eux que d'avoir des gens qui sont dans complètement autre chose que je respecte aussi. Donc, tout dépend de l'enjeu de la marque. Demain, je vais créer un parfum haut de gamme. Et ma cible, c'est, je ne sais pas moi, de vendre à des monégasques milliardaires. Peut-être que je ne vais pas commencer à faire la chorégraphie de Fortnite dans mes conférences, tu vois. Moi, ce n'est pas la voie que j'ai décidé de prendre. Ma voie, c'est celle d'attirer des gens qui me ressemblent. Donc forcément, je vais cultiver énormément l'authenticité. Donc déjà, il y a le volet 1, que c'est mon choix à moi. Le volet 2, c'est que nous sommes en francophonie. Le français, où ? le francophone, c'est vraiment l'un des publics les plus difficiles à convaincre. Pourquoi ? Il est érudit, souvent il a quand même un accès à la culture qui est assez développé. C'est une personne qui a son libre arbitre, qui a souvent des opinions politisées. C'est une personne qui est quand même relativement intelligente, qu'on le veuille ou non. On dit souvent que les Français sont des râleurs, sont des gros cons, tout ce qu'on veut. Mais être râleur, être un gros con, c'est quand même être extrêmement intelligent. Voilà, on s'exprime et on est d'accord, on n'est pas d'accord. Donc, le français, le marketing à l'américaine ou le marketing d'Ubayot, ça ne lui convient pas. Tu vois ? On peut essayer. Moi, j'ai plein de concurrents comme Digital qui font les trucs de « Salut à trois jeunes entrepreneurs » et tout. Ça marche, bien sûr, sur une catégorie de personnes. Mais en fait, le français a besoin d'être maître et libre de ses propres choix. Et quoi de mieux que l'authenticité réelle ? Passe ! faire semblant d'être authentique. De toute façon, ça se sent tout de suite. Au bout d'un moment, tu sens quand quelqu'un fait mine de et quelqu'un qui l'est vraiment ce qu'il est. Tu vois, moi je suis grosso modo sensiblement la même et encore je trouve que je suis plus lisse sur mes réseaux que dans ma vie. Mais bon, j'essaye, tu vois, de lâcher encore plus. Mais pour revenir au fil de ma logique, on ne peut pas cacher éternellement le fait d'être authentique. Et ce qui est magique, c'est quand on est authentique, ça laisse le temps à la personne de nous analyser, de comprendre ce qu'elle vient chercher chez nous. Chez moi, ils ne viennent pas chercher des hard skills réellement. Il y a plein de techniques. Je leur apprends des montages. Je leur apprends des techniques des réseaux sociaux. Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre des hashtags ? Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre de la dynamique ? C'est très bien ça. Ça, c'est les bases techniques. Mais ce qui fait percer sur les réseaux, ce n'est pas les bases techniques. c'est la personnalité. Et plus on la cultive et plus elle nous ressemble et plus elle devient magnétique. C'est con, je ne peux pas l'expliquer, ma mère est psychosociologue, elle te l'expliquerait mieux que moi, mais plus tu incarnes quelque chose qui est de l'ordre de la véritable toi, et bien plus tu vas véritablement attirer des gens. Donc c'est pour ça que j'insiste pour que, en tout cas je vois des personnes dans le public, je vois des personnes dans mes élèves qui disent mais moi ça marche pas et parce que tu mentalises tout ce que tu fais. Et donc Tout ce que tu fais, tout ce que tu produis, ta communication, tes messages publicitaires, tes contenus sont mentalisés. Donc, il y a une barrière déjà que tu as mis. Donc, tu n'es pas magnétique, donc tu ne convertis pas et ainsi de suite. Oui,

  • Speaker #1

    donc cette histoire d'authenticité qui crée la confiance. Tu dis que tes élèves mentalisent, mais est-ce qu'ils te disent, je sais que l'objection que tu as, c'est je n'arrive pas à le faire, je ne sais pas quoi faire ou j'ai peur de partager des trucs. trop intime et que ça n'a rien à voir avec la chemise brique. Comment tu réponds à cette objection ? Comment tu les aides et les accompagnes et les conseilles pour qu'ils arrivent à faire un contenu qui est authentique mais qui ne sort pas non plus de nulle part ?

  • Speaker #2

    Souvent, je leur dis de ne pas trop se forcer non plus, de ne pas trop se mettre la pression parce qu'il peut y avoir l'effet inverse. À force, on leur dit de faire de l'authenticité, ils pensent qu'il faut se grimer et devenir un clown alors que non, on peut y aller par étapes. Souvent, je leur fais travailler un exercice que j'appelle l'exercice de la boussole. Dans cet exercice-là, par exemple, on va aller puiser des éléments de leur récit. Je n'ai rien à réinventer, je ne réinvente pas la roue, c'est un peu le même exercice que faire son storytelling. On va regarder dans quelles activités tu as déjà travaillé, quelles expériences au cours de ces activités professionnelles tu as eues. Je ne sais pas, moi, assister à une conférence d'un homme très puissant ou aller à un voyage à l'étranger avec des collègues. Les leçons que tu as apprises quand tu travailles. Après, on va... aller vers les hobbies. Quels sont tes hobbies ? Quelles sont les choses que tu fais, comme les zones de génie, qui sont quelque chose de spontané pour toi, complètement intuitif ? Et après, je vais parler peut-être des traumas. Je ne suis pas psy, mais on va aller quand même regarder certaines croyances, notamment au niveau des complexes, de la peur du rejet, de la peur du regard des autres, etc. Souvent, c'est quelque chose qui est ancré en nous, parce que c'est quelque chose aussi qu'on nous a transmis. Moi, je vois les complexes que j'ai eus. et mon besoin souvent de transformer mon physique. J'avais deux parents très complexés et je l'ai compris plus tard quand j'ai mûri que je portais aussi quelque chose qui ne m'appartenait pas. Ensuite, bon voilà, j'en fais tout un travail autour de ça. Et parmi ça, on va aller tirer des choses. Je vais te prendre un exemple. Si tu me dis, je suis passionnée d'équitation, mais je suis coach business. Tu vas me dire, mais quel est le rapport ? Qu'est-ce que je vais faire dans ma com ? Et je vais te dire, ok, qu'est-ce qu'on va aller chercher comme grande valeur qu'il y a dans l'équitation ? d'avoir de la maîtrise de soi, parce qu'on peut être en danger, on peut tomber de cheval. Il y a le fait qu'on doit prendre son temps à analyser le cheval, comprendre ses ��motions, pour le mettre en confiance, parce que lui, à tout moment, il peut fuir. Le cheval, c'est comme un prospect, en fait, tu vois. Et donc, on va faire un contenu, un poste, qui peut lier tout à fait ta passion, et donc c'est toi, la personne qui parle d'équitation, parce que tu aimes l'équitation, et tu peux faire un parallèle. Ça fait un super post sur LinkedIn, comme ça fait un super contenu Reel, parce que finalement... Nous, l'être humain, on n'est pas monocorde. Je veux dire, chaque humain a peut-être une activité physique comme un goût gastronomique. Et on peut faire des parallèles avec des choses personnelles en lien avec son métier. Et ça rend tellement plus riches nos messages de connivence et nos messages de manière générale. Donc voilà, c'est vraiment mon métier, c'est ça. C'est de lier la vie personnelle.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis là, toi, ça te paraît logique et fluide. Mais par exemple, pour moi, ce n'est clairement pas ma zone de génie, je pense, de base. Faut que j'aille chercher dans ma tête en me disant, attends, là, j'allais dans un... Ça commence à venir, tu vois. Des fois, je fais des réflexions et je me dis, tiens, là, je suis dans un restaurant gastronomique, ça me fait penser ça à mon client. Mais de là à me dire, attends, je prends mon téléphone, j'en fais un poste, je l'écris, je le publie. Mais ça y est, moi, l'idée, elle est déjà partie. Alors que je pense que je tenais un truc sur le moment, tu vois, quand j'en ai pensé. Mais sauf qu'entre-temps, ça y est, je suis passée à autre chose. J'ai fait... Tu vois, ou peut-être que c'est parce que je ne suis pas organisée ou que ce n'est pas rentré comme une espèce d'hygiène. C'est ça.

  • Speaker #2

    En fait, je vais te donner une tip. C'est que moi, quand je suis dans ce fameux resto, je n'ai aucune idée de poste. Juste, je prends en vidéo et en photo. On verra après. D'ailleurs, c'est ce qui fait que j'ai une bibliothèque iPhone qui a 8 Tera de photos et de vidéos.

  • Speaker #1

    Et qui a cramé.

  • Speaker #2

    Et qui a cramé il n'y a pas longtemps. Exactement. Mais moi, je filme tout, je prends tout en photo et je dis, on verra après l'histoire. Mais déjà, je prends ma bibliothèque d'images. C'est super important. On va le travailler ensemble, regarde. On va le faire en direct. Qu'est-ce que tu aimais comme sport quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    la danse.

  • Speaker #2

    Ok. Et est-ce que tu avais une passion particulière pour autre chose ? Je ne sais pas moi, Disney, peu importe. Les histoires, est-ce que tu aimais bien quand tes parents te racontaient des histoires ?

  • Speaker #1

    Alors pas forcément, mais tu sais moi j'aimais bien danser sur les clips de Britney Spears. Ok. Et faire le show tu vois. Ou alors...

  • Speaker #2

    T'aimais faire le show,

  • Speaker #1

    ok. Je faisais des spectacles de roller dans le salon.

  • Speaker #2

    Pas mal. Très intéressant. Tu vois, ça c'est un super hook. Ok, donc on a ce que t'aimais faire. Maintenant, est-ce qu'on a un trauma par rapport à la prise de parole ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'a humiliée ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, carrément. Je pense que cette histoire de prise de parole vient parce que j'étais timide, que je n'avais pas confiance en moi, que la succession de tous les professeurs ou les maîtresses que j'ai eues, etc. Donc ça, c'est un peu mon storytelling. Donc oui, et c'est pour ça que j'ai lancé, enfin, après que j'ai voulu faire du théâtre et donc de la prise de parole.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc le roller.

  • Speaker #2

    Ok, donc roller, ok. Dans tes parents, qui est-ce qui avait du mal à parler en public ?

  • Speaker #1

    Ma mère plutôt.

  • Speaker #2

    Ta mère qui se mettait en retrait ?

  • Speaker #1

    Moi plus en tout cas que mon père qui est lui plus à l'aise.

  • Speaker #2

    Ok. Et à quel moment tu as décidé que toi tu aimais pitcher, que tu aimais prendre la parole en public, enfin que tu as dit ça y est ça va être bon, faire de l'anse ?

  • Speaker #1

    Prise de parole en public bien longtemps après, mais en tout cas, prendre la fin, être sur scène et donner des spectacles, j'ai commencé, tu vois, à 18 ans vraiment, j'ai décidé que je voulais en faire mon métier. D'être sur scène, donner des spectacles, etc. Mais ça a mis longtemps.

  • Speaker #2

    Ok, et quand tu es sur scène, qu'est-ce que tu viens chercher ? De l'amour, de la reconnaissance ou c'est vraiment toi, c'est l'énergie de la scène qui te déploie ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me redonne de l'énergie. Je ne sais pas si c'est un besoin de reconnaissance, bien sûr, d'être applaudie, que tout le monde vienne me voir après, « Ah, c'était bien ce que tu as dit » , etc. Mais c'est juste parce que dans mon élément, je me sens bien. Ok. Je me sens à la chaise. Là,

  • Speaker #2

    tu as déjà quatre ou cinq idées de reels. Déjà, par exemple, tu peux expliquer dans un reel que le fait de vouloir être sous les projecteurs de la scène n'a pas de rapport avec l'ego. Ça peut être aussi un état d'être. Là, tu as un premier reel. Tu as le fait que souvent, on porte le bagage de ses parents. Sans le savoir. Et ta mère, qui est ta figure féminine, s'est mise de côté. Et on pourrait tout à fait créer un poste climat, à votre avis, est-ce qu'on est le résultat, sans que toi tu prennes parti, est-ce qu'on est le résultat du trauma non clôturé de sa famille ? Deuxième rile. Troisième rile, tu pourrais faire un contenu storytelling en disant de la petite fille en roller à celle qui... Je pourrais faire une rime comme ça, mais... à celle pour qui parler en public fait peur, tu vois, bam, et tu racontes en fait ton... Et en fait, moi, c'est comme ça que je fais. Je travaille en boussole et je vais aller chercher des éléments du récit. C'est un peu de la psychanalyse en réalité. Et dedans, c'est ce qui te rend encore plus touchante, c'est 100% toi, personne ne pourra copier ce récit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ton histoire. Et que tu le veuilles ou non, c'est sincère. Et en fait, on le remarque souvent avec Thomas, c'est mon ghostwriter qui parfois m'aide quand je n'ai pas le temps d'écrire des contenus. Et c'est trop rigolo. Écoute, à quel point c'est pas un mythe ce que je raconte. Moi, je fais des posts à l'arrache. Parfois, je n'ai pas le temps. Je suis dans le train, je fais un truc comme ça. Mais c'est moi qui l'écris. Le post fait un million d'impressions sur LinkedIn. Et lui, il a la technique copywriting, tout ce que tu veux. Il est trop beau son post. Il est parfait sur LinkedIn. Mais c'est Thomas qui l'écrit. Et bien, le post fait toujours moins d'impressions. C'est fou, hein ? Donc, ce n'est pas qu'une question de hard skills. C'est tes soft skills. C'est toi, en fait. C'est ce qui découle de toi. de perfectionnisme et plus de spontanéité, en tout cas plus de toi, de ta logique à toi, et tu deviens magnétique. Le dernier post en date qui a explosé chez moi, j'ai mis, j'ai la ligne éditoriale la plus what the fuck de toute la plateforme LinkedIn, tu vois. Et bien les gens, ils ont trouvé ça trop marrant. Je ne sais plus, il a fait 50 000 ou 100 000 impressions ce post. Oui,

  • Speaker #1

    parce que dans...

  • Speaker #2

    Mais je le pense en fait quand je le dis, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et dans tous les cas, le fait de créer du contenu ramène à toi, ramène à toi, ramène à tes services qui existent. Donc en fait, je veux dire... Peu importe. Alors après, il ne faut pas que ça sorte complètement. Tu vois, toi, tu as une trame quand même. Certes, dans ta tête, c'est peut-être un peu... On ne comprend pas trop où tu veux en venir peut-être. Je ne suis même pas sûre parce que je pense qu'au final, tu trouves toujours un fil conducteur pour ramener un peu à ta thématique. Ou même si ça sort de ta thématique, ce n'est pas grave puisqu'au final, le but est quand même aussi un peu de prendre la parole pour ramener l'attention vers toi et donc tes services et tes produits. Et du coup, je voudrais qu'on en enchaîne sur le Personal Brand en 2025. Pourquoi en 2025 c'est hyper important de développer sa personal brand alors que la plupart des entrepreneurs, solopreneurs veulent se cacher derrière ? Ou ne veulent pas trop se montrer, ou juste dire qu'ils sont architectes mais pas parler d'eux, pas mettre de photos, pas trop prendre la parole, pas oser se montrer, etc.

  • Speaker #2

    Alors, je vais te poser une question. Est-ce que tu achèterais Tintin au Tibet si ça te s'appelait juste au Tibet ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu regarderais Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, mais il n'y a pas Astérix et Obélix ? En gros, ce qui se passe aussi, ce n'est pas de chance, c'est contre-intuitif. Nous sommes devenus, par la force des choses, avec l'arrivée des réseaux sociaux, nos propres médias. Au départ, nous étions devant la télé, nous consommions ce que des entreprises de production nous proposaient sur des chaînes, et nous étions consommateurs uniques, voire même moutons parfois, on était comme ça, on attendait la pub de Mercury Chrome, le pansement des héros. Et puis il y avait quelque chose d'assez extraordinaire, ou pas d'ailleurs, qui s'appelle Internet, qui est arrivé, puis après les applications mobiles, les smartphones, et puis les réseaux sociaux, et sont devenus les réseaux sociaux nos rendez-vous au quotidien. et dans ces rendez-vous quotidiens certains sont devenus des créateurs, des créateurs de contenu. On est devenus nos propres médias, on est devenus finalement le vecteur de ces audiences, etc. Le problème c'est que donc on devient une chaîne de télé à proprement parler, on devient un magazine à proprement parler et donc comme un magazine féminin devrait le faire face à certaines contraintes, comme une chaîne devrait le faire face à certaines contraintes, eh bien on doit avoir une programmation pour attirer son public, etc. D'autant plus que, là je réponds à la question précisément, c'est pourquoi nous les entrepreneurs, on doit devenir nos propres pivots. C'est qu'en fait, du coup, au résultat de cette situation où de plus en plus de personnes font leurs propres médias, etc., il faut pouvoir se démarquer. Et comment on se démarque en 2025 quand on est entrepreneur ? Ce n'est pas par les promesses de sa marque, un petit peu bien sûr. Ce n'est pas par les prouesses de sa marque. Un petit peu bien sûr, ce n'est pas par les valeurs de sa marque, un petit peu bien sûr, mais c'est qui est la marque. Et en fait, cette tendance n'est pas que propre à la francophonie, on la voit partout. Aux États-Unis, c'est les présidents, c'est les fondateurs de Tesla ou de SpaceX. Cette tendance, on la voit à Singapour chez les grands milliardaires, on la voit chez les dubaïotes, notamment les fondateurs du Burj Khalifa. On le voit. Même chez notre président de la République, M. Macron, qui va se filmer et faire des TikToks, en fait, on devient le personnage du message et on incarne le message. Et donc, on est le Tintin et le Milou ou le Asterix et le Obélix de son message. Et donc, c'est super comme c'est hyper dangereux, parce que donc on est vraiment, comme bloqué, on est esclave de notre message et on est responsable. S'il y a la moindre chose qui se passe, c'est pour ça qu'actuellement on a le procès de Stéphane Plaza qui incarnait l'émission appartement-maison. À partir du moment où il a impacté avec la boussée, l'émission est morte. C'est exactement la même chose avec nos business. C'est d'autant plus important de comprendre la notion de responsabilité dans tout ce qu'on fait, que ce soit dans la communication, que ce soit dans le relationnel client. Pour moi, c'est très important. d'avoir une satisfaction client. Alors, je ne peux pas faire du 100%, c'est impossible, mais il faut respecter les gens avec qui on travaille. Et donc, même si on est un petit peu clivant, même si on veut faire du watch time, même si on veut exploser sur les réseaux, ça c'est une chose, mais l'éthique, c'est hyper important. Et on l'a vu avec des influenceurs qui sont devenus leur propre marque, comme Norman Taveau, comme... C'est pas Poisson Fécond, c'est l'autre. Peu importe. Le problème, c'est que dès que... Voilà. Il y a cette éclaboussure et l'empire s'effondre. Donc, c'est ce qui nous rend extrêmement vulnérables. Avant, le patron de telle grosse entreprise était caché. Il pouvait faire comme si de rien n'était. Il mettait ses managers, il mettait ses responsables, ses directeurs. Et puis lui, il pilotait comme ça, comme un jeu de cartes et tout. Nous, en tant qu'entrepreneurs, en tant que même solopreneurs, souvent, on a une double responsabilité. Donc, il faut bien réfléchir à ce qu'on veut être. Et c'est pour ça que souvent, je leur dis, soyez authentiques. A moins que votre authenticité passe par des croyances politiques extrêmes ou des choses comme ça. N'en faites pas des tonnes. Plus racontez quelque chose qui est à votre niveau, à votre grandeur. N'essayez pas d'aller dans une grandeur qui vous dépasse. Parce que, un, ça va se savoir. Et puis, je ne sais même pas si ça impressionne quelqu'un. Ce qui impressionne les gens, c'est de voir quelqu'un qui ose être lui-même sur une plateforme où tout le monde peut voir. Et ça, ça n'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Je vais te donner... Bon, moi, je suis tout à fait d'accord avec toi, forcément. Maintenant, il faut que je mette beaucoup plus en place aussi. D'ailleurs, merci pour le mini-coaching que tu m'as fait, très personnalisé. Je t'ai bien fait de venir, je t'ai bien fait de me déplacer. J'ai eu mon petit coaching. Deux objections que je vais te donner. La toute première, c'est... Oui, OK, c'est super, Alice, tout ça. Je comprends, j'ai capté. Mais déjà, ce n'est pas mon corps de métier. Moi, je suis coach de vie. J'ai envie d'aider les gens. Je n'ai pas envie d'aller me montrer, de faire des trucs sur les réseaux sociaux. de prendre la parole. Je ne comprends pas pourquoi je dois faire ça pour juste vendre mes services. Je suis juste coach de vie, moi je veux coacher. Bon, ça tu vois, c'est une objection.

  • Speaker #0

    Alors, si tu es coach de vie et que tu ne veux pas te montrer et te mettre en avant, il y a quand même aussi des alternatives. Alors, ce n'est pas celle que je préconise, mais il y a des alternatives. Tu pourrais tout à fait prendre déjà une équipe qui fait de la com autour du coaching de vie. Donc, tu ne vas pas te mettre en avant, tu vas te soustraire malheureusement à ton message. Donc, tu ne vas pas... connaître une forme de starification. Tu ne seras pas « the coach » de demain, ça c'est sûr, mais peut-être que tu pourras faire tourner ta boutique avec des ads, en mettant en place des lead magnets, donc des ebooks qui ramènent vers ça et ça ramène vers toi et à un moment donné on te verra sur ton site internet, tu peux le faire, ça existe. Il y a beaucoup de gens qui font du faceless aussi. Ce n'est pas ce que je préconise parce qu'en fait c'est extrêmement précaire comme situation. Il suffit que quelqu'un ait des meilleures hard skills que toi, des meilleures compétences justement pour aller capter de la data et des leads, tu vas te faire enfler et éliminer. Oui. Mais pourquoi pas ? Je ne préconise pas à 100% dans tous les cas de se montrer. Il y a plein de comptes faceless, il y a plein de comptes TikTok même qui utilisent de l'IA, qui cartonnent comme ça. Pourquoi pas ? Maintenant, quand on est coach de vie et qu'on ne veut pas se montrer, il faudrait peut-être aller voir un coach de vie. Parce que c'est de l'humain, il faut créer des liens humains quand on est coach de vie, c'est extrêmement important. Est-ce que si vraiment on ne veut pas être vu et on ne veut pas voir les gens, on est vraiment un bon coach de vie ? Je ne sais pas. Parce que normalement, un coach de vie, justement, il apprend une personne. Après, j'en sais rien, mais il apprend une personne justement à trouver sa place, à prendre sa place. Et quoi de mieux qu'un exercice que de savoir prendre sa place sur les réseaux ? Et d'ailleurs, prendre sa place sur les réseaux ne nécessite pas d'être un influenceur extrêmement connu, visible. Je veux dire, moi, j'ai plein de mes élèves ou de mes amis qui ont 2000 abonnés. Et ça fonctionne très bien pour eux, ils ont une niche hyper qualifiée, pas besoin d'être reconnus. Ok,

  • Speaker #1

    deuxième objection. Ce n'est pas éthique pour moi de poster tous les jours ou de poster tout le temps sur les réseaux sociaux. Donc, qu'est-ce que tu veux dire par rapport à ça ? Et qu'est-ce que tu en penses toi ? Parce que forcément, il y a un effet plus on poste et plus on pourra être visible aussi. Qu'est-ce que tu en penses toi de ce sujet ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, si ce n'est pas éthique parce que ce n'est pas écolo, parce que ça nécessite des serveurs, et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que ça prend du temps, c'est parce que je n'ai pas envie de dédier dans ma semaine, tu sais, c'est un peu cette objection. Souvent, on me dit, moi, je n'ai pas trop le temps pour la création de contenu. Déjà, si je le fais deux fois dans la semaine,

  • Speaker #0

    c'est bien. Déjà, si on n'a vraiment pas le temps pour la création de contenu, on peut déléguer. Et même, ça peut parfois... Alors, je donne mon propre exemple, mais... Il y a énormément d'écoles qui s'appellent Digital College, Case et tout, qui ont des élèves qui cherchent des stages non rémunérés et qui ne trouvent pas d'entreprise. Donc déjà, l'objection de « oui, c'est cher » , excusez-moi, mais ils sont nés avec le téléphone dans la main, ces gosses. Ils sont beaucoup plus en avance que nous et ils font des beaucoup plus beaux contenus que ce qu'on pourrait faire nous. Donc déjà, voilà. Ensuite, c'est pas éthique, Adam Moussry, le président d'Instagram, a dit « mais c'est pas obligatoire de poster tous les jours, il faut… » être régulier. Donc il faut trouver sa régularité. La régularité peut être une fois par semaine si tant est que le contenu est suffisamment prévu pour mettre en valeur votre création de contenu. D'ailleurs, je vous recommande de faire ça, c'est-à-dire plutôt faire moins de contenu et faire des vrais mini-courmétrages incroyables comme fait Ausha Hope, je crois, sur TikTok, qui est une productrice de TikTok démentielle. Moi, je ferais ça, je prendrais une journée dans le mois et je ferais quatre bêtes de reels. quitte à mettre un peu d'ad, cibler dans ma target avec un petit dit de magnète et je prendrais que les gens comme ça. Plutôt que de poster pour poster des choses qui ne nous plaisent pas et qui ne sont pas qualitatifs. Mais ce n'est pas ce que je recommande. C'est ce que je recommande si vous n'aimez pas faire les contenus. Maintenant, si vous voulez vraiment évoluer, oui, il vaut mieux être plus régulier. Le conseil d'Instagram, c'est minimum trois publications par semaine et au moins des stories tous les jours.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux nous dire par rapport aux stories ? Toi, vraiment, c'est...

  • Speaker #0

    What the fuck ?

  • Speaker #1

    Si les stories disparaissent, tu te mets en dépression, je crois. Mais ouais ! On adore suivre un peu tes actus et tout ça. Qu'est-ce que t'en penses, pareil, ceux qui se disent, mais moi, je sais pas quoi raconter en story. Je loue ma caméra et je dis quoi ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est une très bonne question parce que qu'est-ce que je me dis quand j'allume une story ? Je crois que le truc, voilà, c'est là où c'est aussi très important de travailler les soft skills. Moi, j'ai un profil, d'ailleurs je vous invite à faire votre test MBTI en ligne, tapez 16personnalités.com sur Google et vous savez quel profil vous avez déjà pour savoir comment vous positionner vis-à-vis de la société. Moi, par exemple, je suis un profil amuseur. C'est-à-dire qu'en fait, il y aurait eu les stories. Il y aurait eu le théâtre des guignols dans l'école maternelle. Il y aurait eu le spectacle du collège. Moi, j'étais déjà le clown, même en classe, tu vois. Donc, c'est vrai que je ne me pose pas la question de ce que je veux dire en story. À chaque fois, il y a une connerie qui me passe par la tête. Je dis, putain, il faut que je la raconte à mes potes, parce que je les vois comme mes potes. Donc, si ce n'est pas quelque chose d'intuitif, ça ne sert à rien non plus de se forcer au point de s'écœurer. Je pense qu'il faut réfléchir à des grands principes. Et moi, ce que j'aime bien donner à mes... Les élèves comme conseil, par exemple, c'est de décider de mettre des rendez-vous en place si on n'arrive pas à le faire spontanément. On peut dire, tiens, le lundi, ça peut être la journée de... Vous, parlez-vous de... Enfin, parlez-vous de moi à moi, tu vois. Donc, par exemple, mettre une boîte à questions en disant, je ne sais pas, moi, c'est quoi tes trois couleurs préférées ? Où est-ce que tu habites ? Des choses comme ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que les gens qui vous suivent, ils adorent qu'on parle de eux, pas de vous. Donc, moi, souvent, quand je fais de l'autodérision, je me mets en... je me tourne en ridicule parce que c'est une scène qui a pu arriver à mes abonnés. C'est pour ça que j'aime bien raconter quand je fais mon sport, que je mets mal ma loupiote, que je ressemble à rien, que les gens se foutent de ma gueule, ils disent « t'as l'air tellement con mais je t'aime » , du coup ils me disent « je suis fan, c'est mon rendez-vous, c'est ma sécurité sociale, ta story Alice » , tu vois. Et je vois en fait qu'il y a ce rendez-vous-là. Donc si vous, vous n'avez pas le truc comique, trouvez un autre rendez-vous qui peut rendre adduct. Ça peut être un conseil, ça peut être je ne sais pas, il y a des gens qui font aussi des petits tirages de tarot. Il y a des gens qui vont faire le petit horoscope du jour, mais ça pourrait être un horoscope humoristique, genre vous changez les mots en mettant des mots vachement plus marrants. Bon, je ne vais pas être censurée sur YouTube, mais tu vois, ça pourrait être, bon, petit what the fuck de Gémeaux, tu vois, des trucs comme ça, ça pourrait être trop rigolo de tourner des choses. Il faut se dire que les gens, à 80%, vont sur les réseaux pour se divertir. Donc, même si vous avez envie de parler business, essayez de leur faire passer une meilleure journée parce qu'ils ont leurs propres préoccupations et donc, ça demande une intelligence relationnelle et de... émotionnel et même de l'empathie de comprendre que même si nous on est là pour notre business à la base les gens ne sont pas là pour votre business ils sont là pour eux mêmes se détendre donc si vous n'avez pas compris la notion de base d'un réseau social et ben du coup vous faites que du commercial du commercial du business du business du business et les gens est ce que est ce qu'on reste abonné à un catalogue lidl dans la boîte aux lettres et ben non voilà par contre on regarde squeezie qui nous fait rire on ouvre c'est pas sorcier parce qu'on apprend on nous voilà dès qu'on comprend qu'en fait on devient comme un magazine une chaîne de télé il ya plusieurs programmations il ya des divertissements on apprend % on s'inspire on voit la paix dans les vannes et sa bonne voilà c'est ça c'est magique

  • Speaker #1

    Ok, c'était vraiment super intéressant ce que tu dis. Et je pense que tu nous partages pas mal de valeurs et de pépites. Prenez des notes et surtout appliquez. Parce que souvent, ce que je vois aussi, c'est que les entrepreneurs, ils écoutent beaucoup et tout, mais ils sont là un peu passifs. Mais prenez des notes et mettez-vous en application en même temps que vous êtes en train d'entendre. Et je trouve qu'il n'y a pas meilleur truc. On arrive vers la fin du podcast parce qu'on a quand même... Enfin, tu vas faire moins de... Et partagez de choses. J'ai des questions pour terminer. Donc, la toute première, ça serait... Je n'ai pas envie de te demander qu'est-ce qui te passionne, qu'est-ce qui te motive, parce que tu nous as quand même partagé, on sent vraiment cette passion en toi. Mais plutôt, qu'est-ce qui te met en colère en ce moment, ou qu'est-ce qui t'énerve, qu'est-ce qui te chagrine, ou je ne sais pas, tu vois, comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est un peu idiot, parce que ça n'a pas de rapport vraiment avec mon métier. Moi, je suis quelqu'un de… En fait, je crois que je suis beaucoup dans la joie, dans la clownerie, dans la théâtralisation de ma vie, dans le fait de… capter mes rêves. Je crois que comme beaucoup d'humains, parce que si on revient à l'essence même de l'humanité, c'est que je trouve la vie aussi extraordinaire qu'injuste. C'est qu'on finit par mourir un jour, tu vois. Et je suis fascinée par ce que je ne comprends pas. Donc je regarde, je passe ma vie devant des vidéos de l'univers. Je n'ai pas d'enfants parce que j'ai peur de les laisser dans ce monde-là. Je n'arrive pas à passer le cap de me dire qu'un jour j'aurai des enfants. En fait, je suis quelqu'un... Je suis comme un clown triste, en fait. Je suis très mélancolique dans ma vie personnelle parce que je crois que j'ai tellement une enfance... heureuse, j'ai tellement eu de privilèges, je reconnais, tu vois, qu'en même temps, j'ai envie de diffuser cette joie, parce que je vois bien qu'il y a des gens qui ont un fond, une espèce de base triste, tu vois, et de l'autre côté, en même temps, je diffuse cette énergie d'amour, de joie, de machin, je suis trop plante, même, ça m'est reproché parfois par mes amis, ils me disent, mais t'as trop de gens autour de toi, t'as trop de trop, tu vois, et de l'autre côté, je ressens cette immense, si tu veux, je ressens que nous sommes en train de vivre le déclin de l'humanité, je le ressens profondément. Ça y est, je sais que nous avons atteint la limite pour la planète en termes de ressources, je sais que nous avons atteint la limite en termes de pollution, en termes de perturbateurs endocriniens, de toutes les molécules cancérigènes, je sens qu'il y a de plus en plus de feux de forêt, qu'on perd des animaux, que les espèces disparaissent, je sens que nous sommes arrivés à l'apogée de l'évolution, si tu veux, de cette fameuse évolution, on va toujours plus vite, plus loin et tout. Et donc c'est pour ça que j'essaye de dompter, parce que je suis adaptable. cette technologie, ces IA et même ces réseaux, mais j'essaie profondément d'y inscrire des valeurs humaines, notamment l'authenticité, parce que je n'oublie jamais, au grand jamais, aucun jour qui arrive qu'à la base nous sommes des humains, nous sommes homo sapiens, qui est né en fait dans cette… Cette période-là qui n'était vraiment pas propice à Homo Sapiens, parce que Homo Sapiens a besoin d'être dehors, il a besoin de faire des connexions neuronales en discutant dans la vraie vie avec des gens. C'est pour ça que j'ai voulu créer d'ailleurs le Château des Entrepreneurs, parce que sinon on est enfermés derrière nos ordi. Ok, il a besoin de réussite, mais Homo Sapiens a surtout besoin de santé, c'est pour ça que j'ai voulu me remettre au sport. En fait, on est tellement poursuivi par ce trop, ce grand tout, de « il faut être plus performant, il faut être plus riche, il faut être plus, plus, plus, plus, plus » . On a oublié l'essence même que... Il faut être vivant. Et c'est pour ça que d'ailleurs, j'ai aussi beaucoup mon chien. Parce que moi-même, je me fais apaguer par les algorithmes. Et mon chien, c'est vraiment quelque chose, enfin c'est quelqu'un, pour moi c'est quelqu'un, qui me recentre dans le présent. Parce qu'un chien, il a des besoins primaires. Chose que nous les humains, on a oublié. On a oublié que parfois, il faut juste respirer. Moi, à l'époque, quand j'étais tout le temps stressée, quand j'étais salariée, j'avais des problèmes de souffle parce que je ne respirais plus correctement. On a oublié que... Moi, je ne suis pas introvertie, je suis quelqu'un d'extravertie, donc je me recharge en présence des gens. C'est pour ça que j'aime bien les faire venir ici. Je t'ai dit de venir ici, je n'ai pas de mal à faire venir les gens chez moi. Et je sais pourquoi. Ce n'est pas parce que je suis « waouh, Alice, elle est trop sociable » . Non, Alice est humaine. Un humain, même le plus introverti qu'il soit, il y a un moment donné, avec les gens avec qui il se sent en confiance, sa mère, sa meilleure amie, il a besoin de recharger sa batterie humaine et sa batterie d'échange. Donc, c'est ça. Donc, je suis quelqu'un d'aussi mélancolique et triste que joyeuse. Tu vois, c'est comme la plupart des humoristes, comme Franck Dubos, comme... En fait, on est des grands pathos. Voilà.

  • Speaker #1

    Qui ne t'empêchent pas. Oui. Qui te permet de aussi... Tu le gères à ta façon. Voilà. Mais merci de ce partage. C'était super intéressant. Est-ce que tu as un mantra, une citation ou quelque chose que tu te répètes ou que tu répètes à tes clients, tes élèves, tous les jours, au quotidien, ou que tu répètes à ton collègue ?

  • Speaker #0

    Je suis trop petite ! C'est fait là, on peut tous transformer nos épreuves en cadeaux. D'ailleurs j'en ai fait un livre. Et bien ce livre c'est un... on va dire un condensé de ce qui pourrait arriver à tout le monde. Sauf que bon... Moi, j'ai tendance à très vite rebondir, c'est vrai que c'est ma force. Donc, je donne vraiment des clés à travers toutes les épreuves qui me sont arrivées, qui sont des épreuves assez communes. D'ailleurs, spoiler alert, maintenant j'en suis à 13, 17 divorces grâce à ce livre, ou à cause. Donc, je suis très contente parce qu'on parle de relations toxiques, on parle d'émancipation féminine, on parle de grosses pertes d'argent, on parle de deuil animal parce que mine de rien, ça nous est mis de côté. Il n'y a même pas de jour de congé quand on perd un animal. alors qu'en fait, on perd un membre de sa famille, c'est prouvé par des neuroscientifiques. Et voilà, je parle de toutes les petites épreuves du quotidien, parce que ça reste des petites épreuves communes, c'est horrible à dire, mais je parle du handicap invisible, parce que j'ai un handicap invisible, je parle des TCA, des troubles du comportement alimentaire, ça touche une femme sur quatre. Donc voilà, c'est des choses qui sont communes, qui sont des drames communs, propres aussi des symptômes à notre société un peu malade. Et l'idée, c'est que dedans, il y a plein de petits jeux qui sont... sympa avec des exercices on peut faire aussi se faire des promesses entre le livre et le digital on peut porter en story exercices qui a dedans qui sont faits exprès et puis il ya des petits moments de ma vie qui sont assez enfin je j'essaie de tourner le truc assez rapidement le livre peut se lire en quatre heures trois heures et demie donc l'idée c'est vraiment qu'ils prennent pas tout le temps de la personne mais que ça en trois heures et demie ça fasse ok gros déclic et j'ai plus de 1000 lectrices déjà et plus de 500 témoignages positifs donc je suis contente

  • Speaker #1

    On n'a pas du tout parlé de ce passé-là, mais tu l'as énormément révisé en podcast. Allez voir d'autres interviews sur ta chaîne à toi, sur d'autres contenus, sur la relation qu'elle a pu vivre, qui t'a aussi emmené quand même un petit peu sur... Donc du coup, la phrase, c'est transformer vos épreuves en cadeaux.

  • Speaker #0

    On peut tous transformer son épreuve en cadeau. Tout est une question de comment je laisse glisser. l'épreuve sur moi, ou comment j'apprends à la dompter. Et en fait, c'est pas moi qui ai inventé ce concept, c'est les stoïciens. Ça date presque de l'ère gréco-romain, donc c'est pas moi qui ai inventé ce concept. En fait, il faut partir du principe que je crois que l'erreur, l'échec et le fait que ça se passe pas bien, ça arrive à tout le monde. Et il y a le rapport qu'on a à cet échec et donc l'importance qu'on va lui donner dans notre vie. Par exemple, je parle du deuil. N'importe qui qui a un chien ou un chat ou un enfant, même actuellement, tu lui dis, tu le vivrais comme moi, si tu as un deuil, si tu perds quelqu'un, ton animal ou ton enfant, il te dit « Ah, mais moi, je meurs direct » . C'est sûr, tu vois. C'est vrai que oui, tu vas avoir l'impression de mourir toute ta vie, tu auras un bout de toi qui va mourir. Mais en fait, tu es même capable, c'est ça qui est fou avec le cerveau humain, c'est exceptionnel en fait. Même ça, tu es capable de te relever. Moi, tous les jours, j'ai peur de perdre mes parents. Tous les jours, je suis très proche de mes parents. Je me dis, je vais pas y arriver, je vais pas y arriver. Tous les jours. En fait, je pense à ça tous les jours. Alors du coup, je gâche ma vie, tu vois. Parce que tous les jours, je me dis, mais... Et alors que je suis persuadée au fond de moi qu'ils m'ont tellement donné cette force et cette résilience que je vais y arriver quand même. Et ils seront ailleurs d'une autre manière, tu vois. Mais genre... Je suis persuadée, je conscientise qu'on est capable de tout transformer, mais après, il faut bien s'entourer, il faut bien travailler la chose, et il faut avoir conscience de cette... C'est pour ça que j'adore l'univers. Tu sais qu'on est du résidu de poussière d'étoiles ? C'est le cas à la base. Il y a quand même... un soleil qui s'est créé avec un Big Bang, des morceaux de… à la base c'était de l'azote, du carbone, etc. Nous sommes après, nous sommes tous compactés, il y a eu un gros magma pour créer une planète Terre, d'ailleurs avant il y avait deux planètes, bref, avec des fragments, puis la Lune, etc. Et donc il faut quand même réaliser que nous faisons partie d'un tout avec tout un renouvellement constant. Et on n'est jamais vraiment mort, on n'est jamais vraiment parti, on fait juste partie. Peut-être là j'ai une molécule d'un ancien caillou, d'une ancienne herbe, tu vois. Mais non, mais c'est quand même un truc de fou. Et quand tu le réalises, tu prends de la hauteur et tu te dis « Waouh ! » En fait, à ma petite échelle, mes tout petits problèmes. Et moi je suis très… Je pars aussi loin que je reviens sur Terre. Mais je vois tellement de concret là-dedans aussi que… Donc transformer vos épreuves en cadeaux, c'est le plus beau conseil que je peux vous donner.

  • Speaker #1

    Merci pour ce partage. Je vous invite à me retrouver si on a envie de travailler avec toi.

  • Speaker #0

    Ah, de travailler avec moi ? Sur Instagram, il y a tous mes liens sur Instagram. Donc, AliceCatDesigner. Vous pouvez me retrouver sur YouTube aussi avec le podcast Non Merci. Si vous avez envie de rigoler. Et vous pouvez me trouver sur LinkedIn. Alice Catelino. C-A-T-H-E-L-I-N-E-A-U. Voilà. Merci Alice. Merci à toi Fanny.

  • Speaker #1

    À bientôt. À bientôt.

Description

Aujourd’hui, je reçois Alice Cathelineau dans le podcast Successs – une multi-entrepreneure au parcours inspirant, à l’énergie débordante et aux conseils en or 💡
Alice, c’est une multi-entrepreneure à l’énergie débordante. Elle gère aujourd’hui cinq entreprises dans des domaines aussi variés que la création de contenu, la formation digitale, l’événementiel… Une femme aux multiples casquettes, mais avec une vision claire : aider les autres à prendre leur place et briller sur les réseaux.

Elle a déjà accompagné plus de 2 500 entrepreneurs, généré plus d’un million de vues, et aidé des créateurs à bâtir des communautés puissantes et engagées. En 2025, elle continue d’élargir son influence, notamment avec son académie digitale, et vient tout juste d’être mise en lumière par GOSS Magazine comme l’une des figures montantes du mentorat digital.

Dans cet épisode, on parle :
- Des tendances réseaux sociaux 2025
- D’authenticité et de prise de parole
- Des blocages que rencontrent beaucoup d’entrepreneures quand il s’agit de créer du contenu

- Et bien sûr, de son parcours riche et inspirant

- L’interview est dispo en présentiel sur YouTube (on est chez Alice !)
- Ou en audio sur ta plateforme préférée

💌 C’est LE moment de sortir ton Notion ou ton carnet pour prendre des notes... Parce que cet épisode est une vraie mine de pépites !

Son Instagram : https://www.instagram.com/alicecatdesigner/?hl=en&utm_source=chatgpt.com

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode. Je suis aujourd'hui en de bonnes compagnies puisque je suis avec Alice, je suis chez elle, vous pouvez donc retrouver cette interview en présentiel sur YouTube. N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube et de mettre un petit commentaire pour nous dire ce que vous avez pensé de cet épisode ou sinon vous pouvez rester sur votre plateforme d'écoute préférée pour continuer l'écoute de cet épisode de podcast. Alice est une multi-entrepreneur, elle a aujourd'hui plusieurs entreprises, elle en a 5, notamment quelques-unes autour de la création de contenu, des réseaux sociaux, de la formation. Également, elle a aussi une entreprise dans l'événementiel. Bref, elle fait plein plein plein de choses, vous allez voir, c'est une interview très enrichissante. On a parlé des tendances des réseaux sociaux aujourd'hui en 2025, on a parlé de personal branding, de comment être authentique sur les réseaux. Je lui ai aussi posé plusieurs objections. que je pouvais avoir de la part de mes clientes des solopreneurs sur le fait de créer du contenu, d'oser se montrer pour prendre la parole. Donc, elle répond, ces objets sont là. On est revenu, bien évidemment, vous vous en doutez bien sur son parcours, c'est la ligne directrice du podcast. Bref, comme d'habitude, plein de pépites. Je vous conseille quelque chose. Prenez un papier, un stylo, ouvrez votre espace Notion et prenez des notes parce qu'elle a vraiment débité plein, plein, plein de conseils sur les réseaux sociaux et comment se développer. En 2025. Vous allez voir, c'est une interview pépitas. Je vous souhaite une très belle écoute. En présent, salut ! Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects, et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe.

  • Speaker #1

    Hello Alice. Hello. Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Ça va et toi Fanny ?

  • Speaker #1

    Ça va super. Merci d'avoir accepté mon invitation. Et merci de m'accueillir parce que je suis du coup chez toi. Dans mon bureau. C'est moi qui fais l'interview, mais on est chez toi. Donc, je suis trop contente. Dis-moi, j'ai une toute première question. Tu peux te douter laquelle c'est. La toute première question que j'ai pour toi pour commencer ce podcast, c'est est-ce que tu peux te pitcher, nous dire qui tu es ? Mais fais attention, tu n'as que 30 secondes pour le faire. 30 secondes ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. OK. Alors, je fais 5, 4, 2, 1. Je suis multi-entrepreneuse passionnée et j'accompagne les âmes errantes. à déployer leurs ailes. Ah,

  • Speaker #1

    ça va, ça va.

  • Speaker #2

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Tu peux rajouter quelque chose.

  • Speaker #2

    Alors, je suis formatrice réseau sociaux, consultante, auteure, chroniqueuse télé et maman d'un petit chihuahua. Voilà. Qui n'est pas là, qui fait la... qui bout deux, voilà. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Si elle va venir nous rejoindre tout à l'heure. Alice, nous, on s'est rencontrées... par plusieurs moyens, conférences. On a fait aussi un week-end auquel j'ai participé, que vous avez organisé avec Laurine. On s'est bien revus là-bas. Et donc, on a décidé de se faire cette interview de podcast.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    ça y est.

  • Speaker #1

    Une fois pour toutes. On est là. C'est chouette. Est-ce que tu peux revenir sur ton parcours ? Alors, tu n'es pas obligée de le refaire, parce que tu as l'habitude de le faire tout le temps. Mais de revenir dans les grandes lignes, qu'est-ce qui fait que tu fais ce que tu fais aujourd'hui, finalement ? Qu'est-ce qui a fait que tu en es là aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors, la peur de l'ennui. Je suis une hyperactive qui a toujours ouvert tous les placards, les tiroirs, j'avais tous mes jouets, toujours sortis quand j'étais petite, et j'étais très créative. Et de fil en aiguille, ma mère en plus qui était psychosociologue conseillère en orientation, donc ça a été sa bataille de faire en sorte que ces enfants atypiques et neuroatypiques, parce que j'ai aussi un TDAH, trouvent leur voix. Et moi le problème c'est que ma voix, c'était beaucoup de voix. C'était des voix avec plein de S, tu vois. Donc j'ai fait d'abord des études dans l'art, j'ai fait un bac art plastique avec option obligatoire, donc j'avais double option art plastique, après j'ai fait une manœuvre appliquée, après j'ai fait un master de com, après je suis partie dans un cursus qui s'appelle Cumulus, avec un échange universitaire pour devenir directrice artistique, donc j'ai travaillé dans la publicité, et après de la publicité j'ai été graphiste, j'ai fait plein de types d'accompagnement de marques, du packaging, en passant par... l'habillage de devantures de magasins, en passant par tout ce qui touchait à la créativité. J'ai été illustratrice dans des magazines, d'ailleurs j'ai encore les magazines, il faut que je les ressorte. J'ai été prof d'histoire de l'art, j'ai franchement tous les métiers qui touchaient à l'art, jusqu'en 2015 quand je suis rentrée en France parce que je travaillais à l'étranger. Je suis arrivée à Montpellier un peu par hasard parce que mes parents avaient loué un gîte. ici et je voyais bien que mon métier de graphiste était pas en train de mourir mais il y avait une baisse d'activité alors que les IA n'existaient pas encore et c'est un client qui va me dire est-ce que tu peux gérer mon contenu digital et je savais pas que c'était un métier donc je vais me former au digital et ça va changer ma vie voilà en gros je te les fais en gros ouais à court terme voilà et après bon bah du digital et de... magie. D'abord je développe mon personal branding et ma e-réputation, mais je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Je vais être repérée après par des grands groupes, je vais devenir consultante, je vais commencer à donner des formations présentielles dans les French Tech, dans des entreprises. Je vais être repérée après par la radio, je vais travailler chez France Bleu. Après je vais bosser pour des petites personnes à droite à gauche et puis je vais commencer à former aussi grâce à mon mentor en fait qui va me dire Elle est trop bien ta formation, je l'avais eu comme ça une semaine dans mon bureau avec sa fille, ils étaient venus voir mon entreprise à l'époque, et il a dit, mais il faut que tu te lances là-dedans, c'est génial, ça va aider trop de gens, et voilà. Très bien. Voilà, même pas 10 ans de carrière résumée là,

  • Speaker #1

    mais voilà. C'est trop bien, là oui, mais son storytelling est arrivé à résumer comme tu l'as fait, c'est très bien. Du coup, aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais concrètement, juste est-ce que tu veux peut-être resituer un petit peu En fait, plutôt tes offres, qu'est-ce que tu proposes là actuellement ? Et qu'est-ce que tu fais de tes journées ? En fait, au final, parce que je sais que tes journées sont très très longues, mais je sais que tu ne te connaisses pas.

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi j'ai cinq entreprises. Donc, il y en a qui n'ont pas de rapport les unes avec les autres. Donc, j'en ai une qui est mon entreprise principale qui s'appelle Digitaly Company qui fait de la com 360. Donc, ça arrive encore que je fasse de la prestation de service quand vraiment... le projet me plaît, où je vais faire du graphisme, de la com, etc. Et dans cette entreprise, c'est là aussi où je fais mon consulting, où j'accompagne les grands groupes, comme notamment Partouche, le groupe de casino. Et c'est aussi avec ces entreprises que je peux donner des formations, soit en présentiel, soit des formations de groupe, soit des formations en distanciel, soit des formations, enfin voilà, il y a toute typologie de formation. Et dans cette entreprise, c'est là où je suis... dans un projet qui s'appelle l'Université Émancipation, qui a pour objectif d'aider les gens à s'émanciper réellement par l'intermédiaire des outils d'aujourd'hui, donc l'IA, les réseaux sociaux, etc. Voilà, et dedans, tu interviens d'ailleurs sur le volet du pitch, puisque tu es la pitcheuse de l'année, de tous les horizons entrepreneuriaux. Donc voilà, à chaque fois, j'ai fait intervenir un expert spécifique dans son domaine. Ensuite, j'ai une boîte de prod où je fais de la production audiovisuelle. C'est là aussi où j'ai produit des courts-métrages et des clips. J'ai une entreprise événementielle avec Laurine, la meuf en rouge sur LinkedIn, où on a plusieurs produits à l'intérieur. La boîte de prod s'appelle Ella Evans. Dedans, on a le produit Château des entrepreneurs, où on va recevoir des personnes dans des groupes de 30 à 40 personnes. L'idée, c'est de les... reboot et il n'y a qu'à avoir les avis en fait notamment on vient d'en terminer un il y a 7 jours, en huit jours après le château, il y en a ils ont vu leur vie bouleversée mais vraiment en termes de chiffre d'affaires et tout, par exemple Nejma après son premier château elle a fait elle est passée d'un petit 800 euros par mois à 5000 euros par mois en appliquant les conseils qu'on lui avait donné tu vois donc enfin c'est incroyable et dans ce volet événementiel on va faire aussi d'autres choses on va faire des des classes avec des boosters parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a des personnes qui n'arrivent pas à intégrer de l'apprentissage sur des sur des longues périodes donc on va tester le format classes compressées sur un jour et on te on te fait un formatage de cerveau pendant un jour et tu commences direct parce qu'il y a des gens ils n'ont pas le temps et on va peut-être faire aussi des plus gros événements voilà d'embarque donc là j'en suis à attend j'ai fait ensuite je suis associé à mon conjoint dans un garage Donc on vend des véhicules premium. D'ailleurs, ils sont juste à côté, je te les montrerai après. On a une autre partie garage dehors. Où là, on vend tous les véhicules, on va dire, de la gamme Mercedes à Porsche, grosso modo. Et souvent, ce sont des véhicules d'occasion de très bonne qualité, parce qu'on les prend alors qu'ils ont un an. Ils sont en retour de leasing, très souvent. Donc en fait, ils sont quasi neufs, sauf que tu ne payes pas le prix du neuf, mais tu as comme du neuf, quoi, en gros. Et on ne fait pas d'importation de l'étranger, bien sûr. Voilà, et après j'ai ma holding qui pilote tout ça. qui me permet de... Voilà.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, plein de choses. Et tu fais beaucoup de choses dans ta journée. Je voudrais te poser cette question-là dès le début. Après, on rentrera dans le sujet plus réseaux sociaux aussi, personnes en training parce que je pense que c'est important d'en parler aujourd'hui en 2025. Je pense qu'il y a plein de choses que tu peux nous partager. Tu t'organises comment ? Ah oui, tu as oublié que tu donnes des conférences quand même tous les quatre matins.

  • Speaker #2

    Oui, à côté. Oui, à côté. On va dire... Voilà. Comment je pourrais dire ça ? En toile de fond. de mon business. J'ai aussi le fait que j'ai écrit un livre, je donne des conférences, je fais des choses ponctuelles comme ça qui me plaisent. Là, par exemple, je vais m'associer à la police municipale, on va faire une opération contre le harcèlement. Il y a plein de choses que je fais en toile de fond que j'aime. Ce n'est pas mon quotidien, mais c'est des activités qui font partie de ma vie. Par exemple, là, je suis en train d'organiser un festival cet été, des awards à la rentrée. Je fais des gros trucs à côté, mais qui sont en plus de mon activité. Voilà. Et du coup, comment j'organise mes journées ? Alors moi je suis TDAH, donc j'ai un bordel organisé dans ma tête. Je dis la vérité, je ne fais pas partie des gens qui ont une to-do list hyper cadrée avec un panel d'heures hyper cadré. Je fais beaucoup à mes ressentis et évidemment aux urgences, tu vois. C'est-à-dire qu'il y a des jours, quand on est entrepreneur, notamment quand on est solopreneur, où on n'a pas l'énergie pour telle typologie de... comment dire, d'activité. Et en fait ça on l'oublie. C'est-à-dire souvent on essaye d'éliminer les tâches comme elles viennent, en pensant qu'on fait bien parce que par urgence tu vois. Le problème c'est que par urgence, et je pense notamment à ton frère qui est dans le graphisme et la création, à moi qui suis dans ces métiers là, nous on a un cerveau artiste. Le cerveau artiste il fonctionne pas comme le cerveau de la raison, le cerveau concret et pragmatique. Il fonctionne par énergie de passion. Et en fait, je me suis rendu compte que quand je contre-carre ce fonctionnement, eh bien, je ne suis pas du tout efficace. Alors que si, par exemple, je vois qu'il y a des heures dans ma journée, maintenant, je commence vraiment à me connaître par cœur. C'est-à-dire que j'adore faire tout ce qui est plutôt appel, administratif, organisationnel, de 11h à 14h, c'est vraiment mes heures où mon cerveau est le plus apte à capter de l'organisationnel. L'après-midi, je vois que c'est là où je vais avoir une baisse d'énergie après que j'ai mangé. Donc... C'est plutôt là où je brainstorm, où je vais répondre à mes élèves. C'est des tâches qui me demandent moins de réflexion et de créativité. Donc c'est là où je vais faire plutôt les trucs qui sont mécaniques, que j'ai l'habitude de faire, répondre à mes élèves, à une question, faire les slides d'une conférence, etc. Et le soir, regain d'énergie à partir de 17h, c'est là où je commence à avoir à le faire dans tous les sens, c'est là où j'ai mes meilleures idées. Donc c'est souvent le temps que je laisse en cadeau à toutes mes meilleures idées. Donc vraiment il faut adapter, notamment quand on est créatif, son rythme, parce que chacun a son rythme d'ailleurs. Et moi par exemple, il y a quelque chose qui me détend, c'est de monter des choses, de faire des montages. Monter des rythmes c'est tout, pour moi c'est une récréation. Donc quand vraiment j'ai la tête qui va exploser, je me dis ok, là je me mets un montage, tant pis ça va m'avancer sur ma création de contenu, j'avance moins sur mon pro, mais en fait ça me fait comme un état méditatif, je ne sais pas si on peut dire ça comme ça, mais je suis en méditation, je suis smooth. Et en plus, ce que j'aime bien dans le montage, c'est que tu n'as plus de notifications et tu n'as plus l'heure. Avec CapCut, ça prend tout l'écran. Donc en fait, tu es hors du temps.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que tu t'exprimes beaucoup sur des podcasts aussi. Et tu as vraiment ce truc de sortir un peu des clous et des injonctions et de ce qu'il faut faire ou pas faire. Et c'est vraiment très… tu t'écoutes beaucoup. Et il n'y a pas de… Non, mais dans tous les cas, à un certain niveau de business, il faut déléguer le montage parce qu'on n'a plus le temps. Parce qu'on a toute chose à gérer. C'est un peu…

  • Speaker #2

    l'injonction et toi t'as vraiment envie de sortir de tous ces trucs là je sais que tu es assez affirmée sur ce sujet bah oui c'est marrant que tu l'aies relevé en fait pour moi il n'y a pas de recette magique de l'entrepreneuriat qui marche tout dépend de ce qu'on aime faire et pour moi ça doit vibrer la joie l'entrepreneuriat par exemple si moi monter je ne peux pas tout monter j'ai des monteuses par exemple sur les podcasts parce que j'ai pas dit que j'ai aussi un podcast mais je... je ne peux pas tout monter. Mais moi, si je reprends la logique des choses, je suis formatrice réseau sociaux. Si je ne fais pas mes montages moi-même, je suis une mytho. Il faut dire la vérité, tu vois. C'est-à-dire que moi, mes réseaux sociaux, je suis parfois aidée. Tu vois, j'ai Thomas qui m'aide pour ouvrir mes messages sur LinkedIn parce que j'en ai tellement. Je vais péter un plomb. Donc, il est là derrière en appui pour animer la communauté. Sinon, je ne peux pas me sentir. Mais ce qui fait partie de ma zone de génie et que j'aime faire, c'est ma passion. le montage de mes reels, je le fais parce que j'aime ça, c'est mon moment à moi. Alors parfois, si vraiment je n'avais pas le temps, bien sûr, je passerais par un vidéaste qui va m'aider, etc. Mais si tu enlèves totalement ce que tu fais, Du coup, tu es formateur de quoi ? Est-ce que c'est parce que tu es connu que tu es formateur ? C'est comme si tu faisais une formation d'immobilier, mais que tu n'avais aucun appartement. On est le 10, c'est bizarre, tu vois ? Enfin, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, tu as besoin d'incarner ce que tu vends ou ce que tu proposes, un minimum dans ton quotidien.

  • Speaker #2

    Clairement. Et puis, je ne veux pas revêtir le manteau de l'entrepreneuse parfaite parce que c'est pas... J'ai du mal à concevoir que la vie entrepreneuriale soit smooth, fluide. est parfaite. Je ne sais pas, moi je suis entourée de 500 entrepreneurs. Il n'y en a aucun qui a une vie en mode « quick, quick, je monte dans ma Porsche, tous les matins, je prends mon Starbucks au Starbucks Drive et puis après, j'ai mes assistants qui me font mon make-up. » Ça n'existe pas ça, tu vois. On est des gens de terrain. Il faut dire la vérité. Parfois, il y a des jours, ça ne va pas comme il faut. Parfois, on reçoit un courrier qu'on ne voulait pas du tout recevoir. Parfois, on est là « mais il est où ce temps de fichier ? » Enfin, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça la réalité. C'est la vraie vie.

  • Speaker #2

    Donc moi je peux m'en monter une vie, je suis dans la vraie vie. Ah, il y a Taya qui est d'accord avec moi.

  • Speaker #1

    T'es aussi connue pour justement ce truc-là d'oser être toi, d'oser être authentique. D'ailleurs tes conférences tournent autour beaucoup de ce sujet-là. J'aimerais bien qu'on parle de ce sujet parce que c'est important aujourd'hui, donc non seulement tu vas me dire pourquoi, mais développer son personal branding sur les réseaux sociaux pour vendre ses services ou pour vendre ses produits, ou développer tout simplement sa marque, mais aussi pourquoi c'est important de développer son personal branding et ajouter sa patte à soi, oser être authentique, oser être qui l'on est. Et je pense que tu es quelqu'un qui, enfin dès qu'on pense à ça, on pense à toi, je pense là actuellement dans la sphère infoprenariat. Pourquoi ce truc-là ? Pourquoi tu défends ce truc-là ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Alors, en fait, je le défends parce que c'est mon histoire. C'est-à-dire que ce que je dis souvent à mes élèves, en fait, l'authenticité, il y a un degré par rapport à la mission que ça a dans ta vie. Moi, je suis solopreneur qui travaille avec des équipes. J'ai beaucoup d'équipes, mais moi, en tout cas, à la tête de mon entreprise, je suis solopreneur. Je suis une solopreneur qui parle à des solopreneurs. Donc, il en va de soi que si je commence à m'inventer une vie, je ne vais pas attirer des gens qui vibrent comme moi. Et souvent d'ailleurs mes élèves me ressemblent. C'est un peu des gens TDAH, hyperactifs, qui partent dans tous les sens. Et moi, je ne veux attirer que des gens qui me ressemblent parce que j'ai remarqué que ça me demande beaucoup moins d'énergie de cohabiter et de vibrer avec eux que d'avoir des gens qui sont dans complètement autre chose que je respecte aussi. Donc, tout dépend de l'enjeu de la marque. Demain, je vais créer un parfum haut de gamme. Et ma cible, c'est, je ne sais pas moi, de vendre à des monégasques milliardaires. Peut-être que je ne vais pas commencer à faire la chorégraphie de Fortnite dans mes conférences, tu vois. Moi, ce n'est pas la voie que j'ai décidé de prendre. Ma voie, c'est celle d'attirer des gens qui me ressemblent. Donc forcément, je vais cultiver énormément l'authenticité. Donc déjà, il y a le volet 1, que c'est mon choix à moi. Le volet 2, c'est que nous sommes en francophonie. Le français, où ? le francophone, c'est vraiment l'un des publics les plus difficiles à convaincre. Pourquoi ? Il est érudit, souvent il a quand même un accès à la culture qui est assez développé. C'est une personne qui a son libre arbitre, qui a souvent des opinions politisées. C'est une personne qui est quand même relativement intelligente, qu'on le veuille ou non. On dit souvent que les Français sont des râleurs, sont des gros cons, tout ce qu'on veut. Mais être râleur, être un gros con, c'est quand même être extrêmement intelligent. Voilà, on s'exprime et on est d'accord, on n'est pas d'accord. Donc, le français, le marketing à l'américaine ou le marketing d'Ubayot, ça ne lui convient pas. Tu vois ? On peut essayer. Moi, j'ai plein de concurrents comme Digital qui font les trucs de « Salut à trois jeunes entrepreneurs » et tout. Ça marche, bien sûr, sur une catégorie de personnes. Mais en fait, le français a besoin d'être maître et libre de ses propres choix. Et quoi de mieux que l'authenticité réelle ? Passe ! faire semblant d'être authentique. De toute façon, ça se sent tout de suite. Au bout d'un moment, tu sens quand quelqu'un fait mine de et quelqu'un qui l'est vraiment ce qu'il est. Tu vois, moi je suis grosso modo sensiblement la même et encore je trouve que je suis plus lisse sur mes réseaux que dans ma vie. Mais bon, j'essaye, tu vois, de lâcher encore plus. Mais pour revenir au fil de ma logique, on ne peut pas cacher éternellement le fait d'être authentique. Et ce qui est magique, c'est quand on est authentique, ça laisse le temps à la personne de nous analyser, de comprendre ce qu'elle vient chercher chez nous. Chez moi, ils ne viennent pas chercher des hard skills réellement. Il y a plein de techniques. Je leur apprends des montages. Je leur apprends des techniques des réseaux sociaux. Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre des hashtags ? Pourquoi c'est plus ou moins bien de mettre de la dynamique ? C'est très bien ça. Ça, c'est les bases techniques. Mais ce qui fait percer sur les réseaux, ce n'est pas les bases techniques. c'est la personnalité. Et plus on la cultive et plus elle nous ressemble et plus elle devient magnétique. C'est con, je ne peux pas l'expliquer, ma mère est psychosociologue, elle te l'expliquerait mieux que moi, mais plus tu incarnes quelque chose qui est de l'ordre de la véritable toi, et bien plus tu vas véritablement attirer des gens. Donc c'est pour ça que j'insiste pour que, en tout cas je vois des personnes dans le public, je vois des personnes dans mes élèves qui disent mais moi ça marche pas et parce que tu mentalises tout ce que tu fais. Et donc Tout ce que tu fais, tout ce que tu produis, ta communication, tes messages publicitaires, tes contenus sont mentalisés. Donc, il y a une barrière déjà que tu as mis. Donc, tu n'es pas magnétique, donc tu ne convertis pas et ainsi de suite. Oui,

  • Speaker #1

    donc cette histoire d'authenticité qui crée la confiance. Tu dis que tes élèves mentalisent, mais est-ce qu'ils te disent, je sais que l'objection que tu as, c'est je n'arrive pas à le faire, je ne sais pas quoi faire ou j'ai peur de partager des trucs. trop intime et que ça n'a rien à voir avec la chemise brique. Comment tu réponds à cette objection ? Comment tu les aides et les accompagnes et les conseilles pour qu'ils arrivent à faire un contenu qui est authentique mais qui ne sort pas non plus de nulle part ?

  • Speaker #2

    Souvent, je leur dis de ne pas trop se forcer non plus, de ne pas trop se mettre la pression parce qu'il peut y avoir l'effet inverse. À force, on leur dit de faire de l'authenticité, ils pensent qu'il faut se grimer et devenir un clown alors que non, on peut y aller par étapes. Souvent, je leur fais travailler un exercice que j'appelle l'exercice de la boussole. Dans cet exercice-là, par exemple, on va aller puiser des éléments de leur récit. Je n'ai rien à réinventer, je ne réinvente pas la roue, c'est un peu le même exercice que faire son storytelling. On va regarder dans quelles activités tu as déjà travaillé, quelles expériences au cours de ces activités professionnelles tu as eues. Je ne sais pas, moi, assister à une conférence d'un homme très puissant ou aller à un voyage à l'étranger avec des collègues. Les leçons que tu as apprises quand tu travailles. Après, on va... aller vers les hobbies. Quels sont tes hobbies ? Quelles sont les choses que tu fais, comme les zones de génie, qui sont quelque chose de spontané pour toi, complètement intuitif ? Et après, je vais parler peut-être des traumas. Je ne suis pas psy, mais on va aller quand même regarder certaines croyances, notamment au niveau des complexes, de la peur du rejet, de la peur du regard des autres, etc. Souvent, c'est quelque chose qui est ancré en nous, parce que c'est quelque chose aussi qu'on nous a transmis. Moi, je vois les complexes que j'ai eus. et mon besoin souvent de transformer mon physique. J'avais deux parents très complexés et je l'ai compris plus tard quand j'ai mûri que je portais aussi quelque chose qui ne m'appartenait pas. Ensuite, bon voilà, j'en fais tout un travail autour de ça. Et parmi ça, on va aller tirer des choses. Je vais te prendre un exemple. Si tu me dis, je suis passionnée d'équitation, mais je suis coach business. Tu vas me dire, mais quel est le rapport ? Qu'est-ce que je vais faire dans ma com ? Et je vais te dire, ok, qu'est-ce qu'on va aller chercher comme grande valeur qu'il y a dans l'équitation ? d'avoir de la maîtrise de soi, parce qu'on peut être en danger, on peut tomber de cheval. Il y a le fait qu'on doit prendre son temps à analyser le cheval, comprendre ses ��motions, pour le mettre en confiance, parce que lui, à tout moment, il peut fuir. Le cheval, c'est comme un prospect, en fait, tu vois. Et donc, on va faire un contenu, un poste, qui peut lier tout à fait ta passion, et donc c'est toi, la personne qui parle d'équitation, parce que tu aimes l'équitation, et tu peux faire un parallèle. Ça fait un super post sur LinkedIn, comme ça fait un super contenu Reel, parce que finalement... Nous, l'être humain, on n'est pas monocorde. Je veux dire, chaque humain a peut-être une activité physique comme un goût gastronomique. Et on peut faire des parallèles avec des choses personnelles en lien avec son métier. Et ça rend tellement plus riches nos messages de connivence et nos messages de manière générale. Donc voilà, c'est vraiment mon métier, c'est ça. C'est de lier la vie personnelle.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis là, toi, ça te paraît logique et fluide. Mais par exemple, pour moi, ce n'est clairement pas ma zone de génie, je pense, de base. Faut que j'aille chercher dans ma tête en me disant, attends, là, j'allais dans un... Ça commence à venir, tu vois. Des fois, je fais des réflexions et je me dis, tiens, là, je suis dans un restaurant gastronomique, ça me fait penser ça à mon client. Mais de là à me dire, attends, je prends mon téléphone, j'en fais un poste, je l'écris, je le publie. Mais ça y est, moi, l'idée, elle est déjà partie. Alors que je pense que je tenais un truc sur le moment, tu vois, quand j'en ai pensé. Mais sauf qu'entre-temps, ça y est, je suis passée à autre chose. J'ai fait... Tu vois, ou peut-être que c'est parce que je ne suis pas organisée ou que ce n'est pas rentré comme une espèce d'hygiène. C'est ça.

  • Speaker #2

    En fait, je vais te donner une tip. C'est que moi, quand je suis dans ce fameux resto, je n'ai aucune idée de poste. Juste, je prends en vidéo et en photo. On verra après. D'ailleurs, c'est ce qui fait que j'ai une bibliothèque iPhone qui a 8 Tera de photos et de vidéos.

  • Speaker #1

    Et qui a cramé.

  • Speaker #2

    Et qui a cramé il n'y a pas longtemps. Exactement. Mais moi, je filme tout, je prends tout en photo et je dis, on verra après l'histoire. Mais déjà, je prends ma bibliothèque d'images. C'est super important. On va le travailler ensemble, regarde. On va le faire en direct. Qu'est-ce que tu aimais comme sport quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    la danse.

  • Speaker #2

    Ok. Et est-ce que tu avais une passion particulière pour autre chose ? Je ne sais pas moi, Disney, peu importe. Les histoires, est-ce que tu aimais bien quand tes parents te racontaient des histoires ?

  • Speaker #1

    Alors pas forcément, mais tu sais moi j'aimais bien danser sur les clips de Britney Spears. Ok. Et faire le show tu vois. Ou alors...

  • Speaker #2

    T'aimais faire le show,

  • Speaker #1

    ok. Je faisais des spectacles de roller dans le salon.

  • Speaker #2

    Pas mal. Très intéressant. Tu vois, ça c'est un super hook. Ok, donc on a ce que t'aimais faire. Maintenant, est-ce qu'on a un trauma par rapport à la prise de parole ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'a humiliée ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, carrément. Je pense que cette histoire de prise de parole vient parce que j'étais timide, que je n'avais pas confiance en moi, que la succession de tous les professeurs ou les maîtresses que j'ai eues, etc. Donc ça, c'est un peu mon storytelling. Donc oui, et c'est pour ça que j'ai lancé, enfin, après que j'ai voulu faire du théâtre et donc de la prise de parole.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc le roller.

  • Speaker #2

    Ok, donc roller, ok. Dans tes parents, qui est-ce qui avait du mal à parler en public ?

  • Speaker #1

    Ma mère plutôt.

  • Speaker #2

    Ta mère qui se mettait en retrait ?

  • Speaker #1

    Moi plus en tout cas que mon père qui est lui plus à l'aise.

  • Speaker #2

    Ok. Et à quel moment tu as décidé que toi tu aimais pitcher, que tu aimais prendre la parole en public, enfin que tu as dit ça y est ça va être bon, faire de l'anse ?

  • Speaker #1

    Prise de parole en public bien longtemps après, mais en tout cas, prendre la fin, être sur scène et donner des spectacles, j'ai commencé, tu vois, à 18 ans vraiment, j'ai décidé que je voulais en faire mon métier. D'être sur scène, donner des spectacles, etc. Mais ça a mis longtemps.

  • Speaker #2

    Ok, et quand tu es sur scène, qu'est-ce que tu viens chercher ? De l'amour, de la reconnaissance ou c'est vraiment toi, c'est l'énergie de la scène qui te déploie ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me redonne de l'énergie. Je ne sais pas si c'est un besoin de reconnaissance, bien sûr, d'être applaudie, que tout le monde vienne me voir après, « Ah, c'était bien ce que tu as dit » , etc. Mais c'est juste parce que dans mon élément, je me sens bien. Ok. Je me sens à la chaise. Là,

  • Speaker #2

    tu as déjà quatre ou cinq idées de reels. Déjà, par exemple, tu peux expliquer dans un reel que le fait de vouloir être sous les projecteurs de la scène n'a pas de rapport avec l'ego. Ça peut être aussi un état d'être. Là, tu as un premier reel. Tu as le fait que souvent, on porte le bagage de ses parents. Sans le savoir. Et ta mère, qui est ta figure féminine, s'est mise de côté. Et on pourrait tout à fait créer un poste climat, à votre avis, est-ce qu'on est le résultat, sans que toi tu prennes parti, est-ce qu'on est le résultat du trauma non clôturé de sa famille ? Deuxième rile. Troisième rile, tu pourrais faire un contenu storytelling en disant de la petite fille en roller à celle qui... Je pourrais faire une rime comme ça, mais... à celle pour qui parler en public fait peur, tu vois, bam, et tu racontes en fait ton... Et en fait, moi, c'est comme ça que je fais. Je travaille en boussole et je vais aller chercher des éléments du récit. C'est un peu de la psychanalyse en réalité. Et dedans, c'est ce qui te rend encore plus touchante, c'est 100% toi, personne ne pourra copier ce récit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ton histoire. Et que tu le veuilles ou non, c'est sincère. Et en fait, on le remarque souvent avec Thomas, c'est mon ghostwriter qui parfois m'aide quand je n'ai pas le temps d'écrire des contenus. Et c'est trop rigolo. Écoute, à quel point c'est pas un mythe ce que je raconte. Moi, je fais des posts à l'arrache. Parfois, je n'ai pas le temps. Je suis dans le train, je fais un truc comme ça. Mais c'est moi qui l'écris. Le post fait un million d'impressions sur LinkedIn. Et lui, il a la technique copywriting, tout ce que tu veux. Il est trop beau son post. Il est parfait sur LinkedIn. Mais c'est Thomas qui l'écrit. Et bien, le post fait toujours moins d'impressions. C'est fou, hein ? Donc, ce n'est pas qu'une question de hard skills. C'est tes soft skills. C'est toi, en fait. C'est ce qui découle de toi. de perfectionnisme et plus de spontanéité, en tout cas plus de toi, de ta logique à toi, et tu deviens magnétique. Le dernier post en date qui a explosé chez moi, j'ai mis, j'ai la ligne éditoriale la plus what the fuck de toute la plateforme LinkedIn, tu vois. Et bien les gens, ils ont trouvé ça trop marrant. Je ne sais plus, il a fait 50 000 ou 100 000 impressions ce post. Oui,

  • Speaker #1

    parce que dans...

  • Speaker #2

    Mais je le pense en fait quand je le dis, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et dans tous les cas, le fait de créer du contenu ramène à toi, ramène à toi, ramène à tes services qui existent. Donc en fait, je veux dire... Peu importe. Alors après, il ne faut pas que ça sorte complètement. Tu vois, toi, tu as une trame quand même. Certes, dans ta tête, c'est peut-être un peu... On ne comprend pas trop où tu veux en venir peut-être. Je ne suis même pas sûre parce que je pense qu'au final, tu trouves toujours un fil conducteur pour ramener un peu à ta thématique. Ou même si ça sort de ta thématique, ce n'est pas grave puisqu'au final, le but est quand même aussi un peu de prendre la parole pour ramener l'attention vers toi et donc tes services et tes produits. Et du coup, je voudrais qu'on en enchaîne sur le Personal Brand en 2025. Pourquoi en 2025 c'est hyper important de développer sa personal brand alors que la plupart des entrepreneurs, solopreneurs veulent se cacher derrière ? Ou ne veulent pas trop se montrer, ou juste dire qu'ils sont architectes mais pas parler d'eux, pas mettre de photos, pas trop prendre la parole, pas oser se montrer, etc.

  • Speaker #2

    Alors, je vais te poser une question. Est-ce que tu achèterais Tintin au Tibet si ça te s'appelait juste au Tibet ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu regarderais Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, mais il n'y a pas Astérix et Obélix ? En gros, ce qui se passe aussi, ce n'est pas de chance, c'est contre-intuitif. Nous sommes devenus, par la force des choses, avec l'arrivée des réseaux sociaux, nos propres médias. Au départ, nous étions devant la télé, nous consommions ce que des entreprises de production nous proposaient sur des chaînes, et nous étions consommateurs uniques, voire même moutons parfois, on était comme ça, on attendait la pub de Mercury Chrome, le pansement des héros. Et puis il y avait quelque chose d'assez extraordinaire, ou pas d'ailleurs, qui s'appelle Internet, qui est arrivé, puis après les applications mobiles, les smartphones, et puis les réseaux sociaux, et sont devenus les réseaux sociaux nos rendez-vous au quotidien. et dans ces rendez-vous quotidiens certains sont devenus des créateurs, des créateurs de contenu. On est devenus nos propres médias, on est devenus finalement le vecteur de ces audiences, etc. Le problème c'est que donc on devient une chaîne de télé à proprement parler, on devient un magazine à proprement parler et donc comme un magazine féminin devrait le faire face à certaines contraintes, comme une chaîne devrait le faire face à certaines contraintes, eh bien on doit avoir une programmation pour attirer son public, etc. D'autant plus que, là je réponds à la question précisément, c'est pourquoi nous les entrepreneurs, on doit devenir nos propres pivots. C'est qu'en fait, du coup, au résultat de cette situation où de plus en plus de personnes font leurs propres médias, etc., il faut pouvoir se démarquer. Et comment on se démarque en 2025 quand on est entrepreneur ? Ce n'est pas par les promesses de sa marque, un petit peu bien sûr. Ce n'est pas par les prouesses de sa marque. Un petit peu bien sûr, ce n'est pas par les valeurs de sa marque, un petit peu bien sûr, mais c'est qui est la marque. Et en fait, cette tendance n'est pas que propre à la francophonie, on la voit partout. Aux États-Unis, c'est les présidents, c'est les fondateurs de Tesla ou de SpaceX. Cette tendance, on la voit à Singapour chez les grands milliardaires, on la voit chez les dubaïotes, notamment les fondateurs du Burj Khalifa. On le voit. Même chez notre président de la République, M. Macron, qui va se filmer et faire des TikToks, en fait, on devient le personnage du message et on incarne le message. Et donc, on est le Tintin et le Milou ou le Asterix et le Obélix de son message. Et donc, c'est super comme c'est hyper dangereux, parce que donc on est vraiment, comme bloqué, on est esclave de notre message et on est responsable. S'il y a la moindre chose qui se passe, c'est pour ça qu'actuellement on a le procès de Stéphane Plaza qui incarnait l'émission appartement-maison. À partir du moment où il a impacté avec la boussée, l'émission est morte. C'est exactement la même chose avec nos business. C'est d'autant plus important de comprendre la notion de responsabilité dans tout ce qu'on fait, que ce soit dans la communication, que ce soit dans le relationnel client. Pour moi, c'est très important. d'avoir une satisfaction client. Alors, je ne peux pas faire du 100%, c'est impossible, mais il faut respecter les gens avec qui on travaille. Et donc, même si on est un petit peu clivant, même si on veut faire du watch time, même si on veut exploser sur les réseaux, ça c'est une chose, mais l'éthique, c'est hyper important. Et on l'a vu avec des influenceurs qui sont devenus leur propre marque, comme Norman Taveau, comme... C'est pas Poisson Fécond, c'est l'autre. Peu importe. Le problème, c'est que dès que... Voilà. Il y a cette éclaboussure et l'empire s'effondre. Donc, c'est ce qui nous rend extrêmement vulnérables. Avant, le patron de telle grosse entreprise était caché. Il pouvait faire comme si de rien n'était. Il mettait ses managers, il mettait ses responsables, ses directeurs. Et puis lui, il pilotait comme ça, comme un jeu de cartes et tout. Nous, en tant qu'entrepreneurs, en tant que même solopreneurs, souvent, on a une double responsabilité. Donc, il faut bien réfléchir à ce qu'on veut être. Et c'est pour ça que souvent, je leur dis, soyez authentiques. A moins que votre authenticité passe par des croyances politiques extrêmes ou des choses comme ça. N'en faites pas des tonnes. Plus racontez quelque chose qui est à votre niveau, à votre grandeur. N'essayez pas d'aller dans une grandeur qui vous dépasse. Parce que, un, ça va se savoir. Et puis, je ne sais même pas si ça impressionne quelqu'un. Ce qui impressionne les gens, c'est de voir quelqu'un qui ose être lui-même sur une plateforme où tout le monde peut voir. Et ça, ça n'a pas de problème.

  • Speaker #1

    Je vais te donner... Bon, moi, je suis tout à fait d'accord avec toi, forcément. Maintenant, il faut que je mette beaucoup plus en place aussi. D'ailleurs, merci pour le mini-coaching que tu m'as fait, très personnalisé. Je t'ai bien fait de venir, je t'ai bien fait de me déplacer. J'ai eu mon petit coaching. Deux objections que je vais te donner. La toute première, c'est... Oui, OK, c'est super, Alice, tout ça. Je comprends, j'ai capté. Mais déjà, ce n'est pas mon corps de métier. Moi, je suis coach de vie. J'ai envie d'aider les gens. Je n'ai pas envie d'aller me montrer, de faire des trucs sur les réseaux sociaux. de prendre la parole. Je ne comprends pas pourquoi je dois faire ça pour juste vendre mes services. Je suis juste coach de vie, moi je veux coacher. Bon, ça tu vois, c'est une objection.

  • Speaker #0

    Alors, si tu es coach de vie et que tu ne veux pas te montrer et te mettre en avant, il y a quand même aussi des alternatives. Alors, ce n'est pas celle que je préconise, mais il y a des alternatives. Tu pourrais tout à fait prendre déjà une équipe qui fait de la com autour du coaching de vie. Donc, tu ne vas pas te mettre en avant, tu vas te soustraire malheureusement à ton message. Donc, tu ne vas pas... connaître une forme de starification. Tu ne seras pas « the coach » de demain, ça c'est sûr, mais peut-être que tu pourras faire tourner ta boutique avec des ads, en mettant en place des lead magnets, donc des ebooks qui ramènent vers ça et ça ramène vers toi et à un moment donné on te verra sur ton site internet, tu peux le faire, ça existe. Il y a beaucoup de gens qui font du faceless aussi. Ce n'est pas ce que je préconise parce qu'en fait c'est extrêmement précaire comme situation. Il suffit que quelqu'un ait des meilleures hard skills que toi, des meilleures compétences justement pour aller capter de la data et des leads, tu vas te faire enfler et éliminer. Oui. Mais pourquoi pas ? Je ne préconise pas à 100% dans tous les cas de se montrer. Il y a plein de comptes faceless, il y a plein de comptes TikTok même qui utilisent de l'IA, qui cartonnent comme ça. Pourquoi pas ? Maintenant, quand on est coach de vie et qu'on ne veut pas se montrer, il faudrait peut-être aller voir un coach de vie. Parce que c'est de l'humain, il faut créer des liens humains quand on est coach de vie, c'est extrêmement important. Est-ce que si vraiment on ne veut pas être vu et on ne veut pas voir les gens, on est vraiment un bon coach de vie ? Je ne sais pas. Parce que normalement, un coach de vie, justement, il apprend une personne. Après, j'en sais rien, mais il apprend une personne justement à trouver sa place, à prendre sa place. Et quoi de mieux qu'un exercice que de savoir prendre sa place sur les réseaux ? Et d'ailleurs, prendre sa place sur les réseaux ne nécessite pas d'être un influenceur extrêmement connu, visible. Je veux dire, moi, j'ai plein de mes élèves ou de mes amis qui ont 2000 abonnés. Et ça fonctionne très bien pour eux, ils ont une niche hyper qualifiée, pas besoin d'être reconnus. Ok,

  • Speaker #1

    deuxième objection. Ce n'est pas éthique pour moi de poster tous les jours ou de poster tout le temps sur les réseaux sociaux. Donc, qu'est-ce que tu veux dire par rapport à ça ? Et qu'est-ce que tu en penses toi ? Parce que forcément, il y a un effet plus on poste et plus on pourra être visible aussi. Qu'est-ce que tu en penses toi de ce sujet ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, si ce n'est pas éthique parce que ce n'est pas écolo, parce que ça nécessite des serveurs, et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que ça prend du temps, c'est parce que je n'ai pas envie de dédier dans ma semaine, tu sais, c'est un peu cette objection. Souvent, on me dit, moi, je n'ai pas trop le temps pour la création de contenu. Déjà, si je le fais deux fois dans la semaine,

  • Speaker #0

    c'est bien. Déjà, si on n'a vraiment pas le temps pour la création de contenu, on peut déléguer. Et même, ça peut parfois... Alors, je donne mon propre exemple, mais... Il y a énormément d'écoles qui s'appellent Digital College, Case et tout, qui ont des élèves qui cherchent des stages non rémunérés et qui ne trouvent pas d'entreprise. Donc déjà, l'objection de « oui, c'est cher » , excusez-moi, mais ils sont nés avec le téléphone dans la main, ces gosses. Ils sont beaucoup plus en avance que nous et ils font des beaucoup plus beaux contenus que ce qu'on pourrait faire nous. Donc déjà, voilà. Ensuite, c'est pas éthique, Adam Moussry, le président d'Instagram, a dit « mais c'est pas obligatoire de poster tous les jours, il faut… » être régulier. Donc il faut trouver sa régularité. La régularité peut être une fois par semaine si tant est que le contenu est suffisamment prévu pour mettre en valeur votre création de contenu. D'ailleurs, je vous recommande de faire ça, c'est-à-dire plutôt faire moins de contenu et faire des vrais mini-courmétrages incroyables comme fait Ausha Hope, je crois, sur TikTok, qui est une productrice de TikTok démentielle. Moi, je ferais ça, je prendrais une journée dans le mois et je ferais quatre bêtes de reels. quitte à mettre un peu d'ad, cibler dans ma target avec un petit dit de magnète et je prendrais que les gens comme ça. Plutôt que de poster pour poster des choses qui ne nous plaisent pas et qui ne sont pas qualitatifs. Mais ce n'est pas ce que je recommande. C'est ce que je recommande si vous n'aimez pas faire les contenus. Maintenant, si vous voulez vraiment évoluer, oui, il vaut mieux être plus régulier. Le conseil d'Instagram, c'est minimum trois publications par semaine et au moins des stories tous les jours.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu peux nous dire par rapport aux stories ? Toi, vraiment, c'est...

  • Speaker #0

    What the fuck ?

  • Speaker #1

    Si les stories disparaissent, tu te mets en dépression, je crois. Mais ouais ! On adore suivre un peu tes actus et tout ça. Qu'est-ce que t'en penses, pareil, ceux qui se disent, mais moi, je sais pas quoi raconter en story. Je loue ma caméra et je dis quoi ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est une très bonne question parce que qu'est-ce que je me dis quand j'allume une story ? Je crois que le truc, voilà, c'est là où c'est aussi très important de travailler les soft skills. Moi, j'ai un profil, d'ailleurs je vous invite à faire votre test MBTI en ligne, tapez 16personnalités.com sur Google et vous savez quel profil vous avez déjà pour savoir comment vous positionner vis-à-vis de la société. Moi, par exemple, je suis un profil amuseur. C'est-à-dire qu'en fait, il y aurait eu les stories. Il y aurait eu le théâtre des guignols dans l'école maternelle. Il y aurait eu le spectacle du collège. Moi, j'étais déjà le clown, même en classe, tu vois. Donc, c'est vrai que je ne me pose pas la question de ce que je veux dire en story. À chaque fois, il y a une connerie qui me passe par la tête. Je dis, putain, il faut que je la raconte à mes potes, parce que je les vois comme mes potes. Donc, si ce n'est pas quelque chose d'intuitif, ça ne sert à rien non plus de se forcer au point de s'écœurer. Je pense qu'il faut réfléchir à des grands principes. Et moi, ce que j'aime bien donner à mes... Les élèves comme conseil, par exemple, c'est de décider de mettre des rendez-vous en place si on n'arrive pas à le faire spontanément. On peut dire, tiens, le lundi, ça peut être la journée de... Vous, parlez-vous de... Enfin, parlez-vous de moi à moi, tu vois. Donc, par exemple, mettre une boîte à questions en disant, je ne sais pas, moi, c'est quoi tes trois couleurs préférées ? Où est-ce que tu habites ? Des choses comme ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que les gens qui vous suivent, ils adorent qu'on parle de eux, pas de vous. Donc, moi, souvent, quand je fais de l'autodérision, je me mets en... je me tourne en ridicule parce que c'est une scène qui a pu arriver à mes abonnés. C'est pour ça que j'aime bien raconter quand je fais mon sport, que je mets mal ma loupiote, que je ressemble à rien, que les gens se foutent de ma gueule, ils disent « t'as l'air tellement con mais je t'aime » , du coup ils me disent « je suis fan, c'est mon rendez-vous, c'est ma sécurité sociale, ta story Alice » , tu vois. Et je vois en fait qu'il y a ce rendez-vous-là. Donc si vous, vous n'avez pas le truc comique, trouvez un autre rendez-vous qui peut rendre adduct. Ça peut être un conseil, ça peut être je ne sais pas, il y a des gens qui font aussi des petits tirages de tarot. Il y a des gens qui vont faire le petit horoscope du jour, mais ça pourrait être un horoscope humoristique, genre vous changez les mots en mettant des mots vachement plus marrants. Bon, je ne vais pas être censurée sur YouTube, mais tu vois, ça pourrait être, bon, petit what the fuck de Gémeaux, tu vois, des trucs comme ça, ça pourrait être trop rigolo de tourner des choses. Il faut se dire que les gens, à 80%, vont sur les réseaux pour se divertir. Donc, même si vous avez envie de parler business, essayez de leur faire passer une meilleure journée parce qu'ils ont leurs propres préoccupations et donc, ça demande une intelligence relationnelle et de... émotionnel et même de l'empathie de comprendre que même si nous on est là pour notre business à la base les gens ne sont pas là pour votre business ils sont là pour eux mêmes se détendre donc si vous n'avez pas compris la notion de base d'un réseau social et ben du coup vous faites que du commercial du commercial du business du business du business et les gens est ce que est ce qu'on reste abonné à un catalogue lidl dans la boîte aux lettres et ben non voilà par contre on regarde squeezie qui nous fait rire on ouvre c'est pas sorcier parce qu'on apprend on nous voilà dès qu'on comprend qu'en fait on devient comme un magazine une chaîne de télé il ya plusieurs programmations il ya des divertissements on apprend % on s'inspire on voit la paix dans les vannes et sa bonne voilà c'est ça c'est magique

  • Speaker #1

    Ok, c'était vraiment super intéressant ce que tu dis. Et je pense que tu nous partages pas mal de valeurs et de pépites. Prenez des notes et surtout appliquez. Parce que souvent, ce que je vois aussi, c'est que les entrepreneurs, ils écoutent beaucoup et tout, mais ils sont là un peu passifs. Mais prenez des notes et mettez-vous en application en même temps que vous êtes en train d'entendre. Et je trouve qu'il n'y a pas meilleur truc. On arrive vers la fin du podcast parce qu'on a quand même... Enfin, tu vas faire moins de... Et partagez de choses. J'ai des questions pour terminer. Donc, la toute première, ça serait... Je n'ai pas envie de te demander qu'est-ce qui te passionne, qu'est-ce qui te motive, parce que tu nous as quand même partagé, on sent vraiment cette passion en toi. Mais plutôt, qu'est-ce qui te met en colère en ce moment, ou qu'est-ce qui t'énerve, qu'est-ce qui te chagrine, ou je ne sais pas, tu vois, comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est un peu idiot, parce que ça n'a pas de rapport vraiment avec mon métier. Moi, je suis quelqu'un de… En fait, je crois que je suis beaucoup dans la joie, dans la clownerie, dans la théâtralisation de ma vie, dans le fait de… capter mes rêves. Je crois que comme beaucoup d'humains, parce que si on revient à l'essence même de l'humanité, c'est que je trouve la vie aussi extraordinaire qu'injuste. C'est qu'on finit par mourir un jour, tu vois. Et je suis fascinée par ce que je ne comprends pas. Donc je regarde, je passe ma vie devant des vidéos de l'univers. Je n'ai pas d'enfants parce que j'ai peur de les laisser dans ce monde-là. Je n'arrive pas à passer le cap de me dire qu'un jour j'aurai des enfants. En fait, je suis quelqu'un... Je suis comme un clown triste, en fait. Je suis très mélancolique dans ma vie personnelle parce que je crois que j'ai tellement une enfance... heureuse, j'ai tellement eu de privilèges, je reconnais, tu vois, qu'en même temps, j'ai envie de diffuser cette joie, parce que je vois bien qu'il y a des gens qui ont un fond, une espèce de base triste, tu vois, et de l'autre côté, en même temps, je diffuse cette énergie d'amour, de joie, de machin, je suis trop plante, même, ça m'est reproché parfois par mes amis, ils me disent, mais t'as trop de gens autour de toi, t'as trop de trop, tu vois, et de l'autre côté, je ressens cette immense, si tu veux, je ressens que nous sommes en train de vivre le déclin de l'humanité, je le ressens profondément. Ça y est, je sais que nous avons atteint la limite pour la planète en termes de ressources, je sais que nous avons atteint la limite en termes de pollution, en termes de perturbateurs endocriniens, de toutes les molécules cancérigènes, je sens qu'il y a de plus en plus de feux de forêt, qu'on perd des animaux, que les espèces disparaissent, je sens que nous sommes arrivés à l'apogée de l'évolution, si tu veux, de cette fameuse évolution, on va toujours plus vite, plus loin et tout. Et donc c'est pour ça que j'essaye de dompter, parce que je suis adaptable. cette technologie, ces IA et même ces réseaux, mais j'essaie profondément d'y inscrire des valeurs humaines, notamment l'authenticité, parce que je n'oublie jamais, au grand jamais, aucun jour qui arrive qu'à la base nous sommes des humains, nous sommes homo sapiens, qui est né en fait dans cette… Cette période-là qui n'était vraiment pas propice à Homo Sapiens, parce que Homo Sapiens a besoin d'être dehors, il a besoin de faire des connexions neuronales en discutant dans la vraie vie avec des gens. C'est pour ça que j'ai voulu créer d'ailleurs le Château des Entrepreneurs, parce que sinon on est enfermés derrière nos ordi. Ok, il a besoin de réussite, mais Homo Sapiens a surtout besoin de santé, c'est pour ça que j'ai voulu me remettre au sport. En fait, on est tellement poursuivi par ce trop, ce grand tout, de « il faut être plus performant, il faut être plus riche, il faut être plus, plus, plus, plus, plus » . On a oublié l'essence même que... Il faut être vivant. Et c'est pour ça que d'ailleurs, j'ai aussi beaucoup mon chien. Parce que moi-même, je me fais apaguer par les algorithmes. Et mon chien, c'est vraiment quelque chose, enfin c'est quelqu'un, pour moi c'est quelqu'un, qui me recentre dans le présent. Parce qu'un chien, il a des besoins primaires. Chose que nous les humains, on a oublié. On a oublié que parfois, il faut juste respirer. Moi, à l'époque, quand j'étais tout le temps stressée, quand j'étais salariée, j'avais des problèmes de souffle parce que je ne respirais plus correctement. On a oublié que... Moi, je ne suis pas introvertie, je suis quelqu'un d'extravertie, donc je me recharge en présence des gens. C'est pour ça que j'aime bien les faire venir ici. Je t'ai dit de venir ici, je n'ai pas de mal à faire venir les gens chez moi. Et je sais pourquoi. Ce n'est pas parce que je suis « waouh, Alice, elle est trop sociable » . Non, Alice est humaine. Un humain, même le plus introverti qu'il soit, il y a un moment donné, avec les gens avec qui il se sent en confiance, sa mère, sa meilleure amie, il a besoin de recharger sa batterie humaine et sa batterie d'échange. Donc, c'est ça. Donc, je suis quelqu'un d'aussi mélancolique et triste que joyeuse. Tu vois, c'est comme la plupart des humoristes, comme Franck Dubos, comme... En fait, on est des grands pathos. Voilà.

  • Speaker #1

    Qui ne t'empêchent pas. Oui. Qui te permet de aussi... Tu le gères à ta façon. Voilà. Mais merci de ce partage. C'était super intéressant. Est-ce que tu as un mantra, une citation ou quelque chose que tu te répètes ou que tu répètes à tes clients, tes élèves, tous les jours, au quotidien, ou que tu répètes à ton collègue ?

  • Speaker #0

    Je suis trop petite ! C'est fait là, on peut tous transformer nos épreuves en cadeaux. D'ailleurs j'en ai fait un livre. Et bien ce livre c'est un... on va dire un condensé de ce qui pourrait arriver à tout le monde. Sauf que bon... Moi, j'ai tendance à très vite rebondir, c'est vrai que c'est ma force. Donc, je donne vraiment des clés à travers toutes les épreuves qui me sont arrivées, qui sont des épreuves assez communes. D'ailleurs, spoiler alert, maintenant j'en suis à 13, 17 divorces grâce à ce livre, ou à cause. Donc, je suis très contente parce qu'on parle de relations toxiques, on parle d'émancipation féminine, on parle de grosses pertes d'argent, on parle de deuil animal parce que mine de rien, ça nous est mis de côté. Il n'y a même pas de jour de congé quand on perd un animal. alors qu'en fait, on perd un membre de sa famille, c'est prouvé par des neuroscientifiques. Et voilà, je parle de toutes les petites épreuves du quotidien, parce que ça reste des petites épreuves communes, c'est horrible à dire, mais je parle du handicap invisible, parce que j'ai un handicap invisible, je parle des TCA, des troubles du comportement alimentaire, ça touche une femme sur quatre. Donc voilà, c'est des choses qui sont communes, qui sont des drames communs, propres aussi des symptômes à notre société un peu malade. Et l'idée, c'est que dedans, il y a plein de petits jeux qui sont... sympa avec des exercices on peut faire aussi se faire des promesses entre le livre et le digital on peut porter en story exercices qui a dedans qui sont faits exprès et puis il ya des petits moments de ma vie qui sont assez enfin je j'essaie de tourner le truc assez rapidement le livre peut se lire en quatre heures trois heures et demie donc l'idée c'est vraiment qu'ils prennent pas tout le temps de la personne mais que ça en trois heures et demie ça fasse ok gros déclic et j'ai plus de 1000 lectrices déjà et plus de 500 témoignages positifs donc je suis contente

  • Speaker #1

    On n'a pas du tout parlé de ce passé-là, mais tu l'as énormément révisé en podcast. Allez voir d'autres interviews sur ta chaîne à toi, sur d'autres contenus, sur la relation qu'elle a pu vivre, qui t'a aussi emmené quand même un petit peu sur... Donc du coup, la phrase, c'est transformer vos épreuves en cadeaux.

  • Speaker #0

    On peut tous transformer son épreuve en cadeau. Tout est une question de comment je laisse glisser. l'épreuve sur moi, ou comment j'apprends à la dompter. Et en fait, c'est pas moi qui ai inventé ce concept, c'est les stoïciens. Ça date presque de l'ère gréco-romain, donc c'est pas moi qui ai inventé ce concept. En fait, il faut partir du principe que je crois que l'erreur, l'échec et le fait que ça se passe pas bien, ça arrive à tout le monde. Et il y a le rapport qu'on a à cet échec et donc l'importance qu'on va lui donner dans notre vie. Par exemple, je parle du deuil. N'importe qui qui a un chien ou un chat ou un enfant, même actuellement, tu lui dis, tu le vivrais comme moi, si tu as un deuil, si tu perds quelqu'un, ton animal ou ton enfant, il te dit « Ah, mais moi, je meurs direct » . C'est sûr, tu vois. C'est vrai que oui, tu vas avoir l'impression de mourir toute ta vie, tu auras un bout de toi qui va mourir. Mais en fait, tu es même capable, c'est ça qui est fou avec le cerveau humain, c'est exceptionnel en fait. Même ça, tu es capable de te relever. Moi, tous les jours, j'ai peur de perdre mes parents. Tous les jours, je suis très proche de mes parents. Je me dis, je vais pas y arriver, je vais pas y arriver. Tous les jours. En fait, je pense à ça tous les jours. Alors du coup, je gâche ma vie, tu vois. Parce que tous les jours, je me dis, mais... Et alors que je suis persuadée au fond de moi qu'ils m'ont tellement donné cette force et cette résilience que je vais y arriver quand même. Et ils seront ailleurs d'une autre manière, tu vois. Mais genre... Je suis persuadée, je conscientise qu'on est capable de tout transformer, mais après, il faut bien s'entourer, il faut bien travailler la chose, et il faut avoir conscience de cette... C'est pour ça que j'adore l'univers. Tu sais qu'on est du résidu de poussière d'étoiles ? C'est le cas à la base. Il y a quand même... un soleil qui s'est créé avec un Big Bang, des morceaux de… à la base c'était de l'azote, du carbone, etc. Nous sommes après, nous sommes tous compactés, il y a eu un gros magma pour créer une planète Terre, d'ailleurs avant il y avait deux planètes, bref, avec des fragments, puis la Lune, etc. Et donc il faut quand même réaliser que nous faisons partie d'un tout avec tout un renouvellement constant. Et on n'est jamais vraiment mort, on n'est jamais vraiment parti, on fait juste partie. Peut-être là j'ai une molécule d'un ancien caillou, d'une ancienne herbe, tu vois. Mais non, mais c'est quand même un truc de fou. Et quand tu le réalises, tu prends de la hauteur et tu te dis « Waouh ! » En fait, à ma petite échelle, mes tout petits problèmes. Et moi je suis très… Je pars aussi loin que je reviens sur Terre. Mais je vois tellement de concret là-dedans aussi que… Donc transformer vos épreuves en cadeaux, c'est le plus beau conseil que je peux vous donner.

  • Speaker #1

    Merci pour ce partage. Je vous invite à me retrouver si on a envie de travailler avec toi.

  • Speaker #0

    Ah, de travailler avec moi ? Sur Instagram, il y a tous mes liens sur Instagram. Donc, AliceCatDesigner. Vous pouvez me retrouver sur YouTube aussi avec le podcast Non Merci. Si vous avez envie de rigoler. Et vous pouvez me trouver sur LinkedIn. Alice Catelino. C-A-T-H-E-L-I-N-E-A-U. Voilà. Merci Alice. Merci à toi Fanny.

  • Speaker #1

    À bientôt. À bientôt.

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