- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode interview. Interview que j'ai réalisé avec Candice, plus connue sous le nom de Candice Rose sur les réseaux sociaux. Candice Perrac-Rosière est une entrepreneur née en 1994 au Vietnam. Elle a été adoptée par une famille avéronnaise. Elle a grandi à la campagne avec sa sœur Raphaël qui, elle, est née en Colombie. Sa vie a pris un tournant très particulier en 2015. après un drame personnel qu'elle nous explique, qu'elle nous raconte dans ce podcast. Ça l'a conduit dans une période très forte de dépression et de remise en question envers elle-même et même envers sa vie. Après plusieurs années justement de défis, elle a fait une rencontre amoureuse qui a joué un rôle clé dans sa reconstruction et puis elle a fait pas mal de développement personnel. Depuis cinq ans, elle est entrepreneur et... En 2020, elle a vraiment réorienté sa carrière en devenant coach, mentor en closing. Le closing, c'est les techniques de vente. Vous le savez, on en a déjà parlé plein de fois dans ce podcast. Donc, si vous suivez le podcast et que vous avez écouté les autres interviews, vous savez ce qu'est le closing à force d'en parler. Elle est aujourd'hui auteur. Elle a écrit le livre Vous êtes capable qui est devenu un best-seller peu après sa sortie. Et aujourd'hui, elle accompagne de nombreuses personnes dans leur cheminement personnel et professionnel en les aidant à s'épanouir. Elle se décrit comme une mame entrepreneur puisqu'elle est maman d'une petite fille et elle continue à inspirer et accompagner les autres à travers des programmes de coaching, mentoring et des événements immersifs. Elle a récemment sorti un court-métrage pour ses 30 ans que vous pouvez voir en teaser sur YouTube. Si vous êtes en format audio et que vous nous écoutez sur audio, sachez qu'avec l'épisode de podcast, vous avez le teaser de son court-métrage que je vous invite à aller voir. Dans cette interview, on a parlé de plein de choses, on a retracé son parcours, on a parlé de setting, on a parlé de closing, pourquoi un entrepreneur aujourd'hui doit s'entourer de setter et de closer à certains niveaux de développement. On a parlé beaucoup de son livre et on a parlé pas mal de mindset. Vous allez voir, Candice est quelqu'un de très généreux, elle nous partage beaucoup de choses, elle a une voix qui est toute douce, qui nous emporte. Quand elle parle vraiment, on est transporté, on l'écoute. Franchement, ça a été un réel plaisir de l'interviewer. J'espère que cette interview va vous plaire autant qu'elle m'a plu à moi de l'enregistrer. En tout cas, vous allez ressortir avec des pépites, que ce soit mindset ou des clés actionnables business, tout de suite à la sortie de ce podcast, dans 40 minutes. Donc, écoutez-le en entier. Faites-nous un retour sur les réseaux sociaux. Mettez un commentaire sur Spotify ou sur Apple Podcast pour nous dire ce que vous en avez pensé. En tout cas, je vous souhaite une belle écoute et un bel échange. avec vous. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Success ! Hello Candice !
- Speaker #1
Hello Fanny !
- Speaker #0
Ravie de te recevoir sur le podcast Success. C'est vraiment un plaisir de t'avoir avec moi aujourd'hui. Je sens qu'on va avoir des discussions pépites. Enfin, j'ai trop hâte. Donc, merci à toi de m'accorder un peu de ton temps.
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Je suis ravie moi aussi.
- Speaker #0
Ça va être trop cool. Candice, première question pour toi. Tu sais, moi, je fais du pitch. Est-ce que tu peux te pitcher et tenir un petit timing de 30 secondes ? Qui es-tu et que fais-tu dans les grandes lignes ?
- Speaker #1
Ok, super. Qui je suis ? Je suis Candice Perracrozière, maman d'une petite fille, entrepreneur depuis ses cinq dernières années. Je suis également mariée. Je vis à Brive-la-Gaillarde. Depuis peu, j'ai déménagé. Qu'est-ce que je fais ? Je suis donc à mon compte. Je travaille de chez moi. je voyage beaucoup et je vais dire que je suis multi-potentiel et multi-casquette comme on le voit souvent en tout cas ces derniers temps sur les réseaux sociaux et pour le coup c'est bien le cas j'ai écrit un livre, c'était vraiment du côté perso et d'aide personnelle j'accompagne aussi des particuliers, des entreprises et notamment sur le côté sales donc côté vente, mais tout autant sur le développement personnel, la conscience en soi et sur le côté audacieux, savoir oser,
- Speaker #0
voilà Ok, trop bien Merci pour cette présentation. On va te découvrir tout au long de ce podcast. En effet, tu as un profil multipotentiel, multitâche. Tu fais beaucoup de choses différentes. Donc, c'est très chouette. On va pouvoir parler de ce sujet également. Petite question pour apprendre à se connaître aussi un peu plus, que j'aime bien poser à mes invités. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte en banque personnelle, là, maintenant, tout de suite, qu'est-ce que tu ferais avec ?
- Speaker #1
Eh bien, je me suis déjà, je pense, posé la question. Et la toute première chose, ça reste malgré tout, pour ma famille, je pense que je me paierai la maison de mes rêves, entre guillemets. J'y inviterai tous mes amis et toute ma famille. Et ce serait vraiment une maison, je ne sais pas, au fin fond de l'Italie, en pleine campagne, avec un super potager. Tout est high-tech à l'intérieur, mais de la pierre très ancienne aussi. Je vois déjà moi de mon côté comment est-ce qu'elle serait. Et j'y inviterai tous mes proches. Première chose. Ensuite, il y a des milliers d'idées. des idées humanitaires, des idées beaucoup plus farfelues, beaucoup plus ambitieuses. Mais la toute première, elle est pour ma famille et moi-même.
- Speaker #0
Ah, trop bien. OK, cool. Merci pour ce partage. Tu préfères vivre en France ou... Enfin, vivre. Je sais que tu vis en France, mais tu préfères le concept de vivre en France ou vivre à l'étranger, avoir un lifestyle ? C'est quoi plus ton... Tu nous as parlé d'Italie, là, par exemple.
- Speaker #1
je dirais que là pour le moment je suis très bien en France étant donné que mon mari et moi même notamment ou même moi seule je pars au moins en Europe ou hors Europe une fois par mois donc je suis on va dire que je suis pas tout le temps en France le fait d'avoir aussi ma petite fille qui a attaqué l'école il y a deux semaines j'ai plaisir quand même à être par ici autrement dans quelques années oui j'aimerais beaucoup aussi m'expatrier de nouveau comme je l'avais fait en tout cas en Europe quand même proche de ma famille de mes parents, de ma petite soeur... Et en Italie, en Grèce, oui, c'est deux destinations qui me plaisent énormément. De là à choisir, je ne sais pas, je pense qu'on va avoir plusieurs vies dans une seule et plusieurs endroits où on vivra dans une seule vie.
- Speaker #0
Ouais, c'est clair. Cool, merci pour tout ça. Est-ce que tu peux nous partager maintenant, Candice, ton histoire ? d'où tu viens, c'est quoi ton histoire ? On en a parlé un petit peu en off, mais j'étais là en mode non, je veux rien savoir, garde-moi tout ça pour le podcast, même si j'ai déjà vu un petit peu ce que tu partageais sur les réseaux sociaux. Tu es aussi notamment auteur d'un livre, je l'ai mentionné en introduction du podcast, mais tu vas nous en dire plus de qu'est-ce qui a fait que tu as écrit ce livre également. Voilà, raconte-nous un peu ton histoire.
- Speaker #1
Ok, mon histoire elle a commencé en 94, je suis née au Vietnam. J'ai été adoptée, je suis arrivée en France, j'avais quelques mois. Adoptée par deux parents français, deux avéronnés. Et deux ans plus tard, ils ont également adopté une autre petite fille qui s'appelle Raphaël. Donc on a grandi à quatre avec ma petite sœur du coup qui, elle est colombienne. On a eu une enfance très paisible. Vraiment, j'ai été très gâtée et remplie d'amour au sein de ma famille. Forcément, des petits lots de soucis, on va dire, dus à l'école, du racisme notamment, ce sentiment de solitude. qui petit à petit m'a construit aussi. Mes parents sont très ouverts d'esprit, donc ils m'ont tout de suite expliqué. Ils nous ont toujours dit qu'on avait été adoptés, ils nous ont toujours expliqué en quoi ça consistait et ils nous ont expliqué ce que c'était le racisme, la différence, etc. Parcours ensuite scolaire très classique aussi. Je n'étais pas forcément studieuse, hyper active depuis toujours. J'avais toujours la bougeotte, je voulais toujours faire plus et faire plus vite. Puis, il y a presque une dizaine d'années, j'avais à peine 20 ans, J'étais donc avec quelqu'un que j'aimais beaucoup, on vivait ensemble. Et puis un jour, j'ai fait à manger, tout simplement. Et il a fait allergie au plat que j'ai fait. Et quelques dizaines de minutes plus tard, il est décédé sur le coup. Donc forcément, une fois que ça s'est passé, j'ai eu la sensation que mon monde s'était décroulé. J'ai été tellement gâtée dans ma vie d'amour, de sécurité, de protection, comme sur un petit nuage, que c'est la toute première fois que je vivais quelque chose comme ça. J'avais jamais perdu quelqu'un avant, je ne connaissais ni la mort ni la maladie. Donc forcément, je suis tombée des nues. Forcément, en plus de ça, c'était pour moi ma faute. Donc j'avais ce sentiment de culpabilité qui me pesait énormément. Et de là, ça en est suivi toute une suite plus ou moins logique où j'étais tellement démunie, je me sentais tellement seule. Pourtant, j'étais bien entourée. Comme je le dis, j'ai des parents formidables, une petite sœur aussi et des amis sur qui je sais que je peux compter. Mais malgré tout, je me sentais profondément seule. presque mort à l'intérieur. Et donc, j'ai eu beaucoup d'idées noires. Je suis même passée à l'action. J'ai fini dans un hôpital psychiatrique, puis ensuite une clinique. Et puis petit à petit, les mois ont passé, je m'en suis sortie. J'ai aussi fait la rencontre d'une autre personne qui s'appelle Daniel, et qui pour le coup, je ne dirais pas qu'il m'a sauvée, mais je dirais qu'il a vu cette petite part de vie, encore en moi, que je ne reconnaissais plus. Et je pensais que je l'avais perdue. Et là, au fil des mois et des années, il s'est armé de patience, il a pris vraiment les choses très à cœur. C'est devenu mon mari d'ailleurs et le père de ma fille aujourd'hui. Mais on va dire qu'il m'a beaucoup aidée sur le chemin de la résilience. à me pardonner, à aussi réaliser que je n'y étais pour rien, que c'était véritablement de l'ignorance et même pas de la négligence. Mais il m'a fallu beaucoup de temps et de maturité aussi, et de recul pour pouvoir en parler aussi comme ça aujourd'hui ouvertement. J'ai écrit un livre également il y a un peu plus de deux ans et il parle de ça aussi. L'idée, c'était absolument pas de tourner autour de cet événement. D'ailleurs, cet événement ne fait pas qui je suis, il fait simplement partie de ma vie. Mais en revanche, c'est là où j'ai eu le plus de déclics, ça c'est sûr. Je suis vraiment différente entre la fille que j'étais il y a 20 ans et celle que je suis il y a 30 ans, 30 ans dans 4 jours. Donc ce livre c'était un cadeau pour ma fille, c'était un merci pour mes parents, un merci pour ma famille parce que j'étais à la fois j'en avais pas et puis finalement j'ai eu la meilleure des familles et pour m'excuser aussi. C'était un message pour tous les gens que j'aime et qui ont compté pour moi et c'était aussi un exutoire pour moi. J'avais déjà fait la thérapie je pense. avec une multitude de professionnels les trois dernières années. Mais quand j'ai sorti ce livre, ça voulait dire j'ai plus peur J'ai plus peur du regard des autres, du jugement. Ça y est, c'est fini. Ça m'a arrangée pendant trop longtemps. Et là, ça y est, je prends un nouveau départ. Et il y en a certains qui auraient sûrement adoré que je ne m'en sorte pas parce que c'est tellement plus facile et puis c'est tellement plus rassurant. Et je pense que j'en ai énervé certains à me relever, à rebondir. Mais je pense qu'aussi, ils ne se rendaient pas compte à quel point j'avais la responsabilité derrière de celle de rendre mes parents, celle de rendre ma sœur, de faire mon mea culpa, de me repentir. Et donc, au départ, on le fait pour eux, pour les gens qu'on aime, jusqu'au jour où on se rend compte qu'on le fait pour soi. Et c'est ça qui a été le plus difficile, d'accepter le fait que j'avais encore envie de vivre malgré tout ce qui s'était passé. J'étais tellement en colère à la base, je me disais mais pourquoi les voitures continuent à rouler ? Pourquoi les gens continuent à vivre après ce qui s'est passé ? Et finalement, j'ai été... Petit à petit, j'ai fait partie de ces personnes-là qui ont continué à vivre.
- Speaker #0
Incroyable. Incroyable. Waouh, quelle belle histoire. Quelle belle histoire, enfin, touchante. Et beaucoup de choses fortes aussi. Juste, loin de moi de vouloir m'attarder sur cet événement qui s'est passé, mais juste une question comme ça. Genre, vous vous habitez ensemble. Tu avais 20 ans, du coup, c'est ça ? Oui. OK. Et tu n'étais pas au courant qu'il avait une allergie ?
- Speaker #1
Non, absolument pas.
- Speaker #0
Et lui, il ne te l'avait pas dit ? Ou il ne le savait même pas lui-même ?
- Speaker #1
S'il le savait, en fait, je dirais qu'il avait 18 ans. Et je pense qu'il était... Ça, c'est encore une supposition que j'ai avec 10 ans de plus. Voilà, de plus, quoi. Je dirais qu'il était plutôt négligent. Face à sa maladie, j'étais sa petite copine. Et en fait, il était convaincu qu'il pouvait très bien se rendre compte de ce qu'il allait manger tout seul. Sauf que j'ai mis du parmesan, je pensais que c'était du parmesan. Et c'était un autre fromage qui a fait qu'il a fait un choc anaphanétique quelques dizaines de minutes plus tard. Ça a été vraiment... Et puis jamais j'aurais pensé d'ailleurs que quelqu'un pourrait mourir d'une bouchée d'un plat. C'était vraiment pour moi impensable. Après, on est d'accord, c'est aussi ce que j'ai exprimé dans mon livre. Je pense qu'on a chacun notre propre vérité. Moi, pendant très longtemps, enfin pas pendant très longtemps, mais... À plein de reprises, je me suis dit, mais est-ce que je le savais ? Est-ce que je suis schizo ? Est-ce que je connais ? Est-ce que, tu vois, tellement, en fait, tu pètes un câble dans ta tête et tu te poses des questions, tu te... Puis non, vraiment, en fait, je pense juste que moi, j'avais 20 ans et que j'étais, par contre, négligente sur la santé, sur ma culture, ouais, de santé, tout simplement, puisque j'avais rien autour de moi. J'avais quelques allergies, mais moi, mes allergies, c'était...
- Speaker #0
Non, mais...
- Speaker #1
Acariens, des allergies, tu vois ? Et en fait, quand c'est arrivé et que je me suis rendue compte de cette réalité, c'est là où je me suis dit oui, j'aurais dû être plus curieuse, mais c'est toujours comme ça.
- Speaker #0
Tu ne peux pas venir en arrière, tu ne peux pas avoir des remords ou quoi que ce soit, ou t'en vouloir. Bien sûr que tu vas recevoir de la culpabilité, mais t'imagines à 20 piges, si tu n'es au courant de rien. Moi aussi, je viens de... tout à peu près banal chez moi, tu vois, je veux dire, dans ma famille, il n'y a pas de diabétique. Il y a eu un cancer de la thyroïde, tu vois, mais je veux dire, il n'y a pas eu de truc où tu te... C'est la vie, quoi. Puis on est jeune, on vit, tu vois, on ne se rend pas compte de tout ça. Ah ouais,
- Speaker #1
quand c'est arrivé, j'étais... C'était impensable, quoi.
- Speaker #0
Tu n'as dû rien comprendre à ce qui se passait, en fait, sur le moment.
- Speaker #1
Non, pas du tout, absolument pas. Et heureusement, je n'étais pas seule, on était avec des amis, mais on était tous démunis. On était tous démunis et on ne savait pas trop comment ça... Enfin, moi, je ne réalisais pas du tout. Il m'a fallu du temps pour réaliser ce qui s'était vraiment passé et comment cela a été possible. Alors, il y a eu plein de concours de circonstances et ce n'est pas que cette bouchée de plat en soi, mais c'est l'élément déclencheur, si tu veux, de son choc. Et aujourd'hui, j'en ai des séquelles encore que bizarrement, étrangement, j'aime en plus garder. Je n'ai même pas envie de les soigner, mais j'ai des traumas alimentaires, j'ai des peurs, j'ai des tics et je ne veux plus cuisiner pour quelqu'un et je ne veux plus goûter de plat. Au resto, je prends toujours la même chose et quand je suis invitée quelque part, Je n'ai même pas envie d'y aller, je préfère venir au dessert. Tu vois, c'est plein de choses qui... Voilà, c'est nos bagages. Et je pense que le jour où j'aurai une me soigner, ce sera le jour où vraiment, il n'y aura plus une once de culpabilité. Mais d'un autre côté, c'est mon côté humain. Je pense que même si je sais que j'y suis pour rien, ça a été l'élément déclencheur, si tu veux. Et je dois vivre avec ça tous les jours. Mais encore une fois, j'insiste, ça ne définit pas qui je suis. Je sais que ça fait partie de ma vie. Et je me suis construit à travers ça. Mais je ne peux pas dire grâce à ça, en fait. C'est juste que ça fait partie intégrante de ma vie. Je l'ai intégrée et ça a été dur de l'intégrer.
- Speaker #0
Et tu as toujours des contacts avec sa famille, par exemple ?
- Speaker #1
Non, non,
- Speaker #0
non.
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
Ça a dû être une période sacrément compliquée. Tu nous as raconté la suite. Du coup, maintenant, si on avance un petit peu dans ton parcours. Donc, tu nous as raconté un petit peu la transition et puis que tu as écrit ce livre qui t'a permis vraiment de clôturer certaines pages, d'en ouvrir d'autres et tout ça. Donc, raconte-nous tes activités maintenant au quotidien. Qu'est-ce que tu fais ? Et après, on va parler un petit peu plus d'entrepreneuriat, mindset et tout ça. Qu'est-ce que tu fais vraiment au quotidien ? Comment tu t'organises dans une journée avec les multiples activités que tu as ?
- Speaker #1
Ok. Donc, déjà, pour essayer de récapituler un peu ce que je fais, donc j'accompagne tant des particuliers que des entrepreneurs. Je vais manager des équipes de commerciaux, qu'on peut appeler aussi closer dans le monde du digital. Je vais aussi avoir des moments d'écriture, des moments où je suis être sur les réseaux sociaux, des moments où je fais des coachings, où je fais des lives pour certains collaborateurs. Et puis enfin, j'accompagne de manière individuelle des particuliers pour leur conversion professionnelle ou vraiment pour des thématiques précises comme le manque de conscience en soi, la peur de dire non, ce genre de choses. Et je dirais que tous les matins, 6h, 6h30, je suis debout. C'est un réveil naturel. Donc, il n'y a pas d'alarme. Je suis vraiment en pleine forme dès le matin. De 6h jusqu'à 8h, c'est vraiment focus, tranquille sur mon téléphone, mes mails, je réponds aux messages non lus, etc. Même si j'ai quand même des équipes qui me soutiennent sur LinkedIn et sur Instagram notamment, mais il me reste mon WhatsApp qui ne peut pas être géré par quelqu'un d'autre. Il me reste mon mail. À partir de 8h, c'est le moment de ma fille. d'IA. Donc le réveil, le petit déjeuner, on l'habille, 8h30, elle est à l'école. On est à deux minutes vraiment à pied de l'école. Ensuite, on va dire que de 9h jusqu'à 16h, c'est full rendez-vous. J'en ai qui sont en physique parce que je mentor des personnes qui sont dans la même ville que moi. Après, j'ai beaucoup de visio. Je fais même moi-même des appels de closing pour me donner en fait cette intimité et de toujours pouvoir montrer l'exemple aux personnes que je manage. Je trouve ça maintenant pertinent et important de pouvoir toujours continuer à faire aussi ce pour quoi je les mentor, comme métier. Et puis enfin, arrivé vers 16h, je range un petit peu chez moi, je prépare le goûter, je vais chercher ma fille, on passe un moment ensemble, on passe même plein de moments ensemble, jusqu'à 19h. Ensuite, c'est le dîner, le bain, le coucher, et après, ça repart. Je bosse un petit peu sur ce qui dit encore quelques tâches en retard, et après, c'est un moment de plaisir. Je vais passer Un peu de temps sur la console, notamment. C'est très atypique. Il y a peu de femmes, d'ailleurs, qui le font, mais j'adore jouer à la PlayStation avec des amis et mon mari. Ou alors, ça va être un moment resto, entre amis, ou une soirée film, tranquille, popcorn.
- Speaker #0
Cool. OK, merci pour ce découpage de la journée. Tu as aussi, du coup, une agence de setting et de closing. Donc, c'est ça. C'est là que vous formez aussi, à l'entrepreneuriat, ces personnes-là. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu le type de... profils que vous avez, qui c'est que vous formez et quelles sont leurs problématiques tu vois mindset ou récurrentes de croyances qui arrivent souvent quand tu les as en call au début bien sûr donc déjà pour le setting c'est
- Speaker #1
quelque chose qu'on a créé l'année dernière on était au Portugal mon beau frère et moi donc le petit frère de mon mari Adrien d'Olivera on a fait setting à Diency parce que lui pour moi était un excellent setter qui était déjà dans le milieu et Et moi, de mon côté, j'avais beaucoup, beaucoup de demandes de personnes qui souhaitaient avoir des gens qui s'occupent de leurs réseaux sociaux ou qui rappellent en fait des personnes qui n'avaient pas fixé de rendez-vous, par exemple, suite à des conférences en ligne, suite à des challenges. Donc, on s'est regardé droit dans les yeux. On s'est dit, vas-y, on monte quelque chose. Parce que moi, j'avais beaucoup de difficultés à recommander une bonne école, entre guillemets. Et donc, Adrien et moi, on s'est dit, par contre, on veut un format où il y a de la proximité, où c'est familial et où on peut véritablement connaître les personnes qu'on accompagne. Donc, on en prenait 4 par mois, 5, 6 maximum. C'est un accompagnement qui était sur 2 mois. Les personnes qu'on accompagne, la plupart du temps, à 80% du temps, sont des gens qui sont salariés, qui cherchent à faire un complément de revenu. Un complément de revenu où ils n'ont pas forcément à avoir 50 000 ou 20 000 euros d'apport pour investir en émaux, où ils n'ont pas à se former dans la bourse, la crypto, les finances qu'ils détestent ou qui, du coup, pensent qu'ils vont détester, donc ils ne veulent pas s'y lancer, mais qui ont une appétence aux réseaux sociaux, qui sont eux-mêmes constamment en train de scroller sur Insta, sur TikTok et tout ça, et qui en plus de ça, aiment malgré tout le relationnel. On a aussi des personnes qui vont être très timides, qui justement à l'oral ou physiquement, c'est très dur de tenir une conversation, mais derrière un écran, c'est bien plus facile. Et donc il y a toutes ces personnes-là. On a aussi des entrepreneurs qui sont en auto-entreprise, qui aujourd'hui ne génèrent pas suffisamment de chiffres, et ça leur fait également un complément de revenu. de quoi pouvoir aussi réinjecter et développer leur business. Et la plupart du temps, ces personnes qui deviennent setter, il y en a un sur trois qui va déboucher vers devenir closer. C'est comme si en fait, c'était leur premier pas dans le monde de l'infoprenariat, dans le monde du digital, dans le milieu dans lequel on évolue toi et moi un petit peu. Et bien ensuite, ils passent à mon mentorat. Donc, setting agency, même si on dit setting agency, je ne le vois tellement pas comme une agence, mais comme une véritable famille. Et ensuite, moi, le mentorat, ça fait plus de 4 ans et demi maintenant que je l'ai. Donc, je suis solopreneur, vraiment toute seule sur ce projet. J'ai 4 clients par mois. Mes accompagnements sont entre 3 et 5 000 euros. Donc, voilà, avec plein de possibilités, etc. Mais entre 3 et 5 000 euros, soit j'accompagne des personnes qui sont déjà dans le commerce, que ce soit du côté salariat ou entrepreneuriat, et ils veulent monter en compétence, augmenter leur taux de conversion. Soit ce sont des personnes qui sont… déjà entrepreneurs et qui closent, qui vendent leurs propres accompagnements et qui ont de la difficulté à ça ou qui n'ont plus le temps et qui veulent soit déléguer, dans ce cas, je positionne un closer gratuitement, soit ils veulent eux-mêmes devenir, pas closer, mais closer pour leurs propres accompagnements et dans ce cas, je les monte en compétence pour ça. Et enfin, j'ai tous ceux qui veulent se reconvertir vraiment et qui espèrent que le closing va être pour eux le métier qui fera enfin sens dans leur vie.
- Speaker #0
Ok. Est-ce que juste tu peux redéfinir le setting et le closing au cas où des personnes ne savent pas encore ce que c'est ? Quelle est la différence ? Et le setting, comment ça se passe en fait ?
- Speaker #1
Ok. Je dirais que le setter, en fait, il y a plein de missions qui sont possibles. La première, ça peut être une personne qui pendant une heure tous les jours va s'occuper du compte Instagram de quelqu'un et il va répondre au message privé. Par contre, il répond au message privé d'une certaine manière. C'est-à-dire que son objectif interne, c'est... de déclencher des rendez-vous pour son infopreneur. Ce n'est pas juste discuter, ce n'est pas juste faire l'assistant, ce n'est pas juste faire le community manager, c'est-à-dire commenter des postes ou publier des postes. Ce n'est pas ça son rôle. Son rôle, c'est vraiment de créer des discussions qui convertissent, de créer des conversations qui aboutissent à un rendez-vous téléphonique la plupart du temps. Un setter, ça peut faire la même chose sur LinkedIn par exemple. Ça peut aussi être une entreprise qui… Tous les week-ends, il fait une conférence en ligne le dimanche soir et qui, à l'issue de cette conférence, il propose de fixer des rendez-vous pour vendre, entre guillemets, son accompagnement à 3 000 euros. Et bien, il y a des personnes qui auront fixé des rendez-vous. Mais il y aura aussi toute une flopée de personnes qui n'auront pas fixé de rendez-vous mais qui auront consulté cette conférence pendant peut-être deux heures. Et bien, le 7h, il peut aussi donc faire des rendez-vous téléphoniques. Il y a des missions écrites, mais il y a aussi des missions téléphoniques où là, il va appeler tout simplement. toute la liste de toutes les personnes qui étaient présentes le soir du live, mais qui n'ont pas fixé de rendez-vous. L'objectif, pareil, c'est donc de déclencher un rendez-vous pour l'infopreneur ou pour l'équipe de commerciaux qui l'est en interne. Mais il ne va pas jusqu'à la vente. Il ne va pas jusqu'à la signature d'un contrat ni quoi que ce soit. Lui, il fait la passe D. C'est donc entre un prospect et son infopreneur. Ça, c'est le 7h. Et ensuite, le closeur, on va dire que c'est juste après. C'est-à-dire que la plupart du temps, les setters, comme je disais, ils font une passe droite au closer. Et le closer, lui, son objectif en soi, c'est de recruter les meilleurs profils pour l'entreprise ou l'entrepreneur avec qui il collabore. Les meilleures personnes, c'est qui ? Ce n'est pas ceux qui sont les plus beaux, ce n'est pas ceux qui sont les plus riches, c'est ceux qui sont les plus motivés, qui sentent qu'ils sont les plus impliqués, qui ont cet état d'urgence déjà. Parce que si ils engagent des gens qui disent oui, mais ça peut attendre dans un an autant se rappeler dans un an parce que s'il ne fera pas l'effort, il n'aura pas les résultats. S'il n'a pas les résultats, il faut trouver un coupable. Le coupable, ce sera probablement l'entrepreneur en question. Des mauvais avis. Et quand on dit un fruit pourri, ça pourrit tout le panier, c'est bel et bien le cas. Donc, on doit vraiment s'assurer du recrutement en amont. Les entrepreneurs délèguent ce closing, cette vente, tout simplement parce que soit ils n'ont plus le temps, parce qu'ils passent leur vie à coacher, soit parce qu'ils ne sont pas bons. Pourquoi ils ne sont pas bons ? Parce qu'ils prennent les choses personnellement. C'est leur bébé, c'est leur entreprise, c'est à eux. Donc, quand quelqu'un leur dit Non, mais c'est trop cher ils vont être tellement frustrés, ils le prennent personnellement, ça ne fonctionnera pas. Donc, ils décident de déléguer cette partie à un closer. Ce closer, bien sûr, tous les rendez-vous qu'il a, ce sont des rendez-vous qui sont qualifiés. Quand on dit qualifiés, c'est que... ils ne viennent pas par hasard. Ce n'est même pas le closer qui va les chercher. C'est bel et bien des personnes qui sont déjà intéressées, qui sont à l'intérieur de la communauté, qui ont suivi depuis un moment l'entrepreneur ou qui ont suivi une conférence et qui ont eux-mêmes fait la démarche de vouloir avoir quelqu'un au téléphone. On est loin de Ponzi, on est loin de tout ce qui va être du MLM et loin de tout ce qui est démarchage et prospect. Ce sont vraiment quand même des leads, on les appelle, mais donc des humains, des prospects. qui ont un besoin, ils le savent, ils en sont conscients, ils ont rempli même un questionnaire, ils ont choisi un créneau qui n'est pas au hasard parce que c'est un créneau qui s'en dispose et ils attendent l'appel d'un closeur. Et puis, derrière lui, il est rémunéré à la commission. Tandis que tu vois, à cette heure, il peut être rémunéré une partie fixe pour le temps passé ainsi qu'une petite commission à chaque fois qu'il a réussi à fixer un rendez-vous et que ça a débouché sur une vente.
- Speaker #0
Très intéressant et je pense que tu peux être l'emblème de la personne qui a mieux défini ce que c'est. genre parce que c'est vrai que récapituler tout ça tu l'as très bien fait avec tous les réseaux etc à quel moment je sais qu'attention j'ai eu Julien Boison et j'ai eu Romain Mastromito sur le podcast j'en ai posé des questions et c'est vrai qu'eux ils étaient plutôt quand même partisans du discours de on prend un closer non pas pour répondre à la douleur que tu viens de dire c'est j'aime pas avoir des noms etc... Mais on prend un closer à partir du moment où déjà on a trop de demandes et de deux, il faut s'entraîner nous aussi à la vente et au closing en tant qu'infopreneur parce que si on n'est pas capable de faire ça, je veux dire comment on peut bien accompagner quelqu'un. Donc, je voulais savoir quelle est ta vision par rapport à ça et aussi dans un même temps me répondre aux questions sur à quel moment pour toi il est pertinent, peut-être dans un développement d'entreprise, de prendre un setter, de prendre un closer, de prendre les deux en même temps, etc. Ça marche.
- Speaker #1
Je dirais que malgré tout, je suis plutôt du même avis que les garçons. C'est-à-dire que c'est comme un entrepreneur. C'est-à-dire que quand tu deviens entrepreneur, tu as quand même intérêt à être un peu couteau suisse. Je ne dis pas que tu vas être bon partout, ce n'est absolument pas le cas. À un certain moment, on est d'accord, il faut savoir déléguer. Mais avant tout, il faut quand même avoir la connaissance de toutes les sphères dans lesquelles nous allons évoluer. Que ce soit le côté comptabilité, c'est super de prendre un comptable. mais faut-il quand même comprendre au minimum ce que c'est débit et crédit et ce que c'est que des notes de frais par exemple. Bien le closing, c'est la même chose. Pour pouvoir avoir la super team de closeurs, de setters, du moins de sales, faut-il encore d'abord avoir pris quand même déjà quelques appels, avoir vendu. Et dans tous les cas, je ne recommande pas à mes closeurs d'aller chez des infopreneurs qui n'ont jamais closé ou c'est leur première fois ou ils ont vendu que pour 5 000 euros. Tu comprends ? Il faut quand même un minimum. Donc pour faire… double réponse à la question de
- Speaker #0
Quel est le meilleur moment pour déléguer, pour prendre une team ? Je dirais qu'en 7 heures, ça peut être assez rapide, étant donné que la plupart du temps, on a un réseau social ou on fait une publicité en particulier. Donc, le 7 heures en soi, c'est que du plus. C'est du plus et ce n'est pas négligeable parce que c'est quelque chose qu'on perd dans tous les cas, parce qu'on accumule quand même de l'audience. Et cette audience, si on n'y prend pas soin, à un moment donné, on va la perdre. Mettre un 7 heures en place le plus tôt possible, c'est quand même s'assurer. dans tous les cas, logiquement, plus de rentabilité. Maintenant, pour avoir un closer, je dirais qu'il faut quand même effectivement être assez débordé parce que moi, demain, je ne vais pas recommander un de mes closers, d'aller chez un infopreneur où il y a deux rendez-vous par semaine. Deux par jour, c'est le strict minimum. Et au pire, on trouve un closer qui est, dans ce cas, en part-time. Et c'est OK. Par exemple, il y a des closers qui sont salariés ou qui ont leur propre business et qui closent à côté. Ça, c'est possible. Mais je dirais que pour avoir un closer, Il faut quand même avoir vendu, il faut quand même faire un minimum de chiffres. Et puis, ce n'est pas juste parce qu'on a pris 10 appels et que du coup, on s'en est épuisé, qu'on se dit Ah, mais si je ne prends pas de closer, en fait, je suis en train de perdre tous mes leads. Non, dans ce cas, je recommanderais plutôt que ce soit l'infopreneur qui lui prenne un coaching pour s'améliorer un minimum et ensuite, il va pouvoir insuffler toute l'énergie qu'il faudra pour son équipe de closing après. Donc, pour le coup, je suis assez d'accord avec les garçons.
- Speaker #1
Je suis tout à fait d'accord. Il faut quand même s'entraîner. Loin de moi de vouloir casser du sucre sur certaines personnes, mais tu vois, je vois beaucoup de personnes qui se lancent en tant que coach business. Donc, je t'apprends à attirer des clients qui n'ont pas eux-mêmes attiré des clients puisqu'ils deviennent coach business après salariés et qui délèguent la partie en closing directement parce qu'ils se disent que c'est comme ça qu'il faut faire. Tu vois, je deviens coach business. Donc, tout de suite, ils voient grand et… Après, moi, je suis quand même partisane de il faut suer et il faut travailler dur parce que c'est un peu mon driver. Et ça, on peut en reparler juste après du mindset, mais c'est un peu mon driver de travailler dur, de se faire nous-mêmes l'écrou. Alors, peut-être que ce n'est pas la bonne vision parce qu'à un moment donné, moi, je délègue un peu trop tard. Là, tu vois, on en a parlé ensemble, on le sait. Mais en tout cas, je te rejoins. Comment ça se fait ? J'ai une autre question parce que ça, c'est vraiment un truc que je veux te poser. Candice. que toi ou même avec Adrien, tous les deux, mais surtout toi aussi, tu as bâti ta communauté et notamment, tu as des personnes qui te font confiance pour justement déléguer cette certaine partie, le setting et le closing. Donc, des grands entrepreneurs ou des personnes qui réussissent bien, en tout cas dans ce domaine-là. Comment ça se fait que vous avez bien développé votre com ou votre bouche à oreille ou votre visibilité aussi, surtout toi ? qu'on te connaît, parce que c'est vrai que moi je t'ai vu apparaître plein plein de fois dans mon feed etc. On n'avait jamais eu l'occasion de vraiment parler. Dis-moi un peu.
- Speaker #0
Ok, je dirais que tu vois, lorsque j'ai attaqué l'entrepreneuriat et l'infoprenariat du coup, dans ce même temps, c'était il y a presque cinq ans, et j'étais toute nouvelle. Et quand on est tout nouveau, que ce soit au sein d'une entreprise ou dans l'entrepreneuriat, on veut faire les choses bien. On est toujours cette personne parfaite, tu sais, qui dit souvent oui, qui est conciliante, qui est tout, qui est parfaite. Donc, j'ai été cette personne, je pense. Quand je suis devenue closeuse, je pense avoir donné plus que mon maximum à mon premier entrepreneur. Je l'ai fait vraiment se développer, comme lui, il m'a donné sa conscience et c'est ce qui m'a permis encore plus de devenir une étoile filante. Tu veux, tu parles dans un milieu comme ça, tu ne connais personne, il n'y a une seule personne qui te fait conscience. tu lui donnes tout, c'est tout pour toi, tu comprends ? Donc c'est ce que j'ai fait, j'ai tout donné. Et lui, il était tellement fier qu'il en parlait un peu autour de lui. Et moi, pareil, j'avais plein de demandes parce qu'il disait sûrement, moi ma closeuse, elle est géniale, etc. Donc j'ai fait une nouvelle rencontre. Avec cette nouvelle rencontre, pareil, il était super content parce que moi, encore une fois, j'étais toujours dans ce rythme de tout donner. Et je montais aussi mon salaire, j'intégrais aussi beaucoup de gens. Et puis, à un moment donné, il a fallu déléguer. Et donc, puisqu'on avait plus de demandes, plus de chiffres d'affaires, il a fallu qu'à un moment donné, on forme de nouveaux closeurs, de nouveaux commerciaux au sein de ces entreprises. Et ils m'ont nommé un petit peu coach pour les futurs closeurs. Puis ensuite, ils m'ont nommé Head of Sales. Et quand j'étais Head of Sales, pareil, ça parle. En fait, tu l'as bien compris, c'est tout petit ce réseau. Donc en fait, il suffit qu'un infopreneur soit fan de toi et qu'il en parle à un autre, et toute leur communauté sont au courant. Donc petit à petit, ça s'est su. Et puis aussi, je n'ai jamais lâché, même si j'avais la sensation d'avoir acquis des choses, de gagner déjà beaucoup, beaucoup d'argent grâce à ce que je faisais, je ne continuais pas à tout donner pour de l'argent, mais je continuais à tout donner pour continuer de me prouver que ce n'était pas éphémère. Ça m'a gassée un peu. D'ailleurs, je ne l'ai jamais dit. C'est la première fois que je le dis, c'est en podcast. Mais ça m'a gassé qu'il y ait certaines personnes qui disent tout le temps C'est un feu de paille, ça n'a pas duré, Candice. Tu as le bon filon, mais ça ne durera pas. Maintenant, ça fait cinq ans, c'est bon, moi, je vais bien. Et j'ai confiance en moi et en mon chemin et en ce que je prends comme décision. Mais c'était tellement nouveau, tellement… Tu vois, aux États-Unis, ça faisait longtemps, mais ici, c'était nouveau. Mais Candice, elle est dans une secte. Mais Candice, ça ne durera pas, etc. Donc, je voulais me prouver, prouver aux autres, prouver aux gens que j'aimais que ça allait continuer, que j'avais la bonne intuition, etc. Et donc, je n'ai jamais relâché. J'ai investi de nouveau 25 000 euros dans un mastermind où j'ai rencontré encore plein d'autres infopreneurs, entrepreneurs qui étaient plus ou moins au même niveau que moi. On était déjà à un très bon niveau, je trouve. Et on avait encore plein d'autres ambitions, de nouveaux projets, de gros projets, d'investigation de grande ampleur. Et donc, on a créé ce réseau. Et en fait, on s'est tous plus ou moins liés d'amitié, certaines affinités plus que d'autres. Et on a commencé à faire du troc. Et c'est là où j'ai commencé à comprendre ce que c'était un véritable réseau. Je l'ai vu depuis toute petite. Moi, j'ai un papa qui était dans la politique toute sa vie, de la politique locale. Donc, j'ai compris ce que c'était le réseau, le relationnel, ce que c'était de donner sans attendre un retour et qu'après, tu reçois au centuple. Je l'ai vu de mes propres yeux parce que mes parents ont toujours tellement tout donné sans compter. Et quand j'ai vu finalement tout ce qu'ils recevaient, l'admiration, l'amour, la reconnaissance qu'ils recevaient, je me suis dit, si c'est ça la vie, OK. Et donc... inconsciemment je pense que j'ai fonctionné comme eux aussi j'ai beaucoup beaucoup beaucoup donné et quand je te parle de troc au lieu de faire un truc en mode quand même un peu monétisation financièrement tout ça et bien clairement presque moi je payais pour des accompagnements et je faisais aussi des choses gratuitement pour eux juste parce que je me disais tu testes tu verras et si par contre tu es trop content je veux pas que tu me payes à nouveau mais je veux que tu reviennes vers moi en fait c'était presque de l'exclusivité mais pour moi c'était la poignée de main encore une fois Je n'ai pas de contrat, je n'ai pas d'NDA. Et parfois, on m'a trahi, mais ce n'est pas grave. Je reste convaincue que la gentillesse est une véritable force et c'est vraiment être courageux, de continuer à espérer. Et on y gagne toujours quelque part à un moment donné. Tu sais, j'ai lu un truc qui disait, si tu penses que je suis naïve, c'est que tu es encore plus naïve que moi. Et donc, clairement, j'ai été un peu comme ça durant toutes ces années d'infoprenariat, d'entreprenariat. Et au fur et à mesure, il y a ton nom qui ressort tout simplement. Donc, j'ai fait ça en closing. Et l'année dernière, en setting, on va dire que c'est surtout mon réseau que j'ai accumulé du closing qui m'a permis de... Puisque après, le setting, ça vient aussi entre guillemets de sortir ces dernières années. On a des closures, mais en fait, on s'est rendu compte que le setting, c'était aussi important. Et donc en fait, tous les gens chez qui j'ai placé des closures, ils voulaient nos setters, aussi simple que ça. Donc ça s'est fait comme ça. Et à chaque fois, on me disait, mais Candice, on a besoin d'un closer. Alors, on a besoin de 5, de 10, etc. Toujours, ils me disaient, combien on te doit, combien on te doit ? Rien du tout. Et je faisais tout en plus. Je mettais en relation, je créais le groupe, je présentais, je faisais tout aux petits soins. Et j'aimais en plus faire ça. Et puis, je trouvais que c'était aussi bien pour mes mentorés, eux qui payent un ticket entre guillemets de 3K ou de 5K. Moi, ma promesse, contrairement à beaucoup d'écoles, parce que déjà, je ne suis pas une école, c'est vraiment un mentorat, donc c'est que du one-to-one. Mais contrairement à certaines structures, ils promettent des milliers de cents, ils promettent des placements ou du moins qu'ils ouvrent leur réseau. Moi, je vais vraiment jusqu'à les positionner, à leur trouver un emploi. à m'assurer que ça fonctionne derrière, etc. Donc, je ne dis pas que c'est toujours génial et qu'ils rentabilisent des premiers mois, mais il y en a beaucoup qui le font. Et ça, ça ne dépend pas de moi, ça dépend d'eux.
- Speaker #1
Oui, la preuve étant que je peux témoigner sur ce que tu dis, qui est la vérité. Nous avons fait notre call ensemble pour… D'ailleurs, votre nom est ressorti quand même deux fois quand j'ai demandé à avoir un 7 heures. Vous êtes ressorti quand même deux fois. Une personne qui m'a directement… recommandé et puis j'avais déjà entendu parler d'une autre personne qui m'a dit tu devrais contacter la sceptique agency et du coup tu l'as fait bien évidemment de façon enfin presque bénévole je n'ai rien gagné tu m'as mis en contact avec une setteuse avec qui je vais bientôt commencer je dois m'organiser pour pour remettre tout ça en place parce que là je t'avoue que voilà voilà voilà et Et voilà, et ça se voit que tu as cette humanité et cette gentillesse. Tu sais, j'ai reçu Yannick Allain aussi sur le podcast et qui a écrit un livre Les gentils aussi méritent de réussir Donc, ça me fait penser à ça et il y a toujours un revers. Bien sûr. Oui, oui. Est-ce que tu peux nous parler peut-être un peu de ton livre ? Est-ce qu'il y a des enseignements qui sont utiles que tu nous partages ? C'est vrai qu'on a fait un mix là d'entrepreneuriat, hyper business et un mix de plus mindset et toi. Est-ce que tu peux nous partager les enseignements qu'on peut retrouver peut-être dans ton livre si on a envie de le lire ?
- Speaker #0
Alors, je dirais en tout cas pour la plupart des retours que j'ai reçus depuis, C'est un livre où c'est facile de s'identifier. Parce que si tu veux, à un moment donné, on a tous été enfants, on est tous allés à l'école, on a tous eu le cœur brisé, etc. Donc, on a beaucoup de facilité à s'y retrouver. On a beaucoup de facilité à s'ouvrir et à mettre, comment dire, il y a notre empathie qui devient, qui s'exasper... Alors, je vais y arriver. on a notre empathie qui s'active. Je ne sais pas comment t'expliquer, mais même les gens qui pourraient être le moins empathiques possible, si tu veux, c'est tellement facile de s'identifier parce que c'est tellement brut la manière dont je l'exprime qu'obligatoirement, ils ont envie de se mettre à ma place. Donc, c'est vraiment quelque chose qui est ressorti et que d'ailleurs, ils ont apprécié parce que pendant une heure, une heure et demie de lecture, ils ont oublié totalement leur vie, ils se sont plongés dans un livre. Eux qui, certains, pour la plupart, n'aiment pas lire ou n'ont jamais lu. Pour le coup, ils m'ont vraiment dit Tu es le premier livre que j'ai lu et ça me donne encore envie parce que pour le coup, je n'ai pas eu l'impression de lire. J'ai l'impression d'avoir quelqu'un à côté de moi au café qui m'a raconté une histoire pendant 1h30. Les enseignements, oui, il y en a. Surtout, au-delà du côté résilient, c'est vraiment l'histoire d'une femme, d'une petite fille qui a grandi dans un certain environnement, qui s'est sentie coupable de plein de choses dans sa vie. Coupable pour mes parents parce que... à chaque fois qu'on était victime de racisme, je sais que c'était eux les plus malheureux. Coupable parce que je me disais il y a tous ces enfants dans un orphelinat et moi on m'a pris, j'ai la belle vie. Coupable parce qu'il m'est arrivé ce qui m'est arrivé et je me disais ben voilà c'est moi qui ai tué quelqu'un. Coupable de... en fait tout ce qui se passait mal autour de moi dans mon petit univers, j'avais toujours la sensation que c'était ma faute. J'ai aussi ce sentiment d'être différente, de me sentir seule, d'être dépendante, affective, d'avoir des relations et des relations amoureuses parce que j'avais l'impression que j'avais besoin d'amour dû sûrement à l'adoption. Donc en fait, si tu veux, ça parle de tous ces sujets-là. Et ça parle de comment je me suis sentie coupable de plein de choses, à petit à petit apte de, jusqu'à me sentir enfin capable. Enfin capable d'écrire un livre, capable de devenir maman, capable d'entreprendre, capable de retomber amoureuse. Mais entre-temps... C'est aussi apte à rechuter, apte à re... Et donc, c'est les montagnes russes. C'est les montagnes russes que n'importe quel être humain sur cette terre a vécu. Et donc, comme je te disais, il y a beaucoup d'empathie, il y a du lait, il y a du beau. Mais c'est ça la beauté de la vie aussi, je l'ai compris. Et la fin, en fait, c'est vraiment juste un message d'espoir qui dit on est tous capables. Et je le dis souvent à mes élèves quand ils me disent mais Candice, je ne vais pas closer ou je ne le sens pas, je suis nulle, etc. En fait... C'est fou parce que je me rends compte qu'on est capable de tout et que ce n'est que dans des moments cruciaux, dans des moments d'urgence absolue, qu'on donne vraiment le meilleur de nous-mêmes. Admettons, on me dit, et ça je le dis à chaque fois, mais je le redis encore et ça m'est égal, je le redis à chaque fois. Admettons, tu vois Fanny, on me dit, tu ne pourras plus jamais retrouver ta fille, hormis si ce soir tu trouves, je dis n'importe quoi, 100 000 euros. Mais je suis sûre, je suis sûre que les 100 000 euros, je les trouve. Et je ne sais pas comment, je t'assure, mais je les trouve. Et pourtant, tout au long de mes journées, tu as des gens qui vont procrastiner, qui ne changeront rien à leur vie parce qu'ils n'ont pas cet objectif vital. Ils n'ont pas ce challenge, cet enjeu. Ils n'ont pas compris. Parce que c'est aussi très difficile pour l'humain de parier sur lui-même. Ils n'ont tellement pas confiance en eux que forcément, prendre une décision, c'est dur. Si par contre, on a confiance en soi, on ne peut pas échouer. ne pas y arriver, puisque dans tous les cas, c'est nous qui allons décider si on va y arriver ou pas. Donc, l'enseignement, c'est juste, on est capable de tout, et moi, je l'ai fait, donc si je peux le faire, c'est que vous pouvez aussi. Et je suis vraiment arrivée à un moment, le pire, pire moment, je crois, c'est un truc du style, je suis encore à l'hôpital psychiatrique et je me demande si je ne suis pas schizophrène, je me demande, j'ai tous mes amis qui m'ont trahi, qui m'ont tourné le dos, mes parents qui m'ont mis dans cet hôpital psychiatrique parce qu'ils sont tellement perdus qu'ils ne savent pas quoi faire. ma petite sœur qui doit être au fond du seau de voir sa grande... Et tu vois, à ce moment-là, de te demander si t'es schizo, je me dis mais je ne pouvais pas être au plus bas. Et malgré tout, c'est la glace à la framboise qui m'a réconciliée à la vie, c'est le sourire d'une personne dans la rue qui m'a fait du bien, c'est une main tendue. Et en fait, c'est juste... C'est triste de parfois devoir vivre un moment aussi tragique dans sa vie pour enfin se rendre compte à quel point la vie est belle et à quel point il peut y avoir des petites joies tout au long d'une journée. Et si je n'avais jamais vécu cet événement-là, peut-être que malheureusement, je serais comme la plupart de ces personnes qui existent sur cette terre, mais qui ne vivent jamais. Tu comprends ? On passe à côté de tellement de choses, on se plaint sur tellement de sujets, alors qu'on ne se rend pas compte du chemin qu'on a parcouru, on est trop exigeant vers nous-mêmes, on n'est pas assez tolérant, et on exige aussi tellement de choses des autres. Bref, je pourrais en parler pendant des heures, donc je vais m'arrêter là sur mon monologue. Mais voilà, c'est tout ce qu'il y a à l'intérieur de ce livre, il est très brut, et je l'ai écrit, ce n'est pas littéraire en tout cas, ce n'est pas littéraire, et je le dis un peu officiellement, donc je signais avec la maison d'édition Robert Laffont, Et donc, je vais faire une réédition du livre en mettant la suite du livre, ces deux dernières années, ce qui s'est passé et les enseignements aussi depuis, qui sortira normalement en mai 2025.
- Speaker #1
Voilà. Waouh, trop bien. En tout cas, tu nous cises bien pour qu'on aille le lire. Donc, là, tu as tout donné de façon comme ça, sur un plateau. Et merci de ta générosité. Quels sont tes projets ? Parce que j'ai vu passer court-métrage, des choses comme ça. Quels sont tes projets de multi-potentiel, multi-tâche, maman sur tous les fronts ? Dis-nous un petit peu, qu'est-ce que tu vas faire là ?
- Speaker #0
Alors, un projet personnel qui me tient à cœur, mais je procrastine depuis au moins trois ans, c'est de cuisiner, de mieux cuisiner pour ma fille. Un projet professionnel, c'est effectivement la sortie de mon court-métrage qui va sortir là probablement le 18 septembre. Je fais en fait un anniversaire pour mes 30 ans, le 17-18, où je montre en avant-première ce court-métrage qui dure 12 minutes. Et donc, l'idée, c'est de le sortir le lendemain ou le soir même. Ce court-métrage, c'est un beau projet que j'ai fait avec des personnes que j'admire beaucoup, qui sont... je ne sais même pas comment expliquer. En tout cas, ils sont remplis de créativité, extrêmement talentueux. L'idée, c'était de faire quelque chose en commun, qui a pour but de montrer, pareil, ce côté résilient. parcours aussi. C'est vraiment comme un documentaire. Donc ça, bon, c'est un projet, mais il a été fait. On l'a fini en août. On a fait le tournage fin août. Et après, les autres projets, c'est... Ben justement, j'en ai fait un post, je crois, il n'y a pas longtemps. C'est tellement logique qu'on nous demande cette question de c'est quoi tes projets ? Mais en fait, j'ai envie de te dire, mes projets, j'en sais rien. J'en sais rien. Je suis vraiment dans une optique de continuer. à essayer de profiter de chaque instant comme je le fais aujourd'hui, ce que je n'ai jamais su faire auparavant. Et mes projets, c'est des projets de maintien. Je veux maintenir ce que j'ai créé. Je veux forcément qu'ils soient encore un peu plus forts, encore un peu plus visibles, avoir un peu plus de visibilité, etc. Mais en soi, ce que je veux surtout, c'est continuer à faire ce que je fais. Et jusqu'à aujourd'hui, ça a été le meilleur compromis. C'est le meilleur compromis pour m'offrir la liberté que je m'offre aujourd'hui. Donc, si j'introuve d'autres compromis de liberté, je ferai autre chose. Mais là, aujourd'hui, je ne veux pas changer. Je ne veux pas forcément plus ni moins. Je veux continuer.
- Speaker #1
Merci Candice. On a fait le tour de ce podcast. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de te contacter ou de travailler avec toi ?
- Speaker #0
Alors, on va dire que là où je suis la plus réactive, même si probablement que c'est mon setter qui répond au tout début, mais vraiment, je suis très active sur ce réseau social, c'est Instagram. Donc, c'est arrobase. Candice Rose C-A-N-D-I-C-E-R-Z j'imagine que tu mettras quelque chose aussi de ton côté et puis ensuite autrement je peux avoir mon adresse mail que je te donnerai mais la plupart du temps ça commence souvent sur Instagram ou sur LinkedIn Candice Perra-Croser et après très rapidement on peut fixer un rendez-vous via Calendly ou à travers WhatsApp voilà ok le nom de ton livre ? mon livre il s'appelle Vous êtes capables et clairement en fait tu verras le... La page de couverture, il y a écrit Vous êtes coupable Et le mot coupable est gribouillé partout de toutes nos forces. Mais on arrive à le voir, on le perçoit ce mot. Et c'est capable à la fin. Donc, vous êtes capable.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que tu as une dernière citation, un dernier mantra, punchline que tu as envie de nous partager ?
- Speaker #0
Dernièrement, là, j'ai lu trois petits mots. Ces trois petits mots, c'est ose ou regrette Voilà. Donc, j'espère que ce sera le message du jour quand vous écouterez ce podcast. Mais on a toujours deux choix dans notre vie. Donc, soit vous êtes audacieux, vous osez et il va se passer des choses dans votre vie. Soit c'est OK, tant pis, on reste comme ça. Peut-être qu'on le regrettera, mais c'est OK, on ne passe pas à l'action. Mais en tout cas, j'ai osé. J'ai osé écrire un livre. J'ai osé me mettre à nu. Et vous me voyez deux ans plus tard plus épanouie que jamais. Donc, voilà, je vous invite à oser du plus que vous pouvez.
- Speaker #1
Merci Candice pour ce beau partage.
- Speaker #0
Avec grand plaisir.
- Speaker #1
C'était incroyable. Merci à toi.
- Speaker #0
À très vite.
- Speaker #1
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