SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux cover
SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux cover
SUCCESS

SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux

SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux

55min |22/10/2024
Play
SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux cover
SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux cover
SUCCESS

SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux

SUCCESS #145 MARYAM GADERY - 1,5 millions de followers - S'autoriser à briller & comprendre le jeu des réseaux sociaux

55min |22/10/2024
Play

Description

Maryam Gadery est coach dans le bien être et pour les entrepreneures. Elle est fondatrice de deux programmes "nouveau départ" et la "excelsior academy".

Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, et le personal branding.

Aujourd'hui, elle s'adresse à une large communauté de plus de 1000000 d’abonnés toutes les plateformes confondues, elle partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle et le développement personnel. et le développement d'entreprise.

Son programme de coaching, « Nouveau Départ », aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques, leur permettant de transformer leur vie en huit semaines.

Maryam anime également un podcast dans lequel elle interviewe des experts et aborde des sujets comme l'amour de soi et la gestion des émotions. elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business.

J’ai posé plusieurs questions à Maryam dans cette interview notamment :

  • quel était son parcours

  • comment fait elle pour publier jusqu’à 56 vidéos par jour

  • comment faisait-t-elle pour avoir les idées

  • comment Dépasser sa peur d’oser montrer

  • comment gère t elle sa croissance, le nombre d'abonnés, de messages et de commentaires

  • comment gere t on la copie les personnes qui s’inspirent fortement de nus, elle nous partage ce qu’elle vie en ce moment

  • comment gère t elle sa croissance, sa visibilité

  • comment s’entoure telle

  • et quelles sont ses ambitions


J'espère que cette interview te plaira.

Son instagram : https://www.instagram.com/maryamgaderyy/?hl=fr
Sa chaîne youtube : https://www.youtube.com/@maryamgadery/videos

Ses liens : https://linktr.ee/maryamgadery


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Tu ne peux pas aider les autres si ça ne t'aide pas toi-même à un certain niveau. Donc, il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Et je souffrais tellement de ne pas être à ma place. de ne pas parler à ces personnes-là avec qui j'avais envie de parler, même si je n'arrivais pas à les voir, je n'arrivais pas à les visualiser, visualiser leur visage, mais je savais qu'il y avait des gens sur Terre, quelque part, qui avaient besoin de m'écouter, qui avaient besoin de ce que j'avais à dire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver pour un épisode interview. Interview que j'ai réalisé avec Mariam en présentiel à Nice. Oui, elle est venue à Nice... pendant les vacances d'été et j'en ai profité pour lui demander si elle voulait que je l'interview directement en présentiel. Donc vous pouvez nous retrouver sur YouTube si vous voulez nous voir échanger ensemble dans la même pièce. Alors Mariam, on peut dire qu'elle est influenceuse dans le bien-être, mais elle est aussi coach. Elle est d'origine franco-iranienne. Elle est la fondatrice de deux programmes, Nouveau Départ et Excelsior Académie. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la... productivité après une carrière marquée par des remises en question et plusieurs expériences notamment à l'étranger. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la productivité et aussi le personal branding. Aujourd'hui elle compte une communauté de plus de 1 million d'abonnés sur toutes les plateformes confondues. Elle nous partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle, le développement personnel et également le développement d'entreprises. Son programme de coaching Nouveau Départ aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques leur permettant de transformer leur vie en huit semaines. Mariam anime également un podcast dans lequel elle interview des experts. Elle aborde des sujets comme l'amour de soi, la gestion des émotions, la confiance en soi et elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business. J'ai posé plusieurs questions à Mariam dans cette interview, notamment Comment ? Quel était son parcours ? Comment elle en est arrivée là ? Comment elle a fait pour développer autant de visibilité sur toutes les plateformes confondues ? Je lui ai demandé aussi comment ça se fait qu'elle arrive à tourner énormément de vidéos dans une seule journée. J'avais entendu dire dans un podcast qu'elle pouvait produire plus d'une quarantaine de vidéos dans une journée. Je lui ai aussi demandé comment dépasser la peur d'oser se montrer, d'oser prendre la parole sur les réseaux sociaux. Et aussi, nous avons parlé d'un sujet qui la touche plus particulièrement en ce moment, comment gère-t-on la copie ou les gens qui s'inspirent fortement de nous et de nos contenus, puisqu'elle vit en ce moment une situation sur ce sujet-là. Je lui ai aussi demandé comment elle s'entoure et quelles sont ses ambitions, et quelles sont ses ambitions en termes de croissance et de visibilité, puisque nous pourrions croire qu'elle a déjà dépassé certains paliers en termes de visibilité. Mais elle ne compte pas s'arrêter là et du coup, elle nous partage tout ça dans le podcast. N'hésitez pas à aller sur YouTube pour nous faire un petit commentaire et nous faire un retour sur ce que vous avez pu voir et entendre. N'hésitez pas aussi à mettre vos commentaires sur Spotify ou Apple Podcast si vous êtes sur ces plateformes-là. Je vous souhaite une très belle écoute et je vous souhaite un bel échange avec Mariam Gadri. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny Lesprit. Bienvenue dans Success. Hello Mariam !

  • Speaker #0

    Hello Fanny !

  • Speaker #1

    Je suis vraiment ravie de t'avoir sur le podcast Success.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi, merci pour ton invitation, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai sauté sur l'occasion, j'ai vu une story que tu étais à Nice et je me suis dit c'est maintenant ou jamais, on y va, il faut lui proposer en présentiel. J'adore le format en présentiel.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'adore.

  • Speaker #1

    Même si on a un peu de technique mais finalement c'est cool, on a réussi à trouver un lieu, un endroit pour faire cet épisode.

  • Speaker #0

    ensemble j'ai plein de questions à te poser je vais essayer de me canaliser et je vais essayer de rester focus la toute première question c'est est ce que tu peux te pitcher tu sais moi je fais pas mal de pitch ah oui c'est vrai est ce que tu peux te pitcher en 30 secondes qui es tu et que fais tu ok c'est un exercice vachement challengeant pour moi parce que justement en ce moment je travaille beaucoup sur mon pitch mais ce que je peux te dire sur moi c'est que du coup je m'appelle mariam gadheri je suis coach podcaster entrepreneurs et j'accompagne des entrepreneurs justement à développer leur personal branding sur les réseaux sociaux grâce à la prise de parole et du coup à développer leur activité de coaching grâce à ça

  • Speaker #1

    Ah, oula, t'as voulu ! J'ai senti qu'il y a eu un élan où t'as voulu continuer. C'est toujours le problème de se recadrer dans le pitch et puis on se dit, oula, j'ai 30 secondes, je m'arrête net. C'est très bien comme description. Bravo, ça se voit que c'est bien travaillé. Est-ce que tu aurais voulu rajouter autre chose au-delà de 30 secondes ?

  • Speaker #0

    Mais complètement. J'aurais voulu rajouter qu'au-delà de ce que je fais, je pense que ce qui m'anime, c'est surtout de partager avec ma communauté ce que j'apprends au quotidien, tu vois, sur moi-même. sur mon cheminement personnel, dans ma vie personnelle. En fait, ce qui compte pour moi, c'est vraiment de transmettre et de partager ce que j'apprends au quotidien. Et pour moi, on est tous là pour évoluer, pour apprendre. Et donc, au-delà de mon activité, de ce que je fais, ce qui compte surtout, c'est la personne que je deviens. Et j'adore partager ça avec les gens qui me suivent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai qu'on se définit souvent par le côté plus professionnel, mais finalement, c'est qui on est. On est peut-être mère de famille, on est déjà une personne avant tout, avant même de se définir professionnellement. Merci. Ma deuxième question pour toi, pour un petit peu commencer ce podcast. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte en banque personnelle, là, maintenant, tout de suite, qu'est-ce que tu ferais avec cet argent ?

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. On m'a posé une autre question un peu similaire, mais on m'avait demandé il y a quelques temps. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte, qu'est-ce que tu ferais tout court ? Pas avec cet argent, mais qu'est-ce que tu choisirais de faire dans ta vie ? Qu'est-ce que je ferais avec ces 10 millions d'euros ? Je pense que dans un premier temps, j'investirais une partie de cet argent pour assurer une certaine sécurité financière à moi et à ma famille, je pense. Et puis, je réinvestirais une autre partie dans mon business, dans mon projet. Et puis, je pense que je... J'investirais le reste dans des associations, dans des dons. Je donnerais pas mal d'argent, je pense, soit à des associations, mais aussi à des personnes qui sont dans le besoin, je pense. Je ne sais pas sous quelle forme, tu vois, mais je pense que je ferais ça comme ça.

  • Speaker #1

    Chouette, merci pour cette réponse. Alors du coup, on va revenir rapidement sur ton parcours parce que tu l'as beaucoup dit aussi en podcast. Enfin voilà, si on veut te découvrir. On n'a plus qu'à taper ton nom, on peut avoir votre parcours. Mais est-ce que tu peux revenir quand même dans les grandes lignes ? Parce que moi, ce qui m'intéresse, c'est comment ça se fait quand on est arrivé à l'entreprenariat et à faire ce que tu fais vraiment aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a fait dans les grandes lignes ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'ai toujours su que je voulais entreprendre parce que je ne me suis jamais vue, tu vois, sur le long terme, travailler dans une entreprise de manière très traditionnelle. Et puis, je n'ai pas eu non plus un modèle de parent qui était vraiment salarié ou qui avait suivi un chemin très traditionnel. Donc, j'ai toujours su que je voulais entreprendre aussi parce que j'étais très consciente depuis que j'étais petite que la liberté, c'est quelque chose de super important pour moi. Après, je sais qu'il y a tout un débat là-dessus dans l'entrepreneuriat parce qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs qui disent qu'entreprendre, avoir un business, c'est justement perdre une forme de liberté. Mais pour moi, j'ai beaucoup associé l'entrepreneuriat à une forme de liberté et à créer sa propre liberté. Donc, ça, ça a toujours été clair pour moi. Maintenant, je ne savais pas trop sous quelle forme, comment. J'ai toujours su aussi que j'étais passionnée de psychologie humaine, de développement personnel, de spiritualité, et que ça me passionnait de comprendre l'être humain en fait, la nature humaine, comment on communique, comment on crée des liens avec les autres. Toutes ces choses-là, ça me passionnait, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour canaliser ces passions-là, et en faire un business et entreprendre. Et du coup, je me suis beaucoup perdue pendant pas mal d'années. Tu vois, après mes études à Londres, je suis revenue en France. J'ai travaillé à Dublin, je suis revenue en France et puis ensuite j'ai testé plein de choses différentes, j'ai travaillé dans des entreprises, j'ai été salariée pendant pratiquement deux trois ans tu vois et je me rendais compte à chaque fois que j'arrêtais pas de démissionner, que ça marchait pas et j'ai essayé à côté de lancer pas mal de projets qui pour être honnête à chaque fois ça foirait en fait, à chaque fois ça marchait pas et je me disais ok en fait t'arrives pas à être constante, tu quittes de tes jobs, t'arrives pas à lancer, à tenir dans tes projets, il y a un truc qui va pas, tu vois. Jusqu'à ce que je comprenne que j'étais constante dans les choses qui comptaient pour moi et qui m'inspiraient. Et donc, j'ai compris à ce moment-là que ma manière d'entreprendre, elle allait peut-être pas forcément être comme tout le monde. Moi, j'avais une idée de ce que c'est qu'entreprendre, une forme précise dans ma tête qui était le format un peu start-up, tu vois. Je vais créer ma start-up, je vais créer mon application. Et je n'y arrivais pas en fait, ça ne marchait pas. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, sous quelle forme tu peux partager ta passion aux autres ? Et je suivais pas mal de personnes qui créaient du contenu sur les réseaux. Et à plein de moments, je me disais, putain, c'est génial de pouvoir exprimer ce qu'on aime comme ça et de le faire tous les jours et de développer une communauté et de se dire que... peu importe ce que tu leur proposes derrière qui est en lien avec ta passion, en fait, ils auront envie de l'acheter parce qu'ils sauront, ils te feront confiance, ils sauront que tu as vraiment leurs meilleurs intérêts à cœur et que tu vas leur offrir une solution qui a de la valeur pour eux. Et donc, petit à petit, j'ai essayé différents formats, le blog, j'ai créé des pages sur Instagram, ça ne marchait pas. Puis à un moment donné, je me suis dit, ok, il y a un truc que tu ne fais pas ou que tu ne fais pas bien. il y a un truc qu'il faut changer. Et j'ai compris en fait que je ne prenais pas de risque, que j'étais tout le temps finalement dans ce que j'entreprenais. Je me cachais beaucoup, tu vois. Je me cachais derrière des postes qui étaient écrits, on ne voyait pas beaucoup mon visage, je ne prenais pas la parole. En fait, je me cachais, tu vois, tout simplement. Et à partir du moment où j'ai pris la décision d'arrêter de me cacher, de me montrer telle que je suis, de commencer imparfaitement, de prendre la parole imparfaitement, de faire des erreurs, de m'exposer, d'être vulnérable. C'est là où j'ai eu un rayonnement et une connexion avec les gens juste incroyable et très rapide, tu vois. Parce que j'ai arrêté d'essayer de rester dans ma zone de confort. Et donc, comment j'en suis venue à là ? J'ai quitté mon dernier job de salarié. Je me suis lancée petit à petit, tu vois. Ça m'a demandé un certain temps de trouver mes marques, d'essayer plein de choses différentes. Et puis d'en venir à faire des vidéos. J'ai commencé sur TikTok. Puis sur TikTok, ça a commencé à super bien marcher. Je suis passée sur Instagram. Ensuite, sur YouTube. Après, j'ai créé mon podcast. J'ai créé mes premiers accompagnements de coaching, tu vois. Je me suis beaucoup formée et je continue à me former sans cesse. Mais donc, ça s'est fait petit à petit comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, alors avec tout ce que tu viens de dire, j'ai envie de rebondir sur un million de choses. Forcément, il va falloir que je me canalise là. Ouais. En fait, c'est super intéressant tout ce que tu nous partages. Donc, en effet, tu as commencé sur TikTok. Ça, je l'avais déjà entendu. Et j'avais entendu aussi que tu disais que tu allais même jusqu'à publier 7 shorts par jour. C'est pour ça que ton compte TikTok aussi a pu vachement grossir. Comment tu trouvais le temps de faire... Bon, je rebondis sur cette première chose parce que tu parlais de TikTok. Mais comment tu faisais pour faire 7 vidéos par jour ? Comment on trouve l'inspiration ? Surtout au début, on a envie de dire plein de choses au début de notre activité, mais est-ce que ça va intéresser ? Est-ce que je le fais ? Est-ce que j'ose ? Et puis même, techniquement aussi, j'ai envie de dire, c'est de la technique les vidéos,

  • Speaker #0

    comment tu faisais pour réaliser ça ? C'est une bonne question. En fait, il y a plusieurs points dans ce que tu dis. C'est une question qu'on me pose souvent dans mes coachings, dans mon programme Excelsior, c'est comment je trouve de l'inspiration ? C'est difficile de trouver de l'inspiration. Et en fait, pour être tout à fait honnête avec toi, je trouve que ce n'est pas si difficile que ça d'être inspirée quand quelque chose te passionne, tu vois. Je ne sais pas pour toi, mais moi, il y a des sujets dont je peux parler pendant des heures et des heures, mais tous les jours, sans m'épuiser. Pourquoi ? Parce que ça me fait tellement vibrer, ça me touche tellement, que me dire que je vais en parler pendant peut-être deux, trois, quatre, cinq minutes par jour, Ça me semble pas impossible et ça me semble pas du tout challengeant. En fait, pour moi, ce qui est challengeant, c'est pas tant de trouver des idées, parce que je pense qu'on en a tous. Ce qui nous bloque, c'est finalement le manque de confiance qu'on a en la valeur qu'on va donner et le manque de confiance qu'on a en nos idées. C'est pas nos idées le problème. Nos idées, on en a plein. On a plein de choses à dire. Parce que, tu vois, on a plus de 70 000 pensées par jour, je crois à peu près. C'est qu'on a des choses à se dire à nous-mêmes, tu vois. On en a des choses à se dire. Et on en a des choses à dire aux autres, mais ce qui nous freine, et j'en parlais dans ma story ce matin, ce qui nous freine, c'est les insécurités qu'on a par rapport à ce que les autres vont penser de nos idées. C'est parce qu'à un certain niveau, on manque de confiance dans le fait que ça intéresse les autres, qu'on s'empêche de les partager. Ce dont on a peur, c'est pas tant de manquer d'inspiration ou... de prendre la parole. Ce dont on a peur, c'est de pas être écouté, c'est de pas être intéressant pour les autres. Et à partir du moment où t'arrives à débloquer ce niveau-là, un peu comme un jeu vidéo, tu vois, tu débloques ce niveau de Attends, en fait, j'ai confiance en ce que j'ai à donner, ce que j'ai à donner, ça a de la valeur, ça va aider au moins une personne bah, tu peux plus facilement, tu vois, t'habituer à... poster, à tourner des vidéos, à partager du contenu parce que à un certain niveau, un niveau plus profond, tu sais que ça va aider quelqu'un. Et donc tu vois, quand on parle d'inspiration, je me dis toujours ce qui nous freine c'est pas ça et c'est souvent beaucoup relié au regard des autres, à ce que les autres vont penser, au fait que ça puisse plaire ou non tu vois. Et si tu sors de ça et que tu es juste dans le don de toi, et moi c'est vraiment l'état d'esprit que j'ai depuis le début, je ne suis pas dans un état d'esprit où je me dis comment est-ce que je peux prendre des autres ? Comment est-ce que je peux prendre la confirmation des autres, la validation des autres, l'admiration des autres ? Tout ça, je n'y pense pas une seconde dans mon esprit. Tout ce à quoi je pense, c'est comment est-ce que je peux donner tellement de valeur, tellement d'amour, propager tellement de choses qui sont importantes pour moi que ça touche forcément... au moins une personne, tu vois. Et quand t'es dans cet état d'esprit-là, t'as plus peur de pas trouver d'inspiration. Parce que tu pars pas d'un espace de manque, d'insécurité, tu pars d'un espace d'abondance qui existe déjà à l'intérieur de toi. Et forcément, ça va résonner avec les bonnes personnes, tu vois. Ouais. Et du coup, en fait, t'as tout le temps... Moi, j'ai tout le temps envie de partager. J'ai tout le temps envie de créer du contenu. Tu vois, là, on va parler, peut-être que je vais avoir une idée, je vais avoir envie de la partager. Parce que je ne me dis pas, ah si je la partage, comment est-ce que je vais être vue des autres ? Je me dis, je sais que ça va toucher le cœur de quelqu'un, ça va aider quelqu'un, tu vois ? Et à partir de ce moment-là, c'est un peu comme, moi je donne souvent cet exemple à mes coachés, et je leur dis, si tu avais une amie ou un ami dans ta vie, qui est hyper passionné par les mêmes sujets que toi, cette personne, elle a la même passion, les mêmes intérêts que toi, les mêmes problématiques, est-ce que tu aurais du mal, tous les jours, à lui faire une vidéo ou une note vocale de une minute par-ci, une minute par-là pour lui parler d'un sujet qui va la toucher et qui va l'aider. Non, t'aurais pas du tout de mal ! Pourquoi ? Parce que t'es convaincue que cette personne recherche ce que t'as à lui dire, t'es convaincue que ce que tu vas lui dire va l'aider, t'es convaincue que ça a de la valeur pour elle, et donc t'as pas peur en fait, tu vois ? C'est vraiment le switch important. à faire à ce niveau là.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, c'est tout le mindset qu'il y a derrière, les problématiques mindset qu'on peut avoir, un peu le syndrome de l'imposteur aussi. Donc moi, mon accompagnement tourne aussi, enfin, aussi, pas du personnel branding, mais il tourne sur oser plus se mettre en avant et en tout cas, arrêter de faire les actions qu'on fait jusqu'à présent qui ne nous ont pas rapporté beaucoup de résultats. Donc, en faire des nouvelles. Et moi, c'est plus, tu vois, les réseaux d'entrepreneurs, les choses, se mettre en avant, aller se pitcher, aller se vendre. Donc, ça fait sens. Tout ce que tu nous partages, et vraiment, je rejoins à 100 000 de ton avis, c'était beaucoup plus cadré la façon dont toi tu l'as dit finalement. Mais techniquement, c'est ça que je me demande en tant qu'entrepreneur, est-ce que tu es toute seule, est-ce que tu as une équipe ? Parce que techniquement aussi, alors peut-être à tes débuts, tu étais seule. Maintenant, tu en es où aussi ? J'aimerais bien savoir ta progression que tu as eue ces trois dernières années pour comprendre aussi le cheminement, puisque tu as une belle visibilité aujourd'hui, ce qui n'a pas forcément été peut-être le cas. la première année. Comment tu as cheminé ? Est-ce que tu as cheminé seule ? Est-ce que tu t'es tout de suite entourée ? Comment tu t'es un peu organisée en tant qu'entrepreneur ? Parce que tu nous as aussi partagé que tu étais sur YouTube, TikTok et Insta. Enfin, c'est trois plateformes différentes, trois plateformes où il faut publier du contenu. Il faut savoir s'organiser, plus les programmes, le coaching, rentrer de l'argent. Enfin, voilà, tout ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile du tout. Mais pour être honnête avec toi, au niveau du contenu, C'est très très récent que l'équipe s'agrandit. J'ai pratiquement toujours eu une vidéaste qui s'occupait des podcasts. Mais toutes mes vidéos courtes, donc les shorts sur Youtube, les réels, les TikTok, etc. Je faisais tout toute seule jusqu'à là, il y a quelques mois. Et donc je tournais, j'éditais, je faisais le montage, je postais toute seule. Là, ça fait quelques mois que je commence à vraiment déléguer. déléguer le montage, déléguer la publication. Pourquoi ? Parce que j'ai envie d'amener mon contenu et ma visibilité à un autre niveau, j'ai envie de poster beaucoup plus et donc pour que je puisse poster beaucoup plus, il faut que je me concentre sur ma zone de génie et que je délègue le reste. Mais au début, je faisais vraiment tout et pour moi, c'était important de le faire moi-même parce que j'avais vraiment envie d'apprendre, j'avais envie d'apprendre à monter, j'avais envie d'apprendre à bien cadrer aussi la caméra, tu vois, même si j'ai encore plein de choses à apprendre là-dessus. Mais ça m'a aidée, tu vois, de faire plein de choses tout seule. Et puis même, l'action de poster moi-même, pour moi, c'était vachement important. Je vois beaucoup d'entrepreneurs aujourd'hui qui créent du contenu. Et tu sais, au bout de deux mois, ils délèguent à un community manager. Personnellement, je trouve qu'il y a une vraie énergie là-dedans. Et quand tu commences et que tu as envie de créer un vrai lien avec les gens... Le fait de déléguer, il y a un côté un peu de attends, je veux me débarrasser, ça me saoule, j'ai pas envie de m'y mettre et énergétiquement, je trouve que c'est pas pareil. Quand tu crées ton contenu toi-même, quand tu le postes toi-même, tu vois, moi j'avais hâte d'en déranger avec les gens et j'ai continué à le faire peut-être un peu trop longtemps, pour être honnête, maintenant ça fait trois ans que je fais du contenu. J'aurais peut-être dû déléguer certaines choses un peu plus vite, tu vois. Mais je suis contente de l'avoir fait comme ça. Et là, on commence à grandir. Tu vois, j'ai une vidéaste et une monteuse pour le podcast. J'ai un monteur pour le format court. J'ai quelqu'un qui s'occupe de publier tous mes contenus sur tous les réseaux. Ensuite, pour le business et autre chose, on a encore... On grandit encore l'équipe petit à petit. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, trop cool. Et du coup, cette visibilité qui a grandi, donc pour toi, ça... Ça a été quoi les étapes ? Tu sais, j'ai une amie qui est entrepreneur, elle a 150 000 followers et elle me disait les étapes graduelles. Et à partir du moment où elle a compris aussi ce format beaucoup plus parlé, sous-titré, c'est là où en fait son compte, il est passé par exemple de, elle stagnait à 6 000, elle a fait 6, 20, 20, 40, 40, 100 et 200, elle est passée à 130. Enfin, tu sais, un peu ce truc trop bizarre de visibilité d'algorithme où tu ne comprends pas trop ce qui se passe. Est-ce que ça a été pareil pour toi ? Ça a été comme ça des espèces d'échelles ? de grosses visibilités sur toutes les plateformes, où finalement ça a été progressif et tu as compris un truc et tu l'as dupliqué sur toutes les plateformes. Qu'est-ce que c'est que ta vision par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai commencé avec TikTok. Et je pense que TikTok, c'est une super plateforme avec laquelle démarrer. Pourquoi ? Parce que Instagram, YouTube et même Snapchat et d'autres plateformes, ils ont complètement répliqué l'algorithme de TikTok. Tu n'auras pas les mêmes stats sur les deux plateformes, mais... TikTok, c'est vraiment ce qui a démarré tout ce mouvement du format court, en fait. Donc, si tu maîtrises TikTok, tu maîtrises les autres plateformes aussi, de mon point de vue. Et c'est comme ça que j'ai vu les choses. Du coup, pendant six mois, je me suis concentrée sur TikTok. J'ai commencé, je faisais toutes mes vidéos en anglais au début. Et parce que je voulais tout faire en anglais, ça ne m'intéressait pas trop au début de faire en français. Et finalement, petit à petit, je me suis rendue compte que je raisonnais quand même avec une audience francophone. Donc, j'ai switché au français. Et au bout de trois mois, je dirais, j'ai atteint 30 000 abonnés. Au bout de six mois, peut-être 100 000, quelque chose comme ça sur TikTok. Et au bout de six mois, là, je me suis dit, OK, j'avais des gens qui commençaient à me suivre sur Instagram, mais je ne publiais rien du tout. Et je me suis lancée du coup sur Instagram à ce moment-là. Et pareil, sur Instagram, j'ai eu quand même une belle croissance. Depuis janvier 2022, je poste sur Instagram, tu vois. Et donc après, je me suis lancée sur YouTube, peut-être un an après. Peut-être six mois après, j'aurais du mal à te dire, mais les étapes, pour être tout à fait honnête avec toi, il y a plusieurs choses dans le contenu. La première, c'est d'être vraiment inspirée par ce que tu partages. Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Les gens, ils se disent, je vais enfin avoir de la reconnaissance, être important aux yeux des autres si je crée du contenu. Mais il se pose pas la question pourquoi est-ce que je veux créer du contenu, tu vois, pourquoi, c'est quoi mon objectif et pourquoi est-ce que ça m'animerait, parce que le but c'est de le faire sur le long terme. Moi mon objectif c'est de faire ça toute ma vie, jusqu'à ce que je vieillisse et que je parte de ce monde, tu vois, j'ai envie de continuer à transmettre. Mais si t'es dans une optique de juste gratification instantanée, avoir des métriques qui viennent rassurer ton ego et te dire ah je suis enfin important aux yeux des autres, tu vas pas tenir. Parce que tu ne le feras pas pour une raison qui est plus profonde, qui te touche toi. Et donc, premier point, c'est vraiment d'être inspiré. De tester différentes choses et de savoir qu'est-ce qui te touche, qu'est-ce qui t'inspire. À partir de ce moment-là, tu peux tester plein de formats, plein de choses. Tu peux vraiment t'amuser avec ton contenu. Parce qu'il ne faut pas oublier que moi, ce que je vois chez pas mal d'entrepreneurs, c'est que c'est un peu un fardeau, une corvée pour eux de créer du contenu. Ils le voient comme une obligation pour leur business. Mais moi, de mon point de vue, si tu as cet état d'esprit, tu auras du mal à avoir de la visibilité. Donc c'est le premier point. Qu'est-ce qui t'inspire ? Pourquoi ça t'inspire ? Le deuxième point, c'est de partager pour soi-même. Partage pour toi avant de chercher à partager pour les autres. Qu'est-ce que j'entends par là ? Avant toute chose, quand tu partages... un conseil, une astuce, une prise de conscience, peu importe, que tu es en train de partager une histoire ou peu importe, il faut que ça te touche toi et que ça t'aide toi même avant d'aider les autres. Parce que tu peux pas aider les autres si ça t'aide pas toi même à un certain niveau. Il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Tu vois c'est un peu ce truc de il faut remplir sa coupe pour que ta coupe soit tellement pleine que ça reborde... Je ne sais plus comment on dit, mais que ça dépasse sur les autres, tu vois, et que ça serve les autres. Là, c'est pareil avec le contenu. Moi, à chaque fois que je partage quelque chose, je le partage parce que ça me fait du bien d'en parler, ça me fait du bien de partager ce truc-là, et c'est pour ça que ça aide les autres. Ça, c'est le deuxième point. Troisième point, c'est que, tu vois, si on sort de cet aspect plus... plus émotionnel, plus subjectif, il y a un côté très pragmatique et très technique dans tout ça, qui est que prendre la parole, c'est un art. Prendre la parole, c'est une compétence. Captiver les gens, c'est une compétence. Les réseaux sociaux, c'est le business de l'attention. Aujourd'hui, de toute manière, le plus gros business, c'est le business de l'attention. Capter l'attention des gens, c'est une compétence qui se développe, qui s'apprend. C'est comme apprendre à dessiner, c'est comme apprendre à chanter ou peu importe, c'est un art. Et donc pour développer cet art, il va falloir mettre en place des actions. Et ces actions-là, elles demandent une chose essentielle qui est la répétition. Tu ne peux pas maîtriser une compétence sans la répéter des milliers et des milliers de fois. J'ai fait des milliers de vidéos aujourd'hui. Tu regardes mes premières vidéos, elles sont toutes sur TikTok, j'ai rien supprimé. C'est le jour et la nuit, tu vois. Parce qu'il y a une répétition, et c'est comme un joueur de football, ou un chanteur, ou peu importe, quelqu'un qui crée à un niveau où il réussit à résonner avec tellement de personnes, il a un niveau d'excellence tellement élevé, c'est quelqu'un qui a tellement répété, qui a répété, répété, répété, répété, jusqu'à ce que ce soit comme respirer pour lui, tu vois. Donc cet aspect-là, c'est quelque chose qui demande une certaine discipline, une certaine constance. Mais c'est pour ça que les deux premiers points sont indispensables. Tu ne peux pas te discipliner et être constant dans quelque chose qui ne t'inspire pas. Je suis sûre que les personnes aujourd'hui, quand tu penses à quelqu'un que tu admires ou qui a réussi à un niveau assez exceptionnel, cette personne, elle a répété des milliers, voire des dizaines de milliers de fois parce que c'était inspirant pour elle. Elle avait une vision, elle avait une vision d'elle. qui atteint son objectif, qui a un autre niveau d'excellence. Et cette vision, elle l'animait tellement qu'elle a réussi à tenir dans les moments où ça ne marchait pas forcément, où elle n'avait pas encore les résultats qu'elle voulait. Donc il y a vraiment ces différents aspects-là pour moi sur les réseaux sociaux, dont on ne parle pas assez parce que je trouve que les gens aujourd'hui sur les réseaux, ils ont une approche où ils se disent... Ah, fais cette trend, il y a cette trend là, il faut faire un peu comme tout le monde. En fait, je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui ont des comptes sans âme, qui sont vides, on ne se sent pas connecté à eux. Tu vois, on voit un peu tout le monde fait les mêmes choses. Mais qui tu es, tu vois, il y a aussi cet aspect-là de qui tu es, c'est quoi ton histoire, pourquoi tu fais ce que tu fais. Et plus tu es authentique là-dedans, plus tu connectes avec les gens.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je pense que là, les entrepreneurs, ils en ont de plus en plus conscience. Il y a plein de choses que... que j'ai envie de partager avec toi. Enfin voilà, il y a plein de... Mais tu vois, tu parlais de visibilité, pourquoi on le fait, c'est hyper important, mais il y en a beaucoup qui corrèlent visibilité et chiffre d'affaires. Ils se disent Ah ben, il me faut plein d'abonnés pour enfin vivre de mon activité. Donc il y a aussi ça qui n'est pas le bon raisonnement à avoir.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est fou.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est faux. Moi, je connais des gens qui ont très, très peu d'alumni et qui ont un très, très gros CA. Donc, rien à voir. Et tu parlais aussi de partager aussi pour toi-même. Et ça, tu sais, j'avais jamais... Là, tu viens de me faire prendre conscience parce que je ne l'avais jamais vraiment réalisé comme ça. Mais c'est vrai que moi, j'ai donné plein, plein de formations sur le pitch, même en présentiel et en école de commerce et tout. Et c'est vrai que j'y allais avec, tu sais, l'intention, moi-même, d'être meilleure à chaque fois, au prochain cours, à la prochaine conférence. Puis, je teste des petites vannes et tout ça parce que j'aime bien l'humour. Et je teste mes petites vannes à chaque fois, à chaque conférence. Et c'est vrai qu'en fait, je le fais pour moi, tu vois, pour voir comment ça va réagir, etc. Et donc, je sais que je progresse. Et je pense qu'il n'y a rien à voir entre ma première conf et celle d'aujourd'hui. Et forcément, entre celle d'aujourd'hui et celle dans trois ans, on verra aussi, je pense qu'il y aura du changement. Mais en effet, je ne l'avais pas conscientisé comme ça d'y aller pour déjà moi-même aussi avancer. C'est hyper intéressant. Tout ce qu'on voit. Fort à cette question aussi d'être authentique, oser. Donc déjà ma toute première question là que j'avais envie de te poser par rapport à tout ce que tu viens de dire, c'est tu sais souvent les clientes ou les prospects nous disent j'ai peur d'oser me montrer, oser parler, etc. Donc tu en as beaucoup parlé au tout début du podcast sur cet aspect mindset de se montrer authentique, d'avoir quelque chose à partager. On peut parler de notre sujet des heures. Mais en fait finalement, c'est vrai que c'est... plus facile à dire qu'à faire et toi je sais que tu étais une grande introvertie et que ça t'a demandé aussi des efforts, qu'est-ce que tu dirais à des personnes qui étaient comme toi, enfin qui sont comme toi quand tu étais à l'époque qui sont aujourd'hui introverties, timides et qui se disent bah non moi je préfère me cacher entre guillemets envers du SEO, du blog envers des articles écrits, des newsletters et surtout pas oser me montrer qu'est-ce que tu dirais à ces personnes là pour finalement développer ça plus leur personal branding et oser se montrer beaucoup plus ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. La première chose, c'est que je pense qu'on a tous un moyen ou plusieurs moyens d'exprimer notre potentiel et ce qu'il y a dans notre cœur. Et je pense que tout le monde n'est pas obligé de prendre le même chemin que tout le monde, en fait. Je pense que, tu vois, peut-être qu'il y a un format... qui me correspond à moi ou qui correspond à toi. Et ça ne veut pas dire qu'il correspondra à quelqu'un d'autre. Et déjà, la première chose, c'est de se donner la grâce à soi-même, d'explorer et de voir qu'est-ce qui nous anime le plus, qu'est-ce qui nous fait le plus vibrer, tu vois. Parce qu'il y a des gens, par exemple, qui sont excellents dans l'écriture. Ils écrivent, ils écrivent, ils écrivent. Ils ont développé un amour pour l'écriture et ils sont capables d'écrire des choses que moi ou toi, on ne serait peut-être pas capables d'écrire, tu vois. Et... Et donc la première chose c'est de se dire c'est ok d'avoir, d'exprimer son potentiel. Et donc ce qui est important c'est vraiment moi ce qui m'a aidée, pour être tout à fait honnête avec toi, c'est j'étais très claire sur mon rêve, ma vision, ma mission tu vois. Je ne savais pas exactement l'articuler correctement, mais ma vision et mon ressenti et là où je me voyais, c'était très clair. Je me voyais aider des millions de personnes, être sur scène avec des milliers de personnes, connecter avec les gens, toucher le cœur des gens, que les gens aussi touchent mon cœur et qu'on ait un lien vraiment très spécial parce que c'est ce qui m'anime le plus. Mais j'étais extrêmement timide. En fait, pour t'expliquer à quel point j'étais timide, pour que les gens comprennent aussi d'où je suis partie, je faisais de l'anxiété sociale. Pour moi, là, on est tous les trois, là, on est trois dans la pièce. À l'époque, il y a peut-être, je ne sais pas, 7-8 ans, si j'étais avec trois personnes, je n'étais pas capable de parler. Je tremblais, j'avais peur, j'étais mal à l'aise, je me sentais inconfortable, j'avais l'impression que tout le monde me jugeait autour de moi, je me sentais sans cesse jugée. Et que ce soit dans un petit groupe, avec des personnes, même avec des amis. Ou bien en classe, à l'école, j'étais incapable de faire une présentation, j'endormais pas. Quand j'arrivais devant le prof, devant tout le monde, ma voix, elle se coupait, je devenais toute rouge, je tremblais, etc. Pareil, dans mes expériences de travail, c'était infernal pour moi de prendre la parole, en réunion ou devant tout le monde. Et donc, je me suis toujours raconté cette histoire où je me suis dit, c'est pas fait pour toi. T'es pas capable de parler devant 3-4 personnes, comment tu veux parler devant des millions de personnes ? C'est pas fait pour toi, tu vois. Et je me racontais cette histoire, et en même temps, à chaque fois que j'écoutais un speech, que j'écoutais des podcasts, des TED Talks, j'en pleurais, j'avais des frissons, j'étais touchée, je me voyais exactement de la même manière que ces personnes. Je pouvais pas faire exactement la même chose, dire la même chose, mais je me voyais dans la même posture, tu vois. Et puis, à un moment donné, j'ai tellement souffert de ma réalité, j'ai tellement souffert de pas être à ma place parce que je suis persuadée qu'aujourd'hui je suis bien plus à ma place que je ne l'ai jamais été dans ma vie et je souffrais tellement de pas être à ma place de pas parler à ces personnes là avec qui j'avais envie de parler même si je n'arrivais pas à les voir je n'arrivais pas à les visualiser visualiser leur visage mais je savais qu'il y avait des gens sur terre quelque part qui avaient besoin de m'écouter qui avaient besoin de ce que j'avais à dire et je souffrais tellement d'être dans ce rôle de salarié dans un CDI avec des gens qui ne m'inspiraient pas, qui réfléchissaient de manière très superficielle, avec qui je n'arrivais pas à connecter, qu'à un moment donné, je me suis vraiment sentie m'éteindre. Et à ce moment-là, je suis arrivée à un stade où vraiment j'ai touché le fond émotionnellement. Et je me rappelle que quand j'ai commencé à retrouver un peu d'espoir dans ma vie, dans ce que j'allais faire, je me suis vraiment, vraiment, vraiment connectée à la version de moi. de 80 ans ou de 90 ans que Dieu me prête vie très longtemps, tu vois. Mais la version de moi qui est très âgée, qui a vécu sa vie, tu vois. Et j'ai fait sans cesse cet exercice de m'imaginer de voir Mariam rider, tu vois, fatiguée, qui a mal au dos, qui a une canne, etc. Vraiment m'imaginer tous les détails de ma vieillesse et de comment j'allais me sentir. Et je m'imaginais, j'imaginais cette version de Mariam et la version de Mariam de 25 ans, tu vois. Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Et en fait, quand je me mettais dans la peau de cette Mariam de 80 ans, qui a vécu sa vie, qui est restée salariée, qui a jamais gagné plus d'argent, qui a jamais touché plus de personnes, qui a jamais transformé la vie des gens, qui a jamais voyagé plus que ça... qui a jamais expérimenté toute la richesse qu'il y a dans ce monde et qu'elle a envie d'expérimenter c'était tellement horrible atroce pour moi dans mon corps dans mon coeur c'était tellement insupportable à imaginer que la peur d'avoir ce type de regrets était bien plus importante que l'inconfort de me mettre devant ma caméra Et de me dire, vas-y, tu vas parler, tu vas parler imparfaitement, il y a peut-être zéro personne qui va t'écouter, tu vas peut-être être ridicule, tes anciens collègues, ils vont te regarder, ils vont rigoler, tes anciens amis, ils vont rigoler, machin, il va rigoler, il va te trouver ridicule. Ce sentiment de ce que j'allais ressentir et devenir à la fin de ma vie, si j'essayais jamais, si j'osais jamais, il était tellement horrible que ça m'a donné la force d'affronter ce regard des autres. Et je pense pas que le but, ce soit de ne plus avoir. peur tu vois on a tous peur on a tous des insécurités c'est normal si ça te fait pas peur c'est qu'il n'y a pas de croissance derrière c'est qu'il n'y a pas d'expansion derrière c'est que t'accèdes pas à un autre niveau tu vois moi je dis souvent que la vie c'est un peu comme un jeu vidéo si tu veux accéder au niveau supérieur tu vas devoir faire face à des challenges des adversités et tu vas surtout devoir confronter des peurs tu vois là ces derniers temps je me suis rendu compte que j'étais trop confortable C'est très confortable aujourd'hui pour moi de créer du contenu. Mais du coup, je me suis dit, ok, c'est quoi le prochain niveau pour toi ? Je sais que le prochain niveau pour moi, c'est les séminaires, c'est les conférences, c'est d'être devant les gens en présentiel, devant un public, et d'apprendre à maîtriser ce truc-là. Alors attention, ça ne veut pas dire que je maîtrise à fond la vidéo, mais je me sens de plus en plus confortable, tu vois. Et donc, je pense qu'il faut aller vers la peur, tu vois. Au lieu de se dire, comment est-ce que je peux plus... Je peux ne plus avoir peur ou... Non, c'est ok, qu'est-ce qui me fait peur ? Mais si ce truc-là me fait peur, c'est probablement qu'il y a quelque chose derrière qui m'attend et qui va être extraordinaire pour moi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est un exercice que tu fais faire par exemple à tes coachés, de s'imaginer plus âgé. Moi, je sais que c'est un exercice que je fais faire plutôt, alors pas âgé, mais pas comme toi, poussé avec la canne. Mais plutôt, tu vois, genre, aux portes de ta mort. Enfin, tu sais, il vaut mieux pas mourir avec des remords et des regrets. En fait, il faut réaliser la vie qu'on a envie d'avoir. Et c'est se dire, ok, je suis vraiment à Est-ce que je vais avoir ces regrets-là de ne pas avoir osé, de ne pas avoir essayé ? Ou est-ce que j'ai vraiment envie de changer mon destin ? C'est un peu aussi ce truc-là. Et c'est un exercice que tu fais faire, c'est comme ça que tu fais un peu travailler les choses pour qu'elles puissent oser plus, en fait, entre guillemets.

  • Speaker #0

    C'est un des exercices, mais je trouve que c'est un exercice hyper puissant. Mais tu sais, c'est quelque chose que j'utilise quotidiennement dans ma vie. Ce n'est pas juste pour les décisions. En fait, à chaque fois que... J'ai besoin de me consulter moi-même sur une direction à prendre. Je consulte cette version de moi de 80 ans, tu vois. Et c'est magique, tu vois. Et c'est fou parce que je fais ça depuis un petit moment maintenant et j'entendais Alex Ormosi, qui est un entrepreneur que j'adore suivre, qui parlait de ça et qui disait que lui aussi, il avait cette pratique et qu'il avait même donné un nom à cette version de lui de 80 ans. Je crois qu'il l'a appelé Solomon ou je ne sais pas quoi, ou bref. Un nom comme ça, et tu sais, il disait, à chaque fois que je veux savoir si un cours d'action ou une décision est juste, je le consulte et je sais pertinemment que ce sera la meilleure décision possible. Ce sera celle qui me permettra de refléter les valeurs que je veux refléter dans ma vie sur le long terme, tu vois. Je trouve que c'est un game changer de procéder comme ça, tu vois, plutôt que juste d'être concentré sur le moment présent. Pourquoi aussi ? Parce qu'au-delà des aspects très stratégiques de ce qu'on fait, tu vois, le business pour moi c'est un jeu, c'est un apprentissage incroyable, mais on est des êtres humains, tu vois. Et moi j'ai une vision des choses où je me dis qu'on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, tu vois, c'est Pierre Teilhard de Chardin qui disait ça. Et si on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, pour moi, un des plus... Un des meilleurs apprentissages et un des guides, des sages les plus puissants qu'on puisse consulter, c'est la mort. C'est le fait qu'un jour on va partir, tu vois. Un jour on ne sera plus là et c'est un sujet dont on ne parle pas, qui est très tabou.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais finalement, si tu veux apprendre à vivre, si tu veux vivre ta vie pleinement, dans son entièreté, avoir une vie qui est vraiment remplie, riche, tu es obligé de te rappeler qu'un jour tu vas mourir. qu'on est tous mortels, tu vois ? Et que finalement, si tu prends en compte le fait qu'un jour tu vas partir et que régulièrement tu consultes cette version de toi qui est pas loin de s'en aller, tu sais ce qui compte. Tu sais ce qui compte sur le moment, tout de suite, tu sais ce qui compte et tu sais ce qui ne mérite pas ton énergie. Tu vois ? Alors que si t'es tout le temps dans le moment présent, dans ta petite vie humaine, sans te rappeler qu'un jour ça va se terminer, tu vois c'est un peu comme quand tu pars en vacances. Là, moi je suis à Nice, je suis en vacances. Pourquoi est-ce qu'en général les gens ont autant hâte de partir en vacances ? C'est même pas tant le fait qu'ils soient à la... Moi c'est ma vision des choses. C'est pas tant le fait que tu sois à la mer, que tu sois à la montagne, que... Les gens ont hâte d'être en vacances parce que c'est un moment... où ils savent qu'il y a une fin. Ils savent qu'il y a une fin aux vacances. C'est pas indéterminé, tu vois, c'est pas un CDI, il y a une fin à tes vacances. Et parce que tu sais qu'il y a une fin, tu vas agir différemment, tu vas être plus joyeux, tu vas être plus connecté avec tes proches, tu vas vivre l'expérience de ce moment-là différemment que tu la vis dans ta vie quotidienne. Et c'est pareil dans notre vie de manière générale, quand tu te rappelles constamment qu'un jour ça va se terminer, tu vis ton moment présent. différemment très inspirant ce que...

  • Speaker #1

    franchement je pourrais t'écouter des heures je pense que Bilal qui est venu derrière la caméra aussi on pourrait t'écouter des heures mais malheureusement aussi le podcast avance justement je vais juste te poser une question par rapport au partage que tu nous fais en ce moment sur les réseaux sociaux peut-être que tu peux ramener aussi ce côté un côté un peu plus spirituel ou une autre vision de la chose... En ce moment, tu nous partages que tu es en train de vivre un moment un peu plus challengeant, que tu n'as pas forcément vécu, avec quelqu'un qui s'inspire beaucoup de toi, ta personnalité. Et du coup, elle peut soit faire grossir son compte ou en tout cas avoir plus de visibilité. en s'inspirant, copiant un peu ce que tu fais, à quel point ça te challenge ça ? Et comment tu décides finalement de vivre cette Ausha ?

  • Speaker #0

    Ça me challenge beaucoup. Ça me challenge vraiment beaucoup. Et tu vois, j'en ai parlé hier ou avant-hier sur Instagram. Parce que, tu vois, pendant longtemps, moi j'ai un état d'esprit où je me dis toujours Sois la plus grande personne. Be the bigger person Ne te rabaisse pas au niveau de quelqu'un d'autre, ne te rabaisse pas à donner de l'attention à quelque chose qui n'a pas d'importance. Mais je trouve qu'il y a des moments où tu peux être quelqu'un de spirituel, tu peux travailler sur toi, tu peux gérer tes émotions. On a tous des limites. Il y a des comportements qui sont OK, il y a des comportements qui ne sont pas OK. Et je pense que c'est extrêmement important, justement dans cette démarche d'authenticité avec mon audience et ma communauté. de leur partager les choses qui ne sont pas OK pour moi, que je n'accepte pas, les challenges que je vis ou que je ne vis pas. Et c'est pour ça que j'ai pris l'initiative d'en parler, parce que c'est aussi pour moi un moyen de m'autoriser à être aussi un peu plus vulnérable, à partager les choses qui sont difficiles pour moi, qui peuvent me blesser, parce qu'en l'occurrence, c'est quelqu'un que je connais, c'est une personne que j'ai coachée, avec qui j'ai arrêté l'accompagnement, parce que justement, je voyais qu'il y avait des choses qui n'étaient pas du tout alignées. J'ai préféré stopper l'accompagnement plutôt que créer un environnement avec mes autres coachés qui ne soient pas forcément très sains. Mais j'en tire plein de conclusions. Déjà, la première, c'est que je pense que c'est une des premières fois où je commence à prendre conscience de l'impact que j'ai. Parce que je me rends compte déjà du nombre de personnes qui me copient. Parce que ce n'est pas la seule, mais elle, c'est un autre niveau. Il faut le savoir. C'est vraiment un autre niveau. C'est dans mes micro-expressions, dans mes... mon ton de voix, dans mes silences, dans la posture de mon regard, de mon visage, dans mes gestuels avec les mains, dans les mots que j'utilise, absolument tout. Elle s'est vraiment appropriée mon personal branding. Pour moi, le personal branding d'un entrepreneur ou d'une personne, c'est qui elle est. C'est authentique à elle, qui elle est, tu vois. Et je trouve que finalement, c'est très flatteur d'un côté de me dire que ce que je suis... de son regard à elle, en tout cas, c'est tellement valorisant qu'elle a voulu, à un certain niveau, être moi, tu vois. Mais c'est challengeant parce que oui, je trouve qu'il y a quelque chose de très injuste de se dire que pendant des années, tu travailles sur ton art, sur toi, sur tes émotions, pour aller trouver en toi qu'est-ce qui est authentique, qu'est-ce qui est vrai, et de le partager de manière tellement plus authentique avec une communauté. et que tu as quelqu'un qui vient, qui passe peut-être je ne sais pas combien d'heures à analyser ce que tu fais et à l'imiter comme une actrice, tu vois, et qui récolte pas mal de résultats, parce que bien sûr, ça fonctionne. Ça ne m'étonne pas que ça fonctionne et ce n'est pas du tout pour me flatter, mais c'est très facile, tu vois, c'est très facile de procéder comme ça. Et je trouve ça injuste, mais de l'autre côté, je le vois aussi comme une opportunité, tu vois. Ce sentiment d'injustice, cette colère, je veux la canaliser vers quelque chose qui soit utile pour moi, qui me permette de toucher encore plus de personnes, de briller encore plus, de ne pas le voir comme une situation qui va m'éteindre mais qui va me permettre justement de briller encore plus. Et puis tu vois, j'entendais, j'écoutais Alex Ormosi sur ça parce que je sais qu'il a beaucoup été copié. Et du coup je me dis, ah c'est très bon signe, c'est signe de succès quand t'es autant copié. Mais il disait quelque chose de super intéressant là-dessus, il disait... Quelqu'un qui te copie, c'est quelqu'un qui admet ouvertement qu'elle est OK d'avoir la deuxième place, que c'est pas un leader, mais que c'est un suiveur, tu vois. Et que cette personne ne pourrait pas exister sans toi, finalement, sans ce que tu fais. Et donc, c'est un travail, tu vois, c'est un challenge, mais je suis contente de partager avec les gens, parce que finalement, je trouve que, tu vois, j'ai beaucoup eu ce débat avec moi-même de est-ce que j'en parle, est-ce que j'en parle pas ? Je suis contente d'en avoir parlé, parce qu'il y a plein de gens qui se sont reconnus d'une manière ou d'une autre. Parce que peut-être que nous, ça nous arrive dans nos business, mais ça peut arriver aussi dans ta vie perso, dans une amitié ou autre.

  • Speaker #1

    À partir du moment où les gens voient que quelque chose marche pour quelqu'un, forcément, il y a ce truc d'un peu... j'imite, je copie. Tu sais, moi, j'en parle souvent et je n'ai pas honte de le dire, mais tu vois, au début, Chloé Blum m'inspirait énormément dans sa façon de faire les choses. Je savais que je ne voulais pas faire tout à fait pareil, mais tu sais, au début, tu te cherches tellement. Oui, c'est normal. Et en fait, tu sais, elle avait ce truc un peu de... Une citation, une photo d'elle, tu sais, avec du corail, un peu cet étri corail, son environnement. Et donc, je me suis dit, ça marche, je vais faire pareil. En fait, tu vois, parce que j'étais beaucoup dans le def perso et prendre la parole en public. avec la version oser s'affirmer, oser parler de... de soi et du coup je faisais pareil mais tu sais et puis au bout de six mois tu te dis non mais en fait est-ce que déjà moi le corail c'est quoi cette couleur fin de choix ? en fait tu te reconnais mais c'est vrai que sur le début tu te dis mais ça marche je vais faire pareil en fait alors bon je prétendais pas vouloir être chloé bloom loin de là mais en tout cas c'était vraiment dans l'inspiration et j'ai pas l'impression que c'est malsain peut-être de sa part enfin poussé jusqu'à toi peut-être je sais pas mais mais en tout cas moi comme je l'ai un peu vécu dans ce sens-là, c'était pas mal ça, c'était vraiment ce truc Ah ben c'est comme ça qu'il faut faire ? Ah ben on va le faire ! Alors tu vois, après j'étais plus jeune, j'étais vraiment débutante, peut-être que c'est pas le cas aussi de cette personne. Mais en effet, je te rejoins vraiment sur ce côté à un moment donné, le développement personnel, la spiritualité, à ses limites, on va pas non plus voir le positif dans tout et il faut aussi s'affirmer. Et je trouve ça très bien que tu le fasses et qu'on en parle aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu sais, ce que tu dis c'est important, moi je pense que c'est... C'est complètement normal, au tout début, de s'inspirer des autres, de même parfois copier, parce qu'au début, tu manques tellement de confiance en toi. Moi-même, ça m'est arrivé au début de voir des choses, de répliquer certaines choses. Mais en fait, il y a un moment où, tu vois, si tu es dans l'optique de créer quelque chose de vrai, d'authentique, quelque chose qui dure, toi-même, ça va te déranger, tu vois. Toi-même, tu vas devant la glace et tu te dis, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Est-ce que ce que je suis en train de proposer aux gens, c'est moi ? Du coup, tu vas recevoir une validation des gens, mais tu la reçois pas pour toi, tu la reçois pour le travail de quelqu'un d'autre. Et je trouve que ça pose problème à ce niveau-là. C'est normal au début de s'inspirer, mais il y a une limite, tu vois. Oui, c'est clair. Et elle, en fait, elle s'inspirait déjà beaucoup de mon travail avant tout ça. Et là, c'est arrivé à un stade où ça fait des mois que tous les jours, c'est moi, en fait. Si tu vois ces vidéos, c'est moi, tu vois. Donc... Il y a une différence entre les deux et je pense que c'est un peu comme, tu vois, je pense que c'est complètement ok, par exemple, tu vois, deux artistes qui vont peindre un tableau, peut-être qu'il y en a un qui va s'inspirer de l'autre et il va peut-être s'inspirer de plusieurs personnes, mais finalement, l'objectif, c'est qu'il crée son tableau, tu vois. Le but, c'est pas qu'il crée exactement le même tableau que l'autre, tu vois. Donc, je pense que... Ça dépend aussi de nos principes, de nos valeurs et de ce qu'on a comme intention.

  • Speaker #1

    En plus, ça doit lui demander tellement d'efforts. Parce qu'en plus, pour t'avoir parlé en off, tu es comme tu es. Alors certes, tu as travaillé tes vidéos, ton élocution, etc. pour pouvoir être plus éloquente. Donc ça t'a demandé du travail, mais tu es comme ça. Donc ça doit lui demander tellement d'efforts et d'énergie. Je sais que moi, si j'essayais d'être toi, je pense que... mon débit de parole et tout, je pense que j'y arriverai pas, ça me demanderait. Enfin, tu vois, et puis même, ça serait, ouais, ça serait vraiment contre-productif, ça n'a pas d'intérêt. Autant être soi avec, tu vois, son énergie. Et c'est ça, c'est pour ça qu'on connecte aussi fort, aussi sûrement à toi, à ta personnalité, parce qu'elle est unique, justement. Et c'est ce truc-là. Je voulais terminer le podcast en te demandant quelles sont tes ambitions entrepreneuriales, quels sont tes envies, tes objectifs, tes buts pour le futur de ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors... Honnêtement, mes objectifs, c'est de développer encore plus mes programmes, de toucher encore plus de personnes, que ce soit mon programme Nouveau Départ, qui est un programme très dev perso, sur la confiance en soi, sur le mindset, et aussi sur l'aspect plus personal branding avec Excelsior, où j'ai envie d'accompagner encore plus d'entrepreneurs à développer leur visibilité, à porter leur voix. Là, on va rajouter des immersions en présentiel avec le programme. Et c'est vraiment quelque chose qui me stimule énormément. J'ai envie de faire de plus en plus de conférences, de plus en plus de podcasts. J'ai vraiment, vraiment envie de développer mon podcast à un autre level, tu vois. Et donc là, je suis en train de mettre des choses en place pour ça parce que c'est un format que j'adore, tu vois, les discussions comme ça. Je trouve que c'est génial. Et donc là, mes ambitions, c'est vraiment autour du développement des programmes et du podcast.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on n'a même pas parlé, mais en fait, moi, je t'ai découvert avec le podcast. C'est pour ça, en fait, au début, je te disais YouTube, TikTok, Insta, mais en fait, il y a aussi le podcast que tu avais vraiment dans ta routine de création de contenu. Ton podcast, il a pris cet élan. Est-ce que tu as détecté quelque chose qui a fait qu'il a vraiment décollé à un moment donné pour une raison particulière ? Est-ce que ce sont les invités ? Est-ce que tu en parlais sur TikTok et ton TikTok explosait à ce moment-là ? Tu as repéré quelque chose qui a fait… Alors, qu'est-ce que c'est du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, honnêtement, pour être tout à fait transparente, je considère que le podcast n'a pas encore explosé. Je considère vraiment qu'on est au tout, tout, tout début. Mais par contre, ce qui m'a aidée, ce qui m'aide aujourd'hui dans la réflexion que j'ai autour du podcast, c'est déjà, je réfléchis au podcast un peu comme les autres types de contenus, dans le sens où... Il faut de la répétition, tu vois. Il ne suffit pas de poster un podcast toutes les deux ou trois semaines pour que le podcast prenne en visibilité. Ensuite, du coup, la répétition... En fait, le volume amène à la qualité, tu vois. Il y a beaucoup de gens qui disent Vaut mieux la qualité que la quantité C'est la quantité qui fait la qualité, tu vois. Donc, plus tu en fais, plus tu sais ce qui marche, plus tu améliores ta qualité. Donc, je réfléchis beaucoup au sujet que j'aborde. Est-ce que ça aide les autres ? Est-ce que c'est quelque chose que ma communauté demande ? Est-ce que c'est des sujets qui sont importants pour eux ? la manière dont je structure un peu mes prises de parole dans les podcasts, puisque je fais beaucoup de podcasts en solo, et puis la fréquence, tu vois, des posts. Là, je veux poster deux fois par semaine minimum pour le podcast. Donc ça, ça m'aide beaucoup. Et puis honnêtement, je ne considère pas que c'est encore un succès. Je pense qu'on est vraiment au tout début, mais qu'on est sur le chemin en tout cas pour aller toucher plus de personnes.

  • Speaker #1

    Trop cool. Donc si on veut rejoindre un de tes programmes, c'est Nouveau Départ ou Excelsior. On peut rentrer à n'importe quel moment de l'année ou tu as une rentrée, des promos ?

  • Speaker #0

    Alors Nouveau Départ, on a des cohortes pour Nouveau Départ. Et en fait, tout se fait par mail. En fait, s'ils s'inscrivent à la newsletter, ils auront accès à toutes les infos que ce soit pour Nouveau Départ ou Excelsior.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Est-ce que tu veux nous partager une dernière citation, un dernier mantra ? quelque chose que tu partages à tes élèves ou à toi-même ?

  • Speaker #0

    La phrase que j'utilise beaucoup en ce moment, c'est autorise-toi à briller Autorise-toi à briller et autorise-toi à révéler cette lumière, parce que, tu sais, il y a une citation de Marianne Williamson que j'adore, que je ne pourrais pas te citer en entier, mais qui dit quelque chose comme la chose qui te fait le plus peur, ce n'est pas d'échouer, ce qui te fait le plus peur, c'est... justement de t'autoriser à briller et de réussir autant que tu vois les autres réussir. Parce qu'à partir du moment où tu te permets à toi-même de laisser cette lumière briller, tu donnes la permission aux autres de faire la même chose. Et ça, c'est vraiment la mission que j'ai avec tous mes programmes et ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop bien. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    tous les réseaux, TikTok, Instagram, Youtube. Si on veut me contacter directement, il vaut mieux passer par Instagram ou envoyer un message privé sur Insta.

  • Speaker #1

    Je mettrai tes liens dans la biographie du podcast. Merci. Merci Mariam.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Très bien.

Description

Maryam Gadery est coach dans le bien être et pour les entrepreneures. Elle est fondatrice de deux programmes "nouveau départ" et la "excelsior academy".

Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, et le personal branding.

Aujourd'hui, elle s'adresse à une large communauté de plus de 1000000 d’abonnés toutes les plateformes confondues, elle partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle et le développement personnel. et le développement d'entreprise.

Son programme de coaching, « Nouveau Départ », aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques, leur permettant de transformer leur vie en huit semaines.

Maryam anime également un podcast dans lequel elle interviewe des experts et aborde des sujets comme l'amour de soi et la gestion des émotions. elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business.

J’ai posé plusieurs questions à Maryam dans cette interview notamment :

  • quel était son parcours

  • comment fait elle pour publier jusqu’à 56 vidéos par jour

  • comment faisait-t-elle pour avoir les idées

  • comment Dépasser sa peur d’oser montrer

  • comment gère t elle sa croissance, le nombre d'abonnés, de messages et de commentaires

  • comment gere t on la copie les personnes qui s’inspirent fortement de nus, elle nous partage ce qu’elle vie en ce moment

  • comment gère t elle sa croissance, sa visibilité

  • comment s’entoure telle

  • et quelles sont ses ambitions


J'espère que cette interview te plaira.

Son instagram : https://www.instagram.com/maryamgaderyy/?hl=fr
Sa chaîne youtube : https://www.youtube.com/@maryamgadery/videos

Ses liens : https://linktr.ee/maryamgadery


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Tu ne peux pas aider les autres si ça ne t'aide pas toi-même à un certain niveau. Donc, il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Et je souffrais tellement de ne pas être à ma place. de ne pas parler à ces personnes-là avec qui j'avais envie de parler, même si je n'arrivais pas à les voir, je n'arrivais pas à les visualiser, visualiser leur visage, mais je savais qu'il y avait des gens sur Terre, quelque part, qui avaient besoin de m'écouter, qui avaient besoin de ce que j'avais à dire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver pour un épisode interview. Interview que j'ai réalisé avec Mariam en présentiel à Nice. Oui, elle est venue à Nice... pendant les vacances d'été et j'en ai profité pour lui demander si elle voulait que je l'interview directement en présentiel. Donc vous pouvez nous retrouver sur YouTube si vous voulez nous voir échanger ensemble dans la même pièce. Alors Mariam, on peut dire qu'elle est influenceuse dans le bien-être, mais elle est aussi coach. Elle est d'origine franco-iranienne. Elle est la fondatrice de deux programmes, Nouveau Départ et Excelsior Académie. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la... productivité après une carrière marquée par des remises en question et plusieurs expériences notamment à l'étranger. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la productivité et aussi le personal branding. Aujourd'hui elle compte une communauté de plus de 1 million d'abonnés sur toutes les plateformes confondues. Elle nous partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle, le développement personnel et également le développement d'entreprises. Son programme de coaching Nouveau Départ aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques leur permettant de transformer leur vie en huit semaines. Mariam anime également un podcast dans lequel elle interview des experts. Elle aborde des sujets comme l'amour de soi, la gestion des émotions, la confiance en soi et elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business. J'ai posé plusieurs questions à Mariam dans cette interview, notamment Comment ? Quel était son parcours ? Comment elle en est arrivée là ? Comment elle a fait pour développer autant de visibilité sur toutes les plateformes confondues ? Je lui ai demandé aussi comment ça se fait qu'elle arrive à tourner énormément de vidéos dans une seule journée. J'avais entendu dire dans un podcast qu'elle pouvait produire plus d'une quarantaine de vidéos dans une journée. Je lui ai aussi demandé comment dépasser la peur d'oser se montrer, d'oser prendre la parole sur les réseaux sociaux. Et aussi, nous avons parlé d'un sujet qui la touche plus particulièrement en ce moment, comment gère-t-on la copie ou les gens qui s'inspirent fortement de nous et de nos contenus, puisqu'elle vit en ce moment une situation sur ce sujet-là. Je lui ai aussi demandé comment elle s'entoure et quelles sont ses ambitions, et quelles sont ses ambitions en termes de croissance et de visibilité, puisque nous pourrions croire qu'elle a déjà dépassé certains paliers en termes de visibilité. Mais elle ne compte pas s'arrêter là et du coup, elle nous partage tout ça dans le podcast. N'hésitez pas à aller sur YouTube pour nous faire un petit commentaire et nous faire un retour sur ce que vous avez pu voir et entendre. N'hésitez pas aussi à mettre vos commentaires sur Spotify ou Apple Podcast si vous êtes sur ces plateformes-là. Je vous souhaite une très belle écoute et je vous souhaite un bel échange avec Mariam Gadri. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny Lesprit. Bienvenue dans Success. Hello Mariam !

  • Speaker #0

    Hello Fanny !

  • Speaker #1

    Je suis vraiment ravie de t'avoir sur le podcast Success.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi, merci pour ton invitation, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai sauté sur l'occasion, j'ai vu une story que tu étais à Nice et je me suis dit c'est maintenant ou jamais, on y va, il faut lui proposer en présentiel. J'adore le format en présentiel.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'adore.

  • Speaker #1

    Même si on a un peu de technique mais finalement c'est cool, on a réussi à trouver un lieu, un endroit pour faire cet épisode.

  • Speaker #0

    ensemble j'ai plein de questions à te poser je vais essayer de me canaliser et je vais essayer de rester focus la toute première question c'est est ce que tu peux te pitcher tu sais moi je fais pas mal de pitch ah oui c'est vrai est ce que tu peux te pitcher en 30 secondes qui es tu et que fais tu ok c'est un exercice vachement challengeant pour moi parce que justement en ce moment je travaille beaucoup sur mon pitch mais ce que je peux te dire sur moi c'est que du coup je m'appelle mariam gadheri je suis coach podcaster entrepreneurs et j'accompagne des entrepreneurs justement à développer leur personal branding sur les réseaux sociaux grâce à la prise de parole et du coup à développer leur activité de coaching grâce à ça

  • Speaker #1

    Ah, oula, t'as voulu ! J'ai senti qu'il y a eu un élan où t'as voulu continuer. C'est toujours le problème de se recadrer dans le pitch et puis on se dit, oula, j'ai 30 secondes, je m'arrête net. C'est très bien comme description. Bravo, ça se voit que c'est bien travaillé. Est-ce que tu aurais voulu rajouter autre chose au-delà de 30 secondes ?

  • Speaker #0

    Mais complètement. J'aurais voulu rajouter qu'au-delà de ce que je fais, je pense que ce qui m'anime, c'est surtout de partager avec ma communauté ce que j'apprends au quotidien, tu vois, sur moi-même. sur mon cheminement personnel, dans ma vie personnelle. En fait, ce qui compte pour moi, c'est vraiment de transmettre et de partager ce que j'apprends au quotidien. Et pour moi, on est tous là pour évoluer, pour apprendre. Et donc, au-delà de mon activité, de ce que je fais, ce qui compte surtout, c'est la personne que je deviens. Et j'adore partager ça avec les gens qui me suivent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai qu'on se définit souvent par le côté plus professionnel, mais finalement, c'est qui on est. On est peut-être mère de famille, on est déjà une personne avant tout, avant même de se définir professionnellement. Merci. Ma deuxième question pour toi, pour un petit peu commencer ce podcast. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte en banque personnelle, là, maintenant, tout de suite, qu'est-ce que tu ferais avec cet argent ?

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. On m'a posé une autre question un peu similaire, mais on m'avait demandé il y a quelques temps. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte, qu'est-ce que tu ferais tout court ? Pas avec cet argent, mais qu'est-ce que tu choisirais de faire dans ta vie ? Qu'est-ce que je ferais avec ces 10 millions d'euros ? Je pense que dans un premier temps, j'investirais une partie de cet argent pour assurer une certaine sécurité financière à moi et à ma famille, je pense. Et puis, je réinvestirais une autre partie dans mon business, dans mon projet. Et puis, je pense que je... J'investirais le reste dans des associations, dans des dons. Je donnerais pas mal d'argent, je pense, soit à des associations, mais aussi à des personnes qui sont dans le besoin, je pense. Je ne sais pas sous quelle forme, tu vois, mais je pense que je ferais ça comme ça.

  • Speaker #1

    Chouette, merci pour cette réponse. Alors du coup, on va revenir rapidement sur ton parcours parce que tu l'as beaucoup dit aussi en podcast. Enfin voilà, si on veut te découvrir. On n'a plus qu'à taper ton nom, on peut avoir votre parcours. Mais est-ce que tu peux revenir quand même dans les grandes lignes ? Parce que moi, ce qui m'intéresse, c'est comment ça se fait quand on est arrivé à l'entreprenariat et à faire ce que tu fais vraiment aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a fait dans les grandes lignes ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'ai toujours su que je voulais entreprendre parce que je ne me suis jamais vue, tu vois, sur le long terme, travailler dans une entreprise de manière très traditionnelle. Et puis, je n'ai pas eu non plus un modèle de parent qui était vraiment salarié ou qui avait suivi un chemin très traditionnel. Donc, j'ai toujours su que je voulais entreprendre aussi parce que j'étais très consciente depuis que j'étais petite que la liberté, c'est quelque chose de super important pour moi. Après, je sais qu'il y a tout un débat là-dessus dans l'entrepreneuriat parce qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs qui disent qu'entreprendre, avoir un business, c'est justement perdre une forme de liberté. Mais pour moi, j'ai beaucoup associé l'entrepreneuriat à une forme de liberté et à créer sa propre liberté. Donc, ça, ça a toujours été clair pour moi. Maintenant, je ne savais pas trop sous quelle forme, comment. J'ai toujours su aussi que j'étais passionnée de psychologie humaine, de développement personnel, de spiritualité, et que ça me passionnait de comprendre l'être humain en fait, la nature humaine, comment on communique, comment on crée des liens avec les autres. Toutes ces choses-là, ça me passionnait, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour canaliser ces passions-là, et en faire un business et entreprendre. Et du coup, je me suis beaucoup perdue pendant pas mal d'années. Tu vois, après mes études à Londres, je suis revenue en France. J'ai travaillé à Dublin, je suis revenue en France et puis ensuite j'ai testé plein de choses différentes, j'ai travaillé dans des entreprises, j'ai été salariée pendant pratiquement deux trois ans tu vois et je me rendais compte à chaque fois que j'arrêtais pas de démissionner, que ça marchait pas et j'ai essayé à côté de lancer pas mal de projets qui pour être honnête à chaque fois ça foirait en fait, à chaque fois ça marchait pas et je me disais ok en fait t'arrives pas à être constante, tu quittes de tes jobs, t'arrives pas à lancer, à tenir dans tes projets, il y a un truc qui va pas, tu vois. Jusqu'à ce que je comprenne que j'étais constante dans les choses qui comptaient pour moi et qui m'inspiraient. Et donc, j'ai compris à ce moment-là que ma manière d'entreprendre, elle allait peut-être pas forcément être comme tout le monde. Moi, j'avais une idée de ce que c'est qu'entreprendre, une forme précise dans ma tête qui était le format un peu start-up, tu vois. Je vais créer ma start-up, je vais créer mon application. Et je n'y arrivais pas en fait, ça ne marchait pas. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, sous quelle forme tu peux partager ta passion aux autres ? Et je suivais pas mal de personnes qui créaient du contenu sur les réseaux. Et à plein de moments, je me disais, putain, c'est génial de pouvoir exprimer ce qu'on aime comme ça et de le faire tous les jours et de développer une communauté et de se dire que... peu importe ce que tu leur proposes derrière qui est en lien avec ta passion, en fait, ils auront envie de l'acheter parce qu'ils sauront, ils te feront confiance, ils sauront que tu as vraiment leurs meilleurs intérêts à cœur et que tu vas leur offrir une solution qui a de la valeur pour eux. Et donc, petit à petit, j'ai essayé différents formats, le blog, j'ai créé des pages sur Instagram, ça ne marchait pas. Puis à un moment donné, je me suis dit, ok, il y a un truc que tu ne fais pas ou que tu ne fais pas bien. il y a un truc qu'il faut changer. Et j'ai compris en fait que je ne prenais pas de risque, que j'étais tout le temps finalement dans ce que j'entreprenais. Je me cachais beaucoup, tu vois. Je me cachais derrière des postes qui étaient écrits, on ne voyait pas beaucoup mon visage, je ne prenais pas la parole. En fait, je me cachais, tu vois, tout simplement. Et à partir du moment où j'ai pris la décision d'arrêter de me cacher, de me montrer telle que je suis, de commencer imparfaitement, de prendre la parole imparfaitement, de faire des erreurs, de m'exposer, d'être vulnérable. C'est là où j'ai eu un rayonnement et une connexion avec les gens juste incroyable et très rapide, tu vois. Parce que j'ai arrêté d'essayer de rester dans ma zone de confort. Et donc, comment j'en suis venue à là ? J'ai quitté mon dernier job de salarié. Je me suis lancée petit à petit, tu vois. Ça m'a demandé un certain temps de trouver mes marques, d'essayer plein de choses différentes. Et puis d'en venir à faire des vidéos. J'ai commencé sur TikTok. Puis sur TikTok, ça a commencé à super bien marcher. Je suis passée sur Instagram. Ensuite, sur YouTube. Après, j'ai créé mon podcast. J'ai créé mes premiers accompagnements de coaching, tu vois. Je me suis beaucoup formée et je continue à me former sans cesse. Mais donc, ça s'est fait petit à petit comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, alors avec tout ce que tu viens de dire, j'ai envie de rebondir sur un million de choses. Forcément, il va falloir que je me canalise là. Ouais. En fait, c'est super intéressant tout ce que tu nous partages. Donc, en effet, tu as commencé sur TikTok. Ça, je l'avais déjà entendu. Et j'avais entendu aussi que tu disais que tu allais même jusqu'à publier 7 shorts par jour. C'est pour ça que ton compte TikTok aussi a pu vachement grossir. Comment tu trouvais le temps de faire... Bon, je rebondis sur cette première chose parce que tu parlais de TikTok. Mais comment tu faisais pour faire 7 vidéos par jour ? Comment on trouve l'inspiration ? Surtout au début, on a envie de dire plein de choses au début de notre activité, mais est-ce que ça va intéresser ? Est-ce que je le fais ? Est-ce que j'ose ? Et puis même, techniquement aussi, j'ai envie de dire, c'est de la technique les vidéos,

  • Speaker #0

    comment tu faisais pour réaliser ça ? C'est une bonne question. En fait, il y a plusieurs points dans ce que tu dis. C'est une question qu'on me pose souvent dans mes coachings, dans mon programme Excelsior, c'est comment je trouve de l'inspiration ? C'est difficile de trouver de l'inspiration. Et en fait, pour être tout à fait honnête avec toi, je trouve que ce n'est pas si difficile que ça d'être inspirée quand quelque chose te passionne, tu vois. Je ne sais pas pour toi, mais moi, il y a des sujets dont je peux parler pendant des heures et des heures, mais tous les jours, sans m'épuiser. Pourquoi ? Parce que ça me fait tellement vibrer, ça me touche tellement, que me dire que je vais en parler pendant peut-être deux, trois, quatre, cinq minutes par jour, Ça me semble pas impossible et ça me semble pas du tout challengeant. En fait, pour moi, ce qui est challengeant, c'est pas tant de trouver des idées, parce que je pense qu'on en a tous. Ce qui nous bloque, c'est finalement le manque de confiance qu'on a en la valeur qu'on va donner et le manque de confiance qu'on a en nos idées. C'est pas nos idées le problème. Nos idées, on en a plein. On a plein de choses à dire. Parce que, tu vois, on a plus de 70 000 pensées par jour, je crois à peu près. C'est qu'on a des choses à se dire à nous-mêmes, tu vois. On en a des choses à se dire. Et on en a des choses à dire aux autres, mais ce qui nous freine, et j'en parlais dans ma story ce matin, ce qui nous freine, c'est les insécurités qu'on a par rapport à ce que les autres vont penser de nos idées. C'est parce qu'à un certain niveau, on manque de confiance dans le fait que ça intéresse les autres, qu'on s'empêche de les partager. Ce dont on a peur, c'est pas tant de manquer d'inspiration ou... de prendre la parole. Ce dont on a peur, c'est de pas être écouté, c'est de pas être intéressant pour les autres. Et à partir du moment où t'arrives à débloquer ce niveau-là, un peu comme un jeu vidéo, tu vois, tu débloques ce niveau de Attends, en fait, j'ai confiance en ce que j'ai à donner, ce que j'ai à donner, ça a de la valeur, ça va aider au moins une personne bah, tu peux plus facilement, tu vois, t'habituer à... poster, à tourner des vidéos, à partager du contenu parce que à un certain niveau, un niveau plus profond, tu sais que ça va aider quelqu'un. Et donc tu vois, quand on parle d'inspiration, je me dis toujours ce qui nous freine c'est pas ça et c'est souvent beaucoup relié au regard des autres, à ce que les autres vont penser, au fait que ça puisse plaire ou non tu vois. Et si tu sors de ça et que tu es juste dans le don de toi, et moi c'est vraiment l'état d'esprit que j'ai depuis le début, je ne suis pas dans un état d'esprit où je me dis comment est-ce que je peux prendre des autres ? Comment est-ce que je peux prendre la confirmation des autres, la validation des autres, l'admiration des autres ? Tout ça, je n'y pense pas une seconde dans mon esprit. Tout ce à quoi je pense, c'est comment est-ce que je peux donner tellement de valeur, tellement d'amour, propager tellement de choses qui sont importantes pour moi que ça touche forcément... au moins une personne, tu vois. Et quand t'es dans cet état d'esprit-là, t'as plus peur de pas trouver d'inspiration. Parce que tu pars pas d'un espace de manque, d'insécurité, tu pars d'un espace d'abondance qui existe déjà à l'intérieur de toi. Et forcément, ça va résonner avec les bonnes personnes, tu vois. Ouais. Et du coup, en fait, t'as tout le temps... Moi, j'ai tout le temps envie de partager. J'ai tout le temps envie de créer du contenu. Tu vois, là, on va parler, peut-être que je vais avoir une idée, je vais avoir envie de la partager. Parce que je ne me dis pas, ah si je la partage, comment est-ce que je vais être vue des autres ? Je me dis, je sais que ça va toucher le cœur de quelqu'un, ça va aider quelqu'un, tu vois ? Et à partir de ce moment-là, c'est un peu comme, moi je donne souvent cet exemple à mes coachés, et je leur dis, si tu avais une amie ou un ami dans ta vie, qui est hyper passionné par les mêmes sujets que toi, cette personne, elle a la même passion, les mêmes intérêts que toi, les mêmes problématiques, est-ce que tu aurais du mal, tous les jours, à lui faire une vidéo ou une note vocale de une minute par-ci, une minute par-là pour lui parler d'un sujet qui va la toucher et qui va l'aider. Non, t'aurais pas du tout de mal ! Pourquoi ? Parce que t'es convaincue que cette personne recherche ce que t'as à lui dire, t'es convaincue que ce que tu vas lui dire va l'aider, t'es convaincue que ça a de la valeur pour elle, et donc t'as pas peur en fait, tu vois ? C'est vraiment le switch important. à faire à ce niveau là.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, c'est tout le mindset qu'il y a derrière, les problématiques mindset qu'on peut avoir, un peu le syndrome de l'imposteur aussi. Donc moi, mon accompagnement tourne aussi, enfin, aussi, pas du personnel branding, mais il tourne sur oser plus se mettre en avant et en tout cas, arrêter de faire les actions qu'on fait jusqu'à présent qui ne nous ont pas rapporté beaucoup de résultats. Donc, en faire des nouvelles. Et moi, c'est plus, tu vois, les réseaux d'entrepreneurs, les choses, se mettre en avant, aller se pitcher, aller se vendre. Donc, ça fait sens. Tout ce que tu nous partages, et vraiment, je rejoins à 100 000 de ton avis, c'était beaucoup plus cadré la façon dont toi tu l'as dit finalement. Mais techniquement, c'est ça que je me demande en tant qu'entrepreneur, est-ce que tu es toute seule, est-ce que tu as une équipe ? Parce que techniquement aussi, alors peut-être à tes débuts, tu étais seule. Maintenant, tu en es où aussi ? J'aimerais bien savoir ta progression que tu as eue ces trois dernières années pour comprendre aussi le cheminement, puisque tu as une belle visibilité aujourd'hui, ce qui n'a pas forcément été peut-être le cas. la première année. Comment tu as cheminé ? Est-ce que tu as cheminé seule ? Est-ce que tu t'es tout de suite entourée ? Comment tu t'es un peu organisée en tant qu'entrepreneur ? Parce que tu nous as aussi partagé que tu étais sur YouTube, TikTok et Insta. Enfin, c'est trois plateformes différentes, trois plateformes où il faut publier du contenu. Il faut savoir s'organiser, plus les programmes, le coaching, rentrer de l'argent. Enfin, voilà, tout ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile du tout. Mais pour être honnête avec toi, au niveau du contenu, C'est très très récent que l'équipe s'agrandit. J'ai pratiquement toujours eu une vidéaste qui s'occupait des podcasts. Mais toutes mes vidéos courtes, donc les shorts sur Youtube, les réels, les TikTok, etc. Je faisais tout toute seule jusqu'à là, il y a quelques mois. Et donc je tournais, j'éditais, je faisais le montage, je postais toute seule. Là, ça fait quelques mois que je commence à vraiment déléguer. déléguer le montage, déléguer la publication. Pourquoi ? Parce que j'ai envie d'amener mon contenu et ma visibilité à un autre niveau, j'ai envie de poster beaucoup plus et donc pour que je puisse poster beaucoup plus, il faut que je me concentre sur ma zone de génie et que je délègue le reste. Mais au début, je faisais vraiment tout et pour moi, c'était important de le faire moi-même parce que j'avais vraiment envie d'apprendre, j'avais envie d'apprendre à monter, j'avais envie d'apprendre à bien cadrer aussi la caméra, tu vois, même si j'ai encore plein de choses à apprendre là-dessus. Mais ça m'a aidée, tu vois, de faire plein de choses tout seule. Et puis même, l'action de poster moi-même, pour moi, c'était vachement important. Je vois beaucoup d'entrepreneurs aujourd'hui qui créent du contenu. Et tu sais, au bout de deux mois, ils délèguent à un community manager. Personnellement, je trouve qu'il y a une vraie énergie là-dedans. Et quand tu commences et que tu as envie de créer un vrai lien avec les gens... Le fait de déléguer, il y a un côté un peu de attends, je veux me débarrasser, ça me saoule, j'ai pas envie de m'y mettre et énergétiquement, je trouve que c'est pas pareil. Quand tu crées ton contenu toi-même, quand tu le postes toi-même, tu vois, moi j'avais hâte d'en déranger avec les gens et j'ai continué à le faire peut-être un peu trop longtemps, pour être honnête, maintenant ça fait trois ans que je fais du contenu. J'aurais peut-être dû déléguer certaines choses un peu plus vite, tu vois. Mais je suis contente de l'avoir fait comme ça. Et là, on commence à grandir. Tu vois, j'ai une vidéaste et une monteuse pour le podcast. J'ai un monteur pour le format court. J'ai quelqu'un qui s'occupe de publier tous mes contenus sur tous les réseaux. Ensuite, pour le business et autre chose, on a encore... On grandit encore l'équipe petit à petit. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, trop cool. Et du coup, cette visibilité qui a grandi, donc pour toi, ça... Ça a été quoi les étapes ? Tu sais, j'ai une amie qui est entrepreneur, elle a 150 000 followers et elle me disait les étapes graduelles. Et à partir du moment où elle a compris aussi ce format beaucoup plus parlé, sous-titré, c'est là où en fait son compte, il est passé par exemple de, elle stagnait à 6 000, elle a fait 6, 20, 20, 40, 40, 100 et 200, elle est passée à 130. Enfin, tu sais, un peu ce truc trop bizarre de visibilité d'algorithme où tu ne comprends pas trop ce qui se passe. Est-ce que ça a été pareil pour toi ? Ça a été comme ça des espèces d'échelles ? de grosses visibilités sur toutes les plateformes, où finalement ça a été progressif et tu as compris un truc et tu l'as dupliqué sur toutes les plateformes. Qu'est-ce que c'est que ta vision par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai commencé avec TikTok. Et je pense que TikTok, c'est une super plateforme avec laquelle démarrer. Pourquoi ? Parce que Instagram, YouTube et même Snapchat et d'autres plateformes, ils ont complètement répliqué l'algorithme de TikTok. Tu n'auras pas les mêmes stats sur les deux plateformes, mais... TikTok, c'est vraiment ce qui a démarré tout ce mouvement du format court, en fait. Donc, si tu maîtrises TikTok, tu maîtrises les autres plateformes aussi, de mon point de vue. Et c'est comme ça que j'ai vu les choses. Du coup, pendant six mois, je me suis concentrée sur TikTok. J'ai commencé, je faisais toutes mes vidéos en anglais au début. Et parce que je voulais tout faire en anglais, ça ne m'intéressait pas trop au début de faire en français. Et finalement, petit à petit, je me suis rendue compte que je raisonnais quand même avec une audience francophone. Donc, j'ai switché au français. Et au bout de trois mois, je dirais, j'ai atteint 30 000 abonnés. Au bout de six mois, peut-être 100 000, quelque chose comme ça sur TikTok. Et au bout de six mois, là, je me suis dit, OK, j'avais des gens qui commençaient à me suivre sur Instagram, mais je ne publiais rien du tout. Et je me suis lancée du coup sur Instagram à ce moment-là. Et pareil, sur Instagram, j'ai eu quand même une belle croissance. Depuis janvier 2022, je poste sur Instagram, tu vois. Et donc après, je me suis lancée sur YouTube, peut-être un an après. Peut-être six mois après, j'aurais du mal à te dire, mais les étapes, pour être tout à fait honnête avec toi, il y a plusieurs choses dans le contenu. La première, c'est d'être vraiment inspirée par ce que tu partages. Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Les gens, ils se disent, je vais enfin avoir de la reconnaissance, être important aux yeux des autres si je crée du contenu. Mais il se pose pas la question pourquoi est-ce que je veux créer du contenu, tu vois, pourquoi, c'est quoi mon objectif et pourquoi est-ce que ça m'animerait, parce que le but c'est de le faire sur le long terme. Moi mon objectif c'est de faire ça toute ma vie, jusqu'à ce que je vieillisse et que je parte de ce monde, tu vois, j'ai envie de continuer à transmettre. Mais si t'es dans une optique de juste gratification instantanée, avoir des métriques qui viennent rassurer ton ego et te dire ah je suis enfin important aux yeux des autres, tu vas pas tenir. Parce que tu ne le feras pas pour une raison qui est plus profonde, qui te touche toi. Et donc, premier point, c'est vraiment d'être inspiré. De tester différentes choses et de savoir qu'est-ce qui te touche, qu'est-ce qui t'inspire. À partir de ce moment-là, tu peux tester plein de formats, plein de choses. Tu peux vraiment t'amuser avec ton contenu. Parce qu'il ne faut pas oublier que moi, ce que je vois chez pas mal d'entrepreneurs, c'est que c'est un peu un fardeau, une corvée pour eux de créer du contenu. Ils le voient comme une obligation pour leur business. Mais moi, de mon point de vue, si tu as cet état d'esprit, tu auras du mal à avoir de la visibilité. Donc c'est le premier point. Qu'est-ce qui t'inspire ? Pourquoi ça t'inspire ? Le deuxième point, c'est de partager pour soi-même. Partage pour toi avant de chercher à partager pour les autres. Qu'est-ce que j'entends par là ? Avant toute chose, quand tu partages... un conseil, une astuce, une prise de conscience, peu importe, que tu es en train de partager une histoire ou peu importe, il faut que ça te touche toi et que ça t'aide toi même avant d'aider les autres. Parce que tu peux pas aider les autres si ça t'aide pas toi même à un certain niveau. Il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Tu vois c'est un peu ce truc de il faut remplir sa coupe pour que ta coupe soit tellement pleine que ça reborde... Je ne sais plus comment on dit, mais que ça dépasse sur les autres, tu vois, et que ça serve les autres. Là, c'est pareil avec le contenu. Moi, à chaque fois que je partage quelque chose, je le partage parce que ça me fait du bien d'en parler, ça me fait du bien de partager ce truc-là, et c'est pour ça que ça aide les autres. Ça, c'est le deuxième point. Troisième point, c'est que, tu vois, si on sort de cet aspect plus... plus émotionnel, plus subjectif, il y a un côté très pragmatique et très technique dans tout ça, qui est que prendre la parole, c'est un art. Prendre la parole, c'est une compétence. Captiver les gens, c'est une compétence. Les réseaux sociaux, c'est le business de l'attention. Aujourd'hui, de toute manière, le plus gros business, c'est le business de l'attention. Capter l'attention des gens, c'est une compétence qui se développe, qui s'apprend. C'est comme apprendre à dessiner, c'est comme apprendre à chanter ou peu importe, c'est un art. Et donc pour développer cet art, il va falloir mettre en place des actions. Et ces actions-là, elles demandent une chose essentielle qui est la répétition. Tu ne peux pas maîtriser une compétence sans la répéter des milliers et des milliers de fois. J'ai fait des milliers de vidéos aujourd'hui. Tu regardes mes premières vidéos, elles sont toutes sur TikTok, j'ai rien supprimé. C'est le jour et la nuit, tu vois. Parce qu'il y a une répétition, et c'est comme un joueur de football, ou un chanteur, ou peu importe, quelqu'un qui crée à un niveau où il réussit à résonner avec tellement de personnes, il a un niveau d'excellence tellement élevé, c'est quelqu'un qui a tellement répété, qui a répété, répété, répété, répété, jusqu'à ce que ce soit comme respirer pour lui, tu vois. Donc cet aspect-là, c'est quelque chose qui demande une certaine discipline, une certaine constance. Mais c'est pour ça que les deux premiers points sont indispensables. Tu ne peux pas te discipliner et être constant dans quelque chose qui ne t'inspire pas. Je suis sûre que les personnes aujourd'hui, quand tu penses à quelqu'un que tu admires ou qui a réussi à un niveau assez exceptionnel, cette personne, elle a répété des milliers, voire des dizaines de milliers de fois parce que c'était inspirant pour elle. Elle avait une vision, elle avait une vision d'elle. qui atteint son objectif, qui a un autre niveau d'excellence. Et cette vision, elle l'animait tellement qu'elle a réussi à tenir dans les moments où ça ne marchait pas forcément, où elle n'avait pas encore les résultats qu'elle voulait. Donc il y a vraiment ces différents aspects-là pour moi sur les réseaux sociaux, dont on ne parle pas assez parce que je trouve que les gens aujourd'hui sur les réseaux, ils ont une approche où ils se disent... Ah, fais cette trend, il y a cette trend là, il faut faire un peu comme tout le monde. En fait, je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui ont des comptes sans âme, qui sont vides, on ne se sent pas connecté à eux. Tu vois, on voit un peu tout le monde fait les mêmes choses. Mais qui tu es, tu vois, il y a aussi cet aspect-là de qui tu es, c'est quoi ton histoire, pourquoi tu fais ce que tu fais. Et plus tu es authentique là-dedans, plus tu connectes avec les gens.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je pense que là, les entrepreneurs, ils en ont de plus en plus conscience. Il y a plein de choses que... que j'ai envie de partager avec toi. Enfin voilà, il y a plein de... Mais tu vois, tu parlais de visibilité, pourquoi on le fait, c'est hyper important, mais il y en a beaucoup qui corrèlent visibilité et chiffre d'affaires. Ils se disent Ah ben, il me faut plein d'abonnés pour enfin vivre de mon activité. Donc il y a aussi ça qui n'est pas le bon raisonnement à avoir.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est fou.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est faux. Moi, je connais des gens qui ont très, très peu d'alumni et qui ont un très, très gros CA. Donc, rien à voir. Et tu parlais aussi de partager aussi pour toi-même. Et ça, tu sais, j'avais jamais... Là, tu viens de me faire prendre conscience parce que je ne l'avais jamais vraiment réalisé comme ça. Mais c'est vrai que moi, j'ai donné plein, plein de formations sur le pitch, même en présentiel et en école de commerce et tout. Et c'est vrai que j'y allais avec, tu sais, l'intention, moi-même, d'être meilleure à chaque fois, au prochain cours, à la prochaine conférence. Puis, je teste des petites vannes et tout ça parce que j'aime bien l'humour. Et je teste mes petites vannes à chaque fois, à chaque conférence. Et c'est vrai qu'en fait, je le fais pour moi, tu vois, pour voir comment ça va réagir, etc. Et donc, je sais que je progresse. Et je pense qu'il n'y a rien à voir entre ma première conf et celle d'aujourd'hui. Et forcément, entre celle d'aujourd'hui et celle dans trois ans, on verra aussi, je pense qu'il y aura du changement. Mais en effet, je ne l'avais pas conscientisé comme ça d'y aller pour déjà moi-même aussi avancer. C'est hyper intéressant. Tout ce qu'on voit. Fort à cette question aussi d'être authentique, oser. Donc déjà ma toute première question là que j'avais envie de te poser par rapport à tout ce que tu viens de dire, c'est tu sais souvent les clientes ou les prospects nous disent j'ai peur d'oser me montrer, oser parler, etc. Donc tu en as beaucoup parlé au tout début du podcast sur cet aspect mindset de se montrer authentique, d'avoir quelque chose à partager. On peut parler de notre sujet des heures. Mais en fait finalement, c'est vrai que c'est... plus facile à dire qu'à faire et toi je sais que tu étais une grande introvertie et que ça t'a demandé aussi des efforts, qu'est-ce que tu dirais à des personnes qui étaient comme toi, enfin qui sont comme toi quand tu étais à l'époque qui sont aujourd'hui introverties, timides et qui se disent bah non moi je préfère me cacher entre guillemets envers du SEO, du blog envers des articles écrits, des newsletters et surtout pas oser me montrer qu'est-ce que tu dirais à ces personnes là pour finalement développer ça plus leur personal branding et oser se montrer beaucoup plus ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. La première chose, c'est que je pense qu'on a tous un moyen ou plusieurs moyens d'exprimer notre potentiel et ce qu'il y a dans notre cœur. Et je pense que tout le monde n'est pas obligé de prendre le même chemin que tout le monde, en fait. Je pense que, tu vois, peut-être qu'il y a un format... qui me correspond à moi ou qui correspond à toi. Et ça ne veut pas dire qu'il correspondra à quelqu'un d'autre. Et déjà, la première chose, c'est de se donner la grâce à soi-même, d'explorer et de voir qu'est-ce qui nous anime le plus, qu'est-ce qui nous fait le plus vibrer, tu vois. Parce qu'il y a des gens, par exemple, qui sont excellents dans l'écriture. Ils écrivent, ils écrivent, ils écrivent. Ils ont développé un amour pour l'écriture et ils sont capables d'écrire des choses que moi ou toi, on ne serait peut-être pas capables d'écrire, tu vois. Et... Et donc la première chose c'est de se dire c'est ok d'avoir, d'exprimer son potentiel. Et donc ce qui est important c'est vraiment moi ce qui m'a aidée, pour être tout à fait honnête avec toi, c'est j'étais très claire sur mon rêve, ma vision, ma mission tu vois. Je ne savais pas exactement l'articuler correctement, mais ma vision et mon ressenti et là où je me voyais, c'était très clair. Je me voyais aider des millions de personnes, être sur scène avec des milliers de personnes, connecter avec les gens, toucher le cœur des gens, que les gens aussi touchent mon cœur et qu'on ait un lien vraiment très spécial parce que c'est ce qui m'anime le plus. Mais j'étais extrêmement timide. En fait, pour t'expliquer à quel point j'étais timide, pour que les gens comprennent aussi d'où je suis partie, je faisais de l'anxiété sociale. Pour moi, là, on est tous les trois, là, on est trois dans la pièce. À l'époque, il y a peut-être, je ne sais pas, 7-8 ans, si j'étais avec trois personnes, je n'étais pas capable de parler. Je tremblais, j'avais peur, j'étais mal à l'aise, je me sentais inconfortable, j'avais l'impression que tout le monde me jugeait autour de moi, je me sentais sans cesse jugée. Et que ce soit dans un petit groupe, avec des personnes, même avec des amis. Ou bien en classe, à l'école, j'étais incapable de faire une présentation, j'endormais pas. Quand j'arrivais devant le prof, devant tout le monde, ma voix, elle se coupait, je devenais toute rouge, je tremblais, etc. Pareil, dans mes expériences de travail, c'était infernal pour moi de prendre la parole, en réunion ou devant tout le monde. Et donc, je me suis toujours raconté cette histoire où je me suis dit, c'est pas fait pour toi. T'es pas capable de parler devant 3-4 personnes, comment tu veux parler devant des millions de personnes ? C'est pas fait pour toi, tu vois. Et je me racontais cette histoire, et en même temps, à chaque fois que j'écoutais un speech, que j'écoutais des podcasts, des TED Talks, j'en pleurais, j'avais des frissons, j'étais touchée, je me voyais exactement de la même manière que ces personnes. Je pouvais pas faire exactement la même chose, dire la même chose, mais je me voyais dans la même posture, tu vois. Et puis, à un moment donné, j'ai tellement souffert de ma réalité, j'ai tellement souffert de pas être à ma place parce que je suis persuadée qu'aujourd'hui je suis bien plus à ma place que je ne l'ai jamais été dans ma vie et je souffrais tellement de pas être à ma place de pas parler à ces personnes là avec qui j'avais envie de parler même si je n'arrivais pas à les voir je n'arrivais pas à les visualiser visualiser leur visage mais je savais qu'il y avait des gens sur terre quelque part qui avaient besoin de m'écouter qui avaient besoin de ce que j'avais à dire et je souffrais tellement d'être dans ce rôle de salarié dans un CDI avec des gens qui ne m'inspiraient pas, qui réfléchissaient de manière très superficielle, avec qui je n'arrivais pas à connecter, qu'à un moment donné, je me suis vraiment sentie m'éteindre. Et à ce moment-là, je suis arrivée à un stade où vraiment j'ai touché le fond émotionnellement. Et je me rappelle que quand j'ai commencé à retrouver un peu d'espoir dans ma vie, dans ce que j'allais faire, je me suis vraiment, vraiment, vraiment connectée à la version de moi. de 80 ans ou de 90 ans que Dieu me prête vie très longtemps, tu vois. Mais la version de moi qui est très âgée, qui a vécu sa vie, tu vois. Et j'ai fait sans cesse cet exercice de m'imaginer de voir Mariam rider, tu vois, fatiguée, qui a mal au dos, qui a une canne, etc. Vraiment m'imaginer tous les détails de ma vieillesse et de comment j'allais me sentir. Et je m'imaginais, j'imaginais cette version de Mariam et la version de Mariam de 25 ans, tu vois. Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Et en fait, quand je me mettais dans la peau de cette Mariam de 80 ans, qui a vécu sa vie, qui est restée salariée, qui a jamais gagné plus d'argent, qui a jamais touché plus de personnes, qui a jamais transformé la vie des gens, qui a jamais voyagé plus que ça... qui a jamais expérimenté toute la richesse qu'il y a dans ce monde et qu'elle a envie d'expérimenter c'était tellement horrible atroce pour moi dans mon corps dans mon coeur c'était tellement insupportable à imaginer que la peur d'avoir ce type de regrets était bien plus importante que l'inconfort de me mettre devant ma caméra Et de me dire, vas-y, tu vas parler, tu vas parler imparfaitement, il y a peut-être zéro personne qui va t'écouter, tu vas peut-être être ridicule, tes anciens collègues, ils vont te regarder, ils vont rigoler, tes anciens amis, ils vont rigoler, machin, il va rigoler, il va te trouver ridicule. Ce sentiment de ce que j'allais ressentir et devenir à la fin de ma vie, si j'essayais jamais, si j'osais jamais, il était tellement horrible que ça m'a donné la force d'affronter ce regard des autres. Et je pense pas que le but, ce soit de ne plus avoir. peur tu vois on a tous peur on a tous des insécurités c'est normal si ça te fait pas peur c'est qu'il n'y a pas de croissance derrière c'est qu'il n'y a pas d'expansion derrière c'est que t'accèdes pas à un autre niveau tu vois moi je dis souvent que la vie c'est un peu comme un jeu vidéo si tu veux accéder au niveau supérieur tu vas devoir faire face à des challenges des adversités et tu vas surtout devoir confronter des peurs tu vois là ces derniers temps je me suis rendu compte que j'étais trop confortable C'est très confortable aujourd'hui pour moi de créer du contenu. Mais du coup, je me suis dit, ok, c'est quoi le prochain niveau pour toi ? Je sais que le prochain niveau pour moi, c'est les séminaires, c'est les conférences, c'est d'être devant les gens en présentiel, devant un public, et d'apprendre à maîtriser ce truc-là. Alors attention, ça ne veut pas dire que je maîtrise à fond la vidéo, mais je me sens de plus en plus confortable, tu vois. Et donc, je pense qu'il faut aller vers la peur, tu vois. Au lieu de se dire, comment est-ce que je peux plus... Je peux ne plus avoir peur ou... Non, c'est ok, qu'est-ce qui me fait peur ? Mais si ce truc-là me fait peur, c'est probablement qu'il y a quelque chose derrière qui m'attend et qui va être extraordinaire pour moi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est un exercice que tu fais faire par exemple à tes coachés, de s'imaginer plus âgé. Moi, je sais que c'est un exercice que je fais faire plutôt, alors pas âgé, mais pas comme toi, poussé avec la canne. Mais plutôt, tu vois, genre, aux portes de ta mort. Enfin, tu sais, il vaut mieux pas mourir avec des remords et des regrets. En fait, il faut réaliser la vie qu'on a envie d'avoir. Et c'est se dire, ok, je suis vraiment à Est-ce que je vais avoir ces regrets-là de ne pas avoir osé, de ne pas avoir essayé ? Ou est-ce que j'ai vraiment envie de changer mon destin ? C'est un peu aussi ce truc-là. Et c'est un exercice que tu fais faire, c'est comme ça que tu fais un peu travailler les choses pour qu'elles puissent oser plus, en fait, entre guillemets.

  • Speaker #0

    C'est un des exercices, mais je trouve que c'est un exercice hyper puissant. Mais tu sais, c'est quelque chose que j'utilise quotidiennement dans ma vie. Ce n'est pas juste pour les décisions. En fait, à chaque fois que... J'ai besoin de me consulter moi-même sur une direction à prendre. Je consulte cette version de moi de 80 ans, tu vois. Et c'est magique, tu vois. Et c'est fou parce que je fais ça depuis un petit moment maintenant et j'entendais Alex Ormosi, qui est un entrepreneur que j'adore suivre, qui parlait de ça et qui disait que lui aussi, il avait cette pratique et qu'il avait même donné un nom à cette version de lui de 80 ans. Je crois qu'il l'a appelé Solomon ou je ne sais pas quoi, ou bref. Un nom comme ça, et tu sais, il disait, à chaque fois que je veux savoir si un cours d'action ou une décision est juste, je le consulte et je sais pertinemment que ce sera la meilleure décision possible. Ce sera celle qui me permettra de refléter les valeurs que je veux refléter dans ma vie sur le long terme, tu vois. Je trouve que c'est un game changer de procéder comme ça, tu vois, plutôt que juste d'être concentré sur le moment présent. Pourquoi aussi ? Parce qu'au-delà des aspects très stratégiques de ce qu'on fait, tu vois, le business pour moi c'est un jeu, c'est un apprentissage incroyable, mais on est des êtres humains, tu vois. Et moi j'ai une vision des choses où je me dis qu'on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, tu vois, c'est Pierre Teilhard de Chardin qui disait ça. Et si on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, pour moi, un des plus... Un des meilleurs apprentissages et un des guides, des sages les plus puissants qu'on puisse consulter, c'est la mort. C'est le fait qu'un jour on va partir, tu vois. Un jour on ne sera plus là et c'est un sujet dont on ne parle pas, qui est très tabou.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais finalement, si tu veux apprendre à vivre, si tu veux vivre ta vie pleinement, dans son entièreté, avoir une vie qui est vraiment remplie, riche, tu es obligé de te rappeler qu'un jour tu vas mourir. qu'on est tous mortels, tu vois ? Et que finalement, si tu prends en compte le fait qu'un jour tu vas partir et que régulièrement tu consultes cette version de toi qui est pas loin de s'en aller, tu sais ce qui compte. Tu sais ce qui compte sur le moment, tout de suite, tu sais ce qui compte et tu sais ce qui ne mérite pas ton énergie. Tu vois ? Alors que si t'es tout le temps dans le moment présent, dans ta petite vie humaine, sans te rappeler qu'un jour ça va se terminer, tu vois c'est un peu comme quand tu pars en vacances. Là, moi je suis à Nice, je suis en vacances. Pourquoi est-ce qu'en général les gens ont autant hâte de partir en vacances ? C'est même pas tant le fait qu'ils soient à la... Moi c'est ma vision des choses. C'est pas tant le fait que tu sois à la mer, que tu sois à la montagne, que... Les gens ont hâte d'être en vacances parce que c'est un moment... où ils savent qu'il y a une fin. Ils savent qu'il y a une fin aux vacances. C'est pas indéterminé, tu vois, c'est pas un CDI, il y a une fin à tes vacances. Et parce que tu sais qu'il y a une fin, tu vas agir différemment, tu vas être plus joyeux, tu vas être plus connecté avec tes proches, tu vas vivre l'expérience de ce moment-là différemment que tu la vis dans ta vie quotidienne. Et c'est pareil dans notre vie de manière générale, quand tu te rappelles constamment qu'un jour ça va se terminer, tu vis ton moment présent. différemment très inspirant ce que...

  • Speaker #1

    franchement je pourrais t'écouter des heures je pense que Bilal qui est venu derrière la caméra aussi on pourrait t'écouter des heures mais malheureusement aussi le podcast avance justement je vais juste te poser une question par rapport au partage que tu nous fais en ce moment sur les réseaux sociaux peut-être que tu peux ramener aussi ce côté un côté un peu plus spirituel ou une autre vision de la chose... En ce moment, tu nous partages que tu es en train de vivre un moment un peu plus challengeant, que tu n'as pas forcément vécu, avec quelqu'un qui s'inspire beaucoup de toi, ta personnalité. Et du coup, elle peut soit faire grossir son compte ou en tout cas avoir plus de visibilité. en s'inspirant, copiant un peu ce que tu fais, à quel point ça te challenge ça ? Et comment tu décides finalement de vivre cette Ausha ?

  • Speaker #0

    Ça me challenge beaucoup. Ça me challenge vraiment beaucoup. Et tu vois, j'en ai parlé hier ou avant-hier sur Instagram. Parce que, tu vois, pendant longtemps, moi j'ai un état d'esprit où je me dis toujours Sois la plus grande personne. Be the bigger person Ne te rabaisse pas au niveau de quelqu'un d'autre, ne te rabaisse pas à donner de l'attention à quelque chose qui n'a pas d'importance. Mais je trouve qu'il y a des moments où tu peux être quelqu'un de spirituel, tu peux travailler sur toi, tu peux gérer tes émotions. On a tous des limites. Il y a des comportements qui sont OK, il y a des comportements qui ne sont pas OK. Et je pense que c'est extrêmement important, justement dans cette démarche d'authenticité avec mon audience et ma communauté. de leur partager les choses qui ne sont pas OK pour moi, que je n'accepte pas, les challenges que je vis ou que je ne vis pas. Et c'est pour ça que j'ai pris l'initiative d'en parler, parce que c'est aussi pour moi un moyen de m'autoriser à être aussi un peu plus vulnérable, à partager les choses qui sont difficiles pour moi, qui peuvent me blesser, parce qu'en l'occurrence, c'est quelqu'un que je connais, c'est une personne que j'ai coachée, avec qui j'ai arrêté l'accompagnement, parce que justement, je voyais qu'il y avait des choses qui n'étaient pas du tout alignées. J'ai préféré stopper l'accompagnement plutôt que créer un environnement avec mes autres coachés qui ne soient pas forcément très sains. Mais j'en tire plein de conclusions. Déjà, la première, c'est que je pense que c'est une des premières fois où je commence à prendre conscience de l'impact que j'ai. Parce que je me rends compte déjà du nombre de personnes qui me copient. Parce que ce n'est pas la seule, mais elle, c'est un autre niveau. Il faut le savoir. C'est vraiment un autre niveau. C'est dans mes micro-expressions, dans mes... mon ton de voix, dans mes silences, dans la posture de mon regard, de mon visage, dans mes gestuels avec les mains, dans les mots que j'utilise, absolument tout. Elle s'est vraiment appropriée mon personal branding. Pour moi, le personal branding d'un entrepreneur ou d'une personne, c'est qui elle est. C'est authentique à elle, qui elle est, tu vois. Et je trouve que finalement, c'est très flatteur d'un côté de me dire que ce que je suis... de son regard à elle, en tout cas, c'est tellement valorisant qu'elle a voulu, à un certain niveau, être moi, tu vois. Mais c'est challengeant parce que oui, je trouve qu'il y a quelque chose de très injuste de se dire que pendant des années, tu travailles sur ton art, sur toi, sur tes émotions, pour aller trouver en toi qu'est-ce qui est authentique, qu'est-ce qui est vrai, et de le partager de manière tellement plus authentique avec une communauté. et que tu as quelqu'un qui vient, qui passe peut-être je ne sais pas combien d'heures à analyser ce que tu fais et à l'imiter comme une actrice, tu vois, et qui récolte pas mal de résultats, parce que bien sûr, ça fonctionne. Ça ne m'étonne pas que ça fonctionne et ce n'est pas du tout pour me flatter, mais c'est très facile, tu vois, c'est très facile de procéder comme ça. Et je trouve ça injuste, mais de l'autre côté, je le vois aussi comme une opportunité, tu vois. Ce sentiment d'injustice, cette colère, je veux la canaliser vers quelque chose qui soit utile pour moi, qui me permette de toucher encore plus de personnes, de briller encore plus, de ne pas le voir comme une situation qui va m'éteindre mais qui va me permettre justement de briller encore plus. Et puis tu vois, j'entendais, j'écoutais Alex Ormosi sur ça parce que je sais qu'il a beaucoup été copié. Et du coup je me dis, ah c'est très bon signe, c'est signe de succès quand t'es autant copié. Mais il disait quelque chose de super intéressant là-dessus, il disait... Quelqu'un qui te copie, c'est quelqu'un qui admet ouvertement qu'elle est OK d'avoir la deuxième place, que c'est pas un leader, mais que c'est un suiveur, tu vois. Et que cette personne ne pourrait pas exister sans toi, finalement, sans ce que tu fais. Et donc, c'est un travail, tu vois, c'est un challenge, mais je suis contente de partager avec les gens, parce que finalement, je trouve que, tu vois, j'ai beaucoup eu ce débat avec moi-même de est-ce que j'en parle, est-ce que j'en parle pas ? Je suis contente d'en avoir parlé, parce qu'il y a plein de gens qui se sont reconnus d'une manière ou d'une autre. Parce que peut-être que nous, ça nous arrive dans nos business, mais ça peut arriver aussi dans ta vie perso, dans une amitié ou autre.

  • Speaker #1

    À partir du moment où les gens voient que quelque chose marche pour quelqu'un, forcément, il y a ce truc d'un peu... j'imite, je copie. Tu sais, moi, j'en parle souvent et je n'ai pas honte de le dire, mais tu vois, au début, Chloé Blum m'inspirait énormément dans sa façon de faire les choses. Je savais que je ne voulais pas faire tout à fait pareil, mais tu sais, au début, tu te cherches tellement. Oui, c'est normal. Et en fait, tu sais, elle avait ce truc un peu de... Une citation, une photo d'elle, tu sais, avec du corail, un peu cet étri corail, son environnement. Et donc, je me suis dit, ça marche, je vais faire pareil. En fait, tu vois, parce que j'étais beaucoup dans le def perso et prendre la parole en public. avec la version oser s'affirmer, oser parler de... de soi et du coup je faisais pareil mais tu sais et puis au bout de six mois tu te dis non mais en fait est-ce que déjà moi le corail c'est quoi cette couleur fin de choix ? en fait tu te reconnais mais c'est vrai que sur le début tu te dis mais ça marche je vais faire pareil en fait alors bon je prétendais pas vouloir être chloé bloom loin de là mais en tout cas c'était vraiment dans l'inspiration et j'ai pas l'impression que c'est malsain peut-être de sa part enfin poussé jusqu'à toi peut-être je sais pas mais mais en tout cas moi comme je l'ai un peu vécu dans ce sens-là, c'était pas mal ça, c'était vraiment ce truc Ah ben c'est comme ça qu'il faut faire ? Ah ben on va le faire ! Alors tu vois, après j'étais plus jeune, j'étais vraiment débutante, peut-être que c'est pas le cas aussi de cette personne. Mais en effet, je te rejoins vraiment sur ce côté à un moment donné, le développement personnel, la spiritualité, à ses limites, on va pas non plus voir le positif dans tout et il faut aussi s'affirmer. Et je trouve ça très bien que tu le fasses et qu'on en parle aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu sais, ce que tu dis c'est important, moi je pense que c'est... C'est complètement normal, au tout début, de s'inspirer des autres, de même parfois copier, parce qu'au début, tu manques tellement de confiance en toi. Moi-même, ça m'est arrivé au début de voir des choses, de répliquer certaines choses. Mais en fait, il y a un moment où, tu vois, si tu es dans l'optique de créer quelque chose de vrai, d'authentique, quelque chose qui dure, toi-même, ça va te déranger, tu vois. Toi-même, tu vas devant la glace et tu te dis, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Est-ce que ce que je suis en train de proposer aux gens, c'est moi ? Du coup, tu vas recevoir une validation des gens, mais tu la reçois pas pour toi, tu la reçois pour le travail de quelqu'un d'autre. Et je trouve que ça pose problème à ce niveau-là. C'est normal au début de s'inspirer, mais il y a une limite, tu vois. Oui, c'est clair. Et elle, en fait, elle s'inspirait déjà beaucoup de mon travail avant tout ça. Et là, c'est arrivé à un stade où ça fait des mois que tous les jours, c'est moi, en fait. Si tu vois ces vidéos, c'est moi, tu vois. Donc... Il y a une différence entre les deux et je pense que c'est un peu comme, tu vois, je pense que c'est complètement ok, par exemple, tu vois, deux artistes qui vont peindre un tableau, peut-être qu'il y en a un qui va s'inspirer de l'autre et il va peut-être s'inspirer de plusieurs personnes, mais finalement, l'objectif, c'est qu'il crée son tableau, tu vois. Le but, c'est pas qu'il crée exactement le même tableau que l'autre, tu vois. Donc, je pense que... Ça dépend aussi de nos principes, de nos valeurs et de ce qu'on a comme intention.

  • Speaker #1

    En plus, ça doit lui demander tellement d'efforts. Parce qu'en plus, pour t'avoir parlé en off, tu es comme tu es. Alors certes, tu as travaillé tes vidéos, ton élocution, etc. pour pouvoir être plus éloquente. Donc ça t'a demandé du travail, mais tu es comme ça. Donc ça doit lui demander tellement d'efforts et d'énergie. Je sais que moi, si j'essayais d'être toi, je pense que... mon débit de parole et tout, je pense que j'y arriverai pas, ça me demanderait. Enfin, tu vois, et puis même, ça serait, ouais, ça serait vraiment contre-productif, ça n'a pas d'intérêt. Autant être soi avec, tu vois, son énergie. Et c'est ça, c'est pour ça qu'on connecte aussi fort, aussi sûrement à toi, à ta personnalité, parce qu'elle est unique, justement. Et c'est ce truc-là. Je voulais terminer le podcast en te demandant quelles sont tes ambitions entrepreneuriales, quels sont tes envies, tes objectifs, tes buts pour le futur de ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors... Honnêtement, mes objectifs, c'est de développer encore plus mes programmes, de toucher encore plus de personnes, que ce soit mon programme Nouveau Départ, qui est un programme très dev perso, sur la confiance en soi, sur le mindset, et aussi sur l'aspect plus personal branding avec Excelsior, où j'ai envie d'accompagner encore plus d'entrepreneurs à développer leur visibilité, à porter leur voix. Là, on va rajouter des immersions en présentiel avec le programme. Et c'est vraiment quelque chose qui me stimule énormément. J'ai envie de faire de plus en plus de conférences, de plus en plus de podcasts. J'ai vraiment, vraiment envie de développer mon podcast à un autre level, tu vois. Et donc là, je suis en train de mettre des choses en place pour ça parce que c'est un format que j'adore, tu vois, les discussions comme ça. Je trouve que c'est génial. Et donc là, mes ambitions, c'est vraiment autour du développement des programmes et du podcast.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on n'a même pas parlé, mais en fait, moi, je t'ai découvert avec le podcast. C'est pour ça, en fait, au début, je te disais YouTube, TikTok, Insta, mais en fait, il y a aussi le podcast que tu avais vraiment dans ta routine de création de contenu. Ton podcast, il a pris cet élan. Est-ce que tu as détecté quelque chose qui a fait qu'il a vraiment décollé à un moment donné pour une raison particulière ? Est-ce que ce sont les invités ? Est-ce que tu en parlais sur TikTok et ton TikTok explosait à ce moment-là ? Tu as repéré quelque chose qui a fait… Alors, qu'est-ce que c'est du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, honnêtement, pour être tout à fait transparente, je considère que le podcast n'a pas encore explosé. Je considère vraiment qu'on est au tout, tout, tout début. Mais par contre, ce qui m'a aidée, ce qui m'aide aujourd'hui dans la réflexion que j'ai autour du podcast, c'est déjà, je réfléchis au podcast un peu comme les autres types de contenus, dans le sens où... Il faut de la répétition, tu vois. Il ne suffit pas de poster un podcast toutes les deux ou trois semaines pour que le podcast prenne en visibilité. Ensuite, du coup, la répétition... En fait, le volume amène à la qualité, tu vois. Il y a beaucoup de gens qui disent Vaut mieux la qualité que la quantité C'est la quantité qui fait la qualité, tu vois. Donc, plus tu en fais, plus tu sais ce qui marche, plus tu améliores ta qualité. Donc, je réfléchis beaucoup au sujet que j'aborde. Est-ce que ça aide les autres ? Est-ce que c'est quelque chose que ma communauté demande ? Est-ce que c'est des sujets qui sont importants pour eux ? la manière dont je structure un peu mes prises de parole dans les podcasts, puisque je fais beaucoup de podcasts en solo, et puis la fréquence, tu vois, des posts. Là, je veux poster deux fois par semaine minimum pour le podcast. Donc ça, ça m'aide beaucoup. Et puis honnêtement, je ne considère pas que c'est encore un succès. Je pense qu'on est vraiment au tout début, mais qu'on est sur le chemin en tout cas pour aller toucher plus de personnes.

  • Speaker #1

    Trop cool. Donc si on veut rejoindre un de tes programmes, c'est Nouveau Départ ou Excelsior. On peut rentrer à n'importe quel moment de l'année ou tu as une rentrée, des promos ?

  • Speaker #0

    Alors Nouveau Départ, on a des cohortes pour Nouveau Départ. Et en fait, tout se fait par mail. En fait, s'ils s'inscrivent à la newsletter, ils auront accès à toutes les infos que ce soit pour Nouveau Départ ou Excelsior.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Est-ce que tu veux nous partager une dernière citation, un dernier mantra ? quelque chose que tu partages à tes élèves ou à toi-même ?

  • Speaker #0

    La phrase que j'utilise beaucoup en ce moment, c'est autorise-toi à briller Autorise-toi à briller et autorise-toi à révéler cette lumière, parce que, tu sais, il y a une citation de Marianne Williamson que j'adore, que je ne pourrais pas te citer en entier, mais qui dit quelque chose comme la chose qui te fait le plus peur, ce n'est pas d'échouer, ce qui te fait le plus peur, c'est... justement de t'autoriser à briller et de réussir autant que tu vois les autres réussir. Parce qu'à partir du moment où tu te permets à toi-même de laisser cette lumière briller, tu donnes la permission aux autres de faire la même chose. Et ça, c'est vraiment la mission que j'ai avec tous mes programmes et ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop bien. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    tous les réseaux, TikTok, Instagram, Youtube. Si on veut me contacter directement, il vaut mieux passer par Instagram ou envoyer un message privé sur Insta.

  • Speaker #1

    Je mettrai tes liens dans la biographie du podcast. Merci. Merci Mariam.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Très bien.

Share

Embed

You may also like

Description

Maryam Gadery est coach dans le bien être et pour les entrepreneures. Elle est fondatrice de deux programmes "nouveau départ" et la "excelsior academy".

Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, et le personal branding.

Aujourd'hui, elle s'adresse à une large communauté de plus de 1000000 d’abonnés toutes les plateformes confondues, elle partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle et le développement personnel. et le développement d'entreprise.

Son programme de coaching, « Nouveau Départ », aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques, leur permettant de transformer leur vie en huit semaines.

Maryam anime également un podcast dans lequel elle interviewe des experts et aborde des sujets comme l'amour de soi et la gestion des émotions. elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business.

J’ai posé plusieurs questions à Maryam dans cette interview notamment :

  • quel était son parcours

  • comment fait elle pour publier jusqu’à 56 vidéos par jour

  • comment faisait-t-elle pour avoir les idées

  • comment Dépasser sa peur d’oser montrer

  • comment gère t elle sa croissance, le nombre d'abonnés, de messages et de commentaires

  • comment gere t on la copie les personnes qui s’inspirent fortement de nus, elle nous partage ce qu’elle vie en ce moment

  • comment gère t elle sa croissance, sa visibilité

  • comment s’entoure telle

  • et quelles sont ses ambitions


J'espère que cette interview te plaira.

Son instagram : https://www.instagram.com/maryamgaderyy/?hl=fr
Sa chaîne youtube : https://www.youtube.com/@maryamgadery/videos

Ses liens : https://linktr.ee/maryamgadery


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Tu ne peux pas aider les autres si ça ne t'aide pas toi-même à un certain niveau. Donc, il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Et je souffrais tellement de ne pas être à ma place. de ne pas parler à ces personnes-là avec qui j'avais envie de parler, même si je n'arrivais pas à les voir, je n'arrivais pas à les visualiser, visualiser leur visage, mais je savais qu'il y avait des gens sur Terre, quelque part, qui avaient besoin de m'écouter, qui avaient besoin de ce que j'avais à dire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver pour un épisode interview. Interview que j'ai réalisé avec Mariam en présentiel à Nice. Oui, elle est venue à Nice... pendant les vacances d'été et j'en ai profité pour lui demander si elle voulait que je l'interview directement en présentiel. Donc vous pouvez nous retrouver sur YouTube si vous voulez nous voir échanger ensemble dans la même pièce. Alors Mariam, on peut dire qu'elle est influenceuse dans le bien-être, mais elle est aussi coach. Elle est d'origine franco-iranienne. Elle est la fondatrice de deux programmes, Nouveau Départ et Excelsior Académie. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la... productivité après une carrière marquée par des remises en question et plusieurs expériences notamment à l'étranger. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la productivité et aussi le personal branding. Aujourd'hui elle compte une communauté de plus de 1 million d'abonnés sur toutes les plateformes confondues. Elle nous partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle, le développement personnel et également le développement d'entreprises. Son programme de coaching Nouveau Départ aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques leur permettant de transformer leur vie en huit semaines. Mariam anime également un podcast dans lequel elle interview des experts. Elle aborde des sujets comme l'amour de soi, la gestion des émotions, la confiance en soi et elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business. J'ai posé plusieurs questions à Mariam dans cette interview, notamment Comment ? Quel était son parcours ? Comment elle en est arrivée là ? Comment elle a fait pour développer autant de visibilité sur toutes les plateformes confondues ? Je lui ai demandé aussi comment ça se fait qu'elle arrive à tourner énormément de vidéos dans une seule journée. J'avais entendu dire dans un podcast qu'elle pouvait produire plus d'une quarantaine de vidéos dans une journée. Je lui ai aussi demandé comment dépasser la peur d'oser se montrer, d'oser prendre la parole sur les réseaux sociaux. Et aussi, nous avons parlé d'un sujet qui la touche plus particulièrement en ce moment, comment gère-t-on la copie ou les gens qui s'inspirent fortement de nous et de nos contenus, puisqu'elle vit en ce moment une situation sur ce sujet-là. Je lui ai aussi demandé comment elle s'entoure et quelles sont ses ambitions, et quelles sont ses ambitions en termes de croissance et de visibilité, puisque nous pourrions croire qu'elle a déjà dépassé certains paliers en termes de visibilité. Mais elle ne compte pas s'arrêter là et du coup, elle nous partage tout ça dans le podcast. N'hésitez pas à aller sur YouTube pour nous faire un petit commentaire et nous faire un retour sur ce que vous avez pu voir et entendre. N'hésitez pas aussi à mettre vos commentaires sur Spotify ou Apple Podcast si vous êtes sur ces plateformes-là. Je vous souhaite une très belle écoute et je vous souhaite un bel échange avec Mariam Gadri. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny Lesprit. Bienvenue dans Success. Hello Mariam !

  • Speaker #0

    Hello Fanny !

  • Speaker #1

    Je suis vraiment ravie de t'avoir sur le podcast Success.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi, merci pour ton invitation, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai sauté sur l'occasion, j'ai vu une story que tu étais à Nice et je me suis dit c'est maintenant ou jamais, on y va, il faut lui proposer en présentiel. J'adore le format en présentiel.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'adore.

  • Speaker #1

    Même si on a un peu de technique mais finalement c'est cool, on a réussi à trouver un lieu, un endroit pour faire cet épisode.

  • Speaker #0

    ensemble j'ai plein de questions à te poser je vais essayer de me canaliser et je vais essayer de rester focus la toute première question c'est est ce que tu peux te pitcher tu sais moi je fais pas mal de pitch ah oui c'est vrai est ce que tu peux te pitcher en 30 secondes qui es tu et que fais tu ok c'est un exercice vachement challengeant pour moi parce que justement en ce moment je travaille beaucoup sur mon pitch mais ce que je peux te dire sur moi c'est que du coup je m'appelle mariam gadheri je suis coach podcaster entrepreneurs et j'accompagne des entrepreneurs justement à développer leur personal branding sur les réseaux sociaux grâce à la prise de parole et du coup à développer leur activité de coaching grâce à ça

  • Speaker #1

    Ah, oula, t'as voulu ! J'ai senti qu'il y a eu un élan où t'as voulu continuer. C'est toujours le problème de se recadrer dans le pitch et puis on se dit, oula, j'ai 30 secondes, je m'arrête net. C'est très bien comme description. Bravo, ça se voit que c'est bien travaillé. Est-ce que tu aurais voulu rajouter autre chose au-delà de 30 secondes ?

  • Speaker #0

    Mais complètement. J'aurais voulu rajouter qu'au-delà de ce que je fais, je pense que ce qui m'anime, c'est surtout de partager avec ma communauté ce que j'apprends au quotidien, tu vois, sur moi-même. sur mon cheminement personnel, dans ma vie personnelle. En fait, ce qui compte pour moi, c'est vraiment de transmettre et de partager ce que j'apprends au quotidien. Et pour moi, on est tous là pour évoluer, pour apprendre. Et donc, au-delà de mon activité, de ce que je fais, ce qui compte surtout, c'est la personne que je deviens. Et j'adore partager ça avec les gens qui me suivent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai qu'on se définit souvent par le côté plus professionnel, mais finalement, c'est qui on est. On est peut-être mère de famille, on est déjà une personne avant tout, avant même de se définir professionnellement. Merci. Ma deuxième question pour toi, pour un petit peu commencer ce podcast. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte en banque personnelle, là, maintenant, tout de suite, qu'est-ce que tu ferais avec cet argent ?

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. On m'a posé une autre question un peu similaire, mais on m'avait demandé il y a quelques temps. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte, qu'est-ce que tu ferais tout court ? Pas avec cet argent, mais qu'est-ce que tu choisirais de faire dans ta vie ? Qu'est-ce que je ferais avec ces 10 millions d'euros ? Je pense que dans un premier temps, j'investirais une partie de cet argent pour assurer une certaine sécurité financière à moi et à ma famille, je pense. Et puis, je réinvestirais une autre partie dans mon business, dans mon projet. Et puis, je pense que je... J'investirais le reste dans des associations, dans des dons. Je donnerais pas mal d'argent, je pense, soit à des associations, mais aussi à des personnes qui sont dans le besoin, je pense. Je ne sais pas sous quelle forme, tu vois, mais je pense que je ferais ça comme ça.

  • Speaker #1

    Chouette, merci pour cette réponse. Alors du coup, on va revenir rapidement sur ton parcours parce que tu l'as beaucoup dit aussi en podcast. Enfin voilà, si on veut te découvrir. On n'a plus qu'à taper ton nom, on peut avoir votre parcours. Mais est-ce que tu peux revenir quand même dans les grandes lignes ? Parce que moi, ce qui m'intéresse, c'est comment ça se fait quand on est arrivé à l'entreprenariat et à faire ce que tu fais vraiment aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a fait dans les grandes lignes ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'ai toujours su que je voulais entreprendre parce que je ne me suis jamais vue, tu vois, sur le long terme, travailler dans une entreprise de manière très traditionnelle. Et puis, je n'ai pas eu non plus un modèle de parent qui était vraiment salarié ou qui avait suivi un chemin très traditionnel. Donc, j'ai toujours su que je voulais entreprendre aussi parce que j'étais très consciente depuis que j'étais petite que la liberté, c'est quelque chose de super important pour moi. Après, je sais qu'il y a tout un débat là-dessus dans l'entrepreneuriat parce qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs qui disent qu'entreprendre, avoir un business, c'est justement perdre une forme de liberté. Mais pour moi, j'ai beaucoup associé l'entrepreneuriat à une forme de liberté et à créer sa propre liberté. Donc, ça, ça a toujours été clair pour moi. Maintenant, je ne savais pas trop sous quelle forme, comment. J'ai toujours su aussi que j'étais passionnée de psychologie humaine, de développement personnel, de spiritualité, et que ça me passionnait de comprendre l'être humain en fait, la nature humaine, comment on communique, comment on crée des liens avec les autres. Toutes ces choses-là, ça me passionnait, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour canaliser ces passions-là, et en faire un business et entreprendre. Et du coup, je me suis beaucoup perdue pendant pas mal d'années. Tu vois, après mes études à Londres, je suis revenue en France. J'ai travaillé à Dublin, je suis revenue en France et puis ensuite j'ai testé plein de choses différentes, j'ai travaillé dans des entreprises, j'ai été salariée pendant pratiquement deux trois ans tu vois et je me rendais compte à chaque fois que j'arrêtais pas de démissionner, que ça marchait pas et j'ai essayé à côté de lancer pas mal de projets qui pour être honnête à chaque fois ça foirait en fait, à chaque fois ça marchait pas et je me disais ok en fait t'arrives pas à être constante, tu quittes de tes jobs, t'arrives pas à lancer, à tenir dans tes projets, il y a un truc qui va pas, tu vois. Jusqu'à ce que je comprenne que j'étais constante dans les choses qui comptaient pour moi et qui m'inspiraient. Et donc, j'ai compris à ce moment-là que ma manière d'entreprendre, elle allait peut-être pas forcément être comme tout le monde. Moi, j'avais une idée de ce que c'est qu'entreprendre, une forme précise dans ma tête qui était le format un peu start-up, tu vois. Je vais créer ma start-up, je vais créer mon application. Et je n'y arrivais pas en fait, ça ne marchait pas. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, sous quelle forme tu peux partager ta passion aux autres ? Et je suivais pas mal de personnes qui créaient du contenu sur les réseaux. Et à plein de moments, je me disais, putain, c'est génial de pouvoir exprimer ce qu'on aime comme ça et de le faire tous les jours et de développer une communauté et de se dire que... peu importe ce que tu leur proposes derrière qui est en lien avec ta passion, en fait, ils auront envie de l'acheter parce qu'ils sauront, ils te feront confiance, ils sauront que tu as vraiment leurs meilleurs intérêts à cœur et que tu vas leur offrir une solution qui a de la valeur pour eux. Et donc, petit à petit, j'ai essayé différents formats, le blog, j'ai créé des pages sur Instagram, ça ne marchait pas. Puis à un moment donné, je me suis dit, ok, il y a un truc que tu ne fais pas ou que tu ne fais pas bien. il y a un truc qu'il faut changer. Et j'ai compris en fait que je ne prenais pas de risque, que j'étais tout le temps finalement dans ce que j'entreprenais. Je me cachais beaucoup, tu vois. Je me cachais derrière des postes qui étaient écrits, on ne voyait pas beaucoup mon visage, je ne prenais pas la parole. En fait, je me cachais, tu vois, tout simplement. Et à partir du moment où j'ai pris la décision d'arrêter de me cacher, de me montrer telle que je suis, de commencer imparfaitement, de prendre la parole imparfaitement, de faire des erreurs, de m'exposer, d'être vulnérable. C'est là où j'ai eu un rayonnement et une connexion avec les gens juste incroyable et très rapide, tu vois. Parce que j'ai arrêté d'essayer de rester dans ma zone de confort. Et donc, comment j'en suis venue à là ? J'ai quitté mon dernier job de salarié. Je me suis lancée petit à petit, tu vois. Ça m'a demandé un certain temps de trouver mes marques, d'essayer plein de choses différentes. Et puis d'en venir à faire des vidéos. J'ai commencé sur TikTok. Puis sur TikTok, ça a commencé à super bien marcher. Je suis passée sur Instagram. Ensuite, sur YouTube. Après, j'ai créé mon podcast. J'ai créé mes premiers accompagnements de coaching, tu vois. Je me suis beaucoup formée et je continue à me former sans cesse. Mais donc, ça s'est fait petit à petit comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, alors avec tout ce que tu viens de dire, j'ai envie de rebondir sur un million de choses. Forcément, il va falloir que je me canalise là. Ouais. En fait, c'est super intéressant tout ce que tu nous partages. Donc, en effet, tu as commencé sur TikTok. Ça, je l'avais déjà entendu. Et j'avais entendu aussi que tu disais que tu allais même jusqu'à publier 7 shorts par jour. C'est pour ça que ton compte TikTok aussi a pu vachement grossir. Comment tu trouvais le temps de faire... Bon, je rebondis sur cette première chose parce que tu parlais de TikTok. Mais comment tu faisais pour faire 7 vidéos par jour ? Comment on trouve l'inspiration ? Surtout au début, on a envie de dire plein de choses au début de notre activité, mais est-ce que ça va intéresser ? Est-ce que je le fais ? Est-ce que j'ose ? Et puis même, techniquement aussi, j'ai envie de dire, c'est de la technique les vidéos,

  • Speaker #0

    comment tu faisais pour réaliser ça ? C'est une bonne question. En fait, il y a plusieurs points dans ce que tu dis. C'est une question qu'on me pose souvent dans mes coachings, dans mon programme Excelsior, c'est comment je trouve de l'inspiration ? C'est difficile de trouver de l'inspiration. Et en fait, pour être tout à fait honnête avec toi, je trouve que ce n'est pas si difficile que ça d'être inspirée quand quelque chose te passionne, tu vois. Je ne sais pas pour toi, mais moi, il y a des sujets dont je peux parler pendant des heures et des heures, mais tous les jours, sans m'épuiser. Pourquoi ? Parce que ça me fait tellement vibrer, ça me touche tellement, que me dire que je vais en parler pendant peut-être deux, trois, quatre, cinq minutes par jour, Ça me semble pas impossible et ça me semble pas du tout challengeant. En fait, pour moi, ce qui est challengeant, c'est pas tant de trouver des idées, parce que je pense qu'on en a tous. Ce qui nous bloque, c'est finalement le manque de confiance qu'on a en la valeur qu'on va donner et le manque de confiance qu'on a en nos idées. C'est pas nos idées le problème. Nos idées, on en a plein. On a plein de choses à dire. Parce que, tu vois, on a plus de 70 000 pensées par jour, je crois à peu près. C'est qu'on a des choses à se dire à nous-mêmes, tu vois. On en a des choses à se dire. Et on en a des choses à dire aux autres, mais ce qui nous freine, et j'en parlais dans ma story ce matin, ce qui nous freine, c'est les insécurités qu'on a par rapport à ce que les autres vont penser de nos idées. C'est parce qu'à un certain niveau, on manque de confiance dans le fait que ça intéresse les autres, qu'on s'empêche de les partager. Ce dont on a peur, c'est pas tant de manquer d'inspiration ou... de prendre la parole. Ce dont on a peur, c'est de pas être écouté, c'est de pas être intéressant pour les autres. Et à partir du moment où t'arrives à débloquer ce niveau-là, un peu comme un jeu vidéo, tu vois, tu débloques ce niveau de Attends, en fait, j'ai confiance en ce que j'ai à donner, ce que j'ai à donner, ça a de la valeur, ça va aider au moins une personne bah, tu peux plus facilement, tu vois, t'habituer à... poster, à tourner des vidéos, à partager du contenu parce que à un certain niveau, un niveau plus profond, tu sais que ça va aider quelqu'un. Et donc tu vois, quand on parle d'inspiration, je me dis toujours ce qui nous freine c'est pas ça et c'est souvent beaucoup relié au regard des autres, à ce que les autres vont penser, au fait que ça puisse plaire ou non tu vois. Et si tu sors de ça et que tu es juste dans le don de toi, et moi c'est vraiment l'état d'esprit que j'ai depuis le début, je ne suis pas dans un état d'esprit où je me dis comment est-ce que je peux prendre des autres ? Comment est-ce que je peux prendre la confirmation des autres, la validation des autres, l'admiration des autres ? Tout ça, je n'y pense pas une seconde dans mon esprit. Tout ce à quoi je pense, c'est comment est-ce que je peux donner tellement de valeur, tellement d'amour, propager tellement de choses qui sont importantes pour moi que ça touche forcément... au moins une personne, tu vois. Et quand t'es dans cet état d'esprit-là, t'as plus peur de pas trouver d'inspiration. Parce que tu pars pas d'un espace de manque, d'insécurité, tu pars d'un espace d'abondance qui existe déjà à l'intérieur de toi. Et forcément, ça va résonner avec les bonnes personnes, tu vois. Ouais. Et du coup, en fait, t'as tout le temps... Moi, j'ai tout le temps envie de partager. J'ai tout le temps envie de créer du contenu. Tu vois, là, on va parler, peut-être que je vais avoir une idée, je vais avoir envie de la partager. Parce que je ne me dis pas, ah si je la partage, comment est-ce que je vais être vue des autres ? Je me dis, je sais que ça va toucher le cœur de quelqu'un, ça va aider quelqu'un, tu vois ? Et à partir de ce moment-là, c'est un peu comme, moi je donne souvent cet exemple à mes coachés, et je leur dis, si tu avais une amie ou un ami dans ta vie, qui est hyper passionné par les mêmes sujets que toi, cette personne, elle a la même passion, les mêmes intérêts que toi, les mêmes problématiques, est-ce que tu aurais du mal, tous les jours, à lui faire une vidéo ou une note vocale de une minute par-ci, une minute par-là pour lui parler d'un sujet qui va la toucher et qui va l'aider. Non, t'aurais pas du tout de mal ! Pourquoi ? Parce que t'es convaincue que cette personne recherche ce que t'as à lui dire, t'es convaincue que ce que tu vas lui dire va l'aider, t'es convaincue que ça a de la valeur pour elle, et donc t'as pas peur en fait, tu vois ? C'est vraiment le switch important. à faire à ce niveau là.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, c'est tout le mindset qu'il y a derrière, les problématiques mindset qu'on peut avoir, un peu le syndrome de l'imposteur aussi. Donc moi, mon accompagnement tourne aussi, enfin, aussi, pas du personnel branding, mais il tourne sur oser plus se mettre en avant et en tout cas, arrêter de faire les actions qu'on fait jusqu'à présent qui ne nous ont pas rapporté beaucoup de résultats. Donc, en faire des nouvelles. Et moi, c'est plus, tu vois, les réseaux d'entrepreneurs, les choses, se mettre en avant, aller se pitcher, aller se vendre. Donc, ça fait sens. Tout ce que tu nous partages, et vraiment, je rejoins à 100 000 de ton avis, c'était beaucoup plus cadré la façon dont toi tu l'as dit finalement. Mais techniquement, c'est ça que je me demande en tant qu'entrepreneur, est-ce que tu es toute seule, est-ce que tu as une équipe ? Parce que techniquement aussi, alors peut-être à tes débuts, tu étais seule. Maintenant, tu en es où aussi ? J'aimerais bien savoir ta progression que tu as eue ces trois dernières années pour comprendre aussi le cheminement, puisque tu as une belle visibilité aujourd'hui, ce qui n'a pas forcément été peut-être le cas. la première année. Comment tu as cheminé ? Est-ce que tu as cheminé seule ? Est-ce que tu t'es tout de suite entourée ? Comment tu t'es un peu organisée en tant qu'entrepreneur ? Parce que tu nous as aussi partagé que tu étais sur YouTube, TikTok et Insta. Enfin, c'est trois plateformes différentes, trois plateformes où il faut publier du contenu. Il faut savoir s'organiser, plus les programmes, le coaching, rentrer de l'argent. Enfin, voilà, tout ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile du tout. Mais pour être honnête avec toi, au niveau du contenu, C'est très très récent que l'équipe s'agrandit. J'ai pratiquement toujours eu une vidéaste qui s'occupait des podcasts. Mais toutes mes vidéos courtes, donc les shorts sur Youtube, les réels, les TikTok, etc. Je faisais tout toute seule jusqu'à là, il y a quelques mois. Et donc je tournais, j'éditais, je faisais le montage, je postais toute seule. Là, ça fait quelques mois que je commence à vraiment déléguer. déléguer le montage, déléguer la publication. Pourquoi ? Parce que j'ai envie d'amener mon contenu et ma visibilité à un autre niveau, j'ai envie de poster beaucoup plus et donc pour que je puisse poster beaucoup plus, il faut que je me concentre sur ma zone de génie et que je délègue le reste. Mais au début, je faisais vraiment tout et pour moi, c'était important de le faire moi-même parce que j'avais vraiment envie d'apprendre, j'avais envie d'apprendre à monter, j'avais envie d'apprendre à bien cadrer aussi la caméra, tu vois, même si j'ai encore plein de choses à apprendre là-dessus. Mais ça m'a aidée, tu vois, de faire plein de choses tout seule. Et puis même, l'action de poster moi-même, pour moi, c'était vachement important. Je vois beaucoup d'entrepreneurs aujourd'hui qui créent du contenu. Et tu sais, au bout de deux mois, ils délèguent à un community manager. Personnellement, je trouve qu'il y a une vraie énergie là-dedans. Et quand tu commences et que tu as envie de créer un vrai lien avec les gens... Le fait de déléguer, il y a un côté un peu de attends, je veux me débarrasser, ça me saoule, j'ai pas envie de m'y mettre et énergétiquement, je trouve que c'est pas pareil. Quand tu crées ton contenu toi-même, quand tu le postes toi-même, tu vois, moi j'avais hâte d'en déranger avec les gens et j'ai continué à le faire peut-être un peu trop longtemps, pour être honnête, maintenant ça fait trois ans que je fais du contenu. J'aurais peut-être dû déléguer certaines choses un peu plus vite, tu vois. Mais je suis contente de l'avoir fait comme ça. Et là, on commence à grandir. Tu vois, j'ai une vidéaste et une monteuse pour le podcast. J'ai un monteur pour le format court. J'ai quelqu'un qui s'occupe de publier tous mes contenus sur tous les réseaux. Ensuite, pour le business et autre chose, on a encore... On grandit encore l'équipe petit à petit. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, trop cool. Et du coup, cette visibilité qui a grandi, donc pour toi, ça... Ça a été quoi les étapes ? Tu sais, j'ai une amie qui est entrepreneur, elle a 150 000 followers et elle me disait les étapes graduelles. Et à partir du moment où elle a compris aussi ce format beaucoup plus parlé, sous-titré, c'est là où en fait son compte, il est passé par exemple de, elle stagnait à 6 000, elle a fait 6, 20, 20, 40, 40, 100 et 200, elle est passée à 130. Enfin, tu sais, un peu ce truc trop bizarre de visibilité d'algorithme où tu ne comprends pas trop ce qui se passe. Est-ce que ça a été pareil pour toi ? Ça a été comme ça des espèces d'échelles ? de grosses visibilités sur toutes les plateformes, où finalement ça a été progressif et tu as compris un truc et tu l'as dupliqué sur toutes les plateformes. Qu'est-ce que c'est que ta vision par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai commencé avec TikTok. Et je pense que TikTok, c'est une super plateforme avec laquelle démarrer. Pourquoi ? Parce que Instagram, YouTube et même Snapchat et d'autres plateformes, ils ont complètement répliqué l'algorithme de TikTok. Tu n'auras pas les mêmes stats sur les deux plateformes, mais... TikTok, c'est vraiment ce qui a démarré tout ce mouvement du format court, en fait. Donc, si tu maîtrises TikTok, tu maîtrises les autres plateformes aussi, de mon point de vue. Et c'est comme ça que j'ai vu les choses. Du coup, pendant six mois, je me suis concentrée sur TikTok. J'ai commencé, je faisais toutes mes vidéos en anglais au début. Et parce que je voulais tout faire en anglais, ça ne m'intéressait pas trop au début de faire en français. Et finalement, petit à petit, je me suis rendue compte que je raisonnais quand même avec une audience francophone. Donc, j'ai switché au français. Et au bout de trois mois, je dirais, j'ai atteint 30 000 abonnés. Au bout de six mois, peut-être 100 000, quelque chose comme ça sur TikTok. Et au bout de six mois, là, je me suis dit, OK, j'avais des gens qui commençaient à me suivre sur Instagram, mais je ne publiais rien du tout. Et je me suis lancée du coup sur Instagram à ce moment-là. Et pareil, sur Instagram, j'ai eu quand même une belle croissance. Depuis janvier 2022, je poste sur Instagram, tu vois. Et donc après, je me suis lancée sur YouTube, peut-être un an après. Peut-être six mois après, j'aurais du mal à te dire, mais les étapes, pour être tout à fait honnête avec toi, il y a plusieurs choses dans le contenu. La première, c'est d'être vraiment inspirée par ce que tu partages. Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Les gens, ils se disent, je vais enfin avoir de la reconnaissance, être important aux yeux des autres si je crée du contenu. Mais il se pose pas la question pourquoi est-ce que je veux créer du contenu, tu vois, pourquoi, c'est quoi mon objectif et pourquoi est-ce que ça m'animerait, parce que le but c'est de le faire sur le long terme. Moi mon objectif c'est de faire ça toute ma vie, jusqu'à ce que je vieillisse et que je parte de ce monde, tu vois, j'ai envie de continuer à transmettre. Mais si t'es dans une optique de juste gratification instantanée, avoir des métriques qui viennent rassurer ton ego et te dire ah je suis enfin important aux yeux des autres, tu vas pas tenir. Parce que tu ne le feras pas pour une raison qui est plus profonde, qui te touche toi. Et donc, premier point, c'est vraiment d'être inspiré. De tester différentes choses et de savoir qu'est-ce qui te touche, qu'est-ce qui t'inspire. À partir de ce moment-là, tu peux tester plein de formats, plein de choses. Tu peux vraiment t'amuser avec ton contenu. Parce qu'il ne faut pas oublier que moi, ce que je vois chez pas mal d'entrepreneurs, c'est que c'est un peu un fardeau, une corvée pour eux de créer du contenu. Ils le voient comme une obligation pour leur business. Mais moi, de mon point de vue, si tu as cet état d'esprit, tu auras du mal à avoir de la visibilité. Donc c'est le premier point. Qu'est-ce qui t'inspire ? Pourquoi ça t'inspire ? Le deuxième point, c'est de partager pour soi-même. Partage pour toi avant de chercher à partager pour les autres. Qu'est-ce que j'entends par là ? Avant toute chose, quand tu partages... un conseil, une astuce, une prise de conscience, peu importe, que tu es en train de partager une histoire ou peu importe, il faut que ça te touche toi et que ça t'aide toi même avant d'aider les autres. Parce que tu peux pas aider les autres si ça t'aide pas toi même à un certain niveau. Il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Tu vois c'est un peu ce truc de il faut remplir sa coupe pour que ta coupe soit tellement pleine que ça reborde... Je ne sais plus comment on dit, mais que ça dépasse sur les autres, tu vois, et que ça serve les autres. Là, c'est pareil avec le contenu. Moi, à chaque fois que je partage quelque chose, je le partage parce que ça me fait du bien d'en parler, ça me fait du bien de partager ce truc-là, et c'est pour ça que ça aide les autres. Ça, c'est le deuxième point. Troisième point, c'est que, tu vois, si on sort de cet aspect plus... plus émotionnel, plus subjectif, il y a un côté très pragmatique et très technique dans tout ça, qui est que prendre la parole, c'est un art. Prendre la parole, c'est une compétence. Captiver les gens, c'est une compétence. Les réseaux sociaux, c'est le business de l'attention. Aujourd'hui, de toute manière, le plus gros business, c'est le business de l'attention. Capter l'attention des gens, c'est une compétence qui se développe, qui s'apprend. C'est comme apprendre à dessiner, c'est comme apprendre à chanter ou peu importe, c'est un art. Et donc pour développer cet art, il va falloir mettre en place des actions. Et ces actions-là, elles demandent une chose essentielle qui est la répétition. Tu ne peux pas maîtriser une compétence sans la répéter des milliers et des milliers de fois. J'ai fait des milliers de vidéos aujourd'hui. Tu regardes mes premières vidéos, elles sont toutes sur TikTok, j'ai rien supprimé. C'est le jour et la nuit, tu vois. Parce qu'il y a une répétition, et c'est comme un joueur de football, ou un chanteur, ou peu importe, quelqu'un qui crée à un niveau où il réussit à résonner avec tellement de personnes, il a un niveau d'excellence tellement élevé, c'est quelqu'un qui a tellement répété, qui a répété, répété, répété, répété, jusqu'à ce que ce soit comme respirer pour lui, tu vois. Donc cet aspect-là, c'est quelque chose qui demande une certaine discipline, une certaine constance. Mais c'est pour ça que les deux premiers points sont indispensables. Tu ne peux pas te discipliner et être constant dans quelque chose qui ne t'inspire pas. Je suis sûre que les personnes aujourd'hui, quand tu penses à quelqu'un que tu admires ou qui a réussi à un niveau assez exceptionnel, cette personne, elle a répété des milliers, voire des dizaines de milliers de fois parce que c'était inspirant pour elle. Elle avait une vision, elle avait une vision d'elle. qui atteint son objectif, qui a un autre niveau d'excellence. Et cette vision, elle l'animait tellement qu'elle a réussi à tenir dans les moments où ça ne marchait pas forcément, où elle n'avait pas encore les résultats qu'elle voulait. Donc il y a vraiment ces différents aspects-là pour moi sur les réseaux sociaux, dont on ne parle pas assez parce que je trouve que les gens aujourd'hui sur les réseaux, ils ont une approche où ils se disent... Ah, fais cette trend, il y a cette trend là, il faut faire un peu comme tout le monde. En fait, je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui ont des comptes sans âme, qui sont vides, on ne se sent pas connecté à eux. Tu vois, on voit un peu tout le monde fait les mêmes choses. Mais qui tu es, tu vois, il y a aussi cet aspect-là de qui tu es, c'est quoi ton histoire, pourquoi tu fais ce que tu fais. Et plus tu es authentique là-dedans, plus tu connectes avec les gens.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je pense que là, les entrepreneurs, ils en ont de plus en plus conscience. Il y a plein de choses que... que j'ai envie de partager avec toi. Enfin voilà, il y a plein de... Mais tu vois, tu parlais de visibilité, pourquoi on le fait, c'est hyper important, mais il y en a beaucoup qui corrèlent visibilité et chiffre d'affaires. Ils se disent Ah ben, il me faut plein d'abonnés pour enfin vivre de mon activité. Donc il y a aussi ça qui n'est pas le bon raisonnement à avoir.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est fou.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est faux. Moi, je connais des gens qui ont très, très peu d'alumni et qui ont un très, très gros CA. Donc, rien à voir. Et tu parlais aussi de partager aussi pour toi-même. Et ça, tu sais, j'avais jamais... Là, tu viens de me faire prendre conscience parce que je ne l'avais jamais vraiment réalisé comme ça. Mais c'est vrai que moi, j'ai donné plein, plein de formations sur le pitch, même en présentiel et en école de commerce et tout. Et c'est vrai que j'y allais avec, tu sais, l'intention, moi-même, d'être meilleure à chaque fois, au prochain cours, à la prochaine conférence. Puis, je teste des petites vannes et tout ça parce que j'aime bien l'humour. Et je teste mes petites vannes à chaque fois, à chaque conférence. Et c'est vrai qu'en fait, je le fais pour moi, tu vois, pour voir comment ça va réagir, etc. Et donc, je sais que je progresse. Et je pense qu'il n'y a rien à voir entre ma première conf et celle d'aujourd'hui. Et forcément, entre celle d'aujourd'hui et celle dans trois ans, on verra aussi, je pense qu'il y aura du changement. Mais en effet, je ne l'avais pas conscientisé comme ça d'y aller pour déjà moi-même aussi avancer. C'est hyper intéressant. Tout ce qu'on voit. Fort à cette question aussi d'être authentique, oser. Donc déjà ma toute première question là que j'avais envie de te poser par rapport à tout ce que tu viens de dire, c'est tu sais souvent les clientes ou les prospects nous disent j'ai peur d'oser me montrer, oser parler, etc. Donc tu en as beaucoup parlé au tout début du podcast sur cet aspect mindset de se montrer authentique, d'avoir quelque chose à partager. On peut parler de notre sujet des heures. Mais en fait finalement, c'est vrai que c'est... plus facile à dire qu'à faire et toi je sais que tu étais une grande introvertie et que ça t'a demandé aussi des efforts, qu'est-ce que tu dirais à des personnes qui étaient comme toi, enfin qui sont comme toi quand tu étais à l'époque qui sont aujourd'hui introverties, timides et qui se disent bah non moi je préfère me cacher entre guillemets envers du SEO, du blog envers des articles écrits, des newsletters et surtout pas oser me montrer qu'est-ce que tu dirais à ces personnes là pour finalement développer ça plus leur personal branding et oser se montrer beaucoup plus ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. La première chose, c'est que je pense qu'on a tous un moyen ou plusieurs moyens d'exprimer notre potentiel et ce qu'il y a dans notre cœur. Et je pense que tout le monde n'est pas obligé de prendre le même chemin que tout le monde, en fait. Je pense que, tu vois, peut-être qu'il y a un format... qui me correspond à moi ou qui correspond à toi. Et ça ne veut pas dire qu'il correspondra à quelqu'un d'autre. Et déjà, la première chose, c'est de se donner la grâce à soi-même, d'explorer et de voir qu'est-ce qui nous anime le plus, qu'est-ce qui nous fait le plus vibrer, tu vois. Parce qu'il y a des gens, par exemple, qui sont excellents dans l'écriture. Ils écrivent, ils écrivent, ils écrivent. Ils ont développé un amour pour l'écriture et ils sont capables d'écrire des choses que moi ou toi, on ne serait peut-être pas capables d'écrire, tu vois. Et... Et donc la première chose c'est de se dire c'est ok d'avoir, d'exprimer son potentiel. Et donc ce qui est important c'est vraiment moi ce qui m'a aidée, pour être tout à fait honnête avec toi, c'est j'étais très claire sur mon rêve, ma vision, ma mission tu vois. Je ne savais pas exactement l'articuler correctement, mais ma vision et mon ressenti et là où je me voyais, c'était très clair. Je me voyais aider des millions de personnes, être sur scène avec des milliers de personnes, connecter avec les gens, toucher le cœur des gens, que les gens aussi touchent mon cœur et qu'on ait un lien vraiment très spécial parce que c'est ce qui m'anime le plus. Mais j'étais extrêmement timide. En fait, pour t'expliquer à quel point j'étais timide, pour que les gens comprennent aussi d'où je suis partie, je faisais de l'anxiété sociale. Pour moi, là, on est tous les trois, là, on est trois dans la pièce. À l'époque, il y a peut-être, je ne sais pas, 7-8 ans, si j'étais avec trois personnes, je n'étais pas capable de parler. Je tremblais, j'avais peur, j'étais mal à l'aise, je me sentais inconfortable, j'avais l'impression que tout le monde me jugeait autour de moi, je me sentais sans cesse jugée. Et que ce soit dans un petit groupe, avec des personnes, même avec des amis. Ou bien en classe, à l'école, j'étais incapable de faire une présentation, j'endormais pas. Quand j'arrivais devant le prof, devant tout le monde, ma voix, elle se coupait, je devenais toute rouge, je tremblais, etc. Pareil, dans mes expériences de travail, c'était infernal pour moi de prendre la parole, en réunion ou devant tout le monde. Et donc, je me suis toujours raconté cette histoire où je me suis dit, c'est pas fait pour toi. T'es pas capable de parler devant 3-4 personnes, comment tu veux parler devant des millions de personnes ? C'est pas fait pour toi, tu vois. Et je me racontais cette histoire, et en même temps, à chaque fois que j'écoutais un speech, que j'écoutais des podcasts, des TED Talks, j'en pleurais, j'avais des frissons, j'étais touchée, je me voyais exactement de la même manière que ces personnes. Je pouvais pas faire exactement la même chose, dire la même chose, mais je me voyais dans la même posture, tu vois. Et puis, à un moment donné, j'ai tellement souffert de ma réalité, j'ai tellement souffert de pas être à ma place parce que je suis persuadée qu'aujourd'hui je suis bien plus à ma place que je ne l'ai jamais été dans ma vie et je souffrais tellement de pas être à ma place de pas parler à ces personnes là avec qui j'avais envie de parler même si je n'arrivais pas à les voir je n'arrivais pas à les visualiser visualiser leur visage mais je savais qu'il y avait des gens sur terre quelque part qui avaient besoin de m'écouter qui avaient besoin de ce que j'avais à dire et je souffrais tellement d'être dans ce rôle de salarié dans un CDI avec des gens qui ne m'inspiraient pas, qui réfléchissaient de manière très superficielle, avec qui je n'arrivais pas à connecter, qu'à un moment donné, je me suis vraiment sentie m'éteindre. Et à ce moment-là, je suis arrivée à un stade où vraiment j'ai touché le fond émotionnellement. Et je me rappelle que quand j'ai commencé à retrouver un peu d'espoir dans ma vie, dans ce que j'allais faire, je me suis vraiment, vraiment, vraiment connectée à la version de moi. de 80 ans ou de 90 ans que Dieu me prête vie très longtemps, tu vois. Mais la version de moi qui est très âgée, qui a vécu sa vie, tu vois. Et j'ai fait sans cesse cet exercice de m'imaginer de voir Mariam rider, tu vois, fatiguée, qui a mal au dos, qui a une canne, etc. Vraiment m'imaginer tous les détails de ma vieillesse et de comment j'allais me sentir. Et je m'imaginais, j'imaginais cette version de Mariam et la version de Mariam de 25 ans, tu vois. Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Et en fait, quand je me mettais dans la peau de cette Mariam de 80 ans, qui a vécu sa vie, qui est restée salariée, qui a jamais gagné plus d'argent, qui a jamais touché plus de personnes, qui a jamais transformé la vie des gens, qui a jamais voyagé plus que ça... qui a jamais expérimenté toute la richesse qu'il y a dans ce monde et qu'elle a envie d'expérimenter c'était tellement horrible atroce pour moi dans mon corps dans mon coeur c'était tellement insupportable à imaginer que la peur d'avoir ce type de regrets était bien plus importante que l'inconfort de me mettre devant ma caméra Et de me dire, vas-y, tu vas parler, tu vas parler imparfaitement, il y a peut-être zéro personne qui va t'écouter, tu vas peut-être être ridicule, tes anciens collègues, ils vont te regarder, ils vont rigoler, tes anciens amis, ils vont rigoler, machin, il va rigoler, il va te trouver ridicule. Ce sentiment de ce que j'allais ressentir et devenir à la fin de ma vie, si j'essayais jamais, si j'osais jamais, il était tellement horrible que ça m'a donné la force d'affronter ce regard des autres. Et je pense pas que le but, ce soit de ne plus avoir. peur tu vois on a tous peur on a tous des insécurités c'est normal si ça te fait pas peur c'est qu'il n'y a pas de croissance derrière c'est qu'il n'y a pas d'expansion derrière c'est que t'accèdes pas à un autre niveau tu vois moi je dis souvent que la vie c'est un peu comme un jeu vidéo si tu veux accéder au niveau supérieur tu vas devoir faire face à des challenges des adversités et tu vas surtout devoir confronter des peurs tu vois là ces derniers temps je me suis rendu compte que j'étais trop confortable C'est très confortable aujourd'hui pour moi de créer du contenu. Mais du coup, je me suis dit, ok, c'est quoi le prochain niveau pour toi ? Je sais que le prochain niveau pour moi, c'est les séminaires, c'est les conférences, c'est d'être devant les gens en présentiel, devant un public, et d'apprendre à maîtriser ce truc-là. Alors attention, ça ne veut pas dire que je maîtrise à fond la vidéo, mais je me sens de plus en plus confortable, tu vois. Et donc, je pense qu'il faut aller vers la peur, tu vois. Au lieu de se dire, comment est-ce que je peux plus... Je peux ne plus avoir peur ou... Non, c'est ok, qu'est-ce qui me fait peur ? Mais si ce truc-là me fait peur, c'est probablement qu'il y a quelque chose derrière qui m'attend et qui va être extraordinaire pour moi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est un exercice que tu fais faire par exemple à tes coachés, de s'imaginer plus âgé. Moi, je sais que c'est un exercice que je fais faire plutôt, alors pas âgé, mais pas comme toi, poussé avec la canne. Mais plutôt, tu vois, genre, aux portes de ta mort. Enfin, tu sais, il vaut mieux pas mourir avec des remords et des regrets. En fait, il faut réaliser la vie qu'on a envie d'avoir. Et c'est se dire, ok, je suis vraiment à Est-ce que je vais avoir ces regrets-là de ne pas avoir osé, de ne pas avoir essayé ? Ou est-ce que j'ai vraiment envie de changer mon destin ? C'est un peu aussi ce truc-là. Et c'est un exercice que tu fais faire, c'est comme ça que tu fais un peu travailler les choses pour qu'elles puissent oser plus, en fait, entre guillemets.

  • Speaker #0

    C'est un des exercices, mais je trouve que c'est un exercice hyper puissant. Mais tu sais, c'est quelque chose que j'utilise quotidiennement dans ma vie. Ce n'est pas juste pour les décisions. En fait, à chaque fois que... J'ai besoin de me consulter moi-même sur une direction à prendre. Je consulte cette version de moi de 80 ans, tu vois. Et c'est magique, tu vois. Et c'est fou parce que je fais ça depuis un petit moment maintenant et j'entendais Alex Ormosi, qui est un entrepreneur que j'adore suivre, qui parlait de ça et qui disait que lui aussi, il avait cette pratique et qu'il avait même donné un nom à cette version de lui de 80 ans. Je crois qu'il l'a appelé Solomon ou je ne sais pas quoi, ou bref. Un nom comme ça, et tu sais, il disait, à chaque fois que je veux savoir si un cours d'action ou une décision est juste, je le consulte et je sais pertinemment que ce sera la meilleure décision possible. Ce sera celle qui me permettra de refléter les valeurs que je veux refléter dans ma vie sur le long terme, tu vois. Je trouve que c'est un game changer de procéder comme ça, tu vois, plutôt que juste d'être concentré sur le moment présent. Pourquoi aussi ? Parce qu'au-delà des aspects très stratégiques de ce qu'on fait, tu vois, le business pour moi c'est un jeu, c'est un apprentissage incroyable, mais on est des êtres humains, tu vois. Et moi j'ai une vision des choses où je me dis qu'on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, tu vois, c'est Pierre Teilhard de Chardin qui disait ça. Et si on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, pour moi, un des plus... Un des meilleurs apprentissages et un des guides, des sages les plus puissants qu'on puisse consulter, c'est la mort. C'est le fait qu'un jour on va partir, tu vois. Un jour on ne sera plus là et c'est un sujet dont on ne parle pas, qui est très tabou.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais finalement, si tu veux apprendre à vivre, si tu veux vivre ta vie pleinement, dans son entièreté, avoir une vie qui est vraiment remplie, riche, tu es obligé de te rappeler qu'un jour tu vas mourir. qu'on est tous mortels, tu vois ? Et que finalement, si tu prends en compte le fait qu'un jour tu vas partir et que régulièrement tu consultes cette version de toi qui est pas loin de s'en aller, tu sais ce qui compte. Tu sais ce qui compte sur le moment, tout de suite, tu sais ce qui compte et tu sais ce qui ne mérite pas ton énergie. Tu vois ? Alors que si t'es tout le temps dans le moment présent, dans ta petite vie humaine, sans te rappeler qu'un jour ça va se terminer, tu vois c'est un peu comme quand tu pars en vacances. Là, moi je suis à Nice, je suis en vacances. Pourquoi est-ce qu'en général les gens ont autant hâte de partir en vacances ? C'est même pas tant le fait qu'ils soient à la... Moi c'est ma vision des choses. C'est pas tant le fait que tu sois à la mer, que tu sois à la montagne, que... Les gens ont hâte d'être en vacances parce que c'est un moment... où ils savent qu'il y a une fin. Ils savent qu'il y a une fin aux vacances. C'est pas indéterminé, tu vois, c'est pas un CDI, il y a une fin à tes vacances. Et parce que tu sais qu'il y a une fin, tu vas agir différemment, tu vas être plus joyeux, tu vas être plus connecté avec tes proches, tu vas vivre l'expérience de ce moment-là différemment que tu la vis dans ta vie quotidienne. Et c'est pareil dans notre vie de manière générale, quand tu te rappelles constamment qu'un jour ça va se terminer, tu vis ton moment présent. différemment très inspirant ce que...

  • Speaker #1

    franchement je pourrais t'écouter des heures je pense que Bilal qui est venu derrière la caméra aussi on pourrait t'écouter des heures mais malheureusement aussi le podcast avance justement je vais juste te poser une question par rapport au partage que tu nous fais en ce moment sur les réseaux sociaux peut-être que tu peux ramener aussi ce côté un côté un peu plus spirituel ou une autre vision de la chose... En ce moment, tu nous partages que tu es en train de vivre un moment un peu plus challengeant, que tu n'as pas forcément vécu, avec quelqu'un qui s'inspire beaucoup de toi, ta personnalité. Et du coup, elle peut soit faire grossir son compte ou en tout cas avoir plus de visibilité. en s'inspirant, copiant un peu ce que tu fais, à quel point ça te challenge ça ? Et comment tu décides finalement de vivre cette Ausha ?

  • Speaker #0

    Ça me challenge beaucoup. Ça me challenge vraiment beaucoup. Et tu vois, j'en ai parlé hier ou avant-hier sur Instagram. Parce que, tu vois, pendant longtemps, moi j'ai un état d'esprit où je me dis toujours Sois la plus grande personne. Be the bigger person Ne te rabaisse pas au niveau de quelqu'un d'autre, ne te rabaisse pas à donner de l'attention à quelque chose qui n'a pas d'importance. Mais je trouve qu'il y a des moments où tu peux être quelqu'un de spirituel, tu peux travailler sur toi, tu peux gérer tes émotions. On a tous des limites. Il y a des comportements qui sont OK, il y a des comportements qui ne sont pas OK. Et je pense que c'est extrêmement important, justement dans cette démarche d'authenticité avec mon audience et ma communauté. de leur partager les choses qui ne sont pas OK pour moi, que je n'accepte pas, les challenges que je vis ou que je ne vis pas. Et c'est pour ça que j'ai pris l'initiative d'en parler, parce que c'est aussi pour moi un moyen de m'autoriser à être aussi un peu plus vulnérable, à partager les choses qui sont difficiles pour moi, qui peuvent me blesser, parce qu'en l'occurrence, c'est quelqu'un que je connais, c'est une personne que j'ai coachée, avec qui j'ai arrêté l'accompagnement, parce que justement, je voyais qu'il y avait des choses qui n'étaient pas du tout alignées. J'ai préféré stopper l'accompagnement plutôt que créer un environnement avec mes autres coachés qui ne soient pas forcément très sains. Mais j'en tire plein de conclusions. Déjà, la première, c'est que je pense que c'est une des premières fois où je commence à prendre conscience de l'impact que j'ai. Parce que je me rends compte déjà du nombre de personnes qui me copient. Parce que ce n'est pas la seule, mais elle, c'est un autre niveau. Il faut le savoir. C'est vraiment un autre niveau. C'est dans mes micro-expressions, dans mes... mon ton de voix, dans mes silences, dans la posture de mon regard, de mon visage, dans mes gestuels avec les mains, dans les mots que j'utilise, absolument tout. Elle s'est vraiment appropriée mon personal branding. Pour moi, le personal branding d'un entrepreneur ou d'une personne, c'est qui elle est. C'est authentique à elle, qui elle est, tu vois. Et je trouve que finalement, c'est très flatteur d'un côté de me dire que ce que je suis... de son regard à elle, en tout cas, c'est tellement valorisant qu'elle a voulu, à un certain niveau, être moi, tu vois. Mais c'est challengeant parce que oui, je trouve qu'il y a quelque chose de très injuste de se dire que pendant des années, tu travailles sur ton art, sur toi, sur tes émotions, pour aller trouver en toi qu'est-ce qui est authentique, qu'est-ce qui est vrai, et de le partager de manière tellement plus authentique avec une communauté. et que tu as quelqu'un qui vient, qui passe peut-être je ne sais pas combien d'heures à analyser ce que tu fais et à l'imiter comme une actrice, tu vois, et qui récolte pas mal de résultats, parce que bien sûr, ça fonctionne. Ça ne m'étonne pas que ça fonctionne et ce n'est pas du tout pour me flatter, mais c'est très facile, tu vois, c'est très facile de procéder comme ça. Et je trouve ça injuste, mais de l'autre côté, je le vois aussi comme une opportunité, tu vois. Ce sentiment d'injustice, cette colère, je veux la canaliser vers quelque chose qui soit utile pour moi, qui me permette de toucher encore plus de personnes, de briller encore plus, de ne pas le voir comme une situation qui va m'éteindre mais qui va me permettre justement de briller encore plus. Et puis tu vois, j'entendais, j'écoutais Alex Ormosi sur ça parce que je sais qu'il a beaucoup été copié. Et du coup je me dis, ah c'est très bon signe, c'est signe de succès quand t'es autant copié. Mais il disait quelque chose de super intéressant là-dessus, il disait... Quelqu'un qui te copie, c'est quelqu'un qui admet ouvertement qu'elle est OK d'avoir la deuxième place, que c'est pas un leader, mais que c'est un suiveur, tu vois. Et que cette personne ne pourrait pas exister sans toi, finalement, sans ce que tu fais. Et donc, c'est un travail, tu vois, c'est un challenge, mais je suis contente de partager avec les gens, parce que finalement, je trouve que, tu vois, j'ai beaucoup eu ce débat avec moi-même de est-ce que j'en parle, est-ce que j'en parle pas ? Je suis contente d'en avoir parlé, parce qu'il y a plein de gens qui se sont reconnus d'une manière ou d'une autre. Parce que peut-être que nous, ça nous arrive dans nos business, mais ça peut arriver aussi dans ta vie perso, dans une amitié ou autre.

  • Speaker #1

    À partir du moment où les gens voient que quelque chose marche pour quelqu'un, forcément, il y a ce truc d'un peu... j'imite, je copie. Tu sais, moi, j'en parle souvent et je n'ai pas honte de le dire, mais tu vois, au début, Chloé Blum m'inspirait énormément dans sa façon de faire les choses. Je savais que je ne voulais pas faire tout à fait pareil, mais tu sais, au début, tu te cherches tellement. Oui, c'est normal. Et en fait, tu sais, elle avait ce truc un peu de... Une citation, une photo d'elle, tu sais, avec du corail, un peu cet étri corail, son environnement. Et donc, je me suis dit, ça marche, je vais faire pareil. En fait, tu vois, parce que j'étais beaucoup dans le def perso et prendre la parole en public. avec la version oser s'affirmer, oser parler de... de soi et du coup je faisais pareil mais tu sais et puis au bout de six mois tu te dis non mais en fait est-ce que déjà moi le corail c'est quoi cette couleur fin de choix ? en fait tu te reconnais mais c'est vrai que sur le début tu te dis mais ça marche je vais faire pareil en fait alors bon je prétendais pas vouloir être chloé bloom loin de là mais en tout cas c'était vraiment dans l'inspiration et j'ai pas l'impression que c'est malsain peut-être de sa part enfin poussé jusqu'à toi peut-être je sais pas mais mais en tout cas moi comme je l'ai un peu vécu dans ce sens-là, c'était pas mal ça, c'était vraiment ce truc Ah ben c'est comme ça qu'il faut faire ? Ah ben on va le faire ! Alors tu vois, après j'étais plus jeune, j'étais vraiment débutante, peut-être que c'est pas le cas aussi de cette personne. Mais en effet, je te rejoins vraiment sur ce côté à un moment donné, le développement personnel, la spiritualité, à ses limites, on va pas non plus voir le positif dans tout et il faut aussi s'affirmer. Et je trouve ça très bien que tu le fasses et qu'on en parle aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu sais, ce que tu dis c'est important, moi je pense que c'est... C'est complètement normal, au tout début, de s'inspirer des autres, de même parfois copier, parce qu'au début, tu manques tellement de confiance en toi. Moi-même, ça m'est arrivé au début de voir des choses, de répliquer certaines choses. Mais en fait, il y a un moment où, tu vois, si tu es dans l'optique de créer quelque chose de vrai, d'authentique, quelque chose qui dure, toi-même, ça va te déranger, tu vois. Toi-même, tu vas devant la glace et tu te dis, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Est-ce que ce que je suis en train de proposer aux gens, c'est moi ? Du coup, tu vas recevoir une validation des gens, mais tu la reçois pas pour toi, tu la reçois pour le travail de quelqu'un d'autre. Et je trouve que ça pose problème à ce niveau-là. C'est normal au début de s'inspirer, mais il y a une limite, tu vois. Oui, c'est clair. Et elle, en fait, elle s'inspirait déjà beaucoup de mon travail avant tout ça. Et là, c'est arrivé à un stade où ça fait des mois que tous les jours, c'est moi, en fait. Si tu vois ces vidéos, c'est moi, tu vois. Donc... Il y a une différence entre les deux et je pense que c'est un peu comme, tu vois, je pense que c'est complètement ok, par exemple, tu vois, deux artistes qui vont peindre un tableau, peut-être qu'il y en a un qui va s'inspirer de l'autre et il va peut-être s'inspirer de plusieurs personnes, mais finalement, l'objectif, c'est qu'il crée son tableau, tu vois. Le but, c'est pas qu'il crée exactement le même tableau que l'autre, tu vois. Donc, je pense que... Ça dépend aussi de nos principes, de nos valeurs et de ce qu'on a comme intention.

  • Speaker #1

    En plus, ça doit lui demander tellement d'efforts. Parce qu'en plus, pour t'avoir parlé en off, tu es comme tu es. Alors certes, tu as travaillé tes vidéos, ton élocution, etc. pour pouvoir être plus éloquente. Donc ça t'a demandé du travail, mais tu es comme ça. Donc ça doit lui demander tellement d'efforts et d'énergie. Je sais que moi, si j'essayais d'être toi, je pense que... mon débit de parole et tout, je pense que j'y arriverai pas, ça me demanderait. Enfin, tu vois, et puis même, ça serait, ouais, ça serait vraiment contre-productif, ça n'a pas d'intérêt. Autant être soi avec, tu vois, son énergie. Et c'est ça, c'est pour ça qu'on connecte aussi fort, aussi sûrement à toi, à ta personnalité, parce qu'elle est unique, justement. Et c'est ce truc-là. Je voulais terminer le podcast en te demandant quelles sont tes ambitions entrepreneuriales, quels sont tes envies, tes objectifs, tes buts pour le futur de ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors... Honnêtement, mes objectifs, c'est de développer encore plus mes programmes, de toucher encore plus de personnes, que ce soit mon programme Nouveau Départ, qui est un programme très dev perso, sur la confiance en soi, sur le mindset, et aussi sur l'aspect plus personal branding avec Excelsior, où j'ai envie d'accompagner encore plus d'entrepreneurs à développer leur visibilité, à porter leur voix. Là, on va rajouter des immersions en présentiel avec le programme. Et c'est vraiment quelque chose qui me stimule énormément. J'ai envie de faire de plus en plus de conférences, de plus en plus de podcasts. J'ai vraiment, vraiment envie de développer mon podcast à un autre level, tu vois. Et donc là, je suis en train de mettre des choses en place pour ça parce que c'est un format que j'adore, tu vois, les discussions comme ça. Je trouve que c'est génial. Et donc là, mes ambitions, c'est vraiment autour du développement des programmes et du podcast.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on n'a même pas parlé, mais en fait, moi, je t'ai découvert avec le podcast. C'est pour ça, en fait, au début, je te disais YouTube, TikTok, Insta, mais en fait, il y a aussi le podcast que tu avais vraiment dans ta routine de création de contenu. Ton podcast, il a pris cet élan. Est-ce que tu as détecté quelque chose qui a fait qu'il a vraiment décollé à un moment donné pour une raison particulière ? Est-ce que ce sont les invités ? Est-ce que tu en parlais sur TikTok et ton TikTok explosait à ce moment-là ? Tu as repéré quelque chose qui a fait… Alors, qu'est-ce que c'est du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, honnêtement, pour être tout à fait transparente, je considère que le podcast n'a pas encore explosé. Je considère vraiment qu'on est au tout, tout, tout début. Mais par contre, ce qui m'a aidée, ce qui m'aide aujourd'hui dans la réflexion que j'ai autour du podcast, c'est déjà, je réfléchis au podcast un peu comme les autres types de contenus, dans le sens où... Il faut de la répétition, tu vois. Il ne suffit pas de poster un podcast toutes les deux ou trois semaines pour que le podcast prenne en visibilité. Ensuite, du coup, la répétition... En fait, le volume amène à la qualité, tu vois. Il y a beaucoup de gens qui disent Vaut mieux la qualité que la quantité C'est la quantité qui fait la qualité, tu vois. Donc, plus tu en fais, plus tu sais ce qui marche, plus tu améliores ta qualité. Donc, je réfléchis beaucoup au sujet que j'aborde. Est-ce que ça aide les autres ? Est-ce que c'est quelque chose que ma communauté demande ? Est-ce que c'est des sujets qui sont importants pour eux ? la manière dont je structure un peu mes prises de parole dans les podcasts, puisque je fais beaucoup de podcasts en solo, et puis la fréquence, tu vois, des posts. Là, je veux poster deux fois par semaine minimum pour le podcast. Donc ça, ça m'aide beaucoup. Et puis honnêtement, je ne considère pas que c'est encore un succès. Je pense qu'on est vraiment au tout début, mais qu'on est sur le chemin en tout cas pour aller toucher plus de personnes.

  • Speaker #1

    Trop cool. Donc si on veut rejoindre un de tes programmes, c'est Nouveau Départ ou Excelsior. On peut rentrer à n'importe quel moment de l'année ou tu as une rentrée, des promos ?

  • Speaker #0

    Alors Nouveau Départ, on a des cohortes pour Nouveau Départ. Et en fait, tout se fait par mail. En fait, s'ils s'inscrivent à la newsletter, ils auront accès à toutes les infos que ce soit pour Nouveau Départ ou Excelsior.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Est-ce que tu veux nous partager une dernière citation, un dernier mantra ? quelque chose que tu partages à tes élèves ou à toi-même ?

  • Speaker #0

    La phrase que j'utilise beaucoup en ce moment, c'est autorise-toi à briller Autorise-toi à briller et autorise-toi à révéler cette lumière, parce que, tu sais, il y a une citation de Marianne Williamson que j'adore, que je ne pourrais pas te citer en entier, mais qui dit quelque chose comme la chose qui te fait le plus peur, ce n'est pas d'échouer, ce qui te fait le plus peur, c'est... justement de t'autoriser à briller et de réussir autant que tu vois les autres réussir. Parce qu'à partir du moment où tu te permets à toi-même de laisser cette lumière briller, tu donnes la permission aux autres de faire la même chose. Et ça, c'est vraiment la mission que j'ai avec tous mes programmes et ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop bien. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    tous les réseaux, TikTok, Instagram, Youtube. Si on veut me contacter directement, il vaut mieux passer par Instagram ou envoyer un message privé sur Insta.

  • Speaker #1

    Je mettrai tes liens dans la biographie du podcast. Merci. Merci Mariam.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Très bien.

Description

Maryam Gadery est coach dans le bien être et pour les entrepreneures. Elle est fondatrice de deux programmes "nouveau départ" et la "excelsior academy".

Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, et le personal branding.

Aujourd'hui, elle s'adresse à une large communauté de plus de 1000000 d’abonnés toutes les plateformes confondues, elle partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle et le développement personnel. et le développement d'entreprise.

Son programme de coaching, « Nouveau Départ », aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques, leur permettant de transformer leur vie en huit semaines.

Maryam anime également un podcast dans lequel elle interviewe des experts et aborde des sujets comme l'amour de soi et la gestion des émotions. elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business.

J’ai posé plusieurs questions à Maryam dans cette interview notamment :

  • quel était son parcours

  • comment fait elle pour publier jusqu’à 56 vidéos par jour

  • comment faisait-t-elle pour avoir les idées

  • comment Dépasser sa peur d’oser montrer

  • comment gère t elle sa croissance, le nombre d'abonnés, de messages et de commentaires

  • comment gere t on la copie les personnes qui s’inspirent fortement de nus, elle nous partage ce qu’elle vie en ce moment

  • comment gère t elle sa croissance, sa visibilité

  • comment s’entoure telle

  • et quelles sont ses ambitions


J'espère que cette interview te plaira.

Son instagram : https://www.instagram.com/maryamgaderyy/?hl=fr
Sa chaîne youtube : https://www.youtube.com/@maryamgadery/videos

Ses liens : https://linktr.ee/maryamgadery


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Tu ne peux pas aider les autres si ça ne t'aide pas toi-même à un certain niveau. Donc, il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Et je souffrais tellement de ne pas être à ma place. de ne pas parler à ces personnes-là avec qui j'avais envie de parler, même si je n'arrivais pas à les voir, je n'arrivais pas à les visualiser, visualiser leur visage, mais je savais qu'il y avait des gens sur Terre, quelque part, qui avaient besoin de m'écouter, qui avaient besoin de ce que j'avais à dire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver pour un épisode interview. Interview que j'ai réalisé avec Mariam en présentiel à Nice. Oui, elle est venue à Nice... pendant les vacances d'été et j'en ai profité pour lui demander si elle voulait que je l'interview directement en présentiel. Donc vous pouvez nous retrouver sur YouTube si vous voulez nous voir échanger ensemble dans la même pièce. Alors Mariam, on peut dire qu'elle est influenceuse dans le bien-être, mais elle est aussi coach. Elle est d'origine franco-iranienne. Elle est la fondatrice de deux programmes, Nouveau Départ et Excelsior Académie. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la... productivité après une carrière marquée par des remises en question et plusieurs expériences notamment à l'étranger. Elle s'est spécialisée dans le bien-être, la confiance en soi, la productivité et aussi le personal branding. Aujourd'hui elle compte une communauté de plus de 1 million d'abonnés sur toutes les plateformes confondues. Elle nous partage des conseils pratiques et des réflexions sur la résilience émotionnelle, le développement personnel et également le développement d'entreprises. Son programme de coaching Nouveau Départ aide les participants à surmonter des blocages personnels et professionnels grâce à des outils spécifiques leur permettant de transformer leur vie en huit semaines. Mariam anime également un podcast dans lequel elle interview des experts. Elle aborde des sujets comme l'amour de soi, la gestion des émotions, la confiance en soi et elle y met à disposition des conversations enrichissantes avec des invités inspirants pour transformer sa vie et son business. J'ai posé plusieurs questions à Mariam dans cette interview, notamment Comment ? Quel était son parcours ? Comment elle en est arrivée là ? Comment elle a fait pour développer autant de visibilité sur toutes les plateformes confondues ? Je lui ai demandé aussi comment ça se fait qu'elle arrive à tourner énormément de vidéos dans une seule journée. J'avais entendu dire dans un podcast qu'elle pouvait produire plus d'une quarantaine de vidéos dans une journée. Je lui ai aussi demandé comment dépasser la peur d'oser se montrer, d'oser prendre la parole sur les réseaux sociaux. Et aussi, nous avons parlé d'un sujet qui la touche plus particulièrement en ce moment, comment gère-t-on la copie ou les gens qui s'inspirent fortement de nous et de nos contenus, puisqu'elle vit en ce moment une situation sur ce sujet-là. Je lui ai aussi demandé comment elle s'entoure et quelles sont ses ambitions, et quelles sont ses ambitions en termes de croissance et de visibilité, puisque nous pourrions croire qu'elle a déjà dépassé certains paliers en termes de visibilité. Mais elle ne compte pas s'arrêter là et du coup, elle nous partage tout ça dans le podcast. N'hésitez pas à aller sur YouTube pour nous faire un petit commentaire et nous faire un retour sur ce que vous avez pu voir et entendre. N'hésitez pas aussi à mettre vos commentaires sur Spotify ou Apple Podcast si vous êtes sur ces plateformes-là. Je vous souhaite une très belle écoute et je vous souhaite un bel échange avec Mariam Gadri. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny Lesprit. Bienvenue dans Success. Hello Mariam !

  • Speaker #0

    Hello Fanny !

  • Speaker #1

    Je suis vraiment ravie de t'avoir sur le podcast Success.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi, merci pour ton invitation, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai sauté sur l'occasion, j'ai vu une story que tu étais à Nice et je me suis dit c'est maintenant ou jamais, on y va, il faut lui proposer en présentiel. J'adore le format en présentiel.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'adore.

  • Speaker #1

    Même si on a un peu de technique mais finalement c'est cool, on a réussi à trouver un lieu, un endroit pour faire cet épisode.

  • Speaker #0

    ensemble j'ai plein de questions à te poser je vais essayer de me canaliser et je vais essayer de rester focus la toute première question c'est est ce que tu peux te pitcher tu sais moi je fais pas mal de pitch ah oui c'est vrai est ce que tu peux te pitcher en 30 secondes qui es tu et que fais tu ok c'est un exercice vachement challengeant pour moi parce que justement en ce moment je travaille beaucoup sur mon pitch mais ce que je peux te dire sur moi c'est que du coup je m'appelle mariam gadheri je suis coach podcaster entrepreneurs et j'accompagne des entrepreneurs justement à développer leur personal branding sur les réseaux sociaux grâce à la prise de parole et du coup à développer leur activité de coaching grâce à ça

  • Speaker #1

    Ah, oula, t'as voulu ! J'ai senti qu'il y a eu un élan où t'as voulu continuer. C'est toujours le problème de se recadrer dans le pitch et puis on se dit, oula, j'ai 30 secondes, je m'arrête net. C'est très bien comme description. Bravo, ça se voit que c'est bien travaillé. Est-ce que tu aurais voulu rajouter autre chose au-delà de 30 secondes ?

  • Speaker #0

    Mais complètement. J'aurais voulu rajouter qu'au-delà de ce que je fais, je pense que ce qui m'anime, c'est surtout de partager avec ma communauté ce que j'apprends au quotidien, tu vois, sur moi-même. sur mon cheminement personnel, dans ma vie personnelle. En fait, ce qui compte pour moi, c'est vraiment de transmettre et de partager ce que j'apprends au quotidien. Et pour moi, on est tous là pour évoluer, pour apprendre. Et donc, au-delà de mon activité, de ce que je fais, ce qui compte surtout, c'est la personne que je deviens. Et j'adore partager ça avec les gens qui me suivent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai qu'on se définit souvent par le côté plus professionnel, mais finalement, c'est qui on est. On est peut-être mère de famille, on est déjà une personne avant tout, avant même de se définir professionnellement. Merci. Ma deuxième question pour toi, pour un petit peu commencer ce podcast. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte en banque personnelle, là, maintenant, tout de suite, qu'est-ce que tu ferais avec cet argent ?

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. On m'a posé une autre question un peu similaire, mais on m'avait demandé il y a quelques temps. Si je te donnais 10 millions d'euros sur ton compte, qu'est-ce que tu ferais tout court ? Pas avec cet argent, mais qu'est-ce que tu choisirais de faire dans ta vie ? Qu'est-ce que je ferais avec ces 10 millions d'euros ? Je pense que dans un premier temps, j'investirais une partie de cet argent pour assurer une certaine sécurité financière à moi et à ma famille, je pense. Et puis, je réinvestirais une autre partie dans mon business, dans mon projet. Et puis, je pense que je... J'investirais le reste dans des associations, dans des dons. Je donnerais pas mal d'argent, je pense, soit à des associations, mais aussi à des personnes qui sont dans le besoin, je pense. Je ne sais pas sous quelle forme, tu vois, mais je pense que je ferais ça comme ça.

  • Speaker #1

    Chouette, merci pour cette réponse. Alors du coup, on va revenir rapidement sur ton parcours parce que tu l'as beaucoup dit aussi en podcast. Enfin voilà, si on veut te découvrir. On n'a plus qu'à taper ton nom, on peut avoir votre parcours. Mais est-ce que tu peux revenir quand même dans les grandes lignes ? Parce que moi, ce qui m'intéresse, c'est comment ça se fait quand on est arrivé à l'entreprenariat et à faire ce que tu fais vraiment aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a fait dans les grandes lignes ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'ai toujours su que je voulais entreprendre parce que je ne me suis jamais vue, tu vois, sur le long terme, travailler dans une entreprise de manière très traditionnelle. Et puis, je n'ai pas eu non plus un modèle de parent qui était vraiment salarié ou qui avait suivi un chemin très traditionnel. Donc, j'ai toujours su que je voulais entreprendre aussi parce que j'étais très consciente depuis que j'étais petite que la liberté, c'est quelque chose de super important pour moi. Après, je sais qu'il y a tout un débat là-dessus dans l'entrepreneuriat parce qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs qui disent qu'entreprendre, avoir un business, c'est justement perdre une forme de liberté. Mais pour moi, j'ai beaucoup associé l'entrepreneuriat à une forme de liberté et à créer sa propre liberté. Donc, ça, ça a toujours été clair pour moi. Maintenant, je ne savais pas trop sous quelle forme, comment. J'ai toujours su aussi que j'étais passionnée de psychologie humaine, de développement personnel, de spiritualité, et que ça me passionnait de comprendre l'être humain en fait, la nature humaine, comment on communique, comment on crée des liens avec les autres. Toutes ces choses-là, ça me passionnait, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour canaliser ces passions-là, et en faire un business et entreprendre. Et du coup, je me suis beaucoup perdue pendant pas mal d'années. Tu vois, après mes études à Londres, je suis revenue en France. J'ai travaillé à Dublin, je suis revenue en France et puis ensuite j'ai testé plein de choses différentes, j'ai travaillé dans des entreprises, j'ai été salariée pendant pratiquement deux trois ans tu vois et je me rendais compte à chaque fois que j'arrêtais pas de démissionner, que ça marchait pas et j'ai essayé à côté de lancer pas mal de projets qui pour être honnête à chaque fois ça foirait en fait, à chaque fois ça marchait pas et je me disais ok en fait t'arrives pas à être constante, tu quittes de tes jobs, t'arrives pas à lancer, à tenir dans tes projets, il y a un truc qui va pas, tu vois. Jusqu'à ce que je comprenne que j'étais constante dans les choses qui comptaient pour moi et qui m'inspiraient. Et donc, j'ai compris à ce moment-là que ma manière d'entreprendre, elle allait peut-être pas forcément être comme tout le monde. Moi, j'avais une idée de ce que c'est qu'entreprendre, une forme précise dans ma tête qui était le format un peu start-up, tu vois. Je vais créer ma start-up, je vais créer mon application. Et je n'y arrivais pas en fait, ça ne marchait pas. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, sous quelle forme tu peux partager ta passion aux autres ? Et je suivais pas mal de personnes qui créaient du contenu sur les réseaux. Et à plein de moments, je me disais, putain, c'est génial de pouvoir exprimer ce qu'on aime comme ça et de le faire tous les jours et de développer une communauté et de se dire que... peu importe ce que tu leur proposes derrière qui est en lien avec ta passion, en fait, ils auront envie de l'acheter parce qu'ils sauront, ils te feront confiance, ils sauront que tu as vraiment leurs meilleurs intérêts à cœur et que tu vas leur offrir une solution qui a de la valeur pour eux. Et donc, petit à petit, j'ai essayé différents formats, le blog, j'ai créé des pages sur Instagram, ça ne marchait pas. Puis à un moment donné, je me suis dit, ok, il y a un truc que tu ne fais pas ou que tu ne fais pas bien. il y a un truc qu'il faut changer. Et j'ai compris en fait que je ne prenais pas de risque, que j'étais tout le temps finalement dans ce que j'entreprenais. Je me cachais beaucoup, tu vois. Je me cachais derrière des postes qui étaient écrits, on ne voyait pas beaucoup mon visage, je ne prenais pas la parole. En fait, je me cachais, tu vois, tout simplement. Et à partir du moment où j'ai pris la décision d'arrêter de me cacher, de me montrer telle que je suis, de commencer imparfaitement, de prendre la parole imparfaitement, de faire des erreurs, de m'exposer, d'être vulnérable. C'est là où j'ai eu un rayonnement et une connexion avec les gens juste incroyable et très rapide, tu vois. Parce que j'ai arrêté d'essayer de rester dans ma zone de confort. Et donc, comment j'en suis venue à là ? J'ai quitté mon dernier job de salarié. Je me suis lancée petit à petit, tu vois. Ça m'a demandé un certain temps de trouver mes marques, d'essayer plein de choses différentes. Et puis d'en venir à faire des vidéos. J'ai commencé sur TikTok. Puis sur TikTok, ça a commencé à super bien marcher. Je suis passée sur Instagram. Ensuite, sur YouTube. Après, j'ai créé mon podcast. J'ai créé mes premiers accompagnements de coaching, tu vois. Je me suis beaucoup formée et je continue à me former sans cesse. Mais donc, ça s'est fait petit à petit comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, alors avec tout ce que tu viens de dire, j'ai envie de rebondir sur un million de choses. Forcément, il va falloir que je me canalise là. Ouais. En fait, c'est super intéressant tout ce que tu nous partages. Donc, en effet, tu as commencé sur TikTok. Ça, je l'avais déjà entendu. Et j'avais entendu aussi que tu disais que tu allais même jusqu'à publier 7 shorts par jour. C'est pour ça que ton compte TikTok aussi a pu vachement grossir. Comment tu trouvais le temps de faire... Bon, je rebondis sur cette première chose parce que tu parlais de TikTok. Mais comment tu faisais pour faire 7 vidéos par jour ? Comment on trouve l'inspiration ? Surtout au début, on a envie de dire plein de choses au début de notre activité, mais est-ce que ça va intéresser ? Est-ce que je le fais ? Est-ce que j'ose ? Et puis même, techniquement aussi, j'ai envie de dire, c'est de la technique les vidéos,

  • Speaker #0

    comment tu faisais pour réaliser ça ? C'est une bonne question. En fait, il y a plusieurs points dans ce que tu dis. C'est une question qu'on me pose souvent dans mes coachings, dans mon programme Excelsior, c'est comment je trouve de l'inspiration ? C'est difficile de trouver de l'inspiration. Et en fait, pour être tout à fait honnête avec toi, je trouve que ce n'est pas si difficile que ça d'être inspirée quand quelque chose te passionne, tu vois. Je ne sais pas pour toi, mais moi, il y a des sujets dont je peux parler pendant des heures et des heures, mais tous les jours, sans m'épuiser. Pourquoi ? Parce que ça me fait tellement vibrer, ça me touche tellement, que me dire que je vais en parler pendant peut-être deux, trois, quatre, cinq minutes par jour, Ça me semble pas impossible et ça me semble pas du tout challengeant. En fait, pour moi, ce qui est challengeant, c'est pas tant de trouver des idées, parce que je pense qu'on en a tous. Ce qui nous bloque, c'est finalement le manque de confiance qu'on a en la valeur qu'on va donner et le manque de confiance qu'on a en nos idées. C'est pas nos idées le problème. Nos idées, on en a plein. On a plein de choses à dire. Parce que, tu vois, on a plus de 70 000 pensées par jour, je crois à peu près. C'est qu'on a des choses à se dire à nous-mêmes, tu vois. On en a des choses à se dire. Et on en a des choses à dire aux autres, mais ce qui nous freine, et j'en parlais dans ma story ce matin, ce qui nous freine, c'est les insécurités qu'on a par rapport à ce que les autres vont penser de nos idées. C'est parce qu'à un certain niveau, on manque de confiance dans le fait que ça intéresse les autres, qu'on s'empêche de les partager. Ce dont on a peur, c'est pas tant de manquer d'inspiration ou... de prendre la parole. Ce dont on a peur, c'est de pas être écouté, c'est de pas être intéressant pour les autres. Et à partir du moment où t'arrives à débloquer ce niveau-là, un peu comme un jeu vidéo, tu vois, tu débloques ce niveau de Attends, en fait, j'ai confiance en ce que j'ai à donner, ce que j'ai à donner, ça a de la valeur, ça va aider au moins une personne bah, tu peux plus facilement, tu vois, t'habituer à... poster, à tourner des vidéos, à partager du contenu parce que à un certain niveau, un niveau plus profond, tu sais que ça va aider quelqu'un. Et donc tu vois, quand on parle d'inspiration, je me dis toujours ce qui nous freine c'est pas ça et c'est souvent beaucoup relié au regard des autres, à ce que les autres vont penser, au fait que ça puisse plaire ou non tu vois. Et si tu sors de ça et que tu es juste dans le don de toi, et moi c'est vraiment l'état d'esprit que j'ai depuis le début, je ne suis pas dans un état d'esprit où je me dis comment est-ce que je peux prendre des autres ? Comment est-ce que je peux prendre la confirmation des autres, la validation des autres, l'admiration des autres ? Tout ça, je n'y pense pas une seconde dans mon esprit. Tout ce à quoi je pense, c'est comment est-ce que je peux donner tellement de valeur, tellement d'amour, propager tellement de choses qui sont importantes pour moi que ça touche forcément... au moins une personne, tu vois. Et quand t'es dans cet état d'esprit-là, t'as plus peur de pas trouver d'inspiration. Parce que tu pars pas d'un espace de manque, d'insécurité, tu pars d'un espace d'abondance qui existe déjà à l'intérieur de toi. Et forcément, ça va résonner avec les bonnes personnes, tu vois. Ouais. Et du coup, en fait, t'as tout le temps... Moi, j'ai tout le temps envie de partager. J'ai tout le temps envie de créer du contenu. Tu vois, là, on va parler, peut-être que je vais avoir une idée, je vais avoir envie de la partager. Parce que je ne me dis pas, ah si je la partage, comment est-ce que je vais être vue des autres ? Je me dis, je sais que ça va toucher le cœur de quelqu'un, ça va aider quelqu'un, tu vois ? Et à partir de ce moment-là, c'est un peu comme, moi je donne souvent cet exemple à mes coachés, et je leur dis, si tu avais une amie ou un ami dans ta vie, qui est hyper passionné par les mêmes sujets que toi, cette personne, elle a la même passion, les mêmes intérêts que toi, les mêmes problématiques, est-ce que tu aurais du mal, tous les jours, à lui faire une vidéo ou une note vocale de une minute par-ci, une minute par-là pour lui parler d'un sujet qui va la toucher et qui va l'aider. Non, t'aurais pas du tout de mal ! Pourquoi ? Parce que t'es convaincue que cette personne recherche ce que t'as à lui dire, t'es convaincue que ce que tu vas lui dire va l'aider, t'es convaincue que ça a de la valeur pour elle, et donc t'as pas peur en fait, tu vois ? C'est vraiment le switch important. à faire à ce niveau là.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, c'est tout le mindset qu'il y a derrière, les problématiques mindset qu'on peut avoir, un peu le syndrome de l'imposteur aussi. Donc moi, mon accompagnement tourne aussi, enfin, aussi, pas du personnel branding, mais il tourne sur oser plus se mettre en avant et en tout cas, arrêter de faire les actions qu'on fait jusqu'à présent qui ne nous ont pas rapporté beaucoup de résultats. Donc, en faire des nouvelles. Et moi, c'est plus, tu vois, les réseaux d'entrepreneurs, les choses, se mettre en avant, aller se pitcher, aller se vendre. Donc, ça fait sens. Tout ce que tu nous partages, et vraiment, je rejoins à 100 000 de ton avis, c'était beaucoup plus cadré la façon dont toi tu l'as dit finalement. Mais techniquement, c'est ça que je me demande en tant qu'entrepreneur, est-ce que tu es toute seule, est-ce que tu as une équipe ? Parce que techniquement aussi, alors peut-être à tes débuts, tu étais seule. Maintenant, tu en es où aussi ? J'aimerais bien savoir ta progression que tu as eue ces trois dernières années pour comprendre aussi le cheminement, puisque tu as une belle visibilité aujourd'hui, ce qui n'a pas forcément été peut-être le cas. la première année. Comment tu as cheminé ? Est-ce que tu as cheminé seule ? Est-ce que tu t'es tout de suite entourée ? Comment tu t'es un peu organisée en tant qu'entrepreneur ? Parce que tu nous as aussi partagé que tu étais sur YouTube, TikTok et Insta. Enfin, c'est trois plateformes différentes, trois plateformes où il faut publier du contenu. Il faut savoir s'organiser, plus les programmes, le coaching, rentrer de l'argent. Enfin, voilà, tout ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile du tout. Mais pour être honnête avec toi, au niveau du contenu, C'est très très récent que l'équipe s'agrandit. J'ai pratiquement toujours eu une vidéaste qui s'occupait des podcasts. Mais toutes mes vidéos courtes, donc les shorts sur Youtube, les réels, les TikTok, etc. Je faisais tout toute seule jusqu'à là, il y a quelques mois. Et donc je tournais, j'éditais, je faisais le montage, je postais toute seule. Là, ça fait quelques mois que je commence à vraiment déléguer. déléguer le montage, déléguer la publication. Pourquoi ? Parce que j'ai envie d'amener mon contenu et ma visibilité à un autre niveau, j'ai envie de poster beaucoup plus et donc pour que je puisse poster beaucoup plus, il faut que je me concentre sur ma zone de génie et que je délègue le reste. Mais au début, je faisais vraiment tout et pour moi, c'était important de le faire moi-même parce que j'avais vraiment envie d'apprendre, j'avais envie d'apprendre à monter, j'avais envie d'apprendre à bien cadrer aussi la caméra, tu vois, même si j'ai encore plein de choses à apprendre là-dessus. Mais ça m'a aidée, tu vois, de faire plein de choses tout seule. Et puis même, l'action de poster moi-même, pour moi, c'était vachement important. Je vois beaucoup d'entrepreneurs aujourd'hui qui créent du contenu. Et tu sais, au bout de deux mois, ils délèguent à un community manager. Personnellement, je trouve qu'il y a une vraie énergie là-dedans. Et quand tu commences et que tu as envie de créer un vrai lien avec les gens... Le fait de déléguer, il y a un côté un peu de attends, je veux me débarrasser, ça me saoule, j'ai pas envie de m'y mettre et énergétiquement, je trouve que c'est pas pareil. Quand tu crées ton contenu toi-même, quand tu le postes toi-même, tu vois, moi j'avais hâte d'en déranger avec les gens et j'ai continué à le faire peut-être un peu trop longtemps, pour être honnête, maintenant ça fait trois ans que je fais du contenu. J'aurais peut-être dû déléguer certaines choses un peu plus vite, tu vois. Mais je suis contente de l'avoir fait comme ça. Et là, on commence à grandir. Tu vois, j'ai une vidéaste et une monteuse pour le podcast. J'ai un monteur pour le format court. J'ai quelqu'un qui s'occupe de publier tous mes contenus sur tous les réseaux. Ensuite, pour le business et autre chose, on a encore... On grandit encore l'équipe petit à petit. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, trop cool. Et du coup, cette visibilité qui a grandi, donc pour toi, ça... Ça a été quoi les étapes ? Tu sais, j'ai une amie qui est entrepreneur, elle a 150 000 followers et elle me disait les étapes graduelles. Et à partir du moment où elle a compris aussi ce format beaucoup plus parlé, sous-titré, c'est là où en fait son compte, il est passé par exemple de, elle stagnait à 6 000, elle a fait 6, 20, 20, 40, 40, 100 et 200, elle est passée à 130. Enfin, tu sais, un peu ce truc trop bizarre de visibilité d'algorithme où tu ne comprends pas trop ce qui se passe. Est-ce que ça a été pareil pour toi ? Ça a été comme ça des espèces d'échelles ? de grosses visibilités sur toutes les plateformes, où finalement ça a été progressif et tu as compris un truc et tu l'as dupliqué sur toutes les plateformes. Qu'est-ce que c'est que ta vision par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai commencé avec TikTok. Et je pense que TikTok, c'est une super plateforme avec laquelle démarrer. Pourquoi ? Parce que Instagram, YouTube et même Snapchat et d'autres plateformes, ils ont complètement répliqué l'algorithme de TikTok. Tu n'auras pas les mêmes stats sur les deux plateformes, mais... TikTok, c'est vraiment ce qui a démarré tout ce mouvement du format court, en fait. Donc, si tu maîtrises TikTok, tu maîtrises les autres plateformes aussi, de mon point de vue. Et c'est comme ça que j'ai vu les choses. Du coup, pendant six mois, je me suis concentrée sur TikTok. J'ai commencé, je faisais toutes mes vidéos en anglais au début. Et parce que je voulais tout faire en anglais, ça ne m'intéressait pas trop au début de faire en français. Et finalement, petit à petit, je me suis rendue compte que je raisonnais quand même avec une audience francophone. Donc, j'ai switché au français. Et au bout de trois mois, je dirais, j'ai atteint 30 000 abonnés. Au bout de six mois, peut-être 100 000, quelque chose comme ça sur TikTok. Et au bout de six mois, là, je me suis dit, OK, j'avais des gens qui commençaient à me suivre sur Instagram, mais je ne publiais rien du tout. Et je me suis lancée du coup sur Instagram à ce moment-là. Et pareil, sur Instagram, j'ai eu quand même une belle croissance. Depuis janvier 2022, je poste sur Instagram, tu vois. Et donc après, je me suis lancée sur YouTube, peut-être un an après. Peut-être six mois après, j'aurais du mal à te dire, mais les étapes, pour être tout à fait honnête avec toi, il y a plusieurs choses dans le contenu. La première, c'est d'être vraiment inspirée par ce que tu partages. Moi, je trouve qu'aujourd'hui, il y a trop de gens qui veulent créer du contenu parce que c'est bien vu de créer du contenu, c'est bien vu d'avoir des abonnés. Les gens, ils se disent, je vais enfin avoir de la reconnaissance, être important aux yeux des autres si je crée du contenu. Mais il se pose pas la question pourquoi est-ce que je veux créer du contenu, tu vois, pourquoi, c'est quoi mon objectif et pourquoi est-ce que ça m'animerait, parce que le but c'est de le faire sur le long terme. Moi mon objectif c'est de faire ça toute ma vie, jusqu'à ce que je vieillisse et que je parte de ce monde, tu vois, j'ai envie de continuer à transmettre. Mais si t'es dans une optique de juste gratification instantanée, avoir des métriques qui viennent rassurer ton ego et te dire ah je suis enfin important aux yeux des autres, tu vas pas tenir. Parce que tu ne le feras pas pour une raison qui est plus profonde, qui te touche toi. Et donc, premier point, c'est vraiment d'être inspiré. De tester différentes choses et de savoir qu'est-ce qui te touche, qu'est-ce qui t'inspire. À partir de ce moment-là, tu peux tester plein de formats, plein de choses. Tu peux vraiment t'amuser avec ton contenu. Parce qu'il ne faut pas oublier que moi, ce que je vois chez pas mal d'entrepreneurs, c'est que c'est un peu un fardeau, une corvée pour eux de créer du contenu. Ils le voient comme une obligation pour leur business. Mais moi, de mon point de vue, si tu as cet état d'esprit, tu auras du mal à avoir de la visibilité. Donc c'est le premier point. Qu'est-ce qui t'inspire ? Pourquoi ça t'inspire ? Le deuxième point, c'est de partager pour soi-même. Partage pour toi avant de chercher à partager pour les autres. Qu'est-ce que j'entends par là ? Avant toute chose, quand tu partages... un conseil, une astuce, une prise de conscience, peu importe, que tu es en train de partager une histoire ou peu importe, il faut que ça te touche toi et que ça t'aide toi même avant d'aider les autres. Parce que tu peux pas aider les autres si ça t'aide pas toi même à un certain niveau. Il faut que ça te serve à toi pour pouvoir servir les autres. Tu vois c'est un peu ce truc de il faut remplir sa coupe pour que ta coupe soit tellement pleine que ça reborde... Je ne sais plus comment on dit, mais que ça dépasse sur les autres, tu vois, et que ça serve les autres. Là, c'est pareil avec le contenu. Moi, à chaque fois que je partage quelque chose, je le partage parce que ça me fait du bien d'en parler, ça me fait du bien de partager ce truc-là, et c'est pour ça que ça aide les autres. Ça, c'est le deuxième point. Troisième point, c'est que, tu vois, si on sort de cet aspect plus... plus émotionnel, plus subjectif, il y a un côté très pragmatique et très technique dans tout ça, qui est que prendre la parole, c'est un art. Prendre la parole, c'est une compétence. Captiver les gens, c'est une compétence. Les réseaux sociaux, c'est le business de l'attention. Aujourd'hui, de toute manière, le plus gros business, c'est le business de l'attention. Capter l'attention des gens, c'est une compétence qui se développe, qui s'apprend. C'est comme apprendre à dessiner, c'est comme apprendre à chanter ou peu importe, c'est un art. Et donc pour développer cet art, il va falloir mettre en place des actions. Et ces actions-là, elles demandent une chose essentielle qui est la répétition. Tu ne peux pas maîtriser une compétence sans la répéter des milliers et des milliers de fois. J'ai fait des milliers de vidéos aujourd'hui. Tu regardes mes premières vidéos, elles sont toutes sur TikTok, j'ai rien supprimé. C'est le jour et la nuit, tu vois. Parce qu'il y a une répétition, et c'est comme un joueur de football, ou un chanteur, ou peu importe, quelqu'un qui crée à un niveau où il réussit à résonner avec tellement de personnes, il a un niveau d'excellence tellement élevé, c'est quelqu'un qui a tellement répété, qui a répété, répété, répété, répété, jusqu'à ce que ce soit comme respirer pour lui, tu vois. Donc cet aspect-là, c'est quelque chose qui demande une certaine discipline, une certaine constance. Mais c'est pour ça que les deux premiers points sont indispensables. Tu ne peux pas te discipliner et être constant dans quelque chose qui ne t'inspire pas. Je suis sûre que les personnes aujourd'hui, quand tu penses à quelqu'un que tu admires ou qui a réussi à un niveau assez exceptionnel, cette personne, elle a répété des milliers, voire des dizaines de milliers de fois parce que c'était inspirant pour elle. Elle avait une vision, elle avait une vision d'elle. qui atteint son objectif, qui a un autre niveau d'excellence. Et cette vision, elle l'animait tellement qu'elle a réussi à tenir dans les moments où ça ne marchait pas forcément, où elle n'avait pas encore les résultats qu'elle voulait. Donc il y a vraiment ces différents aspects-là pour moi sur les réseaux sociaux, dont on ne parle pas assez parce que je trouve que les gens aujourd'hui sur les réseaux, ils ont une approche où ils se disent... Ah, fais cette trend, il y a cette trend là, il faut faire un peu comme tout le monde. En fait, je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui ont des comptes sans âme, qui sont vides, on ne se sent pas connecté à eux. Tu vois, on voit un peu tout le monde fait les mêmes choses. Mais qui tu es, tu vois, il y a aussi cet aspect-là de qui tu es, c'est quoi ton histoire, pourquoi tu fais ce que tu fais. Et plus tu es authentique là-dedans, plus tu connectes avec les gens.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je pense que là, les entrepreneurs, ils en ont de plus en plus conscience. Il y a plein de choses que... que j'ai envie de partager avec toi. Enfin voilà, il y a plein de... Mais tu vois, tu parlais de visibilité, pourquoi on le fait, c'est hyper important, mais il y en a beaucoup qui corrèlent visibilité et chiffre d'affaires. Ils se disent Ah ben, il me faut plein d'abonnés pour enfin vivre de mon activité. Donc il y a aussi ça qui n'est pas le bon raisonnement à avoir.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est fou.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est faux. Moi, je connais des gens qui ont très, très peu d'alumni et qui ont un très, très gros CA. Donc, rien à voir. Et tu parlais aussi de partager aussi pour toi-même. Et ça, tu sais, j'avais jamais... Là, tu viens de me faire prendre conscience parce que je ne l'avais jamais vraiment réalisé comme ça. Mais c'est vrai que moi, j'ai donné plein, plein de formations sur le pitch, même en présentiel et en école de commerce et tout. Et c'est vrai que j'y allais avec, tu sais, l'intention, moi-même, d'être meilleure à chaque fois, au prochain cours, à la prochaine conférence. Puis, je teste des petites vannes et tout ça parce que j'aime bien l'humour. Et je teste mes petites vannes à chaque fois, à chaque conférence. Et c'est vrai qu'en fait, je le fais pour moi, tu vois, pour voir comment ça va réagir, etc. Et donc, je sais que je progresse. Et je pense qu'il n'y a rien à voir entre ma première conf et celle d'aujourd'hui. Et forcément, entre celle d'aujourd'hui et celle dans trois ans, on verra aussi, je pense qu'il y aura du changement. Mais en effet, je ne l'avais pas conscientisé comme ça d'y aller pour déjà moi-même aussi avancer. C'est hyper intéressant. Tout ce qu'on voit. Fort à cette question aussi d'être authentique, oser. Donc déjà ma toute première question là que j'avais envie de te poser par rapport à tout ce que tu viens de dire, c'est tu sais souvent les clientes ou les prospects nous disent j'ai peur d'oser me montrer, oser parler, etc. Donc tu en as beaucoup parlé au tout début du podcast sur cet aspect mindset de se montrer authentique, d'avoir quelque chose à partager. On peut parler de notre sujet des heures. Mais en fait finalement, c'est vrai que c'est... plus facile à dire qu'à faire et toi je sais que tu étais une grande introvertie et que ça t'a demandé aussi des efforts, qu'est-ce que tu dirais à des personnes qui étaient comme toi, enfin qui sont comme toi quand tu étais à l'époque qui sont aujourd'hui introverties, timides et qui se disent bah non moi je préfère me cacher entre guillemets envers du SEO, du blog envers des articles écrits, des newsletters et surtout pas oser me montrer qu'est-ce que tu dirais à ces personnes là pour finalement développer ça plus leur personal branding et oser se montrer beaucoup plus ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. La première chose, c'est que je pense qu'on a tous un moyen ou plusieurs moyens d'exprimer notre potentiel et ce qu'il y a dans notre cœur. Et je pense que tout le monde n'est pas obligé de prendre le même chemin que tout le monde, en fait. Je pense que, tu vois, peut-être qu'il y a un format... qui me correspond à moi ou qui correspond à toi. Et ça ne veut pas dire qu'il correspondra à quelqu'un d'autre. Et déjà, la première chose, c'est de se donner la grâce à soi-même, d'explorer et de voir qu'est-ce qui nous anime le plus, qu'est-ce qui nous fait le plus vibrer, tu vois. Parce qu'il y a des gens, par exemple, qui sont excellents dans l'écriture. Ils écrivent, ils écrivent, ils écrivent. Ils ont développé un amour pour l'écriture et ils sont capables d'écrire des choses que moi ou toi, on ne serait peut-être pas capables d'écrire, tu vois. Et... Et donc la première chose c'est de se dire c'est ok d'avoir, d'exprimer son potentiel. Et donc ce qui est important c'est vraiment moi ce qui m'a aidée, pour être tout à fait honnête avec toi, c'est j'étais très claire sur mon rêve, ma vision, ma mission tu vois. Je ne savais pas exactement l'articuler correctement, mais ma vision et mon ressenti et là où je me voyais, c'était très clair. Je me voyais aider des millions de personnes, être sur scène avec des milliers de personnes, connecter avec les gens, toucher le cœur des gens, que les gens aussi touchent mon cœur et qu'on ait un lien vraiment très spécial parce que c'est ce qui m'anime le plus. Mais j'étais extrêmement timide. En fait, pour t'expliquer à quel point j'étais timide, pour que les gens comprennent aussi d'où je suis partie, je faisais de l'anxiété sociale. Pour moi, là, on est tous les trois, là, on est trois dans la pièce. À l'époque, il y a peut-être, je ne sais pas, 7-8 ans, si j'étais avec trois personnes, je n'étais pas capable de parler. Je tremblais, j'avais peur, j'étais mal à l'aise, je me sentais inconfortable, j'avais l'impression que tout le monde me jugeait autour de moi, je me sentais sans cesse jugée. Et que ce soit dans un petit groupe, avec des personnes, même avec des amis. Ou bien en classe, à l'école, j'étais incapable de faire une présentation, j'endormais pas. Quand j'arrivais devant le prof, devant tout le monde, ma voix, elle se coupait, je devenais toute rouge, je tremblais, etc. Pareil, dans mes expériences de travail, c'était infernal pour moi de prendre la parole, en réunion ou devant tout le monde. Et donc, je me suis toujours raconté cette histoire où je me suis dit, c'est pas fait pour toi. T'es pas capable de parler devant 3-4 personnes, comment tu veux parler devant des millions de personnes ? C'est pas fait pour toi, tu vois. Et je me racontais cette histoire, et en même temps, à chaque fois que j'écoutais un speech, que j'écoutais des podcasts, des TED Talks, j'en pleurais, j'avais des frissons, j'étais touchée, je me voyais exactement de la même manière que ces personnes. Je pouvais pas faire exactement la même chose, dire la même chose, mais je me voyais dans la même posture, tu vois. Et puis, à un moment donné, j'ai tellement souffert de ma réalité, j'ai tellement souffert de pas être à ma place parce que je suis persuadée qu'aujourd'hui je suis bien plus à ma place que je ne l'ai jamais été dans ma vie et je souffrais tellement de pas être à ma place de pas parler à ces personnes là avec qui j'avais envie de parler même si je n'arrivais pas à les voir je n'arrivais pas à les visualiser visualiser leur visage mais je savais qu'il y avait des gens sur terre quelque part qui avaient besoin de m'écouter qui avaient besoin de ce que j'avais à dire et je souffrais tellement d'être dans ce rôle de salarié dans un CDI avec des gens qui ne m'inspiraient pas, qui réfléchissaient de manière très superficielle, avec qui je n'arrivais pas à connecter, qu'à un moment donné, je me suis vraiment sentie m'éteindre. Et à ce moment-là, je suis arrivée à un stade où vraiment j'ai touché le fond émotionnellement. Et je me rappelle que quand j'ai commencé à retrouver un peu d'espoir dans ma vie, dans ce que j'allais faire, je me suis vraiment, vraiment, vraiment connectée à la version de moi. de 80 ans ou de 90 ans que Dieu me prête vie très longtemps, tu vois. Mais la version de moi qui est très âgée, qui a vécu sa vie, tu vois. Et j'ai fait sans cesse cet exercice de m'imaginer de voir Mariam rider, tu vois, fatiguée, qui a mal au dos, qui a une canne, etc. Vraiment m'imaginer tous les détails de ma vieillesse et de comment j'allais me sentir. Et je m'imaginais, j'imaginais cette version de Mariam et la version de Mariam de 25 ans, tu vois. Et je me disais, qu'est-ce que cette version de moi va ressentir si j'ose jamais faire ce truc-là ? Et en fait, quand je me mettais dans la peau de cette Mariam de 80 ans, qui a vécu sa vie, qui est restée salariée, qui a jamais gagné plus d'argent, qui a jamais touché plus de personnes, qui a jamais transformé la vie des gens, qui a jamais voyagé plus que ça... qui a jamais expérimenté toute la richesse qu'il y a dans ce monde et qu'elle a envie d'expérimenter c'était tellement horrible atroce pour moi dans mon corps dans mon coeur c'était tellement insupportable à imaginer que la peur d'avoir ce type de regrets était bien plus importante que l'inconfort de me mettre devant ma caméra Et de me dire, vas-y, tu vas parler, tu vas parler imparfaitement, il y a peut-être zéro personne qui va t'écouter, tu vas peut-être être ridicule, tes anciens collègues, ils vont te regarder, ils vont rigoler, tes anciens amis, ils vont rigoler, machin, il va rigoler, il va te trouver ridicule. Ce sentiment de ce que j'allais ressentir et devenir à la fin de ma vie, si j'essayais jamais, si j'osais jamais, il était tellement horrible que ça m'a donné la force d'affronter ce regard des autres. Et je pense pas que le but, ce soit de ne plus avoir. peur tu vois on a tous peur on a tous des insécurités c'est normal si ça te fait pas peur c'est qu'il n'y a pas de croissance derrière c'est qu'il n'y a pas d'expansion derrière c'est que t'accèdes pas à un autre niveau tu vois moi je dis souvent que la vie c'est un peu comme un jeu vidéo si tu veux accéder au niveau supérieur tu vas devoir faire face à des challenges des adversités et tu vas surtout devoir confronter des peurs tu vois là ces derniers temps je me suis rendu compte que j'étais trop confortable C'est très confortable aujourd'hui pour moi de créer du contenu. Mais du coup, je me suis dit, ok, c'est quoi le prochain niveau pour toi ? Je sais que le prochain niveau pour moi, c'est les séminaires, c'est les conférences, c'est d'être devant les gens en présentiel, devant un public, et d'apprendre à maîtriser ce truc-là. Alors attention, ça ne veut pas dire que je maîtrise à fond la vidéo, mais je me sens de plus en plus confortable, tu vois. Et donc, je pense qu'il faut aller vers la peur, tu vois. Au lieu de se dire, comment est-ce que je peux plus... Je peux ne plus avoir peur ou... Non, c'est ok, qu'est-ce qui me fait peur ? Mais si ce truc-là me fait peur, c'est probablement qu'il y a quelque chose derrière qui m'attend et qui va être extraordinaire pour moi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est un exercice que tu fais faire par exemple à tes coachés, de s'imaginer plus âgé. Moi, je sais que c'est un exercice que je fais faire plutôt, alors pas âgé, mais pas comme toi, poussé avec la canne. Mais plutôt, tu vois, genre, aux portes de ta mort. Enfin, tu sais, il vaut mieux pas mourir avec des remords et des regrets. En fait, il faut réaliser la vie qu'on a envie d'avoir. Et c'est se dire, ok, je suis vraiment à Est-ce que je vais avoir ces regrets-là de ne pas avoir osé, de ne pas avoir essayé ? Ou est-ce que j'ai vraiment envie de changer mon destin ? C'est un peu aussi ce truc-là. Et c'est un exercice que tu fais faire, c'est comme ça que tu fais un peu travailler les choses pour qu'elles puissent oser plus, en fait, entre guillemets.

  • Speaker #0

    C'est un des exercices, mais je trouve que c'est un exercice hyper puissant. Mais tu sais, c'est quelque chose que j'utilise quotidiennement dans ma vie. Ce n'est pas juste pour les décisions. En fait, à chaque fois que... J'ai besoin de me consulter moi-même sur une direction à prendre. Je consulte cette version de moi de 80 ans, tu vois. Et c'est magique, tu vois. Et c'est fou parce que je fais ça depuis un petit moment maintenant et j'entendais Alex Ormosi, qui est un entrepreneur que j'adore suivre, qui parlait de ça et qui disait que lui aussi, il avait cette pratique et qu'il avait même donné un nom à cette version de lui de 80 ans. Je crois qu'il l'a appelé Solomon ou je ne sais pas quoi, ou bref. Un nom comme ça, et tu sais, il disait, à chaque fois que je veux savoir si un cours d'action ou une décision est juste, je le consulte et je sais pertinemment que ce sera la meilleure décision possible. Ce sera celle qui me permettra de refléter les valeurs que je veux refléter dans ma vie sur le long terme, tu vois. Je trouve que c'est un game changer de procéder comme ça, tu vois, plutôt que juste d'être concentré sur le moment présent. Pourquoi aussi ? Parce qu'au-delà des aspects très stratégiques de ce qu'on fait, tu vois, le business pour moi c'est un jeu, c'est un apprentissage incroyable, mais on est des êtres humains, tu vois. Et moi j'ai une vision des choses où je me dis qu'on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, tu vois, c'est Pierre Teilhard de Chardin qui disait ça. Et si on est des êtres spirituels qui vivent une expérience humaine, pour moi, un des plus... Un des meilleurs apprentissages et un des guides, des sages les plus puissants qu'on puisse consulter, c'est la mort. C'est le fait qu'un jour on va partir, tu vois. Un jour on ne sera plus là et c'est un sujet dont on ne parle pas, qui est très tabou.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais finalement, si tu veux apprendre à vivre, si tu veux vivre ta vie pleinement, dans son entièreté, avoir une vie qui est vraiment remplie, riche, tu es obligé de te rappeler qu'un jour tu vas mourir. qu'on est tous mortels, tu vois ? Et que finalement, si tu prends en compte le fait qu'un jour tu vas partir et que régulièrement tu consultes cette version de toi qui est pas loin de s'en aller, tu sais ce qui compte. Tu sais ce qui compte sur le moment, tout de suite, tu sais ce qui compte et tu sais ce qui ne mérite pas ton énergie. Tu vois ? Alors que si t'es tout le temps dans le moment présent, dans ta petite vie humaine, sans te rappeler qu'un jour ça va se terminer, tu vois c'est un peu comme quand tu pars en vacances. Là, moi je suis à Nice, je suis en vacances. Pourquoi est-ce qu'en général les gens ont autant hâte de partir en vacances ? C'est même pas tant le fait qu'ils soient à la... Moi c'est ma vision des choses. C'est pas tant le fait que tu sois à la mer, que tu sois à la montagne, que... Les gens ont hâte d'être en vacances parce que c'est un moment... où ils savent qu'il y a une fin. Ils savent qu'il y a une fin aux vacances. C'est pas indéterminé, tu vois, c'est pas un CDI, il y a une fin à tes vacances. Et parce que tu sais qu'il y a une fin, tu vas agir différemment, tu vas être plus joyeux, tu vas être plus connecté avec tes proches, tu vas vivre l'expérience de ce moment-là différemment que tu la vis dans ta vie quotidienne. Et c'est pareil dans notre vie de manière générale, quand tu te rappelles constamment qu'un jour ça va se terminer, tu vis ton moment présent. différemment très inspirant ce que...

  • Speaker #1

    franchement je pourrais t'écouter des heures je pense que Bilal qui est venu derrière la caméra aussi on pourrait t'écouter des heures mais malheureusement aussi le podcast avance justement je vais juste te poser une question par rapport au partage que tu nous fais en ce moment sur les réseaux sociaux peut-être que tu peux ramener aussi ce côté un côté un peu plus spirituel ou une autre vision de la chose... En ce moment, tu nous partages que tu es en train de vivre un moment un peu plus challengeant, que tu n'as pas forcément vécu, avec quelqu'un qui s'inspire beaucoup de toi, ta personnalité. Et du coup, elle peut soit faire grossir son compte ou en tout cas avoir plus de visibilité. en s'inspirant, copiant un peu ce que tu fais, à quel point ça te challenge ça ? Et comment tu décides finalement de vivre cette Ausha ?

  • Speaker #0

    Ça me challenge beaucoup. Ça me challenge vraiment beaucoup. Et tu vois, j'en ai parlé hier ou avant-hier sur Instagram. Parce que, tu vois, pendant longtemps, moi j'ai un état d'esprit où je me dis toujours Sois la plus grande personne. Be the bigger person Ne te rabaisse pas au niveau de quelqu'un d'autre, ne te rabaisse pas à donner de l'attention à quelque chose qui n'a pas d'importance. Mais je trouve qu'il y a des moments où tu peux être quelqu'un de spirituel, tu peux travailler sur toi, tu peux gérer tes émotions. On a tous des limites. Il y a des comportements qui sont OK, il y a des comportements qui ne sont pas OK. Et je pense que c'est extrêmement important, justement dans cette démarche d'authenticité avec mon audience et ma communauté. de leur partager les choses qui ne sont pas OK pour moi, que je n'accepte pas, les challenges que je vis ou que je ne vis pas. Et c'est pour ça que j'ai pris l'initiative d'en parler, parce que c'est aussi pour moi un moyen de m'autoriser à être aussi un peu plus vulnérable, à partager les choses qui sont difficiles pour moi, qui peuvent me blesser, parce qu'en l'occurrence, c'est quelqu'un que je connais, c'est une personne que j'ai coachée, avec qui j'ai arrêté l'accompagnement, parce que justement, je voyais qu'il y avait des choses qui n'étaient pas du tout alignées. J'ai préféré stopper l'accompagnement plutôt que créer un environnement avec mes autres coachés qui ne soient pas forcément très sains. Mais j'en tire plein de conclusions. Déjà, la première, c'est que je pense que c'est une des premières fois où je commence à prendre conscience de l'impact que j'ai. Parce que je me rends compte déjà du nombre de personnes qui me copient. Parce que ce n'est pas la seule, mais elle, c'est un autre niveau. Il faut le savoir. C'est vraiment un autre niveau. C'est dans mes micro-expressions, dans mes... mon ton de voix, dans mes silences, dans la posture de mon regard, de mon visage, dans mes gestuels avec les mains, dans les mots que j'utilise, absolument tout. Elle s'est vraiment appropriée mon personal branding. Pour moi, le personal branding d'un entrepreneur ou d'une personne, c'est qui elle est. C'est authentique à elle, qui elle est, tu vois. Et je trouve que finalement, c'est très flatteur d'un côté de me dire que ce que je suis... de son regard à elle, en tout cas, c'est tellement valorisant qu'elle a voulu, à un certain niveau, être moi, tu vois. Mais c'est challengeant parce que oui, je trouve qu'il y a quelque chose de très injuste de se dire que pendant des années, tu travailles sur ton art, sur toi, sur tes émotions, pour aller trouver en toi qu'est-ce qui est authentique, qu'est-ce qui est vrai, et de le partager de manière tellement plus authentique avec une communauté. et que tu as quelqu'un qui vient, qui passe peut-être je ne sais pas combien d'heures à analyser ce que tu fais et à l'imiter comme une actrice, tu vois, et qui récolte pas mal de résultats, parce que bien sûr, ça fonctionne. Ça ne m'étonne pas que ça fonctionne et ce n'est pas du tout pour me flatter, mais c'est très facile, tu vois, c'est très facile de procéder comme ça. Et je trouve ça injuste, mais de l'autre côté, je le vois aussi comme une opportunité, tu vois. Ce sentiment d'injustice, cette colère, je veux la canaliser vers quelque chose qui soit utile pour moi, qui me permette de toucher encore plus de personnes, de briller encore plus, de ne pas le voir comme une situation qui va m'éteindre mais qui va me permettre justement de briller encore plus. Et puis tu vois, j'entendais, j'écoutais Alex Ormosi sur ça parce que je sais qu'il a beaucoup été copié. Et du coup je me dis, ah c'est très bon signe, c'est signe de succès quand t'es autant copié. Mais il disait quelque chose de super intéressant là-dessus, il disait... Quelqu'un qui te copie, c'est quelqu'un qui admet ouvertement qu'elle est OK d'avoir la deuxième place, que c'est pas un leader, mais que c'est un suiveur, tu vois. Et que cette personne ne pourrait pas exister sans toi, finalement, sans ce que tu fais. Et donc, c'est un travail, tu vois, c'est un challenge, mais je suis contente de partager avec les gens, parce que finalement, je trouve que, tu vois, j'ai beaucoup eu ce débat avec moi-même de est-ce que j'en parle, est-ce que j'en parle pas ? Je suis contente d'en avoir parlé, parce qu'il y a plein de gens qui se sont reconnus d'une manière ou d'une autre. Parce que peut-être que nous, ça nous arrive dans nos business, mais ça peut arriver aussi dans ta vie perso, dans une amitié ou autre.

  • Speaker #1

    À partir du moment où les gens voient que quelque chose marche pour quelqu'un, forcément, il y a ce truc d'un peu... j'imite, je copie. Tu sais, moi, j'en parle souvent et je n'ai pas honte de le dire, mais tu vois, au début, Chloé Blum m'inspirait énormément dans sa façon de faire les choses. Je savais que je ne voulais pas faire tout à fait pareil, mais tu sais, au début, tu te cherches tellement. Oui, c'est normal. Et en fait, tu sais, elle avait ce truc un peu de... Une citation, une photo d'elle, tu sais, avec du corail, un peu cet étri corail, son environnement. Et donc, je me suis dit, ça marche, je vais faire pareil. En fait, tu vois, parce que j'étais beaucoup dans le def perso et prendre la parole en public. avec la version oser s'affirmer, oser parler de... de soi et du coup je faisais pareil mais tu sais et puis au bout de six mois tu te dis non mais en fait est-ce que déjà moi le corail c'est quoi cette couleur fin de choix ? en fait tu te reconnais mais c'est vrai que sur le début tu te dis mais ça marche je vais faire pareil en fait alors bon je prétendais pas vouloir être chloé bloom loin de là mais en tout cas c'était vraiment dans l'inspiration et j'ai pas l'impression que c'est malsain peut-être de sa part enfin poussé jusqu'à toi peut-être je sais pas mais mais en tout cas moi comme je l'ai un peu vécu dans ce sens-là, c'était pas mal ça, c'était vraiment ce truc Ah ben c'est comme ça qu'il faut faire ? Ah ben on va le faire ! Alors tu vois, après j'étais plus jeune, j'étais vraiment débutante, peut-être que c'est pas le cas aussi de cette personne. Mais en effet, je te rejoins vraiment sur ce côté à un moment donné, le développement personnel, la spiritualité, à ses limites, on va pas non plus voir le positif dans tout et il faut aussi s'affirmer. Et je trouve ça très bien que tu le fasses et qu'on en parle aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu sais, ce que tu dis c'est important, moi je pense que c'est... C'est complètement normal, au tout début, de s'inspirer des autres, de même parfois copier, parce qu'au début, tu manques tellement de confiance en toi. Moi-même, ça m'est arrivé au début de voir des choses, de répliquer certaines choses. Mais en fait, il y a un moment où, tu vois, si tu es dans l'optique de créer quelque chose de vrai, d'authentique, quelque chose qui dure, toi-même, ça va te déranger, tu vois. Toi-même, tu vas devant la glace et tu te dis, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Est-ce que ce que je suis en train de proposer aux gens, c'est moi ? Du coup, tu vas recevoir une validation des gens, mais tu la reçois pas pour toi, tu la reçois pour le travail de quelqu'un d'autre. Et je trouve que ça pose problème à ce niveau-là. C'est normal au début de s'inspirer, mais il y a une limite, tu vois. Oui, c'est clair. Et elle, en fait, elle s'inspirait déjà beaucoup de mon travail avant tout ça. Et là, c'est arrivé à un stade où ça fait des mois que tous les jours, c'est moi, en fait. Si tu vois ces vidéos, c'est moi, tu vois. Donc... Il y a une différence entre les deux et je pense que c'est un peu comme, tu vois, je pense que c'est complètement ok, par exemple, tu vois, deux artistes qui vont peindre un tableau, peut-être qu'il y en a un qui va s'inspirer de l'autre et il va peut-être s'inspirer de plusieurs personnes, mais finalement, l'objectif, c'est qu'il crée son tableau, tu vois. Le but, c'est pas qu'il crée exactement le même tableau que l'autre, tu vois. Donc, je pense que... Ça dépend aussi de nos principes, de nos valeurs et de ce qu'on a comme intention.

  • Speaker #1

    En plus, ça doit lui demander tellement d'efforts. Parce qu'en plus, pour t'avoir parlé en off, tu es comme tu es. Alors certes, tu as travaillé tes vidéos, ton élocution, etc. pour pouvoir être plus éloquente. Donc ça t'a demandé du travail, mais tu es comme ça. Donc ça doit lui demander tellement d'efforts et d'énergie. Je sais que moi, si j'essayais d'être toi, je pense que... mon débit de parole et tout, je pense que j'y arriverai pas, ça me demanderait. Enfin, tu vois, et puis même, ça serait, ouais, ça serait vraiment contre-productif, ça n'a pas d'intérêt. Autant être soi avec, tu vois, son énergie. Et c'est ça, c'est pour ça qu'on connecte aussi fort, aussi sûrement à toi, à ta personnalité, parce qu'elle est unique, justement. Et c'est ce truc-là. Je voulais terminer le podcast en te demandant quelles sont tes ambitions entrepreneuriales, quels sont tes envies, tes objectifs, tes buts pour le futur de ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors... Honnêtement, mes objectifs, c'est de développer encore plus mes programmes, de toucher encore plus de personnes, que ce soit mon programme Nouveau Départ, qui est un programme très dev perso, sur la confiance en soi, sur le mindset, et aussi sur l'aspect plus personal branding avec Excelsior, où j'ai envie d'accompagner encore plus d'entrepreneurs à développer leur visibilité, à porter leur voix. Là, on va rajouter des immersions en présentiel avec le programme. Et c'est vraiment quelque chose qui me stimule énormément. J'ai envie de faire de plus en plus de conférences, de plus en plus de podcasts. J'ai vraiment, vraiment envie de développer mon podcast à un autre level, tu vois. Et donc là, je suis en train de mettre des choses en place pour ça parce que c'est un format que j'adore, tu vois, les discussions comme ça. Je trouve que c'est génial. Et donc là, mes ambitions, c'est vraiment autour du développement des programmes et du podcast.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on n'a même pas parlé, mais en fait, moi, je t'ai découvert avec le podcast. C'est pour ça, en fait, au début, je te disais YouTube, TikTok, Insta, mais en fait, il y a aussi le podcast que tu avais vraiment dans ta routine de création de contenu. Ton podcast, il a pris cet élan. Est-ce que tu as détecté quelque chose qui a fait qu'il a vraiment décollé à un moment donné pour une raison particulière ? Est-ce que ce sont les invités ? Est-ce que tu en parlais sur TikTok et ton TikTok explosait à ce moment-là ? Tu as repéré quelque chose qui a fait… Alors, qu'est-ce que c'est du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, honnêtement, pour être tout à fait transparente, je considère que le podcast n'a pas encore explosé. Je considère vraiment qu'on est au tout, tout, tout début. Mais par contre, ce qui m'a aidée, ce qui m'aide aujourd'hui dans la réflexion que j'ai autour du podcast, c'est déjà, je réfléchis au podcast un peu comme les autres types de contenus, dans le sens où... Il faut de la répétition, tu vois. Il ne suffit pas de poster un podcast toutes les deux ou trois semaines pour que le podcast prenne en visibilité. Ensuite, du coup, la répétition... En fait, le volume amène à la qualité, tu vois. Il y a beaucoup de gens qui disent Vaut mieux la qualité que la quantité C'est la quantité qui fait la qualité, tu vois. Donc, plus tu en fais, plus tu sais ce qui marche, plus tu améliores ta qualité. Donc, je réfléchis beaucoup au sujet que j'aborde. Est-ce que ça aide les autres ? Est-ce que c'est quelque chose que ma communauté demande ? Est-ce que c'est des sujets qui sont importants pour eux ? la manière dont je structure un peu mes prises de parole dans les podcasts, puisque je fais beaucoup de podcasts en solo, et puis la fréquence, tu vois, des posts. Là, je veux poster deux fois par semaine minimum pour le podcast. Donc ça, ça m'aide beaucoup. Et puis honnêtement, je ne considère pas que c'est encore un succès. Je pense qu'on est vraiment au tout début, mais qu'on est sur le chemin en tout cas pour aller toucher plus de personnes.

  • Speaker #1

    Trop cool. Donc si on veut rejoindre un de tes programmes, c'est Nouveau Départ ou Excelsior. On peut rentrer à n'importe quel moment de l'année ou tu as une rentrée, des promos ?

  • Speaker #0

    Alors Nouveau Départ, on a des cohortes pour Nouveau Départ. Et en fait, tout se fait par mail. En fait, s'ils s'inscrivent à la newsletter, ils auront accès à toutes les infos que ce soit pour Nouveau Départ ou Excelsior.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Est-ce que tu veux nous partager une dernière citation, un dernier mantra ? quelque chose que tu partages à tes élèves ou à toi-même ?

  • Speaker #0

    La phrase que j'utilise beaucoup en ce moment, c'est autorise-toi à briller Autorise-toi à briller et autorise-toi à révéler cette lumière, parce que, tu sais, il y a une citation de Marianne Williamson que j'adore, que je ne pourrais pas te citer en entier, mais qui dit quelque chose comme la chose qui te fait le plus peur, ce n'est pas d'échouer, ce qui te fait le plus peur, c'est... justement de t'autoriser à briller et de réussir autant que tu vois les autres réussir. Parce qu'à partir du moment où tu te permets à toi-même de laisser cette lumière briller, tu donnes la permission aux autres de faire la même chose. Et ça, c'est vraiment la mission que j'ai avec tous mes programmes et ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop bien. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    tous les réseaux, TikTok, Instagram, Youtube. Si on veut me contacter directement, il vaut mieux passer par Instagram ou envoyer un message privé sur Insta.

  • Speaker #1

    Je mettrai tes liens dans la biographie du podcast. Merci. Merci Mariam.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Très bien.

Share

Embed

You may also like