SUCCESS #144  Elena Hurstel- De la galère en 2020 à 10 milllions de vue et 249000 abonnés sur youtube cover
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SUCCESS #144 Elena Hurstel- De la galère en 2020 à 10 milllions de vue et 249000 abonnés sur youtube

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1h07 |03/10/2024
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Description

Aujourd'hui, je vous présente Elena Hurstel, une référence du coaching vocal dans le monde francophone. Forte de quinze ans d’expérience, elle a développé sa propre méthode et aidé des milliers de personnes à libérer leur voix dans le monde entier : chanteurs, comédiens, conférenciers, entrepreneurs, professeurs… Sa chaîne YouTube propose aujourd’hui plus de 1 200 vidéos et cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés.

Elle a recemment sorti son livre "Faites du Bruit !",


Dans cette interview on a parlé de :
- son parcours
- comment elle s'est réinventée en période du covid et passer du présentiel au en ligne
- ses difficultés en 2020 et ses galères d'argent
- son expatriation a Miami et comment a-t-elle fait pour avoir son visa
Elle nous partage à la fin de l’épisode comment elle a fait exploser sa chaine youtube son instagram & son tiktok.

Tu peux retrouver Elena sur :
son site internet : https://www.elenahurstel.com/
Sur instagram : https://www.instagram.com/elena.hurstel/
Acheter son livre : https://formation.elenahurstel.com/livre-faites-du-bruit

J'espère que cette interview te plaira autant qu'elle m'a plue de l'enregistrer !

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode interview, interview que j'ai réalisé avec Elena Hercel, qui est une référence dans le coaching vocal dans le monde francophone. Elle a 15 ans d'expérience et elle a développé sa propre méthode pour aider des milliers de personnes à libérer leur voix. Elle aide des chanteurs, des comédiens, des conférenciers, des entrepreneurs, des professeurs au quotidien. Elle a une chaîne YouTube qui propose aujourd'hui plus de 1200 vidéos. Elle cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés sur cette plateforme. Elle a récemment sorti son livre aussi, Faites du bruit, et aujourd'hui, elle accompagne les personnes débutantes et confirmées, individuellement ou en groupe, à travers des masterclass et des immersions, pour les aider à réaliser leurs rêves vocaux. Dans cette interview, on a retracé son parcours. On a parlé longuement de la période de transition qu'elle a pu avoir avant Covid, après Covid, puisque forcément, avec sa thématique, Il y avait un avant et un après. Comment elle a dû se réinventer pour passer du présentiel au en ligne ? On a parlé de ses difficultés dans l'année 2020, ce qui l'a poussé aussi à prendre des grandes décisions pour sa carrière et pour sa vie personnelle. Elle a décidé de s'expatrier à Miami. Comment a-t-elle fait pour avoir son visa ? On parle aussi de ça, on parle des États-Unis, on parle de mindset, la différence entre la France et les États-Unis. Et surtout, à la fin de l'épisode, elle nous partage comment elle a fait pour faire... exploser sa chaîne YouTube en l'espace de moins de 3 ans. Elle a aussi fait exploser son Instagram et son TikTok. Elle nous partage tous ses hacks. Elle nous partage avec qui elle s'est formée, comment elle s'est formée et ce qu'elle a mis en place au quotidien pour avoir une chaîne YouTube qui prend de l'ampleur et qui explose. On peut dire qu'aujourd'hui elle a une très belle visibilité. Elle a un pourquoi qui est super fort, ce qui la pousse à créer du contenu quotidiennement. Vous verrez, Elena, elle a un grand dynamisme. Elle ne s'arrête pas, elle est toujours à fond, elle a toujours un nouveau projet. Et vous allez voir quand elle nous parle, il y a beaucoup d'humour. C'est vraiment captivant la façon dont elle nous parle. Elle utilise vraiment les variations aussi de voix. Parfois, elle nous a fait même des petites notes vocales pendant qu'on parlait. Donc franchement, c'était une interview où je n'ai pas du tout vu le temps passer. Et je pense que vous aussi. Et à un moment donné, juste petit apporté, Héléna... nous montre un petit hack sur Instagram. Il faudra aller le voir sur YouTube si vous voulez en prendre connaissance parce que malheureusement, en format audio, vous aurez un peu du mal peut-être à comprendre ce hack. Mais en tout cas, allez sur la chaîne YouTube Fanny L'Esprit pour retrouver aussi l'interview en entier et récupérer ce petit moment où, à la fin du podcast, Elena nous partage son hack sur Instagram. N'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur les réseaux sociaux. Je serais vraiment ravie d'avoir un poste de retour. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny L'Esprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Success. Bonjour Elena !

  • Speaker #1

    Hello Fanny, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ben moi ça va super, et toi ?

  • Speaker #1

    Oui ça va très bien, je suis très contente d'être là, merci beaucoup pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Ben c'est moi qui suis ravie de t'avoir sur le podcast Success, je t'attendais avec impatience puisque tu représentes vraiment le type d'interview, le type de personnes que j'ai envie d'avoir sur le podcast, t'es vraiment dans la cible quoi, vraiment des personnes que je recherche à interviewer donc... Donc c'est trop chouette, c'est énorme, je suis vraiment contente. Toute première question pour toi, Elena, c'est une question que je pose à tous mes invités puisque j'ai une dynamique dans le pitch. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes, nous dire qui tu es et qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors comme ça.

  • Speaker #0

    Généralement, personne n'est prêt. Je te rassure, tu n'es pas la seule.

  • Speaker #1

    Alors qui je suis ? Je suis Elena Hurstel, je suis mentor vocale. J'accompagne autant les chanteurs que les speakers, les entrepreneurs. les acteurs, peu importe, les personnes qui veulent avoir une voix et qui veulent faire du bruit, à se libérer et à concrétiser leurs rêves grâce à leur voix.

  • Speaker #0

    Voilà ce que je voulais dire. Le 30 secondes fait généralement peur. Du coup, tout le monde attend sa idée à faire une phrase. Mais c'est bien. Tu aurais pu avoir 10 secondes de plus pour...

  • Speaker #1

    Ok, moi j'ai été... Allez, tout droit. Très bien. Prends pas de détour.

  • Speaker #0

    De toute façon, on va revenir sur ton parcours parce que c'est aussi ça qui est intéressant, c'est savoir d'où tu viens et comment ça se fait que tu en aies là aujourd'hui. Mais j'ai une autre question avant ça. La deuxième question, ça serait si je te donnais 10 millions d'euros ou 10 millions de dollars, je ne sais pas, tu prends ce que tu préfères, sur ton compte en banque personnelle, qu'est-ce que tu ferais avec ? Comment tu répartirais cet argent ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça, c'est une bonne question. Alors, je suis personnellement en train justement de... de regarder comment je peux bâtir un peu de stabilité. Parce que moi, je suis un peu une tête brûlée. Je ne réfléchis pas trop. Pendant 10 ans, même plus de 10 ans que je fais de l'entrepreneuriat maintenant, j'ai foncé, foncé, foncé, foncé et tout investi pour construire mes prochains projets. Donc forcément, la première idée qui m'est venue, c'est génial, je vais pouvoir concrétiser tous mes projets entrepreneuriaux. Je vais pouvoir faire toutes les nouvelles choses parce que j'ai plein d'idées encore, plein d'innovations que j'ai en tête et il me faudrait un petit peu d'argent pour le R&D. Donc, c'est ça. Ce serait super. Et en même temps, il y a, tu sais, la voie de la sagesse. J'ai passé 30 ans là, début d'année. Il y a le côté, non, il faut investir pour ton avenir. Donc, du coup, il y a un peu les deux, tu vois. Donc, allez, je reste quand même un peu tête brûlée. Donc, je dirais 70% que j'investis pour développer mes projets, pour développer toutes les idées un peu farfelues que j'ai encore dans la tête. Et 30% que, allez, non, je garde 1% de kiff quand même, parce que c'est important. 1% quand même, ou là, je ne sais pas, je vais en voyage, ou je fais un tour du monde, je ne sais pas quoi. Et les 29 autres pourcents, j'investis pour plus tard. Parce que si jamais il se passe un truc, je sais que j'ai 29%, j'ai un petit matelas. Trop bien. C'est nouveau, c'est pareil, ça vient de sortir. J'ai eu des expériences il n'y a pas très longtemps où le matelas aurait été super cool. Donc, on en reparlera certainement. Mais voilà, je pense que là, ça y est, j'ai passé 30 ans. Je commence à réfléchir à ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Je commence à réfléchir à investir différemment.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Je vais te poser une autre question. Tu sais, à un moment donné, je faisais un crible dans les épisodes de podcast et je demandais genre France ou étranger. Et j'ai envie de te la poser à toi plus particulièrement parce que je ne suis pas sûre que tu habites en France à 100% de ton temps. Vas-y, explique-nous un petit peu France, étranger, qu'est-ce que tu penses de ce point-là et pourquoi tu vis à l'étranger.

  • Speaker #1

    Alors c'est très drôle parce que quand j'ai déménagé, j'étais en mode c'est fini la France, au revoir la France, je suis plus française et tout ça. Et là j'y suis retournée cet été, ça fait plusieurs fois que j'y retourne et que je suis super contente de revenir quand même tu vois. Il y a des choses, en fait chaque pays a ses forces et ses faiblesses et je pense que c'est une erreur de partir en se disant la France c'est nul et puis ailleurs c'est mieux. Non l'herbe elle est jamais plus verse ailleurs, l'herbe elle est verte là où on l'arrose. Et il y a des choses qui sont super en France, il y a des choses qui sont moins bien en France, mais c'est partout comme ça à l'étranger. Donc, France ou étranger, en fait, ça dépend pourquoi. En 2020, j'ai déménagé en Italie. Franchement, l'Italie pour la dolce vita et pour la retraite, je dis oui. Pas pour vivre maintenant, non. Je les aime très fort. Moi, je suis italienne d'origine, donc forcément, ça me parle, c'est mes racines. Mais c'est trop slow pour moi. Faut que ça bouge, tu vois. Donc, non pour ça. Après, la France, j'aime beaucoup la culture, j'aime beaucoup la finesse, j'aime beaucoup le... Il y a plein de super choses. On est connu pour le luxe, mais c'est pas tellement le luxe. Moi, je suis pas attachée à ça, mais c'est plutôt pour le côté raffiné, le côté... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est... Voilà. J'aime beaucoup ça, un peu moins pour la mentalité, même s'il y a de très bonnes personnes et des gens qui sont presque ouverts d'esprit, des gens très gentils, vraiment. Faut pas généraliser. Mais on a quand même été hyper matrixé à l'école avec des choses qui sont aujourd'hui un peu pénalisantes et qui nous mettent des barrières. Et j'irais les US pour là où je vis aujourd'hui. Je vis à Miami en Floride. J'irais les États-Unis pour la liberté d'esprit, en fait. C'est-à-dire qu'ici, tout est possible et tout le monde peut réussir. Il n'y a pas de jugement. Après, pour la nourriture et tout ça, ce n'est pas super, mais il y a du bon partout et il n'y a pas de pays idéal. Donc, France ou étranger, non. Il y a un peu de bon partout. Donc, je ne pourrais pas choisir.

  • Speaker #0

    On va en reparler parce que c'est un gros sujet de partir. Et surtout, les US, j'ai des questions pour toi à te poser. J'ai des questions pour toi à tout ça. Donc, on va en reparler. Est-ce que tu peux retracer peut-être dans les grandes lignes sur les débuts de ton parcours ? Mais voilà, tu dis que tu viens d'avoir 30 ans. Donc, qu'est-ce qui s'est passé ces dix dernières années ? Explique-nous un petit peu ton parcours dans les grandes lignes. Et après, on partira de là pour que je te pose d'autres questions qui nous intéressent sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ok, on a 45 minutes, donc il va falloir que ça se passe. C'est comme le début, le pitch en 30 secondes. Ok, non, mais je vais essayer d'aller très factuellement, très rapidement. Moi, j'ai toujours aimé chanter. J'ai toujours, toujours aimé chanter. Ça a toujours été quelque chose que j'aimais faire. Et en fait, je me suis rendue compte très rapidement. J'ai commencé le conservatoire en horaire aménagé. Donc, c'est comme sport-études. C'est à moitié conservatoire, moitié l'école à l'âge de 7 ans, en CE1. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que oui, j'aimais chanter, mais j'ai découvert l'enseignement. Je ne sais pas, il y a eu un truc avec l'enseignement où j'ai toujours aimé ça. Et donc, à l'âge de 8 ans, j'ai proposé, ma maman est directrice de résidence hôtelière pour étudiants. Et donc, je m'ennuyais un peu, fille unique, un peu HPI sur les bords, tu vois, je m'ennuyais. Et je demande à la personne qui est à l'accueil de la résidence de ma maman, est-ce que tu penses que je pourrais faire un cours de solfège ? J'avais 8 ans, littéralement. Regarde, elle a dit comment ça, elle veut faire un cours de solfège, celle-ci va jouer au Barbie, tu vois, elle n'a pas compris. Puis elle me dit Oui, ok, donc je prends le paperboard et puis je marque avec mon écriture d'enfant cours de solfège demain à 17h, tatatatata Et il y a des étudiants qui se sont inscrits. Donc, ils m'attendaient tous dans la salle et je pense qu'ils ne l'ont pas vu venir. Tu as une petite comme ça avec ses cahiers de solfège qui arrive. Et c'est là où j'ai commencé l'enseignement parce que je chantais déjà. Depuis petite, je vais dans une église avec mes parents, donc je chantais déjà dans les spectacles de l'église, etc. Donc la scène, je connaissais déjà à cette époque-là, un peu précoce, mais c'est comme le cas. Et puis là, je découvre l'enseignement. Et puis les choses de fil en aiguille se concrétisent dans l'enseignement. Dans la fameuse église où je chantais avec mes parents, je voulais faire une chorale. Donc quand j'ai eu 12 ans, ils m'ont accordé de faire une chorale parce que je les harcelais. J'ai une chorale, j'ai une chorale, j'ai une chorale. Donc bon, ils m'ont dit, allez, on va aller faire sa chorale. sinon elle ne va jamais nous lâcher avec sa chorale. Donc ouais, à 12 ans, j'ai ouvert une chorale dans mon église. C'était juste génial parce que je dirigeais des enfants. Moi, j'étais moi-même une enfant, tu vois, mais voilà, j'amenais les chants, j'envoyais des e-mails aux parents, etc. Puis de fil en aiguille, j'ai fait ça dans mon collège, j'ai fait ça dans mon lycée. Et à la fin du lycée, ben voilà, c'était devenu mon quotidien. J'étais à l'école, mais en même temps, je dirigeais, j'avais des chorales et c'était vraiment ce que je voulais faire. Et donc, tout naturellement, derrière, j'ai ouvert une entreprise. et une association. Quand j'ai eu, donc juste après mon bac, j'ai eu un gros contrat avec une troupe parisienne, le jour 2019, donc six mois après mon bac. Et c'est comme ça que tout a commencé, mon aventure entrepreneuriale, donc je n'ai jamais été salariée, j'ai tout de suite commencé l'aventure entrepreneuriale avec une autre entreprise, avec une association. Et puis voilà, de fil en aiguille, j'ai fait plein de projets. Ma chorale est devenue une des plus grosses d'Alsace, on était 300 personnes dans la chorale, c'était hallucinant, on faisait des concerts de malades. Moi, je coachais en tant que coach vocale un peu partout, en France, à l'étranger, je me déplaçais pour des masterclass un peu partout. J'ai été au Sénégal, j'ai été en Suisse, j'ai été à Londres, enfin bref, j'ai été un peu partout. Et le Covid est arrivé, voilà, voilà. Donc, à côté de ça, je chantais, j'ai fait deux albums, j'ai fait des tournées pareilles en France et ailleurs. Puis le Covid est arrivé et il fallait trouver une solution pour continuer de travailler parce que j'ai perdu tous mes contrats du jour au lendemain. Et en fait, un matin, je me disais, mais tout le monde applaudit les soignants à la fenêtre le soir, mais moi, qu'est-ce que je peux faire ? Comment moi, je peux contribuer à ma hauteur ? Parce que j'avais envie de contribuer et d'aider comme je pouvais. Et donc, j'avais une petite communauté à l'époque sur Facebook et j'ai décidé de proposer un coaching tous les jours de deux heures, gratuit. Il fallait juste que les personnes s'inscrivent et puis c'était sur Zoom, je prenais des groupes de 15 personnes. Et puis voilà, j'étais bookée sur trois mois. trois mois tous les jours, j'avais mes coachings de deux heures. Et au bout d'un certain temps, je me suis dit c'est nul parce qu'il n'y a pas de replay en fait. Moi, je suis là pendant deux heures, les gens profitent, mais ça ne profite à personne d'autre. Et c'est là que m'est venue l'idée de créer une chaîne YouTube et d'utiliser ces deux heures de temps par jour à la place de faire du coaching en direct, d'enregistrer les coachings et de les publier ensuite sur YouTube. Et voilà, de fil en aiguille, la chaîne a grandi. J'ai reconstruit une entreprise parce que mon entreprise, elle s'était arrêtée complètement parce que pendant un an, je n'ai pas travaillé. personne ne voulait de mes coachings à l'époque, personne ne voulait faire du coaching en ligne, etc. Et donc, j'ai relancé un an après, en 2021, mon entreprise, une nouvelle entreprise avec de nouvelles offres, avec la chaîne YouTube. Et au bout de quatre jours, ma quatrième vidéo publiée sur YouTube, j'ai saigné ma première cliente, qui est toujours cliente aujourd'hui, trois ans et demi après. Et puis voilà, de fil en aiguille, l'équipe a grossi. On est une vingtaine aujourd'hui dans mon équipe. On travaille autant en France. un peu partout à cause du en ligne, et puis là, maintenant aux États-Unis. Et puis voilà, ça s'est développé de fil en aiguille. J'hésite de faire vite, mais voilà un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable et j'ai envie de rebondir sur un millier de choses, mais bon, je vais essayer de me canaliser. Je vais essayer de me dire, ok, alors attends, on va essayer de rester dans le tout. Attends, déjà quand tu dis, donc tu as été baignée dans ça quand tu étais enfant et tout ça. Et tu avais aussi ce truc-là un peu de maîtresse, enseigner, transmettre, ce truc-là qu'il y avait. Mais en fait, il y a aussi ce truc quand tu es artiste, puisque moi, tu sais, j'ai fait pas mal de théâtre, tu sais, tu es comédienne, mais tu te rends compte qu'à un moment donné, vouloir transmettre est plus fort que devenir toi-même comédienne. Mais toi, j'ai l'impression que tu arrives quand même à faire un équilibre, à faire une espèce de bascule, parce que tu as quand même sorti, comme tu dis, deux albums, tu es quand même toujours chanteuse aussi. Est-ce qu'il n'y a pas à un moment donné, tu t'es dit, est-ce que je dois pas juste... Me consacrer sur une seule chose à la fois et pas faire ces deux choses-là. Est-ce que tu as ce moment de réflexion que tu as eu ? Complètement.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, quand j'ai fait mon premier gros projet avec Paris, donc c'était une comédie musicale et on m'a appelée pour diriger une chorale d'enfants de 90 enfants. Le chef de chœur à l'époque, il était complètement désarmé parce qu'il y avait des partitions. Lui, il n'avait jamais lu une partition. Moi, je sortais du conservatoire, donc c'était OK pour moi. Et donc, j'ai pris le relais sur ce projet. Et à la fin du projet, les personnes de Paris, les producteurs de Paris m'ont dit Écoute Elena, on a adoré ton talent en tant que chanteuse. on aimerait te sponsoriser et te payer une école de comédie musicale pour que tu viennes à Paris et lancer ta carrière de comédie musicale. Parce que moi, c'était mon rêve de faire de la comédie musicale. J'en avais fait en tant qu'enfant, j'avais fait des spectacles en tant qu'enfant de comédie musicale. C'était vraiment un truc qui m'animait vachement. Et en fait, à ce moment-là, j'étais vraiment à un carrefour. Donc, j'avais 19 ans. J'étais à un carrefour de me dire, est-ce que je continue la création de mon association, qui a été hyper difficile puisque personne ne croyait en mon projet à la base, ou est-ce que je prends cette opportunité d'être sponsorisée en plus, donc je n'avais rien à payer. par une école et par des producteurs de comédie musicale. Et je savais que derrière, j'allais travailler dans l'industrie de la comédie musicale. Et en fait, j'étais vraiment à carrefour de me dire, mais qu'est-ce que je veux en fait ? Et l'enseignement a été beaucoup trop fort. En pesant le pour et le contre, j'aime chanter. Même aujourd'hui, j'aime chanter. Mais je ne pourrais pas en faire que mon métier. Je ne pourrais pas être que chanteuse. J'aime tellement l'enseignement. J'aime tellement voir les gens grandir, accompagner les gens à fleurir, moi j'appelle ça, tu vois, à s'épanouir, à devenir une meilleure... Enfin, non, pas... pas devenir une meilleure version d'eux-mêmes, mais à les accompagner, à se développer, à révéler leur talent, révéler leur richesse, révéler les trésors qu'ils cachent à l'intérieur d'eux. Pour moi, c'est tellement épanouissant et je me sens tellement... Je sais pas si c'est utile le terme, mais je me sens à ma place, en fait. Et oui, je continue de faire de la scène. Toujours ici, d'ailleurs, aux Etats-Unis, je continue de faire de la scène, mais je le fais... J'ai quelques dates par mois et ça me suffit, en fait. Je... Ce n'est pas quelque chose que j'aimerais faire au jour le jour. Je m'épanouis beaucoup plus dans le fait d'accompagner les gens. Beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Quand on te voit maintenant, on voit ta zone de génie et tout. Mais c'est vrai qu'à l'époque, puis en plus à 19 ans, on est un peu fragile. On pourrait dire que c'est l'objet brillant en Paris, les comédies musicales. Je veux absolument faire ça. Donc, c'est bien que tu aies tenu ton catch, mais ça ne devait pas être évident.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense que la passion était plus forte. J'aimais chanter vraiment. Et puis, vraiment, la comédie musicale, c'était un rêve. Mais... Je me sentais vraiment à ma place de diriger, d'être dans les chorales et d'apporter ça aux gens, en fait de leur donner une voix. Je trouvais ça hyper puissant parce que moi, dans mes chorales, le leitmotiv, c'était permettre que le chant soit accessible à tous. Et qu'est-ce que ça veut dire, d'ailleurs, donner une voix à tous ? Parce que tu vois, moi, j'étais entourée de chorales qui faisaient des castings, qui faisaient des auditions, etc. Moi, je n'ai jamais fait de casting. Tu veux chanter, tu es le bienvenu, en fait. Viens ! Tu sais pas chanter, c'est pas grave. Tu chantes faux, c'est pas grave. On va te faire chanter juste, tu vois. Et je trouvais ça magnifique, en fait, de donner une voix à chacun. Même si t'as été rejetée de toutes les chorales, ici, tu seras pas rejetée. Viens, on va chanter, ça va être génial. Et je pense que, tu vois, finalement, c'est une mission qui va au-delà du chant. C'est une mission de... Et je pense que ça fait écho à ce que moi, j'ai vécu personnellement, tu vois, parce que notre mission entrepreneuriale, elle fait toujours écho à notre mission de vie et ce qu'on a vécu dans notre vie. Et je pense, ouais, j'avais envie d'être un endroit d'accueil, tu vois, un endroit d'accueil pour tous, que personne ne se sente de côté, mis de côté, mais que non, ça soit un endroit où chacun soit bien accueilli et bien à sa place, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien, trop intéressant. Et du coup, tu montes cette association, tu restes à Strasbourg, et tu as beaucoup ce truc-là en présentiel, comme on avait tous, surtout dans nos thématiques, comme moi, la prise de parole, etc. Avant Covid. Et est-ce que tu avais quand même des ambitions de monter un grand truc, de partir à l'étranger à ce moment-là, ou tu étais vraiment dans ta petite routine un peu avec tes clients, tes coachings, ta chorale, etc. C'était quoi un peu ta vision des choses avant ça ? Après, on va y venir, mais c'est fou. Tu vois, on a tous un peu bifurqué sur nos manières de penser au moment du Covid.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, c'est très drôle parce que moi, j'ai une lignée de femmes entrepreneurs, enfin entrepreneurs qui entreprennent plutôt. Moi, j'ai ma grand-mère qui est arrivée en France quand elle avait 14 ans. Et derrière, elle a tout de suite travaillé, très bosseuse. Elle a ouvert un resto, elle a ouvert une boucherie. Tu vois, c'est des femmes puissantes. Ma mère, pareil, elle est chef d'entreprise. Alors, ce n'est pas son entreprise. Mais voilà, je viens d'une lignée de femmes qui se bougent les fesses et qui font des choses. Donc forcément, ayant grandi dans ce bassin-là, j'ai tout de suite travaillé, j'ai tout de suite eu plein de projets. Et on parle de mon association, mais j'avais mon association, j'avais mon entreprise, je chantais dans des troupes de gospel à côté, j'avais mon album, j'étais signée dans un label à Londres, enfin j'avais je ne sais combien de projets. en même temps. Et en fait, j'aimais trop ça. C'est-à-dire du matin 8h, lundi à dimanche 23h, j'étais en train de faire quelque chose. Tu vois, le mois de décembre, par exemple, c'était le mois où il y avait plein de spectacles. Toute la semaine, j'enseignais. Le week-end, j'avais, je crois, mon record du week-end, c'est 15 concerts. C'était, je faisais des spectacles de Noël, des comédies musicales, du cabaret, enfin, je faisais énormément de trucs. Et si tu veux, je n'ai pas réfléchi à comment je fais ou qu'est-ce que je priorise parce que Je vivais le moment. J'avais une opportunité, je la prenais. Parce que je savais la chance que j'avais de pouvoir vivre mon rêve. Voilà, je n'ai pas eu à rouler des épaules ou à bousculer du monde pour avoir toutes ces dates. J'ai juste travaillé, j'ai juste été là, je me suis juste montrée et les opportunités sont arrivées. Donc, si tu veux, je n'ai même pas tellement réfléchi. Et je n'avais pas tellement d'ambition. En fait, moi, je prenais les choses un peu au jour le jour, comme elles arrivaient. Par contre... J'étais persuadée de rester à Strasbourg. Moi, je suis née à Strasbourg, j'étais persuadée de rester à Strasbourg. Peut-être de monter une école, peut-être de, je sais pas, de faire quelque chose, mais de rester à Strasbourg. Ça me fait toujours rire parce que, à cette période-là, juste avant de partir de Strasbourg, j'étais dans une relation avec quelqu'un qui vivait à Paris et je lui avais dit C'est mort, je ne viendrai jamais à Paris. Donc c'est toi qui viens à Strasbourg, je ne quitterai jamais Strasbourg. Le gars, il était là en mode C'est quoi cette folle ? Mais dans ma tête...

  • Speaker #0

    Ouais, t'avais tout construit aussi autour de toi. Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et à l'époque, tu vois, à l'époque, on dirait que c'était il y a 40 ans, mais à l'époque, j'avais consacré cette année de ma vie à tout construire à Strasbourg. Je me disais, si je pars, je dois tout recommencer à zéro. Est-ce que j'ai encore l'énergie ? Est-ce que j'ai encore l'envie ? C'est dur, tu vois. Et en fait, le Covid est arrivé, il n'y a pas eu le choix. Parce que tout s'est cassé la gueule, en fait. Du jour au lendemain, tout s'est arrêté. J'ai eu des mails de tous les contrats dans lesquels j'étais investie qui m'ont dit merci, au revoir, on annule vos contrats pour l'année. Donc en fait, pas d'assurance, tout s'est arrêté du jour au lendemain et en fait, il n'y a pas eu de choix. Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans rien, zéro. En fait, mais je n'ai pas vu ça comme quelque chose de négatif. Par contre, à l'époque, pour moi, faire en ligne, impossible. J'avais fait l'école de Richard Cross à Paris et Richard Cross nous avait dit non, non, en ligne, ce n'est pas possible. On ne peut pas toucher la personne, on ne peut pas bien l'entendre. entendre, on peut pas bien ceci, on peut pas bien cela, dans ma tête je ne ferais pas en ligne. Et si tu veux en parallèle, donc j'ai fait l'école de Richard Cross en 2015 quand j'avais 20 ans, 20 ans, 21 ans, j'étais la plus jeune de l'école et donc j'ai terminé mon année, mention très bien tout ci tout ça, bon bah super, mais moi ça me suffisait pas, il fallait que je fasse d'autres formations. Donc j'ai candidaté pour une autre formation à Copenhague de 3 ans qui s'appelle le Complete Vocal Institute pour la formation, la technique qui s'appelle la CVT. Et je venais de démarrer la CVT quand le Covid est arrivé. Et en fait, je me suis dit, comment on va faire ? Je ne peux plus aller à Copenhague, comment ça va se passer ? Et eux l'ont fait en ligne. Et en fait, ils nous ont expliqué comment travailler en ligne. Ils nous ont dit, là tu prends ce micro, là tu fais tel paramétrage, là ceci, là cela. Et en fait, ils nous ont montré que c'était possible. Donc derrière, moi ça m'a ouvert un champ des possibles de me dire, ça marche en fait en ligne. De là, j'ai voulu faire mes ateliers, les fameux ateliers en ligne, et de fil en aiguille, je me suis un petit peu habituée à faire du en ligne. Et puis aujourd'hui... 80% de mes activités sont en ligne, tu vois. Oui. Il y avait une espèce de... Tu sais, moi, je suis quelqu'un, je respecte les règles. Moi, je suis très carrée, je respecte les règles. Mon mentor de l'époque, Richard Cross, a dit pas en ligne Ben, pas en ligne, quoi. OK, tu vois, on m'a dit pas en ligne ben, pas en ligne. Donc, si tu veux, cette expérimentation Covid m'a dit Ah tiens, il y a peut-être quelque chose qui est possible, il y a peut-être quelque chose de différent qui est possible. La seule chose qui était compliquée, c'est qu'aucun de mes clients ne m'a suivi en ligne. Parce qu'ils m'ont dit ben non Nous, en ligne, on n'y croit pas du tout. Nous, on veut du présentiel. Sauf que ce n'était juste pas possible de faire du présentiel parce que ce n'était pas autorisé. Tu ne pouvais pas chanter. C'est un peu bizarre ce que je vais dire, mais chanter, c'est quand même cracher sur la personne. Tu as plein de postillons quand tu parles et encore plus quand tu chantes. Donc, tu ne peux pas chanter. Ce n'est pas possible. En période Covid, c'était impossible de le faire. Donc, aucun de mes clients ne m'a suivi. Zéro, rien. Ça ne m'étonne pas.

  • Speaker #0

    J'ai vécu plus ou moins la même chose, mais à une autre échelle puisque moi, je venais de commencer. Je venais tout juste de commencer. j'avais tous mes petits coachings en prise de parole les gens venaient chez moi j'étais en Suisse et du coup pareil tout s'est arrêté et puis en plus moi j'avais pas eu le réflexe de te dire attends tiens on va se voir en ligne en plus j'avais pas le réflexe j'avais pas pensé du tout à ça et tout le monde te dit la prise de parole et le théâtre en ligne et puis moi c'était pareil j'avais la croyance j'étais kélo et ça a duré 6 mois et au bout de 6 mois j'ai dit tu sais quoi je vais lancer ma formation l'art de prendre la parole en public première formation en ligne et je l'ai fait, voilà, et en fait au début c'était vraiment, tu sais, tu t'attonnais quoi et d'ailleurs c'est marrant que tu parlais des techniques vocales et tout ça parce que c'est vrai que parfois, justement j'allais te poser la question, c'est une de mes questions dans le podcast dans tous les cas, parfois moi j'ai dû faire des relaxations et puis après j'ai dû faire des moments où tu sais, où t'as un peu de voix qui sort, mais sauf que par exemple sur Zoom, le micro il bloque et la personne en face elle entend rien donc tu vois, je me suis demandé... Comment toi, tu as fait ? Comment tu fais ? Est-ce qu'il y a des outils vraiment adaptés à ça ? Est-ce qu'il y a une entreprise spécialisée qui lance que des outils, des micros spécialisés pour qu'on fasse plein de trucs en ligne ? Mais c'est vrai que sur Zoom, tu as la voix qui bloque dès que tu sors un son plus fort. Et ça m'est arrivé plusieurs fois en coaching, notamment pour faire sortir la voix de mes clients ou d'autres choses. Et tu te dis, c'est juste... Trop compliqué, en fait. Genre, t'aurais pu abandonner mille fois, mais tu l'as pas fait. Et comment t'as connu ces outils et comment tu les as mis en place ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je pense que c'est juste le timing, pour moi, qui a été ultra précis. C'est-à-dire qu'on est en Covid, je suis en ligne avec ma fameuse école de la CVT, et eux avaient vachement d'avance là-dessus, en fait. Donc, ils nous ont dit, bah voilà, le but de la coupe, en fait, c'est ce réglage. Ah, en fait, c'est un bouton à décocher. Bon, bah d'accord, on décoche ce bouton et on coche l'autre. Et on clique sur un autre truc. Donc, en fait, je pense que c'est juste, au-delà d'utiliser les bons outils, je pense que c'est juste aussi connaître les outils. Moi, Zoom, je n'avais jamais utilisé à l'époque. Donc là, on commence à travailler sur Zoom et Zoom a énormément évolué aujourd'hui. Ça fait quatre ans maintenant que Zoom, bon, tout le monde utilise Zoom aujourd'hui, tu vois, quasiment tout le monde. Et donc, ils ont trouvé des solutions parce qu'ils ont compris les besoins des utilisateurs. À l'époque, c'était juste pour faire de la vidéo. conférences, aujourd'hui, ils savent que ça chante, qu'ils ont adapté, en fait, les outils. Il y a même un paramètre aujourd'hui qui s'appelle son d'origine pour les musiciens. Donc, ils ont même compris qu'il y a des gens qui font des répètes par Zoom, etc. Donc, je pense que, oui, c'est trouver les bons outils, mais une fois que tu as trouvé l'outil, c'est aussi bien connaître l'outil parce que, du coup, tu peux faire des trucs géniaux. Nous, quand on était en formation, il y a même des moments, ils nous envoyaient dans des salles différentes. Comme ça, chacun pouvait aller travailler un truc, et après on revenait tous en... Il y a énormément d'outils, quand on connaît bien Zoom, il y a plein de petites options qui sont juste géniales à utiliser, et peut-être d'autres logiciels. Moi j'utilise Zoom, mais il y a peut-être aussi d'autres logiciels. Mais je pense que oui, il faut prendre le temps de se former, en fait. Il faut prendre le temps de bien connaître la plateforme, de bien se former, ou alors de demander, et du coup on peut faire des choses sur. Il n'y a pas besoin d'investir des milles et des cents dans des logiciels. Il y a des logiciels de base qui fonctionnent très bien. Il faut juste bien connaître les paramétrages.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis voilà, en fait, tu t'es détachée de tes croyances que tu avais. Après, c'est vrai que toucher la personne ou la mettre debout et tout, bon, après, ça se fait aussi en visio et c'est juste un peu plus technique, quoi. Ouais. En fait. Et du coup, j'ai une autre question. Donc, tu nous as relaté tout ce parcours et tout, donc c'est hyper inspirant, hyper intéressant. Tu en es venue à forcément mettre, tu t'es dit, je vais mettre mes vidéos sur YouTube en même temps. Mais qu'est-ce qui a fait le switch, par exemple, des US ? Qu'est-ce qui a fait les langues que tu as apprises en te disant Est-ce que tu t'es dit à un moment donné, je veux être numéro une de ma thématique sur YouTube en France, par exemple ? Tu vois, enfin, est-ce que le livre aussi, enfin, toutes ces étapes, parce que tu nous as pas parlé que t'as...

  • Speaker #1

    J'ai sorti un livre, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    t'as sorti ton livre. Est-ce que t'avais prévu tout ça à ce moment-là ? Enfin, est-ce que c'est venu sur le chemin ? T'as rebâti ta vision complètement en 2020 ? Ou finalement, t'as pris les opportunités comme elles arrivaient ?

  • Speaker #1

    Ok, alors, attends, parce qu'il y a plein de questions dans ce... J'ai essayé de les avoir... J'ai essayé de les faire dans le bon sens. Alors... En fait, ce qui s'est passé, si je reprends un tout petit peu la chronologie de mon histoire, ce qui s'est passé, c'est que 2019, j'arrive en fin 2019, donc je venais de rejoindre Copenhague. J'avais été acceptée, pareil, j'étais la plus jeune de ma promo. Il nous prenait à partir de 25 ans. Janvier, j'ai eu 25 ans. Février, j'étais là-bas, en fait. Tu vois ? C'est moi, je veux rentrer dans ton école. Et puis, en plus, à l'époque, l'école coûtait ultra cher. J'avais juste pas l'argent, en plus, à l'époque. Donc, enfin... à faire des petits cours, des petits coachings vocaux par-ci par-là et donner 35 heures dans une association bénévolement, j'avais pas l'argent, c'était impossible pour moi de faire cette école mais j'ai trouvé des solutions je trouvais des sponsors, moi pour le coup, qui ont cru en moi, qui sont toujours autour de moi aujourd'hui et je suis hyper émue parce que ils ont vraiment cru en moi à cette époque-là, ils m'ont payé plus de la moitié de mon école et ils sont venus pour ma revue de diplôme à Copenhague en 2022 enfin

  • Speaker #0

    Voilà, c'est super. Entourez-vous de personnes qui croient en vous parce que ça fait vraiment la différence. Moi, ça a fait la différence dans mon histoire. Et bref, on arrive en 2019. Et en fait, je me rends compte que j'ai coché tout ce que j'avais mis dans mes rêves. J'avais fait mon album, j'avais fait une tournée, j'avais été signée dans un label, j'avais fait de la comédie musicale du cabaret. Tout était là. Mon entreprise tournait super. J'avais des listes d'attentes d'élèves à n'en plus finir. J'étais pas du tout sur les réseaux sociaux à l'époque, c'était que du bouche à oreille. Puis là, je me dis, fin 2019, tout va bien, mais rien ne va. Et en fait, je me souviens d'une conversation que j'ai eue avec mon meilleur ami. On était au resto, il me dit Alors, comment ça va ? Décembre 2019. Et là, je m'effondre. Je dis Ça va pas du tout. Je vais faire quoi maintenant ? J'ai 25 ans, je fais quoi ? Moi, j'ai toujours été driveée par les challenges, par les nouvelles choses, etc. Et là, c'était en mode... Je me suis rendue compte que je n'avais plus d'ambition. Toutes les choses que j'avais mises en place, tout était là. Et même les petits rêves que je pouvais avoir, ça ne me driveait plus du tout. C'était... Oui, OK, ouvrir une école, mais... Et je me suis sentie vraiment comme étant une espèce de bouée abandonnée au milieu de l'océan. Je me dis mais oh, je comprends pas Pourtant, tout en apparence fonctionne bien. Et je me rappelle qu'à l'époque, j'allais dans une église qui avait été créée par des personnes qui venaient d'Australie et j'ai mon pasteur qui vient me voir et qui me dit Ah écoute Héléna, ce serait super que tu puisses chanter ce dimanche Et je lui dis ben non, je peux pas en fait, je suis au bout du rouleau. Quand tu chantes à l'église, t'es censée donner aux autres, tu vois. C'est un don de soi, t'es là pour les autres, pour faire du bien aux autres. Et je lui dis mais je suis tellement mal, comment tu veux que je fasse du bien aux autres, c'est pas possible Et en fait, il me dit comme ça, non, non, mais t'inquiète, on passera une bande de YouTube. Et j'ai dit, non, c'est mort. OK, je viens chanter. Je viens chanter. Je dis, OK, je vais essayer de trouver de la force, je ne sais où, pour venir chanter. Et il me dit, j'aimerais cette chanson-là. OK, cette chanson, elle s'appelle Raise a Hallelujah. Je vais, je chante. Tout le monde me dit, waouh, tu nous as fait beaucoup de bien. Je dis, bon, je ne sais pas d'où ça sort. Super, tant mieux. Et derrière, j'étais avec ma chorale et je chantais une autre chanson qui s'appelle Waymaker. Une autre super chanson gospel que j'aime beaucoup. Et je me dis, dans ma tête, il faut que... Je me trouve, ça faisait des années que je faisais du psy. J'en ai marre de parler de mon enfance, de ma petite fille intérieure, j'en ai ras le bol. J'ai besoin de construire mon avenir. Et peut-être qu'en allant voir une coach en développement personnel, peut-être que ça va m'aider à bâtir mon futur à la place de creuser dans mon passé. Et je commence à chercher, puis en même temps, je voulais partir en voyage, mais tous mes potes n'étaient pas dispo, enfin bref. Et je tombe sur une coach qui proposait, donc une coach en développement personnel, qui proposait un voyage, de partir en voyage. En même temps, tu faisais du... coaching en développement personnel. Je me dis ça c'est trop la classe. J'ai les deux en même temps. En même temps, je vais pouvoir me barrer en vacances et me faire du bien parce que j'ai besoin de remettre les compteurs à zéro et peut-être de remettre ma vision à zéro. Et en même temps, j'ai besoin de travailler sur mon futur et de bâtir mon futur. J'appelle, la personne me dit c'est super, il reste une place. Donc si vous avez votre visa en moins de 24 heures, on vous garde la place parce qu'on a déjà eu plein de filles. On leur a gardé trois semaines la place. Elles n'ont jamais eu leur visa. Donc là, c'est mort pour nous. Tu as 24 heures pour avoir ton visa. Bon, on va essayer. Je raccroche. Je clique. Je remplis les trucs pour avoir mon visa le lendemain matin. Donc, je ne sais pas, huit heures après, j'avais mon visa. Je l'appelle. La fille, elle était impressionnée. Le truc, c'était pile poil mon budget. Pendant mes vacances, ça a rentré pile poil. Bref, long story short.

  • Speaker #1

    C'est où ta destination ?

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Elle m'a dit États-Unis. Moi, États-Unis, New York. Je me dis trop bien, Los Angeles, New York. Ça va être incroyable. Puis elle me dit, c'est bon, fais-moi le virement et puis on y va. Et je dis, au fait, on va où ? Ah ben, on va à Miami. À Miami. Moi, j'avais le cliché de Miami avec les grosses chaînes en or, les gars qui ont des dents en or comme ça, sur des gros scooters et tout. Je dis, c'est pas possible. Je vous ai dit, vous êtes sûres ? Je peux pas changer. Je peux pas aller ailleurs. Et elle dit, ben non, on va à Miami. Moi, j'avais que des gros clichés de Miami. En plus, pour la petite blague, j'avais charrié un de mes potes un mois avant parce qu'il voulait aller en vacances à Miami. j'ai dit ah tu vas en Miami enfin ouais rien n'allait quoi puis au final je me retrouve à Miami février 2021 horrible j'avais pas ma valise dans le sens où j'avais pris que des trucs d'hiver alors qu'il fait chaud toute l'année ici mon maquillage j'avais oublié je suis un peu coquette tu vois j'avais pas mon truc pour me faire les cheveux c'est la catastrophe j'avais rien j'étais avec 15 autres filles qui étaient dans une vibe un peu groupie par rapport à la coach parce que ce que je ne savais pas c'est que la coach elle avait fait télé-réalité. Moi, je n'avais pas la télé à l'époque, donc j'étais un peu la paysanne de Strasbourg, alors que toutes les filles venaient de Paris. Comment te dire ? J'arrive là, je me dis, mais qu'est-ce que je fous là, en fait ? Qu'est-ce que je fous à Maïa Maï, dans un quartier craignos ? Le voisin est en train de lui tirer son flingue. Comment te dire ?

  • Speaker #1

    le plan qui a rien qui est quoi tu vois et moi je me dis ok étant croyante je me dis bon ok si tu si tu m'as amené là tu vois voilà si tu m'as amené là c'est qu'à une raison bon on va voir surtout que bon je t'ai passé des détails mais on est j'ai failli pas partir j'avais un stand by ticket je paye pas partir attend juste parce que je crois que tu t'es trompé dans la date a dit 2019 en fait c'était décembre 2020 dans cet et décembre 2019 et du coup février 2020 donc juste avant qu'au vide T'as dit février 2021, t'as dit... Non,

  • Speaker #0

    donc février 2020, ouais. Voilà,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Décembre 2019, et puis le voyage février 2020.

  • Speaker #1

    Il y avait l'école, il y avait l'école à Copenhague.

  • Speaker #0

    Exactement, qui était en ligne du coup à cause du... Bref, peu importe.

  • Speaker #1

    Donc t'es partie avant de commencer tout ça, oui, avant le Covid.

  • Speaker #0

    Exactement, genre trois semaines avant le Covid. Mais surtout qu'on ne savait pas qu'il y avait Covid à l'époque. Donc j'arrive là-bas, bref, trois premiers jours horribles. Je me demande ce que je fais là. La coach est là sans être là, du coup je me retrouve à faire moi les coachings dans ma chambre. J'étais devenue le confessionnal, tu vois. Et au final, de fil en aiguille, je me rends compte qu'il y a un truc spécial avec Miami. Je ne peux pas l'expliquer. Ce n'est pas un coup de cœur, c'est plus fort que ça. C'est que je me sens plus… Enfin, il y a un truc. Je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a un truc. Et au bout de six jours, je perds ma voix. J'étais tellement en extase. Je ne sais pas, il y a un truc qui se passe tellement fort que je perds ma voix. Et je me dis, c'était samedi soir, je me dis, Allez, le lendemain matin, j'ai envie de visiter une église ici. Je fais un message à mon pasteur. Il était en pleine nuit en France, donc le temps qu'il me réponde. Je regarde un petit peu sur Instagram. Je me rends compte que deux rues plus loin, il y a une église. Je me dis trop bien, c'est un nom français. En plus, ça s'appelle Vous. Trop stylé. Mon pasteur me répond le lendemain matin, tu peux aller à Vous. Allez, parfait. J'arrive là-bas et je me dis, moi, je sens quelque chose, mais j'ai envie de savoir si c'est aligné en fait. Si c'est juste moi et dans ma tête où ça me fait juste du bien pour le moment parce que je suis perdue ou si c'est vraiment... Ma terre promise, l'endroit où je me sens appelée, tu vois. Et donc, il y avait ces fameux deux chansons que j'avais en tête avec le fameux Waymaker et le Raise a Hallelujah qui tournaient en ma tête et qui avaient été sur mon chemin. Le service commence, c'est les deux chansons qu'il chante en premier. Et là, je ne sais pas combien il y a de chansons, il y a combien de probabilités pour que ce soit ces deux chansons-là. Et là, je me dis, OK, ça doit être ma terre promise, en fait. Il doit y avoir un truc avec cet endroit-là. Je reviens en France, je pleure les larmes de mon corps en me disant c'est horrible, je veux absolument y retourner, j'avais l'impression d'être arrachée à ma terre promise. Et là, Covid arrive, impossible d'y retourner, les portes des Etats-Unis ont été fermées pendant un an et demi. Et là, je me dis, il faut que je trouve une solution pour y retourner. Et là, impossible à l'époque. J'avais toute mon entreprise en France, je ne me voyais pas partir, je n'avais pas l'argent pour partir, impossible de faire un visa. Enfin, rien n'allait en fait. Et ce qui a été assez dingue, c'est que pendant ces trois années d'attente avant de pouvoir revenir aux États-Unis, toutes les opportunités que j'ai eues, chacune des opportunités m'ont amenée à pouvoir revenir. La création de mon entreprise en ligne, le fait que j'ai fait plein de choses qui m'ont permis d'avoir mon visa, toutes les mini-opportunités que j'ai eues, en fait, quand tu les mets une par une, ça a été le pont pour m'amener aux États-Unis, en fait. Donc, complètement dingue, complètement dingue. Et donc, du coup, me voilà... Me voilà février 2023, avoir cet appartement, pareil, sorti de nulle part, improbable, parce que je n'avais pas de papier, je n'avais rien à l'époque, donc impossible pour moi d'avoir un appart, puis je me trouve que c'est super appart. Et puis, l'année dernière, je termine mon visa avec une avocate, je valide mon visa qui s'appelle talent extraordinaire. Donc, moi et mon syndrome de l'imposteur, comment te dire que tu arrives ici avec un visa qui s'appelle talent extraordinaire, tu te dis, bon, peut-être que j'ai quelque chose à faire. Les États-Unis m'ont reconnu, tu vois, officiellement. Donc, ça m'a vachement aidée pour me lancer ici, lancer mon entreprise, mes ateliers, etc. Et voilà, tout s'est un petit peu enchaîné. Et j'étais hyper inspirée, en fait. J'ai été conduite par… Je savais que je devais retourner à Miami parce que je me sentais à ma place. Entre-temps, j'ai été en Italie parce que je ne me sentais plus du tout à ma place en France. Et je me disais, j'ai besoin de connaître mes racines. J'ai besoin de connaître ma culture, mes racines avant. de partir plus loin sur cette fameuse terre promise. Donc j'ai été deux ans en Italie. J'ai attendu quelque part que les frontières se réouvrent. J'étais en Italie et c'est là-bas que j'ai tout construit. À l'époque, je n'avais pas d'argent, donc j'étais dans un pauvre studio sans chauffage. J'ai monté mes premières vidéos YouTube avec des moufles parce qu'il faisait 6 degrés dans l'appartement. Je n'avais pas d'argent pour m'acheter à manger parce que tout partait dans le loyer. C'était ma mère qui m'envoyait des colis alimentaires. Je te passe des détails, mais ça a été hyper dur. Mais je suis hyper reconnaissante parce que ça m'a appris plein de choses. Et tu vois, aujourd'hui, les gens veulent le succès, veulent que les entreprises fonctionnent, veulent... Mais en fait, il y a un process pour que ça marche. Il y a des choses que tu dois apprendre pour que ça soit sustainable, tu as peur que ça tienne. Tu ne peux pas passer de j'ai rien, j'ai tout Il y a des étapes, des moments difficiles par lesquels tu dois passer pour comprendre ce que ça demande et pour forger ton caractère à ce que le succès va te demander et va être. Et tu vois, souvent, comme tu le dis, les personnes me voient, Miami, wow, la chaîne YouTube tu, les 20 personnes qui travaillent pour toi, l'entreprise qui travaille à l'international, en waouh ! Bah ouais, mais en fait, ça m'a coûté. Mais je ne regrette pas tous les sacrifices que ça a demandé et tout le chemin que ça a demandé. Mais tu ne peux pas arriver là sans tous ces sacrifices et sans tout ce que ça coûte. Mais pas parce que, ah oui, ça coûte, c'est des sacrifices. Pas en mode victime. En mode, tout ça forge ton caractère. Tout ça te forme, te forge toi-même. Pour qu'une fois que le succès, entre guillemets, où les bonnes choses arrivent, tu sois capable de les accueillir. Et moi, on en connaît plein. Des gens qui, du jour au lendemain, ont vécu un succès, le jour d'après, ils se sont pris un truc violentissime dans la figure parce qu'ils n'étaient pas capables de le soutenir, ce succès-là. Donc, je pense que chacun a son chemin, qu'il est plus ou moins dur, parce qu'il prédit de ce qui va arriver ensuite. Et je pense que, ça c'est un message que j'ai pour tout le monde, si vous avez de grands rêves, il va falloir passer par des grandes, pas épreuves, mais des grandes choses qui vont planter vos racines. Il y a une image d'un pasteur que j'aime beaucoup, qui s'appelle Luc Dumont, qui travaille aussi en développement personnel pour établir sa destinée, et qui dit que, je ne sais plus ce qu'il utilisait comme pays, mais il disait qu'il y avait des grandes tours. Je ne sais plus si c'était Dubaï qu'ils utilisaient ou New York ou peu importe où, mais ils disaient plus grande est la tour, plus grand doit être le forage et qu'on ne voit pas à l'intérieur de la terre parce qu'il faut un équilibre en fait. Il faut un équilibre. Tu ne peux pas être seulement vers le haut. Plus tu veux vers le haut, plus tu vas être vers le haut, plus il faut que tu te plantes vers le bas. Et c'est tout ça, dès que vous voyez des entrepreneurs à succès, je pense qu'ils sont ultra plantés vers le bas aussi. Plus vous les voyez haut, plus ils sont plantés vers le bas en fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant tout ce que tu nous partages vraiment et bravo pour ton visa. Je sais que c'est une galère pour moi vouloir retourner à Los Angeles aussi, j'ai vécu un an. C'est très compliqué et justement, toi, tu as un visa qui s'appelle le O-1.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qui est pour trois ans, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Relatable ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc, à tout moment, l'aventure peut s'arrêter au bout de trois, six, neuf ans. Enfin, c'est un peu compliqué, un peu la loterie, surtout si tu commences à bâtir toute ta vie là-bas et que tu dois partir.

  • Speaker #0

    Mais j'ai plus ce mindset. Si tu veux, je l'avais à Strasbourg où j'avais tout bâti. Je me disais, c'est la catastrophe si je pars. J'ai tous mes amis, j'ai ma famille. Maintenant, tu sais, j'ai la philosophie de me dire, je vais où je me sens appelée parce que j'ai envie d'être à ma place et de me sentir à ma place. Je pense que je serais très malheureuse de rester à un endroit juste parce que j'ai bâti et de me sentir pas utile, tu vois. Moi, je vais là où on m'appelle, là où je me sens utile, là où on a besoin de moi. Et si dans un an ou dans deux ans, on me demande d'aller, je dis n'importe quoi, mais on me demande d'aller en Afrique du Sud, j'irai en fait. Parce que je sais que c'est là où je serai utile et là où mon potentiel, là où qui je suis sera utilisé à sa pleine valeur. Donc moi, je ne suis pas du tout là-dedans. Et si tout s'arrête demain ? Non, ça ne s'arrêtera pas. Il y aura une saison peut-être qui va s'arrêter, mais pour aller sur quelque chose d'autre. Ouais, ouais, ouais. Donc si tu veux, j'ai… Mais après, il m'a fallu du temps pour développer ça. Moi, je suis accro à la sécurité, donc tu vois, il m'a fallu du temps. Mais si tu veux, je ne suis plus attachée du tout. Tu vois, mes affaires… Là, demain, s'il faut tout vendre, je vends tout. S'il faut partir, je pars. Je ne suis plus du tout attachée à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est bien d'avoir développé cet état d'esprit aussi. Mais par contre, là, depuis un an que tu y es, tu es contente du coup d'y habiter maintenant vraiment où il y a des hauts, il y a des bas ? Comme tu disais tout à l'heure un petit peu au tout début du podcast, tu disais l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. Mais est-ce que du coup, tu ne regrettes pas ce choix ? Tu es contente ?

  • Speaker #0

    Non, je ne regrette pas ce choix. En fait, c'est très drôle parce que c'est hyper dur la vie aux États-Unis pour plein de raisons. Et on... Moi, je me sens appelée à plein de nouveaux challenges et c'est hyper dur d'y faire face en fait. Parce que je parlais du syndrome de l'imposteur, tu vois, et tu te dis mais attends, est-ce que c'est vraiment pour moi ? Est-ce qu'il y a vraiment des gens ? Est-ce que je veux vraiment ? Enfin, ça, ça fait un peu peur parce que tu vois les gros machins. En même temps, tu as une vision. En même temps, tu sais où tu veux y aller. Et en même temps, quand il faut y aller, tu te dis vraiment ? Je procrastine beaucoup sur plein de trucs parce que ça me fait peur, vraiment, en toute humilité, tu vois. Et c'est super rigolo parce que je suis revenue en France le mois de juillet. J'étais un mois en France, j'ai fait... Je ne sais plus combien de masterclass, j'ai fait l'enregistrement de mon livre en audio, une vidéo super cool avec un réalisateur de film, trois jours de vidéos YouTube. Enfin bref, je n'ai pas eu un jour off. J'étais au taquet pendant un mois. Et en fait, c'est très drôle parce que je me suis sentie super bien. Franchement, j'ai adoré ce mois, c'était super. Et en même temps, je me suis dit, je n'ai pas de challenge ici. C'est super bien, je suis trop contente de revenir parce que... Je sais que je nourris la France. Je sais que je ne pourrais pas arrêter de travailler avec la France parce que j'ai des gens qui comptent sur moi. Et tu vois, quand tu me disais, est-ce que c'était un rêve de devenir numéro un ? Pas du tout. Moi, mon rêve, c'est de faire du bien autour de moi, de faire du bien aux gens. Et en fait, pourquoi devenir numéro un ? Parce qu'en fait, le milieu du champ est tellement dégueulasse. Vraiment, je pense que tu le sais avec le théâtre. Il y a des trucs, mais j'en entends tous les jours, avec des castings où des gens ont vécu des abus. ont vécu des attouchements, des agressions, des trucs, c'est tellement dégueulasse, qu'en fait, ce n'est pas devenir numéro 1 pour devenir numéro 1 et demain me lever et faire By the way, I'm number 1 Je n'ai rien à tirer d'être numéro 1, tu vois. Je n'ai rien à tirer d'être sur le devant de la scène. Moi, ce qui m'intéresse dans le fait d'être numéro 1, c'est d'être un phare. Quand je dis un phare, c'est juste d'être un endroit qu'on connaît et où on sait que c'est safe. Et c'est ça qui m'intéresse. Donc numéro 1 ou numéro 10, je m'en fous. Moi, ce qui m'intéresse, c'est juste d'être une référence. de sécurité, de safe. J'en parle tout le temps à mes équipes. Je veux qu'on devienne une safe place. Je veux qu'on développe un endroit où nos formations, nos partenaires, nos masterclasses, peu importe, tout ça est safe. Et les gens se développent et sont formés dans un endroit qui est sain et grandissent dans un endroit qui est secure. C'est ça, mon ambition. Et c'est pour ça que je veux devenir ou être ou rester numéro un. Mais pas pour me sentir mieux le matin et prendre mon café en me disant Wow, je m'en fous de ça C'est pas du tout ma question, tu vois. Mais tu me demandais, les Etats-Unis, si c'était mieux ou pas. C'est pas que les Etats-Unis, c'est mieux. C'est que dans les Etats-Unis, c'est très dur. Mais je sais que je suis au bon endroit parce que c'est là où j'ai des challenges. Je procrastine tous les jours. C'est très dur tous les jours de me lancer. J'ai tous les jours... C'est ça, c'est très rigolo. C'est que tous les jours, j'ai quelqu'un qui me fait un message. Elena, on peut prendre un coaching avec toi ? Des gens ici aux US. Et je suis là... Oui, mais... Ah ! J'ai commencé à faire certains trucs, mais il y a d'autres trucs que je procrastine vachement, tu vois. Et je suis appelée tous les jours, tous les jours. J'ai un truc qui vient là et qui dit Elena, on attend, c'est quand tu veux, Elena Et donc, si tu veux, c'est dur, c'est hyper challengeant, mais je sais que je suis à la bonne place. Et donc non, ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Les gens sont très fake. C'est très dur de construire des relations vraies. Alors, j'ai de la chance à Miami qu'il y ait beaucoup de latinos et du coup, toutes mes copines. viennent du Brésil, de Colombie, du Pérou. Et donc, du coup, j'ai moins ce côté américain un peu fake, Oh, amazing ! etc. Donc, ça, c'est OK. Mais c'est difficile, franchement. C'est pas toujours évident. Ça serait, je pense, plus facile pour moi de retourner en France et de dire Bon, voilà, j'ai construit mon truc. Je mets mes pieds en parenthèse et puis ça y est, merci, bye. Mais je me sens appelée à autre chose. Donc, voilà. Je botte les fesses comme je peux tous les jours à ma procrastination et mon syndrome de l'imposteur, mais ce n'est pas si évident que ça. Mais voilà, on verra ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Du coup, en ligne maintenant, parce que tu vois, Hélène, ça fait 45 minutes, on n'a pas plus de temps. On parle,

  • Speaker #0

    non mais laisse tomber.

  • Speaker #1

    On n'a toujours pas parlé de business.

  • Speaker #0

    On parle, non mais je suis là. Si les auditeurs sont toujours là, allez vous chercher les popcorns.

  • Speaker #1

    tu disais oui tu disais j'ai pris des formations tu sais passer vite dessus tu as fait oui oui bon je me suis formée avec des formations gratuites mais tu sais qu'en disant ça c'est hyper intéressant parce que les gens qui ont envie de propulser une chaîne YouTube un TikTok ou un Instagram généralement payent des formations aussi et ils n'ont pas forcément les résultats qu'ils veulent comment est-ce que comment tu as fait toi pour comprendre un peu comment tu as fait le fonctionnement de ces plateformes-là pour les pousser un peu dans leur retranchement et arriver au niveau dans lequel tu es, au niveau visibilité, je pense.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, si tu veux, quand j'étais à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de quelqu'un qui, je pense, a vraiment changé ma vie entrepreneuriale, quelqu'un avec qui je suis toujours en contact. D'ailleurs, je lui ai fait un message pas plus long qu'hier. Quand on était à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de Alexandre Cormont. Je ne sais pas si tu connais, un grand coach en... développement personnel et coach sentimental qui habite à Miami. Et bref, il nous offre un truc sur les relations hommes-femmes, bien sûr, parce que c'est son cœur de cible. Il était venu pour nous faire une masterclass. Et à la fin, c'était super drôle parce que toutes les filles allaient leur demander comment récupérer mon ex, comment ceci, comment cela. Moi, j'arrive pour lui poser une question et je dis Alex, comment venir ici ? Comment venir aux US ? Donc lui, il éclate de rire et il dit Ah ouais, t'es la seule, toi t'es déterre, toi. Il n'y a pas de comment récupérer mon ex ou quoi. Je n'ai rien à cirer. Moi, je veux venir aux US. Comment on fait ? Et en fait, on a un lien à ce moment-là. Il voulait que je l'accompagne. en termes de poser sa voix, etc. Donc, on a commencé à échanger. Finalement, Covid est arrivé, donc on a un peu perdu le contact. Et j'ai vu qu'il proposait une formation pour YouTube. Et donc, Alex, à l'époque, je ne sais pas s'il la propose toujours, sa formation pour YouTube, Alex, parce que c'était en 2020, c'était il y a 4 ans. Et donc, du coup, je prends la place pour le webinaire. Il vendait sa formation par webinaire, je prends ma place. Et puis, tu sais, on était, je ne sais pas, 3 000 dans le webinaire, puis il demandait, c'est quoi votre projet, machin, truc. Et moi, je marque devenir une coach internationale. C'est parce que, voilà, j'avais envie de partir à Miami, etc. Et là, devant les 3000 personnes, ils disent Ah, mais Héléna, je me rappelle de toi, on s'est rencontré à Miami, je crois vraiment en ton projet, etc. Donc moi, j'étais choquée. J'ai mis Souviens-moi, improbable et tout. Et donc, je prends sa formation ce soir-là. Pour moi, à l'époque, je crois qu'elle coûtait 800 euros. Pour moi, c'était le bout du monde à l'époque. Je n'avais même pas cet argent-là, tu vois. Donc, je m'étais débrouillée pour avoir cet argent. Et j'ai fait sa formation, on avait des coachings en direct avec lui. Et il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Là, c'était pour le côté réseau social, pour le côté YouTube. Mais à côté, il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Et j'ai un espèce de gourou, un gourou du business qui m'avait contacté, qui m'avait retourné la tête, qui voulait me vendre une arnaque en plus. Enfin bref. Donc du coup, je lui fais un message pour savoir s'il le connaissait. Et il m'a dit Ouais, ouais, je le connais, ne va pas avec lui. Et il m'a dit Je sais que tu galères. Tiens, je t'offre ma formation pour monter son business. Et là, mais… Enfin, tu sais, j'étais à Milan. J'avais froid dans mon petit studio. Je n'avais pas une thune. Ma mère m'envoyait de quoi manger. Et là, le gars m'offre une formation qui valait, je crois, 2000 euros à l'époque. Donc, incroyable. Un ange venu du ciel, tu vois. Et donc là, j'ai été hyper carrée dans la manière dont j'ai fait ces formations. Je les ai faites vraiment du début à la fin, hyper carrées. Et j'ai eu des résultats tout de suite, en fait. J'ai appliqué tous les conseils. Il disait une vidéo par jour. J'ai fait une vidéo par jour. Et puis, il n'y a pas de secret, en fait. C'est-à-dire que, tu sais, souvent, les gens achètent des formations, mais ils n'appliquent pas. Et en fait, moi, j'étais avec des gens dans la même formation qui n'avaient pas de résultat. Et en fait, tout le monde me dit Ah, mais pourquoi tu as des résultats ? Ben en fait, parce que j'ai faim et parce que j'ai froid. En fait, j'étais avec des gens qui étaient tranquilles chez eux, qui avaient un petit chômage qui tombait. Moi, j'avais faim et j'avais froid, en fait. Donc moi, il n'y avait pas de plan B. Il y avait le matin, je me levais à 7h, je faisais mes vidéos, je publiais. Enfin, je n'avais pas le choix parce que je voulais sortir de l'endroit où j'étais, en fait. Et je pense que c'est ça aussi qui a fait la différence. Tu as beau avoir la meilleure formation du monde, le meilleur formateur, si toi, tu ne t'y mets pas, si toi, tu n'appliques pas. Tu ne peux pas y arriver. Et c'est très facile après de dire, ah mais c'est la formation, ça n'a pas marché pour moi. C'est très facile de mettre ta frustration sur le formateur ou sur la formation. Non, non, c'est toi. Comment tu t'es investi ? Et moi, j'ai tout donné parce que j'ai honoré aussi le fait que la personne m'a offert la formation. Je ne pouvais pas ne pas la faire. Ce n'est pas possible, on m'a offert cette formation, tu vois. Donc voilà comment j'ai développé mon YouTube. J'étais toute seule tout 2021. J'ai fait mes 10 000 premiers abonnés et mon premier 1 million de vues toute seule. D'ailleurs, YouTube, je continue de le développer toute seule. Et puis après, j'ai pris des personnes pour m'aider, pour Instagram, pour TikTok, pour Facebook. YouTube, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les commentaires aujourd'hui, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les shorts, etc. Mais je continue quand même toute seule de m'occuper de ma chaîne. Donc voilà comment ça s'est développé. En fait, j'ai travaillé quand même beaucoup. On ne va pas se mentir. Tout le monde me dit Ah, waouh ! Comment tu as fait pour avoir une chaîne YouTube en trois ans qui a 10 000 vues et 240 000 abonnés ? Je poste tous les jours. Ça fait trois ans que je poste tous les jours. Et les gens, tu sais, voient les gros chiffres, mais ils oublient les grosses vidéos. Parce que oui, j'ai 240 000 abonnés, mais j'ai plus de 1 000 vidéos. Plus de 1 000 vidéos. On se réveille, on va travailler les chéries. S'il n'y a rien qui arrive sans rien. C'est qu'aujourd'hui, sur tous mes réseaux sociaux, on poste une fois par jour. Si ce n'est pas deux fois par jour, on poste. Et c'est comme ça que j'ai bâti ma communauté. En étant présente, en étant dans le don. Ce n'est pas on donne de la mauvaise qualité. Moi, je donne tout sur mes réseaux sociaux. Il n'y a pas de limite. Ça me fait plaisir, tu vois. Donc, je pense qu'il faut comprendre le game, en fait. Il faut comprendre que les réseaux sociaux, avant tout, c'est de l'échange, c'est du partage, c'est de la générosité. Et je pense que si tu publies beaucoup et que tu publies avec générosité et avec qualité, tu as un retour national qui se fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant. Putain, Alexandre, j'aimerais tellement l'avoir sur le podcast. Bref. Mais tellement généreux aussi. D'ailleurs, justement, j'allais te demander si tu le connaissais puisque je savais qu'il habite à Miami. Moi, je l'ai vu en vrai dans un séminaire à Paris. Donc voilà, mais hyper généreux. Et du coup, tu as appliqué la même chose à Instagram en te disant je vais faire pareil une fois par jour et tu as trouvé ce truc. D'ailleurs, tiens, question hyper égoïste, mais peut-être qui va servir à d'autres personnes. Comment tu fais pour faire les deux, tu sais, genre tu analyses une vidéo ? Bon, je t'avoue, je me suis penchée sur la question à mon avis une minute ou deux parce que c'est vrai que des fois, j'aimerais bien analyser un pitch, tu vois, et faire ma petite analyse moi à côté. Comment tu fais pour faire ces deux trucs à côté ? Ta tête et la tête de la vidéo.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses. Tu fais un montage ? Soit tu veux vraiment faire une analyse où tu peux couper, etc. Là, tu dois faire un montage. Tu télécharges la vidéo, tu t'enregistres, tu la mets en haut et toi en bas, ou de côté, peu importe. Tu télécharges la vidéo, tu te prends en vidéo, tu fais un montage. Il y a cette option-là. Ou alors, quand je fais mes reacts, par exemple, Quand tu prends la vidéo de la personne, je ne sais plus où c'est, mais tu as trois petits points à un endroit. Attends, je vais te dire ça en direct. On prend une vidéo.

  • Speaker #1

    Allez sur YouTube, s'il vous plaît, ceux qui écoutent le podcast, parce que du coup, Elena est en train de nous montrer comment...

  • Speaker #0

    Voilà, je prends quoi ? Peu importe, de toute façon, j'essaie de trouver quelqu'un qui chante, mais il n'y a pas quelqu'un qui chante. Bon, peu importe. Je prends cette vidéo, là. Ok ? Donc, je prends cette vidéo, peu importe. J'ai trois petits points, là. Tu as ici les trois petits points, tu cliques sur les trois petits points, et ensuite, tu as remixé le réel d'origine. Tu cliques sur Remixer le reel d'origine Ouais. Impossible de remixer ce contenu. Ok, j'en prends un autre. Ah ben, un autre. Remixer. Voilà. Donc, t'arrives là-dessus. Et ensuite, ce qu'il faut faire, c'est... C'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est aller dans...

  • Speaker #0

    Ouais, la petite caméra. Voilà, tu vas dans la caméra. Ensuite, tu vas dans la caméra ici, je crois. Et ensuite, tu fais Composition Tu cliques sur Composition Et ensuite, là, t'as toutes les options de composition. Tu vois ? Et donc, tu te mets à côté. Voilà. Et comme ça, t'es à côté. Tu vois ? Voilà. Et ensuite, t'enregistres.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc tu prends une vidéo soit en ris sur Insta, soit tu la trouves ailleurs et tu fais toi-même le montage. C'est ça. Génial. Mais en tout cas,

  • Speaker #0

    tu peux le faire directement sur Insta, les trois petits points remixés. Et ensuite, tu mets comme tu veux la composition. Aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et t'as senti que c'était trop intéressant ? Et t'as senti que c'était un format qui marchait bien pour toi, qui a été game changer ?

  • Speaker #0

    À mon plus grand désespoir. Franchement, quand j'ai vu ça la première fois, j'ai dit Oh ! Oh, wow ! Oh, no way ! Je me dis, non, mais sérieux, quoi. Oui, les gens, ils aiment bien ça. Je donne des vrais conseils. Tu sais, en tant qu'expert dans ton domaine, quand tu donnes des vrais experts et de la vraie valeur et que tu vois que ce qui marche, c'est faire... Oh, no way ! Oh, wow ! Je me dis, non, mais vraiment. Puis, à un moment donné, on en a parlé avec la personne qui m'aide pour mon Instagram, avec ma CM. On s'est dit, Elena, on va prendre ce qui marche. Donc, c'est parti. J'ai enregistré plein de React et on s'est rendu compte que c'est ça qui m'a amené le plus de mes abonnés, en fait. J'ai des React qui ont passé le million de vues et c'est ça qui m'a amené le plus de... Comment dire ? D'abonnés. Après, j'en ai quelques-unes aussi qui ont pété, mais dans d'autres... Toujours des React, mais dans l'autre format. En mode, qu'est-ce que pense Céline Dion de tatata ? Et puis là, tu montes la vidéo de Céline Dion. Quelle est la vocalise préférée de Céline Dion ? Là, tu mets la vocalise de Céline Dion. Donc voilà, il faut faire... Et ce genre de format marche super bien sur Instagram. Donc j'essaye de le faire le plus possible. Les formats conseillent. Je trouve que ça ne marche pas de ouf. Ça marche un petit peu, mais pas forcément. Et pourtant, tu vois, je trouve que dans une stratégie de contenu, il faut quand même avoir des contenus qui vont attirer des nouvelles personnes. Mais il faut aussi des contenus qui vont éduquer ton audience à dire Ah bah celle-ci, elle sait quand même de quoi elle parle, tu vois. Parce que quand elle m'explique comment chanter plus haut, alors que mon prof de chant, il ne sait pas comment me l'expliquer, bon, c'est quand même que la personne, elle sait de quoi elle parle. Donc, ce n'est pas forcément des contenus qui vont attirer de nouvelles personnes ou qui vont avoir beaucoup de likes. Par contre, c'est des contenus qui vont convertir. Je prends un exemple. On a un carousel qui parle de Phoenix, par exemple, qu'on a épinglé un petit peu comme un catalogue, tu vois. C'est clairement pas la publication où j'ai le plus d'interactions ou tout ça. Par contre, c'est un poste qui m'a fait faire, je sais plus, sept ou huit ventes, tu vois. Donc, il y a peut-être, je ne sais pas, 100 likes. Il y a peut-être 6 commentaires. Mais les 6 personnes qui ont commenté, derrière, elles sont dans Phoenix aujourd'hui, tu vois. Donc, il ne faut pas faire... En fait, je pense qu'il faut vraiment mettre son égo de côté quand on est sur les réseaux sociaux et vraiment réfléchir. C'est ce qu'on appelle la stratégie de contenu. Tu as des contenus qui vont attirer de l'audience, tu as des contenus qui vont convertir l'audience et tu as des contenus qui vont fidéliser l'audience, en fait. Et c'est juste de savoir quel contenu, pourquoi, de faire un bon mix et derrière, de sortir tes contenus.

  • Speaker #1

    Trop intéressant, on pourrait encore discuter des heures. Enfin, moi, je pourrais t'écouter pendant des heures encore. Super inspirant, super intéressant. Et bravo pour tout ce que tu fais. Parle-nous de ton livre aussi. Qu'est-ce qui a fait que tu as voulu écrire un livre ? Est-ce qu'on t'a démarché ? Je sais que souvent, ça se fait quand on a une belle visite sur YouTube. Souvent, on vient nous démarcher. Est-ce que c'est ça qui s'est passé pour toi aussi ?

  • Speaker #0

    Clairement, ce n'était pas mon rêve. Ah ouais ? Non, autant ça a été mon rêve de faire un album, autant un livre, je déteste lire. En fait, j'ai une espèce de... TDAH slash dyslexie. Donc, en fait, je suis incapable de lire. Dès que je lis, j'ai les lignes qui se deviennent troubles. Enfin, c'est l'horreur, quoi. Donc, je n'aime pas lire parce que j'ai vraiment du mal. Pour moi, c'est une souffrance de lire. Donc, du coup, faire un livre, comment te dire ? Donc, c'est effectivement une maison d'édition, la maison d'édition Le Duc qui est venue me voir et plus spécifiquement la branche business qui s'appelle Alizio qui est venue me démarcher en disant on est... hyper intéressée par le domaine de la voix, est-ce que ça vous dit de faire un livre ? Donc, bah oui. Je me suis dit, moi j'aime les challenges, let's go. Donc on a fait un livre dans cette direction-là, mais clairement ouais, c'était pas du tout mon rêve. Mais je me suis juste dit, j'ai un message à faire passer. Et en fait, pour l'instant, je fais passer mon message aux personnes, petit 1 qui sont sur les réseaux sociaux, et petit 1 qui aiment la vidéo en fait. Donc je me dis, j'ai envie d'étendre mon message à des personnes qui ne me connaîtraient pas et qui, bah du coup, sont plutôt lectrices ou qui regardent des livres ou... qui sont dans un endroit où je n'existe pas encore. Et c'est ça qui m'a motivée, vraiment. Plutôt que l'envie de faire un livre, c'était de me dire je vais aller toucher une nouvelle cible et je vais partager mon message auprès de personnes que je ne touche pas encore aujourd'hui. Et au-delà de ça, mon envie aussi, c'était de me dire j'ai des formations qui coûtent un certain prix. Tu sais, même mes formations de base, c'est plus de 100 euros. Et j'ai certains de mes abonnés qui aimeraient, mais qui ne peuvent pas se payer ce genre de formation. Et je me suis dit, je vais tout mettre dans mon livre. Tu as 10 vidéos gratuites, tu as plus d'une cinquantaine d'exercices. Franchement, tu as mon livre, tu peux déjà faire plein de trucs. Je me suis dit que je vais offrir ça à mon audience et je me suis battue pour que ça reste en dessous de 20 euros. La maison d'édition voulait le vendre 25, voire 30. J'ai dit que c'était hors de question. Je me suis vraiment battue avec eux. Dis-toi que quand ils m'ont envoyé le BAT, la version impression, il y avait un prix à 25. J'ai dit non, c'est mort. Vous me changez ça, vous me le mettez à 19. Jusqu'au bout, jusqu'au bout du bout. Je me suis battue vraiment pour que mes abonnés et les personnes qui n'ont pas l'argent de pouvoir investir dans mes formations puissent au moins s'acheter ça. Surtout que moi, dans l'histoire, je gagne 10%. Je gagne 2 euros sur le livre. Ce n'est même pas d'un point de vue financier parce que j'ai investi beaucoup d'argent dans ce livre, notamment pour faire la promo du livre parce que les maisons d'édition et le marketing, ce n'est pas leur truc. J'ai investi beaucoup d'argent pour qu'on parle de ce livre et d'ailleurs, je n'ai pas gagné grand-chose. Mais ce n'est pas grave, je ne l'ai pas fait pour ça. Je l'ai fait pour que mon message touche plus de monde et pour faire un cadeau à mes abonnés. Clairement,

  • Speaker #1

    clairement. C'est aussi pour ça qu'ils prennent des personnes qui ont une belle visibilité, que ça puisse faire l'auto-promo. OK, trop inspirante, trop chouette. Raconte-nous un peu comment tu travailles aujourd'hui. Et du coup, on a bien compris que maintenant, forcément, pour vendre tes offres, tu utilises la création de contenu, notamment sur YouTube, sur ton Instagram aussi, où tu es très présente. Et tu as aussi sorti l'édition de ce livre. Oui. Du coup, parle-nous juste de tes offres. Qu'est-ce que tu proposes et comment on peut travailler avec toi aujourd'hui si on a envie de connaître sa voix et de la porter un peu plus loin ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai tout basé en organique. D'abord avec YouTube. Une fois que YouTube était lancé, on a fait les trois autres réseaux sociaux principaux, donc TikTok, Facebook et Insta, que j'ai développés avec des stratégies de contenu gratuits. Voilà. Et du coup... Du coup, la question, c'était comment on peut travailler avec moi. Donc oui, j'ai développé ça en tant que stratégie d'acquisition. Comment on capte nos clients aujourd'hui, c'est comme ça. Et comment on peut travailler avec moi ? Alors, j'ai plusieurs manières de travailler. J'ai des masterclass en présentiel. On essaie d'en faire de plus en plus. Là, elles sont toutes sold out, sauf celles de Montréal au mois de novembre. Alors, du coup, en petit clin d'œil… Parce que moi, j'ai vécu une super transformation et un shift. J'ai lancé en 2021 ma version du voyage coaching. Donc en 2021, c'était au 5 terres. C'était au Cinctaire en Italie. En 2022, je l'ai fait dans un chalet en plein milieu des pistes de ski. C'était incroyable. Dans un super truc. Et là, on le relance en novembre. On a la troisième édition du Voyage Cutting à Miami. Donc, j'ai réservé une grande villa avec un chef privé. On va travailler sur la voix. V-O-U-E et V-O-U-X. On va travailler le lien entre la voix et la voix pour développer son plein potentiel et sa destinée, activer sa destinée et avoir des outils pour sa voix avec des femmes super inspirantes. C'est super. uniquement pour les femmes. Et au-delà de ça, j'ai mes accompagnements en ligne. Alors, j'ai deux petits accompagnements, un peu d'initiation, soit la voix chantée, soit la voix parlée. La voix chantée, ça s'appelle Révélation. C'est une petite formation d'autonomie pour apprendre les bases de la voix chantée. Pour la voix parlée, ça s'appelle Speak Up. Comment développer sa voix parlée, comment installer ça directement sur un texte, les petites tactiques, les petites techniques qui vont décupler le potentiel de votre voix. Et sinon... Mon offre phare, c'est un gros accompagnement intensif et immersif de six mois avec cinq coachs. On vous accompagne tous les jours, ça s'appelle Phoenix et à la fin, on a une journée en présentiel à Paris aussi où on se rencontre. Donc ça, c'est mon offre cœur, mon offre phare. On a plus de 400 personnes qui sont passées à l'intérieur depuis deux ans. Voilà, c'est mon offre préférée parce qu'il y a des belles transformations. On travaille autant la voix parlée que la voix chantée et on travaille en profondeur sur les blocages qu'il y a sur la voix. c'est à dire que souvent on en parlait et les gens n'arrivent pas à libérer leur voix nous on va pas simplement travailler avec des vocalistes on va leur dire ok d'où ça vient c'est quoi la chose profonde qui fait que la voix ne sort pas est-ce que c'est une personne de votre famille qui vous a dit de vous taire, est-ce que c'est quelqu'un qui vous a dit que vous aviez une voix qui était moche est-ce que c'est vous qui avez la croyance que votre voix est monotone etc etc on va creuser, on va vraiment faire en sorte de découvrir cette forteresse dans laquelle vous êtes coincé de manière à pouvoir libérer votre voix et on fait ce travail profond intensif pendant 6 mois dans Phoenix. Donc voilà un petit peu les possibilités pour travailler.

  • Speaker #1

    Ouais, super, top. Super, donc de toute façon, je mettrai tous tes liens dans la description du podcast.

  • Speaker #0

    Merci, super.

  • Speaker #1

    Elena, je pense qu'on a fait un bon tour de piste. Franchement, c'était très, très inspirant. Merci pour tous ces conseils que tu nous as donné.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci Fanny.

  • Speaker #1

    On va partager ton parcours. Est-ce que tu as une citation, une punchline ou un mantra qui te guide au quotidien avec lequel tu te réveilles ou tu dis ça à tes coachés de temps en temps ? Est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je termine toujours toutes mes vidéos par Croyez en vous, tout est possible Et j'aime beaucoup cette citation parce que je pense que tout est possible si on croit en soi, si on croit en son potentiel et en ce qui nous a été donné. Je pense que tout est possible, oui. Ouais, je terminerai avec ça, je pense, avec le Croyez en vous, tout est possible qui est un peu mon leitmotiv et ce que je donne tous les jours à mes coachés, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien, merci. Dis-nous juste où est-ce qu'on peut te retrouver et te suivre ?

  • Speaker #0

    Eh bien, sur mes réseaux sociaux. Je suis très active sur mon Instagram, comme tu le dis, parce que c'est mon réseau chou-chou. J'adore faire des stories, j'adore vous partager un peu mon quotidien, mon quotidien à Miami, voilà ce que je fais un peu tous les jours. Voilà, il n'y a pas les stories, tu vois, sur YouTube, sinon je pense que ça serait mon… Enfin, si, il y a des stories, mais c'est un peu différent. Donc, ouais. retrouvez-moi sur Instagram ou sur Facebook ou sur YouTube TikTok c'est un peu moins mon truc mais j'y suis quand même donc ouais plutôt sur Insta donc c'est mon nom complet Helena.Hurstel vous pouvez me retrouver là-bas et puis sinon dans une de mes prochaines formations ça me ferait trop plaisir de vous rencontrer de vous accompagner à développer votre voix et de faire du bruit c'est le titre de mon livre faire du bruit donc voilà hâte de faire du bruit ensemble donc voilà puis merci Fanny mille fois encore pour ton invitation c'était super

Description

Aujourd'hui, je vous présente Elena Hurstel, une référence du coaching vocal dans le monde francophone. Forte de quinze ans d’expérience, elle a développé sa propre méthode et aidé des milliers de personnes à libérer leur voix dans le monde entier : chanteurs, comédiens, conférenciers, entrepreneurs, professeurs… Sa chaîne YouTube propose aujourd’hui plus de 1 200 vidéos et cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés.

Elle a recemment sorti son livre "Faites du Bruit !",


Dans cette interview on a parlé de :
- son parcours
- comment elle s'est réinventée en période du covid et passer du présentiel au en ligne
- ses difficultés en 2020 et ses galères d'argent
- son expatriation a Miami et comment a-t-elle fait pour avoir son visa
Elle nous partage à la fin de l’épisode comment elle a fait exploser sa chaine youtube son instagram & son tiktok.

Tu peux retrouver Elena sur :
son site internet : https://www.elenahurstel.com/
Sur instagram : https://www.instagram.com/elena.hurstel/
Acheter son livre : https://formation.elenahurstel.com/livre-faites-du-bruit

J'espère que cette interview te plaira autant qu'elle m'a plue de l'enregistrer !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode interview, interview que j'ai réalisé avec Elena Hercel, qui est une référence dans le coaching vocal dans le monde francophone. Elle a 15 ans d'expérience et elle a développé sa propre méthode pour aider des milliers de personnes à libérer leur voix. Elle aide des chanteurs, des comédiens, des conférenciers, des entrepreneurs, des professeurs au quotidien. Elle a une chaîne YouTube qui propose aujourd'hui plus de 1200 vidéos. Elle cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés sur cette plateforme. Elle a récemment sorti son livre aussi, Faites du bruit, et aujourd'hui, elle accompagne les personnes débutantes et confirmées, individuellement ou en groupe, à travers des masterclass et des immersions, pour les aider à réaliser leurs rêves vocaux. Dans cette interview, on a retracé son parcours. On a parlé longuement de la période de transition qu'elle a pu avoir avant Covid, après Covid, puisque forcément, avec sa thématique, Il y avait un avant et un après. Comment elle a dû se réinventer pour passer du présentiel au en ligne ? On a parlé de ses difficultés dans l'année 2020, ce qui l'a poussé aussi à prendre des grandes décisions pour sa carrière et pour sa vie personnelle. Elle a décidé de s'expatrier à Miami. Comment a-t-elle fait pour avoir son visa ? On parle aussi de ça, on parle des États-Unis, on parle de mindset, la différence entre la France et les États-Unis. Et surtout, à la fin de l'épisode, elle nous partage comment elle a fait pour faire... exploser sa chaîne YouTube en l'espace de moins de 3 ans. Elle a aussi fait exploser son Instagram et son TikTok. Elle nous partage tous ses hacks. Elle nous partage avec qui elle s'est formée, comment elle s'est formée et ce qu'elle a mis en place au quotidien pour avoir une chaîne YouTube qui prend de l'ampleur et qui explose. On peut dire qu'aujourd'hui elle a une très belle visibilité. Elle a un pourquoi qui est super fort, ce qui la pousse à créer du contenu quotidiennement. Vous verrez, Elena, elle a un grand dynamisme. Elle ne s'arrête pas, elle est toujours à fond, elle a toujours un nouveau projet. Et vous allez voir quand elle nous parle, il y a beaucoup d'humour. C'est vraiment captivant la façon dont elle nous parle. Elle utilise vraiment les variations aussi de voix. Parfois, elle nous a fait même des petites notes vocales pendant qu'on parlait. Donc franchement, c'était une interview où je n'ai pas du tout vu le temps passer. Et je pense que vous aussi. Et à un moment donné, juste petit apporté, Héléna... nous montre un petit hack sur Instagram. Il faudra aller le voir sur YouTube si vous voulez en prendre connaissance parce que malheureusement, en format audio, vous aurez un peu du mal peut-être à comprendre ce hack. Mais en tout cas, allez sur la chaîne YouTube Fanny L'Esprit pour retrouver aussi l'interview en entier et récupérer ce petit moment où, à la fin du podcast, Elena nous partage son hack sur Instagram. N'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur les réseaux sociaux. Je serais vraiment ravie d'avoir un poste de retour. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny L'Esprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Success. Bonjour Elena !

  • Speaker #1

    Hello Fanny, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ben moi ça va super, et toi ?

  • Speaker #1

    Oui ça va très bien, je suis très contente d'être là, merci beaucoup pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Ben c'est moi qui suis ravie de t'avoir sur le podcast Success, je t'attendais avec impatience puisque tu représentes vraiment le type d'interview, le type de personnes que j'ai envie d'avoir sur le podcast, t'es vraiment dans la cible quoi, vraiment des personnes que je recherche à interviewer donc... Donc c'est trop chouette, c'est énorme, je suis vraiment contente. Toute première question pour toi, Elena, c'est une question que je pose à tous mes invités puisque j'ai une dynamique dans le pitch. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes, nous dire qui tu es et qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors comme ça.

  • Speaker #0

    Généralement, personne n'est prêt. Je te rassure, tu n'es pas la seule.

  • Speaker #1

    Alors qui je suis ? Je suis Elena Hurstel, je suis mentor vocale. J'accompagne autant les chanteurs que les speakers, les entrepreneurs. les acteurs, peu importe, les personnes qui veulent avoir une voix et qui veulent faire du bruit, à se libérer et à concrétiser leurs rêves grâce à leur voix.

  • Speaker #0

    Voilà ce que je voulais dire. Le 30 secondes fait généralement peur. Du coup, tout le monde attend sa idée à faire une phrase. Mais c'est bien. Tu aurais pu avoir 10 secondes de plus pour...

  • Speaker #1

    Ok, moi j'ai été... Allez, tout droit. Très bien. Prends pas de détour.

  • Speaker #0

    De toute façon, on va revenir sur ton parcours parce que c'est aussi ça qui est intéressant, c'est savoir d'où tu viens et comment ça se fait que tu en aies là aujourd'hui. Mais j'ai une autre question avant ça. La deuxième question, ça serait si je te donnais 10 millions d'euros ou 10 millions de dollars, je ne sais pas, tu prends ce que tu préfères, sur ton compte en banque personnelle, qu'est-ce que tu ferais avec ? Comment tu répartirais cet argent ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça, c'est une bonne question. Alors, je suis personnellement en train justement de... de regarder comment je peux bâtir un peu de stabilité. Parce que moi, je suis un peu une tête brûlée. Je ne réfléchis pas trop. Pendant 10 ans, même plus de 10 ans que je fais de l'entrepreneuriat maintenant, j'ai foncé, foncé, foncé, foncé et tout investi pour construire mes prochains projets. Donc forcément, la première idée qui m'est venue, c'est génial, je vais pouvoir concrétiser tous mes projets entrepreneuriaux. Je vais pouvoir faire toutes les nouvelles choses parce que j'ai plein d'idées encore, plein d'innovations que j'ai en tête et il me faudrait un petit peu d'argent pour le R&D. Donc, c'est ça. Ce serait super. Et en même temps, il y a, tu sais, la voie de la sagesse. J'ai passé 30 ans là, début d'année. Il y a le côté, non, il faut investir pour ton avenir. Donc, du coup, il y a un peu les deux, tu vois. Donc, allez, je reste quand même un peu tête brûlée. Donc, je dirais 70% que j'investis pour développer mes projets, pour développer toutes les idées un peu farfelues que j'ai encore dans la tête. Et 30% que, allez, non, je garde 1% de kiff quand même, parce que c'est important. 1% quand même, ou là, je ne sais pas, je vais en voyage, ou je fais un tour du monde, je ne sais pas quoi. Et les 29 autres pourcents, j'investis pour plus tard. Parce que si jamais il se passe un truc, je sais que j'ai 29%, j'ai un petit matelas. Trop bien. C'est nouveau, c'est pareil, ça vient de sortir. J'ai eu des expériences il n'y a pas très longtemps où le matelas aurait été super cool. Donc, on en reparlera certainement. Mais voilà, je pense que là, ça y est, j'ai passé 30 ans. Je commence à réfléchir à ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Je commence à réfléchir à investir différemment.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Je vais te poser une autre question. Tu sais, à un moment donné, je faisais un crible dans les épisodes de podcast et je demandais genre France ou étranger. Et j'ai envie de te la poser à toi plus particulièrement parce que je ne suis pas sûre que tu habites en France à 100% de ton temps. Vas-y, explique-nous un petit peu France, étranger, qu'est-ce que tu penses de ce point-là et pourquoi tu vis à l'étranger.

  • Speaker #1

    Alors c'est très drôle parce que quand j'ai déménagé, j'étais en mode c'est fini la France, au revoir la France, je suis plus française et tout ça. Et là j'y suis retournée cet été, ça fait plusieurs fois que j'y retourne et que je suis super contente de revenir quand même tu vois. Il y a des choses, en fait chaque pays a ses forces et ses faiblesses et je pense que c'est une erreur de partir en se disant la France c'est nul et puis ailleurs c'est mieux. Non l'herbe elle est jamais plus verse ailleurs, l'herbe elle est verte là où on l'arrose. Et il y a des choses qui sont super en France, il y a des choses qui sont moins bien en France, mais c'est partout comme ça à l'étranger. Donc, France ou étranger, en fait, ça dépend pourquoi. En 2020, j'ai déménagé en Italie. Franchement, l'Italie pour la dolce vita et pour la retraite, je dis oui. Pas pour vivre maintenant, non. Je les aime très fort. Moi, je suis italienne d'origine, donc forcément, ça me parle, c'est mes racines. Mais c'est trop slow pour moi. Faut que ça bouge, tu vois. Donc, non pour ça. Après, la France, j'aime beaucoup la culture, j'aime beaucoup la finesse, j'aime beaucoup le... Il y a plein de super choses. On est connu pour le luxe, mais c'est pas tellement le luxe. Moi, je suis pas attachée à ça, mais c'est plutôt pour le côté raffiné, le côté... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est... Voilà. J'aime beaucoup ça, un peu moins pour la mentalité, même s'il y a de très bonnes personnes et des gens qui sont presque ouverts d'esprit, des gens très gentils, vraiment. Faut pas généraliser. Mais on a quand même été hyper matrixé à l'école avec des choses qui sont aujourd'hui un peu pénalisantes et qui nous mettent des barrières. Et j'irais les US pour là où je vis aujourd'hui. Je vis à Miami en Floride. J'irais les États-Unis pour la liberté d'esprit, en fait. C'est-à-dire qu'ici, tout est possible et tout le monde peut réussir. Il n'y a pas de jugement. Après, pour la nourriture et tout ça, ce n'est pas super, mais il y a du bon partout et il n'y a pas de pays idéal. Donc, France ou étranger, non. Il y a un peu de bon partout. Donc, je ne pourrais pas choisir.

  • Speaker #0

    On va en reparler parce que c'est un gros sujet de partir. Et surtout, les US, j'ai des questions pour toi à te poser. J'ai des questions pour toi à tout ça. Donc, on va en reparler. Est-ce que tu peux retracer peut-être dans les grandes lignes sur les débuts de ton parcours ? Mais voilà, tu dis que tu viens d'avoir 30 ans. Donc, qu'est-ce qui s'est passé ces dix dernières années ? Explique-nous un petit peu ton parcours dans les grandes lignes. Et après, on partira de là pour que je te pose d'autres questions qui nous intéressent sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ok, on a 45 minutes, donc il va falloir que ça se passe. C'est comme le début, le pitch en 30 secondes. Ok, non, mais je vais essayer d'aller très factuellement, très rapidement. Moi, j'ai toujours aimé chanter. J'ai toujours, toujours aimé chanter. Ça a toujours été quelque chose que j'aimais faire. Et en fait, je me suis rendue compte très rapidement. J'ai commencé le conservatoire en horaire aménagé. Donc, c'est comme sport-études. C'est à moitié conservatoire, moitié l'école à l'âge de 7 ans, en CE1. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que oui, j'aimais chanter, mais j'ai découvert l'enseignement. Je ne sais pas, il y a eu un truc avec l'enseignement où j'ai toujours aimé ça. Et donc, à l'âge de 8 ans, j'ai proposé, ma maman est directrice de résidence hôtelière pour étudiants. Et donc, je m'ennuyais un peu, fille unique, un peu HPI sur les bords, tu vois, je m'ennuyais. Et je demande à la personne qui est à l'accueil de la résidence de ma maman, est-ce que tu penses que je pourrais faire un cours de solfège ? J'avais 8 ans, littéralement. Regarde, elle a dit comment ça, elle veut faire un cours de solfège, celle-ci va jouer au Barbie, tu vois, elle n'a pas compris. Puis elle me dit Oui, ok, donc je prends le paperboard et puis je marque avec mon écriture d'enfant cours de solfège demain à 17h, tatatatata Et il y a des étudiants qui se sont inscrits. Donc, ils m'attendaient tous dans la salle et je pense qu'ils ne l'ont pas vu venir. Tu as une petite comme ça avec ses cahiers de solfège qui arrive. Et c'est là où j'ai commencé l'enseignement parce que je chantais déjà. Depuis petite, je vais dans une église avec mes parents, donc je chantais déjà dans les spectacles de l'église, etc. Donc la scène, je connaissais déjà à cette époque-là, un peu précoce, mais c'est comme le cas. Et puis là, je découvre l'enseignement. Et puis les choses de fil en aiguille se concrétisent dans l'enseignement. Dans la fameuse église où je chantais avec mes parents, je voulais faire une chorale. Donc quand j'ai eu 12 ans, ils m'ont accordé de faire une chorale parce que je les harcelais. J'ai une chorale, j'ai une chorale, j'ai une chorale. Donc bon, ils m'ont dit, allez, on va aller faire sa chorale. sinon elle ne va jamais nous lâcher avec sa chorale. Donc ouais, à 12 ans, j'ai ouvert une chorale dans mon église. C'était juste génial parce que je dirigeais des enfants. Moi, j'étais moi-même une enfant, tu vois, mais voilà, j'amenais les chants, j'envoyais des e-mails aux parents, etc. Puis de fil en aiguille, j'ai fait ça dans mon collège, j'ai fait ça dans mon lycée. Et à la fin du lycée, ben voilà, c'était devenu mon quotidien. J'étais à l'école, mais en même temps, je dirigeais, j'avais des chorales et c'était vraiment ce que je voulais faire. Et donc, tout naturellement, derrière, j'ai ouvert une entreprise. et une association. Quand j'ai eu, donc juste après mon bac, j'ai eu un gros contrat avec une troupe parisienne, le jour 2019, donc six mois après mon bac. Et c'est comme ça que tout a commencé, mon aventure entrepreneuriale, donc je n'ai jamais été salariée, j'ai tout de suite commencé l'aventure entrepreneuriale avec une autre entreprise, avec une association. Et puis voilà, de fil en aiguille, j'ai fait plein de projets. Ma chorale est devenue une des plus grosses d'Alsace, on était 300 personnes dans la chorale, c'était hallucinant, on faisait des concerts de malades. Moi, je coachais en tant que coach vocale un peu partout, en France, à l'étranger, je me déplaçais pour des masterclass un peu partout. J'ai été au Sénégal, j'ai été en Suisse, j'ai été à Londres, enfin bref, j'ai été un peu partout. Et le Covid est arrivé, voilà, voilà. Donc, à côté de ça, je chantais, j'ai fait deux albums, j'ai fait des tournées pareilles en France et ailleurs. Puis le Covid est arrivé et il fallait trouver une solution pour continuer de travailler parce que j'ai perdu tous mes contrats du jour au lendemain. Et en fait, un matin, je me disais, mais tout le monde applaudit les soignants à la fenêtre le soir, mais moi, qu'est-ce que je peux faire ? Comment moi, je peux contribuer à ma hauteur ? Parce que j'avais envie de contribuer et d'aider comme je pouvais. Et donc, j'avais une petite communauté à l'époque sur Facebook et j'ai décidé de proposer un coaching tous les jours de deux heures, gratuit. Il fallait juste que les personnes s'inscrivent et puis c'était sur Zoom, je prenais des groupes de 15 personnes. Et puis voilà, j'étais bookée sur trois mois. trois mois tous les jours, j'avais mes coachings de deux heures. Et au bout d'un certain temps, je me suis dit c'est nul parce qu'il n'y a pas de replay en fait. Moi, je suis là pendant deux heures, les gens profitent, mais ça ne profite à personne d'autre. Et c'est là que m'est venue l'idée de créer une chaîne YouTube et d'utiliser ces deux heures de temps par jour à la place de faire du coaching en direct, d'enregistrer les coachings et de les publier ensuite sur YouTube. Et voilà, de fil en aiguille, la chaîne a grandi. J'ai reconstruit une entreprise parce que mon entreprise, elle s'était arrêtée complètement parce que pendant un an, je n'ai pas travaillé. personne ne voulait de mes coachings à l'époque, personne ne voulait faire du coaching en ligne, etc. Et donc, j'ai relancé un an après, en 2021, mon entreprise, une nouvelle entreprise avec de nouvelles offres, avec la chaîne YouTube. Et au bout de quatre jours, ma quatrième vidéo publiée sur YouTube, j'ai saigné ma première cliente, qui est toujours cliente aujourd'hui, trois ans et demi après. Et puis voilà, de fil en aiguille, l'équipe a grossi. On est une vingtaine aujourd'hui dans mon équipe. On travaille autant en France. un peu partout à cause du en ligne, et puis là, maintenant aux États-Unis. Et puis voilà, ça s'est développé de fil en aiguille. J'hésite de faire vite, mais voilà un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable et j'ai envie de rebondir sur un millier de choses, mais bon, je vais essayer de me canaliser. Je vais essayer de me dire, ok, alors attends, on va essayer de rester dans le tout. Attends, déjà quand tu dis, donc tu as été baignée dans ça quand tu étais enfant et tout ça. Et tu avais aussi ce truc-là un peu de maîtresse, enseigner, transmettre, ce truc-là qu'il y avait. Mais en fait, il y a aussi ce truc quand tu es artiste, puisque moi, tu sais, j'ai fait pas mal de théâtre, tu sais, tu es comédienne, mais tu te rends compte qu'à un moment donné, vouloir transmettre est plus fort que devenir toi-même comédienne. Mais toi, j'ai l'impression que tu arrives quand même à faire un équilibre, à faire une espèce de bascule, parce que tu as quand même sorti, comme tu dis, deux albums, tu es quand même toujours chanteuse aussi. Est-ce qu'il n'y a pas à un moment donné, tu t'es dit, est-ce que je dois pas juste... Me consacrer sur une seule chose à la fois et pas faire ces deux choses-là. Est-ce que tu as ce moment de réflexion que tu as eu ? Complètement.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, quand j'ai fait mon premier gros projet avec Paris, donc c'était une comédie musicale et on m'a appelée pour diriger une chorale d'enfants de 90 enfants. Le chef de chœur à l'époque, il était complètement désarmé parce qu'il y avait des partitions. Lui, il n'avait jamais lu une partition. Moi, je sortais du conservatoire, donc c'était OK pour moi. Et donc, j'ai pris le relais sur ce projet. Et à la fin du projet, les personnes de Paris, les producteurs de Paris m'ont dit Écoute Elena, on a adoré ton talent en tant que chanteuse. on aimerait te sponsoriser et te payer une école de comédie musicale pour que tu viennes à Paris et lancer ta carrière de comédie musicale. Parce que moi, c'était mon rêve de faire de la comédie musicale. J'en avais fait en tant qu'enfant, j'avais fait des spectacles en tant qu'enfant de comédie musicale. C'était vraiment un truc qui m'animait vachement. Et en fait, à ce moment-là, j'étais vraiment à un carrefour. Donc, j'avais 19 ans. J'étais à un carrefour de me dire, est-ce que je continue la création de mon association, qui a été hyper difficile puisque personne ne croyait en mon projet à la base, ou est-ce que je prends cette opportunité d'être sponsorisée en plus, donc je n'avais rien à payer. par une école et par des producteurs de comédie musicale. Et je savais que derrière, j'allais travailler dans l'industrie de la comédie musicale. Et en fait, j'étais vraiment à carrefour de me dire, mais qu'est-ce que je veux en fait ? Et l'enseignement a été beaucoup trop fort. En pesant le pour et le contre, j'aime chanter. Même aujourd'hui, j'aime chanter. Mais je ne pourrais pas en faire que mon métier. Je ne pourrais pas être que chanteuse. J'aime tellement l'enseignement. J'aime tellement voir les gens grandir, accompagner les gens à fleurir, moi j'appelle ça, tu vois, à s'épanouir, à devenir une meilleure... Enfin, non, pas... pas devenir une meilleure version d'eux-mêmes, mais à les accompagner, à se développer, à révéler leur talent, révéler leur richesse, révéler les trésors qu'ils cachent à l'intérieur d'eux. Pour moi, c'est tellement épanouissant et je me sens tellement... Je sais pas si c'est utile le terme, mais je me sens à ma place, en fait. Et oui, je continue de faire de la scène. Toujours ici, d'ailleurs, aux Etats-Unis, je continue de faire de la scène, mais je le fais... J'ai quelques dates par mois et ça me suffit, en fait. Je... Ce n'est pas quelque chose que j'aimerais faire au jour le jour. Je m'épanouis beaucoup plus dans le fait d'accompagner les gens. Beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Quand on te voit maintenant, on voit ta zone de génie et tout. Mais c'est vrai qu'à l'époque, puis en plus à 19 ans, on est un peu fragile. On pourrait dire que c'est l'objet brillant en Paris, les comédies musicales. Je veux absolument faire ça. Donc, c'est bien que tu aies tenu ton catch, mais ça ne devait pas être évident.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense que la passion était plus forte. J'aimais chanter vraiment. Et puis, vraiment, la comédie musicale, c'était un rêve. Mais... Je me sentais vraiment à ma place de diriger, d'être dans les chorales et d'apporter ça aux gens, en fait de leur donner une voix. Je trouvais ça hyper puissant parce que moi, dans mes chorales, le leitmotiv, c'était permettre que le chant soit accessible à tous. Et qu'est-ce que ça veut dire, d'ailleurs, donner une voix à tous ? Parce que tu vois, moi, j'étais entourée de chorales qui faisaient des castings, qui faisaient des auditions, etc. Moi, je n'ai jamais fait de casting. Tu veux chanter, tu es le bienvenu, en fait. Viens ! Tu sais pas chanter, c'est pas grave. Tu chantes faux, c'est pas grave. On va te faire chanter juste, tu vois. Et je trouvais ça magnifique, en fait, de donner une voix à chacun. Même si t'as été rejetée de toutes les chorales, ici, tu seras pas rejetée. Viens, on va chanter, ça va être génial. Et je pense que, tu vois, finalement, c'est une mission qui va au-delà du chant. C'est une mission de... Et je pense que ça fait écho à ce que moi, j'ai vécu personnellement, tu vois, parce que notre mission entrepreneuriale, elle fait toujours écho à notre mission de vie et ce qu'on a vécu dans notre vie. Et je pense, ouais, j'avais envie d'être un endroit d'accueil, tu vois, un endroit d'accueil pour tous, que personne ne se sente de côté, mis de côté, mais que non, ça soit un endroit où chacun soit bien accueilli et bien à sa place, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien, trop intéressant. Et du coup, tu montes cette association, tu restes à Strasbourg, et tu as beaucoup ce truc-là en présentiel, comme on avait tous, surtout dans nos thématiques, comme moi, la prise de parole, etc. Avant Covid. Et est-ce que tu avais quand même des ambitions de monter un grand truc, de partir à l'étranger à ce moment-là, ou tu étais vraiment dans ta petite routine un peu avec tes clients, tes coachings, ta chorale, etc. C'était quoi un peu ta vision des choses avant ça ? Après, on va y venir, mais c'est fou. Tu vois, on a tous un peu bifurqué sur nos manières de penser au moment du Covid.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, c'est très drôle parce que moi, j'ai une lignée de femmes entrepreneurs, enfin entrepreneurs qui entreprennent plutôt. Moi, j'ai ma grand-mère qui est arrivée en France quand elle avait 14 ans. Et derrière, elle a tout de suite travaillé, très bosseuse. Elle a ouvert un resto, elle a ouvert une boucherie. Tu vois, c'est des femmes puissantes. Ma mère, pareil, elle est chef d'entreprise. Alors, ce n'est pas son entreprise. Mais voilà, je viens d'une lignée de femmes qui se bougent les fesses et qui font des choses. Donc forcément, ayant grandi dans ce bassin-là, j'ai tout de suite travaillé, j'ai tout de suite eu plein de projets. Et on parle de mon association, mais j'avais mon association, j'avais mon entreprise, je chantais dans des troupes de gospel à côté, j'avais mon album, j'étais signée dans un label à Londres, enfin j'avais je ne sais combien de projets. en même temps. Et en fait, j'aimais trop ça. C'est-à-dire du matin 8h, lundi à dimanche 23h, j'étais en train de faire quelque chose. Tu vois, le mois de décembre, par exemple, c'était le mois où il y avait plein de spectacles. Toute la semaine, j'enseignais. Le week-end, j'avais, je crois, mon record du week-end, c'est 15 concerts. C'était, je faisais des spectacles de Noël, des comédies musicales, du cabaret, enfin, je faisais énormément de trucs. Et si tu veux, je n'ai pas réfléchi à comment je fais ou qu'est-ce que je priorise parce que Je vivais le moment. J'avais une opportunité, je la prenais. Parce que je savais la chance que j'avais de pouvoir vivre mon rêve. Voilà, je n'ai pas eu à rouler des épaules ou à bousculer du monde pour avoir toutes ces dates. J'ai juste travaillé, j'ai juste été là, je me suis juste montrée et les opportunités sont arrivées. Donc, si tu veux, je n'ai même pas tellement réfléchi. Et je n'avais pas tellement d'ambition. En fait, moi, je prenais les choses un peu au jour le jour, comme elles arrivaient. Par contre... J'étais persuadée de rester à Strasbourg. Moi, je suis née à Strasbourg, j'étais persuadée de rester à Strasbourg. Peut-être de monter une école, peut-être de, je sais pas, de faire quelque chose, mais de rester à Strasbourg. Ça me fait toujours rire parce que, à cette période-là, juste avant de partir de Strasbourg, j'étais dans une relation avec quelqu'un qui vivait à Paris et je lui avais dit C'est mort, je ne viendrai jamais à Paris. Donc c'est toi qui viens à Strasbourg, je ne quitterai jamais Strasbourg. Le gars, il était là en mode C'est quoi cette folle ? Mais dans ma tête...

  • Speaker #0

    Ouais, t'avais tout construit aussi autour de toi. Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et à l'époque, tu vois, à l'époque, on dirait que c'était il y a 40 ans, mais à l'époque, j'avais consacré cette année de ma vie à tout construire à Strasbourg. Je me disais, si je pars, je dois tout recommencer à zéro. Est-ce que j'ai encore l'énergie ? Est-ce que j'ai encore l'envie ? C'est dur, tu vois. Et en fait, le Covid est arrivé, il n'y a pas eu le choix. Parce que tout s'est cassé la gueule, en fait. Du jour au lendemain, tout s'est arrêté. J'ai eu des mails de tous les contrats dans lesquels j'étais investie qui m'ont dit merci, au revoir, on annule vos contrats pour l'année. Donc en fait, pas d'assurance, tout s'est arrêté du jour au lendemain et en fait, il n'y a pas eu de choix. Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans rien, zéro. En fait, mais je n'ai pas vu ça comme quelque chose de négatif. Par contre, à l'époque, pour moi, faire en ligne, impossible. J'avais fait l'école de Richard Cross à Paris et Richard Cross nous avait dit non, non, en ligne, ce n'est pas possible. On ne peut pas toucher la personne, on ne peut pas bien l'entendre. entendre, on peut pas bien ceci, on peut pas bien cela, dans ma tête je ne ferais pas en ligne. Et si tu veux en parallèle, donc j'ai fait l'école de Richard Cross en 2015 quand j'avais 20 ans, 20 ans, 21 ans, j'étais la plus jeune de l'école et donc j'ai terminé mon année, mention très bien tout ci tout ça, bon bah super, mais moi ça me suffisait pas, il fallait que je fasse d'autres formations. Donc j'ai candidaté pour une autre formation à Copenhague de 3 ans qui s'appelle le Complete Vocal Institute pour la formation, la technique qui s'appelle la CVT. Et je venais de démarrer la CVT quand le Covid est arrivé. Et en fait, je me suis dit, comment on va faire ? Je ne peux plus aller à Copenhague, comment ça va se passer ? Et eux l'ont fait en ligne. Et en fait, ils nous ont expliqué comment travailler en ligne. Ils nous ont dit, là tu prends ce micro, là tu fais tel paramétrage, là ceci, là cela. Et en fait, ils nous ont montré que c'était possible. Donc derrière, moi ça m'a ouvert un champ des possibles de me dire, ça marche en fait en ligne. De là, j'ai voulu faire mes ateliers, les fameux ateliers en ligne, et de fil en aiguille, je me suis un petit peu habituée à faire du en ligne. Et puis aujourd'hui... 80% de mes activités sont en ligne, tu vois. Oui. Il y avait une espèce de... Tu sais, moi, je suis quelqu'un, je respecte les règles. Moi, je suis très carrée, je respecte les règles. Mon mentor de l'époque, Richard Cross, a dit pas en ligne Ben, pas en ligne, quoi. OK, tu vois, on m'a dit pas en ligne ben, pas en ligne. Donc, si tu veux, cette expérimentation Covid m'a dit Ah tiens, il y a peut-être quelque chose qui est possible, il y a peut-être quelque chose de différent qui est possible. La seule chose qui était compliquée, c'est qu'aucun de mes clients ne m'a suivi en ligne. Parce qu'ils m'ont dit ben non Nous, en ligne, on n'y croit pas du tout. Nous, on veut du présentiel. Sauf que ce n'était juste pas possible de faire du présentiel parce que ce n'était pas autorisé. Tu ne pouvais pas chanter. C'est un peu bizarre ce que je vais dire, mais chanter, c'est quand même cracher sur la personne. Tu as plein de postillons quand tu parles et encore plus quand tu chantes. Donc, tu ne peux pas chanter. Ce n'est pas possible. En période Covid, c'était impossible de le faire. Donc, aucun de mes clients ne m'a suivi. Zéro, rien. Ça ne m'étonne pas.

  • Speaker #0

    J'ai vécu plus ou moins la même chose, mais à une autre échelle puisque moi, je venais de commencer. Je venais tout juste de commencer. j'avais tous mes petits coachings en prise de parole les gens venaient chez moi j'étais en Suisse et du coup pareil tout s'est arrêté et puis en plus moi j'avais pas eu le réflexe de te dire attends tiens on va se voir en ligne en plus j'avais pas le réflexe j'avais pas pensé du tout à ça et tout le monde te dit la prise de parole et le théâtre en ligne et puis moi c'était pareil j'avais la croyance j'étais kélo et ça a duré 6 mois et au bout de 6 mois j'ai dit tu sais quoi je vais lancer ma formation l'art de prendre la parole en public première formation en ligne et je l'ai fait, voilà, et en fait au début c'était vraiment, tu sais, tu t'attonnais quoi et d'ailleurs c'est marrant que tu parlais des techniques vocales et tout ça parce que c'est vrai que parfois, justement j'allais te poser la question, c'est une de mes questions dans le podcast dans tous les cas, parfois moi j'ai dû faire des relaxations et puis après j'ai dû faire des moments où tu sais, où t'as un peu de voix qui sort, mais sauf que par exemple sur Zoom, le micro il bloque et la personne en face elle entend rien donc tu vois, je me suis demandé... Comment toi, tu as fait ? Comment tu fais ? Est-ce qu'il y a des outils vraiment adaptés à ça ? Est-ce qu'il y a une entreprise spécialisée qui lance que des outils, des micros spécialisés pour qu'on fasse plein de trucs en ligne ? Mais c'est vrai que sur Zoom, tu as la voix qui bloque dès que tu sors un son plus fort. Et ça m'est arrivé plusieurs fois en coaching, notamment pour faire sortir la voix de mes clients ou d'autres choses. Et tu te dis, c'est juste... Trop compliqué, en fait. Genre, t'aurais pu abandonner mille fois, mais tu l'as pas fait. Et comment t'as connu ces outils et comment tu les as mis en place ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je pense que c'est juste le timing, pour moi, qui a été ultra précis. C'est-à-dire qu'on est en Covid, je suis en ligne avec ma fameuse école de la CVT, et eux avaient vachement d'avance là-dessus, en fait. Donc, ils nous ont dit, bah voilà, le but de la coupe, en fait, c'est ce réglage. Ah, en fait, c'est un bouton à décocher. Bon, bah d'accord, on décoche ce bouton et on coche l'autre. Et on clique sur un autre truc. Donc, en fait, je pense que c'est juste, au-delà d'utiliser les bons outils, je pense que c'est juste aussi connaître les outils. Moi, Zoom, je n'avais jamais utilisé à l'époque. Donc là, on commence à travailler sur Zoom et Zoom a énormément évolué aujourd'hui. Ça fait quatre ans maintenant que Zoom, bon, tout le monde utilise Zoom aujourd'hui, tu vois, quasiment tout le monde. Et donc, ils ont trouvé des solutions parce qu'ils ont compris les besoins des utilisateurs. À l'époque, c'était juste pour faire de la vidéo. conférences, aujourd'hui, ils savent que ça chante, qu'ils ont adapté, en fait, les outils. Il y a même un paramètre aujourd'hui qui s'appelle son d'origine pour les musiciens. Donc, ils ont même compris qu'il y a des gens qui font des répètes par Zoom, etc. Donc, je pense que, oui, c'est trouver les bons outils, mais une fois que tu as trouvé l'outil, c'est aussi bien connaître l'outil parce que, du coup, tu peux faire des trucs géniaux. Nous, quand on était en formation, il y a même des moments, ils nous envoyaient dans des salles différentes. Comme ça, chacun pouvait aller travailler un truc, et après on revenait tous en... Il y a énormément d'outils, quand on connaît bien Zoom, il y a plein de petites options qui sont juste géniales à utiliser, et peut-être d'autres logiciels. Moi j'utilise Zoom, mais il y a peut-être aussi d'autres logiciels. Mais je pense que oui, il faut prendre le temps de se former, en fait. Il faut prendre le temps de bien connaître la plateforme, de bien se former, ou alors de demander, et du coup on peut faire des choses sur. Il n'y a pas besoin d'investir des milles et des cents dans des logiciels. Il y a des logiciels de base qui fonctionnent très bien. Il faut juste bien connaître les paramétrages.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis voilà, en fait, tu t'es détachée de tes croyances que tu avais. Après, c'est vrai que toucher la personne ou la mettre debout et tout, bon, après, ça se fait aussi en visio et c'est juste un peu plus technique, quoi. Ouais. En fait. Et du coup, j'ai une autre question. Donc, tu nous as relaté tout ce parcours et tout, donc c'est hyper inspirant, hyper intéressant. Tu en es venue à forcément mettre, tu t'es dit, je vais mettre mes vidéos sur YouTube en même temps. Mais qu'est-ce qui a fait le switch, par exemple, des US ? Qu'est-ce qui a fait les langues que tu as apprises en te disant Est-ce que tu t'es dit à un moment donné, je veux être numéro une de ma thématique sur YouTube en France, par exemple ? Tu vois, enfin, est-ce que le livre aussi, enfin, toutes ces étapes, parce que tu nous as pas parlé que t'as...

  • Speaker #1

    J'ai sorti un livre, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    t'as sorti ton livre. Est-ce que t'avais prévu tout ça à ce moment-là ? Enfin, est-ce que c'est venu sur le chemin ? T'as rebâti ta vision complètement en 2020 ? Ou finalement, t'as pris les opportunités comme elles arrivaient ?

  • Speaker #1

    Ok, alors, attends, parce qu'il y a plein de questions dans ce... J'ai essayé de les avoir... J'ai essayé de les faire dans le bon sens. Alors... En fait, ce qui s'est passé, si je reprends un tout petit peu la chronologie de mon histoire, ce qui s'est passé, c'est que 2019, j'arrive en fin 2019, donc je venais de rejoindre Copenhague. J'avais été acceptée, pareil, j'étais la plus jeune de ma promo. Il nous prenait à partir de 25 ans. Janvier, j'ai eu 25 ans. Février, j'étais là-bas, en fait. Tu vois ? C'est moi, je veux rentrer dans ton école. Et puis, en plus, à l'époque, l'école coûtait ultra cher. J'avais juste pas l'argent, en plus, à l'époque. Donc, enfin... à faire des petits cours, des petits coachings vocaux par-ci par-là et donner 35 heures dans une association bénévolement, j'avais pas l'argent, c'était impossible pour moi de faire cette école mais j'ai trouvé des solutions je trouvais des sponsors, moi pour le coup, qui ont cru en moi, qui sont toujours autour de moi aujourd'hui et je suis hyper émue parce que ils ont vraiment cru en moi à cette époque-là, ils m'ont payé plus de la moitié de mon école et ils sont venus pour ma revue de diplôme à Copenhague en 2022 enfin

  • Speaker #0

    Voilà, c'est super. Entourez-vous de personnes qui croient en vous parce que ça fait vraiment la différence. Moi, ça a fait la différence dans mon histoire. Et bref, on arrive en 2019. Et en fait, je me rends compte que j'ai coché tout ce que j'avais mis dans mes rêves. J'avais fait mon album, j'avais fait une tournée, j'avais été signée dans un label, j'avais fait de la comédie musicale du cabaret. Tout était là. Mon entreprise tournait super. J'avais des listes d'attentes d'élèves à n'en plus finir. J'étais pas du tout sur les réseaux sociaux à l'époque, c'était que du bouche à oreille. Puis là, je me dis, fin 2019, tout va bien, mais rien ne va. Et en fait, je me souviens d'une conversation que j'ai eue avec mon meilleur ami. On était au resto, il me dit Alors, comment ça va ? Décembre 2019. Et là, je m'effondre. Je dis Ça va pas du tout. Je vais faire quoi maintenant ? J'ai 25 ans, je fais quoi ? Moi, j'ai toujours été driveée par les challenges, par les nouvelles choses, etc. Et là, c'était en mode... Je me suis rendue compte que je n'avais plus d'ambition. Toutes les choses que j'avais mises en place, tout était là. Et même les petits rêves que je pouvais avoir, ça ne me driveait plus du tout. C'était... Oui, OK, ouvrir une école, mais... Et je me suis sentie vraiment comme étant une espèce de bouée abandonnée au milieu de l'océan. Je me dis mais oh, je comprends pas Pourtant, tout en apparence fonctionne bien. Et je me rappelle qu'à l'époque, j'allais dans une église qui avait été créée par des personnes qui venaient d'Australie et j'ai mon pasteur qui vient me voir et qui me dit Ah écoute Héléna, ce serait super que tu puisses chanter ce dimanche Et je lui dis ben non, je peux pas en fait, je suis au bout du rouleau. Quand tu chantes à l'église, t'es censée donner aux autres, tu vois. C'est un don de soi, t'es là pour les autres, pour faire du bien aux autres. Et je lui dis mais je suis tellement mal, comment tu veux que je fasse du bien aux autres, c'est pas possible Et en fait, il me dit comme ça, non, non, mais t'inquiète, on passera une bande de YouTube. Et j'ai dit, non, c'est mort. OK, je viens chanter. Je viens chanter. Je dis, OK, je vais essayer de trouver de la force, je ne sais où, pour venir chanter. Et il me dit, j'aimerais cette chanson-là. OK, cette chanson, elle s'appelle Raise a Hallelujah. Je vais, je chante. Tout le monde me dit, waouh, tu nous as fait beaucoup de bien. Je dis, bon, je ne sais pas d'où ça sort. Super, tant mieux. Et derrière, j'étais avec ma chorale et je chantais une autre chanson qui s'appelle Waymaker. Une autre super chanson gospel que j'aime beaucoup. Et je me dis, dans ma tête, il faut que... Je me trouve, ça faisait des années que je faisais du psy. J'en ai marre de parler de mon enfance, de ma petite fille intérieure, j'en ai ras le bol. J'ai besoin de construire mon avenir. Et peut-être qu'en allant voir une coach en développement personnel, peut-être que ça va m'aider à bâtir mon futur à la place de creuser dans mon passé. Et je commence à chercher, puis en même temps, je voulais partir en voyage, mais tous mes potes n'étaient pas dispo, enfin bref. Et je tombe sur une coach qui proposait, donc une coach en développement personnel, qui proposait un voyage, de partir en voyage. En même temps, tu faisais du... coaching en développement personnel. Je me dis ça c'est trop la classe. J'ai les deux en même temps. En même temps, je vais pouvoir me barrer en vacances et me faire du bien parce que j'ai besoin de remettre les compteurs à zéro et peut-être de remettre ma vision à zéro. Et en même temps, j'ai besoin de travailler sur mon futur et de bâtir mon futur. J'appelle, la personne me dit c'est super, il reste une place. Donc si vous avez votre visa en moins de 24 heures, on vous garde la place parce qu'on a déjà eu plein de filles. On leur a gardé trois semaines la place. Elles n'ont jamais eu leur visa. Donc là, c'est mort pour nous. Tu as 24 heures pour avoir ton visa. Bon, on va essayer. Je raccroche. Je clique. Je remplis les trucs pour avoir mon visa le lendemain matin. Donc, je ne sais pas, huit heures après, j'avais mon visa. Je l'appelle. La fille, elle était impressionnée. Le truc, c'était pile poil mon budget. Pendant mes vacances, ça a rentré pile poil. Bref, long story short.

  • Speaker #1

    C'est où ta destination ?

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Elle m'a dit États-Unis. Moi, États-Unis, New York. Je me dis trop bien, Los Angeles, New York. Ça va être incroyable. Puis elle me dit, c'est bon, fais-moi le virement et puis on y va. Et je dis, au fait, on va où ? Ah ben, on va à Miami. À Miami. Moi, j'avais le cliché de Miami avec les grosses chaînes en or, les gars qui ont des dents en or comme ça, sur des gros scooters et tout. Je dis, c'est pas possible. Je vous ai dit, vous êtes sûres ? Je peux pas changer. Je peux pas aller ailleurs. Et elle dit, ben non, on va à Miami. Moi, j'avais que des gros clichés de Miami. En plus, pour la petite blague, j'avais charrié un de mes potes un mois avant parce qu'il voulait aller en vacances à Miami. j'ai dit ah tu vas en Miami enfin ouais rien n'allait quoi puis au final je me retrouve à Miami février 2021 horrible j'avais pas ma valise dans le sens où j'avais pris que des trucs d'hiver alors qu'il fait chaud toute l'année ici mon maquillage j'avais oublié je suis un peu coquette tu vois j'avais pas mon truc pour me faire les cheveux c'est la catastrophe j'avais rien j'étais avec 15 autres filles qui étaient dans une vibe un peu groupie par rapport à la coach parce que ce que je ne savais pas c'est que la coach elle avait fait télé-réalité. Moi, je n'avais pas la télé à l'époque, donc j'étais un peu la paysanne de Strasbourg, alors que toutes les filles venaient de Paris. Comment te dire ? J'arrive là, je me dis, mais qu'est-ce que je fous là, en fait ? Qu'est-ce que je fous à Maïa Maï, dans un quartier craignos ? Le voisin est en train de lui tirer son flingue. Comment te dire ?

  • Speaker #1

    le plan qui a rien qui est quoi tu vois et moi je me dis ok étant croyante je me dis bon ok si tu si tu m'as amené là tu vois voilà si tu m'as amené là c'est qu'à une raison bon on va voir surtout que bon je t'ai passé des détails mais on est j'ai failli pas partir j'avais un stand by ticket je paye pas partir attend juste parce que je crois que tu t'es trompé dans la date a dit 2019 en fait c'était décembre 2020 dans cet et décembre 2019 et du coup février 2020 donc juste avant qu'au vide T'as dit février 2021, t'as dit... Non,

  • Speaker #0

    donc février 2020, ouais. Voilà,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Décembre 2019, et puis le voyage février 2020.

  • Speaker #1

    Il y avait l'école, il y avait l'école à Copenhague.

  • Speaker #0

    Exactement, qui était en ligne du coup à cause du... Bref, peu importe.

  • Speaker #1

    Donc t'es partie avant de commencer tout ça, oui, avant le Covid.

  • Speaker #0

    Exactement, genre trois semaines avant le Covid. Mais surtout qu'on ne savait pas qu'il y avait Covid à l'époque. Donc j'arrive là-bas, bref, trois premiers jours horribles. Je me demande ce que je fais là. La coach est là sans être là, du coup je me retrouve à faire moi les coachings dans ma chambre. J'étais devenue le confessionnal, tu vois. Et au final, de fil en aiguille, je me rends compte qu'il y a un truc spécial avec Miami. Je ne peux pas l'expliquer. Ce n'est pas un coup de cœur, c'est plus fort que ça. C'est que je me sens plus… Enfin, il y a un truc. Je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a un truc. Et au bout de six jours, je perds ma voix. J'étais tellement en extase. Je ne sais pas, il y a un truc qui se passe tellement fort que je perds ma voix. Et je me dis, c'était samedi soir, je me dis, Allez, le lendemain matin, j'ai envie de visiter une église ici. Je fais un message à mon pasteur. Il était en pleine nuit en France, donc le temps qu'il me réponde. Je regarde un petit peu sur Instagram. Je me rends compte que deux rues plus loin, il y a une église. Je me dis trop bien, c'est un nom français. En plus, ça s'appelle Vous. Trop stylé. Mon pasteur me répond le lendemain matin, tu peux aller à Vous. Allez, parfait. J'arrive là-bas et je me dis, moi, je sens quelque chose, mais j'ai envie de savoir si c'est aligné en fait. Si c'est juste moi et dans ma tête où ça me fait juste du bien pour le moment parce que je suis perdue ou si c'est vraiment... Ma terre promise, l'endroit où je me sens appelée, tu vois. Et donc, il y avait ces fameux deux chansons que j'avais en tête avec le fameux Waymaker et le Raise a Hallelujah qui tournaient en ma tête et qui avaient été sur mon chemin. Le service commence, c'est les deux chansons qu'il chante en premier. Et là, je ne sais pas combien il y a de chansons, il y a combien de probabilités pour que ce soit ces deux chansons-là. Et là, je me dis, OK, ça doit être ma terre promise, en fait. Il doit y avoir un truc avec cet endroit-là. Je reviens en France, je pleure les larmes de mon corps en me disant c'est horrible, je veux absolument y retourner, j'avais l'impression d'être arrachée à ma terre promise. Et là, Covid arrive, impossible d'y retourner, les portes des Etats-Unis ont été fermées pendant un an et demi. Et là, je me dis, il faut que je trouve une solution pour y retourner. Et là, impossible à l'époque. J'avais toute mon entreprise en France, je ne me voyais pas partir, je n'avais pas l'argent pour partir, impossible de faire un visa. Enfin, rien n'allait en fait. Et ce qui a été assez dingue, c'est que pendant ces trois années d'attente avant de pouvoir revenir aux États-Unis, toutes les opportunités que j'ai eues, chacune des opportunités m'ont amenée à pouvoir revenir. La création de mon entreprise en ligne, le fait que j'ai fait plein de choses qui m'ont permis d'avoir mon visa, toutes les mini-opportunités que j'ai eues, en fait, quand tu les mets une par une, ça a été le pont pour m'amener aux États-Unis, en fait. Donc, complètement dingue, complètement dingue. Et donc, du coup, me voilà... Me voilà février 2023, avoir cet appartement, pareil, sorti de nulle part, improbable, parce que je n'avais pas de papier, je n'avais rien à l'époque, donc impossible pour moi d'avoir un appart, puis je me trouve que c'est super appart. Et puis, l'année dernière, je termine mon visa avec une avocate, je valide mon visa qui s'appelle talent extraordinaire. Donc, moi et mon syndrome de l'imposteur, comment te dire que tu arrives ici avec un visa qui s'appelle talent extraordinaire, tu te dis, bon, peut-être que j'ai quelque chose à faire. Les États-Unis m'ont reconnu, tu vois, officiellement. Donc, ça m'a vachement aidée pour me lancer ici, lancer mon entreprise, mes ateliers, etc. Et voilà, tout s'est un petit peu enchaîné. Et j'étais hyper inspirée, en fait. J'ai été conduite par… Je savais que je devais retourner à Miami parce que je me sentais à ma place. Entre-temps, j'ai été en Italie parce que je ne me sentais plus du tout à ma place en France. Et je me disais, j'ai besoin de connaître mes racines. J'ai besoin de connaître ma culture, mes racines avant. de partir plus loin sur cette fameuse terre promise. Donc j'ai été deux ans en Italie. J'ai attendu quelque part que les frontières se réouvrent. J'étais en Italie et c'est là-bas que j'ai tout construit. À l'époque, je n'avais pas d'argent, donc j'étais dans un pauvre studio sans chauffage. J'ai monté mes premières vidéos YouTube avec des moufles parce qu'il faisait 6 degrés dans l'appartement. Je n'avais pas d'argent pour m'acheter à manger parce que tout partait dans le loyer. C'était ma mère qui m'envoyait des colis alimentaires. Je te passe des détails, mais ça a été hyper dur. Mais je suis hyper reconnaissante parce que ça m'a appris plein de choses. Et tu vois, aujourd'hui, les gens veulent le succès, veulent que les entreprises fonctionnent, veulent... Mais en fait, il y a un process pour que ça marche. Il y a des choses que tu dois apprendre pour que ça soit sustainable, tu as peur que ça tienne. Tu ne peux pas passer de j'ai rien, j'ai tout Il y a des étapes, des moments difficiles par lesquels tu dois passer pour comprendre ce que ça demande et pour forger ton caractère à ce que le succès va te demander et va être. Et tu vois, souvent, comme tu le dis, les personnes me voient, Miami, wow, la chaîne YouTube tu, les 20 personnes qui travaillent pour toi, l'entreprise qui travaille à l'international, en waouh ! Bah ouais, mais en fait, ça m'a coûté. Mais je ne regrette pas tous les sacrifices que ça a demandé et tout le chemin que ça a demandé. Mais tu ne peux pas arriver là sans tous ces sacrifices et sans tout ce que ça coûte. Mais pas parce que, ah oui, ça coûte, c'est des sacrifices. Pas en mode victime. En mode, tout ça forge ton caractère. Tout ça te forme, te forge toi-même. Pour qu'une fois que le succès, entre guillemets, où les bonnes choses arrivent, tu sois capable de les accueillir. Et moi, on en connaît plein. Des gens qui, du jour au lendemain, ont vécu un succès, le jour d'après, ils se sont pris un truc violentissime dans la figure parce qu'ils n'étaient pas capables de le soutenir, ce succès-là. Donc, je pense que chacun a son chemin, qu'il est plus ou moins dur, parce qu'il prédit de ce qui va arriver ensuite. Et je pense que, ça c'est un message que j'ai pour tout le monde, si vous avez de grands rêves, il va falloir passer par des grandes, pas épreuves, mais des grandes choses qui vont planter vos racines. Il y a une image d'un pasteur que j'aime beaucoup, qui s'appelle Luc Dumont, qui travaille aussi en développement personnel pour établir sa destinée, et qui dit que, je ne sais plus ce qu'il utilisait comme pays, mais il disait qu'il y avait des grandes tours. Je ne sais plus si c'était Dubaï qu'ils utilisaient ou New York ou peu importe où, mais ils disaient plus grande est la tour, plus grand doit être le forage et qu'on ne voit pas à l'intérieur de la terre parce qu'il faut un équilibre en fait. Il faut un équilibre. Tu ne peux pas être seulement vers le haut. Plus tu veux vers le haut, plus tu vas être vers le haut, plus il faut que tu te plantes vers le bas. Et c'est tout ça, dès que vous voyez des entrepreneurs à succès, je pense qu'ils sont ultra plantés vers le bas aussi. Plus vous les voyez haut, plus ils sont plantés vers le bas en fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant tout ce que tu nous partages vraiment et bravo pour ton visa. Je sais que c'est une galère pour moi vouloir retourner à Los Angeles aussi, j'ai vécu un an. C'est très compliqué et justement, toi, tu as un visa qui s'appelle le O-1.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qui est pour trois ans, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Relatable ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc, à tout moment, l'aventure peut s'arrêter au bout de trois, six, neuf ans. Enfin, c'est un peu compliqué, un peu la loterie, surtout si tu commences à bâtir toute ta vie là-bas et que tu dois partir.

  • Speaker #0

    Mais j'ai plus ce mindset. Si tu veux, je l'avais à Strasbourg où j'avais tout bâti. Je me disais, c'est la catastrophe si je pars. J'ai tous mes amis, j'ai ma famille. Maintenant, tu sais, j'ai la philosophie de me dire, je vais où je me sens appelée parce que j'ai envie d'être à ma place et de me sentir à ma place. Je pense que je serais très malheureuse de rester à un endroit juste parce que j'ai bâti et de me sentir pas utile, tu vois. Moi, je vais là où on m'appelle, là où je me sens utile, là où on a besoin de moi. Et si dans un an ou dans deux ans, on me demande d'aller, je dis n'importe quoi, mais on me demande d'aller en Afrique du Sud, j'irai en fait. Parce que je sais que c'est là où je serai utile et là où mon potentiel, là où qui je suis sera utilisé à sa pleine valeur. Donc moi, je ne suis pas du tout là-dedans. Et si tout s'arrête demain ? Non, ça ne s'arrêtera pas. Il y aura une saison peut-être qui va s'arrêter, mais pour aller sur quelque chose d'autre. Ouais, ouais, ouais. Donc si tu veux, j'ai… Mais après, il m'a fallu du temps pour développer ça. Moi, je suis accro à la sécurité, donc tu vois, il m'a fallu du temps. Mais si tu veux, je ne suis plus attachée du tout. Tu vois, mes affaires… Là, demain, s'il faut tout vendre, je vends tout. S'il faut partir, je pars. Je ne suis plus du tout attachée à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est bien d'avoir développé cet état d'esprit aussi. Mais par contre, là, depuis un an que tu y es, tu es contente du coup d'y habiter maintenant vraiment où il y a des hauts, il y a des bas ? Comme tu disais tout à l'heure un petit peu au tout début du podcast, tu disais l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. Mais est-ce que du coup, tu ne regrettes pas ce choix ? Tu es contente ?

  • Speaker #0

    Non, je ne regrette pas ce choix. En fait, c'est très drôle parce que c'est hyper dur la vie aux États-Unis pour plein de raisons. Et on... Moi, je me sens appelée à plein de nouveaux challenges et c'est hyper dur d'y faire face en fait. Parce que je parlais du syndrome de l'imposteur, tu vois, et tu te dis mais attends, est-ce que c'est vraiment pour moi ? Est-ce qu'il y a vraiment des gens ? Est-ce que je veux vraiment ? Enfin, ça, ça fait un peu peur parce que tu vois les gros machins. En même temps, tu as une vision. En même temps, tu sais où tu veux y aller. Et en même temps, quand il faut y aller, tu te dis vraiment ? Je procrastine beaucoup sur plein de trucs parce que ça me fait peur, vraiment, en toute humilité, tu vois. Et c'est super rigolo parce que je suis revenue en France le mois de juillet. J'étais un mois en France, j'ai fait... Je ne sais plus combien de masterclass, j'ai fait l'enregistrement de mon livre en audio, une vidéo super cool avec un réalisateur de film, trois jours de vidéos YouTube. Enfin bref, je n'ai pas eu un jour off. J'étais au taquet pendant un mois. Et en fait, c'est très drôle parce que je me suis sentie super bien. Franchement, j'ai adoré ce mois, c'était super. Et en même temps, je me suis dit, je n'ai pas de challenge ici. C'est super bien, je suis trop contente de revenir parce que... Je sais que je nourris la France. Je sais que je ne pourrais pas arrêter de travailler avec la France parce que j'ai des gens qui comptent sur moi. Et tu vois, quand tu me disais, est-ce que c'était un rêve de devenir numéro un ? Pas du tout. Moi, mon rêve, c'est de faire du bien autour de moi, de faire du bien aux gens. Et en fait, pourquoi devenir numéro un ? Parce qu'en fait, le milieu du champ est tellement dégueulasse. Vraiment, je pense que tu le sais avec le théâtre. Il y a des trucs, mais j'en entends tous les jours, avec des castings où des gens ont vécu des abus. ont vécu des attouchements, des agressions, des trucs, c'est tellement dégueulasse, qu'en fait, ce n'est pas devenir numéro 1 pour devenir numéro 1 et demain me lever et faire By the way, I'm number 1 Je n'ai rien à tirer d'être numéro 1, tu vois. Je n'ai rien à tirer d'être sur le devant de la scène. Moi, ce qui m'intéresse dans le fait d'être numéro 1, c'est d'être un phare. Quand je dis un phare, c'est juste d'être un endroit qu'on connaît et où on sait que c'est safe. Et c'est ça qui m'intéresse. Donc numéro 1 ou numéro 10, je m'en fous. Moi, ce qui m'intéresse, c'est juste d'être une référence. de sécurité, de safe. J'en parle tout le temps à mes équipes. Je veux qu'on devienne une safe place. Je veux qu'on développe un endroit où nos formations, nos partenaires, nos masterclasses, peu importe, tout ça est safe. Et les gens se développent et sont formés dans un endroit qui est sain et grandissent dans un endroit qui est secure. C'est ça, mon ambition. Et c'est pour ça que je veux devenir ou être ou rester numéro un. Mais pas pour me sentir mieux le matin et prendre mon café en me disant Wow, je m'en fous de ça C'est pas du tout ma question, tu vois. Mais tu me demandais, les Etats-Unis, si c'était mieux ou pas. C'est pas que les Etats-Unis, c'est mieux. C'est que dans les Etats-Unis, c'est très dur. Mais je sais que je suis au bon endroit parce que c'est là où j'ai des challenges. Je procrastine tous les jours. C'est très dur tous les jours de me lancer. J'ai tous les jours... C'est ça, c'est très rigolo. C'est que tous les jours, j'ai quelqu'un qui me fait un message. Elena, on peut prendre un coaching avec toi ? Des gens ici aux US. Et je suis là... Oui, mais... Ah ! J'ai commencé à faire certains trucs, mais il y a d'autres trucs que je procrastine vachement, tu vois. Et je suis appelée tous les jours, tous les jours. J'ai un truc qui vient là et qui dit Elena, on attend, c'est quand tu veux, Elena Et donc, si tu veux, c'est dur, c'est hyper challengeant, mais je sais que je suis à la bonne place. Et donc non, ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Les gens sont très fake. C'est très dur de construire des relations vraies. Alors, j'ai de la chance à Miami qu'il y ait beaucoup de latinos et du coup, toutes mes copines. viennent du Brésil, de Colombie, du Pérou. Et donc, du coup, j'ai moins ce côté américain un peu fake, Oh, amazing ! etc. Donc, ça, c'est OK. Mais c'est difficile, franchement. C'est pas toujours évident. Ça serait, je pense, plus facile pour moi de retourner en France et de dire Bon, voilà, j'ai construit mon truc. Je mets mes pieds en parenthèse et puis ça y est, merci, bye. Mais je me sens appelée à autre chose. Donc, voilà. Je botte les fesses comme je peux tous les jours à ma procrastination et mon syndrome de l'imposteur, mais ce n'est pas si évident que ça. Mais voilà, on verra ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Du coup, en ligne maintenant, parce que tu vois, Hélène, ça fait 45 minutes, on n'a pas plus de temps. On parle,

  • Speaker #0

    non mais laisse tomber.

  • Speaker #1

    On n'a toujours pas parlé de business.

  • Speaker #0

    On parle, non mais je suis là. Si les auditeurs sont toujours là, allez vous chercher les popcorns.

  • Speaker #1

    tu disais oui tu disais j'ai pris des formations tu sais passer vite dessus tu as fait oui oui bon je me suis formée avec des formations gratuites mais tu sais qu'en disant ça c'est hyper intéressant parce que les gens qui ont envie de propulser une chaîne YouTube un TikTok ou un Instagram généralement payent des formations aussi et ils n'ont pas forcément les résultats qu'ils veulent comment est-ce que comment tu as fait toi pour comprendre un peu comment tu as fait le fonctionnement de ces plateformes-là pour les pousser un peu dans leur retranchement et arriver au niveau dans lequel tu es, au niveau visibilité, je pense.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, si tu veux, quand j'étais à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de quelqu'un qui, je pense, a vraiment changé ma vie entrepreneuriale, quelqu'un avec qui je suis toujours en contact. D'ailleurs, je lui ai fait un message pas plus long qu'hier. Quand on était à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de Alexandre Cormont. Je ne sais pas si tu connais, un grand coach en... développement personnel et coach sentimental qui habite à Miami. Et bref, il nous offre un truc sur les relations hommes-femmes, bien sûr, parce que c'est son cœur de cible. Il était venu pour nous faire une masterclass. Et à la fin, c'était super drôle parce que toutes les filles allaient leur demander comment récupérer mon ex, comment ceci, comment cela. Moi, j'arrive pour lui poser une question et je dis Alex, comment venir ici ? Comment venir aux US ? Donc lui, il éclate de rire et il dit Ah ouais, t'es la seule, toi t'es déterre, toi. Il n'y a pas de comment récupérer mon ex ou quoi. Je n'ai rien à cirer. Moi, je veux venir aux US. Comment on fait ? Et en fait, on a un lien à ce moment-là. Il voulait que je l'accompagne. en termes de poser sa voix, etc. Donc, on a commencé à échanger. Finalement, Covid est arrivé, donc on a un peu perdu le contact. Et j'ai vu qu'il proposait une formation pour YouTube. Et donc, Alex, à l'époque, je ne sais pas s'il la propose toujours, sa formation pour YouTube, Alex, parce que c'était en 2020, c'était il y a 4 ans. Et donc, du coup, je prends la place pour le webinaire. Il vendait sa formation par webinaire, je prends ma place. Et puis, tu sais, on était, je ne sais pas, 3 000 dans le webinaire, puis il demandait, c'est quoi votre projet, machin, truc. Et moi, je marque devenir une coach internationale. C'est parce que, voilà, j'avais envie de partir à Miami, etc. Et là, devant les 3000 personnes, ils disent Ah, mais Héléna, je me rappelle de toi, on s'est rencontré à Miami, je crois vraiment en ton projet, etc. Donc moi, j'étais choquée. J'ai mis Souviens-moi, improbable et tout. Et donc, je prends sa formation ce soir-là. Pour moi, à l'époque, je crois qu'elle coûtait 800 euros. Pour moi, c'était le bout du monde à l'époque. Je n'avais même pas cet argent-là, tu vois. Donc, je m'étais débrouillée pour avoir cet argent. Et j'ai fait sa formation, on avait des coachings en direct avec lui. Et il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Là, c'était pour le côté réseau social, pour le côté YouTube. Mais à côté, il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Et j'ai un espèce de gourou, un gourou du business qui m'avait contacté, qui m'avait retourné la tête, qui voulait me vendre une arnaque en plus. Enfin bref. Donc du coup, je lui fais un message pour savoir s'il le connaissait. Et il m'a dit Ouais, ouais, je le connais, ne va pas avec lui. Et il m'a dit Je sais que tu galères. Tiens, je t'offre ma formation pour monter son business. Et là, mais… Enfin, tu sais, j'étais à Milan. J'avais froid dans mon petit studio. Je n'avais pas une thune. Ma mère m'envoyait de quoi manger. Et là, le gars m'offre une formation qui valait, je crois, 2000 euros à l'époque. Donc, incroyable. Un ange venu du ciel, tu vois. Et donc là, j'ai été hyper carrée dans la manière dont j'ai fait ces formations. Je les ai faites vraiment du début à la fin, hyper carrées. Et j'ai eu des résultats tout de suite, en fait. J'ai appliqué tous les conseils. Il disait une vidéo par jour. J'ai fait une vidéo par jour. Et puis, il n'y a pas de secret, en fait. C'est-à-dire que, tu sais, souvent, les gens achètent des formations, mais ils n'appliquent pas. Et en fait, moi, j'étais avec des gens dans la même formation qui n'avaient pas de résultat. Et en fait, tout le monde me dit Ah, mais pourquoi tu as des résultats ? Ben en fait, parce que j'ai faim et parce que j'ai froid. En fait, j'étais avec des gens qui étaient tranquilles chez eux, qui avaient un petit chômage qui tombait. Moi, j'avais faim et j'avais froid, en fait. Donc moi, il n'y avait pas de plan B. Il y avait le matin, je me levais à 7h, je faisais mes vidéos, je publiais. Enfin, je n'avais pas le choix parce que je voulais sortir de l'endroit où j'étais, en fait. Et je pense que c'est ça aussi qui a fait la différence. Tu as beau avoir la meilleure formation du monde, le meilleur formateur, si toi, tu ne t'y mets pas, si toi, tu n'appliques pas. Tu ne peux pas y arriver. Et c'est très facile après de dire, ah mais c'est la formation, ça n'a pas marché pour moi. C'est très facile de mettre ta frustration sur le formateur ou sur la formation. Non, non, c'est toi. Comment tu t'es investi ? Et moi, j'ai tout donné parce que j'ai honoré aussi le fait que la personne m'a offert la formation. Je ne pouvais pas ne pas la faire. Ce n'est pas possible, on m'a offert cette formation, tu vois. Donc voilà comment j'ai développé mon YouTube. J'étais toute seule tout 2021. J'ai fait mes 10 000 premiers abonnés et mon premier 1 million de vues toute seule. D'ailleurs, YouTube, je continue de le développer toute seule. Et puis après, j'ai pris des personnes pour m'aider, pour Instagram, pour TikTok, pour Facebook. YouTube, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les commentaires aujourd'hui, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les shorts, etc. Mais je continue quand même toute seule de m'occuper de ma chaîne. Donc voilà comment ça s'est développé. En fait, j'ai travaillé quand même beaucoup. On ne va pas se mentir. Tout le monde me dit Ah, waouh ! Comment tu as fait pour avoir une chaîne YouTube en trois ans qui a 10 000 vues et 240 000 abonnés ? Je poste tous les jours. Ça fait trois ans que je poste tous les jours. Et les gens, tu sais, voient les gros chiffres, mais ils oublient les grosses vidéos. Parce que oui, j'ai 240 000 abonnés, mais j'ai plus de 1 000 vidéos. Plus de 1 000 vidéos. On se réveille, on va travailler les chéries. S'il n'y a rien qui arrive sans rien. C'est qu'aujourd'hui, sur tous mes réseaux sociaux, on poste une fois par jour. Si ce n'est pas deux fois par jour, on poste. Et c'est comme ça que j'ai bâti ma communauté. En étant présente, en étant dans le don. Ce n'est pas on donne de la mauvaise qualité. Moi, je donne tout sur mes réseaux sociaux. Il n'y a pas de limite. Ça me fait plaisir, tu vois. Donc, je pense qu'il faut comprendre le game, en fait. Il faut comprendre que les réseaux sociaux, avant tout, c'est de l'échange, c'est du partage, c'est de la générosité. Et je pense que si tu publies beaucoup et que tu publies avec générosité et avec qualité, tu as un retour national qui se fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant. Putain, Alexandre, j'aimerais tellement l'avoir sur le podcast. Bref. Mais tellement généreux aussi. D'ailleurs, justement, j'allais te demander si tu le connaissais puisque je savais qu'il habite à Miami. Moi, je l'ai vu en vrai dans un séminaire à Paris. Donc voilà, mais hyper généreux. Et du coup, tu as appliqué la même chose à Instagram en te disant je vais faire pareil une fois par jour et tu as trouvé ce truc. D'ailleurs, tiens, question hyper égoïste, mais peut-être qui va servir à d'autres personnes. Comment tu fais pour faire les deux, tu sais, genre tu analyses une vidéo ? Bon, je t'avoue, je me suis penchée sur la question à mon avis une minute ou deux parce que c'est vrai que des fois, j'aimerais bien analyser un pitch, tu vois, et faire ma petite analyse moi à côté. Comment tu fais pour faire ces deux trucs à côté ? Ta tête et la tête de la vidéo.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses. Tu fais un montage ? Soit tu veux vraiment faire une analyse où tu peux couper, etc. Là, tu dois faire un montage. Tu télécharges la vidéo, tu t'enregistres, tu la mets en haut et toi en bas, ou de côté, peu importe. Tu télécharges la vidéo, tu te prends en vidéo, tu fais un montage. Il y a cette option-là. Ou alors, quand je fais mes reacts, par exemple, Quand tu prends la vidéo de la personne, je ne sais plus où c'est, mais tu as trois petits points à un endroit. Attends, je vais te dire ça en direct. On prend une vidéo.

  • Speaker #1

    Allez sur YouTube, s'il vous plaît, ceux qui écoutent le podcast, parce que du coup, Elena est en train de nous montrer comment...

  • Speaker #0

    Voilà, je prends quoi ? Peu importe, de toute façon, j'essaie de trouver quelqu'un qui chante, mais il n'y a pas quelqu'un qui chante. Bon, peu importe. Je prends cette vidéo, là. Ok ? Donc, je prends cette vidéo, peu importe. J'ai trois petits points, là. Tu as ici les trois petits points, tu cliques sur les trois petits points, et ensuite, tu as remixé le réel d'origine. Tu cliques sur Remixer le reel d'origine Ouais. Impossible de remixer ce contenu. Ok, j'en prends un autre. Ah ben, un autre. Remixer. Voilà. Donc, t'arrives là-dessus. Et ensuite, ce qu'il faut faire, c'est... C'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est aller dans...

  • Speaker #0

    Ouais, la petite caméra. Voilà, tu vas dans la caméra. Ensuite, tu vas dans la caméra ici, je crois. Et ensuite, tu fais Composition Tu cliques sur Composition Et ensuite, là, t'as toutes les options de composition. Tu vois ? Et donc, tu te mets à côté. Voilà. Et comme ça, t'es à côté. Tu vois ? Voilà. Et ensuite, t'enregistres.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc tu prends une vidéo soit en ris sur Insta, soit tu la trouves ailleurs et tu fais toi-même le montage. C'est ça. Génial. Mais en tout cas,

  • Speaker #0

    tu peux le faire directement sur Insta, les trois petits points remixés. Et ensuite, tu mets comme tu veux la composition. Aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et t'as senti que c'était trop intéressant ? Et t'as senti que c'était un format qui marchait bien pour toi, qui a été game changer ?

  • Speaker #0

    À mon plus grand désespoir. Franchement, quand j'ai vu ça la première fois, j'ai dit Oh ! Oh, wow ! Oh, no way ! Je me dis, non, mais sérieux, quoi. Oui, les gens, ils aiment bien ça. Je donne des vrais conseils. Tu sais, en tant qu'expert dans ton domaine, quand tu donnes des vrais experts et de la vraie valeur et que tu vois que ce qui marche, c'est faire... Oh, no way ! Oh, wow ! Je me dis, non, mais vraiment. Puis, à un moment donné, on en a parlé avec la personne qui m'aide pour mon Instagram, avec ma CM. On s'est dit, Elena, on va prendre ce qui marche. Donc, c'est parti. J'ai enregistré plein de React et on s'est rendu compte que c'est ça qui m'a amené le plus de mes abonnés, en fait. J'ai des React qui ont passé le million de vues et c'est ça qui m'a amené le plus de... Comment dire ? D'abonnés. Après, j'en ai quelques-unes aussi qui ont pété, mais dans d'autres... Toujours des React, mais dans l'autre format. En mode, qu'est-ce que pense Céline Dion de tatata ? Et puis là, tu montes la vidéo de Céline Dion. Quelle est la vocalise préférée de Céline Dion ? Là, tu mets la vocalise de Céline Dion. Donc voilà, il faut faire... Et ce genre de format marche super bien sur Instagram. Donc j'essaye de le faire le plus possible. Les formats conseillent. Je trouve que ça ne marche pas de ouf. Ça marche un petit peu, mais pas forcément. Et pourtant, tu vois, je trouve que dans une stratégie de contenu, il faut quand même avoir des contenus qui vont attirer des nouvelles personnes. Mais il faut aussi des contenus qui vont éduquer ton audience à dire Ah bah celle-ci, elle sait quand même de quoi elle parle, tu vois. Parce que quand elle m'explique comment chanter plus haut, alors que mon prof de chant, il ne sait pas comment me l'expliquer, bon, c'est quand même que la personne, elle sait de quoi elle parle. Donc, ce n'est pas forcément des contenus qui vont attirer de nouvelles personnes ou qui vont avoir beaucoup de likes. Par contre, c'est des contenus qui vont convertir. Je prends un exemple. On a un carousel qui parle de Phoenix, par exemple, qu'on a épinglé un petit peu comme un catalogue, tu vois. C'est clairement pas la publication où j'ai le plus d'interactions ou tout ça. Par contre, c'est un poste qui m'a fait faire, je sais plus, sept ou huit ventes, tu vois. Donc, il y a peut-être, je ne sais pas, 100 likes. Il y a peut-être 6 commentaires. Mais les 6 personnes qui ont commenté, derrière, elles sont dans Phoenix aujourd'hui, tu vois. Donc, il ne faut pas faire... En fait, je pense qu'il faut vraiment mettre son égo de côté quand on est sur les réseaux sociaux et vraiment réfléchir. C'est ce qu'on appelle la stratégie de contenu. Tu as des contenus qui vont attirer de l'audience, tu as des contenus qui vont convertir l'audience et tu as des contenus qui vont fidéliser l'audience, en fait. Et c'est juste de savoir quel contenu, pourquoi, de faire un bon mix et derrière, de sortir tes contenus.

  • Speaker #1

    Trop intéressant, on pourrait encore discuter des heures. Enfin, moi, je pourrais t'écouter pendant des heures encore. Super inspirant, super intéressant. Et bravo pour tout ce que tu fais. Parle-nous de ton livre aussi. Qu'est-ce qui a fait que tu as voulu écrire un livre ? Est-ce qu'on t'a démarché ? Je sais que souvent, ça se fait quand on a une belle visite sur YouTube. Souvent, on vient nous démarcher. Est-ce que c'est ça qui s'est passé pour toi aussi ?

  • Speaker #0

    Clairement, ce n'était pas mon rêve. Ah ouais ? Non, autant ça a été mon rêve de faire un album, autant un livre, je déteste lire. En fait, j'ai une espèce de... TDAH slash dyslexie. Donc, en fait, je suis incapable de lire. Dès que je lis, j'ai les lignes qui se deviennent troubles. Enfin, c'est l'horreur, quoi. Donc, je n'aime pas lire parce que j'ai vraiment du mal. Pour moi, c'est une souffrance de lire. Donc, du coup, faire un livre, comment te dire ? Donc, c'est effectivement une maison d'édition, la maison d'édition Le Duc qui est venue me voir et plus spécifiquement la branche business qui s'appelle Alizio qui est venue me démarcher en disant on est... hyper intéressée par le domaine de la voix, est-ce que ça vous dit de faire un livre ? Donc, bah oui. Je me suis dit, moi j'aime les challenges, let's go. Donc on a fait un livre dans cette direction-là, mais clairement ouais, c'était pas du tout mon rêve. Mais je me suis juste dit, j'ai un message à faire passer. Et en fait, pour l'instant, je fais passer mon message aux personnes, petit 1 qui sont sur les réseaux sociaux, et petit 1 qui aiment la vidéo en fait. Donc je me dis, j'ai envie d'étendre mon message à des personnes qui ne me connaîtraient pas et qui, bah du coup, sont plutôt lectrices ou qui regardent des livres ou... qui sont dans un endroit où je n'existe pas encore. Et c'est ça qui m'a motivée, vraiment. Plutôt que l'envie de faire un livre, c'était de me dire je vais aller toucher une nouvelle cible et je vais partager mon message auprès de personnes que je ne touche pas encore aujourd'hui. Et au-delà de ça, mon envie aussi, c'était de me dire j'ai des formations qui coûtent un certain prix. Tu sais, même mes formations de base, c'est plus de 100 euros. Et j'ai certains de mes abonnés qui aimeraient, mais qui ne peuvent pas se payer ce genre de formation. Et je me suis dit, je vais tout mettre dans mon livre. Tu as 10 vidéos gratuites, tu as plus d'une cinquantaine d'exercices. Franchement, tu as mon livre, tu peux déjà faire plein de trucs. Je me suis dit que je vais offrir ça à mon audience et je me suis battue pour que ça reste en dessous de 20 euros. La maison d'édition voulait le vendre 25, voire 30. J'ai dit que c'était hors de question. Je me suis vraiment battue avec eux. Dis-toi que quand ils m'ont envoyé le BAT, la version impression, il y avait un prix à 25. J'ai dit non, c'est mort. Vous me changez ça, vous me le mettez à 19. Jusqu'au bout, jusqu'au bout du bout. Je me suis battue vraiment pour que mes abonnés et les personnes qui n'ont pas l'argent de pouvoir investir dans mes formations puissent au moins s'acheter ça. Surtout que moi, dans l'histoire, je gagne 10%. Je gagne 2 euros sur le livre. Ce n'est même pas d'un point de vue financier parce que j'ai investi beaucoup d'argent dans ce livre, notamment pour faire la promo du livre parce que les maisons d'édition et le marketing, ce n'est pas leur truc. J'ai investi beaucoup d'argent pour qu'on parle de ce livre et d'ailleurs, je n'ai pas gagné grand-chose. Mais ce n'est pas grave, je ne l'ai pas fait pour ça. Je l'ai fait pour que mon message touche plus de monde et pour faire un cadeau à mes abonnés. Clairement,

  • Speaker #1

    clairement. C'est aussi pour ça qu'ils prennent des personnes qui ont une belle visibilité, que ça puisse faire l'auto-promo. OK, trop inspirante, trop chouette. Raconte-nous un peu comment tu travailles aujourd'hui. Et du coup, on a bien compris que maintenant, forcément, pour vendre tes offres, tu utilises la création de contenu, notamment sur YouTube, sur ton Instagram aussi, où tu es très présente. Et tu as aussi sorti l'édition de ce livre. Oui. Du coup, parle-nous juste de tes offres. Qu'est-ce que tu proposes et comment on peut travailler avec toi aujourd'hui si on a envie de connaître sa voix et de la porter un peu plus loin ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai tout basé en organique. D'abord avec YouTube. Une fois que YouTube était lancé, on a fait les trois autres réseaux sociaux principaux, donc TikTok, Facebook et Insta, que j'ai développés avec des stratégies de contenu gratuits. Voilà. Et du coup... Du coup, la question, c'était comment on peut travailler avec moi. Donc oui, j'ai développé ça en tant que stratégie d'acquisition. Comment on capte nos clients aujourd'hui, c'est comme ça. Et comment on peut travailler avec moi ? Alors, j'ai plusieurs manières de travailler. J'ai des masterclass en présentiel. On essaie d'en faire de plus en plus. Là, elles sont toutes sold out, sauf celles de Montréal au mois de novembre. Alors, du coup, en petit clin d'œil… Parce que moi, j'ai vécu une super transformation et un shift. J'ai lancé en 2021 ma version du voyage coaching. Donc en 2021, c'était au 5 terres. C'était au Cinctaire en Italie. En 2022, je l'ai fait dans un chalet en plein milieu des pistes de ski. C'était incroyable. Dans un super truc. Et là, on le relance en novembre. On a la troisième édition du Voyage Cutting à Miami. Donc, j'ai réservé une grande villa avec un chef privé. On va travailler sur la voix. V-O-U-E et V-O-U-X. On va travailler le lien entre la voix et la voix pour développer son plein potentiel et sa destinée, activer sa destinée et avoir des outils pour sa voix avec des femmes super inspirantes. C'est super. uniquement pour les femmes. Et au-delà de ça, j'ai mes accompagnements en ligne. Alors, j'ai deux petits accompagnements, un peu d'initiation, soit la voix chantée, soit la voix parlée. La voix chantée, ça s'appelle Révélation. C'est une petite formation d'autonomie pour apprendre les bases de la voix chantée. Pour la voix parlée, ça s'appelle Speak Up. Comment développer sa voix parlée, comment installer ça directement sur un texte, les petites tactiques, les petites techniques qui vont décupler le potentiel de votre voix. Et sinon... Mon offre phare, c'est un gros accompagnement intensif et immersif de six mois avec cinq coachs. On vous accompagne tous les jours, ça s'appelle Phoenix et à la fin, on a une journée en présentiel à Paris aussi où on se rencontre. Donc ça, c'est mon offre cœur, mon offre phare. On a plus de 400 personnes qui sont passées à l'intérieur depuis deux ans. Voilà, c'est mon offre préférée parce qu'il y a des belles transformations. On travaille autant la voix parlée que la voix chantée et on travaille en profondeur sur les blocages qu'il y a sur la voix. c'est à dire que souvent on en parlait et les gens n'arrivent pas à libérer leur voix nous on va pas simplement travailler avec des vocalistes on va leur dire ok d'où ça vient c'est quoi la chose profonde qui fait que la voix ne sort pas est-ce que c'est une personne de votre famille qui vous a dit de vous taire, est-ce que c'est quelqu'un qui vous a dit que vous aviez une voix qui était moche est-ce que c'est vous qui avez la croyance que votre voix est monotone etc etc on va creuser, on va vraiment faire en sorte de découvrir cette forteresse dans laquelle vous êtes coincé de manière à pouvoir libérer votre voix et on fait ce travail profond intensif pendant 6 mois dans Phoenix. Donc voilà un petit peu les possibilités pour travailler.

  • Speaker #1

    Ouais, super, top. Super, donc de toute façon, je mettrai tous tes liens dans la description du podcast.

  • Speaker #0

    Merci, super.

  • Speaker #1

    Elena, je pense qu'on a fait un bon tour de piste. Franchement, c'était très, très inspirant. Merci pour tous ces conseils que tu nous as donné.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci Fanny.

  • Speaker #1

    On va partager ton parcours. Est-ce que tu as une citation, une punchline ou un mantra qui te guide au quotidien avec lequel tu te réveilles ou tu dis ça à tes coachés de temps en temps ? Est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je termine toujours toutes mes vidéos par Croyez en vous, tout est possible Et j'aime beaucoup cette citation parce que je pense que tout est possible si on croit en soi, si on croit en son potentiel et en ce qui nous a été donné. Je pense que tout est possible, oui. Ouais, je terminerai avec ça, je pense, avec le Croyez en vous, tout est possible qui est un peu mon leitmotiv et ce que je donne tous les jours à mes coachés, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien, merci. Dis-nous juste où est-ce qu'on peut te retrouver et te suivre ?

  • Speaker #0

    Eh bien, sur mes réseaux sociaux. Je suis très active sur mon Instagram, comme tu le dis, parce que c'est mon réseau chou-chou. J'adore faire des stories, j'adore vous partager un peu mon quotidien, mon quotidien à Miami, voilà ce que je fais un peu tous les jours. Voilà, il n'y a pas les stories, tu vois, sur YouTube, sinon je pense que ça serait mon… Enfin, si, il y a des stories, mais c'est un peu différent. Donc, ouais. retrouvez-moi sur Instagram ou sur Facebook ou sur YouTube TikTok c'est un peu moins mon truc mais j'y suis quand même donc ouais plutôt sur Insta donc c'est mon nom complet Helena.Hurstel vous pouvez me retrouver là-bas et puis sinon dans une de mes prochaines formations ça me ferait trop plaisir de vous rencontrer de vous accompagner à développer votre voix et de faire du bruit c'est le titre de mon livre faire du bruit donc voilà hâte de faire du bruit ensemble donc voilà puis merci Fanny mille fois encore pour ton invitation c'était super

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Description

Aujourd'hui, je vous présente Elena Hurstel, une référence du coaching vocal dans le monde francophone. Forte de quinze ans d’expérience, elle a développé sa propre méthode et aidé des milliers de personnes à libérer leur voix dans le monde entier : chanteurs, comédiens, conférenciers, entrepreneurs, professeurs… Sa chaîne YouTube propose aujourd’hui plus de 1 200 vidéos et cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés.

Elle a recemment sorti son livre "Faites du Bruit !",


Dans cette interview on a parlé de :
- son parcours
- comment elle s'est réinventée en période du covid et passer du présentiel au en ligne
- ses difficultés en 2020 et ses galères d'argent
- son expatriation a Miami et comment a-t-elle fait pour avoir son visa
Elle nous partage à la fin de l’épisode comment elle a fait exploser sa chaine youtube son instagram & son tiktok.

Tu peux retrouver Elena sur :
son site internet : https://www.elenahurstel.com/
Sur instagram : https://www.instagram.com/elena.hurstel/
Acheter son livre : https://formation.elenahurstel.com/livre-faites-du-bruit

J'espère que cette interview te plaira autant qu'elle m'a plue de l'enregistrer !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode interview, interview que j'ai réalisé avec Elena Hercel, qui est une référence dans le coaching vocal dans le monde francophone. Elle a 15 ans d'expérience et elle a développé sa propre méthode pour aider des milliers de personnes à libérer leur voix. Elle aide des chanteurs, des comédiens, des conférenciers, des entrepreneurs, des professeurs au quotidien. Elle a une chaîne YouTube qui propose aujourd'hui plus de 1200 vidéos. Elle cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés sur cette plateforme. Elle a récemment sorti son livre aussi, Faites du bruit, et aujourd'hui, elle accompagne les personnes débutantes et confirmées, individuellement ou en groupe, à travers des masterclass et des immersions, pour les aider à réaliser leurs rêves vocaux. Dans cette interview, on a retracé son parcours. On a parlé longuement de la période de transition qu'elle a pu avoir avant Covid, après Covid, puisque forcément, avec sa thématique, Il y avait un avant et un après. Comment elle a dû se réinventer pour passer du présentiel au en ligne ? On a parlé de ses difficultés dans l'année 2020, ce qui l'a poussé aussi à prendre des grandes décisions pour sa carrière et pour sa vie personnelle. Elle a décidé de s'expatrier à Miami. Comment a-t-elle fait pour avoir son visa ? On parle aussi de ça, on parle des États-Unis, on parle de mindset, la différence entre la France et les États-Unis. Et surtout, à la fin de l'épisode, elle nous partage comment elle a fait pour faire... exploser sa chaîne YouTube en l'espace de moins de 3 ans. Elle a aussi fait exploser son Instagram et son TikTok. Elle nous partage tous ses hacks. Elle nous partage avec qui elle s'est formée, comment elle s'est formée et ce qu'elle a mis en place au quotidien pour avoir une chaîne YouTube qui prend de l'ampleur et qui explose. On peut dire qu'aujourd'hui elle a une très belle visibilité. Elle a un pourquoi qui est super fort, ce qui la pousse à créer du contenu quotidiennement. Vous verrez, Elena, elle a un grand dynamisme. Elle ne s'arrête pas, elle est toujours à fond, elle a toujours un nouveau projet. Et vous allez voir quand elle nous parle, il y a beaucoup d'humour. C'est vraiment captivant la façon dont elle nous parle. Elle utilise vraiment les variations aussi de voix. Parfois, elle nous a fait même des petites notes vocales pendant qu'on parlait. Donc franchement, c'était une interview où je n'ai pas du tout vu le temps passer. Et je pense que vous aussi. Et à un moment donné, juste petit apporté, Héléna... nous montre un petit hack sur Instagram. Il faudra aller le voir sur YouTube si vous voulez en prendre connaissance parce que malheureusement, en format audio, vous aurez un peu du mal peut-être à comprendre ce hack. Mais en tout cas, allez sur la chaîne YouTube Fanny L'Esprit pour retrouver aussi l'interview en entier et récupérer ce petit moment où, à la fin du podcast, Elena nous partage son hack sur Instagram. N'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur les réseaux sociaux. Je serais vraiment ravie d'avoir un poste de retour. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny L'Esprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Success. Bonjour Elena !

  • Speaker #1

    Hello Fanny, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ben moi ça va super, et toi ?

  • Speaker #1

    Oui ça va très bien, je suis très contente d'être là, merci beaucoup pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Ben c'est moi qui suis ravie de t'avoir sur le podcast Success, je t'attendais avec impatience puisque tu représentes vraiment le type d'interview, le type de personnes que j'ai envie d'avoir sur le podcast, t'es vraiment dans la cible quoi, vraiment des personnes que je recherche à interviewer donc... Donc c'est trop chouette, c'est énorme, je suis vraiment contente. Toute première question pour toi, Elena, c'est une question que je pose à tous mes invités puisque j'ai une dynamique dans le pitch. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes, nous dire qui tu es et qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors comme ça.

  • Speaker #0

    Généralement, personne n'est prêt. Je te rassure, tu n'es pas la seule.

  • Speaker #1

    Alors qui je suis ? Je suis Elena Hurstel, je suis mentor vocale. J'accompagne autant les chanteurs que les speakers, les entrepreneurs. les acteurs, peu importe, les personnes qui veulent avoir une voix et qui veulent faire du bruit, à se libérer et à concrétiser leurs rêves grâce à leur voix.

  • Speaker #0

    Voilà ce que je voulais dire. Le 30 secondes fait généralement peur. Du coup, tout le monde attend sa idée à faire une phrase. Mais c'est bien. Tu aurais pu avoir 10 secondes de plus pour...

  • Speaker #1

    Ok, moi j'ai été... Allez, tout droit. Très bien. Prends pas de détour.

  • Speaker #0

    De toute façon, on va revenir sur ton parcours parce que c'est aussi ça qui est intéressant, c'est savoir d'où tu viens et comment ça se fait que tu en aies là aujourd'hui. Mais j'ai une autre question avant ça. La deuxième question, ça serait si je te donnais 10 millions d'euros ou 10 millions de dollars, je ne sais pas, tu prends ce que tu préfères, sur ton compte en banque personnelle, qu'est-ce que tu ferais avec ? Comment tu répartirais cet argent ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça, c'est une bonne question. Alors, je suis personnellement en train justement de... de regarder comment je peux bâtir un peu de stabilité. Parce que moi, je suis un peu une tête brûlée. Je ne réfléchis pas trop. Pendant 10 ans, même plus de 10 ans que je fais de l'entrepreneuriat maintenant, j'ai foncé, foncé, foncé, foncé et tout investi pour construire mes prochains projets. Donc forcément, la première idée qui m'est venue, c'est génial, je vais pouvoir concrétiser tous mes projets entrepreneuriaux. Je vais pouvoir faire toutes les nouvelles choses parce que j'ai plein d'idées encore, plein d'innovations que j'ai en tête et il me faudrait un petit peu d'argent pour le R&D. Donc, c'est ça. Ce serait super. Et en même temps, il y a, tu sais, la voie de la sagesse. J'ai passé 30 ans là, début d'année. Il y a le côté, non, il faut investir pour ton avenir. Donc, du coup, il y a un peu les deux, tu vois. Donc, allez, je reste quand même un peu tête brûlée. Donc, je dirais 70% que j'investis pour développer mes projets, pour développer toutes les idées un peu farfelues que j'ai encore dans la tête. Et 30% que, allez, non, je garde 1% de kiff quand même, parce que c'est important. 1% quand même, ou là, je ne sais pas, je vais en voyage, ou je fais un tour du monde, je ne sais pas quoi. Et les 29 autres pourcents, j'investis pour plus tard. Parce que si jamais il se passe un truc, je sais que j'ai 29%, j'ai un petit matelas. Trop bien. C'est nouveau, c'est pareil, ça vient de sortir. J'ai eu des expériences il n'y a pas très longtemps où le matelas aurait été super cool. Donc, on en reparlera certainement. Mais voilà, je pense que là, ça y est, j'ai passé 30 ans. Je commence à réfléchir à ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Je commence à réfléchir à investir différemment.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Je vais te poser une autre question. Tu sais, à un moment donné, je faisais un crible dans les épisodes de podcast et je demandais genre France ou étranger. Et j'ai envie de te la poser à toi plus particulièrement parce que je ne suis pas sûre que tu habites en France à 100% de ton temps. Vas-y, explique-nous un petit peu France, étranger, qu'est-ce que tu penses de ce point-là et pourquoi tu vis à l'étranger.

  • Speaker #1

    Alors c'est très drôle parce que quand j'ai déménagé, j'étais en mode c'est fini la France, au revoir la France, je suis plus française et tout ça. Et là j'y suis retournée cet été, ça fait plusieurs fois que j'y retourne et que je suis super contente de revenir quand même tu vois. Il y a des choses, en fait chaque pays a ses forces et ses faiblesses et je pense que c'est une erreur de partir en se disant la France c'est nul et puis ailleurs c'est mieux. Non l'herbe elle est jamais plus verse ailleurs, l'herbe elle est verte là où on l'arrose. Et il y a des choses qui sont super en France, il y a des choses qui sont moins bien en France, mais c'est partout comme ça à l'étranger. Donc, France ou étranger, en fait, ça dépend pourquoi. En 2020, j'ai déménagé en Italie. Franchement, l'Italie pour la dolce vita et pour la retraite, je dis oui. Pas pour vivre maintenant, non. Je les aime très fort. Moi, je suis italienne d'origine, donc forcément, ça me parle, c'est mes racines. Mais c'est trop slow pour moi. Faut que ça bouge, tu vois. Donc, non pour ça. Après, la France, j'aime beaucoup la culture, j'aime beaucoup la finesse, j'aime beaucoup le... Il y a plein de super choses. On est connu pour le luxe, mais c'est pas tellement le luxe. Moi, je suis pas attachée à ça, mais c'est plutôt pour le côté raffiné, le côté... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est... Voilà. J'aime beaucoup ça, un peu moins pour la mentalité, même s'il y a de très bonnes personnes et des gens qui sont presque ouverts d'esprit, des gens très gentils, vraiment. Faut pas généraliser. Mais on a quand même été hyper matrixé à l'école avec des choses qui sont aujourd'hui un peu pénalisantes et qui nous mettent des barrières. Et j'irais les US pour là où je vis aujourd'hui. Je vis à Miami en Floride. J'irais les États-Unis pour la liberté d'esprit, en fait. C'est-à-dire qu'ici, tout est possible et tout le monde peut réussir. Il n'y a pas de jugement. Après, pour la nourriture et tout ça, ce n'est pas super, mais il y a du bon partout et il n'y a pas de pays idéal. Donc, France ou étranger, non. Il y a un peu de bon partout. Donc, je ne pourrais pas choisir.

  • Speaker #0

    On va en reparler parce que c'est un gros sujet de partir. Et surtout, les US, j'ai des questions pour toi à te poser. J'ai des questions pour toi à tout ça. Donc, on va en reparler. Est-ce que tu peux retracer peut-être dans les grandes lignes sur les débuts de ton parcours ? Mais voilà, tu dis que tu viens d'avoir 30 ans. Donc, qu'est-ce qui s'est passé ces dix dernières années ? Explique-nous un petit peu ton parcours dans les grandes lignes. Et après, on partira de là pour que je te pose d'autres questions qui nous intéressent sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ok, on a 45 minutes, donc il va falloir que ça se passe. C'est comme le début, le pitch en 30 secondes. Ok, non, mais je vais essayer d'aller très factuellement, très rapidement. Moi, j'ai toujours aimé chanter. J'ai toujours, toujours aimé chanter. Ça a toujours été quelque chose que j'aimais faire. Et en fait, je me suis rendue compte très rapidement. J'ai commencé le conservatoire en horaire aménagé. Donc, c'est comme sport-études. C'est à moitié conservatoire, moitié l'école à l'âge de 7 ans, en CE1. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que oui, j'aimais chanter, mais j'ai découvert l'enseignement. Je ne sais pas, il y a eu un truc avec l'enseignement où j'ai toujours aimé ça. Et donc, à l'âge de 8 ans, j'ai proposé, ma maman est directrice de résidence hôtelière pour étudiants. Et donc, je m'ennuyais un peu, fille unique, un peu HPI sur les bords, tu vois, je m'ennuyais. Et je demande à la personne qui est à l'accueil de la résidence de ma maman, est-ce que tu penses que je pourrais faire un cours de solfège ? J'avais 8 ans, littéralement. Regarde, elle a dit comment ça, elle veut faire un cours de solfège, celle-ci va jouer au Barbie, tu vois, elle n'a pas compris. Puis elle me dit Oui, ok, donc je prends le paperboard et puis je marque avec mon écriture d'enfant cours de solfège demain à 17h, tatatatata Et il y a des étudiants qui se sont inscrits. Donc, ils m'attendaient tous dans la salle et je pense qu'ils ne l'ont pas vu venir. Tu as une petite comme ça avec ses cahiers de solfège qui arrive. Et c'est là où j'ai commencé l'enseignement parce que je chantais déjà. Depuis petite, je vais dans une église avec mes parents, donc je chantais déjà dans les spectacles de l'église, etc. Donc la scène, je connaissais déjà à cette époque-là, un peu précoce, mais c'est comme le cas. Et puis là, je découvre l'enseignement. Et puis les choses de fil en aiguille se concrétisent dans l'enseignement. Dans la fameuse église où je chantais avec mes parents, je voulais faire une chorale. Donc quand j'ai eu 12 ans, ils m'ont accordé de faire une chorale parce que je les harcelais. J'ai une chorale, j'ai une chorale, j'ai une chorale. Donc bon, ils m'ont dit, allez, on va aller faire sa chorale. sinon elle ne va jamais nous lâcher avec sa chorale. Donc ouais, à 12 ans, j'ai ouvert une chorale dans mon église. C'était juste génial parce que je dirigeais des enfants. Moi, j'étais moi-même une enfant, tu vois, mais voilà, j'amenais les chants, j'envoyais des e-mails aux parents, etc. Puis de fil en aiguille, j'ai fait ça dans mon collège, j'ai fait ça dans mon lycée. Et à la fin du lycée, ben voilà, c'était devenu mon quotidien. J'étais à l'école, mais en même temps, je dirigeais, j'avais des chorales et c'était vraiment ce que je voulais faire. Et donc, tout naturellement, derrière, j'ai ouvert une entreprise. et une association. Quand j'ai eu, donc juste après mon bac, j'ai eu un gros contrat avec une troupe parisienne, le jour 2019, donc six mois après mon bac. Et c'est comme ça que tout a commencé, mon aventure entrepreneuriale, donc je n'ai jamais été salariée, j'ai tout de suite commencé l'aventure entrepreneuriale avec une autre entreprise, avec une association. Et puis voilà, de fil en aiguille, j'ai fait plein de projets. Ma chorale est devenue une des plus grosses d'Alsace, on était 300 personnes dans la chorale, c'était hallucinant, on faisait des concerts de malades. Moi, je coachais en tant que coach vocale un peu partout, en France, à l'étranger, je me déplaçais pour des masterclass un peu partout. J'ai été au Sénégal, j'ai été en Suisse, j'ai été à Londres, enfin bref, j'ai été un peu partout. Et le Covid est arrivé, voilà, voilà. Donc, à côté de ça, je chantais, j'ai fait deux albums, j'ai fait des tournées pareilles en France et ailleurs. Puis le Covid est arrivé et il fallait trouver une solution pour continuer de travailler parce que j'ai perdu tous mes contrats du jour au lendemain. Et en fait, un matin, je me disais, mais tout le monde applaudit les soignants à la fenêtre le soir, mais moi, qu'est-ce que je peux faire ? Comment moi, je peux contribuer à ma hauteur ? Parce que j'avais envie de contribuer et d'aider comme je pouvais. Et donc, j'avais une petite communauté à l'époque sur Facebook et j'ai décidé de proposer un coaching tous les jours de deux heures, gratuit. Il fallait juste que les personnes s'inscrivent et puis c'était sur Zoom, je prenais des groupes de 15 personnes. Et puis voilà, j'étais bookée sur trois mois. trois mois tous les jours, j'avais mes coachings de deux heures. Et au bout d'un certain temps, je me suis dit c'est nul parce qu'il n'y a pas de replay en fait. Moi, je suis là pendant deux heures, les gens profitent, mais ça ne profite à personne d'autre. Et c'est là que m'est venue l'idée de créer une chaîne YouTube et d'utiliser ces deux heures de temps par jour à la place de faire du coaching en direct, d'enregistrer les coachings et de les publier ensuite sur YouTube. Et voilà, de fil en aiguille, la chaîne a grandi. J'ai reconstruit une entreprise parce que mon entreprise, elle s'était arrêtée complètement parce que pendant un an, je n'ai pas travaillé. personne ne voulait de mes coachings à l'époque, personne ne voulait faire du coaching en ligne, etc. Et donc, j'ai relancé un an après, en 2021, mon entreprise, une nouvelle entreprise avec de nouvelles offres, avec la chaîne YouTube. Et au bout de quatre jours, ma quatrième vidéo publiée sur YouTube, j'ai saigné ma première cliente, qui est toujours cliente aujourd'hui, trois ans et demi après. Et puis voilà, de fil en aiguille, l'équipe a grossi. On est une vingtaine aujourd'hui dans mon équipe. On travaille autant en France. un peu partout à cause du en ligne, et puis là, maintenant aux États-Unis. Et puis voilà, ça s'est développé de fil en aiguille. J'hésite de faire vite, mais voilà un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable et j'ai envie de rebondir sur un millier de choses, mais bon, je vais essayer de me canaliser. Je vais essayer de me dire, ok, alors attends, on va essayer de rester dans le tout. Attends, déjà quand tu dis, donc tu as été baignée dans ça quand tu étais enfant et tout ça. Et tu avais aussi ce truc-là un peu de maîtresse, enseigner, transmettre, ce truc-là qu'il y avait. Mais en fait, il y a aussi ce truc quand tu es artiste, puisque moi, tu sais, j'ai fait pas mal de théâtre, tu sais, tu es comédienne, mais tu te rends compte qu'à un moment donné, vouloir transmettre est plus fort que devenir toi-même comédienne. Mais toi, j'ai l'impression que tu arrives quand même à faire un équilibre, à faire une espèce de bascule, parce que tu as quand même sorti, comme tu dis, deux albums, tu es quand même toujours chanteuse aussi. Est-ce qu'il n'y a pas à un moment donné, tu t'es dit, est-ce que je dois pas juste... Me consacrer sur une seule chose à la fois et pas faire ces deux choses-là. Est-ce que tu as ce moment de réflexion que tu as eu ? Complètement.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, quand j'ai fait mon premier gros projet avec Paris, donc c'était une comédie musicale et on m'a appelée pour diriger une chorale d'enfants de 90 enfants. Le chef de chœur à l'époque, il était complètement désarmé parce qu'il y avait des partitions. Lui, il n'avait jamais lu une partition. Moi, je sortais du conservatoire, donc c'était OK pour moi. Et donc, j'ai pris le relais sur ce projet. Et à la fin du projet, les personnes de Paris, les producteurs de Paris m'ont dit Écoute Elena, on a adoré ton talent en tant que chanteuse. on aimerait te sponsoriser et te payer une école de comédie musicale pour que tu viennes à Paris et lancer ta carrière de comédie musicale. Parce que moi, c'était mon rêve de faire de la comédie musicale. J'en avais fait en tant qu'enfant, j'avais fait des spectacles en tant qu'enfant de comédie musicale. C'était vraiment un truc qui m'animait vachement. Et en fait, à ce moment-là, j'étais vraiment à un carrefour. Donc, j'avais 19 ans. J'étais à un carrefour de me dire, est-ce que je continue la création de mon association, qui a été hyper difficile puisque personne ne croyait en mon projet à la base, ou est-ce que je prends cette opportunité d'être sponsorisée en plus, donc je n'avais rien à payer. par une école et par des producteurs de comédie musicale. Et je savais que derrière, j'allais travailler dans l'industrie de la comédie musicale. Et en fait, j'étais vraiment à carrefour de me dire, mais qu'est-ce que je veux en fait ? Et l'enseignement a été beaucoup trop fort. En pesant le pour et le contre, j'aime chanter. Même aujourd'hui, j'aime chanter. Mais je ne pourrais pas en faire que mon métier. Je ne pourrais pas être que chanteuse. J'aime tellement l'enseignement. J'aime tellement voir les gens grandir, accompagner les gens à fleurir, moi j'appelle ça, tu vois, à s'épanouir, à devenir une meilleure... Enfin, non, pas... pas devenir une meilleure version d'eux-mêmes, mais à les accompagner, à se développer, à révéler leur talent, révéler leur richesse, révéler les trésors qu'ils cachent à l'intérieur d'eux. Pour moi, c'est tellement épanouissant et je me sens tellement... Je sais pas si c'est utile le terme, mais je me sens à ma place, en fait. Et oui, je continue de faire de la scène. Toujours ici, d'ailleurs, aux Etats-Unis, je continue de faire de la scène, mais je le fais... J'ai quelques dates par mois et ça me suffit, en fait. Je... Ce n'est pas quelque chose que j'aimerais faire au jour le jour. Je m'épanouis beaucoup plus dans le fait d'accompagner les gens. Beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Quand on te voit maintenant, on voit ta zone de génie et tout. Mais c'est vrai qu'à l'époque, puis en plus à 19 ans, on est un peu fragile. On pourrait dire que c'est l'objet brillant en Paris, les comédies musicales. Je veux absolument faire ça. Donc, c'est bien que tu aies tenu ton catch, mais ça ne devait pas être évident.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense que la passion était plus forte. J'aimais chanter vraiment. Et puis, vraiment, la comédie musicale, c'était un rêve. Mais... Je me sentais vraiment à ma place de diriger, d'être dans les chorales et d'apporter ça aux gens, en fait de leur donner une voix. Je trouvais ça hyper puissant parce que moi, dans mes chorales, le leitmotiv, c'était permettre que le chant soit accessible à tous. Et qu'est-ce que ça veut dire, d'ailleurs, donner une voix à tous ? Parce que tu vois, moi, j'étais entourée de chorales qui faisaient des castings, qui faisaient des auditions, etc. Moi, je n'ai jamais fait de casting. Tu veux chanter, tu es le bienvenu, en fait. Viens ! Tu sais pas chanter, c'est pas grave. Tu chantes faux, c'est pas grave. On va te faire chanter juste, tu vois. Et je trouvais ça magnifique, en fait, de donner une voix à chacun. Même si t'as été rejetée de toutes les chorales, ici, tu seras pas rejetée. Viens, on va chanter, ça va être génial. Et je pense que, tu vois, finalement, c'est une mission qui va au-delà du chant. C'est une mission de... Et je pense que ça fait écho à ce que moi, j'ai vécu personnellement, tu vois, parce que notre mission entrepreneuriale, elle fait toujours écho à notre mission de vie et ce qu'on a vécu dans notre vie. Et je pense, ouais, j'avais envie d'être un endroit d'accueil, tu vois, un endroit d'accueil pour tous, que personne ne se sente de côté, mis de côté, mais que non, ça soit un endroit où chacun soit bien accueilli et bien à sa place, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien, trop intéressant. Et du coup, tu montes cette association, tu restes à Strasbourg, et tu as beaucoup ce truc-là en présentiel, comme on avait tous, surtout dans nos thématiques, comme moi, la prise de parole, etc. Avant Covid. Et est-ce que tu avais quand même des ambitions de monter un grand truc, de partir à l'étranger à ce moment-là, ou tu étais vraiment dans ta petite routine un peu avec tes clients, tes coachings, ta chorale, etc. C'était quoi un peu ta vision des choses avant ça ? Après, on va y venir, mais c'est fou. Tu vois, on a tous un peu bifurqué sur nos manières de penser au moment du Covid.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, c'est très drôle parce que moi, j'ai une lignée de femmes entrepreneurs, enfin entrepreneurs qui entreprennent plutôt. Moi, j'ai ma grand-mère qui est arrivée en France quand elle avait 14 ans. Et derrière, elle a tout de suite travaillé, très bosseuse. Elle a ouvert un resto, elle a ouvert une boucherie. Tu vois, c'est des femmes puissantes. Ma mère, pareil, elle est chef d'entreprise. Alors, ce n'est pas son entreprise. Mais voilà, je viens d'une lignée de femmes qui se bougent les fesses et qui font des choses. Donc forcément, ayant grandi dans ce bassin-là, j'ai tout de suite travaillé, j'ai tout de suite eu plein de projets. Et on parle de mon association, mais j'avais mon association, j'avais mon entreprise, je chantais dans des troupes de gospel à côté, j'avais mon album, j'étais signée dans un label à Londres, enfin j'avais je ne sais combien de projets. en même temps. Et en fait, j'aimais trop ça. C'est-à-dire du matin 8h, lundi à dimanche 23h, j'étais en train de faire quelque chose. Tu vois, le mois de décembre, par exemple, c'était le mois où il y avait plein de spectacles. Toute la semaine, j'enseignais. Le week-end, j'avais, je crois, mon record du week-end, c'est 15 concerts. C'était, je faisais des spectacles de Noël, des comédies musicales, du cabaret, enfin, je faisais énormément de trucs. Et si tu veux, je n'ai pas réfléchi à comment je fais ou qu'est-ce que je priorise parce que Je vivais le moment. J'avais une opportunité, je la prenais. Parce que je savais la chance que j'avais de pouvoir vivre mon rêve. Voilà, je n'ai pas eu à rouler des épaules ou à bousculer du monde pour avoir toutes ces dates. J'ai juste travaillé, j'ai juste été là, je me suis juste montrée et les opportunités sont arrivées. Donc, si tu veux, je n'ai même pas tellement réfléchi. Et je n'avais pas tellement d'ambition. En fait, moi, je prenais les choses un peu au jour le jour, comme elles arrivaient. Par contre... J'étais persuadée de rester à Strasbourg. Moi, je suis née à Strasbourg, j'étais persuadée de rester à Strasbourg. Peut-être de monter une école, peut-être de, je sais pas, de faire quelque chose, mais de rester à Strasbourg. Ça me fait toujours rire parce que, à cette période-là, juste avant de partir de Strasbourg, j'étais dans une relation avec quelqu'un qui vivait à Paris et je lui avais dit C'est mort, je ne viendrai jamais à Paris. Donc c'est toi qui viens à Strasbourg, je ne quitterai jamais Strasbourg. Le gars, il était là en mode C'est quoi cette folle ? Mais dans ma tête...

  • Speaker #0

    Ouais, t'avais tout construit aussi autour de toi. Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et à l'époque, tu vois, à l'époque, on dirait que c'était il y a 40 ans, mais à l'époque, j'avais consacré cette année de ma vie à tout construire à Strasbourg. Je me disais, si je pars, je dois tout recommencer à zéro. Est-ce que j'ai encore l'énergie ? Est-ce que j'ai encore l'envie ? C'est dur, tu vois. Et en fait, le Covid est arrivé, il n'y a pas eu le choix. Parce que tout s'est cassé la gueule, en fait. Du jour au lendemain, tout s'est arrêté. J'ai eu des mails de tous les contrats dans lesquels j'étais investie qui m'ont dit merci, au revoir, on annule vos contrats pour l'année. Donc en fait, pas d'assurance, tout s'est arrêté du jour au lendemain et en fait, il n'y a pas eu de choix. Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans rien, zéro. En fait, mais je n'ai pas vu ça comme quelque chose de négatif. Par contre, à l'époque, pour moi, faire en ligne, impossible. J'avais fait l'école de Richard Cross à Paris et Richard Cross nous avait dit non, non, en ligne, ce n'est pas possible. On ne peut pas toucher la personne, on ne peut pas bien l'entendre. entendre, on peut pas bien ceci, on peut pas bien cela, dans ma tête je ne ferais pas en ligne. Et si tu veux en parallèle, donc j'ai fait l'école de Richard Cross en 2015 quand j'avais 20 ans, 20 ans, 21 ans, j'étais la plus jeune de l'école et donc j'ai terminé mon année, mention très bien tout ci tout ça, bon bah super, mais moi ça me suffisait pas, il fallait que je fasse d'autres formations. Donc j'ai candidaté pour une autre formation à Copenhague de 3 ans qui s'appelle le Complete Vocal Institute pour la formation, la technique qui s'appelle la CVT. Et je venais de démarrer la CVT quand le Covid est arrivé. Et en fait, je me suis dit, comment on va faire ? Je ne peux plus aller à Copenhague, comment ça va se passer ? Et eux l'ont fait en ligne. Et en fait, ils nous ont expliqué comment travailler en ligne. Ils nous ont dit, là tu prends ce micro, là tu fais tel paramétrage, là ceci, là cela. Et en fait, ils nous ont montré que c'était possible. Donc derrière, moi ça m'a ouvert un champ des possibles de me dire, ça marche en fait en ligne. De là, j'ai voulu faire mes ateliers, les fameux ateliers en ligne, et de fil en aiguille, je me suis un petit peu habituée à faire du en ligne. Et puis aujourd'hui... 80% de mes activités sont en ligne, tu vois. Oui. Il y avait une espèce de... Tu sais, moi, je suis quelqu'un, je respecte les règles. Moi, je suis très carrée, je respecte les règles. Mon mentor de l'époque, Richard Cross, a dit pas en ligne Ben, pas en ligne, quoi. OK, tu vois, on m'a dit pas en ligne ben, pas en ligne. Donc, si tu veux, cette expérimentation Covid m'a dit Ah tiens, il y a peut-être quelque chose qui est possible, il y a peut-être quelque chose de différent qui est possible. La seule chose qui était compliquée, c'est qu'aucun de mes clients ne m'a suivi en ligne. Parce qu'ils m'ont dit ben non Nous, en ligne, on n'y croit pas du tout. Nous, on veut du présentiel. Sauf que ce n'était juste pas possible de faire du présentiel parce que ce n'était pas autorisé. Tu ne pouvais pas chanter. C'est un peu bizarre ce que je vais dire, mais chanter, c'est quand même cracher sur la personne. Tu as plein de postillons quand tu parles et encore plus quand tu chantes. Donc, tu ne peux pas chanter. Ce n'est pas possible. En période Covid, c'était impossible de le faire. Donc, aucun de mes clients ne m'a suivi. Zéro, rien. Ça ne m'étonne pas.

  • Speaker #0

    J'ai vécu plus ou moins la même chose, mais à une autre échelle puisque moi, je venais de commencer. Je venais tout juste de commencer. j'avais tous mes petits coachings en prise de parole les gens venaient chez moi j'étais en Suisse et du coup pareil tout s'est arrêté et puis en plus moi j'avais pas eu le réflexe de te dire attends tiens on va se voir en ligne en plus j'avais pas le réflexe j'avais pas pensé du tout à ça et tout le monde te dit la prise de parole et le théâtre en ligne et puis moi c'était pareil j'avais la croyance j'étais kélo et ça a duré 6 mois et au bout de 6 mois j'ai dit tu sais quoi je vais lancer ma formation l'art de prendre la parole en public première formation en ligne et je l'ai fait, voilà, et en fait au début c'était vraiment, tu sais, tu t'attonnais quoi et d'ailleurs c'est marrant que tu parlais des techniques vocales et tout ça parce que c'est vrai que parfois, justement j'allais te poser la question, c'est une de mes questions dans le podcast dans tous les cas, parfois moi j'ai dû faire des relaxations et puis après j'ai dû faire des moments où tu sais, où t'as un peu de voix qui sort, mais sauf que par exemple sur Zoom, le micro il bloque et la personne en face elle entend rien donc tu vois, je me suis demandé... Comment toi, tu as fait ? Comment tu fais ? Est-ce qu'il y a des outils vraiment adaptés à ça ? Est-ce qu'il y a une entreprise spécialisée qui lance que des outils, des micros spécialisés pour qu'on fasse plein de trucs en ligne ? Mais c'est vrai que sur Zoom, tu as la voix qui bloque dès que tu sors un son plus fort. Et ça m'est arrivé plusieurs fois en coaching, notamment pour faire sortir la voix de mes clients ou d'autres choses. Et tu te dis, c'est juste... Trop compliqué, en fait. Genre, t'aurais pu abandonner mille fois, mais tu l'as pas fait. Et comment t'as connu ces outils et comment tu les as mis en place ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je pense que c'est juste le timing, pour moi, qui a été ultra précis. C'est-à-dire qu'on est en Covid, je suis en ligne avec ma fameuse école de la CVT, et eux avaient vachement d'avance là-dessus, en fait. Donc, ils nous ont dit, bah voilà, le but de la coupe, en fait, c'est ce réglage. Ah, en fait, c'est un bouton à décocher. Bon, bah d'accord, on décoche ce bouton et on coche l'autre. Et on clique sur un autre truc. Donc, en fait, je pense que c'est juste, au-delà d'utiliser les bons outils, je pense que c'est juste aussi connaître les outils. Moi, Zoom, je n'avais jamais utilisé à l'époque. Donc là, on commence à travailler sur Zoom et Zoom a énormément évolué aujourd'hui. Ça fait quatre ans maintenant que Zoom, bon, tout le monde utilise Zoom aujourd'hui, tu vois, quasiment tout le monde. Et donc, ils ont trouvé des solutions parce qu'ils ont compris les besoins des utilisateurs. À l'époque, c'était juste pour faire de la vidéo. conférences, aujourd'hui, ils savent que ça chante, qu'ils ont adapté, en fait, les outils. Il y a même un paramètre aujourd'hui qui s'appelle son d'origine pour les musiciens. Donc, ils ont même compris qu'il y a des gens qui font des répètes par Zoom, etc. Donc, je pense que, oui, c'est trouver les bons outils, mais une fois que tu as trouvé l'outil, c'est aussi bien connaître l'outil parce que, du coup, tu peux faire des trucs géniaux. Nous, quand on était en formation, il y a même des moments, ils nous envoyaient dans des salles différentes. Comme ça, chacun pouvait aller travailler un truc, et après on revenait tous en... Il y a énormément d'outils, quand on connaît bien Zoom, il y a plein de petites options qui sont juste géniales à utiliser, et peut-être d'autres logiciels. Moi j'utilise Zoom, mais il y a peut-être aussi d'autres logiciels. Mais je pense que oui, il faut prendre le temps de se former, en fait. Il faut prendre le temps de bien connaître la plateforme, de bien se former, ou alors de demander, et du coup on peut faire des choses sur. Il n'y a pas besoin d'investir des milles et des cents dans des logiciels. Il y a des logiciels de base qui fonctionnent très bien. Il faut juste bien connaître les paramétrages.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis voilà, en fait, tu t'es détachée de tes croyances que tu avais. Après, c'est vrai que toucher la personne ou la mettre debout et tout, bon, après, ça se fait aussi en visio et c'est juste un peu plus technique, quoi. Ouais. En fait. Et du coup, j'ai une autre question. Donc, tu nous as relaté tout ce parcours et tout, donc c'est hyper inspirant, hyper intéressant. Tu en es venue à forcément mettre, tu t'es dit, je vais mettre mes vidéos sur YouTube en même temps. Mais qu'est-ce qui a fait le switch, par exemple, des US ? Qu'est-ce qui a fait les langues que tu as apprises en te disant Est-ce que tu t'es dit à un moment donné, je veux être numéro une de ma thématique sur YouTube en France, par exemple ? Tu vois, enfin, est-ce que le livre aussi, enfin, toutes ces étapes, parce que tu nous as pas parlé que t'as...

  • Speaker #1

    J'ai sorti un livre, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    t'as sorti ton livre. Est-ce que t'avais prévu tout ça à ce moment-là ? Enfin, est-ce que c'est venu sur le chemin ? T'as rebâti ta vision complètement en 2020 ? Ou finalement, t'as pris les opportunités comme elles arrivaient ?

  • Speaker #1

    Ok, alors, attends, parce qu'il y a plein de questions dans ce... J'ai essayé de les avoir... J'ai essayé de les faire dans le bon sens. Alors... En fait, ce qui s'est passé, si je reprends un tout petit peu la chronologie de mon histoire, ce qui s'est passé, c'est que 2019, j'arrive en fin 2019, donc je venais de rejoindre Copenhague. J'avais été acceptée, pareil, j'étais la plus jeune de ma promo. Il nous prenait à partir de 25 ans. Janvier, j'ai eu 25 ans. Février, j'étais là-bas, en fait. Tu vois ? C'est moi, je veux rentrer dans ton école. Et puis, en plus, à l'époque, l'école coûtait ultra cher. J'avais juste pas l'argent, en plus, à l'époque. Donc, enfin... à faire des petits cours, des petits coachings vocaux par-ci par-là et donner 35 heures dans une association bénévolement, j'avais pas l'argent, c'était impossible pour moi de faire cette école mais j'ai trouvé des solutions je trouvais des sponsors, moi pour le coup, qui ont cru en moi, qui sont toujours autour de moi aujourd'hui et je suis hyper émue parce que ils ont vraiment cru en moi à cette époque-là, ils m'ont payé plus de la moitié de mon école et ils sont venus pour ma revue de diplôme à Copenhague en 2022 enfin

  • Speaker #0

    Voilà, c'est super. Entourez-vous de personnes qui croient en vous parce que ça fait vraiment la différence. Moi, ça a fait la différence dans mon histoire. Et bref, on arrive en 2019. Et en fait, je me rends compte que j'ai coché tout ce que j'avais mis dans mes rêves. J'avais fait mon album, j'avais fait une tournée, j'avais été signée dans un label, j'avais fait de la comédie musicale du cabaret. Tout était là. Mon entreprise tournait super. J'avais des listes d'attentes d'élèves à n'en plus finir. J'étais pas du tout sur les réseaux sociaux à l'époque, c'était que du bouche à oreille. Puis là, je me dis, fin 2019, tout va bien, mais rien ne va. Et en fait, je me souviens d'une conversation que j'ai eue avec mon meilleur ami. On était au resto, il me dit Alors, comment ça va ? Décembre 2019. Et là, je m'effondre. Je dis Ça va pas du tout. Je vais faire quoi maintenant ? J'ai 25 ans, je fais quoi ? Moi, j'ai toujours été driveée par les challenges, par les nouvelles choses, etc. Et là, c'était en mode... Je me suis rendue compte que je n'avais plus d'ambition. Toutes les choses que j'avais mises en place, tout était là. Et même les petits rêves que je pouvais avoir, ça ne me driveait plus du tout. C'était... Oui, OK, ouvrir une école, mais... Et je me suis sentie vraiment comme étant une espèce de bouée abandonnée au milieu de l'océan. Je me dis mais oh, je comprends pas Pourtant, tout en apparence fonctionne bien. Et je me rappelle qu'à l'époque, j'allais dans une église qui avait été créée par des personnes qui venaient d'Australie et j'ai mon pasteur qui vient me voir et qui me dit Ah écoute Héléna, ce serait super que tu puisses chanter ce dimanche Et je lui dis ben non, je peux pas en fait, je suis au bout du rouleau. Quand tu chantes à l'église, t'es censée donner aux autres, tu vois. C'est un don de soi, t'es là pour les autres, pour faire du bien aux autres. Et je lui dis mais je suis tellement mal, comment tu veux que je fasse du bien aux autres, c'est pas possible Et en fait, il me dit comme ça, non, non, mais t'inquiète, on passera une bande de YouTube. Et j'ai dit, non, c'est mort. OK, je viens chanter. Je viens chanter. Je dis, OK, je vais essayer de trouver de la force, je ne sais où, pour venir chanter. Et il me dit, j'aimerais cette chanson-là. OK, cette chanson, elle s'appelle Raise a Hallelujah. Je vais, je chante. Tout le monde me dit, waouh, tu nous as fait beaucoup de bien. Je dis, bon, je ne sais pas d'où ça sort. Super, tant mieux. Et derrière, j'étais avec ma chorale et je chantais une autre chanson qui s'appelle Waymaker. Une autre super chanson gospel que j'aime beaucoup. Et je me dis, dans ma tête, il faut que... Je me trouve, ça faisait des années que je faisais du psy. J'en ai marre de parler de mon enfance, de ma petite fille intérieure, j'en ai ras le bol. J'ai besoin de construire mon avenir. Et peut-être qu'en allant voir une coach en développement personnel, peut-être que ça va m'aider à bâtir mon futur à la place de creuser dans mon passé. Et je commence à chercher, puis en même temps, je voulais partir en voyage, mais tous mes potes n'étaient pas dispo, enfin bref. Et je tombe sur une coach qui proposait, donc une coach en développement personnel, qui proposait un voyage, de partir en voyage. En même temps, tu faisais du... coaching en développement personnel. Je me dis ça c'est trop la classe. J'ai les deux en même temps. En même temps, je vais pouvoir me barrer en vacances et me faire du bien parce que j'ai besoin de remettre les compteurs à zéro et peut-être de remettre ma vision à zéro. Et en même temps, j'ai besoin de travailler sur mon futur et de bâtir mon futur. J'appelle, la personne me dit c'est super, il reste une place. Donc si vous avez votre visa en moins de 24 heures, on vous garde la place parce qu'on a déjà eu plein de filles. On leur a gardé trois semaines la place. Elles n'ont jamais eu leur visa. Donc là, c'est mort pour nous. Tu as 24 heures pour avoir ton visa. Bon, on va essayer. Je raccroche. Je clique. Je remplis les trucs pour avoir mon visa le lendemain matin. Donc, je ne sais pas, huit heures après, j'avais mon visa. Je l'appelle. La fille, elle était impressionnée. Le truc, c'était pile poil mon budget. Pendant mes vacances, ça a rentré pile poil. Bref, long story short.

  • Speaker #1

    C'est où ta destination ?

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Elle m'a dit États-Unis. Moi, États-Unis, New York. Je me dis trop bien, Los Angeles, New York. Ça va être incroyable. Puis elle me dit, c'est bon, fais-moi le virement et puis on y va. Et je dis, au fait, on va où ? Ah ben, on va à Miami. À Miami. Moi, j'avais le cliché de Miami avec les grosses chaînes en or, les gars qui ont des dents en or comme ça, sur des gros scooters et tout. Je dis, c'est pas possible. Je vous ai dit, vous êtes sûres ? Je peux pas changer. Je peux pas aller ailleurs. Et elle dit, ben non, on va à Miami. Moi, j'avais que des gros clichés de Miami. En plus, pour la petite blague, j'avais charrié un de mes potes un mois avant parce qu'il voulait aller en vacances à Miami. j'ai dit ah tu vas en Miami enfin ouais rien n'allait quoi puis au final je me retrouve à Miami février 2021 horrible j'avais pas ma valise dans le sens où j'avais pris que des trucs d'hiver alors qu'il fait chaud toute l'année ici mon maquillage j'avais oublié je suis un peu coquette tu vois j'avais pas mon truc pour me faire les cheveux c'est la catastrophe j'avais rien j'étais avec 15 autres filles qui étaient dans une vibe un peu groupie par rapport à la coach parce que ce que je ne savais pas c'est que la coach elle avait fait télé-réalité. Moi, je n'avais pas la télé à l'époque, donc j'étais un peu la paysanne de Strasbourg, alors que toutes les filles venaient de Paris. Comment te dire ? J'arrive là, je me dis, mais qu'est-ce que je fous là, en fait ? Qu'est-ce que je fous à Maïa Maï, dans un quartier craignos ? Le voisin est en train de lui tirer son flingue. Comment te dire ?

  • Speaker #1

    le plan qui a rien qui est quoi tu vois et moi je me dis ok étant croyante je me dis bon ok si tu si tu m'as amené là tu vois voilà si tu m'as amené là c'est qu'à une raison bon on va voir surtout que bon je t'ai passé des détails mais on est j'ai failli pas partir j'avais un stand by ticket je paye pas partir attend juste parce que je crois que tu t'es trompé dans la date a dit 2019 en fait c'était décembre 2020 dans cet et décembre 2019 et du coup février 2020 donc juste avant qu'au vide T'as dit février 2021, t'as dit... Non,

  • Speaker #0

    donc février 2020, ouais. Voilà,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Décembre 2019, et puis le voyage février 2020.

  • Speaker #1

    Il y avait l'école, il y avait l'école à Copenhague.

  • Speaker #0

    Exactement, qui était en ligne du coup à cause du... Bref, peu importe.

  • Speaker #1

    Donc t'es partie avant de commencer tout ça, oui, avant le Covid.

  • Speaker #0

    Exactement, genre trois semaines avant le Covid. Mais surtout qu'on ne savait pas qu'il y avait Covid à l'époque. Donc j'arrive là-bas, bref, trois premiers jours horribles. Je me demande ce que je fais là. La coach est là sans être là, du coup je me retrouve à faire moi les coachings dans ma chambre. J'étais devenue le confessionnal, tu vois. Et au final, de fil en aiguille, je me rends compte qu'il y a un truc spécial avec Miami. Je ne peux pas l'expliquer. Ce n'est pas un coup de cœur, c'est plus fort que ça. C'est que je me sens plus… Enfin, il y a un truc. Je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a un truc. Et au bout de six jours, je perds ma voix. J'étais tellement en extase. Je ne sais pas, il y a un truc qui se passe tellement fort que je perds ma voix. Et je me dis, c'était samedi soir, je me dis, Allez, le lendemain matin, j'ai envie de visiter une église ici. Je fais un message à mon pasteur. Il était en pleine nuit en France, donc le temps qu'il me réponde. Je regarde un petit peu sur Instagram. Je me rends compte que deux rues plus loin, il y a une église. Je me dis trop bien, c'est un nom français. En plus, ça s'appelle Vous. Trop stylé. Mon pasteur me répond le lendemain matin, tu peux aller à Vous. Allez, parfait. J'arrive là-bas et je me dis, moi, je sens quelque chose, mais j'ai envie de savoir si c'est aligné en fait. Si c'est juste moi et dans ma tête où ça me fait juste du bien pour le moment parce que je suis perdue ou si c'est vraiment... Ma terre promise, l'endroit où je me sens appelée, tu vois. Et donc, il y avait ces fameux deux chansons que j'avais en tête avec le fameux Waymaker et le Raise a Hallelujah qui tournaient en ma tête et qui avaient été sur mon chemin. Le service commence, c'est les deux chansons qu'il chante en premier. Et là, je ne sais pas combien il y a de chansons, il y a combien de probabilités pour que ce soit ces deux chansons-là. Et là, je me dis, OK, ça doit être ma terre promise, en fait. Il doit y avoir un truc avec cet endroit-là. Je reviens en France, je pleure les larmes de mon corps en me disant c'est horrible, je veux absolument y retourner, j'avais l'impression d'être arrachée à ma terre promise. Et là, Covid arrive, impossible d'y retourner, les portes des Etats-Unis ont été fermées pendant un an et demi. Et là, je me dis, il faut que je trouve une solution pour y retourner. Et là, impossible à l'époque. J'avais toute mon entreprise en France, je ne me voyais pas partir, je n'avais pas l'argent pour partir, impossible de faire un visa. Enfin, rien n'allait en fait. Et ce qui a été assez dingue, c'est que pendant ces trois années d'attente avant de pouvoir revenir aux États-Unis, toutes les opportunités que j'ai eues, chacune des opportunités m'ont amenée à pouvoir revenir. La création de mon entreprise en ligne, le fait que j'ai fait plein de choses qui m'ont permis d'avoir mon visa, toutes les mini-opportunités que j'ai eues, en fait, quand tu les mets une par une, ça a été le pont pour m'amener aux États-Unis, en fait. Donc, complètement dingue, complètement dingue. Et donc, du coup, me voilà... Me voilà février 2023, avoir cet appartement, pareil, sorti de nulle part, improbable, parce que je n'avais pas de papier, je n'avais rien à l'époque, donc impossible pour moi d'avoir un appart, puis je me trouve que c'est super appart. Et puis, l'année dernière, je termine mon visa avec une avocate, je valide mon visa qui s'appelle talent extraordinaire. Donc, moi et mon syndrome de l'imposteur, comment te dire que tu arrives ici avec un visa qui s'appelle talent extraordinaire, tu te dis, bon, peut-être que j'ai quelque chose à faire. Les États-Unis m'ont reconnu, tu vois, officiellement. Donc, ça m'a vachement aidée pour me lancer ici, lancer mon entreprise, mes ateliers, etc. Et voilà, tout s'est un petit peu enchaîné. Et j'étais hyper inspirée, en fait. J'ai été conduite par… Je savais que je devais retourner à Miami parce que je me sentais à ma place. Entre-temps, j'ai été en Italie parce que je ne me sentais plus du tout à ma place en France. Et je me disais, j'ai besoin de connaître mes racines. J'ai besoin de connaître ma culture, mes racines avant. de partir plus loin sur cette fameuse terre promise. Donc j'ai été deux ans en Italie. J'ai attendu quelque part que les frontières se réouvrent. J'étais en Italie et c'est là-bas que j'ai tout construit. À l'époque, je n'avais pas d'argent, donc j'étais dans un pauvre studio sans chauffage. J'ai monté mes premières vidéos YouTube avec des moufles parce qu'il faisait 6 degrés dans l'appartement. Je n'avais pas d'argent pour m'acheter à manger parce que tout partait dans le loyer. C'était ma mère qui m'envoyait des colis alimentaires. Je te passe des détails, mais ça a été hyper dur. Mais je suis hyper reconnaissante parce que ça m'a appris plein de choses. Et tu vois, aujourd'hui, les gens veulent le succès, veulent que les entreprises fonctionnent, veulent... Mais en fait, il y a un process pour que ça marche. Il y a des choses que tu dois apprendre pour que ça soit sustainable, tu as peur que ça tienne. Tu ne peux pas passer de j'ai rien, j'ai tout Il y a des étapes, des moments difficiles par lesquels tu dois passer pour comprendre ce que ça demande et pour forger ton caractère à ce que le succès va te demander et va être. Et tu vois, souvent, comme tu le dis, les personnes me voient, Miami, wow, la chaîne YouTube tu, les 20 personnes qui travaillent pour toi, l'entreprise qui travaille à l'international, en waouh ! Bah ouais, mais en fait, ça m'a coûté. Mais je ne regrette pas tous les sacrifices que ça a demandé et tout le chemin que ça a demandé. Mais tu ne peux pas arriver là sans tous ces sacrifices et sans tout ce que ça coûte. Mais pas parce que, ah oui, ça coûte, c'est des sacrifices. Pas en mode victime. En mode, tout ça forge ton caractère. Tout ça te forme, te forge toi-même. Pour qu'une fois que le succès, entre guillemets, où les bonnes choses arrivent, tu sois capable de les accueillir. Et moi, on en connaît plein. Des gens qui, du jour au lendemain, ont vécu un succès, le jour d'après, ils se sont pris un truc violentissime dans la figure parce qu'ils n'étaient pas capables de le soutenir, ce succès-là. Donc, je pense que chacun a son chemin, qu'il est plus ou moins dur, parce qu'il prédit de ce qui va arriver ensuite. Et je pense que, ça c'est un message que j'ai pour tout le monde, si vous avez de grands rêves, il va falloir passer par des grandes, pas épreuves, mais des grandes choses qui vont planter vos racines. Il y a une image d'un pasteur que j'aime beaucoup, qui s'appelle Luc Dumont, qui travaille aussi en développement personnel pour établir sa destinée, et qui dit que, je ne sais plus ce qu'il utilisait comme pays, mais il disait qu'il y avait des grandes tours. Je ne sais plus si c'était Dubaï qu'ils utilisaient ou New York ou peu importe où, mais ils disaient plus grande est la tour, plus grand doit être le forage et qu'on ne voit pas à l'intérieur de la terre parce qu'il faut un équilibre en fait. Il faut un équilibre. Tu ne peux pas être seulement vers le haut. Plus tu veux vers le haut, plus tu vas être vers le haut, plus il faut que tu te plantes vers le bas. Et c'est tout ça, dès que vous voyez des entrepreneurs à succès, je pense qu'ils sont ultra plantés vers le bas aussi. Plus vous les voyez haut, plus ils sont plantés vers le bas en fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant tout ce que tu nous partages vraiment et bravo pour ton visa. Je sais que c'est une galère pour moi vouloir retourner à Los Angeles aussi, j'ai vécu un an. C'est très compliqué et justement, toi, tu as un visa qui s'appelle le O-1.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qui est pour trois ans, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Relatable ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc, à tout moment, l'aventure peut s'arrêter au bout de trois, six, neuf ans. Enfin, c'est un peu compliqué, un peu la loterie, surtout si tu commences à bâtir toute ta vie là-bas et que tu dois partir.

  • Speaker #0

    Mais j'ai plus ce mindset. Si tu veux, je l'avais à Strasbourg où j'avais tout bâti. Je me disais, c'est la catastrophe si je pars. J'ai tous mes amis, j'ai ma famille. Maintenant, tu sais, j'ai la philosophie de me dire, je vais où je me sens appelée parce que j'ai envie d'être à ma place et de me sentir à ma place. Je pense que je serais très malheureuse de rester à un endroit juste parce que j'ai bâti et de me sentir pas utile, tu vois. Moi, je vais là où on m'appelle, là où je me sens utile, là où on a besoin de moi. Et si dans un an ou dans deux ans, on me demande d'aller, je dis n'importe quoi, mais on me demande d'aller en Afrique du Sud, j'irai en fait. Parce que je sais que c'est là où je serai utile et là où mon potentiel, là où qui je suis sera utilisé à sa pleine valeur. Donc moi, je ne suis pas du tout là-dedans. Et si tout s'arrête demain ? Non, ça ne s'arrêtera pas. Il y aura une saison peut-être qui va s'arrêter, mais pour aller sur quelque chose d'autre. Ouais, ouais, ouais. Donc si tu veux, j'ai… Mais après, il m'a fallu du temps pour développer ça. Moi, je suis accro à la sécurité, donc tu vois, il m'a fallu du temps. Mais si tu veux, je ne suis plus attachée du tout. Tu vois, mes affaires… Là, demain, s'il faut tout vendre, je vends tout. S'il faut partir, je pars. Je ne suis plus du tout attachée à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est bien d'avoir développé cet état d'esprit aussi. Mais par contre, là, depuis un an que tu y es, tu es contente du coup d'y habiter maintenant vraiment où il y a des hauts, il y a des bas ? Comme tu disais tout à l'heure un petit peu au tout début du podcast, tu disais l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. Mais est-ce que du coup, tu ne regrettes pas ce choix ? Tu es contente ?

  • Speaker #0

    Non, je ne regrette pas ce choix. En fait, c'est très drôle parce que c'est hyper dur la vie aux États-Unis pour plein de raisons. Et on... Moi, je me sens appelée à plein de nouveaux challenges et c'est hyper dur d'y faire face en fait. Parce que je parlais du syndrome de l'imposteur, tu vois, et tu te dis mais attends, est-ce que c'est vraiment pour moi ? Est-ce qu'il y a vraiment des gens ? Est-ce que je veux vraiment ? Enfin, ça, ça fait un peu peur parce que tu vois les gros machins. En même temps, tu as une vision. En même temps, tu sais où tu veux y aller. Et en même temps, quand il faut y aller, tu te dis vraiment ? Je procrastine beaucoup sur plein de trucs parce que ça me fait peur, vraiment, en toute humilité, tu vois. Et c'est super rigolo parce que je suis revenue en France le mois de juillet. J'étais un mois en France, j'ai fait... Je ne sais plus combien de masterclass, j'ai fait l'enregistrement de mon livre en audio, une vidéo super cool avec un réalisateur de film, trois jours de vidéos YouTube. Enfin bref, je n'ai pas eu un jour off. J'étais au taquet pendant un mois. Et en fait, c'est très drôle parce que je me suis sentie super bien. Franchement, j'ai adoré ce mois, c'était super. Et en même temps, je me suis dit, je n'ai pas de challenge ici. C'est super bien, je suis trop contente de revenir parce que... Je sais que je nourris la France. Je sais que je ne pourrais pas arrêter de travailler avec la France parce que j'ai des gens qui comptent sur moi. Et tu vois, quand tu me disais, est-ce que c'était un rêve de devenir numéro un ? Pas du tout. Moi, mon rêve, c'est de faire du bien autour de moi, de faire du bien aux gens. Et en fait, pourquoi devenir numéro un ? Parce qu'en fait, le milieu du champ est tellement dégueulasse. Vraiment, je pense que tu le sais avec le théâtre. Il y a des trucs, mais j'en entends tous les jours, avec des castings où des gens ont vécu des abus. ont vécu des attouchements, des agressions, des trucs, c'est tellement dégueulasse, qu'en fait, ce n'est pas devenir numéro 1 pour devenir numéro 1 et demain me lever et faire By the way, I'm number 1 Je n'ai rien à tirer d'être numéro 1, tu vois. Je n'ai rien à tirer d'être sur le devant de la scène. Moi, ce qui m'intéresse dans le fait d'être numéro 1, c'est d'être un phare. Quand je dis un phare, c'est juste d'être un endroit qu'on connaît et où on sait que c'est safe. Et c'est ça qui m'intéresse. Donc numéro 1 ou numéro 10, je m'en fous. Moi, ce qui m'intéresse, c'est juste d'être une référence. de sécurité, de safe. J'en parle tout le temps à mes équipes. Je veux qu'on devienne une safe place. Je veux qu'on développe un endroit où nos formations, nos partenaires, nos masterclasses, peu importe, tout ça est safe. Et les gens se développent et sont formés dans un endroit qui est sain et grandissent dans un endroit qui est secure. C'est ça, mon ambition. Et c'est pour ça que je veux devenir ou être ou rester numéro un. Mais pas pour me sentir mieux le matin et prendre mon café en me disant Wow, je m'en fous de ça C'est pas du tout ma question, tu vois. Mais tu me demandais, les Etats-Unis, si c'était mieux ou pas. C'est pas que les Etats-Unis, c'est mieux. C'est que dans les Etats-Unis, c'est très dur. Mais je sais que je suis au bon endroit parce que c'est là où j'ai des challenges. Je procrastine tous les jours. C'est très dur tous les jours de me lancer. J'ai tous les jours... C'est ça, c'est très rigolo. C'est que tous les jours, j'ai quelqu'un qui me fait un message. Elena, on peut prendre un coaching avec toi ? Des gens ici aux US. Et je suis là... Oui, mais... Ah ! J'ai commencé à faire certains trucs, mais il y a d'autres trucs que je procrastine vachement, tu vois. Et je suis appelée tous les jours, tous les jours. J'ai un truc qui vient là et qui dit Elena, on attend, c'est quand tu veux, Elena Et donc, si tu veux, c'est dur, c'est hyper challengeant, mais je sais que je suis à la bonne place. Et donc non, ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Les gens sont très fake. C'est très dur de construire des relations vraies. Alors, j'ai de la chance à Miami qu'il y ait beaucoup de latinos et du coup, toutes mes copines. viennent du Brésil, de Colombie, du Pérou. Et donc, du coup, j'ai moins ce côté américain un peu fake, Oh, amazing ! etc. Donc, ça, c'est OK. Mais c'est difficile, franchement. C'est pas toujours évident. Ça serait, je pense, plus facile pour moi de retourner en France et de dire Bon, voilà, j'ai construit mon truc. Je mets mes pieds en parenthèse et puis ça y est, merci, bye. Mais je me sens appelée à autre chose. Donc, voilà. Je botte les fesses comme je peux tous les jours à ma procrastination et mon syndrome de l'imposteur, mais ce n'est pas si évident que ça. Mais voilà, on verra ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Du coup, en ligne maintenant, parce que tu vois, Hélène, ça fait 45 minutes, on n'a pas plus de temps. On parle,

  • Speaker #0

    non mais laisse tomber.

  • Speaker #1

    On n'a toujours pas parlé de business.

  • Speaker #0

    On parle, non mais je suis là. Si les auditeurs sont toujours là, allez vous chercher les popcorns.

  • Speaker #1

    tu disais oui tu disais j'ai pris des formations tu sais passer vite dessus tu as fait oui oui bon je me suis formée avec des formations gratuites mais tu sais qu'en disant ça c'est hyper intéressant parce que les gens qui ont envie de propulser une chaîne YouTube un TikTok ou un Instagram généralement payent des formations aussi et ils n'ont pas forcément les résultats qu'ils veulent comment est-ce que comment tu as fait toi pour comprendre un peu comment tu as fait le fonctionnement de ces plateformes-là pour les pousser un peu dans leur retranchement et arriver au niveau dans lequel tu es, au niveau visibilité, je pense.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, si tu veux, quand j'étais à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de quelqu'un qui, je pense, a vraiment changé ma vie entrepreneuriale, quelqu'un avec qui je suis toujours en contact. D'ailleurs, je lui ai fait un message pas plus long qu'hier. Quand on était à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de Alexandre Cormont. Je ne sais pas si tu connais, un grand coach en... développement personnel et coach sentimental qui habite à Miami. Et bref, il nous offre un truc sur les relations hommes-femmes, bien sûr, parce que c'est son cœur de cible. Il était venu pour nous faire une masterclass. Et à la fin, c'était super drôle parce que toutes les filles allaient leur demander comment récupérer mon ex, comment ceci, comment cela. Moi, j'arrive pour lui poser une question et je dis Alex, comment venir ici ? Comment venir aux US ? Donc lui, il éclate de rire et il dit Ah ouais, t'es la seule, toi t'es déterre, toi. Il n'y a pas de comment récupérer mon ex ou quoi. Je n'ai rien à cirer. Moi, je veux venir aux US. Comment on fait ? Et en fait, on a un lien à ce moment-là. Il voulait que je l'accompagne. en termes de poser sa voix, etc. Donc, on a commencé à échanger. Finalement, Covid est arrivé, donc on a un peu perdu le contact. Et j'ai vu qu'il proposait une formation pour YouTube. Et donc, Alex, à l'époque, je ne sais pas s'il la propose toujours, sa formation pour YouTube, Alex, parce que c'était en 2020, c'était il y a 4 ans. Et donc, du coup, je prends la place pour le webinaire. Il vendait sa formation par webinaire, je prends ma place. Et puis, tu sais, on était, je ne sais pas, 3 000 dans le webinaire, puis il demandait, c'est quoi votre projet, machin, truc. Et moi, je marque devenir une coach internationale. C'est parce que, voilà, j'avais envie de partir à Miami, etc. Et là, devant les 3000 personnes, ils disent Ah, mais Héléna, je me rappelle de toi, on s'est rencontré à Miami, je crois vraiment en ton projet, etc. Donc moi, j'étais choquée. J'ai mis Souviens-moi, improbable et tout. Et donc, je prends sa formation ce soir-là. Pour moi, à l'époque, je crois qu'elle coûtait 800 euros. Pour moi, c'était le bout du monde à l'époque. Je n'avais même pas cet argent-là, tu vois. Donc, je m'étais débrouillée pour avoir cet argent. Et j'ai fait sa formation, on avait des coachings en direct avec lui. Et il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Là, c'était pour le côté réseau social, pour le côté YouTube. Mais à côté, il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Et j'ai un espèce de gourou, un gourou du business qui m'avait contacté, qui m'avait retourné la tête, qui voulait me vendre une arnaque en plus. Enfin bref. Donc du coup, je lui fais un message pour savoir s'il le connaissait. Et il m'a dit Ouais, ouais, je le connais, ne va pas avec lui. Et il m'a dit Je sais que tu galères. Tiens, je t'offre ma formation pour monter son business. Et là, mais… Enfin, tu sais, j'étais à Milan. J'avais froid dans mon petit studio. Je n'avais pas une thune. Ma mère m'envoyait de quoi manger. Et là, le gars m'offre une formation qui valait, je crois, 2000 euros à l'époque. Donc, incroyable. Un ange venu du ciel, tu vois. Et donc là, j'ai été hyper carrée dans la manière dont j'ai fait ces formations. Je les ai faites vraiment du début à la fin, hyper carrées. Et j'ai eu des résultats tout de suite, en fait. J'ai appliqué tous les conseils. Il disait une vidéo par jour. J'ai fait une vidéo par jour. Et puis, il n'y a pas de secret, en fait. C'est-à-dire que, tu sais, souvent, les gens achètent des formations, mais ils n'appliquent pas. Et en fait, moi, j'étais avec des gens dans la même formation qui n'avaient pas de résultat. Et en fait, tout le monde me dit Ah, mais pourquoi tu as des résultats ? Ben en fait, parce que j'ai faim et parce que j'ai froid. En fait, j'étais avec des gens qui étaient tranquilles chez eux, qui avaient un petit chômage qui tombait. Moi, j'avais faim et j'avais froid, en fait. Donc moi, il n'y avait pas de plan B. Il y avait le matin, je me levais à 7h, je faisais mes vidéos, je publiais. Enfin, je n'avais pas le choix parce que je voulais sortir de l'endroit où j'étais, en fait. Et je pense que c'est ça aussi qui a fait la différence. Tu as beau avoir la meilleure formation du monde, le meilleur formateur, si toi, tu ne t'y mets pas, si toi, tu n'appliques pas. Tu ne peux pas y arriver. Et c'est très facile après de dire, ah mais c'est la formation, ça n'a pas marché pour moi. C'est très facile de mettre ta frustration sur le formateur ou sur la formation. Non, non, c'est toi. Comment tu t'es investi ? Et moi, j'ai tout donné parce que j'ai honoré aussi le fait que la personne m'a offert la formation. Je ne pouvais pas ne pas la faire. Ce n'est pas possible, on m'a offert cette formation, tu vois. Donc voilà comment j'ai développé mon YouTube. J'étais toute seule tout 2021. J'ai fait mes 10 000 premiers abonnés et mon premier 1 million de vues toute seule. D'ailleurs, YouTube, je continue de le développer toute seule. Et puis après, j'ai pris des personnes pour m'aider, pour Instagram, pour TikTok, pour Facebook. YouTube, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les commentaires aujourd'hui, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les shorts, etc. Mais je continue quand même toute seule de m'occuper de ma chaîne. Donc voilà comment ça s'est développé. En fait, j'ai travaillé quand même beaucoup. On ne va pas se mentir. Tout le monde me dit Ah, waouh ! Comment tu as fait pour avoir une chaîne YouTube en trois ans qui a 10 000 vues et 240 000 abonnés ? Je poste tous les jours. Ça fait trois ans que je poste tous les jours. Et les gens, tu sais, voient les gros chiffres, mais ils oublient les grosses vidéos. Parce que oui, j'ai 240 000 abonnés, mais j'ai plus de 1 000 vidéos. Plus de 1 000 vidéos. On se réveille, on va travailler les chéries. S'il n'y a rien qui arrive sans rien. C'est qu'aujourd'hui, sur tous mes réseaux sociaux, on poste une fois par jour. Si ce n'est pas deux fois par jour, on poste. Et c'est comme ça que j'ai bâti ma communauté. En étant présente, en étant dans le don. Ce n'est pas on donne de la mauvaise qualité. Moi, je donne tout sur mes réseaux sociaux. Il n'y a pas de limite. Ça me fait plaisir, tu vois. Donc, je pense qu'il faut comprendre le game, en fait. Il faut comprendre que les réseaux sociaux, avant tout, c'est de l'échange, c'est du partage, c'est de la générosité. Et je pense que si tu publies beaucoup et que tu publies avec générosité et avec qualité, tu as un retour national qui se fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant. Putain, Alexandre, j'aimerais tellement l'avoir sur le podcast. Bref. Mais tellement généreux aussi. D'ailleurs, justement, j'allais te demander si tu le connaissais puisque je savais qu'il habite à Miami. Moi, je l'ai vu en vrai dans un séminaire à Paris. Donc voilà, mais hyper généreux. Et du coup, tu as appliqué la même chose à Instagram en te disant je vais faire pareil une fois par jour et tu as trouvé ce truc. D'ailleurs, tiens, question hyper égoïste, mais peut-être qui va servir à d'autres personnes. Comment tu fais pour faire les deux, tu sais, genre tu analyses une vidéo ? Bon, je t'avoue, je me suis penchée sur la question à mon avis une minute ou deux parce que c'est vrai que des fois, j'aimerais bien analyser un pitch, tu vois, et faire ma petite analyse moi à côté. Comment tu fais pour faire ces deux trucs à côté ? Ta tête et la tête de la vidéo.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses. Tu fais un montage ? Soit tu veux vraiment faire une analyse où tu peux couper, etc. Là, tu dois faire un montage. Tu télécharges la vidéo, tu t'enregistres, tu la mets en haut et toi en bas, ou de côté, peu importe. Tu télécharges la vidéo, tu te prends en vidéo, tu fais un montage. Il y a cette option-là. Ou alors, quand je fais mes reacts, par exemple, Quand tu prends la vidéo de la personne, je ne sais plus où c'est, mais tu as trois petits points à un endroit. Attends, je vais te dire ça en direct. On prend une vidéo.

  • Speaker #1

    Allez sur YouTube, s'il vous plaît, ceux qui écoutent le podcast, parce que du coup, Elena est en train de nous montrer comment...

  • Speaker #0

    Voilà, je prends quoi ? Peu importe, de toute façon, j'essaie de trouver quelqu'un qui chante, mais il n'y a pas quelqu'un qui chante. Bon, peu importe. Je prends cette vidéo, là. Ok ? Donc, je prends cette vidéo, peu importe. J'ai trois petits points, là. Tu as ici les trois petits points, tu cliques sur les trois petits points, et ensuite, tu as remixé le réel d'origine. Tu cliques sur Remixer le reel d'origine Ouais. Impossible de remixer ce contenu. Ok, j'en prends un autre. Ah ben, un autre. Remixer. Voilà. Donc, t'arrives là-dessus. Et ensuite, ce qu'il faut faire, c'est... C'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est aller dans...

  • Speaker #0

    Ouais, la petite caméra. Voilà, tu vas dans la caméra. Ensuite, tu vas dans la caméra ici, je crois. Et ensuite, tu fais Composition Tu cliques sur Composition Et ensuite, là, t'as toutes les options de composition. Tu vois ? Et donc, tu te mets à côté. Voilà. Et comme ça, t'es à côté. Tu vois ? Voilà. Et ensuite, t'enregistres.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc tu prends une vidéo soit en ris sur Insta, soit tu la trouves ailleurs et tu fais toi-même le montage. C'est ça. Génial. Mais en tout cas,

  • Speaker #0

    tu peux le faire directement sur Insta, les trois petits points remixés. Et ensuite, tu mets comme tu veux la composition. Aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et t'as senti que c'était trop intéressant ? Et t'as senti que c'était un format qui marchait bien pour toi, qui a été game changer ?

  • Speaker #0

    À mon plus grand désespoir. Franchement, quand j'ai vu ça la première fois, j'ai dit Oh ! Oh, wow ! Oh, no way ! Je me dis, non, mais sérieux, quoi. Oui, les gens, ils aiment bien ça. Je donne des vrais conseils. Tu sais, en tant qu'expert dans ton domaine, quand tu donnes des vrais experts et de la vraie valeur et que tu vois que ce qui marche, c'est faire... Oh, no way ! Oh, wow ! Je me dis, non, mais vraiment. Puis, à un moment donné, on en a parlé avec la personne qui m'aide pour mon Instagram, avec ma CM. On s'est dit, Elena, on va prendre ce qui marche. Donc, c'est parti. J'ai enregistré plein de React et on s'est rendu compte que c'est ça qui m'a amené le plus de mes abonnés, en fait. J'ai des React qui ont passé le million de vues et c'est ça qui m'a amené le plus de... Comment dire ? D'abonnés. Après, j'en ai quelques-unes aussi qui ont pété, mais dans d'autres... Toujours des React, mais dans l'autre format. En mode, qu'est-ce que pense Céline Dion de tatata ? Et puis là, tu montes la vidéo de Céline Dion. Quelle est la vocalise préférée de Céline Dion ? Là, tu mets la vocalise de Céline Dion. Donc voilà, il faut faire... Et ce genre de format marche super bien sur Instagram. Donc j'essaye de le faire le plus possible. Les formats conseillent. Je trouve que ça ne marche pas de ouf. Ça marche un petit peu, mais pas forcément. Et pourtant, tu vois, je trouve que dans une stratégie de contenu, il faut quand même avoir des contenus qui vont attirer des nouvelles personnes. Mais il faut aussi des contenus qui vont éduquer ton audience à dire Ah bah celle-ci, elle sait quand même de quoi elle parle, tu vois. Parce que quand elle m'explique comment chanter plus haut, alors que mon prof de chant, il ne sait pas comment me l'expliquer, bon, c'est quand même que la personne, elle sait de quoi elle parle. Donc, ce n'est pas forcément des contenus qui vont attirer de nouvelles personnes ou qui vont avoir beaucoup de likes. Par contre, c'est des contenus qui vont convertir. Je prends un exemple. On a un carousel qui parle de Phoenix, par exemple, qu'on a épinglé un petit peu comme un catalogue, tu vois. C'est clairement pas la publication où j'ai le plus d'interactions ou tout ça. Par contre, c'est un poste qui m'a fait faire, je sais plus, sept ou huit ventes, tu vois. Donc, il y a peut-être, je ne sais pas, 100 likes. Il y a peut-être 6 commentaires. Mais les 6 personnes qui ont commenté, derrière, elles sont dans Phoenix aujourd'hui, tu vois. Donc, il ne faut pas faire... En fait, je pense qu'il faut vraiment mettre son égo de côté quand on est sur les réseaux sociaux et vraiment réfléchir. C'est ce qu'on appelle la stratégie de contenu. Tu as des contenus qui vont attirer de l'audience, tu as des contenus qui vont convertir l'audience et tu as des contenus qui vont fidéliser l'audience, en fait. Et c'est juste de savoir quel contenu, pourquoi, de faire un bon mix et derrière, de sortir tes contenus.

  • Speaker #1

    Trop intéressant, on pourrait encore discuter des heures. Enfin, moi, je pourrais t'écouter pendant des heures encore. Super inspirant, super intéressant. Et bravo pour tout ce que tu fais. Parle-nous de ton livre aussi. Qu'est-ce qui a fait que tu as voulu écrire un livre ? Est-ce qu'on t'a démarché ? Je sais que souvent, ça se fait quand on a une belle visite sur YouTube. Souvent, on vient nous démarcher. Est-ce que c'est ça qui s'est passé pour toi aussi ?

  • Speaker #0

    Clairement, ce n'était pas mon rêve. Ah ouais ? Non, autant ça a été mon rêve de faire un album, autant un livre, je déteste lire. En fait, j'ai une espèce de... TDAH slash dyslexie. Donc, en fait, je suis incapable de lire. Dès que je lis, j'ai les lignes qui se deviennent troubles. Enfin, c'est l'horreur, quoi. Donc, je n'aime pas lire parce que j'ai vraiment du mal. Pour moi, c'est une souffrance de lire. Donc, du coup, faire un livre, comment te dire ? Donc, c'est effectivement une maison d'édition, la maison d'édition Le Duc qui est venue me voir et plus spécifiquement la branche business qui s'appelle Alizio qui est venue me démarcher en disant on est... hyper intéressée par le domaine de la voix, est-ce que ça vous dit de faire un livre ? Donc, bah oui. Je me suis dit, moi j'aime les challenges, let's go. Donc on a fait un livre dans cette direction-là, mais clairement ouais, c'était pas du tout mon rêve. Mais je me suis juste dit, j'ai un message à faire passer. Et en fait, pour l'instant, je fais passer mon message aux personnes, petit 1 qui sont sur les réseaux sociaux, et petit 1 qui aiment la vidéo en fait. Donc je me dis, j'ai envie d'étendre mon message à des personnes qui ne me connaîtraient pas et qui, bah du coup, sont plutôt lectrices ou qui regardent des livres ou... qui sont dans un endroit où je n'existe pas encore. Et c'est ça qui m'a motivée, vraiment. Plutôt que l'envie de faire un livre, c'était de me dire je vais aller toucher une nouvelle cible et je vais partager mon message auprès de personnes que je ne touche pas encore aujourd'hui. Et au-delà de ça, mon envie aussi, c'était de me dire j'ai des formations qui coûtent un certain prix. Tu sais, même mes formations de base, c'est plus de 100 euros. Et j'ai certains de mes abonnés qui aimeraient, mais qui ne peuvent pas se payer ce genre de formation. Et je me suis dit, je vais tout mettre dans mon livre. Tu as 10 vidéos gratuites, tu as plus d'une cinquantaine d'exercices. Franchement, tu as mon livre, tu peux déjà faire plein de trucs. Je me suis dit que je vais offrir ça à mon audience et je me suis battue pour que ça reste en dessous de 20 euros. La maison d'édition voulait le vendre 25, voire 30. J'ai dit que c'était hors de question. Je me suis vraiment battue avec eux. Dis-toi que quand ils m'ont envoyé le BAT, la version impression, il y avait un prix à 25. J'ai dit non, c'est mort. Vous me changez ça, vous me le mettez à 19. Jusqu'au bout, jusqu'au bout du bout. Je me suis battue vraiment pour que mes abonnés et les personnes qui n'ont pas l'argent de pouvoir investir dans mes formations puissent au moins s'acheter ça. Surtout que moi, dans l'histoire, je gagne 10%. Je gagne 2 euros sur le livre. Ce n'est même pas d'un point de vue financier parce que j'ai investi beaucoup d'argent dans ce livre, notamment pour faire la promo du livre parce que les maisons d'édition et le marketing, ce n'est pas leur truc. J'ai investi beaucoup d'argent pour qu'on parle de ce livre et d'ailleurs, je n'ai pas gagné grand-chose. Mais ce n'est pas grave, je ne l'ai pas fait pour ça. Je l'ai fait pour que mon message touche plus de monde et pour faire un cadeau à mes abonnés. Clairement,

  • Speaker #1

    clairement. C'est aussi pour ça qu'ils prennent des personnes qui ont une belle visibilité, que ça puisse faire l'auto-promo. OK, trop inspirante, trop chouette. Raconte-nous un peu comment tu travailles aujourd'hui. Et du coup, on a bien compris que maintenant, forcément, pour vendre tes offres, tu utilises la création de contenu, notamment sur YouTube, sur ton Instagram aussi, où tu es très présente. Et tu as aussi sorti l'édition de ce livre. Oui. Du coup, parle-nous juste de tes offres. Qu'est-ce que tu proposes et comment on peut travailler avec toi aujourd'hui si on a envie de connaître sa voix et de la porter un peu plus loin ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai tout basé en organique. D'abord avec YouTube. Une fois que YouTube était lancé, on a fait les trois autres réseaux sociaux principaux, donc TikTok, Facebook et Insta, que j'ai développés avec des stratégies de contenu gratuits. Voilà. Et du coup... Du coup, la question, c'était comment on peut travailler avec moi. Donc oui, j'ai développé ça en tant que stratégie d'acquisition. Comment on capte nos clients aujourd'hui, c'est comme ça. Et comment on peut travailler avec moi ? Alors, j'ai plusieurs manières de travailler. J'ai des masterclass en présentiel. On essaie d'en faire de plus en plus. Là, elles sont toutes sold out, sauf celles de Montréal au mois de novembre. Alors, du coup, en petit clin d'œil… Parce que moi, j'ai vécu une super transformation et un shift. J'ai lancé en 2021 ma version du voyage coaching. Donc en 2021, c'était au 5 terres. C'était au Cinctaire en Italie. En 2022, je l'ai fait dans un chalet en plein milieu des pistes de ski. C'était incroyable. Dans un super truc. Et là, on le relance en novembre. On a la troisième édition du Voyage Cutting à Miami. Donc, j'ai réservé une grande villa avec un chef privé. On va travailler sur la voix. V-O-U-E et V-O-U-X. On va travailler le lien entre la voix et la voix pour développer son plein potentiel et sa destinée, activer sa destinée et avoir des outils pour sa voix avec des femmes super inspirantes. C'est super. uniquement pour les femmes. Et au-delà de ça, j'ai mes accompagnements en ligne. Alors, j'ai deux petits accompagnements, un peu d'initiation, soit la voix chantée, soit la voix parlée. La voix chantée, ça s'appelle Révélation. C'est une petite formation d'autonomie pour apprendre les bases de la voix chantée. Pour la voix parlée, ça s'appelle Speak Up. Comment développer sa voix parlée, comment installer ça directement sur un texte, les petites tactiques, les petites techniques qui vont décupler le potentiel de votre voix. Et sinon... Mon offre phare, c'est un gros accompagnement intensif et immersif de six mois avec cinq coachs. On vous accompagne tous les jours, ça s'appelle Phoenix et à la fin, on a une journée en présentiel à Paris aussi où on se rencontre. Donc ça, c'est mon offre cœur, mon offre phare. On a plus de 400 personnes qui sont passées à l'intérieur depuis deux ans. Voilà, c'est mon offre préférée parce qu'il y a des belles transformations. On travaille autant la voix parlée que la voix chantée et on travaille en profondeur sur les blocages qu'il y a sur la voix. c'est à dire que souvent on en parlait et les gens n'arrivent pas à libérer leur voix nous on va pas simplement travailler avec des vocalistes on va leur dire ok d'où ça vient c'est quoi la chose profonde qui fait que la voix ne sort pas est-ce que c'est une personne de votre famille qui vous a dit de vous taire, est-ce que c'est quelqu'un qui vous a dit que vous aviez une voix qui était moche est-ce que c'est vous qui avez la croyance que votre voix est monotone etc etc on va creuser, on va vraiment faire en sorte de découvrir cette forteresse dans laquelle vous êtes coincé de manière à pouvoir libérer votre voix et on fait ce travail profond intensif pendant 6 mois dans Phoenix. Donc voilà un petit peu les possibilités pour travailler.

  • Speaker #1

    Ouais, super, top. Super, donc de toute façon, je mettrai tous tes liens dans la description du podcast.

  • Speaker #0

    Merci, super.

  • Speaker #1

    Elena, je pense qu'on a fait un bon tour de piste. Franchement, c'était très, très inspirant. Merci pour tous ces conseils que tu nous as donné.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci Fanny.

  • Speaker #1

    On va partager ton parcours. Est-ce que tu as une citation, une punchline ou un mantra qui te guide au quotidien avec lequel tu te réveilles ou tu dis ça à tes coachés de temps en temps ? Est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je termine toujours toutes mes vidéos par Croyez en vous, tout est possible Et j'aime beaucoup cette citation parce que je pense que tout est possible si on croit en soi, si on croit en son potentiel et en ce qui nous a été donné. Je pense que tout est possible, oui. Ouais, je terminerai avec ça, je pense, avec le Croyez en vous, tout est possible qui est un peu mon leitmotiv et ce que je donne tous les jours à mes coachés, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien, merci. Dis-nous juste où est-ce qu'on peut te retrouver et te suivre ?

  • Speaker #0

    Eh bien, sur mes réseaux sociaux. Je suis très active sur mon Instagram, comme tu le dis, parce que c'est mon réseau chou-chou. J'adore faire des stories, j'adore vous partager un peu mon quotidien, mon quotidien à Miami, voilà ce que je fais un peu tous les jours. Voilà, il n'y a pas les stories, tu vois, sur YouTube, sinon je pense que ça serait mon… Enfin, si, il y a des stories, mais c'est un peu différent. Donc, ouais. retrouvez-moi sur Instagram ou sur Facebook ou sur YouTube TikTok c'est un peu moins mon truc mais j'y suis quand même donc ouais plutôt sur Insta donc c'est mon nom complet Helena.Hurstel vous pouvez me retrouver là-bas et puis sinon dans une de mes prochaines formations ça me ferait trop plaisir de vous rencontrer de vous accompagner à développer votre voix et de faire du bruit c'est le titre de mon livre faire du bruit donc voilà hâte de faire du bruit ensemble donc voilà puis merci Fanny mille fois encore pour ton invitation c'était super

Description

Aujourd'hui, je vous présente Elena Hurstel, une référence du coaching vocal dans le monde francophone. Forte de quinze ans d’expérience, elle a développé sa propre méthode et aidé des milliers de personnes à libérer leur voix dans le monde entier : chanteurs, comédiens, conférenciers, entrepreneurs, professeurs… Sa chaîne YouTube propose aujourd’hui plus de 1 200 vidéos et cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés.

Elle a recemment sorti son livre "Faites du Bruit !",


Dans cette interview on a parlé de :
- son parcours
- comment elle s'est réinventée en période du covid et passer du présentiel au en ligne
- ses difficultés en 2020 et ses galères d'argent
- son expatriation a Miami et comment a-t-elle fait pour avoir son visa
Elle nous partage à la fin de l’épisode comment elle a fait exploser sa chaine youtube son instagram & son tiktok.

Tu peux retrouver Elena sur :
son site internet : https://www.elenahurstel.com/
Sur instagram : https://www.instagram.com/elena.hurstel/
Acheter son livre : https://formation.elenahurstel.com/livre-faites-du-bruit

J'espère que cette interview te plaira autant qu'elle m'a plue de l'enregistrer !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode interview, interview que j'ai réalisé avec Elena Hercel, qui est une référence dans le coaching vocal dans le monde francophone. Elle a 15 ans d'expérience et elle a développé sa propre méthode pour aider des milliers de personnes à libérer leur voix. Elle aide des chanteurs, des comédiens, des conférenciers, des entrepreneurs, des professeurs au quotidien. Elle a une chaîne YouTube qui propose aujourd'hui plus de 1200 vidéos. Elle cumule 10 millions de vues et 239 000 abonnés sur cette plateforme. Elle a récemment sorti son livre aussi, Faites du bruit, et aujourd'hui, elle accompagne les personnes débutantes et confirmées, individuellement ou en groupe, à travers des masterclass et des immersions, pour les aider à réaliser leurs rêves vocaux. Dans cette interview, on a retracé son parcours. On a parlé longuement de la période de transition qu'elle a pu avoir avant Covid, après Covid, puisque forcément, avec sa thématique, Il y avait un avant et un après. Comment elle a dû se réinventer pour passer du présentiel au en ligne ? On a parlé de ses difficultés dans l'année 2020, ce qui l'a poussé aussi à prendre des grandes décisions pour sa carrière et pour sa vie personnelle. Elle a décidé de s'expatrier à Miami. Comment a-t-elle fait pour avoir son visa ? On parle aussi de ça, on parle des États-Unis, on parle de mindset, la différence entre la France et les États-Unis. Et surtout, à la fin de l'épisode, elle nous partage comment elle a fait pour faire... exploser sa chaîne YouTube en l'espace de moins de 3 ans. Elle a aussi fait exploser son Instagram et son TikTok. Elle nous partage tous ses hacks. Elle nous partage avec qui elle s'est formée, comment elle s'est formée et ce qu'elle a mis en place au quotidien pour avoir une chaîne YouTube qui prend de l'ampleur et qui explose. On peut dire qu'aujourd'hui elle a une très belle visibilité. Elle a un pourquoi qui est super fort, ce qui la pousse à créer du contenu quotidiennement. Vous verrez, Elena, elle a un grand dynamisme. Elle ne s'arrête pas, elle est toujours à fond, elle a toujours un nouveau projet. Et vous allez voir quand elle nous parle, il y a beaucoup d'humour. C'est vraiment captivant la façon dont elle nous parle. Elle utilise vraiment les variations aussi de voix. Parfois, elle nous a fait même des petites notes vocales pendant qu'on parlait. Donc franchement, c'était une interview où je n'ai pas du tout vu le temps passer. Et je pense que vous aussi. Et à un moment donné, juste petit apporté, Héléna... nous montre un petit hack sur Instagram. Il faudra aller le voir sur YouTube si vous voulez en prendre connaissance parce que malheureusement, en format audio, vous aurez un peu du mal peut-être à comprendre ce hack. Mais en tout cas, allez sur la chaîne YouTube Fanny L'Esprit pour retrouver aussi l'interview en entier et récupérer ce petit moment où, à la fin du podcast, Elena nous partage son hack sur Instagram. N'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur les réseaux sociaux. Je serais vraiment ravie d'avoir un poste de retour. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny L'Esprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Success. Bonjour Elena !

  • Speaker #1

    Hello Fanny, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ben moi ça va super, et toi ?

  • Speaker #1

    Oui ça va très bien, je suis très contente d'être là, merci beaucoup pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Ben c'est moi qui suis ravie de t'avoir sur le podcast Success, je t'attendais avec impatience puisque tu représentes vraiment le type d'interview, le type de personnes que j'ai envie d'avoir sur le podcast, t'es vraiment dans la cible quoi, vraiment des personnes que je recherche à interviewer donc... Donc c'est trop chouette, c'est énorme, je suis vraiment contente. Toute première question pour toi, Elena, c'est une question que je pose à tous mes invités puisque j'ai une dynamique dans le pitch. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes, nous dire qui tu es et qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors comme ça.

  • Speaker #0

    Généralement, personne n'est prêt. Je te rassure, tu n'es pas la seule.

  • Speaker #1

    Alors qui je suis ? Je suis Elena Hurstel, je suis mentor vocale. J'accompagne autant les chanteurs que les speakers, les entrepreneurs. les acteurs, peu importe, les personnes qui veulent avoir une voix et qui veulent faire du bruit, à se libérer et à concrétiser leurs rêves grâce à leur voix.

  • Speaker #0

    Voilà ce que je voulais dire. Le 30 secondes fait généralement peur. Du coup, tout le monde attend sa idée à faire une phrase. Mais c'est bien. Tu aurais pu avoir 10 secondes de plus pour...

  • Speaker #1

    Ok, moi j'ai été... Allez, tout droit. Très bien. Prends pas de détour.

  • Speaker #0

    De toute façon, on va revenir sur ton parcours parce que c'est aussi ça qui est intéressant, c'est savoir d'où tu viens et comment ça se fait que tu en aies là aujourd'hui. Mais j'ai une autre question avant ça. La deuxième question, ça serait si je te donnais 10 millions d'euros ou 10 millions de dollars, je ne sais pas, tu prends ce que tu préfères, sur ton compte en banque personnelle, qu'est-ce que tu ferais avec ? Comment tu répartirais cet argent ?

  • Speaker #1

    Ah ben ça, c'est une bonne question. Alors, je suis personnellement en train justement de... de regarder comment je peux bâtir un peu de stabilité. Parce que moi, je suis un peu une tête brûlée. Je ne réfléchis pas trop. Pendant 10 ans, même plus de 10 ans que je fais de l'entrepreneuriat maintenant, j'ai foncé, foncé, foncé, foncé et tout investi pour construire mes prochains projets. Donc forcément, la première idée qui m'est venue, c'est génial, je vais pouvoir concrétiser tous mes projets entrepreneuriaux. Je vais pouvoir faire toutes les nouvelles choses parce que j'ai plein d'idées encore, plein d'innovations que j'ai en tête et il me faudrait un petit peu d'argent pour le R&D. Donc, c'est ça. Ce serait super. Et en même temps, il y a, tu sais, la voie de la sagesse. J'ai passé 30 ans là, début d'année. Il y a le côté, non, il faut investir pour ton avenir. Donc, du coup, il y a un peu les deux, tu vois. Donc, allez, je reste quand même un peu tête brûlée. Donc, je dirais 70% que j'investis pour développer mes projets, pour développer toutes les idées un peu farfelues que j'ai encore dans la tête. Et 30% que, allez, non, je garde 1% de kiff quand même, parce que c'est important. 1% quand même, ou là, je ne sais pas, je vais en voyage, ou je fais un tour du monde, je ne sais pas quoi. Et les 29 autres pourcents, j'investis pour plus tard. Parce que si jamais il se passe un truc, je sais que j'ai 29%, j'ai un petit matelas. Trop bien. C'est nouveau, c'est pareil, ça vient de sortir. J'ai eu des expériences il n'y a pas très longtemps où le matelas aurait été super cool. Donc, on en reparlera certainement. Mais voilà, je pense que là, ça y est, j'ai passé 30 ans. Je commence à réfléchir à ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Je commence à réfléchir à investir différemment.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Je vais te poser une autre question. Tu sais, à un moment donné, je faisais un crible dans les épisodes de podcast et je demandais genre France ou étranger. Et j'ai envie de te la poser à toi plus particulièrement parce que je ne suis pas sûre que tu habites en France à 100% de ton temps. Vas-y, explique-nous un petit peu France, étranger, qu'est-ce que tu penses de ce point-là et pourquoi tu vis à l'étranger.

  • Speaker #1

    Alors c'est très drôle parce que quand j'ai déménagé, j'étais en mode c'est fini la France, au revoir la France, je suis plus française et tout ça. Et là j'y suis retournée cet été, ça fait plusieurs fois que j'y retourne et que je suis super contente de revenir quand même tu vois. Il y a des choses, en fait chaque pays a ses forces et ses faiblesses et je pense que c'est une erreur de partir en se disant la France c'est nul et puis ailleurs c'est mieux. Non l'herbe elle est jamais plus verse ailleurs, l'herbe elle est verte là où on l'arrose. Et il y a des choses qui sont super en France, il y a des choses qui sont moins bien en France, mais c'est partout comme ça à l'étranger. Donc, France ou étranger, en fait, ça dépend pourquoi. En 2020, j'ai déménagé en Italie. Franchement, l'Italie pour la dolce vita et pour la retraite, je dis oui. Pas pour vivre maintenant, non. Je les aime très fort. Moi, je suis italienne d'origine, donc forcément, ça me parle, c'est mes racines. Mais c'est trop slow pour moi. Faut que ça bouge, tu vois. Donc, non pour ça. Après, la France, j'aime beaucoup la culture, j'aime beaucoup la finesse, j'aime beaucoup le... Il y a plein de super choses. On est connu pour le luxe, mais c'est pas tellement le luxe. Moi, je suis pas attachée à ça, mais c'est plutôt pour le côté raffiné, le côté... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est... Voilà. J'aime beaucoup ça, un peu moins pour la mentalité, même s'il y a de très bonnes personnes et des gens qui sont presque ouverts d'esprit, des gens très gentils, vraiment. Faut pas généraliser. Mais on a quand même été hyper matrixé à l'école avec des choses qui sont aujourd'hui un peu pénalisantes et qui nous mettent des barrières. Et j'irais les US pour là où je vis aujourd'hui. Je vis à Miami en Floride. J'irais les États-Unis pour la liberté d'esprit, en fait. C'est-à-dire qu'ici, tout est possible et tout le monde peut réussir. Il n'y a pas de jugement. Après, pour la nourriture et tout ça, ce n'est pas super, mais il y a du bon partout et il n'y a pas de pays idéal. Donc, France ou étranger, non. Il y a un peu de bon partout. Donc, je ne pourrais pas choisir.

  • Speaker #0

    On va en reparler parce que c'est un gros sujet de partir. Et surtout, les US, j'ai des questions pour toi à te poser. J'ai des questions pour toi à tout ça. Donc, on va en reparler. Est-ce que tu peux retracer peut-être dans les grandes lignes sur les débuts de ton parcours ? Mais voilà, tu dis que tu viens d'avoir 30 ans. Donc, qu'est-ce qui s'est passé ces dix dernières années ? Explique-nous un petit peu ton parcours dans les grandes lignes. Et après, on partira de là pour que je te pose d'autres questions qui nous intéressent sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ok, on a 45 minutes, donc il va falloir que ça se passe. C'est comme le début, le pitch en 30 secondes. Ok, non, mais je vais essayer d'aller très factuellement, très rapidement. Moi, j'ai toujours aimé chanter. J'ai toujours, toujours aimé chanter. Ça a toujours été quelque chose que j'aimais faire. Et en fait, je me suis rendue compte très rapidement. J'ai commencé le conservatoire en horaire aménagé. Donc, c'est comme sport-études. C'est à moitié conservatoire, moitié l'école à l'âge de 7 ans, en CE1. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que oui, j'aimais chanter, mais j'ai découvert l'enseignement. Je ne sais pas, il y a eu un truc avec l'enseignement où j'ai toujours aimé ça. Et donc, à l'âge de 8 ans, j'ai proposé, ma maman est directrice de résidence hôtelière pour étudiants. Et donc, je m'ennuyais un peu, fille unique, un peu HPI sur les bords, tu vois, je m'ennuyais. Et je demande à la personne qui est à l'accueil de la résidence de ma maman, est-ce que tu penses que je pourrais faire un cours de solfège ? J'avais 8 ans, littéralement. Regarde, elle a dit comment ça, elle veut faire un cours de solfège, celle-ci va jouer au Barbie, tu vois, elle n'a pas compris. Puis elle me dit Oui, ok, donc je prends le paperboard et puis je marque avec mon écriture d'enfant cours de solfège demain à 17h, tatatatata Et il y a des étudiants qui se sont inscrits. Donc, ils m'attendaient tous dans la salle et je pense qu'ils ne l'ont pas vu venir. Tu as une petite comme ça avec ses cahiers de solfège qui arrive. Et c'est là où j'ai commencé l'enseignement parce que je chantais déjà. Depuis petite, je vais dans une église avec mes parents, donc je chantais déjà dans les spectacles de l'église, etc. Donc la scène, je connaissais déjà à cette époque-là, un peu précoce, mais c'est comme le cas. Et puis là, je découvre l'enseignement. Et puis les choses de fil en aiguille se concrétisent dans l'enseignement. Dans la fameuse église où je chantais avec mes parents, je voulais faire une chorale. Donc quand j'ai eu 12 ans, ils m'ont accordé de faire une chorale parce que je les harcelais. J'ai une chorale, j'ai une chorale, j'ai une chorale. Donc bon, ils m'ont dit, allez, on va aller faire sa chorale. sinon elle ne va jamais nous lâcher avec sa chorale. Donc ouais, à 12 ans, j'ai ouvert une chorale dans mon église. C'était juste génial parce que je dirigeais des enfants. Moi, j'étais moi-même une enfant, tu vois, mais voilà, j'amenais les chants, j'envoyais des e-mails aux parents, etc. Puis de fil en aiguille, j'ai fait ça dans mon collège, j'ai fait ça dans mon lycée. Et à la fin du lycée, ben voilà, c'était devenu mon quotidien. J'étais à l'école, mais en même temps, je dirigeais, j'avais des chorales et c'était vraiment ce que je voulais faire. Et donc, tout naturellement, derrière, j'ai ouvert une entreprise. et une association. Quand j'ai eu, donc juste après mon bac, j'ai eu un gros contrat avec une troupe parisienne, le jour 2019, donc six mois après mon bac. Et c'est comme ça que tout a commencé, mon aventure entrepreneuriale, donc je n'ai jamais été salariée, j'ai tout de suite commencé l'aventure entrepreneuriale avec une autre entreprise, avec une association. Et puis voilà, de fil en aiguille, j'ai fait plein de projets. Ma chorale est devenue une des plus grosses d'Alsace, on était 300 personnes dans la chorale, c'était hallucinant, on faisait des concerts de malades. Moi, je coachais en tant que coach vocale un peu partout, en France, à l'étranger, je me déplaçais pour des masterclass un peu partout. J'ai été au Sénégal, j'ai été en Suisse, j'ai été à Londres, enfin bref, j'ai été un peu partout. Et le Covid est arrivé, voilà, voilà. Donc, à côté de ça, je chantais, j'ai fait deux albums, j'ai fait des tournées pareilles en France et ailleurs. Puis le Covid est arrivé et il fallait trouver une solution pour continuer de travailler parce que j'ai perdu tous mes contrats du jour au lendemain. Et en fait, un matin, je me disais, mais tout le monde applaudit les soignants à la fenêtre le soir, mais moi, qu'est-ce que je peux faire ? Comment moi, je peux contribuer à ma hauteur ? Parce que j'avais envie de contribuer et d'aider comme je pouvais. Et donc, j'avais une petite communauté à l'époque sur Facebook et j'ai décidé de proposer un coaching tous les jours de deux heures, gratuit. Il fallait juste que les personnes s'inscrivent et puis c'était sur Zoom, je prenais des groupes de 15 personnes. Et puis voilà, j'étais bookée sur trois mois. trois mois tous les jours, j'avais mes coachings de deux heures. Et au bout d'un certain temps, je me suis dit c'est nul parce qu'il n'y a pas de replay en fait. Moi, je suis là pendant deux heures, les gens profitent, mais ça ne profite à personne d'autre. Et c'est là que m'est venue l'idée de créer une chaîne YouTube et d'utiliser ces deux heures de temps par jour à la place de faire du coaching en direct, d'enregistrer les coachings et de les publier ensuite sur YouTube. Et voilà, de fil en aiguille, la chaîne a grandi. J'ai reconstruit une entreprise parce que mon entreprise, elle s'était arrêtée complètement parce que pendant un an, je n'ai pas travaillé. personne ne voulait de mes coachings à l'époque, personne ne voulait faire du coaching en ligne, etc. Et donc, j'ai relancé un an après, en 2021, mon entreprise, une nouvelle entreprise avec de nouvelles offres, avec la chaîne YouTube. Et au bout de quatre jours, ma quatrième vidéo publiée sur YouTube, j'ai saigné ma première cliente, qui est toujours cliente aujourd'hui, trois ans et demi après. Et puis voilà, de fil en aiguille, l'équipe a grossi. On est une vingtaine aujourd'hui dans mon équipe. On travaille autant en France. un peu partout à cause du en ligne, et puis là, maintenant aux États-Unis. Et puis voilà, ça s'est développé de fil en aiguille. J'hésite de faire vite, mais voilà un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable et j'ai envie de rebondir sur un millier de choses, mais bon, je vais essayer de me canaliser. Je vais essayer de me dire, ok, alors attends, on va essayer de rester dans le tout. Attends, déjà quand tu dis, donc tu as été baignée dans ça quand tu étais enfant et tout ça. Et tu avais aussi ce truc-là un peu de maîtresse, enseigner, transmettre, ce truc-là qu'il y avait. Mais en fait, il y a aussi ce truc quand tu es artiste, puisque moi, tu sais, j'ai fait pas mal de théâtre, tu sais, tu es comédienne, mais tu te rends compte qu'à un moment donné, vouloir transmettre est plus fort que devenir toi-même comédienne. Mais toi, j'ai l'impression que tu arrives quand même à faire un équilibre, à faire une espèce de bascule, parce que tu as quand même sorti, comme tu dis, deux albums, tu es quand même toujours chanteuse aussi. Est-ce qu'il n'y a pas à un moment donné, tu t'es dit, est-ce que je dois pas juste... Me consacrer sur une seule chose à la fois et pas faire ces deux choses-là. Est-ce que tu as ce moment de réflexion que tu as eu ? Complètement.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, quand j'ai fait mon premier gros projet avec Paris, donc c'était une comédie musicale et on m'a appelée pour diriger une chorale d'enfants de 90 enfants. Le chef de chœur à l'époque, il était complètement désarmé parce qu'il y avait des partitions. Lui, il n'avait jamais lu une partition. Moi, je sortais du conservatoire, donc c'était OK pour moi. Et donc, j'ai pris le relais sur ce projet. Et à la fin du projet, les personnes de Paris, les producteurs de Paris m'ont dit Écoute Elena, on a adoré ton talent en tant que chanteuse. on aimerait te sponsoriser et te payer une école de comédie musicale pour que tu viennes à Paris et lancer ta carrière de comédie musicale. Parce que moi, c'était mon rêve de faire de la comédie musicale. J'en avais fait en tant qu'enfant, j'avais fait des spectacles en tant qu'enfant de comédie musicale. C'était vraiment un truc qui m'animait vachement. Et en fait, à ce moment-là, j'étais vraiment à un carrefour. Donc, j'avais 19 ans. J'étais à un carrefour de me dire, est-ce que je continue la création de mon association, qui a été hyper difficile puisque personne ne croyait en mon projet à la base, ou est-ce que je prends cette opportunité d'être sponsorisée en plus, donc je n'avais rien à payer. par une école et par des producteurs de comédie musicale. Et je savais que derrière, j'allais travailler dans l'industrie de la comédie musicale. Et en fait, j'étais vraiment à carrefour de me dire, mais qu'est-ce que je veux en fait ? Et l'enseignement a été beaucoup trop fort. En pesant le pour et le contre, j'aime chanter. Même aujourd'hui, j'aime chanter. Mais je ne pourrais pas en faire que mon métier. Je ne pourrais pas être que chanteuse. J'aime tellement l'enseignement. J'aime tellement voir les gens grandir, accompagner les gens à fleurir, moi j'appelle ça, tu vois, à s'épanouir, à devenir une meilleure... Enfin, non, pas... pas devenir une meilleure version d'eux-mêmes, mais à les accompagner, à se développer, à révéler leur talent, révéler leur richesse, révéler les trésors qu'ils cachent à l'intérieur d'eux. Pour moi, c'est tellement épanouissant et je me sens tellement... Je sais pas si c'est utile le terme, mais je me sens à ma place, en fait. Et oui, je continue de faire de la scène. Toujours ici, d'ailleurs, aux Etats-Unis, je continue de faire de la scène, mais je le fais... J'ai quelques dates par mois et ça me suffit, en fait. Je... Ce n'est pas quelque chose que j'aimerais faire au jour le jour. Je m'épanouis beaucoup plus dans le fait d'accompagner les gens. Beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Quand on te voit maintenant, on voit ta zone de génie et tout. Mais c'est vrai qu'à l'époque, puis en plus à 19 ans, on est un peu fragile. On pourrait dire que c'est l'objet brillant en Paris, les comédies musicales. Je veux absolument faire ça. Donc, c'est bien que tu aies tenu ton catch, mais ça ne devait pas être évident.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense que la passion était plus forte. J'aimais chanter vraiment. Et puis, vraiment, la comédie musicale, c'était un rêve. Mais... Je me sentais vraiment à ma place de diriger, d'être dans les chorales et d'apporter ça aux gens, en fait de leur donner une voix. Je trouvais ça hyper puissant parce que moi, dans mes chorales, le leitmotiv, c'était permettre que le chant soit accessible à tous. Et qu'est-ce que ça veut dire, d'ailleurs, donner une voix à tous ? Parce que tu vois, moi, j'étais entourée de chorales qui faisaient des castings, qui faisaient des auditions, etc. Moi, je n'ai jamais fait de casting. Tu veux chanter, tu es le bienvenu, en fait. Viens ! Tu sais pas chanter, c'est pas grave. Tu chantes faux, c'est pas grave. On va te faire chanter juste, tu vois. Et je trouvais ça magnifique, en fait, de donner une voix à chacun. Même si t'as été rejetée de toutes les chorales, ici, tu seras pas rejetée. Viens, on va chanter, ça va être génial. Et je pense que, tu vois, finalement, c'est une mission qui va au-delà du chant. C'est une mission de... Et je pense que ça fait écho à ce que moi, j'ai vécu personnellement, tu vois, parce que notre mission entrepreneuriale, elle fait toujours écho à notre mission de vie et ce qu'on a vécu dans notre vie. Et je pense, ouais, j'avais envie d'être un endroit d'accueil, tu vois, un endroit d'accueil pour tous, que personne ne se sente de côté, mis de côté, mais que non, ça soit un endroit où chacun soit bien accueilli et bien à sa place, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien, trop intéressant. Et du coup, tu montes cette association, tu restes à Strasbourg, et tu as beaucoup ce truc-là en présentiel, comme on avait tous, surtout dans nos thématiques, comme moi, la prise de parole, etc. Avant Covid. Et est-ce que tu avais quand même des ambitions de monter un grand truc, de partir à l'étranger à ce moment-là, ou tu étais vraiment dans ta petite routine un peu avec tes clients, tes coachings, ta chorale, etc. C'était quoi un peu ta vision des choses avant ça ? Après, on va y venir, mais c'est fou. Tu vois, on a tous un peu bifurqué sur nos manières de penser au moment du Covid.

  • Speaker #1

    En fait, si tu veux, c'est très drôle parce que moi, j'ai une lignée de femmes entrepreneurs, enfin entrepreneurs qui entreprennent plutôt. Moi, j'ai ma grand-mère qui est arrivée en France quand elle avait 14 ans. Et derrière, elle a tout de suite travaillé, très bosseuse. Elle a ouvert un resto, elle a ouvert une boucherie. Tu vois, c'est des femmes puissantes. Ma mère, pareil, elle est chef d'entreprise. Alors, ce n'est pas son entreprise. Mais voilà, je viens d'une lignée de femmes qui se bougent les fesses et qui font des choses. Donc forcément, ayant grandi dans ce bassin-là, j'ai tout de suite travaillé, j'ai tout de suite eu plein de projets. Et on parle de mon association, mais j'avais mon association, j'avais mon entreprise, je chantais dans des troupes de gospel à côté, j'avais mon album, j'étais signée dans un label à Londres, enfin j'avais je ne sais combien de projets. en même temps. Et en fait, j'aimais trop ça. C'est-à-dire du matin 8h, lundi à dimanche 23h, j'étais en train de faire quelque chose. Tu vois, le mois de décembre, par exemple, c'était le mois où il y avait plein de spectacles. Toute la semaine, j'enseignais. Le week-end, j'avais, je crois, mon record du week-end, c'est 15 concerts. C'était, je faisais des spectacles de Noël, des comédies musicales, du cabaret, enfin, je faisais énormément de trucs. Et si tu veux, je n'ai pas réfléchi à comment je fais ou qu'est-ce que je priorise parce que Je vivais le moment. J'avais une opportunité, je la prenais. Parce que je savais la chance que j'avais de pouvoir vivre mon rêve. Voilà, je n'ai pas eu à rouler des épaules ou à bousculer du monde pour avoir toutes ces dates. J'ai juste travaillé, j'ai juste été là, je me suis juste montrée et les opportunités sont arrivées. Donc, si tu veux, je n'ai même pas tellement réfléchi. Et je n'avais pas tellement d'ambition. En fait, moi, je prenais les choses un peu au jour le jour, comme elles arrivaient. Par contre... J'étais persuadée de rester à Strasbourg. Moi, je suis née à Strasbourg, j'étais persuadée de rester à Strasbourg. Peut-être de monter une école, peut-être de, je sais pas, de faire quelque chose, mais de rester à Strasbourg. Ça me fait toujours rire parce que, à cette période-là, juste avant de partir de Strasbourg, j'étais dans une relation avec quelqu'un qui vivait à Paris et je lui avais dit C'est mort, je ne viendrai jamais à Paris. Donc c'est toi qui viens à Strasbourg, je ne quitterai jamais Strasbourg. Le gars, il était là en mode C'est quoi cette folle ? Mais dans ma tête...

  • Speaker #0

    Ouais, t'avais tout construit aussi autour de toi. Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et à l'époque, tu vois, à l'époque, on dirait que c'était il y a 40 ans, mais à l'époque, j'avais consacré cette année de ma vie à tout construire à Strasbourg. Je me disais, si je pars, je dois tout recommencer à zéro. Est-ce que j'ai encore l'énergie ? Est-ce que j'ai encore l'envie ? C'est dur, tu vois. Et en fait, le Covid est arrivé, il n'y a pas eu le choix. Parce que tout s'est cassé la gueule, en fait. Du jour au lendemain, tout s'est arrêté. J'ai eu des mails de tous les contrats dans lesquels j'étais investie qui m'ont dit merci, au revoir, on annule vos contrats pour l'année. Donc en fait, pas d'assurance, tout s'est arrêté du jour au lendemain et en fait, il n'y a pas eu de choix. Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans rien, zéro. En fait, mais je n'ai pas vu ça comme quelque chose de négatif. Par contre, à l'époque, pour moi, faire en ligne, impossible. J'avais fait l'école de Richard Cross à Paris et Richard Cross nous avait dit non, non, en ligne, ce n'est pas possible. On ne peut pas toucher la personne, on ne peut pas bien l'entendre. entendre, on peut pas bien ceci, on peut pas bien cela, dans ma tête je ne ferais pas en ligne. Et si tu veux en parallèle, donc j'ai fait l'école de Richard Cross en 2015 quand j'avais 20 ans, 20 ans, 21 ans, j'étais la plus jeune de l'école et donc j'ai terminé mon année, mention très bien tout ci tout ça, bon bah super, mais moi ça me suffisait pas, il fallait que je fasse d'autres formations. Donc j'ai candidaté pour une autre formation à Copenhague de 3 ans qui s'appelle le Complete Vocal Institute pour la formation, la technique qui s'appelle la CVT. Et je venais de démarrer la CVT quand le Covid est arrivé. Et en fait, je me suis dit, comment on va faire ? Je ne peux plus aller à Copenhague, comment ça va se passer ? Et eux l'ont fait en ligne. Et en fait, ils nous ont expliqué comment travailler en ligne. Ils nous ont dit, là tu prends ce micro, là tu fais tel paramétrage, là ceci, là cela. Et en fait, ils nous ont montré que c'était possible. Donc derrière, moi ça m'a ouvert un champ des possibles de me dire, ça marche en fait en ligne. De là, j'ai voulu faire mes ateliers, les fameux ateliers en ligne, et de fil en aiguille, je me suis un petit peu habituée à faire du en ligne. Et puis aujourd'hui... 80% de mes activités sont en ligne, tu vois. Oui. Il y avait une espèce de... Tu sais, moi, je suis quelqu'un, je respecte les règles. Moi, je suis très carrée, je respecte les règles. Mon mentor de l'époque, Richard Cross, a dit pas en ligne Ben, pas en ligne, quoi. OK, tu vois, on m'a dit pas en ligne ben, pas en ligne. Donc, si tu veux, cette expérimentation Covid m'a dit Ah tiens, il y a peut-être quelque chose qui est possible, il y a peut-être quelque chose de différent qui est possible. La seule chose qui était compliquée, c'est qu'aucun de mes clients ne m'a suivi en ligne. Parce qu'ils m'ont dit ben non Nous, en ligne, on n'y croit pas du tout. Nous, on veut du présentiel. Sauf que ce n'était juste pas possible de faire du présentiel parce que ce n'était pas autorisé. Tu ne pouvais pas chanter. C'est un peu bizarre ce que je vais dire, mais chanter, c'est quand même cracher sur la personne. Tu as plein de postillons quand tu parles et encore plus quand tu chantes. Donc, tu ne peux pas chanter. Ce n'est pas possible. En période Covid, c'était impossible de le faire. Donc, aucun de mes clients ne m'a suivi. Zéro, rien. Ça ne m'étonne pas.

  • Speaker #0

    J'ai vécu plus ou moins la même chose, mais à une autre échelle puisque moi, je venais de commencer. Je venais tout juste de commencer. j'avais tous mes petits coachings en prise de parole les gens venaient chez moi j'étais en Suisse et du coup pareil tout s'est arrêté et puis en plus moi j'avais pas eu le réflexe de te dire attends tiens on va se voir en ligne en plus j'avais pas le réflexe j'avais pas pensé du tout à ça et tout le monde te dit la prise de parole et le théâtre en ligne et puis moi c'était pareil j'avais la croyance j'étais kélo et ça a duré 6 mois et au bout de 6 mois j'ai dit tu sais quoi je vais lancer ma formation l'art de prendre la parole en public première formation en ligne et je l'ai fait, voilà, et en fait au début c'était vraiment, tu sais, tu t'attonnais quoi et d'ailleurs c'est marrant que tu parlais des techniques vocales et tout ça parce que c'est vrai que parfois, justement j'allais te poser la question, c'est une de mes questions dans le podcast dans tous les cas, parfois moi j'ai dû faire des relaxations et puis après j'ai dû faire des moments où tu sais, où t'as un peu de voix qui sort, mais sauf que par exemple sur Zoom, le micro il bloque et la personne en face elle entend rien donc tu vois, je me suis demandé... Comment toi, tu as fait ? Comment tu fais ? Est-ce qu'il y a des outils vraiment adaptés à ça ? Est-ce qu'il y a une entreprise spécialisée qui lance que des outils, des micros spécialisés pour qu'on fasse plein de trucs en ligne ? Mais c'est vrai que sur Zoom, tu as la voix qui bloque dès que tu sors un son plus fort. Et ça m'est arrivé plusieurs fois en coaching, notamment pour faire sortir la voix de mes clients ou d'autres choses. Et tu te dis, c'est juste... Trop compliqué, en fait. Genre, t'aurais pu abandonner mille fois, mais tu l'as pas fait. Et comment t'as connu ces outils et comment tu les as mis en place ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je pense que c'est juste le timing, pour moi, qui a été ultra précis. C'est-à-dire qu'on est en Covid, je suis en ligne avec ma fameuse école de la CVT, et eux avaient vachement d'avance là-dessus, en fait. Donc, ils nous ont dit, bah voilà, le but de la coupe, en fait, c'est ce réglage. Ah, en fait, c'est un bouton à décocher. Bon, bah d'accord, on décoche ce bouton et on coche l'autre. Et on clique sur un autre truc. Donc, en fait, je pense que c'est juste, au-delà d'utiliser les bons outils, je pense que c'est juste aussi connaître les outils. Moi, Zoom, je n'avais jamais utilisé à l'époque. Donc là, on commence à travailler sur Zoom et Zoom a énormément évolué aujourd'hui. Ça fait quatre ans maintenant que Zoom, bon, tout le monde utilise Zoom aujourd'hui, tu vois, quasiment tout le monde. Et donc, ils ont trouvé des solutions parce qu'ils ont compris les besoins des utilisateurs. À l'époque, c'était juste pour faire de la vidéo. conférences, aujourd'hui, ils savent que ça chante, qu'ils ont adapté, en fait, les outils. Il y a même un paramètre aujourd'hui qui s'appelle son d'origine pour les musiciens. Donc, ils ont même compris qu'il y a des gens qui font des répètes par Zoom, etc. Donc, je pense que, oui, c'est trouver les bons outils, mais une fois que tu as trouvé l'outil, c'est aussi bien connaître l'outil parce que, du coup, tu peux faire des trucs géniaux. Nous, quand on était en formation, il y a même des moments, ils nous envoyaient dans des salles différentes. Comme ça, chacun pouvait aller travailler un truc, et après on revenait tous en... Il y a énormément d'outils, quand on connaît bien Zoom, il y a plein de petites options qui sont juste géniales à utiliser, et peut-être d'autres logiciels. Moi j'utilise Zoom, mais il y a peut-être aussi d'autres logiciels. Mais je pense que oui, il faut prendre le temps de se former, en fait. Il faut prendre le temps de bien connaître la plateforme, de bien se former, ou alors de demander, et du coup on peut faire des choses sur. Il n'y a pas besoin d'investir des milles et des cents dans des logiciels. Il y a des logiciels de base qui fonctionnent très bien. Il faut juste bien connaître les paramétrages.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis voilà, en fait, tu t'es détachée de tes croyances que tu avais. Après, c'est vrai que toucher la personne ou la mettre debout et tout, bon, après, ça se fait aussi en visio et c'est juste un peu plus technique, quoi. Ouais. En fait. Et du coup, j'ai une autre question. Donc, tu nous as relaté tout ce parcours et tout, donc c'est hyper inspirant, hyper intéressant. Tu en es venue à forcément mettre, tu t'es dit, je vais mettre mes vidéos sur YouTube en même temps. Mais qu'est-ce qui a fait le switch, par exemple, des US ? Qu'est-ce qui a fait les langues que tu as apprises en te disant Est-ce que tu t'es dit à un moment donné, je veux être numéro une de ma thématique sur YouTube en France, par exemple ? Tu vois, enfin, est-ce que le livre aussi, enfin, toutes ces étapes, parce que tu nous as pas parlé que t'as...

  • Speaker #1

    J'ai sorti un livre, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    t'as sorti ton livre. Est-ce que t'avais prévu tout ça à ce moment-là ? Enfin, est-ce que c'est venu sur le chemin ? T'as rebâti ta vision complètement en 2020 ? Ou finalement, t'as pris les opportunités comme elles arrivaient ?

  • Speaker #1

    Ok, alors, attends, parce qu'il y a plein de questions dans ce... J'ai essayé de les avoir... J'ai essayé de les faire dans le bon sens. Alors... En fait, ce qui s'est passé, si je reprends un tout petit peu la chronologie de mon histoire, ce qui s'est passé, c'est que 2019, j'arrive en fin 2019, donc je venais de rejoindre Copenhague. J'avais été acceptée, pareil, j'étais la plus jeune de ma promo. Il nous prenait à partir de 25 ans. Janvier, j'ai eu 25 ans. Février, j'étais là-bas, en fait. Tu vois ? C'est moi, je veux rentrer dans ton école. Et puis, en plus, à l'époque, l'école coûtait ultra cher. J'avais juste pas l'argent, en plus, à l'époque. Donc, enfin... à faire des petits cours, des petits coachings vocaux par-ci par-là et donner 35 heures dans une association bénévolement, j'avais pas l'argent, c'était impossible pour moi de faire cette école mais j'ai trouvé des solutions je trouvais des sponsors, moi pour le coup, qui ont cru en moi, qui sont toujours autour de moi aujourd'hui et je suis hyper émue parce que ils ont vraiment cru en moi à cette époque-là, ils m'ont payé plus de la moitié de mon école et ils sont venus pour ma revue de diplôme à Copenhague en 2022 enfin

  • Speaker #0

    Voilà, c'est super. Entourez-vous de personnes qui croient en vous parce que ça fait vraiment la différence. Moi, ça a fait la différence dans mon histoire. Et bref, on arrive en 2019. Et en fait, je me rends compte que j'ai coché tout ce que j'avais mis dans mes rêves. J'avais fait mon album, j'avais fait une tournée, j'avais été signée dans un label, j'avais fait de la comédie musicale du cabaret. Tout était là. Mon entreprise tournait super. J'avais des listes d'attentes d'élèves à n'en plus finir. J'étais pas du tout sur les réseaux sociaux à l'époque, c'était que du bouche à oreille. Puis là, je me dis, fin 2019, tout va bien, mais rien ne va. Et en fait, je me souviens d'une conversation que j'ai eue avec mon meilleur ami. On était au resto, il me dit Alors, comment ça va ? Décembre 2019. Et là, je m'effondre. Je dis Ça va pas du tout. Je vais faire quoi maintenant ? J'ai 25 ans, je fais quoi ? Moi, j'ai toujours été driveée par les challenges, par les nouvelles choses, etc. Et là, c'était en mode... Je me suis rendue compte que je n'avais plus d'ambition. Toutes les choses que j'avais mises en place, tout était là. Et même les petits rêves que je pouvais avoir, ça ne me driveait plus du tout. C'était... Oui, OK, ouvrir une école, mais... Et je me suis sentie vraiment comme étant une espèce de bouée abandonnée au milieu de l'océan. Je me dis mais oh, je comprends pas Pourtant, tout en apparence fonctionne bien. Et je me rappelle qu'à l'époque, j'allais dans une église qui avait été créée par des personnes qui venaient d'Australie et j'ai mon pasteur qui vient me voir et qui me dit Ah écoute Héléna, ce serait super que tu puisses chanter ce dimanche Et je lui dis ben non, je peux pas en fait, je suis au bout du rouleau. Quand tu chantes à l'église, t'es censée donner aux autres, tu vois. C'est un don de soi, t'es là pour les autres, pour faire du bien aux autres. Et je lui dis mais je suis tellement mal, comment tu veux que je fasse du bien aux autres, c'est pas possible Et en fait, il me dit comme ça, non, non, mais t'inquiète, on passera une bande de YouTube. Et j'ai dit, non, c'est mort. OK, je viens chanter. Je viens chanter. Je dis, OK, je vais essayer de trouver de la force, je ne sais où, pour venir chanter. Et il me dit, j'aimerais cette chanson-là. OK, cette chanson, elle s'appelle Raise a Hallelujah. Je vais, je chante. Tout le monde me dit, waouh, tu nous as fait beaucoup de bien. Je dis, bon, je ne sais pas d'où ça sort. Super, tant mieux. Et derrière, j'étais avec ma chorale et je chantais une autre chanson qui s'appelle Waymaker. Une autre super chanson gospel que j'aime beaucoup. Et je me dis, dans ma tête, il faut que... Je me trouve, ça faisait des années que je faisais du psy. J'en ai marre de parler de mon enfance, de ma petite fille intérieure, j'en ai ras le bol. J'ai besoin de construire mon avenir. Et peut-être qu'en allant voir une coach en développement personnel, peut-être que ça va m'aider à bâtir mon futur à la place de creuser dans mon passé. Et je commence à chercher, puis en même temps, je voulais partir en voyage, mais tous mes potes n'étaient pas dispo, enfin bref. Et je tombe sur une coach qui proposait, donc une coach en développement personnel, qui proposait un voyage, de partir en voyage. En même temps, tu faisais du... coaching en développement personnel. Je me dis ça c'est trop la classe. J'ai les deux en même temps. En même temps, je vais pouvoir me barrer en vacances et me faire du bien parce que j'ai besoin de remettre les compteurs à zéro et peut-être de remettre ma vision à zéro. Et en même temps, j'ai besoin de travailler sur mon futur et de bâtir mon futur. J'appelle, la personne me dit c'est super, il reste une place. Donc si vous avez votre visa en moins de 24 heures, on vous garde la place parce qu'on a déjà eu plein de filles. On leur a gardé trois semaines la place. Elles n'ont jamais eu leur visa. Donc là, c'est mort pour nous. Tu as 24 heures pour avoir ton visa. Bon, on va essayer. Je raccroche. Je clique. Je remplis les trucs pour avoir mon visa le lendemain matin. Donc, je ne sais pas, huit heures après, j'avais mon visa. Je l'appelle. La fille, elle était impressionnée. Le truc, c'était pile poil mon budget. Pendant mes vacances, ça a rentré pile poil. Bref, long story short.

  • Speaker #1

    C'est où ta destination ?

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Elle m'a dit États-Unis. Moi, États-Unis, New York. Je me dis trop bien, Los Angeles, New York. Ça va être incroyable. Puis elle me dit, c'est bon, fais-moi le virement et puis on y va. Et je dis, au fait, on va où ? Ah ben, on va à Miami. À Miami. Moi, j'avais le cliché de Miami avec les grosses chaînes en or, les gars qui ont des dents en or comme ça, sur des gros scooters et tout. Je dis, c'est pas possible. Je vous ai dit, vous êtes sûres ? Je peux pas changer. Je peux pas aller ailleurs. Et elle dit, ben non, on va à Miami. Moi, j'avais que des gros clichés de Miami. En plus, pour la petite blague, j'avais charrié un de mes potes un mois avant parce qu'il voulait aller en vacances à Miami. j'ai dit ah tu vas en Miami enfin ouais rien n'allait quoi puis au final je me retrouve à Miami février 2021 horrible j'avais pas ma valise dans le sens où j'avais pris que des trucs d'hiver alors qu'il fait chaud toute l'année ici mon maquillage j'avais oublié je suis un peu coquette tu vois j'avais pas mon truc pour me faire les cheveux c'est la catastrophe j'avais rien j'étais avec 15 autres filles qui étaient dans une vibe un peu groupie par rapport à la coach parce que ce que je ne savais pas c'est que la coach elle avait fait télé-réalité. Moi, je n'avais pas la télé à l'époque, donc j'étais un peu la paysanne de Strasbourg, alors que toutes les filles venaient de Paris. Comment te dire ? J'arrive là, je me dis, mais qu'est-ce que je fous là, en fait ? Qu'est-ce que je fous à Maïa Maï, dans un quartier craignos ? Le voisin est en train de lui tirer son flingue. Comment te dire ?

  • Speaker #1

    le plan qui a rien qui est quoi tu vois et moi je me dis ok étant croyante je me dis bon ok si tu si tu m'as amené là tu vois voilà si tu m'as amené là c'est qu'à une raison bon on va voir surtout que bon je t'ai passé des détails mais on est j'ai failli pas partir j'avais un stand by ticket je paye pas partir attend juste parce que je crois que tu t'es trompé dans la date a dit 2019 en fait c'était décembre 2020 dans cet et décembre 2019 et du coup février 2020 donc juste avant qu'au vide T'as dit février 2021, t'as dit... Non,

  • Speaker #0

    donc février 2020, ouais. Voilà,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Décembre 2019, et puis le voyage février 2020.

  • Speaker #1

    Il y avait l'école, il y avait l'école à Copenhague.

  • Speaker #0

    Exactement, qui était en ligne du coup à cause du... Bref, peu importe.

  • Speaker #1

    Donc t'es partie avant de commencer tout ça, oui, avant le Covid.

  • Speaker #0

    Exactement, genre trois semaines avant le Covid. Mais surtout qu'on ne savait pas qu'il y avait Covid à l'époque. Donc j'arrive là-bas, bref, trois premiers jours horribles. Je me demande ce que je fais là. La coach est là sans être là, du coup je me retrouve à faire moi les coachings dans ma chambre. J'étais devenue le confessionnal, tu vois. Et au final, de fil en aiguille, je me rends compte qu'il y a un truc spécial avec Miami. Je ne peux pas l'expliquer. Ce n'est pas un coup de cœur, c'est plus fort que ça. C'est que je me sens plus… Enfin, il y a un truc. Je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a un truc. Et au bout de six jours, je perds ma voix. J'étais tellement en extase. Je ne sais pas, il y a un truc qui se passe tellement fort que je perds ma voix. Et je me dis, c'était samedi soir, je me dis, Allez, le lendemain matin, j'ai envie de visiter une église ici. Je fais un message à mon pasteur. Il était en pleine nuit en France, donc le temps qu'il me réponde. Je regarde un petit peu sur Instagram. Je me rends compte que deux rues plus loin, il y a une église. Je me dis trop bien, c'est un nom français. En plus, ça s'appelle Vous. Trop stylé. Mon pasteur me répond le lendemain matin, tu peux aller à Vous. Allez, parfait. J'arrive là-bas et je me dis, moi, je sens quelque chose, mais j'ai envie de savoir si c'est aligné en fait. Si c'est juste moi et dans ma tête où ça me fait juste du bien pour le moment parce que je suis perdue ou si c'est vraiment... Ma terre promise, l'endroit où je me sens appelée, tu vois. Et donc, il y avait ces fameux deux chansons que j'avais en tête avec le fameux Waymaker et le Raise a Hallelujah qui tournaient en ma tête et qui avaient été sur mon chemin. Le service commence, c'est les deux chansons qu'il chante en premier. Et là, je ne sais pas combien il y a de chansons, il y a combien de probabilités pour que ce soit ces deux chansons-là. Et là, je me dis, OK, ça doit être ma terre promise, en fait. Il doit y avoir un truc avec cet endroit-là. Je reviens en France, je pleure les larmes de mon corps en me disant c'est horrible, je veux absolument y retourner, j'avais l'impression d'être arrachée à ma terre promise. Et là, Covid arrive, impossible d'y retourner, les portes des Etats-Unis ont été fermées pendant un an et demi. Et là, je me dis, il faut que je trouve une solution pour y retourner. Et là, impossible à l'époque. J'avais toute mon entreprise en France, je ne me voyais pas partir, je n'avais pas l'argent pour partir, impossible de faire un visa. Enfin, rien n'allait en fait. Et ce qui a été assez dingue, c'est que pendant ces trois années d'attente avant de pouvoir revenir aux États-Unis, toutes les opportunités que j'ai eues, chacune des opportunités m'ont amenée à pouvoir revenir. La création de mon entreprise en ligne, le fait que j'ai fait plein de choses qui m'ont permis d'avoir mon visa, toutes les mini-opportunités que j'ai eues, en fait, quand tu les mets une par une, ça a été le pont pour m'amener aux États-Unis, en fait. Donc, complètement dingue, complètement dingue. Et donc, du coup, me voilà... Me voilà février 2023, avoir cet appartement, pareil, sorti de nulle part, improbable, parce que je n'avais pas de papier, je n'avais rien à l'époque, donc impossible pour moi d'avoir un appart, puis je me trouve que c'est super appart. Et puis, l'année dernière, je termine mon visa avec une avocate, je valide mon visa qui s'appelle talent extraordinaire. Donc, moi et mon syndrome de l'imposteur, comment te dire que tu arrives ici avec un visa qui s'appelle talent extraordinaire, tu te dis, bon, peut-être que j'ai quelque chose à faire. Les États-Unis m'ont reconnu, tu vois, officiellement. Donc, ça m'a vachement aidée pour me lancer ici, lancer mon entreprise, mes ateliers, etc. Et voilà, tout s'est un petit peu enchaîné. Et j'étais hyper inspirée, en fait. J'ai été conduite par… Je savais que je devais retourner à Miami parce que je me sentais à ma place. Entre-temps, j'ai été en Italie parce que je ne me sentais plus du tout à ma place en France. Et je me disais, j'ai besoin de connaître mes racines. J'ai besoin de connaître ma culture, mes racines avant. de partir plus loin sur cette fameuse terre promise. Donc j'ai été deux ans en Italie. J'ai attendu quelque part que les frontières se réouvrent. J'étais en Italie et c'est là-bas que j'ai tout construit. À l'époque, je n'avais pas d'argent, donc j'étais dans un pauvre studio sans chauffage. J'ai monté mes premières vidéos YouTube avec des moufles parce qu'il faisait 6 degrés dans l'appartement. Je n'avais pas d'argent pour m'acheter à manger parce que tout partait dans le loyer. C'était ma mère qui m'envoyait des colis alimentaires. Je te passe des détails, mais ça a été hyper dur. Mais je suis hyper reconnaissante parce que ça m'a appris plein de choses. Et tu vois, aujourd'hui, les gens veulent le succès, veulent que les entreprises fonctionnent, veulent... Mais en fait, il y a un process pour que ça marche. Il y a des choses que tu dois apprendre pour que ça soit sustainable, tu as peur que ça tienne. Tu ne peux pas passer de j'ai rien, j'ai tout Il y a des étapes, des moments difficiles par lesquels tu dois passer pour comprendre ce que ça demande et pour forger ton caractère à ce que le succès va te demander et va être. Et tu vois, souvent, comme tu le dis, les personnes me voient, Miami, wow, la chaîne YouTube tu, les 20 personnes qui travaillent pour toi, l'entreprise qui travaille à l'international, en waouh ! Bah ouais, mais en fait, ça m'a coûté. Mais je ne regrette pas tous les sacrifices que ça a demandé et tout le chemin que ça a demandé. Mais tu ne peux pas arriver là sans tous ces sacrifices et sans tout ce que ça coûte. Mais pas parce que, ah oui, ça coûte, c'est des sacrifices. Pas en mode victime. En mode, tout ça forge ton caractère. Tout ça te forme, te forge toi-même. Pour qu'une fois que le succès, entre guillemets, où les bonnes choses arrivent, tu sois capable de les accueillir. Et moi, on en connaît plein. Des gens qui, du jour au lendemain, ont vécu un succès, le jour d'après, ils se sont pris un truc violentissime dans la figure parce qu'ils n'étaient pas capables de le soutenir, ce succès-là. Donc, je pense que chacun a son chemin, qu'il est plus ou moins dur, parce qu'il prédit de ce qui va arriver ensuite. Et je pense que, ça c'est un message que j'ai pour tout le monde, si vous avez de grands rêves, il va falloir passer par des grandes, pas épreuves, mais des grandes choses qui vont planter vos racines. Il y a une image d'un pasteur que j'aime beaucoup, qui s'appelle Luc Dumont, qui travaille aussi en développement personnel pour établir sa destinée, et qui dit que, je ne sais plus ce qu'il utilisait comme pays, mais il disait qu'il y avait des grandes tours. Je ne sais plus si c'était Dubaï qu'ils utilisaient ou New York ou peu importe où, mais ils disaient plus grande est la tour, plus grand doit être le forage et qu'on ne voit pas à l'intérieur de la terre parce qu'il faut un équilibre en fait. Il faut un équilibre. Tu ne peux pas être seulement vers le haut. Plus tu veux vers le haut, plus tu vas être vers le haut, plus il faut que tu te plantes vers le bas. Et c'est tout ça, dès que vous voyez des entrepreneurs à succès, je pense qu'ils sont ultra plantés vers le bas aussi. Plus vous les voyez haut, plus ils sont plantés vers le bas en fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant tout ce que tu nous partages vraiment et bravo pour ton visa. Je sais que c'est une galère pour moi vouloir retourner à Los Angeles aussi, j'ai vécu un an. C'est très compliqué et justement, toi, tu as un visa qui s'appelle le O-1.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qui est pour trois ans, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Relatable ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc, à tout moment, l'aventure peut s'arrêter au bout de trois, six, neuf ans. Enfin, c'est un peu compliqué, un peu la loterie, surtout si tu commences à bâtir toute ta vie là-bas et que tu dois partir.

  • Speaker #0

    Mais j'ai plus ce mindset. Si tu veux, je l'avais à Strasbourg où j'avais tout bâti. Je me disais, c'est la catastrophe si je pars. J'ai tous mes amis, j'ai ma famille. Maintenant, tu sais, j'ai la philosophie de me dire, je vais où je me sens appelée parce que j'ai envie d'être à ma place et de me sentir à ma place. Je pense que je serais très malheureuse de rester à un endroit juste parce que j'ai bâti et de me sentir pas utile, tu vois. Moi, je vais là où on m'appelle, là où je me sens utile, là où on a besoin de moi. Et si dans un an ou dans deux ans, on me demande d'aller, je dis n'importe quoi, mais on me demande d'aller en Afrique du Sud, j'irai en fait. Parce que je sais que c'est là où je serai utile et là où mon potentiel, là où qui je suis sera utilisé à sa pleine valeur. Donc moi, je ne suis pas du tout là-dedans. Et si tout s'arrête demain ? Non, ça ne s'arrêtera pas. Il y aura une saison peut-être qui va s'arrêter, mais pour aller sur quelque chose d'autre. Ouais, ouais, ouais. Donc si tu veux, j'ai… Mais après, il m'a fallu du temps pour développer ça. Moi, je suis accro à la sécurité, donc tu vois, il m'a fallu du temps. Mais si tu veux, je ne suis plus attachée du tout. Tu vois, mes affaires… Là, demain, s'il faut tout vendre, je vends tout. S'il faut partir, je pars. Je ne suis plus du tout attachée à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est bien d'avoir développé cet état d'esprit aussi. Mais par contre, là, depuis un an que tu y es, tu es contente du coup d'y habiter maintenant vraiment où il y a des hauts, il y a des bas ? Comme tu disais tout à l'heure un petit peu au tout début du podcast, tu disais l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. Mais est-ce que du coup, tu ne regrettes pas ce choix ? Tu es contente ?

  • Speaker #0

    Non, je ne regrette pas ce choix. En fait, c'est très drôle parce que c'est hyper dur la vie aux États-Unis pour plein de raisons. Et on... Moi, je me sens appelée à plein de nouveaux challenges et c'est hyper dur d'y faire face en fait. Parce que je parlais du syndrome de l'imposteur, tu vois, et tu te dis mais attends, est-ce que c'est vraiment pour moi ? Est-ce qu'il y a vraiment des gens ? Est-ce que je veux vraiment ? Enfin, ça, ça fait un peu peur parce que tu vois les gros machins. En même temps, tu as une vision. En même temps, tu sais où tu veux y aller. Et en même temps, quand il faut y aller, tu te dis vraiment ? Je procrastine beaucoup sur plein de trucs parce que ça me fait peur, vraiment, en toute humilité, tu vois. Et c'est super rigolo parce que je suis revenue en France le mois de juillet. J'étais un mois en France, j'ai fait... Je ne sais plus combien de masterclass, j'ai fait l'enregistrement de mon livre en audio, une vidéo super cool avec un réalisateur de film, trois jours de vidéos YouTube. Enfin bref, je n'ai pas eu un jour off. J'étais au taquet pendant un mois. Et en fait, c'est très drôle parce que je me suis sentie super bien. Franchement, j'ai adoré ce mois, c'était super. Et en même temps, je me suis dit, je n'ai pas de challenge ici. C'est super bien, je suis trop contente de revenir parce que... Je sais que je nourris la France. Je sais que je ne pourrais pas arrêter de travailler avec la France parce que j'ai des gens qui comptent sur moi. Et tu vois, quand tu me disais, est-ce que c'était un rêve de devenir numéro un ? Pas du tout. Moi, mon rêve, c'est de faire du bien autour de moi, de faire du bien aux gens. Et en fait, pourquoi devenir numéro un ? Parce qu'en fait, le milieu du champ est tellement dégueulasse. Vraiment, je pense que tu le sais avec le théâtre. Il y a des trucs, mais j'en entends tous les jours, avec des castings où des gens ont vécu des abus. ont vécu des attouchements, des agressions, des trucs, c'est tellement dégueulasse, qu'en fait, ce n'est pas devenir numéro 1 pour devenir numéro 1 et demain me lever et faire By the way, I'm number 1 Je n'ai rien à tirer d'être numéro 1, tu vois. Je n'ai rien à tirer d'être sur le devant de la scène. Moi, ce qui m'intéresse dans le fait d'être numéro 1, c'est d'être un phare. Quand je dis un phare, c'est juste d'être un endroit qu'on connaît et où on sait que c'est safe. Et c'est ça qui m'intéresse. Donc numéro 1 ou numéro 10, je m'en fous. Moi, ce qui m'intéresse, c'est juste d'être une référence. de sécurité, de safe. J'en parle tout le temps à mes équipes. Je veux qu'on devienne une safe place. Je veux qu'on développe un endroit où nos formations, nos partenaires, nos masterclasses, peu importe, tout ça est safe. Et les gens se développent et sont formés dans un endroit qui est sain et grandissent dans un endroit qui est secure. C'est ça, mon ambition. Et c'est pour ça que je veux devenir ou être ou rester numéro un. Mais pas pour me sentir mieux le matin et prendre mon café en me disant Wow, je m'en fous de ça C'est pas du tout ma question, tu vois. Mais tu me demandais, les Etats-Unis, si c'était mieux ou pas. C'est pas que les Etats-Unis, c'est mieux. C'est que dans les Etats-Unis, c'est très dur. Mais je sais que je suis au bon endroit parce que c'est là où j'ai des challenges. Je procrastine tous les jours. C'est très dur tous les jours de me lancer. J'ai tous les jours... C'est ça, c'est très rigolo. C'est que tous les jours, j'ai quelqu'un qui me fait un message. Elena, on peut prendre un coaching avec toi ? Des gens ici aux US. Et je suis là... Oui, mais... Ah ! J'ai commencé à faire certains trucs, mais il y a d'autres trucs que je procrastine vachement, tu vois. Et je suis appelée tous les jours, tous les jours. J'ai un truc qui vient là et qui dit Elena, on attend, c'est quand tu veux, Elena Et donc, si tu veux, c'est dur, c'est hyper challengeant, mais je sais que je suis à la bonne place. Et donc non, ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Les gens sont très fake. C'est très dur de construire des relations vraies. Alors, j'ai de la chance à Miami qu'il y ait beaucoup de latinos et du coup, toutes mes copines. viennent du Brésil, de Colombie, du Pérou. Et donc, du coup, j'ai moins ce côté américain un peu fake, Oh, amazing ! etc. Donc, ça, c'est OK. Mais c'est difficile, franchement. C'est pas toujours évident. Ça serait, je pense, plus facile pour moi de retourner en France et de dire Bon, voilà, j'ai construit mon truc. Je mets mes pieds en parenthèse et puis ça y est, merci, bye. Mais je me sens appelée à autre chose. Donc, voilà. Je botte les fesses comme je peux tous les jours à ma procrastination et mon syndrome de l'imposteur, mais ce n'est pas si évident que ça. Mais voilà, on verra ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Du coup, en ligne maintenant, parce que tu vois, Hélène, ça fait 45 minutes, on n'a pas plus de temps. On parle,

  • Speaker #0

    non mais laisse tomber.

  • Speaker #1

    On n'a toujours pas parlé de business.

  • Speaker #0

    On parle, non mais je suis là. Si les auditeurs sont toujours là, allez vous chercher les popcorns.

  • Speaker #1

    tu disais oui tu disais j'ai pris des formations tu sais passer vite dessus tu as fait oui oui bon je me suis formée avec des formations gratuites mais tu sais qu'en disant ça c'est hyper intéressant parce que les gens qui ont envie de propulser une chaîne YouTube un TikTok ou un Instagram généralement payent des formations aussi et ils n'ont pas forcément les résultats qu'ils veulent comment est-ce que comment tu as fait toi pour comprendre un peu comment tu as fait le fonctionnement de ces plateformes-là pour les pousser un peu dans leur retranchement et arriver au niveau dans lequel tu es, au niveau visibilité, je pense.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, si tu veux, quand j'étais à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de quelqu'un qui, je pense, a vraiment changé ma vie entrepreneuriale, quelqu'un avec qui je suis toujours en contact. D'ailleurs, je lui ai fait un message pas plus long qu'hier. Quand on était à Miami la première fois, j'ai fait la rencontre de Alexandre Cormont. Je ne sais pas si tu connais, un grand coach en... développement personnel et coach sentimental qui habite à Miami. Et bref, il nous offre un truc sur les relations hommes-femmes, bien sûr, parce que c'est son cœur de cible. Il était venu pour nous faire une masterclass. Et à la fin, c'était super drôle parce que toutes les filles allaient leur demander comment récupérer mon ex, comment ceci, comment cela. Moi, j'arrive pour lui poser une question et je dis Alex, comment venir ici ? Comment venir aux US ? Donc lui, il éclate de rire et il dit Ah ouais, t'es la seule, toi t'es déterre, toi. Il n'y a pas de comment récupérer mon ex ou quoi. Je n'ai rien à cirer. Moi, je veux venir aux US. Comment on fait ? Et en fait, on a un lien à ce moment-là. Il voulait que je l'accompagne. en termes de poser sa voix, etc. Donc, on a commencé à échanger. Finalement, Covid est arrivé, donc on a un peu perdu le contact. Et j'ai vu qu'il proposait une formation pour YouTube. Et donc, Alex, à l'époque, je ne sais pas s'il la propose toujours, sa formation pour YouTube, Alex, parce que c'était en 2020, c'était il y a 4 ans. Et donc, du coup, je prends la place pour le webinaire. Il vendait sa formation par webinaire, je prends ma place. Et puis, tu sais, on était, je ne sais pas, 3 000 dans le webinaire, puis il demandait, c'est quoi votre projet, machin, truc. Et moi, je marque devenir une coach internationale. C'est parce que, voilà, j'avais envie de partir à Miami, etc. Et là, devant les 3000 personnes, ils disent Ah, mais Héléna, je me rappelle de toi, on s'est rencontré à Miami, je crois vraiment en ton projet, etc. Donc moi, j'étais choquée. J'ai mis Souviens-moi, improbable et tout. Et donc, je prends sa formation ce soir-là. Pour moi, à l'époque, je crois qu'elle coûtait 800 euros. Pour moi, c'était le bout du monde à l'époque. Je n'avais même pas cet argent-là, tu vois. Donc, je m'étais débrouillée pour avoir cet argent. Et j'ai fait sa formation, on avait des coachings en direct avec lui. Et il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Là, c'était pour le côté réseau social, pour le côté YouTube. Mais à côté, il fallait que je me forme pour avoir mon offre. Et j'ai un espèce de gourou, un gourou du business qui m'avait contacté, qui m'avait retourné la tête, qui voulait me vendre une arnaque en plus. Enfin bref. Donc du coup, je lui fais un message pour savoir s'il le connaissait. Et il m'a dit Ouais, ouais, je le connais, ne va pas avec lui. Et il m'a dit Je sais que tu galères. Tiens, je t'offre ma formation pour monter son business. Et là, mais… Enfin, tu sais, j'étais à Milan. J'avais froid dans mon petit studio. Je n'avais pas une thune. Ma mère m'envoyait de quoi manger. Et là, le gars m'offre une formation qui valait, je crois, 2000 euros à l'époque. Donc, incroyable. Un ange venu du ciel, tu vois. Et donc là, j'ai été hyper carrée dans la manière dont j'ai fait ces formations. Je les ai faites vraiment du début à la fin, hyper carrées. Et j'ai eu des résultats tout de suite, en fait. J'ai appliqué tous les conseils. Il disait une vidéo par jour. J'ai fait une vidéo par jour. Et puis, il n'y a pas de secret, en fait. C'est-à-dire que, tu sais, souvent, les gens achètent des formations, mais ils n'appliquent pas. Et en fait, moi, j'étais avec des gens dans la même formation qui n'avaient pas de résultat. Et en fait, tout le monde me dit Ah, mais pourquoi tu as des résultats ? Ben en fait, parce que j'ai faim et parce que j'ai froid. En fait, j'étais avec des gens qui étaient tranquilles chez eux, qui avaient un petit chômage qui tombait. Moi, j'avais faim et j'avais froid, en fait. Donc moi, il n'y avait pas de plan B. Il y avait le matin, je me levais à 7h, je faisais mes vidéos, je publiais. Enfin, je n'avais pas le choix parce que je voulais sortir de l'endroit où j'étais, en fait. Et je pense que c'est ça aussi qui a fait la différence. Tu as beau avoir la meilleure formation du monde, le meilleur formateur, si toi, tu ne t'y mets pas, si toi, tu n'appliques pas. Tu ne peux pas y arriver. Et c'est très facile après de dire, ah mais c'est la formation, ça n'a pas marché pour moi. C'est très facile de mettre ta frustration sur le formateur ou sur la formation. Non, non, c'est toi. Comment tu t'es investi ? Et moi, j'ai tout donné parce que j'ai honoré aussi le fait que la personne m'a offert la formation. Je ne pouvais pas ne pas la faire. Ce n'est pas possible, on m'a offert cette formation, tu vois. Donc voilà comment j'ai développé mon YouTube. J'étais toute seule tout 2021. J'ai fait mes 10 000 premiers abonnés et mon premier 1 million de vues toute seule. D'ailleurs, YouTube, je continue de le développer toute seule. Et puis après, j'ai pris des personnes pour m'aider, pour Instagram, pour TikTok, pour Facebook. YouTube, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les commentaires aujourd'hui, j'ai quelqu'un qui m'aide pour les shorts, etc. Mais je continue quand même toute seule de m'occuper de ma chaîne. Donc voilà comment ça s'est développé. En fait, j'ai travaillé quand même beaucoup. On ne va pas se mentir. Tout le monde me dit Ah, waouh ! Comment tu as fait pour avoir une chaîne YouTube en trois ans qui a 10 000 vues et 240 000 abonnés ? Je poste tous les jours. Ça fait trois ans que je poste tous les jours. Et les gens, tu sais, voient les gros chiffres, mais ils oublient les grosses vidéos. Parce que oui, j'ai 240 000 abonnés, mais j'ai plus de 1 000 vidéos. Plus de 1 000 vidéos. On se réveille, on va travailler les chéries. S'il n'y a rien qui arrive sans rien. C'est qu'aujourd'hui, sur tous mes réseaux sociaux, on poste une fois par jour. Si ce n'est pas deux fois par jour, on poste. Et c'est comme ça que j'ai bâti ma communauté. En étant présente, en étant dans le don. Ce n'est pas on donne de la mauvaise qualité. Moi, je donne tout sur mes réseaux sociaux. Il n'y a pas de limite. Ça me fait plaisir, tu vois. Donc, je pense qu'il faut comprendre le game, en fait. Il faut comprendre que les réseaux sociaux, avant tout, c'est de l'échange, c'est du partage, c'est de la générosité. Et je pense que si tu publies beaucoup et que tu publies avec générosité et avec qualité, tu as un retour national qui se fait.

  • Speaker #1

    Super inspirant. Putain, Alexandre, j'aimerais tellement l'avoir sur le podcast. Bref. Mais tellement généreux aussi. D'ailleurs, justement, j'allais te demander si tu le connaissais puisque je savais qu'il habite à Miami. Moi, je l'ai vu en vrai dans un séminaire à Paris. Donc voilà, mais hyper généreux. Et du coup, tu as appliqué la même chose à Instagram en te disant je vais faire pareil une fois par jour et tu as trouvé ce truc. D'ailleurs, tiens, question hyper égoïste, mais peut-être qui va servir à d'autres personnes. Comment tu fais pour faire les deux, tu sais, genre tu analyses une vidéo ? Bon, je t'avoue, je me suis penchée sur la question à mon avis une minute ou deux parce que c'est vrai que des fois, j'aimerais bien analyser un pitch, tu vois, et faire ma petite analyse moi à côté. Comment tu fais pour faire ces deux trucs à côté ? Ta tête et la tête de la vidéo.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses. Tu fais un montage ? Soit tu veux vraiment faire une analyse où tu peux couper, etc. Là, tu dois faire un montage. Tu télécharges la vidéo, tu t'enregistres, tu la mets en haut et toi en bas, ou de côté, peu importe. Tu télécharges la vidéo, tu te prends en vidéo, tu fais un montage. Il y a cette option-là. Ou alors, quand je fais mes reacts, par exemple, Quand tu prends la vidéo de la personne, je ne sais plus où c'est, mais tu as trois petits points à un endroit. Attends, je vais te dire ça en direct. On prend une vidéo.

  • Speaker #1

    Allez sur YouTube, s'il vous plaît, ceux qui écoutent le podcast, parce que du coup, Elena est en train de nous montrer comment...

  • Speaker #0

    Voilà, je prends quoi ? Peu importe, de toute façon, j'essaie de trouver quelqu'un qui chante, mais il n'y a pas quelqu'un qui chante. Bon, peu importe. Je prends cette vidéo, là. Ok ? Donc, je prends cette vidéo, peu importe. J'ai trois petits points, là. Tu as ici les trois petits points, tu cliques sur les trois petits points, et ensuite, tu as remixé le réel d'origine. Tu cliques sur Remixer le reel d'origine Ouais. Impossible de remixer ce contenu. Ok, j'en prends un autre. Ah ben, un autre. Remixer. Voilà. Donc, t'arrives là-dessus. Et ensuite, ce qu'il faut faire, c'est... C'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est aller dans...

  • Speaker #0

    Ouais, la petite caméra. Voilà, tu vas dans la caméra. Ensuite, tu vas dans la caméra ici, je crois. Et ensuite, tu fais Composition Tu cliques sur Composition Et ensuite, là, t'as toutes les options de composition. Tu vois ? Et donc, tu te mets à côté. Voilà. Et comme ça, t'es à côté. Tu vois ? Voilà. Et ensuite, t'enregistres.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc tu prends une vidéo soit en ris sur Insta, soit tu la trouves ailleurs et tu fais toi-même le montage. C'est ça. Génial. Mais en tout cas,

  • Speaker #0

    tu peux le faire directement sur Insta, les trois petits points remixés. Et ensuite, tu mets comme tu veux la composition. Aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et t'as senti que c'était trop intéressant ? Et t'as senti que c'était un format qui marchait bien pour toi, qui a été game changer ?

  • Speaker #0

    À mon plus grand désespoir. Franchement, quand j'ai vu ça la première fois, j'ai dit Oh ! Oh, wow ! Oh, no way ! Je me dis, non, mais sérieux, quoi. Oui, les gens, ils aiment bien ça. Je donne des vrais conseils. Tu sais, en tant qu'expert dans ton domaine, quand tu donnes des vrais experts et de la vraie valeur et que tu vois que ce qui marche, c'est faire... Oh, no way ! Oh, wow ! Je me dis, non, mais vraiment. Puis, à un moment donné, on en a parlé avec la personne qui m'aide pour mon Instagram, avec ma CM. On s'est dit, Elena, on va prendre ce qui marche. Donc, c'est parti. J'ai enregistré plein de React et on s'est rendu compte que c'est ça qui m'a amené le plus de mes abonnés, en fait. J'ai des React qui ont passé le million de vues et c'est ça qui m'a amené le plus de... Comment dire ? D'abonnés. Après, j'en ai quelques-unes aussi qui ont pété, mais dans d'autres... Toujours des React, mais dans l'autre format. En mode, qu'est-ce que pense Céline Dion de tatata ? Et puis là, tu montes la vidéo de Céline Dion. Quelle est la vocalise préférée de Céline Dion ? Là, tu mets la vocalise de Céline Dion. Donc voilà, il faut faire... Et ce genre de format marche super bien sur Instagram. Donc j'essaye de le faire le plus possible. Les formats conseillent. Je trouve que ça ne marche pas de ouf. Ça marche un petit peu, mais pas forcément. Et pourtant, tu vois, je trouve que dans une stratégie de contenu, il faut quand même avoir des contenus qui vont attirer des nouvelles personnes. Mais il faut aussi des contenus qui vont éduquer ton audience à dire Ah bah celle-ci, elle sait quand même de quoi elle parle, tu vois. Parce que quand elle m'explique comment chanter plus haut, alors que mon prof de chant, il ne sait pas comment me l'expliquer, bon, c'est quand même que la personne, elle sait de quoi elle parle. Donc, ce n'est pas forcément des contenus qui vont attirer de nouvelles personnes ou qui vont avoir beaucoup de likes. Par contre, c'est des contenus qui vont convertir. Je prends un exemple. On a un carousel qui parle de Phoenix, par exemple, qu'on a épinglé un petit peu comme un catalogue, tu vois. C'est clairement pas la publication où j'ai le plus d'interactions ou tout ça. Par contre, c'est un poste qui m'a fait faire, je sais plus, sept ou huit ventes, tu vois. Donc, il y a peut-être, je ne sais pas, 100 likes. Il y a peut-être 6 commentaires. Mais les 6 personnes qui ont commenté, derrière, elles sont dans Phoenix aujourd'hui, tu vois. Donc, il ne faut pas faire... En fait, je pense qu'il faut vraiment mettre son égo de côté quand on est sur les réseaux sociaux et vraiment réfléchir. C'est ce qu'on appelle la stratégie de contenu. Tu as des contenus qui vont attirer de l'audience, tu as des contenus qui vont convertir l'audience et tu as des contenus qui vont fidéliser l'audience, en fait. Et c'est juste de savoir quel contenu, pourquoi, de faire un bon mix et derrière, de sortir tes contenus.

  • Speaker #1

    Trop intéressant, on pourrait encore discuter des heures. Enfin, moi, je pourrais t'écouter pendant des heures encore. Super inspirant, super intéressant. Et bravo pour tout ce que tu fais. Parle-nous de ton livre aussi. Qu'est-ce qui a fait que tu as voulu écrire un livre ? Est-ce qu'on t'a démarché ? Je sais que souvent, ça se fait quand on a une belle visite sur YouTube. Souvent, on vient nous démarcher. Est-ce que c'est ça qui s'est passé pour toi aussi ?

  • Speaker #0

    Clairement, ce n'était pas mon rêve. Ah ouais ? Non, autant ça a été mon rêve de faire un album, autant un livre, je déteste lire. En fait, j'ai une espèce de... TDAH slash dyslexie. Donc, en fait, je suis incapable de lire. Dès que je lis, j'ai les lignes qui se deviennent troubles. Enfin, c'est l'horreur, quoi. Donc, je n'aime pas lire parce que j'ai vraiment du mal. Pour moi, c'est une souffrance de lire. Donc, du coup, faire un livre, comment te dire ? Donc, c'est effectivement une maison d'édition, la maison d'édition Le Duc qui est venue me voir et plus spécifiquement la branche business qui s'appelle Alizio qui est venue me démarcher en disant on est... hyper intéressée par le domaine de la voix, est-ce que ça vous dit de faire un livre ? Donc, bah oui. Je me suis dit, moi j'aime les challenges, let's go. Donc on a fait un livre dans cette direction-là, mais clairement ouais, c'était pas du tout mon rêve. Mais je me suis juste dit, j'ai un message à faire passer. Et en fait, pour l'instant, je fais passer mon message aux personnes, petit 1 qui sont sur les réseaux sociaux, et petit 1 qui aiment la vidéo en fait. Donc je me dis, j'ai envie d'étendre mon message à des personnes qui ne me connaîtraient pas et qui, bah du coup, sont plutôt lectrices ou qui regardent des livres ou... qui sont dans un endroit où je n'existe pas encore. Et c'est ça qui m'a motivée, vraiment. Plutôt que l'envie de faire un livre, c'était de me dire je vais aller toucher une nouvelle cible et je vais partager mon message auprès de personnes que je ne touche pas encore aujourd'hui. Et au-delà de ça, mon envie aussi, c'était de me dire j'ai des formations qui coûtent un certain prix. Tu sais, même mes formations de base, c'est plus de 100 euros. Et j'ai certains de mes abonnés qui aimeraient, mais qui ne peuvent pas se payer ce genre de formation. Et je me suis dit, je vais tout mettre dans mon livre. Tu as 10 vidéos gratuites, tu as plus d'une cinquantaine d'exercices. Franchement, tu as mon livre, tu peux déjà faire plein de trucs. Je me suis dit que je vais offrir ça à mon audience et je me suis battue pour que ça reste en dessous de 20 euros. La maison d'édition voulait le vendre 25, voire 30. J'ai dit que c'était hors de question. Je me suis vraiment battue avec eux. Dis-toi que quand ils m'ont envoyé le BAT, la version impression, il y avait un prix à 25. J'ai dit non, c'est mort. Vous me changez ça, vous me le mettez à 19. Jusqu'au bout, jusqu'au bout du bout. Je me suis battue vraiment pour que mes abonnés et les personnes qui n'ont pas l'argent de pouvoir investir dans mes formations puissent au moins s'acheter ça. Surtout que moi, dans l'histoire, je gagne 10%. Je gagne 2 euros sur le livre. Ce n'est même pas d'un point de vue financier parce que j'ai investi beaucoup d'argent dans ce livre, notamment pour faire la promo du livre parce que les maisons d'édition et le marketing, ce n'est pas leur truc. J'ai investi beaucoup d'argent pour qu'on parle de ce livre et d'ailleurs, je n'ai pas gagné grand-chose. Mais ce n'est pas grave, je ne l'ai pas fait pour ça. Je l'ai fait pour que mon message touche plus de monde et pour faire un cadeau à mes abonnés. Clairement,

  • Speaker #1

    clairement. C'est aussi pour ça qu'ils prennent des personnes qui ont une belle visibilité, que ça puisse faire l'auto-promo. OK, trop inspirante, trop chouette. Raconte-nous un peu comment tu travailles aujourd'hui. Et du coup, on a bien compris que maintenant, forcément, pour vendre tes offres, tu utilises la création de contenu, notamment sur YouTube, sur ton Instagram aussi, où tu es très présente. Et tu as aussi sorti l'édition de ce livre. Oui. Du coup, parle-nous juste de tes offres. Qu'est-ce que tu proposes et comment on peut travailler avec toi aujourd'hui si on a envie de connaître sa voix et de la porter un peu plus loin ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai tout basé en organique. D'abord avec YouTube. Une fois que YouTube était lancé, on a fait les trois autres réseaux sociaux principaux, donc TikTok, Facebook et Insta, que j'ai développés avec des stratégies de contenu gratuits. Voilà. Et du coup... Du coup, la question, c'était comment on peut travailler avec moi. Donc oui, j'ai développé ça en tant que stratégie d'acquisition. Comment on capte nos clients aujourd'hui, c'est comme ça. Et comment on peut travailler avec moi ? Alors, j'ai plusieurs manières de travailler. J'ai des masterclass en présentiel. On essaie d'en faire de plus en plus. Là, elles sont toutes sold out, sauf celles de Montréal au mois de novembre. Alors, du coup, en petit clin d'œil… Parce que moi, j'ai vécu une super transformation et un shift. J'ai lancé en 2021 ma version du voyage coaching. Donc en 2021, c'était au 5 terres. C'était au Cinctaire en Italie. En 2022, je l'ai fait dans un chalet en plein milieu des pistes de ski. C'était incroyable. Dans un super truc. Et là, on le relance en novembre. On a la troisième édition du Voyage Cutting à Miami. Donc, j'ai réservé une grande villa avec un chef privé. On va travailler sur la voix. V-O-U-E et V-O-U-X. On va travailler le lien entre la voix et la voix pour développer son plein potentiel et sa destinée, activer sa destinée et avoir des outils pour sa voix avec des femmes super inspirantes. C'est super. uniquement pour les femmes. Et au-delà de ça, j'ai mes accompagnements en ligne. Alors, j'ai deux petits accompagnements, un peu d'initiation, soit la voix chantée, soit la voix parlée. La voix chantée, ça s'appelle Révélation. C'est une petite formation d'autonomie pour apprendre les bases de la voix chantée. Pour la voix parlée, ça s'appelle Speak Up. Comment développer sa voix parlée, comment installer ça directement sur un texte, les petites tactiques, les petites techniques qui vont décupler le potentiel de votre voix. Et sinon... Mon offre phare, c'est un gros accompagnement intensif et immersif de six mois avec cinq coachs. On vous accompagne tous les jours, ça s'appelle Phoenix et à la fin, on a une journée en présentiel à Paris aussi où on se rencontre. Donc ça, c'est mon offre cœur, mon offre phare. On a plus de 400 personnes qui sont passées à l'intérieur depuis deux ans. Voilà, c'est mon offre préférée parce qu'il y a des belles transformations. On travaille autant la voix parlée que la voix chantée et on travaille en profondeur sur les blocages qu'il y a sur la voix. c'est à dire que souvent on en parlait et les gens n'arrivent pas à libérer leur voix nous on va pas simplement travailler avec des vocalistes on va leur dire ok d'où ça vient c'est quoi la chose profonde qui fait que la voix ne sort pas est-ce que c'est une personne de votre famille qui vous a dit de vous taire, est-ce que c'est quelqu'un qui vous a dit que vous aviez une voix qui était moche est-ce que c'est vous qui avez la croyance que votre voix est monotone etc etc on va creuser, on va vraiment faire en sorte de découvrir cette forteresse dans laquelle vous êtes coincé de manière à pouvoir libérer votre voix et on fait ce travail profond intensif pendant 6 mois dans Phoenix. Donc voilà un petit peu les possibilités pour travailler.

  • Speaker #1

    Ouais, super, top. Super, donc de toute façon, je mettrai tous tes liens dans la description du podcast.

  • Speaker #0

    Merci, super.

  • Speaker #1

    Elena, je pense qu'on a fait un bon tour de piste. Franchement, c'était très, très inspirant. Merci pour tous ces conseils que tu nous as donné.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci Fanny.

  • Speaker #1

    On va partager ton parcours. Est-ce que tu as une citation, une punchline ou un mantra qui te guide au quotidien avec lequel tu te réveilles ou tu dis ça à tes coachés de temps en temps ? Est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je termine toujours toutes mes vidéos par Croyez en vous, tout est possible Et j'aime beaucoup cette citation parce que je pense que tout est possible si on croit en soi, si on croit en son potentiel et en ce qui nous a été donné. Je pense que tout est possible, oui. Ouais, je terminerai avec ça, je pense, avec le Croyez en vous, tout est possible qui est un peu mon leitmotiv et ce que je donne tous les jours à mes coachés, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien, merci. Dis-nous juste où est-ce qu'on peut te retrouver et te suivre ?

  • Speaker #0

    Eh bien, sur mes réseaux sociaux. Je suis très active sur mon Instagram, comme tu le dis, parce que c'est mon réseau chou-chou. J'adore faire des stories, j'adore vous partager un peu mon quotidien, mon quotidien à Miami, voilà ce que je fais un peu tous les jours. Voilà, il n'y a pas les stories, tu vois, sur YouTube, sinon je pense que ça serait mon… Enfin, si, il y a des stories, mais c'est un peu différent. Donc, ouais. retrouvez-moi sur Instagram ou sur Facebook ou sur YouTube TikTok c'est un peu moins mon truc mais j'y suis quand même donc ouais plutôt sur Insta donc c'est mon nom complet Helena.Hurstel vous pouvez me retrouver là-bas et puis sinon dans une de mes prochaines formations ça me ferait trop plaisir de vous rencontrer de vous accompagner à développer votre voix et de faire du bruit c'est le titre de mon livre faire du bruit donc voilà hâte de faire du bruit ensemble donc voilà puis merci Fanny mille fois encore pour ton invitation c'était super

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