- Speaker #0
Dis-moi Elisabeth, moi je voulais savoir en combien de temps tu peux acheter au Portugal ? C'est-à-dire quand tu payes avec un paiement comptant en cash, c'est quoi la limite pour avoir le bien ? Est-ce que c'est comme en France ou c'est beaucoup plus rapide ?
- Speaker #1
Non, non, non, ça n'a rien à voir. Au Portugal, c'est génial. Si tu veux, si le notaire, il a de la place la semaine prochaine, allez, on y va. Non, allez, 10 jours minimum. Parce que donner le droit de préférence du bien, voilà, il faut toujours donner. Et alors... 15 jours, allez, 15 jours,
- Speaker #0
tu peux acheter. C'est marrant parce que le Portugal, c'est comme ça, l'Espagne, c'est pareil. Je crois qu'en France, on est le pays où il y a le plus de contraintes administratives.
- Speaker #2
Après,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #2
C'est quand même vachement sécure.
- Speaker #0
C'est très sécure, c'est vrai, mais c'est long.
- Speaker #2
Mesdames et messieurs, bonjour, bienvenue sur le podcast Riche d'expérience. Je suis avec mon acolyte Nico. Nous sommes tous les deux, deux investisseurs. Et entrepreneur, Nico est plus sur la partie travaux, il a son entreprise de rénovation et moi je suis plus sur la partie locative, gestion et transactions. Aujourd'hui, nous avons la chance et l'honneur d'accueillir une invitée de prestige, une invitée que j'ai mis beaucoup de temps à réussir à convaincre parce que c'est quelqu'un qui travaille énormément. et son nom c'est Elisabeth Pinto qui est agent immobilier dans le réseau EXP France et qui fait et à la fois le Portugal et à la fois la France. Nico, comment vas-tu ?
- Speaker #0
Écoute, ça va très bien. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on reçoit une invitée, Elisabeth. On va vous présenter, comme on vous a dit dans les derniers podcasts, on va faire des thèmes pour tout ce qui est juillet-août. On va aller au soleil dans différents pays. Et là, aujourd'hui, on va au Portugal.
- Speaker #2
Portugal. Elisabeth, comment ça va ?
- Speaker #1
Ça va et vous ? Très bien.
- Speaker #0
Dégage. Écoute, ça va super. On est ravis de te recevoir parmi nous dans le podcast. On va parler de plein de choses avec toi, notamment comment investir au Portugal, ton parcours dans l'immobilier et puis d'autres choses encore, plein, plein, plein de choses. Est-ce que tu peux te présenter en quelques lignes avant qu'on attaque ?
- Speaker #1
Bien sûr. Déjà, en premier, je vous remercie de m'avoir invitée. C'est un grand plaisir. Je m'appelle Elisabeth Pinto. Voilà. Je suis née en France, fils de parents portugais. Je travaille dans l'immobilier, j'ai fait presque 7 ans. Et en ce moment, je fais EXP France et EXP Portugal. Je travaille dans les deux pays. Voilà, c'est un petit peu mon vie à vie, c'est voyage entre Portugal et France.
- Speaker #2
Tu peux juste expliquer ce qu'est EXP, s'il te plaît ?
- Speaker #1
EXP, c'est une agence immobilière qui travaille à 100% digital. Je peux dire que c'est la plus grande agence immobilière du monde. On est présent dans 28 pays et on est coté au Nasdaq aussi.
- Speaker #2
Juste pour faire une petite précision, il y a environ une dizaine d'années, si je me trompe, tu me reprends Elisabeth, EXP est arrivé en puissance aux Etats-Unis. En l'espace de 2 à 3 ans, ils ont pris toutes les parts de marché sur le marché US. Et là, ils sont en train de déferler sur la France. Ils sont en train de bouffer tous les plus gros réseaux qu'on connaît, type, on va les dire, IFD, SAFTI. Et du coup, l'avantage de EXP, c'est que c'est des vrais professionnels. C'est des gens qui connaissent le métier. On va leur parler, vous allez voir, avec Elisabeth, c'est quelqu'un qui est très calé. Ce n'est pas quelqu'un qui va vous vendre des clés, en fait. Voilà, c'est tout ce que je voulais dire.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. EXP est en train de se développer une force. Incroyable ! En ce moment, on vient de rejoindre le Japon, Équateur, Mexico, Pérou. Et ça ne s'arrête pas là, parce qu'on a déjà plusieurs pays qu'on va rejoindre. En France, ça fait environ quatre ans, et au Portugal aussi. Et c'est en train de se développer un truc de fou, là.
- Speaker #2
C'est super, je le vois. mais avec d'ailleurs Elisabeth je l'ai connue par un un très bon agent immobilier de Paris qui s'appelle Michael Quelle. Et avec Nico, on échange énormément avec lui parce que des vrais professionnels, croyez-moi, nous on fait beaucoup de transactions et avec des vrais professionnels, ça fait du bien de parler parce qu'on ne parle pas chinois. Donc délicace mon chin, mais voilà. Bon alors Nico, comment va se dérouler notre petit podcast ?
- Speaker #0
Alors, comment ça va se dérouler ? Eh bien, Elisabeth, tu vas nous parler un peu de ton parcours dans l'immobilier. Comment tu es venue ? à faire de l'immobilier parce qu'en fait, tu n'as pas commencé en premier avec EXP. Tu es parti, tu as commencé avec IAD et j'aimerais savoir pourquoi tu es parti dans l'immobilier et pourquoi avec IAD ?
- Speaker #1
Ok, du coup, je n'ai pas bien commencé avec IAD, j'ai commencé avec Remax, voilà, je peux dire que ça a été… Au Portugal, oui. Oui, au Portugal, Remax, c'est une des marques plus fortes encore en ce moment, mais ça va changer. Non, non, mais ça a été une très bonne école, je ne peux pas dire rien de mauvais sur Remax. Et après, oui, j'ai rejoint IAD Portugal. J'ai commencé IAD Portugal. Et voilà, comme je suis née en France, j'ai toujours eu une très grande liaison avec la France. Et j'ai voulu commencer à m'investir dans la France. Voilà, c'est mon objectif. Tout le monde le sait. Je veux rejoindre la France. Je veux vivre dans la France. Et à l'époque, chez IAD, je ne pouvais pas faire les deux pays. Voilà. Et après, j'ai connu Michael Coelho et Arnaud Mautref. Arnaud Mautref, c'est un gars que j'adore. Et ils m'ont présenté le réseau et j'ai dit, bon, est-ce que je peux travailler dans les deux pays ? Ils me disent oui. Et bien, j'ai tout de suite dit que oui. Et après, il y a beaucoup plus d'avantages chez UXP. Mais j'ai rejoint... Bon, je me suis intéressée à l'immobilier parce que... À l'époque, il y a eu le Covid et tout ça, et j'ai eu une amie qui m'a invitée, qui m'a dit « Béta, toi, tu es très forte avec les gens, tu t'entends bien avec les gens, l'immobilier, je crois que c'est toi, c'est ton profil. » Je lui ai dit « Bah allez, pourquoi pas ? » Parce qu'avant,
- Speaker #2
j'étais dans… Ce qui m'a fait rigoler, c'est qu'une fois, je regarde la télé, et je tombe sur une petite vieille, et elle parle d'Elisabeth, s'il te plaît. Sérieux ? Au journal, ouais. Au Portugal, je te dis. Au Portugal, tu vois. Et elle parle d'Elisabeth. Et là, je suis là, je fais, mais attends, mais c'est quoi cette histoire ? Je suis là, je la vois sur les réseaux. Et en fait, j'ai une petite vieille qui passe au journal après un match de foot, tu vois. C'est vrai ? Elle parle de qui ? Si tu veux investir dans l'immobilier, contacte Elisabeth. Et là, je suis là, je fais, oh ! Confort. Donc, franchement, non, super, super. Tu as quel âge, Elisabeth ? Parce que tu ne le sais pas.
- Speaker #1
J'ai 43.
- Speaker #2
Tu vois, la belle âge. L'âge de la raison.
- Speaker #0
Et depuis combien de temps tu as intégré le réseau XP ?
- Speaker #1
Ça ne fait pas longtemps. Ça fait dès janvier, janvier-février. Et je m'éclate.
- Speaker #0
D'accord. Tu as réussi à développer pas mal de mandats en France et au Portugal ?
- Speaker #1
En France, je vais être très sincère. En France, je me lance. Je vais avoir plusieurs biens que je vais rentrer là au mois de septembre sur Beausel et Courchevel. J'ai des investisseurs argentins ici que je connais au Portugal et du coup, ils investissent là-bas aussi. Que de belles coïncidences, j'adore. Et voilà, je me lance. Après, j'ai des acquéreurs qui sont venus vers moi, des clients russes qui recherchent sur Saint-Tropez, Cannes, voilà. Et du coup, je commence à me lancer sur le marché de la France.
- Speaker #0
Est-ce que c'est plus un marché haut de gamme ? Vraiment, tu vas un peu sur tous les marchés ?
- Speaker #1
C'est un peu sur le haut de gamme en ce moment, parce que, comme je l'ai dit, je suis sur le secteur de Beausel et Courchevel. Et après, j'ai des acquéreurs qui recherchent sur Saint-Tropez et Cannes. C'est un peu du haut de gamme, oui.
- Speaker #0
C'est bien, c'est très bien, surtout dans ces endroits-là. C'est marrant parce que la plupart des gens en France, d'origine portugaise ou même des Français, ils préfèrent partir de la France et aller au Portugal et toi tu veux partir du Portugal pour venir en France.
- Speaker #2
Ouais mais pas n'importe où.
- Speaker #0
Pas n'importe où. Non, non, non, non, non. C'est vrai que le cadre de vie est différent. C'est vrai que beaucoup de Français qui partent au Portugal, c'est qu'on a un cadre de vie qui est beaucoup plus cool et le soleil est là. La vie est différente. Malgré que ça commence à augmenter beaucoup. D'ailleurs, tu vas nous parler un peu du marché parce que c'est vrai que le marché au Portugal, alors dans quel coin toi aussi, au Portugal, c'est un peu partout ou tu as vraiment Moi...
- Speaker #1
Moi, je travaille le Portugal entier, continental. Je ne fais pas les Açores ni Madeira. Voilà, pas encore.
- Speaker #2
Si de où je quisais, j'espère que tu vas y aller parce que moi, je vais y aller. Voilà, parce que moi, je vais y aller.
- Speaker #1
Avec grand plaisir, je t'accompagne.
- Speaker #2
J'ai besoin d'un contact sur place.
- Speaker #1
Non, mais je suis surtout sur la zone ouest entre Lisbonne et Nazaré. Voilà, c'est vraiment là mon secteur, c'est où je vis aussi. Je vis à Lorient, voilà. Et non, mais je fais Portugal entier. Et après, je peux dire que 90% de mes clients, c'est que des étrangers. 90% ?
- Speaker #0
Ah oui,
- Speaker #1
oui. Français, Belgique, Américains, Suisses.
- Speaker #2
C'est super parce que tu vois, là, on apporte une agent immobilier qui parle français et qui est natif de France, mais qui a vécu quasi toute sa vie au Portugal. Et pour nous, en tant qu'investisseurs français, arriver là-bas, moi, j'ai acheté deux appartements au Portugal. T'as l'air, tu vas rigoler quand je vais te dire quand je suis arrivé chez le notaire. Ouais, non, non, mais tu vas rigoler. Mais je m'en suis bien sorti. Mais je me dis, il faut être accompagné. Tu ne peux pas arriver au Portugal, acheter. Ma femme, elle est portugaise, donc ça va. Mais je veux dire, quand tu connais le marché français que tu as acheté en France et que tu vas là-bas, ce n'est pas tout repos, tu vois.
- Speaker #0
Il faut faire attention.
- Speaker #2
Il n'y a pas de confiance en personne. Voilà. Mais bon, du coup, c'est super parce qu'en plus, moi, mes appartements, tu vois, ils sont sur Lisbonne. Donc, top, tu vois. Alors, du coup, on parle de quoi, Nico ?
- Speaker #0
Alors, moi, j'aimerais savoir, vu que tu connais bien le Portugal et que tu travailles beaucoup là-bas. Moi, je suis français, je suis d'origine portugaise. Je connais un petit peu le marché, mais je n'ai jamais investi au Portugal. J'ai des parents qui ont des biens là-bas. Donc, moi, je me mets à la place d'une personne qui veut investir au Portugal. Je te contacte, comment ça se passe ? Tu vas nous expliquer un peu le déroulement.
- Speaker #2
Alors, pas pour une résidence principale, pas pour y habiter. Plus, tu sais,
- Speaker #0
secondaire. Oui. Pour investir.
- Speaker #2
Pour investir, faire de la location, tu vois, tout confondu. Airbnb, location à l'année et tout.
- Speaker #1
OK. OK. Bon, il y a plusieurs régions où investir au Portugal. Bien sûr, tout le monde connaît l'Algarve. c'est où il y a plus de monde d'étrangers pour le tourisme parce que le climat, il est beaucoup mieux que le reste du pays. Après, il y a Lisbonne aussi. Lisbonne, c'est surtout, je crois, pour Airbnb. Après, il y a Porto aussi. Porto, en ce moment, il est en train de, je crois, dépasser Lisbonne. Mais carrément dépasser Lisbonne. Ah oui, oui, oui.
- Speaker #2
C'est carrément... Je suis très sincère.
- Speaker #1
Moi, je préfère Porto que Lisbonne.
- Speaker #2
Je ne sais pas pourquoi. Et pourtant, je suis benféquiste. Je suis benféquiste. Franchement, moi, j'ai envie de quitter Lisbonne. J'ai envie de quitter Lisbonne.
- Speaker #0
Explique-nous pourquoi. Alors moi qui ne connais pas Porto, je ne connais pas du tout Porto. C'est vrai que j'ai un attachement à Lisbonne qui est important parce que je pars en maison du côté de la Coche de la Caparique. Ah, oui. Et c'est vrai que Porto, j'ai toujours ce regard sur Porto d'il y a 20-30 ans. Tu sais, quand j'y avais été, c'était pas top, top. Donc, j'ai toujours cette image de Porto. Et là, tout le monde me dit, Porto, ça se développe, c'est magnifique. Il y a beaucoup de touristes. Et là, tu es en train de me dire que Porto commence à dépasser Lisboa. Donc, moi, ça m'intéresse, tu vois. Donc, explique-nous pourquoi.
- Speaker #1
Alors. Après, ça dépend des avis de chacun. Moi, sincèrement, je préfère Porto parce que je crois que c'est plus accueillant. J'espère que personne ne va me battre. Mais les gens sont beaucoup plus accueillants, ils sont beaucoup plus chaleureux. Après, Porto, je trouve que c'est une ville magique. Il y a plein de monuments à voir. Ils se donnent aussi, il y en a plein. Mais c'est différent. c'est plutôt familial après aux alentours de porto il ya le dos ou la rivière et de plus en plus les gens ils sont en train d'investir aussi autour de porto tout ce qui est sur la rivière de douro il y en a beaucoup moi par exemple j'ai un ami à moi bas et les chéries à des mais on est très très potes ouais ouais on s'entend très bien voilà la marque ça veut rien dire Et il veut quitter l'Algarve, il veut aller sur Porto, sur le Rio d'Or. Il m'a dit, j'ai vu un endroit, c'est magnifique, je peux avoir mon propre bateau. Voilà, c'est vraiment magique et moi, j'adore Porto. Adrien ? Oui, oui, dis-moi.
- Speaker #0
Non, je t'en prie, je t'en prie.
- Speaker #1
Non, non, mais je dis que qui veut investir, Porto, c'est très, très bien aussi. Parce qu'à niveau tourisme, c'est un truc de fou. La dernière fois, je suis allée... Moi,
- Speaker #2
je t'ai dit, franchement, je vois le nord. Ma femme, elle est au-dessus de Pont-et-Lim, tu vois. Au-dessus de Vianette-Cacheterre, au-dessus de Pont-et-Lim. Je vois comment ça s'est développé. Alors qu'il y a 25 ans, quand j'y avais été pour la première fois, c'était la campagne. Je vois aujourd'hui comment c'est. Vianette-Cacheterre, Pont-et-Lim. Donc, c'est vraiment le nord, nord, nord du Portugal. Et c'est un truc de fou. C'est magnifique. Lisbonne, parce que moi, du coup, voilà. J'y vais tout le temps. Il y a eu un gros problème. C'est que déjà, c'est la capitale, le Airbnb. Voilà, moi, je suis... En fait, ça a été trop rapide, le Airbnb. Et il y a eu trop d'immigration. N'ayons pas peur des mots, il y a eu trop d'immigration. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, on se retrouve un peu comme Paris, où on a des classes qui se... Il y a des gens qui ne peuvent plus se loger dans Lisbonne. Ça crée des tensions. Il y a une population qui est immigrée, qui ne veut pas s'intégrer. Donc ça, Lisbonne, voilà. Moi, par exemple, tu vois, j'avais un appartement dans Lisbonne. On l'a vendu. Donc là, on l'a vendu il n'y a même pas un an. On l'a vendu. On avait un deuxième appartement banlieue. Et aujourd'hui, en fait, on veut même le deuxième. On veut peut-être le vendre, le deuxième. Mais vu qu'on est avec ma belle-mère et mon beau-frère, on ne sait pas encore. Et moi, en fait, soit je rachète versetoubal, donc plus loin, à 45 minutes, une heure de Lisbonne, pour vraiment rester dans le côté portugais, tu vois, le cocon portugais. Ou sinon, carrément partir à Madère. Le Portugal, ce que j'ai adoré, c'est qu'aujourd'hui, il y a un marché locatif où les gens n'arrivent plus à se loger. Parce que les biens sont vieillots, il faut le dire. Les biens sont vieillots, ou sinon ils sont ultra haut de gamme. Et quand ils sont ultra haut de gamme, c'est archi cher ou c'est destiné à la location pour durer. Donc aujourd'hui, il y a vraiment un marché qui peut représenter... Il y a une opportunité à saisir. Au Portugal, en tout cas pour moi, j'y crois à fond. Et il y a des changements politiques qui sont en train de se faire, sachant que depuis hier, depuis hier, Il y a une nouvelle loi au Portugal, c'est que si tu as des, on va dire comme en France, des squatteurs, en 48 heures tu peux les mettre dehors. C'est du jamais vu. Et du coup, il y a plein de lois qui sont en train de venir en force pour protéger le Portugal, pour protéger l'économie portugaise. Là, il y a un tournant qui est en train de se créer. Donc, le Portugal, c'est un supermarché. Et c'est pour ça que moi, avec Nico, on a voulu insister pour avoir Elisabeth sur le podcast.
- Speaker #1
Oui, oui, en ce moment, il y a beaucoup de choses qui sont en train de changer au Portugal parce que tout le monde le voit, il y a beaucoup, il y a trop d'immigration, trop, trop, trop. Et dans certains endroits à Lisbonne, ça fait même un peu peur là, parce qu'il y en a vraiment trop, trop, trop. Et voilà, c'est ce que tu dis, il y en a beaucoup qui sont en train de vendre parce que c'est impossible. Après, l'élocation, ici au Portugal, ça a complètement tripliqué. Même les biens, pour acheter et tout, c'est un truc de fou. Je peux vous donner un exemple. Ici, à Lorient, un appartement avec trois chambres, peut-être à 3-4 ans, on dirait environ, je ne sais pas, 200-250 000 euros. Ça fait quelques mois, j'en ai vendu un à 470 000. Voilà. Non,
- Speaker #2
non.
- Speaker #0
Surtout que... Là, on est complètement...
- Speaker #2
C'est pas n'importe où non plus.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #2
Là, on est au nom de la ville, mais les gens ne savent pas où c'est.
- Speaker #0
Il faut surtout dire que le salaire au Portugal n'a rien à voir avec la France. Et on est sur des prix à certains endroits qui sont aussi chers qu'en France, voire beaucoup plus chers. Donc la population portugaise a du mal à se loger parce que ça devient trop cher.
- Speaker #2
Il y a des villes... Il y a Guarda, il y a des villes qui sont effectivement loin de la mer, qui sont en train de cartonner, parce que justement, pour nous, je parle, pour les Français, ce n'est pas cher, il y a une demande locative qui est énorme, et il y a moyen de faire des bons coups. Et là, Elisabeth, elle sait de quoi elle parle. Je lui ai vu passer des affaires, je me suis dit, quand j'ai vu le prix, j'ai fait 40 000 euros, j'ai vu le prix, j'ai fait wow.
- Speaker #1
Ça dépend des lieux, voilà.
- Speaker #2
Tout à fait.
- Speaker #1
Ça n'a rien à voir. Par exemple, là, je viens de vendre un bien à Pimpilhoza de Serres. C'est plutôt côté intérieur, côté de l'Osa, Cuvillien. J'ai vendu une maison de trois chambres avec un terrain de 5 000 m² pour 140 000 euros, meublé et équipé. Alors voilà, ça dépend des lieux. Moi, j'ai un grand ami à moi qui travaille le secteur de Viséo. Viséo,
- Speaker #0
c'est un endroit que je connais bien.
- Speaker #1
C'est un endroit qu'on peut trouver encore des maisons vraiment pas chères, 100 000 euros, 70 000, 80 000. Mais c'est ce qu'il me disait, c'est qu'il commence à y avoir beaucoup, beaucoup de recherches et les prix commencent à augmenter aussi.
- Speaker #2
Nous, on est encore de la marge.
- Speaker #0
Moi, je connais bien cette ville. C'est une ville qui est un peu plus dans le nord, mais côté est du Portugal. Et c'est une très grande ville qui s'est beaucoup dynamisée. Donc, c'est vraiment très grand. Il y a tout ce qu'il faut. Il y a toutes les infrastructures. Donc, c'est vrai que ça s'est recherché et ça commence à monter parce que les gens ne peuvent plus se loger côté ouest, côté atlantique. Donc, ils reviennent un peu dans les terres.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Ça se rejoint parce que quand tu vas... Moi, je connais bien la côte au niveau de Lisbonne, avec la péninsule de Troy, avec son portat. Moi, je vais te dire, j'ai vu avant 2010 les prix que c'était, pendant la crise, après crise. Et ça a triplé, quadruplé, c'est un truc de fou.
- Speaker #1
Et après Covid aussi. Et après Covid aussi.
- Speaker #0
Et après Covid. Il y a eu beaucoup de Français, beaucoup d'internationaux qui sont venus, des bobos parisiens. et des personnes connues dans le monde entier qui sont venues sur Lisbonne, voire un peu plus bas au niveau de Comporta. Tu parles de Comporta, c'est joli, mais il n'y a rien qui fait que ça.
- Speaker #1
C'est un truc de fou là-bas en ce moment. C'est un truc de fou.
- Speaker #0
Oui, mais personnellement, ce n'est pas quelque chose de… Là-bas, tu t'attends à quelque chose d'ultra merveilleux. C'est joli, c'est bien, mais ce n'est pas le prix que ça vaut. Non.
- Speaker #1
Mais l'autre jour, j'étais en train de voir un reportage sur ça. Et du coup, Comporta est en train de se développer une force incroyable. Il y a beaucoup d'étrangers qui commencent à investir là-bas. D'ailleurs, ils disent que c'est la prochaine Ibiza de Portugal. Mais c'est que des clients... Là-bas, c'est des clients qui recherchent plutôt la tranquillité. C'est ça. On doit être tranquille.
- Speaker #0
On est dans la forêt, voilà. Un peu comme les Landes, un peu comme en France avec des pins et autres, des maisons un petit peu écologes, des petites maisons en bois. En fait, Comporta, c'est un tout petit village de pêcheurs et ils font beaucoup de riz là-bas aussi dans ce coin-là. C'est beau, mais c'est un truc de dingue en fait, c'est un truc de dingue.
- Speaker #1
Oui, c'est que voilà, après c'est près de Lisbonne, de l'aéroport, ce n'est pas trop loin et voilà. Mais le plus fort de Portugal, et je crois que ce sera toujours, c'est l'Alga. Parce que c'est où le climat est mieux. Et après, les étrangers, ils aiment bien parce qu'il y a tellement d'étrangers qui s'adaptent bien. Tu n'es pas dans un lieu où tout le monde ne parle que le portugais, non. Moi, je vais par exemple à Albufeira. La dernière fois que je suis allée, je suis allée au resto. Il y a le serveur qui vient vers moi et me dit « Good morning, what do you want ? » Et je suis portugaise,
- Speaker #2
attends, attends, attends, je suis portugaise. Et voilà. Tu vois, ce que j'aime au Portugal, en fait, c'est que je pars là-bas, le matin, je me réveille, je vais direct à la pastillerie, je prends mon petit café, je pâche des genades. Voilà, pâche des genades. Moi, je préfère mon bolado Berlin, tu vois, ou pain au déj. Là, c'est mon truc. Et pour même pas 2 euros, j'ai mon petit déj. Et café, terrasse et tout machin, tu vois. Quand je vais dans le Nord, 1,50 €. Tu vas sur Lisbonne, les prix sont en train d'exploser. Mais bon, moi je suis un investisseur. Mon objectif, ce n'est pas de louer en Airbnb parce que je n'ai pas envie de me prendre la tête. Ça ne m'intéresse pas. Et l'objectif aussi, c'est d'aider la population locale. Donc, on va parler franchement. Moi, je veux acheter des biens. Je veux les acheter dans des villes où je vais pouvoir... faire de la location à l'année sans me prendre la tête, un truc que je vais pouvoir rénover, rafraîchir légèrement. Aujourd'hui, au Portugal, où je peux acheter pour avoir un ratio achat, prix de loyer correct et moi être rentable et pouvoir enchaîner les opérations comme ça. Quel endroit tu penses au Portugal où je peux aller ?
- Speaker #1
Écoute, moi, j'ai bien aimé un lieu et je crois que c'est une ville qui va se développer très très bien et du coup j'ai eu cette expérience avec un client français qui vivait à Lisbonne et il me dit écoute Béta je veux un lieu tranquille, sympa mais je veux avoir tout auprès de moi mais dans un lieu sympa, agréable je veux vivre en paix et du coup je lui propose quelques lieux et il me dit non non encore plus loin j'ai dit ok dis moi Euh, bah, je sais pas, Serra de Strel, si oh là là, mais tu veux partir de Lisbonne ? Ouais ! Du coup, on commence à regarder et je vois Kouvilien. C'est la cité des jeunes qui vont à l'université. Et je trouve ça très très bien parce que les locaux, ils aiment bien parce qu'il y a tellement de jeunes pendant l'année que ça rapporte beaucoup pour les locaux. Et ce n'est pas vraiment la folie. Mais après, c'est bien parce qu'on n'est pas trop loin de Serre de Chteril. Les gens peuvent aller à la montagne, à la neige. Et niveau investissement, c'est bien pour l'année parce qu'il y a toujours des jeunes qui vont à l'université. Et en ce moment, c'est en train de très bien se développer. Ils sont en train de faire deux hôpitaux, je crois, un privé et un public. Et c'est bien en train de se développer parce que moi je connais Kouvilien il y a quelques années et c'était un peu mort. Et en ce moment, c'est en train de bien bouger. Et après, Merci. Les locations, c'est un prix très, très juste. Ce n'est pas hors de…
- Speaker #2
Quel type de biens il faut acheter pour être dans ces eaux-là ?
- Speaker #1
Il y en a beaucoup. Et moi, je trouve ça très, très bien parce qu'il y a beaucoup de bâtiments qui sont très vieux. Et du coup, les gens, les investisseurs sont en train de les refaire des travaux. Et après, ce qu'ils font, c'est par exemple, s'ils ont une maison, ils la divisent en quatre ou cinq chambres. Et c'est toujours rentable là, toujours. Moi, mon client, il a acheté par exemple cet appartement avec une terrasse et avec une vue magnifique. L'appartement, il a trois chambres. Du coup, elle était à la vente à 79 000 euros. On était arrivé à la négocier, on l'a acheté pour 72 000 euros. Et c'est ce que je lui dis, regarde, même si tu n'aimes pas ou si d'ici un an ou deux ans, tu veux partir, ne t'inquiète pas parce que tu peux la louer. et tu auras toujours un truc rentable, voilà.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #0
Et comment ça se passe ? Je crois que tu te prouves le bien. Quelles sont les démarches à faire ? Est-ce qu'on passe par toi et tu nous aiguilles vers un notaire ? Est-ce qu'il faut avoir un avocat ? Est-ce qu'il faut avoir un gestionnaire ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Je fais tout.
- Speaker #2
Alors, explique-nous ce que tu fais.
- Speaker #1
Je fais de trop, mais bon. Des fois, je crois que je fais de trop.
- Speaker #2
Attends, attends. Bah, mais alors, du coup, je t'explique. En 2004, avec mon épouse, on se dit, on va acheter un appartement à Lisbonne. Lisbonne, à l'époque, j'avais un copain qui était de Villa Franca de Chira. Tu vous sais ou pas ?
- Speaker #1
Oui, oui, oui, je connais.
- Speaker #2
C'était à 40 minutes, une demi-heure, 40 minutes au nord de Lisbonne, dans la Bonlieue. Je visite un bien. Ici, on dirait que ce serait des cités, mais en fait, ce n'est pas du tout des cités. Mais en France, on dirait que ce serait des cités. 32 000 euros. Je me dis, 32 000 euros, c'est le prix de la voiture. Je dis, banco, j'achète. Donc, je rentre à la maison, je dis, j'ai acheté un truc et tout. Avec ma femme, on se dit, c'est cool, on aura un truc sur Liban. Moi, je me dis, c'est comme en France, il y a un notaire, tu vois et tout. Et en fait, je passe par un agent immobilier qui me fait passer par un espèce, c'est même par un avocat. Lui, il me vend que c'est un avocat, mais c'est un mec qui va juste traduire les documents. Et là, j'achète un to-do, en fait. J'achète un to-do. Donc, moi, j'attendais que tous les papiers soient vérifiés par le notaire. En fait, le notaire, il était juste là pour dire, OK, toi, tu es l'acquéreur, toi, tu es le vendeur. Je vérifie que chacun paye ses taxes, etc. Et basta. Et moi, je me suis retrouvé avec un bien. Il était éclaté le truc et je n'avais pas prévu certaines taxes. Donc au final, au début, j'avais le CPV, enfin le PCV. Au moment de passer chez l'inter, ils m'ont mis l'IMT, je crois. Avec les taxes, tu as le droit de timbre et tout le machin.
- Speaker #0
Mais avant, ce que j'avais oublié, c'est qu'en fait, il y avait zéro contrôle. Donc, tu peux acheter les murs et une toiture. Mais en fait, toi, sur le papier, vu que c'est un marché de gré à gré entre l'acheteur et le... Je n'avais pas prévu qu'il fallait que je lâche un séquestre. Mais le séquestre, il n'allait pas chez le notaire. Il allait directement chez le vendeur.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Ok. Donc, plein de petits trucs comme ça. Donc, Elisabeth, essaye de nous synthétiser, en fait, le truc, parce qu'après, j'ai rectifié mes erreurs, mais c'est vrai que le premier achat, ça a été sport.
- Speaker #1
Oui, moi, je dis toujours, il faut toujours être bien accompagnée, parce que malheureusement, il y a beaucoup de choses ici au Portugal qui ne vont pas du tout encore. À niveau papier, il faut toujours vérifier tous les papiers, vérifier tous les papiers. parce que à beaucoup d'années, des fois, il y avait des choses qui se passaient de bouche en bouche. « Ouais, j'ai acheté ça à lui. » « Ouais, mais c'est pas… » Voilà. Alors, il faut toujours vérifier. Après, c'est très important aussi parce qu'il y en a beaucoup de gens qui ne le savent pas. Une personne étrangère qui veut acheter au Portugal, il faut faire le NIF. Voilà. C'est le numéro d'identification fiscale. C'est très important, vous aurez besoin de ce numéro pour faire toute transaction au Portugal. Il faut avoir une résidence au Portugal. Si vous n'en avez pas pour obtenir le NIF, il faut demander un avocat, un représentant fiscal. Mais moi, j'aide dans tout le processus. Voilà, c'est ce que je dis, je fais de trop, mais comme j'aime bien mon métier, j'accompagne mon client. Ça, c'est la première étape. Il faut avoir une compte bancaire portugaise aussi, pour faire la transaction, c'est très important. Après, il faut vérifier tous les documents du bien. Voilà, des fois, il y en a qui ne sont pas, comment dire, avec la date, il faut les renouveler. pour voir correctement si tout est bien. Après aussi, il faut faire très attention quand c'est une habitation, s'il y a la licence d'habitation ou pas. Parce que ça, c'est très important. Je regarde ta tête, là. Je n'ai pas cette tête-là.
- Speaker #0
Attends, mais moi, j'ai eu ça. J'étais censé avoir un parking. Et en fait, je n'ai jamais eu de parking. J'ai eu un parking, il n'existait pas. Il n'y a jamais eu de déclaration. Bref, je te laisse terminer.
- Speaker #1
Tu ne me laissais pas à l'époque,
- Speaker #0
voilà. Mais pour la banque, par contre, moi, j'ai la Caixa Gérald Despositos en France. Et du coup, j'ai mon compte bancaire portugais. Elle fait les deux, voilà, pour aider un petit peu.
- Speaker #1
Oui, ça existe, entre France et le Portugal. Mais c'est obligé d'avoir un compte portugais. Pour le CPCV, le compromis, c'est... Oui. On n'a pas besoin d'avoir la compte portugaise là. Quand vous faites le transfert, ça peut être d'une compte étrangère, il n'y a pas de souci. Mais le jour de la vente définitive chez le notaire, là, oui, parce qu'il faut un chèque bancaire pour faire la transaction.
- Speaker #2
J'ai une question. Si je trouve un bien, comment ça se passe ? Tu le réserves ? Est-ce que tu dois déposer une caution ? Et est-ce que si, par exemple... tu passes par un crédit en France, si tu n'as pas le crédit, est-ce que tu peux récupérer ou c'est perdu ?
- Speaker #1
Alors, si la personne veut vraiment ce bien, il peut, oui, le réserver avec une caution. La caution, elle sera redonnée au jour du compromis de vente ou alors à la fin. Mais après, pour sécuriser la vente, on fait le CPCB, le compromis de vente. Après, il y en a beaucoup qui aiment. pas mais moi je le fais pour défendre les intérêts de mes clients acquéreurs dans ce cas là il ya une clause ça veut dire que si la banque ne t'en prête pas l'argent que tu as déposé il revient à toi voilà et normalement quand c'est comme ça la clause l'argent Oui, pour le vendeur, mais dans ce cas-là, si la banque ne vous en prête pas, le vendeur est obligé à redonner l'argent.
- Speaker #0
Oui, parce que quand tu passes par un crédit bancaire, à l'inverse dans France, sauf au-delà d'un budget comme tout à l'heure, on va voir quand on va parler de ce que fait aujourd'hui Babette. L'État, quand il fait les opérations en France, c'est du haut de gamme. Mais au Portugal, tu as un expert de la banque, mandaté par la banque, qui vient vérifier ce que tu as fait. Donc, si toi, tu as acheté trop cher, lui va faire son rapport parce qu'il ne sait pas le prix que tu as proposé. Lui fait son rapport à la banque qui doit te prêter. Et la banque te dit, non, vous faites une proposition trop chère. Non, on vous prête, par exemple, je te dis, j'ai fait une proposition à 200. L'expert, il a estimé que c'était 150. Ils te disent, non, on vous prête 150. Et les 50 restants, c'est pour votre poche. Et tu vois, au Portugal, par rapport à la France, moi, j'ai été choqué sur ça. Mais c'est bien, parce qu'au moins, ça t'évite de faire de la... Oui,
- Speaker #1
mais c'est ça. Ça se passe comme ça. Il y a un expert qui va voir la maison, il donne son prix. Et après, dans ce cas-là, ou la personne donne la différence, ou il va falloir rechercher un autre bien. mais c'est pour ça que moi Quand j'ai des acquéreurs qui me cherchent, je demande tout de suite s'ils vont l'acheter, comment on dit ?
- Speaker #0
Cache.
- Speaker #2
Cache.
- Speaker #1
Ou c'est à travers de la banque. Parce que si c'est à travers de la banque, je demande tout de suite, est-ce que vous avez déjà une viabilité de prêt financé ? Voilà. On ne va pas rechercher un bien si vous ne savez pas combien la banque vous prête. Non, je ne sais pas. Je l'ai fait la première fois, parce que je ne le savais pas. Et ça fait déjà beaucoup... C'était au début que... que j'étais dans l'immobilier, mais en ce moment, je ne le fais plus là. Parce qu'après, la personne, elle voit un bien, je l'adore, c'est vraiment le coup de cœur, c'est cela que je veux. Oui, d'accord. La banque, après, elle n'en prête pas,
- Speaker #2
c'est débutant. Et toi, dans tes prestations, est-ce que ça fait partie de ton travail ou c'est en plus de toi en tant qu'agent immobilier ?
- Speaker #1
Moi,
- Speaker #0
je ne le fais pas.
- Speaker #2
C'est en plus ou c'est un package ?
- Speaker #1
Non, moi je ne le fais pas, ce que je propose à mes clients, moi je travaille avec des intermédiaires. Et voilà, je leur donne le contact, ils font tout avec cette personne. Et normalement, ça se passe très bien, je l'ai toujours fait comme ça.
- Speaker #0
Tu veux dire courtier, courtier bancaire ?
- Speaker #1
Voilà, un courtier, voilà. C'est le courtier qui fait tout et j'accompagne dans le processus.
- Speaker #2
Et est-ce que tes clients, ils arrivent facilement à avoir des crédits en France quand c'est des Français ? Ou la plupart, ils payent en France ? ils payent en cash direct ?
- Speaker #1
Moi, j'ai des clients qui font des crédits en France, mais j'en ai beaucoup qui le font ici au Portugal aussi.
- Speaker #0
Ah, c'est possible ?
- Speaker #1
Ah oui, oui.
- Speaker #2
En étant étranger et sans avoir de résidence ? Oui,
- Speaker #1
oui,
- Speaker #2
oui. D'accord, c'est intéressant ça.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
oui. Et c'est quoi les conditions en ce moment au Portugal pour avoir un crédit ? Les taux, la durée ?
- Speaker #1
Je suis très sincère avec vous. Dans ce cas-là, je ne suis pas très à l'aise. Parce que moi, je prends tout à mon courtier.
- Speaker #0
Déjà, il faut savoir qu'au Portugal, les taux variables, c'est normal. Il n'y a pas de, comme nous, taux fixe. On a des taux fixes au Portugal, mais le taux variable, en fait, c'est normal. Il y a un truc au Portugal que nous, on a en France, que eux, ils n'ont pas et que nous, on a en France. C'est par exemple, nous, quand on fait… Moi, là, je viens de rembourser un prêt anticipé au Portugal. Ici en France, j'aurais 6 mois max d'intérêt et j'aurais même pu les négocier. Là-bas, j'ai eu 2% du prêt. C'était un taux fixe, j'ai eu 2% du prêt. Et si j'étais en taux variable, j'aurais eu que 0,5% du prêt en indemnité de remboursement anticipée. Et par contre, tu vois, il y a un truc, c'est qu'au Portugal, sur une résidence principale, tu es taxé sur la plus belle. Ce qui veut dire que là, moi, on m'a proposé, bon, ce n'était pas une raison principale, mais on m'a proposé, voilà, si dans les trois ans, tu veux réinvestir, tu n'as pas d'impôt. Si tu ne réinvestis pas, je te mets 25%. Enfin, j'exagère, mais c'est 25% de ton émission sur la plus-value. Donc, le petit appartement que j'ai acheté à Villafranca, un machin que j'avais payé 32 000, je crois. 32 000, on a vendu ça 185
- Speaker #1
000. Ouh là là !
- Speaker #2
Oulala le pauvre
- Speaker #0
Bonjour la plus-value Je le dis là mais l'argent il est comme elle disait Béta il est sur un compte à Lisbonne je n'y touche pas je fais même pas revenir l'argent en France ou quoi que ce soit il est au Portugal et ça va me servir pour autre chose tu vois et basta mais pour te dire en fait voilà ok tu prends une plus-value tu as de l'imposition etc c'est le jeu Merci. Il faut aussi comprendre le marché local. Et pour tout ce qui est bancaire, là, après, chacun peut se renseigner. Sur YouTube, tu peux trouver. Mais l'essentiel, c'est d'avoir le cœur de marché que Beta peut nous proposer et justement de faire nos recherches, nous, il y a un marché. Donc, OK. Du coup, après, moi, ce qui m'intéresserait aussi, Béta, c'est de savoir aujourd'hui comment toi, en tant qu'agent, tu as un groupe en plus d'agents immobiliers, toi. Tu as plusieurs gens qui dépendent de toi au Portugal.
- Speaker #1
Oui, il y en a quelques personnes. Oui,
- Speaker #0
oui. Moi, je connais le nombre, mais...
- Speaker #1
culture, c'est la modestie, c'est bien aussi. Oui, je commence à développer. On a une équipe ici au Portugal, surtout ici dans mon secteur. C'était des agents d'autres agences qui viennent de nous rejoindre. J'en ai quelques-uns aussi qui se sont reconvertis aussi. Voilà. Et non, je commence à développer mon organisation ici au Portugal. J'en ai aussi déjà en France. Et prochainement au Brésil. au Dubaï et au Japon.
- Speaker #2
C'est bien.
- Speaker #0
Ce qu'il faut savoir, c'est que Béta est une femme d'affaires. Mais elle est tellement modeste et tellement focus qu'en fait, elle ne dit pas les choses. Donc c'est pour ça que j'ai essayé un petit peu de lui tendre, tu vois. Je vais la pêcher aux envos pour vous, les amis. Parce que Béta, là, c'est quelqu'un d'honnête, c'est quelqu'un qui a les mêmes valeurs que Nico et moi, de la famille. Et c'est quelqu'un qui est maman. Non, je ne suis pas maman. Tu n'es pas maman ?
- Speaker #1
Je t'ai persuadé,
- Speaker #0
tu m'avais dit ça. Bref, c'est quelqu'un qui fait trois semaines au Portugal ou deux semaines au Portugal et le reste du temps en France et du coup, qui jongle comme ça sur le business. Donc, quand vous, vous dites que vous n'avez pas le temps, vous avez juste à regarder Bêta. Bêta, je ne sais même pas où elle le sort. Et pourtant, moi, franchement, je bosse beaucoup. Elle, franchement, je m'incline.
- Speaker #1
Il faut toujours trouver du temps.
- Speaker #2
Exactement. Dis-moi, Elisabeth, moi, je voulais savoir en combien de temps tu peux acheter au Portugal, c'est-à-dire quand tu payes.
- Speaker #1
avec un paiement comptant en cash c'est quoi la limite pour avoir le bien est-ce que c'est comme en France ou c'est beaucoup plus non non non ça n'a rien à voir au Portugal c'est génial si tu veux si le notaire il a de la place la semaine prochaine et bien allez on y va non allez 10 jours minimum parce qu'il faut donner le droit de préférence du bien voilà il faut toujours donner et alors oui mais 15 jours allez 15 jours tu peux 3 tu peux acheter. C'est génial.
- Speaker #2
C'est marrant parce qu'en fait, le Portugal, c'est comme ça, l'Espagne, c'est pareil. Je crois qu'en France, on est le pays où il y a le plus de contraintes administratives.
- Speaker #0
Après,
- Speaker #2
c'est très court.
- Speaker #0
C'est quand même très court.
- Speaker #2
C'est très sécure, c'est vrai, mais c'est long. C'est long.
- Speaker #1
Oui, en France, c'est très, très long. Moi, j'ai des collègues qui me parlent des expériences, ils me disent, oh là là, non, non, au Portugal, c'est génial.
- Speaker #2
Ah, mais c'est top. C'est long, c'est long.
- Speaker #0
C'est un truc dingue. Un minimum, déjà. T'as la pure, non ? La mairie.
- Speaker #2
T'as la pure, oui.
- Speaker #0
La préemption, c'est ça.
- Speaker #2
À Paris, il n'y a plus.
- Speaker #0
Il n'y a plus la préemption ? Il n'y a plus la préemption ?
- Speaker #2
Non, il n'y a plus. C'est 15 jours, mais c'est très... Je crois qu'il n'y a qu'à Paris qu'il n'y a plus. T'imagines, toi, s'il fallait qu'ils rachètent tout, la mairie ?
- Speaker #1
Non, en Portugal, c'est bien. minimum 15 jours, tu peux acheter ici au Portugal. Super.
- Speaker #2
Il y a juste les papiers à faire.
- Speaker #1
Tout est bien, voilà.
- Speaker #2
Exactement, exactement.
- Speaker #1
Tout est bien, bah oui, en 15 jours, tu peux acheter au Portugal.
- Speaker #0
Ce qui est bien au Portugal, c'est que par rapport à la compte, la compte que tu vas donner au vendeur, tu peux négocier le prix. Donc concrètement, demain, Beta me propose un truc. Moi, j'arrive, on va dire, le prix de la maison, c'est 100 000. Le vendeur est pressé. Je lui dis, écoute, moi, je te pose la compte de 50 000. Par contre, tu me baisses le prix. Ça, en France, on va le négocier. Mais en fait, moi, en lui posant la compte, je peux tout de suite mettre des clauses, des machins, etc. Et je peux baisser le prix de vente. Est-ce que c'est à peu près ça, Béta, ou non ?
- Speaker #1
Oui, après, ça dépend de l'affaire. Par exemple, ce que tu dis, tu as un bien à la vente pour 100 000 euros. Si tu arrives là avec, je te dis n'importe quoi, 70 000 euros en cash et que le client est très pressé, c'est possible.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #2
voilà. C'est complète. Parce qu'en fait, tu peux mettre la caution d'un montant que tu veux. Tu peux mettre 30 000 et lui, c'est lui qui les encaisse.
- Speaker #0
Et du coup, lui, il se sent vachement en confiance. Par rapport à nous, l'argent, le séquestre, il va chez le notaire, machin. Là, en fait, vu que lui, il touche tout de suite l'argent... En fait, tu as un pouvoir de négociation. Alors bon, moi, je te dis, je ne suis pas marchand de biens là-bas, je ne fais pas de business là-bas, je fais juste mes petits trucs. Mais quand j'entends des amis parler, je me dis, je vais y aller. Parce qu'au final, quand tu as pas mal de cash et que tu arrives, tu as une puissance qui est décuplée par rapport à ici, par rapport au fond.
- Speaker #2
Moi, j'ai une question. Est-ce que si, par exemple, tu arrives, tu payes cash, tu donnes 30 000 euros de caution, donc c'est le vendeur qui va encaisser l'argent, Si demain, ça ne se fait pas la vente ?
- Speaker #1
Alors, ça dépend. C'est lui ou c'est toi ?
- Speaker #2
Lui, si ça vient de lui ou si ça vient de moi. Si ça vient de lui, on va dire, et qu'il a cramé l'argent et qu'il a mis l'argent au part et qu'il ne peut plus rembourser, comment ça se passe ?
- Speaker #1
Déjà...
- Speaker #2
Ça doit arriver.
- Speaker #1
Bon, avec moi, heureusement non. Mais dans ce cas-là, si c'est de la part du vendeur, déjà, il faut qu'il donne le double. de la compte, de ce que tu as donné.
- Speaker #2
D'accord, ok.
- Speaker #1
Déjà, alors, normalement, c'est jamais de la faute du vendeur, parce que le vendeur, il va toujours faire attention, parce que sinon, il va falloir lui donner le double. Alors, normalement, il y a… Avec moi, ça ne s'est jamais passé, mais après, s'il a gaspillé l'argent, là, il est dans un gros souci. Après, il va falloir les avocats, tribunal et tout ça.
- Speaker #2
D'accord, tout ça c'est écrit, c'est signé, rédigé ?
- Speaker #1
C'est écrit dans le compromis, oui, et le compromis il est fait par un avocat, toujours par un avocat, et moi je le lis aussi, moi je le lis toujours.
- Speaker #2
C'est important de vraiment rentrer dans les détails pour les auditeurs, je pense qu'il y a pas mal d'auditeurs qui veulent investir à l'étranger, notamment en Portugal où c'est très facile d'investir. Quand je dis facile, c'est que c'est à deux heures d'avion de la France. C'est un pays qui est sécure. Il y a beaucoup d'étrangers. Donc, c'est bien d'aller dans les détails. Et c'est vrai que moi, étant d'origine, je ne savais pas qu'on pouvait donner n'importe quelle somme pour un acompte et que le vendeur pouvait les encaisser directement. Donc, c'est bien pour le vendeur. C'est bien pour toi parce que ça peut aller vite.
- Speaker #1
Ah oui.
- Speaker #2
Et en fait, tout le monde est content. Même pour toi, en tant qu'agent immobilière, tes transactions sont assez rapides.
- Speaker #1
Ah oui, là, oui. Et avec UXP, alors, c'est encore mieux. Moi, ma com, je la reçois un jour après un jour. Dès que le client paye la facture, je reçois un jour après, maximum.
- Speaker #2
C'est super fluide, même pour toi, en tant que…
- Speaker #1
Ah, c'est génial, oui.
- Speaker #2
C'est les women, en fait. C'est récurrent, en fait. trois mois avant que la signature n'arrive et que ça. Donc, tu vois, c'est un avantage vraiment conséquent.
- Speaker #1
Et moi, je travaille de cette façon. Moi, je reçois toujours 50-50. 50 au compromis et 50 à la vente définitive.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
C'est parfait.
- Speaker #2
Une dernière question. Est-ce que tu peux nous dire ton volume de transactions ? Une fourchette, si tu ne veux pas dire les chiffres. Est-ce qu'en ce moment, ça se vend bien ou c'est un peu plus compliqué ?
- Speaker #1
Je suis très sincère avec vous. En ce moment, comme je rejoins UXP à pas longtemps, et du coup, je fais UXP Portugal, UXP France, je suis en train de m'adapter encore à tous les outils, tout, tout, tout. Et en ce moment, je suis très focus au développement de mon organisation. Je ne suis pas focus dans les ventes. Oui, je le fais surtout ici au Portugal parce que c'est où ? Tout le monde me connaît et je reçois des recommandations de mes collègues de France et des recommandations de clients. Bien sûr, je ne vais pas dire que non, mais je suis très focus à mon organisation en ce moment. J'ai vraiment envie de développer un an international et ça se passe très bien.
- Speaker #0
Super. On a fait le tour du Portugal et moi maintenant, j'aimerais savoir pourquoi. Est-ce que tu es d'accord ou pas pour le tour du Portugal ou pas, Nico ?
- Speaker #2
Oui, c'est bon. Je pense qu'on a tout vu, Elisabeth, sur Portugal. À peu près sur les démarches à faire pour...
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
après... Pierre, les gens de contact, Elisabeth, Pinto, EXP sur les réseaux, il n'y en a qu'une seule, l'unique et la meilleure. Voilà. De toute manière, en description, je mettrai le lien. Et maintenant, j'ai envie de savoir pourquoi tu te diriges vers le luxe en France. C'est quelque chose qui est ouf, qui est exceptionnel.
- Speaker #1
Écoute, c'est... Que des belles coïncidences, vraiment. C'est pas vraiment parce que j'avais envie, mais c'est que des belles coïncidences. Voilà, c'est les connaissances que je fais de mon jour à jour. Parce que j'étais en vacances à Courchevel, et du coup... Mes clients argentins qui sont à l'Algarve, qui investissent à l'Algarve, ils ont vu que j'étais en vacances sur Courchevel. Ils m'ont dit « Bêta, nous on a des biens, on veut les vendre, est-ce que ça t'intéresse ? » Je dis « À Courchevel, bien sûr, pourquoi pas ? » Et après, j'ai connu des personnes à Courchevel qui m'ont fait des recommandations avec les acquéreurs pour Saint-Tropez, les Russes. C'est que des belles coïncidences. Connaissance et c'est génial. Et alors, je commence, oui, dans ce secteur de haut de gamme.
- Speaker #2
Ce qui est bien, c'est que c'est un marché qui est très niché, qui est très fermé. Et une fois que tu rentres dedans, tu vas exploser parce que tout est bouche à oreille. Et quand tu commences à vendre un bien pour un tel, il va connaître quelqu'un d'autre et ainsi de suite. Et là, tu es rentré dedans. Donc, écoute, franchement, super.
- Speaker #0
je te souhaite tout le bonheur dans ce marché c'est quoi le ticket d'entrée pour aller sur les secteurs que tu cites le pardon le ticket d'entrée tu sais combien pour commencer à Courchevel ou à Saint-Tropez à partir de combien il faut avoir au
- Speaker #1
niveau du budget là ça dépend tu peux aller d'un million à 23 millions d'euros waouh
- Speaker #2
Ah ouais ? Pour cheval,
- Speaker #0
ouais.
- Speaker #1
Ah non, mais là-bas, c'est un truc de fou. Quand je suis allée, j'ai dit, qu'est-ce que c'est que ça ? J'ai dit, oh mamma mia. Ah non,
- Speaker #0
non. Les clients fortunés, ils sont comme toi et moi ou ils sont… Vas-y, dis. Ah ok, non, non, non, d'accord, ok. Non, mais ok, tabou, joker, allez.
- Speaker #1
Non, il y en a qui sont très sympas. Mais après, c'est comme tout, c'est… Non,
- Speaker #0
non, mais question de suivant.
- Speaker #1
Il y en a qui sont comme ça. Ouais,
- Speaker #0
question de suivant.
- Speaker #2
comment tu as fait la première fois pour chiffrer un bien de prestige comme ça vu que ce n'était pas ton secteur tu as réussi à bien chiffrer tu t'es entourée d'autres personnes de collègues c'est pas évident parce que dans l'ultra luxe de chiffrer un bien c'est pas là au mètre carré tu vois je ne sais pas ce que je veux dire C'est la prestation, ce qui a la qualité dedans, ce qu'ils proposent, les services et autres, le lieu. C'est vrai que c'est pas évident. Achiffé.
- Speaker #1
Ça dépend. On a des collègues. J'ai mes collègues, bien sûr, qui sont plutôt experts dans ce secteur. Après, nous, on a des outils aussi. On a des outils. Moi, j'ai des très bons outils chez EXP qui nous permettent de faire... de voir les prix corrects du marché aussi. Après, ça dépend du bien, ça dépend de ce qu'il a, des caractéristiques, il faut tout regarder.
- Speaker #2
Justement, c'est un gros chalet avec jacuzzi, piscine, sauna,
- Speaker #1
amas. C'est un truc de fou là-bas.
- Speaker #2
Un bâtiment de piste avec un ascenseur, tu vois ce que je veux dire. Ouais,
- Speaker #1
ouais, ouais. Non, c'est trop bien.
- Speaker #0
Ce qui est fou, c'est que tu as su t'adapter au marché. Tu as su passer des petits budgets à la fusion. Il y a nos limites. Oui, mais c'est ça que moi, je l'aime.
- Speaker #1
À tout, je m'adapte à tout, à les gens, classe médium, haut de gamme. Voilà. Je suis très, très simple. Je crois que c'est pour ça que les gens reviennent vers moi.
- Speaker #0
La langue.
- Speaker #1
Pardon ?
- Speaker #0
Tu parles combien de langues ?
- Speaker #1
Trois.
- Speaker #0
Français,
- Speaker #1
anglais ? Oui, je parle anglais, j'entends très peu l'anglais, mais je n'ai pas parlé l'anglais.
- Speaker #0
Bon, après...
- Speaker #2
C'est mon accent, mais bon... Si tu es à Courchevel, à mon avis,
- Speaker #1
ça va bien. Non, mais j'entends et je parle anglais, oui, bien sûr. J'en ai beaucoup ici au Portugal, il faut que je me débrouille.
- Speaker #2
Et est-ce que tu as un peu estimé dans combien de temps tu voudrais t'installer en France ? Est-ce que ça va être d'ici à six mois ou ça va prendre un peu plus de temps ? Comment ça va ?
- Speaker #1
Ça va prendre peut-être un peu plus de temps parce que, voilà, comme j'ai ici mon organisation aussi, il faut que je les accompagne aussi. Et ça me plaît en ce moment de faire aller-retour Portugal-France. J'aime bien, j'aime bien voyager.
- Speaker #2
C'est vrai que c'est sympa d'être un peu en France, un peu au Portugal avec le soleil.
- Speaker #1
Et ça change tout.
- Speaker #2
Franchement, faire les deux, c'est bien, ouais.
- Speaker #1
Ouais, les gens et tout, c'est rien à voir.
- Speaker #0
Est-ce que ta famille est allée au Portugal ou est-elle allée ici en France ?
- Speaker #1
Mes parents sont ici au Portugal, mais j'ai beaucoup de familles en France aussi, de partout. Versailles, Paris, Lyon. Dans le sud, j'en ai un partout.
- Speaker #2
À l'occasion, quand tu seras sur Paris, on essaiera de se rencontrer.
- Speaker #1
J'y vais le mois prochain.
- Speaker #0
Écoute, il faut nous contacter.
- Speaker #1
Je vous contacterai, bien sûr. Un truc. Bien sûr,
- Speaker #0
avec plaisir. Tu vois encore des questions, Nico ? Parce que moi, à la fin, je suis là, je suis...
- Speaker #2
Non, moi, c'est vrai. Ce que je voulais, c'était vraiment développer la partie investissement au Portugal. Et comme je l'ai dit, il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent investir, que ce soit au Portugal ou en Espagne. Donc, c'est pour ça, je pense qu'on a un peu développé. Après, c'est vrai que s'il y a des auditeurs qui veulent investir, allez faire des demandes à Elisabeth parce qu'elle pourra vous aider et vous accompagner dans les recherches. Exactement, même suivre et surtout vous accompagner dans les recherches au Portugal. Et puis, vous prenez un week-end, vous la contactez, vous allez la voir et vous allez en visite. Voilà. Et vous trouvez quelque chose de sympa.
- Speaker #1
Le resto aussi de la région, ou de Porto.
- Speaker #2
Ça, le restaurant, c'est important, ça.
- Speaker #1
C'est important.
- Speaker #2
Tu voulais rajouter quelque chose, Médic ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Désolé pour l'écho, là. Je vais essayer de le régler au montage. Je ne sais pas, il y en a un de vous deux, là. Il y a un écho. J'ai une question. Franchement, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'a marqué depuis toute ton expérience avec soit un client ou un vendeur ? Enfin, peu importe. Parce que je pense que tu as vu des trucs.
- Speaker #1
Regarde, en ce moment, je suis en train de faire une vente avec un client étranger, anglais, hollandais. Du coup, ça ne m'est jamais arrivé. J'étais en vacances en plus. en vacances au mois de mai j'étais pas là au portugal et du coup il me fait une offre bien sûr que j'accompagne toujours mes clients c'est impossible de débrancher à 100% et ok bah c'est bon on fait on y va on part et il commence à avoir des soucis là il commence à faire des questions après me dit non je veux je veux rebaisser le prix de vente sinon mais c'est pas possible vous avez fait une propos à un an bas ok Du coup, il me revient encore une fois, il fait une autre proposition. J'ai dit non, ce n'est pas possible. Et après, on a réussi à gérer.
- Speaker #0
Mais c'était un client très, très compliqué, là. Après, il a insulté la personne qui était en train de lui traduire des choses. Non, il y a des clients qui... C'est pas facile. Ils ne connaissent pas le marché au Portugal. Ils pensent qu'ils savent, mais ils ne le savent pas. Et après, il y a des clients qui ne respectent pas les gens. Et c'est... Mais bon.
- Speaker #1
Moi, aujourd'hui, j'en parle avec Nico dans le business. Il y a des choses que je ne peux plus accepter. Dès lors où les gens ne respectent pas leurs engagements, que ce soit des clients, des vendeurs, etc., je préfère perdre mon temps et dire je passe à la suite plutôt que continuer d'essayer d'insister, de me retrouver dans des galères. Parce que, OK, ça va être un business court terme. L'objectif, et moi, c'est ce que j'aime chez toi, c'est que toi, tu fidélises sur le long terme. Et aujourd'hui, le business, il est viable uniquement si tu penses à l'avenir. Faire du one-shot, je vends un truc, c'est bien à court terme, mais ce n'est pas ce qui va pérenniser mon business futur. Et moi, je suis prêt à parfois me retrouver en galère plutôt que de voir vivre ce que tu viens de vivre. Et ça, je trouve que c'est rédhibitoire. Maintenant, pour moi, en termes de business, je ne peux plus. Moi,
- Speaker #0
c'est ce que je dis à mes clients, je suis très transparente, je suis très gentille. Et j'accompagne vraiment le client, même après la vente. Du coup, là, il va falloir que je l'aide pour changer à cause du comptoir de l'eau et de l'électricité. Ce n'est pas ma fonction, mais je vais l'aider à le faire parce qu'en plus, il ne sait pas parler portugais. Mais voilà, moi, je suis très carrée. Moi, j'aime bien aimer tout le monde, mais il faut avoir un peu de respect aussi. Je crois que c'est très important.
- Speaker #2
Exactement. C'est du donnant-donnant.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Voilà.
- Speaker #1
Je pense qu'on a fait le tour. Merci pour tout.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
C'est exceptionnel. Je pense que là, tu dois...
- Speaker #2
Vas-y, Nicolas. Merci à toi de nous avoir ouverts au niveau de l'investissement au Portugal. Tous ces petits détails qui sont très importants pour investir. C'est vrai que dans un pays étranger, nous, on a une culture où c'est très cadré, c'est très strict avec le notaire, c'est long. Et que dans d'autres pays européens, comme le Portugal et même l'Espagne, c'est différent, c'est une autre manière de travailler et de faire des transactions. Et c'est pour ça que si vous voulez vraiment investir au Portugal, contactez Elisabeth. Comme je vous ai dit, elle sera un grand plaisir de vous suivre et de vous trouver une pépite pas trop chère, même très chère si vous avez le budget. Et au moins, tout sera carré et vous pourrez partir au soleil. prendre des vacances ou même faire des investissements pour de la location ou autre.
- Speaker #0
Avec grand plaisir, je serai là.
- Speaker #1
Pour tout ça, merci à tous et n'hésitez pas à aller suivre Elisabeth Pinto EXP sur Instagram. Je crois que tu as une chaîne YouTube aussi, me semble-t-il. Oui, mais... Voilà. Elisabeth Pinto EXP France sur Instagram et je mettrai le lien en description. Elisabeth. Merci beaucoup. De rien. Merci beaucoup. De rien.
- Speaker #0
À tout de suite.
- Speaker #2
Merci beaucoup. Merci Elisabeth. Merci à tous. J'espère que ce podcast vous a aidé pour pouvoir investir à l'étranger. La semaine prochaine, on part dans une autre destination. Et je vous remercie de nous suivre, de mettre des likes, de nous suivre sur YouTube et de suivre surtout Elisabeth. Et je vous dis bonne fin de journée, bonne soirée. À bientôt. Salut Mehdi.
