Feedback by Richie Manage | Feedback #3 : On discute avec Adrien, directeur régional dans une grande entreprise

Description

FEEDBACK #3 : On discute avec Adrien, directeur régional dans une grande entreprise 🎯

Ce format est un échange autour de l'expérience de chacun, de la réussite, de la remise en question et du management. ✨

Avec Adrien nous allons explorer :

▶L'évolution du poste. 🚀

▶Le management à grande échelle. 🌎

▶Le futur du management. ⭐️

Un échange passionnant sur le management et le parcours atypique d'Adrien, enrichissant et très inspirant. 💡

Merci à Alizee Cordina, Olivier Grimaud et à Adrien Epeche 🚀

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

Speaker #0
Hello à tous, aujourd'hui on est dans un nouvel épisode de Feedback, on est avec Adrien. Adrien, bonjour et merci d'être avec nous.
Speaker #1
Bonjour Richard, merci à toi.
Speaker #0
C'est un épisode particulier parce que nous on se connaît, on se connaît bien.
Speaker #1
Un peu, ça fait quelques années qu'on se côtoie.
Speaker #0
On travaille ensemble, on est potes dans la vie. Moi je te connais bien, j'aimerais que tu te présentes rapidement ton parcours un petit peu, savoir d'où tu viens, où tu es maintenant, explique-moi.
Speaker #1
Ah mon parcours, déjà un parcours de restauration traditionnelle. Moi j'ai commencé avec un BTS hôtellerie-restauration, par ma passion qui était la cuisine, qui est restée ma passion, que j'utilise tous les jours. Mais bon c'est plus quelque chose que je pratique en tout cas. J'ai fait, on va dire, presque 10 ou 12 ans de restauration traditionnelle. Je fais des métiers comme maître d'hôtel, directeur restauration, je travaille en restauration aussi, en cuisine, dans les 3 macarons. Donc ouais j'ai pas mal bourlingué, maintenant je travaille dans la restauration rapide depuis 7 ans, je suis district manager donc je m'occupe de toute la région sud Voilà c'est vraiment aujourd'hui ce qui me plaît le plus c'est de pouvoir animer le maximum d'équipes et pouvoir former le maximum de personnes
Speaker #0
Alors donc district manager pour ceux qui ne savent pas c'est directeur régional pour ceux qui nous écoutent Donc directeur régional dans le bassin sud-est, donc depuis tes débuts tu as travaillé avec énormément de personnes Moi qui t'ai connu au début, tu travaillais avec une petite équipe dans une boutique, donc de l'ancienne pour laquelle on travaille. Puis maintenant, tu as une grosse, grosse équipe. Comment tu as vécu la transition entre gérer une équipe de 10 personnes et aujourd'hui gérer une équipe qui fait à peu près 120 à 150 personnes ?
Speaker #1
La transition, je veux dire que ça s'est plutôt bien passé. J'ai essayé d'exploiter en tout cas au maximum ce que j'exploitais déjà sur une petite équipe. Après, j'ai eu l'habitude aussi de travailler avec plusieurs équipes différentes. Donc, j'ai parcouru beaucoup. beaucoup de profils. Après, d'arriver dans le sud, ça m'a beaucoup aidé parce que j'ai travaillé aussi avec des CDD ou des personnes qui ne travaillaient que l'été. Donc, tu formes des gens sur des courtes périodes et c'était hyper enrichissant. Ça m'a permis aujourd'hui de travailler de plus en plus vite. Ça, surtout que j'ai gagné, je pense, c'est que je suis capable de travailler maintenant avec de plus en plus de personnes et plus rapidement.
Speaker #0
Toi, tu étais de Reims. C'est pour ça que tu dis que quand tu es arrivé dans le sud...
Speaker #1
Exactement, j'étais de Reims.
Speaker #0
Avant ça, tu étais dans des brigades. Donc, tu étais en cuisine. Il y avait une relation cuisine-salle. Donc, tu as eu deux équipes différentes. Tu penses que ça t'a appris à la gestion du coup de plusieurs boutiques avec plusieurs styles différents ? On sait que nous, il y a des boutiques qui sont dans les centres-co, des boutiques qui sont en salon de quartier, des équipes jeunes, moins jeunes. Est-ce que tu penses que ça vient de là le fait que tu as pu être plus polyvalent ?
Speaker #1
Ce qui m'a servi vraiment dans la polyvalence, je pense que c'est la différence du métier. Quand j'étais en cuisine, j'ai fait du 3 macarons, donc c'était des équipes de cuisine de 25-30 personnes. C'est pas des choses que tu croises tous les jours en cuisine. La plupart des restaurants, c'est 2-3 personnes en général. Donc ça, c'était vraiment extraordinaire. Et après, quand je suis passé du côté salle, c'est la partie, si tu veux, où je suis rentré dans une chaîne. Je suis rentré chez Accor. Et à partir de là, c'est un autre système de fonctionnement. Du coup, tu rencontres d'autres personnes et c'est un autre système de fonctionnement. Ça te permet de voir aussi différemment les choses. Je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé à me réadapter.
Speaker #0
Quelle différence tu as vu, par exemple ?
Speaker #1
C'est pas très bien. plus structuré, déjà t'as beaucoup plus d'informations c'était les débuts du e-learning etc donc tu commences à avoir des choses assez intéressantes et ça m'a permis d'avancer très très vite ça c'était vraiment...
Speaker #0
La standardisation de l'opérationnel tu trouves que c'est mieux quoi du coup aujourd'hui avec le recul, moi t'as fait autant de temps quasiment avec des équipes de 10 personnes et aujourd'hui t'as fait presque autant de temps avec des équipes de 150 personnes, c'est quoi le mieux à gérer, c'est quoi le plus facile aussi, c'est une équipe de 150 personnes ou une équipe de 10 personnes ?
Speaker #1
Je pense que ça dépend de ta vision managériale. Parce que moi, par exemple, je gère les 150 ou 120 personnes avec qui je travaille de la même manière et je le vis avec autant de cœur que quand j'en avais 10. Donc pour moi, c'est plus pesant, par exemple. Mais aujourd'hui, je ne changerais pour rien au monde. Vraiment, ça m'éclate chaque jour.
Speaker #0
Mais tu n'es pas plus frustré du coup de ne pas pouvoir prendre autant de temps ? Parce que quand on a beaucoup de monde, on sait que c'est difficile. Moi qui t'ai suivi pendant un mois sur le métier de directeur régional, j'ai vu que forcément, tu as moins de temps à accorder puisque du coup, tu dois te dispatcher. Est-ce que ce n'est pas plus frustrant que quand tu es avec 12 personnes ? Tu sais que les 12 personnes, tu peux prendre le temps de les écouter, de les challenger, de les développer personnellement.
Speaker #1
Je pense que c'est ta préparation qui fait la différence. Moi, je pense souvent à la journée du lendemain dans la nuit ou le soir avant de me coucher, c'est ma spécialité. Mais je sais exactement comment je vais faire le lendemain et la personne, je vais consacrer moins de temps. Mais en tout cas, il sera plus qualitatif parce que j'y aurais réfléchi beaucoup avant. Donc ça, c'est plus efficace.
Speaker #0
C'est le travail en amont qui fait la différence.
Speaker #1
Oui, exactement.
Speaker #0
C'est quoi selon toi les armes pour vraiment être un bon manager ?
Speaker #1
Franchement je pense qu'il n'y a qu'une seule règle pour moi, si tu veux être manager il faut que tu sois humain, c'est la première des règles. Je pense que si tu n'as pas envie d'être humain pour être manager c'est compliqué, dans ce cas là tu deviens dresseur de faux. Voilà, pour moi c'est ça la réalité, c'est juste pour donner des ordres et ne pas passer du temps avec les gens et ne pas être capable de comprendre leurs problématiques ou leur laisser de la place et laisser de la place à l'erreur. Aujourd'hui je pense que vraiment avec tout le recul que j'ai, C'est vraiment la place à l'erreur qui fait la différence. Parce que si tu laisses la place à l'erreur, du coup, ils sont plus capables d'exprimer ce qu'ils ont envie de faire passer ou d'essayer des choses. Alors, des fois, tu es déçu. C'est le rôle du manager aussi de dire, écoute, là, on n'a pas été dans le bon cadre, on va essayer de rattraper sur autre chose. Mais pour moi, c'est ça. Il faut laisser cette place à l'erreur et ça te permettra d'avoir plus de réussite aussi.
Speaker #0
Laisser de place à l'erreur des partenaires, mais aussi à ton erreur, à ta propre erreur, du coup. La remise en question au quotidien. C'est vraiment une grande qualité du manager, la remise en question.
Speaker #1
Ouais. Après, il y a une phrase que tu connais, que tu utilises assez régulièrement. Je sais laquelle c'est. Pour moi, je pense que la mauvaise décision, c'est vraiment de ne pas en prendre. Si tu prends une décision, au moins, ça avance. Que ça soit bon ou mauvais, après, tu fais le recul. Tu assumes que tu as fait une erreur. C'est tout, on va revoir la position, on change d'avis. Par contre, si tu attends pendant longtemps, il ne se passe rien et c'est trop tard, le train est passé. Pour moi, c'est primordial d'être réactif et d'être... Le plus actif ou proactif possible.
Speaker #0
C'est quoi que t'aimes le plus, toi, dans ton travail aujourd'hui ? Et même dans ton travail en général de manager, puisque t'as déjà managé d'autres équipes.
Speaker #1
Moi, je crois que c'est le challenge. Après, c'est propre à...
Speaker #0
À ta personnalité.
Speaker #1
Ouais, à la personnalité, au côté sportif. Même si du sport, j'en fais plus des masses. En tout cas, j'en fais beaucoup avec mon travail. Donc, c'est ce côté-là, le challenge. Aujourd'hui, franchement, j'ai besoin de challenge permanent. Dès que j'ai plus de challenge, je m'ennuie et je vais chercher un autre challenge ailleurs et j'avance. En tout cas, l'objectif pour moi, c'est toujours d'être dans le challenge, que ce soit avec les équipes ou même à titre personnel. Je trouve que c'est ça qui est intéressant. C'est de voir aussi, plus tu vas challenger les équipes, plus tu es capable de voir en eux des choses évoluer et changer, comme beaucoup le partagent d'ailleurs.
Speaker #0
C'est quoi que tu aimes le moins du coup ? Là, tu m'as dit ce que tu aimais le plus, mais ce que tu aimes le moins, c'est quoi ?
Speaker #1
Ce que j'aime le moins, c'est les phases où c'est plus difficile. Les phases difficiles, c'est long. Pour moi, c'est difficile. Parce que je me pose aussi beaucoup de questions.
Speaker #0
Tu rumines.
Speaker #1
Oui, je rumine beaucoup. C'est toujours clair, c'est toujours plus présent quand ça marche à 100%. Mais quand les phases sont difficiles, je me pose beaucoup de questions. Ça, c'est les phases les plus dures pour moi.
Speaker #0
Qu'est-ce que tu appelles une phase difficile ? C'est une phase, par exemple, où il y a moins de business.
Speaker #1
Ouais une phase où il y a moins de business Ou une phase où t'accumules les problèmes Quand t'enchaînes les problèmes Ça peut être compliqué Parce que en fait t'as toujours cette phase Où t'espères à un moment Tu vas sortir la tête de l'eau Quand l'eau n'arrive plus Au bout d'un moment t'es noyé Dans cette phase là c'est toujours difficile Et ton rôle en tant que manager C'est de montrer que t'as pas la tête sous l'eau Donc c'est vrai que Par moment c'est dur Mais après voilà Il y a toujours un petit truc qui va faire la différence et qui va me rappeler, mais c'est le côté humain qui va faire ressentir la différence et qui va me rappeler que je suis content d'avoir eu la tête sous l'eau pendant ce temps-là et que finalement, il y a encore des belles choses qui sortent.
Speaker #0
C'est quoi ton type de management ? Et aussi, deuxième question, est-ce qu'il a évolué en fonction du poste aussi ? Tu as pris en grade. Est-ce que ton management a évolué ou est-ce qu'il a toujours été le même ?
Speaker #1
Je pense que foncièrement, mon management, il a toujours été participatif.
Speaker #0
Participatif ? Oui.
Speaker #1
Ah oui. Oui. Il y a toujours un côté directif. Ça, je pense que c'est ma personnalité. Après, il y en a qui diront que c'est parce que je suis bélier. Il y en a qui diront que je suis rouge. Ce que tu voulais dire. On peut sortir comme on veut. Mais en vrai, j'ai toujours fait participer les équipes. Et c'est toujours les meilleures idées que j'ai toujours sorties. Et tout ce qui m'a permis de faire des choses tout au long de ma carrière, ça a toujours été des idées de mes équipes. Rarement des idées de moi.
Speaker #0
Tu penses que tu fais participer... Tu recueilles les infos, moi qui te connais un peu dans ce style, tu fais participer, tu recueilles les infos, tu demandes et après tu construis la mission en général. C'est comme ça que tu procèdes ?
Speaker #1
Ouais, je pense que c'est comme ça que ça marche le mieux.
Speaker #0
Et après, ce qui est marrant, là je parle d'un truc perso parce que moi du coup, ça fait un moment qu'on travaille ensemble et j'ai vu comment t'évoluais, mais en effet, tu proposes, tu demandes l'avis, une fois que t'as les retours, tu vas tout recueillir, tu vas proposer le projet, tu vas le construire et après tu vas redemander aux équipes de travailler dessus. Est-ce que tu trouves que c'est ce que tu fais au quotidien ?
Speaker #1
Ouais, c'est comme ça que je fonctionne.
Speaker #0
Tu fais jamais le truc tout seul ? Ou t'imposes jamais rien en général ?
Speaker #1
J'aime pas trop imposer les idées. Ouais. Je pense que les idées qui sont imposées, c'est des choses qui... qui marche moins bien d'ordre général. Ça marche, tu peux toujours réussir. Il y a des choses que tu es obligé d'imposer.
Speaker #0
Dans l'urgence,
Speaker #1
par exemple. Mais si tu arrives à convaincre les équipes en les amenant dans le raisonnement et dans l'idée... Je pense que c'est ce qui marche le mieux. Je pense que les gens, ils ont besoin aussi de fonctionner avec leurs envies. Tu pourras avoir un truc que tu n'as pas envie de vendre, et à un moment, ça restera bloqué. Ça sera toujours compliqué.
Speaker #0
Tu es aussi dans un rôle, du coup, en tant que directeur région, entre des équipes qui, eux, travaillent dans des boutiques, et en même temps, un siège avec des normes opérationnelles, des supérieurs, etc. Est-ce que tu ne trouves pas que tu as un rôle un peu de ventouse ? Vulgairement, mais tu es dans un entre-deux entre l'avocat des équipes, et en même temps, tu es là aussi pour faire... véhiculer de l'opérationnel. Est-ce que tu trouves que tu as ce rôle-là au quotidien ? Même si, attention, les gens au-dessus sont très bien et vachement à l'écoute aussi. Le management dans la boîte dans laquelle on travaille est quand même assez positif. Mais est-ce que tu trouves que tu as ce rôle-là ?
Speaker #1
Je pense que c'est le job qui veut ça. Tout simplement. Le travail de responsable régional, c'est être capable de remonter les infos et aussi de descendre les infos. Donc, tu les prends dans un sens comme dans l'autre. Je pense que c'est ça le job principal en tout cas. En tout cas. Alors après, tu vois, récemment, ça m'est arrivé de remonter une info avec laquelle je n'étais pas en accord. Et finalement, le siège a réagi immédiatement. Et tu vois, c'est ça aussi le rôle. En tout cas, mon rôle, c'est de faire valoir la voix de ma région et d'être capable de dire, écoutez, ça, je pense que ce n'est pas une bonne idée. Et du coup, parfois, de faire annuler des trucs qui peuvent être très bien pour d'autres parties, mais pas forcément pour la mienne.
Speaker #0
Tu sens que ta parole compte ?
Speaker #1
Je pense que oui. sincèrement je pense qu'elle est écoutée sur beaucoup de sujets et c'est aussi un des aspects du métier qui est agréable et puis est-ce que c'est aussi parce que ça dépend aussi de l'entreprise tu penses que l'entreprise a une part de c'est sûr que c'est plus aujourd'hui c'est plus facile dans ma société de faire évoluer des choses parce que tu peux donner des idées pour évoluer et avancer je suis sûr qu'à l'époque où j'étais chez Accor c'était plus difficile même si ça a changé parce que par exemple Accor à l'époque Novotel... c'était très cadré la carte était obligatoire pour tous les restaurants de france et c'est aujourd'hui ça a vachement évolué c'est plus le cas mais je pense que ça c'est la remontée aussi au fur et à mesure des informations qui a fait le changement mais plus long que chez nous il ya plus de facilité dans la activité ok est ce que malgré tout des fois tu as eu envie d'arrêter après je pense que la spécialité c'est dans mon caractère perso tu vois je pense que de trop mettre en question il peut dire je n'ai plus envie ouais ouais c'est régulier chez moi en fait en vrai le lundi le lundi matin en général dans ma douche ça me dit toujours qu'est-ce que tu si tu tortures parce que je me torture l'esprit tout le week-end à penser à comment je pourrais faire mieux encore cette semaine etc mais et dans la journée de lundi c'est passé quoi c'est toujours t'as attaqué sur le fil ouais mais je pense que c'est propre à tout le monde je pense que tous les entraîneurs de rugby par exemple parce que moi je suis fan de rugby je pense que quand ils atteignent le match ouais avant d'attaquer tu sais ils se disent je me mets toujours dans le mal je souffre, je vais souffrir pendant 90 minutes ça va être horrible parce que je suis pas sur le terrain et pour autant quand ils sortent du match la victoire peut les aider mais même dans la défaite ils vont retirer ce qu'il y a de bon dans le match c'est un métier sans fin en fait parce que même quand t'es en repos t'y penses si tu penses à l'humain tu penses aux gens c'est obligatoire tu penses aux gens pour qui tu travailles et tu penses aussi aux gens qui travaillent pour toi c'est obligatoire il n'y a que quand t'es en vacances à couper ouais bon c'est pas ma spécialité mais ouais c'est vraiment des moments dans lesquels je déconnecte total en tout cas j'ai fait un total théoratifs mais avec ma déconnecté ouais j'arrive à pas y penser en tout cas est ce que tu te sens à ta place aujourd'hui dans le sens où tu as vécu des
Speaker #0
postes différents des régimes différentes des entreprises différentes est ce qu'aujourd'hui tu sens que tu as ta place ouais je pense que je suis dans quelque chose qui me correspond en tout cas vraiment puisque déjà
Speaker #1
C'est Challenger régulièrement. et puis j'ai fait pas mal d'ouvertures donc c'est toujours aussi intéressant de voir une société évoluer le changement tout ça, donc pour aujourd'hui c'est une place qui en tout cas me plaît et qui me correspond
Speaker #0
Tu penses que t'es quelqu'un de carriériste, parce que moi je t'ai rencontré il y a 4 ans, t'étais à mon poste à moi quand je suis arrivé t'as évolué j'ai pris ton poste en espérant que, je sais que t'as envie encore d'évoluer au poste d'après et moi j'aimerais bien prendre ton poste aussi est-ce que tu penses que tu es quelqu'un de carriériste ?
Speaker #1
après je pense que foncièrement je pense que t'es fait par ta famille c'est des choses qui te... Je pense que c'est dans les gènes. Après, ma mère a une carrière très longue dans une société, une grosse société. Je ne sais pas, elle doit faire 30 ou 35 ans qu'elle est dans la même boîte. C'est des longues carrières. Du coup, carriériste, je dirais oui, mais pas dans le sens de mes parents. Je suis attaché à la marque pour laquelle je travaille.
Speaker #0
Mais tu pourrais être aussi bon. ailleurs,
Speaker #1
c'est ça que tu veux dire t'as pas eu dans le modèle de nos parents par exemple qui eux pouvaient rentrer dans une boîte et faire toute leur carrière dans la même boîte je pense que le modèle n'existe plus aujourd'hui c'est un modèle qui n'existe plus et je pense que c'est enrichissant aussi pour les sociétés parce que quand tu changes de boîte t'as vu quelque chose ailleurs tu vas apporter quelque chose à la boîte suivante et ainsi de suite je pense que c'est aujourd'hui c'est l'échange et le partage qui permet de faire grandir toutes les boîtes, toutes les personnes que j'ai vu rentrer en externe dans ma société actuelle, on fait aussi la différence, on va apporter beaucoup sur des sujets qui étaient par exemple bloqués parfois.
Speaker #0
Avec ton métier, t'es aussi pas mal sur la route. T'as envie d'évoluer. On parle souvent tous les deux de la notion de la vie de famille, vie pro, vie paie, enfin, son soi. Comment on fait pour gérer tout ça, la balance ? Est-ce que tu penses que t'as fait des sacrifices ? Ou tu fais des sacrifices ?
Speaker #1
Je ne suis pas forcément convaincu de ça. Après, c'est une part de mon métier, tu vois, aussi. Ça rentre dans le cadre. Et du coup, si je me pose la question, tu vois, je pense à mon grand-père, qui a travaillé quasiment toute sa vie, tu vois, six jours sur sept, qui a eu quatre filles et qui n'a pas forcément sacrifié sa vie pour autant, tu vois.
Speaker #0
C'était une autre époque aussi.
Speaker #1
C'était une autre époque, mais après, je pense. Comme je te l'ai dit tout à l'heure, je pense que ça forge aussi. Forcément, j'ai ce regard vers ma famille et je vois ce qu'il a accompli. J'ai envie aussi d'accomplir ma part du job en tout cas. C'est pas quelque chose qui me… J'aime bien aussi la route, ça me déstresse. Ça me permet de rouler et de penser à autre chose. Des moments où je suis stressé et des moments où j'ai pas envie de… ne parler à rien du tout,
Speaker #0
je mets le son à fond c'est un avis que les autres directeurs de région qu'on connait tous les deux aussi dit que le fait d'être un peu sur la route des fois justement c'était bien parce que ça permettait d'être seul est-ce que tu penses que quand on se développe dans le travail on se développe aussi dans la vie privée ?
Speaker #1
forcément pour moi oui l'un ne va pas sans l'autre ça te change, ça te fait évoluer ça te permet de voir les choses différemment et du coup tu serais pas prêt à le faire pour toi parce que t'es un bon coach voilà
Speaker #0
t'as été nommé d'ailleurs directeur réaction de l'année pourquoi tu ferais pas pour toi ? est-ce que tu te dis pas si je mettais tout cet investissement dans du coaching personnel ou de la formation pourquoi tu le ferais pas pour toi ?
Speaker #1
je pense que je serais pas aussi bon non plus parce qu'il y a quand même un côté sécurisant de travailler pour une société toi t'aimes la sécurité ouais c'est un côté que je préfère c'est le côté sécuritaire de travailler pour une société et de me dire ok j'ai un...
Speaker #0
le salaire il va tomber tous les mois et ça sera le même tous les mois etc est ce pour moi c'est le côté sécurisant et pourtant ce poste quand tu m'as formé à ce poste etc tu m'avais quand même dit c'est beaucoup de responsabilités et il faut savoir qu'un gros problème peut aussi trop tombé dessus donc en fait un aspect sécurité et pourtant c'est
Speaker #1
la contrebalance du challenge oui oui quelque part tu t'as côté un aspect sécuritaire de pas de l'emploi tu as ce poids sur tes épaules d'une
Speaker #0
d'un siège qui compte sur toi et de partenaires qui comptent sur toi. Tu ne ressens pas cette pression ?
Speaker #1
Je ne ressens pas cette pression. En tout cas, je n'ai jamais ressenti. Je pense que le taf, pour moi, c'est un des piliers importants. C'est quelque chose sur lequel je consacre beaucoup et j'investis beaucoup. Mais c'est aussi quelque chose dans lequel je fais très attention, pour moi et pour mes équipes.
Speaker #0
On voit que nos équipes sont de plus en plus jeunes. Il y a une mentalité qui change. Est-ce que tu penses que toi, ton management, il a aussi évolué vis-à-vis de ça ? Parce que cette nouvelle vague de travailleurs, donc un peu la Gen Z qui est sur le marché, qui arrive sur le marché du travail, c'est la nouvelle génération. Est-ce que toi, tu as adapté ton management ? Je sais qu'on a souvent discuté de ça. On a même fait une formation ensemble là-dessus sur la Gen Z. C'est un rapport au travail qui est différent.
Speaker #1
C'est un rapport au travail qui est différent. Mais tu vois, je disais l'autre jour dans un truc que je t'ai envoyé qui m'a fait assez tilt. C'est vrai qu'on a beaucoup de choses à apprendre aux jeunes. Les jeunes ont aussi beaucoup de choses à nous apprendre. Moi je ne suis pas quelqu'un de connecté ou d'hyper connecté. Et je pense qu'eux ont des capacités sur ces items par exemple. Et c'est des choses dans lesquelles il faut prendre conscience aujourd'hui. C'est à dire que ça change, t'es obligé de t'adapter. Je pense que l'adaptation est obligatoire. Maintenant, je ne changerai pas mon management pour autant.
Speaker #0
Voilà, c'est ça que je voulais savoir. Toi, tu n'as pas changé ton style de management.
Speaker #1
Non, je n'ai pas changé.
Speaker #0
Tu es resté le même.
Speaker #1
Je l'ai adapté.
Speaker #0
Tu l'as adapté. Comment tu as fait ?
Speaker #1
Je ne l'ai pas changé.
Speaker #0
Comment on fait pour l'adapter au quotidien ? Est-ce que déjà, tu trouves que cette génération a moins envie de travailler ?
Speaker #1
Je ne suis pas forcément sûr qu'ils aient moins envie de travailler. Je pense qu'aujourd'hui, ils ont moins la nécessité de travailler.
Speaker #0
La nuance,
Speaker #1
elle est subtile, mais elle est là. Il y a moins la nécessité de travailler. Aujourd'hui tout le monde veut tout sans rien faire. C'est pas comme ça que ça marche dans la vie. Malheureusement, la réalité c'est pas comme ça que ça marche. Et puis je pense qu'il faut le temps pour s'en rendre compte aussi. Aujourd'hui on a l'impression que... tout tombe alors tu vois c'est quelque chose que j'ai retenu la génération z de cette formation ouais on disait ils sont connectés en permanence sur des téléphones où on leur dit que voilà l'argent va tomber du ciel et que juste en faisant trois vidéos ouais et de l'argent à gogo. Bah écoute, voilà, le jour où ils se rendront compte, ils changeront d'avis et puis ça vient avec le temps. C'est comme ça.
Speaker #0
Tu penses que c'est plus difficile par contre pour les, en général, pour les managers, on a fait cette formation avec d'autres managers, il y en a qui pensaient que c'était plus difficile, il y en a d'autres qui disaient que c'était les mêmes problématiques qu'il y a 10-15 ans en arrière, qu'il y avait aussi des arrêts maladie, des gens qui ne venaient pas, etc., un besoin de temps libre aussi, qui est peut-être plus prononcé maintenant. Est-ce que tu penses que globalement, les... les managers de notre génération ont plus de mal ?
Speaker #1
Je pense que c'est… On est, nous, à l'entre-deux. C'était un peu la phase charanière entre l'ancien management. Enfin, tu croises encore des managers. Moi, je n'en ai pas trop croisé ces derniers temps. Il n'y en a pas trop,
Speaker #0
nous, oui.
Speaker #1
Oui, mais tu croises encore quand même des managers qui managent à l'ancienne, dans la restauration traditionnelle, du coup. Que j'allais dire. Ça ne marche plus. En tout cas, c'est fini. En tout cas, si tu aimes bien changer d'équipe toutes les cinq minutes, vas-y, continue comme ça. Ne te remets pas en question, surtout. et après je pense qu'il faut s'y tirer dans les nouveaux styles de management les nouvelles idées etc et je pense que c'est hyper important d'écouter autour de ça d'être capable de toi d'écouter et de trouver ce qui va te mettre en adéquation avec ton management personnel et après de l'adapter justement dans la partie adaptabilité est-ce qu'il y a aussi je
Speaker #0
me suis posé une question en parlant avec mon beau-père je le salue d'ailleurs on discutait un peu de ça de la génération et il me disait est-ce qu'on n'est pas voué dans le futur à ne plus plus avoir de manager ? Parce qu'en fait, en faisant le premier feedback d'ailleurs avec Manon, on a évoqué ce sujet-là que la génération, elle a besoin, elle veut faire sa tâche, elle veut sa mission, mais elle veut la gérer comme elle veut, elle veut son propre sens. Est-ce qu'au final, on n'est pas voué à avoir plus de manager ? Genre avoir que des partenaires à qui on dit, il faut faire ça, mais ils se débrouillent. Est-ce que ce n'est pas un peu ça le futur de l'entreprise, dans le sens où on a des jeunes qui veulent faire leur tâche comme ils le veulent, sans avoir de...
Speaker #1
de cadre et juste apporter la réponse finale je pense pas non c'est un modèle qui peut pas marcher il faut toujours un directeur de toute façon quoi qu'il arrive je pense qu'il y a dans tous les cas je pense que foncièrement le français n'est pas prêt à ça il y a des pays dans lesquels ça marche mais je pense que pour qu'on y arrive il y a une grosse marge de malheur parce que par exemple il y a des entreprises en France qui se développent...
Speaker #0
où maintenant par exemple il y a plus d'horaires de bureau où il y a un siège mais les gens viennent quand ils veulent ils peuvent faire autant de télétravail qu'ils veulent etc est-ce que ça ne va pas devenir la nouvelle norme le côté maintenant les gens veulent vraiment être libres et on donne juste une mission globale et chacun gère sa mission globale comme il veut peut-être,
Speaker #1
je ne pourrais pas te dire pour moi c'est un modèle qui aujourd'hui me paraît utopique mais en tout cas je pense que ça peut marcher pour certaines sociétés en effet beaucoup d'équipes qui travaillent en freelance etc je pense que c'est des gens qui ont déjà l'habitude de travailler en freelance et travailler seul dans un coin et d'avancer tout seul et de se mettre eux mêmes leurs barrières je pense qu'il y aura d'autres items sur lesquels ce sera quasi impossible c'est quoi les meilleurs conseils que tu donnerais à quelqu'un qui veut devenir manager Le meilleur conseil franchement que je pourrais donner, c'est vraiment d'être à l'écoute de ses équipes, d'être capable d'entendre tout le monde, d'être capable de tout écouter, de tout entendre. Même si des fois, on entend des choses qu'on n'a pas forcément envie d'entendre, mais c'est important en tout cas d'avoir le maximum d'informations. Ça te permet de mieux gérer et de mieux manager tes équipes, c'est sûr.
Speaker #0
Tu penses qu'il y a une partie un peu de psychologie ? Souvent, on rigole, on dit qu'on fait de la psychologie, mais c'est vrai ? Moi je trouve qu'on en fait pas mal, est-ce que toi à ton niveau t'en fais autant ?
Speaker #1
Je sais pas si j'en fais énormément, j'ai pas non plus de diplôme de psychologie en tout cas Mais je pense que c'est une phase importante Y'a des moments où t'accompagnes des partenaires qui sont dans des situations difficiles que ce soit des situations managériales ou des situations de vie personnelle, et tu es obligé de rentrer dans les deux cadres. Même si souvent dans un certain management, on disait surtout on n'est pas là pour écouter ta vie perso, tu laisses ta vie perso dehors, etc. Aujourd'hui, je pense que dans l'évolution, tu m'en parlais tout à l'heure, dans l'évolution de mon management, je pense que c'est des phases dans lesquelles je suis beaucoup plus à l'écoute que j'ai pu être par le passé. Et je fais assez attention à ça, en tout cas à mes équipes.
Speaker #0
C'est hyper difficile ça parce qu'en fait en effet il y a une ligne sur laquelle des fois on est un peu dessus en équilibre entre la vie privée, il y a des partenaires ou des équipiers qui viennent avec des problèmes de leur vie privée qui du coup naturellement après les emmènent au travail, même si on a beau dire il faut laisser à la porte. ici, tu vois, on est dans une culture où tout va bien, etc. Est-ce que c'est pas un peu difficile par moment de justement faire un peu, d'essayer de régler des problèmes qui du coup ne sont pas professionnels, et malgré tout on est obligé d'en régler, il y a pas mal de moments
Speaker #1
Ouais, il y a des moments où... où ça me dépasse, ça dépend de la situation il y a des moments où ça me dépasse il y a des moments où je ne peux pas avoir la réponse en tout cas je pense qu'aussi avec l'expérience j'ai acquis aussi pas mal de contacts et de personnes qui peuvent aider aussi ces personnes donc c'est souvent là dessus que je vais m'appuyer je sais vers quelle personne je vais les orienter ou quelle personne sera la mieux placée en tout cas pour lui apporter une réponse le plus facilement possible et on essaie toujours d'aider alors des fois on a n'arrive pas mais quand c'est sur le plan perso je le prends moi comme un échec quand c'est sur le plan professionnel ouais ouais tu penses que tout le monde est fait pour guider je pense que tout le monde peut l'idée guidée c'est une chose que tout le monde peut faire il y en a qui n'ont pas envie non plus souvent on a plus envie ah oui que pour certaines personnes et je pense que là c'est le dialogue qui est hyper important. Savoir ce que veut la personne vraiment, est-ce qu'elle en a envie, est-ce qu'elle en a pas envie, si elle en a envie est-ce qu'on peut l'accompagner, est-ce qu'elle sera capable, il y en a qui seront capables sur plus longtemps, il faudra plus de temps en tout cas pour les former, les accompagner vers le poste. Je pense qu'au final la plus... Si tu leur apportes la connaissance, c'est un peu l'esprit des philosophes de lumière. Oui,
Speaker #0
ce que tu veux dire.
Speaker #1
Si tu leur apportes la lumière, à un moment, personne n'est capable d'éclairer les gens.
Speaker #0
Tu penses que tout le monde, avec la théorie, peut pratiquer le management ?
Speaker #1
Pas que avec la théorie, c'est la pratique qui fait beaucoup la différence. La théorie, je ne sais pas, moi je n'étais pas un très bon élève en cours. Par exemple, la théorie…
Speaker #0
Tu as l'âme du leadership. Donc en fait, naturellement… dans un groupe,
Speaker #1
tu peux prendre la tête du groupe par exemple j'entends mais après je pense que même des personnes qui sont pas leaders naturels peuvent le devenir par la suite ah oui ?
Speaker #0
par quel biais ?
Speaker #1
ça va être vraiment l'accompagnement qui va faire la différence le coaching du manager est très important sur ces situations et le temps que tu vas passer surtout à expliquer à la personne ce qu'elle fait de bien ou ce qu'elle fait moins bien et surtout il faut apporter beaucoup de positivité, souvent on est très négatif la reconnaissance ouais la reconnaissance c'est hyper important. Après, c'est hyper important, mais il faut garder la valeur de la reconnaissance. Ça, c'est primordial. Pour moi...
Speaker #0
Dire tout le temps que c'est bien, ce n'est pas bien, en fait.
Speaker #1
Je garde souvenir d'un partenaire à qui j'avais remis une reconnaissance un jour et qui m'a demandé si j'avais un service à lui remettre.
Speaker #0
Oui !
Speaker #1
C'est un des meilleurs souvenirs. En tout cas, je le garde en tête. parce que j'en remets très peu des reconnaissances mais au moins quand je les remets ou quand je dis merci vraiment je le pense et c'est pas faux t'avais dit à quelqu'un que c'était super et t'avais dit je dois venir travailler un dimanche c'est un très bon souvenir parce que du coup je le garde en tête ah oui oui
Speaker #0
on t'a prévu un petit jeu c'est rapide il y a une vingtaine de questions t'as juste à répondre Adrien c'est quoi ton passe temps favori ?
Speaker #1
regarder le rugby à la télé c'est quoi ton plus beau...
Speaker #0
souvenirs ou tes plus beaux souvenirs ?
Speaker #1
J'en ai plein, mais je garderais une semaine de vacances que j'ai passées en famille au Portugal, c'était très agréable.
Speaker #0
Ton équipe de rugby préférée ?
Speaker #1
Au vu de la région, je vais penser à ce soir et à Toulouse. Je ferai une dédicace par la même occasion aux équipes de Toulouse, que j'ai revues à la conférence, qui ont un esprit d'équipe incroyable. Et à chaque fois que je vois l'équipe de Toulouse jouer, je pense à eux. Parce que je trouve que l'équipe de Toulouse, qui travaille dans la même société que nous, ils ont un mindset incroyable.
Speaker #0
Oui, c'est vrai.
Speaker #1
Et je trouve que cet esprit d'équipe soudé, c'est représentatif de l'équipe de rugby. De Toulouse,
Speaker #0
exactement. Est-ce que tu as un rêve pas encore réalisé ?
Speaker #1
Ouais, acheter une grosse Harley.
Speaker #0
Ah oui, on n'a jamais parlé de ça.
Speaker #1
Bah ouais, tu vois.
Speaker #0
Qu'est-ce que tu supportes pas chez les autres ?
Speaker #1
Le fait d'être faux. Alors ça, je déteste ça. Les gens qui sont faux, ça me surpasse et je pourrais sortir de moi.
Speaker #0
Qu'est-ce que tu supportes pas chez toi ?
Speaker #1
Je sais pas, j'ai toujours la tête un peu penchée, ça me gêne, je pense toujours à ça. c'est vrai que souvent je me pose la question sur ma stature et comment je me comporte c'est quoi ta plus grande fierté ?
Speaker #0
au travail Les deux district managers de l'année d'affilée. Ah, c'est beau, ça. Ouais. Et tu vois, moi, c'est quelque chose qui me touche. Vraiment, foncièrement. Le prix. C'est la reconnaissance. C'est la reconnaissance et la fierté aussi, tu vois, de pouvoir le partager avec mes proches. Et ça, ça me touche.
Speaker #1
C'est quoi ton point fort ?
Speaker #0
La détermination.
Speaker #1
Comment tu définirais le monde d'aujourd'hui en un mot ?
Speaker #0
Je dirais que c'est mitigé. Je pense aux jeunes, tu vois, qui ne savent pas trop quel va être l'avenir. Je pense que plus personne n'est d'accord et qu'on a du mal à se mettre d'accord sur un seul sujet, même sur un sujet simple.
Speaker #1
Tu seras où dans cinq ans ?
Speaker #0
Je pense que je serai au même endroit ou en tout cas que j'essaierai d'être toujours un meilleur manager qu'aujourd'hui et continuer d'avancer, oui.
Speaker #1
C'est quoi la richesse selon toi ?
Speaker #0
La richesse, c'est tout ce que tu peux engranger par jour, en tout. la culture de la curiosité il y a toujours des trucs que tu peux apprendre et que tu peux voir ou que tu peux faire voir des gens faire c'est toujours incroyable qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ? je sais pas, de continuer comme ça,
Speaker #1
rouler sous le soleil et le truc que t'as compris en vieillissant ?
Speaker #0
que ça sert à rien de s'énerver ça changera pas le problème merci Adry est-ce que t'as des trucs à conseiller un peu ?
Speaker #1
Pour la fin, une citation que tu préfères, un truc que tu veux évoquer.
Speaker #0
Je t'ai déjà donné ma meilleure citation, alors c'est compliqué d'en sortir une autre. Mais il y en a une que j'ai lue cette semaine et qui m'a vraiment marqué. Travaille sérieusement, sans jamais se prendre au sérieux. Je pense que ça me correspond assez. Et je pense que si tu te mets des barrières sur plein de choses, il y a plein de vidéos, de trucs que je tourne ces derniers temps avec mes équipes, sur lesquelles je me suis bien marré. Des choses que j'ai pu faire. avec mes équipes de store manager je pense que si tu te prends au sérieux tu le fais pas et du coup tu passes à côté d'un moment tu vois et qu'en fait ce moment ça changera pas grand chose, les gens en rigolent au final est-ce que ton équipe manager est plus soudée bah pour moi oui et je pense que c'est ça le plus important merci d'avoir été avec nous
Speaker #1
Adrien c'était trop cool de t'avoir avec nous aujourd'hui merci à toi Richard et puis on se revoit bientôt pour un nouvel épisode de Feedback à bientôt