- Speaker #0
Ça pourrait être un avantage et puis un fardeau aussi. On se fait dominer, on va dire, on est dominé par la femme. Il y en a beaucoup qui sont arrivés et puis qui ont tout perdu.
- Speaker #1
La cause des femmes. La cause des femmes du monde de la nuit ou la cause des femmes de la nuit ?
- Speaker #0
J'en connais pas beaucoup en 40 ans ici, j'en connais pas beaucoup qui ont trouvé l'amour.
- Speaker #1
On pense que c'est le paradis ici, l'Eldorado.
- Speaker #0
Parce qu'il y a la nuit, il y a les filles, il y a le soleil, il y a la nourriture qui est bonne. Un peu la boisson.
- Speaker #1
Sabri Tai, en direct de Thaïlande. Je suis à Patong Beach, à Phuket. Et aujourd'hui, je vais à la rencontre de Fafa. Avant de démarrer cette vidéo, n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne, à me suivre sur Instagram. Je vous mets les liens en description. Bonjour Fafa.
- Speaker #0
Bonjour Sabri.
- Speaker #1
Ça fait combien de temps que tu es en Thaïlande ?
- Speaker #0
Je suis arrivé, j'avais 21 ans. J'en ai 58, ça doit faire à peu près 37.
- Speaker #1
37 ans ?
- Speaker #0
37 ans.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui a motivé ta venue ici ?
- Speaker #0
Moi j'habite là-haut de Savoie, il fait un peu froid l'hiver, il fait 8 mois de fraîcheur, la neige. J'ai toujours aimé un peu la mer et puis le soleil. J'ai une petite place au soleil.
- Speaker #1
Est-ce que quand t'es venu ici, t'avais un job ?
- Speaker #0
Rien du tout. J'étais en vacances, mes premiers 6 mois j'ai passé ici. La première année j'ai passé 6 mois et ça m'a tellement plu qu'il n'y avait rien du tout ici. C'était vraiment naturel. La nature, tout était magnifique. rentrer, retravailler et puis repartir à chaque fois et toutes les années c'était comme ça jusqu'à quand je m'installe.
- Speaker #1
Et financièrement comment tu te démerdais ?
- Speaker #0
Financièrement je travaillais dans les eaux d'Evian, je faisais la saison toutes les années et ils me reprenaient à chaque fois dès que je passais mes six mois ici, je suis un très bon ouvrier chez Evian, ils me reprenaient à chaque fois dès que je leur donnais un coup de téléphone, ils me reprenaient directement. Et donc j'avais toujours la Thaïlande et Evian en travail.
- Speaker #1
Tu faisais six mois à six mois ?
- Speaker #0
Six mois à peu près, oui.
- Speaker #1
Et pourquoi la Thaïlande alors ? pays ?
- Speaker #0
La Thaïlande parce que le Brésil je devais pas le voir. C'était mes deux destinations normalement c'était le Brésil ma destination et puis comme j'aime bien le football et la musique brésilienne et puis j'aime mais c'est comme c'est un peu trop chaud là bas puis moi comme à l'époque avant j'étais beaucoup de beaucoup de sport j'avais peur d'avoir beaucoup d'ennuis donc j'ai préféré l'Asie parce que l'Asie c'est peut-être un peu plus tranquille et le plus un peu plus de sang froid ici donc on peut On peut plus être tranquille, plus cool.
- Speaker #1
La mérititude, c'est passé ? C'est pas tranquille ?
- Speaker #0
Je sais pas, j'ai jamais mis les pieds, mais d'après les échos, c'est toujours un peu chaud.
- Speaker #1
T'as l'air d'être un grand fan du Brésil.
- Speaker #0
Eh, un peu Ronaldo. T'es un petit peu
- Speaker #1
Ronaldo.
- Speaker #0
J'aimerais bien. Le vrai Ronaldo. Le vrai, le vrai. Le retraité qui a pris du poids. Aussi d'ailleurs.
- Speaker #1
Alors, ça fait 37 ans, qu'est-ce que t'as fait au début ?
- Speaker #0
Au début, c'était les vacances, 6 mois, 6 mois, 6 mois. Et après, j'ai trouvé un petit terrain. On a un aérode. Et puis, j'ai connu des tailles avec des enfants de taille. Et ils m'ont proposé de me louer ce terrain. Et donc, j'ai loué ce terrain. J'ai pris des risques. Je suis rentré au travail. J'ai un petit peu de sous.
- Speaker #1
C'est quoi les risques ?
- Speaker #0
Les risques d'investissement ici. À l'époque, il y a quelques années en arrière, il n'y avait pas d'avocat. Il n'y avait rien du tout. C'était vraiment là. D'accord. À la bonne franquette, on va dire.
- Speaker #1
Donc, investir, c'est vrai. Moi,
- Speaker #0
je n'avais pas trop d'argent, donc je ne pouvais pas prendre des avocats de Bangkok. Tu sais,
- Speaker #1
on se dit tout sur cette chaîne. C'était quoi, pas trop d'argent ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Speaker #0
Pas trop d'argent, c'était les francs à l'époque, ce n'était pas les euros déjà pour commencer.
- Speaker #1
En euros, c'est quoi ?
- Speaker #0
En ce moment, maintenant, les investissements m'ont coûté un peu cher maintenant. On va dire dans les 200 000 euros maintenant.
- Speaker #1
200 000 euros, ok. Et quand t'es venu au départ, t'avais pas d'argent à investir ?
- Speaker #0
J'avais pas beaucoup. A l'époque, c'était des francs. J'avais 25 briques françaises à l'époque. Et puis j'avais trouvé un associé, j'ai commencé avec lui. Et puis on a démarré, on a mis 5, chacun la moitié. Et après, bon, il y a eu des petits ennuis de parcours. On s'est séparés, je n'ai repris des autres. On s'est séparés, maintenant je suis tout seul.
- Speaker #1
Tu préfères faire du business tout seul ?
- Speaker #0
Non, parce qu'il faut des gars qui tiennent la route pour rester ici, parce que c'est très difficile. Il y a le monde de la nuit, voilà. Tous les gens sont attirés par la nuit ici. Donc, il faut avoir assez de sacrées épaules pour tenir le coup.
- Speaker #1
C'est-à-dire ? Tu veux dire quoi par là ?
- Speaker #0
Au niveau des filles, les filles, la boisson, l'alcool.
- Speaker #1
Tu n'es jamais rentré dans ça ?
- Speaker #0
Non, je suis rentré un petit peu dedans, mais sans plus. J'ai toujours eu la tête sur les épaules. D'accord. Je n'ai jamais eu de femme taille, voilà.
- Speaker #1
Ça pourrait être un fardeau d'être avec une femme taille ?
- Speaker #0
Ça peut être un avantage et puis un fardeau aussi.
- Speaker #1
Dans quel sens ? On peut avoir des exemples.
- Speaker #0
Des exemples, c'est que... On se fait dominer, on va dire. On est dominé par la femme. Ah bon ?
- Speaker #1
Ce n'est pas équitable, tu ne penses pas ?
- Speaker #0
Je ne pense pas.
- Speaker #1
Un exemple ?
- Speaker #0
Un exemple, je peux t'en donner des millions d'exemples ici. Oui, mais on s'en fout juste un. Il y en a beaucoup qui sont arrivés et qui ont tout perdu. À cause des femmes ? À cause des femmes.
- Speaker #1
À cause des femmes du monde de la nuit ou à cause des femmes de la nuit ? Et toi, tu as gardé une discipline ?
- Speaker #0
J'ai une discipline de fer. Je ne suis pas tombé dans le panneau déjà, toujours resté à l'écart. jamais faire d'embrouilles avec tous ces gens.
- Speaker #1
Tu es un solitaire ou pas ?
- Speaker #0
Je suis un lion.
- Speaker #1
Un lion ? Un lion solitaire ?
- Speaker #0
Un lion solitaire.
- Speaker #1
Mais parfois, on n'est pas tout solitaire. Parfois, on a besoin de faire des rencontres.
- Speaker #0
Oui, mais les rencontres ici, tu en fais beaucoup de rencontres, mais pour les garder, ce n'est pas facile. On peut après, mais c'est toujours une question de finance. Il y a toujours quelque chose qui revient à ce niveau.
- Speaker #1
Est-ce qu'on peut trouver l'amour à Poquette ?
- Speaker #0
Je ne sais pas exactement. Je n'en connais pas beaucoup. En 40 ans ici, je n'en connais pas beaucoup qui ont trouvé l'amour.
- Speaker #1
Il y en a plein qui se sont mariés. Oui,
- Speaker #0
mais marier, ce n'est pas l'amour. C'est des mariages financiers. C'est juste pour se sortir de ce guépier. Je pense. Après, il y en a qui ont un peu de chance. Tant mieux pour eux. Je ne déconseille pas, mais il faut toujours ouvrir les yeux.
- Speaker #1
Et toi, tu ne t'es jamais marié ?
- Speaker #0
Non, jamais. J'ai essayé au début pour avoir une copine qui tient le commerce, mais ça ne marchait pas. J'ai pas été plus loin, j'ai stoppé vite.
- Speaker #1
Oui mais tu voulais pas faire un mariage d'amour. Tu voulais faire un travail pour tenir un peu le commerce,
- Speaker #0
parce que c'est difficile ici. Bon, j'ai pas eu de la chance. On a essayé et ça a pas donné, on va dire. Après, bon, je conseille pas aux gens de rester seuls, mais il faut faire gaffe. Tu peux avoir une copine comme ça pour s'amuser, mais autrement, pour essayer de faire quelque chose, fabriquer quelque chose ici, c'est très difficile avec.
- Speaker #1
D'accord, mais il y en a un pour qui ça marche ?
- Speaker #0
Il y en a quelques-uns, mais il y en a pas beaucoup. Sur dix, il y en a, on va dire, un.
- Speaker #1
Pourquoi tu es venu à Phuket ? Bangkok, ça ne t'intéresse pas ?
- Speaker #0
Bangkok, c'était la capitale et moi j'ai toujours préféré le bord de la mer. Quand je suis venu ici les premières années, c'était que des cocotiers. Il n'y avait pas de route, c'était que de la terre et que des cocotiers. C'était vraiment la nature.
- Speaker #1
Tu voulais de la nature ?
- Speaker #0
Je voulais de la nature, du verre et de l'eau.
- Speaker #1
Et Phuket a évolué comment au fil des 37 dernières années ?
- Speaker #0
J'ai vu toute l'évolution d'ailleurs. Ce n'est pas dans le bon sens. C'est un peu trop construit pour moi et puis ça s'est dégradé au niveau environnement. C'est toutes les constructions et puis il n'y a pas les structures qui vont avec les constructions, sur le niveau des eaux, tout ce qui doit rendre la mer propre.
- Speaker #1
Alors est-ce que si ce n'est pas propice ici, pourquoi tu ne changerais pas d'endroit ?
- Speaker #0
Parce que je suis bloqué par mon commerce.
- Speaker #1
Ah d'accord. Tu fais quoi aujourd'hui ?
- Speaker #0
J'ai un petit guest house de 10 chambres avec un petit coin café-bacquerie en bas. J'ai trois employés birmans que je ne peux pas les abandonner car ils sont un peu à la rue chez eux. Parce que là-bas, il y a eu beaucoup de Covid et il y avait pas mal de guerres civiles là-bas entre eux. Donc je ne les ai pas abandonnés. Je les ai gardés juste pendant le Covid ces trois dernières années. C'était un peu difficile pour moi. Mais j'ai tenu et je les ai tenus avec moi. en place avec moi, ils sont encore là.
- Speaker #1
Tu as des canards sur le plan culturel ?
- Speaker #0
Le plan culturel, moi je trouve que c'est des Birmans, mes employés ce sont des Birmans. Donc ça va, parce qu'au début c'est un peu difficile, mais ça va. Après, avec les Thaïlandais, c'est un peu plus difficile. La culture, c'est pas la même, et puis ils réfléchissent pas comme nous. Et comme les Birmans, ils sont ici pour travailler, donc c'est plus facile avec eux, car eux, ils ont besoin d'argent pour rester, pour vivre, pour manger, pour envoyer à leur famille. Tandis que les Thaïs, ils s'en foutent un peu.
- Speaker #1
Donc en fait, t'as plus de contrôle sur des Birmans que des Thaïlandais.
- Speaker #0
Voilà on va dire.
- Speaker #1
Et un Thaïlandais quand il n'est pas content, il se barre.
- Speaker #0
Voilà il se barre, il ne te prévient pas, il s'en va, il te dit au revoir, même pas au revoir, il s'en va, il prend la caisse et il s'en va. C'est tout court.
- Speaker #1
Tu conseillerais à des gens de venir vivre à Phuket ou pas ?
- Speaker #0
De vivre en Thaïlande oui, il faut venir avec des rentrées d'argent de France ou d'Europe, comme vous voulez, une petite pension entre 1500 et 1800 euros de rentrées d'argent tous les mois et c'est la belle vie.
- Speaker #1
Pour Phuket ?
- Speaker #0
Pour Phuket oui.
- Speaker #1
Bangkok ?
- Speaker #0
Bangkok un peu plus cher. parce que c'est la capitale. Ici, on peut trouver des petits logements pas trop chers et puis avoir une vie au bord de la mer, une place au soleil.
- Speaker #1
Il y a un soutien dans la communauté francophone ici ?
- Speaker #0
Pas tellement, on n'a pas trop de solidarité, par quelques-uns qui tiennent un peu le coup, mais autrement le reste, il ne faut pas compter dessus.
- Speaker #1
Il y a beaucoup de Français à Poquette ?
- Speaker #0
Je ne sais pas, il y en a pas mal qui viennent, il y en a beaucoup de nouveaux aussi qui veulent s'installer là, qui veulent croire que c'est le paradis. Ils croient que c'est l'Eldorado, mais bon, tout le monde veut sa chance, ils ont le droit d'avoir sa chance s'ils s'installent ici, mais ce n'est pas facile.
- Speaker #1
Pourquoi on pense que c'est le paradis ici, l'Eldorado ?
- Speaker #0
Parce qu'il y a la nuit, il y a les filles, il y a le soleil, il y a la nourriture qui est bonne. Et puis il y a un climat qu'on est bien quand même.
- Speaker #1
Il y en a beaucoup qui réussissent au moment ?
- Speaker #0
Pas beaucoup, quelques-uns qui sont venus avec un peu d'oseille et puis ils ont réussi. Mais il n'y en a pas beaucoup à part eux. Dans les petits comme nous, il n'y en a pas beaucoup qui réussissent. C'est pour vivre ici, c'est vivoter.
- Speaker #1
Toi, ça fait 37 ans. C'est quoi le secret de la longévité ?
- Speaker #0
La longévité, c'est d'être coriace. Et puis, comme moi, je n'ai pas le choix pour rentrer en Europe, je suis obligé de rester ici. Je n'ai plus rien là-bas, je n'ai rien du tout. J'ai la famille, mais bon, je n'ai pas de logement. Puis, j'ai 58 ans. Ça va être un peu difficile pour refaire sa vie là-bas. J'ai passé plus ma vie en Thaïlande qu'en France.
- Speaker #1
Tu parles thaïlandais ?
- Speaker #0
Je parle un petit peu, je me débrouille pas mal.
- Speaker #1
C'est important la langue.
- Speaker #0
C'est important, ça facilite quelques...
- Speaker #1
Quelques ouvertures. En entourage, c'est plus des expatriés ou des locaux ?
- Speaker #0
Il y avait des expatriés plutôt. Bon, l'État, il n'y a pas trop d'infinité avec eux. Mais la plupart, parce que bon, c'est pas pareil. Ils n'ont pas la même conception que nous de la vie.
- Speaker #1
Mais on est chez eux.
- Speaker #0
On est chez eux, mais bon, rien n'empêche de ne pas les fréquenter. Voilà. Et puis, ils sont à part. Ils ont leur culture. C'est des bouddhistes. Mais ils ne pensent pas comme nous.
- Speaker #1
À quel niveau ?
- Speaker #0
au niveau de tout, de la vie, déjà d'une, puisque c'est des bouddhistes, donc ils vivent le jour le jour, on va dire. Nous, on pense un peu derrière.
- Speaker #1
On essaie de planifier, etc.
- Speaker #0
On essaie de planifier, le commerce est à longévité, c'est pas sur le moment.
- Speaker #1
Tu fais du business avec les Vélandais ?
- Speaker #0
Non, pas du tout.
- Speaker #1
En fait, s'il n'y a pas de touristes ici, ça...
- Speaker #0
S'il n'y a pas de touristes, on n'a rien.
- Speaker #1
Par rapport à la crise du Covid, il y en a beaucoup qui...
- Speaker #0
Il y en a beaucoup qui ont fermé, il y en a beaucoup qui ont fermé, il y en a beaucoup qui sont rentrés, il y en a beaucoup qui sont endettés. D'ailleurs, moi, je suis pas loin. Mais ça va, on tient encore parce qu'on est coriaces. Ça fait 40 ans maintenant qu'on est là, on est obligé de tenir.
- Speaker #1
Est-ce que tu étais là quand il y a eu le tsunami il y a quelques années ?
- Speaker #0
J'étais là, j'étais ici, oui. Tu étais présent ? Tu peux raconter ? Le tsunami, oui, on était présent. On a entendu quelques sirènes et puis après, tous les gens sont montés de la mer en haut d'où je suis parce que comme ça, on est dans les hauteurs. C'est la panique générale, on ne comprenait pas ce qu'il y avait. Moi je pensais que c'était un raz-de-marée, je pensais que c'était un tsunami. J'en disais, il y a l'eau qui est montée, je pensais que c'était un raz-de-marée. En fait, je suis descendu après les vagues, j'étais voir un peu le désastre, et puis c'était vraiment catastrophique.
- Speaker #1
C'est-à-dire ?
- Speaker #0
C'était catastrophique, tu avais les bateaux dans les terres, les bus retournés, les potes électriques tout arrachés, il y a eu beaucoup de morts aussi qu'on a vues. Il y a eu combien de morts ? De morts ici à Patong, je pense qu'il y a eu à peu près 9000, je ne sais pas, mais pas que sur Patong, sur la région de Pouquette, un peu plus que 9000 je pense.
- Speaker #1
Et comment ça s'est reconstruit après ?
- Speaker #0
La reconstruction, d'abord il fallait tout nettoyer, d'abord le problème c'était qu'il fallait enlever tous les corps. La première des choses c'est qu'ils ont fait un sacré travail, franchement ils ont fait un travail de fourmi, ils ont enlevé tous les corps qui étaient coincés dans les sous-sols, et une fois qu'ils ont enlevé tous les corps, ils ont tout déblayé, ils sont venus avec... Des camions, des pelleteuses de tous les côtés, c'était incroyable. Et en trois jours, ils ont tout nettoyé la ville, ils ont tout stocké, tous les déchets, ils ont stocké sur le terrain de foot. Et on a rouvert le 31, on a célébré le 31 quand même, mais avec des difficultés de... Voilà, il n'y a pas beaucoup de monde, mais on a célébré quand même le 31.
- Speaker #1
Et comment ils ont fait face au deuil.
- Speaker #0
Le deuil, après, la ville a été abandonnée. Tout le monde est parti parce qu'ils ont peur des fantômes, les Asiatiques. Ils ont peur des fantômes. Donc après, la ville était toute vide pendant à peu près huit mois. Il restait quelques expats qui étaient là comme nous, puis les Thaïs d'ici.
- Speaker #1
Ah d'accord, donc ils ont eu peur des fantômes. Pas que qu'il y ait une autre économie.
- Speaker #0
Et puis oui, ils avaient peur un peu d'un remake de Vague. Comme ils sont un peu trouillards, les Asiatiques. Quand il y a eu les Vagues, ils étaient en panique totale. Ils montaient même dans les arbres, ils étaient sur les arbres.
- Speaker #1
C'est normal, il y a eu 9000 morts.
- Speaker #0
Oui, 9000 morts ici. Nous ici on n'a rien eu à comparer de l'Indonésie. L'Indonésie il y a 880 000 morts. On a bossé la boxe, c'est passé le séisme.
- Speaker #1
On a vraiment besoin du tourisme pour vivre ici.
- Speaker #0
Ici à Phuket, s'il n'y a pas de touristes, on peut rien faire. On n'a pas d'entrée d'argent, on n'a pas d'aide, on n'a rien. Tout le monde vit comme ça, même les Thaïs ont besoin des touristes. Parce que c'est tout basé sur le tourisme, sur les logements, les locations, les... Mais tous les hôtels et tout, c'est tout basé sur le tourisme.
- Speaker #1
Tu travailles dans le tourisme. Il y a aussi des locaux, des Thaïlandais qui travaillent dans le tourisme. Comment on fait pour se partager le business ?
- Speaker #0
C'est un peu difficile parce que soit on travaille avec eux, puis on est commissionné par eux. Mais autrement, c'est très difficile. Et puis, tout le monde veut faire un peu soi-même pour gagner plus.
- Speaker #1
Et comment ça se passe pour les nouveaux arrivants aussi ? Comment ils sont perçus ? Tu les perçois comme des concurrents qui veulent s'installer et prendre leur part du business ?
- Speaker #0
Non, moi, ceux qui veulent s'installer là, je leur dis... Je leur déconseille toujours un petit peu, je leur dis que ce n'est pas évident, que ce n'est pas facile. Après, si tu as un peu d'argent d'avance, tu vas tenir quelques années, mais il ne faut pas t'attendre à être mis au bol. Si tu veux une petite place au soleil, tu peux essayer de te la faire, mais c'est très difficile. Je n'en connais pas beaucoup qui restent longtemps comme moi.
- Speaker #1
On peut faire fortune ici en Thaïlande ou pas ?
- Speaker #0
On verra bien. C'est difficile.
- Speaker #1
À ce point-là ?
- Speaker #0
Très difficile. Après, j'ai un petit niveau, on va dire, mais à mon niveau, ça va, je suis content quand même. C'est possible, tout est possible dans la vie ici. C'est une question de moyens d'abord au départ, d'avoir de l'argent pour tenir. Parce que quand on monte un commerce ici à l'étranger, il faut déjà de l'argent pour tenir.
- Speaker #1
Il faut combien sur le mentor ?
- Speaker #0
Je ne peux pas dire, mais bon, il faudrait bien un petit... À mon niveau, il faudrait un petit 200, 300 000 euros pour être tranquille, pour pouvoir tenir.
- Speaker #1
Même pour avoir un petit business ?
- Speaker #0
Ça dépend quoi, un petit business. Mais si c'est un petit hôtel ou un truc comme ça, il faut même un peu d'argent pour tenir. Parce que la saison ne dure que 4 mois.
- Speaker #1
Et le reste de l'année alors, on vit de quoi ?
- Speaker #0
Après, tu vivotes, l'argent que tu as mis de côté pour les 4 mois de saison, pour tenir le reste, et puis après, si tu as un peu d'argent en plus, tu peux rentrer en vacances en France un petit mois, un petit mois et demi, et puis tu reviens et tu attends la saison pour te refaire.
- Speaker #1
Mais les 4 mois de travail dont tu parles, c'est 4 mois de travail intense ? Intense,
- Speaker #0
oui, voilà, c'est ça. C'est ça qui est un peu embêtant ici, parce que moi, j'aimerais bien plutôt travailler 12 mois normalement que faire 4 mois de saison, et puis après, rien.
- Speaker #1
Donc toi, aujourd'hui, tu fais quoi ? Les gens viennent te voir, pourquoi ?
- Speaker #0
Parce qu'ils me connaissent, je suis connu partout et puis j'ai beaucoup de copains qui viennent déjà m'aider pour m'aider pendant cette période qui est mauvaise. Mais autrement, normalement, je suis très bien connu, je suis très bien placé en France, en Europe, en Belgique, partout dans le monde.
- Speaker #1
C'est-à-dire ?
- Speaker #0
Partout, je suis connu.
- Speaker #1
T'es connu partout dans le monde ?
- Speaker #0
Pas dans le monde, on va dire. Explique-moi. Je suis pas mal connu, on va dire. Ok,
- Speaker #1
connu par rapport à quoi ?
- Speaker #0
À mes 40 ans d'ici. Ah d'accord ok Expérience Et dans le monde alors Dans le monde entier Il y a pas mal de pays Je suis un collègue Il y a pas mal de pays Pocophone Des Allemands Des Australiens Il y a un peu de tout Comment ils te décrivent les gens ?
- Speaker #1
Comme sympathiques Je pense qu'il y a quelque chose
- Speaker #0
Toujours à donner un coup de main A les aider Donner des bons conseils Éviter les pièges
- Speaker #1
Et moi je précise En venant ici à Pouclet Tout le monde m'a parlé de Fafa Il faut absolument que tu ailles voir Fafa Voilà
- Speaker #0
Vous êtes tous de la bienvenue A tous toujours à donner des bons conseils.
- Speaker #1
Petite parenthèse, si la Thaïlande ou l'Asie de façon générale vous intéresse, n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne, à me suivre sur Instagram. Je vous mets les liens en description. Est-ce que tu as fait des erreurs en arrivant en Thaïlande ?
- Speaker #0
Oui, quelques erreurs. Bon, d'abord, des erreurs d'association dans le commerce. Parce que, bon, moi, comme j'avais déjà l'expérience, et puis j'ai pris des gens qui étaient inexpérimentés de la Thaïlande, et puis ils se sont fait un peu avoir avec la nuit, les filles, et tout le tralala.
- Speaker #1
C'est associé avec des gens. Au lieu de se concentrer sur le travail, ils se sont concentrés sur le monde de la nuit.
- Speaker #0
Voilà, ils sont un peu partis la nuit, un peu la boisson, et puis surtout les filles. Surtout les filles ? Oui,
- Speaker #1
surtout les filles. Mais tu peux les comprendre ou pas ? Ils étaient peut-être dans un, on va dire, moitié travail, moitié...
- Speaker #0
Quand on part s'installer dans un pays pour faire sa vie là-bas, ok. Moi, j'ai pris un peu aussi les filles comme tout le monde, mais j'ai toujours tenu la route pour le commerce.
- Speaker #1
Tu ne perds pas le Nord.
- Speaker #0
Je ne perds pas le Nord.
- Speaker #1
Peut-être que toi, tu es plus fort que d'autres.
- Speaker #0
C'est ça d'être un lion.
- Speaker #1
T'es un lion, carrément.
- Speaker #0
Un lion, un vrai lion. Un lion.
- Speaker #1
Et pourquoi ?
- Speaker #0
C'est ma force.
- Speaker #1
Mais est-ce que c'est arrogant de dire que je suis un lion ?
- Speaker #0
Non, c'est pas arrogant. C'est un caractère, c'est une force. On a chacun son caractère et sa force. Il y en a, ils sont faibles. Il y en a, ils sont forts. J'ai toujours été un têtu dans le commerce. Depuis le début que j'ai monté le bâtiment, parce que j'ai construit, je vais jusqu'au bout de ce que j'ai dit.
- Speaker #1
Respecte tes engagements.
- Speaker #0
Je respecte mes engagements vis-à-vis de moi.
- Speaker #1
Comment te perçoivent les Thaïlandais ?
- Speaker #0
Sur mon quartier, je suis considéré, tout le monde me respecte. Je n'ai aucun problème avec tout mon entourage. Aucune jalousie, aucune mauvaise compassion pour moi. Ils sont tous à me respecter. Après, quand tu as compris comment ils réagissent, après c'est facile, il suffit de comprendre. Prendre leur mentalité, après c'est fini. Il ne faut pas chercher à savoir comment ils sont comme nous ou pas. Si toi, tu n'as pas compris leur culture, Il faut la comprendre. C'est ceux qui arrivent qui ne comprennent pas. Ceux qui sont là depuis longtemps, la plupart, ils ont compris. Ceux qui arrivent, les nouveaux arrivants, ils n'ont pas l'expérience. Quand tu vas dans un pays, déjà, avant d'investir, il faut prendre l'expérience dans le pays. Moi, avant d'investir, j'avais quand même 13 ans de vacances ici. Regardez, en 13 ans, j'étais en...
- Speaker #1
Tu n'es pas venu ?
- Speaker #0
Je ne suis pas venu parce que je venais en vacances. J'ai mis du temps avant de bien comprendre comment ça marche, la mentalité. Et après, j'ai dit bon, on va tenter, on va tenter. Et puis j'ai bien fait.
- Speaker #1
Il y en a beaucoup qui viennent juste en vacances, juste une première fois, ils disent allez, j'investis.
- Speaker #0
Il y en a, ils arrivent là et ils voient que c'est tellement beau, tranquille. Il y a la nuit, il y a les filles, il y a tout ça. Ils se disent c'est là que je veux vivre. C'est un miroir.
- Speaker #1
Ce n'est pas viable du tout.
- Speaker #0
Après, celui qui a de l'argent d'avance et qui a des rentrées d'argent, il peut venir s'installer. C'est tout ce que je peux dire. Qui vient ici pour travailler, je lui déconseille. Pourquoi ? Parce que c'est difficile. Parce que les gens ne savent pas qu'il y a quatre mois de saison, ils ne savent pas qu'il y a des embûches. Il y a toujours quelque chose. Je n'ai jamais fait deux saisons d'affilée depuis que je suis ici. Sans problème. Il y a toujours quelque chose. Sauf que des coups d'état, des tsunamis, des maladies, les volcans qui ont explosé. Il y a toujours quelque chose.
- Speaker #1
Des choses imprévues.
- Speaker #0
Toujours des imprévues. Là, ça fait trois ans qu'on a le Covid. Voilà.
- Speaker #1
Est-ce que tu concevrais un retour en France ? Tu dirais, ok, bon, ça ne marche plus.
- Speaker #0
Non, je ne vois pas de retour. Je n'ai pas de retour. Je ne vois pas le retour. Ce sera là et puis pour l'instant, ce sera ici.
- Speaker #1
Le Japon, les Philippines, Vietnam, l'Ambad.
- Speaker #0
Je connais très bien. J'étais pas mal de fois aussi avant de venir ici. J'ai des amis qui sont installés là-bas. J'aime bien les Philippines aussi. C'est très, très, très beau. Plus beau que la Thaïlande je veux dire.
- Speaker #1
Et pourquoi tu n'as pas choisi les Philippines pour vivre là ?
- Speaker #0
Parce que j'ai mis les pieds ici au départ.
- Speaker #1
Tu es tombé amoureux de la Thaïlande ?
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Si on doit résumer, pourquoi tu es en Thaïlande ?
- Speaker #0
Comme je te dis, quand je suis arrivé dans les débuts, c'était que des cocotiers ici. Toute l'île, l'île de Phuket, c'était que des cocotiers. Il n'y avait pas de route, c'était de la terre, des rochers. Il n'y avait pas d'accès pour aller aux plages. Moi quand j'ai vu ça, j'ai dit c'est magnifique. L'époque, oui. Dans les années 86.
- Speaker #1
Et à l'époque, la Thaïlande n'était pas aussi connue ?
- Speaker #0
Non, il n'y avait pas de touristes de masse comme ça. Il y avait beaucoup de sacs à dos, des gens en claquettes. Il n'y avait pas de touristes de masse comme maintenant.
- Speaker #1
C'était mieux alors ?
- Speaker #0
C'était mieux.
- Speaker #1
Comment tu vois la Thaïlande dans 10 ou 20 ans ?
- Speaker #0
Je n'arrive pas à voir comment ils vont l'arranger. Parce qu'ils ne peuvent pas l'arranger. C'est trop fait, le mal il l'est fait déjà.
- Speaker #1
Quelle sera la nouvelle Thaïlande alors ?
- Speaker #0
Je ne vois pas non plus. Je ne vois pas de nouvelles, de nouveaux. Ça sera toujours pareil. Je ne vois pas. Je n'arrive pas à me propager plus loin.
- Speaker #1
Combien d'argent tu penses qu'il faut pour vivre ici ?
- Speaker #0
Par mois ? Pour vivre correctement, sans excès, avec 1500 euros, entre 1500 et 1800, on a une très belle vie ici. On peut vivre avec moins, en serrant la ceinture, mais avec 1500 euros par mois, on vit très bien, mieux qu'en France.
- Speaker #1
Quand on est célibataire ?
- Speaker #0
Quand on est célibataire, tu peux avoir une petite copine à côté. 1500 euros, 1800. c'est très bon.
- Speaker #1
Les femmes, les enfants aussi ?
- Speaker #0
C'est faisable aussi. Après, il faut prendre une vie normale comme les Thaïs, faire sa nourriture, faire sa cuisine et tout. J'ai au marché, il faut éviter les restaurants, tout ça.
- Speaker #1
Quand tu dis le mal est fait, c'est quoi ton mal ?
- Speaker #0
Le mal, il y a trop de trop. C'est-à-dire, il y a trop de...
- Speaker #1
Il y a trop de trop, c'est quoi ça ?
- Speaker #0
Il y a trop de trop, il y a trop de bar, il y a trop de massage, il y a trop... C'est démesuré maintenant. Tout le monde vient pour que ça, on va dire.
- Speaker #1
Pour faire la même chose.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
La Thaïlande veut diversifier. J'entends qu'ils veulent s'orienter vers un tourisme de riches.
- Speaker #0
Ce qu'ils disent, mais ce n'est pas avec ce qu'ils ont mis en place ici qu'ils vont attirer un tourisme de riches. Surtout sur Patong.
- Speaker #1
Pourquoi les gens, en général, viennent à Patong, honnêtement ? Parce qu'il y a quand même une réputation sulfureuse ici. C'est un peu comme Pattaya, non ? Un peu comme Pattaya au Poti-Prit.
- Speaker #0
Parce que Pattaya, c'est basé sur les bars et la nuit. Mais ici, on a les plages en plus. Donc, il y a les bars. les filles et les plages. C'est un combiné, c'est un très bon combiné. C'est pour ça que les gens viennent ici. Tous les touristes nord-moyens viennent.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a une immigration masculine ici ?
- Speaker #0
Plus des célibataires. Mais il y a quand même des couples qui viennent, mais la plupart c'est du célibataire.
- Speaker #1
Un couple de francophones peut venir s'installer en Thaïlande et être stable ?
- Speaker #0
Oui, mais ils peuvent... Ça, c'est le bonhomme qui choisit. S'il est bien avec sa femme, après, rien ne l'empêche de faire un petit massage à côté.
- Speaker #1
Quel type de massage ?
- Speaker #0
Oh, ben, des massages normaux, puis des petits massages crapuleux.
- Speaker #1
D'accord, mais si on est en couple, ça ne se fait pas.
- Speaker #0
Ça ne se fait pas, mais en cachette, ça se fait.
- Speaker #1
Est-ce que tu as de la famille en France ?
- Speaker #0
Ma famille en France, mes frangins, mes frangines.
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'ils pensent du fait que tu sois installé en Thaïlande ?
- Speaker #0
Ben, rien. Ils viennent me voir, ils sont venus souvent me voir. Ils aimeraient bien revenir, bon ils attendent la fin du Covid et puis tout ça, et puis venir me retrouver ici,
- Speaker #1
c'est bien. Et par rapport au cliché, ils ne se disent pas, tiens Fafa il est parti pour profiter du nord de la nuit ?
- Speaker #0
Eux aussi ils aiment la Thaïlande, ils sont venus ici, ça leur a bien plu.
- Speaker #1
D'autres raisons ?
- Speaker #0
Parce que je suis là, ils ont passé des bonnes vacances, ils ont évité tous les pièges, donc voilà.
- Speaker #1
Quels sont les meilleurs coins pour toi en Thaïlande ?
- Speaker #0
Les meilleurs coins, ici sur Phuket, bon il n'y en a pas beaucoup, maintenant c'est tout, descendre un peu plus dans le sud, du côté de Koh Lipe. un peu plus dans le sud vers la frontière de la Malaisie. Il y a des très beaux endroits, qui ne sont pas trop fréquentés par les Européens. Il y a plus des Asiatiques qui vont là-bas. Singapouriens, Malaisiens, c'est un peu plus tranquille. Ici, on a une masse d'Européens, on va dire.
- Speaker #1
Comment tu t'entends avec les autres communautés anglo-saxons ?
- Speaker #0
Surtout en ce moment, je ne fréquente pas beaucoup. Je reste à domicile. Au bonjour, au bonjour, et puis voilà, c'est tout. Il n'y a pas plus loin.
- Speaker #1
Parfois, tu es joignable comment ?
- Speaker #0
Moi, je n'ai pas beaucoup dans les réseaux, mais j'ai un Facebook. On peut me joindre par Facebook.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Fafa, pour ton partage d'expérience.
- Speaker #0
Oui, c'est gentil de ta part. Et puis, je souhaite que ce soit vu une million de fois.
- Speaker #1
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