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Être journaliste dans certains pays est un défi de taille. Beaucoup ne peuvent pas écrire librement et risquent des sanctions, des licenciements, des emprisonnements, voire des assassinats. Les journalistes sont souvent attaqués par le pouvoir politique ou des intérêts économiques. Certaines entreprises contrôlent les médias et limitent la liberté d'expression des journalistes, tandis que d'autres utilisent des procédures-bâillons, multipliant les plaintes pour épuiser financièrement les médias et les journalistes.

En France, certains groupes économiques utilisent ces procédures légales mais moralement discutables. Dans des pays plus dangereux, des groupes criminels n'hésitent pas à éliminer les journalistes trop curieux. Ces tactiques sont aussi employées par des gouvernements qui contrôlent le système judiciaire pour museler la presse.

Aux États-Unis, la situation se dégrade. La Maison-Blanche accueille de moins en moins de journalistes sérieux et de plus en plus d'influenceurs pro-Trump. Des agences comme l'Associated Press sont exclues pour des raisons politiques. Donald Trump insulte les journalistes critiques et utilise son influence pour faire pression sur les médias. Elon Musk, via Twitter (devenu X), promeut une "liberté de parole" qui favorise les discours haineux et les fausses informations.

Des entreprises comme Paramount et Amazon, dépendantes des contrats gouvernementaux, censurent leurs médias pour éviter de froisser l'administration Trump. Jeff Bezos, patron d'Amazon et propriétaire du Washington Post, a remanié la rédaction pour adoucir la ligne éditoriale. Disney a aussi limité ses engagements pour l'égalité et l'inclusion sous pression.

Aux États-Unis, les journalistes étaient traditionnellement protégés par la Constitution et un système judiciaire indépendant. Mais avec la nomination de juges proches de Trump, cette indépendance est menacée. La presse n'est plus respectée, et cette situation influence d'autres gouvernements dans le monde. Trump s'est inspiré de régimes autoritaires, et le déclin de la liberté de la presse aux États-Unis est un mauvais signal pour la démocratie mondiale.

Dans ma prochaine chronique, j'aborderai l'état de la liberté de la presse dans le reste du monde.

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