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⭕️ Rejoins Le Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs
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Imagine t'as 55 ans et tu te rends compte que t'aimes pas du tout la personne que t'es devenue. Je dirais même plus que t'es devenue la personne que tu voulais surtout pas être quand t'étais plus jeune. Et que le pire, c'est que c'est même pas ta faute, parce que tu t'en es pas rendu compte. Tu t'es tout doucement laissé déporter sur la bande d'arrêt d'urgence. Moi j'étais témoin de ça. Là ça fait à peu près un mois que j'ai pas posté sur ce podcast, dans mes journaux de bord. Parce que j'étais en vadrouille, j'étais à Bali, j'ai refait un crochet en France et au Portugal, et d'ailleurs je suis de retour à Bali. Et pendant ce crochet au Portugal et en France, j'ai participé à plusieurs immersions, dont une immersion où j'étais moi ce qu'on appelle facilitateur, parce que j'avais envie d'apprendre et que j'avais des potes qui sont très bons sur la partie gestion émotionnelle, m'ont invité pour que je sois un des facilitateurs de leur immersion. Et ce qui était génial, c'est que j'étais dans une immersion d'une cible que je ne connais pas très bien, qui est la cible des hommes de 45 à 60 ans. Et dans cette immersion, c'était des hommes en plus qui ne savaient pas vraiment dans quoi ils avaient foutu les pieds. C'était vraiment des gars qui, à la base, faisaient partie d'un programme en ligne de remise en forme. Et là, ils avaient pris cette semaine un peu de déconnexion. Ils pensaient qu'ils allaient faire de la rando ou peut-être un peu plus de sport en nature et de déconnexion. Sauf qu'ils se retrouvent en fait dans une retraite pour hommes. où les exercices, ce n'est pas des exercices physiques, mais des exercices plutôt émotionnels et intérieurs. Et il y a, dès le début, dès la première demi-journée, un exercice comme une méditation guidée, comme une hypnose, une méditation guidée, où il y a tout un exercice pour se reconnecter à soi, pour s'observer, pour faire un peu une rétrospective. de qui on était, qui on est devenu, comment on agit. Et évidemment, après chaque atelier, chaque exercice, il y a toujours ce cercle de paroles où on débriefe, où chacun peut partager ses ressentis, ce qui en est ressorti. Encore une fois, s'il y a eu des clés, des choses qui ont peut-être débloqué, des choses dont ils ne se sont pas rendus compte, où il y a eu des déclics. Bref, on commence à démarrer ce cercle de paroles, ce débrief, et il y a un des mecs... Un des hommes qui était là, 55 ans, pas très grand, plutôt catégorie socio-professionnelle, plus plus, tu sais, bien habillé, plutôt un peu BCBG, mais les lunettes d'aviateur, les Ray-Ban Aviator, un ton un peu sévère, mais tu sais que c'est quelqu'un de gentil. Gentil, mais qui est dans ce rôle un peu sec, tu vois. Et il commence à débriefer, il dit, ben moi j'ai... J'ai vu les choses, mais je n'ai pas aimé ce que j'ai vu. Évidemment, on lui demande de développer. Il dit, en fait, toute ma vie, j'étais à fond dans le capitalisme parce que j'ai vu que c'était la clé pour moi et ma famille pour se mettre à l'abri, pour se mettre en sécurité, pour être bien. Et en fait, j'ai joué le jeu à fond. Et donc, j'étais orienté à l'argent. Je m'aperçois que je suis devenu quelqu'un de désagréable, qui s'agace vite, qui est en colère, un peu sec, et finalement un peu antipathique. Quelqu'un qui ne passe pas tant de temps que ça avec sa femme et ses enfants, alors qu'à la base, c'est pour ça que je me mettais autant dans le capitalisme, dans mon job, c'était justement pour les mettre bien eux, mais finalement, eux, ce qu'ils récoltent, c'est quelqu'un qui n'est pas tant de temps que ça avec eux. et qui en plus se comporte de façon assez désagréable. Je ne suis pas un soleil, je suis plutôt un nuage où il y a des orages qui sont en train de gronder. Et il dit, mais ce qui est fou, c'est que je ne suis pas ce genre de gars en fait. Enfin si, je le suis devenu, mais moi j'étais quelqu'un qui souriait, qui était léger, qui aimait voyager. Et ouais, il dit, là je viens de me prendre une claque en fait. Je n'ai jamais pris le temps de me... de me rendre compte que j'avais dévié de mon essence même, de qui j'étais, et que sous prétexte que je voulais apporter du bien autour de moi et à moi-même, je suis devenu une personne que j'ai troqué ça, en devenant une personne que je n'aime pas. Et qui en plus, il dit, je ne rigole plus. Je me suis aperçu dans la méditation guidée, je ne me vois pas rigoler, je ne me vois pas m'amuser, je suis tout le temps sérieux. Il m'a dit que ça ne m'a pas plu. Et c'est super parce que du coup, je sens que j'ai du boulot, il y a plein de choses à changer. Et je me suis dit, mais... C'est quand même flou de se dire qu'en l'espace de quelques ateliers, de quelques heures, le mec vient à peine de poser les pieds au plein milieu de la Pampa au Portugal, tu crées un espace, tu lui fais faire des exercices guidés, où tu sais qu'ici il est safe, il peut poser son masque, il ne va pas être jugé par ses collègues, sa femme, ses enfants, ses potes, etc. Il peut être totalement honnête avec lui-même, avec les gens autour, parce que tout le monde est là pour jouer le même rôle et aller faire le même travail. Et je me dis, putain, mais imagine ce mec. Il voit la même chose, mais il le voit peut-être à 35 ans. Parce qu'en l'espace de 5-10 ans, le mec, pareil, il s'est mis dans ce rôle-là. Mais en fait, il aura pu être heureux et pleinement lui-même 20 ans de sa vie. 20 ans de sa vie, au lieu de se réveiller que maintenant. Parce que ce n'est pas comme si le mec venait de faire une thérapie qui lui a duré 2 ans, et le psychologue va lui dire « mais pourquoi tu es comme ça ? » Non, le mec, il part lui-même, à travers des exercices simples qu'on fait en immersion. et que je fais aussi régulièrement, décliquent par lui-même. Il s'en rend compte. Et je me dis, mais ce gars-là, c'est des choses, je me dis, qu'on devrait faire presque chaque année. Parce que moi, le premier, je me suis souvent déporté sur le jeu de l'argent, sur le jeu de l'ego, sur le jeu du succès, sur le jeu de la comparaison, de ceci, de cela. Et tu te déportes. Parce qu'en fait, tu te mets dans un schéma avec qui de gens que tu aimes bien et tu t'aperçois pas que leur jeu à eux, c'est pas le tien, en fait. Et en fait, je me dis que c'est presque un check point, un peu comme tu fais un check-up de ton bilan de santé, tu fais des prises de sang pour voir si tes taux hormonaux, etc., ils sont corrects. Tu devrais faire si tes taux émotionnels sont bien à leur place. Et je me suis dit, waouh, la puissance quand même dans le négatif comme dans le positif de ne jamais regarder à l'intérieur, de jamais se regarder en face, de jamais s'avouer la vérité, d'avoir... peur d'être soi-même. Parce que ça vient de la peur. Je me fous à fond dans l'argent et dans la réussite. Peu importe ce que ça me coûte, même si moi je change, parce que du coup je serai en sécurité. Ça veut dire que je fuis la peur. Parce qu'être moi-même, ça veut potentiellement dire faire des trucs qui ne m'apportent pas de la sécurité donc je suis dans la peur. Alors que ça ne veut rien dire. C'est totalement l'inverse. Plus on est soi, plus on est dans sa zone de génie, plus on est épanoui, plus on fait bien les choses, plus on se sent bien plus La sécurité, elle est là parce qu'on sera toujours dans un mindset de trouver des solutions. Et puis, on est bien dans sa peau. Quand on est bien dans sa peau, les choses viennent à nous. Et surtout, peut-être qu'en fonction de ce qui vibre avec notre fréquence et notre essence, on n'a pas besoin de tant d'argent que ça déjà pour être heureux, se sentir en sécurité et bien. Et l'inverse, tu vois. Peut-être qu'il y en a, moi j'ai un pote, il s'amuse avec son business. Mais tu sens qu'il est... C'est pas tant l'argent, pour lui c'est des jeux vidéo, des problèmes à résoudre. Et lui il s'éclate à faire plein d'argent. Tu sens que c'est sain, mais c'est son ADN en fait. C'est son ADN. Et pour venir à ce sujet-là, c'est de se dire, mais combien de fois j'ai vu passer des gens que je me dis, mais juste prends le temps de te voir à l'intérieur, de te regarder, d'enlever ton masque, de te poser les bonnes questions. Parce que là tu sens que les gens, et j'en rencontre plein en ce moment. de gens où tu dis extérieurement ils ont réussi mais en fait tu discutes deux secondes avec eux ça va pas dans leur couple ils se sentent nuls syndrome de l'imposteur ils sont stressés ils ont des crises d'angoisses ils n'arrivent pas à dormir la nuit tu dis mais c'est juste parce que tu n'es pas aligné en fait tu oses pas être toi même et surtout tu peux même pas t'en rendre compte parce que tu te poses même pas la question et quand des fois je discute même avec un truc aussi simple que vipassana des fois on pose des questions sur le sujet où j'en parle Mes potes me demandent, je ne sais pas si j'y arriverai. Donc, Vipassana, si tu ne le connais pas, c'est une retraite de méditation de 10 jours en silence, sans regarder personne, sans écrire, sans lire, etc. C'est laïque. Il y en a un peu partout dans le monde. Et donc, ce que j'ai fait, moi hyperactif qui adore parler, je me dis, mais si quelqu'un n'est pas foutu d'être OK de passer 10 jours avec lui-même, je me dis, c'est quand même dingue. On est quand même la dernière personne et la seule avec qui on va passer le reste de nos jours. Donc si on n'est pas OK de prendre du plaisir à être avec soi-même, c'est quand même compliqué. Et vraiment, si toi, tu sens en fait que tu es peut-être désaligné, il y a des choses que tu n'aimes pas la personne que tu es, ou alors tu as des choses que tu n'aimes pas qui t'arrivent dans ta vie, que ce soit peut-être de l'anxiété, du stress, du manque de confiance en toi, des courses dans lesquelles tu es en train de t'embarquer qui ne sont peut-être pas les tiennes, prends le temps en fait. de te poser les bonnes questions. Les questions qu'on se pose en immersion, parce que justement, moi, ce que je vois, en une journée, même pas, le mec, il va repartir. Et puis après, évidemment, l'immersion, elle a continué. Le mec, il s'est pris parpaing sur parpaing. Il est reparti. Il avait le sourire aux lèvres. Il était léger, mais ça se voyait sur son visage. C'est comme si, tu sais, il avait un masque d'argile et que le truc s'était brisé. Maintenant, son visage était capable de sourire, de rayonner, d'être bien. C'était reconnecté à lui. Il arrêtait de se mentir. et ça s'arrête Je pense que c'est essentiel qu'on se fasse des checks réguliers tous les ans, de se dire « je suis toujours connecté à moi ou je suis devenu une personne que je n'ai pas envie d'être ? » Peu importe dans la direction dans laquelle je suis parti. Pose-toi ces questions.
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Et ce qui était génial, c'est que j'étais dans une immersion d'une cible que je ne connais pas très bien, qui est la cible des hommes de 45 à 60 ans. Et dans cette immersion, c'était des hommes en plus qui ne savaient pas vraiment dans quoi ils avaient foutu les pieds. C'était vraiment des gars qui, à la base, faisaient partie d'un programme en ligne de remise en forme. Et là, ils avaient pris cette semaine un peu de déconnexion. Ils pensaient qu'ils allaient faire de la rando ou peut-être un peu plus de sport en nature et de déconnexion. Sauf qu'ils se retrouvent en fait dans une retraite pour hommes. où les exercices, ce n'est pas des exercices physiques, mais des exercices plutôt émotionnels et intérieurs. Et il y a, dès le début, dès la première demi-journée, un exercice comme une méditation guidée, comme une hypnose, une méditation guidée, où il y a tout un exercice pour se reconnecter à soi, pour s'observer, pour faire un peu une rétrospective. de qui on était, qui on est devenu, comment on agit. Et évidemment, après chaque atelier, chaque exercice, il y a toujours ce cercle de paroles où on débriefe, où chacun peut partager ses ressentis, ce qui en est ressorti. Encore une fois, s'il y a eu des clés, des choses qui ont peut-être débloqué, des choses dont ils ne se sont pas rendus compte, où il y a eu des déclics. Bref, on commence à démarrer ce cercle de paroles, ce débrief, et il y a un des mecs... Un des hommes qui était là, 55 ans, pas très grand, plutôt catégorie socio-professionnelle, plus plus, tu sais, bien habillé, plutôt un peu BCBG, mais les lunettes d'aviateur, les Ray-Ban Aviator, un ton un peu sévère, mais tu sais que c'est quelqu'un de gentil. Gentil, mais qui est dans ce rôle un peu sec, tu vois. Et il commence à débriefer, il dit, ben moi j'ai... J'ai vu les choses, mais je n'ai pas aimé ce que j'ai vu. Évidemment, on lui demande de développer. Il dit, en fait, toute ma vie, j'étais à fond dans le capitalisme parce que j'ai vu que c'était la clé pour moi et ma famille pour se mettre à l'abri, pour se mettre en sécurité, pour être bien. Et en fait, j'ai joué le jeu à fond. Et donc, j'étais orienté à l'argent. Je m'aperçois que je suis devenu quelqu'un de désagréable, qui s'agace vite, qui est en colère, un peu sec, et finalement un peu antipathique. Quelqu'un qui ne passe pas tant de temps que ça avec sa femme et ses enfants, alors qu'à la base, c'est pour ça que je me mettais autant dans le capitalisme, dans mon job, c'était justement pour les mettre bien eux, mais finalement, eux, ce qu'ils récoltent, c'est quelqu'un qui n'est pas tant de temps que ça avec eux. et qui en plus se comporte de façon assez désagréable. Je ne suis pas un soleil, je suis plutôt un nuage où il y a des orages qui sont en train de gronder. Et il dit, mais ce qui est fou, c'est que je ne suis pas ce genre de gars en fait. Enfin si, je le suis devenu, mais moi j'étais quelqu'un qui souriait, qui était léger, qui aimait voyager. Et ouais, il dit, là je viens de me prendre une claque en fait. Je n'ai jamais pris le temps de me... de me rendre compte que j'avais dévié de mon essence même, de qui j'étais, et que sous prétexte que je voulais apporter du bien autour de moi et à moi-même, je suis devenu une personne que j'ai troqué ça, en devenant une personne que je n'aime pas. Et qui en plus, il dit, je ne rigole plus. Je me suis aperçu dans la méditation guidée, je ne me vois pas rigoler, je ne me vois pas m'amuser, je suis tout le temps sérieux. Il m'a dit que ça ne m'a pas plu. Et c'est super parce que du coup, je sens que j'ai du boulot, il y a plein de choses à changer. Et je me suis dit, mais... C'est quand même flou de se dire qu'en l'espace de quelques ateliers, de quelques heures, le mec vient à peine de poser les pieds au plein milieu de la Pampa au Portugal, tu crées un espace, tu lui fais faire des exercices guidés, où tu sais qu'ici il est safe, il peut poser son masque, il ne va pas être jugé par ses collègues, sa femme, ses enfants, ses potes, etc. Il peut être totalement honnête avec lui-même, avec les gens autour, parce que tout le monde est là pour jouer le même rôle et aller faire le même travail. Et je me dis, putain, mais imagine ce mec. Il voit la même chose, mais il le voit peut-être à 35 ans. Parce qu'en l'espace de 5-10 ans, le mec, pareil, il s'est mis dans ce rôle-là. Mais en fait, il aura pu être heureux et pleinement lui-même 20 ans de sa vie. 20 ans de sa vie, au lieu de se réveiller que maintenant. Parce que ce n'est pas comme si le mec venait de faire une thérapie qui lui a duré 2 ans, et le psychologue va lui dire « mais pourquoi tu es comme ça ? » Non, le mec, il part lui-même, à travers des exercices simples qu'on fait en immersion. et que je fais aussi régulièrement, décliquent par lui-même. Il s'en rend compte. Et je me dis, mais ce gars-là, c'est des choses, je me dis, qu'on devrait faire presque chaque année. Parce que moi, le premier, je me suis souvent déporté sur le jeu de l'argent, sur le jeu de l'ego, sur le jeu du succès, sur le jeu de la comparaison, de ceci, de cela. Et tu te déportes. Parce qu'en fait, tu te mets dans un schéma avec qui de gens que tu aimes bien et tu t'aperçois pas que leur jeu à eux, c'est pas le tien, en fait. Et en fait, je me dis que c'est presque un check point, un peu comme tu fais un check-up de ton bilan de santé, tu fais des prises de sang pour voir si tes taux hormonaux, etc., ils sont corrects. Tu devrais faire si tes taux émotionnels sont bien à leur place. Et je me suis dit, waouh, la puissance quand même dans le négatif comme dans le positif de ne jamais regarder à l'intérieur, de jamais se regarder en face, de jamais s'avouer la vérité, d'avoir... peur d'être soi-même. Parce que ça vient de la peur. Je me fous à fond dans l'argent et dans la réussite. Peu importe ce que ça me coûte, même si moi je change, parce que du coup je serai en sécurité. Ça veut dire que je fuis la peur. Parce qu'être moi-même, ça veut potentiellement dire faire des trucs qui ne m'apportent pas de la sécurité donc je suis dans la peur. Alors que ça ne veut rien dire. C'est totalement l'inverse. Plus on est soi, plus on est dans sa zone de génie, plus on est épanoui, plus on fait bien les choses, plus on se sent bien plus La sécurité, elle est là parce qu'on sera toujours dans un mindset de trouver des solutions. Et puis, on est bien dans sa peau. Quand on est bien dans sa peau, les choses viennent à nous. Et surtout, peut-être qu'en fonction de ce qui vibre avec notre fréquence et notre essence, on n'a pas besoin de tant d'argent que ça déjà pour être heureux, se sentir en sécurité et bien. Et l'inverse, tu vois. Peut-être qu'il y en a, moi j'ai un pote, il s'amuse avec son business. Mais tu sens qu'il est... C'est pas tant l'argent, pour lui c'est des jeux vidéo, des problèmes à résoudre. Et lui il s'éclate à faire plein d'argent. Tu sens que c'est sain, mais c'est son ADN en fait. C'est son ADN. Et pour venir à ce sujet-là, c'est de se dire, mais combien de fois j'ai vu passer des gens que je me dis, mais juste prends le temps de te voir à l'intérieur, de te regarder, d'enlever ton masque, de te poser les bonnes questions. Parce que là tu sens que les gens, et j'en rencontre plein en ce moment. de gens où tu dis extérieurement ils ont réussi mais en fait tu discutes deux secondes avec eux ça va pas dans leur couple ils se sentent nuls syndrome de l'imposteur ils sont stressés ils ont des crises d'angoisses ils n'arrivent pas à dormir la nuit tu dis mais c'est juste parce que tu n'es pas aligné en fait tu oses pas être toi même et surtout tu peux même pas t'en rendre compte parce que tu te poses même pas la question et quand des fois je discute même avec un truc aussi simple que vipassana des fois on pose des questions sur le sujet où j'en parle Mes potes me demandent, je ne sais pas si j'y arriverai. Donc, Vipassana, si tu ne le connais pas, c'est une retraite de méditation de 10 jours en silence, sans regarder personne, sans écrire, sans lire, etc. C'est laïque. Il y en a un peu partout dans le monde. Et donc, ce que j'ai fait, moi hyperactif qui adore parler, je me dis, mais si quelqu'un n'est pas foutu d'être OK de passer 10 jours avec lui-même, je me dis, c'est quand même dingue. On est quand même la dernière personne et la seule avec qui on va passer le reste de nos jours. Donc si on n'est pas OK de prendre du plaisir à être avec soi-même, c'est quand même compliqué. Et vraiment, si toi, tu sens en fait que tu es peut-être désaligné, il y a des choses que tu n'aimes pas la personne que tu es, ou alors tu as des choses que tu n'aimes pas qui t'arrivent dans ta vie, que ce soit peut-être de l'anxiété, du stress, du manque de confiance en toi, des courses dans lesquelles tu es en train de t'embarquer qui ne sont peut-être pas les tiennes, prends le temps en fait. de te poser les bonnes questions. Les questions qu'on se pose en immersion, parce que justement, moi, ce que je vois, en une journée, même pas, le mec, il va repartir. Et puis après, évidemment, l'immersion, elle a continué. Le mec, il s'est pris parpaing sur parpaing. Il est reparti. Il avait le sourire aux lèvres. Il était léger, mais ça se voyait sur son visage. C'est comme si, tu sais, il avait un masque d'argile et que le truc s'était brisé. Maintenant, son visage était capable de sourire, de rayonner, d'être bien. C'était reconnecté à lui. Il arrêtait de se mentir. et ça s'arrête Je pense que c'est essentiel qu'on se fasse des checks réguliers tous les ans, de se dire « je suis toujours connecté à moi ou je suis devenu une personne que je n'ai pas envie d'être ? » Peu importe dans la direction dans laquelle je suis parti. Pose-toi ces questions.
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Imagine t'as 55 ans et tu te rends compte que t'aimes pas du tout la personne que t'es devenue. Je dirais même plus que t'es devenue la personne que tu voulais surtout pas être quand t'étais plus jeune. Et que le pire, c'est que c'est même pas ta faute, parce que tu t'en es pas rendu compte. Tu t'es tout doucement laissé déporter sur la bande d'arrêt d'urgence. Moi j'étais témoin de ça. Là ça fait à peu près un mois que j'ai pas posté sur ce podcast, dans mes journaux de bord. Parce que j'étais en vadrouille, j'étais à Bali, j'ai refait un crochet en France et au Portugal, et d'ailleurs je suis de retour à Bali. Et pendant ce crochet au Portugal et en France, j'ai participé à plusieurs immersions, dont une immersion où j'étais moi ce qu'on appelle facilitateur, parce que j'avais envie d'apprendre et que j'avais des potes qui sont très bons sur la partie gestion émotionnelle, m'ont invité pour que je sois un des facilitateurs de leur immersion. Et ce qui était génial, c'est que j'étais dans une immersion d'une cible que je ne connais pas très bien, qui est la cible des hommes de 45 à 60 ans. Et dans cette immersion, c'était des hommes en plus qui ne savaient pas vraiment dans quoi ils avaient foutu les pieds. C'était vraiment des gars qui, à la base, faisaient partie d'un programme en ligne de remise en forme. Et là, ils avaient pris cette semaine un peu de déconnexion. Ils pensaient qu'ils allaient faire de la rando ou peut-être un peu plus de sport en nature et de déconnexion. Sauf qu'ils se retrouvent en fait dans une retraite pour hommes. où les exercices, ce n'est pas des exercices physiques, mais des exercices plutôt émotionnels et intérieurs. Et il y a, dès le début, dès la première demi-journée, un exercice comme une méditation guidée, comme une hypnose, une méditation guidée, où il y a tout un exercice pour se reconnecter à soi, pour s'observer, pour faire un peu une rétrospective. de qui on était, qui on est devenu, comment on agit. Et évidemment, après chaque atelier, chaque exercice, il y a toujours ce cercle de paroles où on débriefe, où chacun peut partager ses ressentis, ce qui en est ressorti. Encore une fois, s'il y a eu des clés, des choses qui ont peut-être débloqué, des choses dont ils ne se sont pas rendus compte, où il y a eu des déclics. Bref, on commence à démarrer ce cercle de paroles, ce débrief, et il y a un des mecs... Un des hommes qui était là, 55 ans, pas très grand, plutôt catégorie socio-professionnelle, plus plus, tu sais, bien habillé, plutôt un peu BCBG, mais les lunettes d'aviateur, les Ray-Ban Aviator, un ton un peu sévère, mais tu sais que c'est quelqu'un de gentil. Gentil, mais qui est dans ce rôle un peu sec, tu vois. Et il commence à débriefer, il dit, ben moi j'ai... J'ai vu les choses, mais je n'ai pas aimé ce que j'ai vu. Évidemment, on lui demande de développer. Il dit, en fait, toute ma vie, j'étais à fond dans le capitalisme parce que j'ai vu que c'était la clé pour moi et ma famille pour se mettre à l'abri, pour se mettre en sécurité, pour être bien. Et en fait, j'ai joué le jeu à fond. Et donc, j'étais orienté à l'argent. Je m'aperçois que je suis devenu quelqu'un de désagréable, qui s'agace vite, qui est en colère, un peu sec, et finalement un peu antipathique. Quelqu'un qui ne passe pas tant de temps que ça avec sa femme et ses enfants, alors qu'à la base, c'est pour ça que je me mettais autant dans le capitalisme, dans mon job, c'était justement pour les mettre bien eux, mais finalement, eux, ce qu'ils récoltent, c'est quelqu'un qui n'est pas tant de temps que ça avec eux. et qui en plus se comporte de façon assez désagréable. Je ne suis pas un soleil, je suis plutôt un nuage où il y a des orages qui sont en train de gronder. Et il dit, mais ce qui est fou, c'est que je ne suis pas ce genre de gars en fait. Enfin si, je le suis devenu, mais moi j'étais quelqu'un qui souriait, qui était léger, qui aimait voyager. Et ouais, il dit, là je viens de me prendre une claque en fait. Je n'ai jamais pris le temps de me... de me rendre compte que j'avais dévié de mon essence même, de qui j'étais, et que sous prétexte que je voulais apporter du bien autour de moi et à moi-même, je suis devenu une personne que j'ai troqué ça, en devenant une personne que je n'aime pas. Et qui en plus, il dit, je ne rigole plus. Je me suis aperçu dans la méditation guidée, je ne me vois pas rigoler, je ne me vois pas m'amuser, je suis tout le temps sérieux. Il m'a dit que ça ne m'a pas plu. Et c'est super parce que du coup, je sens que j'ai du boulot, il y a plein de choses à changer. Et je me suis dit, mais... C'est quand même flou de se dire qu'en l'espace de quelques ateliers, de quelques heures, le mec vient à peine de poser les pieds au plein milieu de la Pampa au Portugal, tu crées un espace, tu lui fais faire des exercices guidés, où tu sais qu'ici il est safe, il peut poser son masque, il ne va pas être jugé par ses collègues, sa femme, ses enfants, ses potes, etc. Il peut être totalement honnête avec lui-même, avec les gens autour, parce que tout le monde est là pour jouer le même rôle et aller faire le même travail. Et je me dis, putain, mais imagine ce mec. Il voit la même chose, mais il le voit peut-être à 35 ans. Parce qu'en l'espace de 5-10 ans, le mec, pareil, il s'est mis dans ce rôle-là. Mais en fait, il aura pu être heureux et pleinement lui-même 20 ans de sa vie. 20 ans de sa vie, au lieu de se réveiller que maintenant. Parce que ce n'est pas comme si le mec venait de faire une thérapie qui lui a duré 2 ans, et le psychologue va lui dire « mais pourquoi tu es comme ça ? » Non, le mec, il part lui-même, à travers des exercices simples qu'on fait en immersion. et que je fais aussi régulièrement, décliquent par lui-même. Il s'en rend compte. Et je me dis, mais ce gars-là, c'est des choses, je me dis, qu'on devrait faire presque chaque année. Parce que moi, le premier, je me suis souvent déporté sur le jeu de l'argent, sur le jeu de l'ego, sur le jeu du succès, sur le jeu de la comparaison, de ceci, de cela. Et tu te déportes. Parce qu'en fait, tu te mets dans un schéma avec qui de gens que tu aimes bien et tu t'aperçois pas que leur jeu à eux, c'est pas le tien, en fait. Et en fait, je me dis que c'est presque un check point, un peu comme tu fais un check-up de ton bilan de santé, tu fais des prises de sang pour voir si tes taux hormonaux, etc., ils sont corrects. Tu devrais faire si tes taux émotionnels sont bien à leur place. Et je me suis dit, waouh, la puissance quand même dans le négatif comme dans le positif de ne jamais regarder à l'intérieur, de jamais se regarder en face, de jamais s'avouer la vérité, d'avoir... peur d'être soi-même. Parce que ça vient de la peur. Je me fous à fond dans l'argent et dans la réussite. Peu importe ce que ça me coûte, même si moi je change, parce que du coup je serai en sécurité. Ça veut dire que je fuis la peur. Parce qu'être moi-même, ça veut potentiellement dire faire des trucs qui ne m'apportent pas de la sécurité donc je suis dans la peur. Alors que ça ne veut rien dire. C'est totalement l'inverse. Plus on est soi, plus on est dans sa zone de génie, plus on est épanoui, plus on fait bien les choses, plus on se sent bien plus La sécurité, elle est là parce qu'on sera toujours dans un mindset de trouver des solutions. Et puis, on est bien dans sa peau. Quand on est bien dans sa peau, les choses viennent à nous. Et surtout, peut-être qu'en fonction de ce qui vibre avec notre fréquence et notre essence, on n'a pas besoin de tant d'argent que ça déjà pour être heureux, se sentir en sécurité et bien. Et l'inverse, tu vois. Peut-être qu'il y en a, moi j'ai un pote, il s'amuse avec son business. Mais tu sens qu'il est... C'est pas tant l'argent, pour lui c'est des jeux vidéo, des problèmes à résoudre. Et lui il s'éclate à faire plein d'argent. Tu sens que c'est sain, mais c'est son ADN en fait. C'est son ADN. Et pour venir à ce sujet-là, c'est de se dire, mais combien de fois j'ai vu passer des gens que je me dis, mais juste prends le temps de te voir à l'intérieur, de te regarder, d'enlever ton masque, de te poser les bonnes questions. Parce que là tu sens que les gens, et j'en rencontre plein en ce moment. de gens où tu dis extérieurement ils ont réussi mais en fait tu discutes deux secondes avec eux ça va pas dans leur couple ils se sentent nuls syndrome de l'imposteur ils sont stressés ils ont des crises d'angoisses ils n'arrivent pas à dormir la nuit tu dis mais c'est juste parce que tu n'es pas aligné en fait tu oses pas être toi même et surtout tu peux même pas t'en rendre compte parce que tu te poses même pas la question et quand des fois je discute même avec un truc aussi simple que vipassana des fois on pose des questions sur le sujet où j'en parle Mes potes me demandent, je ne sais pas si j'y arriverai. Donc, Vipassana, si tu ne le connais pas, c'est une retraite de méditation de 10 jours en silence, sans regarder personne, sans écrire, sans lire, etc. C'est laïque. Il y en a un peu partout dans le monde. Et donc, ce que j'ai fait, moi hyperactif qui adore parler, je me dis, mais si quelqu'un n'est pas foutu d'être OK de passer 10 jours avec lui-même, je me dis, c'est quand même dingue. On est quand même la dernière personne et la seule avec qui on va passer le reste de nos jours. Donc si on n'est pas OK de prendre du plaisir à être avec soi-même, c'est quand même compliqué. Et vraiment, si toi, tu sens en fait que tu es peut-être désaligné, il y a des choses que tu n'aimes pas la personne que tu es, ou alors tu as des choses que tu n'aimes pas qui t'arrivent dans ta vie, que ce soit peut-être de l'anxiété, du stress, du manque de confiance en toi, des courses dans lesquelles tu es en train de t'embarquer qui ne sont peut-être pas les tiennes, prends le temps en fait. de te poser les bonnes questions. Les questions qu'on se pose en immersion, parce que justement, moi, ce que je vois, en une journée, même pas, le mec, il va repartir. Et puis après, évidemment, l'immersion, elle a continué. Le mec, il s'est pris parpaing sur parpaing. Il est reparti. Il avait le sourire aux lèvres. Il était léger, mais ça se voyait sur son visage. C'est comme si, tu sais, il avait un masque d'argile et que le truc s'était brisé. Maintenant, son visage était capable de sourire, de rayonner, d'être bien. C'était reconnecté à lui. Il arrêtait de se mentir. et ça s'arrête Je pense que c'est essentiel qu'on se fasse des checks réguliers tous les ans, de se dire « je suis toujours connecté à moi ou je suis devenu une personne que je n'ai pas envie d'être ? » Peu importe dans la direction dans laquelle je suis parti. Pose-toi ces questions.
Description
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Transcription
Imagine t'as 55 ans et tu te rends compte que t'aimes pas du tout la personne que t'es devenue. Je dirais même plus que t'es devenue la personne que tu voulais surtout pas être quand t'étais plus jeune. Et que le pire, c'est que c'est même pas ta faute, parce que tu t'en es pas rendu compte. Tu t'es tout doucement laissé déporter sur la bande d'arrêt d'urgence. Moi j'étais témoin de ça. Là ça fait à peu près un mois que j'ai pas posté sur ce podcast, dans mes journaux de bord. Parce que j'étais en vadrouille, j'étais à Bali, j'ai refait un crochet en France et au Portugal, et d'ailleurs je suis de retour à Bali. Et pendant ce crochet au Portugal et en France, j'ai participé à plusieurs immersions, dont une immersion où j'étais moi ce qu'on appelle facilitateur, parce que j'avais envie d'apprendre et que j'avais des potes qui sont très bons sur la partie gestion émotionnelle, m'ont invité pour que je sois un des facilitateurs de leur immersion. Et ce qui était génial, c'est que j'étais dans une immersion d'une cible que je ne connais pas très bien, qui est la cible des hommes de 45 à 60 ans. Et dans cette immersion, c'était des hommes en plus qui ne savaient pas vraiment dans quoi ils avaient foutu les pieds. C'était vraiment des gars qui, à la base, faisaient partie d'un programme en ligne de remise en forme. Et là, ils avaient pris cette semaine un peu de déconnexion. Ils pensaient qu'ils allaient faire de la rando ou peut-être un peu plus de sport en nature et de déconnexion. Sauf qu'ils se retrouvent en fait dans une retraite pour hommes. où les exercices, ce n'est pas des exercices physiques, mais des exercices plutôt émotionnels et intérieurs. Et il y a, dès le début, dès la première demi-journée, un exercice comme une méditation guidée, comme une hypnose, une méditation guidée, où il y a tout un exercice pour se reconnecter à soi, pour s'observer, pour faire un peu une rétrospective. de qui on était, qui on est devenu, comment on agit. Et évidemment, après chaque atelier, chaque exercice, il y a toujours ce cercle de paroles où on débriefe, où chacun peut partager ses ressentis, ce qui en est ressorti. Encore une fois, s'il y a eu des clés, des choses qui ont peut-être débloqué, des choses dont ils ne se sont pas rendus compte, où il y a eu des déclics. Bref, on commence à démarrer ce cercle de paroles, ce débrief, et il y a un des mecs... Un des hommes qui était là, 55 ans, pas très grand, plutôt catégorie socio-professionnelle, plus plus, tu sais, bien habillé, plutôt un peu BCBG, mais les lunettes d'aviateur, les Ray-Ban Aviator, un ton un peu sévère, mais tu sais que c'est quelqu'un de gentil. Gentil, mais qui est dans ce rôle un peu sec, tu vois. Et il commence à débriefer, il dit, ben moi j'ai... J'ai vu les choses, mais je n'ai pas aimé ce que j'ai vu. Évidemment, on lui demande de développer. Il dit, en fait, toute ma vie, j'étais à fond dans le capitalisme parce que j'ai vu que c'était la clé pour moi et ma famille pour se mettre à l'abri, pour se mettre en sécurité, pour être bien. Et en fait, j'ai joué le jeu à fond. Et donc, j'étais orienté à l'argent. Je m'aperçois que je suis devenu quelqu'un de désagréable, qui s'agace vite, qui est en colère, un peu sec, et finalement un peu antipathique. Quelqu'un qui ne passe pas tant de temps que ça avec sa femme et ses enfants, alors qu'à la base, c'est pour ça que je me mettais autant dans le capitalisme, dans mon job, c'était justement pour les mettre bien eux, mais finalement, eux, ce qu'ils récoltent, c'est quelqu'un qui n'est pas tant de temps que ça avec eux. et qui en plus se comporte de façon assez désagréable. Je ne suis pas un soleil, je suis plutôt un nuage où il y a des orages qui sont en train de gronder. Et il dit, mais ce qui est fou, c'est que je ne suis pas ce genre de gars en fait. Enfin si, je le suis devenu, mais moi j'étais quelqu'un qui souriait, qui était léger, qui aimait voyager. Et ouais, il dit, là je viens de me prendre une claque en fait. Je n'ai jamais pris le temps de me... de me rendre compte que j'avais dévié de mon essence même, de qui j'étais, et que sous prétexte que je voulais apporter du bien autour de moi et à moi-même, je suis devenu une personne que j'ai troqué ça, en devenant une personne que je n'aime pas. Et qui en plus, il dit, je ne rigole plus. Je me suis aperçu dans la méditation guidée, je ne me vois pas rigoler, je ne me vois pas m'amuser, je suis tout le temps sérieux. Il m'a dit que ça ne m'a pas plu. Et c'est super parce que du coup, je sens que j'ai du boulot, il y a plein de choses à changer. Et je me suis dit, mais... C'est quand même flou de se dire qu'en l'espace de quelques ateliers, de quelques heures, le mec vient à peine de poser les pieds au plein milieu de la Pampa au Portugal, tu crées un espace, tu lui fais faire des exercices guidés, où tu sais qu'ici il est safe, il peut poser son masque, il ne va pas être jugé par ses collègues, sa femme, ses enfants, ses potes, etc. Il peut être totalement honnête avec lui-même, avec les gens autour, parce que tout le monde est là pour jouer le même rôle et aller faire le même travail. Et je me dis, putain, mais imagine ce mec. Il voit la même chose, mais il le voit peut-être à 35 ans. Parce qu'en l'espace de 5-10 ans, le mec, pareil, il s'est mis dans ce rôle-là. Mais en fait, il aura pu être heureux et pleinement lui-même 20 ans de sa vie. 20 ans de sa vie, au lieu de se réveiller que maintenant. Parce que ce n'est pas comme si le mec venait de faire une thérapie qui lui a duré 2 ans, et le psychologue va lui dire « mais pourquoi tu es comme ça ? » Non, le mec, il part lui-même, à travers des exercices simples qu'on fait en immersion. et que je fais aussi régulièrement, décliquent par lui-même. Il s'en rend compte. Et je me dis, mais ce gars-là, c'est des choses, je me dis, qu'on devrait faire presque chaque année. Parce que moi, le premier, je me suis souvent déporté sur le jeu de l'argent, sur le jeu de l'ego, sur le jeu du succès, sur le jeu de la comparaison, de ceci, de cela. Et tu te déportes. Parce qu'en fait, tu te mets dans un schéma avec qui de gens que tu aimes bien et tu t'aperçois pas que leur jeu à eux, c'est pas le tien, en fait. Et en fait, je me dis que c'est presque un check point, un peu comme tu fais un check-up de ton bilan de santé, tu fais des prises de sang pour voir si tes taux hormonaux, etc., ils sont corrects. Tu devrais faire si tes taux émotionnels sont bien à leur place. Et je me suis dit, waouh, la puissance quand même dans le négatif comme dans le positif de ne jamais regarder à l'intérieur, de jamais se regarder en face, de jamais s'avouer la vérité, d'avoir... peur d'être soi-même. Parce que ça vient de la peur. Je me fous à fond dans l'argent et dans la réussite. Peu importe ce que ça me coûte, même si moi je change, parce que du coup je serai en sécurité. Ça veut dire que je fuis la peur. Parce qu'être moi-même, ça veut potentiellement dire faire des trucs qui ne m'apportent pas de la sécurité donc je suis dans la peur. Alors que ça ne veut rien dire. C'est totalement l'inverse. Plus on est soi, plus on est dans sa zone de génie, plus on est épanoui, plus on fait bien les choses, plus on se sent bien plus La sécurité, elle est là parce qu'on sera toujours dans un mindset de trouver des solutions. Et puis, on est bien dans sa peau. Quand on est bien dans sa peau, les choses viennent à nous. Et surtout, peut-être qu'en fonction de ce qui vibre avec notre fréquence et notre essence, on n'a pas besoin de tant d'argent que ça déjà pour être heureux, se sentir en sécurité et bien. Et l'inverse, tu vois. Peut-être qu'il y en a, moi j'ai un pote, il s'amuse avec son business. Mais tu sens qu'il est... C'est pas tant l'argent, pour lui c'est des jeux vidéo, des problèmes à résoudre. Et lui il s'éclate à faire plein d'argent. Tu sens que c'est sain, mais c'est son ADN en fait. C'est son ADN. Et pour venir à ce sujet-là, c'est de se dire, mais combien de fois j'ai vu passer des gens que je me dis, mais juste prends le temps de te voir à l'intérieur, de te regarder, d'enlever ton masque, de te poser les bonnes questions. Parce que là tu sens que les gens, et j'en rencontre plein en ce moment. de gens où tu dis extérieurement ils ont réussi mais en fait tu discutes deux secondes avec eux ça va pas dans leur couple ils se sentent nuls syndrome de l'imposteur ils sont stressés ils ont des crises d'angoisses ils n'arrivent pas à dormir la nuit tu dis mais c'est juste parce que tu n'es pas aligné en fait tu oses pas être toi même et surtout tu peux même pas t'en rendre compte parce que tu te poses même pas la question et quand des fois je discute même avec un truc aussi simple que vipassana des fois on pose des questions sur le sujet où j'en parle Mes potes me demandent, je ne sais pas si j'y arriverai. Donc, Vipassana, si tu ne le connais pas, c'est une retraite de méditation de 10 jours en silence, sans regarder personne, sans écrire, sans lire, etc. C'est laïque. Il y en a un peu partout dans le monde. Et donc, ce que j'ai fait, moi hyperactif qui adore parler, je me dis, mais si quelqu'un n'est pas foutu d'être OK de passer 10 jours avec lui-même, je me dis, c'est quand même dingue. On est quand même la dernière personne et la seule avec qui on va passer le reste de nos jours. Donc si on n'est pas OK de prendre du plaisir à être avec soi-même, c'est quand même compliqué. Et vraiment, si toi, tu sens en fait que tu es peut-être désaligné, il y a des choses que tu n'aimes pas la personne que tu es, ou alors tu as des choses que tu n'aimes pas qui t'arrivent dans ta vie, que ce soit peut-être de l'anxiété, du stress, du manque de confiance en toi, des courses dans lesquelles tu es en train de t'embarquer qui ne sont peut-être pas les tiennes, prends le temps en fait. de te poser les bonnes questions. Les questions qu'on se pose en immersion, parce que justement, moi, ce que je vois, en une journée, même pas, le mec, il va repartir. Et puis après, évidemment, l'immersion, elle a continué. Le mec, il s'est pris parpaing sur parpaing. Il est reparti. Il avait le sourire aux lèvres. Il était léger, mais ça se voyait sur son visage. C'est comme si, tu sais, il avait un masque d'argile et que le truc s'était brisé. Maintenant, son visage était capable de sourire, de rayonner, d'être bien. C'était reconnecté à lui. Il arrêtait de se mentir. et ça s'arrête Je pense que c'est essentiel qu'on se fasse des checks réguliers tous les ans, de se dire « je suis toujours connecté à moi ou je suis devenu une personne que je n'ai pas envie d'être ? » Peu importe dans la direction dans laquelle je suis parti. Pose-toi ces questions.
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