undefined cover
undefined cover
Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10 cover
Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10 cover
SATORI

Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10

Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10

1h09 |25/02/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10 cover
Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10 cover
SATORI

Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10

Comment se débarrasser de la peur de déranger ? ( en pro et perso) - JDB#10

1h09 |25/02/2025
Play

Description

⭕️ Rejoins Le Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


LIENS UTILES :



SUJETS DE L'ÉPISODE :

  • Bref 2 : Analyse de la suite de la série "Bref" de Kyan Khojandi, soulignant l'importance de la vulnérabilité et de l'authenticité dans la création de contenu.

  • Les signes de la vie : Discussion sur l'importance d'écouter les signes de la vie et de suivre la direction qui fait peur, car c'est souvent là que se trouve la croissance personnelle. L'exemple d'un déjeuner imprévu avec des amis et la rencontre fortuite de Shubham Sharma illustrent ce point.

  • Meet-ups : Conseils pour organiser des rencontres (meet-ups) réussies, en mettant l'accent sur la création d'un environnement propice aux échanges et aux émotions.

  • Phrase inspirante de Roger Ormières : Partage d'une phrase clé de Roger Hermier, coach, qui encourage à agir sans peur et à se concentrer sur les actions plutôt que sur les résultats.

  • Interview de MrBeast : Réflexion sur l'interview de MrBeast, soulignant la difficulté et l'intensité du travail nécessaires pour atteindre le succès, et l'importance de ne pas se laisser influencer par l'illusion de facilité véhiculée par les réseaux sociaux.

  • Peur de déranger : Analyse de la peur de déranger, issue de l'éducation et de l'inconscient, et partage de clés pour surmonter cette peur, notamment en considérant que déranger peut être un cadeau pour l'autre.

  • Fun fact et saisir sa chance : Conclusion sur l'importance de la spontanéité, de la prise de risque et de l'improvisation dans la vie, illustrée par la décision de partir à Bali sur un coup de tête.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! J'espère que tu vas bien. Ça fait 15 jours que tu ne m'as pas entendu parler dans ce petit journal de bord, puisque la semaine dernière, c'était un petit WhatsApp avec mon pote Damien sur l'IA. Attention, je reviens à peine de 15 jours de road trip en France entre le Sud, le Luberon, Paris, Annecy. J'arrive à Lisbonne et tu n'es pas prêt pour le petit fun fact. En plus, entre-temps, j'ai lancé le cercle des solopreneurs. En une semaine, on est 120 personnes. Oh là là, j'aime bien. Oh ça fait du blé ! En fait, tu as toujours peur quand tu ouvres les portes de quelque chose qui te tient à cœur, si ça va marcher. Et surtout, tu te dis quelle gueule ça va avoir, surtout une communauté. Oh bah déjà, ça fait plaisir de voir que ça a marché. Et deuxièmement, on a vraiment la communauté qui nous ressemble. On a vraiment les clients qui nous ressemblent. Surtout, c'est pour ça que ça sert de créer du contenu et de parler de ses valeurs et de son positionnement. Est-ce qu'on l'aime, est-ce qu'on ne l'aime pas ? Parce qu'en fait, naturellement, on attire les gens qui nous ressemblent et on repousse les gens qui... qui partagent pas les mêmes choses en fait. Donc ça, c'était vraiment incroyable. Cette semaine, je voudrais te parler déjà d'une chose, bref, bref deux. Oh la claque, le parpaing, la poutrelle que je me suis pris. J'en ai parlé avec des potes aussi. Bref, faut que je te fasse un débrief si tu l'as pas vu, c'est incroyable. Et je voudrais te donner ma vision de lecture aussi. Je voudrais te parler des signes de la vie, des signes où t'as des feux clignotants en rouge. avec des lasers dessus, voilà, et il faut savoir les écouter, surtout quand les lasers te disent d'aller à l'opposé de ce que tu te dis qu'il faut faire, parce que les lasers montent vers là où ça fait peur, et du coup je vais te parler un petit peu des derniers signes que j'ai eus, et des décisions que je vais prendre, et tu verras que c'est assez fou. Je te parlerai aussi, je te ferai des tips sur les meet-ups, on a fait notre premier meet-up avec Camille Imbert, avec qui j'ai créé le cercle des solopreneurs, Et on l'a fait un peu par hasard à la volée de notre road trip parce que je devais aller en Suisse et au final on a vu qu'il y avait des gens du cercle qui étaient à Annecy ou dans la région d'Annecy. Donc on a fait ça et du coup je voudrais te filer des tips si tu fais un petit meet-up. Je voudrais aussi te partager une phrase qui m'a fait sauter la cervelle, une phrase que m'a partagé mon pote Roger Hormier. J'ai discuté avec lui au téléphone parce que j'avais besoin de conseils. Il m'a partagé une phrase qui m'a fait sauter la cervelle que je voudrais partager en espérant que ça puisse être aussi utile qu'à moi. Également, j'ai écouté l'interview de MrBeast, le plus gros youtubeur du monde, chez Steve Bartlett dans le podcast Diary of a CEO et ce que j'en ai retiré de tout ça. Et je voudrais finir par vraiment un sujet, j'imagine, qui touche pas mal de personnes, puisque si on a la communauté qui nous ressemble, il y a peut-être que tu l'as aussi ce problème, c'est la peur de déranger. Et là tu vas dire quoi Alex, toi tu as peur de déranger ? Toi qui parles aussi fort et qui prends tant de place ? Et bien tu vas voir et je vais surtout te dire ce que j'ai pu débloquer grâce à Nathalie Wauer. Nathalie j'espère que je prononce bien ton nom de famille. Elle est dans le cercle des solopreneurs, elle m'a offert très gentiment un coaching et m'a fait sauter pas mal de boulons et je voulais te partager quelques clés même si... On est resté deux heures, donc elle est trop forte. Mais je voudrais te partager quelques petites clés. Et je te terminerai par le petit fun fact qui, je dirais, repose sur le concept de comment savoir saisir sa chance. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Bref 2. Alors, si tu n'étais pas sur Terre en 2011, il y avait Bref 1. Donc, Kian Khojandi et Bruno, je ne sais plus son nom, avec qui il a écrit Bref. Et franchement, masterclass intergalactique de... d'humour, de jokes, de montage, de la façon de raconter les histoires, l'auto-analyse du mec, enfin bref, à ce moment-là il avait 30 ans. Et tu sais, tu te dis, c'est un peu comme, tu sais, genre Dr. Dre qui sort Dr. Dre 2001, comme les artistes en gros qui sortent leur meilleur album, et que tu te dis, mais en fait, comment tu veux que je fasse mieux ? C'est pas possible, ça a tout arraché, ça a tout pété, ça a potentiellement révolutionné une génération, ça a marqué des gens. Tu peux pas ! Tu peux plus faire mieux ! Alors du coup, il a refait des trucs trop oufs quand même. Il a fait Bloqué, il a fait des mecs comme Serge Lemito. Il a fait des trucs vraiment cools. Il a fait ses spectacles de stand-up, Kian. Mais il vient de nous envoyer une météorite pleine bouche. Alors, je me dis, comment t'arrives ? Parce que j'ouvre Disney+, parce qu'à mon avis, il a dû négocier pas mal d'années pour pouvoir le diffuser. Et le filmer. Mais en gros... Je suis là, je vais sur Disney+, je prends mon abonnement Disney+, comme tout le monde. Franchement, Disney+, ils ont dû être contents, ils ont dû parier sur le bon poulain. J'arrive et je vois que les épisodes, c'est 6 épisodes. De 30, 35, 40 minutes. J'ai dit ok, bref c'est une minute, une minute trente, un truc comme ça. Je me dis, ça va être quoi le format ? Je clique sur la première vidéo, et là tu comprends tout de suite que le gars il a réussi à garder l'esprit de bref, l'esprit cut, l'esprit voix off, l'esprit drôle, l'esprit je te raconte ma life, avec énormément de cut, donc ça veut dire tellement de prises de vue, de tournages, de scènes différentes. Genre des fois en fait t'as une scène, genre il... une scène à mettre avec le décor, les acteurs et tout ça prend une journée, ça dure une seconde, même pas donc tu te dis, il y en a tellement des trucs comme ça ça a dû prendre tellement de temps c'est tellement fort, et d'un côté tu comprends aussi que là en fait il va y avoir des choses beaucoup plus profondes que ça va prendre le temps, que ça va creuser que ça va faire des petits pas de côté pour faire des blagues mais ça va faire des pas à l'intérieur de soi pour avoir de la vraie analyse d'émotion du vrai partage authentique qui va résonner avec plein de gens ... de sujets qu'on n'ose pas trop parler et de sujets qui sont rarement traités à la fois avec légèreté, mais tu sais, sans dramatiser, mais avec l'importance que ça a, tu vois, en termes émotionnels, en termes de comportement des gens, de bon ou de mauvais d'ailleurs, de comment on se laisse faire, pas faire. Et là, en fait, quand tu regardes, tu te dis, putain, tu te retrouves en train de... Donc c'est le mec qui, en gros, prend du recul sur lui où il en est dans sa foutue vie. à 40 piges, évidemment, ayant 41 ans, je te dis, et moi avec tous mes potes, on a le même âge, enfin en tout cas avec qui j'en ai parlé, on s'est dit genre, wow, ok, genre, en fait on est là, on rigole, ah, ah, ah, oula, ah oui, il y a un petit goût de, je suis un peu comme ça, il y a un petit goût de merde, ça me parle, il y a un petit goût de oula, oula, moi aussi j'ai ces schémas-là, moi aussi je déconne comme ça, moi aussi j'ai pas fait gaffe à ça, oula, d'accord, et... Franchement, quand tu regardes Bref 2, ben, regarde, moi, c'est, ah tiens, je viens de prendre mon téléphone et de le faire tomber, parce que je voulais lire le message que j'ai envoyé à Kian Khojandi, parce que oui, j'ai son numéro de téléphone, mais tu vas comprendre. Je dis, salut Kian, je me suis jamais permis de t'envoyer un message depuis que j'ai ton numéro, parce que je l'ai depuis 6-7 ans, j'avais eu la chance de déjeuner chez lui, en tête à tête avec lui, on avait pu papoter, c'était vraiment un mec génial. Et du coup, je dis, mais là, il fallait que je te dise bravo. Bref de, quel masterclass de gestion émotionnelle, psychologie, créativité, montage, écriture, acting. J'ai 41 ans et je crois que je suis, malgré mes progrès, encore un peu trop le mec du film. Continue de cartonner, merci, à bientôt. Avec viséo. Sur quoi il m'a répondu, merci Alex. Ce qui fait toujours plaisir, mais c'était vraiment en fait... En fait, il fallait que je lui dise... Alors évidemment, il aurait pu ne pas me répondre, je pense qu'il a mon avis d'être inondé de messages, mais c'était vraiment ça en fait qui moi m'a marqué. C'est... C'est pas juste en fait... tu sais genre passer un bon moment il y a une belle morale il n'y a pas de belle morale j'ai vu des mèmes passer genre bref c'est en un épisode c'est 3 ans de psychanalyse parce qu'en fait il illustre avec tellement d'amour, de bienveillance mais d'honnêteté, d'intégrité de transparence le process que le mec il vit que c'est beau et je pense que c'est pourquoi je te partage ça c'est parce que je pense que c'est exactement comme ça Que quand toi tu partages des choses dans tes contenus, quand toi tu crées un podcast, une vidéo YouTube, un post LinkedIn, c'est dans cette démarche-là qu'il faut la faire. C'est aller chercher dans tes tripes, dire les vraies choses, parce que c'est ça qui impacte les gens. C'est quand on voit qu'il y a des choses qui ont été mises sur la table, et même si c'est pas forcément que de lui tout, tu vois. Je pense qu'il l'a glané autour de lui, à travers ses potes, mais c'est tellement fort que c'est ça qui marque. C'est ce côté de vulnérabilité, de je me montre. Et je montre des choses qui ne m'aident pas en valeur. Et c'est ça, en fait, aussi, de se dire, waouh, le gars, je le respecte. On peut se dire, même, je l'admire. Et tu te dis, mais pourquoi je l'admire ? Parce que le gars, il montre qu'il est en galère. Mais en fait, c'est de voir la capacité à essayer de surmonter ces challenges qui est admirable. Parce qu'on admire beaucoup plus quelqu'un qui vient d'un favela, qui a une maladie auto-immune, qui s'est fait défoncer, qui a été battu quand il était petit et qui a fini par s'en sortir, que... un fils de multimillionnaire qui roule en bagnole de luxe et qui est devenu encore un peu plus riche. On s'en fout un petit peu. Même si le gars a juste monté un resto ou un truc comme ça, tu te dis que c'est inspirant de là où tu es parti. N'hésitez jamais à partager ce que vous avez dans les tripes, qui vous êtes, vos faiblesses et tout ce qui ne va pas. Faites-le après avoir compris les leçons que vous en avez tirées parce que c'est ça les plus beaux arguments. C'est ça qui vous amènera... qui attirera les bonnes personnes, que ce soit des clients, des potes, des gens de votre entourage. C'est vraiment ça, parce que c'est en diffusant qui vous êtes et ce pour quoi vous vous battez et vous essayez de vous améliorer que vous formerez une tribu, que vous aurez des gens qui vous soutiennent et que vous aurez des clients avec qui c'est agréable de bosser. Donc franchement, si t'as pas encore regardé Brave 2, mangue-toi de le faire. Et même si t'as pas 40 piges, ça t'évidera peut-être de faire certaines erreurs qu'il a fait dans la série, en tout cas le personnage, et que t'inquiète, que je fais aussi. Que j'ai fait aussi. Les signes de la vie, ceux qui clignotent avec des énormes flèches fluorescentes et des lasers pour vraiment te montrer où tu dois aller mais que tu as tendance à ignorer. Non, je n'ai pas bien compris, je ne sais pas ce que ça veut dire. Vraiment, je viens de gagner un billet d'avion à l'autre bout du monde. Vraiment, je ne comprends pas, est-ce que je devrais laisser mon mec toxique et mon boulot de merde ? Je ne sais pas, je ne comprends pas. Non, peut-être, je ne sais pas, je ne vais pas y aller, je ne vais pas le prendre. Alors, je n'ai pas gagné de billet d'avion. Ce que je veux dire par là, c'est que... La vie souvent, elle t'envoie les signes qui vont te permettre de grandir, d'évoluer, et donc c'est souvent la direction qui fait peur, parce qu'on évolue et on grandit en sortant de la zone de confort, donc en faisant des choses qui ne sont pas faciles, pas agréables et qui nous font peur. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que je suis à Paname, là, pendant mon petit road trip, et je devais voir mon pote Jérémy Pouh, qui est un mec que j'aime profondément, un de mes meilleurs potes, qui a son agence de Facebook Ads, qui a aussi lancé une marque de matcha, Maison Matcha. Et il me dit, vas-y, faut trop que... Viens, viens, déj, à Annette K. C'est une péniche, il y a une piscine, il y a un resto, tu peux bosser, etc. C'est sur une péniche sur la Seine. Mais son truc, il est en bas, alors pour ceux qui ne connaissent pas, en bas à gauche de Paname. Genre dans le recoin du 16ème, près de Boulogne. Genre quand t'es parisien, l'autre bout du monde. Genre il y a un RER qui y va, c'est mal foutu, c'est galère. Donc je lui dis, en vrai, mec, j'ai tellement de monde à voir, Je pense que ça va être un peu just et je lui dis un peu au commun, c'est parce que j'ai un peu la flemme, tu vois. Tu vas faire un déj d'une heure, tu mets 45 minutes pour y aller, bon t'as passé... Tu vois, chiant. Mais j'avais envie de le voir. Sauf que, juste avant, moi où est-ce que je dormais, à ce moment-là, je dormais chez mon pote Lucas Bosque, mon pote vidéaste. Et j'avais pas vu, donc moi je me pointe chez lui, etc. En plus j'ai des grosses valotes, j'y vais en Uber sur ce coup-là, pour une fois. Ah non, j'ai plus envie de mettre... Bref, je me pointe, je fais pas gaffe. Et mon pote Jérémy me fait « Alors tu viens demain ? » Et je regarde où je suis, je suis à littéralement 1,2 km à pied de Anetka, de là où mon pote Lucas habite. Donc je dis « Bon, je vais venir. » Alors là, j'y viens en 20 minutes à pied, c'est compliqué de dire non. Et il me dit « En plus, c'est cool, il y a Héloïse Monchablon, qui est une autre de mes meilleures amies, qui va être là. On devait se voir tous les deux, mais du coup, trop cool. » Donc je me retrouve à aller à ce déj que je ne pensais pas aller. avec un de mes meilleurs potes, avec une de mes meilleures amies, que j'aime profondément, que je ne pensais pas voir non plus, parce que j'étais un peu en speed sur Paris. Et là, les deux petits loulous, ils commencent à me parler comme deux meilleures amies, c'est-à-dire en me disant, pas ce que tu as envie d'entendre, mais ce qui te ferait du bien, ce qu'ils ressentent pour toi. Et c'est vrai qu'en ce moment, je suis un peu en mode, ok, j'ai un peu shutdown tous mes business pour fonder le cercle des solopreneurs, parce que je trouve ça génial, j'aime ce côté de... Ben voilà, de créer des communautés, de fédérer des gens, de rassembler des gens qui se ressemblent et puis sortir de la solitude du soloprenariat, alors que c'est quand même une vie consciente, on est censé kiffer, on se retrouve bloqué, bref, j'ai mis tout ça là-dedans, mais je sens aussi que, ça c'est un projet que je suis en train de développer à fond, mais qu'il y a un autre truc, c'est quoi, je sais pas, une autre suite, un autre projet, est-ce que c'est des immersions, est-ce que tout ça ? Et en fait, je me perds aussi à me dire, ben, tu sais, j'ai envie de faire des gros trucs, j'ai envie de partir dans... Et mon égo, à chaque fois, il m'envoie partout dans ma tête, sur des stratégies. Et évidemment, il me dit, mais Alex, c'est Louise qui m'a dit ça, qui a une phrase vraiment puissante. Il m'a dit, je pense qu'il est temps pour toi de passer un cap et de te réinventer. Et tu sais, je suis le mec qui, Dieu sait que je l'ai fait. Je l'ai fait deux, trois, quatre fois dans ma vie, de A à Z, à tout plaquer, au meilleur moment, au plus haut de ma carrière, de quand j'étais directeur de clientèle, en J-Pub. ou influenceur voyage, ou quand j'ai un business qui fait 300k et entre guillemets je le shutdown un peu tranquillou du jour au lendemain. Et elle me dit mais en fait là ça fait quelques temps que tu capitalises sur le passé, je pense qu'il faut que tu te réinventes, que je sais pas, tu passes comme un step dans ta tête, dans ta posture, dans ce que t'as envie de faire, avec qui t'as envie de travailler, et il faut que tu fasses une pause. Elle, elle a eu le courage de le faire et vraiment ça m'a beaucoup inspiré alors que ça faisait 10 ans qu'elle faisait du YouTube et que c'était son revenu. Et là elle a besoin de faire une pause, elle a fait une... à durée indéterminée, pour se laisser l'espace de se réinventer, sans se mettre une date de retour de pression, donc obligation de trouver. Donc c'est encore pire, parce que pour trouver, il faut de l'espace, il faut baisser sa charge mentale, et donc pour ça, il faut être au calme. Ça peut paraître bête, mais c'est le plus dur à faire dans notre société, on est tout le temps sollicité, tout le temps on a des choses à faire, on a l'impression en tout cas qu'on a des choses à faire, et qu'il y a des gens qui nous demandent des comptes. Yannick, je pense que tu devrais, parce que... Parce qu'en fait, à chaque fois, tu es en train de t'enfermer, comme si tu avais peur d'aller vers cette pause, de te faire oublier, de ne plus exister, de faire cette pause qui va te permettre de vraiment voir les choses. Ça fait plusieurs mois que je te vois tourner en rond, entre plusieurs décisions que tu ne prends pas vraiment, que tu commences, que tu ne finis pas. Et là, mon pote Jérémy me dit, c'est exactement ça, mec. Je fais juste, verrouille, fais tourner le cercle des solopreneurs, fais les choses que tu dois faire. tu vas pas gagner parce que c'est pas avec ce projet que je gagne beaucoup d'argent loin de là parce que c'est pas pour ça que je les fais et que justement dans ma tête je dis bah ça veut dire que là c'est un projet kiff mais faut que je fasse un projet business tu vois et en fait les amis c'est aussi ça c'est à ça que ça sert et les amis ou plus les signaux de la vie donc tu as l'univers qui serait qui se qui se fait un malin plaisir de t'aider à aller là où tu dois aller c'est un peu ça quand tu sais pas trop et que tu mais que tu en as envie il t'aide et c'était vraiment de se dire alex arrête de vouloir être quelqu'un que t'es pas. Sois toi et assume-le et fais-le pour de vrai. Et qui je suis pas ? Je suis pas un mec en fait qui cherche à faire le max d'oseille possible. Je suis pas un mec qui planifie des trucs de ouf, qui fait des projets, qui monte des business, qui machin, qui est régulier, qui est discipliné. Je commence à le savoir et je commence enfin à l'accepter parce que dans la vie le plus dur c'est pas de savoir qui on est, c'est d'accepter qui on n'est pas, vraiment. Et ça c'est dur, parce que je commence à savoir qui je suis pas mais je vois que mon égo il résiste en fait. Il résiste à accepter que je suis pas... Bah en fait ça me casse les couilles de monter un business qui est refaire la même chose, refaire la même chose. Moi je suis TDA, je peux pas faire plusieurs fois la même chose, ça me fait vriller. C'est pour ça qu'influenceur voyage ça m'allait si bien. Chaque jour était nouveau et même si je repartais en voyage, chaque personne, lieu, culture et challenge pour filmer des scènes, c'était différent en fait. Et c'était de l'impro, c'était nouveau, c'était frais. Donc ça c'était top. pour moi en fait, c'était toujours des problèmes qui se posent à toi et de façon cool et fun et légère et spontanée et mon problème c'est que c'est la fameuse phrase de Matthew McConaughey et en français ça donne alors je vais te le dire en américain et lui ça lui était arrivé il venait de louer sa première maison de ouf pour un tournage, son premier gros tournage donc Matthew McConaughey c'est l'acteur d'Interstellar et de Dallas Buyer Club, pour lequel il a eu l'Oscar. Et en gros, il explique qu'il dit « Putain, j'ai une maison de fou, pas loin de la mer. » Il dit « J'ai une maid, donc j'ai une femme maîtresse de maison, et elle me dit « Elle me repasse mes jeans. » T'imagines, elle me repasse mes jeans. » Et il y a sa pote qui lui dit « Mais cool, cool Mathieu. Mais est-ce que t'as vraiment envie que tes jeans soient repassés ? Est-ce que t'en as besoin ? Est-ce que c'est ça que tu veux ? Est-ce que c'est toi ? » Et là, il dit, il a pris conscience que... C'est pas parce que tu peux faire quelque chose que tu dois le faire. Et je pense que c'est un vrai piège dans la société, c'est de sentir que tu as les capacités de faire quelque chose, de voir qu'en plus il y a des gens qui kiffent, qui réussissent, qui font de l'argent, ce truc. Et du coup tu te dis, je vais le faire si je peux le faire. Mais c'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire. Parce que qu'est-ce que toi ça va te coûter ? Et moi qu'est-ce que ça m'a coûté ? Ces deux dernières années, parce que l'entrepreneuriat, ça a été quelque chose dans lequel j'ai beaucoup appris, j'ai fait de l'argent, c'est cool, je me suis challengé, j'ai pu manager, j'ai pu apprendre plein de choses sur moi, j'ai fait tellement d'erreurs, mais c'est bon. Là, en fait, où en gros, je me suis « perdu » , où j'ai fait ce que j'ai fait, ce n'est pas parce que je pouvais le faire que je devais le faire, et je l'ai fait pourtant. Alors je vais le reprendre parce que ça peut peut-être paraître clair, mais en gros je voyais que j'étais capable de me dire, allez, il faut que je scale, il faut que j'aille chercher plus, etc. Au fond de moi, je m'en battais les couilles, parce que c'est pas ça qui me drive l'argent. Et à côté de ça, mon ego me disait de le faire. Et vu que je n'étais pas aligné, que mes tripes, mon cœur, c'est pas ça qui me disait, je le faisais mal depuis deux ans. On dit les tentes, j'y allais mais j'y allais pas. Donc je me reposais mais je me reposais pas, ou je travaillais mais je travaillais pas, je faisais tout. Et en fait... Ce qui a été beau dans ce déjeuner, c'est quand tu as des gens qui t'aiment et que la vie te fait venir un signe de la vie encore plus ouf, parce que tu vas voir. Donc ils me font un serment qui me fait beaucoup de bien, beaucoup de bien ces deux-là, vraiment. Ils me disent « mais fais un break, mets en place le cercle des solopreneurs, vraiment, et puis prends des grosses vacances. » Ou alors un break indéterminé où tu gères le cercle, mais à côté de ça, tu fais rien de plus, tu prends un break des réseaux, tu prends du temps pour toi, tu te reposes. ou au moins des vraies bonnes vacances. Je dis ouais, ouais. Puis je sens que mon corps est en résistance, qu'inconsciemment, je me rends compte que j'ai peur. Oh putain, fait chier. Je ne suis pas un mec qui a peur normalement. J'ai peur de disparaître, de ne pas arriver à revenir. Ou quand tu es en jambe aussi, tu te dis, c'est très dur de redémarrer en fait. Parce que le plus dur dans la vie, dans l'entrepreneuriat, dans la visibilité, c'est de passer de 0 à 1. Et qu'après, une fois que tu es bon, que tu as pris l'habitude, tu es là, tu y vas, tu y vas, tu y vas. Et c'est carpent, c'est des faits cumulés. Mais de repartir de 0 à 1, c'est dur. Mais parfois, c'est ça qu'il faut pour se sentir aligné. Parce que tu peux être à 10 et que tu n'es plus de 0 à 1, mais à 10, tu ne te sens pas bien en fait. Ouais, t'es à pleine balle, mais t'es pas bien. Et à ce moment-là, qui c'est qui débarque à Netka ? Ausha Sharma. Pour ceux qui connaissent pas, c'est un créateur de contenu, mais c'est aussi un infopreneur, il fait des trucs vraiment chanmés, il aime bien sa vie, c'est un des cadors de sa niche, de tout ce qui est automatisation et productivité, notamment sur YouTube. Et j'avais déjà échangé un petit peu avec lui, mais très rapidement, et du coup je le vois, je lui fais un signe, et le mec, il devait venir pour un rendez-vous, et il vient s'asseoir avec nous. Et nous on était déjà en train de discuter depuis au moins deux heures. On s'est retrouvés, donc le dej était à midi, et là on se retrouve quand même à papoter jusqu'à 16h, 16h30. Un truc mais indécent. Genre mon pote Jérémy Pouille a annulé deux rendez-vous. Il avait des calls et tout, on a tout annulé. Il y a même un des dirigeants, des managers de Anetka qui est venu s'asseoir avec nous, qui a discuté, bref. Charmé ! Genre mais quand Ausha Sharma il arrive, on discute, ok t'en es où ? Il nous dit quoi ? Il nous dit bah... Moi, je reviens un peu de 8 mois off, où c'était off, mais où j'ai fait plein de choses, mais c'était que des trucs persos. J'ai pris 8 mois en gros off pour moi, mais où j'ai fait des choses qui m'ont fait du bien. Tu vois, j'ai fait des choses avec ma famille, j'ai fait des trucs persos pour l'immobilier, mes apparts, des trucs, des machins. Et il dit maintenant, là, je suis vraiment dans un mode où j'ai repris le business, mais je fais que des choses qui me font kiffer. Je pourrais faire des conférences, des consultings dans des startups, des choses comme ça, prendre un énorme billet, mais il me dit ça me fait chier. Pour l'instant, là, tout de suite, ça me fait chier, donc je le fais pas. Mais peut-être que demain, il y aura un projet qui va m'exciter, je vais le prendre. Mais en fait, je ne jauge et je ne choisis que à un fuck yes. En gros, c'est si ça me fait vraiment kiffer, j'y vais, sinon non. Et en fait, je m'emmerde pas pour l'argent, je cherche à gagner plus, je cherche à être mieux. Et là, il y a Héloïse et Jérémy qui se retournent vers moi, qui sont genre... Tu sais, genre... On a rigolé, donc on lui a expliqué pourquoi on a rigolé. Il m'a dit mec, t'es un ange qui débarque et qui vient mettre, tu sais, le petit halo de lumière sur le message de tes amis que tu ne veux pas entendre. Bon là, tu te rends compte que je n'ai pas été souvent à la messe, je n'ai pas bien le ton. Je l'ai vraiment pris comme ça en fait. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que les signes de la vie, c'est quand tu commences à vouloir quelque chose, que ça te fait peur et que tu as des signes. des potes qui disent des mots, la même chose et qui ne te connaissent pas, qu'il y a un truc qui vient dans ton quotidien un peu disrupté, auquel tu ne t'attendais pas, et qui vient étayer ça, mettre de l'eau dans ton moulin, de se dire que le courant, c'est par là qu'il se passe. Et oui, ça fait peur. Oui, tu as cette sensation de confort. Oui, tu vas prendre des risques, mais c'est ça la life. C'est ça la life quand on veut vivre une vie consciente, pas une vie de mouton où on se laisse endormir le cerveau. mais qu'on est justement en train de se dire, il faut que je vive ma vie à moi, qui me ressemble, pas celle des autres, pas celle de... Je ne vais pas faire des choses parce que je peux les faire, mais parce que j'ai vraiment envie de les faire. Et ça, ça change tout. J'ai vraiment envie de les faire, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, est-ce que c'est mes valeurs ? Est-ce que c'est mon chemin de vie ? Est-ce que ça me fait vraiment kiffer ? Ou est-ce que je le fais parce que ça me rassure, et que c'est la sécurité, et que c'est bien parce que ça a marché pour les autres ? Mais ça peut marcher pour les autres, les rendre heureux et riches. Et toi tu vas être malheureux à essayer d'y arriver, ou peut-être riche et malheureux. Et inversement. Et peut-être que toi t'es pas fait pour avoir beaucoup d'argent parce que t'es très bien sans, et que ça sert à rien de te faire chier avec ça, et de trouver un job dans lequel t'as beaucoup de temps libre et tu gagnes pas tant, et que tu t'en fous en fait. Combien de potes j'ai qui sont multimillionnaires, qui ont la peur du manque ? Moi j'ai un pote qui m'a dit il y a pas longtemps, il a fait « tu sais Alec, moi je suis plus heureux quand j'ai pas de thunes sur mon compte. Dès que j'ai plein de thunes, ce qui est dans les cryptos, je stresse, j'angoisse, j'ai peur de tout perdre. C'est quand même fou, tu vois. Et il y en a plein, des gens comme ça. Donc vraiment, déjà, un, ce que je veux te partager, c'est entoure-toi de personnes qui vont te dire ce que tu as besoin d'entendre parce que tu as envie d'entendre. Et deux, quand tu as des signes de la vie, écoute-les. Écoute-les, c'est juste la vie. Tu es dans une simulation, tu es en train de manifester ce que tu dois faire et ce qui va se passer dans ton aventure de vie. Une aventure. C'est une histoire, on est d'accord ? Et une histoire, c'est un problème. S'il n'y a pas de problème, il n'y a pas d'histoire. Donc si tu fais face à un problème, tu fais face à une belle histoire que tu vas pouvoir raconter après, la voir surmonter et réussie. Et c'est ça la life. Mais c'est vrai que des fois tu te dis, je suis un peu fatigué, j'aimerais bien... Les histoires ça va, je voudrais plus un conte de fées. Bah tu sais quoi ? Fais comme moi, j'ai pas eu le courage de faire ces derniers temps, prends des vacances, prends une pause et après repars à l'aventure. Les meet-ups ! J'ai eu la chance de faire un premier meet-up, on l'a fait de façon spontanée avec Camille Imbert, juste après une semaine après avoir créé les sacs de solopreneurs. Vu qu'on était vers Annecy, qu'on avait vu qu'il y avait pas mal de gens dans cette Ausha, dans la communauté, on s'est dit qui est là ? Et puis en fait on a eu 7-8 personnes. On a fait ça quasiment la veille pour le lendemain, c'était vraiment super. Et franchement, ça fait... Je pense qu'on en est là, en fait. C'est vraiment de se dire, demain encore, et je le répète et le répète, mais dans ce monde où, en fait, on est dans la communication, l'intercommunication, les réseaux sociaux, je crois qu'on ne s'est jamais sentis aussi seuls, en fait. On ne s'est jamais sentis aussi seuls parce que j'avais vu une fois une infographie où ils montraient, en fait, tu sais, la famille. À l'intérieur de la famille, comment ça se passait. Avant, c'était tous en cercle et il y avait le papy en pleine vie. qui racontait les histoires, c'était autour d'une table et ça se racontait des trucs, etc. Après, il y a eu la radio, donc là c'était en espèce de demi-arc de cercle où tout le monde écoutait la radio. Ensuite, il y a eu la télé, et la télé c'est juste un canapé, donc c'est 3-4 personnes finalement devant la télé, parce qu'avant la radio tout le monde ne l'avait pas dans la famille, donc les gens se réunissaient, il y avait plus de monde. La télé, il y en avait de plus en plus, donc on était de moins en moins et on était là face à la télé. Et après ça a été l'écran de téléphone. où là, en fait, on est chacun dans notre coin, face à notre téléphone, et en fait, on ne connecte plus. On ne connecte plus, et je pense que les meet-ups, c'est-à-dire finalement des rencontres de gens qui partagent des mêmes kiffs, des mêmes passions, des mêmes métiers, ça va nous faire un bien fou. Ça va nous faire un bien fou, parce que pour briser ce schéma de « bah ouais, en fait, je peux tout faire tout seul de chez moi, sans bouger, parce que maintenant, il y a le télétravail, il y a les IA, il y a tout à distance, il y a les visios, et en fait, je suis là comme un con, et je n'ai pas le... tu sais, la vibration du truc, même les introvertis. On sait que ça vous coûte de faire des interactions sociales, mais ça fait du bien d'être fatigué d'avoir un petit peu donné socialement. Parce que sinon, on s'enferme et c'est l'enfer. Et bref, on a fait un super meet-up, et c'est clairement quelque chose que j'ai envie de faire dans le cercle dès qu'il y aura... Là, j'ai vu qu'il y a deux meet-ups d'ailleurs qui se sont spontanément faits sans nous, sans Camille et moi. Il y en a un à Toulouse et un à Paris, et c'est ça qu'on veut en fait. C'est se retrouver, et je sais que dans le collectif aussi, l'année dernière que j'avais fait, ils se sont créés une team et ils se prenaient des cafés. Et en fait, bizarrement, tu papotes presque même pas de boulot des fois. Mais tu papotes de choses de la vie avec d'autres personnes qui comprennent ces choses-là, parce qu'ils ont le même quotidien, et ça change tout. Genre ouais, ouais, ce client-là... Tu sais, en fait, tu racontes plus des galères, ou des rigolades, des trucs, ou comment tu te sens. Mais parce qu'en fait, ça résonne en face. Alors que tu dis ça à tes parents, ouais, j'étais en visio là, client, je lui ai fait un rendu et truc, mais il était pas content parce qu'en fait, on a fait un forecast qui était pas... Tes parents, ils vantent rien, ils disent mais... D'accord, mais t'es heureux alors, c'est bien ! bah ça se passe super, ça se passe bien alors tu peux pas, des potes c'est pareil enfin bref et c'était très cool, et ce que je voulais du coup te transmettre c'est quelques petits tips que j'ai trouvé important pour quand tu fais un meetup ou que tu réunis des gens surtout qui se connaissent pas à la base c'est un peu ça le principe, c'est un déjà, quand tu réserves une table parce qu'on a réservé une table dans un bar demande à ce qu'il y ait pas un poteau au milieu de la table comment c'est possible qu'on ait la seule table putain ça m'a rendu ouf Il y avait une table avec un poteau au milieu. J'ai sorti une poutre. Super. Du coup, j'étais là. Elle me dit, on n'a pas d'autre table. Ça m'a cassé les couilles. Du coup, j'ai dit, écoutez, tout le monde debout. On se met dans un recoin, parce que c'est dans un recoin du bar. Au moins, on se lève. Donc, demande un coin cosy. Le mieux, c'est d'aller visiter avant, d'aller voir en vrai. Nous, on l'a fait vraiment sur Internet. Salut, coucou, on a appelé. Va voir. Parce que l'espace va créer aussi l'ambiance. et l'ambiance soit un peu bizarre, soit un peu éclatée, soit cocooning et rassemblée et c'est important de checker le lieu je trouve avant et surtout de voir le recoin du lieu c'est pas genre ok ça va être là, c'est cool le barbe, en fait ils vont dire non mais vous vous mettez là ah non mais... non non d'accord donc ça première chose, deuxième chose, je trouve que tout de suite il faut essayer de faire moi je ne l'avais pas fait au début, c'est faire là, je me suis dit merde je ne l'ai pas fait c'est faire des petits jeux pour briser la glace tu vois faire un petit tour de table en mode Et pas genre, allez présente-toi, moi c'est Alex, je viens de région parisienne, j'ai longtemps eu un job, j'ai été influent... Oh ta gueule, genre l'enfer. C'est plutôt des trucs comme, je sais pas, dis-nous une chose dont on ne douterait pas à ton sujet. Bon bah, je m'appelle Alex, je suis galop 5 en équitation. Voilà, des petites choses comme ça en fait, qui fait que ça va être beaucoup plus mnémotechnique parce que c'est des infos qu'on n'entend pas autant, pas aussi souvent, et je trouve ça cool. Il y a, ou tu peux faire aussi sous forme, genre, de vérité à mensonge. Ou alors, tu peux dire aussi, si t'étais un animal, ou si t'avais un super pouvoir, ou un truc comme ça, qu'est-ce que tu serais, tu vois ? Ou des questions rapides, tu sais, en mode combini. Thé ou café ? Mer ou montagne ? et comme ça chacun peut répondre rapidement et tu dis ok cool et tout de suite tu peux aussi avoir des atomes crochus toi t'es pas café t'es matcha comme moi c'est génial donc ce que je veux dire c'est un petit jeu qui fait que ça va pas être un peu gênant un peu classique mais que ça va être un truc léger où on va tout de suite se sentir bien et comprendre que tout le monde est un peu dans la même vibe parce que c'est à ça que ça sert et ensuite je pense que ce qui va être intéressant c'est de lancer des choses un peu plus tout de suite un peu plus profond tu laisses un petit peu la sauce prendre, les gens discuter Mais moi j'aime bien lancer des débats ou faire des questions. Moi je sais que j'ai un pote qui m'a lâché un Notion, ou j'ai un jeu de cartes mais là je ne l'avais pas, mais du coup je l'ai sur Notion, c'est quand même plus pratique, parce que du coup c'est dans mon téléphone. Où en fait ça va être vraiment des questions profondes. Et moi j'en ai lu quelques-unes, parce que du coup j'étais en train de découvrir un peu le document, et je trouve que ça permet de poser le ton aussi, les valeurs, l'énergie et l'ambiance que tu veux créer, parce qu'en fonction des questions... tu vois genre qu'est-ce que tu ferais si t'avais un million de dollars maintenant versus si on t'annonce que t'as une semaine à vivre qu'est-ce que tu fais tu vois ou alors genre je sais pas faudrait que je relise je vais reprendre les questions mais si on t'annonce que ce soir bah en fait c'est ta dernière soirée tu te réveilleras pas demain c'est quoi les regrets que tu aurais des trucs comme ça tu vois et tiens voilà j'ai le doc sous les yeux et en fait déjà il y a 4 thématiques c'est selon toi, pour toi en tout cas l'avis sur telle question enseigne, apprends-nous quelque chose dis-nous en plus à ton sujet et des trucs un peu plus fun genre des questions comme selon toi comment tu définirais le bonheur ou comment tu définirais le succès selon toi est-ce que tu pourrais offrir un nouveau-né si tu pourrais offrir un nouveau-né un seul ... conseils, que je traduis en même temps de l'anglais, qu'est-ce que ce serait ? Si tu pouvais te donner des conseils à toi de quand t'avais 20 ans ou 10 ans en arrière, qu'est-ce que ce serait ? Que des trucs comme ça, et ça permet vraiment, il faudrait que je le partage, il faudrait que je le traduise déjà, ça sera plus simple de le lire, surtout sur le podcast, mais tu vois, c'est faire des questions, préparer tout un set de questions un peu profondes qui va donner le ton derrière à... Mais tu peux le faire même sur des choses... Je parlais de l'aquarelle. Tu pourrais dire, pourquoi vous vous êtes mis à l'aquarelle ? C'est quoi les émotions que tu as quand tu es à l'aquarelle ? C'est quoi le plus joli moment que tu as vécu pendant que tu peignais ? Et pourquoi ? Tu peux dire, ça c'est des trucs un peu profonds, mais ça peut être aussi des choses légères. Je trouve que pendant des meet-ups, qu'est-ce qu'il va faire ? Tu vas ressortir en disant, si tu passes un bon moment, c'est parce que 1, tu as connecté avec des gens, et 2, tu ressors, tu as vécu des émotions. Parce que... C'est l'enfer, n'importe quel événement où tu as l'impression que tu as été un fantôme, tu n'as fait que du small talk, tu étais là, tu as souri, mais tu n'as connecté avec personne et tu n'as rien ressenti. Donc demande-toi vraiment comment tu peux faire pour que les gens qui viennent, que vous soyez 6 ou 600, ils vivent des émotions, ils ressentent des émotions. Et pour ça, ça peut faire rire, ça peut être les toucher, ça peut être aussi dans le partage de choses sensibles. Donc, se sentir compris, se sentir entouré. Tu vois, des choses comme ça, en fait. Des choses qui vont te dire, c'est comment je leur fais vivre des émotions, tu vois, intenses pendant ce laps de temps-là, dans les circonstances. Parce que c'est sûr, si c'est une journée, c'est plus simple que si c'est pendant deux heures dans un bar. Mais demande-toi ça et je suis sûr que ton meet-up, il sera réussi. En tout cas, je pense qu'on a eu des super feedbacks. Alors, je n'ai pas pu justement à cause de la poutre et de l'ambiance parce qu'il y avait le premier défaut. Le premier critère que je t'ai donné, on ne l'avait pas validé. Je pense que l'ambiance aurait pu être encore mieux. On avait des super retours et ça fait vraiment plaisir de tous se réunir. Donc vraiment, n'hésite pas à faire des petits meet-ups et des events parce que ça te permettra de créer ta tribu, ton collectif, ton carrière d'adresse, ce que tu veux. Et derrière, ça fait toujours plaisir de vivre ça avec des gens qui nous comprennent. Maintenant, la phrase qui m'a fait sauter la cervelle quand j'ai eu mon pote Roger Hermier au téléphone. Roger Hermier, c'est Roger. Roger c'est un coach, c'est un coach business, life, préparateur mental, très bon, très costaud, très carré, j'aime beaucoup, pas de détour, toujours de l'amour, il est un peu comme moi, il met des tacles à la gorge mais il y a toujours de l'amour au bout de ses crampons. Et du coup j'ai dit écoute là pour une, parce que souvent j'ai envoyé plusieurs potes qui étaient un petit peu dans des vortex ou des simples mouvements, ils s'en sortaient pas. Et vu que c'était des très bons potes à moi, moi j'aime pas trop coacher des potes. trop proche de moi parce que je trouve que tu n'as pas le même biais d'autorité donc forcément la même chose que je pourrais dire la même chose que Roger mais ça aura pas le même poids parce qu'il n'y a pas ce biais là vu que tu es trop proche ça c'est super important quand on donne des conseils ce biais d'autorité et bref à chaque fois ils ont eu des super résultats grâce à lui et et moi j'étais là en mode bon bah cette fois c'est peut-être moi qui vais lui passer un coup de fil je vais m'auto conseiller donc c'est là où tu vois que bah y'a des mecs bien Je lui dis, sur ce coup-là, c'est moi qui vais avoir besoin de ton aide, est-ce que tu aurais des dispos ? Et le mec, donc c'était un dimanche après-midi, le mec m'a dit, je suis à la dispose tout de suite, 16h30, ok. On s'appelle, on reste plus d'une heure au téléphone. Et j'aime beaucoup parce que finalement, ça rejoint un peu ce que j'avais eu pendant le dej avec mes potes Jérémy, Ausha et Héloïse. Finalement, de remettre du kiff, de faire des choses qui sont moi, pas parce que je peux les faire ou que je serais capable de les faire, mais parce que ça fait du sens pour moi, donc remettre du kiff. remettre de la joie et de savoir avec qui j'ai envie de le faire et de quelle façon mais ça c'était top mais il ya un moment justement il m'a challengé et il m'a dit ça ça m'a laissé je jure cette phrase c'est qu'est ce que tu ferais si tu avais pas les peurs que tu as qu'est ce que je ferais dans mes projets ou dans mes actions si j'avais pas les peurs que j'avais et ce qui est fou c'est que tu es là en train de te poser toujours 10 000 questions, je devrais faire ça, plutôt ça, peut-être ta stratégie, qu'est-ce que je vais faire avec ceci, machin. Et là, si tu te dis, mais si j'avais 100% confiance, et que je n'avais plus aucune peur, et qu'en fait, j'y allais, tu sais, comme un enfant qui ne se pose pas de questions, et qui fait, tu vois, je lui dis, je ferais ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et ça paraissait tellement simple. Et c'est là où je me suis dit, mais en fait, la plupart du temps, quand on n'arrive pas à quelque chose, ou qu'on n'avance pas, c'est parce qu'en fait, on... on s'empêche nous-mêmes de le faire, qu'on se met des barrières. Parce qu'en plus, je lui ai pas dit, j'arriverai à faire ça, ou j'obtiendrai ça. Je lui ai juste dit, je ferai. En fait, dans ma tête, je m'étais même pas dit, j'appellerai un tel ou machin, on arrivera à faire ça, je décrosserai tel contrat, je ferai tel... Non, je lui ai dit, je ferai ça, après je ferai ça... Je lui parlais même pas de résultat. Je lui parlais pas de résultat. Je lui parlais juste d'action. Alors que, quand t'es bloqué... ben tu as juste besoin de passer à l'action en fait et parce que mais tu es tellement tu as tellement peur de pas obtenir le résultat que tu passes pas à l'action et que c'est un cercle vicieux et quand il m'a dit mais qu'est ce que tu ferais qu'est ce que tu ferais si tu avais pas toutes ces peurs là en fait c'est tout à coup c'est comme si ça t'enlève tout ton brouillard tu vois dans ta tête tu regardes l'objectif qui te tient à coeur ou les trucs sur lequel tu as brainstormé tu t'es un peu autorisé à rêver sur ton... mais si j'avais pas peur Je n'ai pas toutes ces peurs qui m'arrivent en tête quand je réfléchis à cette idée, à cette envie, à ce projet. Qu'est-ce que je ferais ? Bizarrement, ce qui est fou, c'est que ton cerveau va te donner toute la stratégie, étape par étape, tâche par tâche, que tu dois faire. Et ton cerveau, il n'y met aucune difficulté. Il dit, c'est comme ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et il n'y met même pas de, grâce à ça, j'aurai ça. Non, c'est juste, non, tu n'es que dans l'action. Et c'est là où tu t'aperçois quand tu procrastines. Quand tu ne fais pas les choses, c'est souvent... Et tu ne sais pas si c'est les bonnes. En fait, c'est comme si je pense à... Ton cerveau, il a déjà la stratégie. Et en gros, tu balances une flaque de mazout dessus. Et tu ne vois plus bien. Tu sais que tu essaies avec ta main de revoir les lettres, de nettoyer, mais c'est du mazout, ça colle. Tu ne vois pas bien les lettres, tu n'arrives pas à lire. Parce que c'est dégueu, c'est le bord. En fait, c'est ça, les peurs. Une espèce de vieux mazout mental qui t'empêche de voir l'info que tu as déjà, ce que tu dois faire, ce que tu sais devoir faire. Mais tu as rajouté du vieux mazout pourri par-dessus, et c'est toi qui le fais, c'est moi qui le fais. Et du coup, on ne voit plus rien, on ne sait plus où aller, et le mazout, c'est chiant, parce que comme tu as vu, les marées noires, c'est difficile à nettoyer. Mais des fois, quand il suffit juste d'un clic, le truc s'en va, parce que finalement, le cerveau est assez exceptionnel pour créer... la réalité que tu lui donnes et que quand tu lui donnes du mazout, il crée du mazout et quand tu crées une réalité à travers, encore une fois, un coaching de l'hypnose ou juste toi qui te mets dans un certain contexte ou juste tu vas méditer ou tu vas être dans un champ ou même tu picoles, tu ne poses plus de questions, sur le moment en tout cas le lendemain c'est pas pareil, mais En fait, c'est fou parce que le cerveau, il te donne vraiment ce que tu crées. Et quand tu crées du doute, même s'il a la solution, il va te donner ce que tu lui donnes. C'est du doute. Et quand tu arrives à créer encore une fois cet espace à travers des questions, des coachings, de l'hypnose, tout ça, en fait, il va te dire, il sait déjà. Il sait déjà parce que, en plus, c'est ça qui est fou quand tu vois un coach. C'est qu'un bon coach, il a les bonnes questions. Il n'a pas les réponses. Sinon, ça s'appelle un mentor. Un mentor, il est là pour te dire exactement ce que tu dois faire parce qu'il l'a déjà fait. Et ça t'invitera de perdre du temps. Un coach, c'est quelqu'un qui va avoir le recul que tu n'as pas sur toi parce que c'est impossible de s'auto-coacher. C'est extrêmement difficile. Je n'arrête pas de le dire. Je vois des stratégies business, les points de verrouillage chez tous mes potes entrepreneurs. Je peux leur faire des strates de com, de business. Et moi, je suis là en mode... J'ai l'impression qu'il y a... Il y a un poisson rouge qui tourne dans le bocal. Mais c'est vide, pourquoi c'est vide comme ça ? Et là, c'est vide, parce qu'en fait, tu n'as pas le recul. Tu ne peux pas être à la fois l'observeur et l'observé, en fait. C'est compliqué. Et c'est pour ça que ce que je te conseille, c'est si tu n'arrives pas à te poser cette question, demande à quelqu'un de te poser cette question. Tu sais, d'être là, tu respires, et tu demandes à quelqu'un de te poser cette question. Pense à ton projet, à ce que tu aimerais faire, à ce que tu n'oses pas, à les questions que tu te poses. pose et demande à quelqu'un de te poser cette question et vois ce qui te vient en tête. Maintenant je voudrais te parler de l'interview de MrBeast sur le podcast Diary of a CEO de Steve Bartlett. C'est vraiment un des plus gros podcasts du monde je pense maintenant. C'est vraiment très quali, tu sens que le mec il prépare archi fort ses questions, c'est vraiment méticuleux. Et MrBeast pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le plus gros youtuber du monde. Donc là ça doit être par exemple 300 millions d'abonnés. 300 millions, je ne sais pas si tu imagines. En gros, c'est ce qu'il disait, sachant qu'il n'y a pas YouTube en Chine, d'accord ? En gros, c'est comme s'il y avait à peu près 200 millions de vues sur chacune de ses vidéos, en moyenne, donc il y en a plus. Dis-toi que c'est comme s'il y avait quasiment 3-4% de la planète qui voyait, de toute la planète mondiale, qui voyait des vidéos de MrBeast. Et si tu enlèves, je pense, les gens qui n'ont pas accès à Internet, là tu dois grimper à un taux phénoménal. Donc le mec, il pèse... de façon incroyable dans le game. Là, il a sorti les Beast Games sur Prime. C'était le plus gros truc jamais fait, en espèce de jeu filmé. Ils ont 50 records du monde, Guinness Book, tellement c'était ouf et gigantissime. Il y avait 100 millions, je ne sais plus combien, 5 millions de cash price à la fin à gagner. Bref, et pourquoi je voudrais te parler de ça ? C'est parce que ça m'a fait beaucoup penser aussi aux documentaires sur Kanye West, sur Orelsan. sur tous ces mecs-là qui ont été filmés depuis le début, à quel point, en fait, c'est dur. Quand tu l'écoutes, tu dis pas, c'est un génie, le mec, il est là, c'est Beethoven, il t'a composé les plus grandes symphonies, comme ça. Non, le gars, il t'explique. C'est fucking dur. J'y pense, lui, il a la chance d'être obsédé, il a une personnalité obsessionnelle, ce qui, finalement, peut être chiant, mais pour lui, c'est extraordinaire, parce qu'en fait, lui, il est... tout le temps sur le même sujet. Et là, il commence à être sur plein de sujets. Parce qu'avant, il n'avait que sa chaîne YouTube. Mais maintenant, il a aussi Fistball, qui est en fait les chocolats. Donc, il a une marque de chocolat qui est en train de cartonner. Il a aussi les Beast Games. Donc, t'imagines, il a tourné le plus gros truc, le plus gros show télé, l'histoire de la télé, en gros, sur Prime, à côté de tout ça. Et le mec, il dit, je dors quasiment pas. Il est toujours en déplacement plus de 25 jours par mois, tu vois, en tournage. C'est un truc de malade, mais le mec, il te dit. Je suis... Si j'avais mis ma santé mentale en priorité, je serais pas aussi successful que ça, en fait. Et au-delà de ça, c'est que même s'il met all-in, c'est-à-dire qu'il se réveille, il travaille jusqu'à temps de se coucher, tout le temps, 7 jours sur 7, en fait, ça t'explique à quel point c'est dur. C'est dur, c'est dur. Et quand tu regardes aussi les vidéos d'Aurel San, tu vois à quel point il galère. Et que même la deuxième saison, quand... Le deuxième documentaire qui a été fait par son frère pour sortir son dernier album, il a galéré, il trouvait pas, il galère, il était sec, tu vois. Il n'arrivait pas, en fait, à vraiment, littéralement, c'était de sortir les chansons, Orelsan. Il galérait, c'était impossible. Et pourtant, tu vois, à la fin, sur le fil, il sort ses chansons, c'est un carton de ouf. Quand tu vois Kenny West en ascension, c'est un mec qui s'est tapé, que personne ne voulait, qui a eu des accidents, qui a eu ceci, et à chaque fois, il taffe. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que... Je pense qu'on pense trop, en regardant les contenus sur Internet, que réussir, peu importe à n'importe quel niveau, c'est facile. Que ça devient un truc comme la vie qu'on a aujourd'hui. J'ai besoin de quelque chose, je l'achète sur Amazon, je l'emmène dans ma boîte aux lettres. J'ai faim, je peux avoir un Uber Eats. Vas-y, j'ai des vêtements sales, en fait en deux heures j'ai des vêtements propres et secs. Parce que je mets dans la machine, parce que tout en fait. J'ai besoin de... Je me sens excité, je vais sur un truc porno. Je vais essayer de dater une nana, je vais sur une appli. Tout est instantané. Il n'y a plus de difficulté pour rien. Ce qui fait que c'est pour ça que la Gen Z, là, ils sont déprimés. Bah ouais, les gars, c'est ça la life. Ah bah ouais, c'est dur. Il y a tout qui est instantané. Du coup, pourquoi maintenant galère, ma vie, t'es nul. Bah ouais, mon gars. Et c'est ça le truc. C'est quand on enlève finalement toute la beauté de la vie aujourd'hui dans nos sociétés. C'est-à-dire avoir le plaisir de pouvoir galérer pour être fier de ce qu'on a fait. Ça, c'est important. Et que finalement, quand t'écoutes ces mecs-là, mais en fait, le succès, heureusement qu'ils l'ont. Mais c'est mathématique. La quantité d'énergie, de jus de cerveau, de volonté. Ils disent, en fait, je sais que personne ne pourra jamais me dépasser sur YouTube parce que personne n'est prêt à faire ce que je fais. Il faut être taré pour faire ce que je fais. Et moi, ils disent, je suis... Et c'est comme des mecs comme Elon Musk. C'est des mecs, t'as pas envie d'être eux, t'as pas envie d'être dans leur tête. C'est horrible. Mais même à mon micro, mini niveau, tu vois, tu dis, mais en fait... Pour être là où j'en suis, j'ai dû claquer ma dème, même si je gagnais bien ma vie, mais je voulais être libre. Du coup, je suis parti faire le tour du monde, je suis retourné sur le canapé des potes, j'avais pas de thunes, je savais pas comment j'allais gagner d'argent, je faisais des petites missions, je galérais. Puis un jour, au bout de trois ans, t'imagines, trois ans à attendre. Moi, je galère à attendre trois minutes dans une file d'attente. Trois ans à attendre, à être là, puis d'un coup, ça pète, etc. Et en fait, tu le fais, au début, t'es payé 500 balles, puis après, t'es payé 5 000 balles, puis après, t'es payé 20 000 balles. Waouh, pour les mêmes trucs ! Mais parce qu'en fait, t'as pas lâché en fait. Parce qu'en fait, des fois, ça m'arrivait, je finissais une journée de tournage, je faisais une nuit blanche de montage pour pouvoir prendre l'avion le lendemain et je dormais dans l'avion parce que je pouvais enchaîner l'autre tournage et je kiffais. Mais c'était intense et c'était dur et c'était surtout, il fallait être là tout le temps. Tout le temps, il fallait y croire et pas lâcher. Et aujourd'hui, si j'ai cette vie aussi de pouvoir aller où je veux, quand je veux et d'avoir cette vie de nomade digital où je peux à peu près me payer ce qui me fait plaisir, mais c'est parce que aussi j'ai... Je n'ai pas lâché, j'ai essayé de monter une équipe, j'ai monté un business, j'ai pris des risques. Et après, j'ai arrêté avec toute mon équipe, j'ai arrêté avec mon associé parce que ça ne fait plus de sens, parce que je veux me réinventer. Et c'est ça. Et à chaque fois, c'est dur. C'est dur et c'est tant mieux. Donc, si tu vois que tu n'y arrives pas et que tu galères, c'est normal. C'est ça le goût du progrès. C'est ça le goût du succès. C'est la galère, c'est dur, ça fait mal à la tête. On a l'impression qu'on est perdu, qu'on n'y arrivera jamais. Et c'est justement si tu ne t'arrêtes pas à ce moment-là, c'est dans le syndrome de Dunning-Kruger, c'est au début tu y vas à fond, je ne sais pas si tu connais ce graphique, mais au début tu y vas à fond, tu crois que ça va être génial, du coup ta motivation elle est au taquet, parce que tu es au summum de l'ignorance, parce que tu ne sais pas ce qui t'attend. Quand tu commences à comprendre tout ce que tu vas devoir accomplir, tu tombes dans la vallée du désespoir. C'est le fameux graphique où tu es au plus bas niveau motivation et tout. et tu remontes tout doucement au fur et à mesure de tes efforts. Et la plupart des gens, ils arrêtent dans la vallée du désespoir. Pourquoi ? Parce que c'est long, c'est chiant. Tu ne sais pas quand est-ce que tu vas y arriver. C'est ça le truc. Tu ne sais pas. Et dans cette société, on veut tout savoir. L'hôtel, est-ce qu'il va être bien là où je vais aller ? Le resto, est-ce que c'est machin ? Est-ce que si je mets de la pub, je vais gagner trois fois ce que j'ai mis en pub ? Ta gueule, non, ce n'est pas le principe. Si tout le monde mettait un pour avoir trois, tout le monde serait multimillionnaire. Donc, c'est vraiment ça en fait. Si tu es en train de galérer, mais que tu crois et que tu as envie de réussir dans ce que tu fais, lâche pas. Tu es en plein en train de mâcher le succès. Et les premiers coups de mâchoire, tu vois, c'est un goût un petit peu de pain moisi, tu vois. Mais si tu continues à mâcher et à bien le digérer, tu vas voir que ce sera un petit haribo bien sympa que tu es en train de te régaler avec parce que c'est ça, en fait. C'est ça, le goût du progrès. C'est la galère. C'est dur. Et quand les mecs les plus oufs du monde te le disent... Et que ça ne devient jamais plus facile. Ça ne devient jamais plus facile. Oui, si tu retournes en arrière faire les mêmes choses, ça serait dix fois plus facile. Mais vu qu'à chaque fois tu avances, tu viens tacler des nouveaux problèmes auxquels tu n'as jamais fait face. Donc c'est toujours aussi dur. Parce que dans ton évolution, c'est dur. Et c'est le principe. Donc c'est ça ce que je veux dire. Lâche pas l'affaire. Si c'est dur, c'est que c'est le bon chemin. Si c'est facile, c'est que tu stagnes. Et c'est que tu es en train de reculer sans même t'en rendre compte. Et que le but, ce n'est pas du toujours plus. C'est juste toi d'évoluer en fait. d'évoluer vers ce qui fait du sens et de faire attention à pas faire comme moi aller vers ce que tu peux faire ce que tu es capable de faire parce que tout le monde a l'air de se régaler de faire de l'oseille et que c'est cool mais que c'est pas toi et ça c'est le danger tu vois parce que tu vas y aller mais tu vas pas être heureux tu vas pas te reconnaître ça va te dégoûter tu vas perdre confiance en toi et potentiellement vu que ben tu vas t'arrêter en chemin parce que tu vois que ça fait pas de sens ben en fait là tu vas te sentir perdu plutôt qu'aller chercher la décision dure la décision qui fait mal Celle que tu sais qui te fait grandir, celle que tu sais, putain, c'est ça le plus beau dans la vie. C'est quand tu vois tout le monde aller dans une direction et que tu es capable de dire, bah non. Ça, ce n'est pas moi. Moi, je vais dans l'autre. Là où il n'y a personne, où il y a du vent, il pleut, mais je ne sais pas pourquoi, c'est par là. C'est par là que ça m'appelle. Pour moi, c'est vraiment ultra important. Ce que j'ai vraiment envie, c'est vraiment dans la vie, je m'en rends compte, c'est de montrer aux gens qui se sentent différents qu'en fait, c'est leur plus grande force. Et ça, parce que je me suis toujours senti différent. En plus, je suis TDA, j'arrive à comprendre un peu pourquoi aussi, mais même dans ma façon d'être. dans ma façon de voir la vie, et que ces derniers temps, parce que l'horloge biologique de la quarantaine m'a fait inconsciemment revenir sur de me dire peut-être qu'il serait temps pour moi de... Oui, j'aimerais bien, mais là, il n'y a rien qui me vient. J'en ai envie dans l'idée, mais je me force. Je me force à m'ancrer à Lisbonne, je me force à ceci. Et ça ne marche pas, parce que moi, j'aime le mouvement, j'aime la dynamique, j'aime les rencontres, j'aime être dehors, et en fait, il faut que je l'accepte. Et si, pour ça, je dois gagner dix fois moins que des potes entrepreneurs, Mais au moins je suis dehors et je suis en train d'interagir avec des gens. En fait ma valeur, évidemment je me parle à moi-même et je me donne des conseils à haute voix, mais ma valeur elle n'est pas liée à la quantité d'argent que je me fais. Elle est liée à la fierté que j'ai d'avoir pris cette décision de me regarder dans une glace et de me dire ça c'est moi en fait. Ça c'est moi, ça je suis heureux en fait. Bah ouais je ne gagne pas 40 000 balles par mois, je n'ai pas fait 500k ou j'en sais rien. Bah j'ai peut-être fait que 4000, mais je suis fucking sur la plage et demain je suis en forêt avec des gens que je kiffe. Et je suis toute la journée dehors, ce soir je bosse un peu sur l'ordi, ce soir après je suis avec des gens que j'aime, et terminé en fait. Mais bien sûr que je serais dix fois plus fort qu'aller vers la peur, la peur du manque, donc essayer de faire plein d'argent dont j'ai pas besoin et dont je m'en contrefous. Si, et là je parle de moi en fait, donc si tu te sens différent, dis-toi que c'est ta meilleure force. Vraiment. Et essaie jamais d'aller dans des cases. Si t'es un rond, cherche pas à rentrer dans un carré, on s'en bat les couilles. Parce qu'en fait tu vas te rendre malheureux et dire putain c'est vraiment naze que je sois un rond eux ils ont des angles et tout t'es un rond ce qui faisait que quand t'étais petit t'étais différent et que t'étais en train de toujours te faire bully de te faire rejeter que t'avais pas ta place etc c'est ce qui te fera gagner pourquoi tu crois que je suis devenu influenceur voyage et que ça a marché et que j'ai eu une promotion interne quand j'étais à la régie pub et que j'ai réussi à être animateur télé c'est parce que j'étais pas comme tout le monde en fait c'est ça le principe c'est que si tu... Un mec qui réussit à faire un truc de ouf, c'est un mec qui n'est pas comme tout le monde. Donc, ne sois pas comme tout le monde. Comme ça, tu vas pouvoir faire tes trucs de ouf à toi, dans ton chemin, avec tes trucs de ouf différents que tu as en toi. Et tu vois, je parlais là, avec ma pote Anouk Chedo, qui est aussi dans un de mes collectifs, qui est conseillère en images, qui est relou, qui m'a relouqué. C'est grâce à elle qu'à chaque fois, on me dit, stylez l'outfit. Ça ne m'arrivait jamais avant. Et du coup, je l'ai conseillé à plein de potes entrepreneurs qui, à chaque fois, c'est régalade. Tous mes potes, c'est comme moi. On n'aime pas faire du shopping, mais on aime mettre stylé. Donc hop, on met un petit coup de Hanouk Magic, ma pote Hanouk Cheddo, et puis hop, tout à coup, on est stylé. Mais je lui disais, et je crois en elle, parce que je la trouve géniale. C'est vraiment un être humain en or. Et en plus, c'est des parcours où tu sens que ça a souffert, mais qu'elle garde le sourire, qu'elle veut bien faire, qu'elle fait ça par plaisir. Et je lui dis, mais ce qui fait que les gens vont venir et qu'ils vont continuer à te recommander. C'est parce que c'est chiant ton métier d'aller faire des boutiques et tu le rends génial avec tes blagues, ton sourire, ta personnalité. Tu rends le truc léger, fun. Et c'est ça qu'il va faire. C'est pas genre bonjour, machin. C'est pourquoi la meuf en relooking brésilienne sur M6, elle a fait un tabac parce qu'elle était chelou. Ma chérie, elle en faisait des tonnes. Mais en fait, ça faisait passer un bon moment. Et en fait, elle m'a envoyé un message, je n'ai même pas eu le temps de lui répondre. Et si tu l'entends avant que je t'envoie ce message, elle me disait, mais en fait, ce qui est fou, c'est qu'on me dit... En fait, tu as l'impression que tu me dis, Alex, que ce qui va me faire réussir, c'est tout ce pourquoi. Bah, entre guillemets, on m'a dit que j'étais trop quand j'étais petite. En fait, on me disait, j'étais trop comme ci, trop en éclat de rire, en machin, en solaire. Calme-toi, en fait. Et on m'a toujours dit que c'était trop. Et là, tu es en train de dire que ça, en fait, c'est ce qui va me faire réussir. Bah ouais, en fait. Bah ouais, en fait. La vie, encore une fois, c'est dur. C'est dur, c'est dur. Donc, autant se différencier, autant être toi-même. Et surtout... Bah quand t'es différent, tu traces ta route, tu traces ton propre sillon. Et peut-être un sillon qui a jamais vraiment été exploité avant. Donc c'est forcément plus dur, mais c'est tellement plus gratifiant. Donc franchement, si tu te sens différent, putain mais fais-en ta plus grande force, capitalise dessus, sois-en fier. Parce que des gens normaux, il y en a plein, des gens stylés, différents, il n'y en a pas tant que ça. Et c'est ceux-là qu'on a envie de voir, c'est ceux-là qu'on suit, c'est ceux-là qui font la diff. Vraiment. Bon, je me calme un petit peu. Et je vais te parler d'un autre sujet, je pense, qui peut-être te touche aussi, c'est la peur de déranger. Alors tu vas dire, c'est bizarre, Alex, t'as pas l'air d'être le genre de personne qui... tu vois ? Plutôt le genre, l'éléphant se joue dans un jeu de quilles ? Je ne pense pas du tout que c'est la bonne expression. Ce que je voulais dire, c'est qu'en gros, ou un truc de cristal ? Non, bref. Ce que je voulais dire, c'est qu'effectivement, j'ai une personnalité qui prend de la place, qui gueule, qui s'en fout, qui fait tac, boum, bam, qui va taquiner. Et à quel moment, moi, en fait, j'ai peur de déranger ? Évidemment, on a l'ADN, qui est moi, clairement, je m'en bats les couilles. Je fais un peu ce que je veux, je gueule, j'aime me faire remarquer. Et tu as ton inconscient et ton éducation et ce qu'on t'a mis dans la tête, sans même le vouloir en fait, de quand tu étais petit. Et moi je viens d'une famille d'ouvriers, donc c'était une famille où il ne faut pas se faire remarquer, il faut suivre les règles, il faut être discret, il ne faut pas que les voisins disent quoi que ce soit, qu'est-ce qu'ils vont penser, on ne se fait pas remarquer en fait. Il ne faut pas déranger les gens, on a peur de déranger. Bah en fait, du coup, ça, ça s'est foutu dans mon crâne, en fait. Et en fait, à chaque fois que moi, au bout d'un certain temps, et si tu m'as déjà vu en soirée, j'arrive, je suis Taz. Taz dans Tazmania, dans Warner Bros. J'arrive, je gueule, je vais partout. Et hop, au bout d'un certain moment, en fait, je me dis, OK, j'ai assez dérangé. Là, en fait, ça me rattrape. Je me dis, bon, là, je vais partir parce que je les embête, en fait. Tu vois ? Et je pars. Ou tu vois, ou j'arrête. ou quand je reçois des trucs, je dis « Ah, ok, c'est bon, tu vois, genre, vas-y, à quelqu'un d'autre, tu vois. » Parce que j'ai l'impression que j'ai trop pris d'attention. C'est comme si ça me rattrape au fur et à mesure. Donc, même des gens comme moi, ils ont peur de déranger. Et je pense que c'est un vrai problème d'avoir peur de déranger. Et si peut-être que tu as eu cette éducation, peut-être que toi, tu as tout simplement cette personnalité aussi, d'avoir peur de déranger les gens. Et du coup, j'ai eu un petit coaching aujourd'hui, là, tout à l'heure, de deux heures, mon gars, avec Nathalie Wauer. Je mettrais son lien, qui est une coach incroyable. Pour les femmes, elle a fait une exception pour moi, parce qu'elle est dans le cercle des solopreneurs, et que du coup, je l'ai rencontrée au meet-up à Annecy, elle était là. Femme incroyable, un rayon de soleil, ça va vite, c'est carré, il n'y a pas de détails, tu vois, elle ne fait pas genre aller stylé, non, humble et tout, mais carré. C'est pour ça que j'adore ce cercle, ces échanges de bons procédés. Alors, elle m'avait dit, apprends aussi à recevoir sans donner en échange, ça fait partie de l'exercice. J'ai dit, c'est chiant ton truc, parce que moi, évidemment, je suis le genre de mec qui aime bien contrôler ce truc-là. L'amour, en fait, c'est un peu ça. Quand tu donnes, tu donnes, tu donnes, c'est que c'est toi qui contrôles l'amour. Parce qu'en fait, tu ne laisses pas aux gens la possibilité de te donner, et donc tu ne donnes pas la possibilité aux gens de te décevoir. Donc je ne devais pas lui faire un retour d'énergie. Mais putain, j'avais envie de parler de ça quand même. Donc je parle d'elle, parce qu'elle est absolument géniale. Et en gros, elle est venue tacler vraiment plein de points. de blocage, de choses. À la base, je venais l'avoir pour mon rapport à l'argent. Parce que j'ai un rapport à l'argent où pareil, un peu d'autosabotage. Quand j'en gagne trop, attention, c'est pas bien. Fils d'ouvrier, on fait gaffe quand même. Donc on s'autosabote pour en gagner beaucoup, mais pas trop non plus. Sinon, on change de niveau social, on n'est plus la même personne. Et puis finalement, avoir beaucoup d'argent, c'est voler, c'est prendre de l'argent aux autres. Enfin, tous ces trucs qu'on t'a mis quand t'étais petit, en fonction de ton... ton niveau social, tu vois, et de la classe sociale dans laquelle, ou des bords politiques dans lesquels tu pouvais être. Et du coup, je venais pour ça. Et on est arrivé aussi sur plein de choses, et notamment la peur de déranger, je trouvais ça très beau, parce qu'elle l'a très bien taclé, elle m'a posé les bonnes questions. Et en gros, elle m'a dit des phrases qui j'espère pourront être utiles. C'est finalement, déranger, c'est faire le cadeau de donner à l'autre la possibilité de poser ses limites. Et finalement, la plupart des gens, ils ne s'expriment pas. Ils se laissent marcher dessus. Et que finalement, quand tu déranges, et que tu déranges et que t'es pas non plus un connard, parce que en fait, c'est souvent ça, tous ceux qui ont peur de déranger, c'est souvent des gens bien en fait. Pourquoi tu veux pas déranger ? Parce que t'es quelqu'un de bien et que tu respectes l'autre. Et qu'en fait, quand tu vas aller voir quelqu'un, l'appeler, lui proposer, que ce soit vouloir avoir peur d'héter un mec ou une fille, que ce soit avoir peur de... déranger un client ou d'une relance ou un truc, tu as peur de déranger, c'est-à-dire que tu ne veux pas faire de mal, tu veux être quelqu'un de bien en fait. Mais quand déjà tu penses à te dire, laisse à l'autre en fait, déjà ne mets pas l'autre en mode, je vais le déranger, le pauvre, comme si c'était une victime. Ne fais pas de lui une victime, tu vois, l'autre. Parce qu'en fait c'est ça. Quand tu déranges, tu te dis « je ne veux pas le déranger, le pauvre, c'est une victime » . En fait, laisse-lui poser ses limites. Et surtout, apprends à l'autre, ça lui permet de se dire « là, non, je n'ai pas envie, je ne suis pas disponible, ça ne m'intéresse pas » . Finalement, tu lui fais un cadeau. Et c'est vraiment, en fait, il y a un autre truc qui m'a vraiment touché dans sa phrase, c'était de se dire, surtout si tu sais que tu es bien intentionné, que tu veux vendre un produit, une prestat, proposer quelque chose à quelqu'un, et que ce soit par exemple, je ne sais pas, une soirée ciné ou… ou faire un co-living avec des potes, je dis « je ne sais pas, je ne vais pas le déranger » ou « ça ne va pas lui plaire » ou « je ne sais pas » . Et en fait, tu prives peut-être les gens de leur permettre de changer leur vie en voulant pas les déranger. Parce que peut-être qu'ils n'attendaient que ça, ton coup de fil ou l'opportunité. Parce que tu avais la solution, tu avais un truc, des vacances, des choses comme ça, tu n'as pas osé parce que tu dis « lui, il s'en fout un peu, ce n'est pas son niveau » ou ce n'est pas ce... ça va pas l'intéresser avec les gens ou le programme ou la destination, j'en sais rien, tu le proposes pas ses vacances. Mais en fait, il attendait que ça, parce qu'il se sent seul, il était déprimé, ça tu le sais pas, parce qu'en fait, il était dans son coin. Et quand tu le fais, en fait, c'est que... En fait, elle m'a fait prendre conscience que quand tu as peur de déranger, tu penses... En fait, tu parles du principe que c'est négatif en permanence. Parce qu'en fait, ça veut dire que si tu vas déranger, c'est-à-dire que si tu dis quelque chose, ça va créer un truc négatif. Mais comment ça peut créer un truc négatif ? Si à la base t'es quand même bien intentionné en voulant faire le bien, en proposant un truc qui te paraît cool, un service, ou même un service si t'es en mode démarchage. Parce que c'est souvent ça, on a peur de démarcher des clients au téléphone parce qu'on a peur de les déranger ou on veut pas paraître pushy. Mais si je sais que moi ce que je vends c'est stylé et que ça peut aider des gens, comment en fait je peux partir du principe que ça peut déranger ? Non je suis plutôt en train de dire qu'il faut que j'appelle un maximum de personnes parce qu'au moins j'arriverai à en convaincre certaines personnes et je pourrais entre guillemets les aider. Et que finalement ne pas le faire c'est... priver quelqu'un de pouvoir peut-être changer sa vie et c'est peut-être aussi surtout partir de en fait si je pars du principe que je vais le déranger je suis négatif est ce que j'ai envie de vivre une vie de quelqu'un qui est négatif qui à chaque fois qu'il envisage un scénario il imagine il part du principe que c'est négatif bah moi j'ai dit non en fait moi je suis dans le positif moi je suis en mode j'ai envie de se dédier des gens j'ai envie de je sais pas de ouais de bouger des murs de faire des projets j'ai pas pourquoi tu as peur de déranger bah ouais mais si ça leur plaît pas bah ouais bah super, tu vas le faire gentiment en fait, tu vas leur dire, ils vont te dire, ils vont poser leurs limites, peut-être que c'est pas le bon timing, et puis ils te le diront, et puis après, ça fait quoi ? Bah merci. Et imagine le gars en fait, ça s'enchaîne la vie, ça fait un clic, genre, tu vois moi avec l'immersion, c'est pour ça que je l'ai fait mon immersion entre potes entrepreneurs, c'est parce que, à la base, j'avais peur en fait, j'avais peur de ce qu'ils allaient me dire, j'avais peur d'être dérangé, j'avais peur qu'ils me fassent pas confiant, j'avais peur de, toutes ces peurs tu vois, eh, qu'est-ce qui se passe si tu agis sans toutes ces peurs ? c'était un peu ça et je l'ai fait un peu inconsciemment je les appelle, je leur propose et puis s'il y en a qui sont dispos et que ça intéresse, ils viennent et ça va leur faire sauter la cervelle et ça va être une expérience qui va les marquer à vie et c'est ce qui s'est passé il y en a plein qui n'étaient pas dispos, qui auraient voulu venir et ceux qui sont venus, ça leur a fait sauter le caisson ils sont sortis, changés ça les a marqués à vie en fait si j'avais pas eu le courage et surtout de dire je leur propose ça et que j'avais eu peur de les déranger ... Je ne leur aurais jamais fait vivre ça. Il y en a, ils ont connecté à des choses ultra puissantes. Ils se sont débarrassés de poids aussi ultra important, négatif. Et ça, ça ne serait jamais arrivé si j'avais eu peur de déranger. Donc, si toi, tu es comme moi, tu as cette merde à l'intérieur, demande-toi vraiment déjà, est-ce que tu as envie de priver quelqu'un de la possibilité de pouvoir changer de vie ou d'améliorer sa vie ? Parce que si tu sais, déjà pose-toi la question sur ce que tu fais, ce que tu veux proposer, ce que c'est bien. Si c'est pas bien et que tu trouves toi que c'est de la merde, bah revois ton offre. Revois ton offre, et encore une fois, c'est ton offre de proposition, de vacances. Peut-être que tes vacances, tu dis que c'est de la merde. Bah alors si tu dis que c'est de la merde, bah fais pas ces vacances-là en fait. Trouve d'autres vacances trop stylées. Et au moment où tu trouves que c'est stylé, propose. Parce que là, tu sais que c'est une vraie opportunité trop nice. Et puis aussi, c'est comme je disais, l'opportunité à l'autre de s'assumer, et de le dire gentiment, et de poser ses limites. Et que s'il n'arrive pas à le faire, tant pis, c'est un exercice qu'il va falloir qu'il fasse. Et te dire une dernière fois aussi, si tu as peur de déranger, tu te lèves dans ta vie, tu envisages ta vie comme un truc tout le temps, avec un scénario négatif, de défaite. Mais ce n'est pas possible, qui veut vivre comme ça ? Envisage le truc en te disant, je vais dire ça, en fait, ils vont être trop heureux. Ils peuvent aussi ne pas être trop heureux, ou ça ne les intéresse pas, ou ne pas être dispo. Et franchement, c'était un... clin d'oeil minuscule de tout ce que de tout ce qu'elle m'a donné comme valeur natalie c'est vraiment une alain a vraiment j'étais impressionné est vraiment très forte et j'espère que ces petites partage de conseils d'un micro moment parce qu'on a parlé tellement de choses mais de scotching d'aujourd'hui pourra être être utile et pourra te permettre de débarrasser aussi de cette peur de déranger Va déranger si c'est pour le bien. N'aie pas peur. Va parler à des gens. Va envoyer des messages. Propose. En fait, dis-toi toujours, je me dois de ne pas priver quelqu'un de peut-être lui changer sa vie. Donc propose et ne te retiens jamais. Et maintenant, le petit fun fact pour terminer ce journal de bord. Et ce petit fun fact, il part à la base d'un autre truc que j'ai entendu dans l'interview de MrBeast où il disait en fait que lui... même si c'est encore une fois c'est le meilleur du monde sur YouTube, il disait que lui quand il était entouré de gens qui sont des gens entre guillemets normaux, qui ne sont pas à fond, qui font leur petit truc, que lui en fait il devenait beaucoup moins bon, et qu'il ne performait pas, et qu'il n'était pas très ouf, et qu'il ne se voyait pas très ouf. Et que par contre si tu mets dans une pièce où il n'y a que des champions, des hay players, des gars de ouf qui sont énervés, lui en fait ça le fait vibrer à un taux énergétique où le mec ça révèle le meilleur de lui-même. Je me suis dit, putain, mais c'est vrai que mon problème, c'est que quand je taffe, je suis très solo. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai créé le Cercle. Et je suis entouré, j'ai plein de potes, mais je m'entoure finalement à la fin de ma journée. Tu sais, genre quand je fais des, tu vois, je sais pas, je vais faire des restos, je vais faire des activités, etc. Et je me suis dit, mais là, ça fait trop longtemps à Lisbonne. En plus, je suis dans une ville, je pense qu'il va falloir que je bouge d'ici pour me mettre un peu plus en nature. Parce que c'est ça qui me fait être bien. Mais à côté de ça aussi. Je me dis, il faut que je passe un moment avec des mecs, des hey players, des potes à moi où dans mon quotidien, en fait, on fait des choses ensemble et pas juste on va faire un resto, salut, ça passe une bonne journée, etc. Pour me mettre dans ce taux énergétique, ce taux vibratoire que j'ai envie de retrouver et que j'ai un peu perdu parce qu'ici à Lisbonne, je suis enfermé, je ne suis pas dehors, machin. J'ai l'impression que moi, surtout si je ne suis pas mobile et entouré de gens dehors et interagir avec des gens comme je le faisais pendant des années à travers le monde, ça me tue à petit feu et en fait, je deviens une version un peu médiocre de moi-même. Et du coup j'envoie un message à un de mes potes, mon pote Sam Kovacs, qui est un gars génial, qui est plutôt dans la bourse et qui a un business là-dedans. Et je dis mec, c'est quoi ton planning avec Anto et trucs dans les mois à venir ? Donc il m'envoie tout son planning, le gars il va à Babelou, il va partout le mec, il est aux Etats-Unis, après il va à Dubaï, après c'est à Bali, après ça repart en France, après machin. Je dis ah ok cool, bon il me dit il va en Colombie en août, je dis putain c'est génial parce que moi j'y vais, ok bah. Mais je lui dis merde. J'aurais aimé, dès que j'ai une idée c'est maintenant, sinon c'est nul, faut attendre tout ça, chiant. Et du coup je dis ça fait un peu loin août, c'est dommage, j'y allais déjà, j'étais déjà avec d'autres potes. Et là il me fait, écoute sinon dans dix jours moi là je suis fait à Bali, j'ai ma meuf qui va faire une retraite de yoga au Mentawai pendant deux semaines, pendant plus de deux semaines, trois semaines, si tu veux, viens on se fait une coloc entre potes en mode on se lève le matin, workout. on bosse ensemble après on fait des petits restos surf et on kiffe tu vois on a notre petite routine sport taf kiff rigolade j'ai dit mec bah ouais vas-y j'arrive et du coup là tout à l'heure juste avant de faire d'enregistrer le podcast j'ai pris mon billet d'avion la veille pour le lendemain j'ai pris un billet à aller et là je me dis ok je pars dans dix jours faudrait peut-être que j'arrive à louer mon appart sous loué ou en fait je me suis dit bah faut peut-être que je le rende donc je suis en train de dire peut-être que je rends mon appart que j'en ai même mais bref tout ça Pourquoi je te dis ça ? Parce qu'en fait c'est ça la life. C'est comme ça que je me sens bien et tu vois, il y a des gens qui ne supporteraient pas ce genre de vie de sur un coup de tête prendre un billet d'âge. Eh ben je m'en bats les couilles parce que tant mieux pour eux. Parce qu'eux ils ont compris ce qui leur fait du bien et moi je me reconnecte à ce qui me fait du bien. C'est la spontanéité, c'est la prise de risque, c'est je ne sais pas, c'est l'improvisation et c'est tout ce que j'aime. Et finalement quand on me dit mais comment Alex, comment tu fais, comment tu sais quand il faut savoir saisir sa chance ? Ben putain ! Quand ça a deux oreilles, une moustache et une queue et que ça fait miaou, ça pèle un chat, frérot. Donc vas-y, mec. Il y a un moment donné, quand tu sens que c'est pour toi, quand tu sens que ça frétille, encore une fois, vas-y. Demande-toi quelle est ta surface de chance. Parce que ta chance, tu dis, j'ai pas beaucoup de chance. Mais fais-la grandir, ta chance. Fais-la grandir. Et pour la faire grandir, il faut saisir les opportunités. Et parfois, ça marchera, parfois ça marchera pas. Mais moi, ce que je veux te dire, ce qui va bien marcher, c'est quand j'ai posé mes fesses dans l'avion pour arriver à Bali d'ici dix jours. Allez, bisous.

Description

⭕️ Rejoins Le Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


LIENS UTILES :



SUJETS DE L'ÉPISODE :

  • Bref 2 : Analyse de la suite de la série "Bref" de Kyan Khojandi, soulignant l'importance de la vulnérabilité et de l'authenticité dans la création de contenu.

  • Les signes de la vie : Discussion sur l'importance d'écouter les signes de la vie et de suivre la direction qui fait peur, car c'est souvent là que se trouve la croissance personnelle. L'exemple d'un déjeuner imprévu avec des amis et la rencontre fortuite de Shubham Sharma illustrent ce point.

  • Meet-ups : Conseils pour organiser des rencontres (meet-ups) réussies, en mettant l'accent sur la création d'un environnement propice aux échanges et aux émotions.

  • Phrase inspirante de Roger Ormières : Partage d'une phrase clé de Roger Hermier, coach, qui encourage à agir sans peur et à se concentrer sur les actions plutôt que sur les résultats.

  • Interview de MrBeast : Réflexion sur l'interview de MrBeast, soulignant la difficulté et l'intensité du travail nécessaires pour atteindre le succès, et l'importance de ne pas se laisser influencer par l'illusion de facilité véhiculée par les réseaux sociaux.

  • Peur de déranger : Analyse de la peur de déranger, issue de l'éducation et de l'inconscient, et partage de clés pour surmonter cette peur, notamment en considérant que déranger peut être un cadeau pour l'autre.

  • Fun fact et saisir sa chance : Conclusion sur l'importance de la spontanéité, de la prise de risque et de l'improvisation dans la vie, illustrée par la décision de partir à Bali sur un coup de tête.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! J'espère que tu vas bien. Ça fait 15 jours que tu ne m'as pas entendu parler dans ce petit journal de bord, puisque la semaine dernière, c'était un petit WhatsApp avec mon pote Damien sur l'IA. Attention, je reviens à peine de 15 jours de road trip en France entre le Sud, le Luberon, Paris, Annecy. J'arrive à Lisbonne et tu n'es pas prêt pour le petit fun fact. En plus, entre-temps, j'ai lancé le cercle des solopreneurs. En une semaine, on est 120 personnes. Oh là là, j'aime bien. Oh ça fait du blé ! En fait, tu as toujours peur quand tu ouvres les portes de quelque chose qui te tient à cœur, si ça va marcher. Et surtout, tu te dis quelle gueule ça va avoir, surtout une communauté. Oh bah déjà, ça fait plaisir de voir que ça a marché. Et deuxièmement, on a vraiment la communauté qui nous ressemble. On a vraiment les clients qui nous ressemblent. Surtout, c'est pour ça que ça sert de créer du contenu et de parler de ses valeurs et de son positionnement. Est-ce qu'on l'aime, est-ce qu'on ne l'aime pas ? Parce qu'en fait, naturellement, on attire les gens qui nous ressemblent et on repousse les gens qui... qui partagent pas les mêmes choses en fait. Donc ça, c'était vraiment incroyable. Cette semaine, je voudrais te parler déjà d'une chose, bref, bref deux. Oh la claque, le parpaing, la poutrelle que je me suis pris. J'en ai parlé avec des potes aussi. Bref, faut que je te fasse un débrief si tu l'as pas vu, c'est incroyable. Et je voudrais te donner ma vision de lecture aussi. Je voudrais te parler des signes de la vie, des signes où t'as des feux clignotants en rouge. avec des lasers dessus, voilà, et il faut savoir les écouter, surtout quand les lasers te disent d'aller à l'opposé de ce que tu te dis qu'il faut faire, parce que les lasers montent vers là où ça fait peur, et du coup je vais te parler un petit peu des derniers signes que j'ai eus, et des décisions que je vais prendre, et tu verras que c'est assez fou. Je te parlerai aussi, je te ferai des tips sur les meet-ups, on a fait notre premier meet-up avec Camille Imbert, avec qui j'ai créé le cercle des solopreneurs, Et on l'a fait un peu par hasard à la volée de notre road trip parce que je devais aller en Suisse et au final on a vu qu'il y avait des gens du cercle qui étaient à Annecy ou dans la région d'Annecy. Donc on a fait ça et du coup je voudrais te filer des tips si tu fais un petit meet-up. Je voudrais aussi te partager une phrase qui m'a fait sauter la cervelle, une phrase que m'a partagé mon pote Roger Hormier. J'ai discuté avec lui au téléphone parce que j'avais besoin de conseils. Il m'a partagé une phrase qui m'a fait sauter la cervelle que je voudrais partager en espérant que ça puisse être aussi utile qu'à moi. Également, j'ai écouté l'interview de MrBeast, le plus gros youtubeur du monde, chez Steve Bartlett dans le podcast Diary of a CEO et ce que j'en ai retiré de tout ça. Et je voudrais finir par vraiment un sujet, j'imagine, qui touche pas mal de personnes, puisque si on a la communauté qui nous ressemble, il y a peut-être que tu l'as aussi ce problème, c'est la peur de déranger. Et là tu vas dire quoi Alex, toi tu as peur de déranger ? Toi qui parles aussi fort et qui prends tant de place ? Et bien tu vas voir et je vais surtout te dire ce que j'ai pu débloquer grâce à Nathalie Wauer. Nathalie j'espère que je prononce bien ton nom de famille. Elle est dans le cercle des solopreneurs, elle m'a offert très gentiment un coaching et m'a fait sauter pas mal de boulons et je voulais te partager quelques clés même si... On est resté deux heures, donc elle est trop forte. Mais je voudrais te partager quelques petites clés. Et je te terminerai par le petit fun fact qui, je dirais, repose sur le concept de comment savoir saisir sa chance. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Bref 2. Alors, si tu n'étais pas sur Terre en 2011, il y avait Bref 1. Donc, Kian Khojandi et Bruno, je ne sais plus son nom, avec qui il a écrit Bref. Et franchement, masterclass intergalactique de... d'humour, de jokes, de montage, de la façon de raconter les histoires, l'auto-analyse du mec, enfin bref, à ce moment-là il avait 30 ans. Et tu sais, tu te dis, c'est un peu comme, tu sais, genre Dr. Dre qui sort Dr. Dre 2001, comme les artistes en gros qui sortent leur meilleur album, et que tu te dis, mais en fait, comment tu veux que je fasse mieux ? C'est pas possible, ça a tout arraché, ça a tout pété, ça a potentiellement révolutionné une génération, ça a marqué des gens. Tu peux pas ! Tu peux plus faire mieux ! Alors du coup, il a refait des trucs trop oufs quand même. Il a fait Bloqué, il a fait des mecs comme Serge Lemito. Il a fait des trucs vraiment cools. Il a fait ses spectacles de stand-up, Kian. Mais il vient de nous envoyer une météorite pleine bouche. Alors, je me dis, comment t'arrives ? Parce que j'ouvre Disney+, parce qu'à mon avis, il a dû négocier pas mal d'années pour pouvoir le diffuser. Et le filmer. Mais en gros... Je suis là, je vais sur Disney+, je prends mon abonnement Disney+, comme tout le monde. Franchement, Disney+, ils ont dû être contents, ils ont dû parier sur le bon poulain. J'arrive et je vois que les épisodes, c'est 6 épisodes. De 30, 35, 40 minutes. J'ai dit ok, bref c'est une minute, une minute trente, un truc comme ça. Je me dis, ça va être quoi le format ? Je clique sur la première vidéo, et là tu comprends tout de suite que le gars il a réussi à garder l'esprit de bref, l'esprit cut, l'esprit voix off, l'esprit drôle, l'esprit je te raconte ma life, avec énormément de cut, donc ça veut dire tellement de prises de vue, de tournages, de scènes différentes. Genre des fois en fait t'as une scène, genre il... une scène à mettre avec le décor, les acteurs et tout ça prend une journée, ça dure une seconde, même pas donc tu te dis, il y en a tellement des trucs comme ça ça a dû prendre tellement de temps c'est tellement fort, et d'un côté tu comprends aussi que là en fait il va y avoir des choses beaucoup plus profondes que ça va prendre le temps, que ça va creuser que ça va faire des petits pas de côté pour faire des blagues mais ça va faire des pas à l'intérieur de soi pour avoir de la vraie analyse d'émotion du vrai partage authentique qui va résonner avec plein de gens ... de sujets qu'on n'ose pas trop parler et de sujets qui sont rarement traités à la fois avec légèreté, mais tu sais, sans dramatiser, mais avec l'importance que ça a, tu vois, en termes émotionnels, en termes de comportement des gens, de bon ou de mauvais d'ailleurs, de comment on se laisse faire, pas faire. Et là, en fait, quand tu regardes, tu te dis, putain, tu te retrouves en train de... Donc c'est le mec qui, en gros, prend du recul sur lui où il en est dans sa foutue vie. à 40 piges, évidemment, ayant 41 ans, je te dis, et moi avec tous mes potes, on a le même âge, enfin en tout cas avec qui j'en ai parlé, on s'est dit genre, wow, ok, genre, en fait on est là, on rigole, ah, ah, ah, oula, ah oui, il y a un petit goût de, je suis un peu comme ça, il y a un petit goût de merde, ça me parle, il y a un petit goût de oula, oula, moi aussi j'ai ces schémas-là, moi aussi je déconne comme ça, moi aussi j'ai pas fait gaffe à ça, oula, d'accord, et... Franchement, quand tu regardes Bref 2, ben, regarde, moi, c'est, ah tiens, je viens de prendre mon téléphone et de le faire tomber, parce que je voulais lire le message que j'ai envoyé à Kian Khojandi, parce que oui, j'ai son numéro de téléphone, mais tu vas comprendre. Je dis, salut Kian, je me suis jamais permis de t'envoyer un message depuis que j'ai ton numéro, parce que je l'ai depuis 6-7 ans, j'avais eu la chance de déjeuner chez lui, en tête à tête avec lui, on avait pu papoter, c'était vraiment un mec génial. Et du coup, je dis, mais là, il fallait que je te dise bravo. Bref de, quel masterclass de gestion émotionnelle, psychologie, créativité, montage, écriture, acting. J'ai 41 ans et je crois que je suis, malgré mes progrès, encore un peu trop le mec du film. Continue de cartonner, merci, à bientôt. Avec viséo. Sur quoi il m'a répondu, merci Alex. Ce qui fait toujours plaisir, mais c'était vraiment en fait... En fait, il fallait que je lui dise... Alors évidemment, il aurait pu ne pas me répondre, je pense qu'il a mon avis d'être inondé de messages, mais c'était vraiment ça en fait qui moi m'a marqué. C'est... C'est pas juste en fait... tu sais genre passer un bon moment il y a une belle morale il n'y a pas de belle morale j'ai vu des mèmes passer genre bref c'est en un épisode c'est 3 ans de psychanalyse parce qu'en fait il illustre avec tellement d'amour, de bienveillance mais d'honnêteté, d'intégrité de transparence le process que le mec il vit que c'est beau et je pense que c'est pourquoi je te partage ça c'est parce que je pense que c'est exactement comme ça Que quand toi tu partages des choses dans tes contenus, quand toi tu crées un podcast, une vidéo YouTube, un post LinkedIn, c'est dans cette démarche-là qu'il faut la faire. C'est aller chercher dans tes tripes, dire les vraies choses, parce que c'est ça qui impacte les gens. C'est quand on voit qu'il y a des choses qui ont été mises sur la table, et même si c'est pas forcément que de lui tout, tu vois. Je pense qu'il l'a glané autour de lui, à travers ses potes, mais c'est tellement fort que c'est ça qui marque. C'est ce côté de vulnérabilité, de je me montre. Et je montre des choses qui ne m'aident pas en valeur. Et c'est ça, en fait, aussi, de se dire, waouh, le gars, je le respecte. On peut se dire, même, je l'admire. Et tu te dis, mais pourquoi je l'admire ? Parce que le gars, il montre qu'il est en galère. Mais en fait, c'est de voir la capacité à essayer de surmonter ces challenges qui est admirable. Parce qu'on admire beaucoup plus quelqu'un qui vient d'un favela, qui a une maladie auto-immune, qui s'est fait défoncer, qui a été battu quand il était petit et qui a fini par s'en sortir, que... un fils de multimillionnaire qui roule en bagnole de luxe et qui est devenu encore un peu plus riche. On s'en fout un petit peu. Même si le gars a juste monté un resto ou un truc comme ça, tu te dis que c'est inspirant de là où tu es parti. N'hésitez jamais à partager ce que vous avez dans les tripes, qui vous êtes, vos faiblesses et tout ce qui ne va pas. Faites-le après avoir compris les leçons que vous en avez tirées parce que c'est ça les plus beaux arguments. C'est ça qui vous amènera... qui attirera les bonnes personnes, que ce soit des clients, des potes, des gens de votre entourage. C'est vraiment ça, parce que c'est en diffusant qui vous êtes et ce pour quoi vous vous battez et vous essayez de vous améliorer que vous formerez une tribu, que vous aurez des gens qui vous soutiennent et que vous aurez des clients avec qui c'est agréable de bosser. Donc franchement, si t'as pas encore regardé Brave 2, mangue-toi de le faire. Et même si t'as pas 40 piges, ça t'évidera peut-être de faire certaines erreurs qu'il a fait dans la série, en tout cas le personnage, et que t'inquiète, que je fais aussi. Que j'ai fait aussi. Les signes de la vie, ceux qui clignotent avec des énormes flèches fluorescentes et des lasers pour vraiment te montrer où tu dois aller mais que tu as tendance à ignorer. Non, je n'ai pas bien compris, je ne sais pas ce que ça veut dire. Vraiment, je viens de gagner un billet d'avion à l'autre bout du monde. Vraiment, je ne comprends pas, est-ce que je devrais laisser mon mec toxique et mon boulot de merde ? Je ne sais pas, je ne comprends pas. Non, peut-être, je ne sais pas, je ne vais pas y aller, je ne vais pas le prendre. Alors, je n'ai pas gagné de billet d'avion. Ce que je veux dire par là, c'est que... La vie souvent, elle t'envoie les signes qui vont te permettre de grandir, d'évoluer, et donc c'est souvent la direction qui fait peur, parce qu'on évolue et on grandit en sortant de la zone de confort, donc en faisant des choses qui ne sont pas faciles, pas agréables et qui nous font peur. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que je suis à Paname, là, pendant mon petit road trip, et je devais voir mon pote Jérémy Pouh, qui est un mec que j'aime profondément, un de mes meilleurs potes, qui a son agence de Facebook Ads, qui a aussi lancé une marque de matcha, Maison Matcha. Et il me dit, vas-y, faut trop que... Viens, viens, déj, à Annette K. C'est une péniche, il y a une piscine, il y a un resto, tu peux bosser, etc. C'est sur une péniche sur la Seine. Mais son truc, il est en bas, alors pour ceux qui ne connaissent pas, en bas à gauche de Paname. Genre dans le recoin du 16ème, près de Boulogne. Genre quand t'es parisien, l'autre bout du monde. Genre il y a un RER qui y va, c'est mal foutu, c'est galère. Donc je lui dis, en vrai, mec, j'ai tellement de monde à voir, Je pense que ça va être un peu just et je lui dis un peu au commun, c'est parce que j'ai un peu la flemme, tu vois. Tu vas faire un déj d'une heure, tu mets 45 minutes pour y aller, bon t'as passé... Tu vois, chiant. Mais j'avais envie de le voir. Sauf que, juste avant, moi où est-ce que je dormais, à ce moment-là, je dormais chez mon pote Lucas Bosque, mon pote vidéaste. Et j'avais pas vu, donc moi je me pointe chez lui, etc. En plus j'ai des grosses valotes, j'y vais en Uber sur ce coup-là, pour une fois. Ah non, j'ai plus envie de mettre... Bref, je me pointe, je fais pas gaffe. Et mon pote Jérémy me fait « Alors tu viens demain ? » Et je regarde où je suis, je suis à littéralement 1,2 km à pied de Anetka, de là où mon pote Lucas habite. Donc je dis « Bon, je vais venir. » Alors là, j'y viens en 20 minutes à pied, c'est compliqué de dire non. Et il me dit « En plus, c'est cool, il y a Héloïse Monchablon, qui est une autre de mes meilleures amies, qui va être là. On devait se voir tous les deux, mais du coup, trop cool. » Donc je me retrouve à aller à ce déj que je ne pensais pas aller. avec un de mes meilleurs potes, avec une de mes meilleures amies, que j'aime profondément, que je ne pensais pas voir non plus, parce que j'étais un peu en speed sur Paris. Et là, les deux petits loulous, ils commencent à me parler comme deux meilleures amies, c'est-à-dire en me disant, pas ce que tu as envie d'entendre, mais ce qui te ferait du bien, ce qu'ils ressentent pour toi. Et c'est vrai qu'en ce moment, je suis un peu en mode, ok, j'ai un peu shutdown tous mes business pour fonder le cercle des solopreneurs, parce que je trouve ça génial, j'aime ce côté de... Ben voilà, de créer des communautés, de fédérer des gens, de rassembler des gens qui se ressemblent et puis sortir de la solitude du soloprenariat, alors que c'est quand même une vie consciente, on est censé kiffer, on se retrouve bloqué, bref, j'ai mis tout ça là-dedans, mais je sens aussi que, ça c'est un projet que je suis en train de développer à fond, mais qu'il y a un autre truc, c'est quoi, je sais pas, une autre suite, un autre projet, est-ce que c'est des immersions, est-ce que tout ça ? Et en fait, je me perds aussi à me dire, ben, tu sais, j'ai envie de faire des gros trucs, j'ai envie de partir dans... Et mon égo, à chaque fois, il m'envoie partout dans ma tête, sur des stratégies. Et évidemment, il me dit, mais Alex, c'est Louise qui m'a dit ça, qui a une phrase vraiment puissante. Il m'a dit, je pense qu'il est temps pour toi de passer un cap et de te réinventer. Et tu sais, je suis le mec qui, Dieu sait que je l'ai fait. Je l'ai fait deux, trois, quatre fois dans ma vie, de A à Z, à tout plaquer, au meilleur moment, au plus haut de ma carrière, de quand j'étais directeur de clientèle, en J-Pub. ou influenceur voyage, ou quand j'ai un business qui fait 300k et entre guillemets je le shutdown un peu tranquillou du jour au lendemain. Et elle me dit mais en fait là ça fait quelques temps que tu capitalises sur le passé, je pense qu'il faut que tu te réinventes, que je sais pas, tu passes comme un step dans ta tête, dans ta posture, dans ce que t'as envie de faire, avec qui t'as envie de travailler, et il faut que tu fasses une pause. Elle, elle a eu le courage de le faire et vraiment ça m'a beaucoup inspiré alors que ça faisait 10 ans qu'elle faisait du YouTube et que c'était son revenu. Et là elle a besoin de faire une pause, elle a fait une... à durée indéterminée, pour se laisser l'espace de se réinventer, sans se mettre une date de retour de pression, donc obligation de trouver. Donc c'est encore pire, parce que pour trouver, il faut de l'espace, il faut baisser sa charge mentale, et donc pour ça, il faut être au calme. Ça peut paraître bête, mais c'est le plus dur à faire dans notre société, on est tout le temps sollicité, tout le temps on a des choses à faire, on a l'impression en tout cas qu'on a des choses à faire, et qu'il y a des gens qui nous demandent des comptes. Yannick, je pense que tu devrais, parce que... Parce qu'en fait, à chaque fois, tu es en train de t'enfermer, comme si tu avais peur d'aller vers cette pause, de te faire oublier, de ne plus exister, de faire cette pause qui va te permettre de vraiment voir les choses. Ça fait plusieurs mois que je te vois tourner en rond, entre plusieurs décisions que tu ne prends pas vraiment, que tu commences, que tu ne finis pas. Et là, mon pote Jérémy me dit, c'est exactement ça, mec. Je fais juste, verrouille, fais tourner le cercle des solopreneurs, fais les choses que tu dois faire. tu vas pas gagner parce que c'est pas avec ce projet que je gagne beaucoup d'argent loin de là parce que c'est pas pour ça que je les fais et que justement dans ma tête je dis bah ça veut dire que là c'est un projet kiff mais faut que je fasse un projet business tu vois et en fait les amis c'est aussi ça c'est à ça que ça sert et les amis ou plus les signaux de la vie donc tu as l'univers qui serait qui se qui se fait un malin plaisir de t'aider à aller là où tu dois aller c'est un peu ça quand tu sais pas trop et que tu mais que tu en as envie il t'aide et c'était vraiment de se dire alex arrête de vouloir être quelqu'un que t'es pas. Sois toi et assume-le et fais-le pour de vrai. Et qui je suis pas ? Je suis pas un mec en fait qui cherche à faire le max d'oseille possible. Je suis pas un mec qui planifie des trucs de ouf, qui fait des projets, qui monte des business, qui machin, qui est régulier, qui est discipliné. Je commence à le savoir et je commence enfin à l'accepter parce que dans la vie le plus dur c'est pas de savoir qui on est, c'est d'accepter qui on n'est pas, vraiment. Et ça c'est dur, parce que je commence à savoir qui je suis pas mais je vois que mon égo il résiste en fait. Il résiste à accepter que je suis pas... Bah en fait ça me casse les couilles de monter un business qui est refaire la même chose, refaire la même chose. Moi je suis TDA, je peux pas faire plusieurs fois la même chose, ça me fait vriller. C'est pour ça qu'influenceur voyage ça m'allait si bien. Chaque jour était nouveau et même si je repartais en voyage, chaque personne, lieu, culture et challenge pour filmer des scènes, c'était différent en fait. Et c'était de l'impro, c'était nouveau, c'était frais. Donc ça c'était top. pour moi en fait, c'était toujours des problèmes qui se posent à toi et de façon cool et fun et légère et spontanée et mon problème c'est que c'est la fameuse phrase de Matthew McConaughey et en français ça donne alors je vais te le dire en américain et lui ça lui était arrivé il venait de louer sa première maison de ouf pour un tournage, son premier gros tournage donc Matthew McConaughey c'est l'acteur d'Interstellar et de Dallas Buyer Club, pour lequel il a eu l'Oscar. Et en gros, il explique qu'il dit « Putain, j'ai une maison de fou, pas loin de la mer. » Il dit « J'ai une maid, donc j'ai une femme maîtresse de maison, et elle me dit « Elle me repasse mes jeans. » T'imagines, elle me repasse mes jeans. » Et il y a sa pote qui lui dit « Mais cool, cool Mathieu. Mais est-ce que t'as vraiment envie que tes jeans soient repassés ? Est-ce que t'en as besoin ? Est-ce que c'est ça que tu veux ? Est-ce que c'est toi ? » Et là, il dit, il a pris conscience que... C'est pas parce que tu peux faire quelque chose que tu dois le faire. Et je pense que c'est un vrai piège dans la société, c'est de sentir que tu as les capacités de faire quelque chose, de voir qu'en plus il y a des gens qui kiffent, qui réussissent, qui font de l'argent, ce truc. Et du coup tu te dis, je vais le faire si je peux le faire. Mais c'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire. Parce que qu'est-ce que toi ça va te coûter ? Et moi qu'est-ce que ça m'a coûté ? Ces deux dernières années, parce que l'entrepreneuriat, ça a été quelque chose dans lequel j'ai beaucoup appris, j'ai fait de l'argent, c'est cool, je me suis challengé, j'ai pu manager, j'ai pu apprendre plein de choses sur moi, j'ai fait tellement d'erreurs, mais c'est bon. Là, en fait, où en gros, je me suis « perdu » , où j'ai fait ce que j'ai fait, ce n'est pas parce que je pouvais le faire que je devais le faire, et je l'ai fait pourtant. Alors je vais le reprendre parce que ça peut peut-être paraître clair, mais en gros je voyais que j'étais capable de me dire, allez, il faut que je scale, il faut que j'aille chercher plus, etc. Au fond de moi, je m'en battais les couilles, parce que c'est pas ça qui me drive l'argent. Et à côté de ça, mon ego me disait de le faire. Et vu que je n'étais pas aligné, que mes tripes, mon cœur, c'est pas ça qui me disait, je le faisais mal depuis deux ans. On dit les tentes, j'y allais mais j'y allais pas. Donc je me reposais mais je me reposais pas, ou je travaillais mais je travaillais pas, je faisais tout. Et en fait... Ce qui a été beau dans ce déjeuner, c'est quand tu as des gens qui t'aiment et que la vie te fait venir un signe de la vie encore plus ouf, parce que tu vas voir. Donc ils me font un serment qui me fait beaucoup de bien, beaucoup de bien ces deux-là, vraiment. Ils me disent « mais fais un break, mets en place le cercle des solopreneurs, vraiment, et puis prends des grosses vacances. » Ou alors un break indéterminé où tu gères le cercle, mais à côté de ça, tu fais rien de plus, tu prends un break des réseaux, tu prends du temps pour toi, tu te reposes. ou au moins des vraies bonnes vacances. Je dis ouais, ouais. Puis je sens que mon corps est en résistance, qu'inconsciemment, je me rends compte que j'ai peur. Oh putain, fait chier. Je ne suis pas un mec qui a peur normalement. J'ai peur de disparaître, de ne pas arriver à revenir. Ou quand tu es en jambe aussi, tu te dis, c'est très dur de redémarrer en fait. Parce que le plus dur dans la vie, dans l'entrepreneuriat, dans la visibilité, c'est de passer de 0 à 1. Et qu'après, une fois que tu es bon, que tu as pris l'habitude, tu es là, tu y vas, tu y vas, tu y vas. Et c'est carpent, c'est des faits cumulés. Mais de repartir de 0 à 1, c'est dur. Mais parfois, c'est ça qu'il faut pour se sentir aligné. Parce que tu peux être à 10 et que tu n'es plus de 0 à 1, mais à 10, tu ne te sens pas bien en fait. Ouais, t'es à pleine balle, mais t'es pas bien. Et à ce moment-là, qui c'est qui débarque à Netka ? Ausha Sharma. Pour ceux qui connaissent pas, c'est un créateur de contenu, mais c'est aussi un infopreneur, il fait des trucs vraiment chanmés, il aime bien sa vie, c'est un des cadors de sa niche, de tout ce qui est automatisation et productivité, notamment sur YouTube. Et j'avais déjà échangé un petit peu avec lui, mais très rapidement, et du coup je le vois, je lui fais un signe, et le mec, il devait venir pour un rendez-vous, et il vient s'asseoir avec nous. Et nous on était déjà en train de discuter depuis au moins deux heures. On s'est retrouvés, donc le dej était à midi, et là on se retrouve quand même à papoter jusqu'à 16h, 16h30. Un truc mais indécent. Genre mon pote Jérémy Pouille a annulé deux rendez-vous. Il avait des calls et tout, on a tout annulé. Il y a même un des dirigeants, des managers de Anetka qui est venu s'asseoir avec nous, qui a discuté, bref. Charmé ! Genre mais quand Ausha Sharma il arrive, on discute, ok t'en es où ? Il nous dit quoi ? Il nous dit bah... Moi, je reviens un peu de 8 mois off, où c'était off, mais où j'ai fait plein de choses, mais c'était que des trucs persos. J'ai pris 8 mois en gros off pour moi, mais où j'ai fait des choses qui m'ont fait du bien. Tu vois, j'ai fait des choses avec ma famille, j'ai fait des trucs persos pour l'immobilier, mes apparts, des trucs, des machins. Et il dit maintenant, là, je suis vraiment dans un mode où j'ai repris le business, mais je fais que des choses qui me font kiffer. Je pourrais faire des conférences, des consultings dans des startups, des choses comme ça, prendre un énorme billet, mais il me dit ça me fait chier. Pour l'instant, là, tout de suite, ça me fait chier, donc je le fais pas. Mais peut-être que demain, il y aura un projet qui va m'exciter, je vais le prendre. Mais en fait, je ne jauge et je ne choisis que à un fuck yes. En gros, c'est si ça me fait vraiment kiffer, j'y vais, sinon non. Et en fait, je m'emmerde pas pour l'argent, je cherche à gagner plus, je cherche à être mieux. Et là, il y a Héloïse et Jérémy qui se retournent vers moi, qui sont genre... Tu sais, genre... On a rigolé, donc on lui a expliqué pourquoi on a rigolé. Il m'a dit mec, t'es un ange qui débarque et qui vient mettre, tu sais, le petit halo de lumière sur le message de tes amis que tu ne veux pas entendre. Bon là, tu te rends compte que je n'ai pas été souvent à la messe, je n'ai pas bien le ton. Je l'ai vraiment pris comme ça en fait. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que les signes de la vie, c'est quand tu commences à vouloir quelque chose, que ça te fait peur et que tu as des signes. des potes qui disent des mots, la même chose et qui ne te connaissent pas, qu'il y a un truc qui vient dans ton quotidien un peu disrupté, auquel tu ne t'attendais pas, et qui vient étayer ça, mettre de l'eau dans ton moulin, de se dire que le courant, c'est par là qu'il se passe. Et oui, ça fait peur. Oui, tu as cette sensation de confort. Oui, tu vas prendre des risques, mais c'est ça la life. C'est ça la life quand on veut vivre une vie consciente, pas une vie de mouton où on se laisse endormir le cerveau. mais qu'on est justement en train de se dire, il faut que je vive ma vie à moi, qui me ressemble, pas celle des autres, pas celle de... Je ne vais pas faire des choses parce que je peux les faire, mais parce que j'ai vraiment envie de les faire. Et ça, ça change tout. J'ai vraiment envie de les faire, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, est-ce que c'est mes valeurs ? Est-ce que c'est mon chemin de vie ? Est-ce que ça me fait vraiment kiffer ? Ou est-ce que je le fais parce que ça me rassure, et que c'est la sécurité, et que c'est bien parce que ça a marché pour les autres ? Mais ça peut marcher pour les autres, les rendre heureux et riches. Et toi tu vas être malheureux à essayer d'y arriver, ou peut-être riche et malheureux. Et inversement. Et peut-être que toi t'es pas fait pour avoir beaucoup d'argent parce que t'es très bien sans, et que ça sert à rien de te faire chier avec ça, et de trouver un job dans lequel t'as beaucoup de temps libre et tu gagnes pas tant, et que tu t'en fous en fait. Combien de potes j'ai qui sont multimillionnaires, qui ont la peur du manque ? Moi j'ai un pote qui m'a dit il y a pas longtemps, il a fait « tu sais Alec, moi je suis plus heureux quand j'ai pas de thunes sur mon compte. Dès que j'ai plein de thunes, ce qui est dans les cryptos, je stresse, j'angoisse, j'ai peur de tout perdre. C'est quand même fou, tu vois. Et il y en a plein, des gens comme ça. Donc vraiment, déjà, un, ce que je veux te partager, c'est entoure-toi de personnes qui vont te dire ce que tu as besoin d'entendre parce que tu as envie d'entendre. Et deux, quand tu as des signes de la vie, écoute-les. Écoute-les, c'est juste la vie. Tu es dans une simulation, tu es en train de manifester ce que tu dois faire et ce qui va se passer dans ton aventure de vie. Une aventure. C'est une histoire, on est d'accord ? Et une histoire, c'est un problème. S'il n'y a pas de problème, il n'y a pas d'histoire. Donc si tu fais face à un problème, tu fais face à une belle histoire que tu vas pouvoir raconter après, la voir surmonter et réussie. Et c'est ça la life. Mais c'est vrai que des fois tu te dis, je suis un peu fatigué, j'aimerais bien... Les histoires ça va, je voudrais plus un conte de fées. Bah tu sais quoi ? Fais comme moi, j'ai pas eu le courage de faire ces derniers temps, prends des vacances, prends une pause et après repars à l'aventure. Les meet-ups ! J'ai eu la chance de faire un premier meet-up, on l'a fait de façon spontanée avec Camille Imbert, juste après une semaine après avoir créé les sacs de solopreneurs. Vu qu'on était vers Annecy, qu'on avait vu qu'il y avait pas mal de gens dans cette Ausha, dans la communauté, on s'est dit qui est là ? Et puis en fait on a eu 7-8 personnes. On a fait ça quasiment la veille pour le lendemain, c'était vraiment super. Et franchement, ça fait... Je pense qu'on en est là, en fait. C'est vraiment de se dire, demain encore, et je le répète et le répète, mais dans ce monde où, en fait, on est dans la communication, l'intercommunication, les réseaux sociaux, je crois qu'on ne s'est jamais sentis aussi seuls, en fait. On ne s'est jamais sentis aussi seuls parce que j'avais vu une fois une infographie où ils montraient, en fait, tu sais, la famille. À l'intérieur de la famille, comment ça se passait. Avant, c'était tous en cercle et il y avait le papy en pleine vie. qui racontait les histoires, c'était autour d'une table et ça se racontait des trucs, etc. Après, il y a eu la radio, donc là c'était en espèce de demi-arc de cercle où tout le monde écoutait la radio. Ensuite, il y a eu la télé, et la télé c'est juste un canapé, donc c'est 3-4 personnes finalement devant la télé, parce qu'avant la radio tout le monde ne l'avait pas dans la famille, donc les gens se réunissaient, il y avait plus de monde. La télé, il y en avait de plus en plus, donc on était de moins en moins et on était là face à la télé. Et après ça a été l'écran de téléphone. où là, en fait, on est chacun dans notre coin, face à notre téléphone, et en fait, on ne connecte plus. On ne connecte plus, et je pense que les meet-ups, c'est-à-dire finalement des rencontres de gens qui partagent des mêmes kiffs, des mêmes passions, des mêmes métiers, ça va nous faire un bien fou. Ça va nous faire un bien fou, parce que pour briser ce schéma de « bah ouais, en fait, je peux tout faire tout seul de chez moi, sans bouger, parce que maintenant, il y a le télétravail, il y a les IA, il y a tout à distance, il y a les visios, et en fait, je suis là comme un con, et je n'ai pas le... tu sais, la vibration du truc, même les introvertis. On sait que ça vous coûte de faire des interactions sociales, mais ça fait du bien d'être fatigué d'avoir un petit peu donné socialement. Parce que sinon, on s'enferme et c'est l'enfer. Et bref, on a fait un super meet-up, et c'est clairement quelque chose que j'ai envie de faire dans le cercle dès qu'il y aura... Là, j'ai vu qu'il y a deux meet-ups d'ailleurs qui se sont spontanément faits sans nous, sans Camille et moi. Il y en a un à Toulouse et un à Paris, et c'est ça qu'on veut en fait. C'est se retrouver, et je sais que dans le collectif aussi, l'année dernière que j'avais fait, ils se sont créés une team et ils se prenaient des cafés. Et en fait, bizarrement, tu papotes presque même pas de boulot des fois. Mais tu papotes de choses de la vie avec d'autres personnes qui comprennent ces choses-là, parce qu'ils ont le même quotidien, et ça change tout. Genre ouais, ouais, ce client-là... Tu sais, en fait, tu racontes plus des galères, ou des rigolades, des trucs, ou comment tu te sens. Mais parce qu'en fait, ça résonne en face. Alors que tu dis ça à tes parents, ouais, j'étais en visio là, client, je lui ai fait un rendu et truc, mais il était pas content parce qu'en fait, on a fait un forecast qui était pas... Tes parents, ils vantent rien, ils disent mais... D'accord, mais t'es heureux alors, c'est bien ! bah ça se passe super, ça se passe bien alors tu peux pas, des potes c'est pareil enfin bref et c'était très cool, et ce que je voulais du coup te transmettre c'est quelques petits tips que j'ai trouvé important pour quand tu fais un meetup ou que tu réunis des gens surtout qui se connaissent pas à la base c'est un peu ça le principe, c'est un déjà, quand tu réserves une table parce qu'on a réservé une table dans un bar demande à ce qu'il y ait pas un poteau au milieu de la table comment c'est possible qu'on ait la seule table putain ça m'a rendu ouf Il y avait une table avec un poteau au milieu. J'ai sorti une poutre. Super. Du coup, j'étais là. Elle me dit, on n'a pas d'autre table. Ça m'a cassé les couilles. Du coup, j'ai dit, écoutez, tout le monde debout. On se met dans un recoin, parce que c'est dans un recoin du bar. Au moins, on se lève. Donc, demande un coin cosy. Le mieux, c'est d'aller visiter avant, d'aller voir en vrai. Nous, on l'a fait vraiment sur Internet. Salut, coucou, on a appelé. Va voir. Parce que l'espace va créer aussi l'ambiance. et l'ambiance soit un peu bizarre, soit un peu éclatée, soit cocooning et rassemblée et c'est important de checker le lieu je trouve avant et surtout de voir le recoin du lieu c'est pas genre ok ça va être là, c'est cool le barbe, en fait ils vont dire non mais vous vous mettez là ah non mais... non non d'accord donc ça première chose, deuxième chose, je trouve que tout de suite il faut essayer de faire moi je ne l'avais pas fait au début, c'est faire là, je me suis dit merde je ne l'ai pas fait c'est faire des petits jeux pour briser la glace tu vois faire un petit tour de table en mode Et pas genre, allez présente-toi, moi c'est Alex, je viens de région parisienne, j'ai longtemps eu un job, j'ai été influent... Oh ta gueule, genre l'enfer. C'est plutôt des trucs comme, je sais pas, dis-nous une chose dont on ne douterait pas à ton sujet. Bon bah, je m'appelle Alex, je suis galop 5 en équitation. Voilà, des petites choses comme ça en fait, qui fait que ça va être beaucoup plus mnémotechnique parce que c'est des infos qu'on n'entend pas autant, pas aussi souvent, et je trouve ça cool. Il y a, ou tu peux faire aussi sous forme, genre, de vérité à mensonge. Ou alors, tu peux dire aussi, si t'étais un animal, ou si t'avais un super pouvoir, ou un truc comme ça, qu'est-ce que tu serais, tu vois ? Ou des questions rapides, tu sais, en mode combini. Thé ou café ? Mer ou montagne ? et comme ça chacun peut répondre rapidement et tu dis ok cool et tout de suite tu peux aussi avoir des atomes crochus toi t'es pas café t'es matcha comme moi c'est génial donc ce que je veux dire c'est un petit jeu qui fait que ça va pas être un peu gênant un peu classique mais que ça va être un truc léger où on va tout de suite se sentir bien et comprendre que tout le monde est un peu dans la même vibe parce que c'est à ça que ça sert et ensuite je pense que ce qui va être intéressant c'est de lancer des choses un peu plus tout de suite un peu plus profond tu laisses un petit peu la sauce prendre, les gens discuter Mais moi j'aime bien lancer des débats ou faire des questions. Moi je sais que j'ai un pote qui m'a lâché un Notion, ou j'ai un jeu de cartes mais là je ne l'avais pas, mais du coup je l'ai sur Notion, c'est quand même plus pratique, parce que du coup c'est dans mon téléphone. Où en fait ça va être vraiment des questions profondes. Et moi j'en ai lu quelques-unes, parce que du coup j'étais en train de découvrir un peu le document, et je trouve que ça permet de poser le ton aussi, les valeurs, l'énergie et l'ambiance que tu veux créer, parce qu'en fonction des questions... tu vois genre qu'est-ce que tu ferais si t'avais un million de dollars maintenant versus si on t'annonce que t'as une semaine à vivre qu'est-ce que tu fais tu vois ou alors genre je sais pas faudrait que je relise je vais reprendre les questions mais si on t'annonce que ce soir bah en fait c'est ta dernière soirée tu te réveilleras pas demain c'est quoi les regrets que tu aurais des trucs comme ça tu vois et tiens voilà j'ai le doc sous les yeux et en fait déjà il y a 4 thématiques c'est selon toi, pour toi en tout cas l'avis sur telle question enseigne, apprends-nous quelque chose dis-nous en plus à ton sujet et des trucs un peu plus fun genre des questions comme selon toi comment tu définirais le bonheur ou comment tu définirais le succès selon toi est-ce que tu pourrais offrir un nouveau-né si tu pourrais offrir un nouveau-né un seul ... conseils, que je traduis en même temps de l'anglais, qu'est-ce que ce serait ? Si tu pouvais te donner des conseils à toi de quand t'avais 20 ans ou 10 ans en arrière, qu'est-ce que ce serait ? Que des trucs comme ça, et ça permet vraiment, il faudrait que je le partage, il faudrait que je le traduise déjà, ça sera plus simple de le lire, surtout sur le podcast, mais tu vois, c'est faire des questions, préparer tout un set de questions un peu profondes qui va donner le ton derrière à... Mais tu peux le faire même sur des choses... Je parlais de l'aquarelle. Tu pourrais dire, pourquoi vous vous êtes mis à l'aquarelle ? C'est quoi les émotions que tu as quand tu es à l'aquarelle ? C'est quoi le plus joli moment que tu as vécu pendant que tu peignais ? Et pourquoi ? Tu peux dire, ça c'est des trucs un peu profonds, mais ça peut être aussi des choses légères. Je trouve que pendant des meet-ups, qu'est-ce qu'il va faire ? Tu vas ressortir en disant, si tu passes un bon moment, c'est parce que 1, tu as connecté avec des gens, et 2, tu ressors, tu as vécu des émotions. Parce que... C'est l'enfer, n'importe quel événement où tu as l'impression que tu as été un fantôme, tu n'as fait que du small talk, tu étais là, tu as souri, mais tu n'as connecté avec personne et tu n'as rien ressenti. Donc demande-toi vraiment comment tu peux faire pour que les gens qui viennent, que vous soyez 6 ou 600, ils vivent des émotions, ils ressentent des émotions. Et pour ça, ça peut faire rire, ça peut être les toucher, ça peut être aussi dans le partage de choses sensibles. Donc, se sentir compris, se sentir entouré. Tu vois, des choses comme ça, en fait. Des choses qui vont te dire, c'est comment je leur fais vivre des émotions, tu vois, intenses pendant ce laps de temps-là, dans les circonstances. Parce que c'est sûr, si c'est une journée, c'est plus simple que si c'est pendant deux heures dans un bar. Mais demande-toi ça et je suis sûr que ton meet-up, il sera réussi. En tout cas, je pense qu'on a eu des super feedbacks. Alors, je n'ai pas pu justement à cause de la poutre et de l'ambiance parce qu'il y avait le premier défaut. Le premier critère que je t'ai donné, on ne l'avait pas validé. Je pense que l'ambiance aurait pu être encore mieux. On avait des super retours et ça fait vraiment plaisir de tous se réunir. Donc vraiment, n'hésite pas à faire des petits meet-ups et des events parce que ça te permettra de créer ta tribu, ton collectif, ton carrière d'adresse, ce que tu veux. Et derrière, ça fait toujours plaisir de vivre ça avec des gens qui nous comprennent. Maintenant, la phrase qui m'a fait sauter la cervelle quand j'ai eu mon pote Roger Hermier au téléphone. Roger Hermier, c'est Roger. Roger c'est un coach, c'est un coach business, life, préparateur mental, très bon, très costaud, très carré, j'aime beaucoup, pas de détour, toujours de l'amour, il est un peu comme moi, il met des tacles à la gorge mais il y a toujours de l'amour au bout de ses crampons. Et du coup j'ai dit écoute là pour une, parce que souvent j'ai envoyé plusieurs potes qui étaient un petit peu dans des vortex ou des simples mouvements, ils s'en sortaient pas. Et vu que c'était des très bons potes à moi, moi j'aime pas trop coacher des potes. trop proche de moi parce que je trouve que tu n'as pas le même biais d'autorité donc forcément la même chose que je pourrais dire la même chose que Roger mais ça aura pas le même poids parce qu'il n'y a pas ce biais là vu que tu es trop proche ça c'est super important quand on donne des conseils ce biais d'autorité et bref à chaque fois ils ont eu des super résultats grâce à lui et et moi j'étais là en mode bon bah cette fois c'est peut-être moi qui vais lui passer un coup de fil je vais m'auto conseiller donc c'est là où tu vois que bah y'a des mecs bien Je lui dis, sur ce coup-là, c'est moi qui vais avoir besoin de ton aide, est-ce que tu aurais des dispos ? Et le mec, donc c'était un dimanche après-midi, le mec m'a dit, je suis à la dispose tout de suite, 16h30, ok. On s'appelle, on reste plus d'une heure au téléphone. Et j'aime beaucoup parce que finalement, ça rejoint un peu ce que j'avais eu pendant le dej avec mes potes Jérémy, Ausha et Héloïse. Finalement, de remettre du kiff, de faire des choses qui sont moi, pas parce que je peux les faire ou que je serais capable de les faire, mais parce que ça fait du sens pour moi, donc remettre du kiff. remettre de la joie et de savoir avec qui j'ai envie de le faire et de quelle façon mais ça c'était top mais il ya un moment justement il m'a challengé et il m'a dit ça ça m'a laissé je jure cette phrase c'est qu'est ce que tu ferais si tu avais pas les peurs que tu as qu'est ce que je ferais dans mes projets ou dans mes actions si j'avais pas les peurs que j'avais et ce qui est fou c'est que tu es là en train de te poser toujours 10 000 questions, je devrais faire ça, plutôt ça, peut-être ta stratégie, qu'est-ce que je vais faire avec ceci, machin. Et là, si tu te dis, mais si j'avais 100% confiance, et que je n'avais plus aucune peur, et qu'en fait, j'y allais, tu sais, comme un enfant qui ne se pose pas de questions, et qui fait, tu vois, je lui dis, je ferais ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et ça paraissait tellement simple. Et c'est là où je me suis dit, mais en fait, la plupart du temps, quand on n'arrive pas à quelque chose, ou qu'on n'avance pas, c'est parce qu'en fait, on... on s'empêche nous-mêmes de le faire, qu'on se met des barrières. Parce qu'en plus, je lui ai pas dit, j'arriverai à faire ça, ou j'obtiendrai ça. Je lui ai juste dit, je ferai. En fait, dans ma tête, je m'étais même pas dit, j'appellerai un tel ou machin, on arrivera à faire ça, je décrosserai tel contrat, je ferai tel... Non, je lui ai dit, je ferai ça, après je ferai ça... Je lui parlais même pas de résultat. Je lui parlais pas de résultat. Je lui parlais juste d'action. Alors que, quand t'es bloqué... ben tu as juste besoin de passer à l'action en fait et parce que mais tu es tellement tu as tellement peur de pas obtenir le résultat que tu passes pas à l'action et que c'est un cercle vicieux et quand il m'a dit mais qu'est ce que tu ferais qu'est ce que tu ferais si tu avais pas toutes ces peurs là en fait c'est tout à coup c'est comme si ça t'enlève tout ton brouillard tu vois dans ta tête tu regardes l'objectif qui te tient à coeur ou les trucs sur lequel tu as brainstormé tu t'es un peu autorisé à rêver sur ton... mais si j'avais pas peur Je n'ai pas toutes ces peurs qui m'arrivent en tête quand je réfléchis à cette idée, à cette envie, à ce projet. Qu'est-ce que je ferais ? Bizarrement, ce qui est fou, c'est que ton cerveau va te donner toute la stratégie, étape par étape, tâche par tâche, que tu dois faire. Et ton cerveau, il n'y met aucune difficulté. Il dit, c'est comme ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et il n'y met même pas de, grâce à ça, j'aurai ça. Non, c'est juste, non, tu n'es que dans l'action. Et c'est là où tu t'aperçois quand tu procrastines. Quand tu ne fais pas les choses, c'est souvent... Et tu ne sais pas si c'est les bonnes. En fait, c'est comme si je pense à... Ton cerveau, il a déjà la stratégie. Et en gros, tu balances une flaque de mazout dessus. Et tu ne vois plus bien. Tu sais que tu essaies avec ta main de revoir les lettres, de nettoyer, mais c'est du mazout, ça colle. Tu ne vois pas bien les lettres, tu n'arrives pas à lire. Parce que c'est dégueu, c'est le bord. En fait, c'est ça, les peurs. Une espèce de vieux mazout mental qui t'empêche de voir l'info que tu as déjà, ce que tu dois faire, ce que tu sais devoir faire. Mais tu as rajouté du vieux mazout pourri par-dessus, et c'est toi qui le fais, c'est moi qui le fais. Et du coup, on ne voit plus rien, on ne sait plus où aller, et le mazout, c'est chiant, parce que comme tu as vu, les marées noires, c'est difficile à nettoyer. Mais des fois, quand il suffit juste d'un clic, le truc s'en va, parce que finalement, le cerveau est assez exceptionnel pour créer... la réalité que tu lui donnes et que quand tu lui donnes du mazout, il crée du mazout et quand tu crées une réalité à travers, encore une fois, un coaching de l'hypnose ou juste toi qui te mets dans un certain contexte ou juste tu vas méditer ou tu vas être dans un champ ou même tu picoles, tu ne poses plus de questions, sur le moment en tout cas le lendemain c'est pas pareil, mais En fait, c'est fou parce que le cerveau, il te donne vraiment ce que tu crées. Et quand tu crées du doute, même s'il a la solution, il va te donner ce que tu lui donnes. C'est du doute. Et quand tu arrives à créer encore une fois cet espace à travers des questions, des coachings, de l'hypnose, tout ça, en fait, il va te dire, il sait déjà. Il sait déjà parce que, en plus, c'est ça qui est fou quand tu vois un coach. C'est qu'un bon coach, il a les bonnes questions. Il n'a pas les réponses. Sinon, ça s'appelle un mentor. Un mentor, il est là pour te dire exactement ce que tu dois faire parce qu'il l'a déjà fait. Et ça t'invitera de perdre du temps. Un coach, c'est quelqu'un qui va avoir le recul que tu n'as pas sur toi parce que c'est impossible de s'auto-coacher. C'est extrêmement difficile. Je n'arrête pas de le dire. Je vois des stratégies business, les points de verrouillage chez tous mes potes entrepreneurs. Je peux leur faire des strates de com, de business. Et moi, je suis là en mode... J'ai l'impression qu'il y a... Il y a un poisson rouge qui tourne dans le bocal. Mais c'est vide, pourquoi c'est vide comme ça ? Et là, c'est vide, parce qu'en fait, tu n'as pas le recul. Tu ne peux pas être à la fois l'observeur et l'observé, en fait. C'est compliqué. Et c'est pour ça que ce que je te conseille, c'est si tu n'arrives pas à te poser cette question, demande à quelqu'un de te poser cette question. Tu sais, d'être là, tu respires, et tu demandes à quelqu'un de te poser cette question. Pense à ton projet, à ce que tu aimerais faire, à ce que tu n'oses pas, à les questions que tu te poses. pose et demande à quelqu'un de te poser cette question et vois ce qui te vient en tête. Maintenant je voudrais te parler de l'interview de MrBeast sur le podcast Diary of a CEO de Steve Bartlett. C'est vraiment un des plus gros podcasts du monde je pense maintenant. C'est vraiment très quali, tu sens que le mec il prépare archi fort ses questions, c'est vraiment méticuleux. Et MrBeast pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le plus gros youtuber du monde. Donc là ça doit être par exemple 300 millions d'abonnés. 300 millions, je ne sais pas si tu imagines. En gros, c'est ce qu'il disait, sachant qu'il n'y a pas YouTube en Chine, d'accord ? En gros, c'est comme s'il y avait à peu près 200 millions de vues sur chacune de ses vidéos, en moyenne, donc il y en a plus. Dis-toi que c'est comme s'il y avait quasiment 3-4% de la planète qui voyait, de toute la planète mondiale, qui voyait des vidéos de MrBeast. Et si tu enlèves, je pense, les gens qui n'ont pas accès à Internet, là tu dois grimper à un taux phénoménal. Donc le mec, il pèse... de façon incroyable dans le game. Là, il a sorti les Beast Games sur Prime. C'était le plus gros truc jamais fait, en espèce de jeu filmé. Ils ont 50 records du monde, Guinness Book, tellement c'était ouf et gigantissime. Il y avait 100 millions, je ne sais plus combien, 5 millions de cash price à la fin à gagner. Bref, et pourquoi je voudrais te parler de ça ? C'est parce que ça m'a fait beaucoup penser aussi aux documentaires sur Kanye West, sur Orelsan. sur tous ces mecs-là qui ont été filmés depuis le début, à quel point, en fait, c'est dur. Quand tu l'écoutes, tu dis pas, c'est un génie, le mec, il est là, c'est Beethoven, il t'a composé les plus grandes symphonies, comme ça. Non, le gars, il t'explique. C'est fucking dur. J'y pense, lui, il a la chance d'être obsédé, il a une personnalité obsessionnelle, ce qui, finalement, peut être chiant, mais pour lui, c'est extraordinaire, parce qu'en fait, lui, il est... tout le temps sur le même sujet. Et là, il commence à être sur plein de sujets. Parce qu'avant, il n'avait que sa chaîne YouTube. Mais maintenant, il a aussi Fistball, qui est en fait les chocolats. Donc, il a une marque de chocolat qui est en train de cartonner. Il a aussi les Beast Games. Donc, t'imagines, il a tourné le plus gros truc, le plus gros show télé, l'histoire de la télé, en gros, sur Prime, à côté de tout ça. Et le mec, il dit, je dors quasiment pas. Il est toujours en déplacement plus de 25 jours par mois, tu vois, en tournage. C'est un truc de malade, mais le mec, il te dit. Je suis... Si j'avais mis ma santé mentale en priorité, je serais pas aussi successful que ça, en fait. Et au-delà de ça, c'est que même s'il met all-in, c'est-à-dire qu'il se réveille, il travaille jusqu'à temps de se coucher, tout le temps, 7 jours sur 7, en fait, ça t'explique à quel point c'est dur. C'est dur, c'est dur. Et quand tu regardes aussi les vidéos d'Aurel San, tu vois à quel point il galère. Et que même la deuxième saison, quand... Le deuxième documentaire qui a été fait par son frère pour sortir son dernier album, il a galéré, il trouvait pas, il galère, il était sec, tu vois. Il n'arrivait pas, en fait, à vraiment, littéralement, c'était de sortir les chansons, Orelsan. Il galérait, c'était impossible. Et pourtant, tu vois, à la fin, sur le fil, il sort ses chansons, c'est un carton de ouf. Quand tu vois Kenny West en ascension, c'est un mec qui s'est tapé, que personne ne voulait, qui a eu des accidents, qui a eu ceci, et à chaque fois, il taffe. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que... Je pense qu'on pense trop, en regardant les contenus sur Internet, que réussir, peu importe à n'importe quel niveau, c'est facile. Que ça devient un truc comme la vie qu'on a aujourd'hui. J'ai besoin de quelque chose, je l'achète sur Amazon, je l'emmène dans ma boîte aux lettres. J'ai faim, je peux avoir un Uber Eats. Vas-y, j'ai des vêtements sales, en fait en deux heures j'ai des vêtements propres et secs. Parce que je mets dans la machine, parce que tout en fait. J'ai besoin de... Je me sens excité, je vais sur un truc porno. Je vais essayer de dater une nana, je vais sur une appli. Tout est instantané. Il n'y a plus de difficulté pour rien. Ce qui fait que c'est pour ça que la Gen Z, là, ils sont déprimés. Bah ouais, les gars, c'est ça la life. Ah bah ouais, c'est dur. Il y a tout qui est instantané. Du coup, pourquoi maintenant galère, ma vie, t'es nul. Bah ouais, mon gars. Et c'est ça le truc. C'est quand on enlève finalement toute la beauté de la vie aujourd'hui dans nos sociétés. C'est-à-dire avoir le plaisir de pouvoir galérer pour être fier de ce qu'on a fait. Ça, c'est important. Et que finalement, quand t'écoutes ces mecs-là, mais en fait, le succès, heureusement qu'ils l'ont. Mais c'est mathématique. La quantité d'énergie, de jus de cerveau, de volonté. Ils disent, en fait, je sais que personne ne pourra jamais me dépasser sur YouTube parce que personne n'est prêt à faire ce que je fais. Il faut être taré pour faire ce que je fais. Et moi, ils disent, je suis... Et c'est comme des mecs comme Elon Musk. C'est des mecs, t'as pas envie d'être eux, t'as pas envie d'être dans leur tête. C'est horrible. Mais même à mon micro, mini niveau, tu vois, tu dis, mais en fait... Pour être là où j'en suis, j'ai dû claquer ma dème, même si je gagnais bien ma vie, mais je voulais être libre. Du coup, je suis parti faire le tour du monde, je suis retourné sur le canapé des potes, j'avais pas de thunes, je savais pas comment j'allais gagner d'argent, je faisais des petites missions, je galérais. Puis un jour, au bout de trois ans, t'imagines, trois ans à attendre. Moi, je galère à attendre trois minutes dans une file d'attente. Trois ans à attendre, à être là, puis d'un coup, ça pète, etc. Et en fait, tu le fais, au début, t'es payé 500 balles, puis après, t'es payé 5 000 balles, puis après, t'es payé 20 000 balles. Waouh, pour les mêmes trucs ! Mais parce qu'en fait, t'as pas lâché en fait. Parce qu'en fait, des fois, ça m'arrivait, je finissais une journée de tournage, je faisais une nuit blanche de montage pour pouvoir prendre l'avion le lendemain et je dormais dans l'avion parce que je pouvais enchaîner l'autre tournage et je kiffais. Mais c'était intense et c'était dur et c'était surtout, il fallait être là tout le temps. Tout le temps, il fallait y croire et pas lâcher. Et aujourd'hui, si j'ai cette vie aussi de pouvoir aller où je veux, quand je veux et d'avoir cette vie de nomade digital où je peux à peu près me payer ce qui me fait plaisir, mais c'est parce que aussi j'ai... Je n'ai pas lâché, j'ai essayé de monter une équipe, j'ai monté un business, j'ai pris des risques. Et après, j'ai arrêté avec toute mon équipe, j'ai arrêté avec mon associé parce que ça ne fait plus de sens, parce que je veux me réinventer. Et c'est ça. Et à chaque fois, c'est dur. C'est dur et c'est tant mieux. Donc, si tu vois que tu n'y arrives pas et que tu galères, c'est normal. C'est ça le goût du progrès. C'est ça le goût du succès. C'est la galère, c'est dur, ça fait mal à la tête. On a l'impression qu'on est perdu, qu'on n'y arrivera jamais. Et c'est justement si tu ne t'arrêtes pas à ce moment-là, c'est dans le syndrome de Dunning-Kruger, c'est au début tu y vas à fond, je ne sais pas si tu connais ce graphique, mais au début tu y vas à fond, tu crois que ça va être génial, du coup ta motivation elle est au taquet, parce que tu es au summum de l'ignorance, parce que tu ne sais pas ce qui t'attend. Quand tu commences à comprendre tout ce que tu vas devoir accomplir, tu tombes dans la vallée du désespoir. C'est le fameux graphique où tu es au plus bas niveau motivation et tout. et tu remontes tout doucement au fur et à mesure de tes efforts. Et la plupart des gens, ils arrêtent dans la vallée du désespoir. Pourquoi ? Parce que c'est long, c'est chiant. Tu ne sais pas quand est-ce que tu vas y arriver. C'est ça le truc. Tu ne sais pas. Et dans cette société, on veut tout savoir. L'hôtel, est-ce qu'il va être bien là où je vais aller ? Le resto, est-ce que c'est machin ? Est-ce que si je mets de la pub, je vais gagner trois fois ce que j'ai mis en pub ? Ta gueule, non, ce n'est pas le principe. Si tout le monde mettait un pour avoir trois, tout le monde serait multimillionnaire. Donc, c'est vraiment ça en fait. Si tu es en train de galérer, mais que tu crois et que tu as envie de réussir dans ce que tu fais, lâche pas. Tu es en plein en train de mâcher le succès. Et les premiers coups de mâchoire, tu vois, c'est un goût un petit peu de pain moisi, tu vois. Mais si tu continues à mâcher et à bien le digérer, tu vas voir que ce sera un petit haribo bien sympa que tu es en train de te régaler avec parce que c'est ça, en fait. C'est ça, le goût du progrès. C'est la galère. C'est dur. Et quand les mecs les plus oufs du monde te le disent... Et que ça ne devient jamais plus facile. Ça ne devient jamais plus facile. Oui, si tu retournes en arrière faire les mêmes choses, ça serait dix fois plus facile. Mais vu qu'à chaque fois tu avances, tu viens tacler des nouveaux problèmes auxquels tu n'as jamais fait face. Donc c'est toujours aussi dur. Parce que dans ton évolution, c'est dur. Et c'est le principe. Donc c'est ça ce que je veux dire. Lâche pas l'affaire. Si c'est dur, c'est que c'est le bon chemin. Si c'est facile, c'est que tu stagnes. Et c'est que tu es en train de reculer sans même t'en rendre compte. Et que le but, ce n'est pas du toujours plus. C'est juste toi d'évoluer en fait. d'évoluer vers ce qui fait du sens et de faire attention à pas faire comme moi aller vers ce que tu peux faire ce que tu es capable de faire parce que tout le monde a l'air de se régaler de faire de l'oseille et que c'est cool mais que c'est pas toi et ça c'est le danger tu vois parce que tu vas y aller mais tu vas pas être heureux tu vas pas te reconnaître ça va te dégoûter tu vas perdre confiance en toi et potentiellement vu que ben tu vas t'arrêter en chemin parce que tu vois que ça fait pas de sens ben en fait là tu vas te sentir perdu plutôt qu'aller chercher la décision dure la décision qui fait mal Celle que tu sais qui te fait grandir, celle que tu sais, putain, c'est ça le plus beau dans la vie. C'est quand tu vois tout le monde aller dans une direction et que tu es capable de dire, bah non. Ça, ce n'est pas moi. Moi, je vais dans l'autre. Là où il n'y a personne, où il y a du vent, il pleut, mais je ne sais pas pourquoi, c'est par là. C'est par là que ça m'appelle. Pour moi, c'est vraiment ultra important. Ce que j'ai vraiment envie, c'est vraiment dans la vie, je m'en rends compte, c'est de montrer aux gens qui se sentent différents qu'en fait, c'est leur plus grande force. Et ça, parce que je me suis toujours senti différent. En plus, je suis TDA, j'arrive à comprendre un peu pourquoi aussi, mais même dans ma façon d'être. dans ma façon de voir la vie, et que ces derniers temps, parce que l'horloge biologique de la quarantaine m'a fait inconsciemment revenir sur de me dire peut-être qu'il serait temps pour moi de... Oui, j'aimerais bien, mais là, il n'y a rien qui me vient. J'en ai envie dans l'idée, mais je me force. Je me force à m'ancrer à Lisbonne, je me force à ceci. Et ça ne marche pas, parce que moi, j'aime le mouvement, j'aime la dynamique, j'aime les rencontres, j'aime être dehors, et en fait, il faut que je l'accepte. Et si, pour ça, je dois gagner dix fois moins que des potes entrepreneurs, Mais au moins je suis dehors et je suis en train d'interagir avec des gens. En fait ma valeur, évidemment je me parle à moi-même et je me donne des conseils à haute voix, mais ma valeur elle n'est pas liée à la quantité d'argent que je me fais. Elle est liée à la fierté que j'ai d'avoir pris cette décision de me regarder dans une glace et de me dire ça c'est moi en fait. Ça c'est moi, ça je suis heureux en fait. Bah ouais je ne gagne pas 40 000 balles par mois, je n'ai pas fait 500k ou j'en sais rien. Bah j'ai peut-être fait que 4000, mais je suis fucking sur la plage et demain je suis en forêt avec des gens que je kiffe. Et je suis toute la journée dehors, ce soir je bosse un peu sur l'ordi, ce soir après je suis avec des gens que j'aime, et terminé en fait. Mais bien sûr que je serais dix fois plus fort qu'aller vers la peur, la peur du manque, donc essayer de faire plein d'argent dont j'ai pas besoin et dont je m'en contrefous. Si, et là je parle de moi en fait, donc si tu te sens différent, dis-toi que c'est ta meilleure force. Vraiment. Et essaie jamais d'aller dans des cases. Si t'es un rond, cherche pas à rentrer dans un carré, on s'en bat les couilles. Parce qu'en fait tu vas te rendre malheureux et dire putain c'est vraiment naze que je sois un rond eux ils ont des angles et tout t'es un rond ce qui faisait que quand t'étais petit t'étais différent et que t'étais en train de toujours te faire bully de te faire rejeter que t'avais pas ta place etc c'est ce qui te fera gagner pourquoi tu crois que je suis devenu influenceur voyage et que ça a marché et que j'ai eu une promotion interne quand j'étais à la régie pub et que j'ai réussi à être animateur télé c'est parce que j'étais pas comme tout le monde en fait c'est ça le principe c'est que si tu... Un mec qui réussit à faire un truc de ouf, c'est un mec qui n'est pas comme tout le monde. Donc, ne sois pas comme tout le monde. Comme ça, tu vas pouvoir faire tes trucs de ouf à toi, dans ton chemin, avec tes trucs de ouf différents que tu as en toi. Et tu vois, je parlais là, avec ma pote Anouk Chedo, qui est aussi dans un de mes collectifs, qui est conseillère en images, qui est relou, qui m'a relouqué. C'est grâce à elle qu'à chaque fois, on me dit, stylez l'outfit. Ça ne m'arrivait jamais avant. Et du coup, je l'ai conseillé à plein de potes entrepreneurs qui, à chaque fois, c'est régalade. Tous mes potes, c'est comme moi. On n'aime pas faire du shopping, mais on aime mettre stylé. Donc hop, on met un petit coup de Hanouk Magic, ma pote Hanouk Cheddo, et puis hop, tout à coup, on est stylé. Mais je lui disais, et je crois en elle, parce que je la trouve géniale. C'est vraiment un être humain en or. Et en plus, c'est des parcours où tu sens que ça a souffert, mais qu'elle garde le sourire, qu'elle veut bien faire, qu'elle fait ça par plaisir. Et je lui dis, mais ce qui fait que les gens vont venir et qu'ils vont continuer à te recommander. C'est parce que c'est chiant ton métier d'aller faire des boutiques et tu le rends génial avec tes blagues, ton sourire, ta personnalité. Tu rends le truc léger, fun. Et c'est ça qu'il va faire. C'est pas genre bonjour, machin. C'est pourquoi la meuf en relooking brésilienne sur M6, elle a fait un tabac parce qu'elle était chelou. Ma chérie, elle en faisait des tonnes. Mais en fait, ça faisait passer un bon moment. Et en fait, elle m'a envoyé un message, je n'ai même pas eu le temps de lui répondre. Et si tu l'entends avant que je t'envoie ce message, elle me disait, mais en fait, ce qui est fou, c'est qu'on me dit... En fait, tu as l'impression que tu me dis, Alex, que ce qui va me faire réussir, c'est tout ce pourquoi. Bah, entre guillemets, on m'a dit que j'étais trop quand j'étais petite. En fait, on me disait, j'étais trop comme ci, trop en éclat de rire, en machin, en solaire. Calme-toi, en fait. Et on m'a toujours dit que c'était trop. Et là, tu es en train de dire que ça, en fait, c'est ce qui va me faire réussir. Bah ouais, en fait. Bah ouais, en fait. La vie, encore une fois, c'est dur. C'est dur, c'est dur. Donc, autant se différencier, autant être toi-même. Et surtout... Bah quand t'es différent, tu traces ta route, tu traces ton propre sillon. Et peut-être un sillon qui a jamais vraiment été exploité avant. Donc c'est forcément plus dur, mais c'est tellement plus gratifiant. Donc franchement, si tu te sens différent, putain mais fais-en ta plus grande force, capitalise dessus, sois-en fier. Parce que des gens normaux, il y en a plein, des gens stylés, différents, il n'y en a pas tant que ça. Et c'est ceux-là qu'on a envie de voir, c'est ceux-là qu'on suit, c'est ceux-là qui font la diff. Vraiment. Bon, je me calme un petit peu. Et je vais te parler d'un autre sujet, je pense, qui peut-être te touche aussi, c'est la peur de déranger. Alors tu vas dire, c'est bizarre, Alex, t'as pas l'air d'être le genre de personne qui... tu vois ? Plutôt le genre, l'éléphant se joue dans un jeu de quilles ? Je ne pense pas du tout que c'est la bonne expression. Ce que je voulais dire, c'est qu'en gros, ou un truc de cristal ? Non, bref. Ce que je voulais dire, c'est qu'effectivement, j'ai une personnalité qui prend de la place, qui gueule, qui s'en fout, qui fait tac, boum, bam, qui va taquiner. Et à quel moment, moi, en fait, j'ai peur de déranger ? Évidemment, on a l'ADN, qui est moi, clairement, je m'en bats les couilles. Je fais un peu ce que je veux, je gueule, j'aime me faire remarquer. Et tu as ton inconscient et ton éducation et ce qu'on t'a mis dans la tête, sans même le vouloir en fait, de quand tu étais petit. Et moi je viens d'une famille d'ouvriers, donc c'était une famille où il ne faut pas se faire remarquer, il faut suivre les règles, il faut être discret, il ne faut pas que les voisins disent quoi que ce soit, qu'est-ce qu'ils vont penser, on ne se fait pas remarquer en fait. Il ne faut pas déranger les gens, on a peur de déranger. Bah en fait, du coup, ça, ça s'est foutu dans mon crâne, en fait. Et en fait, à chaque fois que moi, au bout d'un certain temps, et si tu m'as déjà vu en soirée, j'arrive, je suis Taz. Taz dans Tazmania, dans Warner Bros. J'arrive, je gueule, je vais partout. Et hop, au bout d'un certain moment, en fait, je me dis, OK, j'ai assez dérangé. Là, en fait, ça me rattrape. Je me dis, bon, là, je vais partir parce que je les embête, en fait. Tu vois ? Et je pars. Ou tu vois, ou j'arrête. ou quand je reçois des trucs, je dis « Ah, ok, c'est bon, tu vois, genre, vas-y, à quelqu'un d'autre, tu vois. » Parce que j'ai l'impression que j'ai trop pris d'attention. C'est comme si ça me rattrape au fur et à mesure. Donc, même des gens comme moi, ils ont peur de déranger. Et je pense que c'est un vrai problème d'avoir peur de déranger. Et si peut-être que tu as eu cette éducation, peut-être que toi, tu as tout simplement cette personnalité aussi, d'avoir peur de déranger les gens. Et du coup, j'ai eu un petit coaching aujourd'hui, là, tout à l'heure, de deux heures, mon gars, avec Nathalie Wauer. Je mettrais son lien, qui est une coach incroyable. Pour les femmes, elle a fait une exception pour moi, parce qu'elle est dans le cercle des solopreneurs, et que du coup, je l'ai rencontrée au meet-up à Annecy, elle était là. Femme incroyable, un rayon de soleil, ça va vite, c'est carré, il n'y a pas de détails, tu vois, elle ne fait pas genre aller stylé, non, humble et tout, mais carré. C'est pour ça que j'adore ce cercle, ces échanges de bons procédés. Alors, elle m'avait dit, apprends aussi à recevoir sans donner en échange, ça fait partie de l'exercice. J'ai dit, c'est chiant ton truc, parce que moi, évidemment, je suis le genre de mec qui aime bien contrôler ce truc-là. L'amour, en fait, c'est un peu ça. Quand tu donnes, tu donnes, tu donnes, c'est que c'est toi qui contrôles l'amour. Parce qu'en fait, tu ne laisses pas aux gens la possibilité de te donner, et donc tu ne donnes pas la possibilité aux gens de te décevoir. Donc je ne devais pas lui faire un retour d'énergie. Mais putain, j'avais envie de parler de ça quand même. Donc je parle d'elle, parce qu'elle est absolument géniale. Et en gros, elle est venue tacler vraiment plein de points. de blocage, de choses. À la base, je venais l'avoir pour mon rapport à l'argent. Parce que j'ai un rapport à l'argent où pareil, un peu d'autosabotage. Quand j'en gagne trop, attention, c'est pas bien. Fils d'ouvrier, on fait gaffe quand même. Donc on s'autosabote pour en gagner beaucoup, mais pas trop non plus. Sinon, on change de niveau social, on n'est plus la même personne. Et puis finalement, avoir beaucoup d'argent, c'est voler, c'est prendre de l'argent aux autres. Enfin, tous ces trucs qu'on t'a mis quand t'étais petit, en fonction de ton... ton niveau social, tu vois, et de la classe sociale dans laquelle, ou des bords politiques dans lesquels tu pouvais être. Et du coup, je venais pour ça. Et on est arrivé aussi sur plein de choses, et notamment la peur de déranger, je trouvais ça très beau, parce qu'elle l'a très bien taclé, elle m'a posé les bonnes questions. Et en gros, elle m'a dit des phrases qui j'espère pourront être utiles. C'est finalement, déranger, c'est faire le cadeau de donner à l'autre la possibilité de poser ses limites. Et finalement, la plupart des gens, ils ne s'expriment pas. Ils se laissent marcher dessus. Et que finalement, quand tu déranges, et que tu déranges et que t'es pas non plus un connard, parce que en fait, c'est souvent ça, tous ceux qui ont peur de déranger, c'est souvent des gens bien en fait. Pourquoi tu veux pas déranger ? Parce que t'es quelqu'un de bien et que tu respectes l'autre. Et qu'en fait, quand tu vas aller voir quelqu'un, l'appeler, lui proposer, que ce soit vouloir avoir peur d'héter un mec ou une fille, que ce soit avoir peur de... déranger un client ou d'une relance ou un truc, tu as peur de déranger, c'est-à-dire que tu ne veux pas faire de mal, tu veux être quelqu'un de bien en fait. Mais quand déjà tu penses à te dire, laisse à l'autre en fait, déjà ne mets pas l'autre en mode, je vais le déranger, le pauvre, comme si c'était une victime. Ne fais pas de lui une victime, tu vois, l'autre. Parce qu'en fait c'est ça. Quand tu déranges, tu te dis « je ne veux pas le déranger, le pauvre, c'est une victime » . En fait, laisse-lui poser ses limites. Et surtout, apprends à l'autre, ça lui permet de se dire « là, non, je n'ai pas envie, je ne suis pas disponible, ça ne m'intéresse pas » . Finalement, tu lui fais un cadeau. Et c'est vraiment, en fait, il y a un autre truc qui m'a vraiment touché dans sa phrase, c'était de se dire, surtout si tu sais que tu es bien intentionné, que tu veux vendre un produit, une prestat, proposer quelque chose à quelqu'un, et que ce soit par exemple, je ne sais pas, une soirée ciné ou… ou faire un co-living avec des potes, je dis « je ne sais pas, je ne vais pas le déranger » ou « ça ne va pas lui plaire » ou « je ne sais pas » . Et en fait, tu prives peut-être les gens de leur permettre de changer leur vie en voulant pas les déranger. Parce que peut-être qu'ils n'attendaient que ça, ton coup de fil ou l'opportunité. Parce que tu avais la solution, tu avais un truc, des vacances, des choses comme ça, tu n'as pas osé parce que tu dis « lui, il s'en fout un peu, ce n'est pas son niveau » ou ce n'est pas ce... ça va pas l'intéresser avec les gens ou le programme ou la destination, j'en sais rien, tu le proposes pas ses vacances. Mais en fait, il attendait que ça, parce qu'il se sent seul, il était déprimé, ça tu le sais pas, parce qu'en fait, il était dans son coin. Et quand tu le fais, en fait, c'est que... En fait, elle m'a fait prendre conscience que quand tu as peur de déranger, tu penses... En fait, tu parles du principe que c'est négatif en permanence. Parce qu'en fait, ça veut dire que si tu vas déranger, c'est-à-dire que si tu dis quelque chose, ça va créer un truc négatif. Mais comment ça peut créer un truc négatif ? Si à la base t'es quand même bien intentionné en voulant faire le bien, en proposant un truc qui te paraît cool, un service, ou même un service si t'es en mode démarchage. Parce que c'est souvent ça, on a peur de démarcher des clients au téléphone parce qu'on a peur de les déranger ou on veut pas paraître pushy. Mais si je sais que moi ce que je vends c'est stylé et que ça peut aider des gens, comment en fait je peux partir du principe que ça peut déranger ? Non je suis plutôt en train de dire qu'il faut que j'appelle un maximum de personnes parce qu'au moins j'arriverai à en convaincre certaines personnes et je pourrais entre guillemets les aider. Et que finalement ne pas le faire c'est... priver quelqu'un de pouvoir peut-être changer sa vie et c'est peut-être aussi surtout partir de en fait si je pars du principe que je vais le déranger je suis négatif est ce que j'ai envie de vivre une vie de quelqu'un qui est négatif qui à chaque fois qu'il envisage un scénario il imagine il part du principe que c'est négatif bah moi j'ai dit non en fait moi je suis dans le positif moi je suis en mode j'ai envie de se dédier des gens j'ai envie de je sais pas de ouais de bouger des murs de faire des projets j'ai pas pourquoi tu as peur de déranger bah ouais mais si ça leur plaît pas bah ouais bah super, tu vas le faire gentiment en fait, tu vas leur dire, ils vont te dire, ils vont poser leurs limites, peut-être que c'est pas le bon timing, et puis ils te le diront, et puis après, ça fait quoi ? Bah merci. Et imagine le gars en fait, ça s'enchaîne la vie, ça fait un clic, genre, tu vois moi avec l'immersion, c'est pour ça que je l'ai fait mon immersion entre potes entrepreneurs, c'est parce que, à la base, j'avais peur en fait, j'avais peur de ce qu'ils allaient me dire, j'avais peur d'être dérangé, j'avais peur qu'ils me fassent pas confiant, j'avais peur de, toutes ces peurs tu vois, eh, qu'est-ce qui se passe si tu agis sans toutes ces peurs ? c'était un peu ça et je l'ai fait un peu inconsciemment je les appelle, je leur propose et puis s'il y en a qui sont dispos et que ça intéresse, ils viennent et ça va leur faire sauter la cervelle et ça va être une expérience qui va les marquer à vie et c'est ce qui s'est passé il y en a plein qui n'étaient pas dispos, qui auraient voulu venir et ceux qui sont venus, ça leur a fait sauter le caisson ils sont sortis, changés ça les a marqués à vie en fait si j'avais pas eu le courage et surtout de dire je leur propose ça et que j'avais eu peur de les déranger ... Je ne leur aurais jamais fait vivre ça. Il y en a, ils ont connecté à des choses ultra puissantes. Ils se sont débarrassés de poids aussi ultra important, négatif. Et ça, ça ne serait jamais arrivé si j'avais eu peur de déranger. Donc, si toi, tu es comme moi, tu as cette merde à l'intérieur, demande-toi vraiment déjà, est-ce que tu as envie de priver quelqu'un de la possibilité de pouvoir changer de vie ou d'améliorer sa vie ? Parce que si tu sais, déjà pose-toi la question sur ce que tu fais, ce que tu veux proposer, ce que c'est bien. Si c'est pas bien et que tu trouves toi que c'est de la merde, bah revois ton offre. Revois ton offre, et encore une fois, c'est ton offre de proposition, de vacances. Peut-être que tes vacances, tu dis que c'est de la merde. Bah alors si tu dis que c'est de la merde, bah fais pas ces vacances-là en fait. Trouve d'autres vacances trop stylées. Et au moment où tu trouves que c'est stylé, propose. Parce que là, tu sais que c'est une vraie opportunité trop nice. Et puis aussi, c'est comme je disais, l'opportunité à l'autre de s'assumer, et de le dire gentiment, et de poser ses limites. Et que s'il n'arrive pas à le faire, tant pis, c'est un exercice qu'il va falloir qu'il fasse. Et te dire une dernière fois aussi, si tu as peur de déranger, tu te lèves dans ta vie, tu envisages ta vie comme un truc tout le temps, avec un scénario négatif, de défaite. Mais ce n'est pas possible, qui veut vivre comme ça ? Envisage le truc en te disant, je vais dire ça, en fait, ils vont être trop heureux. Ils peuvent aussi ne pas être trop heureux, ou ça ne les intéresse pas, ou ne pas être dispo. Et franchement, c'était un... clin d'oeil minuscule de tout ce que de tout ce qu'elle m'a donné comme valeur natalie c'est vraiment une alain a vraiment j'étais impressionné est vraiment très forte et j'espère que ces petites partage de conseils d'un micro moment parce qu'on a parlé tellement de choses mais de scotching d'aujourd'hui pourra être être utile et pourra te permettre de débarrasser aussi de cette peur de déranger Va déranger si c'est pour le bien. N'aie pas peur. Va parler à des gens. Va envoyer des messages. Propose. En fait, dis-toi toujours, je me dois de ne pas priver quelqu'un de peut-être lui changer sa vie. Donc propose et ne te retiens jamais. Et maintenant, le petit fun fact pour terminer ce journal de bord. Et ce petit fun fact, il part à la base d'un autre truc que j'ai entendu dans l'interview de MrBeast où il disait en fait que lui... même si c'est encore une fois c'est le meilleur du monde sur YouTube, il disait que lui quand il était entouré de gens qui sont des gens entre guillemets normaux, qui ne sont pas à fond, qui font leur petit truc, que lui en fait il devenait beaucoup moins bon, et qu'il ne performait pas, et qu'il n'était pas très ouf, et qu'il ne se voyait pas très ouf. Et que par contre si tu mets dans une pièce où il n'y a que des champions, des hay players, des gars de ouf qui sont énervés, lui en fait ça le fait vibrer à un taux énergétique où le mec ça révèle le meilleur de lui-même. Je me suis dit, putain, mais c'est vrai que mon problème, c'est que quand je taffe, je suis très solo. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai créé le Cercle. Et je suis entouré, j'ai plein de potes, mais je m'entoure finalement à la fin de ma journée. Tu sais, genre quand je fais des, tu vois, je sais pas, je vais faire des restos, je vais faire des activités, etc. Et je me suis dit, mais là, ça fait trop longtemps à Lisbonne. En plus, je suis dans une ville, je pense qu'il va falloir que je bouge d'ici pour me mettre un peu plus en nature. Parce que c'est ça qui me fait être bien. Mais à côté de ça aussi. Je me dis, il faut que je passe un moment avec des mecs, des hey players, des potes à moi où dans mon quotidien, en fait, on fait des choses ensemble et pas juste on va faire un resto, salut, ça passe une bonne journée, etc. Pour me mettre dans ce taux énergétique, ce taux vibratoire que j'ai envie de retrouver et que j'ai un peu perdu parce qu'ici à Lisbonne, je suis enfermé, je ne suis pas dehors, machin. J'ai l'impression que moi, surtout si je ne suis pas mobile et entouré de gens dehors et interagir avec des gens comme je le faisais pendant des années à travers le monde, ça me tue à petit feu et en fait, je deviens une version un peu médiocre de moi-même. Et du coup j'envoie un message à un de mes potes, mon pote Sam Kovacs, qui est un gars génial, qui est plutôt dans la bourse et qui a un business là-dedans. Et je dis mec, c'est quoi ton planning avec Anto et trucs dans les mois à venir ? Donc il m'envoie tout son planning, le gars il va à Babelou, il va partout le mec, il est aux Etats-Unis, après il va à Dubaï, après c'est à Bali, après ça repart en France, après machin. Je dis ah ok cool, bon il me dit il va en Colombie en août, je dis putain c'est génial parce que moi j'y vais, ok bah. Mais je lui dis merde. J'aurais aimé, dès que j'ai une idée c'est maintenant, sinon c'est nul, faut attendre tout ça, chiant. Et du coup je dis ça fait un peu loin août, c'est dommage, j'y allais déjà, j'étais déjà avec d'autres potes. Et là il me fait, écoute sinon dans dix jours moi là je suis fait à Bali, j'ai ma meuf qui va faire une retraite de yoga au Mentawai pendant deux semaines, pendant plus de deux semaines, trois semaines, si tu veux, viens on se fait une coloc entre potes en mode on se lève le matin, workout. on bosse ensemble après on fait des petits restos surf et on kiffe tu vois on a notre petite routine sport taf kiff rigolade j'ai dit mec bah ouais vas-y j'arrive et du coup là tout à l'heure juste avant de faire d'enregistrer le podcast j'ai pris mon billet d'avion la veille pour le lendemain j'ai pris un billet à aller et là je me dis ok je pars dans dix jours faudrait peut-être que j'arrive à louer mon appart sous loué ou en fait je me suis dit bah faut peut-être que je le rende donc je suis en train de dire peut-être que je rends mon appart que j'en ai même mais bref tout ça Pourquoi je te dis ça ? Parce qu'en fait c'est ça la life. C'est comme ça que je me sens bien et tu vois, il y a des gens qui ne supporteraient pas ce genre de vie de sur un coup de tête prendre un billet d'âge. Eh ben je m'en bats les couilles parce que tant mieux pour eux. Parce qu'eux ils ont compris ce qui leur fait du bien et moi je me reconnecte à ce qui me fait du bien. C'est la spontanéité, c'est la prise de risque, c'est je ne sais pas, c'est l'improvisation et c'est tout ce que j'aime. Et finalement quand on me dit mais comment Alex, comment tu fais, comment tu sais quand il faut savoir saisir sa chance ? Ben putain ! Quand ça a deux oreilles, une moustache et une queue et que ça fait miaou, ça pèle un chat, frérot. Donc vas-y, mec. Il y a un moment donné, quand tu sens que c'est pour toi, quand tu sens que ça frétille, encore une fois, vas-y. Demande-toi quelle est ta surface de chance. Parce que ta chance, tu dis, j'ai pas beaucoup de chance. Mais fais-la grandir, ta chance. Fais-la grandir. Et pour la faire grandir, il faut saisir les opportunités. Et parfois, ça marchera, parfois ça marchera pas. Mais moi, ce que je veux te dire, ce qui va bien marcher, c'est quand j'ai posé mes fesses dans l'avion pour arriver à Bali d'ici dix jours. Allez, bisous.

Share

Embed

You may also like

Description

⭕️ Rejoins Le Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


LIENS UTILES :



SUJETS DE L'ÉPISODE :

  • Bref 2 : Analyse de la suite de la série "Bref" de Kyan Khojandi, soulignant l'importance de la vulnérabilité et de l'authenticité dans la création de contenu.

  • Les signes de la vie : Discussion sur l'importance d'écouter les signes de la vie et de suivre la direction qui fait peur, car c'est souvent là que se trouve la croissance personnelle. L'exemple d'un déjeuner imprévu avec des amis et la rencontre fortuite de Shubham Sharma illustrent ce point.

  • Meet-ups : Conseils pour organiser des rencontres (meet-ups) réussies, en mettant l'accent sur la création d'un environnement propice aux échanges et aux émotions.

  • Phrase inspirante de Roger Ormières : Partage d'une phrase clé de Roger Hermier, coach, qui encourage à agir sans peur et à se concentrer sur les actions plutôt que sur les résultats.

  • Interview de MrBeast : Réflexion sur l'interview de MrBeast, soulignant la difficulté et l'intensité du travail nécessaires pour atteindre le succès, et l'importance de ne pas se laisser influencer par l'illusion de facilité véhiculée par les réseaux sociaux.

  • Peur de déranger : Analyse de la peur de déranger, issue de l'éducation et de l'inconscient, et partage de clés pour surmonter cette peur, notamment en considérant que déranger peut être un cadeau pour l'autre.

  • Fun fact et saisir sa chance : Conclusion sur l'importance de la spontanéité, de la prise de risque et de l'improvisation dans la vie, illustrée par la décision de partir à Bali sur un coup de tête.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! J'espère que tu vas bien. Ça fait 15 jours que tu ne m'as pas entendu parler dans ce petit journal de bord, puisque la semaine dernière, c'était un petit WhatsApp avec mon pote Damien sur l'IA. Attention, je reviens à peine de 15 jours de road trip en France entre le Sud, le Luberon, Paris, Annecy. J'arrive à Lisbonne et tu n'es pas prêt pour le petit fun fact. En plus, entre-temps, j'ai lancé le cercle des solopreneurs. En une semaine, on est 120 personnes. Oh là là, j'aime bien. Oh ça fait du blé ! En fait, tu as toujours peur quand tu ouvres les portes de quelque chose qui te tient à cœur, si ça va marcher. Et surtout, tu te dis quelle gueule ça va avoir, surtout une communauté. Oh bah déjà, ça fait plaisir de voir que ça a marché. Et deuxièmement, on a vraiment la communauté qui nous ressemble. On a vraiment les clients qui nous ressemblent. Surtout, c'est pour ça que ça sert de créer du contenu et de parler de ses valeurs et de son positionnement. Est-ce qu'on l'aime, est-ce qu'on ne l'aime pas ? Parce qu'en fait, naturellement, on attire les gens qui nous ressemblent et on repousse les gens qui... qui partagent pas les mêmes choses en fait. Donc ça, c'était vraiment incroyable. Cette semaine, je voudrais te parler déjà d'une chose, bref, bref deux. Oh la claque, le parpaing, la poutrelle que je me suis pris. J'en ai parlé avec des potes aussi. Bref, faut que je te fasse un débrief si tu l'as pas vu, c'est incroyable. Et je voudrais te donner ma vision de lecture aussi. Je voudrais te parler des signes de la vie, des signes où t'as des feux clignotants en rouge. avec des lasers dessus, voilà, et il faut savoir les écouter, surtout quand les lasers te disent d'aller à l'opposé de ce que tu te dis qu'il faut faire, parce que les lasers montent vers là où ça fait peur, et du coup je vais te parler un petit peu des derniers signes que j'ai eus, et des décisions que je vais prendre, et tu verras que c'est assez fou. Je te parlerai aussi, je te ferai des tips sur les meet-ups, on a fait notre premier meet-up avec Camille Imbert, avec qui j'ai créé le cercle des solopreneurs, Et on l'a fait un peu par hasard à la volée de notre road trip parce que je devais aller en Suisse et au final on a vu qu'il y avait des gens du cercle qui étaient à Annecy ou dans la région d'Annecy. Donc on a fait ça et du coup je voudrais te filer des tips si tu fais un petit meet-up. Je voudrais aussi te partager une phrase qui m'a fait sauter la cervelle, une phrase que m'a partagé mon pote Roger Hormier. J'ai discuté avec lui au téléphone parce que j'avais besoin de conseils. Il m'a partagé une phrase qui m'a fait sauter la cervelle que je voudrais partager en espérant que ça puisse être aussi utile qu'à moi. Également, j'ai écouté l'interview de MrBeast, le plus gros youtubeur du monde, chez Steve Bartlett dans le podcast Diary of a CEO et ce que j'en ai retiré de tout ça. Et je voudrais finir par vraiment un sujet, j'imagine, qui touche pas mal de personnes, puisque si on a la communauté qui nous ressemble, il y a peut-être que tu l'as aussi ce problème, c'est la peur de déranger. Et là tu vas dire quoi Alex, toi tu as peur de déranger ? Toi qui parles aussi fort et qui prends tant de place ? Et bien tu vas voir et je vais surtout te dire ce que j'ai pu débloquer grâce à Nathalie Wauer. Nathalie j'espère que je prononce bien ton nom de famille. Elle est dans le cercle des solopreneurs, elle m'a offert très gentiment un coaching et m'a fait sauter pas mal de boulons et je voulais te partager quelques clés même si... On est resté deux heures, donc elle est trop forte. Mais je voudrais te partager quelques petites clés. Et je te terminerai par le petit fun fact qui, je dirais, repose sur le concept de comment savoir saisir sa chance. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Bref 2. Alors, si tu n'étais pas sur Terre en 2011, il y avait Bref 1. Donc, Kian Khojandi et Bruno, je ne sais plus son nom, avec qui il a écrit Bref. Et franchement, masterclass intergalactique de... d'humour, de jokes, de montage, de la façon de raconter les histoires, l'auto-analyse du mec, enfin bref, à ce moment-là il avait 30 ans. Et tu sais, tu te dis, c'est un peu comme, tu sais, genre Dr. Dre qui sort Dr. Dre 2001, comme les artistes en gros qui sortent leur meilleur album, et que tu te dis, mais en fait, comment tu veux que je fasse mieux ? C'est pas possible, ça a tout arraché, ça a tout pété, ça a potentiellement révolutionné une génération, ça a marqué des gens. Tu peux pas ! Tu peux plus faire mieux ! Alors du coup, il a refait des trucs trop oufs quand même. Il a fait Bloqué, il a fait des mecs comme Serge Lemito. Il a fait des trucs vraiment cools. Il a fait ses spectacles de stand-up, Kian. Mais il vient de nous envoyer une météorite pleine bouche. Alors, je me dis, comment t'arrives ? Parce que j'ouvre Disney+, parce qu'à mon avis, il a dû négocier pas mal d'années pour pouvoir le diffuser. Et le filmer. Mais en gros... Je suis là, je vais sur Disney+, je prends mon abonnement Disney+, comme tout le monde. Franchement, Disney+, ils ont dû être contents, ils ont dû parier sur le bon poulain. J'arrive et je vois que les épisodes, c'est 6 épisodes. De 30, 35, 40 minutes. J'ai dit ok, bref c'est une minute, une minute trente, un truc comme ça. Je me dis, ça va être quoi le format ? Je clique sur la première vidéo, et là tu comprends tout de suite que le gars il a réussi à garder l'esprit de bref, l'esprit cut, l'esprit voix off, l'esprit drôle, l'esprit je te raconte ma life, avec énormément de cut, donc ça veut dire tellement de prises de vue, de tournages, de scènes différentes. Genre des fois en fait t'as une scène, genre il... une scène à mettre avec le décor, les acteurs et tout ça prend une journée, ça dure une seconde, même pas donc tu te dis, il y en a tellement des trucs comme ça ça a dû prendre tellement de temps c'est tellement fort, et d'un côté tu comprends aussi que là en fait il va y avoir des choses beaucoup plus profondes que ça va prendre le temps, que ça va creuser que ça va faire des petits pas de côté pour faire des blagues mais ça va faire des pas à l'intérieur de soi pour avoir de la vraie analyse d'émotion du vrai partage authentique qui va résonner avec plein de gens ... de sujets qu'on n'ose pas trop parler et de sujets qui sont rarement traités à la fois avec légèreté, mais tu sais, sans dramatiser, mais avec l'importance que ça a, tu vois, en termes émotionnels, en termes de comportement des gens, de bon ou de mauvais d'ailleurs, de comment on se laisse faire, pas faire. Et là, en fait, quand tu regardes, tu te dis, putain, tu te retrouves en train de... Donc c'est le mec qui, en gros, prend du recul sur lui où il en est dans sa foutue vie. à 40 piges, évidemment, ayant 41 ans, je te dis, et moi avec tous mes potes, on a le même âge, enfin en tout cas avec qui j'en ai parlé, on s'est dit genre, wow, ok, genre, en fait on est là, on rigole, ah, ah, ah, oula, ah oui, il y a un petit goût de, je suis un peu comme ça, il y a un petit goût de merde, ça me parle, il y a un petit goût de oula, oula, moi aussi j'ai ces schémas-là, moi aussi je déconne comme ça, moi aussi j'ai pas fait gaffe à ça, oula, d'accord, et... Franchement, quand tu regardes Bref 2, ben, regarde, moi, c'est, ah tiens, je viens de prendre mon téléphone et de le faire tomber, parce que je voulais lire le message que j'ai envoyé à Kian Khojandi, parce que oui, j'ai son numéro de téléphone, mais tu vas comprendre. Je dis, salut Kian, je me suis jamais permis de t'envoyer un message depuis que j'ai ton numéro, parce que je l'ai depuis 6-7 ans, j'avais eu la chance de déjeuner chez lui, en tête à tête avec lui, on avait pu papoter, c'était vraiment un mec génial. Et du coup, je dis, mais là, il fallait que je te dise bravo. Bref de, quel masterclass de gestion émotionnelle, psychologie, créativité, montage, écriture, acting. J'ai 41 ans et je crois que je suis, malgré mes progrès, encore un peu trop le mec du film. Continue de cartonner, merci, à bientôt. Avec viséo. Sur quoi il m'a répondu, merci Alex. Ce qui fait toujours plaisir, mais c'était vraiment en fait... En fait, il fallait que je lui dise... Alors évidemment, il aurait pu ne pas me répondre, je pense qu'il a mon avis d'être inondé de messages, mais c'était vraiment ça en fait qui moi m'a marqué. C'est... C'est pas juste en fait... tu sais genre passer un bon moment il y a une belle morale il n'y a pas de belle morale j'ai vu des mèmes passer genre bref c'est en un épisode c'est 3 ans de psychanalyse parce qu'en fait il illustre avec tellement d'amour, de bienveillance mais d'honnêteté, d'intégrité de transparence le process que le mec il vit que c'est beau et je pense que c'est pourquoi je te partage ça c'est parce que je pense que c'est exactement comme ça Que quand toi tu partages des choses dans tes contenus, quand toi tu crées un podcast, une vidéo YouTube, un post LinkedIn, c'est dans cette démarche-là qu'il faut la faire. C'est aller chercher dans tes tripes, dire les vraies choses, parce que c'est ça qui impacte les gens. C'est quand on voit qu'il y a des choses qui ont été mises sur la table, et même si c'est pas forcément que de lui tout, tu vois. Je pense qu'il l'a glané autour de lui, à travers ses potes, mais c'est tellement fort que c'est ça qui marque. C'est ce côté de vulnérabilité, de je me montre. Et je montre des choses qui ne m'aident pas en valeur. Et c'est ça, en fait, aussi, de se dire, waouh, le gars, je le respecte. On peut se dire, même, je l'admire. Et tu te dis, mais pourquoi je l'admire ? Parce que le gars, il montre qu'il est en galère. Mais en fait, c'est de voir la capacité à essayer de surmonter ces challenges qui est admirable. Parce qu'on admire beaucoup plus quelqu'un qui vient d'un favela, qui a une maladie auto-immune, qui s'est fait défoncer, qui a été battu quand il était petit et qui a fini par s'en sortir, que... un fils de multimillionnaire qui roule en bagnole de luxe et qui est devenu encore un peu plus riche. On s'en fout un petit peu. Même si le gars a juste monté un resto ou un truc comme ça, tu te dis que c'est inspirant de là où tu es parti. N'hésitez jamais à partager ce que vous avez dans les tripes, qui vous êtes, vos faiblesses et tout ce qui ne va pas. Faites-le après avoir compris les leçons que vous en avez tirées parce que c'est ça les plus beaux arguments. C'est ça qui vous amènera... qui attirera les bonnes personnes, que ce soit des clients, des potes, des gens de votre entourage. C'est vraiment ça, parce que c'est en diffusant qui vous êtes et ce pour quoi vous vous battez et vous essayez de vous améliorer que vous formerez une tribu, que vous aurez des gens qui vous soutiennent et que vous aurez des clients avec qui c'est agréable de bosser. Donc franchement, si t'as pas encore regardé Brave 2, mangue-toi de le faire. Et même si t'as pas 40 piges, ça t'évidera peut-être de faire certaines erreurs qu'il a fait dans la série, en tout cas le personnage, et que t'inquiète, que je fais aussi. Que j'ai fait aussi. Les signes de la vie, ceux qui clignotent avec des énormes flèches fluorescentes et des lasers pour vraiment te montrer où tu dois aller mais que tu as tendance à ignorer. Non, je n'ai pas bien compris, je ne sais pas ce que ça veut dire. Vraiment, je viens de gagner un billet d'avion à l'autre bout du monde. Vraiment, je ne comprends pas, est-ce que je devrais laisser mon mec toxique et mon boulot de merde ? Je ne sais pas, je ne comprends pas. Non, peut-être, je ne sais pas, je ne vais pas y aller, je ne vais pas le prendre. Alors, je n'ai pas gagné de billet d'avion. Ce que je veux dire par là, c'est que... La vie souvent, elle t'envoie les signes qui vont te permettre de grandir, d'évoluer, et donc c'est souvent la direction qui fait peur, parce qu'on évolue et on grandit en sortant de la zone de confort, donc en faisant des choses qui ne sont pas faciles, pas agréables et qui nous font peur. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que je suis à Paname, là, pendant mon petit road trip, et je devais voir mon pote Jérémy Pouh, qui est un mec que j'aime profondément, un de mes meilleurs potes, qui a son agence de Facebook Ads, qui a aussi lancé une marque de matcha, Maison Matcha. Et il me dit, vas-y, faut trop que... Viens, viens, déj, à Annette K. C'est une péniche, il y a une piscine, il y a un resto, tu peux bosser, etc. C'est sur une péniche sur la Seine. Mais son truc, il est en bas, alors pour ceux qui ne connaissent pas, en bas à gauche de Paname. Genre dans le recoin du 16ème, près de Boulogne. Genre quand t'es parisien, l'autre bout du monde. Genre il y a un RER qui y va, c'est mal foutu, c'est galère. Donc je lui dis, en vrai, mec, j'ai tellement de monde à voir, Je pense que ça va être un peu just et je lui dis un peu au commun, c'est parce que j'ai un peu la flemme, tu vois. Tu vas faire un déj d'une heure, tu mets 45 minutes pour y aller, bon t'as passé... Tu vois, chiant. Mais j'avais envie de le voir. Sauf que, juste avant, moi où est-ce que je dormais, à ce moment-là, je dormais chez mon pote Lucas Bosque, mon pote vidéaste. Et j'avais pas vu, donc moi je me pointe chez lui, etc. En plus j'ai des grosses valotes, j'y vais en Uber sur ce coup-là, pour une fois. Ah non, j'ai plus envie de mettre... Bref, je me pointe, je fais pas gaffe. Et mon pote Jérémy me fait « Alors tu viens demain ? » Et je regarde où je suis, je suis à littéralement 1,2 km à pied de Anetka, de là où mon pote Lucas habite. Donc je dis « Bon, je vais venir. » Alors là, j'y viens en 20 minutes à pied, c'est compliqué de dire non. Et il me dit « En plus, c'est cool, il y a Héloïse Monchablon, qui est une autre de mes meilleures amies, qui va être là. On devait se voir tous les deux, mais du coup, trop cool. » Donc je me retrouve à aller à ce déj que je ne pensais pas aller. avec un de mes meilleurs potes, avec une de mes meilleures amies, que j'aime profondément, que je ne pensais pas voir non plus, parce que j'étais un peu en speed sur Paris. Et là, les deux petits loulous, ils commencent à me parler comme deux meilleures amies, c'est-à-dire en me disant, pas ce que tu as envie d'entendre, mais ce qui te ferait du bien, ce qu'ils ressentent pour toi. Et c'est vrai qu'en ce moment, je suis un peu en mode, ok, j'ai un peu shutdown tous mes business pour fonder le cercle des solopreneurs, parce que je trouve ça génial, j'aime ce côté de... Ben voilà, de créer des communautés, de fédérer des gens, de rassembler des gens qui se ressemblent et puis sortir de la solitude du soloprenariat, alors que c'est quand même une vie consciente, on est censé kiffer, on se retrouve bloqué, bref, j'ai mis tout ça là-dedans, mais je sens aussi que, ça c'est un projet que je suis en train de développer à fond, mais qu'il y a un autre truc, c'est quoi, je sais pas, une autre suite, un autre projet, est-ce que c'est des immersions, est-ce que tout ça ? Et en fait, je me perds aussi à me dire, ben, tu sais, j'ai envie de faire des gros trucs, j'ai envie de partir dans... Et mon égo, à chaque fois, il m'envoie partout dans ma tête, sur des stratégies. Et évidemment, il me dit, mais Alex, c'est Louise qui m'a dit ça, qui a une phrase vraiment puissante. Il m'a dit, je pense qu'il est temps pour toi de passer un cap et de te réinventer. Et tu sais, je suis le mec qui, Dieu sait que je l'ai fait. Je l'ai fait deux, trois, quatre fois dans ma vie, de A à Z, à tout plaquer, au meilleur moment, au plus haut de ma carrière, de quand j'étais directeur de clientèle, en J-Pub. ou influenceur voyage, ou quand j'ai un business qui fait 300k et entre guillemets je le shutdown un peu tranquillou du jour au lendemain. Et elle me dit mais en fait là ça fait quelques temps que tu capitalises sur le passé, je pense qu'il faut que tu te réinventes, que je sais pas, tu passes comme un step dans ta tête, dans ta posture, dans ce que t'as envie de faire, avec qui t'as envie de travailler, et il faut que tu fasses une pause. Elle, elle a eu le courage de le faire et vraiment ça m'a beaucoup inspiré alors que ça faisait 10 ans qu'elle faisait du YouTube et que c'était son revenu. Et là elle a besoin de faire une pause, elle a fait une... à durée indéterminée, pour se laisser l'espace de se réinventer, sans se mettre une date de retour de pression, donc obligation de trouver. Donc c'est encore pire, parce que pour trouver, il faut de l'espace, il faut baisser sa charge mentale, et donc pour ça, il faut être au calme. Ça peut paraître bête, mais c'est le plus dur à faire dans notre société, on est tout le temps sollicité, tout le temps on a des choses à faire, on a l'impression en tout cas qu'on a des choses à faire, et qu'il y a des gens qui nous demandent des comptes. Yannick, je pense que tu devrais, parce que... Parce qu'en fait, à chaque fois, tu es en train de t'enfermer, comme si tu avais peur d'aller vers cette pause, de te faire oublier, de ne plus exister, de faire cette pause qui va te permettre de vraiment voir les choses. Ça fait plusieurs mois que je te vois tourner en rond, entre plusieurs décisions que tu ne prends pas vraiment, que tu commences, que tu ne finis pas. Et là, mon pote Jérémy me dit, c'est exactement ça, mec. Je fais juste, verrouille, fais tourner le cercle des solopreneurs, fais les choses que tu dois faire. tu vas pas gagner parce que c'est pas avec ce projet que je gagne beaucoup d'argent loin de là parce que c'est pas pour ça que je les fais et que justement dans ma tête je dis bah ça veut dire que là c'est un projet kiff mais faut que je fasse un projet business tu vois et en fait les amis c'est aussi ça c'est à ça que ça sert et les amis ou plus les signaux de la vie donc tu as l'univers qui serait qui se qui se fait un malin plaisir de t'aider à aller là où tu dois aller c'est un peu ça quand tu sais pas trop et que tu mais que tu en as envie il t'aide et c'était vraiment de se dire alex arrête de vouloir être quelqu'un que t'es pas. Sois toi et assume-le et fais-le pour de vrai. Et qui je suis pas ? Je suis pas un mec en fait qui cherche à faire le max d'oseille possible. Je suis pas un mec qui planifie des trucs de ouf, qui fait des projets, qui monte des business, qui machin, qui est régulier, qui est discipliné. Je commence à le savoir et je commence enfin à l'accepter parce que dans la vie le plus dur c'est pas de savoir qui on est, c'est d'accepter qui on n'est pas, vraiment. Et ça c'est dur, parce que je commence à savoir qui je suis pas mais je vois que mon égo il résiste en fait. Il résiste à accepter que je suis pas... Bah en fait ça me casse les couilles de monter un business qui est refaire la même chose, refaire la même chose. Moi je suis TDA, je peux pas faire plusieurs fois la même chose, ça me fait vriller. C'est pour ça qu'influenceur voyage ça m'allait si bien. Chaque jour était nouveau et même si je repartais en voyage, chaque personne, lieu, culture et challenge pour filmer des scènes, c'était différent en fait. Et c'était de l'impro, c'était nouveau, c'était frais. Donc ça c'était top. pour moi en fait, c'était toujours des problèmes qui se posent à toi et de façon cool et fun et légère et spontanée et mon problème c'est que c'est la fameuse phrase de Matthew McConaughey et en français ça donne alors je vais te le dire en américain et lui ça lui était arrivé il venait de louer sa première maison de ouf pour un tournage, son premier gros tournage donc Matthew McConaughey c'est l'acteur d'Interstellar et de Dallas Buyer Club, pour lequel il a eu l'Oscar. Et en gros, il explique qu'il dit « Putain, j'ai une maison de fou, pas loin de la mer. » Il dit « J'ai une maid, donc j'ai une femme maîtresse de maison, et elle me dit « Elle me repasse mes jeans. » T'imagines, elle me repasse mes jeans. » Et il y a sa pote qui lui dit « Mais cool, cool Mathieu. Mais est-ce que t'as vraiment envie que tes jeans soient repassés ? Est-ce que t'en as besoin ? Est-ce que c'est ça que tu veux ? Est-ce que c'est toi ? » Et là, il dit, il a pris conscience que... C'est pas parce que tu peux faire quelque chose que tu dois le faire. Et je pense que c'est un vrai piège dans la société, c'est de sentir que tu as les capacités de faire quelque chose, de voir qu'en plus il y a des gens qui kiffent, qui réussissent, qui font de l'argent, ce truc. Et du coup tu te dis, je vais le faire si je peux le faire. Mais c'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire. Parce que qu'est-ce que toi ça va te coûter ? Et moi qu'est-ce que ça m'a coûté ? Ces deux dernières années, parce que l'entrepreneuriat, ça a été quelque chose dans lequel j'ai beaucoup appris, j'ai fait de l'argent, c'est cool, je me suis challengé, j'ai pu manager, j'ai pu apprendre plein de choses sur moi, j'ai fait tellement d'erreurs, mais c'est bon. Là, en fait, où en gros, je me suis « perdu » , où j'ai fait ce que j'ai fait, ce n'est pas parce que je pouvais le faire que je devais le faire, et je l'ai fait pourtant. Alors je vais le reprendre parce que ça peut peut-être paraître clair, mais en gros je voyais que j'étais capable de me dire, allez, il faut que je scale, il faut que j'aille chercher plus, etc. Au fond de moi, je m'en battais les couilles, parce que c'est pas ça qui me drive l'argent. Et à côté de ça, mon ego me disait de le faire. Et vu que je n'étais pas aligné, que mes tripes, mon cœur, c'est pas ça qui me disait, je le faisais mal depuis deux ans. On dit les tentes, j'y allais mais j'y allais pas. Donc je me reposais mais je me reposais pas, ou je travaillais mais je travaillais pas, je faisais tout. Et en fait... Ce qui a été beau dans ce déjeuner, c'est quand tu as des gens qui t'aiment et que la vie te fait venir un signe de la vie encore plus ouf, parce que tu vas voir. Donc ils me font un serment qui me fait beaucoup de bien, beaucoup de bien ces deux-là, vraiment. Ils me disent « mais fais un break, mets en place le cercle des solopreneurs, vraiment, et puis prends des grosses vacances. » Ou alors un break indéterminé où tu gères le cercle, mais à côté de ça, tu fais rien de plus, tu prends un break des réseaux, tu prends du temps pour toi, tu te reposes. ou au moins des vraies bonnes vacances. Je dis ouais, ouais. Puis je sens que mon corps est en résistance, qu'inconsciemment, je me rends compte que j'ai peur. Oh putain, fait chier. Je ne suis pas un mec qui a peur normalement. J'ai peur de disparaître, de ne pas arriver à revenir. Ou quand tu es en jambe aussi, tu te dis, c'est très dur de redémarrer en fait. Parce que le plus dur dans la vie, dans l'entrepreneuriat, dans la visibilité, c'est de passer de 0 à 1. Et qu'après, une fois que tu es bon, que tu as pris l'habitude, tu es là, tu y vas, tu y vas, tu y vas. Et c'est carpent, c'est des faits cumulés. Mais de repartir de 0 à 1, c'est dur. Mais parfois, c'est ça qu'il faut pour se sentir aligné. Parce que tu peux être à 10 et que tu n'es plus de 0 à 1, mais à 10, tu ne te sens pas bien en fait. Ouais, t'es à pleine balle, mais t'es pas bien. Et à ce moment-là, qui c'est qui débarque à Netka ? Ausha Sharma. Pour ceux qui connaissent pas, c'est un créateur de contenu, mais c'est aussi un infopreneur, il fait des trucs vraiment chanmés, il aime bien sa vie, c'est un des cadors de sa niche, de tout ce qui est automatisation et productivité, notamment sur YouTube. Et j'avais déjà échangé un petit peu avec lui, mais très rapidement, et du coup je le vois, je lui fais un signe, et le mec, il devait venir pour un rendez-vous, et il vient s'asseoir avec nous. Et nous on était déjà en train de discuter depuis au moins deux heures. On s'est retrouvés, donc le dej était à midi, et là on se retrouve quand même à papoter jusqu'à 16h, 16h30. Un truc mais indécent. Genre mon pote Jérémy Pouille a annulé deux rendez-vous. Il avait des calls et tout, on a tout annulé. Il y a même un des dirigeants, des managers de Anetka qui est venu s'asseoir avec nous, qui a discuté, bref. Charmé ! Genre mais quand Ausha Sharma il arrive, on discute, ok t'en es où ? Il nous dit quoi ? Il nous dit bah... Moi, je reviens un peu de 8 mois off, où c'était off, mais où j'ai fait plein de choses, mais c'était que des trucs persos. J'ai pris 8 mois en gros off pour moi, mais où j'ai fait des choses qui m'ont fait du bien. Tu vois, j'ai fait des choses avec ma famille, j'ai fait des trucs persos pour l'immobilier, mes apparts, des trucs, des machins. Et il dit maintenant, là, je suis vraiment dans un mode où j'ai repris le business, mais je fais que des choses qui me font kiffer. Je pourrais faire des conférences, des consultings dans des startups, des choses comme ça, prendre un énorme billet, mais il me dit ça me fait chier. Pour l'instant, là, tout de suite, ça me fait chier, donc je le fais pas. Mais peut-être que demain, il y aura un projet qui va m'exciter, je vais le prendre. Mais en fait, je ne jauge et je ne choisis que à un fuck yes. En gros, c'est si ça me fait vraiment kiffer, j'y vais, sinon non. Et en fait, je m'emmerde pas pour l'argent, je cherche à gagner plus, je cherche à être mieux. Et là, il y a Héloïse et Jérémy qui se retournent vers moi, qui sont genre... Tu sais, genre... On a rigolé, donc on lui a expliqué pourquoi on a rigolé. Il m'a dit mec, t'es un ange qui débarque et qui vient mettre, tu sais, le petit halo de lumière sur le message de tes amis que tu ne veux pas entendre. Bon là, tu te rends compte que je n'ai pas été souvent à la messe, je n'ai pas bien le ton. Je l'ai vraiment pris comme ça en fait. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que les signes de la vie, c'est quand tu commences à vouloir quelque chose, que ça te fait peur et que tu as des signes. des potes qui disent des mots, la même chose et qui ne te connaissent pas, qu'il y a un truc qui vient dans ton quotidien un peu disrupté, auquel tu ne t'attendais pas, et qui vient étayer ça, mettre de l'eau dans ton moulin, de se dire que le courant, c'est par là qu'il se passe. Et oui, ça fait peur. Oui, tu as cette sensation de confort. Oui, tu vas prendre des risques, mais c'est ça la life. C'est ça la life quand on veut vivre une vie consciente, pas une vie de mouton où on se laisse endormir le cerveau. mais qu'on est justement en train de se dire, il faut que je vive ma vie à moi, qui me ressemble, pas celle des autres, pas celle de... Je ne vais pas faire des choses parce que je peux les faire, mais parce que j'ai vraiment envie de les faire. Et ça, ça change tout. J'ai vraiment envie de les faire, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, est-ce que c'est mes valeurs ? Est-ce que c'est mon chemin de vie ? Est-ce que ça me fait vraiment kiffer ? Ou est-ce que je le fais parce que ça me rassure, et que c'est la sécurité, et que c'est bien parce que ça a marché pour les autres ? Mais ça peut marcher pour les autres, les rendre heureux et riches. Et toi tu vas être malheureux à essayer d'y arriver, ou peut-être riche et malheureux. Et inversement. Et peut-être que toi t'es pas fait pour avoir beaucoup d'argent parce que t'es très bien sans, et que ça sert à rien de te faire chier avec ça, et de trouver un job dans lequel t'as beaucoup de temps libre et tu gagnes pas tant, et que tu t'en fous en fait. Combien de potes j'ai qui sont multimillionnaires, qui ont la peur du manque ? Moi j'ai un pote qui m'a dit il y a pas longtemps, il a fait « tu sais Alec, moi je suis plus heureux quand j'ai pas de thunes sur mon compte. Dès que j'ai plein de thunes, ce qui est dans les cryptos, je stresse, j'angoisse, j'ai peur de tout perdre. C'est quand même fou, tu vois. Et il y en a plein, des gens comme ça. Donc vraiment, déjà, un, ce que je veux te partager, c'est entoure-toi de personnes qui vont te dire ce que tu as besoin d'entendre parce que tu as envie d'entendre. Et deux, quand tu as des signes de la vie, écoute-les. Écoute-les, c'est juste la vie. Tu es dans une simulation, tu es en train de manifester ce que tu dois faire et ce qui va se passer dans ton aventure de vie. Une aventure. C'est une histoire, on est d'accord ? Et une histoire, c'est un problème. S'il n'y a pas de problème, il n'y a pas d'histoire. Donc si tu fais face à un problème, tu fais face à une belle histoire que tu vas pouvoir raconter après, la voir surmonter et réussie. Et c'est ça la life. Mais c'est vrai que des fois tu te dis, je suis un peu fatigué, j'aimerais bien... Les histoires ça va, je voudrais plus un conte de fées. Bah tu sais quoi ? Fais comme moi, j'ai pas eu le courage de faire ces derniers temps, prends des vacances, prends une pause et après repars à l'aventure. Les meet-ups ! J'ai eu la chance de faire un premier meet-up, on l'a fait de façon spontanée avec Camille Imbert, juste après une semaine après avoir créé les sacs de solopreneurs. Vu qu'on était vers Annecy, qu'on avait vu qu'il y avait pas mal de gens dans cette Ausha, dans la communauté, on s'est dit qui est là ? Et puis en fait on a eu 7-8 personnes. On a fait ça quasiment la veille pour le lendemain, c'était vraiment super. Et franchement, ça fait... Je pense qu'on en est là, en fait. C'est vraiment de se dire, demain encore, et je le répète et le répète, mais dans ce monde où, en fait, on est dans la communication, l'intercommunication, les réseaux sociaux, je crois qu'on ne s'est jamais sentis aussi seuls, en fait. On ne s'est jamais sentis aussi seuls parce que j'avais vu une fois une infographie où ils montraient, en fait, tu sais, la famille. À l'intérieur de la famille, comment ça se passait. Avant, c'était tous en cercle et il y avait le papy en pleine vie. qui racontait les histoires, c'était autour d'une table et ça se racontait des trucs, etc. Après, il y a eu la radio, donc là c'était en espèce de demi-arc de cercle où tout le monde écoutait la radio. Ensuite, il y a eu la télé, et la télé c'est juste un canapé, donc c'est 3-4 personnes finalement devant la télé, parce qu'avant la radio tout le monde ne l'avait pas dans la famille, donc les gens se réunissaient, il y avait plus de monde. La télé, il y en avait de plus en plus, donc on était de moins en moins et on était là face à la télé. Et après ça a été l'écran de téléphone. où là, en fait, on est chacun dans notre coin, face à notre téléphone, et en fait, on ne connecte plus. On ne connecte plus, et je pense que les meet-ups, c'est-à-dire finalement des rencontres de gens qui partagent des mêmes kiffs, des mêmes passions, des mêmes métiers, ça va nous faire un bien fou. Ça va nous faire un bien fou, parce que pour briser ce schéma de « bah ouais, en fait, je peux tout faire tout seul de chez moi, sans bouger, parce que maintenant, il y a le télétravail, il y a les IA, il y a tout à distance, il y a les visios, et en fait, je suis là comme un con, et je n'ai pas le... tu sais, la vibration du truc, même les introvertis. On sait que ça vous coûte de faire des interactions sociales, mais ça fait du bien d'être fatigué d'avoir un petit peu donné socialement. Parce que sinon, on s'enferme et c'est l'enfer. Et bref, on a fait un super meet-up, et c'est clairement quelque chose que j'ai envie de faire dans le cercle dès qu'il y aura... Là, j'ai vu qu'il y a deux meet-ups d'ailleurs qui se sont spontanément faits sans nous, sans Camille et moi. Il y en a un à Toulouse et un à Paris, et c'est ça qu'on veut en fait. C'est se retrouver, et je sais que dans le collectif aussi, l'année dernière que j'avais fait, ils se sont créés une team et ils se prenaient des cafés. Et en fait, bizarrement, tu papotes presque même pas de boulot des fois. Mais tu papotes de choses de la vie avec d'autres personnes qui comprennent ces choses-là, parce qu'ils ont le même quotidien, et ça change tout. Genre ouais, ouais, ce client-là... Tu sais, en fait, tu racontes plus des galères, ou des rigolades, des trucs, ou comment tu te sens. Mais parce qu'en fait, ça résonne en face. Alors que tu dis ça à tes parents, ouais, j'étais en visio là, client, je lui ai fait un rendu et truc, mais il était pas content parce qu'en fait, on a fait un forecast qui était pas... Tes parents, ils vantent rien, ils disent mais... D'accord, mais t'es heureux alors, c'est bien ! bah ça se passe super, ça se passe bien alors tu peux pas, des potes c'est pareil enfin bref et c'était très cool, et ce que je voulais du coup te transmettre c'est quelques petits tips que j'ai trouvé important pour quand tu fais un meetup ou que tu réunis des gens surtout qui se connaissent pas à la base c'est un peu ça le principe, c'est un déjà, quand tu réserves une table parce qu'on a réservé une table dans un bar demande à ce qu'il y ait pas un poteau au milieu de la table comment c'est possible qu'on ait la seule table putain ça m'a rendu ouf Il y avait une table avec un poteau au milieu. J'ai sorti une poutre. Super. Du coup, j'étais là. Elle me dit, on n'a pas d'autre table. Ça m'a cassé les couilles. Du coup, j'ai dit, écoutez, tout le monde debout. On se met dans un recoin, parce que c'est dans un recoin du bar. Au moins, on se lève. Donc, demande un coin cosy. Le mieux, c'est d'aller visiter avant, d'aller voir en vrai. Nous, on l'a fait vraiment sur Internet. Salut, coucou, on a appelé. Va voir. Parce que l'espace va créer aussi l'ambiance. et l'ambiance soit un peu bizarre, soit un peu éclatée, soit cocooning et rassemblée et c'est important de checker le lieu je trouve avant et surtout de voir le recoin du lieu c'est pas genre ok ça va être là, c'est cool le barbe, en fait ils vont dire non mais vous vous mettez là ah non mais... non non d'accord donc ça première chose, deuxième chose, je trouve que tout de suite il faut essayer de faire moi je ne l'avais pas fait au début, c'est faire là, je me suis dit merde je ne l'ai pas fait c'est faire des petits jeux pour briser la glace tu vois faire un petit tour de table en mode Et pas genre, allez présente-toi, moi c'est Alex, je viens de région parisienne, j'ai longtemps eu un job, j'ai été influent... Oh ta gueule, genre l'enfer. C'est plutôt des trucs comme, je sais pas, dis-nous une chose dont on ne douterait pas à ton sujet. Bon bah, je m'appelle Alex, je suis galop 5 en équitation. Voilà, des petites choses comme ça en fait, qui fait que ça va être beaucoup plus mnémotechnique parce que c'est des infos qu'on n'entend pas autant, pas aussi souvent, et je trouve ça cool. Il y a, ou tu peux faire aussi sous forme, genre, de vérité à mensonge. Ou alors, tu peux dire aussi, si t'étais un animal, ou si t'avais un super pouvoir, ou un truc comme ça, qu'est-ce que tu serais, tu vois ? Ou des questions rapides, tu sais, en mode combini. Thé ou café ? Mer ou montagne ? et comme ça chacun peut répondre rapidement et tu dis ok cool et tout de suite tu peux aussi avoir des atomes crochus toi t'es pas café t'es matcha comme moi c'est génial donc ce que je veux dire c'est un petit jeu qui fait que ça va pas être un peu gênant un peu classique mais que ça va être un truc léger où on va tout de suite se sentir bien et comprendre que tout le monde est un peu dans la même vibe parce que c'est à ça que ça sert et ensuite je pense que ce qui va être intéressant c'est de lancer des choses un peu plus tout de suite un peu plus profond tu laisses un petit peu la sauce prendre, les gens discuter Mais moi j'aime bien lancer des débats ou faire des questions. Moi je sais que j'ai un pote qui m'a lâché un Notion, ou j'ai un jeu de cartes mais là je ne l'avais pas, mais du coup je l'ai sur Notion, c'est quand même plus pratique, parce que du coup c'est dans mon téléphone. Où en fait ça va être vraiment des questions profondes. Et moi j'en ai lu quelques-unes, parce que du coup j'étais en train de découvrir un peu le document, et je trouve que ça permet de poser le ton aussi, les valeurs, l'énergie et l'ambiance que tu veux créer, parce qu'en fonction des questions... tu vois genre qu'est-ce que tu ferais si t'avais un million de dollars maintenant versus si on t'annonce que t'as une semaine à vivre qu'est-ce que tu fais tu vois ou alors genre je sais pas faudrait que je relise je vais reprendre les questions mais si on t'annonce que ce soir bah en fait c'est ta dernière soirée tu te réveilleras pas demain c'est quoi les regrets que tu aurais des trucs comme ça tu vois et tiens voilà j'ai le doc sous les yeux et en fait déjà il y a 4 thématiques c'est selon toi, pour toi en tout cas l'avis sur telle question enseigne, apprends-nous quelque chose dis-nous en plus à ton sujet et des trucs un peu plus fun genre des questions comme selon toi comment tu définirais le bonheur ou comment tu définirais le succès selon toi est-ce que tu pourrais offrir un nouveau-né si tu pourrais offrir un nouveau-né un seul ... conseils, que je traduis en même temps de l'anglais, qu'est-ce que ce serait ? Si tu pouvais te donner des conseils à toi de quand t'avais 20 ans ou 10 ans en arrière, qu'est-ce que ce serait ? Que des trucs comme ça, et ça permet vraiment, il faudrait que je le partage, il faudrait que je le traduise déjà, ça sera plus simple de le lire, surtout sur le podcast, mais tu vois, c'est faire des questions, préparer tout un set de questions un peu profondes qui va donner le ton derrière à... Mais tu peux le faire même sur des choses... Je parlais de l'aquarelle. Tu pourrais dire, pourquoi vous vous êtes mis à l'aquarelle ? C'est quoi les émotions que tu as quand tu es à l'aquarelle ? C'est quoi le plus joli moment que tu as vécu pendant que tu peignais ? Et pourquoi ? Tu peux dire, ça c'est des trucs un peu profonds, mais ça peut être aussi des choses légères. Je trouve que pendant des meet-ups, qu'est-ce qu'il va faire ? Tu vas ressortir en disant, si tu passes un bon moment, c'est parce que 1, tu as connecté avec des gens, et 2, tu ressors, tu as vécu des émotions. Parce que... C'est l'enfer, n'importe quel événement où tu as l'impression que tu as été un fantôme, tu n'as fait que du small talk, tu étais là, tu as souri, mais tu n'as connecté avec personne et tu n'as rien ressenti. Donc demande-toi vraiment comment tu peux faire pour que les gens qui viennent, que vous soyez 6 ou 600, ils vivent des émotions, ils ressentent des émotions. Et pour ça, ça peut faire rire, ça peut être les toucher, ça peut être aussi dans le partage de choses sensibles. Donc, se sentir compris, se sentir entouré. Tu vois, des choses comme ça, en fait. Des choses qui vont te dire, c'est comment je leur fais vivre des émotions, tu vois, intenses pendant ce laps de temps-là, dans les circonstances. Parce que c'est sûr, si c'est une journée, c'est plus simple que si c'est pendant deux heures dans un bar. Mais demande-toi ça et je suis sûr que ton meet-up, il sera réussi. En tout cas, je pense qu'on a eu des super feedbacks. Alors, je n'ai pas pu justement à cause de la poutre et de l'ambiance parce qu'il y avait le premier défaut. Le premier critère que je t'ai donné, on ne l'avait pas validé. Je pense que l'ambiance aurait pu être encore mieux. On avait des super retours et ça fait vraiment plaisir de tous se réunir. Donc vraiment, n'hésite pas à faire des petits meet-ups et des events parce que ça te permettra de créer ta tribu, ton collectif, ton carrière d'adresse, ce que tu veux. Et derrière, ça fait toujours plaisir de vivre ça avec des gens qui nous comprennent. Maintenant, la phrase qui m'a fait sauter la cervelle quand j'ai eu mon pote Roger Hermier au téléphone. Roger Hermier, c'est Roger. Roger c'est un coach, c'est un coach business, life, préparateur mental, très bon, très costaud, très carré, j'aime beaucoup, pas de détour, toujours de l'amour, il est un peu comme moi, il met des tacles à la gorge mais il y a toujours de l'amour au bout de ses crampons. Et du coup j'ai dit écoute là pour une, parce que souvent j'ai envoyé plusieurs potes qui étaient un petit peu dans des vortex ou des simples mouvements, ils s'en sortaient pas. Et vu que c'était des très bons potes à moi, moi j'aime pas trop coacher des potes. trop proche de moi parce que je trouve que tu n'as pas le même biais d'autorité donc forcément la même chose que je pourrais dire la même chose que Roger mais ça aura pas le même poids parce qu'il n'y a pas ce biais là vu que tu es trop proche ça c'est super important quand on donne des conseils ce biais d'autorité et bref à chaque fois ils ont eu des super résultats grâce à lui et et moi j'étais là en mode bon bah cette fois c'est peut-être moi qui vais lui passer un coup de fil je vais m'auto conseiller donc c'est là où tu vois que bah y'a des mecs bien Je lui dis, sur ce coup-là, c'est moi qui vais avoir besoin de ton aide, est-ce que tu aurais des dispos ? Et le mec, donc c'était un dimanche après-midi, le mec m'a dit, je suis à la dispose tout de suite, 16h30, ok. On s'appelle, on reste plus d'une heure au téléphone. Et j'aime beaucoup parce que finalement, ça rejoint un peu ce que j'avais eu pendant le dej avec mes potes Jérémy, Ausha et Héloïse. Finalement, de remettre du kiff, de faire des choses qui sont moi, pas parce que je peux les faire ou que je serais capable de les faire, mais parce que ça fait du sens pour moi, donc remettre du kiff. remettre de la joie et de savoir avec qui j'ai envie de le faire et de quelle façon mais ça c'était top mais il ya un moment justement il m'a challengé et il m'a dit ça ça m'a laissé je jure cette phrase c'est qu'est ce que tu ferais si tu avais pas les peurs que tu as qu'est ce que je ferais dans mes projets ou dans mes actions si j'avais pas les peurs que j'avais et ce qui est fou c'est que tu es là en train de te poser toujours 10 000 questions, je devrais faire ça, plutôt ça, peut-être ta stratégie, qu'est-ce que je vais faire avec ceci, machin. Et là, si tu te dis, mais si j'avais 100% confiance, et que je n'avais plus aucune peur, et qu'en fait, j'y allais, tu sais, comme un enfant qui ne se pose pas de questions, et qui fait, tu vois, je lui dis, je ferais ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et ça paraissait tellement simple. Et c'est là où je me suis dit, mais en fait, la plupart du temps, quand on n'arrive pas à quelque chose, ou qu'on n'avance pas, c'est parce qu'en fait, on... on s'empêche nous-mêmes de le faire, qu'on se met des barrières. Parce qu'en plus, je lui ai pas dit, j'arriverai à faire ça, ou j'obtiendrai ça. Je lui ai juste dit, je ferai. En fait, dans ma tête, je m'étais même pas dit, j'appellerai un tel ou machin, on arrivera à faire ça, je décrosserai tel contrat, je ferai tel... Non, je lui ai dit, je ferai ça, après je ferai ça... Je lui parlais même pas de résultat. Je lui parlais pas de résultat. Je lui parlais juste d'action. Alors que, quand t'es bloqué... ben tu as juste besoin de passer à l'action en fait et parce que mais tu es tellement tu as tellement peur de pas obtenir le résultat que tu passes pas à l'action et que c'est un cercle vicieux et quand il m'a dit mais qu'est ce que tu ferais qu'est ce que tu ferais si tu avais pas toutes ces peurs là en fait c'est tout à coup c'est comme si ça t'enlève tout ton brouillard tu vois dans ta tête tu regardes l'objectif qui te tient à coeur ou les trucs sur lequel tu as brainstormé tu t'es un peu autorisé à rêver sur ton... mais si j'avais pas peur Je n'ai pas toutes ces peurs qui m'arrivent en tête quand je réfléchis à cette idée, à cette envie, à ce projet. Qu'est-ce que je ferais ? Bizarrement, ce qui est fou, c'est que ton cerveau va te donner toute la stratégie, étape par étape, tâche par tâche, que tu dois faire. Et ton cerveau, il n'y met aucune difficulté. Il dit, c'est comme ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et il n'y met même pas de, grâce à ça, j'aurai ça. Non, c'est juste, non, tu n'es que dans l'action. Et c'est là où tu t'aperçois quand tu procrastines. Quand tu ne fais pas les choses, c'est souvent... Et tu ne sais pas si c'est les bonnes. En fait, c'est comme si je pense à... Ton cerveau, il a déjà la stratégie. Et en gros, tu balances une flaque de mazout dessus. Et tu ne vois plus bien. Tu sais que tu essaies avec ta main de revoir les lettres, de nettoyer, mais c'est du mazout, ça colle. Tu ne vois pas bien les lettres, tu n'arrives pas à lire. Parce que c'est dégueu, c'est le bord. En fait, c'est ça, les peurs. Une espèce de vieux mazout mental qui t'empêche de voir l'info que tu as déjà, ce que tu dois faire, ce que tu sais devoir faire. Mais tu as rajouté du vieux mazout pourri par-dessus, et c'est toi qui le fais, c'est moi qui le fais. Et du coup, on ne voit plus rien, on ne sait plus où aller, et le mazout, c'est chiant, parce que comme tu as vu, les marées noires, c'est difficile à nettoyer. Mais des fois, quand il suffit juste d'un clic, le truc s'en va, parce que finalement, le cerveau est assez exceptionnel pour créer... la réalité que tu lui donnes et que quand tu lui donnes du mazout, il crée du mazout et quand tu crées une réalité à travers, encore une fois, un coaching de l'hypnose ou juste toi qui te mets dans un certain contexte ou juste tu vas méditer ou tu vas être dans un champ ou même tu picoles, tu ne poses plus de questions, sur le moment en tout cas le lendemain c'est pas pareil, mais En fait, c'est fou parce que le cerveau, il te donne vraiment ce que tu crées. Et quand tu crées du doute, même s'il a la solution, il va te donner ce que tu lui donnes. C'est du doute. Et quand tu arrives à créer encore une fois cet espace à travers des questions, des coachings, de l'hypnose, tout ça, en fait, il va te dire, il sait déjà. Il sait déjà parce que, en plus, c'est ça qui est fou quand tu vois un coach. C'est qu'un bon coach, il a les bonnes questions. Il n'a pas les réponses. Sinon, ça s'appelle un mentor. Un mentor, il est là pour te dire exactement ce que tu dois faire parce qu'il l'a déjà fait. Et ça t'invitera de perdre du temps. Un coach, c'est quelqu'un qui va avoir le recul que tu n'as pas sur toi parce que c'est impossible de s'auto-coacher. C'est extrêmement difficile. Je n'arrête pas de le dire. Je vois des stratégies business, les points de verrouillage chez tous mes potes entrepreneurs. Je peux leur faire des strates de com, de business. Et moi, je suis là en mode... J'ai l'impression qu'il y a... Il y a un poisson rouge qui tourne dans le bocal. Mais c'est vide, pourquoi c'est vide comme ça ? Et là, c'est vide, parce qu'en fait, tu n'as pas le recul. Tu ne peux pas être à la fois l'observeur et l'observé, en fait. C'est compliqué. Et c'est pour ça que ce que je te conseille, c'est si tu n'arrives pas à te poser cette question, demande à quelqu'un de te poser cette question. Tu sais, d'être là, tu respires, et tu demandes à quelqu'un de te poser cette question. Pense à ton projet, à ce que tu aimerais faire, à ce que tu n'oses pas, à les questions que tu te poses. pose et demande à quelqu'un de te poser cette question et vois ce qui te vient en tête. Maintenant je voudrais te parler de l'interview de MrBeast sur le podcast Diary of a CEO de Steve Bartlett. C'est vraiment un des plus gros podcasts du monde je pense maintenant. C'est vraiment très quali, tu sens que le mec il prépare archi fort ses questions, c'est vraiment méticuleux. Et MrBeast pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le plus gros youtuber du monde. Donc là ça doit être par exemple 300 millions d'abonnés. 300 millions, je ne sais pas si tu imagines. En gros, c'est ce qu'il disait, sachant qu'il n'y a pas YouTube en Chine, d'accord ? En gros, c'est comme s'il y avait à peu près 200 millions de vues sur chacune de ses vidéos, en moyenne, donc il y en a plus. Dis-toi que c'est comme s'il y avait quasiment 3-4% de la planète qui voyait, de toute la planète mondiale, qui voyait des vidéos de MrBeast. Et si tu enlèves, je pense, les gens qui n'ont pas accès à Internet, là tu dois grimper à un taux phénoménal. Donc le mec, il pèse... de façon incroyable dans le game. Là, il a sorti les Beast Games sur Prime. C'était le plus gros truc jamais fait, en espèce de jeu filmé. Ils ont 50 records du monde, Guinness Book, tellement c'était ouf et gigantissime. Il y avait 100 millions, je ne sais plus combien, 5 millions de cash price à la fin à gagner. Bref, et pourquoi je voudrais te parler de ça ? C'est parce que ça m'a fait beaucoup penser aussi aux documentaires sur Kanye West, sur Orelsan. sur tous ces mecs-là qui ont été filmés depuis le début, à quel point, en fait, c'est dur. Quand tu l'écoutes, tu dis pas, c'est un génie, le mec, il est là, c'est Beethoven, il t'a composé les plus grandes symphonies, comme ça. Non, le gars, il t'explique. C'est fucking dur. J'y pense, lui, il a la chance d'être obsédé, il a une personnalité obsessionnelle, ce qui, finalement, peut être chiant, mais pour lui, c'est extraordinaire, parce qu'en fait, lui, il est... tout le temps sur le même sujet. Et là, il commence à être sur plein de sujets. Parce qu'avant, il n'avait que sa chaîne YouTube. Mais maintenant, il a aussi Fistball, qui est en fait les chocolats. Donc, il a une marque de chocolat qui est en train de cartonner. Il a aussi les Beast Games. Donc, t'imagines, il a tourné le plus gros truc, le plus gros show télé, l'histoire de la télé, en gros, sur Prime, à côté de tout ça. Et le mec, il dit, je dors quasiment pas. Il est toujours en déplacement plus de 25 jours par mois, tu vois, en tournage. C'est un truc de malade, mais le mec, il te dit. Je suis... Si j'avais mis ma santé mentale en priorité, je serais pas aussi successful que ça, en fait. Et au-delà de ça, c'est que même s'il met all-in, c'est-à-dire qu'il se réveille, il travaille jusqu'à temps de se coucher, tout le temps, 7 jours sur 7, en fait, ça t'explique à quel point c'est dur. C'est dur, c'est dur. Et quand tu regardes aussi les vidéos d'Aurel San, tu vois à quel point il galère. Et que même la deuxième saison, quand... Le deuxième documentaire qui a été fait par son frère pour sortir son dernier album, il a galéré, il trouvait pas, il galère, il était sec, tu vois. Il n'arrivait pas, en fait, à vraiment, littéralement, c'était de sortir les chansons, Orelsan. Il galérait, c'était impossible. Et pourtant, tu vois, à la fin, sur le fil, il sort ses chansons, c'est un carton de ouf. Quand tu vois Kenny West en ascension, c'est un mec qui s'est tapé, que personne ne voulait, qui a eu des accidents, qui a eu ceci, et à chaque fois, il taffe. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que... Je pense qu'on pense trop, en regardant les contenus sur Internet, que réussir, peu importe à n'importe quel niveau, c'est facile. Que ça devient un truc comme la vie qu'on a aujourd'hui. J'ai besoin de quelque chose, je l'achète sur Amazon, je l'emmène dans ma boîte aux lettres. J'ai faim, je peux avoir un Uber Eats. Vas-y, j'ai des vêtements sales, en fait en deux heures j'ai des vêtements propres et secs. Parce que je mets dans la machine, parce que tout en fait. J'ai besoin de... Je me sens excité, je vais sur un truc porno. Je vais essayer de dater une nana, je vais sur une appli. Tout est instantané. Il n'y a plus de difficulté pour rien. Ce qui fait que c'est pour ça que la Gen Z, là, ils sont déprimés. Bah ouais, les gars, c'est ça la life. Ah bah ouais, c'est dur. Il y a tout qui est instantané. Du coup, pourquoi maintenant galère, ma vie, t'es nul. Bah ouais, mon gars. Et c'est ça le truc. C'est quand on enlève finalement toute la beauté de la vie aujourd'hui dans nos sociétés. C'est-à-dire avoir le plaisir de pouvoir galérer pour être fier de ce qu'on a fait. Ça, c'est important. Et que finalement, quand t'écoutes ces mecs-là, mais en fait, le succès, heureusement qu'ils l'ont. Mais c'est mathématique. La quantité d'énergie, de jus de cerveau, de volonté. Ils disent, en fait, je sais que personne ne pourra jamais me dépasser sur YouTube parce que personne n'est prêt à faire ce que je fais. Il faut être taré pour faire ce que je fais. Et moi, ils disent, je suis... Et c'est comme des mecs comme Elon Musk. C'est des mecs, t'as pas envie d'être eux, t'as pas envie d'être dans leur tête. C'est horrible. Mais même à mon micro, mini niveau, tu vois, tu dis, mais en fait... Pour être là où j'en suis, j'ai dû claquer ma dème, même si je gagnais bien ma vie, mais je voulais être libre. Du coup, je suis parti faire le tour du monde, je suis retourné sur le canapé des potes, j'avais pas de thunes, je savais pas comment j'allais gagner d'argent, je faisais des petites missions, je galérais. Puis un jour, au bout de trois ans, t'imagines, trois ans à attendre. Moi, je galère à attendre trois minutes dans une file d'attente. Trois ans à attendre, à être là, puis d'un coup, ça pète, etc. Et en fait, tu le fais, au début, t'es payé 500 balles, puis après, t'es payé 5 000 balles, puis après, t'es payé 20 000 balles. Waouh, pour les mêmes trucs ! Mais parce qu'en fait, t'as pas lâché en fait. Parce qu'en fait, des fois, ça m'arrivait, je finissais une journée de tournage, je faisais une nuit blanche de montage pour pouvoir prendre l'avion le lendemain et je dormais dans l'avion parce que je pouvais enchaîner l'autre tournage et je kiffais. Mais c'était intense et c'était dur et c'était surtout, il fallait être là tout le temps. Tout le temps, il fallait y croire et pas lâcher. Et aujourd'hui, si j'ai cette vie aussi de pouvoir aller où je veux, quand je veux et d'avoir cette vie de nomade digital où je peux à peu près me payer ce qui me fait plaisir, mais c'est parce que aussi j'ai... Je n'ai pas lâché, j'ai essayé de monter une équipe, j'ai monté un business, j'ai pris des risques. Et après, j'ai arrêté avec toute mon équipe, j'ai arrêté avec mon associé parce que ça ne fait plus de sens, parce que je veux me réinventer. Et c'est ça. Et à chaque fois, c'est dur. C'est dur et c'est tant mieux. Donc, si tu vois que tu n'y arrives pas et que tu galères, c'est normal. C'est ça le goût du progrès. C'est ça le goût du succès. C'est la galère, c'est dur, ça fait mal à la tête. On a l'impression qu'on est perdu, qu'on n'y arrivera jamais. Et c'est justement si tu ne t'arrêtes pas à ce moment-là, c'est dans le syndrome de Dunning-Kruger, c'est au début tu y vas à fond, je ne sais pas si tu connais ce graphique, mais au début tu y vas à fond, tu crois que ça va être génial, du coup ta motivation elle est au taquet, parce que tu es au summum de l'ignorance, parce que tu ne sais pas ce qui t'attend. Quand tu commences à comprendre tout ce que tu vas devoir accomplir, tu tombes dans la vallée du désespoir. C'est le fameux graphique où tu es au plus bas niveau motivation et tout. et tu remontes tout doucement au fur et à mesure de tes efforts. Et la plupart des gens, ils arrêtent dans la vallée du désespoir. Pourquoi ? Parce que c'est long, c'est chiant. Tu ne sais pas quand est-ce que tu vas y arriver. C'est ça le truc. Tu ne sais pas. Et dans cette société, on veut tout savoir. L'hôtel, est-ce qu'il va être bien là où je vais aller ? Le resto, est-ce que c'est machin ? Est-ce que si je mets de la pub, je vais gagner trois fois ce que j'ai mis en pub ? Ta gueule, non, ce n'est pas le principe. Si tout le monde mettait un pour avoir trois, tout le monde serait multimillionnaire. Donc, c'est vraiment ça en fait. Si tu es en train de galérer, mais que tu crois et que tu as envie de réussir dans ce que tu fais, lâche pas. Tu es en plein en train de mâcher le succès. Et les premiers coups de mâchoire, tu vois, c'est un goût un petit peu de pain moisi, tu vois. Mais si tu continues à mâcher et à bien le digérer, tu vas voir que ce sera un petit haribo bien sympa que tu es en train de te régaler avec parce que c'est ça, en fait. C'est ça, le goût du progrès. C'est la galère. C'est dur. Et quand les mecs les plus oufs du monde te le disent... Et que ça ne devient jamais plus facile. Ça ne devient jamais plus facile. Oui, si tu retournes en arrière faire les mêmes choses, ça serait dix fois plus facile. Mais vu qu'à chaque fois tu avances, tu viens tacler des nouveaux problèmes auxquels tu n'as jamais fait face. Donc c'est toujours aussi dur. Parce que dans ton évolution, c'est dur. Et c'est le principe. Donc c'est ça ce que je veux dire. Lâche pas l'affaire. Si c'est dur, c'est que c'est le bon chemin. Si c'est facile, c'est que tu stagnes. Et c'est que tu es en train de reculer sans même t'en rendre compte. Et que le but, ce n'est pas du toujours plus. C'est juste toi d'évoluer en fait. d'évoluer vers ce qui fait du sens et de faire attention à pas faire comme moi aller vers ce que tu peux faire ce que tu es capable de faire parce que tout le monde a l'air de se régaler de faire de l'oseille et que c'est cool mais que c'est pas toi et ça c'est le danger tu vois parce que tu vas y aller mais tu vas pas être heureux tu vas pas te reconnaître ça va te dégoûter tu vas perdre confiance en toi et potentiellement vu que ben tu vas t'arrêter en chemin parce que tu vois que ça fait pas de sens ben en fait là tu vas te sentir perdu plutôt qu'aller chercher la décision dure la décision qui fait mal Celle que tu sais qui te fait grandir, celle que tu sais, putain, c'est ça le plus beau dans la vie. C'est quand tu vois tout le monde aller dans une direction et que tu es capable de dire, bah non. Ça, ce n'est pas moi. Moi, je vais dans l'autre. Là où il n'y a personne, où il y a du vent, il pleut, mais je ne sais pas pourquoi, c'est par là. C'est par là que ça m'appelle. Pour moi, c'est vraiment ultra important. Ce que j'ai vraiment envie, c'est vraiment dans la vie, je m'en rends compte, c'est de montrer aux gens qui se sentent différents qu'en fait, c'est leur plus grande force. Et ça, parce que je me suis toujours senti différent. En plus, je suis TDA, j'arrive à comprendre un peu pourquoi aussi, mais même dans ma façon d'être. dans ma façon de voir la vie, et que ces derniers temps, parce que l'horloge biologique de la quarantaine m'a fait inconsciemment revenir sur de me dire peut-être qu'il serait temps pour moi de... Oui, j'aimerais bien, mais là, il n'y a rien qui me vient. J'en ai envie dans l'idée, mais je me force. Je me force à m'ancrer à Lisbonne, je me force à ceci. Et ça ne marche pas, parce que moi, j'aime le mouvement, j'aime la dynamique, j'aime les rencontres, j'aime être dehors, et en fait, il faut que je l'accepte. Et si, pour ça, je dois gagner dix fois moins que des potes entrepreneurs, Mais au moins je suis dehors et je suis en train d'interagir avec des gens. En fait ma valeur, évidemment je me parle à moi-même et je me donne des conseils à haute voix, mais ma valeur elle n'est pas liée à la quantité d'argent que je me fais. Elle est liée à la fierté que j'ai d'avoir pris cette décision de me regarder dans une glace et de me dire ça c'est moi en fait. Ça c'est moi, ça je suis heureux en fait. Bah ouais je ne gagne pas 40 000 balles par mois, je n'ai pas fait 500k ou j'en sais rien. Bah j'ai peut-être fait que 4000, mais je suis fucking sur la plage et demain je suis en forêt avec des gens que je kiffe. Et je suis toute la journée dehors, ce soir je bosse un peu sur l'ordi, ce soir après je suis avec des gens que j'aime, et terminé en fait. Mais bien sûr que je serais dix fois plus fort qu'aller vers la peur, la peur du manque, donc essayer de faire plein d'argent dont j'ai pas besoin et dont je m'en contrefous. Si, et là je parle de moi en fait, donc si tu te sens différent, dis-toi que c'est ta meilleure force. Vraiment. Et essaie jamais d'aller dans des cases. Si t'es un rond, cherche pas à rentrer dans un carré, on s'en bat les couilles. Parce qu'en fait tu vas te rendre malheureux et dire putain c'est vraiment naze que je sois un rond eux ils ont des angles et tout t'es un rond ce qui faisait que quand t'étais petit t'étais différent et que t'étais en train de toujours te faire bully de te faire rejeter que t'avais pas ta place etc c'est ce qui te fera gagner pourquoi tu crois que je suis devenu influenceur voyage et que ça a marché et que j'ai eu une promotion interne quand j'étais à la régie pub et que j'ai réussi à être animateur télé c'est parce que j'étais pas comme tout le monde en fait c'est ça le principe c'est que si tu... Un mec qui réussit à faire un truc de ouf, c'est un mec qui n'est pas comme tout le monde. Donc, ne sois pas comme tout le monde. Comme ça, tu vas pouvoir faire tes trucs de ouf à toi, dans ton chemin, avec tes trucs de ouf différents que tu as en toi. Et tu vois, je parlais là, avec ma pote Anouk Chedo, qui est aussi dans un de mes collectifs, qui est conseillère en images, qui est relou, qui m'a relouqué. C'est grâce à elle qu'à chaque fois, on me dit, stylez l'outfit. Ça ne m'arrivait jamais avant. Et du coup, je l'ai conseillé à plein de potes entrepreneurs qui, à chaque fois, c'est régalade. Tous mes potes, c'est comme moi. On n'aime pas faire du shopping, mais on aime mettre stylé. Donc hop, on met un petit coup de Hanouk Magic, ma pote Hanouk Cheddo, et puis hop, tout à coup, on est stylé. Mais je lui disais, et je crois en elle, parce que je la trouve géniale. C'est vraiment un être humain en or. Et en plus, c'est des parcours où tu sens que ça a souffert, mais qu'elle garde le sourire, qu'elle veut bien faire, qu'elle fait ça par plaisir. Et je lui dis, mais ce qui fait que les gens vont venir et qu'ils vont continuer à te recommander. C'est parce que c'est chiant ton métier d'aller faire des boutiques et tu le rends génial avec tes blagues, ton sourire, ta personnalité. Tu rends le truc léger, fun. Et c'est ça qu'il va faire. C'est pas genre bonjour, machin. C'est pourquoi la meuf en relooking brésilienne sur M6, elle a fait un tabac parce qu'elle était chelou. Ma chérie, elle en faisait des tonnes. Mais en fait, ça faisait passer un bon moment. Et en fait, elle m'a envoyé un message, je n'ai même pas eu le temps de lui répondre. Et si tu l'entends avant que je t'envoie ce message, elle me disait, mais en fait, ce qui est fou, c'est qu'on me dit... En fait, tu as l'impression que tu me dis, Alex, que ce qui va me faire réussir, c'est tout ce pourquoi. Bah, entre guillemets, on m'a dit que j'étais trop quand j'étais petite. En fait, on me disait, j'étais trop comme ci, trop en éclat de rire, en machin, en solaire. Calme-toi, en fait. Et on m'a toujours dit que c'était trop. Et là, tu es en train de dire que ça, en fait, c'est ce qui va me faire réussir. Bah ouais, en fait. Bah ouais, en fait. La vie, encore une fois, c'est dur. C'est dur, c'est dur. Donc, autant se différencier, autant être toi-même. Et surtout... Bah quand t'es différent, tu traces ta route, tu traces ton propre sillon. Et peut-être un sillon qui a jamais vraiment été exploité avant. Donc c'est forcément plus dur, mais c'est tellement plus gratifiant. Donc franchement, si tu te sens différent, putain mais fais-en ta plus grande force, capitalise dessus, sois-en fier. Parce que des gens normaux, il y en a plein, des gens stylés, différents, il n'y en a pas tant que ça. Et c'est ceux-là qu'on a envie de voir, c'est ceux-là qu'on suit, c'est ceux-là qui font la diff. Vraiment. Bon, je me calme un petit peu. Et je vais te parler d'un autre sujet, je pense, qui peut-être te touche aussi, c'est la peur de déranger. Alors tu vas dire, c'est bizarre, Alex, t'as pas l'air d'être le genre de personne qui... tu vois ? Plutôt le genre, l'éléphant se joue dans un jeu de quilles ? Je ne pense pas du tout que c'est la bonne expression. Ce que je voulais dire, c'est qu'en gros, ou un truc de cristal ? Non, bref. Ce que je voulais dire, c'est qu'effectivement, j'ai une personnalité qui prend de la place, qui gueule, qui s'en fout, qui fait tac, boum, bam, qui va taquiner. Et à quel moment, moi, en fait, j'ai peur de déranger ? Évidemment, on a l'ADN, qui est moi, clairement, je m'en bats les couilles. Je fais un peu ce que je veux, je gueule, j'aime me faire remarquer. Et tu as ton inconscient et ton éducation et ce qu'on t'a mis dans la tête, sans même le vouloir en fait, de quand tu étais petit. Et moi je viens d'une famille d'ouvriers, donc c'était une famille où il ne faut pas se faire remarquer, il faut suivre les règles, il faut être discret, il ne faut pas que les voisins disent quoi que ce soit, qu'est-ce qu'ils vont penser, on ne se fait pas remarquer en fait. Il ne faut pas déranger les gens, on a peur de déranger. Bah en fait, du coup, ça, ça s'est foutu dans mon crâne, en fait. Et en fait, à chaque fois que moi, au bout d'un certain temps, et si tu m'as déjà vu en soirée, j'arrive, je suis Taz. Taz dans Tazmania, dans Warner Bros. J'arrive, je gueule, je vais partout. Et hop, au bout d'un certain moment, en fait, je me dis, OK, j'ai assez dérangé. Là, en fait, ça me rattrape. Je me dis, bon, là, je vais partir parce que je les embête, en fait. Tu vois ? Et je pars. Ou tu vois, ou j'arrête. ou quand je reçois des trucs, je dis « Ah, ok, c'est bon, tu vois, genre, vas-y, à quelqu'un d'autre, tu vois. » Parce que j'ai l'impression que j'ai trop pris d'attention. C'est comme si ça me rattrape au fur et à mesure. Donc, même des gens comme moi, ils ont peur de déranger. Et je pense que c'est un vrai problème d'avoir peur de déranger. Et si peut-être que tu as eu cette éducation, peut-être que toi, tu as tout simplement cette personnalité aussi, d'avoir peur de déranger les gens. Et du coup, j'ai eu un petit coaching aujourd'hui, là, tout à l'heure, de deux heures, mon gars, avec Nathalie Wauer. Je mettrais son lien, qui est une coach incroyable. Pour les femmes, elle a fait une exception pour moi, parce qu'elle est dans le cercle des solopreneurs, et que du coup, je l'ai rencontrée au meet-up à Annecy, elle était là. Femme incroyable, un rayon de soleil, ça va vite, c'est carré, il n'y a pas de détails, tu vois, elle ne fait pas genre aller stylé, non, humble et tout, mais carré. C'est pour ça que j'adore ce cercle, ces échanges de bons procédés. Alors, elle m'avait dit, apprends aussi à recevoir sans donner en échange, ça fait partie de l'exercice. J'ai dit, c'est chiant ton truc, parce que moi, évidemment, je suis le genre de mec qui aime bien contrôler ce truc-là. L'amour, en fait, c'est un peu ça. Quand tu donnes, tu donnes, tu donnes, c'est que c'est toi qui contrôles l'amour. Parce qu'en fait, tu ne laisses pas aux gens la possibilité de te donner, et donc tu ne donnes pas la possibilité aux gens de te décevoir. Donc je ne devais pas lui faire un retour d'énergie. Mais putain, j'avais envie de parler de ça quand même. Donc je parle d'elle, parce qu'elle est absolument géniale. Et en gros, elle est venue tacler vraiment plein de points. de blocage, de choses. À la base, je venais l'avoir pour mon rapport à l'argent. Parce que j'ai un rapport à l'argent où pareil, un peu d'autosabotage. Quand j'en gagne trop, attention, c'est pas bien. Fils d'ouvrier, on fait gaffe quand même. Donc on s'autosabote pour en gagner beaucoup, mais pas trop non plus. Sinon, on change de niveau social, on n'est plus la même personne. Et puis finalement, avoir beaucoup d'argent, c'est voler, c'est prendre de l'argent aux autres. Enfin, tous ces trucs qu'on t'a mis quand t'étais petit, en fonction de ton... ton niveau social, tu vois, et de la classe sociale dans laquelle, ou des bords politiques dans lesquels tu pouvais être. Et du coup, je venais pour ça. Et on est arrivé aussi sur plein de choses, et notamment la peur de déranger, je trouvais ça très beau, parce qu'elle l'a très bien taclé, elle m'a posé les bonnes questions. Et en gros, elle m'a dit des phrases qui j'espère pourront être utiles. C'est finalement, déranger, c'est faire le cadeau de donner à l'autre la possibilité de poser ses limites. Et finalement, la plupart des gens, ils ne s'expriment pas. Ils se laissent marcher dessus. Et que finalement, quand tu déranges, et que tu déranges et que t'es pas non plus un connard, parce que en fait, c'est souvent ça, tous ceux qui ont peur de déranger, c'est souvent des gens bien en fait. Pourquoi tu veux pas déranger ? Parce que t'es quelqu'un de bien et que tu respectes l'autre. Et qu'en fait, quand tu vas aller voir quelqu'un, l'appeler, lui proposer, que ce soit vouloir avoir peur d'héter un mec ou une fille, que ce soit avoir peur de... déranger un client ou d'une relance ou un truc, tu as peur de déranger, c'est-à-dire que tu ne veux pas faire de mal, tu veux être quelqu'un de bien en fait. Mais quand déjà tu penses à te dire, laisse à l'autre en fait, déjà ne mets pas l'autre en mode, je vais le déranger, le pauvre, comme si c'était une victime. Ne fais pas de lui une victime, tu vois, l'autre. Parce qu'en fait c'est ça. Quand tu déranges, tu te dis « je ne veux pas le déranger, le pauvre, c'est une victime » . En fait, laisse-lui poser ses limites. Et surtout, apprends à l'autre, ça lui permet de se dire « là, non, je n'ai pas envie, je ne suis pas disponible, ça ne m'intéresse pas » . Finalement, tu lui fais un cadeau. Et c'est vraiment, en fait, il y a un autre truc qui m'a vraiment touché dans sa phrase, c'était de se dire, surtout si tu sais que tu es bien intentionné, que tu veux vendre un produit, une prestat, proposer quelque chose à quelqu'un, et que ce soit par exemple, je ne sais pas, une soirée ciné ou… ou faire un co-living avec des potes, je dis « je ne sais pas, je ne vais pas le déranger » ou « ça ne va pas lui plaire » ou « je ne sais pas » . Et en fait, tu prives peut-être les gens de leur permettre de changer leur vie en voulant pas les déranger. Parce que peut-être qu'ils n'attendaient que ça, ton coup de fil ou l'opportunité. Parce que tu avais la solution, tu avais un truc, des vacances, des choses comme ça, tu n'as pas osé parce que tu dis « lui, il s'en fout un peu, ce n'est pas son niveau » ou ce n'est pas ce... ça va pas l'intéresser avec les gens ou le programme ou la destination, j'en sais rien, tu le proposes pas ses vacances. Mais en fait, il attendait que ça, parce qu'il se sent seul, il était déprimé, ça tu le sais pas, parce qu'en fait, il était dans son coin. Et quand tu le fais, en fait, c'est que... En fait, elle m'a fait prendre conscience que quand tu as peur de déranger, tu penses... En fait, tu parles du principe que c'est négatif en permanence. Parce qu'en fait, ça veut dire que si tu vas déranger, c'est-à-dire que si tu dis quelque chose, ça va créer un truc négatif. Mais comment ça peut créer un truc négatif ? Si à la base t'es quand même bien intentionné en voulant faire le bien, en proposant un truc qui te paraît cool, un service, ou même un service si t'es en mode démarchage. Parce que c'est souvent ça, on a peur de démarcher des clients au téléphone parce qu'on a peur de les déranger ou on veut pas paraître pushy. Mais si je sais que moi ce que je vends c'est stylé et que ça peut aider des gens, comment en fait je peux partir du principe que ça peut déranger ? Non je suis plutôt en train de dire qu'il faut que j'appelle un maximum de personnes parce qu'au moins j'arriverai à en convaincre certaines personnes et je pourrais entre guillemets les aider. Et que finalement ne pas le faire c'est... priver quelqu'un de pouvoir peut-être changer sa vie et c'est peut-être aussi surtout partir de en fait si je pars du principe que je vais le déranger je suis négatif est ce que j'ai envie de vivre une vie de quelqu'un qui est négatif qui à chaque fois qu'il envisage un scénario il imagine il part du principe que c'est négatif bah moi j'ai dit non en fait moi je suis dans le positif moi je suis en mode j'ai envie de se dédier des gens j'ai envie de je sais pas de ouais de bouger des murs de faire des projets j'ai pas pourquoi tu as peur de déranger bah ouais mais si ça leur plaît pas bah ouais bah super, tu vas le faire gentiment en fait, tu vas leur dire, ils vont te dire, ils vont poser leurs limites, peut-être que c'est pas le bon timing, et puis ils te le diront, et puis après, ça fait quoi ? Bah merci. Et imagine le gars en fait, ça s'enchaîne la vie, ça fait un clic, genre, tu vois moi avec l'immersion, c'est pour ça que je l'ai fait mon immersion entre potes entrepreneurs, c'est parce que, à la base, j'avais peur en fait, j'avais peur de ce qu'ils allaient me dire, j'avais peur d'être dérangé, j'avais peur qu'ils me fassent pas confiant, j'avais peur de, toutes ces peurs tu vois, eh, qu'est-ce qui se passe si tu agis sans toutes ces peurs ? c'était un peu ça et je l'ai fait un peu inconsciemment je les appelle, je leur propose et puis s'il y en a qui sont dispos et que ça intéresse, ils viennent et ça va leur faire sauter la cervelle et ça va être une expérience qui va les marquer à vie et c'est ce qui s'est passé il y en a plein qui n'étaient pas dispos, qui auraient voulu venir et ceux qui sont venus, ça leur a fait sauter le caisson ils sont sortis, changés ça les a marqués à vie en fait si j'avais pas eu le courage et surtout de dire je leur propose ça et que j'avais eu peur de les déranger ... Je ne leur aurais jamais fait vivre ça. Il y en a, ils ont connecté à des choses ultra puissantes. Ils se sont débarrassés de poids aussi ultra important, négatif. Et ça, ça ne serait jamais arrivé si j'avais eu peur de déranger. Donc, si toi, tu es comme moi, tu as cette merde à l'intérieur, demande-toi vraiment déjà, est-ce que tu as envie de priver quelqu'un de la possibilité de pouvoir changer de vie ou d'améliorer sa vie ? Parce que si tu sais, déjà pose-toi la question sur ce que tu fais, ce que tu veux proposer, ce que c'est bien. Si c'est pas bien et que tu trouves toi que c'est de la merde, bah revois ton offre. Revois ton offre, et encore une fois, c'est ton offre de proposition, de vacances. Peut-être que tes vacances, tu dis que c'est de la merde. Bah alors si tu dis que c'est de la merde, bah fais pas ces vacances-là en fait. Trouve d'autres vacances trop stylées. Et au moment où tu trouves que c'est stylé, propose. Parce que là, tu sais que c'est une vraie opportunité trop nice. Et puis aussi, c'est comme je disais, l'opportunité à l'autre de s'assumer, et de le dire gentiment, et de poser ses limites. Et que s'il n'arrive pas à le faire, tant pis, c'est un exercice qu'il va falloir qu'il fasse. Et te dire une dernière fois aussi, si tu as peur de déranger, tu te lèves dans ta vie, tu envisages ta vie comme un truc tout le temps, avec un scénario négatif, de défaite. Mais ce n'est pas possible, qui veut vivre comme ça ? Envisage le truc en te disant, je vais dire ça, en fait, ils vont être trop heureux. Ils peuvent aussi ne pas être trop heureux, ou ça ne les intéresse pas, ou ne pas être dispo. Et franchement, c'était un... clin d'oeil minuscule de tout ce que de tout ce qu'elle m'a donné comme valeur natalie c'est vraiment une alain a vraiment j'étais impressionné est vraiment très forte et j'espère que ces petites partage de conseils d'un micro moment parce qu'on a parlé tellement de choses mais de scotching d'aujourd'hui pourra être être utile et pourra te permettre de débarrasser aussi de cette peur de déranger Va déranger si c'est pour le bien. N'aie pas peur. Va parler à des gens. Va envoyer des messages. Propose. En fait, dis-toi toujours, je me dois de ne pas priver quelqu'un de peut-être lui changer sa vie. Donc propose et ne te retiens jamais. Et maintenant, le petit fun fact pour terminer ce journal de bord. Et ce petit fun fact, il part à la base d'un autre truc que j'ai entendu dans l'interview de MrBeast où il disait en fait que lui... même si c'est encore une fois c'est le meilleur du monde sur YouTube, il disait que lui quand il était entouré de gens qui sont des gens entre guillemets normaux, qui ne sont pas à fond, qui font leur petit truc, que lui en fait il devenait beaucoup moins bon, et qu'il ne performait pas, et qu'il n'était pas très ouf, et qu'il ne se voyait pas très ouf. Et que par contre si tu mets dans une pièce où il n'y a que des champions, des hay players, des gars de ouf qui sont énervés, lui en fait ça le fait vibrer à un taux énergétique où le mec ça révèle le meilleur de lui-même. Je me suis dit, putain, mais c'est vrai que mon problème, c'est que quand je taffe, je suis très solo. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai créé le Cercle. Et je suis entouré, j'ai plein de potes, mais je m'entoure finalement à la fin de ma journée. Tu sais, genre quand je fais des, tu vois, je sais pas, je vais faire des restos, je vais faire des activités, etc. Et je me suis dit, mais là, ça fait trop longtemps à Lisbonne. En plus, je suis dans une ville, je pense qu'il va falloir que je bouge d'ici pour me mettre un peu plus en nature. Parce que c'est ça qui me fait être bien. Mais à côté de ça aussi. Je me dis, il faut que je passe un moment avec des mecs, des hey players, des potes à moi où dans mon quotidien, en fait, on fait des choses ensemble et pas juste on va faire un resto, salut, ça passe une bonne journée, etc. Pour me mettre dans ce taux énergétique, ce taux vibratoire que j'ai envie de retrouver et que j'ai un peu perdu parce qu'ici à Lisbonne, je suis enfermé, je ne suis pas dehors, machin. J'ai l'impression que moi, surtout si je ne suis pas mobile et entouré de gens dehors et interagir avec des gens comme je le faisais pendant des années à travers le monde, ça me tue à petit feu et en fait, je deviens une version un peu médiocre de moi-même. Et du coup j'envoie un message à un de mes potes, mon pote Sam Kovacs, qui est un gars génial, qui est plutôt dans la bourse et qui a un business là-dedans. Et je dis mec, c'est quoi ton planning avec Anto et trucs dans les mois à venir ? Donc il m'envoie tout son planning, le gars il va à Babelou, il va partout le mec, il est aux Etats-Unis, après il va à Dubaï, après c'est à Bali, après ça repart en France, après machin. Je dis ah ok cool, bon il me dit il va en Colombie en août, je dis putain c'est génial parce que moi j'y vais, ok bah. Mais je lui dis merde. J'aurais aimé, dès que j'ai une idée c'est maintenant, sinon c'est nul, faut attendre tout ça, chiant. Et du coup je dis ça fait un peu loin août, c'est dommage, j'y allais déjà, j'étais déjà avec d'autres potes. Et là il me fait, écoute sinon dans dix jours moi là je suis fait à Bali, j'ai ma meuf qui va faire une retraite de yoga au Mentawai pendant deux semaines, pendant plus de deux semaines, trois semaines, si tu veux, viens on se fait une coloc entre potes en mode on se lève le matin, workout. on bosse ensemble après on fait des petits restos surf et on kiffe tu vois on a notre petite routine sport taf kiff rigolade j'ai dit mec bah ouais vas-y j'arrive et du coup là tout à l'heure juste avant de faire d'enregistrer le podcast j'ai pris mon billet d'avion la veille pour le lendemain j'ai pris un billet à aller et là je me dis ok je pars dans dix jours faudrait peut-être que j'arrive à louer mon appart sous loué ou en fait je me suis dit bah faut peut-être que je le rende donc je suis en train de dire peut-être que je rends mon appart que j'en ai même mais bref tout ça Pourquoi je te dis ça ? Parce qu'en fait c'est ça la life. C'est comme ça que je me sens bien et tu vois, il y a des gens qui ne supporteraient pas ce genre de vie de sur un coup de tête prendre un billet d'âge. Eh ben je m'en bats les couilles parce que tant mieux pour eux. Parce qu'eux ils ont compris ce qui leur fait du bien et moi je me reconnecte à ce qui me fait du bien. C'est la spontanéité, c'est la prise de risque, c'est je ne sais pas, c'est l'improvisation et c'est tout ce que j'aime. Et finalement quand on me dit mais comment Alex, comment tu fais, comment tu sais quand il faut savoir saisir sa chance ? Ben putain ! Quand ça a deux oreilles, une moustache et une queue et que ça fait miaou, ça pèle un chat, frérot. Donc vas-y, mec. Il y a un moment donné, quand tu sens que c'est pour toi, quand tu sens que ça frétille, encore une fois, vas-y. Demande-toi quelle est ta surface de chance. Parce que ta chance, tu dis, j'ai pas beaucoup de chance. Mais fais-la grandir, ta chance. Fais-la grandir. Et pour la faire grandir, il faut saisir les opportunités. Et parfois, ça marchera, parfois ça marchera pas. Mais moi, ce que je veux te dire, ce qui va bien marcher, c'est quand j'ai posé mes fesses dans l'avion pour arriver à Bali d'ici dix jours. Allez, bisous.

Description

⭕️ Rejoins Le Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


LIENS UTILES :



SUJETS DE L'ÉPISODE :

  • Bref 2 : Analyse de la suite de la série "Bref" de Kyan Khojandi, soulignant l'importance de la vulnérabilité et de l'authenticité dans la création de contenu.

  • Les signes de la vie : Discussion sur l'importance d'écouter les signes de la vie et de suivre la direction qui fait peur, car c'est souvent là que se trouve la croissance personnelle. L'exemple d'un déjeuner imprévu avec des amis et la rencontre fortuite de Shubham Sharma illustrent ce point.

  • Meet-ups : Conseils pour organiser des rencontres (meet-ups) réussies, en mettant l'accent sur la création d'un environnement propice aux échanges et aux émotions.

  • Phrase inspirante de Roger Ormières : Partage d'une phrase clé de Roger Hermier, coach, qui encourage à agir sans peur et à se concentrer sur les actions plutôt que sur les résultats.

  • Interview de MrBeast : Réflexion sur l'interview de MrBeast, soulignant la difficulté et l'intensité du travail nécessaires pour atteindre le succès, et l'importance de ne pas se laisser influencer par l'illusion de facilité véhiculée par les réseaux sociaux.

  • Peur de déranger : Analyse de la peur de déranger, issue de l'éducation et de l'inconscient, et partage de clés pour surmonter cette peur, notamment en considérant que déranger peut être un cadeau pour l'autre.

  • Fun fact et saisir sa chance : Conclusion sur l'importance de la spontanéité, de la prise de risque et de l'improvisation dans la vie, illustrée par la décision de partir à Bali sur un coup de tête.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! J'espère que tu vas bien. Ça fait 15 jours que tu ne m'as pas entendu parler dans ce petit journal de bord, puisque la semaine dernière, c'était un petit WhatsApp avec mon pote Damien sur l'IA. Attention, je reviens à peine de 15 jours de road trip en France entre le Sud, le Luberon, Paris, Annecy. J'arrive à Lisbonne et tu n'es pas prêt pour le petit fun fact. En plus, entre-temps, j'ai lancé le cercle des solopreneurs. En une semaine, on est 120 personnes. Oh là là, j'aime bien. Oh ça fait du blé ! En fait, tu as toujours peur quand tu ouvres les portes de quelque chose qui te tient à cœur, si ça va marcher. Et surtout, tu te dis quelle gueule ça va avoir, surtout une communauté. Oh bah déjà, ça fait plaisir de voir que ça a marché. Et deuxièmement, on a vraiment la communauté qui nous ressemble. On a vraiment les clients qui nous ressemblent. Surtout, c'est pour ça que ça sert de créer du contenu et de parler de ses valeurs et de son positionnement. Est-ce qu'on l'aime, est-ce qu'on ne l'aime pas ? Parce qu'en fait, naturellement, on attire les gens qui nous ressemblent et on repousse les gens qui... qui partagent pas les mêmes choses en fait. Donc ça, c'était vraiment incroyable. Cette semaine, je voudrais te parler déjà d'une chose, bref, bref deux. Oh la claque, le parpaing, la poutrelle que je me suis pris. J'en ai parlé avec des potes aussi. Bref, faut que je te fasse un débrief si tu l'as pas vu, c'est incroyable. Et je voudrais te donner ma vision de lecture aussi. Je voudrais te parler des signes de la vie, des signes où t'as des feux clignotants en rouge. avec des lasers dessus, voilà, et il faut savoir les écouter, surtout quand les lasers te disent d'aller à l'opposé de ce que tu te dis qu'il faut faire, parce que les lasers montent vers là où ça fait peur, et du coup je vais te parler un petit peu des derniers signes que j'ai eus, et des décisions que je vais prendre, et tu verras que c'est assez fou. Je te parlerai aussi, je te ferai des tips sur les meet-ups, on a fait notre premier meet-up avec Camille Imbert, avec qui j'ai créé le cercle des solopreneurs, Et on l'a fait un peu par hasard à la volée de notre road trip parce que je devais aller en Suisse et au final on a vu qu'il y avait des gens du cercle qui étaient à Annecy ou dans la région d'Annecy. Donc on a fait ça et du coup je voudrais te filer des tips si tu fais un petit meet-up. Je voudrais aussi te partager une phrase qui m'a fait sauter la cervelle, une phrase que m'a partagé mon pote Roger Hormier. J'ai discuté avec lui au téléphone parce que j'avais besoin de conseils. Il m'a partagé une phrase qui m'a fait sauter la cervelle que je voudrais partager en espérant que ça puisse être aussi utile qu'à moi. Également, j'ai écouté l'interview de MrBeast, le plus gros youtubeur du monde, chez Steve Bartlett dans le podcast Diary of a CEO et ce que j'en ai retiré de tout ça. Et je voudrais finir par vraiment un sujet, j'imagine, qui touche pas mal de personnes, puisque si on a la communauté qui nous ressemble, il y a peut-être que tu l'as aussi ce problème, c'est la peur de déranger. Et là tu vas dire quoi Alex, toi tu as peur de déranger ? Toi qui parles aussi fort et qui prends tant de place ? Et bien tu vas voir et je vais surtout te dire ce que j'ai pu débloquer grâce à Nathalie Wauer. Nathalie j'espère que je prononce bien ton nom de famille. Elle est dans le cercle des solopreneurs, elle m'a offert très gentiment un coaching et m'a fait sauter pas mal de boulons et je voulais te partager quelques clés même si... On est resté deux heures, donc elle est trop forte. Mais je voudrais te partager quelques petites clés. Et je te terminerai par le petit fun fact qui, je dirais, repose sur le concept de comment savoir saisir sa chance. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Bref 2. Alors, si tu n'étais pas sur Terre en 2011, il y avait Bref 1. Donc, Kian Khojandi et Bruno, je ne sais plus son nom, avec qui il a écrit Bref. Et franchement, masterclass intergalactique de... d'humour, de jokes, de montage, de la façon de raconter les histoires, l'auto-analyse du mec, enfin bref, à ce moment-là il avait 30 ans. Et tu sais, tu te dis, c'est un peu comme, tu sais, genre Dr. Dre qui sort Dr. Dre 2001, comme les artistes en gros qui sortent leur meilleur album, et que tu te dis, mais en fait, comment tu veux que je fasse mieux ? C'est pas possible, ça a tout arraché, ça a tout pété, ça a potentiellement révolutionné une génération, ça a marqué des gens. Tu peux pas ! Tu peux plus faire mieux ! Alors du coup, il a refait des trucs trop oufs quand même. Il a fait Bloqué, il a fait des mecs comme Serge Lemito. Il a fait des trucs vraiment cools. Il a fait ses spectacles de stand-up, Kian. Mais il vient de nous envoyer une météorite pleine bouche. Alors, je me dis, comment t'arrives ? Parce que j'ouvre Disney+, parce qu'à mon avis, il a dû négocier pas mal d'années pour pouvoir le diffuser. Et le filmer. Mais en gros... Je suis là, je vais sur Disney+, je prends mon abonnement Disney+, comme tout le monde. Franchement, Disney+, ils ont dû être contents, ils ont dû parier sur le bon poulain. J'arrive et je vois que les épisodes, c'est 6 épisodes. De 30, 35, 40 minutes. J'ai dit ok, bref c'est une minute, une minute trente, un truc comme ça. Je me dis, ça va être quoi le format ? Je clique sur la première vidéo, et là tu comprends tout de suite que le gars il a réussi à garder l'esprit de bref, l'esprit cut, l'esprit voix off, l'esprit drôle, l'esprit je te raconte ma life, avec énormément de cut, donc ça veut dire tellement de prises de vue, de tournages, de scènes différentes. Genre des fois en fait t'as une scène, genre il... une scène à mettre avec le décor, les acteurs et tout ça prend une journée, ça dure une seconde, même pas donc tu te dis, il y en a tellement des trucs comme ça ça a dû prendre tellement de temps c'est tellement fort, et d'un côté tu comprends aussi que là en fait il va y avoir des choses beaucoup plus profondes que ça va prendre le temps, que ça va creuser que ça va faire des petits pas de côté pour faire des blagues mais ça va faire des pas à l'intérieur de soi pour avoir de la vraie analyse d'émotion du vrai partage authentique qui va résonner avec plein de gens ... de sujets qu'on n'ose pas trop parler et de sujets qui sont rarement traités à la fois avec légèreté, mais tu sais, sans dramatiser, mais avec l'importance que ça a, tu vois, en termes émotionnels, en termes de comportement des gens, de bon ou de mauvais d'ailleurs, de comment on se laisse faire, pas faire. Et là, en fait, quand tu regardes, tu te dis, putain, tu te retrouves en train de... Donc c'est le mec qui, en gros, prend du recul sur lui où il en est dans sa foutue vie. à 40 piges, évidemment, ayant 41 ans, je te dis, et moi avec tous mes potes, on a le même âge, enfin en tout cas avec qui j'en ai parlé, on s'est dit genre, wow, ok, genre, en fait on est là, on rigole, ah, ah, ah, oula, ah oui, il y a un petit goût de, je suis un peu comme ça, il y a un petit goût de merde, ça me parle, il y a un petit goût de oula, oula, moi aussi j'ai ces schémas-là, moi aussi je déconne comme ça, moi aussi j'ai pas fait gaffe à ça, oula, d'accord, et... Franchement, quand tu regardes Bref 2, ben, regarde, moi, c'est, ah tiens, je viens de prendre mon téléphone et de le faire tomber, parce que je voulais lire le message que j'ai envoyé à Kian Khojandi, parce que oui, j'ai son numéro de téléphone, mais tu vas comprendre. Je dis, salut Kian, je me suis jamais permis de t'envoyer un message depuis que j'ai ton numéro, parce que je l'ai depuis 6-7 ans, j'avais eu la chance de déjeuner chez lui, en tête à tête avec lui, on avait pu papoter, c'était vraiment un mec génial. Et du coup, je dis, mais là, il fallait que je te dise bravo. Bref de, quel masterclass de gestion émotionnelle, psychologie, créativité, montage, écriture, acting. J'ai 41 ans et je crois que je suis, malgré mes progrès, encore un peu trop le mec du film. Continue de cartonner, merci, à bientôt. Avec viséo. Sur quoi il m'a répondu, merci Alex. Ce qui fait toujours plaisir, mais c'était vraiment en fait... En fait, il fallait que je lui dise... Alors évidemment, il aurait pu ne pas me répondre, je pense qu'il a mon avis d'être inondé de messages, mais c'était vraiment ça en fait qui moi m'a marqué. C'est... C'est pas juste en fait... tu sais genre passer un bon moment il y a une belle morale il n'y a pas de belle morale j'ai vu des mèmes passer genre bref c'est en un épisode c'est 3 ans de psychanalyse parce qu'en fait il illustre avec tellement d'amour, de bienveillance mais d'honnêteté, d'intégrité de transparence le process que le mec il vit que c'est beau et je pense que c'est pourquoi je te partage ça c'est parce que je pense que c'est exactement comme ça Que quand toi tu partages des choses dans tes contenus, quand toi tu crées un podcast, une vidéo YouTube, un post LinkedIn, c'est dans cette démarche-là qu'il faut la faire. C'est aller chercher dans tes tripes, dire les vraies choses, parce que c'est ça qui impacte les gens. C'est quand on voit qu'il y a des choses qui ont été mises sur la table, et même si c'est pas forcément que de lui tout, tu vois. Je pense qu'il l'a glané autour de lui, à travers ses potes, mais c'est tellement fort que c'est ça qui marque. C'est ce côté de vulnérabilité, de je me montre. Et je montre des choses qui ne m'aident pas en valeur. Et c'est ça, en fait, aussi, de se dire, waouh, le gars, je le respecte. On peut se dire, même, je l'admire. Et tu te dis, mais pourquoi je l'admire ? Parce que le gars, il montre qu'il est en galère. Mais en fait, c'est de voir la capacité à essayer de surmonter ces challenges qui est admirable. Parce qu'on admire beaucoup plus quelqu'un qui vient d'un favela, qui a une maladie auto-immune, qui s'est fait défoncer, qui a été battu quand il était petit et qui a fini par s'en sortir, que... un fils de multimillionnaire qui roule en bagnole de luxe et qui est devenu encore un peu plus riche. On s'en fout un petit peu. Même si le gars a juste monté un resto ou un truc comme ça, tu te dis que c'est inspirant de là où tu es parti. N'hésitez jamais à partager ce que vous avez dans les tripes, qui vous êtes, vos faiblesses et tout ce qui ne va pas. Faites-le après avoir compris les leçons que vous en avez tirées parce que c'est ça les plus beaux arguments. C'est ça qui vous amènera... qui attirera les bonnes personnes, que ce soit des clients, des potes, des gens de votre entourage. C'est vraiment ça, parce que c'est en diffusant qui vous êtes et ce pour quoi vous vous battez et vous essayez de vous améliorer que vous formerez une tribu, que vous aurez des gens qui vous soutiennent et que vous aurez des clients avec qui c'est agréable de bosser. Donc franchement, si t'as pas encore regardé Brave 2, mangue-toi de le faire. Et même si t'as pas 40 piges, ça t'évidera peut-être de faire certaines erreurs qu'il a fait dans la série, en tout cas le personnage, et que t'inquiète, que je fais aussi. Que j'ai fait aussi. Les signes de la vie, ceux qui clignotent avec des énormes flèches fluorescentes et des lasers pour vraiment te montrer où tu dois aller mais que tu as tendance à ignorer. Non, je n'ai pas bien compris, je ne sais pas ce que ça veut dire. Vraiment, je viens de gagner un billet d'avion à l'autre bout du monde. Vraiment, je ne comprends pas, est-ce que je devrais laisser mon mec toxique et mon boulot de merde ? Je ne sais pas, je ne comprends pas. Non, peut-être, je ne sais pas, je ne vais pas y aller, je ne vais pas le prendre. Alors, je n'ai pas gagné de billet d'avion. Ce que je veux dire par là, c'est que... La vie souvent, elle t'envoie les signes qui vont te permettre de grandir, d'évoluer, et donc c'est souvent la direction qui fait peur, parce qu'on évolue et on grandit en sortant de la zone de confort, donc en faisant des choses qui ne sont pas faciles, pas agréables et qui nous font peur. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que je suis à Paname, là, pendant mon petit road trip, et je devais voir mon pote Jérémy Pouh, qui est un mec que j'aime profondément, un de mes meilleurs potes, qui a son agence de Facebook Ads, qui a aussi lancé une marque de matcha, Maison Matcha. Et il me dit, vas-y, faut trop que... Viens, viens, déj, à Annette K. C'est une péniche, il y a une piscine, il y a un resto, tu peux bosser, etc. C'est sur une péniche sur la Seine. Mais son truc, il est en bas, alors pour ceux qui ne connaissent pas, en bas à gauche de Paname. Genre dans le recoin du 16ème, près de Boulogne. Genre quand t'es parisien, l'autre bout du monde. Genre il y a un RER qui y va, c'est mal foutu, c'est galère. Donc je lui dis, en vrai, mec, j'ai tellement de monde à voir, Je pense que ça va être un peu just et je lui dis un peu au commun, c'est parce que j'ai un peu la flemme, tu vois. Tu vas faire un déj d'une heure, tu mets 45 minutes pour y aller, bon t'as passé... Tu vois, chiant. Mais j'avais envie de le voir. Sauf que, juste avant, moi où est-ce que je dormais, à ce moment-là, je dormais chez mon pote Lucas Bosque, mon pote vidéaste. Et j'avais pas vu, donc moi je me pointe chez lui, etc. En plus j'ai des grosses valotes, j'y vais en Uber sur ce coup-là, pour une fois. Ah non, j'ai plus envie de mettre... Bref, je me pointe, je fais pas gaffe. Et mon pote Jérémy me fait « Alors tu viens demain ? » Et je regarde où je suis, je suis à littéralement 1,2 km à pied de Anetka, de là où mon pote Lucas habite. Donc je dis « Bon, je vais venir. » Alors là, j'y viens en 20 minutes à pied, c'est compliqué de dire non. Et il me dit « En plus, c'est cool, il y a Héloïse Monchablon, qui est une autre de mes meilleures amies, qui va être là. On devait se voir tous les deux, mais du coup, trop cool. » Donc je me retrouve à aller à ce déj que je ne pensais pas aller. avec un de mes meilleurs potes, avec une de mes meilleures amies, que j'aime profondément, que je ne pensais pas voir non plus, parce que j'étais un peu en speed sur Paris. Et là, les deux petits loulous, ils commencent à me parler comme deux meilleures amies, c'est-à-dire en me disant, pas ce que tu as envie d'entendre, mais ce qui te ferait du bien, ce qu'ils ressentent pour toi. Et c'est vrai qu'en ce moment, je suis un peu en mode, ok, j'ai un peu shutdown tous mes business pour fonder le cercle des solopreneurs, parce que je trouve ça génial, j'aime ce côté de... Ben voilà, de créer des communautés, de fédérer des gens, de rassembler des gens qui se ressemblent et puis sortir de la solitude du soloprenariat, alors que c'est quand même une vie consciente, on est censé kiffer, on se retrouve bloqué, bref, j'ai mis tout ça là-dedans, mais je sens aussi que, ça c'est un projet que je suis en train de développer à fond, mais qu'il y a un autre truc, c'est quoi, je sais pas, une autre suite, un autre projet, est-ce que c'est des immersions, est-ce que tout ça ? Et en fait, je me perds aussi à me dire, ben, tu sais, j'ai envie de faire des gros trucs, j'ai envie de partir dans... Et mon égo, à chaque fois, il m'envoie partout dans ma tête, sur des stratégies. Et évidemment, il me dit, mais Alex, c'est Louise qui m'a dit ça, qui a une phrase vraiment puissante. Il m'a dit, je pense qu'il est temps pour toi de passer un cap et de te réinventer. Et tu sais, je suis le mec qui, Dieu sait que je l'ai fait. Je l'ai fait deux, trois, quatre fois dans ma vie, de A à Z, à tout plaquer, au meilleur moment, au plus haut de ma carrière, de quand j'étais directeur de clientèle, en J-Pub. ou influenceur voyage, ou quand j'ai un business qui fait 300k et entre guillemets je le shutdown un peu tranquillou du jour au lendemain. Et elle me dit mais en fait là ça fait quelques temps que tu capitalises sur le passé, je pense qu'il faut que tu te réinventes, que je sais pas, tu passes comme un step dans ta tête, dans ta posture, dans ce que t'as envie de faire, avec qui t'as envie de travailler, et il faut que tu fasses une pause. Elle, elle a eu le courage de le faire et vraiment ça m'a beaucoup inspiré alors que ça faisait 10 ans qu'elle faisait du YouTube et que c'était son revenu. Et là elle a besoin de faire une pause, elle a fait une... à durée indéterminée, pour se laisser l'espace de se réinventer, sans se mettre une date de retour de pression, donc obligation de trouver. Donc c'est encore pire, parce que pour trouver, il faut de l'espace, il faut baisser sa charge mentale, et donc pour ça, il faut être au calme. Ça peut paraître bête, mais c'est le plus dur à faire dans notre société, on est tout le temps sollicité, tout le temps on a des choses à faire, on a l'impression en tout cas qu'on a des choses à faire, et qu'il y a des gens qui nous demandent des comptes. Yannick, je pense que tu devrais, parce que... Parce qu'en fait, à chaque fois, tu es en train de t'enfermer, comme si tu avais peur d'aller vers cette pause, de te faire oublier, de ne plus exister, de faire cette pause qui va te permettre de vraiment voir les choses. Ça fait plusieurs mois que je te vois tourner en rond, entre plusieurs décisions que tu ne prends pas vraiment, que tu commences, que tu ne finis pas. Et là, mon pote Jérémy me dit, c'est exactement ça, mec. Je fais juste, verrouille, fais tourner le cercle des solopreneurs, fais les choses que tu dois faire. tu vas pas gagner parce que c'est pas avec ce projet que je gagne beaucoup d'argent loin de là parce que c'est pas pour ça que je les fais et que justement dans ma tête je dis bah ça veut dire que là c'est un projet kiff mais faut que je fasse un projet business tu vois et en fait les amis c'est aussi ça c'est à ça que ça sert et les amis ou plus les signaux de la vie donc tu as l'univers qui serait qui se qui se fait un malin plaisir de t'aider à aller là où tu dois aller c'est un peu ça quand tu sais pas trop et que tu mais que tu en as envie il t'aide et c'était vraiment de se dire alex arrête de vouloir être quelqu'un que t'es pas. Sois toi et assume-le et fais-le pour de vrai. Et qui je suis pas ? Je suis pas un mec en fait qui cherche à faire le max d'oseille possible. Je suis pas un mec qui planifie des trucs de ouf, qui fait des projets, qui monte des business, qui machin, qui est régulier, qui est discipliné. Je commence à le savoir et je commence enfin à l'accepter parce que dans la vie le plus dur c'est pas de savoir qui on est, c'est d'accepter qui on n'est pas, vraiment. Et ça c'est dur, parce que je commence à savoir qui je suis pas mais je vois que mon égo il résiste en fait. Il résiste à accepter que je suis pas... Bah en fait ça me casse les couilles de monter un business qui est refaire la même chose, refaire la même chose. Moi je suis TDA, je peux pas faire plusieurs fois la même chose, ça me fait vriller. C'est pour ça qu'influenceur voyage ça m'allait si bien. Chaque jour était nouveau et même si je repartais en voyage, chaque personne, lieu, culture et challenge pour filmer des scènes, c'était différent en fait. Et c'était de l'impro, c'était nouveau, c'était frais. Donc ça c'était top. pour moi en fait, c'était toujours des problèmes qui se posent à toi et de façon cool et fun et légère et spontanée et mon problème c'est que c'est la fameuse phrase de Matthew McConaughey et en français ça donne alors je vais te le dire en américain et lui ça lui était arrivé il venait de louer sa première maison de ouf pour un tournage, son premier gros tournage donc Matthew McConaughey c'est l'acteur d'Interstellar et de Dallas Buyer Club, pour lequel il a eu l'Oscar. Et en gros, il explique qu'il dit « Putain, j'ai une maison de fou, pas loin de la mer. » Il dit « J'ai une maid, donc j'ai une femme maîtresse de maison, et elle me dit « Elle me repasse mes jeans. » T'imagines, elle me repasse mes jeans. » Et il y a sa pote qui lui dit « Mais cool, cool Mathieu. Mais est-ce que t'as vraiment envie que tes jeans soient repassés ? Est-ce que t'en as besoin ? Est-ce que c'est ça que tu veux ? Est-ce que c'est toi ? » Et là, il dit, il a pris conscience que... C'est pas parce que tu peux faire quelque chose que tu dois le faire. Et je pense que c'est un vrai piège dans la société, c'est de sentir que tu as les capacités de faire quelque chose, de voir qu'en plus il y a des gens qui kiffent, qui réussissent, qui font de l'argent, ce truc. Et du coup tu te dis, je vais le faire si je peux le faire. Mais c'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire. Parce que qu'est-ce que toi ça va te coûter ? Et moi qu'est-ce que ça m'a coûté ? Ces deux dernières années, parce que l'entrepreneuriat, ça a été quelque chose dans lequel j'ai beaucoup appris, j'ai fait de l'argent, c'est cool, je me suis challengé, j'ai pu manager, j'ai pu apprendre plein de choses sur moi, j'ai fait tellement d'erreurs, mais c'est bon. Là, en fait, où en gros, je me suis « perdu » , où j'ai fait ce que j'ai fait, ce n'est pas parce que je pouvais le faire que je devais le faire, et je l'ai fait pourtant. Alors je vais le reprendre parce que ça peut peut-être paraître clair, mais en gros je voyais que j'étais capable de me dire, allez, il faut que je scale, il faut que j'aille chercher plus, etc. Au fond de moi, je m'en battais les couilles, parce que c'est pas ça qui me drive l'argent. Et à côté de ça, mon ego me disait de le faire. Et vu que je n'étais pas aligné, que mes tripes, mon cœur, c'est pas ça qui me disait, je le faisais mal depuis deux ans. On dit les tentes, j'y allais mais j'y allais pas. Donc je me reposais mais je me reposais pas, ou je travaillais mais je travaillais pas, je faisais tout. Et en fait... Ce qui a été beau dans ce déjeuner, c'est quand tu as des gens qui t'aiment et que la vie te fait venir un signe de la vie encore plus ouf, parce que tu vas voir. Donc ils me font un serment qui me fait beaucoup de bien, beaucoup de bien ces deux-là, vraiment. Ils me disent « mais fais un break, mets en place le cercle des solopreneurs, vraiment, et puis prends des grosses vacances. » Ou alors un break indéterminé où tu gères le cercle, mais à côté de ça, tu fais rien de plus, tu prends un break des réseaux, tu prends du temps pour toi, tu te reposes. ou au moins des vraies bonnes vacances. Je dis ouais, ouais. Puis je sens que mon corps est en résistance, qu'inconsciemment, je me rends compte que j'ai peur. Oh putain, fait chier. Je ne suis pas un mec qui a peur normalement. J'ai peur de disparaître, de ne pas arriver à revenir. Ou quand tu es en jambe aussi, tu te dis, c'est très dur de redémarrer en fait. Parce que le plus dur dans la vie, dans l'entrepreneuriat, dans la visibilité, c'est de passer de 0 à 1. Et qu'après, une fois que tu es bon, que tu as pris l'habitude, tu es là, tu y vas, tu y vas, tu y vas. Et c'est carpent, c'est des faits cumulés. Mais de repartir de 0 à 1, c'est dur. Mais parfois, c'est ça qu'il faut pour se sentir aligné. Parce que tu peux être à 10 et que tu n'es plus de 0 à 1, mais à 10, tu ne te sens pas bien en fait. Ouais, t'es à pleine balle, mais t'es pas bien. Et à ce moment-là, qui c'est qui débarque à Netka ? Ausha Sharma. Pour ceux qui connaissent pas, c'est un créateur de contenu, mais c'est aussi un infopreneur, il fait des trucs vraiment chanmés, il aime bien sa vie, c'est un des cadors de sa niche, de tout ce qui est automatisation et productivité, notamment sur YouTube. Et j'avais déjà échangé un petit peu avec lui, mais très rapidement, et du coup je le vois, je lui fais un signe, et le mec, il devait venir pour un rendez-vous, et il vient s'asseoir avec nous. Et nous on était déjà en train de discuter depuis au moins deux heures. On s'est retrouvés, donc le dej était à midi, et là on se retrouve quand même à papoter jusqu'à 16h, 16h30. Un truc mais indécent. Genre mon pote Jérémy Pouille a annulé deux rendez-vous. Il avait des calls et tout, on a tout annulé. Il y a même un des dirigeants, des managers de Anetka qui est venu s'asseoir avec nous, qui a discuté, bref. Charmé ! Genre mais quand Ausha Sharma il arrive, on discute, ok t'en es où ? Il nous dit quoi ? Il nous dit bah... Moi, je reviens un peu de 8 mois off, où c'était off, mais où j'ai fait plein de choses, mais c'était que des trucs persos. J'ai pris 8 mois en gros off pour moi, mais où j'ai fait des choses qui m'ont fait du bien. Tu vois, j'ai fait des choses avec ma famille, j'ai fait des trucs persos pour l'immobilier, mes apparts, des trucs, des machins. Et il dit maintenant, là, je suis vraiment dans un mode où j'ai repris le business, mais je fais que des choses qui me font kiffer. Je pourrais faire des conférences, des consultings dans des startups, des choses comme ça, prendre un énorme billet, mais il me dit ça me fait chier. Pour l'instant, là, tout de suite, ça me fait chier, donc je le fais pas. Mais peut-être que demain, il y aura un projet qui va m'exciter, je vais le prendre. Mais en fait, je ne jauge et je ne choisis que à un fuck yes. En gros, c'est si ça me fait vraiment kiffer, j'y vais, sinon non. Et en fait, je m'emmerde pas pour l'argent, je cherche à gagner plus, je cherche à être mieux. Et là, il y a Héloïse et Jérémy qui se retournent vers moi, qui sont genre... Tu sais, genre... On a rigolé, donc on lui a expliqué pourquoi on a rigolé. Il m'a dit mec, t'es un ange qui débarque et qui vient mettre, tu sais, le petit halo de lumière sur le message de tes amis que tu ne veux pas entendre. Bon là, tu te rends compte que je n'ai pas été souvent à la messe, je n'ai pas bien le ton. Je l'ai vraiment pris comme ça en fait. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que les signes de la vie, c'est quand tu commences à vouloir quelque chose, que ça te fait peur et que tu as des signes. des potes qui disent des mots, la même chose et qui ne te connaissent pas, qu'il y a un truc qui vient dans ton quotidien un peu disrupté, auquel tu ne t'attendais pas, et qui vient étayer ça, mettre de l'eau dans ton moulin, de se dire que le courant, c'est par là qu'il se passe. Et oui, ça fait peur. Oui, tu as cette sensation de confort. Oui, tu vas prendre des risques, mais c'est ça la life. C'est ça la life quand on veut vivre une vie consciente, pas une vie de mouton où on se laisse endormir le cerveau. mais qu'on est justement en train de se dire, il faut que je vive ma vie à moi, qui me ressemble, pas celle des autres, pas celle de... Je ne vais pas faire des choses parce que je peux les faire, mais parce que j'ai vraiment envie de les faire. Et ça, ça change tout. J'ai vraiment envie de les faire, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, est-ce que c'est mes valeurs ? Est-ce que c'est mon chemin de vie ? Est-ce que ça me fait vraiment kiffer ? Ou est-ce que je le fais parce que ça me rassure, et que c'est la sécurité, et que c'est bien parce que ça a marché pour les autres ? Mais ça peut marcher pour les autres, les rendre heureux et riches. Et toi tu vas être malheureux à essayer d'y arriver, ou peut-être riche et malheureux. Et inversement. Et peut-être que toi t'es pas fait pour avoir beaucoup d'argent parce que t'es très bien sans, et que ça sert à rien de te faire chier avec ça, et de trouver un job dans lequel t'as beaucoup de temps libre et tu gagnes pas tant, et que tu t'en fous en fait. Combien de potes j'ai qui sont multimillionnaires, qui ont la peur du manque ? Moi j'ai un pote qui m'a dit il y a pas longtemps, il a fait « tu sais Alec, moi je suis plus heureux quand j'ai pas de thunes sur mon compte. Dès que j'ai plein de thunes, ce qui est dans les cryptos, je stresse, j'angoisse, j'ai peur de tout perdre. C'est quand même fou, tu vois. Et il y en a plein, des gens comme ça. Donc vraiment, déjà, un, ce que je veux te partager, c'est entoure-toi de personnes qui vont te dire ce que tu as besoin d'entendre parce que tu as envie d'entendre. Et deux, quand tu as des signes de la vie, écoute-les. Écoute-les, c'est juste la vie. Tu es dans une simulation, tu es en train de manifester ce que tu dois faire et ce qui va se passer dans ton aventure de vie. Une aventure. C'est une histoire, on est d'accord ? Et une histoire, c'est un problème. S'il n'y a pas de problème, il n'y a pas d'histoire. Donc si tu fais face à un problème, tu fais face à une belle histoire que tu vas pouvoir raconter après, la voir surmonter et réussie. Et c'est ça la life. Mais c'est vrai que des fois tu te dis, je suis un peu fatigué, j'aimerais bien... Les histoires ça va, je voudrais plus un conte de fées. Bah tu sais quoi ? Fais comme moi, j'ai pas eu le courage de faire ces derniers temps, prends des vacances, prends une pause et après repars à l'aventure. Les meet-ups ! J'ai eu la chance de faire un premier meet-up, on l'a fait de façon spontanée avec Camille Imbert, juste après une semaine après avoir créé les sacs de solopreneurs. Vu qu'on était vers Annecy, qu'on avait vu qu'il y avait pas mal de gens dans cette Ausha, dans la communauté, on s'est dit qui est là ? Et puis en fait on a eu 7-8 personnes. On a fait ça quasiment la veille pour le lendemain, c'était vraiment super. Et franchement, ça fait... Je pense qu'on en est là, en fait. C'est vraiment de se dire, demain encore, et je le répète et le répète, mais dans ce monde où, en fait, on est dans la communication, l'intercommunication, les réseaux sociaux, je crois qu'on ne s'est jamais sentis aussi seuls, en fait. On ne s'est jamais sentis aussi seuls parce que j'avais vu une fois une infographie où ils montraient, en fait, tu sais, la famille. À l'intérieur de la famille, comment ça se passait. Avant, c'était tous en cercle et il y avait le papy en pleine vie. qui racontait les histoires, c'était autour d'une table et ça se racontait des trucs, etc. Après, il y a eu la radio, donc là c'était en espèce de demi-arc de cercle où tout le monde écoutait la radio. Ensuite, il y a eu la télé, et la télé c'est juste un canapé, donc c'est 3-4 personnes finalement devant la télé, parce qu'avant la radio tout le monde ne l'avait pas dans la famille, donc les gens se réunissaient, il y avait plus de monde. La télé, il y en avait de plus en plus, donc on était de moins en moins et on était là face à la télé. Et après ça a été l'écran de téléphone. où là, en fait, on est chacun dans notre coin, face à notre téléphone, et en fait, on ne connecte plus. On ne connecte plus, et je pense que les meet-ups, c'est-à-dire finalement des rencontres de gens qui partagent des mêmes kiffs, des mêmes passions, des mêmes métiers, ça va nous faire un bien fou. Ça va nous faire un bien fou, parce que pour briser ce schéma de « bah ouais, en fait, je peux tout faire tout seul de chez moi, sans bouger, parce que maintenant, il y a le télétravail, il y a les IA, il y a tout à distance, il y a les visios, et en fait, je suis là comme un con, et je n'ai pas le... tu sais, la vibration du truc, même les introvertis. On sait que ça vous coûte de faire des interactions sociales, mais ça fait du bien d'être fatigué d'avoir un petit peu donné socialement. Parce que sinon, on s'enferme et c'est l'enfer. Et bref, on a fait un super meet-up, et c'est clairement quelque chose que j'ai envie de faire dans le cercle dès qu'il y aura... Là, j'ai vu qu'il y a deux meet-ups d'ailleurs qui se sont spontanément faits sans nous, sans Camille et moi. Il y en a un à Toulouse et un à Paris, et c'est ça qu'on veut en fait. C'est se retrouver, et je sais que dans le collectif aussi, l'année dernière que j'avais fait, ils se sont créés une team et ils se prenaient des cafés. Et en fait, bizarrement, tu papotes presque même pas de boulot des fois. Mais tu papotes de choses de la vie avec d'autres personnes qui comprennent ces choses-là, parce qu'ils ont le même quotidien, et ça change tout. Genre ouais, ouais, ce client-là... Tu sais, en fait, tu racontes plus des galères, ou des rigolades, des trucs, ou comment tu te sens. Mais parce qu'en fait, ça résonne en face. Alors que tu dis ça à tes parents, ouais, j'étais en visio là, client, je lui ai fait un rendu et truc, mais il était pas content parce qu'en fait, on a fait un forecast qui était pas... Tes parents, ils vantent rien, ils disent mais... D'accord, mais t'es heureux alors, c'est bien ! bah ça se passe super, ça se passe bien alors tu peux pas, des potes c'est pareil enfin bref et c'était très cool, et ce que je voulais du coup te transmettre c'est quelques petits tips que j'ai trouvé important pour quand tu fais un meetup ou que tu réunis des gens surtout qui se connaissent pas à la base c'est un peu ça le principe, c'est un déjà, quand tu réserves une table parce qu'on a réservé une table dans un bar demande à ce qu'il y ait pas un poteau au milieu de la table comment c'est possible qu'on ait la seule table putain ça m'a rendu ouf Il y avait une table avec un poteau au milieu. J'ai sorti une poutre. Super. Du coup, j'étais là. Elle me dit, on n'a pas d'autre table. Ça m'a cassé les couilles. Du coup, j'ai dit, écoutez, tout le monde debout. On se met dans un recoin, parce que c'est dans un recoin du bar. Au moins, on se lève. Donc, demande un coin cosy. Le mieux, c'est d'aller visiter avant, d'aller voir en vrai. Nous, on l'a fait vraiment sur Internet. Salut, coucou, on a appelé. Va voir. Parce que l'espace va créer aussi l'ambiance. et l'ambiance soit un peu bizarre, soit un peu éclatée, soit cocooning et rassemblée et c'est important de checker le lieu je trouve avant et surtout de voir le recoin du lieu c'est pas genre ok ça va être là, c'est cool le barbe, en fait ils vont dire non mais vous vous mettez là ah non mais... non non d'accord donc ça première chose, deuxième chose, je trouve que tout de suite il faut essayer de faire moi je ne l'avais pas fait au début, c'est faire là, je me suis dit merde je ne l'ai pas fait c'est faire des petits jeux pour briser la glace tu vois faire un petit tour de table en mode Et pas genre, allez présente-toi, moi c'est Alex, je viens de région parisienne, j'ai longtemps eu un job, j'ai été influent... Oh ta gueule, genre l'enfer. C'est plutôt des trucs comme, je sais pas, dis-nous une chose dont on ne douterait pas à ton sujet. Bon bah, je m'appelle Alex, je suis galop 5 en équitation. Voilà, des petites choses comme ça en fait, qui fait que ça va être beaucoup plus mnémotechnique parce que c'est des infos qu'on n'entend pas autant, pas aussi souvent, et je trouve ça cool. Il y a, ou tu peux faire aussi sous forme, genre, de vérité à mensonge. Ou alors, tu peux dire aussi, si t'étais un animal, ou si t'avais un super pouvoir, ou un truc comme ça, qu'est-ce que tu serais, tu vois ? Ou des questions rapides, tu sais, en mode combini. Thé ou café ? Mer ou montagne ? et comme ça chacun peut répondre rapidement et tu dis ok cool et tout de suite tu peux aussi avoir des atomes crochus toi t'es pas café t'es matcha comme moi c'est génial donc ce que je veux dire c'est un petit jeu qui fait que ça va pas être un peu gênant un peu classique mais que ça va être un truc léger où on va tout de suite se sentir bien et comprendre que tout le monde est un peu dans la même vibe parce que c'est à ça que ça sert et ensuite je pense que ce qui va être intéressant c'est de lancer des choses un peu plus tout de suite un peu plus profond tu laisses un petit peu la sauce prendre, les gens discuter Mais moi j'aime bien lancer des débats ou faire des questions. Moi je sais que j'ai un pote qui m'a lâché un Notion, ou j'ai un jeu de cartes mais là je ne l'avais pas, mais du coup je l'ai sur Notion, c'est quand même plus pratique, parce que du coup c'est dans mon téléphone. Où en fait ça va être vraiment des questions profondes. Et moi j'en ai lu quelques-unes, parce que du coup j'étais en train de découvrir un peu le document, et je trouve que ça permet de poser le ton aussi, les valeurs, l'énergie et l'ambiance que tu veux créer, parce qu'en fonction des questions... tu vois genre qu'est-ce que tu ferais si t'avais un million de dollars maintenant versus si on t'annonce que t'as une semaine à vivre qu'est-ce que tu fais tu vois ou alors genre je sais pas faudrait que je relise je vais reprendre les questions mais si on t'annonce que ce soir bah en fait c'est ta dernière soirée tu te réveilleras pas demain c'est quoi les regrets que tu aurais des trucs comme ça tu vois et tiens voilà j'ai le doc sous les yeux et en fait déjà il y a 4 thématiques c'est selon toi, pour toi en tout cas l'avis sur telle question enseigne, apprends-nous quelque chose dis-nous en plus à ton sujet et des trucs un peu plus fun genre des questions comme selon toi comment tu définirais le bonheur ou comment tu définirais le succès selon toi est-ce que tu pourrais offrir un nouveau-né si tu pourrais offrir un nouveau-né un seul ... conseils, que je traduis en même temps de l'anglais, qu'est-ce que ce serait ? Si tu pouvais te donner des conseils à toi de quand t'avais 20 ans ou 10 ans en arrière, qu'est-ce que ce serait ? Que des trucs comme ça, et ça permet vraiment, il faudrait que je le partage, il faudrait que je le traduise déjà, ça sera plus simple de le lire, surtout sur le podcast, mais tu vois, c'est faire des questions, préparer tout un set de questions un peu profondes qui va donner le ton derrière à... Mais tu peux le faire même sur des choses... Je parlais de l'aquarelle. Tu pourrais dire, pourquoi vous vous êtes mis à l'aquarelle ? C'est quoi les émotions que tu as quand tu es à l'aquarelle ? C'est quoi le plus joli moment que tu as vécu pendant que tu peignais ? Et pourquoi ? Tu peux dire, ça c'est des trucs un peu profonds, mais ça peut être aussi des choses légères. Je trouve que pendant des meet-ups, qu'est-ce qu'il va faire ? Tu vas ressortir en disant, si tu passes un bon moment, c'est parce que 1, tu as connecté avec des gens, et 2, tu ressors, tu as vécu des émotions. Parce que... C'est l'enfer, n'importe quel événement où tu as l'impression que tu as été un fantôme, tu n'as fait que du small talk, tu étais là, tu as souri, mais tu n'as connecté avec personne et tu n'as rien ressenti. Donc demande-toi vraiment comment tu peux faire pour que les gens qui viennent, que vous soyez 6 ou 600, ils vivent des émotions, ils ressentent des émotions. Et pour ça, ça peut faire rire, ça peut être les toucher, ça peut être aussi dans le partage de choses sensibles. Donc, se sentir compris, se sentir entouré. Tu vois, des choses comme ça, en fait. Des choses qui vont te dire, c'est comment je leur fais vivre des émotions, tu vois, intenses pendant ce laps de temps-là, dans les circonstances. Parce que c'est sûr, si c'est une journée, c'est plus simple que si c'est pendant deux heures dans un bar. Mais demande-toi ça et je suis sûr que ton meet-up, il sera réussi. En tout cas, je pense qu'on a eu des super feedbacks. Alors, je n'ai pas pu justement à cause de la poutre et de l'ambiance parce qu'il y avait le premier défaut. Le premier critère que je t'ai donné, on ne l'avait pas validé. Je pense que l'ambiance aurait pu être encore mieux. On avait des super retours et ça fait vraiment plaisir de tous se réunir. Donc vraiment, n'hésite pas à faire des petits meet-ups et des events parce que ça te permettra de créer ta tribu, ton collectif, ton carrière d'adresse, ce que tu veux. Et derrière, ça fait toujours plaisir de vivre ça avec des gens qui nous comprennent. Maintenant, la phrase qui m'a fait sauter la cervelle quand j'ai eu mon pote Roger Hermier au téléphone. Roger Hermier, c'est Roger. Roger c'est un coach, c'est un coach business, life, préparateur mental, très bon, très costaud, très carré, j'aime beaucoup, pas de détour, toujours de l'amour, il est un peu comme moi, il met des tacles à la gorge mais il y a toujours de l'amour au bout de ses crampons. Et du coup j'ai dit écoute là pour une, parce que souvent j'ai envoyé plusieurs potes qui étaient un petit peu dans des vortex ou des simples mouvements, ils s'en sortaient pas. Et vu que c'était des très bons potes à moi, moi j'aime pas trop coacher des potes. trop proche de moi parce que je trouve que tu n'as pas le même biais d'autorité donc forcément la même chose que je pourrais dire la même chose que Roger mais ça aura pas le même poids parce qu'il n'y a pas ce biais là vu que tu es trop proche ça c'est super important quand on donne des conseils ce biais d'autorité et bref à chaque fois ils ont eu des super résultats grâce à lui et et moi j'étais là en mode bon bah cette fois c'est peut-être moi qui vais lui passer un coup de fil je vais m'auto conseiller donc c'est là où tu vois que bah y'a des mecs bien Je lui dis, sur ce coup-là, c'est moi qui vais avoir besoin de ton aide, est-ce que tu aurais des dispos ? Et le mec, donc c'était un dimanche après-midi, le mec m'a dit, je suis à la dispose tout de suite, 16h30, ok. On s'appelle, on reste plus d'une heure au téléphone. Et j'aime beaucoup parce que finalement, ça rejoint un peu ce que j'avais eu pendant le dej avec mes potes Jérémy, Ausha et Héloïse. Finalement, de remettre du kiff, de faire des choses qui sont moi, pas parce que je peux les faire ou que je serais capable de les faire, mais parce que ça fait du sens pour moi, donc remettre du kiff. remettre de la joie et de savoir avec qui j'ai envie de le faire et de quelle façon mais ça c'était top mais il ya un moment justement il m'a challengé et il m'a dit ça ça m'a laissé je jure cette phrase c'est qu'est ce que tu ferais si tu avais pas les peurs que tu as qu'est ce que je ferais dans mes projets ou dans mes actions si j'avais pas les peurs que j'avais et ce qui est fou c'est que tu es là en train de te poser toujours 10 000 questions, je devrais faire ça, plutôt ça, peut-être ta stratégie, qu'est-ce que je vais faire avec ceci, machin. Et là, si tu te dis, mais si j'avais 100% confiance, et que je n'avais plus aucune peur, et qu'en fait, j'y allais, tu sais, comme un enfant qui ne se pose pas de questions, et qui fait, tu vois, je lui dis, je ferais ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et ça paraissait tellement simple. Et c'est là où je me suis dit, mais en fait, la plupart du temps, quand on n'arrive pas à quelque chose, ou qu'on n'avance pas, c'est parce qu'en fait, on... on s'empêche nous-mêmes de le faire, qu'on se met des barrières. Parce qu'en plus, je lui ai pas dit, j'arriverai à faire ça, ou j'obtiendrai ça. Je lui ai juste dit, je ferai. En fait, dans ma tête, je m'étais même pas dit, j'appellerai un tel ou machin, on arrivera à faire ça, je décrosserai tel contrat, je ferai tel... Non, je lui ai dit, je ferai ça, après je ferai ça... Je lui parlais même pas de résultat. Je lui parlais pas de résultat. Je lui parlais juste d'action. Alors que, quand t'es bloqué... ben tu as juste besoin de passer à l'action en fait et parce que mais tu es tellement tu as tellement peur de pas obtenir le résultat que tu passes pas à l'action et que c'est un cercle vicieux et quand il m'a dit mais qu'est ce que tu ferais qu'est ce que tu ferais si tu avais pas toutes ces peurs là en fait c'est tout à coup c'est comme si ça t'enlève tout ton brouillard tu vois dans ta tête tu regardes l'objectif qui te tient à coeur ou les trucs sur lequel tu as brainstormé tu t'es un peu autorisé à rêver sur ton... mais si j'avais pas peur Je n'ai pas toutes ces peurs qui m'arrivent en tête quand je réfléchis à cette idée, à cette envie, à ce projet. Qu'est-ce que je ferais ? Bizarrement, ce qui est fou, c'est que ton cerveau va te donner toute la stratégie, étape par étape, tâche par tâche, que tu dois faire. Et ton cerveau, il n'y met aucune difficulté. Il dit, c'est comme ça, ça, ça, ça, ça, ça. Et il n'y met même pas de, grâce à ça, j'aurai ça. Non, c'est juste, non, tu n'es que dans l'action. Et c'est là où tu t'aperçois quand tu procrastines. Quand tu ne fais pas les choses, c'est souvent... Et tu ne sais pas si c'est les bonnes. En fait, c'est comme si je pense à... Ton cerveau, il a déjà la stratégie. Et en gros, tu balances une flaque de mazout dessus. Et tu ne vois plus bien. Tu sais que tu essaies avec ta main de revoir les lettres, de nettoyer, mais c'est du mazout, ça colle. Tu ne vois pas bien les lettres, tu n'arrives pas à lire. Parce que c'est dégueu, c'est le bord. En fait, c'est ça, les peurs. Une espèce de vieux mazout mental qui t'empêche de voir l'info que tu as déjà, ce que tu dois faire, ce que tu sais devoir faire. Mais tu as rajouté du vieux mazout pourri par-dessus, et c'est toi qui le fais, c'est moi qui le fais. Et du coup, on ne voit plus rien, on ne sait plus où aller, et le mazout, c'est chiant, parce que comme tu as vu, les marées noires, c'est difficile à nettoyer. Mais des fois, quand il suffit juste d'un clic, le truc s'en va, parce que finalement, le cerveau est assez exceptionnel pour créer... la réalité que tu lui donnes et que quand tu lui donnes du mazout, il crée du mazout et quand tu crées une réalité à travers, encore une fois, un coaching de l'hypnose ou juste toi qui te mets dans un certain contexte ou juste tu vas méditer ou tu vas être dans un champ ou même tu picoles, tu ne poses plus de questions, sur le moment en tout cas le lendemain c'est pas pareil, mais En fait, c'est fou parce que le cerveau, il te donne vraiment ce que tu crées. Et quand tu crées du doute, même s'il a la solution, il va te donner ce que tu lui donnes. C'est du doute. Et quand tu arrives à créer encore une fois cet espace à travers des questions, des coachings, de l'hypnose, tout ça, en fait, il va te dire, il sait déjà. Il sait déjà parce que, en plus, c'est ça qui est fou quand tu vois un coach. C'est qu'un bon coach, il a les bonnes questions. Il n'a pas les réponses. Sinon, ça s'appelle un mentor. Un mentor, il est là pour te dire exactement ce que tu dois faire parce qu'il l'a déjà fait. Et ça t'invitera de perdre du temps. Un coach, c'est quelqu'un qui va avoir le recul que tu n'as pas sur toi parce que c'est impossible de s'auto-coacher. C'est extrêmement difficile. Je n'arrête pas de le dire. Je vois des stratégies business, les points de verrouillage chez tous mes potes entrepreneurs. Je peux leur faire des strates de com, de business. Et moi, je suis là en mode... J'ai l'impression qu'il y a... Il y a un poisson rouge qui tourne dans le bocal. Mais c'est vide, pourquoi c'est vide comme ça ? Et là, c'est vide, parce qu'en fait, tu n'as pas le recul. Tu ne peux pas être à la fois l'observeur et l'observé, en fait. C'est compliqué. Et c'est pour ça que ce que je te conseille, c'est si tu n'arrives pas à te poser cette question, demande à quelqu'un de te poser cette question. Tu sais, d'être là, tu respires, et tu demandes à quelqu'un de te poser cette question. Pense à ton projet, à ce que tu aimerais faire, à ce que tu n'oses pas, à les questions que tu te poses. pose et demande à quelqu'un de te poser cette question et vois ce qui te vient en tête. Maintenant je voudrais te parler de l'interview de MrBeast sur le podcast Diary of a CEO de Steve Bartlett. C'est vraiment un des plus gros podcasts du monde je pense maintenant. C'est vraiment très quali, tu sens que le mec il prépare archi fort ses questions, c'est vraiment méticuleux. Et MrBeast pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le plus gros youtuber du monde. Donc là ça doit être par exemple 300 millions d'abonnés. 300 millions, je ne sais pas si tu imagines. En gros, c'est ce qu'il disait, sachant qu'il n'y a pas YouTube en Chine, d'accord ? En gros, c'est comme s'il y avait à peu près 200 millions de vues sur chacune de ses vidéos, en moyenne, donc il y en a plus. Dis-toi que c'est comme s'il y avait quasiment 3-4% de la planète qui voyait, de toute la planète mondiale, qui voyait des vidéos de MrBeast. Et si tu enlèves, je pense, les gens qui n'ont pas accès à Internet, là tu dois grimper à un taux phénoménal. Donc le mec, il pèse... de façon incroyable dans le game. Là, il a sorti les Beast Games sur Prime. C'était le plus gros truc jamais fait, en espèce de jeu filmé. Ils ont 50 records du monde, Guinness Book, tellement c'était ouf et gigantissime. Il y avait 100 millions, je ne sais plus combien, 5 millions de cash price à la fin à gagner. Bref, et pourquoi je voudrais te parler de ça ? C'est parce que ça m'a fait beaucoup penser aussi aux documentaires sur Kanye West, sur Orelsan. sur tous ces mecs-là qui ont été filmés depuis le début, à quel point, en fait, c'est dur. Quand tu l'écoutes, tu dis pas, c'est un génie, le mec, il est là, c'est Beethoven, il t'a composé les plus grandes symphonies, comme ça. Non, le gars, il t'explique. C'est fucking dur. J'y pense, lui, il a la chance d'être obsédé, il a une personnalité obsessionnelle, ce qui, finalement, peut être chiant, mais pour lui, c'est extraordinaire, parce qu'en fait, lui, il est... tout le temps sur le même sujet. Et là, il commence à être sur plein de sujets. Parce qu'avant, il n'avait que sa chaîne YouTube. Mais maintenant, il a aussi Fistball, qui est en fait les chocolats. Donc, il a une marque de chocolat qui est en train de cartonner. Il a aussi les Beast Games. Donc, t'imagines, il a tourné le plus gros truc, le plus gros show télé, l'histoire de la télé, en gros, sur Prime, à côté de tout ça. Et le mec, il dit, je dors quasiment pas. Il est toujours en déplacement plus de 25 jours par mois, tu vois, en tournage. C'est un truc de malade, mais le mec, il te dit. Je suis... Si j'avais mis ma santé mentale en priorité, je serais pas aussi successful que ça, en fait. Et au-delà de ça, c'est que même s'il met all-in, c'est-à-dire qu'il se réveille, il travaille jusqu'à temps de se coucher, tout le temps, 7 jours sur 7, en fait, ça t'explique à quel point c'est dur. C'est dur, c'est dur. Et quand tu regardes aussi les vidéos d'Aurel San, tu vois à quel point il galère. Et que même la deuxième saison, quand... Le deuxième documentaire qui a été fait par son frère pour sortir son dernier album, il a galéré, il trouvait pas, il galère, il était sec, tu vois. Il n'arrivait pas, en fait, à vraiment, littéralement, c'était de sortir les chansons, Orelsan. Il galérait, c'était impossible. Et pourtant, tu vois, à la fin, sur le fil, il sort ses chansons, c'est un carton de ouf. Quand tu vois Kenny West en ascension, c'est un mec qui s'est tapé, que personne ne voulait, qui a eu des accidents, qui a eu ceci, et à chaque fois, il taffe. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que... Je pense qu'on pense trop, en regardant les contenus sur Internet, que réussir, peu importe à n'importe quel niveau, c'est facile. Que ça devient un truc comme la vie qu'on a aujourd'hui. J'ai besoin de quelque chose, je l'achète sur Amazon, je l'emmène dans ma boîte aux lettres. J'ai faim, je peux avoir un Uber Eats. Vas-y, j'ai des vêtements sales, en fait en deux heures j'ai des vêtements propres et secs. Parce que je mets dans la machine, parce que tout en fait. J'ai besoin de... Je me sens excité, je vais sur un truc porno. Je vais essayer de dater une nana, je vais sur une appli. Tout est instantané. Il n'y a plus de difficulté pour rien. Ce qui fait que c'est pour ça que la Gen Z, là, ils sont déprimés. Bah ouais, les gars, c'est ça la life. Ah bah ouais, c'est dur. Il y a tout qui est instantané. Du coup, pourquoi maintenant galère, ma vie, t'es nul. Bah ouais, mon gars. Et c'est ça le truc. C'est quand on enlève finalement toute la beauté de la vie aujourd'hui dans nos sociétés. C'est-à-dire avoir le plaisir de pouvoir galérer pour être fier de ce qu'on a fait. Ça, c'est important. Et que finalement, quand t'écoutes ces mecs-là, mais en fait, le succès, heureusement qu'ils l'ont. Mais c'est mathématique. La quantité d'énergie, de jus de cerveau, de volonté. Ils disent, en fait, je sais que personne ne pourra jamais me dépasser sur YouTube parce que personne n'est prêt à faire ce que je fais. Il faut être taré pour faire ce que je fais. Et moi, ils disent, je suis... Et c'est comme des mecs comme Elon Musk. C'est des mecs, t'as pas envie d'être eux, t'as pas envie d'être dans leur tête. C'est horrible. Mais même à mon micro, mini niveau, tu vois, tu dis, mais en fait... Pour être là où j'en suis, j'ai dû claquer ma dème, même si je gagnais bien ma vie, mais je voulais être libre. Du coup, je suis parti faire le tour du monde, je suis retourné sur le canapé des potes, j'avais pas de thunes, je savais pas comment j'allais gagner d'argent, je faisais des petites missions, je galérais. Puis un jour, au bout de trois ans, t'imagines, trois ans à attendre. Moi, je galère à attendre trois minutes dans une file d'attente. Trois ans à attendre, à être là, puis d'un coup, ça pète, etc. Et en fait, tu le fais, au début, t'es payé 500 balles, puis après, t'es payé 5 000 balles, puis après, t'es payé 20 000 balles. Waouh, pour les mêmes trucs ! Mais parce qu'en fait, t'as pas lâché en fait. Parce qu'en fait, des fois, ça m'arrivait, je finissais une journée de tournage, je faisais une nuit blanche de montage pour pouvoir prendre l'avion le lendemain et je dormais dans l'avion parce que je pouvais enchaîner l'autre tournage et je kiffais. Mais c'était intense et c'était dur et c'était surtout, il fallait être là tout le temps. Tout le temps, il fallait y croire et pas lâcher. Et aujourd'hui, si j'ai cette vie aussi de pouvoir aller où je veux, quand je veux et d'avoir cette vie de nomade digital où je peux à peu près me payer ce qui me fait plaisir, mais c'est parce que aussi j'ai... Je n'ai pas lâché, j'ai essayé de monter une équipe, j'ai monté un business, j'ai pris des risques. Et après, j'ai arrêté avec toute mon équipe, j'ai arrêté avec mon associé parce que ça ne fait plus de sens, parce que je veux me réinventer. Et c'est ça. Et à chaque fois, c'est dur. C'est dur et c'est tant mieux. Donc, si tu vois que tu n'y arrives pas et que tu galères, c'est normal. C'est ça le goût du progrès. C'est ça le goût du succès. C'est la galère, c'est dur, ça fait mal à la tête. On a l'impression qu'on est perdu, qu'on n'y arrivera jamais. Et c'est justement si tu ne t'arrêtes pas à ce moment-là, c'est dans le syndrome de Dunning-Kruger, c'est au début tu y vas à fond, je ne sais pas si tu connais ce graphique, mais au début tu y vas à fond, tu crois que ça va être génial, du coup ta motivation elle est au taquet, parce que tu es au summum de l'ignorance, parce que tu ne sais pas ce qui t'attend. Quand tu commences à comprendre tout ce que tu vas devoir accomplir, tu tombes dans la vallée du désespoir. C'est le fameux graphique où tu es au plus bas niveau motivation et tout. et tu remontes tout doucement au fur et à mesure de tes efforts. Et la plupart des gens, ils arrêtent dans la vallée du désespoir. Pourquoi ? Parce que c'est long, c'est chiant. Tu ne sais pas quand est-ce que tu vas y arriver. C'est ça le truc. Tu ne sais pas. Et dans cette société, on veut tout savoir. L'hôtel, est-ce qu'il va être bien là où je vais aller ? Le resto, est-ce que c'est machin ? Est-ce que si je mets de la pub, je vais gagner trois fois ce que j'ai mis en pub ? Ta gueule, non, ce n'est pas le principe. Si tout le monde mettait un pour avoir trois, tout le monde serait multimillionnaire. Donc, c'est vraiment ça en fait. Si tu es en train de galérer, mais que tu crois et que tu as envie de réussir dans ce que tu fais, lâche pas. Tu es en plein en train de mâcher le succès. Et les premiers coups de mâchoire, tu vois, c'est un goût un petit peu de pain moisi, tu vois. Mais si tu continues à mâcher et à bien le digérer, tu vas voir que ce sera un petit haribo bien sympa que tu es en train de te régaler avec parce que c'est ça, en fait. C'est ça, le goût du progrès. C'est la galère. C'est dur. Et quand les mecs les plus oufs du monde te le disent... Et que ça ne devient jamais plus facile. Ça ne devient jamais plus facile. Oui, si tu retournes en arrière faire les mêmes choses, ça serait dix fois plus facile. Mais vu qu'à chaque fois tu avances, tu viens tacler des nouveaux problèmes auxquels tu n'as jamais fait face. Donc c'est toujours aussi dur. Parce que dans ton évolution, c'est dur. Et c'est le principe. Donc c'est ça ce que je veux dire. Lâche pas l'affaire. Si c'est dur, c'est que c'est le bon chemin. Si c'est facile, c'est que tu stagnes. Et c'est que tu es en train de reculer sans même t'en rendre compte. Et que le but, ce n'est pas du toujours plus. C'est juste toi d'évoluer en fait. d'évoluer vers ce qui fait du sens et de faire attention à pas faire comme moi aller vers ce que tu peux faire ce que tu es capable de faire parce que tout le monde a l'air de se régaler de faire de l'oseille et que c'est cool mais que c'est pas toi et ça c'est le danger tu vois parce que tu vas y aller mais tu vas pas être heureux tu vas pas te reconnaître ça va te dégoûter tu vas perdre confiance en toi et potentiellement vu que ben tu vas t'arrêter en chemin parce que tu vois que ça fait pas de sens ben en fait là tu vas te sentir perdu plutôt qu'aller chercher la décision dure la décision qui fait mal Celle que tu sais qui te fait grandir, celle que tu sais, putain, c'est ça le plus beau dans la vie. C'est quand tu vois tout le monde aller dans une direction et que tu es capable de dire, bah non. Ça, ce n'est pas moi. Moi, je vais dans l'autre. Là où il n'y a personne, où il y a du vent, il pleut, mais je ne sais pas pourquoi, c'est par là. C'est par là que ça m'appelle. Pour moi, c'est vraiment ultra important. Ce que j'ai vraiment envie, c'est vraiment dans la vie, je m'en rends compte, c'est de montrer aux gens qui se sentent différents qu'en fait, c'est leur plus grande force. Et ça, parce que je me suis toujours senti différent. En plus, je suis TDA, j'arrive à comprendre un peu pourquoi aussi, mais même dans ma façon d'être. dans ma façon de voir la vie, et que ces derniers temps, parce que l'horloge biologique de la quarantaine m'a fait inconsciemment revenir sur de me dire peut-être qu'il serait temps pour moi de... Oui, j'aimerais bien, mais là, il n'y a rien qui me vient. J'en ai envie dans l'idée, mais je me force. Je me force à m'ancrer à Lisbonne, je me force à ceci. Et ça ne marche pas, parce que moi, j'aime le mouvement, j'aime la dynamique, j'aime les rencontres, j'aime être dehors, et en fait, il faut que je l'accepte. Et si, pour ça, je dois gagner dix fois moins que des potes entrepreneurs, Mais au moins je suis dehors et je suis en train d'interagir avec des gens. En fait ma valeur, évidemment je me parle à moi-même et je me donne des conseils à haute voix, mais ma valeur elle n'est pas liée à la quantité d'argent que je me fais. Elle est liée à la fierté que j'ai d'avoir pris cette décision de me regarder dans une glace et de me dire ça c'est moi en fait. Ça c'est moi, ça je suis heureux en fait. Bah ouais je ne gagne pas 40 000 balles par mois, je n'ai pas fait 500k ou j'en sais rien. Bah j'ai peut-être fait que 4000, mais je suis fucking sur la plage et demain je suis en forêt avec des gens que je kiffe. Et je suis toute la journée dehors, ce soir je bosse un peu sur l'ordi, ce soir après je suis avec des gens que j'aime, et terminé en fait. Mais bien sûr que je serais dix fois plus fort qu'aller vers la peur, la peur du manque, donc essayer de faire plein d'argent dont j'ai pas besoin et dont je m'en contrefous. Si, et là je parle de moi en fait, donc si tu te sens différent, dis-toi que c'est ta meilleure force. Vraiment. Et essaie jamais d'aller dans des cases. Si t'es un rond, cherche pas à rentrer dans un carré, on s'en bat les couilles. Parce qu'en fait tu vas te rendre malheureux et dire putain c'est vraiment naze que je sois un rond eux ils ont des angles et tout t'es un rond ce qui faisait que quand t'étais petit t'étais différent et que t'étais en train de toujours te faire bully de te faire rejeter que t'avais pas ta place etc c'est ce qui te fera gagner pourquoi tu crois que je suis devenu influenceur voyage et que ça a marché et que j'ai eu une promotion interne quand j'étais à la régie pub et que j'ai réussi à être animateur télé c'est parce que j'étais pas comme tout le monde en fait c'est ça le principe c'est que si tu... Un mec qui réussit à faire un truc de ouf, c'est un mec qui n'est pas comme tout le monde. Donc, ne sois pas comme tout le monde. Comme ça, tu vas pouvoir faire tes trucs de ouf à toi, dans ton chemin, avec tes trucs de ouf différents que tu as en toi. Et tu vois, je parlais là, avec ma pote Anouk Chedo, qui est aussi dans un de mes collectifs, qui est conseillère en images, qui est relou, qui m'a relouqué. C'est grâce à elle qu'à chaque fois, on me dit, stylez l'outfit. Ça ne m'arrivait jamais avant. Et du coup, je l'ai conseillé à plein de potes entrepreneurs qui, à chaque fois, c'est régalade. Tous mes potes, c'est comme moi. On n'aime pas faire du shopping, mais on aime mettre stylé. Donc hop, on met un petit coup de Hanouk Magic, ma pote Hanouk Cheddo, et puis hop, tout à coup, on est stylé. Mais je lui disais, et je crois en elle, parce que je la trouve géniale. C'est vraiment un être humain en or. Et en plus, c'est des parcours où tu sens que ça a souffert, mais qu'elle garde le sourire, qu'elle veut bien faire, qu'elle fait ça par plaisir. Et je lui dis, mais ce qui fait que les gens vont venir et qu'ils vont continuer à te recommander. C'est parce que c'est chiant ton métier d'aller faire des boutiques et tu le rends génial avec tes blagues, ton sourire, ta personnalité. Tu rends le truc léger, fun. Et c'est ça qu'il va faire. C'est pas genre bonjour, machin. C'est pourquoi la meuf en relooking brésilienne sur M6, elle a fait un tabac parce qu'elle était chelou. Ma chérie, elle en faisait des tonnes. Mais en fait, ça faisait passer un bon moment. Et en fait, elle m'a envoyé un message, je n'ai même pas eu le temps de lui répondre. Et si tu l'entends avant que je t'envoie ce message, elle me disait, mais en fait, ce qui est fou, c'est qu'on me dit... En fait, tu as l'impression que tu me dis, Alex, que ce qui va me faire réussir, c'est tout ce pourquoi. Bah, entre guillemets, on m'a dit que j'étais trop quand j'étais petite. En fait, on me disait, j'étais trop comme ci, trop en éclat de rire, en machin, en solaire. Calme-toi, en fait. Et on m'a toujours dit que c'était trop. Et là, tu es en train de dire que ça, en fait, c'est ce qui va me faire réussir. Bah ouais, en fait. Bah ouais, en fait. La vie, encore une fois, c'est dur. C'est dur, c'est dur. Donc, autant se différencier, autant être toi-même. Et surtout... Bah quand t'es différent, tu traces ta route, tu traces ton propre sillon. Et peut-être un sillon qui a jamais vraiment été exploité avant. Donc c'est forcément plus dur, mais c'est tellement plus gratifiant. Donc franchement, si tu te sens différent, putain mais fais-en ta plus grande force, capitalise dessus, sois-en fier. Parce que des gens normaux, il y en a plein, des gens stylés, différents, il n'y en a pas tant que ça. Et c'est ceux-là qu'on a envie de voir, c'est ceux-là qu'on suit, c'est ceux-là qui font la diff. Vraiment. Bon, je me calme un petit peu. Et je vais te parler d'un autre sujet, je pense, qui peut-être te touche aussi, c'est la peur de déranger. Alors tu vas dire, c'est bizarre, Alex, t'as pas l'air d'être le genre de personne qui... tu vois ? Plutôt le genre, l'éléphant se joue dans un jeu de quilles ? Je ne pense pas du tout que c'est la bonne expression. Ce que je voulais dire, c'est qu'en gros, ou un truc de cristal ? Non, bref. Ce que je voulais dire, c'est qu'effectivement, j'ai une personnalité qui prend de la place, qui gueule, qui s'en fout, qui fait tac, boum, bam, qui va taquiner. Et à quel moment, moi, en fait, j'ai peur de déranger ? Évidemment, on a l'ADN, qui est moi, clairement, je m'en bats les couilles. Je fais un peu ce que je veux, je gueule, j'aime me faire remarquer. Et tu as ton inconscient et ton éducation et ce qu'on t'a mis dans la tête, sans même le vouloir en fait, de quand tu étais petit. Et moi je viens d'une famille d'ouvriers, donc c'était une famille où il ne faut pas se faire remarquer, il faut suivre les règles, il faut être discret, il ne faut pas que les voisins disent quoi que ce soit, qu'est-ce qu'ils vont penser, on ne se fait pas remarquer en fait. Il ne faut pas déranger les gens, on a peur de déranger. Bah en fait, du coup, ça, ça s'est foutu dans mon crâne, en fait. Et en fait, à chaque fois que moi, au bout d'un certain temps, et si tu m'as déjà vu en soirée, j'arrive, je suis Taz. Taz dans Tazmania, dans Warner Bros. J'arrive, je gueule, je vais partout. Et hop, au bout d'un certain moment, en fait, je me dis, OK, j'ai assez dérangé. Là, en fait, ça me rattrape. Je me dis, bon, là, je vais partir parce que je les embête, en fait. Tu vois ? Et je pars. Ou tu vois, ou j'arrête. ou quand je reçois des trucs, je dis « Ah, ok, c'est bon, tu vois, genre, vas-y, à quelqu'un d'autre, tu vois. » Parce que j'ai l'impression que j'ai trop pris d'attention. C'est comme si ça me rattrape au fur et à mesure. Donc, même des gens comme moi, ils ont peur de déranger. Et je pense que c'est un vrai problème d'avoir peur de déranger. Et si peut-être que tu as eu cette éducation, peut-être que toi, tu as tout simplement cette personnalité aussi, d'avoir peur de déranger les gens. Et du coup, j'ai eu un petit coaching aujourd'hui, là, tout à l'heure, de deux heures, mon gars, avec Nathalie Wauer. Je mettrais son lien, qui est une coach incroyable. Pour les femmes, elle a fait une exception pour moi, parce qu'elle est dans le cercle des solopreneurs, et que du coup, je l'ai rencontrée au meet-up à Annecy, elle était là. Femme incroyable, un rayon de soleil, ça va vite, c'est carré, il n'y a pas de détails, tu vois, elle ne fait pas genre aller stylé, non, humble et tout, mais carré. C'est pour ça que j'adore ce cercle, ces échanges de bons procédés. Alors, elle m'avait dit, apprends aussi à recevoir sans donner en échange, ça fait partie de l'exercice. J'ai dit, c'est chiant ton truc, parce que moi, évidemment, je suis le genre de mec qui aime bien contrôler ce truc-là. L'amour, en fait, c'est un peu ça. Quand tu donnes, tu donnes, tu donnes, c'est que c'est toi qui contrôles l'amour. Parce qu'en fait, tu ne laisses pas aux gens la possibilité de te donner, et donc tu ne donnes pas la possibilité aux gens de te décevoir. Donc je ne devais pas lui faire un retour d'énergie. Mais putain, j'avais envie de parler de ça quand même. Donc je parle d'elle, parce qu'elle est absolument géniale. Et en gros, elle est venue tacler vraiment plein de points. de blocage, de choses. À la base, je venais l'avoir pour mon rapport à l'argent. Parce que j'ai un rapport à l'argent où pareil, un peu d'autosabotage. Quand j'en gagne trop, attention, c'est pas bien. Fils d'ouvrier, on fait gaffe quand même. Donc on s'autosabote pour en gagner beaucoup, mais pas trop non plus. Sinon, on change de niveau social, on n'est plus la même personne. Et puis finalement, avoir beaucoup d'argent, c'est voler, c'est prendre de l'argent aux autres. Enfin, tous ces trucs qu'on t'a mis quand t'étais petit, en fonction de ton... ton niveau social, tu vois, et de la classe sociale dans laquelle, ou des bords politiques dans lesquels tu pouvais être. Et du coup, je venais pour ça. Et on est arrivé aussi sur plein de choses, et notamment la peur de déranger, je trouvais ça très beau, parce qu'elle l'a très bien taclé, elle m'a posé les bonnes questions. Et en gros, elle m'a dit des phrases qui j'espère pourront être utiles. C'est finalement, déranger, c'est faire le cadeau de donner à l'autre la possibilité de poser ses limites. Et finalement, la plupart des gens, ils ne s'expriment pas. Ils se laissent marcher dessus. Et que finalement, quand tu déranges, et que tu déranges et que t'es pas non plus un connard, parce que en fait, c'est souvent ça, tous ceux qui ont peur de déranger, c'est souvent des gens bien en fait. Pourquoi tu veux pas déranger ? Parce que t'es quelqu'un de bien et que tu respectes l'autre. Et qu'en fait, quand tu vas aller voir quelqu'un, l'appeler, lui proposer, que ce soit vouloir avoir peur d'héter un mec ou une fille, que ce soit avoir peur de... déranger un client ou d'une relance ou un truc, tu as peur de déranger, c'est-à-dire que tu ne veux pas faire de mal, tu veux être quelqu'un de bien en fait. Mais quand déjà tu penses à te dire, laisse à l'autre en fait, déjà ne mets pas l'autre en mode, je vais le déranger, le pauvre, comme si c'était une victime. Ne fais pas de lui une victime, tu vois, l'autre. Parce qu'en fait c'est ça. Quand tu déranges, tu te dis « je ne veux pas le déranger, le pauvre, c'est une victime » . En fait, laisse-lui poser ses limites. Et surtout, apprends à l'autre, ça lui permet de se dire « là, non, je n'ai pas envie, je ne suis pas disponible, ça ne m'intéresse pas » . Finalement, tu lui fais un cadeau. Et c'est vraiment, en fait, il y a un autre truc qui m'a vraiment touché dans sa phrase, c'était de se dire, surtout si tu sais que tu es bien intentionné, que tu veux vendre un produit, une prestat, proposer quelque chose à quelqu'un, et que ce soit par exemple, je ne sais pas, une soirée ciné ou… ou faire un co-living avec des potes, je dis « je ne sais pas, je ne vais pas le déranger » ou « ça ne va pas lui plaire » ou « je ne sais pas » . Et en fait, tu prives peut-être les gens de leur permettre de changer leur vie en voulant pas les déranger. Parce que peut-être qu'ils n'attendaient que ça, ton coup de fil ou l'opportunité. Parce que tu avais la solution, tu avais un truc, des vacances, des choses comme ça, tu n'as pas osé parce que tu dis « lui, il s'en fout un peu, ce n'est pas son niveau » ou ce n'est pas ce... ça va pas l'intéresser avec les gens ou le programme ou la destination, j'en sais rien, tu le proposes pas ses vacances. Mais en fait, il attendait que ça, parce qu'il se sent seul, il était déprimé, ça tu le sais pas, parce qu'en fait, il était dans son coin. Et quand tu le fais, en fait, c'est que... En fait, elle m'a fait prendre conscience que quand tu as peur de déranger, tu penses... En fait, tu parles du principe que c'est négatif en permanence. Parce qu'en fait, ça veut dire que si tu vas déranger, c'est-à-dire que si tu dis quelque chose, ça va créer un truc négatif. Mais comment ça peut créer un truc négatif ? Si à la base t'es quand même bien intentionné en voulant faire le bien, en proposant un truc qui te paraît cool, un service, ou même un service si t'es en mode démarchage. Parce que c'est souvent ça, on a peur de démarcher des clients au téléphone parce qu'on a peur de les déranger ou on veut pas paraître pushy. Mais si je sais que moi ce que je vends c'est stylé et que ça peut aider des gens, comment en fait je peux partir du principe que ça peut déranger ? Non je suis plutôt en train de dire qu'il faut que j'appelle un maximum de personnes parce qu'au moins j'arriverai à en convaincre certaines personnes et je pourrais entre guillemets les aider. Et que finalement ne pas le faire c'est... priver quelqu'un de pouvoir peut-être changer sa vie et c'est peut-être aussi surtout partir de en fait si je pars du principe que je vais le déranger je suis négatif est ce que j'ai envie de vivre une vie de quelqu'un qui est négatif qui à chaque fois qu'il envisage un scénario il imagine il part du principe que c'est négatif bah moi j'ai dit non en fait moi je suis dans le positif moi je suis en mode j'ai envie de se dédier des gens j'ai envie de je sais pas de ouais de bouger des murs de faire des projets j'ai pas pourquoi tu as peur de déranger bah ouais mais si ça leur plaît pas bah ouais bah super, tu vas le faire gentiment en fait, tu vas leur dire, ils vont te dire, ils vont poser leurs limites, peut-être que c'est pas le bon timing, et puis ils te le diront, et puis après, ça fait quoi ? Bah merci. Et imagine le gars en fait, ça s'enchaîne la vie, ça fait un clic, genre, tu vois moi avec l'immersion, c'est pour ça que je l'ai fait mon immersion entre potes entrepreneurs, c'est parce que, à la base, j'avais peur en fait, j'avais peur de ce qu'ils allaient me dire, j'avais peur d'être dérangé, j'avais peur qu'ils me fassent pas confiant, j'avais peur de, toutes ces peurs tu vois, eh, qu'est-ce qui se passe si tu agis sans toutes ces peurs ? c'était un peu ça et je l'ai fait un peu inconsciemment je les appelle, je leur propose et puis s'il y en a qui sont dispos et que ça intéresse, ils viennent et ça va leur faire sauter la cervelle et ça va être une expérience qui va les marquer à vie et c'est ce qui s'est passé il y en a plein qui n'étaient pas dispos, qui auraient voulu venir et ceux qui sont venus, ça leur a fait sauter le caisson ils sont sortis, changés ça les a marqués à vie en fait si j'avais pas eu le courage et surtout de dire je leur propose ça et que j'avais eu peur de les déranger ... Je ne leur aurais jamais fait vivre ça. Il y en a, ils ont connecté à des choses ultra puissantes. Ils se sont débarrassés de poids aussi ultra important, négatif. Et ça, ça ne serait jamais arrivé si j'avais eu peur de déranger. Donc, si toi, tu es comme moi, tu as cette merde à l'intérieur, demande-toi vraiment déjà, est-ce que tu as envie de priver quelqu'un de la possibilité de pouvoir changer de vie ou d'améliorer sa vie ? Parce que si tu sais, déjà pose-toi la question sur ce que tu fais, ce que tu veux proposer, ce que c'est bien. Si c'est pas bien et que tu trouves toi que c'est de la merde, bah revois ton offre. Revois ton offre, et encore une fois, c'est ton offre de proposition, de vacances. Peut-être que tes vacances, tu dis que c'est de la merde. Bah alors si tu dis que c'est de la merde, bah fais pas ces vacances-là en fait. Trouve d'autres vacances trop stylées. Et au moment où tu trouves que c'est stylé, propose. Parce que là, tu sais que c'est une vraie opportunité trop nice. Et puis aussi, c'est comme je disais, l'opportunité à l'autre de s'assumer, et de le dire gentiment, et de poser ses limites. Et que s'il n'arrive pas à le faire, tant pis, c'est un exercice qu'il va falloir qu'il fasse. Et te dire une dernière fois aussi, si tu as peur de déranger, tu te lèves dans ta vie, tu envisages ta vie comme un truc tout le temps, avec un scénario négatif, de défaite. Mais ce n'est pas possible, qui veut vivre comme ça ? Envisage le truc en te disant, je vais dire ça, en fait, ils vont être trop heureux. Ils peuvent aussi ne pas être trop heureux, ou ça ne les intéresse pas, ou ne pas être dispo. Et franchement, c'était un... clin d'oeil minuscule de tout ce que de tout ce qu'elle m'a donné comme valeur natalie c'est vraiment une alain a vraiment j'étais impressionné est vraiment très forte et j'espère que ces petites partage de conseils d'un micro moment parce qu'on a parlé tellement de choses mais de scotching d'aujourd'hui pourra être être utile et pourra te permettre de débarrasser aussi de cette peur de déranger Va déranger si c'est pour le bien. N'aie pas peur. Va parler à des gens. Va envoyer des messages. Propose. En fait, dis-toi toujours, je me dois de ne pas priver quelqu'un de peut-être lui changer sa vie. Donc propose et ne te retiens jamais. Et maintenant, le petit fun fact pour terminer ce journal de bord. Et ce petit fun fact, il part à la base d'un autre truc que j'ai entendu dans l'interview de MrBeast où il disait en fait que lui... même si c'est encore une fois c'est le meilleur du monde sur YouTube, il disait que lui quand il était entouré de gens qui sont des gens entre guillemets normaux, qui ne sont pas à fond, qui font leur petit truc, que lui en fait il devenait beaucoup moins bon, et qu'il ne performait pas, et qu'il n'était pas très ouf, et qu'il ne se voyait pas très ouf. Et que par contre si tu mets dans une pièce où il n'y a que des champions, des hay players, des gars de ouf qui sont énervés, lui en fait ça le fait vibrer à un taux énergétique où le mec ça révèle le meilleur de lui-même. Je me suis dit, putain, mais c'est vrai que mon problème, c'est que quand je taffe, je suis très solo. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai créé le Cercle. Et je suis entouré, j'ai plein de potes, mais je m'entoure finalement à la fin de ma journée. Tu sais, genre quand je fais des, tu vois, je sais pas, je vais faire des restos, je vais faire des activités, etc. Et je me suis dit, mais là, ça fait trop longtemps à Lisbonne. En plus, je suis dans une ville, je pense qu'il va falloir que je bouge d'ici pour me mettre un peu plus en nature. Parce que c'est ça qui me fait être bien. Mais à côté de ça aussi. Je me dis, il faut que je passe un moment avec des mecs, des hey players, des potes à moi où dans mon quotidien, en fait, on fait des choses ensemble et pas juste on va faire un resto, salut, ça passe une bonne journée, etc. Pour me mettre dans ce taux énergétique, ce taux vibratoire que j'ai envie de retrouver et que j'ai un peu perdu parce qu'ici à Lisbonne, je suis enfermé, je ne suis pas dehors, machin. J'ai l'impression que moi, surtout si je ne suis pas mobile et entouré de gens dehors et interagir avec des gens comme je le faisais pendant des années à travers le monde, ça me tue à petit feu et en fait, je deviens une version un peu médiocre de moi-même. Et du coup j'envoie un message à un de mes potes, mon pote Sam Kovacs, qui est un gars génial, qui est plutôt dans la bourse et qui a un business là-dedans. Et je dis mec, c'est quoi ton planning avec Anto et trucs dans les mois à venir ? Donc il m'envoie tout son planning, le gars il va à Babelou, il va partout le mec, il est aux Etats-Unis, après il va à Dubaï, après c'est à Bali, après ça repart en France, après machin. Je dis ah ok cool, bon il me dit il va en Colombie en août, je dis putain c'est génial parce que moi j'y vais, ok bah. Mais je lui dis merde. J'aurais aimé, dès que j'ai une idée c'est maintenant, sinon c'est nul, faut attendre tout ça, chiant. Et du coup je dis ça fait un peu loin août, c'est dommage, j'y allais déjà, j'étais déjà avec d'autres potes. Et là il me fait, écoute sinon dans dix jours moi là je suis fait à Bali, j'ai ma meuf qui va faire une retraite de yoga au Mentawai pendant deux semaines, pendant plus de deux semaines, trois semaines, si tu veux, viens on se fait une coloc entre potes en mode on se lève le matin, workout. on bosse ensemble après on fait des petits restos surf et on kiffe tu vois on a notre petite routine sport taf kiff rigolade j'ai dit mec bah ouais vas-y j'arrive et du coup là tout à l'heure juste avant de faire d'enregistrer le podcast j'ai pris mon billet d'avion la veille pour le lendemain j'ai pris un billet à aller et là je me dis ok je pars dans dix jours faudrait peut-être que j'arrive à louer mon appart sous loué ou en fait je me suis dit bah faut peut-être que je le rende donc je suis en train de dire peut-être que je rends mon appart que j'en ai même mais bref tout ça Pourquoi je te dis ça ? Parce qu'en fait c'est ça la life. C'est comme ça que je me sens bien et tu vois, il y a des gens qui ne supporteraient pas ce genre de vie de sur un coup de tête prendre un billet d'âge. Eh ben je m'en bats les couilles parce que tant mieux pour eux. Parce qu'eux ils ont compris ce qui leur fait du bien et moi je me reconnecte à ce qui me fait du bien. C'est la spontanéité, c'est la prise de risque, c'est je ne sais pas, c'est l'improvisation et c'est tout ce que j'aime. Et finalement quand on me dit mais comment Alex, comment tu fais, comment tu sais quand il faut savoir saisir sa chance ? Ben putain ! Quand ça a deux oreilles, une moustache et une queue et que ça fait miaou, ça pèle un chat, frérot. Donc vas-y, mec. Il y a un moment donné, quand tu sens que c'est pour toi, quand tu sens que ça frétille, encore une fois, vas-y. Demande-toi quelle est ta surface de chance. Parce que ta chance, tu dis, j'ai pas beaucoup de chance. Mais fais-la grandir, ta chance. Fais-la grandir. Et pour la faire grandir, il faut saisir les opportunités. Et parfois, ça marchera, parfois ça marchera pas. Mais moi, ce que je veux te dire, ce qui va bien marcher, c'est quand j'ai posé mes fesses dans l'avion pour arriver à Bali d'ici dix jours. Allez, bisous.

Share

Embed

You may also like