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SATORI

Le jour où j'ai envoyé chi*** Air France en pleine négociation - JDB#12

Le jour où j'ai envoyé chi*** Air France en pleine négociation - JDB#12

56min |11/03/2025
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Description

⭕️ Rejoins Le Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


SUJETS :

  • Mon arrivée à Bali → écouter son instinct & sentiment de liberté

  • Le jour où j'ai envoyé chi*** Air France en pleine négociation → l'impact sur ma carrière d'avoir su m'écouter et rester fidèle à mes valeurs

  • TDAH → caractéristiques, situations à éviter et à rechercher pour exceller

  • Comparaison & Motivation → 2 phrases qui m'ont remis les choses en place

  • Sad Fact du petit chien → rappel important de la vie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, Bali, Bali, Bali, oui ! Alors, ok, je suis d'accord, c'est clairement un parc d'attractions pour adultes, que ça construit dans tous les sens, qu'il y a de la pollution, qu'il y a un trafic insensé, que c'est une concentration de touristes sur quelques mètres carrés, que c'est abusé la frénésie vraiment qu'il peut y avoir. Mais quand justement t'es en mode parc d'attractions dans ta tête, en mode repos, kiff, franchement, c'est une dinguerie quand même Bali. Parce que c'est sûr que quand tu habites, comme je l'ai fait, et d'être toujours entouré dans un mood de vacances et que tout le monde est là en mode coignis de vacances, c'est vite un peu relou. Mais quand tu viens pour recharger les batteries, te reposer, avoir une vie facile, avoir une vie agréable, être dehors, avoir un petit goût de pas chez toi, d'exotisme, c'est quand même cool. Bref, dans ce nouveau journal de bord, je vais te parler de ce sentiment de légèreté, de liberté. que j'ai eu quand j'ai rendu les clés de mon appart et de mon arrivée à Bali et ce que ça m'a impacté et surtout ce qui s'est passé intérieurement avec les clics que j'ai eu. Je voudrais aussi te parler de la fois où j'ai envoyé Chier Air France à une table de négociation parce que ça a un rapport avec tout ça, avec ce sentiment de liberté, de suive son instinct et l'impact que ça a eu derrière sur ma vie d'envoyer Chier Air France. Je voudrais aussi te parler d'un sujet, ça fait déjà un petit bout de temps que je voulais t'en parler. parce que je commence de plus en plus à me renseigner et d'être un peu pointu sur le sujet, c'est TDAH, donc le trouble et déficit de l'attention avec hyperactivité. Je dirais trouble de l'attention dont je suis, alors je ne dis pas victime, parce que du coup, ce ne serait pas très joli, mais que je suis. Et du coup, je voudrais donner quelques caractéristiques pour ceux qui peuvent s'y reconnaître et aussi donner des tips sur les situations qui sont déconseillées, donc à s'enfermer. et à essayer de vivre une vie qui n'est pas faite pour ton cerveau et te donner aussi des tips sur les circonstances et les situations dans lesquelles tes DH ça devient un super pouvoir et que tu peux exceller par rapport aux autres parce que oui c'est une déficience de ton cerveau mais en fait s'il est formaté différemment il peut être aussi très stylé et ça je voudrais t'en parler je voudrais partager deux phrases que mon pote Sam que je suis venu rejoindre ici à Bali m'a sorti et qui m'ont marqué et qui m'ont rappelé des belles choses ... en termes de mindset qui sont sur l'aspect de la persévérance et sur l'aspect aussi de la comparaison à l'autre. Je pense que c'est deux sujets auxquels on fait tous face tout le temps. Et je voudrais terminer non pas par un fun fact, mais par un sad fact qui m'est arrivé pas plus tard que ce matin, mais qui encore une fois m'a rappelé à travers une mauvaise expérience, tu vas voir, mais quelque chose de joli et qui est important de garder. à l'esprit en permanence, c'est parti pour ce nouveau journal de bord. On est mercredi dernier, il y a Maria, la fille de l'agence à qui je loue l'appartement, et Valentin, le biélorusse qui s'apprête à reprendre mon appartement, qui sont tous les deux à côté de moi. On se balade dans mon appart pour faire le check-out de l'appartement dans lequel je viens de passer plus de 8 mois, que j'ai pris du temps, de l'énergie et de la passion à essayer de bien décorer avec des meubles qui ne sont pas de chez Ikea. et du coup qui coûte une blinde. Elle décorait avec des plantes, des petits trucs qui font que c'était chez moi. Et je m'apprête à leur donner les clés de mon appart, quelques minutes plus tard, et de signer le bail du check-out. Je regarde mon appart une dernière fois, je dis à Valentin, profite bien, prends bien tous les avantages de cet appart qui m'a beaucoup apporté, mais qui pour moi, c'est la fin d'un chapitre. Il était temps que je le rende. Parce qu'il fallait que je reprenne de la liberté, de la légèreté et surtout que je m'écoute. Je donne les clés, je ferme la porte, je prends mon sac et ma valise et je file direction l'aéroport. Je peux t'assurer qu'à ce moment-là, dix jours avant, je venais d'acheter mon billet d'avion pour Bali. Je n'avais aucune idée que ça allait se terminer comme ça. Parce qu'en fait, à ce moment-là, je voulais juste prendre un billet d'avion pour rejoindre mon pote Sam et passer un peu de temps avec lui pour me remettre dans une bonne dynamique de vie. Ok, c'est tout. C'est tout. Mais je me dis, qu'est-ce que je fais avec mon appart ? Je ne vais pas le laisser comme ça deux mois. C'est 1300 euros de loyer. Fais chier. Je vais le soulouer. Je mets sur des groupes. Donc les deux premiers jours, c'est ça ? Il me reste dix jours. Qu'est-ce que je fais ? Les deux, trois premiers jours, j'essaie de mettre sur des groupes Facebook, sur location, etc. Je vois que je ne sais pas, on n'accepte pas mon adhésion, que mes postes ne sont pas trop publiés par les admins, qu'il n'y a personne, que machin. Sauf qu'en fait, mon premier instinct, ma première émotion, ça a été genre, faut que je lâche l'appart. Faut que je reparte à zéro, faut qu'il y ait un truc où, quitte à revenir à Lisbonne, mais dans un autre endroit, ici ça va pas, il y a un truc, je saurais pas l'expliquer, j'ai beau avoir mis toute l'énergie et les efforts du monde, il y a un truc qui est en termes d'énergie, de truc, je sais pas, c'est pas ici. Et je voulais pas me l'avouer. Mais là, je me dis, vu que la sous-log, ça ne marche pas, vas-y. Je vais faire comme mon instinct m'a dit et comme l'agence m'a dit de ne surtout pas faire, c'est-à-dire le rendre avec tous les meubles et avoir deux mois de préavis. De le rendre plutôt dans quelques jours, alors que c'était deux mois de préavis et vide. Donc, je mets l'agence, je mets l'annonce sur le site. Et là, en à peine 24 heures, il y a Valentin, ce biélorusse développeur qui a une 8K par mois, qui me reprend mon appart et qui me rachète. tous mes meubles pour 4000 balles, j'ai dû perdre 1500 balles sur l'affaire, donc ça va en fait. Et en fait, je me dis, mais attends, ça c'est le genre de truc, quand tu as pris ton billet, tu te dis, rendre un appart avec tous tes meubles, est-ce qu'on les vend un par un ? Est-ce que ceux-ci, est-ce que ceux-là, l'agent, c'est deux mois de préavis, comment on fait ? Ils veulent que je rentre tout vide, ils ne veulent surtout pas que... Qu'est-ce que je fais ? Contrat d'électricité, internet, de l'eau, enfin c'est genre en dix jours, c'est impossible. qui rend un appart comme ça en 10 jours ? Bah moi. Bah toi en fait. Bah n'importe qui. En fait, chaque personne qui le croit. Et en fait, je l'ai fait en 48 heures. 48 heures. J'avais 10 jours devant moi et j'ai réussi à le faire en 48 heures au moment où j'étais convaincu que c'était ce que je devais faire et que j'étais convaincu que je voulais le faire et que j'allais y arriver. Et c'est vraiment ça que je retiens de cette phase de vie, c'est de se dire, mais quand tu ne sais pas ce que tu veux, la vie t'apporte ça. Des doutes, des questionnements et du bordel dans ta vie. Et quand tu sais ce que tu veux, même si tu ne sais pas si c'est la meilleure solution, même si tu ne sais pas si ça va bien se terminer, même si tu ne sais pas si c'est ce qu'il te faut, mais que toi, tu en es convaincu, la vie, elle se fait un malin plaisir à t'aider. elle t'amène ce que tu manifestes, appelle-le comme tu veux, visualisation, manifestation, univers des vortex, de méta, univers de mon huc, mais elle le fait. Et ça, c'était fou parce que quand je dis à des potes, j'ai rendu mon appart et mes meubles, il n'y avait pas eu de préavis, j'ai juste appelé, je dis c'est bon, tout est réglé, il y a un mec qui me fait le virement, il reprend, venez là, tac, tac, en 48 heures, et que l'agence, elle a accepté, qu'elle a été ok, que tout s'est bien passé, que le mec m'a payé. C'est pas possible en fait sur le papier. C'est juste pas possible. Comme c'était pas possible de devenir influenceur voyage en 2012-2013 quand ce job n'existait pas. Pourtant j'ai réussi. Et j'en ai d'autres des histoires comme ça, j'en ai plein d'autres. Ce que je veux te dire en fait c'est que rendre cet appart pour moi, ça a été me faire confiance. De nouveau, suivre mon instinct, être convaincu que c'est ça ce qu'il me fallait. Pourquoi après ? J'en ai fucking aucune idée. Je viens d'arriver à Bali et on me dit « mais du coup tu fais quoi en ce moment Alex ? » Eh bien, le moins de choses possibles et aucune qui m'apporte de la charge mentale. On a toujours l'impression qu'il faut dire, surtout quand tu es à Bali, « tu fais quoi ? » « En ce moment j'écris un bouquin, je suis en plein lancement d'un nouveau projet, je fais des… » Bah tu sais quoi ? Non en fait. je vais continuer d'être vrai avec moi-même. En ce moment, je fais R. J'ai le cercle des solopreneurs, dans lequel je m'éclate. Et en plus, il n'y a pas de nouveaux membres qui rentrent, et c'est plutôt faire, parce que je passe tout mon temps sur le cercle et pas en faire tant la promotion, et que j'ai passé du temps pour moi, et que j'ai passé du temps pour dégager de Lisbonne. Et en fait, ça fait du bien d'être vrai avec soi. En ce moment, je suis dans une phase où j'ai besoin de m'écouter, d'être bien, de me détendre. Et c'est exactement ce que j'ai fait. Quand j'ai rendu mes clés, que j'ai passé la porte, je dis « Oh, fucking shit ! » Ah, j'aimais bien mes petites plantes. J'ai aimé ma petite bouilloire philo à 200 balles, parce que ça m'a fait chier de l'acheter à 200 balles. Du coup, elle bouillait vachement bien l'eau, je trouvais. Mais en fait, elle n'est d'aucune utilité dans ma vie. Et si j'en ai besoin, en fait, finalement, ça peut être dans un café, ça peut être dans une autre bouilloire. Ça ne fait pas grande différence. Et ça me fait kiffer sur l'instant. Mais ce que j'aime, c'est l'utilisation, pas la possession. Et moi, c'est ça que je kiffe dans la vie. C'est l'utilisation, ce n'est pas la possession. En plus je suis TDAH donc j'en parlerai un petit peu aussi mais c'est ce côté où plus il y a de choses, plus c'est une charge mentale pour moi. Donc plus il y a de possessions, plus ça me casse la tête. Et c'est pour ça que je me sens aussi bien dans un lieu inconnu, c'est parce que j'ai pas d'affect particulier donc j'ai pas de charge mentale. Et en donnant les clés, je pars à l'aéroport, bam, pour aller prendre le vol parce que j'allais tard le soir pour après prendre le vol tôt le lendemain matin. Je me suis dit tu vois... Je suis fier de moi parce que ça faisait longtemps que j'avais pas pris des risques. Un risque où je sais pas ce qui va se passer derrière. Pas genre, ouais, je sais pas, je laisse mon appart, mais en fait, je suis chez un pote trop stylé et puis après, il y a un appart qui m'attend parce que j'ai un bail déjà à moitié signé et que c'est juste... Non. Un truc où tu ne sais pas, un truc qui te fait du bien, un truc où tu t'écoutes, un truc qui va à l'encontre que de ce qui est normalement plutôt dans la timeline de ma vie, tu vois. M'ancrer, trouver une chérie, faire des enfants, je ne sais pas, me mettre un setup, tu vois, pour filmer dans mon bureau. Toutes les choses dont je rêve. Je rêve de ça. Une femme, d'avoir des posés, d'avoir des enfants, d'avoir mon petit setup, mon bureau, etc. Sauf que je vis une vie avec panache. et pas par dépit. Et quand tu vis avec panache, quand tu regardes quelque chose, quand tu t'apprêtes à faire quelque chose, c'est un fuck yes, tu vois. Et si c'est pas un fuck yes, c'est que c'est pas ça. Si c'est pas un truc genre, mais ouais, mais c'est ça, quoi. C'est ça que je veux. Ben, c'est pas ça, en fait. Parce qu'en fait, dans la vie, si tu te demandes si t'es heureux, c'est que t'es pas heureux, tu vois. Je suis heureux, je suis bien en ce moment. Non, mais en fait, si tu te poses la question, c'est que tu l'es pas. Donc si je me dis, est-ce que je dois garder cette appart, tu vois, c'est que... Il y a des trucs bien. Alors oui, tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Mais quand un avantage ou une situation te parle dans le cœur et te dit c'est ici, les problèmes qui s'attélitent autour ou les effets négatifs ou les effets secondaires, c'est plus grave. Parce que c'est ça que tu veux. Et là, tout à coup, les effets négatifs, on s'en fout. Et c'est ça qui est génial. Tu n'as plus à peser le pour et le contre parce que tu prends la globalité, parce que le côté positif te suffit pour te dire que tout le reste en vaut la peine. Mais si tu te poses trop la question, c'est que le côté positif vaut peut-être même pas la peine. Et je peux t'assurer que ça m'a rappelé à quel point dans toute ma vie, à chaque fois que j'ai écouté mon instinct et que je me suis bougé le cul et que j'ai pris des risques, et que j'étais convaincu que c'était ça qu'il fallait que je fasse, sans savoir ce que j'allais obtenir, mais pour le plaisir de me dire que je sens que c'est par là et de le faire, et bien à chaque fois la vie m'a récompensé. Donc demande-toi toi en ce moment où... Où t'en es dans ta vie ? Quelles sont les choses que t'oses pas faire et que tu sais que tu devrais faire ? Quelles sont les choses qui t'appellent ? Mais peut-être que c'est aussi de l'engagement. Peut-être que c'est demander à ton homme ou à ta femme de faire un enfant, de se marier, d'acheter une maison. Peut-être que c'est au contraire de l'équité. Peut-être que c'est balancer ta boîte. Peut-être que c'est partir à l'autre bout du monde. Peut-être que c'est avoir le courage de faire une pause. C'est quoi le truc, tu sais, où tu te mens ? Au fond de toi. Que tu sais que c'est ça que tu dois faire mais que tu le fais pas parce que c'est compliqué, c'est pas le moment, c'est pas possible. Y'a pas le temps. Pose-toi cette question. Parce que la vie elle m'a encore montré que tout est possible. Même de tout rendre ta vie et d'annuler tous tes contrats internet, électricité, rendre tes meubles et rendre ton appart et prendre un avion en 48 heures. Ce qui m'amène sur le deuxième sujet de ce journal de bord, qui est la fois où j'ai un peu envoyé chier Air France autour d'une table de négociation et qu'à... un peu impacté ma carrière d'influenceur voyage. On est en 2015-2016, je commençais à peine à vivre de l'influence voyage, ça faisait à peine 3 ans. Et il y avait l'agence, les comptoirs du multimédia, l'agence de Noël Cambay-Cédès, qui m'avait fait venir parce qu'un de leurs gros clients, Air France, avait envie de bosser avec moi et que je créais des vidéos. Donc là, j'étais encore une fois en 2015-2016 et... C'est un peu nouveau pour que des marques fassent du brand content et qu'on voit des créateurs de contenu, des influenceurs le faire pour eux plutôt que faire de l'institutionnel. Et j'ai eu un devis pour trois vidéos sur trois destils. On avait fait les devis, on m'avait dit ok c'est bon pour le budget, etc. Maintenant, Air France a envie de discuter avec toi pour voir les modalités, comment ça se passe, c'est quoi le ton, le positionnement, etc. Je dis pas de soucis, j'arrive dans leur bureau et je m'assois une... de table gigantesque. Il y avait 12 personnes à la table. Il y avait genre 3 personnes d'Air France. Il y avait 4-5 personnes des comptoirs du multimédia et 3-4 personnes d'une autre agence, RP, je pense que c'était une agence pour les relations presse pour Air France. Moi j'arrive comme ça, coucou, salut la compagnie ! On va faire des vidéos de voyage ! Et je m'assois donc moi je... Je commence à discuter avec les gendères France, très gentil. Et puis voilà, on discute et puis on se demande un petit peu le ton, donc on discute de tout ça. Et puis il y a le mec à côté de moi, il y a un grand mec, je pense que ça devait être, tu sais, le gars un peu à l'ancienne, un peu Patrick Sébastien, tu vois, un peu rugbyman, mais avec une petite queue de cheval, tu sais, la cinquantaine comme ça, tu sais, voilà. Mais un peu classe parisien, mais bon, voilà. Et j'ai plus, je disais, bon, on peut se tutoyer et tout. Et lui il me fait, non, je préfère qu'on se vous voit, mais vous inquiétez pas, je serai aussi direct. Je suis là, ok. pas de souci, ce qui est très rare dans le web quand même de ce que vous voyez. Lui, c'était une agence RP, donc justement, il était peut-être moins dans le web. Et on discute et tout, puis après, il dit, bon, va peut-être falloir avancer un petit peu sur la réunion parce qu'il faut qu'on parle des budgets. Et là je lui sors un « Ouh la la la la la la, ça sent la négo sur la droite ! » Comme ça, avec ce même ton et cette même phrase. Donc là tout se dit « Qu'est-ce que c'est lui ? C'est qui ce gars ? » Et il me dit « Non non, mais il faut qu'on voit et tout. » Bon en fait, nous, je pense que c'était un budget à, je sais pas, à quelque chose comme 12K les 3 vidéos, ce qui est ridicule. Ça faisait, maintenant c'est 12K la vidéo je pense, minimum, et encore ça dépend de... c'est quoi l'audience, etc. Mais pour moi, c'était un très beau budget. Surtout à ce moment-là, j'étais mes débuts, je me suis dit, wow, puis c'est Air France, donc c'est la classe, je suis trop fier qu'on me contacte, pouvoir représenter Air France, les valeurs, tout ça. Moi, j'étais trop bien. Et je vois, il dit, ok, pas de souci, allons-y. Il fait, non, mais en fait, nous, on voit que le devis, c'est un peu compliqué, parce qu'on a trouvé des gens qui nous font les vidéos pour 3000 euros. Je dis, ah bon ? Alors déjà, excusez-moi, mais je suis surpris en fait. Parce que moi, je viens là pour faire un brief, pour se fixer sur le tournage, un brief avant tournage. Et là, j'ai l'impression qu'on est en train de me renégocier. Et je dis là, ça me pose un problème. Mais là, il me dit, c'est un peu cher. Je fais, mais attendez, à ce moment-là, si vous avez trouvé pour 3000 euros, pourquoi vous me faites venir ? Parce qu'on aimerait bien travailler avec vous. Je dis, alors si vous voulez travailler avec moi, pourquoi vous me remettez en cause de devis ? Elle a fait « Ouais, mais non, je fais attendez, attendez, attendez. » Et là, j'arrête tout, je fais « Attendez, attendez. » Donc, il y a 12 personnes, ils sont là, parce qu'ils pensaient que j'allais me faire écraser, parce qu'il y a 12 personnes. Sauf que j'ai eu la chance que mon métier d'avance, c'était directeur de clientèle, donc je vendais des espaces pubs, donc j'ai un minimum, ça va, des rendez-vous commerciaux, j'en ai fait. Alors, je ne me suis jamais retrouvé à un compte 12, mais j'étais là en mode, je fais « Ok, dans ma tête, ça bouillonne. » Je fais « Mec, soit tu te fais écraser et tu t'aides, c'est quand même cool de bosser avec Air France, et ça te fait un CV, et tu as une ref, etc. » Soit en fait, tu te respectes, soit tu suis ton instinct, et soit tu... C'est même pas ton ego qui parle. C'est genre, me prends pas pour une merde en fait. C'est pas parce que t'arrives là avec ton budget et ta grande gueule que je vais être obligé de m'écraser en fait. Et ça c'est pas possible pour moi. Parce que c'est là où je reprends la parole de vive voix et je dis, écoute, écoute, écoute. Moi y'a une chose, quand je bosse avec quelqu'un, moi je me donne à 200%. Mais je me donne pas à 200% pour... faire quelque chose pour lui, je me donne la 200% pour comprendre ce que la personne avec qui je collabore a besoin et quels sont ses objectifs et que ce que j'attends derrière, c'est qu'elle comprenne moi aussi mes impératifs pour qu'on aille tous les deux ensemble vers cet objectif et qu'on cartonne et qu'on soit content et qu'on soit fier de ce qu'on fait. Je ne suis pas là juste pour me dire, tiens, prends les trois clopinettes et va faire ce qu'on dit et avoir été un vieux prestat, ça ne m'intéresse pas en fait. Et le problème, c'est que moi, je suis devant la caméra. Si je ne crois pas en fait dans ce que je dis et surtout dans les gens pour qui je travaille, ça n'a pas de sens en fait. Je dis là, excusez-moi, mais en fait je suis là, je ne sais pas si j'ai envie qu'on collabore ou qu'on aille plus loin dans ces conditions-là, parce que ce n'est pas de cette façon-là que moi j'ai envie de travailler. Et surtout si derrière il y a des collaborations sur le long terme. Donc là tout le monde est un petit peu gêné, t'imagines bien, il y a 12 personnes, il y a Noël Cambécédès qui est le directeur de l'agence qui est là, que je connais parce que j'avais reçu le prix du... du meilleur blog voyage de l'année au Golden Blog Award et qui m'avait même demandé de faire les vidéos de la soirée des Golden Blog en tant que présentateur parce qu'il avait bien aimé mon énergie. Donc je le regarde et je vois que lui en fait depuis le début il disait rien parce qu'il était juste là en tant que présence, il y a un gros client, je viens, je montre au client que je suis là mais il ne sait pas, il ne sait pas ce qui se passe dans la rue. Et là donc je parle au mec qui est littéralement à ma droite, donc il y a 12 personnes et le mec qui veut me négo, le gars d'1m90, 120 kilos, et je lui dis ben... Je fais excusez-moi mais je préfère réfléchir à tout ça en fait. Parce que moi dans ces conditions je sais pas. Je sais pas si ça m'intéresse d'avancer sur le sujet. Je me lève, je sors. Et là le mec me rattrape un petit peu. Il me dit ouais mais voilà ce serait cool que tu puisses faire ta meilleure proposition etc. Je lui dis attends. Je lui dis pas attends. Attendez parce qu'il voulait que je le vous vois. Lui le seul. Je lui dis attendez. Je pense pas que vous avez compris en fait. Moi en fait je préfère. garder mes prix et travailler une fois pour les prix que je fais moi parce que je sais ce que je vaux et je sais ce que j'apporte et le reste du temps aller nager avec des baleines aux îles Tonga en fait c'est ça ma life si vous voulez prendre des petits gars qui se rabaissent ou qui valent trois clous six sous et qui vous font vos vidéos allez-y ça me fera plaisir pour eux tant mieux ils auront leur chance ouais non mais je comprends je comprends et je m'en vais et je me souviens c'était je sais plus leur bureau c'était vers le Valois Perret ou sur le boulevard Perrer je prends un sandwich caillait dehors à Paris. Je prends un sandwich, je me fous sur un banc, je me dis « Mais qu'est-ce que t'es en train de faire quand même ? T'es en train de te dire... En plus, il y avait trois destis beaucoup trop stylés, je sais plus ce que c'était, mais t'as envie d'y aller dans ces destis. T'as envie de te dire que tu bosses pour F-France et t'as envie de te dire que t'es payé pour ça. » Et je dis putain mais je vais leur dire là, juste derrière, bah non allez vous faire foutre en fait, c'est pas ce que je veux. Je mange mon petit sandwich à 5 balles là, tout pourri. Je dis bah en fait c'est ce qui résonne en moi, c'est ce que mon instinct il est en train de me dire de faire. Je rédige le mail, je dis écoutez je vous remercie, j'adorerais bosser avec vous, j'adorerais être franc, j'adorerais représenter et créer du contenu sur Cédestie. Mais en fait c'est pas comme ça que je vois la collaboration et je trouve que c'est pas sain de commencer dans cet état d'esprit là. Je préfère passer la main et que vous trouviez quelqu'un d'autre qui acceptera vos conditions. Bye. J'ai dit, allez vous faire foutre au peut-être le plus gros client que j'aurais peut-être jamais eu en tant qu'influenceur voyage, vous allez pouvoir faire trop de trucs parce que Air France c'est pas un office de tourisme, c'est tout plein de desti où ils ont besoin de faire la promo. Donc euh, bon, je suis un peu fier de moi mais tu sais, tu gonfles le torse et puis d'un côté t'as un petit peu mal au cul, t'étais là, tu sentais bon. tu serres ta gorge mais en fait tu serres la gorge mais t'as mal au cul je sais pas pourquoi physiologiquement pourquoi ça fait ça et là fast forward je me retrouve je sais pas je pense ça devait être je sais pas 3, 4, 5 mois plus tard le plus gros salon du tourisme à Paris le FTM Top Reza et là dans les milliers et les milliers de personnes parce que là évidemment je me balade dans tous les temps les trucs j'essaie de voir s'il n'y a pas des déjà je vais voir des clients j'essaie de voir s'il n'y a pas des petites collections des nouveaux contrats vu que de toute façon j'en avais basé un énorme parce qu'il y a quelques mois Et là je tombe sur Maria, une des personnes de l'équipe d'Air France qui gérait tout le projet. Je dis « Ah, salut Maria ! » Elle me dit « Bonjour Alex ! » Et elle me dit « Écoute, je suis vraiment désolé de ce qui s'était passé au rendez-vous à l'agence. Est-ce que les discussions ont ouvertes ou pas ? » Et là je lui dis « Ah mais bien sûr, justement ! Moi les discussions elles ont toujours été ouvertes. » Et le problème, c'est qu'autour de la table, elles n'avaient pas l'air de l'être. Et c'est ça qui m'a embêté. Elle me dit, mais tu penses qu'on peut collaborer ensemble ? J'ai fait, mais avec grand plaisir. Et elle me dit, ok, très bien. Elle me renvoie un message plus tard. On fait un rendez-vous avec elle et Max aussi. Je ne donnerai pas leur nom de famille pour raison de confidentialité, qui était le responsable RP. Max était le responsable, qui est toujours peut-être, d'Air France. Et quand on était tous les trois autour de la table... Là, en fait, ça a matché parce qu'évidemment, Maria, qui était dans une position où elle ne pouvait pas mettre en porte à faux ses agences qu'elle payait, et il y avait aussi le directeur, etc., mais qu'elle était vraiment navrée de ce qui se passait. Elle me dit « Désolé, je pensais que tout était validé, que je n'ai pas trop compris le move et je pensais que c'était très bizarre et j'en suis vraiment navré. » Et qu'elle a apprécié la façon dont je m'étais exprimé et qu'en gros, j'avais aussi positionné mes valeurs et ma façon de travailler, qu'elle avait apprécié ma mentalité. Et qu'après ce rendez-vous là, Maria & Max est devenu des gens que j'adore profondément parce que c'est vraiment des êtres humains super qui ont su me faire confiance et Air France est devenu un des clients avec lesquels j'ai le plus bossé. Et vraiment, et ça a été, quand je dis le plus bossé, c'est dans des conditions les plus agréables et les plus géniales du monde. C'était mes clients préférés, je les kiffais, c'était des gens super, genre je me défonçais à 300% pour eux parce que j'ai vu que vraiment ils avaient envie de bosser avec moi et dans des bonnes conditions et qu'ils avaient fait l'effort. de réouvrir les bras parce que des fois tu peux avoir un truc d'ego tu vois si t'as pas un être humain en face de toi qui a un peu de sagesse et de jugeote tu peux dire bon bah non c'est passé ça tant pis non elle, Maria elle est revenue écoute je suis désolé elle a essayé de se faire avec tout le monde, de rester pro et ce que je veux dire pourquoi je te parle de ça c'est parce qu'à ce moment là en fait j'ai mon instinct qui m'a dit un truc je l'ai suivi c'était le chemin le plus dur c'était l'option la plus pourrie la plus dure et je l'ai prise ben grâce à ça j'ai eu encore plus de contrats qu'on m'avait promis dans le premier truc tu vois qui était nul que j'ai recalé que j'ai eu plus de contrats après avec air france et dans des bonnes conditions et de la façon dont j'ai toujours voulu bosser et avec la marque que j'avais envie de bosser qui était air france d'ailleurs qui était une des rares marques avec qui j'ai bossé sinon t'es que des offices de tourisme est ce que j'ai oublié de te dire aussi c'est que noël cambé cédès qui est quand même un mec super aussi qui est le directeur de l'agence du comptoir des multimédias c'est qu'à ce moment là il dit il m'a appelé un ou deux jours après il m'a dit alex Je voulais juste te dire bravo. Bravo, tu as été génial au rendez-vous. Je trouve que les agents ont trop tendance à chier en gros sur les prestats, à se prendre, à leur mettre la pression, etc. Le gars qui était autour de la table, pareil, je ne pouvais pas le descendre parce qu'on est en partnership, etc. Mais je n'étais pas à l'aise. Je sais qui tu es, je sais comment tu fonctionnes. Et voilà, je voulais juste te dire, tu peux garder la tête haute, tu peux être fier de toi et franchement, si je peux te refaire bosser, je le ferai avec grand plaisir. Je peux t'assurer que quand tu es autour de la table, avec 12 personnes, qui te regardent, qui te mettent la pression, qui attendent que tu baisses tes prix, qui attendent que tu baisses ton froc, qui attendent que... De toute façon, en fait, quand je dis Ausha, il y a un mec qui me mettait la pression, mais que du coup, tout le monde doit être solidaire parce que c'est aussi ça, tu vois ? T'es dans la même équipe. Et tu dois assumer ton coéquipier. C'est un peu comme quand il y a un mec sur un terrain, il se bat à toi, tu dis « Ah putain, faut que j'aille aussi » . C'est un peu ça. Mais là, j'ai écouté mon instinct. Et mon instinct, il m'a dit de faire une chose qui était le chemin le plus dur, celui qui faisait le plus peur, mais sur le court terme. Mais derrière, sur le long terme, ça m'a rapporté tellement. J'étais fier de moi, j'ai fait des belles missions, ça m'a rapporté le respect, ça m'a rapporté une belle réputation. Et je peux t'assurer que derrière, c'est un impact énorme sur ma carrière d'influenceur voyage. Donc si je te partage ça, c'est vraiment... Est-ce qu'encore une fois, en ce moment, tu te respectes dans ce que tu penses, dans ce que tu fais, dans tes décisions dans ton business, dans tes relations avec ton boss, dans tes relations avec tes clients ? Est-ce qu'il y en a qui te chient dessus ? Est-ce qu'il y en a qui te parlent mal ? Est-ce que tu sais mettre tes stops, tes barrières, tes limites ? Est-ce qu'en fait, si à un moment donné, tu te fais marcher dessus, c'est toi qui t'es laissé marcher dessus. C'est ta faute. Et c'est très bien que ce soit ta faute. Parce que si tu te rends compte que c'est ta faute, ça veut dire que c'est toi qui as la solution. C'est toi qui es en position de... reprendre le contrôle de la situation, de re-shifter. Et que si tu perds ce client, c'est pas grave. Parce que tu sais quoi ? Si tu kick un client de merde, ça veut dire que tu laisseras la place à un bon client potentiel. Et que si tu laisses la gangrène là où elle est, elle va se propager. Et ça va te bouffer la tête, la charge mentale, de l'espace et tout ce que tu veux. Donc demande-toi en ce moment ton instinct et dis de faire quoi avec les relations que t'as. Et le plus fou dans tout ça, c'est que 4 ans plus tard... Je me retrouve au beau milieu du Pacifique, dans l'eau, en Polynésie, à nager avec des baleines à bosse. Et ça pendant plus de 1h40. Ce que m'ont dit les guides, c'est que ça se voyait presque jamais. Souvent tu nages quelques minutes et elles s'en vont. 1h40. Ça a été un des plus beaux souvenirs de voyage de ma vie. Et surtout, ça a été une des plus belles expériences intenses que j'ai vécues de toute ma vie. Et ça, c'était grâce à Air France. Parce que c'est eux qui m'avaient envoyé en tournage là-bas. C'est d'ailleurs le dernier tournage que j'ai fait pour eux en tant qu'influenceur voyage. C'est d'ailleurs une vidéo qui n'est jamais sortie parce que c'était juste avant le Covid. Quand tu es fidèle à tes valeurs et que tu suis ton instinct, la vie a beaucoup plus d'imagination que toi. Maintenant, je vais te parler d'un sujet qui me tient à cœur, qui est le TDAH, troubles et déficits de l'attention et hyperactivité. Chose que j'ai découvert il y a deux ans et demi. c'est deux personnes qui m'ont dit toi t'es TDAH, moi j'ai l'impression que t'es hyper actif c'est une façon de me décrire un peu fun, comme il y en a d'autres qui sont ronchons d'autres qui sont radins, j'en sais rien et puis ils me regardent en mode genre merde, il est pas au courant que le père Noël n'existe pas il me disait genre non t'es TDAH genre cliniquement, c'était quoi ton truc je vais me renseigner sur internet je regarde, c'est pas moi ça Je reviens dessus une demi-heure plus tard, je dis « Ah, c'est totalement moi cette merde. » Et puis je suis là en mode « Bon, bah so what, et après, vas-y, c'est bon, je m'en bats les couilles. » Et j'ai pas trop regardé le truc, tu vois, parce que j'avais compris que TDAH, c'est un petit peu comme daltonien. C'est-à-dire que c'est ton cerveau qui est comme ça. C'est génétique, c'est pas genre « Si tu te concentres, ça va aller mieux. » C'est comme si tu dis à un daltonien « Alors, concentre-toi, et tu verras la différence entre le bleu et le vert. » Non, connard. Mon œil il peut pas, c'est comme ça, c'est pas parce que le tien il peut que moi je peux terminer, tu vois, genre il y a un moment donné arrête. C'est pas parce que toi tu vois la vie d'une certaine façon et que t'as des capacités que moi je les ai, tu vois. Dire à un tétraplégique, allez bah cours ! Franchement, fais un effort là ! Allez, une jambe devant l'autre ! Putain, culé va ! Bah non, mon cerveau il marche pas comme toi. Et le problème du TDAH c'est que, le grand principe, c'est qu'on a un problème avec la diffusion et la création de la dopamine dans notre cerveau. Et ce qui fait que notre cerveau en général... il n'en produit pas assez et que s'il n'y en a pas assez, il n'y a pas de motivation, il n'y a pas d'action, il n'y a rien. On a tendance à se sentir submergé, on freeze, on procrastine, etc. C'est un petit peu comme si on n'avait pas la pièce qui mettait en jukebox pour faire démarrer toute la musique qui va derrière. C'est pour ça que souvent, les TDAH ne peuvent travailler ou faire des choses importantes que sous l'effet de l'urgence, voire l'extrême urgence. C'est pour ça que je prépare mes confs la veille, voire deux heures avant. Ou sous le coup de la passion. Parce que quand il y a de la passion, ça crée notre cerveau, là tout à coup il est en capacité de produire un peu plus de dopamine, donc ça fait fonctionner le reste du cerveau et clac clac clac clac, toutes les choses en chaîne qu'ils font chez un être humain normal, ben là se produisent. Et au début en fait ça me faisait chier, parce que quand je me suis renseigné, je voulais pas me renseigner sur tout ça, parce que c'était pour moi comme si j'acceptais que j'étais handicapé. C'est genre, bah non, en fait, non, j'ai pas de jambes, non, j'ai pas une jambe en moins. Non, non, non, je vais continuer à courir comme si j'avais deux jambes, c'est que je suis un cloche-pied. Et je me suis dit, bon, il y a un moment donné, si je veux courir comme tout le monde, je vais accepter que j'ai peut-être une jambe en moins, et puis je vais juste trouver une prothèse qui va me permettre de courir avec tout le monde. Et essayer de trouver des situations dans lesquelles avoir une jambe en moins, c'est peut-être plus cool que d'en avoir deux. Donc je me suis pas mal renseigné ces dernières semaines, et en fait, déjà, pour tous ceux qui le sont, Il y a pas mal de plus en plus de contenus à aller regarder, en plus TikTok ou Insta, si vous commencez à regarder des contenus jusqu'au bout, il y a un moment donné, il y a un mois, quand j'ai commencé à me renseigner, parce que j'ai regardé une première, puis en fait vu que c'est un extrait de conférence d'un scientifique, de neuroscientifique, c'était pas juste un mec qui était là « alors t'es des haches, moi quand je suis… » Non, c'est un vrai gars qui a utilisé ça toute sa vie, donc je l'ai écouté, et vu que j'ai écouté jusqu'au bout, il m'en a remis une autre, Insta, et ainsi de suite. Et au début j'ai eu l'armes aux yeux en vrai. J'ai eu l'arme aux yeux parce que ça m'a dit, oh putain, tous les trucs que je crois que je suis chelou, que je suis bizarre, que je m'en veux, que c'est relou, que je ne suis pas tout seul déjà. Et ça m'a fait chialer parce que je me dis, bon, j'aurais beau faire un effort, ça sera toujours comme ça. Et c'est justement ça que j'ai commencé à mettre en place et de me dire, ok, si je suis différent, si je suis un rond, je ne vais pas essayer de rentrer dans un carré. Maintenant, on va essayer de voir dans... quelle situation, il faut des ronds en fait. Et il y en a plein, je suis sûr. Et concrètement, tu te demandes ces TH, en gros, ces TH, c'est vraiment, il y a plusieurs trucs. Déjà, il y a un rapport très compliqué au temps, on a du mal à voir la profondeur du temps, c'est-à-dire que si j'ai un truc ce soir, puis demain matin, puis dans deux semaines, et bien quand j'y pense, moi dans ma tête, tout est tout en même temps. Il y a vraiment, mon cerveau me fout tout là. Donc je me dis, ça fait trop de choses. Il y a aussi le souci de mémoire court terme, que ce soit... Tu me dis ton prénom, que ce soit dans le futur ou dans le passé, tu me dis ton prénom, tu me dis ce que j'ai fait une heure avant ou ce que je dois faire dans une heure, je sais plus, je sais pas, je zappe. Par contre, plutôt très bon sur la mémoire précise, long terme, etc. Il faut aussi qu'il y ait toujours de la stimulation dans une action. Si une action n'a pas une conséquence, et qu'il faut ré-enchérir et ré-réajuster derrière, c'est chiant. Typiquement des devoirs. Tu as fait ça, tu as rempli, et après... Voilà c'est fini vas-y nique ta mère moi j'aime pas les devoirs c'est nul par contre pourquoi les jeux vidéo souvent été d'âge ils adorent parce que tu crées une action qui crée une conséquence et ça reproduit notre situation où tu dois barrer improviser et ça c'est cool tu vois et c'est pour ça que moi mon problème dans tous mes projets professionnels c'est que dès que je voyais la fin du projet ou dès que ça va devenir répétitif parce que pareil la répétition c'est mort ben en fait je m'ennuyais du coup bah y avait plus la petite pièce du coup il ya le jukebox qui fonctionnait plus et que j'avais plus envie de d'axe d'actionner, de passer à l'action et d'être motivé. Il y a aussi, on n'a pas de filtre, on n'a pas de patience, évidemment, on n'a pas de concentration. Mais tout ça, en fait, c'est de se dire, on se sent vraiment nul dans les situations de la vie classique, où tout le monde veut te faire rentrer dans le même truc, alors qu'on sait qu'on est de plus en plus chacun différent et subtil, et avec des nuances. Mais on veut tous nous faire apprendre de la même façon, vivre de la même façon, avoir les mêmes trucs, les mêmes codes pour tout. et que ça va à plein de gens parce qu'il y en a plein de gens qui sont très bien là-dedans. Sauf que quand t'es, en tout cas, une des particularités parmi des centaines qu'on connaît aujourd'hui, quand t'étais âge, mon frérot, en fait, j'avais jamais compris et ça m'a rassuré en fait parce que toute mon enfance, toute mon enfance, j'écoutais les consignes, je captais rien. Parce qu'en fait, la mémoire à court terme, c'est tellement compliqué que j'étais âge, j'ai rien compris. Parce qu'en fait, j'avais oublié le début de la consigne. Et je demandais toujours au mec qui était teubé à côté de moi, qui avait des sales notes, de m'expliquer la consigne alors que moi j'étais genre 2 3e de la classe tu vois et ça me rendait ouf genre mon pote luis lubin avec qui m'avait traîné l'année dernière au crossfit j'étais là j'écoutais les consignes de leur boxe lors de mes couilles à l'exercice j'étais là je comprends qu'est ce qu'il dit je vois je regardais ailleurs et tout et à la fin j'ai dit c'est bon tout le monde a compris je disais non et là et l'hélice était explosif il m'a dit écoute pas je dis mais non mais je comprends pas en fait ça me rendait ouf de me dire je capte pas un truc et que c'est comme ça en fait c'est que notre cerveau Il s'arrête sur des trucs, il oublie le reste, c'est comme si, bon bref. Et ça, ça peut vite rendre ouf si t'es pas conscient de ça et que t'essaies d'écouter et de comprendre comme tout le monde, parce que tous les autres ça leur pose aucun problème, parce qu'ils ont un cerveau normal, tu vois. Mais que le problème c'est que tu te dis pas, ok c'est pas grave, ben moi je vais juste, je sais comment je dois, il faut plutôt que je l'écrive ou le lire parce que ça va m'aider ou qu'on me le montre parce que je le vois et je suis tout de suite en action. Et que, bah non parce que tout le monde explique d'une seule façon et termine et démerde toi tu vois. Et que moi je me dis ouais comment tu fais ? Donc il me montre, ok j'ai capté en fait. Parce que c'est pas une explication, c'est je le vois visuellement en fait tu vois. Et c'est vraiment ça en fait que j'ai capté, c'est de me dire arrête de te foutre dans des situations où... ta spécificité cérébrale, on va l'appeler comme ça, elle te rend teubé, tu as l'impression que tu es teubé. Et mets ta spécificité cérébrale dans des situations où tout à coup, tu es un putain de génie. Et en vrai, c'est ultra utile. Et tu vois, tout simplement, en gros, c'est quoi les gros bénéfices ? Parce qu'il y a quand même plein de bénéfices. Il peut y avoir de l'hyperfocalisation. Parce que quand un TDA, justement, il est passionné, tout à coup, il est dans un tunnel, mais il n'y a plus rien qui existe. Parce que c'est tellement ouf. par rapport au reste du temps, d'avoir autant de dopamine sécrété par le cerveau parce qu'il est passionné, qu'on se retrouve hyper focalisé. Il y a aussi beaucoup de créativité et de pensée divergence. On est connu pour être hors-sentier battu. C'est bizarre, c'était ma marque de fabrique quand j'étais influenceur voyage. On me disait me voir parce que j'allais dans des trucs hors-sentier battu, rencontrer des populations, me foutre dans la jungle, etc. Donc ça a été un super avantage. On a beaucoup d'énergie et d'enthousiasme. C'était plutôt cool pour être devant une caméra, pour faire des conférences, pour animer des cercles d'entrepreneurs. On est aussi très résilient, on s'adapte beaucoup. C'est bizarre. Pour trouver des solutions pour rendre son appartement en deux jours, ça marche pas mal aussi. Spontanéité, prise de risque, au top. Tiens, c'est bizarre. En ce moment, ça me sert pas mal. Et on a pas mal d'empathie et surtout d'intuition. Donc tu dis, ok, super. Mais c'est quoi les métiers derrière ? Je fais quoi ? En fait, tous les métiers créatifs, artistes, musiciens, designers, écrivains, tout ce que tu veux. Métiers d'urgence, pompiers, urgentistes, infirmiers, là où il faut réagir, tac, tac, tu vois. Genre métiers d'entrepreneuriat. Parce qu'en fait, il y en a plein qui, justement, l'entrepreneuriat, c'est pas... que tout faire. L'avantage de l'entrepreneuriat, c'est que tu en as beaucoup. Des Richard Branson, des Steve Jobs, c'était des TDAH de ouf. Sauf que eux, ils avaient les idées, ça allait à 10 000 à l'heure. Et puis, ils faisaient faire les mecs les tâches répétitives que nous, on est incapable de faire, mais on a la vision. Et puis sinon, tu as aussi les métiers de la vente et du marketing. Parce que commercial, c'est avoir de la répartie, c'est être là, c'est comprendre le sujet. C'est toujours des situations différentes. Donc social media, c'est pareil. Métier de l'informatique, développeur, journaliste, sport aussi, parce que le sport, et je pourrais dire aussi... En fait j'ai capté aussi parce que notre cerveau apparemment va un peu plus vite que la normale parce que ça cogite à 10 000 à l'heure à l'intérieur. C'est pour ça que je suis un vaneur de fou. J'ai toujours eu de la répartie de malade, ça va beaucoup trop vite. Les mecs ils ont à peine terminé la phrase, je leur ai envoyé une vanne, ça c'est un peu mon problème, c'est un peu mon vice. C'est pour ça. Et du coup, pourquoi pas faire du stand-up ? Pourquoi pas faire de l'acting ou des choses comme ça ? Donc si tu sens que t'es dans ce profil-là, Et peu importe que tu aies des TDAH ou autre chose, que tu as un profil, où tu sens en fait que tu es dans des situations qui ne te conviennent pas parce que ton cerveau n'est pas fait pour ça, ta personnalité n'est pas faite pour ça. Mais n'insiste pas, va trouver les situations dans lesquelles tu vas naturellement exceller. Parce que, en fait, c'est soit un triangle qu'on fout dans un triangle, tu vois. Moi, je suis un rond, j'essaie d'être, je ne sais pas, boum, dans un rond. Mais ce que je veux dire, c'est que ça, ça me rend dingue, en fait, de voir des gens qui se sentent mal dans leur vie, dans leur peau, dans leur métier, dans leur façon de vivre. Parce qu'en fait, ils n'arrivent pas à accepter que ce n'est pas comme ça. La norme, ce n'est pas pour eux. La norme, ce n'est pas pour toi, si tu m'entends. Et si tu sens que ce n'est pas pour toi, accepte. Trouve le côté qui n'est pas normal. Et ça devienne ta normalité. Sois anormal. C'est chômé d'être anormal. Mais c'est dur. Parce que c'est le chemin où il faut tailler à la machette que souvent, il y a peu de gens qui sont passés avant toi, que souvent, tu n'en as pas autour de toi, que tu te sens seul, que c'est compliqué, que tu te sens toujours un peu teubé, débile. Les gens disent « Mais qu'est-ce que tu fais ? » Bah ouais, c'est comme ça, fait chier, je commence à l'accepter. Je ne me dis pas que c'est un handicap, je me dis que c'est un super pouvoir, dans certaines situations. Donc à moi de les trouver, à moi de me créer ces situations, à moi de lâcher un appartement, et de me mettre dans le risque, et de me mettre dans les bras ouverts à la chance, j'en parlais, les formes de chance dans un des derniers journaux de bord. Bah ouais, je crée ma chance en fait. Je me mets dans une situation où moi, ça me met dans un meilleur potentiel, de réussite. et que j'ai des potes, c'est l'inverse. Eux, c'est la routine régulière, millimétrée, métronommée, qui fait qu'ils vont être bons. En fait, nous, les TDA, il y a différents niveaux, évidemment. Moi, j'ai une pote, elle peut même pas conduire, tellement elle arrive pas à se concentrer, pour te dire. Moi, j'en suis pas là. Mais on a du mal avec les routines. Moi, j'arrive pas à les routines, je trouve ça formidable. Il y a que comme ça qu'on arrive vraiment à masteriser quelque chose, en vrai. C'est la répétition. Sauf que, dès qu'il y a une routine, franchement, j'oublie. J'oublie. Tiens, merde. Il y en a, ils oublient de se laver les dents, les TDA, j'ai entendu, tu vois, les vrais durs-durs, tu vois. Je peux te dire, ah oui merde c'est vrai, mais parce que ça m'arrive sur plein de trucs. Pourquoi je te dis ça ? C'est parce que c'est ça la beauté du monde. C'est nul d'être comme tout le monde. Et dès que tu trouves une spécificité, embrasse-la et assume-la et développe-la. Et si tu as une spécificité qui fait que tu es peut-être handicapé de quelque chose, que tu es daltonien, tu es TDAH, peu importe, tu es multipotentiel, tu es hypersensible, j'en sais rien. Tu es peut-être un poney ou une licorne, tu fais ce que tu veux, mais assume-le. Assume-le parce que tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux et surtout essaie de trouver des situations où c'est cool d'être une licorne. Et il y en a plein des situations où on a besoin. Tout le monde aime les licornes déjà, mais il y en a plein des situations. Et que s'il y en a beaucoup moins quand même que la normalité, c'est tant mieux. Parce que ça veut dire qu'il y a moins de gens qui peuvent faire cette situation et que finalement, tout à coup, au lieu d'être en compétition avec le monde entier, tu es en compétition avec quelques personnes, vu qu'on n'est pas nombreux à être si spécifiques et anormales. Et c'est ça que je t'en mets. Donc si tu sens que tu es des H ou autre, encore une fois, si tu sens que tu n'es pas à la bonne place, trouve-la. Maintenant, je voudrais te partager deux phrases. qui m'a un peu fait sauter le cerveau que mon pote Sam, que je suis venu voir ici et avec qui je suis venu passer du temps à Bali m'a sorti dans une de nos nombreuses conversations depuis que je suis arrivé depuis 2-3 jours et Sam c'est un peu le genre de gars que j'adore, il a une tête de pirate c'est le genre de compétiteur un peu raclure, qui veut gagner mais d'un côté qui se marre et qui est un être humain fantastiquement gentil et bon qui se donne à fond, qui se fait du bien qui fait gaffe à... à son hygiène de vie, mais qui des fois, il s'en fout, c'est pas non plus un ayatollah de la santé. C'est un mec sur qui tu peux compter, et c'est surtout un mec super smart, et c'est un mec sur qui, encore une fois, qui va t'élever, en fait, qui va te faire vibrer à un niveau où tu vas révéler ton plein potentiel, parce que lui, il essaie toujours de révéler son plein potentiel et se donner à fond, et toi, ça te donne envie de le faire. Et il y a un moment, on parlait de plein de choses, et de mecs qui avaient réussi, et de choses comme ça. Et il me dit, malgré le fait que c'est un mec, tu vois, qui veut réussir, qui veut tout arracher, tu vois. Il est en train de monter un fonds d'investissement avec un autre pote et il est sur la bourse. Il s'adresse à un mec, c'est son crélo, il parle de trucs à chaque fois. Je comprends la moitié des choses quand il parle. Si tu as regardé Bref, c'est un peu comme le moment de la compta. Genre, le mec m'a parlé des marchés internationaux. Je dis, d'accord, ok, cool. Bref, il y a un moment, il me dit, si tu envies quelqu'un, prends toute sa vie. Pas juste ce qui te fait envie en fait. Et tu verras, tu auras peut-être plus tant envie que ça d'avoir sa vie. On parlait de MrBeast, on parlait d'autres créateurs et d'entrepreneurs. Et MrBeast, tu dis, ouais, super, le plus gros YouTuber du monde, 300 millions d'abonnés, il fait des millions de vues, il fait des trucs de fou mental. Mais jamais, en fait, tu te dis, c'est trop cool. Mais jamais tu veux sa vie, en fait. Et d'autres entrepreneurs qu'on voyait à côté, genre, ouais, trop bien, il a l'air successful, mais... Est-ce que tu prendrais aussi le fait qu'il vient de se faire larguer par sa meuf qui était géniale parce qu'en fait il passe pas de temps avec elle ? Ou alors est-ce que le fait qu'il arrête pas de tomber malade parce qu'en fait il prend pas soin de sa santé, qu'il est méga stressé et peut-être qu'il va avoir un cancer ? Ou est-ce que tu veux aussi prendre le fait que je sais pas, il parle plus à ses parents parce qu'en fait c'est devenu un con qui est tellement dans son travail ? Et tout ça en fait. Et ça ! On a toujours tendance à se comparer ou à se dire « Putain, j'aimerais trop avoir cette situation. » Sans forcément être jaloux, mais de se dire « J'aimerais trop. » T'aimerais trop ça ? Ou est-ce que t'aimerais tout ça ? Parce que c'est un peu facile de vouloir un truc cool d'une personne. Mais si tu regardes Elon Musk en ce moment, il a fait partir des fusées, il a développé la conquête, le développement spatial à un truc incroyable, les voitures électriques très bien. Mais le man, à côté de ça, il est bouffé de l'intérieur. En fait, c'est un mégalomane. C'est un mec qui, apparemment, il a des petites tendances, tu vois, un peu néo-nazis, on sait pas. Bref, il est malheureux profondément. Il s'est fait certainement taper, voire peut-être même abusé par son père quand il était jeune. On sait pas trop ce qui s'est passé, il le dit pas. Mais le gars, il le dit lui-même. Je souhaite à personne d'être dans ma tête et d'être moi. Donc en fait, ça a l'air génial de vouloir être un entrepreneur à succès, d'être multimillionnaire et tout ça. Mais moi, j'ai plein de potes qui me disent qu'ils sont multimillionnaires. Ils me disent « Mais Alex, tu sais que plus je suis riche, plus j'ai peur de tout perdre. Plus j'ai la peur du manque, en fait. » Et c'est pas ça que je veux. Moi, je veux avoir assez d'argent pour ne pas avoir à y penser. Et que finalement, je n'ai pas besoin de multimillion, loin de là. Et que plus ça va, moins je m'aperçois que j'ai besoin d'argent. Ça se situe certainement en faisant environ de 80-100 cas par an, ce qui n'est pas rien. Surtout quand tu sais qu'il y a de plus en plus de gens qui sont au chômage, qui galèrent, etc. Mais c'est pas non plus... avoir des millions ou taper des millions etc et finalement ça rassure ça fait du bien et que tu dis que c'est un peu le sweet point et c'est peut-être même encore je dis oui tu es peut-être pour me rassurer peut-être moins en fait mais c'est le sweet point entre bas tu galères et tu fais plein de millions mais tu galères de l'intérieur en fait où tu galères dans ta vie t'as pas de temps donc c'est vraiment de se dire j'ai envie de te partager cette phrase pour dire quels sont les gens que tu as envie Tu sais, tu dis « Waouh, je trouve ça trop génial ce qu'il a lui, ou ce qu'elle a ça, ou ce qu'elle a réussi à accomplir. » Et essaie de voir vraiment, cherche dans la globalité, qu'est-ce que c'est leur vie ? Qu'est-ce que ça leur a coûté ? C'est quoi les sacrifices qu'ils ont dû faire et auxquels ils ont dû faire face ? Je regardais le documentaire sur Simone Bale. Bill's, qui est la gymnaste américaine, elle a eu toutes les médailles tout le temps, à chaque fois qu'elle est arrivée, elle a tout arraché. Bon bah, super. Elle n'a pas eu d'enfance, en plus elle s'est fait attoucher sexuellement par le staff médical, il y a eu un énorme scandale comme des centaines d'athlètes américaines, qu'on lui a craché dessus quand à Tokyo, le JO de Tokyo, elle est sortie parce qu'elle avait fait des espèces de black out, en fait, elle n'arrivait pas et qu'elle s'était respectée. Et tu sais, est-ce que tu as envie de ça en fait ? Est-ce que tu as envie de cette vie ? En fait, demande-toi à chaque fois que tu es en train d'envier quelqu'un, si tu prends tout le package. Parce que si tu ne prends pas tout le package, n'envie pas la petite option qui a l'air cool. Et la deuxième phrase, c'était, il me dit, je vois tellement de gens qui creusent et qui cherchent de l'or, mais qui creusent sur 30 cm un peu partout, et après, ils envient la personne qui a trouvé de l'or, mais qui a creusé sur 30 m. Et là, je me suis dit, putain. Ça me parle un petit peu ce que tu me dis, tu vois, à moins que si t'es des agents, « Oh, t'es un petit peu par-ci, un petit peu par-là, je suis tellement impatient que si ça vient pas tout de suite, ça me casse les couilles, j'arrête, je change, etc. » Et que oui, il faut accepter qui on est. Mais d'un côté, il ne faut pas envier des gens qui font quelque chose que soit t'arrives pas ou soit t'as pas envie de faire. Et tu sais, t'as certainement dû voir passer cette image, j'aime bien cette petite infographie, ce dessin, où en fait, c'est deux mecs qui creusent là, à l'horizontale. Et il y en a un, tu vois, qui abandonne, qui repart dans l'autre sens, qui était à littéralement 10 centimètres de tomber sur une mine de diamants, et l'autre qui creuse comme un malade et tu sens qu'il va y aller. En fait, c'est ça. C'est en fait, tu ne sais jamais quand est-ce que tu vas gagner. C'est le principe quand tu te lances dans un sport, dans l'entrepreneuriat, peu importe en fait, tu ne sais pas. Ne lâche pas en fait. Et on veut te faire croire aujourd'hui que la vie c'est instantané, c'est rapide. C'est pour ça qu'il y a autant de jeunes qui sont en dépression parce qu'en fait, tout à coup, « Ah ma merde, la vie, c'est dur, ça prend du temps, ça demande des efforts, mais c'est quoi cette vie de merde ? Je préfère appuyer sur un bouton et tout de suite récompenser et gagner ma merde alors ! » Bah ta gueule. Bah voilà. C'est ça la life. Bah ouais. C'est pas creuser des petits trous de merde là de 30 cm. C'est peut-être. 30 cm et t'éjacques pas, tant mieux, t'as un bon karma. Mais peut-être qu'il y a un moment où il va falloir creuser à 30 mètres. Et c'est autant. C'est pour ça que c'est important de savoir ce qui te passionne, parce que si tu es des h comme moi, s'il faut creuser à 30 mètres, tu as vraiment intérêt à ce que ça te passionne, parce que sinon tu vas être condamné à creuser des petits trous de 30 cm de merde et être le vieux tocard qui n'arrive à rien. Et ça c'est vraiment important. Ne crois pas que la réussite arrive facilement, et elle arrive rapidement. Rapidement c'est 2-3 ans. Rapidement c'est 2-3 ans. Quasiment tout. quasiment tout tout ce que j'ai fait tout ce que je vois autour de moi dans le sport dans les tout si tu veux des vrais résultats c'est deux trois ans les vrais résultats ou là tu dis putain je suis là là je suis dans la gang là je suis stylé là ça marche le business il tourne j'ai compris un truc j'ai trouvé mon positionnement mon offre j'ai capté etc tiens ma santé ma main j'arrive bien à courir j'ai un bon cardio tiens j'ai des mus j'ai perdu du poids je ok là on parle de trois ans C'est quand la dernière fois que tu as choisi un truc et que tu t'es donné à fond pendant 2-3 ans, sans arrêter et en te disant « putain, non, ça me saoule, j'arrête » . Tu sais, genre vraiment jusqu'au bout et galérer pendant 2-3 ans. Je peux t'assurer que là, si on revient justement sur la partie influenceur voyage, vu que j'ai fait une anecdote sur le sujet, c'est pendant 2 ans, 2 ans, j'ai plus de 2 ans et demi, j'ai créé du contenu, je voyageais, je faisais du contenu par pure passion. Je ne savais même pas qu'on pouvait gagner de l'argent, je le faisais comme ça, je me disais peut-être un jour, je ne savais même pas comment j'allais y arriver. Et puis ça arrivait en fait. Je savais pas, mais j'ai pas désespéré, je l'ai fait, je l'ai fait, par passion, parce que j'avais la passion en fait. De bas j'avais la passion, pas de vouloir gagner de l'argent, mais de juste partager et transmettre ce que moi m'apportait le voyage. Donc demande-toi en ce moment où est-ce que tu creuses à 30 cm, et demande-toi où est-ce que t'aimerais bien creuser à 30 mètres. Et puis vas-y, fonce, creuse. Bon, c'est le moment du sad fact, de l'histoire un petit peu triste. qui m'est arrivé ce matin, mais qui est une histoire qui m'a rappelé des fondamentaux de la vie qu'on a tendance à oublier. Je suis là, je me lève à 8h plutôt fier de moi, tac, j'ouvre les rideaux de ma petite guest house juste, j'ai la jungle, j'ai des arbres de partout, j'ai du vert, tout ce qui me manquait à Lisbonne, jouer de la nature, jouer de la... Je suis bien. Je descends, je prends le petit tapis de yoga, je vais aller faire mon petit pilates comme un grand et il y a deux Ausha là. Qu'est-ce qu'un chat là ? C'est là où tu fais le yoga tu sais ou ? c'est plat et c'est couvert et que c'est aéré et que c'est cool et il y en a deux c'est un des guest house où ils donnent pas mal de cours de yoga sauf que moi le yoga bah une heure ça me casse les couilles mais 20-30 minutes bah allez ça passe tu vois donc Il y a un cours de yoga sur celui de droite et moi je vais sur le chala de gauche où je suis tout seul, tranquille. Je me mets ma petite vidéo YouTube pour suivre la petite séquence de yoga qui va bien. Jusqu'ici, on est plutôt pas mal. C'est le matin, les rizières, la douce brise, il fait déjà chaud et c'est le soleil à Bali. Et là, j'entends, tac, il y a deux personnes qui arrivent derrière là, au niveau de mon chala à moi. Et je vois que c'est celle qui gère un peu les inscriptions de... au cours du yoga parce qu'il accueille les personnes qui viennent au cours du yoga de l'autre côté et Nana qui est venue avec son chien du coup elle le met elle le met, elle l'accroche sur un des poteaux du chat là de mon côté parce que bah parce qu'il n'y a pas de cours de mon côté, moi je peux aller me faire foutre mais du coup ils allaient pas mettre le chien de l'autre côté qui allait potentiellement faire un petit peu de bruit j'ai dit vas-y c'est pas grave, je vois il gigote, il aboie un petit peu vite fait parce que ça m'est très spartie j'ai dit bon je me remets dans mon petit truc de yoga et truc et machin normalement je me retourne Je vois plus le chien, je vois juste que la laisse, parce qu'en fait le chat là c'est surpiloté, donc c'est surélevé d'un quasiment 1m52m, et je vois, je dis bon bah il a dû se mettre, du descendre, et il a dû se mettre un petit peu dans la terre pour se, je sais pas, pour se rafraîchir vu qu'il faisait déjà un peu chaud. Tac, je fais mon truc, je continue mon yoga, et je finis ma séance, je renroule mon tapis, je m'en vais, et je dis bon, je vais quand même aller voir le petit chien, voir un petit peu comment il va. J'arrive. et je vais derrière parce qu'en fait c'était en carré et en fait moi je pars sur le côté du chala sauf que lui était derrière donc je contourne le chala et là j'arrive et je vois le petit chien pendu à sa laisse tu sais vraiment avec la langue qui sort et là je fris je dis merde faut que je fasse un truc je décroche de sa laisse et moi je m'attendais je sais pas dans ma tête qui était juste pas très lourd enfin je me dis bon il va ... Tac, et je pensais qu'il allait... Pardon, excuse-moi, ça va mieux, merci beaucoup. Sauf que le machin, il bouge pas, je commence à faire un connement, un massage cardiaque sur le chien, tu vois. Tac, je me dis, je sais pas, je me dis, il va pas mourir, tac, je dis, vas-y, tac. Je vois que ça, il bouge pas du tout. Je fonce de l'autre côté, dans l'autre chien là où il y a le cours, je dis, ah, qui est le chien ? Elle a une meuf qui se retourne, elle me dit, moi, je fais, viens, maintenant. Donc là, elle a un peu peur, je l'amène, et heureusement que la pauvre, elle a pas vu la vision que moi j'ai eue, parce que c'était quand même son chien. Et je lui explique, et là, elle se met à paniquer, à pleurer, elle veut lui faire du bouche-à-bouche, mais c'était une Russe un peu classe, donc elle lui soufflait dans la bouche en soufflant, mais t'sais pas, en mettant la bouche sur la bouche, tu vois, elle était... Avec un petit massage cardiaque, donc je me suis dit, oula, à mon avis, le chien, il va pas, tu vois. Bref, de toute façon, c'était, je pense, un petit peu tard, malheureusement, et boum, boum, boum, tu vois, et la pauvre, au bout d'un moment, elle comprend que, tu vois, qu'est-ce qu'il faut faire, je sais pas quoi faire, et puis elle comprend que le chien, c'est... c'est fini tu vois c'est très bizarre de voir un petit être que tu as vu tout innocent mais moi je vois j'ai vu quelques secondes avant tu vois genre et qu'elle a qui avait l'air tout mignon qui était plein de vie et là il est sans vie c'est très bizarre et du coup après on l'a aidé on l'a un peu soutenu parce qu'elle était effondrée en larmes c'est son petit chien je pense que voilà et alors c'est pas le petit chien c'est tout poilu tu es qu'à l'air tu sais un peu de comme sur un stade un petit chien cool tu vois car en plus qu'il y avait de la gueule quoi qui est c'est pas un rat non plus tu vois Et là, tu vois, je suis reparti en mode « Waouh ! » C'est fou en fait à quel point une décision peut changer ta vie à n'importe quel moment. Et évidemment, tu n'anticipes pas toujours tes décisions, surtout quand tu prends des risques. Et là, la nana, quand elle a attaché son chien, elle ne s'est pas dit que le chien allait sauter ou tomber et que ça allait le pendre en fait. Parce qu'en fait, je pense que, bon, je ne lui ai pas trop dit, mais... J'espère qu'elle n'a pas la culpabilité de sentir qu'elle a pendu son chien, parce que c'est un peu ça. C'est la meuf qui lui a dit « Attache-le là » . Mais tu te dis « Waouh ! » La décision de se dire « J'aurais pu l'attacher en bas et il serait rien passé, j'aurais eu mon chien. J'ai juste attaché en haut parce que j'ai suivi aussi les consignes de quelqu'un sans trop réfléchir. » C'est aussi ça le truc. Tu fais ce que quelqu'un t'a dit sans trop cogiter, sans trop te demander si c'est la bonne chose. Plutôt que de te dire « Attends, attends. » Oui, on peut le mettre là, mais viens, on le met plutôt de ce côté, là où il sera en bas, il n'y aura pas de risque. Et je pense qu'on a tendance dans notre vie à, parce qu'on est dans le flot, parce qu'on ne réfléchit pas, parce qu'on se laisse bercer, à ne pas trop réfléchir, à suivre un peu ce qu'on nous dit, sans trop questionner, de se dire est-ce que c'est la bonne solution, est-ce que ce n'est pas la bonne solution, de ne pas peut-être écouter notre instinct, je n'en sais rien. Et que même si on l'écoute, on ne sait pas ce qui peut se passer. Ça m'a vraiment ce... Ce SadFact, vraiment, ça m'a fait de la peine ce matin et je me suis dit mais... Bon, Alex, chaque décision que tu prends, prends-le en conscience. Et surtout, tu ne sais pas ce qui va se passer. Parce que des risques dans ma vie, j'en ai pris. Me retrouver sur des pirogues au fond de la jungle, grimper dans des arbres, être sur des crabes à hûter avec des gens, des trucs, être à côté de serpents, de bordel, de tout ce que tu veux. Il aurait pu m'arriver cent mille fois n'importe quoi. Il ne m'est jamais rien arrivé pour le moment. Je touche du bois. Mais en fait, des risques, j'en ai pris. Je vais continuer d'en prendre. Et je pense que c'est ce qui m'a encore redonné, tu vois, encore plus de goût à ma vie en ce moment. Et avec tout le grain de folie que j'ai mis dedans, mais c'est de me dire... Tu sais, tu sais pas. Fais les choses à fond, mais en fait tu sais pas. Tu vois, je prends mon scoot tous les jours à Bali, tu sais pas ce qui peut m'arriver. Je mets mon casque, des fois ça m'arrive une ou deux fois de pas le mettre pour 200 mètres, tu sais pas ce qui peut se passer. Peut-être que j'aurais dû le mettre. Là il m'est rien arrivé, mais c'est vraiment de se dire, est-ce que je vis ma vie à fond, est-ce que j'ai conscience de ce que je suis en train de vivre ? Ou est-ce que je suis dans une espèce de train automatique, ou tu sais je suis dans le métro et je suis comme les gens du métro, je me laisse porter par ma vie. et prochaine station, tu descends, là tu montes. Ou est-ce que je prends ce risque avec conscience, parce que ça fait du sens, ça me fait vibrer, c'est ça que je veux, tout en sachant qu'on ne sait pas ce qui peut se passer, que ce soit en bien ou en pas bien. Est-ce que j'honore mon temps ? Est-ce que j'honore mes décisions ? Est-ce que je parle bien ? Est-ce que je suis en intégrité avec mes valeurs, avec mes paroles, avec mes actes ? Ça c'est important, parce qu'encore une fois, on ne sait jamais quand ça s'arrête. Et ça a redonné un peu plus de goût à ma vie, à mes décisions en ce moment, ça me les a confortées. et ouais, une petite pensée pour ce chien qui malheureusement au prix de sa vie m'a rappelé une très belle leçon à la semaine prochaine

Description

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SUJETS :

  • Mon arrivée à Bali → écouter son instinct & sentiment de liberté

  • Le jour où j'ai envoyé chi*** Air France en pleine négociation → l'impact sur ma carrière d'avoir su m'écouter et rester fidèle à mes valeurs

  • TDAH → caractéristiques, situations à éviter et à rechercher pour exceller

  • Comparaison & Motivation → 2 phrases qui m'ont remis les choses en place

  • Sad Fact du petit chien → rappel important de la vie


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Transcription

  • Speaker #0

    Ah, Bali, Bali, Bali, oui ! Alors, ok, je suis d'accord, c'est clairement un parc d'attractions pour adultes, que ça construit dans tous les sens, qu'il y a de la pollution, qu'il y a un trafic insensé, que c'est une concentration de touristes sur quelques mètres carrés, que c'est abusé la frénésie vraiment qu'il peut y avoir. Mais quand justement t'es en mode parc d'attractions dans ta tête, en mode repos, kiff, franchement, c'est une dinguerie quand même Bali. Parce que c'est sûr que quand tu habites, comme je l'ai fait, et d'être toujours entouré dans un mood de vacances et que tout le monde est là en mode coignis de vacances, c'est vite un peu relou. Mais quand tu viens pour recharger les batteries, te reposer, avoir une vie facile, avoir une vie agréable, être dehors, avoir un petit goût de pas chez toi, d'exotisme, c'est quand même cool. Bref, dans ce nouveau journal de bord, je vais te parler de ce sentiment de légèreté, de liberté. que j'ai eu quand j'ai rendu les clés de mon appart et de mon arrivée à Bali et ce que ça m'a impacté et surtout ce qui s'est passé intérieurement avec les clics que j'ai eu. Je voudrais aussi te parler de la fois où j'ai envoyé Chier Air France à une table de négociation parce que ça a un rapport avec tout ça, avec ce sentiment de liberté, de suive son instinct et l'impact que ça a eu derrière sur ma vie d'envoyer Chier Air France. Je voudrais aussi te parler d'un sujet, ça fait déjà un petit bout de temps que je voulais t'en parler. parce que je commence de plus en plus à me renseigner et d'être un peu pointu sur le sujet, c'est TDAH, donc le trouble et déficit de l'attention avec hyperactivité. Je dirais trouble de l'attention dont je suis, alors je ne dis pas victime, parce que du coup, ce ne serait pas très joli, mais que je suis. Et du coup, je voudrais donner quelques caractéristiques pour ceux qui peuvent s'y reconnaître et aussi donner des tips sur les situations qui sont déconseillées, donc à s'enfermer. et à essayer de vivre une vie qui n'est pas faite pour ton cerveau et te donner aussi des tips sur les circonstances et les situations dans lesquelles tes DH ça devient un super pouvoir et que tu peux exceller par rapport aux autres parce que oui c'est une déficience de ton cerveau mais en fait s'il est formaté différemment il peut être aussi très stylé et ça je voudrais t'en parler je voudrais partager deux phrases que mon pote Sam que je suis venu rejoindre ici à Bali m'a sorti et qui m'ont marqué et qui m'ont rappelé des belles choses ... en termes de mindset qui sont sur l'aspect de la persévérance et sur l'aspect aussi de la comparaison à l'autre. Je pense que c'est deux sujets auxquels on fait tous face tout le temps. Et je voudrais terminer non pas par un fun fact, mais par un sad fact qui m'est arrivé pas plus tard que ce matin, mais qui encore une fois m'a rappelé à travers une mauvaise expérience, tu vas voir, mais quelque chose de joli et qui est important de garder. à l'esprit en permanence, c'est parti pour ce nouveau journal de bord. On est mercredi dernier, il y a Maria, la fille de l'agence à qui je loue l'appartement, et Valentin, le biélorusse qui s'apprête à reprendre mon appartement, qui sont tous les deux à côté de moi. On se balade dans mon appart pour faire le check-out de l'appartement dans lequel je viens de passer plus de 8 mois, que j'ai pris du temps, de l'énergie et de la passion à essayer de bien décorer avec des meubles qui ne sont pas de chez Ikea. et du coup qui coûte une blinde. Elle décorait avec des plantes, des petits trucs qui font que c'était chez moi. Et je m'apprête à leur donner les clés de mon appart, quelques minutes plus tard, et de signer le bail du check-out. Je regarde mon appart une dernière fois, je dis à Valentin, profite bien, prends bien tous les avantages de cet appart qui m'a beaucoup apporté, mais qui pour moi, c'est la fin d'un chapitre. Il était temps que je le rende. Parce qu'il fallait que je reprenne de la liberté, de la légèreté et surtout que je m'écoute. Je donne les clés, je ferme la porte, je prends mon sac et ma valise et je file direction l'aéroport. Je peux t'assurer qu'à ce moment-là, dix jours avant, je venais d'acheter mon billet d'avion pour Bali. Je n'avais aucune idée que ça allait se terminer comme ça. Parce qu'en fait, à ce moment-là, je voulais juste prendre un billet d'avion pour rejoindre mon pote Sam et passer un peu de temps avec lui pour me remettre dans une bonne dynamique de vie. Ok, c'est tout. C'est tout. Mais je me dis, qu'est-ce que je fais avec mon appart ? Je ne vais pas le laisser comme ça deux mois. C'est 1300 euros de loyer. Fais chier. Je vais le soulouer. Je mets sur des groupes. Donc les deux premiers jours, c'est ça ? Il me reste dix jours. Qu'est-ce que je fais ? Les deux, trois premiers jours, j'essaie de mettre sur des groupes Facebook, sur location, etc. Je vois que je ne sais pas, on n'accepte pas mon adhésion, que mes postes ne sont pas trop publiés par les admins, qu'il n'y a personne, que machin. Sauf qu'en fait, mon premier instinct, ma première émotion, ça a été genre, faut que je lâche l'appart. Faut que je reparte à zéro, faut qu'il y ait un truc où, quitte à revenir à Lisbonne, mais dans un autre endroit, ici ça va pas, il y a un truc, je saurais pas l'expliquer, j'ai beau avoir mis toute l'énergie et les efforts du monde, il y a un truc qui est en termes d'énergie, de truc, je sais pas, c'est pas ici. Et je voulais pas me l'avouer. Mais là, je me dis, vu que la sous-log, ça ne marche pas, vas-y. Je vais faire comme mon instinct m'a dit et comme l'agence m'a dit de ne surtout pas faire, c'est-à-dire le rendre avec tous les meubles et avoir deux mois de préavis. De le rendre plutôt dans quelques jours, alors que c'était deux mois de préavis et vide. Donc, je mets l'agence, je mets l'annonce sur le site. Et là, en à peine 24 heures, il y a Valentin, ce biélorusse développeur qui a une 8K par mois, qui me reprend mon appart et qui me rachète. tous mes meubles pour 4000 balles, j'ai dû perdre 1500 balles sur l'affaire, donc ça va en fait. Et en fait, je me dis, mais attends, ça c'est le genre de truc, quand tu as pris ton billet, tu te dis, rendre un appart avec tous tes meubles, est-ce qu'on les vend un par un ? Est-ce que ceux-ci, est-ce que ceux-là, l'agent, c'est deux mois de préavis, comment on fait ? Ils veulent que je rentre tout vide, ils ne veulent surtout pas que... Qu'est-ce que je fais ? Contrat d'électricité, internet, de l'eau, enfin c'est genre en dix jours, c'est impossible. qui rend un appart comme ça en 10 jours ? Bah moi. Bah toi en fait. Bah n'importe qui. En fait, chaque personne qui le croit. Et en fait, je l'ai fait en 48 heures. 48 heures. J'avais 10 jours devant moi et j'ai réussi à le faire en 48 heures au moment où j'étais convaincu que c'était ce que je devais faire et que j'étais convaincu que je voulais le faire et que j'allais y arriver. Et c'est vraiment ça que je retiens de cette phase de vie, c'est de se dire, mais quand tu ne sais pas ce que tu veux, la vie t'apporte ça. Des doutes, des questionnements et du bordel dans ta vie. Et quand tu sais ce que tu veux, même si tu ne sais pas si c'est la meilleure solution, même si tu ne sais pas si ça va bien se terminer, même si tu ne sais pas si c'est ce qu'il te faut, mais que toi, tu en es convaincu, la vie, elle se fait un malin plaisir à t'aider. elle t'amène ce que tu manifestes, appelle-le comme tu veux, visualisation, manifestation, univers des vortex, de méta, univers de mon huc, mais elle le fait. Et ça, c'était fou parce que quand je dis à des potes, j'ai rendu mon appart et mes meubles, il n'y avait pas eu de préavis, j'ai juste appelé, je dis c'est bon, tout est réglé, il y a un mec qui me fait le virement, il reprend, venez là, tac, tac, en 48 heures, et que l'agence, elle a accepté, qu'elle a été ok, que tout s'est bien passé, que le mec m'a payé. C'est pas possible en fait sur le papier. C'est juste pas possible. Comme c'était pas possible de devenir influenceur voyage en 2012-2013 quand ce job n'existait pas. Pourtant j'ai réussi. Et j'en ai d'autres des histoires comme ça, j'en ai plein d'autres. Ce que je veux te dire en fait c'est que rendre cet appart pour moi, ça a été me faire confiance. De nouveau, suivre mon instinct, être convaincu que c'est ça ce qu'il me fallait. Pourquoi après ? J'en ai fucking aucune idée. Je viens d'arriver à Bali et on me dit « mais du coup tu fais quoi en ce moment Alex ? » Eh bien, le moins de choses possibles et aucune qui m'apporte de la charge mentale. On a toujours l'impression qu'il faut dire, surtout quand tu es à Bali, « tu fais quoi ? » « En ce moment j'écris un bouquin, je suis en plein lancement d'un nouveau projet, je fais des… » Bah tu sais quoi ? Non en fait. je vais continuer d'être vrai avec moi-même. En ce moment, je fais R. J'ai le cercle des solopreneurs, dans lequel je m'éclate. Et en plus, il n'y a pas de nouveaux membres qui rentrent, et c'est plutôt faire, parce que je passe tout mon temps sur le cercle et pas en faire tant la promotion, et que j'ai passé du temps pour moi, et que j'ai passé du temps pour dégager de Lisbonne. Et en fait, ça fait du bien d'être vrai avec soi. En ce moment, je suis dans une phase où j'ai besoin de m'écouter, d'être bien, de me détendre. Et c'est exactement ce que j'ai fait. Quand j'ai rendu mes clés, que j'ai passé la porte, je dis « Oh, fucking shit ! » Ah, j'aimais bien mes petites plantes. J'ai aimé ma petite bouilloire philo à 200 balles, parce que ça m'a fait chier de l'acheter à 200 balles. Du coup, elle bouillait vachement bien l'eau, je trouvais. Mais en fait, elle n'est d'aucune utilité dans ma vie. Et si j'en ai besoin, en fait, finalement, ça peut être dans un café, ça peut être dans une autre bouilloire. Ça ne fait pas grande différence. Et ça me fait kiffer sur l'instant. Mais ce que j'aime, c'est l'utilisation, pas la possession. Et moi, c'est ça que je kiffe dans la vie. C'est l'utilisation, ce n'est pas la possession. En plus je suis TDAH donc j'en parlerai un petit peu aussi mais c'est ce côté où plus il y a de choses, plus c'est une charge mentale pour moi. Donc plus il y a de possessions, plus ça me casse la tête. Et c'est pour ça que je me sens aussi bien dans un lieu inconnu, c'est parce que j'ai pas d'affect particulier donc j'ai pas de charge mentale. Et en donnant les clés, je pars à l'aéroport, bam, pour aller prendre le vol parce que j'allais tard le soir pour après prendre le vol tôt le lendemain matin. Je me suis dit tu vois... Je suis fier de moi parce que ça faisait longtemps que j'avais pas pris des risques. Un risque où je sais pas ce qui va se passer derrière. Pas genre, ouais, je sais pas, je laisse mon appart, mais en fait, je suis chez un pote trop stylé et puis après, il y a un appart qui m'attend parce que j'ai un bail déjà à moitié signé et que c'est juste... Non. Un truc où tu ne sais pas, un truc qui te fait du bien, un truc où tu t'écoutes, un truc qui va à l'encontre que de ce qui est normalement plutôt dans la timeline de ma vie, tu vois. M'ancrer, trouver une chérie, faire des enfants, je ne sais pas, me mettre un setup, tu vois, pour filmer dans mon bureau. Toutes les choses dont je rêve. Je rêve de ça. Une femme, d'avoir des posés, d'avoir des enfants, d'avoir mon petit setup, mon bureau, etc. Sauf que je vis une vie avec panache. et pas par dépit. Et quand tu vis avec panache, quand tu regardes quelque chose, quand tu t'apprêtes à faire quelque chose, c'est un fuck yes, tu vois. Et si c'est pas un fuck yes, c'est que c'est pas ça. Si c'est pas un truc genre, mais ouais, mais c'est ça, quoi. C'est ça que je veux. Ben, c'est pas ça, en fait. Parce qu'en fait, dans la vie, si tu te demandes si t'es heureux, c'est que t'es pas heureux, tu vois. Je suis heureux, je suis bien en ce moment. Non, mais en fait, si tu te poses la question, c'est que tu l'es pas. Donc si je me dis, est-ce que je dois garder cette appart, tu vois, c'est que... Il y a des trucs bien. Alors oui, tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Mais quand un avantage ou une situation te parle dans le cœur et te dit c'est ici, les problèmes qui s'attélitent autour ou les effets négatifs ou les effets secondaires, c'est plus grave. Parce que c'est ça que tu veux. Et là, tout à coup, les effets négatifs, on s'en fout. Et c'est ça qui est génial. Tu n'as plus à peser le pour et le contre parce que tu prends la globalité, parce que le côté positif te suffit pour te dire que tout le reste en vaut la peine. Mais si tu te poses trop la question, c'est que le côté positif vaut peut-être même pas la peine. Et je peux t'assurer que ça m'a rappelé à quel point dans toute ma vie, à chaque fois que j'ai écouté mon instinct et que je me suis bougé le cul et que j'ai pris des risques, et que j'étais convaincu que c'était ça qu'il fallait que je fasse, sans savoir ce que j'allais obtenir, mais pour le plaisir de me dire que je sens que c'est par là et de le faire, et bien à chaque fois la vie m'a récompensé. Donc demande-toi toi en ce moment où... Où t'en es dans ta vie ? Quelles sont les choses que t'oses pas faire et que tu sais que tu devrais faire ? Quelles sont les choses qui t'appellent ? Mais peut-être que c'est aussi de l'engagement. Peut-être que c'est demander à ton homme ou à ta femme de faire un enfant, de se marier, d'acheter une maison. Peut-être que c'est au contraire de l'équité. Peut-être que c'est balancer ta boîte. Peut-être que c'est partir à l'autre bout du monde. Peut-être que c'est avoir le courage de faire une pause. C'est quoi le truc, tu sais, où tu te mens ? Au fond de toi. Que tu sais que c'est ça que tu dois faire mais que tu le fais pas parce que c'est compliqué, c'est pas le moment, c'est pas possible. Y'a pas le temps. Pose-toi cette question. Parce que la vie elle m'a encore montré que tout est possible. Même de tout rendre ta vie et d'annuler tous tes contrats internet, électricité, rendre tes meubles et rendre ton appart et prendre un avion en 48 heures. Ce qui m'amène sur le deuxième sujet de ce journal de bord, qui est la fois où j'ai un peu envoyé chier Air France autour d'une table de négociation et qu'à... un peu impacté ma carrière d'influenceur voyage. On est en 2015-2016, je commençais à peine à vivre de l'influence voyage, ça faisait à peine 3 ans. Et il y avait l'agence, les comptoirs du multimédia, l'agence de Noël Cambay-Cédès, qui m'avait fait venir parce qu'un de leurs gros clients, Air France, avait envie de bosser avec moi et que je créais des vidéos. Donc là, j'étais encore une fois en 2015-2016 et... C'est un peu nouveau pour que des marques fassent du brand content et qu'on voit des créateurs de contenu, des influenceurs le faire pour eux plutôt que faire de l'institutionnel. Et j'ai eu un devis pour trois vidéos sur trois destils. On avait fait les devis, on m'avait dit ok c'est bon pour le budget, etc. Maintenant, Air France a envie de discuter avec toi pour voir les modalités, comment ça se passe, c'est quoi le ton, le positionnement, etc. Je dis pas de soucis, j'arrive dans leur bureau et je m'assois une... de table gigantesque. Il y avait 12 personnes à la table. Il y avait genre 3 personnes d'Air France. Il y avait 4-5 personnes des comptoirs du multimédia et 3-4 personnes d'une autre agence, RP, je pense que c'était une agence pour les relations presse pour Air France. Moi j'arrive comme ça, coucou, salut la compagnie ! On va faire des vidéos de voyage ! Et je m'assois donc moi je... Je commence à discuter avec les gendères France, très gentil. Et puis voilà, on discute et puis on se demande un petit peu le ton, donc on discute de tout ça. Et puis il y a le mec à côté de moi, il y a un grand mec, je pense que ça devait être, tu sais, le gars un peu à l'ancienne, un peu Patrick Sébastien, tu vois, un peu rugbyman, mais avec une petite queue de cheval, tu sais, la cinquantaine comme ça, tu sais, voilà. Mais un peu classe parisien, mais bon, voilà. Et j'ai plus, je disais, bon, on peut se tutoyer et tout. Et lui il me fait, non, je préfère qu'on se vous voit, mais vous inquiétez pas, je serai aussi direct. Je suis là, ok. pas de souci, ce qui est très rare dans le web quand même de ce que vous voyez. Lui, c'était une agence RP, donc justement, il était peut-être moins dans le web. Et on discute et tout, puis après, il dit, bon, va peut-être falloir avancer un petit peu sur la réunion parce qu'il faut qu'on parle des budgets. Et là je lui sors un « Ouh la la la la la la, ça sent la négo sur la droite ! » Comme ça, avec ce même ton et cette même phrase. Donc là tout se dit « Qu'est-ce que c'est lui ? C'est qui ce gars ? » Et il me dit « Non non, mais il faut qu'on voit et tout. » Bon en fait, nous, je pense que c'était un budget à, je sais pas, à quelque chose comme 12K les 3 vidéos, ce qui est ridicule. Ça faisait, maintenant c'est 12K la vidéo je pense, minimum, et encore ça dépend de... c'est quoi l'audience, etc. Mais pour moi, c'était un très beau budget. Surtout à ce moment-là, j'étais mes débuts, je me suis dit, wow, puis c'est Air France, donc c'est la classe, je suis trop fier qu'on me contacte, pouvoir représenter Air France, les valeurs, tout ça. Moi, j'étais trop bien. Et je vois, il dit, ok, pas de souci, allons-y. Il fait, non, mais en fait, nous, on voit que le devis, c'est un peu compliqué, parce qu'on a trouvé des gens qui nous font les vidéos pour 3000 euros. Je dis, ah bon ? Alors déjà, excusez-moi, mais je suis surpris en fait. Parce que moi, je viens là pour faire un brief, pour se fixer sur le tournage, un brief avant tournage. Et là, j'ai l'impression qu'on est en train de me renégocier. Et je dis là, ça me pose un problème. Mais là, il me dit, c'est un peu cher. Je fais, mais attendez, à ce moment-là, si vous avez trouvé pour 3000 euros, pourquoi vous me faites venir ? Parce qu'on aimerait bien travailler avec vous. Je dis, alors si vous voulez travailler avec moi, pourquoi vous me remettez en cause de devis ? Elle a fait « Ouais, mais non, je fais attendez, attendez, attendez. » Et là, j'arrête tout, je fais « Attendez, attendez. » Donc, il y a 12 personnes, ils sont là, parce qu'ils pensaient que j'allais me faire écraser, parce qu'il y a 12 personnes. Sauf que j'ai eu la chance que mon métier d'avance, c'était directeur de clientèle, donc je vendais des espaces pubs, donc j'ai un minimum, ça va, des rendez-vous commerciaux, j'en ai fait. Alors, je ne me suis jamais retrouvé à un compte 12, mais j'étais là en mode, je fais « Ok, dans ma tête, ça bouillonne. » Je fais « Mec, soit tu te fais écraser et tu t'aides, c'est quand même cool de bosser avec Air France, et ça te fait un CV, et tu as une ref, etc. » Soit en fait, tu te respectes, soit tu suis ton instinct, et soit tu... C'est même pas ton ego qui parle. C'est genre, me prends pas pour une merde en fait. C'est pas parce que t'arrives là avec ton budget et ta grande gueule que je vais être obligé de m'écraser en fait. Et ça c'est pas possible pour moi. Parce que c'est là où je reprends la parole de vive voix et je dis, écoute, écoute, écoute. Moi y'a une chose, quand je bosse avec quelqu'un, moi je me donne à 200%. Mais je me donne pas à 200% pour... faire quelque chose pour lui, je me donne la 200% pour comprendre ce que la personne avec qui je collabore a besoin et quels sont ses objectifs et que ce que j'attends derrière, c'est qu'elle comprenne moi aussi mes impératifs pour qu'on aille tous les deux ensemble vers cet objectif et qu'on cartonne et qu'on soit content et qu'on soit fier de ce qu'on fait. Je ne suis pas là juste pour me dire, tiens, prends les trois clopinettes et va faire ce qu'on dit et avoir été un vieux prestat, ça ne m'intéresse pas en fait. Et le problème, c'est que moi, je suis devant la caméra. Si je ne crois pas en fait dans ce que je dis et surtout dans les gens pour qui je travaille, ça n'a pas de sens en fait. Je dis là, excusez-moi, mais en fait je suis là, je ne sais pas si j'ai envie qu'on collabore ou qu'on aille plus loin dans ces conditions-là, parce que ce n'est pas de cette façon-là que moi j'ai envie de travailler. Et surtout si derrière il y a des collaborations sur le long terme. Donc là tout le monde est un petit peu gêné, t'imagines bien, il y a 12 personnes, il y a Noël Cambécédès qui est le directeur de l'agence qui est là, que je connais parce que j'avais reçu le prix du... du meilleur blog voyage de l'année au Golden Blog Award et qui m'avait même demandé de faire les vidéos de la soirée des Golden Blog en tant que présentateur parce qu'il avait bien aimé mon énergie. Donc je le regarde et je vois que lui en fait depuis le début il disait rien parce qu'il était juste là en tant que présence, il y a un gros client, je viens, je montre au client que je suis là mais il ne sait pas, il ne sait pas ce qui se passe dans la rue. Et là donc je parle au mec qui est littéralement à ma droite, donc il y a 12 personnes et le mec qui veut me négo, le gars d'1m90, 120 kilos, et je lui dis ben... Je fais excusez-moi mais je préfère réfléchir à tout ça en fait. Parce que moi dans ces conditions je sais pas. Je sais pas si ça m'intéresse d'avancer sur le sujet. Je me lève, je sors. Et là le mec me rattrape un petit peu. Il me dit ouais mais voilà ce serait cool que tu puisses faire ta meilleure proposition etc. Je lui dis attends. Je lui dis pas attends. Attendez parce qu'il voulait que je le vous vois. Lui le seul. Je lui dis attendez. Je pense pas que vous avez compris en fait. Moi en fait je préfère. garder mes prix et travailler une fois pour les prix que je fais moi parce que je sais ce que je vaux et je sais ce que j'apporte et le reste du temps aller nager avec des baleines aux îles Tonga en fait c'est ça ma life si vous voulez prendre des petits gars qui se rabaissent ou qui valent trois clous six sous et qui vous font vos vidéos allez-y ça me fera plaisir pour eux tant mieux ils auront leur chance ouais non mais je comprends je comprends et je m'en vais et je me souviens c'était je sais plus leur bureau c'était vers le Valois Perret ou sur le boulevard Perrer je prends un sandwich caillait dehors à Paris. Je prends un sandwich, je me fous sur un banc, je me dis « Mais qu'est-ce que t'es en train de faire quand même ? T'es en train de te dire... En plus, il y avait trois destis beaucoup trop stylés, je sais plus ce que c'était, mais t'as envie d'y aller dans ces destis. T'as envie de te dire que tu bosses pour F-France et t'as envie de te dire que t'es payé pour ça. » Et je dis putain mais je vais leur dire là, juste derrière, bah non allez vous faire foutre en fait, c'est pas ce que je veux. Je mange mon petit sandwich à 5 balles là, tout pourri. Je dis bah en fait c'est ce qui résonne en moi, c'est ce que mon instinct il est en train de me dire de faire. Je rédige le mail, je dis écoutez je vous remercie, j'adorerais bosser avec vous, j'adorerais être franc, j'adorerais représenter et créer du contenu sur Cédestie. Mais en fait c'est pas comme ça que je vois la collaboration et je trouve que c'est pas sain de commencer dans cet état d'esprit là. Je préfère passer la main et que vous trouviez quelqu'un d'autre qui acceptera vos conditions. Bye. J'ai dit, allez vous faire foutre au peut-être le plus gros client que j'aurais peut-être jamais eu en tant qu'influenceur voyage, vous allez pouvoir faire trop de trucs parce que Air France c'est pas un office de tourisme, c'est tout plein de desti où ils ont besoin de faire la promo. Donc euh, bon, je suis un peu fier de moi mais tu sais, tu gonfles le torse et puis d'un côté t'as un petit peu mal au cul, t'étais là, tu sentais bon. tu serres ta gorge mais en fait tu serres la gorge mais t'as mal au cul je sais pas pourquoi physiologiquement pourquoi ça fait ça et là fast forward je me retrouve je sais pas je pense ça devait être je sais pas 3, 4, 5 mois plus tard le plus gros salon du tourisme à Paris le FTM Top Reza et là dans les milliers et les milliers de personnes parce que là évidemment je me balade dans tous les temps les trucs j'essaie de voir s'il n'y a pas des déjà je vais voir des clients j'essaie de voir s'il n'y a pas des petites collections des nouveaux contrats vu que de toute façon j'en avais basé un énorme parce qu'il y a quelques mois Et là je tombe sur Maria, une des personnes de l'équipe d'Air France qui gérait tout le projet. Je dis « Ah, salut Maria ! » Elle me dit « Bonjour Alex ! » Et elle me dit « Écoute, je suis vraiment désolé de ce qui s'était passé au rendez-vous à l'agence. Est-ce que les discussions ont ouvertes ou pas ? » Et là je lui dis « Ah mais bien sûr, justement ! Moi les discussions elles ont toujours été ouvertes. » Et le problème, c'est qu'autour de la table, elles n'avaient pas l'air de l'être. Et c'est ça qui m'a embêté. Elle me dit, mais tu penses qu'on peut collaborer ensemble ? J'ai fait, mais avec grand plaisir. Et elle me dit, ok, très bien. Elle me renvoie un message plus tard. On fait un rendez-vous avec elle et Max aussi. Je ne donnerai pas leur nom de famille pour raison de confidentialité, qui était le responsable RP. Max était le responsable, qui est toujours peut-être, d'Air France. Et quand on était tous les trois autour de la table... Là, en fait, ça a matché parce qu'évidemment, Maria, qui était dans une position où elle ne pouvait pas mettre en porte à faux ses agences qu'elle payait, et il y avait aussi le directeur, etc., mais qu'elle était vraiment navrée de ce qui se passait. Elle me dit « Désolé, je pensais que tout était validé, que je n'ai pas trop compris le move et je pensais que c'était très bizarre et j'en suis vraiment navré. » Et qu'elle a apprécié la façon dont je m'étais exprimé et qu'en gros, j'avais aussi positionné mes valeurs et ma façon de travailler, qu'elle avait apprécié ma mentalité. Et qu'après ce rendez-vous là, Maria & Max est devenu des gens que j'adore profondément parce que c'est vraiment des êtres humains super qui ont su me faire confiance et Air France est devenu un des clients avec lesquels j'ai le plus bossé. Et vraiment, et ça a été, quand je dis le plus bossé, c'est dans des conditions les plus agréables et les plus géniales du monde. C'était mes clients préférés, je les kiffais, c'était des gens super, genre je me défonçais à 300% pour eux parce que j'ai vu que vraiment ils avaient envie de bosser avec moi et dans des bonnes conditions et qu'ils avaient fait l'effort. de réouvrir les bras parce que des fois tu peux avoir un truc d'ego tu vois si t'as pas un être humain en face de toi qui a un peu de sagesse et de jugeote tu peux dire bon bah non c'est passé ça tant pis non elle, Maria elle est revenue écoute je suis désolé elle a essayé de se faire avec tout le monde, de rester pro et ce que je veux dire pourquoi je te parle de ça c'est parce qu'à ce moment là en fait j'ai mon instinct qui m'a dit un truc je l'ai suivi c'était le chemin le plus dur c'était l'option la plus pourrie la plus dure et je l'ai prise ben grâce à ça j'ai eu encore plus de contrats qu'on m'avait promis dans le premier truc tu vois qui était nul que j'ai recalé que j'ai eu plus de contrats après avec air france et dans des bonnes conditions et de la façon dont j'ai toujours voulu bosser et avec la marque que j'avais envie de bosser qui était air france d'ailleurs qui était une des rares marques avec qui j'ai bossé sinon t'es que des offices de tourisme est ce que j'ai oublié de te dire aussi c'est que noël cambé cédès qui est quand même un mec super aussi qui est le directeur de l'agence du comptoir des multimédias c'est qu'à ce moment là il dit il m'a appelé un ou deux jours après il m'a dit alex Je voulais juste te dire bravo. Bravo, tu as été génial au rendez-vous. Je trouve que les agents ont trop tendance à chier en gros sur les prestats, à se prendre, à leur mettre la pression, etc. Le gars qui était autour de la table, pareil, je ne pouvais pas le descendre parce qu'on est en partnership, etc. Mais je n'étais pas à l'aise. Je sais qui tu es, je sais comment tu fonctionnes. Et voilà, je voulais juste te dire, tu peux garder la tête haute, tu peux être fier de toi et franchement, si je peux te refaire bosser, je le ferai avec grand plaisir. Je peux t'assurer que quand tu es autour de la table, avec 12 personnes, qui te regardent, qui te mettent la pression, qui attendent que tu baisses tes prix, qui attendent que tu baisses ton froc, qui attendent que... De toute façon, en fait, quand je dis Ausha, il y a un mec qui me mettait la pression, mais que du coup, tout le monde doit être solidaire parce que c'est aussi ça, tu vois ? T'es dans la même équipe. Et tu dois assumer ton coéquipier. C'est un peu comme quand il y a un mec sur un terrain, il se bat à toi, tu dis « Ah putain, faut que j'aille aussi » . C'est un peu ça. Mais là, j'ai écouté mon instinct. Et mon instinct, il m'a dit de faire une chose qui était le chemin le plus dur, celui qui faisait le plus peur, mais sur le court terme. Mais derrière, sur le long terme, ça m'a rapporté tellement. J'étais fier de moi, j'ai fait des belles missions, ça m'a rapporté le respect, ça m'a rapporté une belle réputation. Et je peux t'assurer que derrière, c'est un impact énorme sur ma carrière d'influenceur voyage. Donc si je te partage ça, c'est vraiment... Est-ce qu'encore une fois, en ce moment, tu te respectes dans ce que tu penses, dans ce que tu fais, dans tes décisions dans ton business, dans tes relations avec ton boss, dans tes relations avec tes clients ? Est-ce qu'il y en a qui te chient dessus ? Est-ce qu'il y en a qui te parlent mal ? Est-ce que tu sais mettre tes stops, tes barrières, tes limites ? Est-ce qu'en fait, si à un moment donné, tu te fais marcher dessus, c'est toi qui t'es laissé marcher dessus. C'est ta faute. Et c'est très bien que ce soit ta faute. Parce que si tu te rends compte que c'est ta faute, ça veut dire que c'est toi qui as la solution. C'est toi qui es en position de... reprendre le contrôle de la situation, de re-shifter. Et que si tu perds ce client, c'est pas grave. Parce que tu sais quoi ? Si tu kick un client de merde, ça veut dire que tu laisseras la place à un bon client potentiel. Et que si tu laisses la gangrène là où elle est, elle va se propager. Et ça va te bouffer la tête, la charge mentale, de l'espace et tout ce que tu veux. Donc demande-toi en ce moment ton instinct et dis de faire quoi avec les relations que t'as. Et le plus fou dans tout ça, c'est que 4 ans plus tard... Je me retrouve au beau milieu du Pacifique, dans l'eau, en Polynésie, à nager avec des baleines à bosse. Et ça pendant plus de 1h40. Ce que m'ont dit les guides, c'est que ça se voyait presque jamais. Souvent tu nages quelques minutes et elles s'en vont. 1h40. Ça a été un des plus beaux souvenirs de voyage de ma vie. Et surtout, ça a été une des plus belles expériences intenses que j'ai vécues de toute ma vie. Et ça, c'était grâce à Air France. Parce que c'est eux qui m'avaient envoyé en tournage là-bas. C'est d'ailleurs le dernier tournage que j'ai fait pour eux en tant qu'influenceur voyage. C'est d'ailleurs une vidéo qui n'est jamais sortie parce que c'était juste avant le Covid. Quand tu es fidèle à tes valeurs et que tu suis ton instinct, la vie a beaucoup plus d'imagination que toi. Maintenant, je vais te parler d'un sujet qui me tient à cœur, qui est le TDAH, troubles et déficits de l'attention et hyperactivité. Chose que j'ai découvert il y a deux ans et demi. c'est deux personnes qui m'ont dit toi t'es TDAH, moi j'ai l'impression que t'es hyper actif c'est une façon de me décrire un peu fun, comme il y en a d'autres qui sont ronchons d'autres qui sont radins, j'en sais rien et puis ils me regardent en mode genre merde, il est pas au courant que le père Noël n'existe pas il me disait genre non t'es TDAH genre cliniquement, c'était quoi ton truc je vais me renseigner sur internet je regarde, c'est pas moi ça Je reviens dessus une demi-heure plus tard, je dis « Ah, c'est totalement moi cette merde. » Et puis je suis là en mode « Bon, bah so what, et après, vas-y, c'est bon, je m'en bats les couilles. » Et j'ai pas trop regardé le truc, tu vois, parce que j'avais compris que TDAH, c'est un petit peu comme daltonien. C'est-à-dire que c'est ton cerveau qui est comme ça. C'est génétique, c'est pas genre « Si tu te concentres, ça va aller mieux. » C'est comme si tu dis à un daltonien « Alors, concentre-toi, et tu verras la différence entre le bleu et le vert. » Non, connard. Mon œil il peut pas, c'est comme ça, c'est pas parce que le tien il peut que moi je peux terminer, tu vois, genre il y a un moment donné arrête. C'est pas parce que toi tu vois la vie d'une certaine façon et que t'as des capacités que moi je les ai, tu vois. Dire à un tétraplégique, allez bah cours ! Franchement, fais un effort là ! Allez, une jambe devant l'autre ! Putain, culé va ! Bah non, mon cerveau il marche pas comme toi. Et le problème du TDAH c'est que, le grand principe, c'est qu'on a un problème avec la diffusion et la création de la dopamine dans notre cerveau. Et ce qui fait que notre cerveau en général... il n'en produit pas assez et que s'il n'y en a pas assez, il n'y a pas de motivation, il n'y a pas d'action, il n'y a rien. On a tendance à se sentir submergé, on freeze, on procrastine, etc. C'est un petit peu comme si on n'avait pas la pièce qui mettait en jukebox pour faire démarrer toute la musique qui va derrière. C'est pour ça que souvent, les TDAH ne peuvent travailler ou faire des choses importantes que sous l'effet de l'urgence, voire l'extrême urgence. C'est pour ça que je prépare mes confs la veille, voire deux heures avant. Ou sous le coup de la passion. Parce que quand il y a de la passion, ça crée notre cerveau, là tout à coup il est en capacité de produire un peu plus de dopamine, donc ça fait fonctionner le reste du cerveau et clac clac clac clac, toutes les choses en chaîne qu'ils font chez un être humain normal, ben là se produisent. Et au début en fait ça me faisait chier, parce que quand je me suis renseigné, je voulais pas me renseigner sur tout ça, parce que c'était pour moi comme si j'acceptais que j'étais handicapé. C'est genre, bah non, en fait, non, j'ai pas de jambes, non, j'ai pas une jambe en moins. Non, non, non, je vais continuer à courir comme si j'avais deux jambes, c'est que je suis un cloche-pied. Et je me suis dit, bon, il y a un moment donné, si je veux courir comme tout le monde, je vais accepter que j'ai peut-être une jambe en moins, et puis je vais juste trouver une prothèse qui va me permettre de courir avec tout le monde. Et essayer de trouver des situations dans lesquelles avoir une jambe en moins, c'est peut-être plus cool que d'en avoir deux. Donc je me suis pas mal renseigné ces dernières semaines, et en fait, déjà, pour tous ceux qui le sont, Il y a pas mal de plus en plus de contenus à aller regarder, en plus TikTok ou Insta, si vous commencez à regarder des contenus jusqu'au bout, il y a un moment donné, il y a un mois, quand j'ai commencé à me renseigner, parce que j'ai regardé une première, puis en fait vu que c'est un extrait de conférence d'un scientifique, de neuroscientifique, c'était pas juste un mec qui était là « alors t'es des haches, moi quand je suis… » Non, c'est un vrai gars qui a utilisé ça toute sa vie, donc je l'ai écouté, et vu que j'ai écouté jusqu'au bout, il m'en a remis une autre, Insta, et ainsi de suite. Et au début j'ai eu l'armes aux yeux en vrai. J'ai eu l'arme aux yeux parce que ça m'a dit, oh putain, tous les trucs que je crois que je suis chelou, que je suis bizarre, que je m'en veux, que c'est relou, que je ne suis pas tout seul déjà. Et ça m'a fait chialer parce que je me dis, bon, j'aurais beau faire un effort, ça sera toujours comme ça. Et c'est justement ça que j'ai commencé à mettre en place et de me dire, ok, si je suis différent, si je suis un rond, je ne vais pas essayer de rentrer dans un carré. Maintenant, on va essayer de voir dans... quelle situation, il faut des ronds en fait. Et il y en a plein, je suis sûr. Et concrètement, tu te demandes ces TH, en gros, ces TH, c'est vraiment, il y a plusieurs trucs. Déjà, il y a un rapport très compliqué au temps, on a du mal à voir la profondeur du temps, c'est-à-dire que si j'ai un truc ce soir, puis demain matin, puis dans deux semaines, et bien quand j'y pense, moi dans ma tête, tout est tout en même temps. Il y a vraiment, mon cerveau me fout tout là. Donc je me dis, ça fait trop de choses. Il y a aussi le souci de mémoire court terme, que ce soit... Tu me dis ton prénom, que ce soit dans le futur ou dans le passé, tu me dis ton prénom, tu me dis ce que j'ai fait une heure avant ou ce que je dois faire dans une heure, je sais plus, je sais pas, je zappe. Par contre, plutôt très bon sur la mémoire précise, long terme, etc. Il faut aussi qu'il y ait toujours de la stimulation dans une action. Si une action n'a pas une conséquence, et qu'il faut ré-enchérir et ré-réajuster derrière, c'est chiant. Typiquement des devoirs. Tu as fait ça, tu as rempli, et après... Voilà c'est fini vas-y nique ta mère moi j'aime pas les devoirs c'est nul par contre pourquoi les jeux vidéo souvent été d'âge ils adorent parce que tu crées une action qui crée une conséquence et ça reproduit notre situation où tu dois barrer improviser et ça c'est cool tu vois et c'est pour ça que moi mon problème dans tous mes projets professionnels c'est que dès que je voyais la fin du projet ou dès que ça va devenir répétitif parce que pareil la répétition c'est mort ben en fait je m'ennuyais du coup bah y avait plus la petite pièce du coup il ya le jukebox qui fonctionnait plus et que j'avais plus envie de d'axe d'actionner, de passer à l'action et d'être motivé. Il y a aussi, on n'a pas de filtre, on n'a pas de patience, évidemment, on n'a pas de concentration. Mais tout ça, en fait, c'est de se dire, on se sent vraiment nul dans les situations de la vie classique, où tout le monde veut te faire rentrer dans le même truc, alors qu'on sait qu'on est de plus en plus chacun différent et subtil, et avec des nuances. Mais on veut tous nous faire apprendre de la même façon, vivre de la même façon, avoir les mêmes trucs, les mêmes codes pour tout. et que ça va à plein de gens parce qu'il y en a plein de gens qui sont très bien là-dedans. Sauf que quand t'es, en tout cas, une des particularités parmi des centaines qu'on connaît aujourd'hui, quand t'étais âge, mon frérot, en fait, j'avais jamais compris et ça m'a rassuré en fait parce que toute mon enfance, toute mon enfance, j'écoutais les consignes, je captais rien. Parce qu'en fait, la mémoire à court terme, c'est tellement compliqué que j'étais âge, j'ai rien compris. Parce qu'en fait, j'avais oublié le début de la consigne. Et je demandais toujours au mec qui était teubé à côté de moi, qui avait des sales notes, de m'expliquer la consigne alors que moi j'étais genre 2 3e de la classe tu vois et ça me rendait ouf genre mon pote luis lubin avec qui m'avait traîné l'année dernière au crossfit j'étais là j'écoutais les consignes de leur boxe lors de mes couilles à l'exercice j'étais là je comprends qu'est ce qu'il dit je vois je regardais ailleurs et tout et à la fin j'ai dit c'est bon tout le monde a compris je disais non et là et l'hélice était explosif il m'a dit écoute pas je dis mais non mais je comprends pas en fait ça me rendait ouf de me dire je capte pas un truc et que c'est comme ça en fait c'est que notre cerveau Il s'arrête sur des trucs, il oublie le reste, c'est comme si, bon bref. Et ça, ça peut vite rendre ouf si t'es pas conscient de ça et que t'essaies d'écouter et de comprendre comme tout le monde, parce que tous les autres ça leur pose aucun problème, parce qu'ils ont un cerveau normal, tu vois. Mais que le problème c'est que tu te dis pas, ok c'est pas grave, ben moi je vais juste, je sais comment je dois, il faut plutôt que je l'écrive ou le lire parce que ça va m'aider ou qu'on me le montre parce que je le vois et je suis tout de suite en action. Et que, bah non parce que tout le monde explique d'une seule façon et termine et démerde toi tu vois. Et que moi je me dis ouais comment tu fais ? Donc il me montre, ok j'ai capté en fait. Parce que c'est pas une explication, c'est je le vois visuellement en fait tu vois. Et c'est vraiment ça en fait que j'ai capté, c'est de me dire arrête de te foutre dans des situations où... ta spécificité cérébrale, on va l'appeler comme ça, elle te rend teubé, tu as l'impression que tu es teubé. Et mets ta spécificité cérébrale dans des situations où tout à coup, tu es un putain de génie. Et en vrai, c'est ultra utile. Et tu vois, tout simplement, en gros, c'est quoi les gros bénéfices ? Parce qu'il y a quand même plein de bénéfices. Il peut y avoir de l'hyperfocalisation. Parce que quand un TDA, justement, il est passionné, tout à coup, il est dans un tunnel, mais il n'y a plus rien qui existe. Parce que c'est tellement ouf. par rapport au reste du temps, d'avoir autant de dopamine sécrété par le cerveau parce qu'il est passionné, qu'on se retrouve hyper focalisé. Il y a aussi beaucoup de créativité et de pensée divergence. On est connu pour être hors-sentier battu. C'est bizarre, c'était ma marque de fabrique quand j'étais influenceur voyage. On me disait me voir parce que j'allais dans des trucs hors-sentier battu, rencontrer des populations, me foutre dans la jungle, etc. Donc ça a été un super avantage. On a beaucoup d'énergie et d'enthousiasme. C'était plutôt cool pour être devant une caméra, pour faire des conférences, pour animer des cercles d'entrepreneurs. On est aussi très résilient, on s'adapte beaucoup. C'est bizarre. Pour trouver des solutions pour rendre son appartement en deux jours, ça marche pas mal aussi. Spontanéité, prise de risque, au top. Tiens, c'est bizarre. En ce moment, ça me sert pas mal. Et on a pas mal d'empathie et surtout d'intuition. Donc tu dis, ok, super. Mais c'est quoi les métiers derrière ? Je fais quoi ? En fait, tous les métiers créatifs, artistes, musiciens, designers, écrivains, tout ce que tu veux. Métiers d'urgence, pompiers, urgentistes, infirmiers, là où il faut réagir, tac, tac, tu vois. Genre métiers d'entrepreneuriat. Parce qu'en fait, il y en a plein qui, justement, l'entrepreneuriat, c'est pas... que tout faire. L'avantage de l'entrepreneuriat, c'est que tu en as beaucoup. Des Richard Branson, des Steve Jobs, c'était des TDAH de ouf. Sauf que eux, ils avaient les idées, ça allait à 10 000 à l'heure. Et puis, ils faisaient faire les mecs les tâches répétitives que nous, on est incapable de faire, mais on a la vision. Et puis sinon, tu as aussi les métiers de la vente et du marketing. Parce que commercial, c'est avoir de la répartie, c'est être là, c'est comprendre le sujet. C'est toujours des situations différentes. Donc social media, c'est pareil. Métier de l'informatique, développeur, journaliste, sport aussi, parce que le sport, et je pourrais dire aussi... En fait j'ai capté aussi parce que notre cerveau apparemment va un peu plus vite que la normale parce que ça cogite à 10 000 à l'heure à l'intérieur. C'est pour ça que je suis un vaneur de fou. J'ai toujours eu de la répartie de malade, ça va beaucoup trop vite. Les mecs ils ont à peine terminé la phrase, je leur ai envoyé une vanne, ça c'est un peu mon problème, c'est un peu mon vice. C'est pour ça. Et du coup, pourquoi pas faire du stand-up ? Pourquoi pas faire de l'acting ou des choses comme ça ? Donc si tu sens que t'es dans ce profil-là, Et peu importe que tu aies des TDAH ou autre chose, que tu as un profil, où tu sens en fait que tu es dans des situations qui ne te conviennent pas parce que ton cerveau n'est pas fait pour ça, ta personnalité n'est pas faite pour ça. Mais n'insiste pas, va trouver les situations dans lesquelles tu vas naturellement exceller. Parce que, en fait, c'est soit un triangle qu'on fout dans un triangle, tu vois. Moi, je suis un rond, j'essaie d'être, je ne sais pas, boum, dans un rond. Mais ce que je veux dire, c'est que ça, ça me rend dingue, en fait, de voir des gens qui se sentent mal dans leur vie, dans leur peau, dans leur métier, dans leur façon de vivre. Parce qu'en fait, ils n'arrivent pas à accepter que ce n'est pas comme ça. La norme, ce n'est pas pour eux. La norme, ce n'est pas pour toi, si tu m'entends. Et si tu sens que ce n'est pas pour toi, accepte. Trouve le côté qui n'est pas normal. Et ça devienne ta normalité. Sois anormal. C'est chômé d'être anormal. Mais c'est dur. Parce que c'est le chemin où il faut tailler à la machette que souvent, il y a peu de gens qui sont passés avant toi, que souvent, tu n'en as pas autour de toi, que tu te sens seul, que c'est compliqué, que tu te sens toujours un peu teubé, débile. Les gens disent « Mais qu'est-ce que tu fais ? » Bah ouais, c'est comme ça, fait chier, je commence à l'accepter. Je ne me dis pas que c'est un handicap, je me dis que c'est un super pouvoir, dans certaines situations. Donc à moi de les trouver, à moi de me créer ces situations, à moi de lâcher un appartement, et de me mettre dans le risque, et de me mettre dans les bras ouverts à la chance, j'en parlais, les formes de chance dans un des derniers journaux de bord. Bah ouais, je crée ma chance en fait. Je me mets dans une situation où moi, ça me met dans un meilleur potentiel, de réussite. et que j'ai des potes, c'est l'inverse. Eux, c'est la routine régulière, millimétrée, métronommée, qui fait qu'ils vont être bons. En fait, nous, les TDA, il y a différents niveaux, évidemment. Moi, j'ai une pote, elle peut même pas conduire, tellement elle arrive pas à se concentrer, pour te dire. Moi, j'en suis pas là. Mais on a du mal avec les routines. Moi, j'arrive pas à les routines, je trouve ça formidable. Il y a que comme ça qu'on arrive vraiment à masteriser quelque chose, en vrai. C'est la répétition. Sauf que, dès qu'il y a une routine, franchement, j'oublie. J'oublie. Tiens, merde. Il y en a, ils oublient de se laver les dents, les TDA, j'ai entendu, tu vois, les vrais durs-durs, tu vois. Je peux te dire, ah oui merde c'est vrai, mais parce que ça m'arrive sur plein de trucs. Pourquoi je te dis ça ? C'est parce que c'est ça la beauté du monde. C'est nul d'être comme tout le monde. Et dès que tu trouves une spécificité, embrasse-la et assume-la et développe-la. Et si tu as une spécificité qui fait que tu es peut-être handicapé de quelque chose, que tu es daltonien, tu es TDAH, peu importe, tu es multipotentiel, tu es hypersensible, j'en sais rien. Tu es peut-être un poney ou une licorne, tu fais ce que tu veux, mais assume-le. Assume-le parce que tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux et surtout essaie de trouver des situations où c'est cool d'être une licorne. Et il y en a plein des situations où on a besoin. Tout le monde aime les licornes déjà, mais il y en a plein des situations. Et que s'il y en a beaucoup moins quand même que la normalité, c'est tant mieux. Parce que ça veut dire qu'il y a moins de gens qui peuvent faire cette situation et que finalement, tout à coup, au lieu d'être en compétition avec le monde entier, tu es en compétition avec quelques personnes, vu qu'on n'est pas nombreux à être si spécifiques et anormales. Et c'est ça que je t'en mets. Donc si tu sens que tu es des H ou autre, encore une fois, si tu sens que tu n'es pas à la bonne place, trouve-la. Maintenant, je voudrais te partager deux phrases. qui m'a un peu fait sauter le cerveau que mon pote Sam, que je suis venu voir ici et avec qui je suis venu passer du temps à Bali m'a sorti dans une de nos nombreuses conversations depuis que je suis arrivé depuis 2-3 jours et Sam c'est un peu le genre de gars que j'adore, il a une tête de pirate c'est le genre de compétiteur un peu raclure, qui veut gagner mais d'un côté qui se marre et qui est un être humain fantastiquement gentil et bon qui se donne à fond, qui se fait du bien qui fait gaffe à... à son hygiène de vie, mais qui des fois, il s'en fout, c'est pas non plus un ayatollah de la santé. C'est un mec sur qui tu peux compter, et c'est surtout un mec super smart, et c'est un mec sur qui, encore une fois, qui va t'élever, en fait, qui va te faire vibrer à un niveau où tu vas révéler ton plein potentiel, parce que lui, il essaie toujours de révéler son plein potentiel et se donner à fond, et toi, ça te donne envie de le faire. Et il y a un moment, on parlait de plein de choses, et de mecs qui avaient réussi, et de choses comme ça. Et il me dit, malgré le fait que c'est un mec, tu vois, qui veut réussir, qui veut tout arracher, tu vois. Il est en train de monter un fonds d'investissement avec un autre pote et il est sur la bourse. Il s'adresse à un mec, c'est son crélo, il parle de trucs à chaque fois. Je comprends la moitié des choses quand il parle. Si tu as regardé Bref, c'est un peu comme le moment de la compta. Genre, le mec m'a parlé des marchés internationaux. Je dis, d'accord, ok, cool. Bref, il y a un moment, il me dit, si tu envies quelqu'un, prends toute sa vie. Pas juste ce qui te fait envie en fait. Et tu verras, tu auras peut-être plus tant envie que ça d'avoir sa vie. On parlait de MrBeast, on parlait d'autres créateurs et d'entrepreneurs. Et MrBeast, tu dis, ouais, super, le plus gros YouTuber du monde, 300 millions d'abonnés, il fait des millions de vues, il fait des trucs de fou mental. Mais jamais, en fait, tu te dis, c'est trop cool. Mais jamais tu veux sa vie, en fait. Et d'autres entrepreneurs qu'on voyait à côté, genre, ouais, trop bien, il a l'air successful, mais... Est-ce que tu prendrais aussi le fait qu'il vient de se faire larguer par sa meuf qui était géniale parce qu'en fait il passe pas de temps avec elle ? Ou alors est-ce que le fait qu'il arrête pas de tomber malade parce qu'en fait il prend pas soin de sa santé, qu'il est méga stressé et peut-être qu'il va avoir un cancer ? Ou est-ce que tu veux aussi prendre le fait que je sais pas, il parle plus à ses parents parce qu'en fait c'est devenu un con qui est tellement dans son travail ? Et tout ça en fait. Et ça ! On a toujours tendance à se comparer ou à se dire « Putain, j'aimerais trop avoir cette situation. » Sans forcément être jaloux, mais de se dire « J'aimerais trop. » T'aimerais trop ça ? Ou est-ce que t'aimerais tout ça ? Parce que c'est un peu facile de vouloir un truc cool d'une personne. Mais si tu regardes Elon Musk en ce moment, il a fait partir des fusées, il a développé la conquête, le développement spatial à un truc incroyable, les voitures électriques très bien. Mais le man, à côté de ça, il est bouffé de l'intérieur. En fait, c'est un mégalomane. C'est un mec qui, apparemment, il a des petites tendances, tu vois, un peu néo-nazis, on sait pas. Bref, il est malheureux profondément. Il s'est fait certainement taper, voire peut-être même abusé par son père quand il était jeune. On sait pas trop ce qui s'est passé, il le dit pas. Mais le gars, il le dit lui-même. Je souhaite à personne d'être dans ma tête et d'être moi. Donc en fait, ça a l'air génial de vouloir être un entrepreneur à succès, d'être multimillionnaire et tout ça. Mais moi, j'ai plein de potes qui me disent qu'ils sont multimillionnaires. Ils me disent « Mais Alex, tu sais que plus je suis riche, plus j'ai peur de tout perdre. Plus j'ai la peur du manque, en fait. » Et c'est pas ça que je veux. Moi, je veux avoir assez d'argent pour ne pas avoir à y penser. Et que finalement, je n'ai pas besoin de multimillion, loin de là. Et que plus ça va, moins je m'aperçois que j'ai besoin d'argent. Ça se situe certainement en faisant environ de 80-100 cas par an, ce qui n'est pas rien. Surtout quand tu sais qu'il y a de plus en plus de gens qui sont au chômage, qui galèrent, etc. Mais c'est pas non plus... avoir des millions ou taper des millions etc et finalement ça rassure ça fait du bien et que tu dis que c'est un peu le sweet point et c'est peut-être même encore je dis oui tu es peut-être pour me rassurer peut-être moins en fait mais c'est le sweet point entre bas tu galères et tu fais plein de millions mais tu galères de l'intérieur en fait où tu galères dans ta vie t'as pas de temps donc c'est vraiment de se dire j'ai envie de te partager cette phrase pour dire quels sont les gens que tu as envie Tu sais, tu dis « Waouh, je trouve ça trop génial ce qu'il a lui, ou ce qu'elle a ça, ou ce qu'elle a réussi à accomplir. » Et essaie de voir vraiment, cherche dans la globalité, qu'est-ce que c'est leur vie ? Qu'est-ce que ça leur a coûté ? C'est quoi les sacrifices qu'ils ont dû faire et auxquels ils ont dû faire face ? Je regardais le documentaire sur Simone Bale. Bill's, qui est la gymnaste américaine, elle a eu toutes les médailles tout le temps, à chaque fois qu'elle est arrivée, elle a tout arraché. Bon bah, super. Elle n'a pas eu d'enfance, en plus elle s'est fait attoucher sexuellement par le staff médical, il y a eu un énorme scandale comme des centaines d'athlètes américaines, qu'on lui a craché dessus quand à Tokyo, le JO de Tokyo, elle est sortie parce qu'elle avait fait des espèces de black out, en fait, elle n'arrivait pas et qu'elle s'était respectée. Et tu sais, est-ce que tu as envie de ça en fait ? Est-ce que tu as envie de cette vie ? En fait, demande-toi à chaque fois que tu es en train d'envier quelqu'un, si tu prends tout le package. Parce que si tu ne prends pas tout le package, n'envie pas la petite option qui a l'air cool. Et la deuxième phrase, c'était, il me dit, je vois tellement de gens qui creusent et qui cherchent de l'or, mais qui creusent sur 30 cm un peu partout, et après, ils envient la personne qui a trouvé de l'or, mais qui a creusé sur 30 m. Et là, je me suis dit, putain. Ça me parle un petit peu ce que tu me dis, tu vois, à moins que si t'es des agents, « Oh, t'es un petit peu par-ci, un petit peu par-là, je suis tellement impatient que si ça vient pas tout de suite, ça me casse les couilles, j'arrête, je change, etc. » Et que oui, il faut accepter qui on est. Mais d'un côté, il ne faut pas envier des gens qui font quelque chose que soit t'arrives pas ou soit t'as pas envie de faire. Et tu sais, t'as certainement dû voir passer cette image, j'aime bien cette petite infographie, ce dessin, où en fait, c'est deux mecs qui creusent là, à l'horizontale. Et il y en a un, tu vois, qui abandonne, qui repart dans l'autre sens, qui était à littéralement 10 centimètres de tomber sur une mine de diamants, et l'autre qui creuse comme un malade et tu sens qu'il va y aller. En fait, c'est ça. C'est en fait, tu ne sais jamais quand est-ce que tu vas gagner. C'est le principe quand tu te lances dans un sport, dans l'entrepreneuriat, peu importe en fait, tu ne sais pas. Ne lâche pas en fait. Et on veut te faire croire aujourd'hui que la vie c'est instantané, c'est rapide. C'est pour ça qu'il y a autant de jeunes qui sont en dépression parce qu'en fait, tout à coup, « Ah ma merde, la vie, c'est dur, ça prend du temps, ça demande des efforts, mais c'est quoi cette vie de merde ? Je préfère appuyer sur un bouton et tout de suite récompenser et gagner ma merde alors ! » Bah ta gueule. Bah voilà. C'est ça la life. Bah ouais. C'est pas creuser des petits trous de merde là de 30 cm. C'est peut-être. 30 cm et t'éjacques pas, tant mieux, t'as un bon karma. Mais peut-être qu'il y a un moment où il va falloir creuser à 30 mètres. Et c'est autant. C'est pour ça que c'est important de savoir ce qui te passionne, parce que si tu es des h comme moi, s'il faut creuser à 30 mètres, tu as vraiment intérêt à ce que ça te passionne, parce que sinon tu vas être condamné à creuser des petits trous de 30 cm de merde et être le vieux tocard qui n'arrive à rien. Et ça c'est vraiment important. Ne crois pas que la réussite arrive facilement, et elle arrive rapidement. Rapidement c'est 2-3 ans. Rapidement c'est 2-3 ans. Quasiment tout. quasiment tout tout ce que j'ai fait tout ce que je vois autour de moi dans le sport dans les tout si tu veux des vrais résultats c'est deux trois ans les vrais résultats ou là tu dis putain je suis là là je suis dans la gang là je suis stylé là ça marche le business il tourne j'ai compris un truc j'ai trouvé mon positionnement mon offre j'ai capté etc tiens ma santé ma main j'arrive bien à courir j'ai un bon cardio tiens j'ai des mus j'ai perdu du poids je ok là on parle de trois ans C'est quand la dernière fois que tu as choisi un truc et que tu t'es donné à fond pendant 2-3 ans, sans arrêter et en te disant « putain, non, ça me saoule, j'arrête » . Tu sais, genre vraiment jusqu'au bout et galérer pendant 2-3 ans. Je peux t'assurer que là, si on revient justement sur la partie influenceur voyage, vu que j'ai fait une anecdote sur le sujet, c'est pendant 2 ans, 2 ans, j'ai plus de 2 ans et demi, j'ai créé du contenu, je voyageais, je faisais du contenu par pure passion. Je ne savais même pas qu'on pouvait gagner de l'argent, je le faisais comme ça, je me disais peut-être un jour, je ne savais même pas comment j'allais y arriver. Et puis ça arrivait en fait. Je savais pas, mais j'ai pas désespéré, je l'ai fait, je l'ai fait, par passion, parce que j'avais la passion en fait. De bas j'avais la passion, pas de vouloir gagner de l'argent, mais de juste partager et transmettre ce que moi m'apportait le voyage. Donc demande-toi en ce moment où est-ce que tu creuses à 30 cm, et demande-toi où est-ce que t'aimerais bien creuser à 30 mètres. Et puis vas-y, fonce, creuse. Bon, c'est le moment du sad fact, de l'histoire un petit peu triste. qui m'est arrivé ce matin, mais qui est une histoire qui m'a rappelé des fondamentaux de la vie qu'on a tendance à oublier. Je suis là, je me lève à 8h plutôt fier de moi, tac, j'ouvre les rideaux de ma petite guest house juste, j'ai la jungle, j'ai des arbres de partout, j'ai du vert, tout ce qui me manquait à Lisbonne, jouer de la nature, jouer de la... Je suis bien. Je descends, je prends le petit tapis de yoga, je vais aller faire mon petit pilates comme un grand et il y a deux Ausha là. Qu'est-ce qu'un chat là ? C'est là où tu fais le yoga tu sais ou ? c'est plat et c'est couvert et que c'est aéré et que c'est cool et il y en a deux c'est un des guest house où ils donnent pas mal de cours de yoga sauf que moi le yoga bah une heure ça me casse les couilles mais 20-30 minutes bah allez ça passe tu vois donc Il y a un cours de yoga sur celui de droite et moi je vais sur le chala de gauche où je suis tout seul, tranquille. Je me mets ma petite vidéo YouTube pour suivre la petite séquence de yoga qui va bien. Jusqu'ici, on est plutôt pas mal. C'est le matin, les rizières, la douce brise, il fait déjà chaud et c'est le soleil à Bali. Et là, j'entends, tac, il y a deux personnes qui arrivent derrière là, au niveau de mon chala à moi. Et je vois que c'est celle qui gère un peu les inscriptions de... au cours du yoga parce qu'il accueille les personnes qui viennent au cours du yoga de l'autre côté et Nana qui est venue avec son chien du coup elle le met elle le met, elle l'accroche sur un des poteaux du chat là de mon côté parce que bah parce qu'il n'y a pas de cours de mon côté, moi je peux aller me faire foutre mais du coup ils allaient pas mettre le chien de l'autre côté qui allait potentiellement faire un petit peu de bruit j'ai dit vas-y c'est pas grave, je vois il gigote, il aboie un petit peu vite fait parce que ça m'est très spartie j'ai dit bon je me remets dans mon petit truc de yoga et truc et machin normalement je me retourne Je vois plus le chien, je vois juste que la laisse, parce qu'en fait le chat là c'est surpiloté, donc c'est surélevé d'un quasiment 1m52m, et je vois, je dis bon bah il a dû se mettre, du descendre, et il a dû se mettre un petit peu dans la terre pour se, je sais pas, pour se rafraîchir vu qu'il faisait déjà un peu chaud. Tac, je fais mon truc, je continue mon yoga, et je finis ma séance, je renroule mon tapis, je m'en vais, et je dis bon, je vais quand même aller voir le petit chien, voir un petit peu comment il va. J'arrive. et je vais derrière parce qu'en fait c'était en carré et en fait moi je pars sur le côté du chala sauf que lui était derrière donc je contourne le chala et là j'arrive et je vois le petit chien pendu à sa laisse tu sais vraiment avec la langue qui sort et là je fris je dis merde faut que je fasse un truc je décroche de sa laisse et moi je m'attendais je sais pas dans ma tête qui était juste pas très lourd enfin je me dis bon il va ... Tac, et je pensais qu'il allait... Pardon, excuse-moi, ça va mieux, merci beaucoup. Sauf que le machin, il bouge pas, je commence à faire un connement, un massage cardiaque sur le chien, tu vois. Tac, je me dis, je sais pas, je me dis, il va pas mourir, tac, je dis, vas-y, tac. Je vois que ça, il bouge pas du tout. Je fonce de l'autre côté, dans l'autre chien là où il y a le cours, je dis, ah, qui est le chien ? Elle a une meuf qui se retourne, elle me dit, moi, je fais, viens, maintenant. Donc là, elle a un peu peur, je l'amène, et heureusement que la pauvre, elle a pas vu la vision que moi j'ai eue, parce que c'était quand même son chien. Et je lui explique, et là, elle se met à paniquer, à pleurer, elle veut lui faire du bouche-à-bouche, mais c'était une Russe un peu classe, donc elle lui soufflait dans la bouche en soufflant, mais t'sais pas, en mettant la bouche sur la bouche, tu vois, elle était... Avec un petit massage cardiaque, donc je me suis dit, oula, à mon avis, le chien, il va pas, tu vois. Bref, de toute façon, c'était, je pense, un petit peu tard, malheureusement, et boum, boum, boum, tu vois, et la pauvre, au bout d'un moment, elle comprend que, tu vois, qu'est-ce qu'il faut faire, je sais pas quoi faire, et puis elle comprend que le chien, c'est... c'est fini tu vois c'est très bizarre de voir un petit être que tu as vu tout innocent mais moi je vois j'ai vu quelques secondes avant tu vois genre et qu'elle a qui avait l'air tout mignon qui était plein de vie et là il est sans vie c'est très bizarre et du coup après on l'a aidé on l'a un peu soutenu parce qu'elle était effondrée en larmes c'est son petit chien je pense que voilà et alors c'est pas le petit chien c'est tout poilu tu es qu'à l'air tu sais un peu de comme sur un stade un petit chien cool tu vois car en plus qu'il y avait de la gueule quoi qui est c'est pas un rat non plus tu vois Et là, tu vois, je suis reparti en mode « Waouh ! » C'est fou en fait à quel point une décision peut changer ta vie à n'importe quel moment. Et évidemment, tu n'anticipes pas toujours tes décisions, surtout quand tu prends des risques. Et là, la nana, quand elle a attaché son chien, elle ne s'est pas dit que le chien allait sauter ou tomber et que ça allait le pendre en fait. Parce qu'en fait, je pense que, bon, je ne lui ai pas trop dit, mais... J'espère qu'elle n'a pas la culpabilité de sentir qu'elle a pendu son chien, parce que c'est un peu ça. C'est la meuf qui lui a dit « Attache-le là » . Mais tu te dis « Waouh ! » La décision de se dire « J'aurais pu l'attacher en bas et il serait rien passé, j'aurais eu mon chien. J'ai juste attaché en haut parce que j'ai suivi aussi les consignes de quelqu'un sans trop réfléchir. » C'est aussi ça le truc. Tu fais ce que quelqu'un t'a dit sans trop cogiter, sans trop te demander si c'est la bonne chose. Plutôt que de te dire « Attends, attends. » Oui, on peut le mettre là, mais viens, on le met plutôt de ce côté, là où il sera en bas, il n'y aura pas de risque. Et je pense qu'on a tendance dans notre vie à, parce qu'on est dans le flot, parce qu'on ne réfléchit pas, parce qu'on se laisse bercer, à ne pas trop réfléchir, à suivre un peu ce qu'on nous dit, sans trop questionner, de se dire est-ce que c'est la bonne solution, est-ce que ce n'est pas la bonne solution, de ne pas peut-être écouter notre instinct, je n'en sais rien. Et que même si on l'écoute, on ne sait pas ce qui peut se passer. Ça m'a vraiment ce... Ce SadFact, vraiment, ça m'a fait de la peine ce matin et je me suis dit mais... Bon, Alex, chaque décision que tu prends, prends-le en conscience. Et surtout, tu ne sais pas ce qui va se passer. Parce que des risques dans ma vie, j'en ai pris. Me retrouver sur des pirogues au fond de la jungle, grimper dans des arbres, être sur des crabes à hûter avec des gens, des trucs, être à côté de serpents, de bordel, de tout ce que tu veux. Il aurait pu m'arriver cent mille fois n'importe quoi. Il ne m'est jamais rien arrivé pour le moment. Je touche du bois. Mais en fait, des risques, j'en ai pris. Je vais continuer d'en prendre. Et je pense que c'est ce qui m'a encore redonné, tu vois, encore plus de goût à ma vie en ce moment. Et avec tout le grain de folie que j'ai mis dedans, mais c'est de me dire... Tu sais, tu sais pas. Fais les choses à fond, mais en fait tu sais pas. Tu vois, je prends mon scoot tous les jours à Bali, tu sais pas ce qui peut m'arriver. Je mets mon casque, des fois ça m'arrive une ou deux fois de pas le mettre pour 200 mètres, tu sais pas ce qui peut se passer. Peut-être que j'aurais dû le mettre. Là il m'est rien arrivé, mais c'est vraiment de se dire, est-ce que je vis ma vie à fond, est-ce que j'ai conscience de ce que je suis en train de vivre ? Ou est-ce que je suis dans une espèce de train automatique, ou tu sais je suis dans le métro et je suis comme les gens du métro, je me laisse porter par ma vie. et prochaine station, tu descends, là tu montes. Ou est-ce que je prends ce risque avec conscience, parce que ça fait du sens, ça me fait vibrer, c'est ça que je veux, tout en sachant qu'on ne sait pas ce qui peut se passer, que ce soit en bien ou en pas bien. Est-ce que j'honore mon temps ? Est-ce que j'honore mes décisions ? Est-ce que je parle bien ? Est-ce que je suis en intégrité avec mes valeurs, avec mes paroles, avec mes actes ? Ça c'est important, parce qu'encore une fois, on ne sait jamais quand ça s'arrête. Et ça a redonné un peu plus de goût à ma vie, à mes décisions en ce moment, ça me les a confortées. et ouais, une petite pensée pour ce chien qui malheureusement au prix de sa vie m'a rappelé une très belle leçon à la semaine prochaine

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Description

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SUJETS :

  • Mon arrivée à Bali → écouter son instinct & sentiment de liberté

  • Le jour où j'ai envoyé chi*** Air France en pleine négociation → l'impact sur ma carrière d'avoir su m'écouter et rester fidèle à mes valeurs

  • TDAH → caractéristiques, situations à éviter et à rechercher pour exceller

  • Comparaison & Motivation → 2 phrases qui m'ont remis les choses en place

  • Sad Fact du petit chien → rappel important de la vie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, Bali, Bali, Bali, oui ! Alors, ok, je suis d'accord, c'est clairement un parc d'attractions pour adultes, que ça construit dans tous les sens, qu'il y a de la pollution, qu'il y a un trafic insensé, que c'est une concentration de touristes sur quelques mètres carrés, que c'est abusé la frénésie vraiment qu'il peut y avoir. Mais quand justement t'es en mode parc d'attractions dans ta tête, en mode repos, kiff, franchement, c'est une dinguerie quand même Bali. Parce que c'est sûr que quand tu habites, comme je l'ai fait, et d'être toujours entouré dans un mood de vacances et que tout le monde est là en mode coignis de vacances, c'est vite un peu relou. Mais quand tu viens pour recharger les batteries, te reposer, avoir une vie facile, avoir une vie agréable, être dehors, avoir un petit goût de pas chez toi, d'exotisme, c'est quand même cool. Bref, dans ce nouveau journal de bord, je vais te parler de ce sentiment de légèreté, de liberté. que j'ai eu quand j'ai rendu les clés de mon appart et de mon arrivée à Bali et ce que ça m'a impacté et surtout ce qui s'est passé intérieurement avec les clics que j'ai eu. Je voudrais aussi te parler de la fois où j'ai envoyé Chier Air France à une table de négociation parce que ça a un rapport avec tout ça, avec ce sentiment de liberté, de suive son instinct et l'impact que ça a eu derrière sur ma vie d'envoyer Chier Air France. Je voudrais aussi te parler d'un sujet, ça fait déjà un petit bout de temps que je voulais t'en parler. parce que je commence de plus en plus à me renseigner et d'être un peu pointu sur le sujet, c'est TDAH, donc le trouble et déficit de l'attention avec hyperactivité. Je dirais trouble de l'attention dont je suis, alors je ne dis pas victime, parce que du coup, ce ne serait pas très joli, mais que je suis. Et du coup, je voudrais donner quelques caractéristiques pour ceux qui peuvent s'y reconnaître et aussi donner des tips sur les situations qui sont déconseillées, donc à s'enfermer. et à essayer de vivre une vie qui n'est pas faite pour ton cerveau et te donner aussi des tips sur les circonstances et les situations dans lesquelles tes DH ça devient un super pouvoir et que tu peux exceller par rapport aux autres parce que oui c'est une déficience de ton cerveau mais en fait s'il est formaté différemment il peut être aussi très stylé et ça je voudrais t'en parler je voudrais partager deux phrases que mon pote Sam que je suis venu rejoindre ici à Bali m'a sorti et qui m'ont marqué et qui m'ont rappelé des belles choses ... en termes de mindset qui sont sur l'aspect de la persévérance et sur l'aspect aussi de la comparaison à l'autre. Je pense que c'est deux sujets auxquels on fait tous face tout le temps. Et je voudrais terminer non pas par un fun fact, mais par un sad fact qui m'est arrivé pas plus tard que ce matin, mais qui encore une fois m'a rappelé à travers une mauvaise expérience, tu vas voir, mais quelque chose de joli et qui est important de garder. à l'esprit en permanence, c'est parti pour ce nouveau journal de bord. On est mercredi dernier, il y a Maria, la fille de l'agence à qui je loue l'appartement, et Valentin, le biélorusse qui s'apprête à reprendre mon appartement, qui sont tous les deux à côté de moi. On se balade dans mon appart pour faire le check-out de l'appartement dans lequel je viens de passer plus de 8 mois, que j'ai pris du temps, de l'énergie et de la passion à essayer de bien décorer avec des meubles qui ne sont pas de chez Ikea. et du coup qui coûte une blinde. Elle décorait avec des plantes, des petits trucs qui font que c'était chez moi. Et je m'apprête à leur donner les clés de mon appart, quelques minutes plus tard, et de signer le bail du check-out. Je regarde mon appart une dernière fois, je dis à Valentin, profite bien, prends bien tous les avantages de cet appart qui m'a beaucoup apporté, mais qui pour moi, c'est la fin d'un chapitre. Il était temps que je le rende. Parce qu'il fallait que je reprenne de la liberté, de la légèreté et surtout que je m'écoute. Je donne les clés, je ferme la porte, je prends mon sac et ma valise et je file direction l'aéroport. Je peux t'assurer qu'à ce moment-là, dix jours avant, je venais d'acheter mon billet d'avion pour Bali. Je n'avais aucune idée que ça allait se terminer comme ça. Parce qu'en fait, à ce moment-là, je voulais juste prendre un billet d'avion pour rejoindre mon pote Sam et passer un peu de temps avec lui pour me remettre dans une bonne dynamique de vie. Ok, c'est tout. C'est tout. Mais je me dis, qu'est-ce que je fais avec mon appart ? Je ne vais pas le laisser comme ça deux mois. C'est 1300 euros de loyer. Fais chier. Je vais le soulouer. Je mets sur des groupes. Donc les deux premiers jours, c'est ça ? Il me reste dix jours. Qu'est-ce que je fais ? Les deux, trois premiers jours, j'essaie de mettre sur des groupes Facebook, sur location, etc. Je vois que je ne sais pas, on n'accepte pas mon adhésion, que mes postes ne sont pas trop publiés par les admins, qu'il n'y a personne, que machin. Sauf qu'en fait, mon premier instinct, ma première émotion, ça a été genre, faut que je lâche l'appart. Faut que je reparte à zéro, faut qu'il y ait un truc où, quitte à revenir à Lisbonne, mais dans un autre endroit, ici ça va pas, il y a un truc, je saurais pas l'expliquer, j'ai beau avoir mis toute l'énergie et les efforts du monde, il y a un truc qui est en termes d'énergie, de truc, je sais pas, c'est pas ici. Et je voulais pas me l'avouer. Mais là, je me dis, vu que la sous-log, ça ne marche pas, vas-y. Je vais faire comme mon instinct m'a dit et comme l'agence m'a dit de ne surtout pas faire, c'est-à-dire le rendre avec tous les meubles et avoir deux mois de préavis. De le rendre plutôt dans quelques jours, alors que c'était deux mois de préavis et vide. Donc, je mets l'agence, je mets l'annonce sur le site. Et là, en à peine 24 heures, il y a Valentin, ce biélorusse développeur qui a une 8K par mois, qui me reprend mon appart et qui me rachète. tous mes meubles pour 4000 balles, j'ai dû perdre 1500 balles sur l'affaire, donc ça va en fait. Et en fait, je me dis, mais attends, ça c'est le genre de truc, quand tu as pris ton billet, tu te dis, rendre un appart avec tous tes meubles, est-ce qu'on les vend un par un ? Est-ce que ceux-ci, est-ce que ceux-là, l'agent, c'est deux mois de préavis, comment on fait ? Ils veulent que je rentre tout vide, ils ne veulent surtout pas que... Qu'est-ce que je fais ? Contrat d'électricité, internet, de l'eau, enfin c'est genre en dix jours, c'est impossible. qui rend un appart comme ça en 10 jours ? Bah moi. Bah toi en fait. Bah n'importe qui. En fait, chaque personne qui le croit. Et en fait, je l'ai fait en 48 heures. 48 heures. J'avais 10 jours devant moi et j'ai réussi à le faire en 48 heures au moment où j'étais convaincu que c'était ce que je devais faire et que j'étais convaincu que je voulais le faire et que j'allais y arriver. Et c'est vraiment ça que je retiens de cette phase de vie, c'est de se dire, mais quand tu ne sais pas ce que tu veux, la vie t'apporte ça. Des doutes, des questionnements et du bordel dans ta vie. Et quand tu sais ce que tu veux, même si tu ne sais pas si c'est la meilleure solution, même si tu ne sais pas si ça va bien se terminer, même si tu ne sais pas si c'est ce qu'il te faut, mais que toi, tu en es convaincu, la vie, elle se fait un malin plaisir à t'aider. elle t'amène ce que tu manifestes, appelle-le comme tu veux, visualisation, manifestation, univers des vortex, de méta, univers de mon huc, mais elle le fait. Et ça, c'était fou parce que quand je dis à des potes, j'ai rendu mon appart et mes meubles, il n'y avait pas eu de préavis, j'ai juste appelé, je dis c'est bon, tout est réglé, il y a un mec qui me fait le virement, il reprend, venez là, tac, tac, en 48 heures, et que l'agence, elle a accepté, qu'elle a été ok, que tout s'est bien passé, que le mec m'a payé. C'est pas possible en fait sur le papier. C'est juste pas possible. Comme c'était pas possible de devenir influenceur voyage en 2012-2013 quand ce job n'existait pas. Pourtant j'ai réussi. Et j'en ai d'autres des histoires comme ça, j'en ai plein d'autres. Ce que je veux te dire en fait c'est que rendre cet appart pour moi, ça a été me faire confiance. De nouveau, suivre mon instinct, être convaincu que c'est ça ce qu'il me fallait. Pourquoi après ? J'en ai fucking aucune idée. Je viens d'arriver à Bali et on me dit « mais du coup tu fais quoi en ce moment Alex ? » Eh bien, le moins de choses possibles et aucune qui m'apporte de la charge mentale. On a toujours l'impression qu'il faut dire, surtout quand tu es à Bali, « tu fais quoi ? » « En ce moment j'écris un bouquin, je suis en plein lancement d'un nouveau projet, je fais des… » Bah tu sais quoi ? Non en fait. je vais continuer d'être vrai avec moi-même. En ce moment, je fais R. J'ai le cercle des solopreneurs, dans lequel je m'éclate. Et en plus, il n'y a pas de nouveaux membres qui rentrent, et c'est plutôt faire, parce que je passe tout mon temps sur le cercle et pas en faire tant la promotion, et que j'ai passé du temps pour moi, et que j'ai passé du temps pour dégager de Lisbonne. Et en fait, ça fait du bien d'être vrai avec soi. En ce moment, je suis dans une phase où j'ai besoin de m'écouter, d'être bien, de me détendre. Et c'est exactement ce que j'ai fait. Quand j'ai rendu mes clés, que j'ai passé la porte, je dis « Oh, fucking shit ! » Ah, j'aimais bien mes petites plantes. J'ai aimé ma petite bouilloire philo à 200 balles, parce que ça m'a fait chier de l'acheter à 200 balles. Du coup, elle bouillait vachement bien l'eau, je trouvais. Mais en fait, elle n'est d'aucune utilité dans ma vie. Et si j'en ai besoin, en fait, finalement, ça peut être dans un café, ça peut être dans une autre bouilloire. Ça ne fait pas grande différence. Et ça me fait kiffer sur l'instant. Mais ce que j'aime, c'est l'utilisation, pas la possession. Et moi, c'est ça que je kiffe dans la vie. C'est l'utilisation, ce n'est pas la possession. En plus je suis TDAH donc j'en parlerai un petit peu aussi mais c'est ce côté où plus il y a de choses, plus c'est une charge mentale pour moi. Donc plus il y a de possessions, plus ça me casse la tête. Et c'est pour ça que je me sens aussi bien dans un lieu inconnu, c'est parce que j'ai pas d'affect particulier donc j'ai pas de charge mentale. Et en donnant les clés, je pars à l'aéroport, bam, pour aller prendre le vol parce que j'allais tard le soir pour après prendre le vol tôt le lendemain matin. Je me suis dit tu vois... Je suis fier de moi parce que ça faisait longtemps que j'avais pas pris des risques. Un risque où je sais pas ce qui va se passer derrière. Pas genre, ouais, je sais pas, je laisse mon appart, mais en fait, je suis chez un pote trop stylé et puis après, il y a un appart qui m'attend parce que j'ai un bail déjà à moitié signé et que c'est juste... Non. Un truc où tu ne sais pas, un truc qui te fait du bien, un truc où tu t'écoutes, un truc qui va à l'encontre que de ce qui est normalement plutôt dans la timeline de ma vie, tu vois. M'ancrer, trouver une chérie, faire des enfants, je ne sais pas, me mettre un setup, tu vois, pour filmer dans mon bureau. Toutes les choses dont je rêve. Je rêve de ça. Une femme, d'avoir des posés, d'avoir des enfants, d'avoir mon petit setup, mon bureau, etc. Sauf que je vis une vie avec panache. et pas par dépit. Et quand tu vis avec panache, quand tu regardes quelque chose, quand tu t'apprêtes à faire quelque chose, c'est un fuck yes, tu vois. Et si c'est pas un fuck yes, c'est que c'est pas ça. Si c'est pas un truc genre, mais ouais, mais c'est ça, quoi. C'est ça que je veux. Ben, c'est pas ça, en fait. Parce qu'en fait, dans la vie, si tu te demandes si t'es heureux, c'est que t'es pas heureux, tu vois. Je suis heureux, je suis bien en ce moment. Non, mais en fait, si tu te poses la question, c'est que tu l'es pas. Donc si je me dis, est-ce que je dois garder cette appart, tu vois, c'est que... Il y a des trucs bien. Alors oui, tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Mais quand un avantage ou une situation te parle dans le cœur et te dit c'est ici, les problèmes qui s'attélitent autour ou les effets négatifs ou les effets secondaires, c'est plus grave. Parce que c'est ça que tu veux. Et là, tout à coup, les effets négatifs, on s'en fout. Et c'est ça qui est génial. Tu n'as plus à peser le pour et le contre parce que tu prends la globalité, parce que le côté positif te suffit pour te dire que tout le reste en vaut la peine. Mais si tu te poses trop la question, c'est que le côté positif vaut peut-être même pas la peine. Et je peux t'assurer que ça m'a rappelé à quel point dans toute ma vie, à chaque fois que j'ai écouté mon instinct et que je me suis bougé le cul et que j'ai pris des risques, et que j'étais convaincu que c'était ça qu'il fallait que je fasse, sans savoir ce que j'allais obtenir, mais pour le plaisir de me dire que je sens que c'est par là et de le faire, et bien à chaque fois la vie m'a récompensé. Donc demande-toi toi en ce moment où... Où t'en es dans ta vie ? Quelles sont les choses que t'oses pas faire et que tu sais que tu devrais faire ? Quelles sont les choses qui t'appellent ? Mais peut-être que c'est aussi de l'engagement. Peut-être que c'est demander à ton homme ou à ta femme de faire un enfant, de se marier, d'acheter une maison. Peut-être que c'est au contraire de l'équité. Peut-être que c'est balancer ta boîte. Peut-être que c'est partir à l'autre bout du monde. Peut-être que c'est avoir le courage de faire une pause. C'est quoi le truc, tu sais, où tu te mens ? Au fond de toi. Que tu sais que c'est ça que tu dois faire mais que tu le fais pas parce que c'est compliqué, c'est pas le moment, c'est pas possible. Y'a pas le temps. Pose-toi cette question. Parce que la vie elle m'a encore montré que tout est possible. Même de tout rendre ta vie et d'annuler tous tes contrats internet, électricité, rendre tes meubles et rendre ton appart et prendre un avion en 48 heures. Ce qui m'amène sur le deuxième sujet de ce journal de bord, qui est la fois où j'ai un peu envoyé chier Air France autour d'une table de négociation et qu'à... un peu impacté ma carrière d'influenceur voyage. On est en 2015-2016, je commençais à peine à vivre de l'influence voyage, ça faisait à peine 3 ans. Et il y avait l'agence, les comptoirs du multimédia, l'agence de Noël Cambay-Cédès, qui m'avait fait venir parce qu'un de leurs gros clients, Air France, avait envie de bosser avec moi et que je créais des vidéos. Donc là, j'étais encore une fois en 2015-2016 et... C'est un peu nouveau pour que des marques fassent du brand content et qu'on voit des créateurs de contenu, des influenceurs le faire pour eux plutôt que faire de l'institutionnel. Et j'ai eu un devis pour trois vidéos sur trois destils. On avait fait les devis, on m'avait dit ok c'est bon pour le budget, etc. Maintenant, Air France a envie de discuter avec toi pour voir les modalités, comment ça se passe, c'est quoi le ton, le positionnement, etc. Je dis pas de soucis, j'arrive dans leur bureau et je m'assois une... de table gigantesque. Il y avait 12 personnes à la table. Il y avait genre 3 personnes d'Air France. Il y avait 4-5 personnes des comptoirs du multimédia et 3-4 personnes d'une autre agence, RP, je pense que c'était une agence pour les relations presse pour Air France. Moi j'arrive comme ça, coucou, salut la compagnie ! On va faire des vidéos de voyage ! Et je m'assois donc moi je... Je commence à discuter avec les gendères France, très gentil. Et puis voilà, on discute et puis on se demande un petit peu le ton, donc on discute de tout ça. Et puis il y a le mec à côté de moi, il y a un grand mec, je pense que ça devait être, tu sais, le gars un peu à l'ancienne, un peu Patrick Sébastien, tu vois, un peu rugbyman, mais avec une petite queue de cheval, tu sais, la cinquantaine comme ça, tu sais, voilà. Mais un peu classe parisien, mais bon, voilà. Et j'ai plus, je disais, bon, on peut se tutoyer et tout. Et lui il me fait, non, je préfère qu'on se vous voit, mais vous inquiétez pas, je serai aussi direct. Je suis là, ok. pas de souci, ce qui est très rare dans le web quand même de ce que vous voyez. Lui, c'était une agence RP, donc justement, il était peut-être moins dans le web. Et on discute et tout, puis après, il dit, bon, va peut-être falloir avancer un petit peu sur la réunion parce qu'il faut qu'on parle des budgets. Et là je lui sors un « Ouh la la la la la la, ça sent la négo sur la droite ! » Comme ça, avec ce même ton et cette même phrase. Donc là tout se dit « Qu'est-ce que c'est lui ? C'est qui ce gars ? » Et il me dit « Non non, mais il faut qu'on voit et tout. » Bon en fait, nous, je pense que c'était un budget à, je sais pas, à quelque chose comme 12K les 3 vidéos, ce qui est ridicule. Ça faisait, maintenant c'est 12K la vidéo je pense, minimum, et encore ça dépend de... c'est quoi l'audience, etc. Mais pour moi, c'était un très beau budget. Surtout à ce moment-là, j'étais mes débuts, je me suis dit, wow, puis c'est Air France, donc c'est la classe, je suis trop fier qu'on me contacte, pouvoir représenter Air France, les valeurs, tout ça. Moi, j'étais trop bien. Et je vois, il dit, ok, pas de souci, allons-y. Il fait, non, mais en fait, nous, on voit que le devis, c'est un peu compliqué, parce qu'on a trouvé des gens qui nous font les vidéos pour 3000 euros. Je dis, ah bon ? Alors déjà, excusez-moi, mais je suis surpris en fait. Parce que moi, je viens là pour faire un brief, pour se fixer sur le tournage, un brief avant tournage. Et là, j'ai l'impression qu'on est en train de me renégocier. Et je dis là, ça me pose un problème. Mais là, il me dit, c'est un peu cher. Je fais, mais attendez, à ce moment-là, si vous avez trouvé pour 3000 euros, pourquoi vous me faites venir ? Parce qu'on aimerait bien travailler avec vous. Je dis, alors si vous voulez travailler avec moi, pourquoi vous me remettez en cause de devis ? Elle a fait « Ouais, mais non, je fais attendez, attendez, attendez. » Et là, j'arrête tout, je fais « Attendez, attendez. » Donc, il y a 12 personnes, ils sont là, parce qu'ils pensaient que j'allais me faire écraser, parce qu'il y a 12 personnes. Sauf que j'ai eu la chance que mon métier d'avance, c'était directeur de clientèle, donc je vendais des espaces pubs, donc j'ai un minimum, ça va, des rendez-vous commerciaux, j'en ai fait. Alors, je ne me suis jamais retrouvé à un compte 12, mais j'étais là en mode, je fais « Ok, dans ma tête, ça bouillonne. » Je fais « Mec, soit tu te fais écraser et tu t'aides, c'est quand même cool de bosser avec Air France, et ça te fait un CV, et tu as une ref, etc. » Soit en fait, tu te respectes, soit tu suis ton instinct, et soit tu... C'est même pas ton ego qui parle. C'est genre, me prends pas pour une merde en fait. C'est pas parce que t'arrives là avec ton budget et ta grande gueule que je vais être obligé de m'écraser en fait. Et ça c'est pas possible pour moi. Parce que c'est là où je reprends la parole de vive voix et je dis, écoute, écoute, écoute. Moi y'a une chose, quand je bosse avec quelqu'un, moi je me donne à 200%. Mais je me donne pas à 200% pour... faire quelque chose pour lui, je me donne la 200% pour comprendre ce que la personne avec qui je collabore a besoin et quels sont ses objectifs et que ce que j'attends derrière, c'est qu'elle comprenne moi aussi mes impératifs pour qu'on aille tous les deux ensemble vers cet objectif et qu'on cartonne et qu'on soit content et qu'on soit fier de ce qu'on fait. Je ne suis pas là juste pour me dire, tiens, prends les trois clopinettes et va faire ce qu'on dit et avoir été un vieux prestat, ça ne m'intéresse pas en fait. Et le problème, c'est que moi, je suis devant la caméra. Si je ne crois pas en fait dans ce que je dis et surtout dans les gens pour qui je travaille, ça n'a pas de sens en fait. Je dis là, excusez-moi, mais en fait je suis là, je ne sais pas si j'ai envie qu'on collabore ou qu'on aille plus loin dans ces conditions-là, parce que ce n'est pas de cette façon-là que moi j'ai envie de travailler. Et surtout si derrière il y a des collaborations sur le long terme. Donc là tout le monde est un petit peu gêné, t'imagines bien, il y a 12 personnes, il y a Noël Cambécédès qui est le directeur de l'agence qui est là, que je connais parce que j'avais reçu le prix du... du meilleur blog voyage de l'année au Golden Blog Award et qui m'avait même demandé de faire les vidéos de la soirée des Golden Blog en tant que présentateur parce qu'il avait bien aimé mon énergie. Donc je le regarde et je vois que lui en fait depuis le début il disait rien parce qu'il était juste là en tant que présence, il y a un gros client, je viens, je montre au client que je suis là mais il ne sait pas, il ne sait pas ce qui se passe dans la rue. Et là donc je parle au mec qui est littéralement à ma droite, donc il y a 12 personnes et le mec qui veut me négo, le gars d'1m90, 120 kilos, et je lui dis ben... Je fais excusez-moi mais je préfère réfléchir à tout ça en fait. Parce que moi dans ces conditions je sais pas. Je sais pas si ça m'intéresse d'avancer sur le sujet. Je me lève, je sors. Et là le mec me rattrape un petit peu. Il me dit ouais mais voilà ce serait cool que tu puisses faire ta meilleure proposition etc. Je lui dis attends. Je lui dis pas attends. Attendez parce qu'il voulait que je le vous vois. Lui le seul. Je lui dis attendez. Je pense pas que vous avez compris en fait. Moi en fait je préfère. garder mes prix et travailler une fois pour les prix que je fais moi parce que je sais ce que je vaux et je sais ce que j'apporte et le reste du temps aller nager avec des baleines aux îles Tonga en fait c'est ça ma life si vous voulez prendre des petits gars qui se rabaissent ou qui valent trois clous six sous et qui vous font vos vidéos allez-y ça me fera plaisir pour eux tant mieux ils auront leur chance ouais non mais je comprends je comprends et je m'en vais et je me souviens c'était je sais plus leur bureau c'était vers le Valois Perret ou sur le boulevard Perrer je prends un sandwich caillait dehors à Paris. Je prends un sandwich, je me fous sur un banc, je me dis « Mais qu'est-ce que t'es en train de faire quand même ? T'es en train de te dire... En plus, il y avait trois destis beaucoup trop stylés, je sais plus ce que c'était, mais t'as envie d'y aller dans ces destis. T'as envie de te dire que tu bosses pour F-France et t'as envie de te dire que t'es payé pour ça. » Et je dis putain mais je vais leur dire là, juste derrière, bah non allez vous faire foutre en fait, c'est pas ce que je veux. Je mange mon petit sandwich à 5 balles là, tout pourri. Je dis bah en fait c'est ce qui résonne en moi, c'est ce que mon instinct il est en train de me dire de faire. Je rédige le mail, je dis écoutez je vous remercie, j'adorerais bosser avec vous, j'adorerais être franc, j'adorerais représenter et créer du contenu sur Cédestie. Mais en fait c'est pas comme ça que je vois la collaboration et je trouve que c'est pas sain de commencer dans cet état d'esprit là. Je préfère passer la main et que vous trouviez quelqu'un d'autre qui acceptera vos conditions. Bye. J'ai dit, allez vous faire foutre au peut-être le plus gros client que j'aurais peut-être jamais eu en tant qu'influenceur voyage, vous allez pouvoir faire trop de trucs parce que Air France c'est pas un office de tourisme, c'est tout plein de desti où ils ont besoin de faire la promo. Donc euh, bon, je suis un peu fier de moi mais tu sais, tu gonfles le torse et puis d'un côté t'as un petit peu mal au cul, t'étais là, tu sentais bon. tu serres ta gorge mais en fait tu serres la gorge mais t'as mal au cul je sais pas pourquoi physiologiquement pourquoi ça fait ça et là fast forward je me retrouve je sais pas je pense ça devait être je sais pas 3, 4, 5 mois plus tard le plus gros salon du tourisme à Paris le FTM Top Reza et là dans les milliers et les milliers de personnes parce que là évidemment je me balade dans tous les temps les trucs j'essaie de voir s'il n'y a pas des déjà je vais voir des clients j'essaie de voir s'il n'y a pas des petites collections des nouveaux contrats vu que de toute façon j'en avais basé un énorme parce qu'il y a quelques mois Et là je tombe sur Maria, une des personnes de l'équipe d'Air France qui gérait tout le projet. Je dis « Ah, salut Maria ! » Elle me dit « Bonjour Alex ! » Et elle me dit « Écoute, je suis vraiment désolé de ce qui s'était passé au rendez-vous à l'agence. Est-ce que les discussions ont ouvertes ou pas ? » Et là je lui dis « Ah mais bien sûr, justement ! Moi les discussions elles ont toujours été ouvertes. » Et le problème, c'est qu'autour de la table, elles n'avaient pas l'air de l'être. Et c'est ça qui m'a embêté. Elle me dit, mais tu penses qu'on peut collaborer ensemble ? J'ai fait, mais avec grand plaisir. Et elle me dit, ok, très bien. Elle me renvoie un message plus tard. On fait un rendez-vous avec elle et Max aussi. Je ne donnerai pas leur nom de famille pour raison de confidentialité, qui était le responsable RP. Max était le responsable, qui est toujours peut-être, d'Air France. Et quand on était tous les trois autour de la table... Là, en fait, ça a matché parce qu'évidemment, Maria, qui était dans une position où elle ne pouvait pas mettre en porte à faux ses agences qu'elle payait, et il y avait aussi le directeur, etc., mais qu'elle était vraiment navrée de ce qui se passait. Elle me dit « Désolé, je pensais que tout était validé, que je n'ai pas trop compris le move et je pensais que c'était très bizarre et j'en suis vraiment navré. » Et qu'elle a apprécié la façon dont je m'étais exprimé et qu'en gros, j'avais aussi positionné mes valeurs et ma façon de travailler, qu'elle avait apprécié ma mentalité. Et qu'après ce rendez-vous là, Maria & Max est devenu des gens que j'adore profondément parce que c'est vraiment des êtres humains super qui ont su me faire confiance et Air France est devenu un des clients avec lesquels j'ai le plus bossé. Et vraiment, et ça a été, quand je dis le plus bossé, c'est dans des conditions les plus agréables et les plus géniales du monde. C'était mes clients préférés, je les kiffais, c'était des gens super, genre je me défonçais à 300% pour eux parce que j'ai vu que vraiment ils avaient envie de bosser avec moi et dans des bonnes conditions et qu'ils avaient fait l'effort. de réouvrir les bras parce que des fois tu peux avoir un truc d'ego tu vois si t'as pas un être humain en face de toi qui a un peu de sagesse et de jugeote tu peux dire bon bah non c'est passé ça tant pis non elle, Maria elle est revenue écoute je suis désolé elle a essayé de se faire avec tout le monde, de rester pro et ce que je veux dire pourquoi je te parle de ça c'est parce qu'à ce moment là en fait j'ai mon instinct qui m'a dit un truc je l'ai suivi c'était le chemin le plus dur c'était l'option la plus pourrie la plus dure et je l'ai prise ben grâce à ça j'ai eu encore plus de contrats qu'on m'avait promis dans le premier truc tu vois qui était nul que j'ai recalé que j'ai eu plus de contrats après avec air france et dans des bonnes conditions et de la façon dont j'ai toujours voulu bosser et avec la marque que j'avais envie de bosser qui était air france d'ailleurs qui était une des rares marques avec qui j'ai bossé sinon t'es que des offices de tourisme est ce que j'ai oublié de te dire aussi c'est que noël cambé cédès qui est quand même un mec super aussi qui est le directeur de l'agence du comptoir des multimédias c'est qu'à ce moment là il dit il m'a appelé un ou deux jours après il m'a dit alex Je voulais juste te dire bravo. Bravo, tu as été génial au rendez-vous. Je trouve que les agents ont trop tendance à chier en gros sur les prestats, à se prendre, à leur mettre la pression, etc. Le gars qui était autour de la table, pareil, je ne pouvais pas le descendre parce qu'on est en partnership, etc. Mais je n'étais pas à l'aise. Je sais qui tu es, je sais comment tu fonctionnes. Et voilà, je voulais juste te dire, tu peux garder la tête haute, tu peux être fier de toi et franchement, si je peux te refaire bosser, je le ferai avec grand plaisir. Je peux t'assurer que quand tu es autour de la table, avec 12 personnes, qui te regardent, qui te mettent la pression, qui attendent que tu baisses tes prix, qui attendent que tu baisses ton froc, qui attendent que... De toute façon, en fait, quand je dis Ausha, il y a un mec qui me mettait la pression, mais que du coup, tout le monde doit être solidaire parce que c'est aussi ça, tu vois ? T'es dans la même équipe. Et tu dois assumer ton coéquipier. C'est un peu comme quand il y a un mec sur un terrain, il se bat à toi, tu dis « Ah putain, faut que j'aille aussi » . C'est un peu ça. Mais là, j'ai écouté mon instinct. Et mon instinct, il m'a dit de faire une chose qui était le chemin le plus dur, celui qui faisait le plus peur, mais sur le court terme. Mais derrière, sur le long terme, ça m'a rapporté tellement. J'étais fier de moi, j'ai fait des belles missions, ça m'a rapporté le respect, ça m'a rapporté une belle réputation. Et je peux t'assurer que derrière, c'est un impact énorme sur ma carrière d'influenceur voyage. Donc si je te partage ça, c'est vraiment... Est-ce qu'encore une fois, en ce moment, tu te respectes dans ce que tu penses, dans ce que tu fais, dans tes décisions dans ton business, dans tes relations avec ton boss, dans tes relations avec tes clients ? Est-ce qu'il y en a qui te chient dessus ? Est-ce qu'il y en a qui te parlent mal ? Est-ce que tu sais mettre tes stops, tes barrières, tes limites ? Est-ce qu'en fait, si à un moment donné, tu te fais marcher dessus, c'est toi qui t'es laissé marcher dessus. C'est ta faute. Et c'est très bien que ce soit ta faute. Parce que si tu te rends compte que c'est ta faute, ça veut dire que c'est toi qui as la solution. C'est toi qui es en position de... reprendre le contrôle de la situation, de re-shifter. Et que si tu perds ce client, c'est pas grave. Parce que tu sais quoi ? Si tu kick un client de merde, ça veut dire que tu laisseras la place à un bon client potentiel. Et que si tu laisses la gangrène là où elle est, elle va se propager. Et ça va te bouffer la tête, la charge mentale, de l'espace et tout ce que tu veux. Donc demande-toi en ce moment ton instinct et dis de faire quoi avec les relations que t'as. Et le plus fou dans tout ça, c'est que 4 ans plus tard... Je me retrouve au beau milieu du Pacifique, dans l'eau, en Polynésie, à nager avec des baleines à bosse. Et ça pendant plus de 1h40. Ce que m'ont dit les guides, c'est que ça se voyait presque jamais. Souvent tu nages quelques minutes et elles s'en vont. 1h40. Ça a été un des plus beaux souvenirs de voyage de ma vie. Et surtout, ça a été une des plus belles expériences intenses que j'ai vécues de toute ma vie. Et ça, c'était grâce à Air France. Parce que c'est eux qui m'avaient envoyé en tournage là-bas. C'est d'ailleurs le dernier tournage que j'ai fait pour eux en tant qu'influenceur voyage. C'est d'ailleurs une vidéo qui n'est jamais sortie parce que c'était juste avant le Covid. Quand tu es fidèle à tes valeurs et que tu suis ton instinct, la vie a beaucoup plus d'imagination que toi. Maintenant, je vais te parler d'un sujet qui me tient à cœur, qui est le TDAH, troubles et déficits de l'attention et hyperactivité. Chose que j'ai découvert il y a deux ans et demi. c'est deux personnes qui m'ont dit toi t'es TDAH, moi j'ai l'impression que t'es hyper actif c'est une façon de me décrire un peu fun, comme il y en a d'autres qui sont ronchons d'autres qui sont radins, j'en sais rien et puis ils me regardent en mode genre merde, il est pas au courant que le père Noël n'existe pas il me disait genre non t'es TDAH genre cliniquement, c'était quoi ton truc je vais me renseigner sur internet je regarde, c'est pas moi ça Je reviens dessus une demi-heure plus tard, je dis « Ah, c'est totalement moi cette merde. » Et puis je suis là en mode « Bon, bah so what, et après, vas-y, c'est bon, je m'en bats les couilles. » Et j'ai pas trop regardé le truc, tu vois, parce que j'avais compris que TDAH, c'est un petit peu comme daltonien. C'est-à-dire que c'est ton cerveau qui est comme ça. C'est génétique, c'est pas genre « Si tu te concentres, ça va aller mieux. » C'est comme si tu dis à un daltonien « Alors, concentre-toi, et tu verras la différence entre le bleu et le vert. » Non, connard. Mon œil il peut pas, c'est comme ça, c'est pas parce que le tien il peut que moi je peux terminer, tu vois, genre il y a un moment donné arrête. C'est pas parce que toi tu vois la vie d'une certaine façon et que t'as des capacités que moi je les ai, tu vois. Dire à un tétraplégique, allez bah cours ! Franchement, fais un effort là ! Allez, une jambe devant l'autre ! Putain, culé va ! Bah non, mon cerveau il marche pas comme toi. Et le problème du TDAH c'est que, le grand principe, c'est qu'on a un problème avec la diffusion et la création de la dopamine dans notre cerveau. Et ce qui fait que notre cerveau en général... il n'en produit pas assez et que s'il n'y en a pas assez, il n'y a pas de motivation, il n'y a pas d'action, il n'y a rien. On a tendance à se sentir submergé, on freeze, on procrastine, etc. C'est un petit peu comme si on n'avait pas la pièce qui mettait en jukebox pour faire démarrer toute la musique qui va derrière. C'est pour ça que souvent, les TDAH ne peuvent travailler ou faire des choses importantes que sous l'effet de l'urgence, voire l'extrême urgence. C'est pour ça que je prépare mes confs la veille, voire deux heures avant. Ou sous le coup de la passion. Parce que quand il y a de la passion, ça crée notre cerveau, là tout à coup il est en capacité de produire un peu plus de dopamine, donc ça fait fonctionner le reste du cerveau et clac clac clac clac, toutes les choses en chaîne qu'ils font chez un être humain normal, ben là se produisent. Et au début en fait ça me faisait chier, parce que quand je me suis renseigné, je voulais pas me renseigner sur tout ça, parce que c'était pour moi comme si j'acceptais que j'étais handicapé. C'est genre, bah non, en fait, non, j'ai pas de jambes, non, j'ai pas une jambe en moins. Non, non, non, je vais continuer à courir comme si j'avais deux jambes, c'est que je suis un cloche-pied. Et je me suis dit, bon, il y a un moment donné, si je veux courir comme tout le monde, je vais accepter que j'ai peut-être une jambe en moins, et puis je vais juste trouver une prothèse qui va me permettre de courir avec tout le monde. Et essayer de trouver des situations dans lesquelles avoir une jambe en moins, c'est peut-être plus cool que d'en avoir deux. Donc je me suis pas mal renseigné ces dernières semaines, et en fait, déjà, pour tous ceux qui le sont, Il y a pas mal de plus en plus de contenus à aller regarder, en plus TikTok ou Insta, si vous commencez à regarder des contenus jusqu'au bout, il y a un moment donné, il y a un mois, quand j'ai commencé à me renseigner, parce que j'ai regardé une première, puis en fait vu que c'est un extrait de conférence d'un scientifique, de neuroscientifique, c'était pas juste un mec qui était là « alors t'es des haches, moi quand je suis… » Non, c'est un vrai gars qui a utilisé ça toute sa vie, donc je l'ai écouté, et vu que j'ai écouté jusqu'au bout, il m'en a remis une autre, Insta, et ainsi de suite. Et au début j'ai eu l'armes aux yeux en vrai. J'ai eu l'arme aux yeux parce que ça m'a dit, oh putain, tous les trucs que je crois que je suis chelou, que je suis bizarre, que je m'en veux, que c'est relou, que je ne suis pas tout seul déjà. Et ça m'a fait chialer parce que je me dis, bon, j'aurais beau faire un effort, ça sera toujours comme ça. Et c'est justement ça que j'ai commencé à mettre en place et de me dire, ok, si je suis différent, si je suis un rond, je ne vais pas essayer de rentrer dans un carré. Maintenant, on va essayer de voir dans... quelle situation, il faut des ronds en fait. Et il y en a plein, je suis sûr. Et concrètement, tu te demandes ces TH, en gros, ces TH, c'est vraiment, il y a plusieurs trucs. Déjà, il y a un rapport très compliqué au temps, on a du mal à voir la profondeur du temps, c'est-à-dire que si j'ai un truc ce soir, puis demain matin, puis dans deux semaines, et bien quand j'y pense, moi dans ma tête, tout est tout en même temps. Il y a vraiment, mon cerveau me fout tout là. Donc je me dis, ça fait trop de choses. Il y a aussi le souci de mémoire court terme, que ce soit... Tu me dis ton prénom, que ce soit dans le futur ou dans le passé, tu me dis ton prénom, tu me dis ce que j'ai fait une heure avant ou ce que je dois faire dans une heure, je sais plus, je sais pas, je zappe. Par contre, plutôt très bon sur la mémoire précise, long terme, etc. Il faut aussi qu'il y ait toujours de la stimulation dans une action. Si une action n'a pas une conséquence, et qu'il faut ré-enchérir et ré-réajuster derrière, c'est chiant. Typiquement des devoirs. Tu as fait ça, tu as rempli, et après... Voilà c'est fini vas-y nique ta mère moi j'aime pas les devoirs c'est nul par contre pourquoi les jeux vidéo souvent été d'âge ils adorent parce que tu crées une action qui crée une conséquence et ça reproduit notre situation où tu dois barrer improviser et ça c'est cool tu vois et c'est pour ça que moi mon problème dans tous mes projets professionnels c'est que dès que je voyais la fin du projet ou dès que ça va devenir répétitif parce que pareil la répétition c'est mort ben en fait je m'ennuyais du coup bah y avait plus la petite pièce du coup il ya le jukebox qui fonctionnait plus et que j'avais plus envie de d'axe d'actionner, de passer à l'action et d'être motivé. Il y a aussi, on n'a pas de filtre, on n'a pas de patience, évidemment, on n'a pas de concentration. Mais tout ça, en fait, c'est de se dire, on se sent vraiment nul dans les situations de la vie classique, où tout le monde veut te faire rentrer dans le même truc, alors qu'on sait qu'on est de plus en plus chacun différent et subtil, et avec des nuances. Mais on veut tous nous faire apprendre de la même façon, vivre de la même façon, avoir les mêmes trucs, les mêmes codes pour tout. et que ça va à plein de gens parce qu'il y en a plein de gens qui sont très bien là-dedans. Sauf que quand t'es, en tout cas, une des particularités parmi des centaines qu'on connaît aujourd'hui, quand t'étais âge, mon frérot, en fait, j'avais jamais compris et ça m'a rassuré en fait parce que toute mon enfance, toute mon enfance, j'écoutais les consignes, je captais rien. Parce qu'en fait, la mémoire à court terme, c'est tellement compliqué que j'étais âge, j'ai rien compris. Parce qu'en fait, j'avais oublié le début de la consigne. Et je demandais toujours au mec qui était teubé à côté de moi, qui avait des sales notes, de m'expliquer la consigne alors que moi j'étais genre 2 3e de la classe tu vois et ça me rendait ouf genre mon pote luis lubin avec qui m'avait traîné l'année dernière au crossfit j'étais là j'écoutais les consignes de leur boxe lors de mes couilles à l'exercice j'étais là je comprends qu'est ce qu'il dit je vois je regardais ailleurs et tout et à la fin j'ai dit c'est bon tout le monde a compris je disais non et là et l'hélice était explosif il m'a dit écoute pas je dis mais non mais je comprends pas en fait ça me rendait ouf de me dire je capte pas un truc et que c'est comme ça en fait c'est que notre cerveau Il s'arrête sur des trucs, il oublie le reste, c'est comme si, bon bref. Et ça, ça peut vite rendre ouf si t'es pas conscient de ça et que t'essaies d'écouter et de comprendre comme tout le monde, parce que tous les autres ça leur pose aucun problème, parce qu'ils ont un cerveau normal, tu vois. Mais que le problème c'est que tu te dis pas, ok c'est pas grave, ben moi je vais juste, je sais comment je dois, il faut plutôt que je l'écrive ou le lire parce que ça va m'aider ou qu'on me le montre parce que je le vois et je suis tout de suite en action. Et que, bah non parce que tout le monde explique d'une seule façon et termine et démerde toi tu vois. Et que moi je me dis ouais comment tu fais ? Donc il me montre, ok j'ai capté en fait. Parce que c'est pas une explication, c'est je le vois visuellement en fait tu vois. Et c'est vraiment ça en fait que j'ai capté, c'est de me dire arrête de te foutre dans des situations où... ta spécificité cérébrale, on va l'appeler comme ça, elle te rend teubé, tu as l'impression que tu es teubé. Et mets ta spécificité cérébrale dans des situations où tout à coup, tu es un putain de génie. Et en vrai, c'est ultra utile. Et tu vois, tout simplement, en gros, c'est quoi les gros bénéfices ? Parce qu'il y a quand même plein de bénéfices. Il peut y avoir de l'hyperfocalisation. Parce que quand un TDA, justement, il est passionné, tout à coup, il est dans un tunnel, mais il n'y a plus rien qui existe. Parce que c'est tellement ouf. par rapport au reste du temps, d'avoir autant de dopamine sécrété par le cerveau parce qu'il est passionné, qu'on se retrouve hyper focalisé. Il y a aussi beaucoup de créativité et de pensée divergence. On est connu pour être hors-sentier battu. C'est bizarre, c'était ma marque de fabrique quand j'étais influenceur voyage. On me disait me voir parce que j'allais dans des trucs hors-sentier battu, rencontrer des populations, me foutre dans la jungle, etc. Donc ça a été un super avantage. On a beaucoup d'énergie et d'enthousiasme. C'était plutôt cool pour être devant une caméra, pour faire des conférences, pour animer des cercles d'entrepreneurs. On est aussi très résilient, on s'adapte beaucoup. C'est bizarre. Pour trouver des solutions pour rendre son appartement en deux jours, ça marche pas mal aussi. Spontanéité, prise de risque, au top. Tiens, c'est bizarre. En ce moment, ça me sert pas mal. Et on a pas mal d'empathie et surtout d'intuition. Donc tu dis, ok, super. Mais c'est quoi les métiers derrière ? Je fais quoi ? En fait, tous les métiers créatifs, artistes, musiciens, designers, écrivains, tout ce que tu veux. Métiers d'urgence, pompiers, urgentistes, infirmiers, là où il faut réagir, tac, tac, tu vois. Genre métiers d'entrepreneuriat. Parce qu'en fait, il y en a plein qui, justement, l'entrepreneuriat, c'est pas... que tout faire. L'avantage de l'entrepreneuriat, c'est que tu en as beaucoup. Des Richard Branson, des Steve Jobs, c'était des TDAH de ouf. Sauf que eux, ils avaient les idées, ça allait à 10 000 à l'heure. Et puis, ils faisaient faire les mecs les tâches répétitives que nous, on est incapable de faire, mais on a la vision. Et puis sinon, tu as aussi les métiers de la vente et du marketing. Parce que commercial, c'est avoir de la répartie, c'est être là, c'est comprendre le sujet. C'est toujours des situations différentes. Donc social media, c'est pareil. Métier de l'informatique, développeur, journaliste, sport aussi, parce que le sport, et je pourrais dire aussi... En fait j'ai capté aussi parce que notre cerveau apparemment va un peu plus vite que la normale parce que ça cogite à 10 000 à l'heure à l'intérieur. C'est pour ça que je suis un vaneur de fou. J'ai toujours eu de la répartie de malade, ça va beaucoup trop vite. Les mecs ils ont à peine terminé la phrase, je leur ai envoyé une vanne, ça c'est un peu mon problème, c'est un peu mon vice. C'est pour ça. Et du coup, pourquoi pas faire du stand-up ? Pourquoi pas faire de l'acting ou des choses comme ça ? Donc si tu sens que t'es dans ce profil-là, Et peu importe que tu aies des TDAH ou autre chose, que tu as un profil, où tu sens en fait que tu es dans des situations qui ne te conviennent pas parce que ton cerveau n'est pas fait pour ça, ta personnalité n'est pas faite pour ça. Mais n'insiste pas, va trouver les situations dans lesquelles tu vas naturellement exceller. Parce que, en fait, c'est soit un triangle qu'on fout dans un triangle, tu vois. Moi, je suis un rond, j'essaie d'être, je ne sais pas, boum, dans un rond. Mais ce que je veux dire, c'est que ça, ça me rend dingue, en fait, de voir des gens qui se sentent mal dans leur vie, dans leur peau, dans leur métier, dans leur façon de vivre. Parce qu'en fait, ils n'arrivent pas à accepter que ce n'est pas comme ça. La norme, ce n'est pas pour eux. La norme, ce n'est pas pour toi, si tu m'entends. Et si tu sens que ce n'est pas pour toi, accepte. Trouve le côté qui n'est pas normal. Et ça devienne ta normalité. Sois anormal. C'est chômé d'être anormal. Mais c'est dur. Parce que c'est le chemin où il faut tailler à la machette que souvent, il y a peu de gens qui sont passés avant toi, que souvent, tu n'en as pas autour de toi, que tu te sens seul, que c'est compliqué, que tu te sens toujours un peu teubé, débile. Les gens disent « Mais qu'est-ce que tu fais ? » Bah ouais, c'est comme ça, fait chier, je commence à l'accepter. Je ne me dis pas que c'est un handicap, je me dis que c'est un super pouvoir, dans certaines situations. Donc à moi de les trouver, à moi de me créer ces situations, à moi de lâcher un appartement, et de me mettre dans le risque, et de me mettre dans les bras ouverts à la chance, j'en parlais, les formes de chance dans un des derniers journaux de bord. Bah ouais, je crée ma chance en fait. Je me mets dans une situation où moi, ça me met dans un meilleur potentiel, de réussite. et que j'ai des potes, c'est l'inverse. Eux, c'est la routine régulière, millimétrée, métronommée, qui fait qu'ils vont être bons. En fait, nous, les TDA, il y a différents niveaux, évidemment. Moi, j'ai une pote, elle peut même pas conduire, tellement elle arrive pas à se concentrer, pour te dire. Moi, j'en suis pas là. Mais on a du mal avec les routines. Moi, j'arrive pas à les routines, je trouve ça formidable. Il y a que comme ça qu'on arrive vraiment à masteriser quelque chose, en vrai. C'est la répétition. Sauf que, dès qu'il y a une routine, franchement, j'oublie. J'oublie. Tiens, merde. Il y en a, ils oublient de se laver les dents, les TDA, j'ai entendu, tu vois, les vrais durs-durs, tu vois. Je peux te dire, ah oui merde c'est vrai, mais parce que ça m'arrive sur plein de trucs. Pourquoi je te dis ça ? C'est parce que c'est ça la beauté du monde. C'est nul d'être comme tout le monde. Et dès que tu trouves une spécificité, embrasse-la et assume-la et développe-la. Et si tu as une spécificité qui fait que tu es peut-être handicapé de quelque chose, que tu es daltonien, tu es TDAH, peu importe, tu es multipotentiel, tu es hypersensible, j'en sais rien. Tu es peut-être un poney ou une licorne, tu fais ce que tu veux, mais assume-le. Assume-le parce que tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux et surtout essaie de trouver des situations où c'est cool d'être une licorne. Et il y en a plein des situations où on a besoin. Tout le monde aime les licornes déjà, mais il y en a plein des situations. Et que s'il y en a beaucoup moins quand même que la normalité, c'est tant mieux. Parce que ça veut dire qu'il y a moins de gens qui peuvent faire cette situation et que finalement, tout à coup, au lieu d'être en compétition avec le monde entier, tu es en compétition avec quelques personnes, vu qu'on n'est pas nombreux à être si spécifiques et anormales. Et c'est ça que je t'en mets. Donc si tu sens que tu es des H ou autre, encore une fois, si tu sens que tu n'es pas à la bonne place, trouve-la. Maintenant, je voudrais te partager deux phrases. qui m'a un peu fait sauter le cerveau que mon pote Sam, que je suis venu voir ici et avec qui je suis venu passer du temps à Bali m'a sorti dans une de nos nombreuses conversations depuis que je suis arrivé depuis 2-3 jours et Sam c'est un peu le genre de gars que j'adore, il a une tête de pirate c'est le genre de compétiteur un peu raclure, qui veut gagner mais d'un côté qui se marre et qui est un être humain fantastiquement gentil et bon qui se donne à fond, qui se fait du bien qui fait gaffe à... à son hygiène de vie, mais qui des fois, il s'en fout, c'est pas non plus un ayatollah de la santé. C'est un mec sur qui tu peux compter, et c'est surtout un mec super smart, et c'est un mec sur qui, encore une fois, qui va t'élever, en fait, qui va te faire vibrer à un niveau où tu vas révéler ton plein potentiel, parce que lui, il essaie toujours de révéler son plein potentiel et se donner à fond, et toi, ça te donne envie de le faire. Et il y a un moment, on parlait de plein de choses, et de mecs qui avaient réussi, et de choses comme ça. Et il me dit, malgré le fait que c'est un mec, tu vois, qui veut réussir, qui veut tout arracher, tu vois. Il est en train de monter un fonds d'investissement avec un autre pote et il est sur la bourse. Il s'adresse à un mec, c'est son crélo, il parle de trucs à chaque fois. Je comprends la moitié des choses quand il parle. Si tu as regardé Bref, c'est un peu comme le moment de la compta. Genre, le mec m'a parlé des marchés internationaux. Je dis, d'accord, ok, cool. Bref, il y a un moment, il me dit, si tu envies quelqu'un, prends toute sa vie. Pas juste ce qui te fait envie en fait. Et tu verras, tu auras peut-être plus tant envie que ça d'avoir sa vie. On parlait de MrBeast, on parlait d'autres créateurs et d'entrepreneurs. Et MrBeast, tu dis, ouais, super, le plus gros YouTuber du monde, 300 millions d'abonnés, il fait des millions de vues, il fait des trucs de fou mental. Mais jamais, en fait, tu te dis, c'est trop cool. Mais jamais tu veux sa vie, en fait. Et d'autres entrepreneurs qu'on voyait à côté, genre, ouais, trop bien, il a l'air successful, mais... Est-ce que tu prendrais aussi le fait qu'il vient de se faire larguer par sa meuf qui était géniale parce qu'en fait il passe pas de temps avec elle ? Ou alors est-ce que le fait qu'il arrête pas de tomber malade parce qu'en fait il prend pas soin de sa santé, qu'il est méga stressé et peut-être qu'il va avoir un cancer ? Ou est-ce que tu veux aussi prendre le fait que je sais pas, il parle plus à ses parents parce qu'en fait c'est devenu un con qui est tellement dans son travail ? Et tout ça en fait. Et ça ! On a toujours tendance à se comparer ou à se dire « Putain, j'aimerais trop avoir cette situation. » Sans forcément être jaloux, mais de se dire « J'aimerais trop. » T'aimerais trop ça ? Ou est-ce que t'aimerais tout ça ? Parce que c'est un peu facile de vouloir un truc cool d'une personne. Mais si tu regardes Elon Musk en ce moment, il a fait partir des fusées, il a développé la conquête, le développement spatial à un truc incroyable, les voitures électriques très bien. Mais le man, à côté de ça, il est bouffé de l'intérieur. En fait, c'est un mégalomane. C'est un mec qui, apparemment, il a des petites tendances, tu vois, un peu néo-nazis, on sait pas. Bref, il est malheureux profondément. Il s'est fait certainement taper, voire peut-être même abusé par son père quand il était jeune. On sait pas trop ce qui s'est passé, il le dit pas. Mais le gars, il le dit lui-même. Je souhaite à personne d'être dans ma tête et d'être moi. Donc en fait, ça a l'air génial de vouloir être un entrepreneur à succès, d'être multimillionnaire et tout ça. Mais moi, j'ai plein de potes qui me disent qu'ils sont multimillionnaires. Ils me disent « Mais Alex, tu sais que plus je suis riche, plus j'ai peur de tout perdre. Plus j'ai la peur du manque, en fait. » Et c'est pas ça que je veux. Moi, je veux avoir assez d'argent pour ne pas avoir à y penser. Et que finalement, je n'ai pas besoin de multimillion, loin de là. Et que plus ça va, moins je m'aperçois que j'ai besoin d'argent. Ça se situe certainement en faisant environ de 80-100 cas par an, ce qui n'est pas rien. Surtout quand tu sais qu'il y a de plus en plus de gens qui sont au chômage, qui galèrent, etc. Mais c'est pas non plus... avoir des millions ou taper des millions etc et finalement ça rassure ça fait du bien et que tu dis que c'est un peu le sweet point et c'est peut-être même encore je dis oui tu es peut-être pour me rassurer peut-être moins en fait mais c'est le sweet point entre bas tu galères et tu fais plein de millions mais tu galères de l'intérieur en fait où tu galères dans ta vie t'as pas de temps donc c'est vraiment de se dire j'ai envie de te partager cette phrase pour dire quels sont les gens que tu as envie Tu sais, tu dis « Waouh, je trouve ça trop génial ce qu'il a lui, ou ce qu'elle a ça, ou ce qu'elle a réussi à accomplir. » Et essaie de voir vraiment, cherche dans la globalité, qu'est-ce que c'est leur vie ? Qu'est-ce que ça leur a coûté ? C'est quoi les sacrifices qu'ils ont dû faire et auxquels ils ont dû faire face ? Je regardais le documentaire sur Simone Bale. Bill's, qui est la gymnaste américaine, elle a eu toutes les médailles tout le temps, à chaque fois qu'elle est arrivée, elle a tout arraché. Bon bah, super. Elle n'a pas eu d'enfance, en plus elle s'est fait attoucher sexuellement par le staff médical, il y a eu un énorme scandale comme des centaines d'athlètes américaines, qu'on lui a craché dessus quand à Tokyo, le JO de Tokyo, elle est sortie parce qu'elle avait fait des espèces de black out, en fait, elle n'arrivait pas et qu'elle s'était respectée. Et tu sais, est-ce que tu as envie de ça en fait ? Est-ce que tu as envie de cette vie ? En fait, demande-toi à chaque fois que tu es en train d'envier quelqu'un, si tu prends tout le package. Parce que si tu ne prends pas tout le package, n'envie pas la petite option qui a l'air cool. Et la deuxième phrase, c'était, il me dit, je vois tellement de gens qui creusent et qui cherchent de l'or, mais qui creusent sur 30 cm un peu partout, et après, ils envient la personne qui a trouvé de l'or, mais qui a creusé sur 30 m. Et là, je me suis dit, putain. Ça me parle un petit peu ce que tu me dis, tu vois, à moins que si t'es des agents, « Oh, t'es un petit peu par-ci, un petit peu par-là, je suis tellement impatient que si ça vient pas tout de suite, ça me casse les couilles, j'arrête, je change, etc. » Et que oui, il faut accepter qui on est. Mais d'un côté, il ne faut pas envier des gens qui font quelque chose que soit t'arrives pas ou soit t'as pas envie de faire. Et tu sais, t'as certainement dû voir passer cette image, j'aime bien cette petite infographie, ce dessin, où en fait, c'est deux mecs qui creusent là, à l'horizontale. Et il y en a un, tu vois, qui abandonne, qui repart dans l'autre sens, qui était à littéralement 10 centimètres de tomber sur une mine de diamants, et l'autre qui creuse comme un malade et tu sens qu'il va y aller. En fait, c'est ça. C'est en fait, tu ne sais jamais quand est-ce que tu vas gagner. C'est le principe quand tu te lances dans un sport, dans l'entrepreneuriat, peu importe en fait, tu ne sais pas. Ne lâche pas en fait. Et on veut te faire croire aujourd'hui que la vie c'est instantané, c'est rapide. C'est pour ça qu'il y a autant de jeunes qui sont en dépression parce qu'en fait, tout à coup, « Ah ma merde, la vie, c'est dur, ça prend du temps, ça demande des efforts, mais c'est quoi cette vie de merde ? Je préfère appuyer sur un bouton et tout de suite récompenser et gagner ma merde alors ! » Bah ta gueule. Bah voilà. C'est ça la life. Bah ouais. C'est pas creuser des petits trous de merde là de 30 cm. C'est peut-être. 30 cm et t'éjacques pas, tant mieux, t'as un bon karma. Mais peut-être qu'il y a un moment où il va falloir creuser à 30 mètres. Et c'est autant. C'est pour ça que c'est important de savoir ce qui te passionne, parce que si tu es des h comme moi, s'il faut creuser à 30 mètres, tu as vraiment intérêt à ce que ça te passionne, parce que sinon tu vas être condamné à creuser des petits trous de 30 cm de merde et être le vieux tocard qui n'arrive à rien. Et ça c'est vraiment important. Ne crois pas que la réussite arrive facilement, et elle arrive rapidement. Rapidement c'est 2-3 ans. Rapidement c'est 2-3 ans. Quasiment tout. quasiment tout tout ce que j'ai fait tout ce que je vois autour de moi dans le sport dans les tout si tu veux des vrais résultats c'est deux trois ans les vrais résultats ou là tu dis putain je suis là là je suis dans la gang là je suis stylé là ça marche le business il tourne j'ai compris un truc j'ai trouvé mon positionnement mon offre j'ai capté etc tiens ma santé ma main j'arrive bien à courir j'ai un bon cardio tiens j'ai des mus j'ai perdu du poids je ok là on parle de trois ans C'est quand la dernière fois que tu as choisi un truc et que tu t'es donné à fond pendant 2-3 ans, sans arrêter et en te disant « putain, non, ça me saoule, j'arrête » . Tu sais, genre vraiment jusqu'au bout et galérer pendant 2-3 ans. Je peux t'assurer que là, si on revient justement sur la partie influenceur voyage, vu que j'ai fait une anecdote sur le sujet, c'est pendant 2 ans, 2 ans, j'ai plus de 2 ans et demi, j'ai créé du contenu, je voyageais, je faisais du contenu par pure passion. Je ne savais même pas qu'on pouvait gagner de l'argent, je le faisais comme ça, je me disais peut-être un jour, je ne savais même pas comment j'allais y arriver. Et puis ça arrivait en fait. Je savais pas, mais j'ai pas désespéré, je l'ai fait, je l'ai fait, par passion, parce que j'avais la passion en fait. De bas j'avais la passion, pas de vouloir gagner de l'argent, mais de juste partager et transmettre ce que moi m'apportait le voyage. Donc demande-toi en ce moment où est-ce que tu creuses à 30 cm, et demande-toi où est-ce que t'aimerais bien creuser à 30 mètres. Et puis vas-y, fonce, creuse. Bon, c'est le moment du sad fact, de l'histoire un petit peu triste. qui m'est arrivé ce matin, mais qui est une histoire qui m'a rappelé des fondamentaux de la vie qu'on a tendance à oublier. Je suis là, je me lève à 8h plutôt fier de moi, tac, j'ouvre les rideaux de ma petite guest house juste, j'ai la jungle, j'ai des arbres de partout, j'ai du vert, tout ce qui me manquait à Lisbonne, jouer de la nature, jouer de la... Je suis bien. Je descends, je prends le petit tapis de yoga, je vais aller faire mon petit pilates comme un grand et il y a deux Ausha là. Qu'est-ce qu'un chat là ? C'est là où tu fais le yoga tu sais ou ? c'est plat et c'est couvert et que c'est aéré et que c'est cool et il y en a deux c'est un des guest house où ils donnent pas mal de cours de yoga sauf que moi le yoga bah une heure ça me casse les couilles mais 20-30 minutes bah allez ça passe tu vois donc Il y a un cours de yoga sur celui de droite et moi je vais sur le chala de gauche où je suis tout seul, tranquille. Je me mets ma petite vidéo YouTube pour suivre la petite séquence de yoga qui va bien. Jusqu'ici, on est plutôt pas mal. C'est le matin, les rizières, la douce brise, il fait déjà chaud et c'est le soleil à Bali. Et là, j'entends, tac, il y a deux personnes qui arrivent derrière là, au niveau de mon chala à moi. Et je vois que c'est celle qui gère un peu les inscriptions de... au cours du yoga parce qu'il accueille les personnes qui viennent au cours du yoga de l'autre côté et Nana qui est venue avec son chien du coup elle le met elle le met, elle l'accroche sur un des poteaux du chat là de mon côté parce que bah parce qu'il n'y a pas de cours de mon côté, moi je peux aller me faire foutre mais du coup ils allaient pas mettre le chien de l'autre côté qui allait potentiellement faire un petit peu de bruit j'ai dit vas-y c'est pas grave, je vois il gigote, il aboie un petit peu vite fait parce que ça m'est très spartie j'ai dit bon je me remets dans mon petit truc de yoga et truc et machin normalement je me retourne Je vois plus le chien, je vois juste que la laisse, parce qu'en fait le chat là c'est surpiloté, donc c'est surélevé d'un quasiment 1m52m, et je vois, je dis bon bah il a dû se mettre, du descendre, et il a dû se mettre un petit peu dans la terre pour se, je sais pas, pour se rafraîchir vu qu'il faisait déjà un peu chaud. Tac, je fais mon truc, je continue mon yoga, et je finis ma séance, je renroule mon tapis, je m'en vais, et je dis bon, je vais quand même aller voir le petit chien, voir un petit peu comment il va. J'arrive. et je vais derrière parce qu'en fait c'était en carré et en fait moi je pars sur le côté du chala sauf que lui était derrière donc je contourne le chala et là j'arrive et je vois le petit chien pendu à sa laisse tu sais vraiment avec la langue qui sort et là je fris je dis merde faut que je fasse un truc je décroche de sa laisse et moi je m'attendais je sais pas dans ma tête qui était juste pas très lourd enfin je me dis bon il va ... Tac, et je pensais qu'il allait... Pardon, excuse-moi, ça va mieux, merci beaucoup. Sauf que le machin, il bouge pas, je commence à faire un connement, un massage cardiaque sur le chien, tu vois. Tac, je me dis, je sais pas, je me dis, il va pas mourir, tac, je dis, vas-y, tac. Je vois que ça, il bouge pas du tout. Je fonce de l'autre côté, dans l'autre chien là où il y a le cours, je dis, ah, qui est le chien ? Elle a une meuf qui se retourne, elle me dit, moi, je fais, viens, maintenant. Donc là, elle a un peu peur, je l'amène, et heureusement que la pauvre, elle a pas vu la vision que moi j'ai eue, parce que c'était quand même son chien. Et je lui explique, et là, elle se met à paniquer, à pleurer, elle veut lui faire du bouche-à-bouche, mais c'était une Russe un peu classe, donc elle lui soufflait dans la bouche en soufflant, mais t'sais pas, en mettant la bouche sur la bouche, tu vois, elle était... Avec un petit massage cardiaque, donc je me suis dit, oula, à mon avis, le chien, il va pas, tu vois. Bref, de toute façon, c'était, je pense, un petit peu tard, malheureusement, et boum, boum, boum, tu vois, et la pauvre, au bout d'un moment, elle comprend que, tu vois, qu'est-ce qu'il faut faire, je sais pas quoi faire, et puis elle comprend que le chien, c'est... c'est fini tu vois c'est très bizarre de voir un petit être que tu as vu tout innocent mais moi je vois j'ai vu quelques secondes avant tu vois genre et qu'elle a qui avait l'air tout mignon qui était plein de vie et là il est sans vie c'est très bizarre et du coup après on l'a aidé on l'a un peu soutenu parce qu'elle était effondrée en larmes c'est son petit chien je pense que voilà et alors c'est pas le petit chien c'est tout poilu tu es qu'à l'air tu sais un peu de comme sur un stade un petit chien cool tu vois car en plus qu'il y avait de la gueule quoi qui est c'est pas un rat non plus tu vois Et là, tu vois, je suis reparti en mode « Waouh ! » C'est fou en fait à quel point une décision peut changer ta vie à n'importe quel moment. Et évidemment, tu n'anticipes pas toujours tes décisions, surtout quand tu prends des risques. Et là, la nana, quand elle a attaché son chien, elle ne s'est pas dit que le chien allait sauter ou tomber et que ça allait le pendre en fait. Parce qu'en fait, je pense que, bon, je ne lui ai pas trop dit, mais... J'espère qu'elle n'a pas la culpabilité de sentir qu'elle a pendu son chien, parce que c'est un peu ça. C'est la meuf qui lui a dit « Attache-le là » . Mais tu te dis « Waouh ! » La décision de se dire « J'aurais pu l'attacher en bas et il serait rien passé, j'aurais eu mon chien. J'ai juste attaché en haut parce que j'ai suivi aussi les consignes de quelqu'un sans trop réfléchir. » C'est aussi ça le truc. Tu fais ce que quelqu'un t'a dit sans trop cogiter, sans trop te demander si c'est la bonne chose. Plutôt que de te dire « Attends, attends. » Oui, on peut le mettre là, mais viens, on le met plutôt de ce côté, là où il sera en bas, il n'y aura pas de risque. Et je pense qu'on a tendance dans notre vie à, parce qu'on est dans le flot, parce qu'on ne réfléchit pas, parce qu'on se laisse bercer, à ne pas trop réfléchir, à suivre un peu ce qu'on nous dit, sans trop questionner, de se dire est-ce que c'est la bonne solution, est-ce que ce n'est pas la bonne solution, de ne pas peut-être écouter notre instinct, je n'en sais rien. Et que même si on l'écoute, on ne sait pas ce qui peut se passer. Ça m'a vraiment ce... Ce SadFact, vraiment, ça m'a fait de la peine ce matin et je me suis dit mais... Bon, Alex, chaque décision que tu prends, prends-le en conscience. Et surtout, tu ne sais pas ce qui va se passer. Parce que des risques dans ma vie, j'en ai pris. Me retrouver sur des pirogues au fond de la jungle, grimper dans des arbres, être sur des crabes à hûter avec des gens, des trucs, être à côté de serpents, de bordel, de tout ce que tu veux. Il aurait pu m'arriver cent mille fois n'importe quoi. Il ne m'est jamais rien arrivé pour le moment. Je touche du bois. Mais en fait, des risques, j'en ai pris. Je vais continuer d'en prendre. Et je pense que c'est ce qui m'a encore redonné, tu vois, encore plus de goût à ma vie en ce moment. Et avec tout le grain de folie que j'ai mis dedans, mais c'est de me dire... Tu sais, tu sais pas. Fais les choses à fond, mais en fait tu sais pas. Tu vois, je prends mon scoot tous les jours à Bali, tu sais pas ce qui peut m'arriver. Je mets mon casque, des fois ça m'arrive une ou deux fois de pas le mettre pour 200 mètres, tu sais pas ce qui peut se passer. Peut-être que j'aurais dû le mettre. Là il m'est rien arrivé, mais c'est vraiment de se dire, est-ce que je vis ma vie à fond, est-ce que j'ai conscience de ce que je suis en train de vivre ? Ou est-ce que je suis dans une espèce de train automatique, ou tu sais je suis dans le métro et je suis comme les gens du métro, je me laisse porter par ma vie. et prochaine station, tu descends, là tu montes. Ou est-ce que je prends ce risque avec conscience, parce que ça fait du sens, ça me fait vibrer, c'est ça que je veux, tout en sachant qu'on ne sait pas ce qui peut se passer, que ce soit en bien ou en pas bien. Est-ce que j'honore mon temps ? Est-ce que j'honore mes décisions ? Est-ce que je parle bien ? Est-ce que je suis en intégrité avec mes valeurs, avec mes paroles, avec mes actes ? Ça c'est important, parce qu'encore une fois, on ne sait jamais quand ça s'arrête. Et ça a redonné un peu plus de goût à ma vie, à mes décisions en ce moment, ça me les a confortées. et ouais, une petite pensée pour ce chien qui malheureusement au prix de sa vie m'a rappelé une très belle leçon à la semaine prochaine

Description

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SUJETS :

  • Mon arrivée à Bali → écouter son instinct & sentiment de liberté

  • Le jour où j'ai envoyé chi*** Air France en pleine négociation → l'impact sur ma carrière d'avoir su m'écouter et rester fidèle à mes valeurs

  • TDAH → caractéristiques, situations à éviter et à rechercher pour exceller

  • Comparaison & Motivation → 2 phrases qui m'ont remis les choses en place

  • Sad Fact du petit chien → rappel important de la vie


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Transcription

  • Speaker #0

    Ah, Bali, Bali, Bali, oui ! Alors, ok, je suis d'accord, c'est clairement un parc d'attractions pour adultes, que ça construit dans tous les sens, qu'il y a de la pollution, qu'il y a un trafic insensé, que c'est une concentration de touristes sur quelques mètres carrés, que c'est abusé la frénésie vraiment qu'il peut y avoir. Mais quand justement t'es en mode parc d'attractions dans ta tête, en mode repos, kiff, franchement, c'est une dinguerie quand même Bali. Parce que c'est sûr que quand tu habites, comme je l'ai fait, et d'être toujours entouré dans un mood de vacances et que tout le monde est là en mode coignis de vacances, c'est vite un peu relou. Mais quand tu viens pour recharger les batteries, te reposer, avoir une vie facile, avoir une vie agréable, être dehors, avoir un petit goût de pas chez toi, d'exotisme, c'est quand même cool. Bref, dans ce nouveau journal de bord, je vais te parler de ce sentiment de légèreté, de liberté. que j'ai eu quand j'ai rendu les clés de mon appart et de mon arrivée à Bali et ce que ça m'a impacté et surtout ce qui s'est passé intérieurement avec les clics que j'ai eu. Je voudrais aussi te parler de la fois où j'ai envoyé Chier Air France à une table de négociation parce que ça a un rapport avec tout ça, avec ce sentiment de liberté, de suive son instinct et l'impact que ça a eu derrière sur ma vie d'envoyer Chier Air France. Je voudrais aussi te parler d'un sujet, ça fait déjà un petit bout de temps que je voulais t'en parler. parce que je commence de plus en plus à me renseigner et d'être un peu pointu sur le sujet, c'est TDAH, donc le trouble et déficit de l'attention avec hyperactivité. Je dirais trouble de l'attention dont je suis, alors je ne dis pas victime, parce que du coup, ce ne serait pas très joli, mais que je suis. Et du coup, je voudrais donner quelques caractéristiques pour ceux qui peuvent s'y reconnaître et aussi donner des tips sur les situations qui sont déconseillées, donc à s'enfermer. et à essayer de vivre une vie qui n'est pas faite pour ton cerveau et te donner aussi des tips sur les circonstances et les situations dans lesquelles tes DH ça devient un super pouvoir et que tu peux exceller par rapport aux autres parce que oui c'est une déficience de ton cerveau mais en fait s'il est formaté différemment il peut être aussi très stylé et ça je voudrais t'en parler je voudrais partager deux phrases que mon pote Sam que je suis venu rejoindre ici à Bali m'a sorti et qui m'ont marqué et qui m'ont rappelé des belles choses ... en termes de mindset qui sont sur l'aspect de la persévérance et sur l'aspect aussi de la comparaison à l'autre. Je pense que c'est deux sujets auxquels on fait tous face tout le temps. Et je voudrais terminer non pas par un fun fact, mais par un sad fact qui m'est arrivé pas plus tard que ce matin, mais qui encore une fois m'a rappelé à travers une mauvaise expérience, tu vas voir, mais quelque chose de joli et qui est important de garder. à l'esprit en permanence, c'est parti pour ce nouveau journal de bord. On est mercredi dernier, il y a Maria, la fille de l'agence à qui je loue l'appartement, et Valentin, le biélorusse qui s'apprête à reprendre mon appartement, qui sont tous les deux à côté de moi. On se balade dans mon appart pour faire le check-out de l'appartement dans lequel je viens de passer plus de 8 mois, que j'ai pris du temps, de l'énergie et de la passion à essayer de bien décorer avec des meubles qui ne sont pas de chez Ikea. et du coup qui coûte une blinde. Elle décorait avec des plantes, des petits trucs qui font que c'était chez moi. Et je m'apprête à leur donner les clés de mon appart, quelques minutes plus tard, et de signer le bail du check-out. Je regarde mon appart une dernière fois, je dis à Valentin, profite bien, prends bien tous les avantages de cet appart qui m'a beaucoup apporté, mais qui pour moi, c'est la fin d'un chapitre. Il était temps que je le rende. Parce qu'il fallait que je reprenne de la liberté, de la légèreté et surtout que je m'écoute. Je donne les clés, je ferme la porte, je prends mon sac et ma valise et je file direction l'aéroport. Je peux t'assurer qu'à ce moment-là, dix jours avant, je venais d'acheter mon billet d'avion pour Bali. Je n'avais aucune idée que ça allait se terminer comme ça. Parce qu'en fait, à ce moment-là, je voulais juste prendre un billet d'avion pour rejoindre mon pote Sam et passer un peu de temps avec lui pour me remettre dans une bonne dynamique de vie. Ok, c'est tout. C'est tout. Mais je me dis, qu'est-ce que je fais avec mon appart ? Je ne vais pas le laisser comme ça deux mois. C'est 1300 euros de loyer. Fais chier. Je vais le soulouer. Je mets sur des groupes. Donc les deux premiers jours, c'est ça ? Il me reste dix jours. Qu'est-ce que je fais ? Les deux, trois premiers jours, j'essaie de mettre sur des groupes Facebook, sur location, etc. Je vois que je ne sais pas, on n'accepte pas mon adhésion, que mes postes ne sont pas trop publiés par les admins, qu'il n'y a personne, que machin. Sauf qu'en fait, mon premier instinct, ma première émotion, ça a été genre, faut que je lâche l'appart. Faut que je reparte à zéro, faut qu'il y ait un truc où, quitte à revenir à Lisbonne, mais dans un autre endroit, ici ça va pas, il y a un truc, je saurais pas l'expliquer, j'ai beau avoir mis toute l'énergie et les efforts du monde, il y a un truc qui est en termes d'énergie, de truc, je sais pas, c'est pas ici. Et je voulais pas me l'avouer. Mais là, je me dis, vu que la sous-log, ça ne marche pas, vas-y. Je vais faire comme mon instinct m'a dit et comme l'agence m'a dit de ne surtout pas faire, c'est-à-dire le rendre avec tous les meubles et avoir deux mois de préavis. De le rendre plutôt dans quelques jours, alors que c'était deux mois de préavis et vide. Donc, je mets l'agence, je mets l'annonce sur le site. Et là, en à peine 24 heures, il y a Valentin, ce biélorusse développeur qui a une 8K par mois, qui me reprend mon appart et qui me rachète. tous mes meubles pour 4000 balles, j'ai dû perdre 1500 balles sur l'affaire, donc ça va en fait. Et en fait, je me dis, mais attends, ça c'est le genre de truc, quand tu as pris ton billet, tu te dis, rendre un appart avec tous tes meubles, est-ce qu'on les vend un par un ? Est-ce que ceux-ci, est-ce que ceux-là, l'agent, c'est deux mois de préavis, comment on fait ? Ils veulent que je rentre tout vide, ils ne veulent surtout pas que... Qu'est-ce que je fais ? Contrat d'électricité, internet, de l'eau, enfin c'est genre en dix jours, c'est impossible. qui rend un appart comme ça en 10 jours ? Bah moi. Bah toi en fait. Bah n'importe qui. En fait, chaque personne qui le croit. Et en fait, je l'ai fait en 48 heures. 48 heures. J'avais 10 jours devant moi et j'ai réussi à le faire en 48 heures au moment où j'étais convaincu que c'était ce que je devais faire et que j'étais convaincu que je voulais le faire et que j'allais y arriver. Et c'est vraiment ça que je retiens de cette phase de vie, c'est de se dire, mais quand tu ne sais pas ce que tu veux, la vie t'apporte ça. Des doutes, des questionnements et du bordel dans ta vie. Et quand tu sais ce que tu veux, même si tu ne sais pas si c'est la meilleure solution, même si tu ne sais pas si ça va bien se terminer, même si tu ne sais pas si c'est ce qu'il te faut, mais que toi, tu en es convaincu, la vie, elle se fait un malin plaisir à t'aider. elle t'amène ce que tu manifestes, appelle-le comme tu veux, visualisation, manifestation, univers des vortex, de méta, univers de mon huc, mais elle le fait. Et ça, c'était fou parce que quand je dis à des potes, j'ai rendu mon appart et mes meubles, il n'y avait pas eu de préavis, j'ai juste appelé, je dis c'est bon, tout est réglé, il y a un mec qui me fait le virement, il reprend, venez là, tac, tac, en 48 heures, et que l'agence, elle a accepté, qu'elle a été ok, que tout s'est bien passé, que le mec m'a payé. C'est pas possible en fait sur le papier. C'est juste pas possible. Comme c'était pas possible de devenir influenceur voyage en 2012-2013 quand ce job n'existait pas. Pourtant j'ai réussi. Et j'en ai d'autres des histoires comme ça, j'en ai plein d'autres. Ce que je veux te dire en fait c'est que rendre cet appart pour moi, ça a été me faire confiance. De nouveau, suivre mon instinct, être convaincu que c'est ça ce qu'il me fallait. Pourquoi après ? J'en ai fucking aucune idée. Je viens d'arriver à Bali et on me dit « mais du coup tu fais quoi en ce moment Alex ? » Eh bien, le moins de choses possibles et aucune qui m'apporte de la charge mentale. On a toujours l'impression qu'il faut dire, surtout quand tu es à Bali, « tu fais quoi ? » « En ce moment j'écris un bouquin, je suis en plein lancement d'un nouveau projet, je fais des… » Bah tu sais quoi ? Non en fait. je vais continuer d'être vrai avec moi-même. En ce moment, je fais R. J'ai le cercle des solopreneurs, dans lequel je m'éclate. Et en plus, il n'y a pas de nouveaux membres qui rentrent, et c'est plutôt faire, parce que je passe tout mon temps sur le cercle et pas en faire tant la promotion, et que j'ai passé du temps pour moi, et que j'ai passé du temps pour dégager de Lisbonne. Et en fait, ça fait du bien d'être vrai avec soi. En ce moment, je suis dans une phase où j'ai besoin de m'écouter, d'être bien, de me détendre. Et c'est exactement ce que j'ai fait. Quand j'ai rendu mes clés, que j'ai passé la porte, je dis « Oh, fucking shit ! » Ah, j'aimais bien mes petites plantes. J'ai aimé ma petite bouilloire philo à 200 balles, parce que ça m'a fait chier de l'acheter à 200 balles. Du coup, elle bouillait vachement bien l'eau, je trouvais. Mais en fait, elle n'est d'aucune utilité dans ma vie. Et si j'en ai besoin, en fait, finalement, ça peut être dans un café, ça peut être dans une autre bouilloire. Ça ne fait pas grande différence. Et ça me fait kiffer sur l'instant. Mais ce que j'aime, c'est l'utilisation, pas la possession. Et moi, c'est ça que je kiffe dans la vie. C'est l'utilisation, ce n'est pas la possession. En plus je suis TDAH donc j'en parlerai un petit peu aussi mais c'est ce côté où plus il y a de choses, plus c'est une charge mentale pour moi. Donc plus il y a de possessions, plus ça me casse la tête. Et c'est pour ça que je me sens aussi bien dans un lieu inconnu, c'est parce que j'ai pas d'affect particulier donc j'ai pas de charge mentale. Et en donnant les clés, je pars à l'aéroport, bam, pour aller prendre le vol parce que j'allais tard le soir pour après prendre le vol tôt le lendemain matin. Je me suis dit tu vois... Je suis fier de moi parce que ça faisait longtemps que j'avais pas pris des risques. Un risque où je sais pas ce qui va se passer derrière. Pas genre, ouais, je sais pas, je laisse mon appart, mais en fait, je suis chez un pote trop stylé et puis après, il y a un appart qui m'attend parce que j'ai un bail déjà à moitié signé et que c'est juste... Non. Un truc où tu ne sais pas, un truc qui te fait du bien, un truc où tu t'écoutes, un truc qui va à l'encontre que de ce qui est normalement plutôt dans la timeline de ma vie, tu vois. M'ancrer, trouver une chérie, faire des enfants, je ne sais pas, me mettre un setup, tu vois, pour filmer dans mon bureau. Toutes les choses dont je rêve. Je rêve de ça. Une femme, d'avoir des posés, d'avoir des enfants, d'avoir mon petit setup, mon bureau, etc. Sauf que je vis une vie avec panache. et pas par dépit. Et quand tu vis avec panache, quand tu regardes quelque chose, quand tu t'apprêtes à faire quelque chose, c'est un fuck yes, tu vois. Et si c'est pas un fuck yes, c'est que c'est pas ça. Si c'est pas un truc genre, mais ouais, mais c'est ça, quoi. C'est ça que je veux. Ben, c'est pas ça, en fait. Parce qu'en fait, dans la vie, si tu te demandes si t'es heureux, c'est que t'es pas heureux, tu vois. Je suis heureux, je suis bien en ce moment. Non, mais en fait, si tu te poses la question, c'est que tu l'es pas. Donc si je me dis, est-ce que je dois garder cette appart, tu vois, c'est que... Il y a des trucs bien. Alors oui, tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Mais quand un avantage ou une situation te parle dans le cœur et te dit c'est ici, les problèmes qui s'attélitent autour ou les effets négatifs ou les effets secondaires, c'est plus grave. Parce que c'est ça que tu veux. Et là, tout à coup, les effets négatifs, on s'en fout. Et c'est ça qui est génial. Tu n'as plus à peser le pour et le contre parce que tu prends la globalité, parce que le côté positif te suffit pour te dire que tout le reste en vaut la peine. Mais si tu te poses trop la question, c'est que le côté positif vaut peut-être même pas la peine. Et je peux t'assurer que ça m'a rappelé à quel point dans toute ma vie, à chaque fois que j'ai écouté mon instinct et que je me suis bougé le cul et que j'ai pris des risques, et que j'étais convaincu que c'était ça qu'il fallait que je fasse, sans savoir ce que j'allais obtenir, mais pour le plaisir de me dire que je sens que c'est par là et de le faire, et bien à chaque fois la vie m'a récompensé. Donc demande-toi toi en ce moment où... Où t'en es dans ta vie ? Quelles sont les choses que t'oses pas faire et que tu sais que tu devrais faire ? Quelles sont les choses qui t'appellent ? Mais peut-être que c'est aussi de l'engagement. Peut-être que c'est demander à ton homme ou à ta femme de faire un enfant, de se marier, d'acheter une maison. Peut-être que c'est au contraire de l'équité. Peut-être que c'est balancer ta boîte. Peut-être que c'est partir à l'autre bout du monde. Peut-être que c'est avoir le courage de faire une pause. C'est quoi le truc, tu sais, où tu te mens ? Au fond de toi. Que tu sais que c'est ça que tu dois faire mais que tu le fais pas parce que c'est compliqué, c'est pas le moment, c'est pas possible. Y'a pas le temps. Pose-toi cette question. Parce que la vie elle m'a encore montré que tout est possible. Même de tout rendre ta vie et d'annuler tous tes contrats internet, électricité, rendre tes meubles et rendre ton appart et prendre un avion en 48 heures. Ce qui m'amène sur le deuxième sujet de ce journal de bord, qui est la fois où j'ai un peu envoyé chier Air France autour d'une table de négociation et qu'à... un peu impacté ma carrière d'influenceur voyage. On est en 2015-2016, je commençais à peine à vivre de l'influence voyage, ça faisait à peine 3 ans. Et il y avait l'agence, les comptoirs du multimédia, l'agence de Noël Cambay-Cédès, qui m'avait fait venir parce qu'un de leurs gros clients, Air France, avait envie de bosser avec moi et que je créais des vidéos. Donc là, j'étais encore une fois en 2015-2016 et... C'est un peu nouveau pour que des marques fassent du brand content et qu'on voit des créateurs de contenu, des influenceurs le faire pour eux plutôt que faire de l'institutionnel. Et j'ai eu un devis pour trois vidéos sur trois destils. On avait fait les devis, on m'avait dit ok c'est bon pour le budget, etc. Maintenant, Air France a envie de discuter avec toi pour voir les modalités, comment ça se passe, c'est quoi le ton, le positionnement, etc. Je dis pas de soucis, j'arrive dans leur bureau et je m'assois une... de table gigantesque. Il y avait 12 personnes à la table. Il y avait genre 3 personnes d'Air France. Il y avait 4-5 personnes des comptoirs du multimédia et 3-4 personnes d'une autre agence, RP, je pense que c'était une agence pour les relations presse pour Air France. Moi j'arrive comme ça, coucou, salut la compagnie ! On va faire des vidéos de voyage ! Et je m'assois donc moi je... Je commence à discuter avec les gendères France, très gentil. Et puis voilà, on discute et puis on se demande un petit peu le ton, donc on discute de tout ça. Et puis il y a le mec à côté de moi, il y a un grand mec, je pense que ça devait être, tu sais, le gars un peu à l'ancienne, un peu Patrick Sébastien, tu vois, un peu rugbyman, mais avec une petite queue de cheval, tu sais, la cinquantaine comme ça, tu sais, voilà. Mais un peu classe parisien, mais bon, voilà. Et j'ai plus, je disais, bon, on peut se tutoyer et tout. Et lui il me fait, non, je préfère qu'on se vous voit, mais vous inquiétez pas, je serai aussi direct. Je suis là, ok. pas de souci, ce qui est très rare dans le web quand même de ce que vous voyez. Lui, c'était une agence RP, donc justement, il était peut-être moins dans le web. Et on discute et tout, puis après, il dit, bon, va peut-être falloir avancer un petit peu sur la réunion parce qu'il faut qu'on parle des budgets. Et là je lui sors un « Ouh la la la la la la, ça sent la négo sur la droite ! » Comme ça, avec ce même ton et cette même phrase. Donc là tout se dit « Qu'est-ce que c'est lui ? C'est qui ce gars ? » Et il me dit « Non non, mais il faut qu'on voit et tout. » Bon en fait, nous, je pense que c'était un budget à, je sais pas, à quelque chose comme 12K les 3 vidéos, ce qui est ridicule. Ça faisait, maintenant c'est 12K la vidéo je pense, minimum, et encore ça dépend de... c'est quoi l'audience, etc. Mais pour moi, c'était un très beau budget. Surtout à ce moment-là, j'étais mes débuts, je me suis dit, wow, puis c'est Air France, donc c'est la classe, je suis trop fier qu'on me contacte, pouvoir représenter Air France, les valeurs, tout ça. Moi, j'étais trop bien. Et je vois, il dit, ok, pas de souci, allons-y. Il fait, non, mais en fait, nous, on voit que le devis, c'est un peu compliqué, parce qu'on a trouvé des gens qui nous font les vidéos pour 3000 euros. Je dis, ah bon ? Alors déjà, excusez-moi, mais je suis surpris en fait. Parce que moi, je viens là pour faire un brief, pour se fixer sur le tournage, un brief avant tournage. Et là, j'ai l'impression qu'on est en train de me renégocier. Et je dis là, ça me pose un problème. Mais là, il me dit, c'est un peu cher. Je fais, mais attendez, à ce moment-là, si vous avez trouvé pour 3000 euros, pourquoi vous me faites venir ? Parce qu'on aimerait bien travailler avec vous. Je dis, alors si vous voulez travailler avec moi, pourquoi vous me remettez en cause de devis ? Elle a fait « Ouais, mais non, je fais attendez, attendez, attendez. » Et là, j'arrête tout, je fais « Attendez, attendez. » Donc, il y a 12 personnes, ils sont là, parce qu'ils pensaient que j'allais me faire écraser, parce qu'il y a 12 personnes. Sauf que j'ai eu la chance que mon métier d'avance, c'était directeur de clientèle, donc je vendais des espaces pubs, donc j'ai un minimum, ça va, des rendez-vous commerciaux, j'en ai fait. Alors, je ne me suis jamais retrouvé à un compte 12, mais j'étais là en mode, je fais « Ok, dans ma tête, ça bouillonne. » Je fais « Mec, soit tu te fais écraser et tu t'aides, c'est quand même cool de bosser avec Air France, et ça te fait un CV, et tu as une ref, etc. » Soit en fait, tu te respectes, soit tu suis ton instinct, et soit tu... C'est même pas ton ego qui parle. C'est genre, me prends pas pour une merde en fait. C'est pas parce que t'arrives là avec ton budget et ta grande gueule que je vais être obligé de m'écraser en fait. Et ça c'est pas possible pour moi. Parce que c'est là où je reprends la parole de vive voix et je dis, écoute, écoute, écoute. Moi y'a une chose, quand je bosse avec quelqu'un, moi je me donne à 200%. Mais je me donne pas à 200% pour... faire quelque chose pour lui, je me donne la 200% pour comprendre ce que la personne avec qui je collabore a besoin et quels sont ses objectifs et que ce que j'attends derrière, c'est qu'elle comprenne moi aussi mes impératifs pour qu'on aille tous les deux ensemble vers cet objectif et qu'on cartonne et qu'on soit content et qu'on soit fier de ce qu'on fait. Je ne suis pas là juste pour me dire, tiens, prends les trois clopinettes et va faire ce qu'on dit et avoir été un vieux prestat, ça ne m'intéresse pas en fait. Et le problème, c'est que moi, je suis devant la caméra. Si je ne crois pas en fait dans ce que je dis et surtout dans les gens pour qui je travaille, ça n'a pas de sens en fait. Je dis là, excusez-moi, mais en fait je suis là, je ne sais pas si j'ai envie qu'on collabore ou qu'on aille plus loin dans ces conditions-là, parce que ce n'est pas de cette façon-là que moi j'ai envie de travailler. Et surtout si derrière il y a des collaborations sur le long terme. Donc là tout le monde est un petit peu gêné, t'imagines bien, il y a 12 personnes, il y a Noël Cambécédès qui est le directeur de l'agence qui est là, que je connais parce que j'avais reçu le prix du... du meilleur blog voyage de l'année au Golden Blog Award et qui m'avait même demandé de faire les vidéos de la soirée des Golden Blog en tant que présentateur parce qu'il avait bien aimé mon énergie. Donc je le regarde et je vois que lui en fait depuis le début il disait rien parce qu'il était juste là en tant que présence, il y a un gros client, je viens, je montre au client que je suis là mais il ne sait pas, il ne sait pas ce qui se passe dans la rue. Et là donc je parle au mec qui est littéralement à ma droite, donc il y a 12 personnes et le mec qui veut me négo, le gars d'1m90, 120 kilos, et je lui dis ben... Je fais excusez-moi mais je préfère réfléchir à tout ça en fait. Parce que moi dans ces conditions je sais pas. Je sais pas si ça m'intéresse d'avancer sur le sujet. Je me lève, je sors. Et là le mec me rattrape un petit peu. Il me dit ouais mais voilà ce serait cool que tu puisses faire ta meilleure proposition etc. Je lui dis attends. Je lui dis pas attends. Attendez parce qu'il voulait que je le vous vois. Lui le seul. Je lui dis attendez. Je pense pas que vous avez compris en fait. Moi en fait je préfère. garder mes prix et travailler une fois pour les prix que je fais moi parce que je sais ce que je vaux et je sais ce que j'apporte et le reste du temps aller nager avec des baleines aux îles Tonga en fait c'est ça ma life si vous voulez prendre des petits gars qui se rabaissent ou qui valent trois clous six sous et qui vous font vos vidéos allez-y ça me fera plaisir pour eux tant mieux ils auront leur chance ouais non mais je comprends je comprends et je m'en vais et je me souviens c'était je sais plus leur bureau c'était vers le Valois Perret ou sur le boulevard Perrer je prends un sandwich caillait dehors à Paris. Je prends un sandwich, je me fous sur un banc, je me dis « Mais qu'est-ce que t'es en train de faire quand même ? T'es en train de te dire... En plus, il y avait trois destis beaucoup trop stylés, je sais plus ce que c'était, mais t'as envie d'y aller dans ces destis. T'as envie de te dire que tu bosses pour F-France et t'as envie de te dire que t'es payé pour ça. » Et je dis putain mais je vais leur dire là, juste derrière, bah non allez vous faire foutre en fait, c'est pas ce que je veux. Je mange mon petit sandwich à 5 balles là, tout pourri. Je dis bah en fait c'est ce qui résonne en moi, c'est ce que mon instinct il est en train de me dire de faire. Je rédige le mail, je dis écoutez je vous remercie, j'adorerais bosser avec vous, j'adorerais être franc, j'adorerais représenter et créer du contenu sur Cédestie. Mais en fait c'est pas comme ça que je vois la collaboration et je trouve que c'est pas sain de commencer dans cet état d'esprit là. Je préfère passer la main et que vous trouviez quelqu'un d'autre qui acceptera vos conditions. Bye. J'ai dit, allez vous faire foutre au peut-être le plus gros client que j'aurais peut-être jamais eu en tant qu'influenceur voyage, vous allez pouvoir faire trop de trucs parce que Air France c'est pas un office de tourisme, c'est tout plein de desti où ils ont besoin de faire la promo. Donc euh, bon, je suis un peu fier de moi mais tu sais, tu gonfles le torse et puis d'un côté t'as un petit peu mal au cul, t'étais là, tu sentais bon. tu serres ta gorge mais en fait tu serres la gorge mais t'as mal au cul je sais pas pourquoi physiologiquement pourquoi ça fait ça et là fast forward je me retrouve je sais pas je pense ça devait être je sais pas 3, 4, 5 mois plus tard le plus gros salon du tourisme à Paris le FTM Top Reza et là dans les milliers et les milliers de personnes parce que là évidemment je me balade dans tous les temps les trucs j'essaie de voir s'il n'y a pas des déjà je vais voir des clients j'essaie de voir s'il n'y a pas des petites collections des nouveaux contrats vu que de toute façon j'en avais basé un énorme parce qu'il y a quelques mois Et là je tombe sur Maria, une des personnes de l'équipe d'Air France qui gérait tout le projet. Je dis « Ah, salut Maria ! » Elle me dit « Bonjour Alex ! » Et elle me dit « Écoute, je suis vraiment désolé de ce qui s'était passé au rendez-vous à l'agence. Est-ce que les discussions ont ouvertes ou pas ? » Et là je lui dis « Ah mais bien sûr, justement ! Moi les discussions elles ont toujours été ouvertes. » Et le problème, c'est qu'autour de la table, elles n'avaient pas l'air de l'être. Et c'est ça qui m'a embêté. Elle me dit, mais tu penses qu'on peut collaborer ensemble ? J'ai fait, mais avec grand plaisir. Et elle me dit, ok, très bien. Elle me renvoie un message plus tard. On fait un rendez-vous avec elle et Max aussi. Je ne donnerai pas leur nom de famille pour raison de confidentialité, qui était le responsable RP. Max était le responsable, qui est toujours peut-être, d'Air France. Et quand on était tous les trois autour de la table... Là, en fait, ça a matché parce qu'évidemment, Maria, qui était dans une position où elle ne pouvait pas mettre en porte à faux ses agences qu'elle payait, et il y avait aussi le directeur, etc., mais qu'elle était vraiment navrée de ce qui se passait. Elle me dit « Désolé, je pensais que tout était validé, que je n'ai pas trop compris le move et je pensais que c'était très bizarre et j'en suis vraiment navré. » Et qu'elle a apprécié la façon dont je m'étais exprimé et qu'en gros, j'avais aussi positionné mes valeurs et ma façon de travailler, qu'elle avait apprécié ma mentalité. Et qu'après ce rendez-vous là, Maria & Max est devenu des gens que j'adore profondément parce que c'est vraiment des êtres humains super qui ont su me faire confiance et Air France est devenu un des clients avec lesquels j'ai le plus bossé. Et vraiment, et ça a été, quand je dis le plus bossé, c'est dans des conditions les plus agréables et les plus géniales du monde. C'était mes clients préférés, je les kiffais, c'était des gens super, genre je me défonçais à 300% pour eux parce que j'ai vu que vraiment ils avaient envie de bosser avec moi et dans des bonnes conditions et qu'ils avaient fait l'effort. de réouvrir les bras parce que des fois tu peux avoir un truc d'ego tu vois si t'as pas un être humain en face de toi qui a un peu de sagesse et de jugeote tu peux dire bon bah non c'est passé ça tant pis non elle, Maria elle est revenue écoute je suis désolé elle a essayé de se faire avec tout le monde, de rester pro et ce que je veux dire pourquoi je te parle de ça c'est parce qu'à ce moment là en fait j'ai mon instinct qui m'a dit un truc je l'ai suivi c'était le chemin le plus dur c'était l'option la plus pourrie la plus dure et je l'ai prise ben grâce à ça j'ai eu encore plus de contrats qu'on m'avait promis dans le premier truc tu vois qui était nul que j'ai recalé que j'ai eu plus de contrats après avec air france et dans des bonnes conditions et de la façon dont j'ai toujours voulu bosser et avec la marque que j'avais envie de bosser qui était air france d'ailleurs qui était une des rares marques avec qui j'ai bossé sinon t'es que des offices de tourisme est ce que j'ai oublié de te dire aussi c'est que noël cambé cédès qui est quand même un mec super aussi qui est le directeur de l'agence du comptoir des multimédias c'est qu'à ce moment là il dit il m'a appelé un ou deux jours après il m'a dit alex Je voulais juste te dire bravo. Bravo, tu as été génial au rendez-vous. Je trouve que les agents ont trop tendance à chier en gros sur les prestats, à se prendre, à leur mettre la pression, etc. Le gars qui était autour de la table, pareil, je ne pouvais pas le descendre parce qu'on est en partnership, etc. Mais je n'étais pas à l'aise. Je sais qui tu es, je sais comment tu fonctionnes. Et voilà, je voulais juste te dire, tu peux garder la tête haute, tu peux être fier de toi et franchement, si je peux te refaire bosser, je le ferai avec grand plaisir. Je peux t'assurer que quand tu es autour de la table, avec 12 personnes, qui te regardent, qui te mettent la pression, qui attendent que tu baisses tes prix, qui attendent que tu baisses ton froc, qui attendent que... De toute façon, en fait, quand je dis Ausha, il y a un mec qui me mettait la pression, mais que du coup, tout le monde doit être solidaire parce que c'est aussi ça, tu vois ? T'es dans la même équipe. Et tu dois assumer ton coéquipier. C'est un peu comme quand il y a un mec sur un terrain, il se bat à toi, tu dis « Ah putain, faut que j'aille aussi » . C'est un peu ça. Mais là, j'ai écouté mon instinct. Et mon instinct, il m'a dit de faire une chose qui était le chemin le plus dur, celui qui faisait le plus peur, mais sur le court terme. Mais derrière, sur le long terme, ça m'a rapporté tellement. J'étais fier de moi, j'ai fait des belles missions, ça m'a rapporté le respect, ça m'a rapporté une belle réputation. Et je peux t'assurer que derrière, c'est un impact énorme sur ma carrière d'influenceur voyage. Donc si je te partage ça, c'est vraiment... Est-ce qu'encore une fois, en ce moment, tu te respectes dans ce que tu penses, dans ce que tu fais, dans tes décisions dans ton business, dans tes relations avec ton boss, dans tes relations avec tes clients ? Est-ce qu'il y en a qui te chient dessus ? Est-ce qu'il y en a qui te parlent mal ? Est-ce que tu sais mettre tes stops, tes barrières, tes limites ? Est-ce qu'en fait, si à un moment donné, tu te fais marcher dessus, c'est toi qui t'es laissé marcher dessus. C'est ta faute. Et c'est très bien que ce soit ta faute. Parce que si tu te rends compte que c'est ta faute, ça veut dire que c'est toi qui as la solution. C'est toi qui es en position de... reprendre le contrôle de la situation, de re-shifter. Et que si tu perds ce client, c'est pas grave. Parce que tu sais quoi ? Si tu kick un client de merde, ça veut dire que tu laisseras la place à un bon client potentiel. Et que si tu laisses la gangrène là où elle est, elle va se propager. Et ça va te bouffer la tête, la charge mentale, de l'espace et tout ce que tu veux. Donc demande-toi en ce moment ton instinct et dis de faire quoi avec les relations que t'as. Et le plus fou dans tout ça, c'est que 4 ans plus tard... Je me retrouve au beau milieu du Pacifique, dans l'eau, en Polynésie, à nager avec des baleines à bosse. Et ça pendant plus de 1h40. Ce que m'ont dit les guides, c'est que ça se voyait presque jamais. Souvent tu nages quelques minutes et elles s'en vont. 1h40. Ça a été un des plus beaux souvenirs de voyage de ma vie. Et surtout, ça a été une des plus belles expériences intenses que j'ai vécues de toute ma vie. Et ça, c'était grâce à Air France. Parce que c'est eux qui m'avaient envoyé en tournage là-bas. C'est d'ailleurs le dernier tournage que j'ai fait pour eux en tant qu'influenceur voyage. C'est d'ailleurs une vidéo qui n'est jamais sortie parce que c'était juste avant le Covid. Quand tu es fidèle à tes valeurs et que tu suis ton instinct, la vie a beaucoup plus d'imagination que toi. Maintenant, je vais te parler d'un sujet qui me tient à cœur, qui est le TDAH, troubles et déficits de l'attention et hyperactivité. Chose que j'ai découvert il y a deux ans et demi. c'est deux personnes qui m'ont dit toi t'es TDAH, moi j'ai l'impression que t'es hyper actif c'est une façon de me décrire un peu fun, comme il y en a d'autres qui sont ronchons d'autres qui sont radins, j'en sais rien et puis ils me regardent en mode genre merde, il est pas au courant que le père Noël n'existe pas il me disait genre non t'es TDAH genre cliniquement, c'était quoi ton truc je vais me renseigner sur internet je regarde, c'est pas moi ça Je reviens dessus une demi-heure plus tard, je dis « Ah, c'est totalement moi cette merde. » Et puis je suis là en mode « Bon, bah so what, et après, vas-y, c'est bon, je m'en bats les couilles. » Et j'ai pas trop regardé le truc, tu vois, parce que j'avais compris que TDAH, c'est un petit peu comme daltonien. C'est-à-dire que c'est ton cerveau qui est comme ça. C'est génétique, c'est pas genre « Si tu te concentres, ça va aller mieux. » C'est comme si tu dis à un daltonien « Alors, concentre-toi, et tu verras la différence entre le bleu et le vert. » Non, connard. Mon œil il peut pas, c'est comme ça, c'est pas parce que le tien il peut que moi je peux terminer, tu vois, genre il y a un moment donné arrête. C'est pas parce que toi tu vois la vie d'une certaine façon et que t'as des capacités que moi je les ai, tu vois. Dire à un tétraplégique, allez bah cours ! Franchement, fais un effort là ! Allez, une jambe devant l'autre ! Putain, culé va ! Bah non, mon cerveau il marche pas comme toi. Et le problème du TDAH c'est que, le grand principe, c'est qu'on a un problème avec la diffusion et la création de la dopamine dans notre cerveau. Et ce qui fait que notre cerveau en général... il n'en produit pas assez et que s'il n'y en a pas assez, il n'y a pas de motivation, il n'y a pas d'action, il n'y a rien. On a tendance à se sentir submergé, on freeze, on procrastine, etc. C'est un petit peu comme si on n'avait pas la pièce qui mettait en jukebox pour faire démarrer toute la musique qui va derrière. C'est pour ça que souvent, les TDAH ne peuvent travailler ou faire des choses importantes que sous l'effet de l'urgence, voire l'extrême urgence. C'est pour ça que je prépare mes confs la veille, voire deux heures avant. Ou sous le coup de la passion. Parce que quand il y a de la passion, ça crée notre cerveau, là tout à coup il est en capacité de produire un peu plus de dopamine, donc ça fait fonctionner le reste du cerveau et clac clac clac clac, toutes les choses en chaîne qu'ils font chez un être humain normal, ben là se produisent. Et au début en fait ça me faisait chier, parce que quand je me suis renseigné, je voulais pas me renseigner sur tout ça, parce que c'était pour moi comme si j'acceptais que j'étais handicapé. C'est genre, bah non, en fait, non, j'ai pas de jambes, non, j'ai pas une jambe en moins. Non, non, non, je vais continuer à courir comme si j'avais deux jambes, c'est que je suis un cloche-pied. Et je me suis dit, bon, il y a un moment donné, si je veux courir comme tout le monde, je vais accepter que j'ai peut-être une jambe en moins, et puis je vais juste trouver une prothèse qui va me permettre de courir avec tout le monde. Et essayer de trouver des situations dans lesquelles avoir une jambe en moins, c'est peut-être plus cool que d'en avoir deux. Donc je me suis pas mal renseigné ces dernières semaines, et en fait, déjà, pour tous ceux qui le sont, Il y a pas mal de plus en plus de contenus à aller regarder, en plus TikTok ou Insta, si vous commencez à regarder des contenus jusqu'au bout, il y a un moment donné, il y a un mois, quand j'ai commencé à me renseigner, parce que j'ai regardé une première, puis en fait vu que c'est un extrait de conférence d'un scientifique, de neuroscientifique, c'était pas juste un mec qui était là « alors t'es des haches, moi quand je suis… » Non, c'est un vrai gars qui a utilisé ça toute sa vie, donc je l'ai écouté, et vu que j'ai écouté jusqu'au bout, il m'en a remis une autre, Insta, et ainsi de suite. Et au début j'ai eu l'armes aux yeux en vrai. J'ai eu l'arme aux yeux parce que ça m'a dit, oh putain, tous les trucs que je crois que je suis chelou, que je suis bizarre, que je m'en veux, que c'est relou, que je ne suis pas tout seul déjà. Et ça m'a fait chialer parce que je me dis, bon, j'aurais beau faire un effort, ça sera toujours comme ça. Et c'est justement ça que j'ai commencé à mettre en place et de me dire, ok, si je suis différent, si je suis un rond, je ne vais pas essayer de rentrer dans un carré. Maintenant, on va essayer de voir dans... quelle situation, il faut des ronds en fait. Et il y en a plein, je suis sûr. Et concrètement, tu te demandes ces TH, en gros, ces TH, c'est vraiment, il y a plusieurs trucs. Déjà, il y a un rapport très compliqué au temps, on a du mal à voir la profondeur du temps, c'est-à-dire que si j'ai un truc ce soir, puis demain matin, puis dans deux semaines, et bien quand j'y pense, moi dans ma tête, tout est tout en même temps. Il y a vraiment, mon cerveau me fout tout là. Donc je me dis, ça fait trop de choses. Il y a aussi le souci de mémoire court terme, que ce soit... Tu me dis ton prénom, que ce soit dans le futur ou dans le passé, tu me dis ton prénom, tu me dis ce que j'ai fait une heure avant ou ce que je dois faire dans une heure, je sais plus, je sais pas, je zappe. Par contre, plutôt très bon sur la mémoire précise, long terme, etc. Il faut aussi qu'il y ait toujours de la stimulation dans une action. Si une action n'a pas une conséquence, et qu'il faut ré-enchérir et ré-réajuster derrière, c'est chiant. Typiquement des devoirs. Tu as fait ça, tu as rempli, et après... Voilà c'est fini vas-y nique ta mère moi j'aime pas les devoirs c'est nul par contre pourquoi les jeux vidéo souvent été d'âge ils adorent parce que tu crées une action qui crée une conséquence et ça reproduit notre situation où tu dois barrer improviser et ça c'est cool tu vois et c'est pour ça que moi mon problème dans tous mes projets professionnels c'est que dès que je voyais la fin du projet ou dès que ça va devenir répétitif parce que pareil la répétition c'est mort ben en fait je m'ennuyais du coup bah y avait plus la petite pièce du coup il ya le jukebox qui fonctionnait plus et que j'avais plus envie de d'axe d'actionner, de passer à l'action et d'être motivé. Il y a aussi, on n'a pas de filtre, on n'a pas de patience, évidemment, on n'a pas de concentration. Mais tout ça, en fait, c'est de se dire, on se sent vraiment nul dans les situations de la vie classique, où tout le monde veut te faire rentrer dans le même truc, alors qu'on sait qu'on est de plus en plus chacun différent et subtil, et avec des nuances. Mais on veut tous nous faire apprendre de la même façon, vivre de la même façon, avoir les mêmes trucs, les mêmes codes pour tout. et que ça va à plein de gens parce qu'il y en a plein de gens qui sont très bien là-dedans. Sauf que quand t'es, en tout cas, une des particularités parmi des centaines qu'on connaît aujourd'hui, quand t'étais âge, mon frérot, en fait, j'avais jamais compris et ça m'a rassuré en fait parce que toute mon enfance, toute mon enfance, j'écoutais les consignes, je captais rien. Parce qu'en fait, la mémoire à court terme, c'est tellement compliqué que j'étais âge, j'ai rien compris. Parce qu'en fait, j'avais oublié le début de la consigne. Et je demandais toujours au mec qui était teubé à côté de moi, qui avait des sales notes, de m'expliquer la consigne alors que moi j'étais genre 2 3e de la classe tu vois et ça me rendait ouf genre mon pote luis lubin avec qui m'avait traîné l'année dernière au crossfit j'étais là j'écoutais les consignes de leur boxe lors de mes couilles à l'exercice j'étais là je comprends qu'est ce qu'il dit je vois je regardais ailleurs et tout et à la fin j'ai dit c'est bon tout le monde a compris je disais non et là et l'hélice était explosif il m'a dit écoute pas je dis mais non mais je comprends pas en fait ça me rendait ouf de me dire je capte pas un truc et que c'est comme ça en fait c'est que notre cerveau Il s'arrête sur des trucs, il oublie le reste, c'est comme si, bon bref. Et ça, ça peut vite rendre ouf si t'es pas conscient de ça et que t'essaies d'écouter et de comprendre comme tout le monde, parce que tous les autres ça leur pose aucun problème, parce qu'ils ont un cerveau normal, tu vois. Mais que le problème c'est que tu te dis pas, ok c'est pas grave, ben moi je vais juste, je sais comment je dois, il faut plutôt que je l'écrive ou le lire parce que ça va m'aider ou qu'on me le montre parce que je le vois et je suis tout de suite en action. Et que, bah non parce que tout le monde explique d'une seule façon et termine et démerde toi tu vois. Et que moi je me dis ouais comment tu fais ? Donc il me montre, ok j'ai capté en fait. Parce que c'est pas une explication, c'est je le vois visuellement en fait tu vois. Et c'est vraiment ça en fait que j'ai capté, c'est de me dire arrête de te foutre dans des situations où... ta spécificité cérébrale, on va l'appeler comme ça, elle te rend teubé, tu as l'impression que tu es teubé. Et mets ta spécificité cérébrale dans des situations où tout à coup, tu es un putain de génie. Et en vrai, c'est ultra utile. Et tu vois, tout simplement, en gros, c'est quoi les gros bénéfices ? Parce qu'il y a quand même plein de bénéfices. Il peut y avoir de l'hyperfocalisation. Parce que quand un TDA, justement, il est passionné, tout à coup, il est dans un tunnel, mais il n'y a plus rien qui existe. Parce que c'est tellement ouf. par rapport au reste du temps, d'avoir autant de dopamine sécrété par le cerveau parce qu'il est passionné, qu'on se retrouve hyper focalisé. Il y a aussi beaucoup de créativité et de pensée divergence. On est connu pour être hors-sentier battu. C'est bizarre, c'était ma marque de fabrique quand j'étais influenceur voyage. On me disait me voir parce que j'allais dans des trucs hors-sentier battu, rencontrer des populations, me foutre dans la jungle, etc. Donc ça a été un super avantage. On a beaucoup d'énergie et d'enthousiasme. C'était plutôt cool pour être devant une caméra, pour faire des conférences, pour animer des cercles d'entrepreneurs. On est aussi très résilient, on s'adapte beaucoup. C'est bizarre. Pour trouver des solutions pour rendre son appartement en deux jours, ça marche pas mal aussi. Spontanéité, prise de risque, au top. Tiens, c'est bizarre. En ce moment, ça me sert pas mal. Et on a pas mal d'empathie et surtout d'intuition. Donc tu dis, ok, super. Mais c'est quoi les métiers derrière ? Je fais quoi ? En fait, tous les métiers créatifs, artistes, musiciens, designers, écrivains, tout ce que tu veux. Métiers d'urgence, pompiers, urgentistes, infirmiers, là où il faut réagir, tac, tac, tu vois. Genre métiers d'entrepreneuriat. Parce qu'en fait, il y en a plein qui, justement, l'entrepreneuriat, c'est pas... que tout faire. L'avantage de l'entrepreneuriat, c'est que tu en as beaucoup. Des Richard Branson, des Steve Jobs, c'était des TDAH de ouf. Sauf que eux, ils avaient les idées, ça allait à 10 000 à l'heure. Et puis, ils faisaient faire les mecs les tâches répétitives que nous, on est incapable de faire, mais on a la vision. Et puis sinon, tu as aussi les métiers de la vente et du marketing. Parce que commercial, c'est avoir de la répartie, c'est être là, c'est comprendre le sujet. C'est toujours des situations différentes. Donc social media, c'est pareil. Métier de l'informatique, développeur, journaliste, sport aussi, parce que le sport, et je pourrais dire aussi... En fait j'ai capté aussi parce que notre cerveau apparemment va un peu plus vite que la normale parce que ça cogite à 10 000 à l'heure à l'intérieur. C'est pour ça que je suis un vaneur de fou. J'ai toujours eu de la répartie de malade, ça va beaucoup trop vite. Les mecs ils ont à peine terminé la phrase, je leur ai envoyé une vanne, ça c'est un peu mon problème, c'est un peu mon vice. C'est pour ça. Et du coup, pourquoi pas faire du stand-up ? Pourquoi pas faire de l'acting ou des choses comme ça ? Donc si tu sens que t'es dans ce profil-là, Et peu importe que tu aies des TDAH ou autre chose, que tu as un profil, où tu sens en fait que tu es dans des situations qui ne te conviennent pas parce que ton cerveau n'est pas fait pour ça, ta personnalité n'est pas faite pour ça. Mais n'insiste pas, va trouver les situations dans lesquelles tu vas naturellement exceller. Parce que, en fait, c'est soit un triangle qu'on fout dans un triangle, tu vois. Moi, je suis un rond, j'essaie d'être, je ne sais pas, boum, dans un rond. Mais ce que je veux dire, c'est que ça, ça me rend dingue, en fait, de voir des gens qui se sentent mal dans leur vie, dans leur peau, dans leur métier, dans leur façon de vivre. Parce qu'en fait, ils n'arrivent pas à accepter que ce n'est pas comme ça. La norme, ce n'est pas pour eux. La norme, ce n'est pas pour toi, si tu m'entends. Et si tu sens que ce n'est pas pour toi, accepte. Trouve le côté qui n'est pas normal. Et ça devienne ta normalité. Sois anormal. C'est chômé d'être anormal. Mais c'est dur. Parce que c'est le chemin où il faut tailler à la machette que souvent, il y a peu de gens qui sont passés avant toi, que souvent, tu n'en as pas autour de toi, que tu te sens seul, que c'est compliqué, que tu te sens toujours un peu teubé, débile. Les gens disent « Mais qu'est-ce que tu fais ? » Bah ouais, c'est comme ça, fait chier, je commence à l'accepter. Je ne me dis pas que c'est un handicap, je me dis que c'est un super pouvoir, dans certaines situations. Donc à moi de les trouver, à moi de me créer ces situations, à moi de lâcher un appartement, et de me mettre dans le risque, et de me mettre dans les bras ouverts à la chance, j'en parlais, les formes de chance dans un des derniers journaux de bord. Bah ouais, je crée ma chance en fait. Je me mets dans une situation où moi, ça me met dans un meilleur potentiel, de réussite. et que j'ai des potes, c'est l'inverse. Eux, c'est la routine régulière, millimétrée, métronommée, qui fait qu'ils vont être bons. En fait, nous, les TDA, il y a différents niveaux, évidemment. Moi, j'ai une pote, elle peut même pas conduire, tellement elle arrive pas à se concentrer, pour te dire. Moi, j'en suis pas là. Mais on a du mal avec les routines. Moi, j'arrive pas à les routines, je trouve ça formidable. Il y a que comme ça qu'on arrive vraiment à masteriser quelque chose, en vrai. C'est la répétition. Sauf que, dès qu'il y a une routine, franchement, j'oublie. J'oublie. Tiens, merde. Il y en a, ils oublient de se laver les dents, les TDA, j'ai entendu, tu vois, les vrais durs-durs, tu vois. Je peux te dire, ah oui merde c'est vrai, mais parce que ça m'arrive sur plein de trucs. Pourquoi je te dis ça ? C'est parce que c'est ça la beauté du monde. C'est nul d'être comme tout le monde. Et dès que tu trouves une spécificité, embrasse-la et assume-la et développe-la. Et si tu as une spécificité qui fait que tu es peut-être handicapé de quelque chose, que tu es daltonien, tu es TDAH, peu importe, tu es multipotentiel, tu es hypersensible, j'en sais rien. Tu es peut-être un poney ou une licorne, tu fais ce que tu veux, mais assume-le. Assume-le parce que tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux et surtout essaie de trouver des situations où c'est cool d'être une licorne. Et il y en a plein des situations où on a besoin. Tout le monde aime les licornes déjà, mais il y en a plein des situations. Et que s'il y en a beaucoup moins quand même que la normalité, c'est tant mieux. Parce que ça veut dire qu'il y a moins de gens qui peuvent faire cette situation et que finalement, tout à coup, au lieu d'être en compétition avec le monde entier, tu es en compétition avec quelques personnes, vu qu'on n'est pas nombreux à être si spécifiques et anormales. Et c'est ça que je t'en mets. Donc si tu sens que tu es des H ou autre, encore une fois, si tu sens que tu n'es pas à la bonne place, trouve-la. Maintenant, je voudrais te partager deux phrases. qui m'a un peu fait sauter le cerveau que mon pote Sam, que je suis venu voir ici et avec qui je suis venu passer du temps à Bali m'a sorti dans une de nos nombreuses conversations depuis que je suis arrivé depuis 2-3 jours et Sam c'est un peu le genre de gars que j'adore, il a une tête de pirate c'est le genre de compétiteur un peu raclure, qui veut gagner mais d'un côté qui se marre et qui est un être humain fantastiquement gentil et bon qui se donne à fond, qui se fait du bien qui fait gaffe à... à son hygiène de vie, mais qui des fois, il s'en fout, c'est pas non plus un ayatollah de la santé. C'est un mec sur qui tu peux compter, et c'est surtout un mec super smart, et c'est un mec sur qui, encore une fois, qui va t'élever, en fait, qui va te faire vibrer à un niveau où tu vas révéler ton plein potentiel, parce que lui, il essaie toujours de révéler son plein potentiel et se donner à fond, et toi, ça te donne envie de le faire. Et il y a un moment, on parlait de plein de choses, et de mecs qui avaient réussi, et de choses comme ça. Et il me dit, malgré le fait que c'est un mec, tu vois, qui veut réussir, qui veut tout arracher, tu vois. Il est en train de monter un fonds d'investissement avec un autre pote et il est sur la bourse. Il s'adresse à un mec, c'est son crélo, il parle de trucs à chaque fois. Je comprends la moitié des choses quand il parle. Si tu as regardé Bref, c'est un peu comme le moment de la compta. Genre, le mec m'a parlé des marchés internationaux. Je dis, d'accord, ok, cool. Bref, il y a un moment, il me dit, si tu envies quelqu'un, prends toute sa vie. Pas juste ce qui te fait envie en fait. Et tu verras, tu auras peut-être plus tant envie que ça d'avoir sa vie. On parlait de MrBeast, on parlait d'autres créateurs et d'entrepreneurs. Et MrBeast, tu dis, ouais, super, le plus gros YouTuber du monde, 300 millions d'abonnés, il fait des millions de vues, il fait des trucs de fou mental. Mais jamais, en fait, tu te dis, c'est trop cool. Mais jamais tu veux sa vie, en fait. Et d'autres entrepreneurs qu'on voyait à côté, genre, ouais, trop bien, il a l'air successful, mais... Est-ce que tu prendrais aussi le fait qu'il vient de se faire larguer par sa meuf qui était géniale parce qu'en fait il passe pas de temps avec elle ? Ou alors est-ce que le fait qu'il arrête pas de tomber malade parce qu'en fait il prend pas soin de sa santé, qu'il est méga stressé et peut-être qu'il va avoir un cancer ? Ou est-ce que tu veux aussi prendre le fait que je sais pas, il parle plus à ses parents parce qu'en fait c'est devenu un con qui est tellement dans son travail ? Et tout ça en fait. Et ça ! On a toujours tendance à se comparer ou à se dire « Putain, j'aimerais trop avoir cette situation. » Sans forcément être jaloux, mais de se dire « J'aimerais trop. » T'aimerais trop ça ? Ou est-ce que t'aimerais tout ça ? Parce que c'est un peu facile de vouloir un truc cool d'une personne. Mais si tu regardes Elon Musk en ce moment, il a fait partir des fusées, il a développé la conquête, le développement spatial à un truc incroyable, les voitures électriques très bien. Mais le man, à côté de ça, il est bouffé de l'intérieur. En fait, c'est un mégalomane. C'est un mec qui, apparemment, il a des petites tendances, tu vois, un peu néo-nazis, on sait pas. Bref, il est malheureux profondément. Il s'est fait certainement taper, voire peut-être même abusé par son père quand il était jeune. On sait pas trop ce qui s'est passé, il le dit pas. Mais le gars, il le dit lui-même. Je souhaite à personne d'être dans ma tête et d'être moi. Donc en fait, ça a l'air génial de vouloir être un entrepreneur à succès, d'être multimillionnaire et tout ça. Mais moi, j'ai plein de potes qui me disent qu'ils sont multimillionnaires. Ils me disent « Mais Alex, tu sais que plus je suis riche, plus j'ai peur de tout perdre. Plus j'ai la peur du manque, en fait. » Et c'est pas ça que je veux. Moi, je veux avoir assez d'argent pour ne pas avoir à y penser. Et que finalement, je n'ai pas besoin de multimillion, loin de là. Et que plus ça va, moins je m'aperçois que j'ai besoin d'argent. Ça se situe certainement en faisant environ de 80-100 cas par an, ce qui n'est pas rien. Surtout quand tu sais qu'il y a de plus en plus de gens qui sont au chômage, qui galèrent, etc. Mais c'est pas non plus... avoir des millions ou taper des millions etc et finalement ça rassure ça fait du bien et que tu dis que c'est un peu le sweet point et c'est peut-être même encore je dis oui tu es peut-être pour me rassurer peut-être moins en fait mais c'est le sweet point entre bas tu galères et tu fais plein de millions mais tu galères de l'intérieur en fait où tu galères dans ta vie t'as pas de temps donc c'est vraiment de se dire j'ai envie de te partager cette phrase pour dire quels sont les gens que tu as envie Tu sais, tu dis « Waouh, je trouve ça trop génial ce qu'il a lui, ou ce qu'elle a ça, ou ce qu'elle a réussi à accomplir. » Et essaie de voir vraiment, cherche dans la globalité, qu'est-ce que c'est leur vie ? Qu'est-ce que ça leur a coûté ? C'est quoi les sacrifices qu'ils ont dû faire et auxquels ils ont dû faire face ? Je regardais le documentaire sur Simone Bale. Bill's, qui est la gymnaste américaine, elle a eu toutes les médailles tout le temps, à chaque fois qu'elle est arrivée, elle a tout arraché. Bon bah, super. Elle n'a pas eu d'enfance, en plus elle s'est fait attoucher sexuellement par le staff médical, il y a eu un énorme scandale comme des centaines d'athlètes américaines, qu'on lui a craché dessus quand à Tokyo, le JO de Tokyo, elle est sortie parce qu'elle avait fait des espèces de black out, en fait, elle n'arrivait pas et qu'elle s'était respectée. Et tu sais, est-ce que tu as envie de ça en fait ? Est-ce que tu as envie de cette vie ? En fait, demande-toi à chaque fois que tu es en train d'envier quelqu'un, si tu prends tout le package. Parce que si tu ne prends pas tout le package, n'envie pas la petite option qui a l'air cool. Et la deuxième phrase, c'était, il me dit, je vois tellement de gens qui creusent et qui cherchent de l'or, mais qui creusent sur 30 cm un peu partout, et après, ils envient la personne qui a trouvé de l'or, mais qui a creusé sur 30 m. Et là, je me suis dit, putain. Ça me parle un petit peu ce que tu me dis, tu vois, à moins que si t'es des agents, « Oh, t'es un petit peu par-ci, un petit peu par-là, je suis tellement impatient que si ça vient pas tout de suite, ça me casse les couilles, j'arrête, je change, etc. » Et que oui, il faut accepter qui on est. Mais d'un côté, il ne faut pas envier des gens qui font quelque chose que soit t'arrives pas ou soit t'as pas envie de faire. Et tu sais, t'as certainement dû voir passer cette image, j'aime bien cette petite infographie, ce dessin, où en fait, c'est deux mecs qui creusent là, à l'horizontale. Et il y en a un, tu vois, qui abandonne, qui repart dans l'autre sens, qui était à littéralement 10 centimètres de tomber sur une mine de diamants, et l'autre qui creuse comme un malade et tu sens qu'il va y aller. En fait, c'est ça. C'est en fait, tu ne sais jamais quand est-ce que tu vas gagner. C'est le principe quand tu te lances dans un sport, dans l'entrepreneuriat, peu importe en fait, tu ne sais pas. Ne lâche pas en fait. Et on veut te faire croire aujourd'hui que la vie c'est instantané, c'est rapide. C'est pour ça qu'il y a autant de jeunes qui sont en dépression parce qu'en fait, tout à coup, « Ah ma merde, la vie, c'est dur, ça prend du temps, ça demande des efforts, mais c'est quoi cette vie de merde ? Je préfère appuyer sur un bouton et tout de suite récompenser et gagner ma merde alors ! » Bah ta gueule. Bah voilà. C'est ça la life. Bah ouais. C'est pas creuser des petits trous de merde là de 30 cm. C'est peut-être. 30 cm et t'éjacques pas, tant mieux, t'as un bon karma. Mais peut-être qu'il y a un moment où il va falloir creuser à 30 mètres. Et c'est autant. C'est pour ça que c'est important de savoir ce qui te passionne, parce que si tu es des h comme moi, s'il faut creuser à 30 mètres, tu as vraiment intérêt à ce que ça te passionne, parce que sinon tu vas être condamné à creuser des petits trous de 30 cm de merde et être le vieux tocard qui n'arrive à rien. Et ça c'est vraiment important. Ne crois pas que la réussite arrive facilement, et elle arrive rapidement. Rapidement c'est 2-3 ans. Rapidement c'est 2-3 ans. Quasiment tout. quasiment tout tout ce que j'ai fait tout ce que je vois autour de moi dans le sport dans les tout si tu veux des vrais résultats c'est deux trois ans les vrais résultats ou là tu dis putain je suis là là je suis dans la gang là je suis stylé là ça marche le business il tourne j'ai compris un truc j'ai trouvé mon positionnement mon offre j'ai capté etc tiens ma santé ma main j'arrive bien à courir j'ai un bon cardio tiens j'ai des mus j'ai perdu du poids je ok là on parle de trois ans C'est quand la dernière fois que tu as choisi un truc et que tu t'es donné à fond pendant 2-3 ans, sans arrêter et en te disant « putain, non, ça me saoule, j'arrête » . Tu sais, genre vraiment jusqu'au bout et galérer pendant 2-3 ans. Je peux t'assurer que là, si on revient justement sur la partie influenceur voyage, vu que j'ai fait une anecdote sur le sujet, c'est pendant 2 ans, 2 ans, j'ai plus de 2 ans et demi, j'ai créé du contenu, je voyageais, je faisais du contenu par pure passion. Je ne savais même pas qu'on pouvait gagner de l'argent, je le faisais comme ça, je me disais peut-être un jour, je ne savais même pas comment j'allais y arriver. Et puis ça arrivait en fait. Je savais pas, mais j'ai pas désespéré, je l'ai fait, je l'ai fait, par passion, parce que j'avais la passion en fait. De bas j'avais la passion, pas de vouloir gagner de l'argent, mais de juste partager et transmettre ce que moi m'apportait le voyage. Donc demande-toi en ce moment où est-ce que tu creuses à 30 cm, et demande-toi où est-ce que t'aimerais bien creuser à 30 mètres. Et puis vas-y, fonce, creuse. Bon, c'est le moment du sad fact, de l'histoire un petit peu triste. qui m'est arrivé ce matin, mais qui est une histoire qui m'a rappelé des fondamentaux de la vie qu'on a tendance à oublier. Je suis là, je me lève à 8h plutôt fier de moi, tac, j'ouvre les rideaux de ma petite guest house juste, j'ai la jungle, j'ai des arbres de partout, j'ai du vert, tout ce qui me manquait à Lisbonne, jouer de la nature, jouer de la... Je suis bien. Je descends, je prends le petit tapis de yoga, je vais aller faire mon petit pilates comme un grand et il y a deux Ausha là. Qu'est-ce qu'un chat là ? C'est là où tu fais le yoga tu sais ou ? c'est plat et c'est couvert et que c'est aéré et que c'est cool et il y en a deux c'est un des guest house où ils donnent pas mal de cours de yoga sauf que moi le yoga bah une heure ça me casse les couilles mais 20-30 minutes bah allez ça passe tu vois donc Il y a un cours de yoga sur celui de droite et moi je vais sur le chala de gauche où je suis tout seul, tranquille. Je me mets ma petite vidéo YouTube pour suivre la petite séquence de yoga qui va bien. Jusqu'ici, on est plutôt pas mal. C'est le matin, les rizières, la douce brise, il fait déjà chaud et c'est le soleil à Bali. Et là, j'entends, tac, il y a deux personnes qui arrivent derrière là, au niveau de mon chala à moi. Et je vois que c'est celle qui gère un peu les inscriptions de... au cours du yoga parce qu'il accueille les personnes qui viennent au cours du yoga de l'autre côté et Nana qui est venue avec son chien du coup elle le met elle le met, elle l'accroche sur un des poteaux du chat là de mon côté parce que bah parce qu'il n'y a pas de cours de mon côté, moi je peux aller me faire foutre mais du coup ils allaient pas mettre le chien de l'autre côté qui allait potentiellement faire un petit peu de bruit j'ai dit vas-y c'est pas grave, je vois il gigote, il aboie un petit peu vite fait parce que ça m'est très spartie j'ai dit bon je me remets dans mon petit truc de yoga et truc et machin normalement je me retourne Je vois plus le chien, je vois juste que la laisse, parce qu'en fait le chat là c'est surpiloté, donc c'est surélevé d'un quasiment 1m52m, et je vois, je dis bon bah il a dû se mettre, du descendre, et il a dû se mettre un petit peu dans la terre pour se, je sais pas, pour se rafraîchir vu qu'il faisait déjà un peu chaud. Tac, je fais mon truc, je continue mon yoga, et je finis ma séance, je renroule mon tapis, je m'en vais, et je dis bon, je vais quand même aller voir le petit chien, voir un petit peu comment il va. J'arrive. et je vais derrière parce qu'en fait c'était en carré et en fait moi je pars sur le côté du chala sauf que lui était derrière donc je contourne le chala et là j'arrive et je vois le petit chien pendu à sa laisse tu sais vraiment avec la langue qui sort et là je fris je dis merde faut que je fasse un truc je décroche de sa laisse et moi je m'attendais je sais pas dans ma tête qui était juste pas très lourd enfin je me dis bon il va ... Tac, et je pensais qu'il allait... Pardon, excuse-moi, ça va mieux, merci beaucoup. Sauf que le machin, il bouge pas, je commence à faire un connement, un massage cardiaque sur le chien, tu vois. Tac, je me dis, je sais pas, je me dis, il va pas mourir, tac, je dis, vas-y, tac. Je vois que ça, il bouge pas du tout. Je fonce de l'autre côté, dans l'autre chien là où il y a le cours, je dis, ah, qui est le chien ? Elle a une meuf qui se retourne, elle me dit, moi, je fais, viens, maintenant. Donc là, elle a un peu peur, je l'amène, et heureusement que la pauvre, elle a pas vu la vision que moi j'ai eue, parce que c'était quand même son chien. Et je lui explique, et là, elle se met à paniquer, à pleurer, elle veut lui faire du bouche-à-bouche, mais c'était une Russe un peu classe, donc elle lui soufflait dans la bouche en soufflant, mais t'sais pas, en mettant la bouche sur la bouche, tu vois, elle était... Avec un petit massage cardiaque, donc je me suis dit, oula, à mon avis, le chien, il va pas, tu vois. Bref, de toute façon, c'était, je pense, un petit peu tard, malheureusement, et boum, boum, boum, tu vois, et la pauvre, au bout d'un moment, elle comprend que, tu vois, qu'est-ce qu'il faut faire, je sais pas quoi faire, et puis elle comprend que le chien, c'est... c'est fini tu vois c'est très bizarre de voir un petit être que tu as vu tout innocent mais moi je vois j'ai vu quelques secondes avant tu vois genre et qu'elle a qui avait l'air tout mignon qui était plein de vie et là il est sans vie c'est très bizarre et du coup après on l'a aidé on l'a un peu soutenu parce qu'elle était effondrée en larmes c'est son petit chien je pense que voilà et alors c'est pas le petit chien c'est tout poilu tu es qu'à l'air tu sais un peu de comme sur un stade un petit chien cool tu vois car en plus qu'il y avait de la gueule quoi qui est c'est pas un rat non plus tu vois Et là, tu vois, je suis reparti en mode « Waouh ! » C'est fou en fait à quel point une décision peut changer ta vie à n'importe quel moment. Et évidemment, tu n'anticipes pas toujours tes décisions, surtout quand tu prends des risques. Et là, la nana, quand elle a attaché son chien, elle ne s'est pas dit que le chien allait sauter ou tomber et que ça allait le pendre en fait. Parce qu'en fait, je pense que, bon, je ne lui ai pas trop dit, mais... J'espère qu'elle n'a pas la culpabilité de sentir qu'elle a pendu son chien, parce que c'est un peu ça. C'est la meuf qui lui a dit « Attache-le là » . Mais tu te dis « Waouh ! » La décision de se dire « J'aurais pu l'attacher en bas et il serait rien passé, j'aurais eu mon chien. J'ai juste attaché en haut parce que j'ai suivi aussi les consignes de quelqu'un sans trop réfléchir. » C'est aussi ça le truc. Tu fais ce que quelqu'un t'a dit sans trop cogiter, sans trop te demander si c'est la bonne chose. Plutôt que de te dire « Attends, attends. » Oui, on peut le mettre là, mais viens, on le met plutôt de ce côté, là où il sera en bas, il n'y aura pas de risque. Et je pense qu'on a tendance dans notre vie à, parce qu'on est dans le flot, parce qu'on ne réfléchit pas, parce qu'on se laisse bercer, à ne pas trop réfléchir, à suivre un peu ce qu'on nous dit, sans trop questionner, de se dire est-ce que c'est la bonne solution, est-ce que ce n'est pas la bonne solution, de ne pas peut-être écouter notre instinct, je n'en sais rien. Et que même si on l'écoute, on ne sait pas ce qui peut se passer. Ça m'a vraiment ce... Ce SadFact, vraiment, ça m'a fait de la peine ce matin et je me suis dit mais... Bon, Alex, chaque décision que tu prends, prends-le en conscience. Et surtout, tu ne sais pas ce qui va se passer. Parce que des risques dans ma vie, j'en ai pris. Me retrouver sur des pirogues au fond de la jungle, grimper dans des arbres, être sur des crabes à hûter avec des gens, des trucs, être à côté de serpents, de bordel, de tout ce que tu veux. Il aurait pu m'arriver cent mille fois n'importe quoi. Il ne m'est jamais rien arrivé pour le moment. Je touche du bois. Mais en fait, des risques, j'en ai pris. Je vais continuer d'en prendre. Et je pense que c'est ce qui m'a encore redonné, tu vois, encore plus de goût à ma vie en ce moment. Et avec tout le grain de folie que j'ai mis dedans, mais c'est de me dire... Tu sais, tu sais pas. Fais les choses à fond, mais en fait tu sais pas. Tu vois, je prends mon scoot tous les jours à Bali, tu sais pas ce qui peut m'arriver. Je mets mon casque, des fois ça m'arrive une ou deux fois de pas le mettre pour 200 mètres, tu sais pas ce qui peut se passer. Peut-être que j'aurais dû le mettre. Là il m'est rien arrivé, mais c'est vraiment de se dire, est-ce que je vis ma vie à fond, est-ce que j'ai conscience de ce que je suis en train de vivre ? Ou est-ce que je suis dans une espèce de train automatique, ou tu sais je suis dans le métro et je suis comme les gens du métro, je me laisse porter par ma vie. et prochaine station, tu descends, là tu montes. Ou est-ce que je prends ce risque avec conscience, parce que ça fait du sens, ça me fait vibrer, c'est ça que je veux, tout en sachant qu'on ne sait pas ce qui peut se passer, que ce soit en bien ou en pas bien. Est-ce que j'honore mon temps ? Est-ce que j'honore mes décisions ? Est-ce que je parle bien ? Est-ce que je suis en intégrité avec mes valeurs, avec mes paroles, avec mes actes ? Ça c'est important, parce qu'encore une fois, on ne sait jamais quand ça s'arrête. Et ça a redonné un peu plus de goût à ma vie, à mes décisions en ce moment, ça me les a confortées. et ouais, une petite pensée pour ce chien qui malheureusement au prix de sa vie m'a rappelé une très belle leçon à la semaine prochaine

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