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Shot d’HGSSP #17 : La connaissance, enjeu politique et géopolitique

Shot d’HGSSP #17 : La connaissance, enjeu politique et géopolitique

06min |22/05/2024
Play
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06min |22/05/2024
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Description

Si tu veux comprendre la question de la connaissance comme enjeu politique et géopolitique, cet épisode est fait pour toi ! 🙌

En 5 minutes, tu sauras tout du rôle de la CIA et du KGB dans la guerre froide,de leur effacement progressif suite à certains scandales, ou encore du cas. de l’Inde et des enjeux relatifs à ses universités ! De quoi impressionner ton correcteur au bac. Et promis, on ne t’endormira pas 😉

Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée à ce podcast sur nos comptes Instagram @sciencespistes et @sgrclaire ⭐️


Produit par SciencesPistes

Avec Claire Siguier et Mathis Desmond

Couverture réalisée par Zoé Cloux (https://zoecloux.wordpress.com/)

Jingle créé par Solaw (https://songwhip.com/solaw)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans les shots d'HGGSP, le podcast proposé par Science Piste et animé par moi-même, Claire et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac d'HGGSP en clétant un axe du programme en 5 minutes chroniques. Dans cet épisode, on s'intéresse à la connaissance en tant qu'enjeu politique et géopolitique.

  • Speaker #1

    Et on va se demander comment la connaissance peut constituer une véritable forme d'avantage politique et géopolitique entre les puissances.

  • Speaker #0

    C'est ça ! Bon, déjà, géopolitiquement, la connaissance passe souvent par le biais des services de renseignement.

  • Speaker #1

    Ah ouais, genre les agents secrets ?

  • Speaker #0

    Un peu, mais on les appelle pas comme ça. En URSS, par exemple, le pays a pu mettre en place le NKVD, pour surveiller l'intérieur comme l'extérieur du pays.

  • Speaker #1

    Ah oui, et même un peu plus tôt, en 1916, le Royaume-Uni crée la fameuse Military Intelligence, qu'on appelle en fait le MI5. Pour les Etats-Unis d'ailleurs, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Alors eux, ils attendent l'attaque de Pearl Harbor en 1941, pour véritablement mettre en place ce type de service. Il crée l'Office of Strategic Services, l'OSS, en 1942, et à la fin de la guerre, elle est remplacée par la fameuse CIA.

  • Speaker #1

    La Central Intelligence Agency. Et tout son enjeu, c'est d'empêcher la diffusion du communisme en Occident. On est vraiment au tout début de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Attends, mais ils n'ont pas aussi le FBI aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    Si. En fait, le FBI, c'est les services de renseignement qui surveillent l'intérieur du territoire américain, alors que la CIA surveille le monde entier.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Je me disais bien que c'était eux qui avaient arrêté les époux Rosenberg pour les faire exécuter en 1953.

  • Speaker #1

    C'est eux, oui. Et d'ailleurs, petite question, pourquoi ils ont été exécutés en fait ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était un couple américain communiste qui avait été accusé de transmettre des informations secrètes avec l'URSS au sujet de la bombe atomique.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc on rigole pas trop avec ça j'imagine. Et en URSS, comment ils s'organisent par rapport à tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors progressivement, le NKVD devient NKGB en 1946, avant de naître juste KGB en 1954. En français, on appellerait ça le comité de sécurité d'État. Et eux, ils gèrent les renseignements intérieurs comme extérieurs.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'ils ont vraiment beaucoup à bosser là-bas. Apparemment, plus de 500 000 agents.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est sans compter les millions d'informateurs qu'ils ont dans plusieurs pays du monde. Comme par exemple, les 5 de Cambridge. Ça te dit quelque chose ?

  • Speaker #1

    Oui. En gros, c'est 5 étudiants qui ont été recrutés par le KGB dans les années 30. Et ils ont progressivement fait carrière dans les sphères de pouvoir politique au Royaume-Uni. Sauf qu'en fait... Ils transmettaient secrètement des informations au KGB.

  • Speaker #0

    C'est ça, de vrais agents doubles en fait.

  • Speaker #1

    Voilà, et en plus de ça, la CIA et le KGB se concurrencent pour développer les technologies de renseignement les plus puissantes possibles. Là, on peut par exemple penser aux avions U-2 américains.

  • Speaker #0

    Ils ont quoi de particulier ?

  • Speaker #1

    En fait, ils ont été développés spécifiquement pour survoler l'URSS et prendre des photos des bases militaires sans être repérées.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'était pas le projet Moby Dick ?

  • Speaker #1

    Si, c'était ça. Et de toute façon, que ce soit la CIA ou le KGB, les deux pays interviennent partout dans le monde pour réduire l'influence de l'autre superpuissance.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je pense surtout aux actions du KGB en Afghanistan. En gros, dans les années 1970, le pays était vraiment contre l'URSS. Mais le KGB s'est occupé de renverser le gouvernement en 1978, avant carrément d'envahir le pays l'année d'après.

  • Speaker #1

    Et à cette même époque, la CIA et le KGB commencent à être un peu mal vus par les populations des deux États à cause de pas mal de scandales d'espionnage.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'entre le Watergate avec le président Nixon ou encore le soutien de la CIA à la dictature chilienne, ça devient compliqué.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour le KGB, c'est pareil. En fait, comme ils sont aussi une sorte de police politique, ils font disparaître plusieurs milliers de personnes en URSS. Et à la fin de l'URSS, en 1991, le KGB a même fini par être dissous.

  • Speaker #0

    Oui mais bon. Il a vite été remplacé par le FSB, dont on connaît bien un des anciens agents.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Qui ça ?

  • Speaker #0

    Un certain Vladimir Poutine, ça te dit quelque chose ? Bref Mathis, si ça te va, je te propose de nous intéresser à un autre aspect de la connaissance, la connaissance en tant qu'enjeu économique.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti, et pour ça, direction le pays le plus peuplé au monde, l'Inde. Alors là-bas, il y a deux voies. La voie universitaire, c'est-à-dire les collèges et les universités. Et la voie scientifique et technologique qui comprend les grandes écoles qui forment les ingénieurs.

  • Speaker #0

    Et au total, on compte plus de 35 millions d'étudiants dans le pays, ce qui en fait la troisième population la plus étudiante au monde.

  • Speaker #1

    Ouais, enfin c'est sans compter sur le brain drain.

  • Speaker #0

    Le quoi ?

  • Speaker #1

    Le brain drain, la fuite des cerveaux. En gros, chaque année, il y a environ 800 000 jeunes indiens qui partent étudier à l'étranger sans revenir.

  • Speaker #0

    Ah ok, je comprends pourquoi il y a une aussi grande diaspora indienne dans le monde. Plus de 28 millions de personnes quand même. dont 2 millions juste aux Etats-Unis. Et ils permettent quand même un transfert financier énorme, à peu près 78 milliards de dollars juste en 2018.

  • Speaker #1

    Et là, on peut par exemple penser à Sundar Pichai, qui vit aux Etats-Unis. En gros, c'est le PDG d'Alphabet. En fait, c'est la maison mère de Google.

  • Speaker #0

    Oui, après, l'Inde, ça reste quand même un territoire attractif. Justement, on y délocalise pas mal de firmes transnationales, les FTN.

  • Speaker #1

    Oui, et là, il faut carrément connaître le programme Make in India, lancé par le Premier ministre Narendra Modi en 2014. L'objectif, c'est de diversifier les activités indiennes en attirant pas mal de secteurs innovants de l'étranger, comme l'automobile ou la chimie.

  • Speaker #0

    Ou on peut encore penser à l'enjeu des transferts de technologies pour acquérir les connaissances pointues qui sont produites à l'étranger. Par exemple, le groupe indien Mittal a racheté le groupe Arcelor en 2006, ce qui lui a permis d'avoir des technologies ultra modernes dans la production d'acier.

  • Speaker #1

    En fait, il ne leur reste plus qu'à racheter la Silicon Valley.

  • Speaker #0

    Alors ça, pas besoin, ils ont leur propre Silicon Valley.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Oui, la ville de Bangalore qui est devenue hyper attractive pour les secteurs technologiques. Donc finalement, plein d'Indiens reviennent bosser là-bas.

  • Speaker #1

    Ah, et là, c'est le brain gain.

  • Speaker #0

    Exactement ! Bref, on résume un peu tout ce qu'on a dit ?

  • Speaker #1

    Ok, alors d'abord, on a vu à quel point la CIA et le KGB étaient des acteurs majeurs de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Mais bon, progressivement, leur pouvoir s'est un peu estompé à cause de certains scandales.

  • Speaker #1

    Et enfin, on s'est intéressé au cas de l'Inde, qui développe pas mal son réseau universitaire et technologique pour devenir l'une des plus grandes puissances au monde.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobascienspiste et arrobascienspiste, pour enregistrer la minutie de synthèse associée à ce podcast. Et à vous abonner !

Description

Si tu veux comprendre la question de la connaissance comme enjeu politique et géopolitique, cet épisode est fait pour toi ! 🙌

En 5 minutes, tu sauras tout du rôle de la CIA et du KGB dans la guerre froide,de leur effacement progressif suite à certains scandales, ou encore du cas. de l’Inde et des enjeux relatifs à ses universités ! De quoi impressionner ton correcteur au bac. Et promis, on ne t’endormira pas 😉

Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée à ce podcast sur nos comptes Instagram @sciencespistes et @sgrclaire ⭐️


Produit par SciencesPistes

Avec Claire Siguier et Mathis Desmond

Couverture réalisée par Zoé Cloux (https://zoecloux.wordpress.com/)

Jingle créé par Solaw (https://songwhip.com/solaw)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans les shots d'HGGSP, le podcast proposé par Science Piste et animé par moi-même, Claire et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac d'HGGSP en clétant un axe du programme en 5 minutes chroniques. Dans cet épisode, on s'intéresse à la connaissance en tant qu'enjeu politique et géopolitique.

  • Speaker #1

    Et on va se demander comment la connaissance peut constituer une véritable forme d'avantage politique et géopolitique entre les puissances.

  • Speaker #0

    C'est ça ! Bon, déjà, géopolitiquement, la connaissance passe souvent par le biais des services de renseignement.

  • Speaker #1

    Ah ouais, genre les agents secrets ?

  • Speaker #0

    Un peu, mais on les appelle pas comme ça. En URSS, par exemple, le pays a pu mettre en place le NKVD, pour surveiller l'intérieur comme l'extérieur du pays.

  • Speaker #1

    Ah oui, et même un peu plus tôt, en 1916, le Royaume-Uni crée la fameuse Military Intelligence, qu'on appelle en fait le MI5. Pour les Etats-Unis d'ailleurs, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Alors eux, ils attendent l'attaque de Pearl Harbor en 1941, pour véritablement mettre en place ce type de service. Il crée l'Office of Strategic Services, l'OSS, en 1942, et à la fin de la guerre, elle est remplacée par la fameuse CIA.

  • Speaker #1

    La Central Intelligence Agency. Et tout son enjeu, c'est d'empêcher la diffusion du communisme en Occident. On est vraiment au tout début de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Attends, mais ils n'ont pas aussi le FBI aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    Si. En fait, le FBI, c'est les services de renseignement qui surveillent l'intérieur du territoire américain, alors que la CIA surveille le monde entier.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Je me disais bien que c'était eux qui avaient arrêté les époux Rosenberg pour les faire exécuter en 1953.

  • Speaker #1

    C'est eux, oui. Et d'ailleurs, petite question, pourquoi ils ont été exécutés en fait ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était un couple américain communiste qui avait été accusé de transmettre des informations secrètes avec l'URSS au sujet de la bombe atomique.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc on rigole pas trop avec ça j'imagine. Et en URSS, comment ils s'organisent par rapport à tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors progressivement, le NKVD devient NKGB en 1946, avant de naître juste KGB en 1954. En français, on appellerait ça le comité de sécurité d'État. Et eux, ils gèrent les renseignements intérieurs comme extérieurs.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'ils ont vraiment beaucoup à bosser là-bas. Apparemment, plus de 500 000 agents.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est sans compter les millions d'informateurs qu'ils ont dans plusieurs pays du monde. Comme par exemple, les 5 de Cambridge. Ça te dit quelque chose ?

  • Speaker #1

    Oui. En gros, c'est 5 étudiants qui ont été recrutés par le KGB dans les années 30. Et ils ont progressivement fait carrière dans les sphères de pouvoir politique au Royaume-Uni. Sauf qu'en fait... Ils transmettaient secrètement des informations au KGB.

  • Speaker #0

    C'est ça, de vrais agents doubles en fait.

  • Speaker #1

    Voilà, et en plus de ça, la CIA et le KGB se concurrencent pour développer les technologies de renseignement les plus puissantes possibles. Là, on peut par exemple penser aux avions U-2 américains.

  • Speaker #0

    Ils ont quoi de particulier ?

  • Speaker #1

    En fait, ils ont été développés spécifiquement pour survoler l'URSS et prendre des photos des bases militaires sans être repérées.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'était pas le projet Moby Dick ?

  • Speaker #1

    Si, c'était ça. Et de toute façon, que ce soit la CIA ou le KGB, les deux pays interviennent partout dans le monde pour réduire l'influence de l'autre superpuissance.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je pense surtout aux actions du KGB en Afghanistan. En gros, dans les années 1970, le pays était vraiment contre l'URSS. Mais le KGB s'est occupé de renverser le gouvernement en 1978, avant carrément d'envahir le pays l'année d'après.

  • Speaker #1

    Et à cette même époque, la CIA et le KGB commencent à être un peu mal vus par les populations des deux États à cause de pas mal de scandales d'espionnage.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'entre le Watergate avec le président Nixon ou encore le soutien de la CIA à la dictature chilienne, ça devient compliqué.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour le KGB, c'est pareil. En fait, comme ils sont aussi une sorte de police politique, ils font disparaître plusieurs milliers de personnes en URSS. Et à la fin de l'URSS, en 1991, le KGB a même fini par être dissous.

  • Speaker #0

    Oui mais bon. Il a vite été remplacé par le FSB, dont on connaît bien un des anciens agents.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Qui ça ?

  • Speaker #0

    Un certain Vladimir Poutine, ça te dit quelque chose ? Bref Mathis, si ça te va, je te propose de nous intéresser à un autre aspect de la connaissance, la connaissance en tant qu'enjeu économique.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti, et pour ça, direction le pays le plus peuplé au monde, l'Inde. Alors là-bas, il y a deux voies. La voie universitaire, c'est-à-dire les collèges et les universités. Et la voie scientifique et technologique qui comprend les grandes écoles qui forment les ingénieurs.

  • Speaker #0

    Et au total, on compte plus de 35 millions d'étudiants dans le pays, ce qui en fait la troisième population la plus étudiante au monde.

  • Speaker #1

    Ouais, enfin c'est sans compter sur le brain drain.

  • Speaker #0

    Le quoi ?

  • Speaker #1

    Le brain drain, la fuite des cerveaux. En gros, chaque année, il y a environ 800 000 jeunes indiens qui partent étudier à l'étranger sans revenir.

  • Speaker #0

    Ah ok, je comprends pourquoi il y a une aussi grande diaspora indienne dans le monde. Plus de 28 millions de personnes quand même. dont 2 millions juste aux Etats-Unis. Et ils permettent quand même un transfert financier énorme, à peu près 78 milliards de dollars juste en 2018.

  • Speaker #1

    Et là, on peut par exemple penser à Sundar Pichai, qui vit aux Etats-Unis. En gros, c'est le PDG d'Alphabet. En fait, c'est la maison mère de Google.

  • Speaker #0

    Oui, après, l'Inde, ça reste quand même un territoire attractif. Justement, on y délocalise pas mal de firmes transnationales, les FTN.

  • Speaker #1

    Oui, et là, il faut carrément connaître le programme Make in India, lancé par le Premier ministre Narendra Modi en 2014. L'objectif, c'est de diversifier les activités indiennes en attirant pas mal de secteurs innovants de l'étranger, comme l'automobile ou la chimie.

  • Speaker #0

    Ou on peut encore penser à l'enjeu des transferts de technologies pour acquérir les connaissances pointues qui sont produites à l'étranger. Par exemple, le groupe indien Mittal a racheté le groupe Arcelor en 2006, ce qui lui a permis d'avoir des technologies ultra modernes dans la production d'acier.

  • Speaker #1

    En fait, il ne leur reste plus qu'à racheter la Silicon Valley.

  • Speaker #0

    Alors ça, pas besoin, ils ont leur propre Silicon Valley.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Oui, la ville de Bangalore qui est devenue hyper attractive pour les secteurs technologiques. Donc finalement, plein d'Indiens reviennent bosser là-bas.

  • Speaker #1

    Ah, et là, c'est le brain gain.

  • Speaker #0

    Exactement ! Bref, on résume un peu tout ce qu'on a dit ?

  • Speaker #1

    Ok, alors d'abord, on a vu à quel point la CIA et le KGB étaient des acteurs majeurs de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Mais bon, progressivement, leur pouvoir s'est un peu estompé à cause de certains scandales.

  • Speaker #1

    Et enfin, on s'est intéressé au cas de l'Inde, qui développe pas mal son réseau universitaire et technologique pour devenir l'une des plus grandes puissances au monde.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobascienspiste et arrobascienspiste, pour enregistrer la minutie de synthèse associée à ce podcast. Et à vous abonner !

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Si tu veux comprendre la question de la connaissance comme enjeu politique et géopolitique, cet épisode est fait pour toi ! 🙌

En 5 minutes, tu sauras tout du rôle de la CIA et du KGB dans la guerre froide,de leur effacement progressif suite à certains scandales, ou encore du cas. de l’Inde et des enjeux relatifs à ses universités ! De quoi impressionner ton correcteur au bac. Et promis, on ne t’endormira pas 😉

Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée à ce podcast sur nos comptes Instagram @sciencespistes et @sgrclaire ⭐️


Produit par SciencesPistes

Avec Claire Siguier et Mathis Desmond

Couverture réalisée par Zoé Cloux (https://zoecloux.wordpress.com/)

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans les shots d'HGGSP, le podcast proposé par Science Piste et animé par moi-même, Claire et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac d'HGGSP en clétant un axe du programme en 5 minutes chroniques. Dans cet épisode, on s'intéresse à la connaissance en tant qu'enjeu politique et géopolitique.

  • Speaker #1

    Et on va se demander comment la connaissance peut constituer une véritable forme d'avantage politique et géopolitique entre les puissances.

  • Speaker #0

    C'est ça ! Bon, déjà, géopolitiquement, la connaissance passe souvent par le biais des services de renseignement.

  • Speaker #1

    Ah ouais, genre les agents secrets ?

  • Speaker #0

    Un peu, mais on les appelle pas comme ça. En URSS, par exemple, le pays a pu mettre en place le NKVD, pour surveiller l'intérieur comme l'extérieur du pays.

  • Speaker #1

    Ah oui, et même un peu plus tôt, en 1916, le Royaume-Uni crée la fameuse Military Intelligence, qu'on appelle en fait le MI5. Pour les Etats-Unis d'ailleurs, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Alors eux, ils attendent l'attaque de Pearl Harbor en 1941, pour véritablement mettre en place ce type de service. Il crée l'Office of Strategic Services, l'OSS, en 1942, et à la fin de la guerre, elle est remplacée par la fameuse CIA.

  • Speaker #1

    La Central Intelligence Agency. Et tout son enjeu, c'est d'empêcher la diffusion du communisme en Occident. On est vraiment au tout début de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Attends, mais ils n'ont pas aussi le FBI aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    Si. En fait, le FBI, c'est les services de renseignement qui surveillent l'intérieur du territoire américain, alors que la CIA surveille le monde entier.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Je me disais bien que c'était eux qui avaient arrêté les époux Rosenberg pour les faire exécuter en 1953.

  • Speaker #1

    C'est eux, oui. Et d'ailleurs, petite question, pourquoi ils ont été exécutés en fait ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était un couple américain communiste qui avait été accusé de transmettre des informations secrètes avec l'URSS au sujet de la bombe atomique.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc on rigole pas trop avec ça j'imagine. Et en URSS, comment ils s'organisent par rapport à tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors progressivement, le NKVD devient NKGB en 1946, avant de naître juste KGB en 1954. En français, on appellerait ça le comité de sécurité d'État. Et eux, ils gèrent les renseignements intérieurs comme extérieurs.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'ils ont vraiment beaucoup à bosser là-bas. Apparemment, plus de 500 000 agents.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est sans compter les millions d'informateurs qu'ils ont dans plusieurs pays du monde. Comme par exemple, les 5 de Cambridge. Ça te dit quelque chose ?

  • Speaker #1

    Oui. En gros, c'est 5 étudiants qui ont été recrutés par le KGB dans les années 30. Et ils ont progressivement fait carrière dans les sphères de pouvoir politique au Royaume-Uni. Sauf qu'en fait... Ils transmettaient secrètement des informations au KGB.

  • Speaker #0

    C'est ça, de vrais agents doubles en fait.

  • Speaker #1

    Voilà, et en plus de ça, la CIA et le KGB se concurrencent pour développer les technologies de renseignement les plus puissantes possibles. Là, on peut par exemple penser aux avions U-2 américains.

  • Speaker #0

    Ils ont quoi de particulier ?

  • Speaker #1

    En fait, ils ont été développés spécifiquement pour survoler l'URSS et prendre des photos des bases militaires sans être repérées.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'était pas le projet Moby Dick ?

  • Speaker #1

    Si, c'était ça. Et de toute façon, que ce soit la CIA ou le KGB, les deux pays interviennent partout dans le monde pour réduire l'influence de l'autre superpuissance.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je pense surtout aux actions du KGB en Afghanistan. En gros, dans les années 1970, le pays était vraiment contre l'URSS. Mais le KGB s'est occupé de renverser le gouvernement en 1978, avant carrément d'envahir le pays l'année d'après.

  • Speaker #1

    Et à cette même époque, la CIA et le KGB commencent à être un peu mal vus par les populations des deux États à cause de pas mal de scandales d'espionnage.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'entre le Watergate avec le président Nixon ou encore le soutien de la CIA à la dictature chilienne, ça devient compliqué.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour le KGB, c'est pareil. En fait, comme ils sont aussi une sorte de police politique, ils font disparaître plusieurs milliers de personnes en URSS. Et à la fin de l'URSS, en 1991, le KGB a même fini par être dissous.

  • Speaker #0

    Oui mais bon. Il a vite été remplacé par le FSB, dont on connaît bien un des anciens agents.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Qui ça ?

  • Speaker #0

    Un certain Vladimir Poutine, ça te dit quelque chose ? Bref Mathis, si ça te va, je te propose de nous intéresser à un autre aspect de la connaissance, la connaissance en tant qu'enjeu économique.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti, et pour ça, direction le pays le plus peuplé au monde, l'Inde. Alors là-bas, il y a deux voies. La voie universitaire, c'est-à-dire les collèges et les universités. Et la voie scientifique et technologique qui comprend les grandes écoles qui forment les ingénieurs.

  • Speaker #0

    Et au total, on compte plus de 35 millions d'étudiants dans le pays, ce qui en fait la troisième population la plus étudiante au monde.

  • Speaker #1

    Ouais, enfin c'est sans compter sur le brain drain.

  • Speaker #0

    Le quoi ?

  • Speaker #1

    Le brain drain, la fuite des cerveaux. En gros, chaque année, il y a environ 800 000 jeunes indiens qui partent étudier à l'étranger sans revenir.

  • Speaker #0

    Ah ok, je comprends pourquoi il y a une aussi grande diaspora indienne dans le monde. Plus de 28 millions de personnes quand même. dont 2 millions juste aux Etats-Unis. Et ils permettent quand même un transfert financier énorme, à peu près 78 milliards de dollars juste en 2018.

  • Speaker #1

    Et là, on peut par exemple penser à Sundar Pichai, qui vit aux Etats-Unis. En gros, c'est le PDG d'Alphabet. En fait, c'est la maison mère de Google.

  • Speaker #0

    Oui, après, l'Inde, ça reste quand même un territoire attractif. Justement, on y délocalise pas mal de firmes transnationales, les FTN.

  • Speaker #1

    Oui, et là, il faut carrément connaître le programme Make in India, lancé par le Premier ministre Narendra Modi en 2014. L'objectif, c'est de diversifier les activités indiennes en attirant pas mal de secteurs innovants de l'étranger, comme l'automobile ou la chimie.

  • Speaker #0

    Ou on peut encore penser à l'enjeu des transferts de technologies pour acquérir les connaissances pointues qui sont produites à l'étranger. Par exemple, le groupe indien Mittal a racheté le groupe Arcelor en 2006, ce qui lui a permis d'avoir des technologies ultra modernes dans la production d'acier.

  • Speaker #1

    En fait, il ne leur reste plus qu'à racheter la Silicon Valley.

  • Speaker #0

    Alors ça, pas besoin, ils ont leur propre Silicon Valley.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Oui, la ville de Bangalore qui est devenue hyper attractive pour les secteurs technologiques. Donc finalement, plein d'Indiens reviennent bosser là-bas.

  • Speaker #1

    Ah, et là, c'est le brain gain.

  • Speaker #0

    Exactement ! Bref, on résume un peu tout ce qu'on a dit ?

  • Speaker #1

    Ok, alors d'abord, on a vu à quel point la CIA et le KGB étaient des acteurs majeurs de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Mais bon, progressivement, leur pouvoir s'est un peu estompé à cause de certains scandales.

  • Speaker #1

    Et enfin, on s'est intéressé au cas de l'Inde, qui développe pas mal son réseau universitaire et technologique pour devenir l'une des plus grandes puissances au monde.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobascienspiste et arrobascienspiste, pour enregistrer la minutie de synthèse associée à ce podcast. Et à vous abonner !

Description

Si tu veux comprendre la question de la connaissance comme enjeu politique et géopolitique, cet épisode est fait pour toi ! 🙌

En 5 minutes, tu sauras tout du rôle de la CIA et du KGB dans la guerre froide,de leur effacement progressif suite à certains scandales, ou encore du cas. de l’Inde et des enjeux relatifs à ses universités ! De quoi impressionner ton correcteur au bac. Et promis, on ne t’endormira pas 😉

Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée à ce podcast sur nos comptes Instagram @sciencespistes et @sgrclaire ⭐️


Produit par SciencesPistes

Avec Claire Siguier et Mathis Desmond

Couverture réalisée par Zoé Cloux (https://zoecloux.wordpress.com/)

Jingle créé par Solaw (https://songwhip.com/solaw)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans les shots d'HGGSP, le podcast proposé par Science Piste et animé par moi-même, Claire et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac d'HGGSP en clétant un axe du programme en 5 minutes chroniques. Dans cet épisode, on s'intéresse à la connaissance en tant qu'enjeu politique et géopolitique.

  • Speaker #1

    Et on va se demander comment la connaissance peut constituer une véritable forme d'avantage politique et géopolitique entre les puissances.

  • Speaker #0

    C'est ça ! Bon, déjà, géopolitiquement, la connaissance passe souvent par le biais des services de renseignement.

  • Speaker #1

    Ah ouais, genre les agents secrets ?

  • Speaker #0

    Un peu, mais on les appelle pas comme ça. En URSS, par exemple, le pays a pu mettre en place le NKVD, pour surveiller l'intérieur comme l'extérieur du pays.

  • Speaker #1

    Ah oui, et même un peu plus tôt, en 1916, le Royaume-Uni crée la fameuse Military Intelligence, qu'on appelle en fait le MI5. Pour les Etats-Unis d'ailleurs, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Alors eux, ils attendent l'attaque de Pearl Harbor en 1941, pour véritablement mettre en place ce type de service. Il crée l'Office of Strategic Services, l'OSS, en 1942, et à la fin de la guerre, elle est remplacée par la fameuse CIA.

  • Speaker #1

    La Central Intelligence Agency. Et tout son enjeu, c'est d'empêcher la diffusion du communisme en Occident. On est vraiment au tout début de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Attends, mais ils n'ont pas aussi le FBI aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    Si. En fait, le FBI, c'est les services de renseignement qui surveillent l'intérieur du territoire américain, alors que la CIA surveille le monde entier.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Je me disais bien que c'était eux qui avaient arrêté les époux Rosenberg pour les faire exécuter en 1953.

  • Speaker #1

    C'est eux, oui. Et d'ailleurs, petite question, pourquoi ils ont été exécutés en fait ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était un couple américain communiste qui avait été accusé de transmettre des informations secrètes avec l'URSS au sujet de la bombe atomique.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc on rigole pas trop avec ça j'imagine. Et en URSS, comment ils s'organisent par rapport à tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors progressivement, le NKVD devient NKGB en 1946, avant de naître juste KGB en 1954. En français, on appellerait ça le comité de sécurité d'État. Et eux, ils gèrent les renseignements intérieurs comme extérieurs.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'ils ont vraiment beaucoup à bosser là-bas. Apparemment, plus de 500 000 agents.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est sans compter les millions d'informateurs qu'ils ont dans plusieurs pays du monde. Comme par exemple, les 5 de Cambridge. Ça te dit quelque chose ?

  • Speaker #1

    Oui. En gros, c'est 5 étudiants qui ont été recrutés par le KGB dans les années 30. Et ils ont progressivement fait carrière dans les sphères de pouvoir politique au Royaume-Uni. Sauf qu'en fait... Ils transmettaient secrètement des informations au KGB.

  • Speaker #0

    C'est ça, de vrais agents doubles en fait.

  • Speaker #1

    Voilà, et en plus de ça, la CIA et le KGB se concurrencent pour développer les technologies de renseignement les plus puissantes possibles. Là, on peut par exemple penser aux avions U-2 américains.

  • Speaker #0

    Ils ont quoi de particulier ?

  • Speaker #1

    En fait, ils ont été développés spécifiquement pour survoler l'URSS et prendre des photos des bases militaires sans être repérées.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'était pas le projet Moby Dick ?

  • Speaker #1

    Si, c'était ça. Et de toute façon, que ce soit la CIA ou le KGB, les deux pays interviennent partout dans le monde pour réduire l'influence de l'autre superpuissance.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je pense surtout aux actions du KGB en Afghanistan. En gros, dans les années 1970, le pays était vraiment contre l'URSS. Mais le KGB s'est occupé de renverser le gouvernement en 1978, avant carrément d'envahir le pays l'année d'après.

  • Speaker #1

    Et à cette même époque, la CIA et le KGB commencent à être un peu mal vus par les populations des deux États à cause de pas mal de scandales d'espionnage.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'entre le Watergate avec le président Nixon ou encore le soutien de la CIA à la dictature chilienne, ça devient compliqué.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour le KGB, c'est pareil. En fait, comme ils sont aussi une sorte de police politique, ils font disparaître plusieurs milliers de personnes en URSS. Et à la fin de l'URSS, en 1991, le KGB a même fini par être dissous.

  • Speaker #0

    Oui mais bon. Il a vite été remplacé par le FSB, dont on connaît bien un des anciens agents.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Qui ça ?

  • Speaker #0

    Un certain Vladimir Poutine, ça te dit quelque chose ? Bref Mathis, si ça te va, je te propose de nous intéresser à un autre aspect de la connaissance, la connaissance en tant qu'enjeu économique.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti, et pour ça, direction le pays le plus peuplé au monde, l'Inde. Alors là-bas, il y a deux voies. La voie universitaire, c'est-à-dire les collèges et les universités. Et la voie scientifique et technologique qui comprend les grandes écoles qui forment les ingénieurs.

  • Speaker #0

    Et au total, on compte plus de 35 millions d'étudiants dans le pays, ce qui en fait la troisième population la plus étudiante au monde.

  • Speaker #1

    Ouais, enfin c'est sans compter sur le brain drain.

  • Speaker #0

    Le quoi ?

  • Speaker #1

    Le brain drain, la fuite des cerveaux. En gros, chaque année, il y a environ 800 000 jeunes indiens qui partent étudier à l'étranger sans revenir.

  • Speaker #0

    Ah ok, je comprends pourquoi il y a une aussi grande diaspora indienne dans le monde. Plus de 28 millions de personnes quand même. dont 2 millions juste aux Etats-Unis. Et ils permettent quand même un transfert financier énorme, à peu près 78 milliards de dollars juste en 2018.

  • Speaker #1

    Et là, on peut par exemple penser à Sundar Pichai, qui vit aux Etats-Unis. En gros, c'est le PDG d'Alphabet. En fait, c'est la maison mère de Google.

  • Speaker #0

    Oui, après, l'Inde, ça reste quand même un territoire attractif. Justement, on y délocalise pas mal de firmes transnationales, les FTN.

  • Speaker #1

    Oui, et là, il faut carrément connaître le programme Make in India, lancé par le Premier ministre Narendra Modi en 2014. L'objectif, c'est de diversifier les activités indiennes en attirant pas mal de secteurs innovants de l'étranger, comme l'automobile ou la chimie.

  • Speaker #0

    Ou on peut encore penser à l'enjeu des transferts de technologies pour acquérir les connaissances pointues qui sont produites à l'étranger. Par exemple, le groupe indien Mittal a racheté le groupe Arcelor en 2006, ce qui lui a permis d'avoir des technologies ultra modernes dans la production d'acier.

  • Speaker #1

    En fait, il ne leur reste plus qu'à racheter la Silicon Valley.

  • Speaker #0

    Alors ça, pas besoin, ils ont leur propre Silicon Valley.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Oui, la ville de Bangalore qui est devenue hyper attractive pour les secteurs technologiques. Donc finalement, plein d'Indiens reviennent bosser là-bas.

  • Speaker #1

    Ah, et là, c'est le brain gain.

  • Speaker #0

    Exactement ! Bref, on résume un peu tout ce qu'on a dit ?

  • Speaker #1

    Ok, alors d'abord, on a vu à quel point la CIA et le KGB étaient des acteurs majeurs de la guerre froide.

  • Speaker #0

    Mais bon, progressivement, leur pouvoir s'est un peu estompé à cause de certains scandales.

  • Speaker #1

    Et enfin, on s'est intéressé au cas de l'Inde, qui développe pas mal son réseau universitaire et technologique pour devenir l'une des plus grandes puissances au monde.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobascienspiste et arrobascienspiste, pour enregistrer la minutie de synthèse associée à ce podcast. Et à vous abonner !

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