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Simplifie

44. Se donner la permission de ne rien faire : pourquoi c’est si difficile ?

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22min |09/03/2025
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Description

Pourquoi culpabilise-t-on dès qu’on ralentit ? Dans un monde qui glorifie la productivité, s’autoriser à ne rien faire est un vrai défi. Pourtant, ces moments de pause sont essentiels pour ton bien-être.


Dans cet épisode, on explore :

✨ Pourquoi l’inaction n’est pas de la paresse

✨ Ce que ton corps et ton esprit essaient de te dire quand tu ressens ce besoin

✨ Comment commencer à t’accorder du vrai repos sans culpabiliser


Bonne écoute !

*****

Pour poser tes questions afin que j'y réponde dans un prochain épisode écris moi sur geraldine@paulettesimparfaites.com ou en message privé sur Instagram.


Je t'invite à me laisser une note ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un commentaire pour expliquer ce que cet épisode t'a apporté. 

Si ce podcast te plait, ma lettre hebdomadaire te donnera l'inspiration supplémentaire !

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello,

  • Speaker #1

    bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour t'aider à simplifier ta vie. Allez, on repart en balade aujourd'hui. Je te propose, avant de te lancer dans les coups de ce podcast, de mettre pause, mettre tes baskets, mettre tes chaussures, sortir faire un tour dehors, même si tu habites en pleine ville, ne serait-ce que faire le tour du patin de maison, t'autoriser à prendre un petit quart d'heure juste pour toi, pour te mettre en mouvement, pour t'aérer et profiter d'un moment de qualité avec toi-même, avec un chouette épisode de podcast dans les oreilles, il faut bien le dire. Moi j'adore faire ça, j'adore faire ça dans les moments aussi de balade, dans les moments où je vais courir, dans les moments où je fais, je plie le linge. Profite de ce moment juste pour toi. Alors aujourd'hui, sujet tout spécial, sujet tout spécial parce que ce sujet c'est une question que me posent extrêmement souvent la plupart de toutes mes clientes qui du coup font partie de notre programme de coaching qui s'appelle Simplifi dans lequel on les accompagne. à simplifier leur vie, à sortir de la pression, à se retrouver, à respirer, bref, à sortir la tête de l'eau, quoi, voilà. Et puis, cette question, c'est pourquoi est-ce que c'est si difficile, Géorline, de ne rien faire ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'arrêter ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas juste à m'asseoir sur le canapé sans culpabiliser, juste à rien faire ? Pourquoi est-ce que c'est si difficile ? Je suis sûre que ça doit faire écho chez toi. Tu vois, est-ce que tu t'es déjà retrouvée ? assis sur ton canapé toi aussi sans rien faire et au bout de quoi cinq minutes tu sens que tu entends une petite voix intérieure dans ta tête qui dit allez c'est bon bouge toi maintenant va faire un truc reste pas là à rien faire va faire un truc soit productive pourquoi est ce qu'en fait on culpabilise dès qu'on fait rien alors qu'en fait notre corps et notre esprit en ont terriblement besoin pourquoi est ce que c'est si dur de s'accorder du temps libre Et comment on peut se réconcilier avec l'oisiveté sans culpabiliser ? J'adore ce mot, l'oisiveté. Je trouve que dans ce mot, je ne suis pas allée étudier la signification, mais l'étymologie de ce mot, mais j'adore l'oisiveté. Il y a un côté où vraiment c'est... Être oisif, c'est vraiment ne rien faire, glander, être vautré sur son canapé sans ne rien faire. J'adore cette idée et pourtant, loisivité c'est quelque chose qui est super mal vu aujourd'hui dans notre société. Et puis on va essayer un petit peu de démêler tout ça parce que mon objectif c'est d'aider à pouvoir faire stop, faire pause dans ton quotidien sans culpabiliser et en te permettant de profiter de ce moment pour recharger tes batteries en étant la plus sereine possible. Alors on va essayer d'un petit peu démêler tout ça, je vais t'apporter des éléments de réponse que j'amène à mes clientes dans notre parcours Simplify en espérant que... Ces quelques pistes peuvent toi aussi t'aiguiller sur ce sujet. Moi, c'est quelque chose que j'ai bien connu il y a quelques années de ça. Lorsque j'étais vraiment aux prises entre ma vie pro, ma vie perso, le démarrage de mon entreprise, ma vie familiale avec trois petits loups à la maison, un quotidien extrêmement rempli, m'arrêter pour ne rien faire, c'était vraiment quelque chose qu'il fallait que je conscientise, ça se dit comme ça, que je mette de l'intention dessus. Et le problème, c'est qu'à chaque fois que je faisais ça, j'avais des tas de pensées qui arrivaient. Donc, on va se démêler tout ça. Et je vais te partager vraiment des pistes concrètes pour que tu puisses arriver toi aussi à te poser. Alors, déjà, première chose. Première chose que j'ai envie d'aborder avec toi, c'est pourquoi on croit qu'il faut toujours être active. Pourquoi on a cette croyance qu'en fait, il faut toujours être en mouvement, toujours faire un truc. Alors, forcément, autour de ça, tu vas m'entendre parler de ce qu'on appelle les croyances limitantes. Soit tu es au clair sur le sujet, tu vois très bien ce que c'est. Soit tu dis what. C'est quoi ce mot, croyance limitante ? Croyance limitante, pour le faire très simple, c'est un peu toutes les pensées que tu as, toutes les pensées qui vont venir te dévaloriser, toutes les pensées qui sont associées à une histoire que tu te racontes sur toi-même, sur ce que tu es censé faire, sur ce que tu es censé ne pas faire, sur ce qu'il faudrait faire, sur ce qu'il ne faut pas faire, sur qui tu es. C'est toutes les histoires que tu te racontes en fait sur toi-même. Et puis ben... Il y a une croyance limitante quand même, il y a plusieurs même croyances limitantes qui sont souvent très fortes autour du repos, qui sont très signeuses dans nos esprits. La croyance que être occupé, la première ça va être, la croyance que être occupé c'est être utile. Être occupé, c'est être utile. Donc du coup, forcément, si t'es pas occupé, t'es inutile. Ouh, ça, ça fait mal. Être occupé, c'est être utile. Pourquoi est-ce qu'on croit ça ? Parce que bien souvent, on va confondre la valeur personnelle avec la productivité. On va confondre le fait que tu sers à quelque chose, que tu as de la valeur pour quelqu'un ou pour quelque chose, avec le fait d'être productive. Une autre croyance qui peut être bien cachée. La croyance du « si je me repose, je perds du temps » . Mais combien mes clientèles m'en parlent de ça ? Mais Géraldine, si je me repose, mais après tu ne te rends pas compte, en fait tout ce que je n'aurais pas fait, ça va s'accumuler, je vais prendre du retard et après je vais me retrouver avec encore plus de choses à faire. Et là, ça montre que du coup tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Alors que le repos en est une partie essentielle. Je répète. Tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Je suis en action, je ne suis plus en action. Et si, en fait, le repos était une partie de l'action ? Est-ce que tu vois le truc là venir ? Une autre croyance que tu peux avoir, c'est « je dois mériter mon repos » . Alors ça, je l'entends tellement, et ça je l'ai eu pendant tellement d'années moi aussi. Je dois mériter mon repos, c'est-à-dire que je me reposerai quand j'aurai tout fini ce que je dois faire. Voilà, parce que... Le repos, ça se mérite, c'est parce que j'ai bien fait, bien travaillé, que du coup, je vais pouvoir me reposer. On est nombreux à penser qu'il faut qu'on ait tout fait avant de pouvoir souffler. Je suis sûre que tu te reconnais là-dedans. Parce que moi, oui. Alors pourquoi va en face un problème tout ça ? Parce qu'en fait, à force de toujours vouloir être efficace, qu'est-ce qui se passe ? C'est un petit chemin que tu prends, qui va se transformer en une autoroute, et qui va te mener tout droit vers l'épuisement. Et qui va aussi... en parallèle, tuer toute ta créativité. Et je sais que parmi vous, vous êtes nombreuses à avoir besoin de cette part de créativité dans vos vies. Vous êtes nombreuses à avoir besoin d'avoir de l'espace pour exprimer cette créativité. Et le fait de ne jamais t'accorder ce repos va venir tuer cette créativité. Pourquoi ? Parce que les meilleurs résultats, les meilleures idées, elles viennent souvent après un temps de pause, en fait. Sincèrement, moi, je pense que les meilleures idées que j'ai, elles arrivent sous la douche. C'est pas les moments où je suis en plein dans un temps de travail, de réflexion profonde. La plupart du temps, en fait, c'est pas véritablement ça. La plupart du temps, c'est quand je suis en balade, quand je vais courir, quand je suis sous la douche, quand je suis dans mon lit, quand je dors la nuit. Toutes les idées arrivent à ce moment-là. Alors du coup, petite réflexion à te proposer, tu vois, c'est quand est-ce que t'as pris du temps pour toi, tu vois ? C'est quand la dernière fois que t'as pris du temps pour toi ? Sans objectif de productivité, vraiment. temps gratuit, sans aucune intention. Est-ce que tu as tendance à te justifier quand tu fais rien ? Est-ce que ça picote là ? Est-ce que tu as tendance à devoir expliquer, à devoir justifier quand tu fais rien ? Bon, je te laisse avec ça. Petite introspection personnelle pour voir où est-ce que tu te places dans ce curseur de j'arrive à me reposer, je m'autorise à me reposer ou pas. Deuxième chose que je voulais voir avec toi, c'est que le repos... Le repos, c'est pas de la paresse. Et du coup, on va redéfinir ensemble ce que ne rien faire veut dire. Pour t'aider à sortir de cette croyance que si je fais rien, on va me considérer comme paresseuse. Ce que ça signifie vraiment ne rien faire ? Ne rien faire, c'est pas forcément être allongée, regarder les plafonds, tu vois. Et même si c'est ok aussi, complètement. Ne rien faire, c'est aussi des moments, et surtout en fait sans stimulation. Sans stimulation. Donc autrement dit, rêvasser, contempler, laisser ton esprit vagabonder. C'est vraiment un espace où ton cerveau va déconnecter. Et puis il va se mettre à traiter beaucoup de choses, mais en arrière-plan. Sans que tu t'en rendes compte quelque part. Donc du coup, les bienfaits invisibles de rien faire, qu'est-ce qui va se passer ? quand tu te mets comme ça, à rêvasser, à contempler, à laisser ton esprit vagabonder, la première chose, c'est qu'en fait, ça va venir favoriser ta créativité. Il y a beaucoup d'idées qui vont arriver, comme je disais tout à l'heure. Beaucoup d'idées naissent même dans les moments d'ennui. Est-ce que tu as... C'est quand la dernière fois que tu as expérimenté l'ennui ? En fait, en vrai, c'est quand la dernière fois que tu as fait ça ? Moi, j'ai éprouvé ça à mes dernières vacances. Il y a eu un moment... où je me suis dit, purée, je m'ennuie. Et là, je me suis dit, oh purée, c'est bon. Oh que c'est bien. Vraiment, aujourd'hui, j'ai associé le fait que je m'ennuie à quelque chose d'extrêmement positif. Ça veut dire qu'en fait, j'ai réussi à ralentir, j'ai réussi à être dans le moment présent. J'ai réussi à me reposer peut-être assez. Que mon esprit a réussi à lâcher. Que mon brouhaha mental a réussi à lâcher. Et qu'il y a de l'espace dans ma vie, quoi. Il y a de l'espace dans ma vie. C'est très bon signe si tu t'ennuies. Donc je reviens au bienfait de rien faire. Ça favorise ta créativité, ça va réduire ton stress aussi, et puis ça va te recharger en fait, même au niveau cérébral. Et ça va aussi améliorer ta prise de décision. Pourquoi ? Parce que ça va t'aider à avoir du recul. Quand tu as besoin de prendre des décisions importantes dans ta vie, les meilleurs moments pour les prendre, ça va être les moments de rien. Ça va être des moments d'espace, des moments où tu as le temps de réfléchir, où tu as le temps de laisser ton esprit vagabonder. J'ai du mal avec ce mot. Donc quand tu fais rien, demande-toi juste là maintenant, quand tu fais rien, qu'est-ce que tu ressens en fait ? Est-ce que tu ressens du plaisir ? Tu ressens du stress ? Tu ressens de la culpabilité ? Et pour toi, ce serait quoi en fait des activités de pause qui te nourrissent vraiment ? Tu vois, si pour toi tu paniques à l'idée de « Oh mon Dieu, ne rien faire, ça veut dire que je vais devoir fixer le plafond » , mais en fait, ça pourrait être quoi en fait pour toi des vrais moments de pause qui te nourrissent vraiment ? Perso, il y a un truc que j'adore faire. Maintenant que j'ai la joie profonde de pouvoir vivre à la campagne, c'est juste d'ouvrir le volet le matin de ma chambre et de rester quelques minutes à regarder le ciel, le lever du soleil, le ciel rose, orange, des couleurs incroyables, le brouillard du matin, les oiseaux qui commencent à chanter, l'air frais. C'est un moment de connexion au moment présent qui est juste incroyable. Et ça, t'as pas besoin de vivre à la campagne pour le faire parce que crois-moi, j'ai passé. tellement d'années en ville que même en ville tu peux trouver des moyens de vivre ça, ne serait-ce qu'en contemplant un arbre qui est à côté de chez toi, en contemplant les nuages, en contemplant des oiseaux sur une branche, il y a plein de choses même en ville dont tu peux profiter en fait. Alors maintenant on va s'attaquer à la partie pourquoi on culpabilise dès qu'on ralentit. On a... Un certain conditionnement social, et oui, qui nous a appris dès l'enfance que faire, c'est beaucoup mieux que être. Faire, c'est plus important que être. Autrement dit, on a appris à mettre notre valeur dans ce qu'on fait, tu vois, plutôt que dans qui tu es. Globalement, ça commence déjà à l'école, ta valeur elle est dans ce que tu fais, grosso modo, t'as un 20 sur 20, voilà, good job. tu as fait du bon travail, mais si tu as eu un 10 sur 20, un 5 sur 20, et quand bien même tu pourrais être une personne, un enfant incroyable, avec des qualités incroyables, avec une intelligence brillante, mais tu as eu un 5 sur 20, et bien tu vas quand même être cassé. Voilà. Parce que ce que tu es, ça compte beaucoup moins que ce que tu fais. Alors je vulgarise, je simplifie les choses à fond, tu vois, mais pour t'aider juste à prendre conscience de comment est-ce que la plupart d'entre nous en fait avons grandi. Donc il y a ça, il y a le conditionnement qu'on apprenait à l'enfance. Dans le monde du travail, aujourd'hui on est dans une société où on valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Aujourd'hui c'est vraiment une médaille, le fait d'être épuisé. Tu travailles beaucoup, tu te donnes beaucoup, tu es dévoué, tu te sacrifies. Et ça je pense que c'est aussi valable pour la vie de famille, on en a parlé avec une cliente hier d'ailleurs, sur le côté dévouement pour la vie de famille, dévouement pour les autres. On valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Et comment est-ce qu'on le valorise ? On le valorise avec la médaille du burn-out. Bah oui, aujourd'hui c'est ça. Donc si t'as envie d'aller creuser le sujet du burn-out, j'ai fait un épisode là-dessus précédemment, un peu en mode coup de gueule, sur cette conception de le burn-out, c'est une médaille dans ma vie. Non, c'est loin d'être une médaille. C'est une sacrée épreuve, une sacrée souffrance. C'est des années de vie qu'il faut reconstruire derrière. Donc non, non, ce n'est pas une médaille. Mais dans le monde du travail aujourd'hui, c'est ça qui est valorisé. Voilà. Et apprendre à ralentir même dans ton travail, apprendre à travailler selon ton énergie, apprendre à travailler par exemple 20-25 heures par semaine au lieu de travailler 40 heures par semaine, aujourd'hui c'est extrêmement dévalorisé. Et dans la sphère familiale, il y a aussi des petites choses qui traînent, comme du type on va valoriser beaucoup les femmes qui gèrent tout sans jamais s'arrêter. Et ça, quand je te dis ça, tu vois des personnes dans ta famille. Tu vois ta mère, tu vois ta belle-mère, tu vois, j'en sais rien moi, des soeurs, des cousines, des femmes comme ça qui sont dans nos familles. gèrent tout sans jamais s'arrêter. Pourquoi elles font ça ? Parce qu'elles ont grandi comme ça, parce qu'elles ont grandi avec ces modèles-là, parce qu'elles aussi elles sont sous des teints d'injonction, peut-être qu'elles ne voient pas du tout même aujourd'hui, mais que toi tu vois, que toi tu discernes. Donc tout ça nous amène à ben ok ma valeur elle est dans ce que je fais, puis elle n'est pas dans ce que je suis, ce que je suis ça compte pas beaucoup. Qu'est ce qui va coincer aussi derrière ? Au delà de tout le conditionnement social, on va avoir tous les jugements, tous les schémas un peu personnels tu vois. qui amène de la culpabilité, c'est-à-dire la peur d'être jugée. Si je ne fais rien, on va me voir comme une fainéante. On va dire que je suis paresseuse. Donc, surtout, je ne m'arrête pas. Tu peux aussi avoir ta difficulté à lâcher prise, du type, si je m'arrête, tout va s'écrouler. Et je suis sûre que tu as cette croyance-là quelque part qui est installée, que certains d'entre vous l'ont. Si je m'arrête, tout va s'écrouler. C'est moi qui tiens tout, c'est moi qui porte tout, c'est moi qui sais comment faire les choses. Et aussi un autre schéma que tu peux avoir, c'est un sentiment d'illégitimité, du type, j'ai tellement à faire, comment pourrais-je justifier une pause ? J'ai beaucoup trop à faire, je ne suis pas légitime pour me reposer. Donc pour t'aider à creuser cette réflexion, moi j'aime bien faire ça, et ça c'est vraiment mon travail de coach, c'est vraiment de t'aider toujours à creuser le sujet, et puis à te poser des questions profondes. Quand est-ce que tu t'accordes une pause ? quand tu t'accordes une pause, il se passe quoi dans ta tête ? Vraiment, va creuser ça. Va discerner les schémas dans lesquels tu penses être, les pensées qui arrivent à ce moment-là. Quelle pensée interne, quelle phrase interne te revienne quand tu ralentis ? Qu'est-ce qui se passe en toi ? Pour bientôt terminer, j'aimerais te proposer des petites pistes pour changer ton rapport au repos. Là, je pense que vraiment... Ça saisit toi de ce que je vais t'amener là, parce que vraiment ça va être puissant pour ta vie si t'arrives à t'en saisir. Donc, première piste. Apprends à remplacer ne rien faire égale perdre de temps par ne rien faire égale essentiel à mon équilibre. Ça, c'est le premier job. Ça, c'est le travail sur tes croyances limitantes. Arriver à remplacer, à reprogrammer ton cerveau et à remplacer les croyances limitantes que tu as sur ta vie par des croyances... fortifiantes, des croyances créatrices, des croyances valorisantes. Donc, cette pensée de si je ne fais rien, je perds du temps, remplace-la par si je ne fais rien, c'est essentiel à mon équilibre. Deuxième piste, commence petit en fait. Tu vois, si c'est quelque chose que tu n'as pas du tout l'habitude de faire, qui est très difficile pour toi, commence petit, accorde-toi des moments de pause qui sont courts, tu vois, pour juste observer ce qui se passe. J'ai fait ça tout le long de cet épisode, de demander de t'observer. C'est la clé. Observe tes pensées, observe ce qui se passe dans ta tête. Troisième piste, je te propose d'expérimenter vraiment le plaisir du vide. Je sais que le vide, ça angoisse plusieurs d'entre vous. Et si au lieu de regarder à ce qui te stresse, tu apprenais à regarder, à expérimenter, à le vivre vraiment, le plaisir du vide. Autrement dit, comme je te disais tout à l'heure, regarder un coucher de soleil. Contempler les nuages. Marcher sans objectif. Juste là, maintenant, tu sors marcher. Rester allongé, sans écran. Quelques minutes, tout petit, et observe ce qui se passe et expérimente le plaisir qui peut être associé à ça. Et puis peut-être une dernière piste, ça va être de t'aider à créer des bulles de rien. Créer des bulles de rien, dans ton emploi du temps. Tu vois, vraiment, prends un crayon, Prends ton emploi du temps, ou si tu as un agenda électronique, tu peux faire l'équivalent, et mets-toi une bulle à toi, dans ton agenda, ou dans ton emploi du temps électronique, tu te mets un petit bloc de temps, en mode, il n'y a rien, et tu écris rien. Essaye pour voir, et tu verras, ok ? Alors, je t'encourage vraiment à le faire, à oser, tu vois, vivre ces petits moments d'introspection. Et en conclusion, j'aimerais te dire que... Se donner la permission de rien faire, c'est pas facile, mais c'est juste essentiel. Et sincèrement, si j'avais pas appris à m'autoriser à ça, à m'autoriser de façon consciente, c'est ok de ne rien faire, c'est ok de m'arrêter, de me mettre dans le canapé alors que j'ai beaucoup de choses à gérer. C'est ok de récupérer quelques minutes pour recharger mes batteries, pour pouvoir après continuer à faire ce que j'ai besoin de faire. Si j'avais pas fait ça, jamais j'aurais pu créer la vie que j'ai aujourd'hui. Je suis hyper honnête avec toi. Je pense que je n'aurais pas pu parce que je me serais déjà écroulée. Je me serais déjà écroulée en fait. Donc je t'invite vraiment à oser prendre ces petits espaces pour toi. Et puis surtout... Souviens-toi, ralentir, c'est pas perdre du temps, mais c'est vraiment en gagner sur le long terme. Ta vie en fait, elle est longue. Peut-être que tu l'as oubliée, mais ta vie, elle est longue. Ta vie, elle se joue pas là maintenant, tout de suite, dans l'instinct. T'as le temps en fait, t'as le temps de vivre, alors prends-le ce temps, tu vois. Prends le temps de profiter de cette vie qui t'est offerte. C'est un énorme cadeau, la vie qui t'est faite, le temps qui t'est donné. Et ta plus grande richesse, c'est un énorme cadeau. Alors s'il te plaît, savoure ce cadeau. Savoure ce cadeau, savoure le temps qui t'a été donné. Et prends le temps de le savourer. Ok ? Alors si ce sujet te parle, et que tu as envie d'aller encore plus loin pour simplifier ton quotidien, alléger ta charge mentale, retrouver du temps pour toi, alors je t'encourage à t'inscrire à la newsletter des Paulettes. Tu retrouveras le lien dans la description de cet épisode. Dans cette newsletter, tu retrouveras... des ressources complémentaires par rapport notamment à cet épisode de podcast je te propose même un petit exercice et puis surtout c'est à travers la newsletter que tu vas pouvoir être tenu au courant, être la première informée et avoir accès à toutes les informations qui concernent la réouverture de notre programme de coaching Simplify tu seras la première à être du coup tenue au courant et puis c'est là que je partage toutes les infos en avant première et puis des petits exercices complémentaires par rapport aux épisodes de podcast et aussi parfois quelques anecdotes plus perso, sur ma propre vie, que j'aime bien partager aussi à l'écrit. Donc le lien, il est dans la description de l'épisode. N'hésite pas à aller t'inscrire si c'est pas déjà le cas. Et puis, moi, je te dis à très très vite. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Voilà. Je te remercie pour toi-même. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Et je te dis à la semaine prochaine. Ciao, ciao.

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Pourquoi culpabilise-t-on dès qu’on ralentit ? Dans un monde qui glorifie la productivité, s’autoriser à ne rien faire est un vrai défi. Pourtant, ces moments de pause sont essentiels pour ton bien-être.


Dans cet épisode, on explore :

✨ Pourquoi l’inaction n’est pas de la paresse

✨ Ce que ton corps et ton esprit essaient de te dire quand tu ressens ce besoin

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*****

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    bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour t'aider à simplifier ta vie. Allez, on repart en balade aujourd'hui. Je te propose, avant de te lancer dans les coups de ce podcast, de mettre pause, mettre tes baskets, mettre tes chaussures, sortir faire un tour dehors, même si tu habites en pleine ville, ne serait-ce que faire le tour du patin de maison, t'autoriser à prendre un petit quart d'heure juste pour toi, pour te mettre en mouvement, pour t'aérer et profiter d'un moment de qualité avec toi-même, avec un chouette épisode de podcast dans les oreilles, il faut bien le dire. Moi j'adore faire ça, j'adore faire ça dans les moments aussi de balade, dans les moments où je vais courir, dans les moments où je fais, je plie le linge. Profite de ce moment juste pour toi. Alors aujourd'hui, sujet tout spécial, sujet tout spécial parce que ce sujet c'est une question que me posent extrêmement souvent la plupart de toutes mes clientes qui du coup font partie de notre programme de coaching qui s'appelle Simplifi dans lequel on les accompagne. à simplifier leur vie, à sortir de la pression, à se retrouver, à respirer, bref, à sortir la tête de l'eau, quoi, voilà. Et puis, cette question, c'est pourquoi est-ce que c'est si difficile, Géorline, de ne rien faire ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'arrêter ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas juste à m'asseoir sur le canapé sans culpabiliser, juste à rien faire ? Pourquoi est-ce que c'est si difficile ? Je suis sûre que ça doit faire écho chez toi. Tu vois, est-ce que tu t'es déjà retrouvée ? assis sur ton canapé toi aussi sans rien faire et au bout de quoi cinq minutes tu sens que tu entends une petite voix intérieure dans ta tête qui dit allez c'est bon bouge toi maintenant va faire un truc reste pas là à rien faire va faire un truc soit productive pourquoi est ce qu'en fait on culpabilise dès qu'on fait rien alors qu'en fait notre corps et notre esprit en ont terriblement besoin pourquoi est ce que c'est si dur de s'accorder du temps libre Et comment on peut se réconcilier avec l'oisiveté sans culpabiliser ? J'adore ce mot, l'oisiveté. Je trouve que dans ce mot, je ne suis pas allée étudier la signification, mais l'étymologie de ce mot, mais j'adore l'oisiveté. Il y a un côté où vraiment c'est... Être oisif, c'est vraiment ne rien faire, glander, être vautré sur son canapé sans ne rien faire. J'adore cette idée et pourtant, loisivité c'est quelque chose qui est super mal vu aujourd'hui dans notre société. Et puis on va essayer un petit peu de démêler tout ça parce que mon objectif c'est d'aider à pouvoir faire stop, faire pause dans ton quotidien sans culpabiliser et en te permettant de profiter de ce moment pour recharger tes batteries en étant la plus sereine possible. Alors on va essayer d'un petit peu démêler tout ça, je vais t'apporter des éléments de réponse que j'amène à mes clientes dans notre parcours Simplify en espérant que... Ces quelques pistes peuvent toi aussi t'aiguiller sur ce sujet. Moi, c'est quelque chose que j'ai bien connu il y a quelques années de ça. Lorsque j'étais vraiment aux prises entre ma vie pro, ma vie perso, le démarrage de mon entreprise, ma vie familiale avec trois petits loups à la maison, un quotidien extrêmement rempli, m'arrêter pour ne rien faire, c'était vraiment quelque chose qu'il fallait que je conscientise, ça se dit comme ça, que je mette de l'intention dessus. Et le problème, c'est qu'à chaque fois que je faisais ça, j'avais des tas de pensées qui arrivaient. Donc, on va se démêler tout ça. Et je vais te partager vraiment des pistes concrètes pour que tu puisses arriver toi aussi à te poser. Alors, déjà, première chose. Première chose que j'ai envie d'aborder avec toi, c'est pourquoi on croit qu'il faut toujours être active. Pourquoi on a cette croyance qu'en fait, il faut toujours être en mouvement, toujours faire un truc. Alors, forcément, autour de ça, tu vas m'entendre parler de ce qu'on appelle les croyances limitantes. Soit tu es au clair sur le sujet, tu vois très bien ce que c'est. Soit tu dis what. C'est quoi ce mot, croyance limitante ? Croyance limitante, pour le faire très simple, c'est un peu toutes les pensées que tu as, toutes les pensées qui vont venir te dévaloriser, toutes les pensées qui sont associées à une histoire que tu te racontes sur toi-même, sur ce que tu es censé faire, sur ce que tu es censé ne pas faire, sur ce qu'il faudrait faire, sur ce qu'il ne faut pas faire, sur qui tu es. C'est toutes les histoires que tu te racontes en fait sur toi-même. Et puis ben... Il y a une croyance limitante quand même, il y a plusieurs même croyances limitantes qui sont souvent très fortes autour du repos, qui sont très signeuses dans nos esprits. La croyance que être occupé, la première ça va être, la croyance que être occupé c'est être utile. Être occupé, c'est être utile. Donc du coup, forcément, si t'es pas occupé, t'es inutile. Ouh, ça, ça fait mal. Être occupé, c'est être utile. Pourquoi est-ce qu'on croit ça ? Parce que bien souvent, on va confondre la valeur personnelle avec la productivité. On va confondre le fait que tu sers à quelque chose, que tu as de la valeur pour quelqu'un ou pour quelque chose, avec le fait d'être productive. Une autre croyance qui peut être bien cachée. La croyance du « si je me repose, je perds du temps » . Mais combien mes clientèles m'en parlent de ça ? Mais Géraldine, si je me repose, mais après tu ne te rends pas compte, en fait tout ce que je n'aurais pas fait, ça va s'accumuler, je vais prendre du retard et après je vais me retrouver avec encore plus de choses à faire. Et là, ça montre que du coup tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Alors que le repos en est une partie essentielle. Je répète. Tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Je suis en action, je ne suis plus en action. Et si, en fait, le repos était une partie de l'action ? Est-ce que tu vois le truc là venir ? Une autre croyance que tu peux avoir, c'est « je dois mériter mon repos » . Alors ça, je l'entends tellement, et ça je l'ai eu pendant tellement d'années moi aussi. Je dois mériter mon repos, c'est-à-dire que je me reposerai quand j'aurai tout fini ce que je dois faire. Voilà, parce que... Le repos, ça se mérite, c'est parce que j'ai bien fait, bien travaillé, que du coup, je vais pouvoir me reposer. On est nombreux à penser qu'il faut qu'on ait tout fait avant de pouvoir souffler. Je suis sûre que tu te reconnais là-dedans. Parce que moi, oui. Alors pourquoi va en face un problème tout ça ? Parce qu'en fait, à force de toujours vouloir être efficace, qu'est-ce qui se passe ? C'est un petit chemin que tu prends, qui va se transformer en une autoroute, et qui va te mener tout droit vers l'épuisement. Et qui va aussi... en parallèle, tuer toute ta créativité. Et je sais que parmi vous, vous êtes nombreuses à avoir besoin de cette part de créativité dans vos vies. Vous êtes nombreuses à avoir besoin d'avoir de l'espace pour exprimer cette créativité. Et le fait de ne jamais t'accorder ce repos va venir tuer cette créativité. Pourquoi ? Parce que les meilleurs résultats, les meilleures idées, elles viennent souvent après un temps de pause, en fait. Sincèrement, moi, je pense que les meilleures idées que j'ai, elles arrivent sous la douche. C'est pas les moments où je suis en plein dans un temps de travail, de réflexion profonde. La plupart du temps, en fait, c'est pas véritablement ça. La plupart du temps, c'est quand je suis en balade, quand je vais courir, quand je suis sous la douche, quand je suis dans mon lit, quand je dors la nuit. Toutes les idées arrivent à ce moment-là. Alors du coup, petite réflexion à te proposer, tu vois, c'est quand est-ce que t'as pris du temps pour toi, tu vois ? C'est quand la dernière fois que t'as pris du temps pour toi ? Sans objectif de productivité, vraiment. temps gratuit, sans aucune intention. Est-ce que tu as tendance à te justifier quand tu fais rien ? Est-ce que ça picote là ? Est-ce que tu as tendance à devoir expliquer, à devoir justifier quand tu fais rien ? Bon, je te laisse avec ça. Petite introspection personnelle pour voir où est-ce que tu te places dans ce curseur de j'arrive à me reposer, je m'autorise à me reposer ou pas. Deuxième chose que je voulais voir avec toi, c'est que le repos... Le repos, c'est pas de la paresse. Et du coup, on va redéfinir ensemble ce que ne rien faire veut dire. Pour t'aider à sortir de cette croyance que si je fais rien, on va me considérer comme paresseuse. Ce que ça signifie vraiment ne rien faire ? Ne rien faire, c'est pas forcément être allongée, regarder les plafonds, tu vois. Et même si c'est ok aussi, complètement. Ne rien faire, c'est aussi des moments, et surtout en fait sans stimulation. Sans stimulation. Donc autrement dit, rêvasser, contempler, laisser ton esprit vagabonder. C'est vraiment un espace où ton cerveau va déconnecter. Et puis il va se mettre à traiter beaucoup de choses, mais en arrière-plan. Sans que tu t'en rendes compte quelque part. Donc du coup, les bienfaits invisibles de rien faire, qu'est-ce qui va se passer ? quand tu te mets comme ça, à rêvasser, à contempler, à laisser ton esprit vagabonder, la première chose, c'est qu'en fait, ça va venir favoriser ta créativité. Il y a beaucoup d'idées qui vont arriver, comme je disais tout à l'heure. Beaucoup d'idées naissent même dans les moments d'ennui. Est-ce que tu as... C'est quand la dernière fois que tu as expérimenté l'ennui ? En fait, en vrai, c'est quand la dernière fois que tu as fait ça ? Moi, j'ai éprouvé ça à mes dernières vacances. Il y a eu un moment... où je me suis dit, purée, je m'ennuie. Et là, je me suis dit, oh purée, c'est bon. Oh que c'est bien. Vraiment, aujourd'hui, j'ai associé le fait que je m'ennuie à quelque chose d'extrêmement positif. Ça veut dire qu'en fait, j'ai réussi à ralentir, j'ai réussi à être dans le moment présent. J'ai réussi à me reposer peut-être assez. Que mon esprit a réussi à lâcher. Que mon brouhaha mental a réussi à lâcher. Et qu'il y a de l'espace dans ma vie, quoi. Il y a de l'espace dans ma vie. C'est très bon signe si tu t'ennuies. Donc je reviens au bienfait de rien faire. Ça favorise ta créativité, ça va réduire ton stress aussi, et puis ça va te recharger en fait, même au niveau cérébral. Et ça va aussi améliorer ta prise de décision. Pourquoi ? Parce que ça va t'aider à avoir du recul. Quand tu as besoin de prendre des décisions importantes dans ta vie, les meilleurs moments pour les prendre, ça va être les moments de rien. Ça va être des moments d'espace, des moments où tu as le temps de réfléchir, où tu as le temps de laisser ton esprit vagabonder. J'ai du mal avec ce mot. Donc quand tu fais rien, demande-toi juste là maintenant, quand tu fais rien, qu'est-ce que tu ressens en fait ? Est-ce que tu ressens du plaisir ? Tu ressens du stress ? Tu ressens de la culpabilité ? Et pour toi, ce serait quoi en fait des activités de pause qui te nourrissent vraiment ? Tu vois, si pour toi tu paniques à l'idée de « Oh mon Dieu, ne rien faire, ça veut dire que je vais devoir fixer le plafond » , mais en fait, ça pourrait être quoi en fait pour toi des vrais moments de pause qui te nourrissent vraiment ? Perso, il y a un truc que j'adore faire. Maintenant que j'ai la joie profonde de pouvoir vivre à la campagne, c'est juste d'ouvrir le volet le matin de ma chambre et de rester quelques minutes à regarder le ciel, le lever du soleil, le ciel rose, orange, des couleurs incroyables, le brouillard du matin, les oiseaux qui commencent à chanter, l'air frais. C'est un moment de connexion au moment présent qui est juste incroyable. Et ça, t'as pas besoin de vivre à la campagne pour le faire parce que crois-moi, j'ai passé. tellement d'années en ville que même en ville tu peux trouver des moyens de vivre ça, ne serait-ce qu'en contemplant un arbre qui est à côté de chez toi, en contemplant les nuages, en contemplant des oiseaux sur une branche, il y a plein de choses même en ville dont tu peux profiter en fait. Alors maintenant on va s'attaquer à la partie pourquoi on culpabilise dès qu'on ralentit. On a... Un certain conditionnement social, et oui, qui nous a appris dès l'enfance que faire, c'est beaucoup mieux que être. Faire, c'est plus important que être. Autrement dit, on a appris à mettre notre valeur dans ce qu'on fait, tu vois, plutôt que dans qui tu es. Globalement, ça commence déjà à l'école, ta valeur elle est dans ce que tu fais, grosso modo, t'as un 20 sur 20, voilà, good job. tu as fait du bon travail, mais si tu as eu un 10 sur 20, un 5 sur 20, et quand bien même tu pourrais être une personne, un enfant incroyable, avec des qualités incroyables, avec une intelligence brillante, mais tu as eu un 5 sur 20, et bien tu vas quand même être cassé. Voilà. Parce que ce que tu es, ça compte beaucoup moins que ce que tu fais. Alors je vulgarise, je simplifie les choses à fond, tu vois, mais pour t'aider juste à prendre conscience de comment est-ce que la plupart d'entre nous en fait avons grandi. Donc il y a ça, il y a le conditionnement qu'on apprenait à l'enfance. Dans le monde du travail, aujourd'hui on est dans une société où on valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Aujourd'hui c'est vraiment une médaille, le fait d'être épuisé. Tu travailles beaucoup, tu te donnes beaucoup, tu es dévoué, tu te sacrifies. Et ça je pense que c'est aussi valable pour la vie de famille, on en a parlé avec une cliente hier d'ailleurs, sur le côté dévouement pour la vie de famille, dévouement pour les autres. On valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Et comment est-ce qu'on le valorise ? On le valorise avec la médaille du burn-out. Bah oui, aujourd'hui c'est ça. Donc si t'as envie d'aller creuser le sujet du burn-out, j'ai fait un épisode là-dessus précédemment, un peu en mode coup de gueule, sur cette conception de le burn-out, c'est une médaille dans ma vie. Non, c'est loin d'être une médaille. C'est une sacrée épreuve, une sacrée souffrance. C'est des années de vie qu'il faut reconstruire derrière. Donc non, non, ce n'est pas une médaille. Mais dans le monde du travail aujourd'hui, c'est ça qui est valorisé. Voilà. Et apprendre à ralentir même dans ton travail, apprendre à travailler selon ton énergie, apprendre à travailler par exemple 20-25 heures par semaine au lieu de travailler 40 heures par semaine, aujourd'hui c'est extrêmement dévalorisé. Et dans la sphère familiale, il y a aussi des petites choses qui traînent, comme du type on va valoriser beaucoup les femmes qui gèrent tout sans jamais s'arrêter. Et ça, quand je te dis ça, tu vois des personnes dans ta famille. Tu vois ta mère, tu vois ta belle-mère, tu vois, j'en sais rien moi, des soeurs, des cousines, des femmes comme ça qui sont dans nos familles. gèrent tout sans jamais s'arrêter. Pourquoi elles font ça ? Parce qu'elles ont grandi comme ça, parce qu'elles ont grandi avec ces modèles-là, parce qu'elles aussi elles sont sous des teints d'injonction, peut-être qu'elles ne voient pas du tout même aujourd'hui, mais que toi tu vois, que toi tu discernes. Donc tout ça nous amène à ben ok ma valeur elle est dans ce que je fais, puis elle n'est pas dans ce que je suis, ce que je suis ça compte pas beaucoup. Qu'est ce qui va coincer aussi derrière ? Au delà de tout le conditionnement social, on va avoir tous les jugements, tous les schémas un peu personnels tu vois. qui amène de la culpabilité, c'est-à-dire la peur d'être jugée. Si je ne fais rien, on va me voir comme une fainéante. On va dire que je suis paresseuse. Donc, surtout, je ne m'arrête pas. Tu peux aussi avoir ta difficulté à lâcher prise, du type, si je m'arrête, tout va s'écrouler. Et je suis sûre que tu as cette croyance-là quelque part qui est installée, que certains d'entre vous l'ont. Si je m'arrête, tout va s'écrouler. C'est moi qui tiens tout, c'est moi qui porte tout, c'est moi qui sais comment faire les choses. Et aussi un autre schéma que tu peux avoir, c'est un sentiment d'illégitimité, du type, j'ai tellement à faire, comment pourrais-je justifier une pause ? J'ai beaucoup trop à faire, je ne suis pas légitime pour me reposer. Donc pour t'aider à creuser cette réflexion, moi j'aime bien faire ça, et ça c'est vraiment mon travail de coach, c'est vraiment de t'aider toujours à creuser le sujet, et puis à te poser des questions profondes. Quand est-ce que tu t'accordes une pause ? quand tu t'accordes une pause, il se passe quoi dans ta tête ? Vraiment, va creuser ça. Va discerner les schémas dans lesquels tu penses être, les pensées qui arrivent à ce moment-là. Quelle pensée interne, quelle phrase interne te revienne quand tu ralentis ? Qu'est-ce qui se passe en toi ? Pour bientôt terminer, j'aimerais te proposer des petites pistes pour changer ton rapport au repos. Là, je pense que vraiment... Ça saisit toi de ce que je vais t'amener là, parce que vraiment ça va être puissant pour ta vie si t'arrives à t'en saisir. Donc, première piste. Apprends à remplacer ne rien faire égale perdre de temps par ne rien faire égale essentiel à mon équilibre. Ça, c'est le premier job. Ça, c'est le travail sur tes croyances limitantes. Arriver à remplacer, à reprogrammer ton cerveau et à remplacer les croyances limitantes que tu as sur ta vie par des croyances... fortifiantes, des croyances créatrices, des croyances valorisantes. Donc, cette pensée de si je ne fais rien, je perds du temps, remplace-la par si je ne fais rien, c'est essentiel à mon équilibre. Deuxième piste, commence petit en fait. Tu vois, si c'est quelque chose que tu n'as pas du tout l'habitude de faire, qui est très difficile pour toi, commence petit, accorde-toi des moments de pause qui sont courts, tu vois, pour juste observer ce qui se passe. J'ai fait ça tout le long de cet épisode, de demander de t'observer. C'est la clé. Observe tes pensées, observe ce qui se passe dans ta tête. Troisième piste, je te propose d'expérimenter vraiment le plaisir du vide. Je sais que le vide, ça angoisse plusieurs d'entre vous. Et si au lieu de regarder à ce qui te stresse, tu apprenais à regarder, à expérimenter, à le vivre vraiment, le plaisir du vide. Autrement dit, comme je te disais tout à l'heure, regarder un coucher de soleil. Contempler les nuages. Marcher sans objectif. Juste là, maintenant, tu sors marcher. Rester allongé, sans écran. Quelques minutes, tout petit, et observe ce qui se passe et expérimente le plaisir qui peut être associé à ça. Et puis peut-être une dernière piste, ça va être de t'aider à créer des bulles de rien. Créer des bulles de rien, dans ton emploi du temps. Tu vois, vraiment, prends un crayon, Prends ton emploi du temps, ou si tu as un agenda électronique, tu peux faire l'équivalent, et mets-toi une bulle à toi, dans ton agenda, ou dans ton emploi du temps électronique, tu te mets un petit bloc de temps, en mode, il n'y a rien, et tu écris rien. Essaye pour voir, et tu verras, ok ? Alors, je t'encourage vraiment à le faire, à oser, tu vois, vivre ces petits moments d'introspection. Et en conclusion, j'aimerais te dire que... Se donner la permission de rien faire, c'est pas facile, mais c'est juste essentiel. Et sincèrement, si j'avais pas appris à m'autoriser à ça, à m'autoriser de façon consciente, c'est ok de ne rien faire, c'est ok de m'arrêter, de me mettre dans le canapé alors que j'ai beaucoup de choses à gérer. C'est ok de récupérer quelques minutes pour recharger mes batteries, pour pouvoir après continuer à faire ce que j'ai besoin de faire. Si j'avais pas fait ça, jamais j'aurais pu créer la vie que j'ai aujourd'hui. Je suis hyper honnête avec toi. Je pense que je n'aurais pas pu parce que je me serais déjà écroulée. Je me serais déjà écroulée en fait. Donc je t'invite vraiment à oser prendre ces petits espaces pour toi. Et puis surtout... Souviens-toi, ralentir, c'est pas perdre du temps, mais c'est vraiment en gagner sur le long terme. Ta vie en fait, elle est longue. Peut-être que tu l'as oubliée, mais ta vie, elle est longue. Ta vie, elle se joue pas là maintenant, tout de suite, dans l'instinct. T'as le temps en fait, t'as le temps de vivre, alors prends-le ce temps, tu vois. Prends le temps de profiter de cette vie qui t'est offerte. C'est un énorme cadeau, la vie qui t'est faite, le temps qui t'est donné. Et ta plus grande richesse, c'est un énorme cadeau. Alors s'il te plaît, savoure ce cadeau. Savoure ce cadeau, savoure le temps qui t'a été donné. Et prends le temps de le savourer. Ok ? Alors si ce sujet te parle, et que tu as envie d'aller encore plus loin pour simplifier ton quotidien, alléger ta charge mentale, retrouver du temps pour toi, alors je t'encourage à t'inscrire à la newsletter des Paulettes. Tu retrouveras le lien dans la description de cet épisode. Dans cette newsletter, tu retrouveras... des ressources complémentaires par rapport notamment à cet épisode de podcast je te propose même un petit exercice et puis surtout c'est à travers la newsletter que tu vas pouvoir être tenu au courant, être la première informée et avoir accès à toutes les informations qui concernent la réouverture de notre programme de coaching Simplify tu seras la première à être du coup tenue au courant et puis c'est là que je partage toutes les infos en avant première et puis des petits exercices complémentaires par rapport aux épisodes de podcast et aussi parfois quelques anecdotes plus perso, sur ma propre vie, que j'aime bien partager aussi à l'écrit. Donc le lien, il est dans la description de l'épisode. N'hésite pas à aller t'inscrire si c'est pas déjà le cas. Et puis, moi, je te dis à très très vite. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Voilà. Je te remercie pour toi-même. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Et je te dis à la semaine prochaine. Ciao, ciao.

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Description

Pourquoi culpabilise-t-on dès qu’on ralentit ? Dans un monde qui glorifie la productivité, s’autoriser à ne rien faire est un vrai défi. Pourtant, ces moments de pause sont essentiels pour ton bien-être.


Dans cet épisode, on explore :

✨ Pourquoi l’inaction n’est pas de la paresse

✨ Ce que ton corps et ton esprit essaient de te dire quand tu ressens ce besoin

✨ Comment commencer à t’accorder du vrai repos sans culpabiliser


Bonne écoute !

*****

Pour poser tes questions afin que j'y réponde dans un prochain épisode écris moi sur geraldine@paulettesimparfaites.com ou en message privé sur Instagram.


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello,

  • Speaker #1

    bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour t'aider à simplifier ta vie. Allez, on repart en balade aujourd'hui. Je te propose, avant de te lancer dans les coups de ce podcast, de mettre pause, mettre tes baskets, mettre tes chaussures, sortir faire un tour dehors, même si tu habites en pleine ville, ne serait-ce que faire le tour du patin de maison, t'autoriser à prendre un petit quart d'heure juste pour toi, pour te mettre en mouvement, pour t'aérer et profiter d'un moment de qualité avec toi-même, avec un chouette épisode de podcast dans les oreilles, il faut bien le dire. Moi j'adore faire ça, j'adore faire ça dans les moments aussi de balade, dans les moments où je vais courir, dans les moments où je fais, je plie le linge. Profite de ce moment juste pour toi. Alors aujourd'hui, sujet tout spécial, sujet tout spécial parce que ce sujet c'est une question que me posent extrêmement souvent la plupart de toutes mes clientes qui du coup font partie de notre programme de coaching qui s'appelle Simplifi dans lequel on les accompagne. à simplifier leur vie, à sortir de la pression, à se retrouver, à respirer, bref, à sortir la tête de l'eau, quoi, voilà. Et puis, cette question, c'est pourquoi est-ce que c'est si difficile, Géorline, de ne rien faire ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'arrêter ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas juste à m'asseoir sur le canapé sans culpabiliser, juste à rien faire ? Pourquoi est-ce que c'est si difficile ? Je suis sûre que ça doit faire écho chez toi. Tu vois, est-ce que tu t'es déjà retrouvée ? assis sur ton canapé toi aussi sans rien faire et au bout de quoi cinq minutes tu sens que tu entends une petite voix intérieure dans ta tête qui dit allez c'est bon bouge toi maintenant va faire un truc reste pas là à rien faire va faire un truc soit productive pourquoi est ce qu'en fait on culpabilise dès qu'on fait rien alors qu'en fait notre corps et notre esprit en ont terriblement besoin pourquoi est ce que c'est si dur de s'accorder du temps libre Et comment on peut se réconcilier avec l'oisiveté sans culpabiliser ? J'adore ce mot, l'oisiveté. Je trouve que dans ce mot, je ne suis pas allée étudier la signification, mais l'étymologie de ce mot, mais j'adore l'oisiveté. Il y a un côté où vraiment c'est... Être oisif, c'est vraiment ne rien faire, glander, être vautré sur son canapé sans ne rien faire. J'adore cette idée et pourtant, loisivité c'est quelque chose qui est super mal vu aujourd'hui dans notre société. Et puis on va essayer un petit peu de démêler tout ça parce que mon objectif c'est d'aider à pouvoir faire stop, faire pause dans ton quotidien sans culpabiliser et en te permettant de profiter de ce moment pour recharger tes batteries en étant la plus sereine possible. Alors on va essayer d'un petit peu démêler tout ça, je vais t'apporter des éléments de réponse que j'amène à mes clientes dans notre parcours Simplify en espérant que... Ces quelques pistes peuvent toi aussi t'aiguiller sur ce sujet. Moi, c'est quelque chose que j'ai bien connu il y a quelques années de ça. Lorsque j'étais vraiment aux prises entre ma vie pro, ma vie perso, le démarrage de mon entreprise, ma vie familiale avec trois petits loups à la maison, un quotidien extrêmement rempli, m'arrêter pour ne rien faire, c'était vraiment quelque chose qu'il fallait que je conscientise, ça se dit comme ça, que je mette de l'intention dessus. Et le problème, c'est qu'à chaque fois que je faisais ça, j'avais des tas de pensées qui arrivaient. Donc, on va se démêler tout ça. Et je vais te partager vraiment des pistes concrètes pour que tu puisses arriver toi aussi à te poser. Alors, déjà, première chose. Première chose que j'ai envie d'aborder avec toi, c'est pourquoi on croit qu'il faut toujours être active. Pourquoi on a cette croyance qu'en fait, il faut toujours être en mouvement, toujours faire un truc. Alors, forcément, autour de ça, tu vas m'entendre parler de ce qu'on appelle les croyances limitantes. Soit tu es au clair sur le sujet, tu vois très bien ce que c'est. Soit tu dis what. C'est quoi ce mot, croyance limitante ? Croyance limitante, pour le faire très simple, c'est un peu toutes les pensées que tu as, toutes les pensées qui vont venir te dévaloriser, toutes les pensées qui sont associées à une histoire que tu te racontes sur toi-même, sur ce que tu es censé faire, sur ce que tu es censé ne pas faire, sur ce qu'il faudrait faire, sur ce qu'il ne faut pas faire, sur qui tu es. C'est toutes les histoires que tu te racontes en fait sur toi-même. Et puis ben... Il y a une croyance limitante quand même, il y a plusieurs même croyances limitantes qui sont souvent très fortes autour du repos, qui sont très signeuses dans nos esprits. La croyance que être occupé, la première ça va être, la croyance que être occupé c'est être utile. Être occupé, c'est être utile. Donc du coup, forcément, si t'es pas occupé, t'es inutile. Ouh, ça, ça fait mal. Être occupé, c'est être utile. Pourquoi est-ce qu'on croit ça ? Parce que bien souvent, on va confondre la valeur personnelle avec la productivité. On va confondre le fait que tu sers à quelque chose, que tu as de la valeur pour quelqu'un ou pour quelque chose, avec le fait d'être productive. Une autre croyance qui peut être bien cachée. La croyance du « si je me repose, je perds du temps » . Mais combien mes clientèles m'en parlent de ça ? Mais Géraldine, si je me repose, mais après tu ne te rends pas compte, en fait tout ce que je n'aurais pas fait, ça va s'accumuler, je vais prendre du retard et après je vais me retrouver avec encore plus de choses à faire. Et là, ça montre que du coup tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Alors que le repos en est une partie essentielle. Je répète. Tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Je suis en action, je ne suis plus en action. Et si, en fait, le repos était une partie de l'action ? Est-ce que tu vois le truc là venir ? Une autre croyance que tu peux avoir, c'est « je dois mériter mon repos » . Alors ça, je l'entends tellement, et ça je l'ai eu pendant tellement d'années moi aussi. Je dois mériter mon repos, c'est-à-dire que je me reposerai quand j'aurai tout fini ce que je dois faire. Voilà, parce que... Le repos, ça se mérite, c'est parce que j'ai bien fait, bien travaillé, que du coup, je vais pouvoir me reposer. On est nombreux à penser qu'il faut qu'on ait tout fait avant de pouvoir souffler. Je suis sûre que tu te reconnais là-dedans. Parce que moi, oui. Alors pourquoi va en face un problème tout ça ? Parce qu'en fait, à force de toujours vouloir être efficace, qu'est-ce qui se passe ? C'est un petit chemin que tu prends, qui va se transformer en une autoroute, et qui va te mener tout droit vers l'épuisement. Et qui va aussi... en parallèle, tuer toute ta créativité. Et je sais que parmi vous, vous êtes nombreuses à avoir besoin de cette part de créativité dans vos vies. Vous êtes nombreuses à avoir besoin d'avoir de l'espace pour exprimer cette créativité. Et le fait de ne jamais t'accorder ce repos va venir tuer cette créativité. Pourquoi ? Parce que les meilleurs résultats, les meilleures idées, elles viennent souvent après un temps de pause, en fait. Sincèrement, moi, je pense que les meilleures idées que j'ai, elles arrivent sous la douche. C'est pas les moments où je suis en plein dans un temps de travail, de réflexion profonde. La plupart du temps, en fait, c'est pas véritablement ça. La plupart du temps, c'est quand je suis en balade, quand je vais courir, quand je suis sous la douche, quand je suis dans mon lit, quand je dors la nuit. Toutes les idées arrivent à ce moment-là. Alors du coup, petite réflexion à te proposer, tu vois, c'est quand est-ce que t'as pris du temps pour toi, tu vois ? C'est quand la dernière fois que t'as pris du temps pour toi ? Sans objectif de productivité, vraiment. temps gratuit, sans aucune intention. Est-ce que tu as tendance à te justifier quand tu fais rien ? Est-ce que ça picote là ? Est-ce que tu as tendance à devoir expliquer, à devoir justifier quand tu fais rien ? Bon, je te laisse avec ça. Petite introspection personnelle pour voir où est-ce que tu te places dans ce curseur de j'arrive à me reposer, je m'autorise à me reposer ou pas. Deuxième chose que je voulais voir avec toi, c'est que le repos... Le repos, c'est pas de la paresse. Et du coup, on va redéfinir ensemble ce que ne rien faire veut dire. Pour t'aider à sortir de cette croyance que si je fais rien, on va me considérer comme paresseuse. Ce que ça signifie vraiment ne rien faire ? Ne rien faire, c'est pas forcément être allongée, regarder les plafonds, tu vois. Et même si c'est ok aussi, complètement. Ne rien faire, c'est aussi des moments, et surtout en fait sans stimulation. Sans stimulation. Donc autrement dit, rêvasser, contempler, laisser ton esprit vagabonder. C'est vraiment un espace où ton cerveau va déconnecter. Et puis il va se mettre à traiter beaucoup de choses, mais en arrière-plan. Sans que tu t'en rendes compte quelque part. Donc du coup, les bienfaits invisibles de rien faire, qu'est-ce qui va se passer ? quand tu te mets comme ça, à rêvasser, à contempler, à laisser ton esprit vagabonder, la première chose, c'est qu'en fait, ça va venir favoriser ta créativité. Il y a beaucoup d'idées qui vont arriver, comme je disais tout à l'heure. Beaucoup d'idées naissent même dans les moments d'ennui. Est-ce que tu as... C'est quand la dernière fois que tu as expérimenté l'ennui ? En fait, en vrai, c'est quand la dernière fois que tu as fait ça ? Moi, j'ai éprouvé ça à mes dernières vacances. Il y a eu un moment... où je me suis dit, purée, je m'ennuie. Et là, je me suis dit, oh purée, c'est bon. Oh que c'est bien. Vraiment, aujourd'hui, j'ai associé le fait que je m'ennuie à quelque chose d'extrêmement positif. Ça veut dire qu'en fait, j'ai réussi à ralentir, j'ai réussi à être dans le moment présent. J'ai réussi à me reposer peut-être assez. Que mon esprit a réussi à lâcher. Que mon brouhaha mental a réussi à lâcher. Et qu'il y a de l'espace dans ma vie, quoi. Il y a de l'espace dans ma vie. C'est très bon signe si tu t'ennuies. Donc je reviens au bienfait de rien faire. Ça favorise ta créativité, ça va réduire ton stress aussi, et puis ça va te recharger en fait, même au niveau cérébral. Et ça va aussi améliorer ta prise de décision. Pourquoi ? Parce que ça va t'aider à avoir du recul. Quand tu as besoin de prendre des décisions importantes dans ta vie, les meilleurs moments pour les prendre, ça va être les moments de rien. Ça va être des moments d'espace, des moments où tu as le temps de réfléchir, où tu as le temps de laisser ton esprit vagabonder. J'ai du mal avec ce mot. Donc quand tu fais rien, demande-toi juste là maintenant, quand tu fais rien, qu'est-ce que tu ressens en fait ? Est-ce que tu ressens du plaisir ? Tu ressens du stress ? Tu ressens de la culpabilité ? Et pour toi, ce serait quoi en fait des activités de pause qui te nourrissent vraiment ? Tu vois, si pour toi tu paniques à l'idée de « Oh mon Dieu, ne rien faire, ça veut dire que je vais devoir fixer le plafond » , mais en fait, ça pourrait être quoi en fait pour toi des vrais moments de pause qui te nourrissent vraiment ? Perso, il y a un truc que j'adore faire. Maintenant que j'ai la joie profonde de pouvoir vivre à la campagne, c'est juste d'ouvrir le volet le matin de ma chambre et de rester quelques minutes à regarder le ciel, le lever du soleil, le ciel rose, orange, des couleurs incroyables, le brouillard du matin, les oiseaux qui commencent à chanter, l'air frais. C'est un moment de connexion au moment présent qui est juste incroyable. Et ça, t'as pas besoin de vivre à la campagne pour le faire parce que crois-moi, j'ai passé. tellement d'années en ville que même en ville tu peux trouver des moyens de vivre ça, ne serait-ce qu'en contemplant un arbre qui est à côté de chez toi, en contemplant les nuages, en contemplant des oiseaux sur une branche, il y a plein de choses même en ville dont tu peux profiter en fait. Alors maintenant on va s'attaquer à la partie pourquoi on culpabilise dès qu'on ralentit. On a... Un certain conditionnement social, et oui, qui nous a appris dès l'enfance que faire, c'est beaucoup mieux que être. Faire, c'est plus important que être. Autrement dit, on a appris à mettre notre valeur dans ce qu'on fait, tu vois, plutôt que dans qui tu es. Globalement, ça commence déjà à l'école, ta valeur elle est dans ce que tu fais, grosso modo, t'as un 20 sur 20, voilà, good job. tu as fait du bon travail, mais si tu as eu un 10 sur 20, un 5 sur 20, et quand bien même tu pourrais être une personne, un enfant incroyable, avec des qualités incroyables, avec une intelligence brillante, mais tu as eu un 5 sur 20, et bien tu vas quand même être cassé. Voilà. Parce que ce que tu es, ça compte beaucoup moins que ce que tu fais. Alors je vulgarise, je simplifie les choses à fond, tu vois, mais pour t'aider juste à prendre conscience de comment est-ce que la plupart d'entre nous en fait avons grandi. Donc il y a ça, il y a le conditionnement qu'on apprenait à l'enfance. Dans le monde du travail, aujourd'hui on est dans une société où on valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Aujourd'hui c'est vraiment une médaille, le fait d'être épuisé. Tu travailles beaucoup, tu te donnes beaucoup, tu es dévoué, tu te sacrifies. Et ça je pense que c'est aussi valable pour la vie de famille, on en a parlé avec une cliente hier d'ailleurs, sur le côté dévouement pour la vie de famille, dévouement pour les autres. On valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Et comment est-ce qu'on le valorise ? On le valorise avec la médaille du burn-out. Bah oui, aujourd'hui c'est ça. Donc si t'as envie d'aller creuser le sujet du burn-out, j'ai fait un épisode là-dessus précédemment, un peu en mode coup de gueule, sur cette conception de le burn-out, c'est une médaille dans ma vie. Non, c'est loin d'être une médaille. C'est une sacrée épreuve, une sacrée souffrance. C'est des années de vie qu'il faut reconstruire derrière. Donc non, non, ce n'est pas une médaille. Mais dans le monde du travail aujourd'hui, c'est ça qui est valorisé. Voilà. Et apprendre à ralentir même dans ton travail, apprendre à travailler selon ton énergie, apprendre à travailler par exemple 20-25 heures par semaine au lieu de travailler 40 heures par semaine, aujourd'hui c'est extrêmement dévalorisé. Et dans la sphère familiale, il y a aussi des petites choses qui traînent, comme du type on va valoriser beaucoup les femmes qui gèrent tout sans jamais s'arrêter. Et ça, quand je te dis ça, tu vois des personnes dans ta famille. Tu vois ta mère, tu vois ta belle-mère, tu vois, j'en sais rien moi, des soeurs, des cousines, des femmes comme ça qui sont dans nos familles. gèrent tout sans jamais s'arrêter. Pourquoi elles font ça ? Parce qu'elles ont grandi comme ça, parce qu'elles ont grandi avec ces modèles-là, parce qu'elles aussi elles sont sous des teints d'injonction, peut-être qu'elles ne voient pas du tout même aujourd'hui, mais que toi tu vois, que toi tu discernes. Donc tout ça nous amène à ben ok ma valeur elle est dans ce que je fais, puis elle n'est pas dans ce que je suis, ce que je suis ça compte pas beaucoup. Qu'est ce qui va coincer aussi derrière ? Au delà de tout le conditionnement social, on va avoir tous les jugements, tous les schémas un peu personnels tu vois. qui amène de la culpabilité, c'est-à-dire la peur d'être jugée. Si je ne fais rien, on va me voir comme une fainéante. On va dire que je suis paresseuse. Donc, surtout, je ne m'arrête pas. Tu peux aussi avoir ta difficulté à lâcher prise, du type, si je m'arrête, tout va s'écrouler. Et je suis sûre que tu as cette croyance-là quelque part qui est installée, que certains d'entre vous l'ont. Si je m'arrête, tout va s'écrouler. C'est moi qui tiens tout, c'est moi qui porte tout, c'est moi qui sais comment faire les choses. Et aussi un autre schéma que tu peux avoir, c'est un sentiment d'illégitimité, du type, j'ai tellement à faire, comment pourrais-je justifier une pause ? J'ai beaucoup trop à faire, je ne suis pas légitime pour me reposer. Donc pour t'aider à creuser cette réflexion, moi j'aime bien faire ça, et ça c'est vraiment mon travail de coach, c'est vraiment de t'aider toujours à creuser le sujet, et puis à te poser des questions profondes. Quand est-ce que tu t'accordes une pause ? quand tu t'accordes une pause, il se passe quoi dans ta tête ? Vraiment, va creuser ça. Va discerner les schémas dans lesquels tu penses être, les pensées qui arrivent à ce moment-là. Quelle pensée interne, quelle phrase interne te revienne quand tu ralentis ? Qu'est-ce qui se passe en toi ? Pour bientôt terminer, j'aimerais te proposer des petites pistes pour changer ton rapport au repos. Là, je pense que vraiment... Ça saisit toi de ce que je vais t'amener là, parce que vraiment ça va être puissant pour ta vie si t'arrives à t'en saisir. Donc, première piste. Apprends à remplacer ne rien faire égale perdre de temps par ne rien faire égale essentiel à mon équilibre. Ça, c'est le premier job. Ça, c'est le travail sur tes croyances limitantes. Arriver à remplacer, à reprogrammer ton cerveau et à remplacer les croyances limitantes que tu as sur ta vie par des croyances... fortifiantes, des croyances créatrices, des croyances valorisantes. Donc, cette pensée de si je ne fais rien, je perds du temps, remplace-la par si je ne fais rien, c'est essentiel à mon équilibre. Deuxième piste, commence petit en fait. Tu vois, si c'est quelque chose que tu n'as pas du tout l'habitude de faire, qui est très difficile pour toi, commence petit, accorde-toi des moments de pause qui sont courts, tu vois, pour juste observer ce qui se passe. J'ai fait ça tout le long de cet épisode, de demander de t'observer. C'est la clé. Observe tes pensées, observe ce qui se passe dans ta tête. Troisième piste, je te propose d'expérimenter vraiment le plaisir du vide. Je sais que le vide, ça angoisse plusieurs d'entre vous. Et si au lieu de regarder à ce qui te stresse, tu apprenais à regarder, à expérimenter, à le vivre vraiment, le plaisir du vide. Autrement dit, comme je te disais tout à l'heure, regarder un coucher de soleil. Contempler les nuages. Marcher sans objectif. Juste là, maintenant, tu sors marcher. Rester allongé, sans écran. Quelques minutes, tout petit, et observe ce qui se passe et expérimente le plaisir qui peut être associé à ça. Et puis peut-être une dernière piste, ça va être de t'aider à créer des bulles de rien. Créer des bulles de rien, dans ton emploi du temps. Tu vois, vraiment, prends un crayon, Prends ton emploi du temps, ou si tu as un agenda électronique, tu peux faire l'équivalent, et mets-toi une bulle à toi, dans ton agenda, ou dans ton emploi du temps électronique, tu te mets un petit bloc de temps, en mode, il n'y a rien, et tu écris rien. Essaye pour voir, et tu verras, ok ? Alors, je t'encourage vraiment à le faire, à oser, tu vois, vivre ces petits moments d'introspection. Et en conclusion, j'aimerais te dire que... Se donner la permission de rien faire, c'est pas facile, mais c'est juste essentiel. Et sincèrement, si j'avais pas appris à m'autoriser à ça, à m'autoriser de façon consciente, c'est ok de ne rien faire, c'est ok de m'arrêter, de me mettre dans le canapé alors que j'ai beaucoup de choses à gérer. C'est ok de récupérer quelques minutes pour recharger mes batteries, pour pouvoir après continuer à faire ce que j'ai besoin de faire. Si j'avais pas fait ça, jamais j'aurais pu créer la vie que j'ai aujourd'hui. Je suis hyper honnête avec toi. Je pense que je n'aurais pas pu parce que je me serais déjà écroulée. Je me serais déjà écroulée en fait. Donc je t'invite vraiment à oser prendre ces petits espaces pour toi. Et puis surtout... Souviens-toi, ralentir, c'est pas perdre du temps, mais c'est vraiment en gagner sur le long terme. Ta vie en fait, elle est longue. Peut-être que tu l'as oubliée, mais ta vie, elle est longue. Ta vie, elle se joue pas là maintenant, tout de suite, dans l'instinct. T'as le temps en fait, t'as le temps de vivre, alors prends-le ce temps, tu vois. Prends le temps de profiter de cette vie qui t'est offerte. C'est un énorme cadeau, la vie qui t'est faite, le temps qui t'est donné. Et ta plus grande richesse, c'est un énorme cadeau. Alors s'il te plaît, savoure ce cadeau. Savoure ce cadeau, savoure le temps qui t'a été donné. Et prends le temps de le savourer. Ok ? Alors si ce sujet te parle, et que tu as envie d'aller encore plus loin pour simplifier ton quotidien, alléger ta charge mentale, retrouver du temps pour toi, alors je t'encourage à t'inscrire à la newsletter des Paulettes. Tu retrouveras le lien dans la description de cet épisode. Dans cette newsletter, tu retrouveras... des ressources complémentaires par rapport notamment à cet épisode de podcast je te propose même un petit exercice et puis surtout c'est à travers la newsletter que tu vas pouvoir être tenu au courant, être la première informée et avoir accès à toutes les informations qui concernent la réouverture de notre programme de coaching Simplify tu seras la première à être du coup tenue au courant et puis c'est là que je partage toutes les infos en avant première et puis des petits exercices complémentaires par rapport aux épisodes de podcast et aussi parfois quelques anecdotes plus perso, sur ma propre vie, que j'aime bien partager aussi à l'écrit. Donc le lien, il est dans la description de l'épisode. N'hésite pas à aller t'inscrire si c'est pas déjà le cas. Et puis, moi, je te dis à très très vite. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Voilà. Je te remercie pour toi-même. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Et je te dis à la semaine prochaine. Ciao, ciao.

Description

Pourquoi culpabilise-t-on dès qu’on ralentit ? Dans un monde qui glorifie la productivité, s’autoriser à ne rien faire est un vrai défi. Pourtant, ces moments de pause sont essentiels pour ton bien-être.


Dans cet épisode, on explore :

✨ Pourquoi l’inaction n’est pas de la paresse

✨ Ce que ton corps et ton esprit essaient de te dire quand tu ressens ce besoin

✨ Comment commencer à t’accorder du vrai repos sans culpabiliser


Bonne écoute !

*****

Pour poser tes questions afin que j'y réponde dans un prochain épisode écris moi sur geraldine@paulettesimparfaites.com ou en message privé sur Instagram.


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello,

  • Speaker #1

    bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour t'aider à simplifier ta vie. Allez, on repart en balade aujourd'hui. Je te propose, avant de te lancer dans les coups de ce podcast, de mettre pause, mettre tes baskets, mettre tes chaussures, sortir faire un tour dehors, même si tu habites en pleine ville, ne serait-ce que faire le tour du patin de maison, t'autoriser à prendre un petit quart d'heure juste pour toi, pour te mettre en mouvement, pour t'aérer et profiter d'un moment de qualité avec toi-même, avec un chouette épisode de podcast dans les oreilles, il faut bien le dire. Moi j'adore faire ça, j'adore faire ça dans les moments aussi de balade, dans les moments où je vais courir, dans les moments où je fais, je plie le linge. Profite de ce moment juste pour toi. Alors aujourd'hui, sujet tout spécial, sujet tout spécial parce que ce sujet c'est une question que me posent extrêmement souvent la plupart de toutes mes clientes qui du coup font partie de notre programme de coaching qui s'appelle Simplifi dans lequel on les accompagne. à simplifier leur vie, à sortir de la pression, à se retrouver, à respirer, bref, à sortir la tête de l'eau, quoi, voilà. Et puis, cette question, c'est pourquoi est-ce que c'est si difficile, Géorline, de ne rien faire ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'arrêter ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas juste à m'asseoir sur le canapé sans culpabiliser, juste à rien faire ? Pourquoi est-ce que c'est si difficile ? Je suis sûre que ça doit faire écho chez toi. Tu vois, est-ce que tu t'es déjà retrouvée ? assis sur ton canapé toi aussi sans rien faire et au bout de quoi cinq minutes tu sens que tu entends une petite voix intérieure dans ta tête qui dit allez c'est bon bouge toi maintenant va faire un truc reste pas là à rien faire va faire un truc soit productive pourquoi est ce qu'en fait on culpabilise dès qu'on fait rien alors qu'en fait notre corps et notre esprit en ont terriblement besoin pourquoi est ce que c'est si dur de s'accorder du temps libre Et comment on peut se réconcilier avec l'oisiveté sans culpabiliser ? J'adore ce mot, l'oisiveté. Je trouve que dans ce mot, je ne suis pas allée étudier la signification, mais l'étymologie de ce mot, mais j'adore l'oisiveté. Il y a un côté où vraiment c'est... Être oisif, c'est vraiment ne rien faire, glander, être vautré sur son canapé sans ne rien faire. J'adore cette idée et pourtant, loisivité c'est quelque chose qui est super mal vu aujourd'hui dans notre société. Et puis on va essayer un petit peu de démêler tout ça parce que mon objectif c'est d'aider à pouvoir faire stop, faire pause dans ton quotidien sans culpabiliser et en te permettant de profiter de ce moment pour recharger tes batteries en étant la plus sereine possible. Alors on va essayer d'un petit peu démêler tout ça, je vais t'apporter des éléments de réponse que j'amène à mes clientes dans notre parcours Simplify en espérant que... Ces quelques pistes peuvent toi aussi t'aiguiller sur ce sujet. Moi, c'est quelque chose que j'ai bien connu il y a quelques années de ça. Lorsque j'étais vraiment aux prises entre ma vie pro, ma vie perso, le démarrage de mon entreprise, ma vie familiale avec trois petits loups à la maison, un quotidien extrêmement rempli, m'arrêter pour ne rien faire, c'était vraiment quelque chose qu'il fallait que je conscientise, ça se dit comme ça, que je mette de l'intention dessus. Et le problème, c'est qu'à chaque fois que je faisais ça, j'avais des tas de pensées qui arrivaient. Donc, on va se démêler tout ça. Et je vais te partager vraiment des pistes concrètes pour que tu puisses arriver toi aussi à te poser. Alors, déjà, première chose. Première chose que j'ai envie d'aborder avec toi, c'est pourquoi on croit qu'il faut toujours être active. Pourquoi on a cette croyance qu'en fait, il faut toujours être en mouvement, toujours faire un truc. Alors, forcément, autour de ça, tu vas m'entendre parler de ce qu'on appelle les croyances limitantes. Soit tu es au clair sur le sujet, tu vois très bien ce que c'est. Soit tu dis what. C'est quoi ce mot, croyance limitante ? Croyance limitante, pour le faire très simple, c'est un peu toutes les pensées que tu as, toutes les pensées qui vont venir te dévaloriser, toutes les pensées qui sont associées à une histoire que tu te racontes sur toi-même, sur ce que tu es censé faire, sur ce que tu es censé ne pas faire, sur ce qu'il faudrait faire, sur ce qu'il ne faut pas faire, sur qui tu es. C'est toutes les histoires que tu te racontes en fait sur toi-même. Et puis ben... Il y a une croyance limitante quand même, il y a plusieurs même croyances limitantes qui sont souvent très fortes autour du repos, qui sont très signeuses dans nos esprits. La croyance que être occupé, la première ça va être, la croyance que être occupé c'est être utile. Être occupé, c'est être utile. Donc du coup, forcément, si t'es pas occupé, t'es inutile. Ouh, ça, ça fait mal. Être occupé, c'est être utile. Pourquoi est-ce qu'on croit ça ? Parce que bien souvent, on va confondre la valeur personnelle avec la productivité. On va confondre le fait que tu sers à quelque chose, que tu as de la valeur pour quelqu'un ou pour quelque chose, avec le fait d'être productive. Une autre croyance qui peut être bien cachée. La croyance du « si je me repose, je perds du temps » . Mais combien mes clientèles m'en parlent de ça ? Mais Géraldine, si je me repose, mais après tu ne te rends pas compte, en fait tout ce que je n'aurais pas fait, ça va s'accumuler, je vais prendre du retard et après je vais me retrouver avec encore plus de choses à faire. Et là, ça montre que du coup tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Alors que le repos en est une partie essentielle. Je répète. Tu vois le repos comme une espèce de rupture avec l'action. Je suis en action, je ne suis plus en action. Et si, en fait, le repos était une partie de l'action ? Est-ce que tu vois le truc là venir ? Une autre croyance que tu peux avoir, c'est « je dois mériter mon repos » . Alors ça, je l'entends tellement, et ça je l'ai eu pendant tellement d'années moi aussi. Je dois mériter mon repos, c'est-à-dire que je me reposerai quand j'aurai tout fini ce que je dois faire. Voilà, parce que... Le repos, ça se mérite, c'est parce que j'ai bien fait, bien travaillé, que du coup, je vais pouvoir me reposer. On est nombreux à penser qu'il faut qu'on ait tout fait avant de pouvoir souffler. Je suis sûre que tu te reconnais là-dedans. Parce que moi, oui. Alors pourquoi va en face un problème tout ça ? Parce qu'en fait, à force de toujours vouloir être efficace, qu'est-ce qui se passe ? C'est un petit chemin que tu prends, qui va se transformer en une autoroute, et qui va te mener tout droit vers l'épuisement. Et qui va aussi... en parallèle, tuer toute ta créativité. Et je sais que parmi vous, vous êtes nombreuses à avoir besoin de cette part de créativité dans vos vies. Vous êtes nombreuses à avoir besoin d'avoir de l'espace pour exprimer cette créativité. Et le fait de ne jamais t'accorder ce repos va venir tuer cette créativité. Pourquoi ? Parce que les meilleurs résultats, les meilleures idées, elles viennent souvent après un temps de pause, en fait. Sincèrement, moi, je pense que les meilleures idées que j'ai, elles arrivent sous la douche. C'est pas les moments où je suis en plein dans un temps de travail, de réflexion profonde. La plupart du temps, en fait, c'est pas véritablement ça. La plupart du temps, c'est quand je suis en balade, quand je vais courir, quand je suis sous la douche, quand je suis dans mon lit, quand je dors la nuit. Toutes les idées arrivent à ce moment-là. Alors du coup, petite réflexion à te proposer, tu vois, c'est quand est-ce que t'as pris du temps pour toi, tu vois ? C'est quand la dernière fois que t'as pris du temps pour toi ? Sans objectif de productivité, vraiment. temps gratuit, sans aucune intention. Est-ce que tu as tendance à te justifier quand tu fais rien ? Est-ce que ça picote là ? Est-ce que tu as tendance à devoir expliquer, à devoir justifier quand tu fais rien ? Bon, je te laisse avec ça. Petite introspection personnelle pour voir où est-ce que tu te places dans ce curseur de j'arrive à me reposer, je m'autorise à me reposer ou pas. Deuxième chose que je voulais voir avec toi, c'est que le repos... Le repos, c'est pas de la paresse. Et du coup, on va redéfinir ensemble ce que ne rien faire veut dire. Pour t'aider à sortir de cette croyance que si je fais rien, on va me considérer comme paresseuse. Ce que ça signifie vraiment ne rien faire ? Ne rien faire, c'est pas forcément être allongée, regarder les plafonds, tu vois. Et même si c'est ok aussi, complètement. Ne rien faire, c'est aussi des moments, et surtout en fait sans stimulation. Sans stimulation. Donc autrement dit, rêvasser, contempler, laisser ton esprit vagabonder. C'est vraiment un espace où ton cerveau va déconnecter. Et puis il va se mettre à traiter beaucoup de choses, mais en arrière-plan. Sans que tu t'en rendes compte quelque part. Donc du coup, les bienfaits invisibles de rien faire, qu'est-ce qui va se passer ? quand tu te mets comme ça, à rêvasser, à contempler, à laisser ton esprit vagabonder, la première chose, c'est qu'en fait, ça va venir favoriser ta créativité. Il y a beaucoup d'idées qui vont arriver, comme je disais tout à l'heure. Beaucoup d'idées naissent même dans les moments d'ennui. Est-ce que tu as... C'est quand la dernière fois que tu as expérimenté l'ennui ? En fait, en vrai, c'est quand la dernière fois que tu as fait ça ? Moi, j'ai éprouvé ça à mes dernières vacances. Il y a eu un moment... où je me suis dit, purée, je m'ennuie. Et là, je me suis dit, oh purée, c'est bon. Oh que c'est bien. Vraiment, aujourd'hui, j'ai associé le fait que je m'ennuie à quelque chose d'extrêmement positif. Ça veut dire qu'en fait, j'ai réussi à ralentir, j'ai réussi à être dans le moment présent. J'ai réussi à me reposer peut-être assez. Que mon esprit a réussi à lâcher. Que mon brouhaha mental a réussi à lâcher. Et qu'il y a de l'espace dans ma vie, quoi. Il y a de l'espace dans ma vie. C'est très bon signe si tu t'ennuies. Donc je reviens au bienfait de rien faire. Ça favorise ta créativité, ça va réduire ton stress aussi, et puis ça va te recharger en fait, même au niveau cérébral. Et ça va aussi améliorer ta prise de décision. Pourquoi ? Parce que ça va t'aider à avoir du recul. Quand tu as besoin de prendre des décisions importantes dans ta vie, les meilleurs moments pour les prendre, ça va être les moments de rien. Ça va être des moments d'espace, des moments où tu as le temps de réfléchir, où tu as le temps de laisser ton esprit vagabonder. J'ai du mal avec ce mot. Donc quand tu fais rien, demande-toi juste là maintenant, quand tu fais rien, qu'est-ce que tu ressens en fait ? Est-ce que tu ressens du plaisir ? Tu ressens du stress ? Tu ressens de la culpabilité ? Et pour toi, ce serait quoi en fait des activités de pause qui te nourrissent vraiment ? Tu vois, si pour toi tu paniques à l'idée de « Oh mon Dieu, ne rien faire, ça veut dire que je vais devoir fixer le plafond » , mais en fait, ça pourrait être quoi en fait pour toi des vrais moments de pause qui te nourrissent vraiment ? Perso, il y a un truc que j'adore faire. Maintenant que j'ai la joie profonde de pouvoir vivre à la campagne, c'est juste d'ouvrir le volet le matin de ma chambre et de rester quelques minutes à regarder le ciel, le lever du soleil, le ciel rose, orange, des couleurs incroyables, le brouillard du matin, les oiseaux qui commencent à chanter, l'air frais. C'est un moment de connexion au moment présent qui est juste incroyable. Et ça, t'as pas besoin de vivre à la campagne pour le faire parce que crois-moi, j'ai passé. tellement d'années en ville que même en ville tu peux trouver des moyens de vivre ça, ne serait-ce qu'en contemplant un arbre qui est à côté de chez toi, en contemplant les nuages, en contemplant des oiseaux sur une branche, il y a plein de choses même en ville dont tu peux profiter en fait. Alors maintenant on va s'attaquer à la partie pourquoi on culpabilise dès qu'on ralentit. On a... Un certain conditionnement social, et oui, qui nous a appris dès l'enfance que faire, c'est beaucoup mieux que être. Faire, c'est plus important que être. Autrement dit, on a appris à mettre notre valeur dans ce qu'on fait, tu vois, plutôt que dans qui tu es. Globalement, ça commence déjà à l'école, ta valeur elle est dans ce que tu fais, grosso modo, t'as un 20 sur 20, voilà, good job. tu as fait du bon travail, mais si tu as eu un 10 sur 20, un 5 sur 20, et quand bien même tu pourrais être une personne, un enfant incroyable, avec des qualités incroyables, avec une intelligence brillante, mais tu as eu un 5 sur 20, et bien tu vas quand même être cassé. Voilà. Parce que ce que tu es, ça compte beaucoup moins que ce que tu fais. Alors je vulgarise, je simplifie les choses à fond, tu vois, mais pour t'aider juste à prendre conscience de comment est-ce que la plupart d'entre nous en fait avons grandi. Donc il y a ça, il y a le conditionnement qu'on apprenait à l'enfance. Dans le monde du travail, aujourd'hui on est dans une société où on valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Aujourd'hui c'est vraiment une médaille, le fait d'être épuisé. Tu travailles beaucoup, tu te donnes beaucoup, tu es dévoué, tu te sacrifies. Et ça je pense que c'est aussi valable pour la vie de famille, on en a parlé avec une cliente hier d'ailleurs, sur le côté dévouement pour la vie de famille, dévouement pour les autres. On valorise ceux qui ne s'arrêtent jamais. Et comment est-ce qu'on le valorise ? On le valorise avec la médaille du burn-out. Bah oui, aujourd'hui c'est ça. Donc si t'as envie d'aller creuser le sujet du burn-out, j'ai fait un épisode là-dessus précédemment, un peu en mode coup de gueule, sur cette conception de le burn-out, c'est une médaille dans ma vie. Non, c'est loin d'être une médaille. C'est une sacrée épreuve, une sacrée souffrance. C'est des années de vie qu'il faut reconstruire derrière. Donc non, non, ce n'est pas une médaille. Mais dans le monde du travail aujourd'hui, c'est ça qui est valorisé. Voilà. Et apprendre à ralentir même dans ton travail, apprendre à travailler selon ton énergie, apprendre à travailler par exemple 20-25 heures par semaine au lieu de travailler 40 heures par semaine, aujourd'hui c'est extrêmement dévalorisé. Et dans la sphère familiale, il y a aussi des petites choses qui traînent, comme du type on va valoriser beaucoup les femmes qui gèrent tout sans jamais s'arrêter. Et ça, quand je te dis ça, tu vois des personnes dans ta famille. Tu vois ta mère, tu vois ta belle-mère, tu vois, j'en sais rien moi, des soeurs, des cousines, des femmes comme ça qui sont dans nos familles. gèrent tout sans jamais s'arrêter. Pourquoi elles font ça ? Parce qu'elles ont grandi comme ça, parce qu'elles ont grandi avec ces modèles-là, parce qu'elles aussi elles sont sous des teints d'injonction, peut-être qu'elles ne voient pas du tout même aujourd'hui, mais que toi tu vois, que toi tu discernes. Donc tout ça nous amène à ben ok ma valeur elle est dans ce que je fais, puis elle n'est pas dans ce que je suis, ce que je suis ça compte pas beaucoup. Qu'est ce qui va coincer aussi derrière ? Au delà de tout le conditionnement social, on va avoir tous les jugements, tous les schémas un peu personnels tu vois. qui amène de la culpabilité, c'est-à-dire la peur d'être jugée. Si je ne fais rien, on va me voir comme une fainéante. On va dire que je suis paresseuse. Donc, surtout, je ne m'arrête pas. Tu peux aussi avoir ta difficulté à lâcher prise, du type, si je m'arrête, tout va s'écrouler. Et je suis sûre que tu as cette croyance-là quelque part qui est installée, que certains d'entre vous l'ont. Si je m'arrête, tout va s'écrouler. C'est moi qui tiens tout, c'est moi qui porte tout, c'est moi qui sais comment faire les choses. Et aussi un autre schéma que tu peux avoir, c'est un sentiment d'illégitimité, du type, j'ai tellement à faire, comment pourrais-je justifier une pause ? J'ai beaucoup trop à faire, je ne suis pas légitime pour me reposer. Donc pour t'aider à creuser cette réflexion, moi j'aime bien faire ça, et ça c'est vraiment mon travail de coach, c'est vraiment de t'aider toujours à creuser le sujet, et puis à te poser des questions profondes. Quand est-ce que tu t'accordes une pause ? quand tu t'accordes une pause, il se passe quoi dans ta tête ? Vraiment, va creuser ça. Va discerner les schémas dans lesquels tu penses être, les pensées qui arrivent à ce moment-là. Quelle pensée interne, quelle phrase interne te revienne quand tu ralentis ? Qu'est-ce qui se passe en toi ? Pour bientôt terminer, j'aimerais te proposer des petites pistes pour changer ton rapport au repos. Là, je pense que vraiment... Ça saisit toi de ce que je vais t'amener là, parce que vraiment ça va être puissant pour ta vie si t'arrives à t'en saisir. Donc, première piste. Apprends à remplacer ne rien faire égale perdre de temps par ne rien faire égale essentiel à mon équilibre. Ça, c'est le premier job. Ça, c'est le travail sur tes croyances limitantes. Arriver à remplacer, à reprogrammer ton cerveau et à remplacer les croyances limitantes que tu as sur ta vie par des croyances... fortifiantes, des croyances créatrices, des croyances valorisantes. Donc, cette pensée de si je ne fais rien, je perds du temps, remplace-la par si je ne fais rien, c'est essentiel à mon équilibre. Deuxième piste, commence petit en fait. Tu vois, si c'est quelque chose que tu n'as pas du tout l'habitude de faire, qui est très difficile pour toi, commence petit, accorde-toi des moments de pause qui sont courts, tu vois, pour juste observer ce qui se passe. J'ai fait ça tout le long de cet épisode, de demander de t'observer. C'est la clé. Observe tes pensées, observe ce qui se passe dans ta tête. Troisième piste, je te propose d'expérimenter vraiment le plaisir du vide. Je sais que le vide, ça angoisse plusieurs d'entre vous. Et si au lieu de regarder à ce qui te stresse, tu apprenais à regarder, à expérimenter, à le vivre vraiment, le plaisir du vide. Autrement dit, comme je te disais tout à l'heure, regarder un coucher de soleil. Contempler les nuages. Marcher sans objectif. Juste là, maintenant, tu sors marcher. Rester allongé, sans écran. Quelques minutes, tout petit, et observe ce qui se passe et expérimente le plaisir qui peut être associé à ça. Et puis peut-être une dernière piste, ça va être de t'aider à créer des bulles de rien. Créer des bulles de rien, dans ton emploi du temps. Tu vois, vraiment, prends un crayon, Prends ton emploi du temps, ou si tu as un agenda électronique, tu peux faire l'équivalent, et mets-toi une bulle à toi, dans ton agenda, ou dans ton emploi du temps électronique, tu te mets un petit bloc de temps, en mode, il n'y a rien, et tu écris rien. Essaye pour voir, et tu verras, ok ? Alors, je t'encourage vraiment à le faire, à oser, tu vois, vivre ces petits moments d'introspection. Et en conclusion, j'aimerais te dire que... Se donner la permission de rien faire, c'est pas facile, mais c'est juste essentiel. Et sincèrement, si j'avais pas appris à m'autoriser à ça, à m'autoriser de façon consciente, c'est ok de ne rien faire, c'est ok de m'arrêter, de me mettre dans le canapé alors que j'ai beaucoup de choses à gérer. C'est ok de récupérer quelques minutes pour recharger mes batteries, pour pouvoir après continuer à faire ce que j'ai besoin de faire. Si j'avais pas fait ça, jamais j'aurais pu créer la vie que j'ai aujourd'hui. Je suis hyper honnête avec toi. Je pense que je n'aurais pas pu parce que je me serais déjà écroulée. Je me serais déjà écroulée en fait. Donc je t'invite vraiment à oser prendre ces petits espaces pour toi. Et puis surtout... Souviens-toi, ralentir, c'est pas perdre du temps, mais c'est vraiment en gagner sur le long terme. Ta vie en fait, elle est longue. Peut-être que tu l'as oubliée, mais ta vie, elle est longue. Ta vie, elle se joue pas là maintenant, tout de suite, dans l'instinct. T'as le temps en fait, t'as le temps de vivre, alors prends-le ce temps, tu vois. Prends le temps de profiter de cette vie qui t'est offerte. C'est un énorme cadeau, la vie qui t'est faite, le temps qui t'est donné. Et ta plus grande richesse, c'est un énorme cadeau. Alors s'il te plaît, savoure ce cadeau. Savoure ce cadeau, savoure le temps qui t'a été donné. Et prends le temps de le savourer. Ok ? Alors si ce sujet te parle, et que tu as envie d'aller encore plus loin pour simplifier ton quotidien, alléger ta charge mentale, retrouver du temps pour toi, alors je t'encourage à t'inscrire à la newsletter des Paulettes. Tu retrouveras le lien dans la description de cet épisode. Dans cette newsletter, tu retrouveras... des ressources complémentaires par rapport notamment à cet épisode de podcast je te propose même un petit exercice et puis surtout c'est à travers la newsletter que tu vas pouvoir être tenu au courant, être la première informée et avoir accès à toutes les informations qui concernent la réouverture de notre programme de coaching Simplify tu seras la première à être du coup tenue au courant et puis c'est là que je partage toutes les infos en avant première et puis des petits exercices complémentaires par rapport aux épisodes de podcast et aussi parfois quelques anecdotes plus perso, sur ma propre vie, que j'aime bien partager aussi à l'écrit. Donc le lien, il est dans la description de l'épisode. N'hésite pas à aller t'inscrire si c'est pas déjà le cas. Et puis, moi, je te dis à très très vite. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Voilà. Je te remercie pour toi-même. Merci d'avoir pris ce temps pour toi. Et je te dis à la semaine prochaine. Ciao, ciao.

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