Speaker #0Bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour t'aider à simplifier ta vie. Alors aujourd'hui, je vais être dans un partage un peu vulnérable avec toi. où j'aimerais aujourd'hui te partager comment est-ce que je traverse l'arrivée d'une nouvelle un peu difficile pour notre famille globalement et la façon dont ça m'impacte, les croyances que ça fait remonter en ce moment et comment j'essaie de me dépatouiller avec tout ça. Et du coup je pense que en fait je pense que cet épisode il est un petit peu égoïste tu me pardonneras. Mais je processe énormément en parlant. Et je me suis dit qu'en fait, en me demandant de quoi j'avais envie de te parler aujourd'hui, je me suis dit, en fait, j'ai juste besoin de sortir ce qu'il y a dans ma tête et puis d'arriver à poser un petit peu toutes les pensées que j'ai. Et du coup, je me suis dit, tant qu'à faire, on va sortir, on va aller marcher, on va prendre le micro et puis on va faire ça ensemble. OK ? En fait, aujourd'hui, j'ai eu envie de t'enregistrer cet épisode malgré tout. Vraiment parce que tu sais que chez les Paulettes, c'est important pour moi. On est vraiment dans cette authenticité, dans le parler vrai. C'est génial de partager tout ce qui va bien dans sa vie. C'est génial de partager ce qui va bien, ce qui marche, les choses sur lesquelles on se sent forte, sur lesquelles on se sent bien. Et en même temps, l'authenticité, la vraie, c'est aussi de te partager quand ça ne va pas, quand il y a des galères, quand c'est compliqué. Et du coup, je joue le jeu avec toi aussi aujourd'hui, pour te montrer que, comme tout le monde, la vie est faite de haut et de bas. Et c'est génial de pouvoir partager ce qui s'y vit dans les deux cas. Donc, ce qui se passe, c'est que je ne me sens pas prête encore à rentrer dans les détails, parce que c'est trop frais pour moi. Donc, je pense que j'aurai largement de l'occasion de t'en parler. dans quelques temps. C'est pour ça que je vais rester floue aujourd'hui sur la nouvelle qu'on a reçue. Ce que je peux t'en dire, c'est que cette nouvelle est arrivée de façon super brutale, en fait. Je pense que c'est ça qui aide pas forcément à traverser cette période, qui est aussi difficile. C'est-à-dire que je passais une journée très sympathique. Le facteur sonne, il m'amène à recommander. Bon, je prends le recommandé, je signe, je le pose sur la table. J'ai d'autres trucs à faire. C'est au milieu de ma journée de travail, vu que je travaille de chez moi. Je verrai ça ce soir. Et puis, quand Mathias arrive, mon mari, on a reçu un recommandé. Je dis, ouais, mais pourquoi tu ne l'as pas ouvert ? Moi, je n'ai pas le temps, mais c'est important. Bon, on ouvre le recommandé. Donc, je ne te dirai pas encore qu'est-ce qu'il y avait dans ce recommandé. C'est juste que là, tous les deux, on a ce choc, en fait. Ce choc de la nouvelle, de voir écrit noir sur blanc, cette nouvelle super difficile, les enfants qui sont à côté, nous qui on lit limite à voix haute le papier, puis on se rend compte de ce qu'on est en train de lire, on se rend compte qu'il y a des enfants qui sont en train d'écouter. Moi je reste quoi en fait ? J'ai plus de mots, je sais plus quoi faire. À un moment donné, je prends juste le papier, je m'en vais dans le bureau, je fais « viens dans le bureau, on ne peut pas qu'on discute de tout ça dans les enfants » . Et puis là, c'est tellement bizarre cette sensation, tellement bizarre. Ce moment où tu étais dans la paix, tu étais dans la stabilité, la joie, ta journée s'est bien passée, satisfaite, tu sais comment tu vas enchaîner ta soirée, enfin tout va bien. Tu passes une super journée et tout d'un coup, l'annonce qui arrive est la différence de réaction entre Mathias et moi. Lui qui part dans les faits factuellement, qui analyse, qui réfléchit, qui est dans cette posture-là. Et moi, je suis juste dans les émotions de « je suis choquée, je suis choquée, je suis choquée » . Je n'arrive pas à en dire plus à ce moment-là. et puis euh c'est Je me suis fait surprendre par une pensée qui arrivait extrêmement rapidement à ce moment-là. Cette pensée, c'était trop beau pour durer. C'était trop beau pour durer. Et là, il y a une partie de moi qui a fait remonter ça, qui du coup y croit. Et il y a une partie de moi qui est en mode, qu'est-ce que tu nous fais là, Jardine ? Qu'est-ce que tu nous fais là ? C'était trop beau pour durer là. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? D'où ça sort ? Et du coup, je trouvais ça intéressant un peu d'aborder ça avec toi, parce que justement dans les épreuves, dans les moments difficiles, dans... Des imprévus de la vie comme ça, c'est aussi l'occasion de faire ressortir des croyances qui étaient enfouies sous le tapis depuis un bon moment. Des pensées qui te traversent, des histoires que tu te racontes, qui viennent en fait juste t'enfoncer. Mais à quoi ça sert de penser ça ? Mais à quoi ça sert de penser ça ? Du coup, très vite, je me suis dit, oh la géraldine, oh la la. Si tu commences à vouloir chercher à mettre du sens, Si tu commences à vouloir mettre des croyances à tout ce qui est en train de se passer, tu vas prendre un mauvais chemin. Parce qu'en fait, là, tout simplement, ce que tu as besoin, je me suis parlé comme ça, là, ce que j'ai besoin, en fait, je crois que j'ai juste besoin d'accueillir mes émotions. Parce que si je commence à penser et à raisonner, je suis mal barrée. Du coup, vraiment, je me suis recalée en me disant, en fait, je crois que le plus juste, là, maintenant, c'est juste d'accueillir. Donc, ok. Je suis choquée, je suis triste, je suis en colère, il y a tout ça qui me traverse, ok. Eh ben, on va le vivre, voilà. Donc j'ai refusé de ruminer dessus pendant le reste de la soirée, je me suis occupée, je suis allée faire autre chose. Et puis j'ai eu besoin, juste à un moment donné, de prendre un petit moment de solitude, d'aller pleurer en bon coup, d'aller vider tout ça, d'aller vider cette tristesse. qu'elle puisse sortir en fait. Et du coup, je pense que là c'est ce que pour l'instant je continue à faire. Je ne suis pas prête à comprendre, réfléchir, analyser. Mathias il est déjà dans des projections. Ah là là, il est tellement différent de moi. Sur des comment on va faire, clac clac clac. Non, non, je dis à Mathias tu vas trop vite pour moi, je ne suis pas prête. J'ai... pfff là. J'ai besoin juste d'accueillir le truc. Et à un moment donné, je sais que je serai capable de passer à l'autre étape. Mais si j'étouffe mes émotions, c'est encore le moyen pour moi de prendre sur moi. C'est encore le moyen d'éviter. C'est encore le moyen d'encaisser ça, de tenir bon. Et à un moment donné, je vais me prendre un retour. Et je n'ai pas envie. Je n'ai pas envie. Donc là, pour l'instant, je suis un peu à cette étape-là où j'accueille les émotions, j'accueille mes pensées, j'accueille mes peurs. Et le tout sans les censurer. Voilà, vraiment, c'est le principe sans les censurer, sans me mettre à juger tout ce que je vais ressentir ou même à juger tout ce que je vais penser. Voilà, pour l'instant, je suis plus dans cette posture d'accueil. Et ça, du coup, c'est vraiment une invitation aussi pour toi à ne pas te précipiter dans des solutions. Quand il y a quelque chose qui se présente, une difficulté, un imprévu, plus ou moins difficile. Peu importe la circonstance quelque part, je t'invite juste en fait à ne plus te précipiter pour prendre des décisions, mais à juste être dans cette posture où tu accueilles, tu ressens tes émotions, tu te mets à l'écoute de toi, parce qu'en faisant cette étape-là, c'est ça qui va te permettre après de faire des choix justes, des choix éclairés, des choix ajustés, tu vas pouvoir concilier ça avec les faits, avec l'analyse, avec du rationnel, et c'est ça qui va être puissant après pour arriver à prendre les bonnes décisions pour la suite en fait. Le choix que je fais également, c'est-à-dire qu'avec toutes ces pensées, ces émotions qui me traversent, si je ne veux pas juste par contre m'écrouler, que mes émotions prennent le dessus sur tout ça, j'ai eu besoin de me recaler en faisant clairement le choix de la confiance. Cette croyance de « c'était trop beau pour durer » , ce que je me suis dit très vite, c'est que cette croyance ne me respecte pas du tout. C'est pas moi. c'est juste pas moi, je me respecte pas quand je crois ça d'où ça vient, j'ai pas envie même d'y réfléchir à ça je sais juste que c'est pas moi et que ça c'est quelque chose qu'on peut entendre facilement autour de soi, ce côté un peu résigné ce côté un peu victime victime de la vie, victime des autres victime de la société et non non alors par contre la posture de victime c'est un truc que j'aime pas du tout dans laquelle je suis pas pas à l'aise et j'ai besoin de sortir vite de ça quand je suis. Donc du coup le choix que j'ai fait c'est vraiment c'est le choix de la confiance, c'est le choix de la confiance. Je n'ai pas le contrôle. En fait, je n'ai absolument pas le contrôle dans cette situation. Je pense que c'est aussi une des choses qui est compliquée. Je n'ai pas le contrôle. Vraiment, je ne peux rien faire. Si ce n'est attendre. Et si ce n'est, après, pouvoir ajuster les choses pour moi, pour ma famille, prendre les décisions qu'on a besoin. Mais en vrai, par rapport à cette nouvelle, je n'ai aucun contrôle. Du coup, pour arriver à lâcher cette croyance à laquelle je ne veux pas donner de foi, qui ne me respecte pas, qui ne respecte même pas la foi que j'ai, la foi que je peux avoir en moi, la foi que je peux avoir en Dieu, j'ai fait le choix de la confiance et la croyance qui vient un peu appuyer ça. Ça m'a permis de reconnecter avec quelque chose que j'enseigne. aux clientes qui ont fini en fait simplifié qui ont fini notre parcours de coaching simplifie et qui en fait continue avec nous dans un programme un parcours qu'on a créé derrière pour celles qui veulent continuer et aller plus loin pour simplifier leur vie mais aussi pour reprendre confiance en elle s'assumer davantage s'aimer davantage ce programme il s'appelle inarrêtable je pense que là franchement je inarrêtable je pense que là ça ça me parle plus que plus dans dans cette période-là. Et puis, une des croyances qui est fortifiante, que je leur partage, avec lesquelles on se rabâche mutuellement les oreilles, c'est « Quoi qu'il se passe, je suis capable d'y faire face. » Et en me rappelant ce fameux principe qu'on se rabâche tout le temps, et d'ailleurs je pense que c'est parce qu'on se le rabâche que du coup, il m'est revenu fort, je me suis dit « Mais oui, mais en fait c'est ça, c'est ce choix-là que je veux faire. » J'ai pas le contrôle. Et quoi qu'il se passe, je suis capable d'y faire face. Comment je le sais, ça ? Que je suis capable de faire face ? C'est ce que je dis à mes clientes aussi. C'est qu'en fait, si je n'étais pas capable de faire face à ce qui se passe dans ma vie, ça fait longtemps que je ne serais plus là, en fait. En vrai de vrai. C'est à un moment donné, ça fait longtemps que je ne serais plus là. Donc le fait que je sois là aujourd'hui, que je sois vivante, que je sois là avec mes enfants, que j'existe, c'est la preuve qu'en fait, j'ai été capable. Malgré toutes les souffrances, malgré toutes les situations extrêmement difficiles que j'ai pu vivre. C'est quoi qui se passe en fait. Je suis capable d'y faire face, c'est une vérité. Voilà. Et cette vérité elle est valable pour toi aussi en fait. Elle est valable pour toi aussi, peu importe ce que tu traverses. Si tu m'écoutes aujourd'hui, c'est que tu as été capable d'y faire face en fait. Et ça c'est archi puissant. Ça c'est extrêmement puissant. Et du coup, quoi qu'il se passe... Peu importe les choix qu'on va devoir prendre, les décisions, les changements qui vont avoir lieu, je vais être capable d'y faire face. Et je t'avoue que quand j'ai vu cette nouvelle, je me suis vraiment... Les premières choses que je me suis dit, c'est « je ne vais pas pouvoir en fait, je ne vais pas pouvoir. » Non, non, je ne peux pas, je ne peux pas revivre ça à nouveau, je ne peux pas, j'ai vu plein de choses comme ça. Mais en fait, si. En fait, si. Même si, par contre, je n'en ai pas envie. Alors ça, ça ne change rien sur le fait que je n'ai pas envie. Je n'ai pas envie de déstabiliser tout ce que j'ai construit aujourd'hui. Mais quoi qu'il en soit, en fait, je suis capable. Et du coup, ce que ça change à l'intérieur de moi, ça me donne une position de confiance. Une position de lâcher prise. Et ça me permet, du coup, de lâcher une part de souffrance aussi, en fait. C'est-à-dire que... En fait, ce qui crée de la souffrance souvent dans nos vies, ce n'est pas tant les circonstances, mais c'est la résistance à la situation. Plus tu vas résister, plus tu vas souffrir. Vu que je n'aime pas souffrir. Et ça, je sais que c'est un des atouts dans ma vie, c'est-à-dire que je déteste souffrir. Et donc du coup, je suis capable d'actionner les choses extrêmement rapidement pour me sortir de situations de souffrance. très clairement, non, là je lâche en fait. Je lâche, et de toute façon je lâche pourquoi ? Parce que je n'ai pas le contrôle. Je n'ai pas le contrôle. Donc ça ne servira à rien que je m'obstine, ça ne servira à rien que je m'accroche à des... C'est injuste ! Ça ne sert à rien que je m'accroche à des... Je ne sais pas, je pourrais m'accrocher. Voilà, c'est abusé, c'est dégueulasse, c'est injuste. Oui, la colère est légitime à cet endroit-là, ça c'est clair. À un moment donné, quand j'aurai dépassé la tristesse, je pense que cette colère, je la fasse sortir aussi. Mais ce qui est certain, c'est que je veux me rappeler de ce principe, de ce choix de la confiance. De la confiance dans ce que je suis capable. Et puis, si tu m'as peut-être déjà entendu le dire, j'ai foi en Dieu. J'ai une relation de proximité vraiment avec lui. Et cette foi, je la mets en lui aussi. Je la mets en lui dans le fait qu'il est bon. Il est profondément bon. Il a des bons projets pour moi, il a des bons projets pour ma famille et que je ne veux pas m'inquiéter de où est-ce que je vais habiter, de qu'est-ce que je vais porter, de qu'est-ce que je vais manger. Je ne veux pas m'inquiéter de tout ça, ça lui appartient. Du coup, pour toi qui m'écoutes, si tu traverses une période difficile, incertaine, injuste ou floue, si tu te sens coupé, tapé en fait, de la p... la paix dans laquelle tu étais. Mon invitation pour toi, c'est vraiment une invitation à ralentir, une invitation à t'accueillir en fait, à accueillir ce que tu penses, ce que tu ressens, ce qui se passe à l'intérieur de toi et à te rappeler aussi que toi aussi en fait tu peux faire face. Peut-être qu'aujourd'hui tu n'y crois pas, peut-être qu'aujourd'hui tu te crois profondément incapable. Peut-être qu'aujourd'hui tu doutes énormément de ce que tu es capable de faire, de vivre ou pas. Et j'aimerais vraiment te rappeler ce principe-là. Si tu existes aujourd'hui, c'est que tu es capable. Tu es capable. Alors du coup, la petite question que j'aimerais te laisser, parce que tu sais bien que j'aime bien te laisser avec des petites questions. Quelle est la croyance automatique qui ressurgit chez toi quand la vie t'ébranle ? Est-ce que tu as une petite croyance comme ça qui ressort, comme moi j'ai eu du type c'était trop beau pour durer ? Est-ce que tu as une petite pensée comme ça qui vient pointer le bout de son nez ? Et quelle croyance mériterait d'être choisie à la place ? Tu vois, moi je suis allée chercher la mienne, quoi qu'il arrive, etc. Mais toi en fait, toi c'est quoi la tienne ? Celle qui va te porter, celle qui va te faire vibrer à l'intérieur, celle en fait qui va te fortifier. Quand tu vas penser ça, tu sens qu'à l'intérieur de toi il y a quelque chose qui va te fortifier, parce que tout ça c'est pas des principes magiques que je te partage. et l'idée c'est d'appliquer à toi ce que je partage aujourd'hui. Quelle est cette croyance-là ? Je pense que je vais m'arrêter là. Je te remercie vraiment de m'avoir écoutée. En fait, ça m'a fait du bien, comme j'imaginais. Ça m'a fait du bien de poser ça ici, même dans ce moment plus fragile. Partager cet épisode, c'est une manière de prendre soin de moi aussi. C'est une manière de pouvoir donner et recevoir en même temps. Et puis, ben... Voilà, j'aimerais clôturer avec toi en te disant qu'on se rappelle qu'on n'a pas besoin d'aller vite, mais qu'on peut y aller pas à pas et que dans ce chemin, on peut choisir la confiance. La confiance dans ses capacités, la confiance en la vie, la confiance en Dieu, la confiance en ce que tu veux. Mais tu peux faire ce choix de la confiance. Allez, je te laisse avec ça et moi je te dis à la semaine prochaine. Ciao, ciao.