Speaker #0Bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour t'aider à simplifier ta vie. Alors aujourd'hui, je ne suis pas en balade comme d'habitude. Il fait simplement un temps de chien ce matin et je n'ai aucune envie d'aller marcher sous la pluie. Donc, une fois n'est pas coutume, on va se retrouver ensemble pour papoter un petit moment. Mais cette fois-ci en intérieur. Aujourd'hui, j'avais envie d'aborder un sujet important avec toi parce qu'en fait, c'est une cliente de notre parcours de coaching Simplify qui m'a posé cette question. Elle est actuellement dans une période de transition vu qu'en fait, elle est en train de passer d'un quotidien extrêmement chargé et débordé à un quotidien où elle est en train de simplifier et notamment de ralentir et de faire des choix pour sa vie. Et puis, sa question, c'était, mais Géraldine, comment ralentir même en période de rush ? Et ce sujet qui revient très souvent chez les femmes que j'accompagne et peut-être chez toi aussi, pour moi je pense qu'il est vraiment essentiel à aborder avec toi quand on parle du fait de comment simplifier sa vie. Comment ralentir alors que tout s'accélère ? Pas en vacances, pas après un burn-out, pas quand ce sera plus calme, mais maintenant, au cœur du rush, au milieu du quotidien qui déborde. Parce que si tu attends que ta vie elle ralentisse pour souffler, Tu risques d'attendre longtemps. Donc je vais te partager des éléments de réponse que je lui ai partagé. Et puis du coup, j'espère que ces éléments vont pouvoir toi aussi t'éclairer et puis t'aider à faire les choix que tu as besoin de faire. Alors tu connais sûrement ce moment où, par exemple, les réunions s'enchaînent, les enfants te sollicitent, les mails s'accumulent, le frigo est vide, ton corps te dit stop, tu as des sollicitations. sans fin, des projets dans lesquels tu t'étais engagée, etc. Tu veux bien ralentir, mais pas maintenant, pas aujourd'hui, pas cette semaine. Et pourtant, c'est justement là que tu as le plus besoin de ralentir. Je te le répète. Et pourtant, c'est quand tu es dans le rush que tu as le plus besoin de ralentir. Alors, est-ce que c'est possible de ralentir quand on est dans une période intense ? Oui, oui c'est possible. Mais ça va te demander de sortir d'une croyance qui est très ancrée, le fameux « je ralentirai quand j'aurai le temps » . Je crois vraiment que c'est l'une des plus grandes illusions qu'on nous a vendues aujourd'hui. Et je voudrais juste te dire là, tout de suite, maintenant on pose les choses ensemble, le temps, tu ne l'auras pas. Et donc, c'est à toi de le créer. C'est toi qui dois le créer. C'est toi qui dois le reprendre. C'est toi qui dois le protéger. Alors du coup, pour ça, je vais te partager 4 piliers que j'utilise dans ma vie régulièrement et que je transploie systématiquement à chacune des polettes qui sont dans notre parcours simplifié. Alors le premier pilier que j'utilise régulièrement, c'est le fameux tu n'as pas tout à tenir. Tu n'as pas à tout tenir. Et surtout, tu n'as pas à tout tenir toute seule. Donc la première chose que je fais en période de rush, en fait moi c'est de choisir mes batailles. Je me pose cette question simple. là qu'est-ce qui est vraiment essentiel pour moi pas pour ma to-do list pas pour mon image pas pour faire plaisir juste pour moi là qu'est-ce qui est essentiel et le reste je simplifie, je reporte, je délègue ou je laisse tomber mais je fais les choix en conséquence tout ne mérite pas mon énergie dans ces moments-là et je ne suis pas faite pour absorber toute la pression du monde et toi non plus Merci. Donc, choisir tes batailles, ça veut dire choisir où est-ce que tu vas tenir bon et où est-ce que tu vas lâcher prise. Et comment est-ce que tu vas le savoir ? Je te le répète, c'est en te posant cette question simple. Mais qu'est-ce qui est vraiment essentiel là pour moi dans cette période ? Quelle est pour moi la priorité des priorités ? Parce que dans cette période, je sais que tu vas penser que tout est prioritaire. Allez, je te la challenge, va un cran au-dessus et demande-toi quelle est la priorité des priorités ? qu'est-ce qui doit tenir bon ? pour que tout le reste ne s'écroule pas. Quelle est la base de ton château de cartes ? Donc ça, c'est le premier pilier. Le deuxième pilier que j'utilise très souvent, c'est le fait de prévoir l'après. Je prévois l'après-période de rush. Et c'est peut-être ce que tu oublies le plus souvent. Et c'est vraiment ce qui change tout. Moi, quand je vois arriver une période très dense, très intense, par exemple un week-end en présentiel avec nos clientes, un déplacement professionnel pendant quatre jours, une semaine de lancement ou de challenge, etc. En fait, je bloque dès maintenant un moment pour souffler après. Et ça, je ne le ferai pas si j'ai le temps. Je le mets dans mon agenda comme un rendez-vous vital, un espace qui est bloqué. Donc ça va prendre plein de formes différentes selon les semaines ou selon les circonstances. Ça va être une demi-journée off. Ça va être une heure juste pour moi. Ça va être trois jours complètement off. Ça va être un week-end ailleurs. Ça va être... etc. Mais en fait, je vais prévoir mes espaces de récupération. Et je prends ce que je peux et je le... J'ai même envie de dire ce mot-là, je le sanctuarise. C'est-à-dire que c'est un espace non négociable pour moi. Ça peut être un week-end que je vais bloquer en mode, sur ce week-end, je ne mets rien. Absolument rien. Et je ferai uniquement ce que j'ai envie sur ce week-end. Et si tu te dis, moi, je n'ai pas ce luxe, je n'ai pas le même luxe que Géraldine, je t'invite à te poser une vraie question. c'est combien ça va te coûter de ne pas le faire. Voilà, voilà. Combien ça va te coûter de ne pas le faire. Donc systématiquement, prévois ta récupération. C'est exactement comme les sportifs. J'inventerais les périodes, les grands sportifs, les athlètes, ils ont leur période où ils ont une haute intensité de, comment on appelle ça, physique, d'effort, voilà, d'effort, mais ils ont systématiquement, systématiquement leur période de récupération. Et en fait, c'est comme ça que marche aussi tout simplement la gestion du stress. C'est OK d'avoir des périodes plus intenses, plus stressantes. Donc là, tu vas avoir ton niveau de cortisol qui va monter, monter, monter. Il va falloir qu'à un moment donné, ce niveau de cortisol, tu le fasses baisser parce que sinon, on va appeler ça après du stress chronique, de l'épuisement chronique. Donc accepte qu'il y ait des périodes où ton système hormonal a aussi besoin de redescendre et d'accepter des périodes de calme. Après ce deuxième pilier, je prévois l'après, je te partage le troisième pilier que j'utilise très souvent, c'est le fait que je simplifie tout ce que je peux dans ces périodes-là. Je simplifie au maximum, je passe en mode essentiel. Donc les repas, par exemple, je vais faire très simple, très rapide, même répétitif. On va manger deux fois la même chose dans la semaine, il va y avoir des repas de reste, ça va être des assiettes que je vais très très vite assembler, mais je ne me prends pas la tête avec la cuisine. Si quelqu'un a envie de mieux manger, si quelqu'un a envie de manger des choses spécifiques, des choses qu'il faut cuisiner, mais qu'il le fasse. Voilà. Et ça, ça marche très bien. Toutes mes tâches, par exemple, que je dois gérer, je les regroupe, j'annule, je limite. Voilà, je suis très au clair sur mes priorités. Les distractions, je vais davantage les couper. Je vais davantage dire non à des sollicitations extérieures. Et puis, tout ce qui va... En fait, tout ce qui va concerner, par exemple, la gestion du quotidien, courses, ménage, etc., je ne cherche pas à être parfaite, je cherche à respirer. Donc du coup, tout va aller à l'essentiel. Tout va systématiquement aller à l'essentiel. Et ce que je veux t'inviter à comprendre, c'est qu'en fait, ralentir, ça ne veut pas dire forcément faire moins, mais ça veut dire surtout faire moins compliqué. Je te le répète, ralentir, ce n'est pas forcément faire moins, mais c'est surtout faire moins compliqué. N'hésite pas à prendre des décisions pour alléger, simplifier, particulièrement dans ces périodes-là. Et ensuite, le quatrième pilier que je veux partager avec toi, c'est qu'en fait, je repère les signaux d'alerte. Alors, je vais t'encourager à faire ça aussi. C'est-à-dire qu'il y a des petites lumières rouges qui s'allument très souvent avant le crash. Mais encore, faut-il les voir. Ces petites lumières rouges, la plupart d'entre vous qui êtes passés par un burn-out, dont le burn-out a été posé, diagnostiqué, ces lumières rouges une fois que vous êtes reconstruites après ça, ces lumières rouges vous les percevez très très vite parce que vous avez un nouveau radar qui s'est actionné lorsqu'on n'est pas allé aussi loin dans l'épuisement ces lumières rouges ne sont pas évidentes à discerner et pourtant elles sont combien essentielles pour justement éviter le crash voici celles que je connais bien et que moi je t'invite à observer Observe ce moment où tu commences à faire plusieurs choses à la fois et où du coup tu t'éparpilles. Voilà, quand tu vois que tu commences à faire plusieurs choses à la fois et que tu t'éparpilles, warning. Un autre warning, c'est que tu n'arrives plus à prendre une décision simple. Tu vois, tu as tellement de décisions à prendre qu'une décision simple, tu es en mode bug. Du type, qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Du type, à quelle heure on se retrouve ? Du type, c'est toi ou c'est moi qui réserve le resto ? Tu n'y arrives plus. Et du coup, en fait, qu'est-ce que ça veut dire ça ? C'est que tu es en surcharge mentale. Warning. Troisième lumière rouge, c'est que tu ne ressens plus de plaisir dans ta journée. Tu te couches le soir et quand tu te poses cette question... Est-ce qu'il y a des choses qui m'ont fait du plaisir ? Est-ce que j'ai eu du plaisir aujourd'hui ? Et que tu réponds non. Ça veut dire que tu t'es complètement déconnecté de toi. Tu t'es complètement déconnecté de tes envies, de toi, de ce qui te fait du bien, en fait, tout simplement. Et la quatrième lumière rouge à checker, c'est que t'as plus un seul moment seul. Si tu es constamment en sur-sollicitation, ça veut dire qu'en fait, à un moment donné, tu t'éteins doucement. C'est ce qui est en train de se passer. Donc ces signaux, ils ne veulent pas dire, attention, ils ne veulent pas dire que tu es faible, que tu n'es pas à la hauteur, que tu n'es pas assez. Non, non, non, ils veulent juste dire, hey stop, tu t'oublies. Et ton corps, il le sait avant ta tête. Ça c'est encrueleux, encrueleux vraiment. Ton corps sait quand tu t'oublies avant ta tête et il t'envoie des signaux pour te dire, là, tu es en train de t'oublier. Alors. On parle de ton corps, mais de ton cerveau. Et pour ton cerveau qui saute d'une chose à l'autre. Bah écoute, j'ai envie de te dire, pas de panique. Ton cerveau, il n'est pas défaillant, ok ? Lui, ton cerveau, il est entraîné à la dispersion. Le monde t'a habitué à réagir à tout. Les notifications, les enfants, les urgences, les mails, tu peux juste... toutes les demandes qui t'arrivent, ok ? Mais ton cerveau, qui a été entraîné à la sur-sollicitation, tu peux le rééduquer. Ça, c'est la bonne nouvelle. Ça, c'est ce qu'on fait en travail de coaching, justement. Vu que là, on n'est pas dans une démarche de coaching ensemble et de travail ensemble pour rééduquer ton cerveau, sa manière de fonctionner, sa manière de penser, sa manière de réagir, je te propose là aujourd'hui une astuce, je vais y arriver, toute simple que j'utilise, c'est j'apprends, je m'entraîne à faire une seule chose à la fois. Et comment je fais ça dans ces périodes-là ? En fait, j'ai souvent une feuille à côté quand je travaille, j'ai un petit carnet, j'ai un bloc-notes, j'ai toujours un truc où à côté de mon ordinateur, j'ai un stylo et j'ai un papier. Et dès qu'une pensée parasite arrive, du type, ah oui mais il faut que j'envoie un message à un tel, ah mais j'ai pas répondu ce mail, ah mais va falloir que je fasse ci, il faut que je fasse ça, je démarre une tâche, ça me fait penser à une autre tâche, etc. Au lieu d'aller dans cette tâche-là, je l'écris. Je l'écris systématiquement. Et puis je continue ce que j'étais en train de faire. Et du coup, le résultat, c'est que mon cerveau, mon cerveau, il se sent écouté. Et moi, je garde le cap. Voilà. Ça me permet du coup de poser ça, de ne pas le garder dans ma tête. et puis de pouvoir m'en occuper à un autre moment. C'est-à-dire que du coup, à la fin de ma journée ou à la fin de mon temps de travail, je vais regarder ce que j'ai écrit sur mon papier et je vais le basculer dans ma to-do list et le prioriser, le planifier. Et du coup, je sais que je ne manquerai rien. Je t'encourage franchement à essayer cette semaine parce que je t'assure que c'est hyper efficace. Juste un jour, tu fais le test et n'hésite pas à me dire comment ce test s'est passé pour toi. Écris-moi sur Instagram ou écris-moi par e-mail. Tu as les liens qui sont dans la description si tu veux me contacter. Franchement, fais-le parce que moi, je serais très curieuse de voir ce que ça a pu donner pour toi. Alors, ce que j'aimerais que tu retiennes de tout ça, c'est que tu n'as pas besoin de trois heures pour ralentir. En vrai, quand tu es dans une période de rush, sors-toi de la tête que tu as besoin d'avoir énormément de temps pour ralentir. Tu n'as pas besoin. Mais ce que tu as besoin, c'est de faire un choix. Un choix qui dit, je ne vais pas continuer à m'épuiser pour cocher des cases. Un choix qui dit, ma présence, ma vitalité, ma... paix intérieure, elle vale plus que ma productivité. Donc oui, tu peux ralentir, même en période de rush, ça te demande d'être intentionnel. T'as pas besoin de tout changer, mais t'as juste besoin d'être intentionnel, un geste à la fois. Ok ? Avec tout ça, écoute, j'ai envie de te remercier de m'avoir écoutée. Et puis, si cet épisode t'a parlé que tu veux aller plus loin, je t'invite à t'inscrire à ma newsletter du dimanche matin. Chaque semaine, je t'envoie un message comme une lettre d'ami, un message sincère, souvent réconfortant, parfois cash, parfois authentique, selon les envies que j'ai. Tu y trouveras des conseils concrets, des réflexions, des histoires perso. Et puis, tu seras tenu au courant de chaque nouvel épisode du podcast. Voilà, donc le lien d'inscription, il est juste en dessous de cet épisode. Et puis, moi, je te dis à très, très vite. Prends bien soin de toi. Ciao,