S2 E07 - Patrice : un salarié (presque) comme les autres  cover
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Singularité

S2 E07 - Patrice : un salarié (presque) comme les autres 

S2 E07 - Patrice : un salarié (presque) comme les autres 

18min |06/09/2023
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Description

« J’ai toujours voulu être comme les autres. J'ai voulu qu'on ne me fasse pas de traitement de faveur ». 


À la suite d’absences répétées à l’école à cause de sa maladie, Patrice triplera sa classe préparatoire avant de rejoindre les bancs de l’établissement Air et Soleil de ses huit ans et demi à ses seize ans et demi. Il intègre ensuite le collège professionnel de Monfort l’Amaury et lorsque vint le moment de choisir une orientation professionnelle, Patrice envisagea de devenir cuisinier. Cependant, les risques inhérents à la profession, incompatibles avec sa maladie, l’en ont rapidement dissuadé. Il songea ensuite à embrasser une carrière de vitrier, mais il fut une fois de plus confronté à l’incompatibilité du métier avec sa maladie, notamment à cause des risques importants de coupure que celui-ci présentait. Il opta finalement pour le métier d’horticulteur, en dépit des dangers liés à l’utilisation d’outils tranchants pour exercer la profession. Patrice obtient sa quatrième et sa troisième technologique, puis deux CAP dans le domaine des espaces verts. Malheureusement, faute de poste à pourvoir, il fut contraint d’abandonner son rêve et devint alors palefrenier soigneur puis moniteur éducateur en poney club.


Puis un jour, une opportunité se présenta : un lycée recherchait un jardinier, l’occasion pour lui de mettre enfin à profit ses connaissances en horticulture acquises durant ses études. Pour candidater à ce poste, Patrice se présenta au concours de la fonction publique où il fut classé quatorzième sur 3000 participants.


Aujourd’hui, Patrice est fonctionnaire et occupe un poste d’agent d’entretien et de restauration au sein d’un collège de l’Oise. Dans le cadre de ses fonctions, il est amené à seconder son collègue responsable de la maintenance, à s’occuper de l’entretien des espaces verts, mais également à prendre en charge les petits travaux électriques du collège.

La polyvalence de ses missions, le contact avec les élèves, la gentillesse de ses collègues et la bienveillance de sa hiérarchie, sont autant de raisons pour lesquelles Patrice apprécie son travail.

Il ne changerait d’ailleurs de métier pour rien au monde, si ce n’est pour gravir les échelons : "qu’on peut grimper en flèche dans l’éducation”, comme il le dit si bien. Il pourrait de cette façon succéder à son collègue au poste de responsable maintenance et être ainsi encore plus polyvalent qu’il ne l’est aujourd’hui.

Ses collègues sont tous informés de son état de santé, et bien que Patrice porte une prothèse de hanche consécutive à des épisodes hémorragiques survenus lorsqu’il était enfant, il n’a jamais souhaité bénéficier d’un aménagement de poste ou de quelque traitement de faveur que ce soit, parce qu’il souhaite être « comme les autres. » Alors évidemment il lui arrive d’être plus fréquemment en arrêt maladie qu’un autre employé, mais comme ses collègues sont au courant de sa maladie, ils sont tous bienveillants à son égard.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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« J’ai toujours voulu être comme les autres. J'ai voulu qu'on ne me fasse pas de traitement de faveur ». 


À la suite d’absences répétées à l’école à cause de sa maladie, Patrice triplera sa classe préparatoire avant de rejoindre les bancs de l’établissement Air et Soleil de ses huit ans et demi à ses seize ans et demi. Il intègre ensuite le collège professionnel de Monfort l’Amaury et lorsque vint le moment de choisir une orientation professionnelle, Patrice envisagea de devenir cuisinier. Cependant, les risques inhérents à la profession, incompatibles avec sa maladie, l’en ont rapidement dissuadé. Il songea ensuite à embrasser une carrière de vitrier, mais il fut une fois de plus confronté à l’incompatibilité du métier avec sa maladie, notamment à cause des risques importants de coupure que celui-ci présentait. Il opta finalement pour le métier d’horticulteur, en dépit des dangers liés à l’utilisation d’outils tranchants pour exercer la profession. Patrice obtient sa quatrième et sa troisième technologique, puis deux CAP dans le domaine des espaces verts. Malheureusement, faute de poste à pourvoir, il fut contraint d’abandonner son rêve et devint alors palefrenier soigneur puis moniteur éducateur en poney club.


Puis un jour, une opportunité se présenta : un lycée recherchait un jardinier, l’occasion pour lui de mettre enfin à profit ses connaissances en horticulture acquises durant ses études. Pour candidater à ce poste, Patrice se présenta au concours de la fonction publique où il fut classé quatorzième sur 3000 participants.


Aujourd’hui, Patrice est fonctionnaire et occupe un poste d’agent d’entretien et de restauration au sein d’un collège de l’Oise. Dans le cadre de ses fonctions, il est amené à seconder son collègue responsable de la maintenance, à s’occuper de l’entretien des espaces verts, mais également à prendre en charge les petits travaux électriques du collège.

La polyvalence de ses missions, le contact avec les élèves, la gentillesse de ses collègues et la bienveillance de sa hiérarchie, sont autant de raisons pour lesquelles Patrice apprécie son travail.

Il ne changerait d’ailleurs de métier pour rien au monde, si ce n’est pour gravir les échelons : "qu’on peut grimper en flèche dans l’éducation”, comme il le dit si bien. Il pourrait de cette façon succéder à son collègue au poste de responsable maintenance et être ainsi encore plus polyvalent qu’il ne l’est aujourd’hui.

Ses collègues sont tous informés de son état de santé, et bien que Patrice porte une prothèse de hanche consécutive à des épisodes hémorragiques survenus lorsqu’il était enfant, il n’a jamais souhaité bénéficier d’un aménagement de poste ou de quelque traitement de faveur que ce soit, parce qu’il souhaite être « comme les autres. » Alors évidemment il lui arrive d’être plus fréquemment en arrêt maladie qu’un autre employé, mais comme ses collègues sont au courant de sa maladie, ils sont tous bienveillants à son égard.


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« J’ai toujours voulu être comme les autres. J'ai voulu qu'on ne me fasse pas de traitement de faveur ». 


À la suite d’absences répétées à l’école à cause de sa maladie, Patrice triplera sa classe préparatoire avant de rejoindre les bancs de l’établissement Air et Soleil de ses huit ans et demi à ses seize ans et demi. Il intègre ensuite le collège professionnel de Monfort l’Amaury et lorsque vint le moment de choisir une orientation professionnelle, Patrice envisagea de devenir cuisinier. Cependant, les risques inhérents à la profession, incompatibles avec sa maladie, l’en ont rapidement dissuadé. Il songea ensuite à embrasser une carrière de vitrier, mais il fut une fois de plus confronté à l’incompatibilité du métier avec sa maladie, notamment à cause des risques importants de coupure que celui-ci présentait. Il opta finalement pour le métier d’horticulteur, en dépit des dangers liés à l’utilisation d’outils tranchants pour exercer la profession. Patrice obtient sa quatrième et sa troisième technologique, puis deux CAP dans le domaine des espaces verts. Malheureusement, faute de poste à pourvoir, il fut contraint d’abandonner son rêve et devint alors palefrenier soigneur puis moniteur éducateur en poney club.


Puis un jour, une opportunité se présenta : un lycée recherchait un jardinier, l’occasion pour lui de mettre enfin à profit ses connaissances en horticulture acquises durant ses études. Pour candidater à ce poste, Patrice se présenta au concours de la fonction publique où il fut classé quatorzième sur 3000 participants.


Aujourd’hui, Patrice est fonctionnaire et occupe un poste d’agent d’entretien et de restauration au sein d’un collège de l’Oise. Dans le cadre de ses fonctions, il est amené à seconder son collègue responsable de la maintenance, à s’occuper de l’entretien des espaces verts, mais également à prendre en charge les petits travaux électriques du collège.

La polyvalence de ses missions, le contact avec les élèves, la gentillesse de ses collègues et la bienveillance de sa hiérarchie, sont autant de raisons pour lesquelles Patrice apprécie son travail.

Il ne changerait d’ailleurs de métier pour rien au monde, si ce n’est pour gravir les échelons : "qu’on peut grimper en flèche dans l’éducation”, comme il le dit si bien. Il pourrait de cette façon succéder à son collègue au poste de responsable maintenance et être ainsi encore plus polyvalent qu’il ne l’est aujourd’hui.

Ses collègues sont tous informés de son état de santé, et bien que Patrice porte une prothèse de hanche consécutive à des épisodes hémorragiques survenus lorsqu’il était enfant, il n’a jamais souhaité bénéficier d’un aménagement de poste ou de quelque traitement de faveur que ce soit, parce qu’il souhaite être « comme les autres. » Alors évidemment il lui arrive d’être plus fréquemment en arrêt maladie qu’un autre employé, mais comme ses collègues sont au courant de sa maladie, ils sont tous bienveillants à son égard.


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À la suite d’absences répétées à l’école à cause de sa maladie, Patrice triplera sa classe préparatoire avant de rejoindre les bancs de l’établissement Air et Soleil de ses huit ans et demi à ses seize ans et demi. Il intègre ensuite le collège professionnel de Monfort l’Amaury et lorsque vint le moment de choisir une orientation professionnelle, Patrice envisagea de devenir cuisinier. Cependant, les risques inhérents à la profession, incompatibles avec sa maladie, l’en ont rapidement dissuadé. Il songea ensuite à embrasser une carrière de vitrier, mais il fut une fois de plus confronté à l’incompatibilité du métier avec sa maladie, notamment à cause des risques importants de coupure que celui-ci présentait. Il opta finalement pour le métier d’horticulteur, en dépit des dangers liés à l’utilisation d’outils tranchants pour exercer la profession. Patrice obtient sa quatrième et sa troisième technologique, puis deux CAP dans le domaine des espaces verts. Malheureusement, faute de poste à pourvoir, il fut contraint d’abandonner son rêve et devint alors palefrenier soigneur puis moniteur éducateur en poney club.


Puis un jour, une opportunité se présenta : un lycée recherchait un jardinier, l’occasion pour lui de mettre enfin à profit ses connaissances en horticulture acquises durant ses études. Pour candidater à ce poste, Patrice se présenta au concours de la fonction publique où il fut classé quatorzième sur 3000 participants.


Aujourd’hui, Patrice est fonctionnaire et occupe un poste d’agent d’entretien et de restauration au sein d’un collège de l’Oise. Dans le cadre de ses fonctions, il est amené à seconder son collègue responsable de la maintenance, à s’occuper de l’entretien des espaces verts, mais également à prendre en charge les petits travaux électriques du collège.

La polyvalence de ses missions, le contact avec les élèves, la gentillesse de ses collègues et la bienveillance de sa hiérarchie, sont autant de raisons pour lesquelles Patrice apprécie son travail.

Il ne changerait d’ailleurs de métier pour rien au monde, si ce n’est pour gravir les échelons : "qu’on peut grimper en flèche dans l’éducation”, comme il le dit si bien. Il pourrait de cette façon succéder à son collègue au poste de responsable maintenance et être ainsi encore plus polyvalent qu’il ne l’est aujourd’hui.

Ses collègues sont tous informés de son état de santé, et bien que Patrice porte une prothèse de hanche consécutive à des épisodes hémorragiques survenus lorsqu’il était enfant, il n’a jamais souhaité bénéficier d’un aménagement de poste ou de quelque traitement de faveur que ce soit, parce qu’il souhaite être « comme les autres. » Alors évidemment il lui arrive d’être plus fréquemment en arrêt maladie qu’un autre employé, mais comme ses collègues sont au courant de sa maladie, ils sont tous bienveillants à son égard.


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