S2 E03 - Patrice : la philosophie de la marche cover
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Singularité

S2 E03 - Patrice : la philosophie de la marche

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18min |14/02/2023
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Description

“Des obstacles et des barrières, on en connaît tous. Mais quand on souffre d’hémophilie, on en a dès la naissance.”

C’est à Brest, dans une famille où l’amour de l’activité physique se transmet de génération en génération, que Patrice voit le jour. Son hémophilie n’empêchera pas son père de lui partager sa passion pour le sport et les valeurs qui y sont associées. Parmi elles : le dépassement de soi qui anime, encore aujourd’hui à 55 ans, cet ancien journaliste.  

Mais, c’est en 2013 que le sport prend réellement une place centrale dans la vie de Patrice. Après un problème au cœur, il prend la décision de perdre du poids. Étant limité dans les activités physiques pouvant lui convenir, et poussé par un de ses amis écrivains, il se met à la marche à pied. C’est une révélation.

“Cette marche quotidienne me permet de rester en forme. Elle m’empêche de prendre du poids, de prendre du muscle et de protéger mes articulations. Surtout, elle produit des endorphines ! C’est un moment de bien-être sans nom. Rien ne m’arrête, même pas la pluie.”

À la lecture de Chemin faisant, une nouvelle idée lui vient en tête : marcher sur les pas de l’auteur Robert Louis Stevenson (L'île au trésor, L’étrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde). C’est décidé : il fera le GR70. Mais un tel projet ne se fait pas du jour au lendemain, cela demande de l’organisation. Alors Patrice se prépare. Physiquement et mentalement. Bivouaquer ne sera pas possible pour lui. S’installer puis se relever demanderait un système de poulie bien trop compliqué à mettre en place. Pas de problème, Patrice se reposera dans des gîtes au fil de sa route. Partir seul s’avère dangereux ? Sa famille et ses amis se relaient, tout au long des quatre semaines, pour l’accompagner. Un grand moment de partage et d’osmose avec ses proches et la nature.  

“Il fallait être intelligent, ne pas prendre trop de risques. Je ne voulais pas avoir à abandonner la randonnée, alors tout a été pensé en conséquence : j’ai fait plus d’étapes, avec une moyenne de 10 à 18 km par jour, je dormais dans des gîtes, j’utilisais des bâtons de randonnée, j’étais accompagné… C’est ce qui m’a permis de relever ce pari. Cerise sur le gâteau : je n’ai pas eu un seul problème hémophilique, 0 saignement pendant toute cette période !”  

Et s’il partage cette aventure avec ses proches, Patrice la documente également pour les réseaux sociaux de l’association que lui et sa compagne ont fondé : Hemo'fil'Obradoiro. Son but : rendre accessible aux personnes en situation de handicap la randonnée, notamment via l’achat d’une joëlette, un type de fauteuil roulant handisport. Un beau projet pour partager sa passion au plus grand nombre et leur permettre, à leur tour, de profiter des nombreux bienfaits de la marche à pied !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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“Des obstacles et des barrières, on en connaît tous. Mais quand on souffre d’hémophilie, on en a dès la naissance.”

C’est à Brest, dans une famille où l’amour de l’activité physique se transmet de génération en génération, que Patrice voit le jour. Son hémophilie n’empêchera pas son père de lui partager sa passion pour le sport et les valeurs qui y sont associées. Parmi elles : le dépassement de soi qui anime, encore aujourd’hui à 55 ans, cet ancien journaliste.  

Mais, c’est en 2013 que le sport prend réellement une place centrale dans la vie de Patrice. Après un problème au cœur, il prend la décision de perdre du poids. Étant limité dans les activités physiques pouvant lui convenir, et poussé par un de ses amis écrivains, il se met à la marche à pied. C’est une révélation.

“Cette marche quotidienne me permet de rester en forme. Elle m’empêche de prendre du poids, de prendre du muscle et de protéger mes articulations. Surtout, elle produit des endorphines ! C’est un moment de bien-être sans nom. Rien ne m’arrête, même pas la pluie.”

À la lecture de Chemin faisant, une nouvelle idée lui vient en tête : marcher sur les pas de l’auteur Robert Louis Stevenson (L'île au trésor, L’étrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde). C’est décidé : il fera le GR70. Mais un tel projet ne se fait pas du jour au lendemain, cela demande de l’organisation. Alors Patrice se prépare. Physiquement et mentalement. Bivouaquer ne sera pas possible pour lui. S’installer puis se relever demanderait un système de poulie bien trop compliqué à mettre en place. Pas de problème, Patrice se reposera dans des gîtes au fil de sa route. Partir seul s’avère dangereux ? Sa famille et ses amis se relaient, tout au long des quatre semaines, pour l’accompagner. Un grand moment de partage et d’osmose avec ses proches et la nature.  

“Il fallait être intelligent, ne pas prendre trop de risques. Je ne voulais pas avoir à abandonner la randonnée, alors tout a été pensé en conséquence : j’ai fait plus d’étapes, avec une moyenne de 10 à 18 km par jour, je dormais dans des gîtes, j’utilisais des bâtons de randonnée, j’étais accompagné… C’est ce qui m’a permis de relever ce pari. Cerise sur le gâteau : je n’ai pas eu un seul problème hémophilique, 0 saignement pendant toute cette période !”  

Et s’il partage cette aventure avec ses proches, Patrice la documente également pour les réseaux sociaux de l’association que lui et sa compagne ont fondé : Hemo'fil'Obradoiro. Son but : rendre accessible aux personnes en situation de handicap la randonnée, notamment via l’achat d’une joëlette, un type de fauteuil roulant handisport. Un beau projet pour partager sa passion au plus grand nombre et leur permettre, à leur tour, de profiter des nombreux bienfaits de la marche à pied !


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C’est à Brest, dans une famille où l’amour de l’activité physique se transmet de génération en génération, que Patrice voit le jour. Son hémophilie n’empêchera pas son père de lui partager sa passion pour le sport et les valeurs qui y sont associées. Parmi elles : le dépassement de soi qui anime, encore aujourd’hui à 55 ans, cet ancien journaliste.  

Mais, c’est en 2013 que le sport prend réellement une place centrale dans la vie de Patrice. Après un problème au cœur, il prend la décision de perdre du poids. Étant limité dans les activités physiques pouvant lui convenir, et poussé par un de ses amis écrivains, il se met à la marche à pied. C’est une révélation.

“Cette marche quotidienne me permet de rester en forme. Elle m’empêche de prendre du poids, de prendre du muscle et de protéger mes articulations. Surtout, elle produit des endorphines ! C’est un moment de bien-être sans nom. Rien ne m’arrête, même pas la pluie.”

À la lecture de Chemin faisant, une nouvelle idée lui vient en tête : marcher sur les pas de l’auteur Robert Louis Stevenson (L'île au trésor, L’étrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde). C’est décidé : il fera le GR70. Mais un tel projet ne se fait pas du jour au lendemain, cela demande de l’organisation. Alors Patrice se prépare. Physiquement et mentalement. Bivouaquer ne sera pas possible pour lui. S’installer puis se relever demanderait un système de poulie bien trop compliqué à mettre en place. Pas de problème, Patrice se reposera dans des gîtes au fil de sa route. Partir seul s’avère dangereux ? Sa famille et ses amis se relaient, tout au long des quatre semaines, pour l’accompagner. Un grand moment de partage et d’osmose avec ses proches et la nature.  

“Il fallait être intelligent, ne pas prendre trop de risques. Je ne voulais pas avoir à abandonner la randonnée, alors tout a été pensé en conséquence : j’ai fait plus d’étapes, avec une moyenne de 10 à 18 km par jour, je dormais dans des gîtes, j’utilisais des bâtons de randonnée, j’étais accompagné… C’est ce qui m’a permis de relever ce pari. Cerise sur le gâteau : je n’ai pas eu un seul problème hémophilique, 0 saignement pendant toute cette période !”  

Et s’il partage cette aventure avec ses proches, Patrice la documente également pour les réseaux sociaux de l’association que lui et sa compagne ont fondé : Hemo'fil'Obradoiro. Son but : rendre accessible aux personnes en situation de handicap la randonnée, notamment via l’achat d’une joëlette, un type de fauteuil roulant handisport. Un beau projet pour partager sa passion au plus grand nombre et leur permettre, à leur tour, de profiter des nombreux bienfaits de la marche à pied !


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“Des obstacles et des barrières, on en connaît tous. Mais quand on souffre d’hémophilie, on en a dès la naissance.”

C’est à Brest, dans une famille où l’amour de l’activité physique se transmet de génération en génération, que Patrice voit le jour. Son hémophilie n’empêchera pas son père de lui partager sa passion pour le sport et les valeurs qui y sont associées. Parmi elles : le dépassement de soi qui anime, encore aujourd’hui à 55 ans, cet ancien journaliste.  

Mais, c’est en 2013 que le sport prend réellement une place centrale dans la vie de Patrice. Après un problème au cœur, il prend la décision de perdre du poids. Étant limité dans les activités physiques pouvant lui convenir, et poussé par un de ses amis écrivains, il se met à la marche à pied. C’est une révélation.

“Cette marche quotidienne me permet de rester en forme. Elle m’empêche de prendre du poids, de prendre du muscle et de protéger mes articulations. Surtout, elle produit des endorphines ! C’est un moment de bien-être sans nom. Rien ne m’arrête, même pas la pluie.”

À la lecture de Chemin faisant, une nouvelle idée lui vient en tête : marcher sur les pas de l’auteur Robert Louis Stevenson (L'île au trésor, L’étrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde). C’est décidé : il fera le GR70. Mais un tel projet ne se fait pas du jour au lendemain, cela demande de l’organisation. Alors Patrice se prépare. Physiquement et mentalement. Bivouaquer ne sera pas possible pour lui. S’installer puis se relever demanderait un système de poulie bien trop compliqué à mettre en place. Pas de problème, Patrice se reposera dans des gîtes au fil de sa route. Partir seul s’avère dangereux ? Sa famille et ses amis se relaient, tout au long des quatre semaines, pour l’accompagner. Un grand moment de partage et d’osmose avec ses proches et la nature.  

“Il fallait être intelligent, ne pas prendre trop de risques. Je ne voulais pas avoir à abandonner la randonnée, alors tout a été pensé en conséquence : j’ai fait plus d’étapes, avec une moyenne de 10 à 18 km par jour, je dormais dans des gîtes, j’utilisais des bâtons de randonnée, j’étais accompagné… C’est ce qui m’a permis de relever ce pari. Cerise sur le gâteau : je n’ai pas eu un seul problème hémophilique, 0 saignement pendant toute cette période !”  

Et s’il partage cette aventure avec ses proches, Patrice la documente également pour les réseaux sociaux de l’association que lui et sa compagne ont fondé : Hemo'fil'Obradoiro. Son but : rendre accessible aux personnes en situation de handicap la randonnée, notamment via l’achat d’une joëlette, un type de fauteuil roulant handisport. Un beau projet pour partager sa passion au plus grand nombre et leur permettre, à leur tour, de profiter des nombreux bienfaits de la marche à pied !


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