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🎙️ SOS Ehpad – Le podcast des pros du médico-social

L’IA au service des soignants : révolution douce en EHPAD

L’IA au service des soignants : révolution douce en EHPAD

06min |03/06/2025|

16

Play
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06min |03/06/2025|

16

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Description

Dans cet épisode de SOS EHPAD, nous explorons comment l’intelligence artificielle, et plus particulièrement des outils comme ChatGPT, peut transformer le quotidien des établissements pour personnes âgées.

Moins de paperasse, plus d’humain : l’IA promet de libérer un temps précieux en automatisant tâches administratives, rédaction de documents, communication et même planification d’activités.

Mais comment intégrer ces technologies sans déshumaniser le soin ? Quelles sont les limites éthiques et réglementaires ? Un éclairage essentiel pour imaginer un avenir plus serein et plus efficace pour les soignants… et les résidents.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour cette exploration. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet vraiment au cœur des préoccupations. Comment l'intelligence artificielle, et plus précisément l'IA générative, pourrait aider dans les échepades ?

  • Speaker #1

    On s'appuie sur un article de SOS Echepades, qui est intéressant, parce qu'il vient du terrain, on sent bien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. L'idée, c'est de voir si ces technologies peuvent vraiment alléger certaines tâches très lourdes pour au final redonner du temps. Du temps pour l'essentiel, les résidents.

  • Speaker #1

    Exactement. Et le point de départ, c'est un chiffre qui est donné dans l'article, enfin une étude citée. Un aide-soignant passerait en moyenne, attention, que 44% de son temps avec les résidents.

  • Speaker #0

    Ah oui, seulement 44%.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour une infirmière, ce serait encore moins, 22%. Le reste du temps, ça part dans l'administratif, la logistique, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est énorme comme perte de temps de soins directs en fait.

  • Speaker #1

    C'est considérable. Et c'est là justement qu'arrive l'idée de l'IA générative. Le fameux tchatché pépé, pour donner un exemple connu. Ce qui est intéressant, c'est sa capacité à comprendre et à générer du texte en langage naturel. Pas besoin d'être un expert en informatique. Elle apprend à partir de quantités massives de textes pour pouvoir écrire de façon cohérente.

  • Speaker #0

    Et l'article l'identifie bien, c'est « voleur de temps » comme ils disent.

  • Speaker #1

    Oui, très bien. Il y a la paperasse réglementaire, qui est souvent sans fin. La documentation des soins. qui doit être hyper méticuleuse pour chaque personne, la communication avec les familles, qui peut être répétitive sur certaines questions, et puis bien sûr toute la planification, les plannings du personnel, les activités.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça fait beaucoup. L'article donne des exemples concrets de ce que l'IA pourrait faire. Par exemple, pour la paperasse.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Prenons la rédaction de documents. Imaginez le rapport annuel d'activité ou un compte-rendu de pharmacovigilance, le suivi des médicaments, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est souvent lourd à rédiger.

  • Speaker #1

    Eh bien, l'IA pourrait générer un premier jet, une première ébauche, à partir de quelques points clés donnés par l'équipe. Le gain de temps potentiel, il est facile à imaginer. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Et ce qui est intéressant, c'est comment ça marche. Vous disiez, pas besoin d'être informaticien.

  • Speaker #1

    Non, justement. C'est ça qui est assez fascinant. On dialogue avec l'outil, en fait. Pour la documentation des soins, par exemple, un soignant pourrait dicter ses notes, un peu à la volée, après sa tournée. Ah oui. Oui, des notes brutes. Et ensuite, il demande à l'IA, bon, mets-moi ça en forme pour les transmissions, de manière claire et structurée, pour chaque résident.

  • Speaker #0

    Ça permettrait de noter l'info tout de suite, sans attendre d'être devant l'ordi pendant des heures.

  • Speaker #1

    Exactement. Capter l'info Ă  chaud, la structurer ensuite.

  • Speaker #0

    C'est pas mal cette idée de dictée puis structuration. Et pour les autres points, comme les familles ou les activités ?

  • Speaker #1

    Alors, pour les familles, l'IA pourrait aider à préparer des réponses type aux questions fréquentes. Ça n'empêche pas de personnaliser après, bien sûr, mais ça dégage du temps.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour les activités ?

  • Speaker #1

    Là, ça peut être un outil pour générer des idées. Face à un groupe de résidents, avec leurs envies, leurs capacités différentes, l'IA pourrait suggérer des animations adaptées, en se basant sur les infos qu'on lui donne sur les préférences, l'état de santé, etc.

  • Speaker #0

    Générer des idées, d'accord, mais comment on s'assure que ce n'est pas juste générique, que ça reste bien personnalisé, pertinent pour ces résidents-là ? L'article en parle.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point essentiel et l'article insiste bien là-dessus. L'IA est un assistant, un outil. Elle propose, elle génère une base, mais c'est toujours le professionnel qui valide, qui adapte, qui choisit.

  • Speaker #0

    D'accord, le jugement humain reste central.

  • Speaker #1

    Absolument, ce n'est pas un remplacement. Pour les activités, par exemple, l'équipe prend les suggestions comme, disons, une source d'inspiration, puis ajuste, en fonction du groupe, de l'ambiance du moment.

  • Speaker #0

    Donc si on prend un peu de hauteur… L'objectif c'est quoi ? Rendre le travail plus efficace, c'est ça ?

  • Speaker #1

    L'efficacité oui, mais c'est un moyen, pas le but final. Le but numéro un, vraiment martelé dans l'article, c'est de réinvestir ce temps gagné. Le réinvestir dans la relation humaine. Ah oui. L'écoute, le soin direct, moins de temps devant un écran, plus de temps à parler, à rassurer, à être présent.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment recentrer sur l'humain.

  • Speaker #1

    Exactement. L'article bat même jusqu'à suggérer que l'IA... pourrait servir de partenaire de réflexion pour l'organisation. Analyser des données anonymes de fonctionnement pour suggérer des optimisations de planning, de logistique, des pistes auxquelles on n'aurait peut-être pas pensé.

  • Speaker #0

    C'est une perspective intéressante, c'est sûr. Mais bon, introduire ces outils, ça ne doit pas être si simple. Quels sont les freins, les précautions à prendre selon l'article ?

  • Speaker #1

    Ah, bah oui, il y a des points de vigilance très importants. L'article recommande une approche très pragmatique. Commencer petit, tester sur des tâches ciblées, avec des équipes volontaires.

  • Speaker #0

    Pour ajuster au fur et Ă  mesure, j'imagine.

  • Speaker #1

    Voilà, l'adhésion du personnel, c'est la clé. Et puis, un point absolument fondamental, la confidentialité.

  • Speaker #0

    Ah oui, les données de santé.

  • Speaker #1

    Exactement. Toutes les données personnelles ou médicales doivent être scrupuleusement anonymisées avant d'utiliser ces outils, surtout ceux qui sont en ligne. La vigilance doit être maximale là-dessus. On ne peut pas faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et la formation, même si c'est simple, il faut quand même apprendre à s'en servir, non ? À bien parler à l'IA.

  • Speaker #1

    L'article le mentionne, oui. Même si l'interface est conversationnelle, il faut apprendre à formuler les bonnes demandes, les bons prompts pour avoir des résultats utiles. Donc oui, ça demande un accompagnement. une formation. Et surtout, il faut répéter, et l'article le fait, que la supervision humaine est indispensable. L'IA peut se tromper, elle peut avoir des biais. C'est le professionnel qui reste garant de la qualité.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est l'IA qui assiste, pas qui décide.

  • Speaker #1

    Voilà. Et n'oublions pas le cadre légal qui se met en place, comme l'IA et Actes européens. Ça va encadrer très strictement ces usages, surtout dans la santé.

  • Speaker #0

    Bon, alors si on résume un peu tout ça... L'IA générative, d'après cet article de SOS EHPAD, ça se présente comme une piste prometteuse. Une piste pour alléger cette charge administrative qui pèse tant sur les équipes en EHPAD. Avec le potentiel derrière de permettre aux soignants de se recentrer sur ce qui compte le plus, le lien humain, le bien-être des résidents.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et ça nous laisse avec une question de fond pour finir peut-être. Comment on s'assure concrètement que l'intégration de ces technologies va vraiment... enrichir la dimension humaine des soins et pas juste optimiser des process de manière un peu froide. Quel équilibre on trouve pour que la technologie reste bien outil au service de l'humain, des résidents, comme du personnel, sans risquer au contraire de déshumaniser ce métier qui est par essence profondément humain ? C'est sans doute ça le vrai défi.

Description

Dans cet épisode de SOS EHPAD, nous explorons comment l’intelligence artificielle, et plus particulièrement des outils comme ChatGPT, peut transformer le quotidien des établissements pour personnes âgées.

Moins de paperasse, plus d’humain : l’IA promet de libérer un temps précieux en automatisant tâches administratives, rédaction de documents, communication et même planification d’activités.

Mais comment intégrer ces technologies sans déshumaniser le soin ? Quelles sont les limites éthiques et réglementaires ? Un éclairage essentiel pour imaginer un avenir plus serein et plus efficace pour les soignants… et les résidents.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour cette exploration. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet vraiment au cœur des préoccupations. Comment l'intelligence artificielle, et plus précisément l'IA générative, pourrait aider dans les échepades ?

  • Speaker #1

    On s'appuie sur un article de SOS Echepades, qui est intéressant, parce qu'il vient du terrain, on sent bien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. L'idée, c'est de voir si ces technologies peuvent vraiment alléger certaines tâches très lourdes pour au final redonner du temps. Du temps pour l'essentiel, les résidents.

  • Speaker #1

    Exactement. Et le point de départ, c'est un chiffre qui est donné dans l'article, enfin une étude citée. Un aide-soignant passerait en moyenne, attention, que 44% de son temps avec les résidents.

  • Speaker #0

    Ah oui, seulement 44%.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour une infirmière, ce serait encore moins, 22%. Le reste du temps, ça part dans l'administratif, la logistique, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est énorme comme perte de temps de soins directs en fait.

  • Speaker #1

    C'est considérable. Et c'est là justement qu'arrive l'idée de l'IA générative. Le fameux tchatché pépé, pour donner un exemple connu. Ce qui est intéressant, c'est sa capacité à comprendre et à générer du texte en langage naturel. Pas besoin d'être un expert en informatique. Elle apprend à partir de quantités massives de textes pour pouvoir écrire de façon cohérente.

  • Speaker #0

    Et l'article l'identifie bien, c'est « voleur de temps » comme ils disent.

  • Speaker #1

    Oui, très bien. Il y a la paperasse réglementaire, qui est souvent sans fin. La documentation des soins. qui doit être hyper méticuleuse pour chaque personne, la communication avec les familles, qui peut être répétitive sur certaines questions, et puis bien sûr toute la planification, les plannings du personnel, les activités.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça fait beaucoup. L'article donne des exemples concrets de ce que l'IA pourrait faire. Par exemple, pour la paperasse.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Prenons la rédaction de documents. Imaginez le rapport annuel d'activité ou un compte-rendu de pharmacovigilance, le suivi des médicaments, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est souvent lourd à rédiger.

  • Speaker #1

    Eh bien, l'IA pourrait générer un premier jet, une première ébauche, à partir de quelques points clés donnés par l'équipe. Le gain de temps potentiel, il est facile à imaginer. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Et ce qui est intéressant, c'est comment ça marche. Vous disiez, pas besoin d'être informaticien.

  • Speaker #1

    Non, justement. C'est ça qui est assez fascinant. On dialogue avec l'outil, en fait. Pour la documentation des soins, par exemple, un soignant pourrait dicter ses notes, un peu à la volée, après sa tournée. Ah oui. Oui, des notes brutes. Et ensuite, il demande à l'IA, bon, mets-moi ça en forme pour les transmissions, de manière claire et structurée, pour chaque résident.

  • Speaker #0

    Ça permettrait de noter l'info tout de suite, sans attendre d'être devant l'ordi pendant des heures.

  • Speaker #1

    Exactement. Capter l'info Ă  chaud, la structurer ensuite.

  • Speaker #0

    C'est pas mal cette idée de dictée puis structuration. Et pour les autres points, comme les familles ou les activités ?

  • Speaker #1

    Alors, pour les familles, l'IA pourrait aider à préparer des réponses type aux questions fréquentes. Ça n'empêche pas de personnaliser après, bien sûr, mais ça dégage du temps.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour les activités ?

  • Speaker #1

    Là, ça peut être un outil pour générer des idées. Face à un groupe de résidents, avec leurs envies, leurs capacités différentes, l'IA pourrait suggérer des animations adaptées, en se basant sur les infos qu'on lui donne sur les préférences, l'état de santé, etc.

  • Speaker #0

    Générer des idées, d'accord, mais comment on s'assure que ce n'est pas juste générique, que ça reste bien personnalisé, pertinent pour ces résidents-là ? L'article en parle.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point essentiel et l'article insiste bien là-dessus. L'IA est un assistant, un outil. Elle propose, elle génère une base, mais c'est toujours le professionnel qui valide, qui adapte, qui choisit.

  • Speaker #0

    D'accord, le jugement humain reste central.

  • Speaker #1

    Absolument, ce n'est pas un remplacement. Pour les activités, par exemple, l'équipe prend les suggestions comme, disons, une source d'inspiration, puis ajuste, en fonction du groupe, de l'ambiance du moment.

  • Speaker #0

    Donc si on prend un peu de hauteur… L'objectif c'est quoi ? Rendre le travail plus efficace, c'est ça ?

  • Speaker #1

    L'efficacité oui, mais c'est un moyen, pas le but final. Le but numéro un, vraiment martelé dans l'article, c'est de réinvestir ce temps gagné. Le réinvestir dans la relation humaine. Ah oui. L'écoute, le soin direct, moins de temps devant un écran, plus de temps à parler, à rassurer, à être présent.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment recentrer sur l'humain.

  • Speaker #1

    Exactement. L'article bat même jusqu'à suggérer que l'IA... pourrait servir de partenaire de réflexion pour l'organisation. Analyser des données anonymes de fonctionnement pour suggérer des optimisations de planning, de logistique, des pistes auxquelles on n'aurait peut-être pas pensé.

  • Speaker #0

    C'est une perspective intéressante, c'est sûr. Mais bon, introduire ces outils, ça ne doit pas être si simple. Quels sont les freins, les précautions à prendre selon l'article ?

  • Speaker #1

    Ah, bah oui, il y a des points de vigilance très importants. L'article recommande une approche très pragmatique. Commencer petit, tester sur des tâches ciblées, avec des équipes volontaires.

  • Speaker #0

    Pour ajuster au fur et Ă  mesure, j'imagine.

  • Speaker #1

    Voilà, l'adhésion du personnel, c'est la clé. Et puis, un point absolument fondamental, la confidentialité.

  • Speaker #0

    Ah oui, les données de santé.

  • Speaker #1

    Exactement. Toutes les données personnelles ou médicales doivent être scrupuleusement anonymisées avant d'utiliser ces outils, surtout ceux qui sont en ligne. La vigilance doit être maximale là-dessus. On ne peut pas faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et la formation, même si c'est simple, il faut quand même apprendre à s'en servir, non ? À bien parler à l'IA.

  • Speaker #1

    L'article le mentionne, oui. Même si l'interface est conversationnelle, il faut apprendre à formuler les bonnes demandes, les bons prompts pour avoir des résultats utiles. Donc oui, ça demande un accompagnement. une formation. Et surtout, il faut répéter, et l'article le fait, que la supervision humaine est indispensable. L'IA peut se tromper, elle peut avoir des biais. C'est le professionnel qui reste garant de la qualité.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est l'IA qui assiste, pas qui décide.

  • Speaker #1

    Voilà. Et n'oublions pas le cadre légal qui se met en place, comme l'IA et Actes européens. Ça va encadrer très strictement ces usages, surtout dans la santé.

  • Speaker #0

    Bon, alors si on résume un peu tout ça... L'IA générative, d'après cet article de SOS EHPAD, ça se présente comme une piste prometteuse. Une piste pour alléger cette charge administrative qui pèse tant sur les équipes en EHPAD. Avec le potentiel derrière de permettre aux soignants de se recentrer sur ce qui compte le plus, le lien humain, le bien-être des résidents.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et ça nous laisse avec une question de fond pour finir peut-être. Comment on s'assure concrètement que l'intégration de ces technologies va vraiment... enrichir la dimension humaine des soins et pas juste optimiser des process de manière un peu froide. Quel équilibre on trouve pour que la technologie reste bien outil au service de l'humain, des résidents, comme du personnel, sans risquer au contraire de déshumaniser ce métier qui est par essence profondément humain ? C'est sans doute ça le vrai défi.

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Dans cet épisode de SOS EHPAD, nous explorons comment l’intelligence artificielle, et plus particulièrement des outils comme ChatGPT, peut transformer le quotidien des établissements pour personnes âgées.

Moins de paperasse, plus d’humain : l’IA promet de libérer un temps précieux en automatisant tâches administratives, rédaction de documents, communication et même planification d’activités.

Mais comment intégrer ces technologies sans déshumaniser le soin ? Quelles sont les limites éthiques et réglementaires ? Un éclairage essentiel pour imaginer un avenir plus serein et plus efficace pour les soignants… et les résidents.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour cette exploration. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet vraiment au cœur des préoccupations. Comment l'intelligence artificielle, et plus précisément l'IA générative, pourrait aider dans les échepades ?

  • Speaker #1

    On s'appuie sur un article de SOS Echepades, qui est intéressant, parce qu'il vient du terrain, on sent bien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. L'idée, c'est de voir si ces technologies peuvent vraiment alléger certaines tâches très lourdes pour au final redonner du temps. Du temps pour l'essentiel, les résidents.

  • Speaker #1

    Exactement. Et le point de départ, c'est un chiffre qui est donné dans l'article, enfin une étude citée. Un aide-soignant passerait en moyenne, attention, que 44% de son temps avec les résidents.

  • Speaker #0

    Ah oui, seulement 44%.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour une infirmière, ce serait encore moins, 22%. Le reste du temps, ça part dans l'administratif, la logistique, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est énorme comme perte de temps de soins directs en fait.

  • Speaker #1

    C'est considérable. Et c'est là justement qu'arrive l'idée de l'IA générative. Le fameux tchatché pépé, pour donner un exemple connu. Ce qui est intéressant, c'est sa capacité à comprendre et à générer du texte en langage naturel. Pas besoin d'être un expert en informatique. Elle apprend à partir de quantités massives de textes pour pouvoir écrire de façon cohérente.

  • Speaker #0

    Et l'article l'identifie bien, c'est « voleur de temps » comme ils disent.

  • Speaker #1

    Oui, très bien. Il y a la paperasse réglementaire, qui est souvent sans fin. La documentation des soins. qui doit être hyper méticuleuse pour chaque personne, la communication avec les familles, qui peut être répétitive sur certaines questions, et puis bien sûr toute la planification, les plannings du personnel, les activités.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça fait beaucoup. L'article donne des exemples concrets de ce que l'IA pourrait faire. Par exemple, pour la paperasse.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Prenons la rédaction de documents. Imaginez le rapport annuel d'activité ou un compte-rendu de pharmacovigilance, le suivi des médicaments, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est souvent lourd à rédiger.

  • Speaker #1

    Eh bien, l'IA pourrait générer un premier jet, une première ébauche, à partir de quelques points clés donnés par l'équipe. Le gain de temps potentiel, il est facile à imaginer. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Et ce qui est intéressant, c'est comment ça marche. Vous disiez, pas besoin d'être informaticien.

  • Speaker #1

    Non, justement. C'est ça qui est assez fascinant. On dialogue avec l'outil, en fait. Pour la documentation des soins, par exemple, un soignant pourrait dicter ses notes, un peu à la volée, après sa tournée. Ah oui. Oui, des notes brutes. Et ensuite, il demande à l'IA, bon, mets-moi ça en forme pour les transmissions, de manière claire et structurée, pour chaque résident.

  • Speaker #0

    Ça permettrait de noter l'info tout de suite, sans attendre d'être devant l'ordi pendant des heures.

  • Speaker #1

    Exactement. Capter l'info Ă  chaud, la structurer ensuite.

  • Speaker #0

    C'est pas mal cette idée de dictée puis structuration. Et pour les autres points, comme les familles ou les activités ?

  • Speaker #1

    Alors, pour les familles, l'IA pourrait aider à préparer des réponses type aux questions fréquentes. Ça n'empêche pas de personnaliser après, bien sûr, mais ça dégage du temps.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour les activités ?

  • Speaker #1

    Là, ça peut être un outil pour générer des idées. Face à un groupe de résidents, avec leurs envies, leurs capacités différentes, l'IA pourrait suggérer des animations adaptées, en se basant sur les infos qu'on lui donne sur les préférences, l'état de santé, etc.

  • Speaker #0

    Générer des idées, d'accord, mais comment on s'assure que ce n'est pas juste générique, que ça reste bien personnalisé, pertinent pour ces résidents-là ? L'article en parle.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point essentiel et l'article insiste bien là-dessus. L'IA est un assistant, un outil. Elle propose, elle génère une base, mais c'est toujours le professionnel qui valide, qui adapte, qui choisit.

  • Speaker #0

    D'accord, le jugement humain reste central.

  • Speaker #1

    Absolument, ce n'est pas un remplacement. Pour les activités, par exemple, l'équipe prend les suggestions comme, disons, une source d'inspiration, puis ajuste, en fonction du groupe, de l'ambiance du moment.

  • Speaker #0

    Donc si on prend un peu de hauteur… L'objectif c'est quoi ? Rendre le travail plus efficace, c'est ça ?

  • Speaker #1

    L'efficacité oui, mais c'est un moyen, pas le but final. Le but numéro un, vraiment martelé dans l'article, c'est de réinvestir ce temps gagné. Le réinvestir dans la relation humaine. Ah oui. L'écoute, le soin direct, moins de temps devant un écran, plus de temps à parler, à rassurer, à être présent.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment recentrer sur l'humain.

  • Speaker #1

    Exactement. L'article bat même jusqu'à suggérer que l'IA... pourrait servir de partenaire de réflexion pour l'organisation. Analyser des données anonymes de fonctionnement pour suggérer des optimisations de planning, de logistique, des pistes auxquelles on n'aurait peut-être pas pensé.

  • Speaker #0

    C'est une perspective intéressante, c'est sûr. Mais bon, introduire ces outils, ça ne doit pas être si simple. Quels sont les freins, les précautions à prendre selon l'article ?

  • Speaker #1

    Ah, bah oui, il y a des points de vigilance très importants. L'article recommande une approche très pragmatique. Commencer petit, tester sur des tâches ciblées, avec des équipes volontaires.

  • Speaker #0

    Pour ajuster au fur et Ă  mesure, j'imagine.

  • Speaker #1

    Voilà, l'adhésion du personnel, c'est la clé. Et puis, un point absolument fondamental, la confidentialité.

  • Speaker #0

    Ah oui, les données de santé.

  • Speaker #1

    Exactement. Toutes les données personnelles ou médicales doivent être scrupuleusement anonymisées avant d'utiliser ces outils, surtout ceux qui sont en ligne. La vigilance doit être maximale là-dessus. On ne peut pas faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et la formation, même si c'est simple, il faut quand même apprendre à s'en servir, non ? À bien parler à l'IA.

  • Speaker #1

    L'article le mentionne, oui. Même si l'interface est conversationnelle, il faut apprendre à formuler les bonnes demandes, les bons prompts pour avoir des résultats utiles. Donc oui, ça demande un accompagnement. une formation. Et surtout, il faut répéter, et l'article le fait, que la supervision humaine est indispensable. L'IA peut se tromper, elle peut avoir des biais. C'est le professionnel qui reste garant de la qualité.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est l'IA qui assiste, pas qui décide.

  • Speaker #1

    Voilà. Et n'oublions pas le cadre légal qui se met en place, comme l'IA et Actes européens. Ça va encadrer très strictement ces usages, surtout dans la santé.

  • Speaker #0

    Bon, alors si on résume un peu tout ça... L'IA générative, d'après cet article de SOS EHPAD, ça se présente comme une piste prometteuse. Une piste pour alléger cette charge administrative qui pèse tant sur les équipes en EHPAD. Avec le potentiel derrière de permettre aux soignants de se recentrer sur ce qui compte le plus, le lien humain, le bien-être des résidents.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et ça nous laisse avec une question de fond pour finir peut-être. Comment on s'assure concrètement que l'intégration de ces technologies va vraiment... enrichir la dimension humaine des soins et pas juste optimiser des process de manière un peu froide. Quel équilibre on trouve pour que la technologie reste bien outil au service de l'humain, des résidents, comme du personnel, sans risquer au contraire de déshumaniser ce métier qui est par essence profondément humain ? C'est sans doute ça le vrai défi.

Description

Dans cet épisode de SOS EHPAD, nous explorons comment l’intelligence artificielle, et plus particulièrement des outils comme ChatGPT, peut transformer le quotidien des établissements pour personnes âgées.

Moins de paperasse, plus d’humain : l’IA promet de libérer un temps précieux en automatisant tâches administratives, rédaction de documents, communication et même planification d’activités.

Mais comment intégrer ces technologies sans déshumaniser le soin ? Quelles sont les limites éthiques et réglementaires ? Un éclairage essentiel pour imaginer un avenir plus serein et plus efficace pour les soignants… et les résidents.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour cette exploration. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet vraiment au cœur des préoccupations. Comment l'intelligence artificielle, et plus précisément l'IA générative, pourrait aider dans les échepades ?

  • Speaker #1

    On s'appuie sur un article de SOS Echepades, qui est intéressant, parce qu'il vient du terrain, on sent bien.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. L'idée, c'est de voir si ces technologies peuvent vraiment alléger certaines tâches très lourdes pour au final redonner du temps. Du temps pour l'essentiel, les résidents.

  • Speaker #1

    Exactement. Et le point de départ, c'est un chiffre qui est donné dans l'article, enfin une étude citée. Un aide-soignant passerait en moyenne, attention, que 44% de son temps avec les résidents.

  • Speaker #0

    Ah oui, seulement 44%.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour une infirmière, ce serait encore moins, 22%. Le reste du temps, ça part dans l'administratif, la logistique, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est énorme comme perte de temps de soins directs en fait.

  • Speaker #1

    C'est considérable. Et c'est là justement qu'arrive l'idée de l'IA générative. Le fameux tchatché pépé, pour donner un exemple connu. Ce qui est intéressant, c'est sa capacité à comprendre et à générer du texte en langage naturel. Pas besoin d'être un expert en informatique. Elle apprend à partir de quantités massives de textes pour pouvoir écrire de façon cohérente.

  • Speaker #0

    Et l'article l'identifie bien, c'est « voleur de temps » comme ils disent.

  • Speaker #1

    Oui, très bien. Il y a la paperasse réglementaire, qui est souvent sans fin. La documentation des soins. qui doit être hyper méticuleuse pour chaque personne, la communication avec les familles, qui peut être répétitive sur certaines questions, et puis bien sûr toute la planification, les plannings du personnel, les activités.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça fait beaucoup. L'article donne des exemples concrets de ce que l'IA pourrait faire. Par exemple, pour la paperasse.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Prenons la rédaction de documents. Imaginez le rapport annuel d'activité ou un compte-rendu de pharmacovigilance, le suivi des médicaments, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est souvent lourd à rédiger.

  • Speaker #1

    Eh bien, l'IA pourrait générer un premier jet, une première ébauche, à partir de quelques points clés donnés par l'équipe. Le gain de temps potentiel, il est facile à imaginer. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Et ce qui est intéressant, c'est comment ça marche. Vous disiez, pas besoin d'être informaticien.

  • Speaker #1

    Non, justement. C'est ça qui est assez fascinant. On dialogue avec l'outil, en fait. Pour la documentation des soins, par exemple, un soignant pourrait dicter ses notes, un peu à la volée, après sa tournée. Ah oui. Oui, des notes brutes. Et ensuite, il demande à l'IA, bon, mets-moi ça en forme pour les transmissions, de manière claire et structurée, pour chaque résident.

  • Speaker #0

    Ça permettrait de noter l'info tout de suite, sans attendre d'être devant l'ordi pendant des heures.

  • Speaker #1

    Exactement. Capter l'info Ă  chaud, la structurer ensuite.

  • Speaker #0

    C'est pas mal cette idée de dictée puis structuration. Et pour les autres points, comme les familles ou les activités ?

  • Speaker #1

    Alors, pour les familles, l'IA pourrait aider à préparer des réponses type aux questions fréquentes. Ça n'empêche pas de personnaliser après, bien sûr, mais ça dégage du temps.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour les activités ?

  • Speaker #1

    Là, ça peut être un outil pour générer des idées. Face à un groupe de résidents, avec leurs envies, leurs capacités différentes, l'IA pourrait suggérer des animations adaptées, en se basant sur les infos qu'on lui donne sur les préférences, l'état de santé, etc.

  • Speaker #0

    Générer des idées, d'accord, mais comment on s'assure que ce n'est pas juste générique, que ça reste bien personnalisé, pertinent pour ces résidents-là ? L'article en parle.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un point essentiel et l'article insiste bien là-dessus. L'IA est un assistant, un outil. Elle propose, elle génère une base, mais c'est toujours le professionnel qui valide, qui adapte, qui choisit.

  • Speaker #0

    D'accord, le jugement humain reste central.

  • Speaker #1

    Absolument, ce n'est pas un remplacement. Pour les activités, par exemple, l'équipe prend les suggestions comme, disons, une source d'inspiration, puis ajuste, en fonction du groupe, de l'ambiance du moment.

  • Speaker #0

    Donc si on prend un peu de hauteur… L'objectif c'est quoi ? Rendre le travail plus efficace, c'est ça ?

  • Speaker #1

    L'efficacité oui, mais c'est un moyen, pas le but final. Le but numéro un, vraiment martelé dans l'article, c'est de réinvestir ce temps gagné. Le réinvestir dans la relation humaine. Ah oui. L'écoute, le soin direct, moins de temps devant un écran, plus de temps à parler, à rassurer, à être présent.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment recentrer sur l'humain.

  • Speaker #1

    Exactement. L'article bat même jusqu'à suggérer que l'IA... pourrait servir de partenaire de réflexion pour l'organisation. Analyser des données anonymes de fonctionnement pour suggérer des optimisations de planning, de logistique, des pistes auxquelles on n'aurait peut-être pas pensé.

  • Speaker #0

    C'est une perspective intéressante, c'est sûr. Mais bon, introduire ces outils, ça ne doit pas être si simple. Quels sont les freins, les précautions à prendre selon l'article ?

  • Speaker #1

    Ah, bah oui, il y a des points de vigilance très importants. L'article recommande une approche très pragmatique. Commencer petit, tester sur des tâches ciblées, avec des équipes volontaires.

  • Speaker #0

    Pour ajuster au fur et Ă  mesure, j'imagine.

  • Speaker #1

    Voilà, l'adhésion du personnel, c'est la clé. Et puis, un point absolument fondamental, la confidentialité.

  • Speaker #0

    Ah oui, les données de santé.

  • Speaker #1

    Exactement. Toutes les données personnelles ou médicales doivent être scrupuleusement anonymisées avant d'utiliser ces outils, surtout ceux qui sont en ligne. La vigilance doit être maximale là-dessus. On ne peut pas faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et la formation, même si c'est simple, il faut quand même apprendre à s'en servir, non ? À bien parler à l'IA.

  • Speaker #1

    L'article le mentionne, oui. Même si l'interface est conversationnelle, il faut apprendre à formuler les bonnes demandes, les bons prompts pour avoir des résultats utiles. Donc oui, ça demande un accompagnement. une formation. Et surtout, il faut répéter, et l'article le fait, que la supervision humaine est indispensable. L'IA peut se tromper, elle peut avoir des biais. C'est le professionnel qui reste garant de la qualité.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est l'IA qui assiste, pas qui décide.

  • Speaker #1

    Voilà. Et n'oublions pas le cadre légal qui se met en place, comme l'IA et Actes européens. Ça va encadrer très strictement ces usages, surtout dans la santé.

  • Speaker #0

    Bon, alors si on résume un peu tout ça... L'IA générative, d'après cet article de SOS EHPAD, ça se présente comme une piste prometteuse. Une piste pour alléger cette charge administrative qui pèse tant sur les équipes en EHPAD. Avec le potentiel derrière de permettre aux soignants de se recentrer sur ce qui compte le plus, le lien humain, le bien-être des résidents.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et ça nous laisse avec une question de fond pour finir peut-être. Comment on s'assure concrètement que l'intégration de ces technologies va vraiment... enrichir la dimension humaine des soins et pas juste optimiser des process de manière un peu froide. Quel équilibre on trouve pour que la technologie reste bien outil au service de l'humain, des résidents, comme du personnel, sans risquer au contraire de déshumaniser ce métier qui est par essence profondément humain ? C'est sans doute ça le vrai défi.

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