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Épisode 1: la psychanalyse inversée cover
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spiral1894 - le podcast. Écrits venus d'un monde mourant

Épisode 1: la psychanalyse inversée

Épisode 1: la psychanalyse inversée

13min |01/09/2024|

53

Play
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53

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Description

Dans ce premier épisode, j’aimerais vous proposer une nouvelle forme de psychothérapie concoctée par mes soins que j’appelle la psychanalyse inversée et qui est compatible avec toutes les autres thérapies existantes.


Vous pouvez nous retrouver sur notre site: www.spiral1894.fr


Et sur facebook, instagram et tiktok: @spiral1894

Ainsi que X: @1894spiral


Visionnez, abonnez-vous, likez, partagez et commentez!!!!


Un énorme merci!

Bonne écoute!


Ce podcast est produit par spiral1894 et Colo.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous savez que le mot traumatisme vient du grec "la blessure" ? Et quel est le mot allemand pour "rêve" ? Traum... Ein Traum. Les blessures peuvent créer des monstres. Et vous, vous êtes blessé, Marshall.

  • Speaker #1

    Bonjour ou bonsoir, vous êtes sur le podcast spiral1894, je suis spiral1894. Je suis atteint d'une schizophrénie dysthymique et je viens d'obtenir une licence en psychologie qui s'ajoute à mon master européen en droit et sciences du travail. C'est le tout premier épisode de notre tout nouveau podcast et celui-ci s'intitule: La psychanalyse inversée. En effet, dans cet épisode, j'aimerais vous proposer une nouvelle forme de thérapie concoctée par mes soins que j'appelle la psychanalyse inversée. Sigmund Freud, lui, avait du mal avec l'analyse des psychoses. Il était plus porté, à vrai dire, sur les névroses. Et même si Jacques Lacan s'est emparé du sujet, il y a eu beaucoup de ratés aussi à son époque, et on sait combien aujourd'hui les théories de Lacan sont beaucoup remises en cause. Même moi, en tant que schizophrène, donc psychotique, je ne vois pas vraiment l'intérêt de l'analyse de la psychose faite par Lacan. Encore aujourd'hui, je sais par expérience que certains psychanalystes ne prennent tout simplement pas les psychotiques en analyse par exemple. Donc il y a vraiment un problème entre la psychanalyse et les psychoses. Le problème, je pense, est que la psychanalyse à la base est faite pour les névrosés. C'est-à-dire que le mouvement de la psychanalyse est de rendre conscient l'inconscient. Or c'est peut-être ça qui pose problème au niveau des psychoses. C'est que pour moi, dans les psychoses, l'inconscient est déjà conscient. Et j'irai même plus loin en disant que le mécanisme principal de la psychose est ce que j'appellerais une dissémination de l'inconscient dans ce que moi j'appelle l'exoconscience, c'est-à-dire tout ce qui est à l'extérieur de la conscience. Je veux dire par là que l'inconscient se trouve hors de ses gonds. Donc, rendre conscient l'inconscient qui est déjà sorti de ses gonds ne peut en général qu'aggraver le cas. C'est pour cela que je propose d'inverser le mouvement en une psychanalyse inversée, c'est-à-dire faire rentrer l'inconscient à sa place, c'est-à-dire dans sa topique d'origine, le lieu d'origine. Pour moi, l'inconscient disséminé dans l'exoconscience est elle-même en contact avec les inconscients personnels des gens qui se trouvent dans l'environnement du sujet, et même en contact avec la nature, les objets et les autres êtres vivants. Carl Gustav Jung parlait d'un inconscient collectif, mais celui-ci se trouve dans l'inconscient du sujet qui est disséminé. Jung, lui, ne parlait pas de l'ensemble des inconscients personnels et du reste de l'environnement. On peut encore pousser cela plus loin en disant que l'ensemble des inconscients personnels et de l'environnement sont eux-mêmes en contact avec l'univers, c'est-à-dire les forces physiques de l'univers que l'on retrouve chez tout un chacun, comme partout dans l'univers. J'appellerais cela... la conscience de l'univers. Alors ici, évidemment, rien d'ésotérique ou de religieux. Je parle ici juste de force physique, à vrai dire. Ça n'a rien à voir avec la religion, que ce soit... La psychanalyse inversée consisterait donc à ramener ce qui est sorti de ses gonds et le remettre à sa place en donnant du sens et en analysant chaque couche. Donc, par exemple, nous commençons donc par la conscience de l'univers. qu'il faudrait analyser en fonction de l'histoire de l'individu, du sens de sa maladie et de la personnalité de l'individu. Quel sens, quand je parle de sens, je parle d'un sens qui nous dépasse, peut-on donner à notre maladie, notre vécu et qui nous sommes ? Que veut nous dire l'univers ? Ensuite, qu'est-ce que l'analyse de l'environnement peut apporter à la compréhension de la maladie, de nous-mêmes, de notre vécu ? Et enfin... Qu'est-ce que notre inconscient disséminé dans l'exoconscience nous apprend de nous-mêmes, notre maladie et de notre vécu ? À ce niveau-là, on peut aussi déconstruire les symptômes. C'est-à-dire qu'une hallucination n'est que l'inconscient qui se transforme en schéma, qui se transforme en distorsion cognitive, qui se transforme en pensée, qui se transforme en interprétation, puis en délire, et au final, ça va donner une hallucination. La psychanalyse inversée est donc à la fois une déconstruction fonctionnelle, mais aussi une déconstruction structurelle des symptômes. Elle est aussi une analyse totale, dans le sens où, on l'a vu, elle est horizontale, c'est-à-dire qu'elle va de l'inconscient de l'individu à l'exoconscience et à l'environnement, est verticale, parce qu'elle va de l'univers à l'inconscient, mais elle prend également en compte le futur, puisque je crois que l'homme est une équation, et que penser au futur donne un sens à ce que l'on vit et ce que l'on a vécu. Je vais même plus loin, et je prends en compte la conception que l'individu a de ce qui se passe après la mort. Ça aussi peut faire sens. Attention, je ne suis pas du tout religieux, je n'ai rien contre les religions, mais là je parle de spiritualité, pas du tout de religion. On reparlera de ce concept d'équation quand on parlera de plus de philosophie dans les podcasts qui viendront plus tard. C'est aussi une analyse qui doit se faire sous le mode d'un entretien semi-directif, c'est-à-dire que le psychanalyste doit diriger un minimum l'entretien. Ceci parce que d'une part la personne ne va pas forcément... spontanément avoir l'idée de faire ce travail spécifique. Et puis d'autre part, l'individu ne va pas forcément savoir par quoi commencer. Et une explication de ce travail est nécessaire en amont. La dernière étape de la psychanalyse inversée serait, une fois que l'inconscient est rentré à sa place, de tirer la chasse de l'inconscient en utilisant la méditation couplée à la respiration ventrale, à de la cohérence cardiaque. Et je propose aussi d'ajouter à cela ce que j'appelle l'orthokinésie psychique que j'ai conçu exprès pour ces problèmes et dont je parlerai plus en détail dans mon troisième podcast. Ici, je veux dire qu'il faut se mettre dans un état de méditation profonde, en commençant par se concentrer sur sa respiration en position de méditation, puis en faisant des exercices de respiration ventrale, où vous allez respirer par le ventre et par le nez profondément. Vous allez garder cette inspiration jusqu'à ce que l'effet que vous êtes censé avoir au niveau cérébral s'arrête. ou que vous vous sentiez le besoin de respirer. Vous expirez par la bouche, comme si vous souffliez dans une paille, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air dans vos poumons, et vous recommencez jusqu'à vous sentir plus serein. A ça, vous ajoutez de la cohérence cardiaque, c'est-à-dire que vous faites tout ce que je viens de vous dire, mais sur un rythme qui favorise la cohérence cardiaque. La cohérence cardiaque est une manière de respirer, sur un certain rythme, qui va mettre votre respiration et votre cœur en phase. Ceci permet de ralentir les pensées du cerveau, et donc de se calmer. La psychanalyse inversée que je propose est aussi compatible avec toutes les autres thérapies existantes. J'aimerais un jour d'ailleurs pouvoir faire de la recherche sur un nouveau type de thérapie. La thérapie assistée par Psychadelic développée par les hôpitaux universitaires de Genève m'intéresse d'ailleurs beaucoup. Alors évidemment, il ne s'agit pas de donner des Psychédelic à des psychotiques, ce qui serait catastrophique, évidemment. mais de s'inspirer de ce genre de thérapie en utilisant la psychanalyse inversée, couplée avec une injection d'un produit qui lirait les neurones entre eux, comme on soude un circuit imprimé. Alors, je ne suis pas un spécialiste en neuropsychologie, mais il y a apparemment dans la schizophrénie 4 sites cérébraux, c'est-à-dire 4 endroits dans le cerveau, qui sont infectés d'une manière ou d'une autre. Tout d'abord, il y a le striatum, qui régule notamment la motivation et les impulsions, qui se trouve au centre du cerveau. et qui, lui, dans la schizophrénie, a un taux de dopamine trop élevé. Je rappelle que la dopamine est un neurotransmetteur du plaisir et que les neurotransmetteurs sont, eux, des composés chimiques libérés par les neurones qui favorisent ou s'opposent à la transmission de la fuie nerveuse d'un neurone à l'autre. Le deuxième site affecté dans la schizophrénie est le cortex préfrontal dorsolatéral, qui, lui, est à l'avant du cerveau. Il permet l'élaboration de certains processus cognitifs qui sont en fin de compte des opérations mentales qui sont en lien avec le traitement de l'information. Lui, dans la schizophrénie, il a un taux de dopamine qui n'est pas assez élevé. Le troisième site affecté dans la schizophrénie sont les ventricules. Les ventricules sont un ensemble de cavités à l'intérieur du cerveau. Eux, dans la schizophrénie, ils sont hypertrophiés, c'est-à-dire trop grosses. Le quatrième site est le cervelet, qui est situé à l'arrière du crâne et qui a plusieurs fonctions. Et lui, dans la schizophrénie... il a aussi certaines anomalies. On peut aussi parler, en dehors de ces 4 sites, d'un déficit en glutamate. Le glutamate étant un neurotransmetteur favorisant la transmission dans la fuie nerveuse, mais on peut aussi parler d'un blocage de sites de NMDA, c'est-à-dire ce sont des récepteurs du glutamate. Dans les nouvelles thérapies, il faudra aller au-delà des problèmes de dopamine, de glutamate et de tout ce que je viens de lister. Peut-être y a-t-il une variable confondue quand on touche à la dopamine ou au glutamate. aux effets de l'olanzapine, qui est un médicament que l'on ne voit pas et qui est commune à tous ces sites cérébraux. Pour expliquer vite fait, une variable confondue est une variable qui a un effet sur ce qui est mesuré, sans qu'on sache qu'elle existe, puisque les effets sont attribués à la variable qu'on est en train d'étudier. Donc voilà, un peu ce que je voulais vous dire concernant les psychoses et leur traitement. Pas tout ce que je vous ai dit ici est bien nouveau, évidemment. Mais je crois que la première partie concernant la psychanalyse inversée va pouvoir débloquer bien des situations qui semblaient désespérées. Moi-même, je suis passé de délires bien costauds et bien construits à des symptômes qui sont maintenant résiduels et à pouvoir aujourd'hui baisser mon traitement de plus en plus bas grâce à cette déconstruction ou à cette psychanalyse inversée. D'ailleurs, ça m'intéresserait beaucoup de savoir dans vos commentaires où vous en êtes de vos symptômes, combien de temps ça fait que vous les avez, ont-ils changé au cours du temps ? Comment faites-vous pour les gérer au quotidien ? Et avez-vous déjà essayé de les déconstruire fonctionnellement ou structurellement, comme je l'ai expliqué avec la psychanalyse inversée ? Et cela a-t-il changé quelque chose ? Alors évidemment, tout ce que je viens de vous dire maintenant ne remplace pas, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, le fait de prendre son traitement, de continuer à avoir son psychiatre et de continuer à avoir son psychothérapeute. Si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Ce que je vous dis ici, ce n'est qu'à prendre en compte en plus de tout cela. Enfin, voilà voilà, j'espère que tout ça vous a intéressé. Le prochain podcast sera sur la philosophie que j'ai imaginée et que je trouve adaptée aux psychoses. et surtout à la schizophrénie, mais qui peut aussi s'adapter à d'autres psychopathologies. Moi, je l'appelle le non-existentialisme. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spiral1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un eurosymbolique sur le site. Quant à Colo, il m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast. Donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Je vous laisse donc maintenant avec une chanson d'un groupe qui m'a beaucoup soutenu et motivé pendant ma maladie. C'est Tomorrow de Pennywise. Allez, je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Ciao ciao ! Merci.

Description

Dans ce premier épisode, j’aimerais vous proposer une nouvelle forme de psychothérapie concoctée par mes soins que j’appelle la psychanalyse inversée et qui est compatible avec toutes les autres thérapies existantes.


Vous pouvez nous retrouver sur notre site: www.spiral1894.fr


Et sur facebook, instagram et tiktok: @spiral1894

Ainsi que X: @1894spiral


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Un énorme merci!

Bonne écoute!


Ce podcast est produit par spiral1894 et Colo.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous savez que le mot traumatisme vient du grec "la blessure" ? Et quel est le mot allemand pour "rêve" ? Traum... Ein Traum. Les blessures peuvent créer des monstres. Et vous, vous êtes blessé, Marshall.

  • Speaker #1

    Bonjour ou bonsoir, vous êtes sur le podcast spiral1894, je suis spiral1894. Je suis atteint d'une schizophrénie dysthymique et je viens d'obtenir une licence en psychologie qui s'ajoute à mon master européen en droit et sciences du travail. C'est le tout premier épisode de notre tout nouveau podcast et celui-ci s'intitule: La psychanalyse inversée. En effet, dans cet épisode, j'aimerais vous proposer une nouvelle forme de thérapie concoctée par mes soins que j'appelle la psychanalyse inversée. Sigmund Freud, lui, avait du mal avec l'analyse des psychoses. Il était plus porté, à vrai dire, sur les névroses. Et même si Jacques Lacan s'est emparé du sujet, il y a eu beaucoup de ratés aussi à son époque, et on sait combien aujourd'hui les théories de Lacan sont beaucoup remises en cause. Même moi, en tant que schizophrène, donc psychotique, je ne vois pas vraiment l'intérêt de l'analyse de la psychose faite par Lacan. Encore aujourd'hui, je sais par expérience que certains psychanalystes ne prennent tout simplement pas les psychotiques en analyse par exemple. Donc il y a vraiment un problème entre la psychanalyse et les psychoses. Le problème, je pense, est que la psychanalyse à la base est faite pour les névrosés. C'est-à-dire que le mouvement de la psychanalyse est de rendre conscient l'inconscient. Or c'est peut-être ça qui pose problème au niveau des psychoses. C'est que pour moi, dans les psychoses, l'inconscient est déjà conscient. Et j'irai même plus loin en disant que le mécanisme principal de la psychose est ce que j'appellerais une dissémination de l'inconscient dans ce que moi j'appelle l'exoconscience, c'est-à-dire tout ce qui est à l'extérieur de la conscience. Je veux dire par là que l'inconscient se trouve hors de ses gonds. Donc, rendre conscient l'inconscient qui est déjà sorti de ses gonds ne peut en général qu'aggraver le cas. C'est pour cela que je propose d'inverser le mouvement en une psychanalyse inversée, c'est-à-dire faire rentrer l'inconscient à sa place, c'est-à-dire dans sa topique d'origine, le lieu d'origine. Pour moi, l'inconscient disséminé dans l'exoconscience est elle-même en contact avec les inconscients personnels des gens qui se trouvent dans l'environnement du sujet, et même en contact avec la nature, les objets et les autres êtres vivants. Carl Gustav Jung parlait d'un inconscient collectif, mais celui-ci se trouve dans l'inconscient du sujet qui est disséminé. Jung, lui, ne parlait pas de l'ensemble des inconscients personnels et du reste de l'environnement. On peut encore pousser cela plus loin en disant que l'ensemble des inconscients personnels et de l'environnement sont eux-mêmes en contact avec l'univers, c'est-à-dire les forces physiques de l'univers que l'on retrouve chez tout un chacun, comme partout dans l'univers. J'appellerais cela... la conscience de l'univers. Alors ici, évidemment, rien d'ésotérique ou de religieux. Je parle ici juste de force physique, à vrai dire. Ça n'a rien à voir avec la religion, que ce soit... La psychanalyse inversée consisterait donc à ramener ce qui est sorti de ses gonds et le remettre à sa place en donnant du sens et en analysant chaque couche. Donc, par exemple, nous commençons donc par la conscience de l'univers. qu'il faudrait analyser en fonction de l'histoire de l'individu, du sens de sa maladie et de la personnalité de l'individu. Quel sens, quand je parle de sens, je parle d'un sens qui nous dépasse, peut-on donner à notre maladie, notre vécu et qui nous sommes ? Que veut nous dire l'univers ? Ensuite, qu'est-ce que l'analyse de l'environnement peut apporter à la compréhension de la maladie, de nous-mêmes, de notre vécu ? Et enfin... Qu'est-ce que notre inconscient disséminé dans l'exoconscience nous apprend de nous-mêmes, notre maladie et de notre vécu ? À ce niveau-là, on peut aussi déconstruire les symptômes. C'est-à-dire qu'une hallucination n'est que l'inconscient qui se transforme en schéma, qui se transforme en distorsion cognitive, qui se transforme en pensée, qui se transforme en interprétation, puis en délire, et au final, ça va donner une hallucination. La psychanalyse inversée est donc à la fois une déconstruction fonctionnelle, mais aussi une déconstruction structurelle des symptômes. Elle est aussi une analyse totale, dans le sens où, on l'a vu, elle est horizontale, c'est-à-dire qu'elle va de l'inconscient de l'individu à l'exoconscience et à l'environnement, est verticale, parce qu'elle va de l'univers à l'inconscient, mais elle prend également en compte le futur, puisque je crois que l'homme est une équation, et que penser au futur donne un sens à ce que l'on vit et ce que l'on a vécu. Je vais même plus loin, et je prends en compte la conception que l'individu a de ce qui se passe après la mort. Ça aussi peut faire sens. Attention, je ne suis pas du tout religieux, je n'ai rien contre les religions, mais là je parle de spiritualité, pas du tout de religion. On reparlera de ce concept d'équation quand on parlera de plus de philosophie dans les podcasts qui viendront plus tard. C'est aussi une analyse qui doit se faire sous le mode d'un entretien semi-directif, c'est-à-dire que le psychanalyste doit diriger un minimum l'entretien. Ceci parce que d'une part la personne ne va pas forcément... spontanément avoir l'idée de faire ce travail spécifique. Et puis d'autre part, l'individu ne va pas forcément savoir par quoi commencer. Et une explication de ce travail est nécessaire en amont. La dernière étape de la psychanalyse inversée serait, une fois que l'inconscient est rentré à sa place, de tirer la chasse de l'inconscient en utilisant la méditation couplée à la respiration ventrale, à de la cohérence cardiaque. Et je propose aussi d'ajouter à cela ce que j'appelle l'orthokinésie psychique que j'ai conçu exprès pour ces problèmes et dont je parlerai plus en détail dans mon troisième podcast. Ici, je veux dire qu'il faut se mettre dans un état de méditation profonde, en commençant par se concentrer sur sa respiration en position de méditation, puis en faisant des exercices de respiration ventrale, où vous allez respirer par le ventre et par le nez profondément. Vous allez garder cette inspiration jusqu'à ce que l'effet que vous êtes censé avoir au niveau cérébral s'arrête. ou que vous vous sentiez le besoin de respirer. Vous expirez par la bouche, comme si vous souffliez dans une paille, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air dans vos poumons, et vous recommencez jusqu'à vous sentir plus serein. A ça, vous ajoutez de la cohérence cardiaque, c'est-à-dire que vous faites tout ce que je viens de vous dire, mais sur un rythme qui favorise la cohérence cardiaque. La cohérence cardiaque est une manière de respirer, sur un certain rythme, qui va mettre votre respiration et votre cœur en phase. Ceci permet de ralentir les pensées du cerveau, et donc de se calmer. La psychanalyse inversée que je propose est aussi compatible avec toutes les autres thérapies existantes. J'aimerais un jour d'ailleurs pouvoir faire de la recherche sur un nouveau type de thérapie. La thérapie assistée par Psychadelic développée par les hôpitaux universitaires de Genève m'intéresse d'ailleurs beaucoup. Alors évidemment, il ne s'agit pas de donner des Psychédelic à des psychotiques, ce qui serait catastrophique, évidemment. mais de s'inspirer de ce genre de thérapie en utilisant la psychanalyse inversée, couplée avec une injection d'un produit qui lirait les neurones entre eux, comme on soude un circuit imprimé. Alors, je ne suis pas un spécialiste en neuropsychologie, mais il y a apparemment dans la schizophrénie 4 sites cérébraux, c'est-à-dire 4 endroits dans le cerveau, qui sont infectés d'une manière ou d'une autre. Tout d'abord, il y a le striatum, qui régule notamment la motivation et les impulsions, qui se trouve au centre du cerveau. et qui, lui, dans la schizophrénie, a un taux de dopamine trop élevé. Je rappelle que la dopamine est un neurotransmetteur du plaisir et que les neurotransmetteurs sont, eux, des composés chimiques libérés par les neurones qui favorisent ou s'opposent à la transmission de la fuie nerveuse d'un neurone à l'autre. Le deuxième site affecté dans la schizophrénie est le cortex préfrontal dorsolatéral, qui, lui, est à l'avant du cerveau. Il permet l'élaboration de certains processus cognitifs qui sont en fin de compte des opérations mentales qui sont en lien avec le traitement de l'information. Lui, dans la schizophrénie, il a un taux de dopamine qui n'est pas assez élevé. Le troisième site affecté dans la schizophrénie sont les ventricules. Les ventricules sont un ensemble de cavités à l'intérieur du cerveau. Eux, dans la schizophrénie, ils sont hypertrophiés, c'est-à-dire trop grosses. Le quatrième site est le cervelet, qui est situé à l'arrière du crâne et qui a plusieurs fonctions. Et lui, dans la schizophrénie... il a aussi certaines anomalies. On peut aussi parler, en dehors de ces 4 sites, d'un déficit en glutamate. Le glutamate étant un neurotransmetteur favorisant la transmission dans la fuie nerveuse, mais on peut aussi parler d'un blocage de sites de NMDA, c'est-à-dire ce sont des récepteurs du glutamate. Dans les nouvelles thérapies, il faudra aller au-delà des problèmes de dopamine, de glutamate et de tout ce que je viens de lister. Peut-être y a-t-il une variable confondue quand on touche à la dopamine ou au glutamate. aux effets de l'olanzapine, qui est un médicament que l'on ne voit pas et qui est commune à tous ces sites cérébraux. Pour expliquer vite fait, une variable confondue est une variable qui a un effet sur ce qui est mesuré, sans qu'on sache qu'elle existe, puisque les effets sont attribués à la variable qu'on est en train d'étudier. Donc voilà, un peu ce que je voulais vous dire concernant les psychoses et leur traitement. Pas tout ce que je vous ai dit ici est bien nouveau, évidemment. Mais je crois que la première partie concernant la psychanalyse inversée va pouvoir débloquer bien des situations qui semblaient désespérées. Moi-même, je suis passé de délires bien costauds et bien construits à des symptômes qui sont maintenant résiduels et à pouvoir aujourd'hui baisser mon traitement de plus en plus bas grâce à cette déconstruction ou à cette psychanalyse inversée. D'ailleurs, ça m'intéresserait beaucoup de savoir dans vos commentaires où vous en êtes de vos symptômes, combien de temps ça fait que vous les avez, ont-ils changé au cours du temps ? Comment faites-vous pour les gérer au quotidien ? Et avez-vous déjà essayé de les déconstruire fonctionnellement ou structurellement, comme je l'ai expliqué avec la psychanalyse inversée ? Et cela a-t-il changé quelque chose ? Alors évidemment, tout ce que je viens de vous dire maintenant ne remplace pas, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, le fait de prendre son traitement, de continuer à avoir son psychiatre et de continuer à avoir son psychothérapeute. Si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Ce que je vous dis ici, ce n'est qu'à prendre en compte en plus de tout cela. Enfin, voilà voilà, j'espère que tout ça vous a intéressé. Le prochain podcast sera sur la philosophie que j'ai imaginée et que je trouve adaptée aux psychoses. et surtout à la schizophrénie, mais qui peut aussi s'adapter à d'autres psychopathologies. Moi, je l'appelle le non-existentialisme. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spiral1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un eurosymbolique sur le site. Quant à Colo, il m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast. Donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Je vous laisse donc maintenant avec une chanson d'un groupe qui m'a beaucoup soutenu et motivé pendant ma maladie. C'est Tomorrow de Pennywise. Allez, je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Ciao ciao ! Merci.

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Dans ce premier épisode, j’aimerais vous proposer une nouvelle forme de psychothérapie concoctée par mes soins que j’appelle la psychanalyse inversée et qui est compatible avec toutes les autres thérapies existantes.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous savez que le mot traumatisme vient du grec "la blessure" ? Et quel est le mot allemand pour "rêve" ? Traum... Ein Traum. Les blessures peuvent créer des monstres. Et vous, vous êtes blessé, Marshall.

  • Speaker #1

    Bonjour ou bonsoir, vous êtes sur le podcast spiral1894, je suis spiral1894. Je suis atteint d'une schizophrénie dysthymique et je viens d'obtenir une licence en psychologie qui s'ajoute à mon master européen en droit et sciences du travail. C'est le tout premier épisode de notre tout nouveau podcast et celui-ci s'intitule: La psychanalyse inversée. En effet, dans cet épisode, j'aimerais vous proposer une nouvelle forme de thérapie concoctée par mes soins que j'appelle la psychanalyse inversée. Sigmund Freud, lui, avait du mal avec l'analyse des psychoses. Il était plus porté, à vrai dire, sur les névroses. Et même si Jacques Lacan s'est emparé du sujet, il y a eu beaucoup de ratés aussi à son époque, et on sait combien aujourd'hui les théories de Lacan sont beaucoup remises en cause. Même moi, en tant que schizophrène, donc psychotique, je ne vois pas vraiment l'intérêt de l'analyse de la psychose faite par Lacan. Encore aujourd'hui, je sais par expérience que certains psychanalystes ne prennent tout simplement pas les psychotiques en analyse par exemple. Donc il y a vraiment un problème entre la psychanalyse et les psychoses. Le problème, je pense, est que la psychanalyse à la base est faite pour les névrosés. C'est-à-dire que le mouvement de la psychanalyse est de rendre conscient l'inconscient. Or c'est peut-être ça qui pose problème au niveau des psychoses. C'est que pour moi, dans les psychoses, l'inconscient est déjà conscient. Et j'irai même plus loin en disant que le mécanisme principal de la psychose est ce que j'appellerais une dissémination de l'inconscient dans ce que moi j'appelle l'exoconscience, c'est-à-dire tout ce qui est à l'extérieur de la conscience. Je veux dire par là que l'inconscient se trouve hors de ses gonds. Donc, rendre conscient l'inconscient qui est déjà sorti de ses gonds ne peut en général qu'aggraver le cas. C'est pour cela que je propose d'inverser le mouvement en une psychanalyse inversée, c'est-à-dire faire rentrer l'inconscient à sa place, c'est-à-dire dans sa topique d'origine, le lieu d'origine. Pour moi, l'inconscient disséminé dans l'exoconscience est elle-même en contact avec les inconscients personnels des gens qui se trouvent dans l'environnement du sujet, et même en contact avec la nature, les objets et les autres êtres vivants. Carl Gustav Jung parlait d'un inconscient collectif, mais celui-ci se trouve dans l'inconscient du sujet qui est disséminé. Jung, lui, ne parlait pas de l'ensemble des inconscients personnels et du reste de l'environnement. On peut encore pousser cela plus loin en disant que l'ensemble des inconscients personnels et de l'environnement sont eux-mêmes en contact avec l'univers, c'est-à-dire les forces physiques de l'univers que l'on retrouve chez tout un chacun, comme partout dans l'univers. J'appellerais cela... la conscience de l'univers. Alors ici, évidemment, rien d'ésotérique ou de religieux. Je parle ici juste de force physique, à vrai dire. Ça n'a rien à voir avec la religion, que ce soit... La psychanalyse inversée consisterait donc à ramener ce qui est sorti de ses gonds et le remettre à sa place en donnant du sens et en analysant chaque couche. Donc, par exemple, nous commençons donc par la conscience de l'univers. qu'il faudrait analyser en fonction de l'histoire de l'individu, du sens de sa maladie et de la personnalité de l'individu. Quel sens, quand je parle de sens, je parle d'un sens qui nous dépasse, peut-on donner à notre maladie, notre vécu et qui nous sommes ? Que veut nous dire l'univers ? Ensuite, qu'est-ce que l'analyse de l'environnement peut apporter à la compréhension de la maladie, de nous-mêmes, de notre vécu ? Et enfin... Qu'est-ce que notre inconscient disséminé dans l'exoconscience nous apprend de nous-mêmes, notre maladie et de notre vécu ? À ce niveau-là, on peut aussi déconstruire les symptômes. C'est-à-dire qu'une hallucination n'est que l'inconscient qui se transforme en schéma, qui se transforme en distorsion cognitive, qui se transforme en pensée, qui se transforme en interprétation, puis en délire, et au final, ça va donner une hallucination. La psychanalyse inversée est donc à la fois une déconstruction fonctionnelle, mais aussi une déconstruction structurelle des symptômes. Elle est aussi une analyse totale, dans le sens où, on l'a vu, elle est horizontale, c'est-à-dire qu'elle va de l'inconscient de l'individu à l'exoconscience et à l'environnement, est verticale, parce qu'elle va de l'univers à l'inconscient, mais elle prend également en compte le futur, puisque je crois que l'homme est une équation, et que penser au futur donne un sens à ce que l'on vit et ce que l'on a vécu. Je vais même plus loin, et je prends en compte la conception que l'individu a de ce qui se passe après la mort. Ça aussi peut faire sens. Attention, je ne suis pas du tout religieux, je n'ai rien contre les religions, mais là je parle de spiritualité, pas du tout de religion. On reparlera de ce concept d'équation quand on parlera de plus de philosophie dans les podcasts qui viendront plus tard. C'est aussi une analyse qui doit se faire sous le mode d'un entretien semi-directif, c'est-à-dire que le psychanalyste doit diriger un minimum l'entretien. Ceci parce que d'une part la personne ne va pas forcément... spontanément avoir l'idée de faire ce travail spécifique. Et puis d'autre part, l'individu ne va pas forcément savoir par quoi commencer. Et une explication de ce travail est nécessaire en amont. La dernière étape de la psychanalyse inversée serait, une fois que l'inconscient est rentré à sa place, de tirer la chasse de l'inconscient en utilisant la méditation couplée à la respiration ventrale, à de la cohérence cardiaque. Et je propose aussi d'ajouter à cela ce que j'appelle l'orthokinésie psychique que j'ai conçu exprès pour ces problèmes et dont je parlerai plus en détail dans mon troisième podcast. Ici, je veux dire qu'il faut se mettre dans un état de méditation profonde, en commençant par se concentrer sur sa respiration en position de méditation, puis en faisant des exercices de respiration ventrale, où vous allez respirer par le ventre et par le nez profondément. Vous allez garder cette inspiration jusqu'à ce que l'effet que vous êtes censé avoir au niveau cérébral s'arrête. ou que vous vous sentiez le besoin de respirer. Vous expirez par la bouche, comme si vous souffliez dans une paille, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air dans vos poumons, et vous recommencez jusqu'à vous sentir plus serein. A ça, vous ajoutez de la cohérence cardiaque, c'est-à-dire que vous faites tout ce que je viens de vous dire, mais sur un rythme qui favorise la cohérence cardiaque. La cohérence cardiaque est une manière de respirer, sur un certain rythme, qui va mettre votre respiration et votre cœur en phase. Ceci permet de ralentir les pensées du cerveau, et donc de se calmer. La psychanalyse inversée que je propose est aussi compatible avec toutes les autres thérapies existantes. J'aimerais un jour d'ailleurs pouvoir faire de la recherche sur un nouveau type de thérapie. La thérapie assistée par Psychadelic développée par les hôpitaux universitaires de Genève m'intéresse d'ailleurs beaucoup. Alors évidemment, il ne s'agit pas de donner des Psychédelic à des psychotiques, ce qui serait catastrophique, évidemment. mais de s'inspirer de ce genre de thérapie en utilisant la psychanalyse inversée, couplée avec une injection d'un produit qui lirait les neurones entre eux, comme on soude un circuit imprimé. Alors, je ne suis pas un spécialiste en neuropsychologie, mais il y a apparemment dans la schizophrénie 4 sites cérébraux, c'est-à-dire 4 endroits dans le cerveau, qui sont infectés d'une manière ou d'une autre. Tout d'abord, il y a le striatum, qui régule notamment la motivation et les impulsions, qui se trouve au centre du cerveau. et qui, lui, dans la schizophrénie, a un taux de dopamine trop élevé. Je rappelle que la dopamine est un neurotransmetteur du plaisir et que les neurotransmetteurs sont, eux, des composés chimiques libérés par les neurones qui favorisent ou s'opposent à la transmission de la fuie nerveuse d'un neurone à l'autre. Le deuxième site affecté dans la schizophrénie est le cortex préfrontal dorsolatéral, qui, lui, est à l'avant du cerveau. Il permet l'élaboration de certains processus cognitifs qui sont en fin de compte des opérations mentales qui sont en lien avec le traitement de l'information. Lui, dans la schizophrénie, il a un taux de dopamine qui n'est pas assez élevé. Le troisième site affecté dans la schizophrénie sont les ventricules. Les ventricules sont un ensemble de cavités à l'intérieur du cerveau. Eux, dans la schizophrénie, ils sont hypertrophiés, c'est-à-dire trop grosses. Le quatrième site est le cervelet, qui est situé à l'arrière du crâne et qui a plusieurs fonctions. Et lui, dans la schizophrénie... il a aussi certaines anomalies. On peut aussi parler, en dehors de ces 4 sites, d'un déficit en glutamate. Le glutamate étant un neurotransmetteur favorisant la transmission dans la fuie nerveuse, mais on peut aussi parler d'un blocage de sites de NMDA, c'est-à-dire ce sont des récepteurs du glutamate. Dans les nouvelles thérapies, il faudra aller au-delà des problèmes de dopamine, de glutamate et de tout ce que je viens de lister. Peut-être y a-t-il une variable confondue quand on touche à la dopamine ou au glutamate. aux effets de l'olanzapine, qui est un médicament que l'on ne voit pas et qui est commune à tous ces sites cérébraux. Pour expliquer vite fait, une variable confondue est une variable qui a un effet sur ce qui est mesuré, sans qu'on sache qu'elle existe, puisque les effets sont attribués à la variable qu'on est en train d'étudier. Donc voilà, un peu ce que je voulais vous dire concernant les psychoses et leur traitement. Pas tout ce que je vous ai dit ici est bien nouveau, évidemment. Mais je crois que la première partie concernant la psychanalyse inversée va pouvoir débloquer bien des situations qui semblaient désespérées. Moi-même, je suis passé de délires bien costauds et bien construits à des symptômes qui sont maintenant résiduels et à pouvoir aujourd'hui baisser mon traitement de plus en plus bas grâce à cette déconstruction ou à cette psychanalyse inversée. D'ailleurs, ça m'intéresserait beaucoup de savoir dans vos commentaires où vous en êtes de vos symptômes, combien de temps ça fait que vous les avez, ont-ils changé au cours du temps ? Comment faites-vous pour les gérer au quotidien ? Et avez-vous déjà essayé de les déconstruire fonctionnellement ou structurellement, comme je l'ai expliqué avec la psychanalyse inversée ? Et cela a-t-il changé quelque chose ? Alors évidemment, tout ce que je viens de vous dire maintenant ne remplace pas, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, le fait de prendre son traitement, de continuer à avoir son psychiatre et de continuer à avoir son psychothérapeute. Si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Ce que je vous dis ici, ce n'est qu'à prendre en compte en plus de tout cela. Enfin, voilà voilà, j'espère que tout ça vous a intéressé. Le prochain podcast sera sur la philosophie que j'ai imaginée et que je trouve adaptée aux psychoses. et surtout à la schizophrénie, mais qui peut aussi s'adapter à d'autres psychopathologies. Moi, je l'appelle le non-existentialisme. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spiral1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un eurosymbolique sur le site. Quant à Colo, il m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast. Donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Je vous laisse donc maintenant avec une chanson d'un groupe qui m'a beaucoup soutenu et motivé pendant ma maladie. C'est Tomorrow de Pennywise. Allez, je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Ciao ciao ! Merci.

Description

Dans ce premier épisode, j’aimerais vous proposer une nouvelle forme de psychothérapie concoctée par mes soins que j’appelle la psychanalyse inversée et qui est compatible avec toutes les autres thérapies existantes.


Vous pouvez nous retrouver sur notre site: www.spiral1894.fr


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Bonne écoute!


Ce podcast est produit par spiral1894 et Colo.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous savez que le mot traumatisme vient du grec "la blessure" ? Et quel est le mot allemand pour "rêve" ? Traum... Ein Traum. Les blessures peuvent créer des monstres. Et vous, vous êtes blessé, Marshall.

  • Speaker #1

    Bonjour ou bonsoir, vous êtes sur le podcast spiral1894, je suis spiral1894. Je suis atteint d'une schizophrénie dysthymique et je viens d'obtenir une licence en psychologie qui s'ajoute à mon master européen en droit et sciences du travail. C'est le tout premier épisode de notre tout nouveau podcast et celui-ci s'intitule: La psychanalyse inversée. En effet, dans cet épisode, j'aimerais vous proposer une nouvelle forme de thérapie concoctée par mes soins que j'appelle la psychanalyse inversée. Sigmund Freud, lui, avait du mal avec l'analyse des psychoses. Il était plus porté, à vrai dire, sur les névroses. Et même si Jacques Lacan s'est emparé du sujet, il y a eu beaucoup de ratés aussi à son époque, et on sait combien aujourd'hui les théories de Lacan sont beaucoup remises en cause. Même moi, en tant que schizophrène, donc psychotique, je ne vois pas vraiment l'intérêt de l'analyse de la psychose faite par Lacan. Encore aujourd'hui, je sais par expérience que certains psychanalystes ne prennent tout simplement pas les psychotiques en analyse par exemple. Donc il y a vraiment un problème entre la psychanalyse et les psychoses. Le problème, je pense, est que la psychanalyse à la base est faite pour les névrosés. C'est-à-dire que le mouvement de la psychanalyse est de rendre conscient l'inconscient. Or c'est peut-être ça qui pose problème au niveau des psychoses. C'est que pour moi, dans les psychoses, l'inconscient est déjà conscient. Et j'irai même plus loin en disant que le mécanisme principal de la psychose est ce que j'appellerais une dissémination de l'inconscient dans ce que moi j'appelle l'exoconscience, c'est-à-dire tout ce qui est à l'extérieur de la conscience. Je veux dire par là que l'inconscient se trouve hors de ses gonds. Donc, rendre conscient l'inconscient qui est déjà sorti de ses gonds ne peut en général qu'aggraver le cas. C'est pour cela que je propose d'inverser le mouvement en une psychanalyse inversée, c'est-à-dire faire rentrer l'inconscient à sa place, c'est-à-dire dans sa topique d'origine, le lieu d'origine. Pour moi, l'inconscient disséminé dans l'exoconscience est elle-même en contact avec les inconscients personnels des gens qui se trouvent dans l'environnement du sujet, et même en contact avec la nature, les objets et les autres êtres vivants. Carl Gustav Jung parlait d'un inconscient collectif, mais celui-ci se trouve dans l'inconscient du sujet qui est disséminé. Jung, lui, ne parlait pas de l'ensemble des inconscients personnels et du reste de l'environnement. On peut encore pousser cela plus loin en disant que l'ensemble des inconscients personnels et de l'environnement sont eux-mêmes en contact avec l'univers, c'est-à-dire les forces physiques de l'univers que l'on retrouve chez tout un chacun, comme partout dans l'univers. J'appellerais cela... la conscience de l'univers. Alors ici, évidemment, rien d'ésotérique ou de religieux. Je parle ici juste de force physique, à vrai dire. Ça n'a rien à voir avec la religion, que ce soit... La psychanalyse inversée consisterait donc à ramener ce qui est sorti de ses gonds et le remettre à sa place en donnant du sens et en analysant chaque couche. Donc, par exemple, nous commençons donc par la conscience de l'univers. qu'il faudrait analyser en fonction de l'histoire de l'individu, du sens de sa maladie et de la personnalité de l'individu. Quel sens, quand je parle de sens, je parle d'un sens qui nous dépasse, peut-on donner à notre maladie, notre vécu et qui nous sommes ? Que veut nous dire l'univers ? Ensuite, qu'est-ce que l'analyse de l'environnement peut apporter à la compréhension de la maladie, de nous-mêmes, de notre vécu ? Et enfin... Qu'est-ce que notre inconscient disséminé dans l'exoconscience nous apprend de nous-mêmes, notre maladie et de notre vécu ? À ce niveau-là, on peut aussi déconstruire les symptômes. C'est-à-dire qu'une hallucination n'est que l'inconscient qui se transforme en schéma, qui se transforme en distorsion cognitive, qui se transforme en pensée, qui se transforme en interprétation, puis en délire, et au final, ça va donner une hallucination. La psychanalyse inversée est donc à la fois une déconstruction fonctionnelle, mais aussi une déconstruction structurelle des symptômes. Elle est aussi une analyse totale, dans le sens où, on l'a vu, elle est horizontale, c'est-à-dire qu'elle va de l'inconscient de l'individu à l'exoconscience et à l'environnement, est verticale, parce qu'elle va de l'univers à l'inconscient, mais elle prend également en compte le futur, puisque je crois que l'homme est une équation, et que penser au futur donne un sens à ce que l'on vit et ce que l'on a vécu. Je vais même plus loin, et je prends en compte la conception que l'individu a de ce qui se passe après la mort. Ça aussi peut faire sens. Attention, je ne suis pas du tout religieux, je n'ai rien contre les religions, mais là je parle de spiritualité, pas du tout de religion. On reparlera de ce concept d'équation quand on parlera de plus de philosophie dans les podcasts qui viendront plus tard. C'est aussi une analyse qui doit se faire sous le mode d'un entretien semi-directif, c'est-à-dire que le psychanalyste doit diriger un minimum l'entretien. Ceci parce que d'une part la personne ne va pas forcément... spontanément avoir l'idée de faire ce travail spécifique. Et puis d'autre part, l'individu ne va pas forcément savoir par quoi commencer. Et une explication de ce travail est nécessaire en amont. La dernière étape de la psychanalyse inversée serait, une fois que l'inconscient est rentré à sa place, de tirer la chasse de l'inconscient en utilisant la méditation couplée à la respiration ventrale, à de la cohérence cardiaque. Et je propose aussi d'ajouter à cela ce que j'appelle l'orthokinésie psychique que j'ai conçu exprès pour ces problèmes et dont je parlerai plus en détail dans mon troisième podcast. Ici, je veux dire qu'il faut se mettre dans un état de méditation profonde, en commençant par se concentrer sur sa respiration en position de méditation, puis en faisant des exercices de respiration ventrale, où vous allez respirer par le ventre et par le nez profondément. Vous allez garder cette inspiration jusqu'à ce que l'effet que vous êtes censé avoir au niveau cérébral s'arrête. ou que vous vous sentiez le besoin de respirer. Vous expirez par la bouche, comme si vous souffliez dans une paille, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air dans vos poumons, et vous recommencez jusqu'à vous sentir plus serein. A ça, vous ajoutez de la cohérence cardiaque, c'est-à-dire que vous faites tout ce que je viens de vous dire, mais sur un rythme qui favorise la cohérence cardiaque. La cohérence cardiaque est une manière de respirer, sur un certain rythme, qui va mettre votre respiration et votre cœur en phase. Ceci permet de ralentir les pensées du cerveau, et donc de se calmer. La psychanalyse inversée que je propose est aussi compatible avec toutes les autres thérapies existantes. J'aimerais un jour d'ailleurs pouvoir faire de la recherche sur un nouveau type de thérapie. La thérapie assistée par Psychadelic développée par les hôpitaux universitaires de Genève m'intéresse d'ailleurs beaucoup. Alors évidemment, il ne s'agit pas de donner des Psychédelic à des psychotiques, ce qui serait catastrophique, évidemment. mais de s'inspirer de ce genre de thérapie en utilisant la psychanalyse inversée, couplée avec une injection d'un produit qui lirait les neurones entre eux, comme on soude un circuit imprimé. Alors, je ne suis pas un spécialiste en neuropsychologie, mais il y a apparemment dans la schizophrénie 4 sites cérébraux, c'est-à-dire 4 endroits dans le cerveau, qui sont infectés d'une manière ou d'une autre. Tout d'abord, il y a le striatum, qui régule notamment la motivation et les impulsions, qui se trouve au centre du cerveau. et qui, lui, dans la schizophrénie, a un taux de dopamine trop élevé. Je rappelle que la dopamine est un neurotransmetteur du plaisir et que les neurotransmetteurs sont, eux, des composés chimiques libérés par les neurones qui favorisent ou s'opposent à la transmission de la fuie nerveuse d'un neurone à l'autre. Le deuxième site affecté dans la schizophrénie est le cortex préfrontal dorsolatéral, qui, lui, est à l'avant du cerveau. Il permet l'élaboration de certains processus cognitifs qui sont en fin de compte des opérations mentales qui sont en lien avec le traitement de l'information. Lui, dans la schizophrénie, il a un taux de dopamine qui n'est pas assez élevé. Le troisième site affecté dans la schizophrénie sont les ventricules. Les ventricules sont un ensemble de cavités à l'intérieur du cerveau. Eux, dans la schizophrénie, ils sont hypertrophiés, c'est-à-dire trop grosses. Le quatrième site est le cervelet, qui est situé à l'arrière du crâne et qui a plusieurs fonctions. Et lui, dans la schizophrénie... il a aussi certaines anomalies. On peut aussi parler, en dehors de ces 4 sites, d'un déficit en glutamate. Le glutamate étant un neurotransmetteur favorisant la transmission dans la fuie nerveuse, mais on peut aussi parler d'un blocage de sites de NMDA, c'est-à-dire ce sont des récepteurs du glutamate. Dans les nouvelles thérapies, il faudra aller au-delà des problèmes de dopamine, de glutamate et de tout ce que je viens de lister. Peut-être y a-t-il une variable confondue quand on touche à la dopamine ou au glutamate. aux effets de l'olanzapine, qui est un médicament que l'on ne voit pas et qui est commune à tous ces sites cérébraux. Pour expliquer vite fait, une variable confondue est une variable qui a un effet sur ce qui est mesuré, sans qu'on sache qu'elle existe, puisque les effets sont attribués à la variable qu'on est en train d'étudier. Donc voilà, un peu ce que je voulais vous dire concernant les psychoses et leur traitement. Pas tout ce que je vous ai dit ici est bien nouveau, évidemment. Mais je crois que la première partie concernant la psychanalyse inversée va pouvoir débloquer bien des situations qui semblaient désespérées. Moi-même, je suis passé de délires bien costauds et bien construits à des symptômes qui sont maintenant résiduels et à pouvoir aujourd'hui baisser mon traitement de plus en plus bas grâce à cette déconstruction ou à cette psychanalyse inversée. D'ailleurs, ça m'intéresserait beaucoup de savoir dans vos commentaires où vous en êtes de vos symptômes, combien de temps ça fait que vous les avez, ont-ils changé au cours du temps ? Comment faites-vous pour les gérer au quotidien ? Et avez-vous déjà essayé de les déconstruire fonctionnellement ou structurellement, comme je l'ai expliqué avec la psychanalyse inversée ? Et cela a-t-il changé quelque chose ? Alors évidemment, tout ce que je viens de vous dire maintenant ne remplace pas, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, le fait de prendre son traitement, de continuer à avoir son psychiatre et de continuer à avoir son psychothérapeute. Si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Ce que je vous dis ici, ce n'est qu'à prendre en compte en plus de tout cela. Enfin, voilà voilà, j'espère que tout ça vous a intéressé. Le prochain podcast sera sur la philosophie que j'ai imaginée et que je trouve adaptée aux psychoses. et surtout à la schizophrénie, mais qui peut aussi s'adapter à d'autres psychopathologies. Moi, je l'appelle le non-existentialisme. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spiral1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un eurosymbolique sur le site. Quant à Colo, il m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast. Donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Je vous laisse donc maintenant avec une chanson d'un groupe qui m'a beaucoup soutenu et motivé pendant ma maladie. C'est Tomorrow de Pennywise. Allez, je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Ciao ciao ! Merci.

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