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spiral1894 - le podcast. Écrits venus d'un monde mourant

Épisode bonus 1: un psychotique pour les psychotiques, un remède contre la bourgeoisie de l'angoisse

Épisode bonus 1: un psychotique pour les psychotiques, un remède contre la bourgeoisie de l'angoisse

10min |29/09/2024|

32

Play
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10min |29/09/2024|

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Description

Cet épisode est un épisode bonus où je vous dis qui je suis pour vous proposer des thérapies, de la philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner le rétablissement des personnes atteintes de psychose.

Je parle de ma maladie, le trouble schizo-affectif, de mes symptômes et comment j'en suis arrivé à les maîtriser.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui suis-je ? Qui suis-je pour vous parler de psychanalyse inversée dans le premier épisode de ce podcast ? Qui suis-je pour essayer de concocter des outils thérapeutiques, une philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner les gens vers le rétablissement de leur psychose ? Eh bien je vais vous le dire dans ce bonus qui s'intitule Un psychotique pour les psychotiques: un remède contre la bourgeoisie de l'angoisse. Bonjour ou bonsoir. Vous êtes sur le podcast Spirale1894 et je suis Spirale1894. Donc, qui suis-je ? Bon, je ne vais pas vous raconter toute ma vie parce que la moitié n'a aucun intérêt et surtout pour le sujet qui nous intéresse dans ce podcast. J'ai une licence en psychologie et un master 2 européen en droit et sciences du travail. Je suis de père et mère français. Mais j'ai pas mal voyagé dans ma jeunesse. Je suis né au Ghana, j'ai vécu 6 ans en Australie, 6 ans au Canada. Et puis après j'ai voyagé à travers tous les Etats-Unis et une partie de l'Europe. Mes problèmes de santé ont commencé quand j'avais 16 ans et que nous sommes rentrés en France après le Canada. Le déchirement et la coupure avec mes racines ont été tellement radicaux que j'ai commencé par sombrer dans une grosse dépression. Puis est venue l'anxiété et l'angoisse. C'était la phase prodromique, cette phase étant la phase... qui précède le premier épisode psychotique, et finalement je suis tombé malade d'une schizophrénie dysthymique, on peut aussi parler de trouble schizoaffectif. Les causes de ma maladie étaient à la fois génétiques, ma tante du côté de ma mère avait elle aussi des problèmes, traumatiques avec un traumatisme précoce de harcèlement, environnementaux, dû au changement de pays et d'amis, mes nouveaux amis français étant horribles humainement, et également d'origine toxique, parce que j'étais accro au cannabis. Au début de ma maladie, j'en ai vraiment chié. J'avais des délires de persécution qui allaient assez loin quand même, et qui me mettaient dans les états de colère, de haine, de dépression, d'anxiété et d'angoisse extrêmes. Mes délires, c'était du style, j'étais persuadé que le monde entier voulait ma mort. Parfois que la télé, la radio, ce que je disais me parlait. Je pensais aussi qu'on pouvait lire dans mes pensées. Pendant très longtemps, la nuit, dans mon lit, je parlais à travers une caméra. qui n'existait pas bien entendu, et je pensais parler aux voisins de l'autre côté de la cour. Dans cette période-là, de 1998 à 2007, j'ai fait pas mal de séjours à l'hôpital psychiatrique. Puis après quelques séjours début 2010, les choses se sont calmées, et j'ai décidé que je ne mettrai plus un pied dans une clinique psy, et jusqu'à maintenant, 2024, ça a tenu. Pour ce qui est des cachetons, j'ai commencé par du Risperdal, qui est un antipsychotique. Avec du Zoloft, qui est un antidépresseur. Mais le Zoloft me faisait monter dans les tours, donc on a fini par me donner du Téralithe, qui est un thymorégulateur, et un second antipsychotique, le Xeroquel. Entre temps, on avait changé le Risperdal pour du Solian. J'ai toujours été sceptique de la façon dont on était pris en charge en psy, de façon générale. Déjà, de mon temps au moins, on ne vous disait pas ce dont vous souffrez au début. Maintenant, pour répondre à ça, ils vous disent que c'est parce qu'ils ne veulent pas vous enfermer dans un diagnostic. Ok, mais quand ils vous disent que vous allez prendre des cachetons jusqu'à la fin de votre vie, est-ce que ce n'est pas aussi enfermer la personne dans sa maladie et dans une fatalité morbide ? Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas aller voir un psychiatre ou prendre un traitement. Même moi aujourd'hui, malgré le fait que je l'ai bien baissé et que je vais continuer à les baisser de façon concertée avec mon psy, je prends un traitement. et je vois mon psy. Bon, certes, je ne le vois que très rarement, et avant tout pour qu'il me donne l'ordonnance du traitement, mais voilà, quoi. Et puis, pour ce qui est des psychologues, alors évidemment, je ne crache pas, bien sûr, sur les nombreuses séances de thérapie que j'ai faites. J'ai fait de la TCC, de la rémédiation cognitive, de la psychanalyse, voilà. Et ça m'a fait du bien, je suis convaincu que ça m'a fait du bien. Mais ça m'a mené jusqu'à un certain point, et pas vraiment plus quoi. D'ailleurs en aparté aussi entre vous et moi, j'ai été témoin du recrutement des psychologues, et du travail de certains, et en tout cas pour certains, vous pouvez avoir assez peur. Mais bon ça vous le verrez. Moi, en tout cas, depuis la fin de ma licence de psychologie, je ne veux plus en voir un seul. C'est fini. Je suis vacciné. Alors pourquoi, moi, je souhaite aider mes pères à s'en sortir ? Parce que j'ai maintenant 44 ans et que je maîtrise parfaitement ma maladie. Comme je vous ai dit, je ne vois presque plus mon psychiatre. J'arrive à baisser mon traitement et je ne veux plus voir un psychologue de ma vie. Alors après, il y a d'autres choses qui se sont améliorées dans ma vie. Comme ma vie sociale, avec mes amis, le fait d'être en activité et tout ça. Il faut dire que j'ai l'expérience de ma maladie maintenant. Et je sais la gérer. Mais c'est aussi en appliquant des thérapies comme la psychanalyse inversée et l'orthokinésie psychique que j'arrive à m'en sortir. Évidemment, je n'aurais jamais eu cette démarche si j'avais été au début de ma maladie ou en pleine crise, évidemment. Après, je pense profondément que des gens qui ont vécu les maladies qu'ils traitent ferait de meilleurs psychologues. Je ne dis pas qu'on ne peut pas être psychologue sans avoir eu une expérience de la maladie psychique. Une personne peut très bien être très intelligente ou avoir besoin de savoir sur une maladie, mais ça ne remplacera pas l'expérience de la maladie. Les recruteurs veulent toujours des gens avec de l'expérience. Et donc quoi de plus formateur que la maladie elle-même ? Alors ça existe déjà les psys qui ont une maladie psychique, mais je pense que de façon globale... Les gens ne veulent pas recruter de psy malade. On parle souvent de l'ouverture d'esprit des scientifiques. Ben là, dans ce cas-là, ce n'est pas le cas. Même aussi, on parle beaucoup de déstigmatisation, qui est beaucoup prônée par les psy eux-mêmes, mais qui ne s'applique pas au métier de psychothérapeute, par exemple. Et moi, j'ai un peu peur de ce que j'appelle les bourgeois de l'angoisse. Les gens qui sont parfaits, vous savez, ou qui ont très peu d'angoisse, ou qui ont l'angoisse de temps en temps. qui essaye de comprendre et de dire aux malades psychiques comment faire. Moi, je sais ce qu'il a ressenti, je sais les délires qu'il a eus, je sais par où il est passé, même s'il y aura toujours une part qui relève de l'individu, mais ça c'est pareil pour n'importe quel psy, dans tous les cas. Moi, avec ce podcast, je vous aide en m'aidant moi-même, même si au final le focus est sur vous, évidemment. Mais je crois beaucoup à l'échange en thérapie. Le patient est expert de sa problématique, normal. Le psy est expert des différents troubles et du fonctionnement psychique d'un individu. Mais c'est dans l'échange qu'il se passe quelque chose, et le psy en tire tout autant que le patient dans l'affaire. Alors évidemment, ce n'est pas très nouveau, je sais bien, je suis bien au courant que ce n'est pas nouveau tout ça. Mais parfois, quand je vois certains psys, permettez-moi de douter quand même un petit peu. Et puis ce que je vous propose comme thérapie, philosophie, littérature, poésie et musique, ce sont des choses qui moi m'ont manqué après avoir tout essayé, même l' EMDR, et qui n'étaient pas proposées aux psychotiques. Il me semblait donc qu'il y avait un manque, et que ce manque empêchait un bon rétablissement de ce genre de maladie. Je ne rejette pas du tout les autres approches. La mienne est juste en plus des autres. Donc voilà qui je suis pour vous parler de tout ça. Parlez-moi un peu de votre expérience de la maladie dans les commentaires, parce que je sais qu'il y a une variabilité individuelle qui peut être importante. Donc allez-y, parlez-moi de votre expérience, ça nous intéresse à tous et ça m'intéresse à moi tout particulièrement, donc allez-y. Alors, je vous parle de tout ça, mais évidemment, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, il faut continuer à prendre votre traitement, continuer à voir votre psychiatre. et continuez à avoir votre psychothérapeute. Et si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute, et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Donc, l'épisode 2 du podcast sera sur la philosophie que j'imaginais et que je trouve adaptée aux psychoses et surtout à la schizophrénie. mais qui peut s'adapter à d'autres psychopathologies. Je l'appelle le non-existentialisme. Cet épisode 2 sera diffusé normalement au début novembre. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spirale1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un euro symbolique. Colo m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast, donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Allez ! Je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Cia ciao !

Description

Cet épisode est un épisode bonus où je vous dis qui je suis pour vous proposer des thérapies, de la philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner le rétablissement des personnes atteintes de psychose.

Je parle de ma maladie, le trouble schizo-affectif, de mes symptômes et comment j'en suis arrivé à les maîtriser.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui suis-je ? Qui suis-je pour vous parler de psychanalyse inversée dans le premier épisode de ce podcast ? Qui suis-je pour essayer de concocter des outils thérapeutiques, une philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner les gens vers le rétablissement de leur psychose ? Eh bien je vais vous le dire dans ce bonus qui s'intitule Un psychotique pour les psychotiques: un remède contre la bourgeoisie de l'angoisse. Bonjour ou bonsoir. Vous êtes sur le podcast Spirale1894 et je suis Spirale1894. Donc, qui suis-je ? Bon, je ne vais pas vous raconter toute ma vie parce que la moitié n'a aucun intérêt et surtout pour le sujet qui nous intéresse dans ce podcast. J'ai une licence en psychologie et un master 2 européen en droit et sciences du travail. Je suis de père et mère français. Mais j'ai pas mal voyagé dans ma jeunesse. Je suis né au Ghana, j'ai vécu 6 ans en Australie, 6 ans au Canada. Et puis après j'ai voyagé à travers tous les Etats-Unis et une partie de l'Europe. Mes problèmes de santé ont commencé quand j'avais 16 ans et que nous sommes rentrés en France après le Canada. Le déchirement et la coupure avec mes racines ont été tellement radicaux que j'ai commencé par sombrer dans une grosse dépression. Puis est venue l'anxiété et l'angoisse. C'était la phase prodromique, cette phase étant la phase... qui précède le premier épisode psychotique, et finalement je suis tombé malade d'une schizophrénie dysthymique, on peut aussi parler de trouble schizoaffectif. Les causes de ma maladie étaient à la fois génétiques, ma tante du côté de ma mère avait elle aussi des problèmes, traumatiques avec un traumatisme précoce de harcèlement, environnementaux, dû au changement de pays et d'amis, mes nouveaux amis français étant horribles humainement, et également d'origine toxique, parce que j'étais accro au cannabis. Au début de ma maladie, j'en ai vraiment chié. J'avais des délires de persécution qui allaient assez loin quand même, et qui me mettaient dans les états de colère, de haine, de dépression, d'anxiété et d'angoisse extrêmes. Mes délires, c'était du style, j'étais persuadé que le monde entier voulait ma mort. Parfois que la télé, la radio, ce que je disais me parlait. Je pensais aussi qu'on pouvait lire dans mes pensées. Pendant très longtemps, la nuit, dans mon lit, je parlais à travers une caméra. qui n'existait pas bien entendu, et je pensais parler aux voisins de l'autre côté de la cour. Dans cette période-là, de 1998 à 2007, j'ai fait pas mal de séjours à l'hôpital psychiatrique. Puis après quelques séjours début 2010, les choses se sont calmées, et j'ai décidé que je ne mettrai plus un pied dans une clinique psy, et jusqu'à maintenant, 2024, ça a tenu. Pour ce qui est des cachetons, j'ai commencé par du Risperdal, qui est un antipsychotique. Avec du Zoloft, qui est un antidépresseur. Mais le Zoloft me faisait monter dans les tours, donc on a fini par me donner du Téralithe, qui est un thymorégulateur, et un second antipsychotique, le Xeroquel. Entre temps, on avait changé le Risperdal pour du Solian. J'ai toujours été sceptique de la façon dont on était pris en charge en psy, de façon générale. Déjà, de mon temps au moins, on ne vous disait pas ce dont vous souffrez au début. Maintenant, pour répondre à ça, ils vous disent que c'est parce qu'ils ne veulent pas vous enfermer dans un diagnostic. Ok, mais quand ils vous disent que vous allez prendre des cachetons jusqu'à la fin de votre vie, est-ce que ce n'est pas aussi enfermer la personne dans sa maladie et dans une fatalité morbide ? Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas aller voir un psychiatre ou prendre un traitement. Même moi aujourd'hui, malgré le fait que je l'ai bien baissé et que je vais continuer à les baisser de façon concertée avec mon psy, je prends un traitement. et je vois mon psy. Bon, certes, je ne le vois que très rarement, et avant tout pour qu'il me donne l'ordonnance du traitement, mais voilà, quoi. Et puis, pour ce qui est des psychologues, alors évidemment, je ne crache pas, bien sûr, sur les nombreuses séances de thérapie que j'ai faites. J'ai fait de la TCC, de la rémédiation cognitive, de la psychanalyse, voilà. Et ça m'a fait du bien, je suis convaincu que ça m'a fait du bien. Mais ça m'a mené jusqu'à un certain point, et pas vraiment plus quoi. D'ailleurs en aparté aussi entre vous et moi, j'ai été témoin du recrutement des psychologues, et du travail de certains, et en tout cas pour certains, vous pouvez avoir assez peur. Mais bon ça vous le verrez. Moi, en tout cas, depuis la fin de ma licence de psychologie, je ne veux plus en voir un seul. C'est fini. Je suis vacciné. Alors pourquoi, moi, je souhaite aider mes pères à s'en sortir ? Parce que j'ai maintenant 44 ans et que je maîtrise parfaitement ma maladie. Comme je vous ai dit, je ne vois presque plus mon psychiatre. J'arrive à baisser mon traitement et je ne veux plus voir un psychologue de ma vie. Alors après, il y a d'autres choses qui se sont améliorées dans ma vie. Comme ma vie sociale, avec mes amis, le fait d'être en activité et tout ça. Il faut dire que j'ai l'expérience de ma maladie maintenant. Et je sais la gérer. Mais c'est aussi en appliquant des thérapies comme la psychanalyse inversée et l'orthokinésie psychique que j'arrive à m'en sortir. Évidemment, je n'aurais jamais eu cette démarche si j'avais été au début de ma maladie ou en pleine crise, évidemment. Après, je pense profondément que des gens qui ont vécu les maladies qu'ils traitent ferait de meilleurs psychologues. Je ne dis pas qu'on ne peut pas être psychologue sans avoir eu une expérience de la maladie psychique. Une personne peut très bien être très intelligente ou avoir besoin de savoir sur une maladie, mais ça ne remplacera pas l'expérience de la maladie. Les recruteurs veulent toujours des gens avec de l'expérience. Et donc quoi de plus formateur que la maladie elle-même ? Alors ça existe déjà les psys qui ont une maladie psychique, mais je pense que de façon globale... Les gens ne veulent pas recruter de psy malade. On parle souvent de l'ouverture d'esprit des scientifiques. Ben là, dans ce cas-là, ce n'est pas le cas. Même aussi, on parle beaucoup de déstigmatisation, qui est beaucoup prônée par les psy eux-mêmes, mais qui ne s'applique pas au métier de psychothérapeute, par exemple. Et moi, j'ai un peu peur de ce que j'appelle les bourgeois de l'angoisse. Les gens qui sont parfaits, vous savez, ou qui ont très peu d'angoisse, ou qui ont l'angoisse de temps en temps. qui essaye de comprendre et de dire aux malades psychiques comment faire. Moi, je sais ce qu'il a ressenti, je sais les délires qu'il a eus, je sais par où il est passé, même s'il y aura toujours une part qui relève de l'individu, mais ça c'est pareil pour n'importe quel psy, dans tous les cas. Moi, avec ce podcast, je vous aide en m'aidant moi-même, même si au final le focus est sur vous, évidemment. Mais je crois beaucoup à l'échange en thérapie. Le patient est expert de sa problématique, normal. Le psy est expert des différents troubles et du fonctionnement psychique d'un individu. Mais c'est dans l'échange qu'il se passe quelque chose, et le psy en tire tout autant que le patient dans l'affaire. Alors évidemment, ce n'est pas très nouveau, je sais bien, je suis bien au courant que ce n'est pas nouveau tout ça. Mais parfois, quand je vois certains psys, permettez-moi de douter quand même un petit peu. Et puis ce que je vous propose comme thérapie, philosophie, littérature, poésie et musique, ce sont des choses qui moi m'ont manqué après avoir tout essayé, même l' EMDR, et qui n'étaient pas proposées aux psychotiques. Il me semblait donc qu'il y avait un manque, et que ce manque empêchait un bon rétablissement de ce genre de maladie. Je ne rejette pas du tout les autres approches. La mienne est juste en plus des autres. Donc voilà qui je suis pour vous parler de tout ça. Parlez-moi un peu de votre expérience de la maladie dans les commentaires, parce que je sais qu'il y a une variabilité individuelle qui peut être importante. Donc allez-y, parlez-moi de votre expérience, ça nous intéresse à tous et ça m'intéresse à moi tout particulièrement, donc allez-y. Alors, je vous parle de tout ça, mais évidemment, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, il faut continuer à prendre votre traitement, continuer à voir votre psychiatre. et continuez à avoir votre psychothérapeute. Et si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute, et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Donc, l'épisode 2 du podcast sera sur la philosophie que j'imaginais et que je trouve adaptée aux psychoses et surtout à la schizophrénie. mais qui peut s'adapter à d'autres psychopathologies. Je l'appelle le non-existentialisme. Cet épisode 2 sera diffusé normalement au début novembre. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spirale1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un euro symbolique. Colo m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast, donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Allez ! Je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Cia ciao !

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Cet épisode est un épisode bonus où je vous dis qui je suis pour vous proposer des thérapies, de la philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner le rétablissement des personnes atteintes de psychose.

Je parle de ma maladie, le trouble schizo-affectif, de mes symptômes et comment j'en suis arrivé à les maîtriser.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui suis-je ? Qui suis-je pour vous parler de psychanalyse inversée dans le premier épisode de ce podcast ? Qui suis-je pour essayer de concocter des outils thérapeutiques, une philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner les gens vers le rétablissement de leur psychose ? Eh bien je vais vous le dire dans ce bonus qui s'intitule Un psychotique pour les psychotiques: un remède contre la bourgeoisie de l'angoisse. Bonjour ou bonsoir. Vous êtes sur le podcast Spirale1894 et je suis Spirale1894. Donc, qui suis-je ? Bon, je ne vais pas vous raconter toute ma vie parce que la moitié n'a aucun intérêt et surtout pour le sujet qui nous intéresse dans ce podcast. J'ai une licence en psychologie et un master 2 européen en droit et sciences du travail. Je suis de père et mère français. Mais j'ai pas mal voyagé dans ma jeunesse. Je suis né au Ghana, j'ai vécu 6 ans en Australie, 6 ans au Canada. Et puis après j'ai voyagé à travers tous les Etats-Unis et une partie de l'Europe. Mes problèmes de santé ont commencé quand j'avais 16 ans et que nous sommes rentrés en France après le Canada. Le déchirement et la coupure avec mes racines ont été tellement radicaux que j'ai commencé par sombrer dans une grosse dépression. Puis est venue l'anxiété et l'angoisse. C'était la phase prodromique, cette phase étant la phase... qui précède le premier épisode psychotique, et finalement je suis tombé malade d'une schizophrénie dysthymique, on peut aussi parler de trouble schizoaffectif. Les causes de ma maladie étaient à la fois génétiques, ma tante du côté de ma mère avait elle aussi des problèmes, traumatiques avec un traumatisme précoce de harcèlement, environnementaux, dû au changement de pays et d'amis, mes nouveaux amis français étant horribles humainement, et également d'origine toxique, parce que j'étais accro au cannabis. Au début de ma maladie, j'en ai vraiment chié. J'avais des délires de persécution qui allaient assez loin quand même, et qui me mettaient dans les états de colère, de haine, de dépression, d'anxiété et d'angoisse extrêmes. Mes délires, c'était du style, j'étais persuadé que le monde entier voulait ma mort. Parfois que la télé, la radio, ce que je disais me parlait. Je pensais aussi qu'on pouvait lire dans mes pensées. Pendant très longtemps, la nuit, dans mon lit, je parlais à travers une caméra. qui n'existait pas bien entendu, et je pensais parler aux voisins de l'autre côté de la cour. Dans cette période-là, de 1998 à 2007, j'ai fait pas mal de séjours à l'hôpital psychiatrique. Puis après quelques séjours début 2010, les choses se sont calmées, et j'ai décidé que je ne mettrai plus un pied dans une clinique psy, et jusqu'à maintenant, 2024, ça a tenu. Pour ce qui est des cachetons, j'ai commencé par du Risperdal, qui est un antipsychotique. Avec du Zoloft, qui est un antidépresseur. Mais le Zoloft me faisait monter dans les tours, donc on a fini par me donner du Téralithe, qui est un thymorégulateur, et un second antipsychotique, le Xeroquel. Entre temps, on avait changé le Risperdal pour du Solian. J'ai toujours été sceptique de la façon dont on était pris en charge en psy, de façon générale. Déjà, de mon temps au moins, on ne vous disait pas ce dont vous souffrez au début. Maintenant, pour répondre à ça, ils vous disent que c'est parce qu'ils ne veulent pas vous enfermer dans un diagnostic. Ok, mais quand ils vous disent que vous allez prendre des cachetons jusqu'à la fin de votre vie, est-ce que ce n'est pas aussi enfermer la personne dans sa maladie et dans une fatalité morbide ? Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas aller voir un psychiatre ou prendre un traitement. Même moi aujourd'hui, malgré le fait que je l'ai bien baissé et que je vais continuer à les baisser de façon concertée avec mon psy, je prends un traitement. et je vois mon psy. Bon, certes, je ne le vois que très rarement, et avant tout pour qu'il me donne l'ordonnance du traitement, mais voilà, quoi. Et puis, pour ce qui est des psychologues, alors évidemment, je ne crache pas, bien sûr, sur les nombreuses séances de thérapie que j'ai faites. J'ai fait de la TCC, de la rémédiation cognitive, de la psychanalyse, voilà. Et ça m'a fait du bien, je suis convaincu que ça m'a fait du bien. Mais ça m'a mené jusqu'à un certain point, et pas vraiment plus quoi. D'ailleurs en aparté aussi entre vous et moi, j'ai été témoin du recrutement des psychologues, et du travail de certains, et en tout cas pour certains, vous pouvez avoir assez peur. Mais bon ça vous le verrez. Moi, en tout cas, depuis la fin de ma licence de psychologie, je ne veux plus en voir un seul. C'est fini. Je suis vacciné. Alors pourquoi, moi, je souhaite aider mes pères à s'en sortir ? Parce que j'ai maintenant 44 ans et que je maîtrise parfaitement ma maladie. Comme je vous ai dit, je ne vois presque plus mon psychiatre. J'arrive à baisser mon traitement et je ne veux plus voir un psychologue de ma vie. Alors après, il y a d'autres choses qui se sont améliorées dans ma vie. Comme ma vie sociale, avec mes amis, le fait d'être en activité et tout ça. Il faut dire que j'ai l'expérience de ma maladie maintenant. Et je sais la gérer. Mais c'est aussi en appliquant des thérapies comme la psychanalyse inversée et l'orthokinésie psychique que j'arrive à m'en sortir. Évidemment, je n'aurais jamais eu cette démarche si j'avais été au début de ma maladie ou en pleine crise, évidemment. Après, je pense profondément que des gens qui ont vécu les maladies qu'ils traitent ferait de meilleurs psychologues. Je ne dis pas qu'on ne peut pas être psychologue sans avoir eu une expérience de la maladie psychique. Une personne peut très bien être très intelligente ou avoir besoin de savoir sur une maladie, mais ça ne remplacera pas l'expérience de la maladie. Les recruteurs veulent toujours des gens avec de l'expérience. Et donc quoi de plus formateur que la maladie elle-même ? Alors ça existe déjà les psys qui ont une maladie psychique, mais je pense que de façon globale... Les gens ne veulent pas recruter de psy malade. On parle souvent de l'ouverture d'esprit des scientifiques. Ben là, dans ce cas-là, ce n'est pas le cas. Même aussi, on parle beaucoup de déstigmatisation, qui est beaucoup prônée par les psy eux-mêmes, mais qui ne s'applique pas au métier de psychothérapeute, par exemple. Et moi, j'ai un peu peur de ce que j'appelle les bourgeois de l'angoisse. Les gens qui sont parfaits, vous savez, ou qui ont très peu d'angoisse, ou qui ont l'angoisse de temps en temps. qui essaye de comprendre et de dire aux malades psychiques comment faire. Moi, je sais ce qu'il a ressenti, je sais les délires qu'il a eus, je sais par où il est passé, même s'il y aura toujours une part qui relève de l'individu, mais ça c'est pareil pour n'importe quel psy, dans tous les cas. Moi, avec ce podcast, je vous aide en m'aidant moi-même, même si au final le focus est sur vous, évidemment. Mais je crois beaucoup à l'échange en thérapie. Le patient est expert de sa problématique, normal. Le psy est expert des différents troubles et du fonctionnement psychique d'un individu. Mais c'est dans l'échange qu'il se passe quelque chose, et le psy en tire tout autant que le patient dans l'affaire. Alors évidemment, ce n'est pas très nouveau, je sais bien, je suis bien au courant que ce n'est pas nouveau tout ça. Mais parfois, quand je vois certains psys, permettez-moi de douter quand même un petit peu. Et puis ce que je vous propose comme thérapie, philosophie, littérature, poésie et musique, ce sont des choses qui moi m'ont manqué après avoir tout essayé, même l' EMDR, et qui n'étaient pas proposées aux psychotiques. Il me semblait donc qu'il y avait un manque, et que ce manque empêchait un bon rétablissement de ce genre de maladie. Je ne rejette pas du tout les autres approches. La mienne est juste en plus des autres. Donc voilà qui je suis pour vous parler de tout ça. Parlez-moi un peu de votre expérience de la maladie dans les commentaires, parce que je sais qu'il y a une variabilité individuelle qui peut être importante. Donc allez-y, parlez-moi de votre expérience, ça nous intéresse à tous et ça m'intéresse à moi tout particulièrement, donc allez-y. Alors, je vous parle de tout ça, mais évidemment, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, il faut continuer à prendre votre traitement, continuer à voir votre psychiatre. et continuez à avoir votre psychothérapeute. Et si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute, et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Donc, l'épisode 2 du podcast sera sur la philosophie que j'imaginais et que je trouve adaptée aux psychoses et surtout à la schizophrénie. mais qui peut s'adapter à d'autres psychopathologies. Je l'appelle le non-existentialisme. Cet épisode 2 sera diffusé normalement au début novembre. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spirale1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un euro symbolique. Colo m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast, donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Allez ! Je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Cia ciao !

Description

Cet épisode est un épisode bonus où je vous dis qui je suis pour vous proposer des thérapies, de la philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner le rétablissement des personnes atteintes de psychose.

Je parle de ma maladie, le trouble schizo-affectif, de mes symptômes et comment j'en suis arrivé à les maîtriser.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Qui suis-je ? Qui suis-je pour vous parler de psychanalyse inversée dans le premier épisode de ce podcast ? Qui suis-je pour essayer de concocter des outils thérapeutiques, une philosophie, de la littérature, de la poésie et de la musique pour accompagner les gens vers le rétablissement de leur psychose ? Eh bien je vais vous le dire dans ce bonus qui s'intitule Un psychotique pour les psychotiques: un remède contre la bourgeoisie de l'angoisse. Bonjour ou bonsoir. Vous êtes sur le podcast Spirale1894 et je suis Spirale1894. Donc, qui suis-je ? Bon, je ne vais pas vous raconter toute ma vie parce que la moitié n'a aucun intérêt et surtout pour le sujet qui nous intéresse dans ce podcast. J'ai une licence en psychologie et un master 2 européen en droit et sciences du travail. Je suis de père et mère français. Mais j'ai pas mal voyagé dans ma jeunesse. Je suis né au Ghana, j'ai vécu 6 ans en Australie, 6 ans au Canada. Et puis après j'ai voyagé à travers tous les Etats-Unis et une partie de l'Europe. Mes problèmes de santé ont commencé quand j'avais 16 ans et que nous sommes rentrés en France après le Canada. Le déchirement et la coupure avec mes racines ont été tellement radicaux que j'ai commencé par sombrer dans une grosse dépression. Puis est venue l'anxiété et l'angoisse. C'était la phase prodromique, cette phase étant la phase... qui précède le premier épisode psychotique, et finalement je suis tombé malade d'une schizophrénie dysthymique, on peut aussi parler de trouble schizoaffectif. Les causes de ma maladie étaient à la fois génétiques, ma tante du côté de ma mère avait elle aussi des problèmes, traumatiques avec un traumatisme précoce de harcèlement, environnementaux, dû au changement de pays et d'amis, mes nouveaux amis français étant horribles humainement, et également d'origine toxique, parce que j'étais accro au cannabis. Au début de ma maladie, j'en ai vraiment chié. J'avais des délires de persécution qui allaient assez loin quand même, et qui me mettaient dans les états de colère, de haine, de dépression, d'anxiété et d'angoisse extrêmes. Mes délires, c'était du style, j'étais persuadé que le monde entier voulait ma mort. Parfois que la télé, la radio, ce que je disais me parlait. Je pensais aussi qu'on pouvait lire dans mes pensées. Pendant très longtemps, la nuit, dans mon lit, je parlais à travers une caméra. qui n'existait pas bien entendu, et je pensais parler aux voisins de l'autre côté de la cour. Dans cette période-là, de 1998 à 2007, j'ai fait pas mal de séjours à l'hôpital psychiatrique. Puis après quelques séjours début 2010, les choses se sont calmées, et j'ai décidé que je ne mettrai plus un pied dans une clinique psy, et jusqu'à maintenant, 2024, ça a tenu. Pour ce qui est des cachetons, j'ai commencé par du Risperdal, qui est un antipsychotique. Avec du Zoloft, qui est un antidépresseur. Mais le Zoloft me faisait monter dans les tours, donc on a fini par me donner du Téralithe, qui est un thymorégulateur, et un second antipsychotique, le Xeroquel. Entre temps, on avait changé le Risperdal pour du Solian. J'ai toujours été sceptique de la façon dont on était pris en charge en psy, de façon générale. Déjà, de mon temps au moins, on ne vous disait pas ce dont vous souffrez au début. Maintenant, pour répondre à ça, ils vous disent que c'est parce qu'ils ne veulent pas vous enfermer dans un diagnostic. Ok, mais quand ils vous disent que vous allez prendre des cachetons jusqu'à la fin de votre vie, est-ce que ce n'est pas aussi enfermer la personne dans sa maladie et dans une fatalité morbide ? Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas aller voir un psychiatre ou prendre un traitement. Même moi aujourd'hui, malgré le fait que je l'ai bien baissé et que je vais continuer à les baisser de façon concertée avec mon psy, je prends un traitement. et je vois mon psy. Bon, certes, je ne le vois que très rarement, et avant tout pour qu'il me donne l'ordonnance du traitement, mais voilà, quoi. Et puis, pour ce qui est des psychologues, alors évidemment, je ne crache pas, bien sûr, sur les nombreuses séances de thérapie que j'ai faites. J'ai fait de la TCC, de la rémédiation cognitive, de la psychanalyse, voilà. Et ça m'a fait du bien, je suis convaincu que ça m'a fait du bien. Mais ça m'a mené jusqu'à un certain point, et pas vraiment plus quoi. D'ailleurs en aparté aussi entre vous et moi, j'ai été témoin du recrutement des psychologues, et du travail de certains, et en tout cas pour certains, vous pouvez avoir assez peur. Mais bon ça vous le verrez. Moi, en tout cas, depuis la fin de ma licence de psychologie, je ne veux plus en voir un seul. C'est fini. Je suis vacciné. Alors pourquoi, moi, je souhaite aider mes pères à s'en sortir ? Parce que j'ai maintenant 44 ans et que je maîtrise parfaitement ma maladie. Comme je vous ai dit, je ne vois presque plus mon psychiatre. J'arrive à baisser mon traitement et je ne veux plus voir un psychologue de ma vie. Alors après, il y a d'autres choses qui se sont améliorées dans ma vie. Comme ma vie sociale, avec mes amis, le fait d'être en activité et tout ça. Il faut dire que j'ai l'expérience de ma maladie maintenant. Et je sais la gérer. Mais c'est aussi en appliquant des thérapies comme la psychanalyse inversée et l'orthokinésie psychique que j'arrive à m'en sortir. Évidemment, je n'aurais jamais eu cette démarche si j'avais été au début de ma maladie ou en pleine crise, évidemment. Après, je pense profondément que des gens qui ont vécu les maladies qu'ils traitent ferait de meilleurs psychologues. Je ne dis pas qu'on ne peut pas être psychologue sans avoir eu une expérience de la maladie psychique. Une personne peut très bien être très intelligente ou avoir besoin de savoir sur une maladie, mais ça ne remplacera pas l'expérience de la maladie. Les recruteurs veulent toujours des gens avec de l'expérience. Et donc quoi de plus formateur que la maladie elle-même ? Alors ça existe déjà les psys qui ont une maladie psychique, mais je pense que de façon globale... Les gens ne veulent pas recruter de psy malade. On parle souvent de l'ouverture d'esprit des scientifiques. Ben là, dans ce cas-là, ce n'est pas le cas. Même aussi, on parle beaucoup de déstigmatisation, qui est beaucoup prônée par les psy eux-mêmes, mais qui ne s'applique pas au métier de psychothérapeute, par exemple. Et moi, j'ai un peu peur de ce que j'appelle les bourgeois de l'angoisse. Les gens qui sont parfaits, vous savez, ou qui ont très peu d'angoisse, ou qui ont l'angoisse de temps en temps. qui essaye de comprendre et de dire aux malades psychiques comment faire. Moi, je sais ce qu'il a ressenti, je sais les délires qu'il a eus, je sais par où il est passé, même s'il y aura toujours une part qui relève de l'individu, mais ça c'est pareil pour n'importe quel psy, dans tous les cas. Moi, avec ce podcast, je vous aide en m'aidant moi-même, même si au final le focus est sur vous, évidemment. Mais je crois beaucoup à l'échange en thérapie. Le patient est expert de sa problématique, normal. Le psy est expert des différents troubles et du fonctionnement psychique d'un individu. Mais c'est dans l'échange qu'il se passe quelque chose, et le psy en tire tout autant que le patient dans l'affaire. Alors évidemment, ce n'est pas très nouveau, je sais bien, je suis bien au courant que ce n'est pas nouveau tout ça. Mais parfois, quand je vois certains psys, permettez-moi de douter quand même un petit peu. Et puis ce que je vous propose comme thérapie, philosophie, littérature, poésie et musique, ce sont des choses qui moi m'ont manqué après avoir tout essayé, même l' EMDR, et qui n'étaient pas proposées aux psychotiques. Il me semblait donc qu'il y avait un manque, et que ce manque empêchait un bon rétablissement de ce genre de maladie. Je ne rejette pas du tout les autres approches. La mienne est juste en plus des autres. Donc voilà qui je suis pour vous parler de tout ça. Parlez-moi un peu de votre expérience de la maladie dans les commentaires, parce que je sais qu'il y a une variabilité individuelle qui peut être importante. Donc allez-y, parlez-moi de votre expérience, ça nous intéresse à tous et ça m'intéresse à moi tout particulièrement, donc allez-y. Alors, je vous parle de tout ça, mais évidemment, si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique, il faut continuer à prendre votre traitement, continuer à voir votre psychiatre. et continuez à avoir votre psychothérapeute. Et si vous avez une souffrance quelconque ou un trouble psychique et que vous n'avez entamé aucune démarche pour y remédier, allez consulter un psychiatre, un psychothérapeute, et prenez le traitement qu'ils vous donneront. Donc, l'épisode 2 du podcast sera sur la philosophie que j'imaginais et que je trouve adaptée aux psychoses et surtout à la schizophrénie. mais qui peut s'adapter à d'autres psychopathologies. Je l'appelle le non-existentialisme. Cet épisode 2 sera diffusé normalement au début novembre. N'oubliez pas de faire un tour et partager notre site internet spirale1894.fr où je viens d'accueillir un nouveau collègue qui s'appelle Colo et qui va ajouter du contenu à son espace blog personnel. Vous pouvez aussi trouver mon livre pour un euro symbolique. Colo m'a aussi aidé pour la production et la réalisation de ce podcast, donc un énorme merci à lui. Vous pouvez trouver tous les liens concernant les réseaux et le podcast sur la description. Allez ! Je vous souhaite bon courage et continuez de lutter. Cia ciao !

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