Speaker #0Oh là là, on est dans la merde. Mais on est dans la merde. Bon, ça va peut-être déprimer plus d'un, mais il va falloir qu'on se serre les coudes si on ne veut pas répéter les erreurs du passé. Eh salut, c'est Thomas de Spirit Explorer et bienvenue dans le récap, votre rendez-vous incontournable pour tout savoir sur les dernières actus du monde des spiritueux. Ce mois-ci, on plonge dans les nouvelles tendances qui font vibrer l'industrie et avec Noël et la tétrachie des vagues des nouvelles séries limitées en approche, et on débriefe sur les nouvelles annonces de Thierry Benita, grand patron de la maison du whisky, et Dave Brand, patron du whisky manuel sur la... possibilité d'un crash de l'industrie des whisky dans les années à venir. Et on fera aussi une petite brève sur le cataclysme chinois qui s'abat sur les producteurs de cognac à cause de l'état français. Alors prêt à découvrir ce qui se coule au monde des spiritues en septembre ? Let's go ! Pour commencer, le groupe Campari, déjà propriétaire de Glen Grant, a acquis une participation de 14,6% dans Capvin Holding pour 69,9 millions de livres, renforçant sa position sur le marché des whisky écossais. Capvin possède en effet directement les marques de Single Mal, Bunabane, Dead Sun, Tobermory et Ledeg, ainsi que les blends Kocic Leader et Black Bottle. Donc en gros, ils n'ont pas réussi à les racheter directement, donc ils rachètent la boîte qui avait des parts dans les marques pour pouvoir s'en occuper. Longue Taux a dévoilé sa collection souvenir composée de trois nouvelles couvées de rhum agricole. L'Intemporel à un assemblage de cannes rouges 65% et cannes bleues à 35%, reposé 6 mois en cuve en inox. La Tradition, un rhum de 3 ans vieilli en fût de cognac de 300 litres et passé 8 mois en cuve inox. Et Hommage, un assemblage de rhum vieilli 5 ans en fût de cognac de 300 litres également. Bruch Ladich dévoile sa nouvelle série Octomore 15 composée de trois nouveaux singles maltes fortement tourbés. Dans le détail, on a le 15.1, à 108,2 ppm, avié en fût de bourbon. Le 15.2, pour 108,2 ppm, en fût de vin et bourbon avec une finition cognac. Et le 15.3, pour 307,2 ppm, en fût de bourbon et de l'oroso. Bon, Octomore, comme on le sait, plus les années passent, plus ils sont forts en ppm, plus ils sont chers en tarot. Par contre, ce serait bien de donner ces ppm après distillation et pas avant. Ça permettrait de remettre un petit peu le niveau des ppm au même niveau que les autres. La distillerie de Soligny a enrichi sa gamme d'un premier single malt permanent, R de pleine, 46°C, passé entre autres en fût neuf, puis de pinot noir et de chardonnay. Takamaka, la distillerie de rhum des Seychelles, a sorti Napa Laz à 53,4°C, un nouveau rhum de sa collection Le Clos. Elle a été doublement distillée à 100% à partir de canne à sucre local. Un nouveau whisky pour le Pas-de-Calais, à Houles, près de Saint-Omer, la distillerie Persine. La Persin... Persine ? Pourquoi il met des Y ? La plus ancienne distillerie de grains en activité en France, célèbre pour son genévrier, livre ses deux premiers whisky. En suivant une partition originale, puisqu'il s'agit d'un single grain élaboré sur un mélange de malte, seigle et d'avoine, et passé par une quadruple distillation à flamme nue en alambic à repasse de cuivre, selon la tradition. Particularité maison supplémentaire, zéro filtration. Tout le porridge de céréales part dans le cucurbite, accentuant la présence de la matière première. Élevage en fulcognac et embouteillé à 54,1°C, limité à 5 ans d'exemplaire. Après son 2301 PNQA l'an dernier, Monguet, la plus vieille et première distillerie de rhum située à la Barbade, a dévoilé la deuxième édition de sa collection Single Aistet, 2402 VT18 D2 pour 55%. Allez gars, faut changer de nom. Mettez des A, des B, mais alors là, ça devient... incompréhensible. Donc c'est un rhum élaboré à partir de la récolte de canne à sucre de 2018 et vieillit 6 ans en fût de chêne blanc ayant contenu du bourbon. Selon un indicateur brandex YouGov, Ricard est la marque préférée des français. Bon je pense que ces indicateurs datent de avant qu'ils s'amusent à racheter les publicités pour le PSG parce que là ils sont un petit peu descendus là. Mauvais coup marketing les gars mauvais coup marketing. Suivi de près par Jack Daniels et Martini Bon par contre si on prend cet index sur les 18 derniers mois, c'est à... Aperol qui domine le classement, suivi par Captain Morgan et Polyakov. Bon, on ne va pas se faire de secrets, ces études-là sont faites sur les remontées des ventes en grande surface, donc en gros volume, donc ne sont pas forcément super indicateurs de ce que les amateurs vont consommer. Si on descend dans le classement, on va retrouver en 8ème position Saint-Jam, 9ème position Havana Club et 10ème position Label 5. Bon, 10ème position Label 5 avec que 7% de considération. Donc en gros, c'est très acheté, mais ce n'est pas très aimé. Ensuite, on a Warty Park qui fusionne ses gammes. Bon, bye bye le Rumbar. La première marque lancée par Warty Park disparaît. Ses références en Overproof et Silver voquent désormais sous pavillon Warty Park directement. Et le Gold disparaît. Si vous êtes amateur de cocktail Tiki, je vous conseille l'Overproof de chez Warty Park, donc avant qui s'appelait Rumbar Overproof, qui est le meilleur rapport qualité cuite pour faire des cocktails Tiki. Edrington a annoncé ce lundi son intention de vendre ses marques de whisky The Famous Gross et Naked. à William Grant & Soons, sous réserve d'approbation réglementaire pour un montant non divulgué. Bon, c'était déjà William Grant & Soons de toute façon qui avait la distribution internationale de ces produits-là. Donc en gros, ça sortirait du portefeuille de chez Edrington et ça irait directement sous la houlette de William Grant & Soons. Cette décision s'inscrit dans la stratégie d'Edrington de se concentrer sur les spiritueux ultra-préniums. Bah oui, la prénomisation comme d'habitude. Alors pour rappel, Edrington, ils sont propriétaires de The Macallan, Island Park et The Glenroth. Donc ils veulent virer les petites marques qui font du volume et qui ne rapportent pas d'argent pour se concentrer sur les ultra-preniums et s'inscrire dans une dynamique de prénomisation de ces produits. Kavalan Distillerie, la distillerie de whisky taïwanaise, a présenté L'Anne, une édition limitée exclusivement à l'export, donc qui ne sera pas disponible sur Taïwan, vieillit en fût de Bourbon et de Porto, puis a fini en fût STR. Il sera présenté en Europe lors du Whisky Live la semaine prochaine. Toguchi, quant à elle, dévoile une nouvelle référence qui s'appelle Toguchi Mizunara, donc un single mal vieillit 5 ans en fut de Mizunara. Et si vous voulez la goûter, elle sera en exclusivité dévoilée au Whiskey Live, puisque de toute façon, cette année, toutes les nouvelles séries limitées et tous les nouveaux produits premium seront présentés au Whiskey Live. Petit retour maintenant sur le salon du gaz Club Expert qui avait lieu le 15 et 16 septembre dernier. Le salon Club du gaz expert, c'est le salon... du distributeur Kleduga qui a lieu tous les ans et qui permet de présenter toutes les nouvelles séries limitées ou les nouvelles marques qui rentrent dans son portefeuille de distribution. Alors malheureusement cette année, au salon des nouveautés, il n'y avait pas grand chose à présenter. On aura un Santa Teresa qui sort un Rum Arabica Coffee Cask Finish soit une édition limitée de leur Rum affiné dans des fûts de chêne ayant préalablement contenu une infusion à froid de Rum avec des grains de café. Donc en gros, ils ont fait une première série de Rum macérée avec du café ils l'ont vidé et ils l'ont re-rempli avec un rhum pour faire un affinage très torréfié. Les rhum Colama sortent une édition limitée avec un finish en fût de whisky de la distillerie française Roselier. Roselier, ils sont présents partout pour faire des finishes, c'est incroyable. Hautefeuille, la distillerie de whisky de Picardie a dévoilé une nouvelle expression. Single Farm, leur whisky a subi trois affinages différents. Un ex-cognac, un ex-rhum et un ex-fût de chêne américain ayant contenu du whisky tourbé. Le résultat donne un whisky très... très légèrement tourbée à 15 ppm. Donc c'est vraiment très très léger, c'est vraiment sur la finesse. Bon, sujet du jour maintenant ! On est dans une méga merde ! Pour comprendre ce qui est en train de se passer, on va prendre en compte plusieurs données. Tout d'abord, on a la SWA, l'association des producteurs de whisky écossais, qui rapporte pour le premier trimestre 2024 une baisse stratosphérique de plus de 10% au global. Donc on a toujours quand même les Etats-Unis qui sont leaders sur le marché mais avec une baisse à 3,5%. La France quant à elle dévisse à plus de 32% de baisse des achats, des exports de whisky écossais sur le premier trimestre. Le seul pays qui enregistre une augmentation c'est l'Inde avec plus 11%. Donc couplé à ça on a une interview de Thierry Beignat, grand patron de la maison du whisky, donc l'homme qui fait un peu la pluie et le beau temps sur le whisky en France. qui a indiqué qu'aujourd'hui, le monde est un peu plus en crise. Il faut donc faire très attention à ce que tu proposes, à ne pas avoir des marques trop marginales. Il y a des marques qui se marginalisent par le prix, qui, selon moi, est un peu excessive. Donc en gros, là, il parle essentiellement des marques comme Dalmore, qui a carrément augmenté ses prix de vente de plus de 20 euros et qui s'est clairement placé sur le marché de l'ultra-prénium. Ce qui n'est pas réjouissant pour nos consommateurs parce que ce qu'on appelle la préniumisation des produits, c'est qu'en gros, tu as le même produit qu'avant, sauf qu'on va augmenter le prix significativement, mais vraiment de... 10, 20, 30, 40 euros pour se placer sur le marché très haut de gamme sans rien changer d'autre. Ce qui ne va pas du tout en alignement avec la politique actuelle de vente qui, quand on prend des marques par exemple comme Signatory, embouteilleur indépendant, un des plus gros embouteilleurs indépendants du monde, qui lui de son côté par contre a subi une déflation de ses prix. Ils ont choisi de diminuer les prix de vente de ces produits. Mais Thierry Beignard parle carrément de Whiskey Lock. Je pense même que c'est un peu ce qui est en train de se passer. Je suis très inquiet pour toutes les petites distilleries indépendantes qui ont investi, et là, elles n'en peuvent plus. Alors c'est très alarmant comme déclaration, car la dernière crise semblable date des années 84-90 et a vu fermer un nombre incalculable de distilleries causaises. De mémoire, on est à un peu plus de 50% des distilleries qui avaient fermé à ce moment-là. faute d'arriver à vendre leur production. Donc ensuite il revient un petit peu sur les whisky japonais et dresse un constat qui est sans appel. Les whisky japonais aujourd'hui il y en a plein, il y en a trop et eux au lieu d'être à 80 euros, ils sont à 3 ans. Bon au moins on est d'accord là-dessus. Bon il se fait quand même un peu des comiques dans l'interview car étant un des acteurs principaux du milieu, accuser des produits d'être trop chers alors qu'il a contribué depuis le début à la prénumisation et l'inflation des produits, faut peut-être pas pousser mamie dans les orties non plus quoi. Pour rajouter sur les nouvelles petites distilleries en bouteillons indépendants dont je fais partie, Les petits qui se lancent, j'ai du mal à comprendre. J'avoue que je ne regarde pas trop. Sincèrement, je regarde les classiques, les plus établis, ceux avec lesquels on a l'habitude de travailler. Alors je te rappelle que c'est quand même toi qui a lancé en 2022 la gamme The Avantgardiste, où il est noté sur la plaquette L'univers dédié aux distilleries et créateurs de spiritueux d'avant-garde, la sélection TAG de la Maison du Whisky propose des marques très confidentielles qui ne demandent qu'à être découvertes Tu peux pas d'un côté dire que tu comprends pas les petites distilleries qui sont en train de se créer, surtout en France où on a une tétrachier de nouvelles petites distilleries qui sont en train de se monter. avec un terroir et qui sont beaucoup plus fun et beaucoup plus à la pointe de la technologie et qu'il faut se recentrer sur les gros porteurs, sortent toujours la même chose et ne prennent zéro risque. Donc je sais bien que business est business, mais tu pourrais quand même nous aider un petit peu plus. Bon, le monsieur n'est quand même pas très rassurant sur le marché des spiritueux et ce n'est pas le seul. Dave Brand, qui est analyste et qui livre ses analystes mondiales sur la consommation du whisky sur son site internet The Whisky Manual, souligne que l'industrie traverse une... période très difficile avec une baisse des ventes aux exportations aggravée par une surproduction et un néo prohibitionnisme alors le néo prohibitionnisme c'est quoi vous savez en ce moment il ya beaucoup sur internet ou autres des petites vidéos de gens qui passent sur des journaux télévisés des artistes des stars qui disent ah non mais moi depuis que j'ai arrêté de boire je vais vachement mieux dans la vie oui bah si En arrêtant de boire, tu vas vachement mieux dans ton avis, c'est que déjà à la base, tu avais un problème avec l'alcool. Mais je ne vais pas m'énerver sur ce sujet pour l'instant, on va attendre le mois de janvier qui approche. Vous savez le dry January, le mois sans alcool. Et on reviendra sur cette nouvelle tendance qui vise à dire qu'on va mieux dans la vie quand on ne consomme pas d'alcool et qu'on devrait mieux consommer des alcools sans alcool. Alcool sans alcool, déjà dans cette phrase il y a un problème. Mais on y reviendra sur un sujet beaucoup plus détaillé au mois de janvier. La situation lui rappelle aussi la crise, le whisky lock des années 80-90, où la chute de la demande avait conduit à une guerre des prix désastreuse. Face à cela, Brand suggère que d'une part, il vaut mieux investir dans l'éducation des consommateurs et de réussir à maintenir des prix et des qualités abordables pour le consommateur. Donc, on arrête la prénomisation, le fait d'augmenter les prix comme pas possible, parce qu'avoir un positionnement des produits qui visent le luxe, certes augmente la marge nette de la bouteille, mais diminue aussi... le nombre de ventes. Donc l'un dans l'autre, c'est pas bon du tout. Ce qui recoupe bien les dires de Thierry Beignat. On va essayer de schématiser et de reprendre ça de façon plus simple. D'un côté, on a des stocks de whisky énormes pré-arrivés sur le marché et en face, on a une diminution de la consommation pour diverses raisons mais la principale, ça reste quand même notre porte-monnaie. Cette même situation s'est passée dans les années 80 et a complètement craché le marché et a forcé à fermer énormément de distilleries. Donc la solution avancée par plusieurs acteurs du marché et de réussir à garder un prix de vente pour le consommateur correct et de recentrer le marché sur les gros porteurs. Alors certes, je suis d'accord sur la dérive de la prénomisation comme je disais avant, j'en ai marre de payer des whisky à plus d'une centaine d'euros alors que je les achetais encore il y a 4 ou 5 ans 50, 55, 60 euros. C'est pas normal. clairement, surtout quand le jus à l'intérieur est exactement le même. La bouteille n'a pas changé, l'étiquette n'a pas changé. Il n'y a rien qui a changé. Mais la distillerie ou le distributeur s'est dit bah tiens, on va passer la bouteille à plus de 100 balles et puis on va viser une autre clientèle. On est plus dans du marketing que dans de la consommation d'amateurs, de spiritueux. Et ça, ça me fait péter les plombs. Mais d'un autre côté, je ne suis absolument pas d'accord avec l'idée de dire il faut se recentrer sur les gros porteurs et arrêter de promouvoir des petits distillateurs. Moi, par exemple, j'embouteille des spiritueux. Oui, au fait, je suis embouteilleur indépendant de spiritueux. Et moi, mon but, c'est de prendre des risques et de vous faire découvrir des petites séries. Donc, si demain, on se recentre plus sur les gros porteurs, on va retrouver en rayon le Lagavoline classique, le Macallan classique, le Dalmore classique. Et il est où le fun dans tout ça ? Il n'y en a pas. Clairement, il n'y en a pas. Bon, maintenant, au niveau des news autour des spiritueux, mais qui n'a rien à voir avec le glouglou. Donc, aujourd'hui, on a Naissan qui... pousse un énorme coup de gueule contre la municipalité martiniquaise, car Naissons a ses propres champs de canne à sucre à côté de la distillerie. Et en haut de ces champs de canne, sur une butte au-dessus, il y a un lotissement de maison qui est là depuis très très longtemps, qui fait que les gens, pour pouvoir accéder à ce petit village, ce petit lotissement, doivent traverser les champs de canne. Jusque-là, cette route était seulement accessible... pour les habitants de ce lotissement. Et c'était une petite route en terre. Mais la municipalité a décidé qu'elle voulait goudronner cette route pour rendre ce lotissement plus accessible. Malheureusement, le goudronnage de cette route pourrait faire perdre à Naissons son label bio. Donc s'il perd son label bio, c'est une très mauvaise communication pour ces roms. Ensuite, on a Diageo, le fabricant de Guinness, donc d'Androliotequila, ils ont Smirnoff en vodka, a annoncé aujourd'hui un essai de bouteille en papier 90% pour sa gamme Johnny Walker Black Label. C'est une première du genre. Alors, ils vont le développer exclusivement au bar 1820 de Johnny Walker Princess Street. Donc, le bar qui est juste collé à la distillerie. L'essai commence demain et évoluera la façon dont les barmans interagissent avec la bouteille et la façon dont ils la versent. Ouais, donc en gros, c'est pas comment ils interagissent avec, mais comme dans des bars, on est un peu des gros bourrins, c'est savoir si la bouteille tient le choc derrière un bar. Donc, ils ont édité 250 bouteilles. Et ça devrait parcourir jusqu'à fin octobre, mi-novembre pour voir ce que ça donne. Et si le résultat est concluant, on pourrait voir arriver d'ici l'année prochaine une transformation des bouteilles de Johnny Walker qui étaient en verre à une édition papier. News moins réjouissante à suivre face à la menace des taxes chinoises à venir, le BNIC a rapporté hier qu'environ 1500 personnes de la filière cognac et du territoire ont répondu à l'appel des viticulteurs de se mobiliser pour faire entendre leur voix et interpeller le nouveau premier ministre. Plus de 120 tracteurs ont convergé depuis les exploitations viticoles de Charente-Maritime jusqu'à la sous-préfecture de Cognac pour souligner la gravité de la situation. Pour rappel, ces manifestations découlent d'une enquête en cours de la Chine contre les exportateurs de spiritueux français et surtout les producteurs de... cognac contre de dumping financier. En gros, la Chine accuse les producteurs français de gonfler leurs prix de vente à l'export par rapport au marché français. Cette enquête a été initiée après que la France ait annoncé en début d'année une taxation sur les batteries de voitures électriques chinoises. La Chine menace d'augmenter les taxes d'importation sur les cognacs de 30%, ce qui est énorme car pour certains producteurs ça représente 90% de leur production. Petite news sympatoche maintenant, le premier chouchou kaizu élaboré en France à partir des lits de vin de saké réalisés avec... du riz de Camargue bien de sortir. Elle est réalisée par la distillerie Bonvalet. C'est littéralement le premier chouchou, soit une eau de vie type japonaise, distillée à partir de riz, de patates douces ou d'orge. C'est vraiment une première en France, car le process de fabrication des chouchous est vraiment typique du Japon. Pour schématiser, ce qu'on appelle chouchou, au départ c'est une eau de vie distillée à base de saké. Mais on a traduit le process aussi pour utiliser de la patate douce et de l'orge. Mais pour faire du saké, en fait, comme le riz ne contient pas de sucre, on fait une préfermentation avec une levure qui est spécifique et endémique du Japon pour transformer l'amidon du riz en sucre. Et en fait, ce process, on le transpose pour la patate douce et l'orge. Ce qui va conférer un goût qui est très, très, très caractéristique à ce spiritueux. A voir si ça va plaire au palais français. Moi, personnellement, j'aime bien ça. Ça m'intrigue. Dès que je peux, il faut que j'essaie d'en goûter. Et dernière news, la même qu'on rabat depuis des mois. Le 28, 29 et 30 septembre se tiendra à La Villette le Whisky Live, le plus gros salon des spiritueux de France, voire d'Europe. Pour ma part, j'y serai le lundi pour la journée professionnelle. Mais j'ai vu sur l'instinct internet qu'il leur restait aussi des places pour le samedi et dimanche. Bon, comptez pas récupérer des Golden Tickets VIP, ça par contre, il n'y en a plus. Il n'y en a plus du tout pour la zone spéciale pour tous les produits ultra chers et ultra rares. Mais par contre, le plateau dégustation lui-même est déjà dingue. En plus, on a la Cocktail Street qui vous permet de découvrir les nouvelles tendances bars qu'il va y avoir. Et il y a plein, plein, plein de masterclass à suivre sur le week-end. Donc comme moi, je suis professionnel, j'irai le lundi et je vous ferai bien évidemment un épisode spécifique. de retour du Whisky Life parce que comme ils fêtent leur bain de temps cette année, ça va être un truc de dingue. On n'oublie pas, on s'abonne, on like, on met un pouce. Si ton râteau laveur n'est pas abonné, tu fais s'abonner. Si tu es sur Apple Podcasts ou Spotify, tu n'hésites pas à mettre un petit commentaire. Mais alors, moi j'aime bien parce qu'à chaque fois, on vous dit qu'il faut vous abonner, qu'il faut mettre des pouces, qu'il faut mettre des commentaires, mais on ne vous explique jamais pourquoi. 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Donc plutôt que de faire un Tipeee, un Patreon, un abonnement, blablabla, et bien moi je préfère t'embouteiller des petits spiritueux, de petits distillateurs français qui font des trucs de dingue pour te faire découvrir des super produits et du coup faire vivre la chaîne. Pour ma part, c'est tout ce que j'avais pour les news du mois. On se retrouve dans 15 jours pour un épisode vidéo, dans 3 semaines pour un épisode exclusif pour un retour sur le Whisky Live et le mois prochain pour faire le récap de toutes les sorties. En approchant Noël, on a de plus en plus de trucs qui arrivent et ça va être vraiment cool. D'ici là, portez-vous bien. Bye les amis !