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Réflexion n°13 - L'Univers c'est vous ! cover
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Studio Conscience Podcast

Réflexion n°13 - L'Univers c'est vous !

Réflexion n°13 - L'Univers c'est vous !

21min |11/10/2024
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21min |11/10/2024
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Description

Dans cet épisode j'aborde le concept de l'Univers et pourquoi il est important de se poser sur cette idée d'un grand tout qui décide pour nous.

Un épisode qui va à contre courant de ce qu'on peut entendre à ce sujet.


Est-ce que cela vous parle ?


🎧 Bonne écoute


Pour me retrouver :

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Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je vous fais un petit podcast aujourd'hui pour vous parler de l'univers. Je trouve qu'on le voit partout, l'univers, l'univers, l'univers vous envoie des signes, l'univers ceci, l'univers cela, et en fait je me suis fait une réflexion. Oui c'est quoi l'univers en fait ? Qu'est-ce que c'est ? Est-ce que c'est quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire en fait, quelque chose de tout puissant ? qui fait sa propre justice, etc. En fait, je me suis dit, qu'est-ce que c'est que ce truc de l'univers, en fait ? Et pendant longtemps, j'ai adhéré à ce... Ouais, enfin, je voyais très bien. Je me disais, oui, l'univers, finalement, c'est comme un... Alors, on va utiliser le mot Dieu, mais je ne sais pas si c'est ça, mais quelque chose d'au-dessus qui dirige un peu la vie des gens. Enfin, j'avais cette sensation-là, en tout cas. Et puis après, effectivement, chacun met la définition qu'on veut derrière ça, mais moi j'ai plutôt envie de proposer une alternative, une réflexion un peu différente par rapport à l'univers. Moi j'aime bien le voir comme un miroir de nous-mêmes. C'est-à-dire, je m'explique, en fait, on pense que l'univers, c'est quelque chose d'extérieur qui conspire au-dessus de nous. qui serait un peu tout puissant et qui nous envoie des bonnes ou des mauvaises choses, des bonnes ou des mauvaises expériences en fonction de ce qu'on a fait. Après, il y a même, si on va plus loin, il y a des personnes qui disent même que l'univers nous envoie des épreuves pour nous tester, pour tester notre résistance, etc. Alors ça, moi, je cautionne pas du tout. Sachez-moi, c'est non, parce qu'en fait... Bon, je n'avais pas forcément prévu de parler de ça maintenant, mais bon, vu que là, j'ai fait cet exemple-là, je vais le dérouler. Pourquoi, moi, je n'aime pas entendre que l'univers te teste, l'univers nous envoie des épreuves pour justement tester notre résistance, pour nous montrer qu'on est capable, etc. Parce que déjà, je trouve que vivre des expériences douloureuses, c'est pas du tout agréable. Donc qu'est-ce que ça veut dire ça ? On vient dire, vous avez vécu quelque chose de dramatique, de vraiment pourri, mais c'est l'univers qui vous envoie ça pour vous montrer que vous êtes capable de résister à ça et que vous êtes plus fort que ça. Ah bah moi non, moi ça me gêne profondément cette notion-là parce que... J'ai pas besoin de ça, j'ai pas besoin d'événements de merde, pardon du terme, pour en fait me ressentir capable. J'ai pas besoin de ça. J'ai eu pendant un temps cette croyance-là, parce qu'effectivement, sur les réseaux, dans les livres de développement personnel, on nous dit ça. L'univers vous envoie des expériences négatives pour vous tester, pour machin. Donc j'y ai adhéré, on va dire. Mais je sentais qu'il y avait un truc qui me gênait. Je me disais, c'est quand même bizarre de penser ça. Mais bon, si tout le monde pense ça, c'est que c'est eux qui ont raison. Et puis moi, je suis à côté de la blague. Donc, je vais rejoindre le courant de pensée, on va dire, qui est plutôt commun en développement personnel. Et donc, pendant quelques années, il y a eu ce truc que, quand je vivais quelque chose de compliqué, je me disais, bon, c'est l'univers qui m'envoie ça. Il sait que je suis capable de surmonter ça, etc. Et puis, à un moment donné, j'ai commencé à voir ça différemment, notamment grâce à des prises de conscience que j'ai eues en écoutant Eden. Eden, qui est une coach de vie et qui partage sur son compte Instagram ses réflexions personnelles, un peu comme je vous le fais là. Et c'est elle qui a semé cette graine dans ma tête. Et je me suis dit, mais ouais, elle a raison, en fait. On est déjà fort, entre guillemets. Bref, hein. On est déjà capable, on n'a pas besoin des expériences traumatisantes pour nous montrer qu'on est digne d'être sur Terre, qu'on est méritant, qu'on est capable de surmonter ça. Enfin, non quoi. On peut aussi faire sans. Parce qu'effectivement, quand on vit quelque chose de désagréable, de compliqué, de douloureux, ça fait mal en fait. C'est juste, ça fait mal. Et qu'on soit coach, thérapeute, ou bien d'autres personnes qui ne sont pas forcément dans ce corps de métier-là, finalement, c'est douloureux pour tout le monde quand on vit des expériences comme ça. Donc, pourquoi on vient trouver des justifications à la douleur ? Et en fait, je me dis que ça nous habitue à la douleur. Si on se dit que l'univers m'envoie des événements comme ça pour me tester, pour me challenger, parce qu'il sait que je suis capable et tout, Enfin, en fait, on vient... On vient du coup légitimer la douleur et se dire inconsciemment que la douleur, elle est nécessaire à notre cheminement. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent capable. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent méritant, etc. Je ne sais pas si vous voyez un petit peu ce fond de pensée. Et ça crée quoi dans le monde ? Ça crée qu'en fait, les gens ont besoin de douleur pour se ressentir méritant et capable. Wow ! C'est finalement apprendre dans la douleur. Mais est-ce que c'est vraiment bénéfique si on regarde, si on prend de la distance par rapport à ça ? Est-ce que c'est vraiment de ça qu'on a envie pour nous-mêmes et pour le monde ? Est-ce que... En fait, c'est tout simple. Prenons l'exemple, si vous avez des enfants. Je ne sais pas, je prends l'exemple de mon fils. Il y a dernièrement, il avait des devoirs à faire. Il devait réécrire un paragraphe de poésie. Et il ne voulait pas, il était dépité parce qu'il l'avait déjà fait, mais il ne l'avait pas fait comme la maîtresse le demandait, exactement collé à la marge. Il avait décalé un petit peu de 0,5 centimètre. Et donc du coup, il devait tout recopier parce que ce n'était pas assez collé à la marge. Donc lui, il vivait ça vraiment comme une injustice. Il ne comprenait pas pourquoi on lui demandait ça, etc. À quoi ça allait servir de réécrire en fait ? Sachant qu'il est en CE1, donc il écrit depuis pas très longtemps. Et pour lui, écrire 5 lignes, ça demande un effort. C'est pas aussi fluide que pour nous. Donc, il comprenait pas, il voulait pas le faire. Et donc là, si j'adopte ce truc de c'est la douleur qui te fait grandir, c'est la souffrance qui te fait avancer, qui te fait cheminer, qui te fait grandir, j'aurais dû lui taper sur les doigts, lui crier dessus. le forcer, lui mettre un coup de baguette, enfin je ne sais rien quoi, lui faire mal en fait, que ce soit physiquement ou verbalement, pour que il comprenne qu'il est capable d'aller au-dessus de ça, et qu'il doit finalement faire ce travail par la contrainte, par la douleur. Sauf que moi je n'ai pas opté ça, parce que ça me paraît inhumain, rien qu'en le disant, je me dis waouh, non, je n'aimerais pas qu'on me le fasse, donc c'est hors de question que je le fasse. Et j'ai opté pour une autre méthode qui était, je lui ai dit ok, parce que c'était une heure de pleurs, la première heure j'ai essayé de le convaincre, je lui ai dit bah écoute voilà. Et en fait à un moment donné j'ai lâché, il était tellement mal, je lui ai dit bah écoute c'est tout, ne le fais pas, on expliquera à la maîtresse par contre, tu en assumeras les conséquences. C'est à dire que si elle ne comprend pas, il faudra lui expliquer, moi je pourrais aussi t'aider dans ce sens là, mais il y aura probablement des conséquences, peut-être, je ne sais pas si elles seront négatives, mais en tout cas il y aura des conséquences qu'il faudra du coup bien... bien appréhendé et voilà moi je m'engage à t'aider à expliquer à la maîtresse que voilà c'était compliqué pour toi et que ça t'a mis dans un état compliqué et tout. Et en fait à ce moment là bizarrement quand je lui ai dit bah le fais pas si tu veux pas le faire, je lui ai laissé du choix en fait j'ai remis finalement de ouais c'est ça de le côté humain en premier quoi et de la douceur surtout, de la douceur, de la compréhension parce que même moi au fond de moi je me suis dit mais qu'est ce que c'est que ça ? de réécrire, de forcer un gamin à réécrire, juste parce que ce n'était pas tout à fait collé à la marge. On ne parlait pas de il avait écrit au milieu du cahier Non, il avait écrit le long de la marge, mais pas assez collé, c'est-à-dire que la majuscule ne démarrait pas de la ligne de marge, donc ça ne convenait pas. Après, c'est OK, je peux comprendre le truc, mais voilà, mon fils l'a mal vécu, donc moi, mon devoir en tant que maman, c'était de l'accompagner là-dedans. Et... Et ce que j'ai fait, je lui ai amené de la douceur, de la compréhension, de l'écoute. Et bizarrement, baguette magique, à un moment donné, il me dit Non mais en fait, c'est bon, je vais essayer, je vais le faire. Et donc il l'a fait de lui-même. Donc finalement, là pour lui, la douceur a beaucoup mieux marché que la menace et la contrainte. Et je me dis que pour la plupart des êtres humains, c'est peut-être ça, peut-être qu'on a besoin finalement de... Peut-être qu'on n'a pas besoin d'événements douloureux pour nous montrer qu'on est capable de ceci ou capable de cela, ou qu'on est méritant. Peut-être juste qu'on est déjà simplement tous capables. On vient au monde en étant finalement méritant, on mérite d'avoir une belle vie, on mérite d'être heureux. On vient au monde avec ça en fait, par définition, puisqu'on est sur Terre, on mérite d'être heureux, on mérite d'être bien. Et voilà. On n'a pas besoin de passer par la douleur pour comprendre ça. Sauf qu'on nous a appris l'inverse. On nous a appris que la souffrance, c'était... Waouh, il fallait endurer, il fallait souffrir. Et c'est ça qui... Plus tu souffres et plus tu endures, plus tu es un super humain, en fait. Mais non, moi, je n'adhère pas du tout à ça. Moi, je n'adhère pas à ça parce que des merdes, j'en ai vécu. Des traumas, j'en ai eu. Et j'aurais préféré ne pas les avoir, quoi. J'aurais vraiment préféré ne pas vivre ça, purée. Donc, est-ce que j'aurais été différente ? peut-être que oui, peut-être que non, on n'en sait rien, on ne peut pas réécrire l'histoire, mais j'avais pas besoin de ces traumas pour me dire un jour, je veux aussi accompagner les gens à être bien. Donc je ne sais pas. Et je me dis, si on part du principe que c'est la souffrance qui nous fait grandir, dans notre inconscient, ça fait exister qu'on a besoin de la souffrance pour grandir. Et donc là, il va nous arriver des merdes parce que nos pensées créent notre réalité. Donc il va nous arriver des événements désagréables, voire même pire. On va en fait faire exister comme ça un cercle vicieux. Moi, je dis souvent en séance avec mes clients, c'est nos pensées qui créent nos réalités. Si demain, je pense que tout le monde est méchant, tout le monde est contre moi, que le monde me veut du mal, et je peux concevoir cette pensée-là parce que j'ai pu l'avoir à un moment donné, parce que pour moi, j'avais codé de par mon vécu que le monde était une menace, que les gens allaient me vouloir du mal, et bien bizarrement, je tombais sur... Enfin, bizarrement, oui et non, quoi. Mais j'avais plein d'événements. Je voyais dans la rue, je voyais des choses. En fait, j'avais un filtre comme ça qui filtrait tout ce qui venait confirmer ce schéma de pensée qui me disait que... Le monde est une menace, le monde est méchant, les gens sont méchants, etc. Alors quand je dis les gens, c'est très large, mais c'était une sensation que j'avais à l'intérieur de moi qu'en fait le monde était une menace pour moi à un moment donné. Et en fait, tout venait me le confirmer. Tout venait me le confirmer. Je voyais un truc sur les réseaux. Je voyais, il suffit d'allumer la télé, puis là on le voit bien. Il suffit que je sorte dans l'arbre, je voyais quelqu'un cligner sur quelqu'un d'autre. Je ne sais pas, quelqu'un qui se faisait agresser. Bref, ça venait se confirmer en fait. Ça venait, voilà. J'avais ce schéma de pensée-là, ces croyances-là, et donc ça créait ma réalité. Et à partir du moment où j'ai enlevé ces croyances-là, et que je me suis dit mais non en fait, le monde il est pas si noir que tu le vois. Regarde, il y a aussi du beau, il y a aussi du positif, il y a aussi des choses géniales qui se passent. Regarde, mets ton regard sur ça. Et bah là, bizarrement, je voyais plus la méchanceté du monde. Alors j'en ai conscience, je sais que le monde est pas tout noir ou tout blanc. Je sais qu'il y a les deux. Mais est-ce que c'est plus... avantageux pour moi de voir le monde comme étant quelque chose de noir, de dark, de méchant, de menaçant ou comme quelque chose d'agréable. Peut-être qu'effectivement, il y a des améliorations à avoir, mais si tout le monde, en fait, s'autorise à voir les bons côtés, les côtés positifs, les belles initiatives, les belles entreprises qui se créent, les mentalités qui évoluent et tout, en fait, ça va nos schémas de pensée. finalement ça va créer notre réalité et ça va faire un cercle vertueux en fait. On va avoir de plus en plus de positifs, de choses vraiment agréables dans ce monde et ça va nous nourrir nous à l'intérieur, ça va nous faire du coup développer notre confiance en le monde, ce qui est hyper important j'estime, plutôt que de la peur. Parce que finalement vivre dans la peur ça amène quoi ? Ça amène de la souffrance, du malheur, de la tristesse, de l'angoisse, de l'anxiété. Donc est-ce que ça fait vraiment avancer ? Je ne sais pas. Vraiment, c'est une question qu'on peut se poser. Et qu'est-ce qui est plus agréable finalement entre voir tout en noir ou voir tout en rose si on veut ? Mais l'idée, ce n'est pas de se dire je vois tout en rose et je n'ai pas conscience de la négativité qu'il y a ou entre guillemets du mal qu'il peut y avoir. J'en ai conscience, il suffit que j'allume la télé et je le vois bien. Mais je choisis de mettre mon regard sur quelque chose qui me fait du bien. Et en fait, pour les traumas, les expériences douloureuses, c'est pareil. Des traumas, j'en ai eu. Mais est-ce que ça m'arrange de toujours revenir à ces traumas-là, de toujours les faire exister ? Au bout d'un moment, non. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre. Je me suis dit, j'ai envie de sortir de ça. Les traumas, finalement, c'est ce qui me tient dans le passé. C'est ce qui m'a... impacté bien évidemment, ça a eu une influence sur moi, sur qui je suis, mais on va dire que ça m'a influencé à 50%, il reste les 50 autres pourcents qui sont là maintenant, qui je décide d'être, qu'est-ce que je veux faire de ma vie, qu'est-ce qui est important pour moi, et les traumas, c'est rangé dans la catégorie. passer. Ce n'est plus là, ce n'est plus maintenant. Le seul endroit finalement où ça existe encore, ces traumas-là que j'ai eus, c'est dans ma tête. Et ça, le truc génial, c'est que j'ai le pouvoir finalement de choisir ce que je veux faire exister dans ma tête. Soit je fais exister que mes traumas et tout ce qu'il y a autour et tout ce que, ben la peur que ça entraîne et la méfiance et la négativité que ça entraîne, ou est-ce que j'ai conscience que mes traumas m'ont influencé, m'ont impacté, mais Je décide moi de reprendre le lead, de reprendre mon pouvoir personnel sur mes pensées et de me dire bah voilà, moi j'ai envie de mettre mon regard sur du beau, sur du positif. Et mes traumas finalement c'est de l'histoire ancienne. Voilà, je sais pas si vous saisissez un petit peu l'idée. Et donc du coup ce qui me fait peur avec ce côté de souffrance, c'est que ben après on va estimer que on va avoir besoin de souffrir pour grandir, alors que non. On n'a sûrement pas besoin de ça. On peut aussi grandir dans la douceur, dans de l'amour. Et juste, les événements qui nous arrivent, les expériences désagréables et traumatiques qui nous arrivent, on les remet au rang d'expériences négatives et désagréables qu'on ne veut plus vivre. On ne leur donne pas de légitimité, on ne vient pas les justifier. Ah, c'était pour me prouver que c'est grâce à ça que maintenant je suis devenue ce que je suis. C'est... C'est ça qui m'a fait grandir. Waouh, waouh, waouh. Donc ça veut dire que du coup, on ne peut pas grandir sans souffrance. Mais ça peut être dangereux en fait, je me dis. Ça peut être dangereux. Donc non, la souffrance, c'est de la souffrance. C'est bon pour personne. On n'en tire rien de bien en fait. Ce n'est pas bon, ce n'est pas agréable. Finalement, en vrai, en vrai de vrai, si on avait le choix de vivre zéro expérience désagréable, est-ce qu'on ne le ferait pas en vrai ? Est-ce qu'on ne choisirait pas ça ? Ou est-ce qu'on est un peu sadomaso et on se dit Si, moi je veux souffrir parce que c'est comme ça que j'apprends, etc. Alors après, il y a peut-être des personnes qui fonctionnent comme ça. Et pourquoi pas, c'est ok. En tout cas, moi, ce n'est pas du tout mon état d'esprit et ce n'est pas ça qui fait grandir, je trouve. Ce qui fait grandir, c'est l'envie d'évoluer parce que c'est une envie, pardon, un désir qu'a l'être humain, par définition, parce qu'il est là, humain. C'est notre envie d'évolution. de grandir, d'amélioration, d'aller s'améliorer, mais sans pression. On n'est pas là à se dire, voilà, il faut que je dois... Non, je le fais en conscience parce que j'ai envie pour moi-même, en fait, d'être moins toxique pour moi. J'ai envie de m'améliorer, de cheminer pour moi. Et du coup, ça découle sur les autres parce que je me sens mieux avec moi-même. Et du coup, je me sens mieux avec les autres. et mes proches en perçoivent les bénéfices. Enfin voilà, c'est un peu ce cercle vertueux-là. Et donc du coup, l'univers c'est quoi ? Pour revenir à cette notion de l'univers, l'univers on peut le voir comme quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire au-dessus de nous, comme une force tout puissante comme ça, qui nous envoie du bon ou du moins bon. Ou alors on peut se dire, en fait l'univers, puisque nos pensées créent nos réalités, l'univers finalement, c'est moi qui le crée. Enfin, l'univers c'est le reflet de nos pensées, de nos croyances, qui crée notre réalité, c'est le miroir de nous-mêmes. Est-ce que vous voyez un petit peu cette notion-là ? Est-ce que ça vous parle ? Est-ce que c'est un concept qui résonne pour vous ? Et du coup, je trouve que, qu'est-ce que ça amène de penser ça comme ça ? C'est que si on voit l'univers comme quelque chose qui est au-dessus de nous, qui conspire pour nous, on peut être... parfois, victimes de ça. En fait, on est un peu les marionnettes de l'univers et l'univers décide pour nous. Et ça, moi, j'aime pas du tout. Moi, j'ai envie que chaque être humain puisse être acteur de sa propre vie. Et donc, pourquoi c'est aidant de voir l'univers, finalement, comme le reflet de nos pensées, de nos croyances ? En fait, c'est que du coup, on a le pouvoir dessus, finalement. Alors pas un pouvoir toxique, tout puissant, etc. Non, un pouvoir de conscience. Je sais qu'en fait, l'univers, c'est moi qui le crée. Si je vois tout en noir, c'est peut-être parce que c'est moi qui crée ça inconsciemment. En fait, c'est que du coup, on a ce pouvoir-là et on peut remodeler, rééduquer son cerveau à voir les choses différemment pour son bien-être à soi. Donc voilà, moi j'aime bien voir cette idée que l'univers c'est la somme, le résultat de nos croyances, de nos schémas de pensée. Et puis nous attirons à nous finalement les choses qui viennent confirmer ces pensées, ces croyances. En fait, on peut aussi se dire qu'on crée notre univers en permanence, en fonction de ce que l'on croit du monde. Et tout part de nos pensées, tout part de l'intérêt. C'est pour ça que pour moi la conscience c'est hyper important, parce que c'est avec cette conscience-là qu'on va décider ensuite quelles pensées on veut adopter pour nous-mêmes, pour notre bien-être, pour notre épanouissement, pour notre accomplissement. Voilà, je pense que j'ai fait le tour par rapport à ça. Et ben voilà, oui, je pense que j'ai fait le tour. Dites-moi si ça vous parle. Je vais sûrement faire un post aussi sur Instagram. Dites-moi si ça vous parle, si ça résonne pour vous. Et puis encore une fois, vous prenez ce qui vous parle dans mes partages. Moi, l'idée, c'est de vous aider à cheminer. Après, chacun a un fonctionnement différent. Moi, je vous dis ce qui me fait du bien pour moi et ce qui aide la plupart de mes clients que j'accompagne. Après, bien sûr, vous prenez, vous ne prenez pas. C'est vraiment libre à vous. Et si je pouvais... clôturer et dire voilà une petite dernière chose c'est que finalement l'univers c'est vous voilà je vous laisse avec ça et puis n'hésitez pas à me faire vos petits retours ça sera avec grand plaisir qu'on échangera sur le sujet et je vous dis à très bientôt sûrement pour un nouvel épisode

Description

Dans cet épisode j'aborde le concept de l'Univers et pourquoi il est important de se poser sur cette idée d'un grand tout qui décide pour nous.

Un épisode qui va à contre courant de ce qu'on peut entendre à ce sujet.


Est-ce que cela vous parle ?


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Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je vous fais un petit podcast aujourd'hui pour vous parler de l'univers. Je trouve qu'on le voit partout, l'univers, l'univers, l'univers vous envoie des signes, l'univers ceci, l'univers cela, et en fait je me suis fait une réflexion. Oui c'est quoi l'univers en fait ? Qu'est-ce que c'est ? Est-ce que c'est quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire en fait, quelque chose de tout puissant ? qui fait sa propre justice, etc. En fait, je me suis dit, qu'est-ce que c'est que ce truc de l'univers, en fait ? Et pendant longtemps, j'ai adhéré à ce... Ouais, enfin, je voyais très bien. Je me disais, oui, l'univers, finalement, c'est comme un... Alors, on va utiliser le mot Dieu, mais je ne sais pas si c'est ça, mais quelque chose d'au-dessus qui dirige un peu la vie des gens. Enfin, j'avais cette sensation-là, en tout cas. Et puis après, effectivement, chacun met la définition qu'on veut derrière ça, mais moi j'ai plutôt envie de proposer une alternative, une réflexion un peu différente par rapport à l'univers. Moi j'aime bien le voir comme un miroir de nous-mêmes. C'est-à-dire, je m'explique, en fait, on pense que l'univers, c'est quelque chose d'extérieur qui conspire au-dessus de nous. qui serait un peu tout puissant et qui nous envoie des bonnes ou des mauvaises choses, des bonnes ou des mauvaises expériences en fonction de ce qu'on a fait. Après, il y a même, si on va plus loin, il y a des personnes qui disent même que l'univers nous envoie des épreuves pour nous tester, pour tester notre résistance, etc. Alors ça, moi, je cautionne pas du tout. Sachez-moi, c'est non, parce qu'en fait... Bon, je n'avais pas forcément prévu de parler de ça maintenant, mais bon, vu que là, j'ai fait cet exemple-là, je vais le dérouler. Pourquoi, moi, je n'aime pas entendre que l'univers te teste, l'univers nous envoie des épreuves pour justement tester notre résistance, pour nous montrer qu'on est capable, etc. Parce que déjà, je trouve que vivre des expériences douloureuses, c'est pas du tout agréable. Donc qu'est-ce que ça veut dire ça ? On vient dire, vous avez vécu quelque chose de dramatique, de vraiment pourri, mais c'est l'univers qui vous envoie ça pour vous montrer que vous êtes capable de résister à ça et que vous êtes plus fort que ça. Ah bah moi non, moi ça me gêne profondément cette notion-là parce que... J'ai pas besoin de ça, j'ai pas besoin d'événements de merde, pardon du terme, pour en fait me ressentir capable. J'ai pas besoin de ça. J'ai eu pendant un temps cette croyance-là, parce qu'effectivement, sur les réseaux, dans les livres de développement personnel, on nous dit ça. L'univers vous envoie des expériences négatives pour vous tester, pour machin. Donc j'y ai adhéré, on va dire. Mais je sentais qu'il y avait un truc qui me gênait. Je me disais, c'est quand même bizarre de penser ça. Mais bon, si tout le monde pense ça, c'est que c'est eux qui ont raison. Et puis moi, je suis à côté de la blague. Donc, je vais rejoindre le courant de pensée, on va dire, qui est plutôt commun en développement personnel. Et donc, pendant quelques années, il y a eu ce truc que, quand je vivais quelque chose de compliqué, je me disais, bon, c'est l'univers qui m'envoie ça. Il sait que je suis capable de surmonter ça, etc. Et puis, à un moment donné, j'ai commencé à voir ça différemment, notamment grâce à des prises de conscience que j'ai eues en écoutant Eden. Eden, qui est une coach de vie et qui partage sur son compte Instagram ses réflexions personnelles, un peu comme je vous le fais là. Et c'est elle qui a semé cette graine dans ma tête. Et je me suis dit, mais ouais, elle a raison, en fait. On est déjà fort, entre guillemets. Bref, hein. On est déjà capable, on n'a pas besoin des expériences traumatisantes pour nous montrer qu'on est digne d'être sur Terre, qu'on est méritant, qu'on est capable de surmonter ça. Enfin, non quoi. On peut aussi faire sans. Parce qu'effectivement, quand on vit quelque chose de désagréable, de compliqué, de douloureux, ça fait mal en fait. C'est juste, ça fait mal. Et qu'on soit coach, thérapeute, ou bien d'autres personnes qui ne sont pas forcément dans ce corps de métier-là, finalement, c'est douloureux pour tout le monde quand on vit des expériences comme ça. Donc, pourquoi on vient trouver des justifications à la douleur ? Et en fait, je me dis que ça nous habitue à la douleur. Si on se dit que l'univers m'envoie des événements comme ça pour me tester, pour me challenger, parce qu'il sait que je suis capable et tout, Enfin, en fait, on vient... On vient du coup légitimer la douleur et se dire inconsciemment que la douleur, elle est nécessaire à notre cheminement. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent capable. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent méritant, etc. Je ne sais pas si vous voyez un petit peu ce fond de pensée. Et ça crée quoi dans le monde ? Ça crée qu'en fait, les gens ont besoin de douleur pour se ressentir méritant et capable. Wow ! C'est finalement apprendre dans la douleur. Mais est-ce que c'est vraiment bénéfique si on regarde, si on prend de la distance par rapport à ça ? Est-ce que c'est vraiment de ça qu'on a envie pour nous-mêmes et pour le monde ? Est-ce que... En fait, c'est tout simple. Prenons l'exemple, si vous avez des enfants. Je ne sais pas, je prends l'exemple de mon fils. Il y a dernièrement, il avait des devoirs à faire. Il devait réécrire un paragraphe de poésie. Et il ne voulait pas, il était dépité parce qu'il l'avait déjà fait, mais il ne l'avait pas fait comme la maîtresse le demandait, exactement collé à la marge. Il avait décalé un petit peu de 0,5 centimètre. Et donc du coup, il devait tout recopier parce que ce n'était pas assez collé à la marge. Donc lui, il vivait ça vraiment comme une injustice. Il ne comprenait pas pourquoi on lui demandait ça, etc. À quoi ça allait servir de réécrire en fait ? Sachant qu'il est en CE1, donc il écrit depuis pas très longtemps. Et pour lui, écrire 5 lignes, ça demande un effort. C'est pas aussi fluide que pour nous. Donc, il comprenait pas, il voulait pas le faire. Et donc là, si j'adopte ce truc de c'est la douleur qui te fait grandir, c'est la souffrance qui te fait avancer, qui te fait cheminer, qui te fait grandir, j'aurais dû lui taper sur les doigts, lui crier dessus. le forcer, lui mettre un coup de baguette, enfin je ne sais rien quoi, lui faire mal en fait, que ce soit physiquement ou verbalement, pour que il comprenne qu'il est capable d'aller au-dessus de ça, et qu'il doit finalement faire ce travail par la contrainte, par la douleur. Sauf que moi je n'ai pas opté ça, parce que ça me paraît inhumain, rien qu'en le disant, je me dis waouh, non, je n'aimerais pas qu'on me le fasse, donc c'est hors de question que je le fasse. Et j'ai opté pour une autre méthode qui était, je lui ai dit ok, parce que c'était une heure de pleurs, la première heure j'ai essayé de le convaincre, je lui ai dit bah écoute voilà. Et en fait à un moment donné j'ai lâché, il était tellement mal, je lui ai dit bah écoute c'est tout, ne le fais pas, on expliquera à la maîtresse par contre, tu en assumeras les conséquences. C'est à dire que si elle ne comprend pas, il faudra lui expliquer, moi je pourrais aussi t'aider dans ce sens là, mais il y aura probablement des conséquences, peut-être, je ne sais pas si elles seront négatives, mais en tout cas il y aura des conséquences qu'il faudra du coup bien... bien appréhendé et voilà moi je m'engage à t'aider à expliquer à la maîtresse que voilà c'était compliqué pour toi et que ça t'a mis dans un état compliqué et tout. Et en fait à ce moment là bizarrement quand je lui ai dit bah le fais pas si tu veux pas le faire, je lui ai laissé du choix en fait j'ai remis finalement de ouais c'est ça de le côté humain en premier quoi et de la douceur surtout, de la douceur, de la compréhension parce que même moi au fond de moi je me suis dit mais qu'est ce que c'est que ça ? de réécrire, de forcer un gamin à réécrire, juste parce que ce n'était pas tout à fait collé à la marge. On ne parlait pas de il avait écrit au milieu du cahier Non, il avait écrit le long de la marge, mais pas assez collé, c'est-à-dire que la majuscule ne démarrait pas de la ligne de marge, donc ça ne convenait pas. Après, c'est OK, je peux comprendre le truc, mais voilà, mon fils l'a mal vécu, donc moi, mon devoir en tant que maman, c'était de l'accompagner là-dedans. Et... Et ce que j'ai fait, je lui ai amené de la douceur, de la compréhension, de l'écoute. Et bizarrement, baguette magique, à un moment donné, il me dit Non mais en fait, c'est bon, je vais essayer, je vais le faire. Et donc il l'a fait de lui-même. Donc finalement, là pour lui, la douceur a beaucoup mieux marché que la menace et la contrainte. Et je me dis que pour la plupart des êtres humains, c'est peut-être ça, peut-être qu'on a besoin finalement de... Peut-être qu'on n'a pas besoin d'événements douloureux pour nous montrer qu'on est capable de ceci ou capable de cela, ou qu'on est méritant. Peut-être juste qu'on est déjà simplement tous capables. On vient au monde en étant finalement méritant, on mérite d'avoir une belle vie, on mérite d'être heureux. On vient au monde avec ça en fait, par définition, puisqu'on est sur Terre, on mérite d'être heureux, on mérite d'être bien. Et voilà. On n'a pas besoin de passer par la douleur pour comprendre ça. Sauf qu'on nous a appris l'inverse. On nous a appris que la souffrance, c'était... Waouh, il fallait endurer, il fallait souffrir. Et c'est ça qui... Plus tu souffres et plus tu endures, plus tu es un super humain, en fait. Mais non, moi, je n'adhère pas du tout à ça. Moi, je n'adhère pas à ça parce que des merdes, j'en ai vécu. Des traumas, j'en ai eu. Et j'aurais préféré ne pas les avoir, quoi. J'aurais vraiment préféré ne pas vivre ça, purée. Donc, est-ce que j'aurais été différente ? peut-être que oui, peut-être que non, on n'en sait rien, on ne peut pas réécrire l'histoire, mais j'avais pas besoin de ces traumas pour me dire un jour, je veux aussi accompagner les gens à être bien. Donc je ne sais pas. Et je me dis, si on part du principe que c'est la souffrance qui nous fait grandir, dans notre inconscient, ça fait exister qu'on a besoin de la souffrance pour grandir. Et donc là, il va nous arriver des merdes parce que nos pensées créent notre réalité. Donc il va nous arriver des événements désagréables, voire même pire. On va en fait faire exister comme ça un cercle vicieux. Moi, je dis souvent en séance avec mes clients, c'est nos pensées qui créent nos réalités. Si demain, je pense que tout le monde est méchant, tout le monde est contre moi, que le monde me veut du mal, et je peux concevoir cette pensée-là parce que j'ai pu l'avoir à un moment donné, parce que pour moi, j'avais codé de par mon vécu que le monde était une menace, que les gens allaient me vouloir du mal, et bien bizarrement, je tombais sur... Enfin, bizarrement, oui et non, quoi. Mais j'avais plein d'événements. Je voyais dans la rue, je voyais des choses. En fait, j'avais un filtre comme ça qui filtrait tout ce qui venait confirmer ce schéma de pensée qui me disait que... Le monde est une menace, le monde est méchant, les gens sont méchants, etc. Alors quand je dis les gens, c'est très large, mais c'était une sensation que j'avais à l'intérieur de moi qu'en fait le monde était une menace pour moi à un moment donné. Et en fait, tout venait me le confirmer. Tout venait me le confirmer. Je voyais un truc sur les réseaux. Je voyais, il suffit d'allumer la télé, puis là on le voit bien. Il suffit que je sorte dans l'arbre, je voyais quelqu'un cligner sur quelqu'un d'autre. Je ne sais pas, quelqu'un qui se faisait agresser. Bref, ça venait se confirmer en fait. Ça venait, voilà. J'avais ce schéma de pensée-là, ces croyances-là, et donc ça créait ma réalité. Et à partir du moment où j'ai enlevé ces croyances-là, et que je me suis dit mais non en fait, le monde il est pas si noir que tu le vois. Regarde, il y a aussi du beau, il y a aussi du positif, il y a aussi des choses géniales qui se passent. Regarde, mets ton regard sur ça. Et bah là, bizarrement, je voyais plus la méchanceté du monde. Alors j'en ai conscience, je sais que le monde est pas tout noir ou tout blanc. Je sais qu'il y a les deux. Mais est-ce que c'est plus... avantageux pour moi de voir le monde comme étant quelque chose de noir, de dark, de méchant, de menaçant ou comme quelque chose d'agréable. Peut-être qu'effectivement, il y a des améliorations à avoir, mais si tout le monde, en fait, s'autorise à voir les bons côtés, les côtés positifs, les belles initiatives, les belles entreprises qui se créent, les mentalités qui évoluent et tout, en fait, ça va nos schémas de pensée. finalement ça va créer notre réalité et ça va faire un cercle vertueux en fait. On va avoir de plus en plus de positifs, de choses vraiment agréables dans ce monde et ça va nous nourrir nous à l'intérieur, ça va nous faire du coup développer notre confiance en le monde, ce qui est hyper important j'estime, plutôt que de la peur. Parce que finalement vivre dans la peur ça amène quoi ? Ça amène de la souffrance, du malheur, de la tristesse, de l'angoisse, de l'anxiété. Donc est-ce que ça fait vraiment avancer ? Je ne sais pas. Vraiment, c'est une question qu'on peut se poser. Et qu'est-ce qui est plus agréable finalement entre voir tout en noir ou voir tout en rose si on veut ? Mais l'idée, ce n'est pas de se dire je vois tout en rose et je n'ai pas conscience de la négativité qu'il y a ou entre guillemets du mal qu'il peut y avoir. J'en ai conscience, il suffit que j'allume la télé et je le vois bien. Mais je choisis de mettre mon regard sur quelque chose qui me fait du bien. Et en fait, pour les traumas, les expériences douloureuses, c'est pareil. Des traumas, j'en ai eu. Mais est-ce que ça m'arrange de toujours revenir à ces traumas-là, de toujours les faire exister ? Au bout d'un moment, non. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre. Je me suis dit, j'ai envie de sortir de ça. Les traumas, finalement, c'est ce qui me tient dans le passé. C'est ce qui m'a... impacté bien évidemment, ça a eu une influence sur moi, sur qui je suis, mais on va dire que ça m'a influencé à 50%, il reste les 50 autres pourcents qui sont là maintenant, qui je décide d'être, qu'est-ce que je veux faire de ma vie, qu'est-ce qui est important pour moi, et les traumas, c'est rangé dans la catégorie. passer. Ce n'est plus là, ce n'est plus maintenant. Le seul endroit finalement où ça existe encore, ces traumas-là que j'ai eus, c'est dans ma tête. Et ça, le truc génial, c'est que j'ai le pouvoir finalement de choisir ce que je veux faire exister dans ma tête. Soit je fais exister que mes traumas et tout ce qu'il y a autour et tout ce que, ben la peur que ça entraîne et la méfiance et la négativité que ça entraîne, ou est-ce que j'ai conscience que mes traumas m'ont influencé, m'ont impacté, mais Je décide moi de reprendre le lead, de reprendre mon pouvoir personnel sur mes pensées et de me dire bah voilà, moi j'ai envie de mettre mon regard sur du beau, sur du positif. Et mes traumas finalement c'est de l'histoire ancienne. Voilà, je sais pas si vous saisissez un petit peu l'idée. Et donc du coup ce qui me fait peur avec ce côté de souffrance, c'est que ben après on va estimer que on va avoir besoin de souffrir pour grandir, alors que non. On n'a sûrement pas besoin de ça. On peut aussi grandir dans la douceur, dans de l'amour. Et juste, les événements qui nous arrivent, les expériences désagréables et traumatiques qui nous arrivent, on les remet au rang d'expériences négatives et désagréables qu'on ne veut plus vivre. On ne leur donne pas de légitimité, on ne vient pas les justifier. Ah, c'était pour me prouver que c'est grâce à ça que maintenant je suis devenue ce que je suis. C'est... C'est ça qui m'a fait grandir. Waouh, waouh, waouh. Donc ça veut dire que du coup, on ne peut pas grandir sans souffrance. Mais ça peut être dangereux en fait, je me dis. Ça peut être dangereux. Donc non, la souffrance, c'est de la souffrance. C'est bon pour personne. On n'en tire rien de bien en fait. Ce n'est pas bon, ce n'est pas agréable. Finalement, en vrai, en vrai de vrai, si on avait le choix de vivre zéro expérience désagréable, est-ce qu'on ne le ferait pas en vrai ? Est-ce qu'on ne choisirait pas ça ? Ou est-ce qu'on est un peu sadomaso et on se dit Si, moi je veux souffrir parce que c'est comme ça que j'apprends, etc. Alors après, il y a peut-être des personnes qui fonctionnent comme ça. Et pourquoi pas, c'est ok. En tout cas, moi, ce n'est pas du tout mon état d'esprit et ce n'est pas ça qui fait grandir, je trouve. Ce qui fait grandir, c'est l'envie d'évoluer parce que c'est une envie, pardon, un désir qu'a l'être humain, par définition, parce qu'il est là, humain. C'est notre envie d'évolution. de grandir, d'amélioration, d'aller s'améliorer, mais sans pression. On n'est pas là à se dire, voilà, il faut que je dois... Non, je le fais en conscience parce que j'ai envie pour moi-même, en fait, d'être moins toxique pour moi. J'ai envie de m'améliorer, de cheminer pour moi. Et du coup, ça découle sur les autres parce que je me sens mieux avec moi-même. Et du coup, je me sens mieux avec les autres. et mes proches en perçoivent les bénéfices. Enfin voilà, c'est un peu ce cercle vertueux-là. Et donc du coup, l'univers c'est quoi ? Pour revenir à cette notion de l'univers, l'univers on peut le voir comme quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire au-dessus de nous, comme une force tout puissante comme ça, qui nous envoie du bon ou du moins bon. Ou alors on peut se dire, en fait l'univers, puisque nos pensées créent nos réalités, l'univers finalement, c'est moi qui le crée. Enfin, l'univers c'est le reflet de nos pensées, de nos croyances, qui crée notre réalité, c'est le miroir de nous-mêmes. Est-ce que vous voyez un petit peu cette notion-là ? Est-ce que ça vous parle ? Est-ce que c'est un concept qui résonne pour vous ? Et du coup, je trouve que, qu'est-ce que ça amène de penser ça comme ça ? C'est que si on voit l'univers comme quelque chose qui est au-dessus de nous, qui conspire pour nous, on peut être... parfois, victimes de ça. En fait, on est un peu les marionnettes de l'univers et l'univers décide pour nous. Et ça, moi, j'aime pas du tout. Moi, j'ai envie que chaque être humain puisse être acteur de sa propre vie. Et donc, pourquoi c'est aidant de voir l'univers, finalement, comme le reflet de nos pensées, de nos croyances ? En fait, c'est que du coup, on a le pouvoir dessus, finalement. Alors pas un pouvoir toxique, tout puissant, etc. Non, un pouvoir de conscience. Je sais qu'en fait, l'univers, c'est moi qui le crée. Si je vois tout en noir, c'est peut-être parce que c'est moi qui crée ça inconsciemment. En fait, c'est que du coup, on a ce pouvoir-là et on peut remodeler, rééduquer son cerveau à voir les choses différemment pour son bien-être à soi. Donc voilà, moi j'aime bien voir cette idée que l'univers c'est la somme, le résultat de nos croyances, de nos schémas de pensée. Et puis nous attirons à nous finalement les choses qui viennent confirmer ces pensées, ces croyances. En fait, on peut aussi se dire qu'on crée notre univers en permanence, en fonction de ce que l'on croit du monde. Et tout part de nos pensées, tout part de l'intérêt. C'est pour ça que pour moi la conscience c'est hyper important, parce que c'est avec cette conscience-là qu'on va décider ensuite quelles pensées on veut adopter pour nous-mêmes, pour notre bien-être, pour notre épanouissement, pour notre accomplissement. Voilà, je pense que j'ai fait le tour par rapport à ça. Et ben voilà, oui, je pense que j'ai fait le tour. Dites-moi si ça vous parle. Je vais sûrement faire un post aussi sur Instagram. Dites-moi si ça vous parle, si ça résonne pour vous. Et puis encore une fois, vous prenez ce qui vous parle dans mes partages. Moi, l'idée, c'est de vous aider à cheminer. Après, chacun a un fonctionnement différent. Moi, je vous dis ce qui me fait du bien pour moi et ce qui aide la plupart de mes clients que j'accompagne. Après, bien sûr, vous prenez, vous ne prenez pas. C'est vraiment libre à vous. Et si je pouvais... clôturer et dire voilà une petite dernière chose c'est que finalement l'univers c'est vous voilà je vous laisse avec ça et puis n'hésitez pas à me faire vos petits retours ça sera avec grand plaisir qu'on échangera sur le sujet et je vous dis à très bientôt sûrement pour un nouvel épisode

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Description

Dans cet épisode j'aborde le concept de l'Univers et pourquoi il est important de se poser sur cette idée d'un grand tout qui décide pour nous.

Un épisode qui va à contre courant de ce qu'on peut entendre à ce sujet.


Est-ce que cela vous parle ?


🎧 Bonne écoute


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Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je vous fais un petit podcast aujourd'hui pour vous parler de l'univers. Je trouve qu'on le voit partout, l'univers, l'univers, l'univers vous envoie des signes, l'univers ceci, l'univers cela, et en fait je me suis fait une réflexion. Oui c'est quoi l'univers en fait ? Qu'est-ce que c'est ? Est-ce que c'est quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire en fait, quelque chose de tout puissant ? qui fait sa propre justice, etc. En fait, je me suis dit, qu'est-ce que c'est que ce truc de l'univers, en fait ? Et pendant longtemps, j'ai adhéré à ce... Ouais, enfin, je voyais très bien. Je me disais, oui, l'univers, finalement, c'est comme un... Alors, on va utiliser le mot Dieu, mais je ne sais pas si c'est ça, mais quelque chose d'au-dessus qui dirige un peu la vie des gens. Enfin, j'avais cette sensation-là, en tout cas. Et puis après, effectivement, chacun met la définition qu'on veut derrière ça, mais moi j'ai plutôt envie de proposer une alternative, une réflexion un peu différente par rapport à l'univers. Moi j'aime bien le voir comme un miroir de nous-mêmes. C'est-à-dire, je m'explique, en fait, on pense que l'univers, c'est quelque chose d'extérieur qui conspire au-dessus de nous. qui serait un peu tout puissant et qui nous envoie des bonnes ou des mauvaises choses, des bonnes ou des mauvaises expériences en fonction de ce qu'on a fait. Après, il y a même, si on va plus loin, il y a des personnes qui disent même que l'univers nous envoie des épreuves pour nous tester, pour tester notre résistance, etc. Alors ça, moi, je cautionne pas du tout. Sachez-moi, c'est non, parce qu'en fait... Bon, je n'avais pas forcément prévu de parler de ça maintenant, mais bon, vu que là, j'ai fait cet exemple-là, je vais le dérouler. Pourquoi, moi, je n'aime pas entendre que l'univers te teste, l'univers nous envoie des épreuves pour justement tester notre résistance, pour nous montrer qu'on est capable, etc. Parce que déjà, je trouve que vivre des expériences douloureuses, c'est pas du tout agréable. Donc qu'est-ce que ça veut dire ça ? On vient dire, vous avez vécu quelque chose de dramatique, de vraiment pourri, mais c'est l'univers qui vous envoie ça pour vous montrer que vous êtes capable de résister à ça et que vous êtes plus fort que ça. Ah bah moi non, moi ça me gêne profondément cette notion-là parce que... J'ai pas besoin de ça, j'ai pas besoin d'événements de merde, pardon du terme, pour en fait me ressentir capable. J'ai pas besoin de ça. J'ai eu pendant un temps cette croyance-là, parce qu'effectivement, sur les réseaux, dans les livres de développement personnel, on nous dit ça. L'univers vous envoie des expériences négatives pour vous tester, pour machin. Donc j'y ai adhéré, on va dire. Mais je sentais qu'il y avait un truc qui me gênait. Je me disais, c'est quand même bizarre de penser ça. Mais bon, si tout le monde pense ça, c'est que c'est eux qui ont raison. Et puis moi, je suis à côté de la blague. Donc, je vais rejoindre le courant de pensée, on va dire, qui est plutôt commun en développement personnel. Et donc, pendant quelques années, il y a eu ce truc que, quand je vivais quelque chose de compliqué, je me disais, bon, c'est l'univers qui m'envoie ça. Il sait que je suis capable de surmonter ça, etc. Et puis, à un moment donné, j'ai commencé à voir ça différemment, notamment grâce à des prises de conscience que j'ai eues en écoutant Eden. Eden, qui est une coach de vie et qui partage sur son compte Instagram ses réflexions personnelles, un peu comme je vous le fais là. Et c'est elle qui a semé cette graine dans ma tête. Et je me suis dit, mais ouais, elle a raison, en fait. On est déjà fort, entre guillemets. Bref, hein. On est déjà capable, on n'a pas besoin des expériences traumatisantes pour nous montrer qu'on est digne d'être sur Terre, qu'on est méritant, qu'on est capable de surmonter ça. Enfin, non quoi. On peut aussi faire sans. Parce qu'effectivement, quand on vit quelque chose de désagréable, de compliqué, de douloureux, ça fait mal en fait. C'est juste, ça fait mal. Et qu'on soit coach, thérapeute, ou bien d'autres personnes qui ne sont pas forcément dans ce corps de métier-là, finalement, c'est douloureux pour tout le monde quand on vit des expériences comme ça. Donc, pourquoi on vient trouver des justifications à la douleur ? Et en fait, je me dis que ça nous habitue à la douleur. Si on se dit que l'univers m'envoie des événements comme ça pour me tester, pour me challenger, parce qu'il sait que je suis capable et tout, Enfin, en fait, on vient... On vient du coup légitimer la douleur et se dire inconsciemment que la douleur, elle est nécessaire à notre cheminement. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent capable. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent méritant, etc. Je ne sais pas si vous voyez un petit peu ce fond de pensée. Et ça crée quoi dans le monde ? Ça crée qu'en fait, les gens ont besoin de douleur pour se ressentir méritant et capable. Wow ! C'est finalement apprendre dans la douleur. Mais est-ce que c'est vraiment bénéfique si on regarde, si on prend de la distance par rapport à ça ? Est-ce que c'est vraiment de ça qu'on a envie pour nous-mêmes et pour le monde ? Est-ce que... En fait, c'est tout simple. Prenons l'exemple, si vous avez des enfants. Je ne sais pas, je prends l'exemple de mon fils. Il y a dernièrement, il avait des devoirs à faire. Il devait réécrire un paragraphe de poésie. Et il ne voulait pas, il était dépité parce qu'il l'avait déjà fait, mais il ne l'avait pas fait comme la maîtresse le demandait, exactement collé à la marge. Il avait décalé un petit peu de 0,5 centimètre. Et donc du coup, il devait tout recopier parce que ce n'était pas assez collé à la marge. Donc lui, il vivait ça vraiment comme une injustice. Il ne comprenait pas pourquoi on lui demandait ça, etc. À quoi ça allait servir de réécrire en fait ? Sachant qu'il est en CE1, donc il écrit depuis pas très longtemps. Et pour lui, écrire 5 lignes, ça demande un effort. C'est pas aussi fluide que pour nous. Donc, il comprenait pas, il voulait pas le faire. Et donc là, si j'adopte ce truc de c'est la douleur qui te fait grandir, c'est la souffrance qui te fait avancer, qui te fait cheminer, qui te fait grandir, j'aurais dû lui taper sur les doigts, lui crier dessus. le forcer, lui mettre un coup de baguette, enfin je ne sais rien quoi, lui faire mal en fait, que ce soit physiquement ou verbalement, pour que il comprenne qu'il est capable d'aller au-dessus de ça, et qu'il doit finalement faire ce travail par la contrainte, par la douleur. Sauf que moi je n'ai pas opté ça, parce que ça me paraît inhumain, rien qu'en le disant, je me dis waouh, non, je n'aimerais pas qu'on me le fasse, donc c'est hors de question que je le fasse. Et j'ai opté pour une autre méthode qui était, je lui ai dit ok, parce que c'était une heure de pleurs, la première heure j'ai essayé de le convaincre, je lui ai dit bah écoute voilà. Et en fait à un moment donné j'ai lâché, il était tellement mal, je lui ai dit bah écoute c'est tout, ne le fais pas, on expliquera à la maîtresse par contre, tu en assumeras les conséquences. C'est à dire que si elle ne comprend pas, il faudra lui expliquer, moi je pourrais aussi t'aider dans ce sens là, mais il y aura probablement des conséquences, peut-être, je ne sais pas si elles seront négatives, mais en tout cas il y aura des conséquences qu'il faudra du coup bien... bien appréhendé et voilà moi je m'engage à t'aider à expliquer à la maîtresse que voilà c'était compliqué pour toi et que ça t'a mis dans un état compliqué et tout. Et en fait à ce moment là bizarrement quand je lui ai dit bah le fais pas si tu veux pas le faire, je lui ai laissé du choix en fait j'ai remis finalement de ouais c'est ça de le côté humain en premier quoi et de la douceur surtout, de la douceur, de la compréhension parce que même moi au fond de moi je me suis dit mais qu'est ce que c'est que ça ? de réécrire, de forcer un gamin à réécrire, juste parce que ce n'était pas tout à fait collé à la marge. On ne parlait pas de il avait écrit au milieu du cahier Non, il avait écrit le long de la marge, mais pas assez collé, c'est-à-dire que la majuscule ne démarrait pas de la ligne de marge, donc ça ne convenait pas. Après, c'est OK, je peux comprendre le truc, mais voilà, mon fils l'a mal vécu, donc moi, mon devoir en tant que maman, c'était de l'accompagner là-dedans. Et... Et ce que j'ai fait, je lui ai amené de la douceur, de la compréhension, de l'écoute. Et bizarrement, baguette magique, à un moment donné, il me dit Non mais en fait, c'est bon, je vais essayer, je vais le faire. Et donc il l'a fait de lui-même. Donc finalement, là pour lui, la douceur a beaucoup mieux marché que la menace et la contrainte. Et je me dis que pour la plupart des êtres humains, c'est peut-être ça, peut-être qu'on a besoin finalement de... Peut-être qu'on n'a pas besoin d'événements douloureux pour nous montrer qu'on est capable de ceci ou capable de cela, ou qu'on est méritant. Peut-être juste qu'on est déjà simplement tous capables. On vient au monde en étant finalement méritant, on mérite d'avoir une belle vie, on mérite d'être heureux. On vient au monde avec ça en fait, par définition, puisqu'on est sur Terre, on mérite d'être heureux, on mérite d'être bien. Et voilà. On n'a pas besoin de passer par la douleur pour comprendre ça. Sauf qu'on nous a appris l'inverse. On nous a appris que la souffrance, c'était... Waouh, il fallait endurer, il fallait souffrir. Et c'est ça qui... Plus tu souffres et plus tu endures, plus tu es un super humain, en fait. Mais non, moi, je n'adhère pas du tout à ça. Moi, je n'adhère pas à ça parce que des merdes, j'en ai vécu. Des traumas, j'en ai eu. Et j'aurais préféré ne pas les avoir, quoi. J'aurais vraiment préféré ne pas vivre ça, purée. Donc, est-ce que j'aurais été différente ? peut-être que oui, peut-être que non, on n'en sait rien, on ne peut pas réécrire l'histoire, mais j'avais pas besoin de ces traumas pour me dire un jour, je veux aussi accompagner les gens à être bien. Donc je ne sais pas. Et je me dis, si on part du principe que c'est la souffrance qui nous fait grandir, dans notre inconscient, ça fait exister qu'on a besoin de la souffrance pour grandir. Et donc là, il va nous arriver des merdes parce que nos pensées créent notre réalité. Donc il va nous arriver des événements désagréables, voire même pire. On va en fait faire exister comme ça un cercle vicieux. Moi, je dis souvent en séance avec mes clients, c'est nos pensées qui créent nos réalités. Si demain, je pense que tout le monde est méchant, tout le monde est contre moi, que le monde me veut du mal, et je peux concevoir cette pensée-là parce que j'ai pu l'avoir à un moment donné, parce que pour moi, j'avais codé de par mon vécu que le monde était une menace, que les gens allaient me vouloir du mal, et bien bizarrement, je tombais sur... Enfin, bizarrement, oui et non, quoi. Mais j'avais plein d'événements. Je voyais dans la rue, je voyais des choses. En fait, j'avais un filtre comme ça qui filtrait tout ce qui venait confirmer ce schéma de pensée qui me disait que... Le monde est une menace, le monde est méchant, les gens sont méchants, etc. Alors quand je dis les gens, c'est très large, mais c'était une sensation que j'avais à l'intérieur de moi qu'en fait le monde était une menace pour moi à un moment donné. Et en fait, tout venait me le confirmer. Tout venait me le confirmer. Je voyais un truc sur les réseaux. Je voyais, il suffit d'allumer la télé, puis là on le voit bien. Il suffit que je sorte dans l'arbre, je voyais quelqu'un cligner sur quelqu'un d'autre. Je ne sais pas, quelqu'un qui se faisait agresser. Bref, ça venait se confirmer en fait. Ça venait, voilà. J'avais ce schéma de pensée-là, ces croyances-là, et donc ça créait ma réalité. Et à partir du moment où j'ai enlevé ces croyances-là, et que je me suis dit mais non en fait, le monde il est pas si noir que tu le vois. Regarde, il y a aussi du beau, il y a aussi du positif, il y a aussi des choses géniales qui se passent. Regarde, mets ton regard sur ça. Et bah là, bizarrement, je voyais plus la méchanceté du monde. Alors j'en ai conscience, je sais que le monde est pas tout noir ou tout blanc. Je sais qu'il y a les deux. Mais est-ce que c'est plus... avantageux pour moi de voir le monde comme étant quelque chose de noir, de dark, de méchant, de menaçant ou comme quelque chose d'agréable. Peut-être qu'effectivement, il y a des améliorations à avoir, mais si tout le monde, en fait, s'autorise à voir les bons côtés, les côtés positifs, les belles initiatives, les belles entreprises qui se créent, les mentalités qui évoluent et tout, en fait, ça va nos schémas de pensée. finalement ça va créer notre réalité et ça va faire un cercle vertueux en fait. On va avoir de plus en plus de positifs, de choses vraiment agréables dans ce monde et ça va nous nourrir nous à l'intérieur, ça va nous faire du coup développer notre confiance en le monde, ce qui est hyper important j'estime, plutôt que de la peur. Parce que finalement vivre dans la peur ça amène quoi ? Ça amène de la souffrance, du malheur, de la tristesse, de l'angoisse, de l'anxiété. Donc est-ce que ça fait vraiment avancer ? Je ne sais pas. Vraiment, c'est une question qu'on peut se poser. Et qu'est-ce qui est plus agréable finalement entre voir tout en noir ou voir tout en rose si on veut ? Mais l'idée, ce n'est pas de se dire je vois tout en rose et je n'ai pas conscience de la négativité qu'il y a ou entre guillemets du mal qu'il peut y avoir. J'en ai conscience, il suffit que j'allume la télé et je le vois bien. Mais je choisis de mettre mon regard sur quelque chose qui me fait du bien. Et en fait, pour les traumas, les expériences douloureuses, c'est pareil. Des traumas, j'en ai eu. Mais est-ce que ça m'arrange de toujours revenir à ces traumas-là, de toujours les faire exister ? Au bout d'un moment, non. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre. Je me suis dit, j'ai envie de sortir de ça. Les traumas, finalement, c'est ce qui me tient dans le passé. C'est ce qui m'a... impacté bien évidemment, ça a eu une influence sur moi, sur qui je suis, mais on va dire que ça m'a influencé à 50%, il reste les 50 autres pourcents qui sont là maintenant, qui je décide d'être, qu'est-ce que je veux faire de ma vie, qu'est-ce qui est important pour moi, et les traumas, c'est rangé dans la catégorie. passer. Ce n'est plus là, ce n'est plus maintenant. Le seul endroit finalement où ça existe encore, ces traumas-là que j'ai eus, c'est dans ma tête. Et ça, le truc génial, c'est que j'ai le pouvoir finalement de choisir ce que je veux faire exister dans ma tête. Soit je fais exister que mes traumas et tout ce qu'il y a autour et tout ce que, ben la peur que ça entraîne et la méfiance et la négativité que ça entraîne, ou est-ce que j'ai conscience que mes traumas m'ont influencé, m'ont impacté, mais Je décide moi de reprendre le lead, de reprendre mon pouvoir personnel sur mes pensées et de me dire bah voilà, moi j'ai envie de mettre mon regard sur du beau, sur du positif. Et mes traumas finalement c'est de l'histoire ancienne. Voilà, je sais pas si vous saisissez un petit peu l'idée. Et donc du coup ce qui me fait peur avec ce côté de souffrance, c'est que ben après on va estimer que on va avoir besoin de souffrir pour grandir, alors que non. On n'a sûrement pas besoin de ça. On peut aussi grandir dans la douceur, dans de l'amour. Et juste, les événements qui nous arrivent, les expériences désagréables et traumatiques qui nous arrivent, on les remet au rang d'expériences négatives et désagréables qu'on ne veut plus vivre. On ne leur donne pas de légitimité, on ne vient pas les justifier. Ah, c'était pour me prouver que c'est grâce à ça que maintenant je suis devenue ce que je suis. C'est... C'est ça qui m'a fait grandir. Waouh, waouh, waouh. Donc ça veut dire que du coup, on ne peut pas grandir sans souffrance. Mais ça peut être dangereux en fait, je me dis. Ça peut être dangereux. Donc non, la souffrance, c'est de la souffrance. C'est bon pour personne. On n'en tire rien de bien en fait. Ce n'est pas bon, ce n'est pas agréable. Finalement, en vrai, en vrai de vrai, si on avait le choix de vivre zéro expérience désagréable, est-ce qu'on ne le ferait pas en vrai ? Est-ce qu'on ne choisirait pas ça ? Ou est-ce qu'on est un peu sadomaso et on se dit Si, moi je veux souffrir parce que c'est comme ça que j'apprends, etc. Alors après, il y a peut-être des personnes qui fonctionnent comme ça. Et pourquoi pas, c'est ok. En tout cas, moi, ce n'est pas du tout mon état d'esprit et ce n'est pas ça qui fait grandir, je trouve. Ce qui fait grandir, c'est l'envie d'évoluer parce que c'est une envie, pardon, un désir qu'a l'être humain, par définition, parce qu'il est là, humain. C'est notre envie d'évolution. de grandir, d'amélioration, d'aller s'améliorer, mais sans pression. On n'est pas là à se dire, voilà, il faut que je dois... Non, je le fais en conscience parce que j'ai envie pour moi-même, en fait, d'être moins toxique pour moi. J'ai envie de m'améliorer, de cheminer pour moi. Et du coup, ça découle sur les autres parce que je me sens mieux avec moi-même. Et du coup, je me sens mieux avec les autres. et mes proches en perçoivent les bénéfices. Enfin voilà, c'est un peu ce cercle vertueux-là. Et donc du coup, l'univers c'est quoi ? Pour revenir à cette notion de l'univers, l'univers on peut le voir comme quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire au-dessus de nous, comme une force tout puissante comme ça, qui nous envoie du bon ou du moins bon. Ou alors on peut se dire, en fait l'univers, puisque nos pensées créent nos réalités, l'univers finalement, c'est moi qui le crée. Enfin, l'univers c'est le reflet de nos pensées, de nos croyances, qui crée notre réalité, c'est le miroir de nous-mêmes. Est-ce que vous voyez un petit peu cette notion-là ? Est-ce que ça vous parle ? Est-ce que c'est un concept qui résonne pour vous ? Et du coup, je trouve que, qu'est-ce que ça amène de penser ça comme ça ? C'est que si on voit l'univers comme quelque chose qui est au-dessus de nous, qui conspire pour nous, on peut être... parfois, victimes de ça. En fait, on est un peu les marionnettes de l'univers et l'univers décide pour nous. Et ça, moi, j'aime pas du tout. Moi, j'ai envie que chaque être humain puisse être acteur de sa propre vie. Et donc, pourquoi c'est aidant de voir l'univers, finalement, comme le reflet de nos pensées, de nos croyances ? En fait, c'est que du coup, on a le pouvoir dessus, finalement. Alors pas un pouvoir toxique, tout puissant, etc. Non, un pouvoir de conscience. Je sais qu'en fait, l'univers, c'est moi qui le crée. Si je vois tout en noir, c'est peut-être parce que c'est moi qui crée ça inconsciemment. En fait, c'est que du coup, on a ce pouvoir-là et on peut remodeler, rééduquer son cerveau à voir les choses différemment pour son bien-être à soi. Donc voilà, moi j'aime bien voir cette idée que l'univers c'est la somme, le résultat de nos croyances, de nos schémas de pensée. Et puis nous attirons à nous finalement les choses qui viennent confirmer ces pensées, ces croyances. En fait, on peut aussi se dire qu'on crée notre univers en permanence, en fonction de ce que l'on croit du monde. Et tout part de nos pensées, tout part de l'intérêt. C'est pour ça que pour moi la conscience c'est hyper important, parce que c'est avec cette conscience-là qu'on va décider ensuite quelles pensées on veut adopter pour nous-mêmes, pour notre bien-être, pour notre épanouissement, pour notre accomplissement. Voilà, je pense que j'ai fait le tour par rapport à ça. Et ben voilà, oui, je pense que j'ai fait le tour. Dites-moi si ça vous parle. Je vais sûrement faire un post aussi sur Instagram. Dites-moi si ça vous parle, si ça résonne pour vous. Et puis encore une fois, vous prenez ce qui vous parle dans mes partages. Moi, l'idée, c'est de vous aider à cheminer. Après, chacun a un fonctionnement différent. Moi, je vous dis ce qui me fait du bien pour moi et ce qui aide la plupart de mes clients que j'accompagne. Après, bien sûr, vous prenez, vous ne prenez pas. C'est vraiment libre à vous. Et si je pouvais... clôturer et dire voilà une petite dernière chose c'est que finalement l'univers c'est vous voilà je vous laisse avec ça et puis n'hésitez pas à me faire vos petits retours ça sera avec grand plaisir qu'on échangera sur le sujet et je vous dis à très bientôt sûrement pour un nouvel épisode

Description

Dans cet épisode j'aborde le concept de l'Univers et pourquoi il est important de se poser sur cette idée d'un grand tout qui décide pour nous.

Un épisode qui va à contre courant de ce qu'on peut entendre à ce sujet.


Est-ce que cela vous parle ?


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Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je vous fais un petit podcast aujourd'hui pour vous parler de l'univers. Je trouve qu'on le voit partout, l'univers, l'univers, l'univers vous envoie des signes, l'univers ceci, l'univers cela, et en fait je me suis fait une réflexion. Oui c'est quoi l'univers en fait ? Qu'est-ce que c'est ? Est-ce que c'est quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire en fait, quelque chose de tout puissant ? qui fait sa propre justice, etc. En fait, je me suis dit, qu'est-ce que c'est que ce truc de l'univers, en fait ? Et pendant longtemps, j'ai adhéré à ce... Ouais, enfin, je voyais très bien. Je me disais, oui, l'univers, finalement, c'est comme un... Alors, on va utiliser le mot Dieu, mais je ne sais pas si c'est ça, mais quelque chose d'au-dessus qui dirige un peu la vie des gens. Enfin, j'avais cette sensation-là, en tout cas. Et puis après, effectivement, chacun met la définition qu'on veut derrière ça, mais moi j'ai plutôt envie de proposer une alternative, une réflexion un peu différente par rapport à l'univers. Moi j'aime bien le voir comme un miroir de nous-mêmes. C'est-à-dire, je m'explique, en fait, on pense que l'univers, c'est quelque chose d'extérieur qui conspire au-dessus de nous. qui serait un peu tout puissant et qui nous envoie des bonnes ou des mauvaises choses, des bonnes ou des mauvaises expériences en fonction de ce qu'on a fait. Après, il y a même, si on va plus loin, il y a des personnes qui disent même que l'univers nous envoie des épreuves pour nous tester, pour tester notre résistance, etc. Alors ça, moi, je cautionne pas du tout. Sachez-moi, c'est non, parce qu'en fait... Bon, je n'avais pas forcément prévu de parler de ça maintenant, mais bon, vu que là, j'ai fait cet exemple-là, je vais le dérouler. Pourquoi, moi, je n'aime pas entendre que l'univers te teste, l'univers nous envoie des épreuves pour justement tester notre résistance, pour nous montrer qu'on est capable, etc. Parce que déjà, je trouve que vivre des expériences douloureuses, c'est pas du tout agréable. Donc qu'est-ce que ça veut dire ça ? On vient dire, vous avez vécu quelque chose de dramatique, de vraiment pourri, mais c'est l'univers qui vous envoie ça pour vous montrer que vous êtes capable de résister à ça et que vous êtes plus fort que ça. Ah bah moi non, moi ça me gêne profondément cette notion-là parce que... J'ai pas besoin de ça, j'ai pas besoin d'événements de merde, pardon du terme, pour en fait me ressentir capable. J'ai pas besoin de ça. J'ai eu pendant un temps cette croyance-là, parce qu'effectivement, sur les réseaux, dans les livres de développement personnel, on nous dit ça. L'univers vous envoie des expériences négatives pour vous tester, pour machin. Donc j'y ai adhéré, on va dire. Mais je sentais qu'il y avait un truc qui me gênait. Je me disais, c'est quand même bizarre de penser ça. Mais bon, si tout le monde pense ça, c'est que c'est eux qui ont raison. Et puis moi, je suis à côté de la blague. Donc, je vais rejoindre le courant de pensée, on va dire, qui est plutôt commun en développement personnel. Et donc, pendant quelques années, il y a eu ce truc que, quand je vivais quelque chose de compliqué, je me disais, bon, c'est l'univers qui m'envoie ça. Il sait que je suis capable de surmonter ça, etc. Et puis, à un moment donné, j'ai commencé à voir ça différemment, notamment grâce à des prises de conscience que j'ai eues en écoutant Eden. Eden, qui est une coach de vie et qui partage sur son compte Instagram ses réflexions personnelles, un peu comme je vous le fais là. Et c'est elle qui a semé cette graine dans ma tête. Et je me suis dit, mais ouais, elle a raison, en fait. On est déjà fort, entre guillemets. Bref, hein. On est déjà capable, on n'a pas besoin des expériences traumatisantes pour nous montrer qu'on est digne d'être sur Terre, qu'on est méritant, qu'on est capable de surmonter ça. Enfin, non quoi. On peut aussi faire sans. Parce qu'effectivement, quand on vit quelque chose de désagréable, de compliqué, de douloureux, ça fait mal en fait. C'est juste, ça fait mal. Et qu'on soit coach, thérapeute, ou bien d'autres personnes qui ne sont pas forcément dans ce corps de métier-là, finalement, c'est douloureux pour tout le monde quand on vit des expériences comme ça. Donc, pourquoi on vient trouver des justifications à la douleur ? Et en fait, je me dis que ça nous habitue à la douleur. Si on se dit que l'univers m'envoie des événements comme ça pour me tester, pour me challenger, parce qu'il sait que je suis capable et tout, Enfin, en fait, on vient... On vient du coup légitimer la douleur et se dire inconsciemment que la douleur, elle est nécessaire à notre cheminement. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent capable. C'est grâce à la douleur qu'on se ressent méritant, etc. Je ne sais pas si vous voyez un petit peu ce fond de pensée. Et ça crée quoi dans le monde ? Ça crée qu'en fait, les gens ont besoin de douleur pour se ressentir méritant et capable. Wow ! C'est finalement apprendre dans la douleur. Mais est-ce que c'est vraiment bénéfique si on regarde, si on prend de la distance par rapport à ça ? Est-ce que c'est vraiment de ça qu'on a envie pour nous-mêmes et pour le monde ? Est-ce que... En fait, c'est tout simple. Prenons l'exemple, si vous avez des enfants. Je ne sais pas, je prends l'exemple de mon fils. Il y a dernièrement, il avait des devoirs à faire. Il devait réécrire un paragraphe de poésie. Et il ne voulait pas, il était dépité parce qu'il l'avait déjà fait, mais il ne l'avait pas fait comme la maîtresse le demandait, exactement collé à la marge. Il avait décalé un petit peu de 0,5 centimètre. Et donc du coup, il devait tout recopier parce que ce n'était pas assez collé à la marge. Donc lui, il vivait ça vraiment comme une injustice. Il ne comprenait pas pourquoi on lui demandait ça, etc. À quoi ça allait servir de réécrire en fait ? Sachant qu'il est en CE1, donc il écrit depuis pas très longtemps. Et pour lui, écrire 5 lignes, ça demande un effort. C'est pas aussi fluide que pour nous. Donc, il comprenait pas, il voulait pas le faire. Et donc là, si j'adopte ce truc de c'est la douleur qui te fait grandir, c'est la souffrance qui te fait avancer, qui te fait cheminer, qui te fait grandir, j'aurais dû lui taper sur les doigts, lui crier dessus. le forcer, lui mettre un coup de baguette, enfin je ne sais rien quoi, lui faire mal en fait, que ce soit physiquement ou verbalement, pour que il comprenne qu'il est capable d'aller au-dessus de ça, et qu'il doit finalement faire ce travail par la contrainte, par la douleur. Sauf que moi je n'ai pas opté ça, parce que ça me paraît inhumain, rien qu'en le disant, je me dis waouh, non, je n'aimerais pas qu'on me le fasse, donc c'est hors de question que je le fasse. Et j'ai opté pour une autre méthode qui était, je lui ai dit ok, parce que c'était une heure de pleurs, la première heure j'ai essayé de le convaincre, je lui ai dit bah écoute voilà. Et en fait à un moment donné j'ai lâché, il était tellement mal, je lui ai dit bah écoute c'est tout, ne le fais pas, on expliquera à la maîtresse par contre, tu en assumeras les conséquences. C'est à dire que si elle ne comprend pas, il faudra lui expliquer, moi je pourrais aussi t'aider dans ce sens là, mais il y aura probablement des conséquences, peut-être, je ne sais pas si elles seront négatives, mais en tout cas il y aura des conséquences qu'il faudra du coup bien... bien appréhendé et voilà moi je m'engage à t'aider à expliquer à la maîtresse que voilà c'était compliqué pour toi et que ça t'a mis dans un état compliqué et tout. Et en fait à ce moment là bizarrement quand je lui ai dit bah le fais pas si tu veux pas le faire, je lui ai laissé du choix en fait j'ai remis finalement de ouais c'est ça de le côté humain en premier quoi et de la douceur surtout, de la douceur, de la compréhension parce que même moi au fond de moi je me suis dit mais qu'est ce que c'est que ça ? de réécrire, de forcer un gamin à réécrire, juste parce que ce n'était pas tout à fait collé à la marge. On ne parlait pas de il avait écrit au milieu du cahier Non, il avait écrit le long de la marge, mais pas assez collé, c'est-à-dire que la majuscule ne démarrait pas de la ligne de marge, donc ça ne convenait pas. Après, c'est OK, je peux comprendre le truc, mais voilà, mon fils l'a mal vécu, donc moi, mon devoir en tant que maman, c'était de l'accompagner là-dedans. Et... Et ce que j'ai fait, je lui ai amené de la douceur, de la compréhension, de l'écoute. Et bizarrement, baguette magique, à un moment donné, il me dit Non mais en fait, c'est bon, je vais essayer, je vais le faire. Et donc il l'a fait de lui-même. Donc finalement, là pour lui, la douceur a beaucoup mieux marché que la menace et la contrainte. Et je me dis que pour la plupart des êtres humains, c'est peut-être ça, peut-être qu'on a besoin finalement de... Peut-être qu'on n'a pas besoin d'événements douloureux pour nous montrer qu'on est capable de ceci ou capable de cela, ou qu'on est méritant. Peut-être juste qu'on est déjà simplement tous capables. On vient au monde en étant finalement méritant, on mérite d'avoir une belle vie, on mérite d'être heureux. On vient au monde avec ça en fait, par définition, puisqu'on est sur Terre, on mérite d'être heureux, on mérite d'être bien. Et voilà. On n'a pas besoin de passer par la douleur pour comprendre ça. Sauf qu'on nous a appris l'inverse. On nous a appris que la souffrance, c'était... Waouh, il fallait endurer, il fallait souffrir. Et c'est ça qui... Plus tu souffres et plus tu endures, plus tu es un super humain, en fait. Mais non, moi, je n'adhère pas du tout à ça. Moi, je n'adhère pas à ça parce que des merdes, j'en ai vécu. Des traumas, j'en ai eu. Et j'aurais préféré ne pas les avoir, quoi. J'aurais vraiment préféré ne pas vivre ça, purée. Donc, est-ce que j'aurais été différente ? peut-être que oui, peut-être que non, on n'en sait rien, on ne peut pas réécrire l'histoire, mais j'avais pas besoin de ces traumas pour me dire un jour, je veux aussi accompagner les gens à être bien. Donc je ne sais pas. Et je me dis, si on part du principe que c'est la souffrance qui nous fait grandir, dans notre inconscient, ça fait exister qu'on a besoin de la souffrance pour grandir. Et donc là, il va nous arriver des merdes parce que nos pensées créent notre réalité. Donc il va nous arriver des événements désagréables, voire même pire. On va en fait faire exister comme ça un cercle vicieux. Moi, je dis souvent en séance avec mes clients, c'est nos pensées qui créent nos réalités. Si demain, je pense que tout le monde est méchant, tout le monde est contre moi, que le monde me veut du mal, et je peux concevoir cette pensée-là parce que j'ai pu l'avoir à un moment donné, parce que pour moi, j'avais codé de par mon vécu que le monde était une menace, que les gens allaient me vouloir du mal, et bien bizarrement, je tombais sur... Enfin, bizarrement, oui et non, quoi. Mais j'avais plein d'événements. Je voyais dans la rue, je voyais des choses. En fait, j'avais un filtre comme ça qui filtrait tout ce qui venait confirmer ce schéma de pensée qui me disait que... Le monde est une menace, le monde est méchant, les gens sont méchants, etc. Alors quand je dis les gens, c'est très large, mais c'était une sensation que j'avais à l'intérieur de moi qu'en fait le monde était une menace pour moi à un moment donné. Et en fait, tout venait me le confirmer. Tout venait me le confirmer. Je voyais un truc sur les réseaux. Je voyais, il suffit d'allumer la télé, puis là on le voit bien. Il suffit que je sorte dans l'arbre, je voyais quelqu'un cligner sur quelqu'un d'autre. Je ne sais pas, quelqu'un qui se faisait agresser. Bref, ça venait se confirmer en fait. Ça venait, voilà. J'avais ce schéma de pensée-là, ces croyances-là, et donc ça créait ma réalité. Et à partir du moment où j'ai enlevé ces croyances-là, et que je me suis dit mais non en fait, le monde il est pas si noir que tu le vois. Regarde, il y a aussi du beau, il y a aussi du positif, il y a aussi des choses géniales qui se passent. Regarde, mets ton regard sur ça. Et bah là, bizarrement, je voyais plus la méchanceté du monde. Alors j'en ai conscience, je sais que le monde est pas tout noir ou tout blanc. Je sais qu'il y a les deux. Mais est-ce que c'est plus... avantageux pour moi de voir le monde comme étant quelque chose de noir, de dark, de méchant, de menaçant ou comme quelque chose d'agréable. Peut-être qu'effectivement, il y a des améliorations à avoir, mais si tout le monde, en fait, s'autorise à voir les bons côtés, les côtés positifs, les belles initiatives, les belles entreprises qui se créent, les mentalités qui évoluent et tout, en fait, ça va nos schémas de pensée. finalement ça va créer notre réalité et ça va faire un cercle vertueux en fait. On va avoir de plus en plus de positifs, de choses vraiment agréables dans ce monde et ça va nous nourrir nous à l'intérieur, ça va nous faire du coup développer notre confiance en le monde, ce qui est hyper important j'estime, plutôt que de la peur. Parce que finalement vivre dans la peur ça amène quoi ? Ça amène de la souffrance, du malheur, de la tristesse, de l'angoisse, de l'anxiété. Donc est-ce que ça fait vraiment avancer ? Je ne sais pas. Vraiment, c'est une question qu'on peut se poser. Et qu'est-ce qui est plus agréable finalement entre voir tout en noir ou voir tout en rose si on veut ? Mais l'idée, ce n'est pas de se dire je vois tout en rose et je n'ai pas conscience de la négativité qu'il y a ou entre guillemets du mal qu'il peut y avoir. J'en ai conscience, il suffit que j'allume la télé et je le vois bien. Mais je choisis de mettre mon regard sur quelque chose qui me fait du bien. Et en fait, pour les traumas, les expériences douloureuses, c'est pareil. Des traumas, j'en ai eu. Mais est-ce que ça m'arrange de toujours revenir à ces traumas-là, de toujours les faire exister ? Au bout d'un moment, non. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre. Je me suis dit, j'ai envie de sortir de ça. Les traumas, finalement, c'est ce qui me tient dans le passé. C'est ce qui m'a... impacté bien évidemment, ça a eu une influence sur moi, sur qui je suis, mais on va dire que ça m'a influencé à 50%, il reste les 50 autres pourcents qui sont là maintenant, qui je décide d'être, qu'est-ce que je veux faire de ma vie, qu'est-ce qui est important pour moi, et les traumas, c'est rangé dans la catégorie. passer. Ce n'est plus là, ce n'est plus maintenant. Le seul endroit finalement où ça existe encore, ces traumas-là que j'ai eus, c'est dans ma tête. Et ça, le truc génial, c'est que j'ai le pouvoir finalement de choisir ce que je veux faire exister dans ma tête. Soit je fais exister que mes traumas et tout ce qu'il y a autour et tout ce que, ben la peur que ça entraîne et la méfiance et la négativité que ça entraîne, ou est-ce que j'ai conscience que mes traumas m'ont influencé, m'ont impacté, mais Je décide moi de reprendre le lead, de reprendre mon pouvoir personnel sur mes pensées et de me dire bah voilà, moi j'ai envie de mettre mon regard sur du beau, sur du positif. Et mes traumas finalement c'est de l'histoire ancienne. Voilà, je sais pas si vous saisissez un petit peu l'idée. Et donc du coup ce qui me fait peur avec ce côté de souffrance, c'est que ben après on va estimer que on va avoir besoin de souffrir pour grandir, alors que non. On n'a sûrement pas besoin de ça. On peut aussi grandir dans la douceur, dans de l'amour. Et juste, les événements qui nous arrivent, les expériences désagréables et traumatiques qui nous arrivent, on les remet au rang d'expériences négatives et désagréables qu'on ne veut plus vivre. On ne leur donne pas de légitimité, on ne vient pas les justifier. Ah, c'était pour me prouver que c'est grâce à ça que maintenant je suis devenue ce que je suis. C'est... C'est ça qui m'a fait grandir. Waouh, waouh, waouh. Donc ça veut dire que du coup, on ne peut pas grandir sans souffrance. Mais ça peut être dangereux en fait, je me dis. Ça peut être dangereux. Donc non, la souffrance, c'est de la souffrance. C'est bon pour personne. On n'en tire rien de bien en fait. Ce n'est pas bon, ce n'est pas agréable. Finalement, en vrai, en vrai de vrai, si on avait le choix de vivre zéro expérience désagréable, est-ce qu'on ne le ferait pas en vrai ? Est-ce qu'on ne choisirait pas ça ? Ou est-ce qu'on est un peu sadomaso et on se dit Si, moi je veux souffrir parce que c'est comme ça que j'apprends, etc. Alors après, il y a peut-être des personnes qui fonctionnent comme ça. Et pourquoi pas, c'est ok. En tout cas, moi, ce n'est pas du tout mon état d'esprit et ce n'est pas ça qui fait grandir, je trouve. Ce qui fait grandir, c'est l'envie d'évoluer parce que c'est une envie, pardon, un désir qu'a l'être humain, par définition, parce qu'il est là, humain. C'est notre envie d'évolution. de grandir, d'amélioration, d'aller s'améliorer, mais sans pression. On n'est pas là à se dire, voilà, il faut que je dois... Non, je le fais en conscience parce que j'ai envie pour moi-même, en fait, d'être moins toxique pour moi. J'ai envie de m'améliorer, de cheminer pour moi. Et du coup, ça découle sur les autres parce que je me sens mieux avec moi-même. Et du coup, je me sens mieux avec les autres. et mes proches en perçoivent les bénéfices. Enfin voilà, c'est un peu ce cercle vertueux-là. Et donc du coup, l'univers c'est quoi ? Pour revenir à cette notion de l'univers, l'univers on peut le voir comme quelque chose d'extérieur à nous, qui conspire au-dessus de nous, comme une force tout puissante comme ça, qui nous envoie du bon ou du moins bon. Ou alors on peut se dire, en fait l'univers, puisque nos pensées créent nos réalités, l'univers finalement, c'est moi qui le crée. Enfin, l'univers c'est le reflet de nos pensées, de nos croyances, qui crée notre réalité, c'est le miroir de nous-mêmes. Est-ce que vous voyez un petit peu cette notion-là ? Est-ce que ça vous parle ? Est-ce que c'est un concept qui résonne pour vous ? Et du coup, je trouve que, qu'est-ce que ça amène de penser ça comme ça ? C'est que si on voit l'univers comme quelque chose qui est au-dessus de nous, qui conspire pour nous, on peut être... parfois, victimes de ça. En fait, on est un peu les marionnettes de l'univers et l'univers décide pour nous. Et ça, moi, j'aime pas du tout. Moi, j'ai envie que chaque être humain puisse être acteur de sa propre vie. Et donc, pourquoi c'est aidant de voir l'univers, finalement, comme le reflet de nos pensées, de nos croyances ? En fait, c'est que du coup, on a le pouvoir dessus, finalement. Alors pas un pouvoir toxique, tout puissant, etc. Non, un pouvoir de conscience. Je sais qu'en fait, l'univers, c'est moi qui le crée. Si je vois tout en noir, c'est peut-être parce que c'est moi qui crée ça inconsciemment. En fait, c'est que du coup, on a ce pouvoir-là et on peut remodeler, rééduquer son cerveau à voir les choses différemment pour son bien-être à soi. Donc voilà, moi j'aime bien voir cette idée que l'univers c'est la somme, le résultat de nos croyances, de nos schémas de pensée. Et puis nous attirons à nous finalement les choses qui viennent confirmer ces pensées, ces croyances. En fait, on peut aussi se dire qu'on crée notre univers en permanence, en fonction de ce que l'on croit du monde. Et tout part de nos pensées, tout part de l'intérêt. C'est pour ça que pour moi la conscience c'est hyper important, parce que c'est avec cette conscience-là qu'on va décider ensuite quelles pensées on veut adopter pour nous-mêmes, pour notre bien-être, pour notre épanouissement, pour notre accomplissement. Voilà, je pense que j'ai fait le tour par rapport à ça. Et ben voilà, oui, je pense que j'ai fait le tour. Dites-moi si ça vous parle. Je vais sûrement faire un post aussi sur Instagram. Dites-moi si ça vous parle, si ça résonne pour vous. Et puis encore une fois, vous prenez ce qui vous parle dans mes partages. Moi, l'idée, c'est de vous aider à cheminer. Après, chacun a un fonctionnement différent. Moi, je vous dis ce qui me fait du bien pour moi et ce qui aide la plupart de mes clients que j'accompagne. Après, bien sûr, vous prenez, vous ne prenez pas. C'est vraiment libre à vous. Et si je pouvais... clôturer et dire voilà une petite dernière chose c'est que finalement l'univers c'est vous voilà je vous laisse avec ça et puis n'hésitez pas à me faire vos petits retours ça sera avec grand plaisir qu'on échangera sur le sujet et je vous dis à très bientôt sûrement pour un nouvel épisode

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