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Studio Conscience Podcast

Réflexion n°15 - Accueillir une phase de flemme

Réflexion n°15 - Accueillir une phase de flemme

14min |04/11/2024
Play
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14min |04/11/2024
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Description

Dans cet épisode je vous parle d'une phase de flemme que j'ai traversé aujourd'hui et comment on peut changer de regard dessus pour se sentir plus en paix avec soi-même.


🎧 Bonne écoute


Pour me retrouver :

☀️ Rejoignez-moi sur mon compte Instagram @annelaure.charton

☀️ Abonnez-vous à ma newsletter

☀️ Retrouvez toutes les informations sur mon site internet www.annelaurecharton-hypnose.com


Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Anne-Laure, on se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Alors je ne pensais pas du tout enregistrer un épisode aujourd'hui, je n'avais pas du tout prévu ça. Mais justement je trouve que c'est hyper important de vous faire cet épisode parce que je vais vous parler un peu de la flemme, du manque d'énergie, de l'envie de rien faire. Parce que c'est une journée un peu comme ça aujourd'hui, donc c'est pour ça que je ne pensais pas du tout avoir l'envie et le... l'inspiration de vous faire un épisode comme ça. Mais en fait, effectivement, c'est venu en le faisant, parce que juste avant, justement, j'avais envie... Désolée, je dis tout le temps justement, je ne sais pas pourquoi. Juste avant, en fait, je viens d'écrire un post où je parle justement de cette énergie-là, du manque d'énergie plutôt, un état un peu de flemme comme ça, d'envie de rien, fatigue et tout. Donc j'en ai fait un post et ça m'a inspirée à cet épisode de podcast parce qu'avec le podcast, je peux rentrer un peu plus dans le détail et parler un peu plus longuement et rentrer plus dans le cœur du sujet. Alors voilà, il y a des fois où en fait, je vais avoir des phases où c'est valable pour plein de gens, pour quasiment tout le monde. On va avoir des phases où on est très inspiré, très créatif, on a envie de beaucoup travailler, on a beaucoup d'énergie, on a plein d'idées. On est... On est dans une espèce d'état de flot. Moi, je sais que quand je traversais cet état-là, je dors très peu, j'ai beaucoup d'idées, la journée, la nuit, tout vient se nourrir, ça part d'une inspiration, du cœur, et en fait, je peux faire énormément de choses. Je ne compte même pas mes heures, de toute façon, je ne compte jamais mes heures de travail, mais je pourrais passer... de longues heures comme ça, de jour comme de nuit, à me réveiller dans la nuit, à travailler, à faire des choses et tout, pour soit enrichir mes accompagnements, soit enrichir mes connaissances, soit avoir une idée de projet de ceci ou cela. Donc c'est des phases hyper intéressantes et j'adore être dans ces phases-là. Et puis il y a des autres phases, de premier abord, qui donnent moins envie. C'est des phases où on est un peu dans de la flemme, dans manque d'énergie, fatigue et tout ça. Et là, je suis dans ça aujourd'hui. Donc, je me suis dit, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je vais contre ça et je me force à ouvrir l'ordinateur ? Je me force à bosser et tout ? Alors que clairement, je me sentais ultra fatiguée. Parce que j'ai très très mal dormi cette nuit. Bon, petit aparté. Et puis, on a eu un week-end assez intense. Donc, du coup... Je me suis dit, je fais quoi ? Je m'y mets quand même, je me force et tout. À partir du moment où je me dis, je me force, c'est mort. Je n'ai même plus envie d'ouvrir l'ordinateur. C'est comme ça à l'intérieur de moi, à partir de l'instant où je me dis, allez, bouge-toi, fais l'effort, force-toi. Vous voyez des mots un peu comme ça, où on y va en force. On va contre son réel besoin. En fait, ça bloque. Et du coup, je n'y arrive pas et c'est encore pire. J'ai encore plus... l'impression d'être fatiguée, donc du coup je passe encore moins à l'action. Et donc la stratégie que j'ai utilisée, et je pense que ça peut être aussi intéressant de vous inspirer de ça si vous avez envie, c'est que plutôt de se forcer, de s'autodiscipliner, à quand même faire ce qu'on a à faire et tout, alors voilà, je suis comme tout le monde, j'ai des tâches, j'ai une to-do list, il y a les enfants à s'occuper et tout ça, mais après je me suis dit, bon... Est-ce qu'il y a des choses que je peux différer ? Est-ce qu'il y a des choses que je peux un petit peu faire différemment ? Et en fait, je me suis occupée des enfants. Je les ai déposés à l'école, à la crèche, parce que ça, ils ne peuvent pas le faire tout seuls. Donc, je savais que ça allait me prendre une heure et demie à peu près. Donc, le peu d'énergie que j'avais, je l'ai mis là-dedans. Et puis après, je me suis dit, je fais quoi ? J'ouvre l'ordinateur, je commence à travailler, à faire ce que j'ai à faire et tout. Donc, je n'avais pas d'accompagnement aujourd'hui. Ça s'y prêtait bien. Souvent, le lundi, je n'en positionne pas le lundi. C'est ma journée un peu administrative. Et ça me permet justement d'avoir cette journée-là dans la semaine où je peux agencer différemment ma journée si j'en ai le besoin. Ça, c'est quand même chouette. Et donc, c'est ça. Je me suis dit, écoute, non, repose-toi. En fait, il y avait deux choix. Soit je choisis la pression, le forcing. Et là, j'aurais ouvert mon ordi, je me serais forcée. Et peut-être que finalement, l'inspiration serait venue en faisant les choses. Mais me connaissant, c'est très peu probable. Ça m'aurait généré vraiment de la frustration, ça m'aurait agacée, j'aurais fait preuve de mauvaise foi. Vous voyez, c'est ce moment où il n'y a rien qui va, mais en fait, c'est juste parce qu'on n'est pas dans la bonne énergie à la base. Donc moi, ça serait probablement passé comme ça. Donc je n'ai pas choisi cette stratégie-là, ni même de céder finalement à des pensées... Comment dire ? Des pensées... qui ne seraient pas soutenantes, en fait. Des pensées culpabilisantes. Allez, tu devrais faire un effort. Regarde, on est lundi, tout le monde travaille. Pourquoi toi, tu ne travailles pas ? Il faut que tu te bouges. Fais un effort. Tu n'es pas... dynamique aujourd'hui. J'aurais pu céder à ce genre de discours intérieur parce que ça a été mon fonctionnement pendant très longtemps. Et puis, je n'ai pas eu envie, en fait. Je me suis dit non, je ne vais pas céder à ça. Je vais choisir l'autre voie. Et en fait, depuis que j'ai passé cet accord avec moi-même il y a quelque temps, de ne plus mal me parler, de me considérer comme je considère mes enfants, comme je considère mon... chéri ou n'importe qui d'autre d'ailleurs parce que je sais pas si vous avez déjà remarqué mais souvent on est très dur avec soi et beaucoup plus indulgent avec les autres si votre conjoint, votre conjoint votre partenaire vous dit je suis crevé vous allez lui dire repose toi prends le temps, repose toi et puis tu seras plus en forme après donc ça on arrive quand même plutôt à bien l'appliquer pour les gens qu'on aime et puis parfois on ne s'y applique pas à soi Pour soi, on va avoir un discours plus dur, plus ferme, pas forcément dans la bienveillance. Et moi, j'ai remarqué ça chez moi, que j'avais eu ce truc-là, mais pendant très très très longtemps. Où en fait, pour les autres, j'avais cette aptitude à les accueillir avec bienveillance, mais alors par contre pour moi, c'était pas... comme si c'était pas possible, quoi. Comme si moi, il fallait que ce soit beaucoup plus... que je sois plus dure envers moi-même et tout ça. Donc j'ai démonté tout ça, j'ai travaillé sur ça, pour justement assainir ça, parce qu'en fait je me rendais compte que ce n'était pas sain pour moi, parce que j'étais devenue finalement... Vous voyez, on parle souvent des personnes toxiques, telle personne est toxique, telle personne est toxique pour un tel ou pour une telle, ou la relation de couple est toxique, etc. Moi en fait, je peux le dire, j'étais devenue au bout d'un moment toxique pour moi-même, parce que ce discours intérieur de culpabilisation, de forcing... Tu devrais faire ci, tu dois faire ça, il faut que... Allez, fais ceci, fais cela, toujours dans de la dureté comme ça. Je ne me verrais pas parler comme ça à quelqu'un. Donc j'étais devenue toxique pour moi. Et je me suis dit, en fait, je ne veux plus ça. Je ne veux plus ça du tout. Je veux finalement être bienveillante aussi avec moi, comme je le suis avec mes enfants, mon conjoint ou d'autres gens. et donc ça, ça a vraiment fait changer beaucoup de choses à l'intérieur mais bon, c'est pas totalement le sujet quoi que, donc du coup par rapport à cet état dans lequel je suis aujourd'hui bah j'ai l'accueilli déjà je l'ai laissé être j'ai pas cherché à le contrer, il y a des choses obligatoires que j'avais à faire comme par exemple déposer les enfants, les préparer etc Et puis il y a des choses où je savais que je pouvais les décaler à cet après-midi. Et donc du coup ce matin j'en ai profité, je me suis reposée, parce que c'était mon besoin et que c'est important de l'écouter en fait. Et que je sais que le travail que j'ai à faire, il sera fait. Je sais que je récupère toujours les ressources et l'énergie. Je sais que cet état-là que je traverse aujourd'hui, il est passager, la preuve. Finalement, moi qui pensais ne pas être du tout productive aujourd'hui, j'enregistre quand même un épisode de podcast, un post, j'ai répondu aux mails, j'ai fait différentes choses en fait, dont des choses que je n'avais pas prévues. Et c'est ça aussi qui est chouette, je pense que quand on s'autorise à accueillir comme ça, à un moment où on est dans une énergie un peu plus douce, plus fatiguée en fait. Je pense qu'il n'y a même pas de jugement à mettre sur cette énergie-là. Elle n'est ni mieux ni moins bien. Parce que finalement, c'est quand on a ces phases d'énergie-là qu'on a aussi des phases d'inspiration derrière. Il faut bien que le corps se régénère d'une certaine manière. L'esprit aussi. Donc je pense qu'il n'y a pas de jugement à mettre là-dessus. C'est juste qu'il y a des périodes où il y a de la fatigue, des périodes où il y a de l'inspiration. Des périodes où il y a de la sérénité, il y a plein de périodes différentes, il y a plein d'états différents en fait. Et puis je pense que c'est le propre de l'être humain de danser comme ça à travers ces états-là. Et quelle idée, quel message je vais vous faire passer à travers cet épisode-là ? Finalement, c'est assez simple, c'est d'accueillir ces différents états. Parce que d'accueillir des choses agréables, des choses un peu moins agréables, tous ces différents états qu'on vient de voir, c'est important de les accueillir. Et je pense que clairement, en les accueillant, sans les juger, et sans se juger soi aussi d'être fatigué, alors qu'on ne devrait pas, alors que c'est lundi, on est tout le week-end pour se reposer, alors que ceci, alors que cela. Non, si on enlève tous ces jugements, toute cette culpabilisation et qu'on choisit de se parler avec amour, avec bienveillance, comme on parlerait à ses enfants, à son conjoint, eh bien en fait, ces états-là, je pense, que du coup, ils s'estompent beaucoup plus vite. Si j'avais résisté... à cet état, si on m'était dit ouais mais là je suis fatiguée, moi en même temps je dois faire ci, je dois faire ça je pense que l'état de ça aurait en plus débouché sur d'autres choses ça aurait été désagréable plus longtemps, parce que j'aurais eu de la frustration, de la colère je me serais forcée à faire des choses que j'avais pas l'énergie de faire, et du coup j'aurais fait preuve de mauvaise foi clairement j'aurais, voilà ça m'arrive comme à tout le monde et du coup, j'avais pas envie de ressentir ça en fait je me suis dit ça tout à l'heure je me suis dit Qu'est-ce que j'ai envie de ressentir ? J'ai envie de me soutenir en fait, j'ai envie de m'encourager, j'ai envie de me supporter mais pas dans le terme je te supporte pas, vous voyez on a mal connoté le mot support mais là vraiment de me supporter, d'être mon propre support en fait. Et donc je me suis autorisée à me reposer, même si au début j'ai eu un peu de culpabilisation parce que mon chéri était en télétravail ici et je me dis bah lui il bosse, moi je suis là. Je me repose, je ne me sens pas à l'aise avec ça vis-à-vis de lui et tout, et puis après j'ai recentré ça, je me suis dit non. On ressente ces pensées-là. Lui, il y a d'autres moments auxquels il se repose, et où toi tu travailles par exemple. Et donc voilà, il n'y a pas de comparaison à avoir. Surtout que lui est salarié, moi je ne le suis pas. Il y a plein de... Donc lui ne travaille jamais le week-end, moi je travaille régulièrement le week-end, voire tout le temps. Donc, finalement, j'ai recentré. Je me suis dit, non, en fait, c'est pas du tout comparable. Je vais pas laisser cette pensée-là prendre trop de place. Et en fait, c'est vraiment ça, ce que je vais vous inviter à faire quand vous vivez des moments comme ça, c'est de se dire, laissez venir les pensées. De toute façon, souvent, on n'a pas le choix, elles viennent. Mais ne cherchez pas à les faire forcément partir tout de suite. Accueillez-les, regardez-les, prenez le temps de les observer et de les rediriger vers des pensées qui sont plus soutenantes, plus agréables, plus utiles pour vous. Dites-vous, si je décide aujourd'hui de me parler avec amour, avec bienveillance, d'être mon meilleur soutien, d'être mon meilleur pilier, mon meilleur support, j'aime bien ce mot en fait, comment je me parlerais ? Qu'est-ce que je ferais ? Est-ce que je choisis la pression, le jugement, la culpabilisation ou est-ce que je choisis l'amour pour moi et l'amour de mes besoins ? Et ça, c'est un super petit exercice à faire, de se poser ces questions-là. Et voyez ce qui vient. Ça peut vraiment être intéressant de le faire. Je vous invite à tester et à vraiment voir à quelle partie vous avez envie de donner de l'importance. Est-ce que c'est à ces pensées-là qui sont culpabilisantes, etc. Ou est-ce que c'est à des pensées soutenantes, à des pensées d'amour pour vous-même. À quelles pensées ? au pluriel, vous avez envie de donner de l'importance. Voilà. Eh bien, je vous laisse avec ça. J'espère que ça vous aura été utile. N'hésitez pas à me faire un petit retour sur cet audio. Et puis, s'il y en a parmi vous qui ont essayé cet exercice, eh bien, n'hésitez pas à me faire un petit retour sur Instagram. C'est là où je suis le plus présente. Et je me ferai un plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. En tout cas, je vous remercie pour votre écoute. N'hésitez pas à partager l'épisode si vous avez envie. Il n'y a pas d'obligation, bien évidemment, mais c'est sûr que ça peut vraiment aider à faire connaître le podcast et à me donner aussi encore plus envie de partager parce que quand on voit que ça parle à des personnes, quand on voit que ça peut aider d'autres personnes aussi à cheminer, eh bien ça booste encore plus, ça fait encore grandir cette énergie qu'on a à l'intérieur de soi, cette énergie que je peux avoir de vous donner, en fait ça me donne encore plus envie de vous donner. Voilà. Et bien je vous laisse avec ça, je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Belle journée à vous !

Description

Dans cet épisode je vous parle d'une phase de flemme que j'ai traversé aujourd'hui et comment on peut changer de regard dessus pour se sentir plus en paix avec soi-même.


🎧 Bonne écoute


Pour me retrouver :

☀️ Rejoignez-moi sur mon compte Instagram @annelaure.charton

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☀️ Retrouvez toutes les informations sur mon site internet www.annelaurecharton-hypnose.com


Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Anne-Laure, on se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Alors je ne pensais pas du tout enregistrer un épisode aujourd'hui, je n'avais pas du tout prévu ça. Mais justement je trouve que c'est hyper important de vous faire cet épisode parce que je vais vous parler un peu de la flemme, du manque d'énergie, de l'envie de rien faire. Parce que c'est une journée un peu comme ça aujourd'hui, donc c'est pour ça que je ne pensais pas du tout avoir l'envie et le... l'inspiration de vous faire un épisode comme ça. Mais en fait, effectivement, c'est venu en le faisant, parce que juste avant, justement, j'avais envie... Désolée, je dis tout le temps justement, je ne sais pas pourquoi. Juste avant, en fait, je viens d'écrire un post où je parle justement de cette énergie-là, du manque d'énergie plutôt, un état un peu de flemme comme ça, d'envie de rien, fatigue et tout. Donc j'en ai fait un post et ça m'a inspirée à cet épisode de podcast parce qu'avec le podcast, je peux rentrer un peu plus dans le détail et parler un peu plus longuement et rentrer plus dans le cœur du sujet. Alors voilà, il y a des fois où en fait, je vais avoir des phases où c'est valable pour plein de gens, pour quasiment tout le monde. On va avoir des phases où on est très inspiré, très créatif, on a envie de beaucoup travailler, on a beaucoup d'énergie, on a plein d'idées. On est... On est dans une espèce d'état de flot. Moi, je sais que quand je traversais cet état-là, je dors très peu, j'ai beaucoup d'idées, la journée, la nuit, tout vient se nourrir, ça part d'une inspiration, du cœur, et en fait, je peux faire énormément de choses. Je ne compte même pas mes heures, de toute façon, je ne compte jamais mes heures de travail, mais je pourrais passer... de longues heures comme ça, de jour comme de nuit, à me réveiller dans la nuit, à travailler, à faire des choses et tout, pour soit enrichir mes accompagnements, soit enrichir mes connaissances, soit avoir une idée de projet de ceci ou cela. Donc c'est des phases hyper intéressantes et j'adore être dans ces phases-là. Et puis il y a des autres phases, de premier abord, qui donnent moins envie. C'est des phases où on est un peu dans de la flemme, dans manque d'énergie, fatigue et tout ça. Et là, je suis dans ça aujourd'hui. Donc, je me suis dit, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je vais contre ça et je me force à ouvrir l'ordinateur ? Je me force à bosser et tout ? Alors que clairement, je me sentais ultra fatiguée. Parce que j'ai très très mal dormi cette nuit. Bon, petit aparté. Et puis, on a eu un week-end assez intense. Donc, du coup... Je me suis dit, je fais quoi ? Je m'y mets quand même, je me force et tout. À partir du moment où je me dis, je me force, c'est mort. Je n'ai même plus envie d'ouvrir l'ordinateur. C'est comme ça à l'intérieur de moi, à partir de l'instant où je me dis, allez, bouge-toi, fais l'effort, force-toi. Vous voyez des mots un peu comme ça, où on y va en force. On va contre son réel besoin. En fait, ça bloque. Et du coup, je n'y arrive pas et c'est encore pire. J'ai encore plus... l'impression d'être fatiguée, donc du coup je passe encore moins à l'action. Et donc la stratégie que j'ai utilisée, et je pense que ça peut être aussi intéressant de vous inspirer de ça si vous avez envie, c'est que plutôt de se forcer, de s'autodiscipliner, à quand même faire ce qu'on a à faire et tout, alors voilà, je suis comme tout le monde, j'ai des tâches, j'ai une to-do list, il y a les enfants à s'occuper et tout ça, mais après je me suis dit, bon... Est-ce qu'il y a des choses que je peux différer ? Est-ce qu'il y a des choses que je peux un petit peu faire différemment ? Et en fait, je me suis occupée des enfants. Je les ai déposés à l'école, à la crèche, parce que ça, ils ne peuvent pas le faire tout seuls. Donc, je savais que ça allait me prendre une heure et demie à peu près. Donc, le peu d'énergie que j'avais, je l'ai mis là-dedans. Et puis après, je me suis dit, je fais quoi ? J'ouvre l'ordinateur, je commence à travailler, à faire ce que j'ai à faire et tout. Donc, je n'avais pas d'accompagnement aujourd'hui. Ça s'y prêtait bien. Souvent, le lundi, je n'en positionne pas le lundi. C'est ma journée un peu administrative. Et ça me permet justement d'avoir cette journée-là dans la semaine où je peux agencer différemment ma journée si j'en ai le besoin. Ça, c'est quand même chouette. Et donc, c'est ça. Je me suis dit, écoute, non, repose-toi. En fait, il y avait deux choix. Soit je choisis la pression, le forcing. Et là, j'aurais ouvert mon ordi, je me serais forcée. Et peut-être que finalement, l'inspiration serait venue en faisant les choses. Mais me connaissant, c'est très peu probable. Ça m'aurait généré vraiment de la frustration, ça m'aurait agacée, j'aurais fait preuve de mauvaise foi. Vous voyez, c'est ce moment où il n'y a rien qui va, mais en fait, c'est juste parce qu'on n'est pas dans la bonne énergie à la base. Donc moi, ça serait probablement passé comme ça. Donc je n'ai pas choisi cette stratégie-là, ni même de céder finalement à des pensées... Comment dire ? Des pensées... qui ne seraient pas soutenantes, en fait. Des pensées culpabilisantes. Allez, tu devrais faire un effort. Regarde, on est lundi, tout le monde travaille. Pourquoi toi, tu ne travailles pas ? Il faut que tu te bouges. Fais un effort. Tu n'es pas... dynamique aujourd'hui. J'aurais pu céder à ce genre de discours intérieur parce que ça a été mon fonctionnement pendant très longtemps. Et puis, je n'ai pas eu envie, en fait. Je me suis dit non, je ne vais pas céder à ça. Je vais choisir l'autre voie. Et en fait, depuis que j'ai passé cet accord avec moi-même il y a quelque temps, de ne plus mal me parler, de me considérer comme je considère mes enfants, comme je considère mon... chéri ou n'importe qui d'autre d'ailleurs parce que je sais pas si vous avez déjà remarqué mais souvent on est très dur avec soi et beaucoup plus indulgent avec les autres si votre conjoint, votre conjoint votre partenaire vous dit je suis crevé vous allez lui dire repose toi prends le temps, repose toi et puis tu seras plus en forme après donc ça on arrive quand même plutôt à bien l'appliquer pour les gens qu'on aime et puis parfois on ne s'y applique pas à soi Pour soi, on va avoir un discours plus dur, plus ferme, pas forcément dans la bienveillance. Et moi, j'ai remarqué ça chez moi, que j'avais eu ce truc-là, mais pendant très très très longtemps. Où en fait, pour les autres, j'avais cette aptitude à les accueillir avec bienveillance, mais alors par contre pour moi, c'était pas... comme si c'était pas possible, quoi. Comme si moi, il fallait que ce soit beaucoup plus... que je sois plus dure envers moi-même et tout ça. Donc j'ai démonté tout ça, j'ai travaillé sur ça, pour justement assainir ça, parce qu'en fait je me rendais compte que ce n'était pas sain pour moi, parce que j'étais devenue finalement... Vous voyez, on parle souvent des personnes toxiques, telle personne est toxique, telle personne est toxique pour un tel ou pour une telle, ou la relation de couple est toxique, etc. Moi en fait, je peux le dire, j'étais devenue au bout d'un moment toxique pour moi-même, parce que ce discours intérieur de culpabilisation, de forcing... Tu devrais faire ci, tu dois faire ça, il faut que... Allez, fais ceci, fais cela, toujours dans de la dureté comme ça. Je ne me verrais pas parler comme ça à quelqu'un. Donc j'étais devenue toxique pour moi. Et je me suis dit, en fait, je ne veux plus ça. Je ne veux plus ça du tout. Je veux finalement être bienveillante aussi avec moi, comme je le suis avec mes enfants, mon conjoint ou d'autres gens. et donc ça, ça a vraiment fait changer beaucoup de choses à l'intérieur mais bon, c'est pas totalement le sujet quoi que, donc du coup par rapport à cet état dans lequel je suis aujourd'hui bah j'ai l'accueilli déjà je l'ai laissé être j'ai pas cherché à le contrer, il y a des choses obligatoires que j'avais à faire comme par exemple déposer les enfants, les préparer etc Et puis il y a des choses où je savais que je pouvais les décaler à cet après-midi. Et donc du coup ce matin j'en ai profité, je me suis reposée, parce que c'était mon besoin et que c'est important de l'écouter en fait. Et que je sais que le travail que j'ai à faire, il sera fait. Je sais que je récupère toujours les ressources et l'énergie. Je sais que cet état-là que je traverse aujourd'hui, il est passager, la preuve. Finalement, moi qui pensais ne pas être du tout productive aujourd'hui, j'enregistre quand même un épisode de podcast, un post, j'ai répondu aux mails, j'ai fait différentes choses en fait, dont des choses que je n'avais pas prévues. Et c'est ça aussi qui est chouette, je pense que quand on s'autorise à accueillir comme ça, à un moment où on est dans une énergie un peu plus douce, plus fatiguée en fait. Je pense qu'il n'y a même pas de jugement à mettre sur cette énergie-là. Elle n'est ni mieux ni moins bien. Parce que finalement, c'est quand on a ces phases d'énergie-là qu'on a aussi des phases d'inspiration derrière. Il faut bien que le corps se régénère d'une certaine manière. L'esprit aussi. Donc je pense qu'il n'y a pas de jugement à mettre là-dessus. C'est juste qu'il y a des périodes où il y a de la fatigue, des périodes où il y a de l'inspiration. Des périodes où il y a de la sérénité, il y a plein de périodes différentes, il y a plein d'états différents en fait. Et puis je pense que c'est le propre de l'être humain de danser comme ça à travers ces états-là. Et quelle idée, quel message je vais vous faire passer à travers cet épisode-là ? Finalement, c'est assez simple, c'est d'accueillir ces différents états. Parce que d'accueillir des choses agréables, des choses un peu moins agréables, tous ces différents états qu'on vient de voir, c'est important de les accueillir. Et je pense que clairement, en les accueillant, sans les juger, et sans se juger soi aussi d'être fatigué, alors qu'on ne devrait pas, alors que c'est lundi, on est tout le week-end pour se reposer, alors que ceci, alors que cela. Non, si on enlève tous ces jugements, toute cette culpabilisation et qu'on choisit de se parler avec amour, avec bienveillance, comme on parlerait à ses enfants, à son conjoint, eh bien en fait, ces états-là, je pense, que du coup, ils s'estompent beaucoup plus vite. Si j'avais résisté... à cet état, si on m'était dit ouais mais là je suis fatiguée, moi en même temps je dois faire ci, je dois faire ça je pense que l'état de ça aurait en plus débouché sur d'autres choses ça aurait été désagréable plus longtemps, parce que j'aurais eu de la frustration, de la colère je me serais forcée à faire des choses que j'avais pas l'énergie de faire, et du coup j'aurais fait preuve de mauvaise foi clairement j'aurais, voilà ça m'arrive comme à tout le monde et du coup, j'avais pas envie de ressentir ça en fait je me suis dit ça tout à l'heure je me suis dit Qu'est-ce que j'ai envie de ressentir ? J'ai envie de me soutenir en fait, j'ai envie de m'encourager, j'ai envie de me supporter mais pas dans le terme je te supporte pas, vous voyez on a mal connoté le mot support mais là vraiment de me supporter, d'être mon propre support en fait. Et donc je me suis autorisée à me reposer, même si au début j'ai eu un peu de culpabilisation parce que mon chéri était en télétravail ici et je me dis bah lui il bosse, moi je suis là. Je me repose, je ne me sens pas à l'aise avec ça vis-à-vis de lui et tout, et puis après j'ai recentré ça, je me suis dit non. On ressente ces pensées-là. Lui, il y a d'autres moments auxquels il se repose, et où toi tu travailles par exemple. Et donc voilà, il n'y a pas de comparaison à avoir. Surtout que lui est salarié, moi je ne le suis pas. Il y a plein de... Donc lui ne travaille jamais le week-end, moi je travaille régulièrement le week-end, voire tout le temps. Donc, finalement, j'ai recentré. Je me suis dit, non, en fait, c'est pas du tout comparable. Je vais pas laisser cette pensée-là prendre trop de place. Et en fait, c'est vraiment ça, ce que je vais vous inviter à faire quand vous vivez des moments comme ça, c'est de se dire, laissez venir les pensées. De toute façon, souvent, on n'a pas le choix, elles viennent. Mais ne cherchez pas à les faire forcément partir tout de suite. Accueillez-les, regardez-les, prenez le temps de les observer et de les rediriger vers des pensées qui sont plus soutenantes, plus agréables, plus utiles pour vous. Dites-vous, si je décide aujourd'hui de me parler avec amour, avec bienveillance, d'être mon meilleur soutien, d'être mon meilleur pilier, mon meilleur support, j'aime bien ce mot en fait, comment je me parlerais ? Qu'est-ce que je ferais ? Est-ce que je choisis la pression, le jugement, la culpabilisation ou est-ce que je choisis l'amour pour moi et l'amour de mes besoins ? Et ça, c'est un super petit exercice à faire, de se poser ces questions-là. Et voyez ce qui vient. Ça peut vraiment être intéressant de le faire. Je vous invite à tester et à vraiment voir à quelle partie vous avez envie de donner de l'importance. Est-ce que c'est à ces pensées-là qui sont culpabilisantes, etc. Ou est-ce que c'est à des pensées soutenantes, à des pensées d'amour pour vous-même. À quelles pensées ? au pluriel, vous avez envie de donner de l'importance. Voilà. Eh bien, je vous laisse avec ça. J'espère que ça vous aura été utile. N'hésitez pas à me faire un petit retour sur cet audio. Et puis, s'il y en a parmi vous qui ont essayé cet exercice, eh bien, n'hésitez pas à me faire un petit retour sur Instagram. C'est là où je suis le plus présente. Et je me ferai un plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. En tout cas, je vous remercie pour votre écoute. N'hésitez pas à partager l'épisode si vous avez envie. Il n'y a pas d'obligation, bien évidemment, mais c'est sûr que ça peut vraiment aider à faire connaître le podcast et à me donner aussi encore plus envie de partager parce que quand on voit que ça parle à des personnes, quand on voit que ça peut aider d'autres personnes aussi à cheminer, eh bien ça booste encore plus, ça fait encore grandir cette énergie qu'on a à l'intérieur de soi, cette énergie que je peux avoir de vous donner, en fait ça me donne encore plus envie de vous donner. Voilà. Et bien je vous laisse avec ça, je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Belle journée à vous !

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Description

Dans cet épisode je vous parle d'une phase de flemme que j'ai traversé aujourd'hui et comment on peut changer de regard dessus pour se sentir plus en paix avec soi-même.


🎧 Bonne écoute


Pour me retrouver :

☀️ Rejoignez-moi sur mon compte Instagram @annelaure.charton

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☀️ Retrouvez toutes les informations sur mon site internet www.annelaurecharton-hypnose.com


Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Anne-Laure, on se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Alors je ne pensais pas du tout enregistrer un épisode aujourd'hui, je n'avais pas du tout prévu ça. Mais justement je trouve que c'est hyper important de vous faire cet épisode parce que je vais vous parler un peu de la flemme, du manque d'énergie, de l'envie de rien faire. Parce que c'est une journée un peu comme ça aujourd'hui, donc c'est pour ça que je ne pensais pas du tout avoir l'envie et le... l'inspiration de vous faire un épisode comme ça. Mais en fait, effectivement, c'est venu en le faisant, parce que juste avant, justement, j'avais envie... Désolée, je dis tout le temps justement, je ne sais pas pourquoi. Juste avant, en fait, je viens d'écrire un post où je parle justement de cette énergie-là, du manque d'énergie plutôt, un état un peu de flemme comme ça, d'envie de rien, fatigue et tout. Donc j'en ai fait un post et ça m'a inspirée à cet épisode de podcast parce qu'avec le podcast, je peux rentrer un peu plus dans le détail et parler un peu plus longuement et rentrer plus dans le cœur du sujet. Alors voilà, il y a des fois où en fait, je vais avoir des phases où c'est valable pour plein de gens, pour quasiment tout le monde. On va avoir des phases où on est très inspiré, très créatif, on a envie de beaucoup travailler, on a beaucoup d'énergie, on a plein d'idées. On est... On est dans une espèce d'état de flot. Moi, je sais que quand je traversais cet état-là, je dors très peu, j'ai beaucoup d'idées, la journée, la nuit, tout vient se nourrir, ça part d'une inspiration, du cœur, et en fait, je peux faire énormément de choses. Je ne compte même pas mes heures, de toute façon, je ne compte jamais mes heures de travail, mais je pourrais passer... de longues heures comme ça, de jour comme de nuit, à me réveiller dans la nuit, à travailler, à faire des choses et tout, pour soit enrichir mes accompagnements, soit enrichir mes connaissances, soit avoir une idée de projet de ceci ou cela. Donc c'est des phases hyper intéressantes et j'adore être dans ces phases-là. Et puis il y a des autres phases, de premier abord, qui donnent moins envie. C'est des phases où on est un peu dans de la flemme, dans manque d'énergie, fatigue et tout ça. Et là, je suis dans ça aujourd'hui. Donc, je me suis dit, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je vais contre ça et je me force à ouvrir l'ordinateur ? Je me force à bosser et tout ? Alors que clairement, je me sentais ultra fatiguée. Parce que j'ai très très mal dormi cette nuit. Bon, petit aparté. Et puis, on a eu un week-end assez intense. Donc, du coup... Je me suis dit, je fais quoi ? Je m'y mets quand même, je me force et tout. À partir du moment où je me dis, je me force, c'est mort. Je n'ai même plus envie d'ouvrir l'ordinateur. C'est comme ça à l'intérieur de moi, à partir de l'instant où je me dis, allez, bouge-toi, fais l'effort, force-toi. Vous voyez des mots un peu comme ça, où on y va en force. On va contre son réel besoin. En fait, ça bloque. Et du coup, je n'y arrive pas et c'est encore pire. J'ai encore plus... l'impression d'être fatiguée, donc du coup je passe encore moins à l'action. Et donc la stratégie que j'ai utilisée, et je pense que ça peut être aussi intéressant de vous inspirer de ça si vous avez envie, c'est que plutôt de se forcer, de s'autodiscipliner, à quand même faire ce qu'on a à faire et tout, alors voilà, je suis comme tout le monde, j'ai des tâches, j'ai une to-do list, il y a les enfants à s'occuper et tout ça, mais après je me suis dit, bon... Est-ce qu'il y a des choses que je peux différer ? Est-ce qu'il y a des choses que je peux un petit peu faire différemment ? Et en fait, je me suis occupée des enfants. Je les ai déposés à l'école, à la crèche, parce que ça, ils ne peuvent pas le faire tout seuls. Donc, je savais que ça allait me prendre une heure et demie à peu près. Donc, le peu d'énergie que j'avais, je l'ai mis là-dedans. Et puis après, je me suis dit, je fais quoi ? J'ouvre l'ordinateur, je commence à travailler, à faire ce que j'ai à faire et tout. Donc, je n'avais pas d'accompagnement aujourd'hui. Ça s'y prêtait bien. Souvent, le lundi, je n'en positionne pas le lundi. C'est ma journée un peu administrative. Et ça me permet justement d'avoir cette journée-là dans la semaine où je peux agencer différemment ma journée si j'en ai le besoin. Ça, c'est quand même chouette. Et donc, c'est ça. Je me suis dit, écoute, non, repose-toi. En fait, il y avait deux choix. Soit je choisis la pression, le forcing. Et là, j'aurais ouvert mon ordi, je me serais forcée. Et peut-être que finalement, l'inspiration serait venue en faisant les choses. Mais me connaissant, c'est très peu probable. Ça m'aurait généré vraiment de la frustration, ça m'aurait agacée, j'aurais fait preuve de mauvaise foi. Vous voyez, c'est ce moment où il n'y a rien qui va, mais en fait, c'est juste parce qu'on n'est pas dans la bonne énergie à la base. Donc moi, ça serait probablement passé comme ça. Donc je n'ai pas choisi cette stratégie-là, ni même de céder finalement à des pensées... Comment dire ? Des pensées... qui ne seraient pas soutenantes, en fait. Des pensées culpabilisantes. Allez, tu devrais faire un effort. Regarde, on est lundi, tout le monde travaille. Pourquoi toi, tu ne travailles pas ? Il faut que tu te bouges. Fais un effort. Tu n'es pas... dynamique aujourd'hui. J'aurais pu céder à ce genre de discours intérieur parce que ça a été mon fonctionnement pendant très longtemps. Et puis, je n'ai pas eu envie, en fait. Je me suis dit non, je ne vais pas céder à ça. Je vais choisir l'autre voie. Et en fait, depuis que j'ai passé cet accord avec moi-même il y a quelque temps, de ne plus mal me parler, de me considérer comme je considère mes enfants, comme je considère mon... chéri ou n'importe qui d'autre d'ailleurs parce que je sais pas si vous avez déjà remarqué mais souvent on est très dur avec soi et beaucoup plus indulgent avec les autres si votre conjoint, votre conjoint votre partenaire vous dit je suis crevé vous allez lui dire repose toi prends le temps, repose toi et puis tu seras plus en forme après donc ça on arrive quand même plutôt à bien l'appliquer pour les gens qu'on aime et puis parfois on ne s'y applique pas à soi Pour soi, on va avoir un discours plus dur, plus ferme, pas forcément dans la bienveillance. Et moi, j'ai remarqué ça chez moi, que j'avais eu ce truc-là, mais pendant très très très longtemps. Où en fait, pour les autres, j'avais cette aptitude à les accueillir avec bienveillance, mais alors par contre pour moi, c'était pas... comme si c'était pas possible, quoi. Comme si moi, il fallait que ce soit beaucoup plus... que je sois plus dure envers moi-même et tout ça. Donc j'ai démonté tout ça, j'ai travaillé sur ça, pour justement assainir ça, parce qu'en fait je me rendais compte que ce n'était pas sain pour moi, parce que j'étais devenue finalement... Vous voyez, on parle souvent des personnes toxiques, telle personne est toxique, telle personne est toxique pour un tel ou pour une telle, ou la relation de couple est toxique, etc. Moi en fait, je peux le dire, j'étais devenue au bout d'un moment toxique pour moi-même, parce que ce discours intérieur de culpabilisation, de forcing... Tu devrais faire ci, tu dois faire ça, il faut que... Allez, fais ceci, fais cela, toujours dans de la dureté comme ça. Je ne me verrais pas parler comme ça à quelqu'un. Donc j'étais devenue toxique pour moi. Et je me suis dit, en fait, je ne veux plus ça. Je ne veux plus ça du tout. Je veux finalement être bienveillante aussi avec moi, comme je le suis avec mes enfants, mon conjoint ou d'autres gens. et donc ça, ça a vraiment fait changer beaucoup de choses à l'intérieur mais bon, c'est pas totalement le sujet quoi que, donc du coup par rapport à cet état dans lequel je suis aujourd'hui bah j'ai l'accueilli déjà je l'ai laissé être j'ai pas cherché à le contrer, il y a des choses obligatoires que j'avais à faire comme par exemple déposer les enfants, les préparer etc Et puis il y a des choses où je savais que je pouvais les décaler à cet après-midi. Et donc du coup ce matin j'en ai profité, je me suis reposée, parce que c'était mon besoin et que c'est important de l'écouter en fait. Et que je sais que le travail que j'ai à faire, il sera fait. Je sais que je récupère toujours les ressources et l'énergie. Je sais que cet état-là que je traverse aujourd'hui, il est passager, la preuve. Finalement, moi qui pensais ne pas être du tout productive aujourd'hui, j'enregistre quand même un épisode de podcast, un post, j'ai répondu aux mails, j'ai fait différentes choses en fait, dont des choses que je n'avais pas prévues. Et c'est ça aussi qui est chouette, je pense que quand on s'autorise à accueillir comme ça, à un moment où on est dans une énergie un peu plus douce, plus fatiguée en fait. Je pense qu'il n'y a même pas de jugement à mettre sur cette énergie-là. Elle n'est ni mieux ni moins bien. Parce que finalement, c'est quand on a ces phases d'énergie-là qu'on a aussi des phases d'inspiration derrière. Il faut bien que le corps se régénère d'une certaine manière. L'esprit aussi. Donc je pense qu'il n'y a pas de jugement à mettre là-dessus. C'est juste qu'il y a des périodes où il y a de la fatigue, des périodes où il y a de l'inspiration. Des périodes où il y a de la sérénité, il y a plein de périodes différentes, il y a plein d'états différents en fait. Et puis je pense que c'est le propre de l'être humain de danser comme ça à travers ces états-là. Et quelle idée, quel message je vais vous faire passer à travers cet épisode-là ? Finalement, c'est assez simple, c'est d'accueillir ces différents états. Parce que d'accueillir des choses agréables, des choses un peu moins agréables, tous ces différents états qu'on vient de voir, c'est important de les accueillir. Et je pense que clairement, en les accueillant, sans les juger, et sans se juger soi aussi d'être fatigué, alors qu'on ne devrait pas, alors que c'est lundi, on est tout le week-end pour se reposer, alors que ceci, alors que cela. Non, si on enlève tous ces jugements, toute cette culpabilisation et qu'on choisit de se parler avec amour, avec bienveillance, comme on parlerait à ses enfants, à son conjoint, eh bien en fait, ces états-là, je pense, que du coup, ils s'estompent beaucoup plus vite. Si j'avais résisté... à cet état, si on m'était dit ouais mais là je suis fatiguée, moi en même temps je dois faire ci, je dois faire ça je pense que l'état de ça aurait en plus débouché sur d'autres choses ça aurait été désagréable plus longtemps, parce que j'aurais eu de la frustration, de la colère je me serais forcée à faire des choses que j'avais pas l'énergie de faire, et du coup j'aurais fait preuve de mauvaise foi clairement j'aurais, voilà ça m'arrive comme à tout le monde et du coup, j'avais pas envie de ressentir ça en fait je me suis dit ça tout à l'heure je me suis dit Qu'est-ce que j'ai envie de ressentir ? J'ai envie de me soutenir en fait, j'ai envie de m'encourager, j'ai envie de me supporter mais pas dans le terme je te supporte pas, vous voyez on a mal connoté le mot support mais là vraiment de me supporter, d'être mon propre support en fait. Et donc je me suis autorisée à me reposer, même si au début j'ai eu un peu de culpabilisation parce que mon chéri était en télétravail ici et je me dis bah lui il bosse, moi je suis là. Je me repose, je ne me sens pas à l'aise avec ça vis-à-vis de lui et tout, et puis après j'ai recentré ça, je me suis dit non. On ressente ces pensées-là. Lui, il y a d'autres moments auxquels il se repose, et où toi tu travailles par exemple. Et donc voilà, il n'y a pas de comparaison à avoir. Surtout que lui est salarié, moi je ne le suis pas. Il y a plein de... Donc lui ne travaille jamais le week-end, moi je travaille régulièrement le week-end, voire tout le temps. Donc, finalement, j'ai recentré. Je me suis dit, non, en fait, c'est pas du tout comparable. Je vais pas laisser cette pensée-là prendre trop de place. Et en fait, c'est vraiment ça, ce que je vais vous inviter à faire quand vous vivez des moments comme ça, c'est de se dire, laissez venir les pensées. De toute façon, souvent, on n'a pas le choix, elles viennent. Mais ne cherchez pas à les faire forcément partir tout de suite. Accueillez-les, regardez-les, prenez le temps de les observer et de les rediriger vers des pensées qui sont plus soutenantes, plus agréables, plus utiles pour vous. Dites-vous, si je décide aujourd'hui de me parler avec amour, avec bienveillance, d'être mon meilleur soutien, d'être mon meilleur pilier, mon meilleur support, j'aime bien ce mot en fait, comment je me parlerais ? Qu'est-ce que je ferais ? Est-ce que je choisis la pression, le jugement, la culpabilisation ou est-ce que je choisis l'amour pour moi et l'amour de mes besoins ? Et ça, c'est un super petit exercice à faire, de se poser ces questions-là. Et voyez ce qui vient. Ça peut vraiment être intéressant de le faire. Je vous invite à tester et à vraiment voir à quelle partie vous avez envie de donner de l'importance. Est-ce que c'est à ces pensées-là qui sont culpabilisantes, etc. Ou est-ce que c'est à des pensées soutenantes, à des pensées d'amour pour vous-même. À quelles pensées ? au pluriel, vous avez envie de donner de l'importance. Voilà. Eh bien, je vous laisse avec ça. J'espère que ça vous aura été utile. N'hésitez pas à me faire un petit retour sur cet audio. Et puis, s'il y en a parmi vous qui ont essayé cet exercice, eh bien, n'hésitez pas à me faire un petit retour sur Instagram. C'est là où je suis le plus présente. Et je me ferai un plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. En tout cas, je vous remercie pour votre écoute. N'hésitez pas à partager l'épisode si vous avez envie. Il n'y a pas d'obligation, bien évidemment, mais c'est sûr que ça peut vraiment aider à faire connaître le podcast et à me donner aussi encore plus envie de partager parce que quand on voit que ça parle à des personnes, quand on voit que ça peut aider d'autres personnes aussi à cheminer, eh bien ça booste encore plus, ça fait encore grandir cette énergie qu'on a à l'intérieur de soi, cette énergie que je peux avoir de vous donner, en fait ça me donne encore plus envie de vous donner. Voilà. Et bien je vous laisse avec ça, je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Belle journée à vous !

Description

Dans cet épisode je vous parle d'une phase de flemme que j'ai traversé aujourd'hui et comment on peut changer de regard dessus pour se sentir plus en paix avec soi-même.


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Je suis Anne Laure Charton, hypnothérapeute et psychopraticienne. J'accompagne depuis 5 ans les personnes à se reconnecter à leurs ressources intérieures pour vivre en harmonie avec elle-même.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Anne-Laure, on se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Alors je ne pensais pas du tout enregistrer un épisode aujourd'hui, je n'avais pas du tout prévu ça. Mais justement je trouve que c'est hyper important de vous faire cet épisode parce que je vais vous parler un peu de la flemme, du manque d'énergie, de l'envie de rien faire. Parce que c'est une journée un peu comme ça aujourd'hui, donc c'est pour ça que je ne pensais pas du tout avoir l'envie et le... l'inspiration de vous faire un épisode comme ça. Mais en fait, effectivement, c'est venu en le faisant, parce que juste avant, justement, j'avais envie... Désolée, je dis tout le temps justement, je ne sais pas pourquoi. Juste avant, en fait, je viens d'écrire un post où je parle justement de cette énergie-là, du manque d'énergie plutôt, un état un peu de flemme comme ça, d'envie de rien, fatigue et tout. Donc j'en ai fait un post et ça m'a inspirée à cet épisode de podcast parce qu'avec le podcast, je peux rentrer un peu plus dans le détail et parler un peu plus longuement et rentrer plus dans le cœur du sujet. Alors voilà, il y a des fois où en fait, je vais avoir des phases où c'est valable pour plein de gens, pour quasiment tout le monde. On va avoir des phases où on est très inspiré, très créatif, on a envie de beaucoup travailler, on a beaucoup d'énergie, on a plein d'idées. On est... On est dans une espèce d'état de flot. Moi, je sais que quand je traversais cet état-là, je dors très peu, j'ai beaucoup d'idées, la journée, la nuit, tout vient se nourrir, ça part d'une inspiration, du cœur, et en fait, je peux faire énormément de choses. Je ne compte même pas mes heures, de toute façon, je ne compte jamais mes heures de travail, mais je pourrais passer... de longues heures comme ça, de jour comme de nuit, à me réveiller dans la nuit, à travailler, à faire des choses et tout, pour soit enrichir mes accompagnements, soit enrichir mes connaissances, soit avoir une idée de projet de ceci ou cela. Donc c'est des phases hyper intéressantes et j'adore être dans ces phases-là. Et puis il y a des autres phases, de premier abord, qui donnent moins envie. C'est des phases où on est un peu dans de la flemme, dans manque d'énergie, fatigue et tout ça. Et là, je suis dans ça aujourd'hui. Donc, je me suis dit, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je vais contre ça et je me force à ouvrir l'ordinateur ? Je me force à bosser et tout ? Alors que clairement, je me sentais ultra fatiguée. Parce que j'ai très très mal dormi cette nuit. Bon, petit aparté. Et puis, on a eu un week-end assez intense. Donc, du coup... Je me suis dit, je fais quoi ? Je m'y mets quand même, je me force et tout. À partir du moment où je me dis, je me force, c'est mort. Je n'ai même plus envie d'ouvrir l'ordinateur. C'est comme ça à l'intérieur de moi, à partir de l'instant où je me dis, allez, bouge-toi, fais l'effort, force-toi. Vous voyez des mots un peu comme ça, où on y va en force. On va contre son réel besoin. En fait, ça bloque. Et du coup, je n'y arrive pas et c'est encore pire. J'ai encore plus... l'impression d'être fatiguée, donc du coup je passe encore moins à l'action. Et donc la stratégie que j'ai utilisée, et je pense que ça peut être aussi intéressant de vous inspirer de ça si vous avez envie, c'est que plutôt de se forcer, de s'autodiscipliner, à quand même faire ce qu'on a à faire et tout, alors voilà, je suis comme tout le monde, j'ai des tâches, j'ai une to-do list, il y a les enfants à s'occuper et tout ça, mais après je me suis dit, bon... Est-ce qu'il y a des choses que je peux différer ? Est-ce qu'il y a des choses que je peux un petit peu faire différemment ? Et en fait, je me suis occupée des enfants. Je les ai déposés à l'école, à la crèche, parce que ça, ils ne peuvent pas le faire tout seuls. Donc, je savais que ça allait me prendre une heure et demie à peu près. Donc, le peu d'énergie que j'avais, je l'ai mis là-dedans. Et puis après, je me suis dit, je fais quoi ? J'ouvre l'ordinateur, je commence à travailler, à faire ce que j'ai à faire et tout. Donc, je n'avais pas d'accompagnement aujourd'hui. Ça s'y prêtait bien. Souvent, le lundi, je n'en positionne pas le lundi. C'est ma journée un peu administrative. Et ça me permet justement d'avoir cette journée-là dans la semaine où je peux agencer différemment ma journée si j'en ai le besoin. Ça, c'est quand même chouette. Et donc, c'est ça. Je me suis dit, écoute, non, repose-toi. En fait, il y avait deux choix. Soit je choisis la pression, le forcing. Et là, j'aurais ouvert mon ordi, je me serais forcée. Et peut-être que finalement, l'inspiration serait venue en faisant les choses. Mais me connaissant, c'est très peu probable. Ça m'aurait généré vraiment de la frustration, ça m'aurait agacée, j'aurais fait preuve de mauvaise foi. Vous voyez, c'est ce moment où il n'y a rien qui va, mais en fait, c'est juste parce qu'on n'est pas dans la bonne énergie à la base. Donc moi, ça serait probablement passé comme ça. Donc je n'ai pas choisi cette stratégie-là, ni même de céder finalement à des pensées... Comment dire ? Des pensées... qui ne seraient pas soutenantes, en fait. Des pensées culpabilisantes. Allez, tu devrais faire un effort. Regarde, on est lundi, tout le monde travaille. Pourquoi toi, tu ne travailles pas ? Il faut que tu te bouges. Fais un effort. Tu n'es pas... dynamique aujourd'hui. J'aurais pu céder à ce genre de discours intérieur parce que ça a été mon fonctionnement pendant très longtemps. Et puis, je n'ai pas eu envie, en fait. Je me suis dit non, je ne vais pas céder à ça. Je vais choisir l'autre voie. Et en fait, depuis que j'ai passé cet accord avec moi-même il y a quelque temps, de ne plus mal me parler, de me considérer comme je considère mes enfants, comme je considère mon... chéri ou n'importe qui d'autre d'ailleurs parce que je sais pas si vous avez déjà remarqué mais souvent on est très dur avec soi et beaucoup plus indulgent avec les autres si votre conjoint, votre conjoint votre partenaire vous dit je suis crevé vous allez lui dire repose toi prends le temps, repose toi et puis tu seras plus en forme après donc ça on arrive quand même plutôt à bien l'appliquer pour les gens qu'on aime et puis parfois on ne s'y applique pas à soi Pour soi, on va avoir un discours plus dur, plus ferme, pas forcément dans la bienveillance. Et moi, j'ai remarqué ça chez moi, que j'avais eu ce truc-là, mais pendant très très très longtemps. Où en fait, pour les autres, j'avais cette aptitude à les accueillir avec bienveillance, mais alors par contre pour moi, c'était pas... comme si c'était pas possible, quoi. Comme si moi, il fallait que ce soit beaucoup plus... que je sois plus dure envers moi-même et tout ça. Donc j'ai démonté tout ça, j'ai travaillé sur ça, pour justement assainir ça, parce qu'en fait je me rendais compte que ce n'était pas sain pour moi, parce que j'étais devenue finalement... Vous voyez, on parle souvent des personnes toxiques, telle personne est toxique, telle personne est toxique pour un tel ou pour une telle, ou la relation de couple est toxique, etc. Moi en fait, je peux le dire, j'étais devenue au bout d'un moment toxique pour moi-même, parce que ce discours intérieur de culpabilisation, de forcing... Tu devrais faire ci, tu dois faire ça, il faut que... Allez, fais ceci, fais cela, toujours dans de la dureté comme ça. Je ne me verrais pas parler comme ça à quelqu'un. Donc j'étais devenue toxique pour moi. Et je me suis dit, en fait, je ne veux plus ça. Je ne veux plus ça du tout. Je veux finalement être bienveillante aussi avec moi, comme je le suis avec mes enfants, mon conjoint ou d'autres gens. et donc ça, ça a vraiment fait changer beaucoup de choses à l'intérieur mais bon, c'est pas totalement le sujet quoi que, donc du coup par rapport à cet état dans lequel je suis aujourd'hui bah j'ai l'accueilli déjà je l'ai laissé être j'ai pas cherché à le contrer, il y a des choses obligatoires que j'avais à faire comme par exemple déposer les enfants, les préparer etc Et puis il y a des choses où je savais que je pouvais les décaler à cet après-midi. Et donc du coup ce matin j'en ai profité, je me suis reposée, parce que c'était mon besoin et que c'est important de l'écouter en fait. Et que je sais que le travail que j'ai à faire, il sera fait. Je sais que je récupère toujours les ressources et l'énergie. Je sais que cet état-là que je traverse aujourd'hui, il est passager, la preuve. Finalement, moi qui pensais ne pas être du tout productive aujourd'hui, j'enregistre quand même un épisode de podcast, un post, j'ai répondu aux mails, j'ai fait différentes choses en fait, dont des choses que je n'avais pas prévues. Et c'est ça aussi qui est chouette, je pense que quand on s'autorise à accueillir comme ça, à un moment où on est dans une énergie un peu plus douce, plus fatiguée en fait. Je pense qu'il n'y a même pas de jugement à mettre sur cette énergie-là. Elle n'est ni mieux ni moins bien. Parce que finalement, c'est quand on a ces phases d'énergie-là qu'on a aussi des phases d'inspiration derrière. Il faut bien que le corps se régénère d'une certaine manière. L'esprit aussi. Donc je pense qu'il n'y a pas de jugement à mettre là-dessus. C'est juste qu'il y a des périodes où il y a de la fatigue, des périodes où il y a de l'inspiration. Des périodes où il y a de la sérénité, il y a plein de périodes différentes, il y a plein d'états différents en fait. Et puis je pense que c'est le propre de l'être humain de danser comme ça à travers ces états-là. Et quelle idée, quel message je vais vous faire passer à travers cet épisode-là ? Finalement, c'est assez simple, c'est d'accueillir ces différents états. Parce que d'accueillir des choses agréables, des choses un peu moins agréables, tous ces différents états qu'on vient de voir, c'est important de les accueillir. Et je pense que clairement, en les accueillant, sans les juger, et sans se juger soi aussi d'être fatigué, alors qu'on ne devrait pas, alors que c'est lundi, on est tout le week-end pour se reposer, alors que ceci, alors que cela. Non, si on enlève tous ces jugements, toute cette culpabilisation et qu'on choisit de se parler avec amour, avec bienveillance, comme on parlerait à ses enfants, à son conjoint, eh bien en fait, ces états-là, je pense, que du coup, ils s'estompent beaucoup plus vite. Si j'avais résisté... à cet état, si on m'était dit ouais mais là je suis fatiguée, moi en même temps je dois faire ci, je dois faire ça je pense que l'état de ça aurait en plus débouché sur d'autres choses ça aurait été désagréable plus longtemps, parce que j'aurais eu de la frustration, de la colère je me serais forcée à faire des choses que j'avais pas l'énergie de faire, et du coup j'aurais fait preuve de mauvaise foi clairement j'aurais, voilà ça m'arrive comme à tout le monde et du coup, j'avais pas envie de ressentir ça en fait je me suis dit ça tout à l'heure je me suis dit Qu'est-ce que j'ai envie de ressentir ? J'ai envie de me soutenir en fait, j'ai envie de m'encourager, j'ai envie de me supporter mais pas dans le terme je te supporte pas, vous voyez on a mal connoté le mot support mais là vraiment de me supporter, d'être mon propre support en fait. Et donc je me suis autorisée à me reposer, même si au début j'ai eu un peu de culpabilisation parce que mon chéri était en télétravail ici et je me dis bah lui il bosse, moi je suis là. Je me repose, je ne me sens pas à l'aise avec ça vis-à-vis de lui et tout, et puis après j'ai recentré ça, je me suis dit non. On ressente ces pensées-là. Lui, il y a d'autres moments auxquels il se repose, et où toi tu travailles par exemple. Et donc voilà, il n'y a pas de comparaison à avoir. Surtout que lui est salarié, moi je ne le suis pas. Il y a plein de... Donc lui ne travaille jamais le week-end, moi je travaille régulièrement le week-end, voire tout le temps. Donc, finalement, j'ai recentré. Je me suis dit, non, en fait, c'est pas du tout comparable. Je vais pas laisser cette pensée-là prendre trop de place. Et en fait, c'est vraiment ça, ce que je vais vous inviter à faire quand vous vivez des moments comme ça, c'est de se dire, laissez venir les pensées. De toute façon, souvent, on n'a pas le choix, elles viennent. Mais ne cherchez pas à les faire forcément partir tout de suite. Accueillez-les, regardez-les, prenez le temps de les observer et de les rediriger vers des pensées qui sont plus soutenantes, plus agréables, plus utiles pour vous. Dites-vous, si je décide aujourd'hui de me parler avec amour, avec bienveillance, d'être mon meilleur soutien, d'être mon meilleur pilier, mon meilleur support, j'aime bien ce mot en fait, comment je me parlerais ? Qu'est-ce que je ferais ? Est-ce que je choisis la pression, le jugement, la culpabilisation ou est-ce que je choisis l'amour pour moi et l'amour de mes besoins ? Et ça, c'est un super petit exercice à faire, de se poser ces questions-là. Et voyez ce qui vient. Ça peut vraiment être intéressant de le faire. Je vous invite à tester et à vraiment voir à quelle partie vous avez envie de donner de l'importance. Est-ce que c'est à ces pensées-là qui sont culpabilisantes, etc. Ou est-ce que c'est à des pensées soutenantes, à des pensées d'amour pour vous-même. À quelles pensées ? au pluriel, vous avez envie de donner de l'importance. Voilà. Eh bien, je vous laisse avec ça. J'espère que ça vous aura été utile. N'hésitez pas à me faire un petit retour sur cet audio. Et puis, s'il y en a parmi vous qui ont essayé cet exercice, eh bien, n'hésitez pas à me faire un petit retour sur Instagram. C'est là où je suis le plus présente. Et je me ferai un plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. En tout cas, je vous remercie pour votre écoute. N'hésitez pas à partager l'épisode si vous avez envie. Il n'y a pas d'obligation, bien évidemment, mais c'est sûr que ça peut vraiment aider à faire connaître le podcast et à me donner aussi encore plus envie de partager parce que quand on voit que ça parle à des personnes, quand on voit que ça peut aider d'autres personnes aussi à cheminer, eh bien ça booste encore plus, ça fait encore grandir cette énergie qu'on a à l'intérieur de soi, cette énergie que je peux avoir de vous donner, en fait ça me donne encore plus envie de vous donner. Voilà. Et bien je vous laisse avec ça, je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Belle journée à vous !

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