undefined cover
undefined cover
#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide " cover
#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide " cover
SUP'Percast - Le Podcast des études de santé

#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide "

#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide "

17min |14/11/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide " cover
#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide " cover
SUP'Percast - Le Podcast des études de santé

#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide "

#4 Antonin: " En PASS, on apprend à être solide "

17min |14/11/2024
Play

Description

Antonin, étudiant en troisième année de médecine à Nîmes, Admisau concours PASS revient sur son expérience la P1 marquée par des sacrifices et une volonté inébranlable. Ce podcast lève le voile sur ses méthodes de travail, ses routines, et les moments de doute rencontrés. Que vous soyez étudiant en santé, lycéen ou simplement curieux de découvrir les coulisses de ces études exigeantes. Antonin partage sans filtre ses astuces, ses obstacles, et la satisfaction d'un rêve qui prend forme. Un témoignage authentique et motivant pour tous ceux qui se lancent dans cette voie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    admissible au concours PAS sur la faculté de Montpellier-Nîmes en 2021. Bonjour Antonin.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter brièvement ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Antonin, j'ai 20 ans, je suis en troisième année de médecine et j'habite à Nîmes, donc je fais mes études à Nîmes et je suis très heureux.

  • Speaker #0

    Ok. Alors comment ça se passe pour toi justement cette troisième année ?

  • Speaker #1

    Ça se passe bien, j'augmente un petit peu le travail par rapport à la deuxième année. Voilà, comme les études avancent, j'essaie d'être un peu plus régulier.

  • Speaker #0

    Pour envisager un peu plus sereinement les ECN ?

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et puis en deuxième année c'est vrai qu'on profite un peu... à la suite de la première année où on a beaucoup travaillé. Et en troisième année, moi j'ai eu un peu le sentiment qu'il fallait un peu plus se poser et d'un côté bien travailler pour de l'autre côté pouvoir profiter encore de mes belles années.

  • Speaker #0

    Ouais, et profiter c'est quoi ? C'est un peu de sport là ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est faire du sport, c'est aller voir mes amis, manger un coup.

  • Speaker #0

    Quelques manades ?

  • Speaker #1

    Quelques manades, quelques soirées. S'investir aussi à la fac pour les étudiants.

  • Speaker #0

    T'es dans des assos ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Cette année, non. Mais l'année dernière, j'étais à la Corpo Nîmoise.

  • Speaker #0

    Ok, super. On va revenir justement un peu sur ton parcours. Ton parcours de lycéen. Comment ça s'est passé, le bac ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu le bac à l'époque du Covid. Donc le bac, je n'ai pas pu le passer en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'à l'époque, j'avais plus ou moins des facilités sans être un génie non plus, je pense. Et je me reposais exclusivement là-dessus. J'avais une moyenne qui était moyenne, sans travailler.

  • Speaker #0

    Tu as eu une mention ?

  • Speaker #1

    J'ai eu une mention bien. Et j'ai eu un peu mal parce que je voulais la mention très bien en m'y mettant un bon gros coup à la fin de l'année. Ce que je n'ai pas pu faire à cause du Covid. Mais au final... Le bac, c'est qu'une formalité. Derrière, ce qui m'intéressait, c'était la première année de médecine.

  • Speaker #0

    Et on va revenir sur une question qui intéresse souvent les lycéens. En termes de spécialité, tu avais pris quoi au lycée ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de spécialité, j'étais en S et j'avais pris SP Chimie.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc oui, toi, tu es l'ancienne époque avec le bac S. Et après, tu es rentré justement. Tu as fait partie des derniers puisque tu es... ou des premiers, puisque toi, tu es rentré sur l'année de la réforme du but de santé. Donc toi, tu faisais partie des passes. Et je rappelle que sur cette année, c'était très particulier, puisqu'il y avait à la fois les doublants de passes, qui faisaient partie de la dernière promotion de la passes, et les nouveaux étudiants de passes, avec une répartition des places pour les passes qui était relativement limitée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça s'est passé ce début d'année ? Tu avais pris une pré-rentrée ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'avais pris l'après-rentrée sur conseil de mes parents, de ma famille, de ma sœur, qui est aujourd'hui en cinquième année.

  • Speaker #0

    Valentine, on va pas la nommer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et qui m'avait dit que... Tous, qui m'avaient dit que c'était une bonne idée, histoire de me mettre un peu dans le bain. Ouais. Et effectivement, ça a été une bonne idée pour moi. Ouais.

  • Speaker #0

    Et dès l'après-rentrée, je me souviens, t'étais vraiment dans le bain.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je me suis dit, à cette époque-là... Je crois que c'était début août, j'étais déjà dans l'état d'esprit de me dire que c'était une année sacrifiée pour en avoir de plus belles derrière et qu'il fallait mettre les bouchées doubles. Et voilà, je crois qu'il me semble que c'était dans le 3 août que ça a commencé et je savais...

  • Speaker #0

    Après ouais,

  • Speaker #1

    mais après voilà, pour du 10 août,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et j'ai bien profité de mes vacances avant et là je me suis dit bon, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toi, la pré-rentrée s'est bien passée. Et après, il y avait eu cette année de réforme avec très peu de place. Donc je me souviens que tu avais potentiellement hésité à repousser ton entrée et faire ce qu'on appelle, nous, ce qu'on propose, c'est-à-dire une P0.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. En fait, ça me paraissait une option de sécurité. Un peu de me jauger en fait sur cette année de P0 et de me dire, de voir tout simplement comment je réagissais à cette ambiance de concours. Et au final, je n'ai pas fait de P0 parce que je m'en sortais bien, que justement j'étais dans le bon état d'esprit je pense.

  • Speaker #0

    Ouais et puis on en avait discuté.

  • Speaker #1

    Exactement ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au vu des notes que tu avais à la prépa, on était dans les clous pour faire une très belle année.

  • Speaker #1

    J'ai suivi les conseils de la prépa et ça a marché.

  • Speaker #0

    Bon, très bien. Et tu as été admissible ou grand admissible ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai été grand admissible.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai eu aussi le choix entre Nîmes et Montpellier. Pour des raisons personnelles, je suis resté à Nîmes.

  • Speaker #0

    Quelles raisons ? Tu veux tout savoir.

  • Speaker #1

    J'avais mes parents qui étaient... qui sont à Nîmes donc, une belle maison, la piscine, tout ça, bon voilà. Puis avec mes parents je m'entends très bien, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Donc il y avait du confort pour rester à Nîmes et pour faire des...

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Parce que ça c'est une question aussi que se posent les étudiants sur l'externat, est-ce qu'il vaut mieux le faire à Nîmes-Montpellier ?

  • Speaker #1

    Il y a du pour et du contre. Les Nîmois te diront que c'est mieux de le faire à Nîmes, les Montpelliens te diront que c'est mieux de le faire à Montpellier.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire à Nîmes... c'est qu'à Nîmes il y a une structure qui est peut-être un peu plus petite,

  • Speaker #1

    un peu plus familiale avec le monde qui se connait moi je préfère largement ça, je suis très très heureux à Nîmes et maintenant que j'y repense je pense que je serais pas plus heureux à Montpellier voire même moins mais bon sans être malheureux et c'est vrai que c'est beaucoup plus convivial à Nîmes je trouve et au delà de ça même au niveau des stages on est moins nombreux dans les stages à Nîmes et... C'est super important les stages, c'est là qu'on apprend vraiment la médecine.

  • Speaker #0

    L'approche clinique.

  • Speaker #1

    Exactement, on voit les patients, on rentre dans le dur. Et pour moi c'était mieux, pour toutes ces raisons.

  • Speaker #0

    D'accord. Je voudrais revenir un petit peu sur cette première année. Toi quand on a discuté du podcast, tu nous as un peu parlé de ta motivation, de ta détermination. Et c'est vrai que tu as fait preuve vraiment d'une très grande détermination. En termes de méthode de travail, tu t'étais fixé des objectifs, tu procédais comment ? Parce que ça, c'est ce que veulent un peu savoir les étudiants qui vont nous écouter, qui sont souvent des futurs étudiants en passe et qui sont au lycée. Donc tu t'étais mis des objectifs. Comment tu as fait ? Quelle motivation, quel levier tu as trouvé pour te mettre dans un gros rythme de travail ?

  • Speaker #1

    La motivation, je l'ai trouvée en fin de terminale. C'est vrai que je me posais pas mal de questions sur mon avenir. Je n'étais pas décidé avant tard dans l'année.

  • Speaker #0

    Tu avais hésité avec d'autres choses ?

  • Speaker #1

    J'avais beaucoup hésité avec notamment des prépas scientifiques. Parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans la vie. Les sciences, tout ça, j'adore. Et donc j'avais cherché plutôt du côté de prépas type PCSI. Mais à un moment, je me suis dit... Je vois de la face en fait. Ce que j'ai envie de faire, c'est médecine. Et ce qui est en train de me stopper, c'est juste qu'il y a un concours. Donc est-ce que je vais laisser le concours choisir à ma place ? Ben non. Et du coup, j'ai fait ce qu'il fallait. Et je me suis dit, le concours, il va falloir le mettre à genoux. Ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. Et en termes d'organisation, de méthode de travail, tu procédais comment ?

  • Speaker #1

    Ben, j'avoue que c'est pas mal la prépa qui m'a aidé. Sur le rythme en fait. Parce que s'il faut suivre le rythme de la fac, c'est juste impossible, on implose.

  • Speaker #0

    Oui, c'est dur.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que la prépa, ils nous mettent un rythme sur lequel on est obligé de s'adapter. Enfin, on est obligé, on n'est pas obligé. Mais sur lequel c'est plus facile de s'adapter, je trouve. C'est beaucoup plus régulier. C'est cadré. Et après, sur un point de vue personnel, quelle heure je veux travailler et tout ça, ça vient tout seul, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est un peu en forgeant, on devient forgeron.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est un rythme de sommeil. Moi, je crois que je me réveillais à 7h pour bosser à 8h, et je sais que je bossais toujours à 8h pétante, genre pas une minute de moins, pas une minute de plus, parce que si une fois je me dis, vas-y, 5 minutes de plus, ça veut dire que je peux le faire deux fois, trois fois, et ça, c'est pas bon. Vraiment, j'étais très rigoureux là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, tu avais un planning, comme on avait dit.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas que j'avais un planning, c'est que j'avais des horaires de travail très fixes. de mémoire c'était 8h30 1h de pause des fois moins, ça dépendait de l'avancement du semestre je reprenais donc vers 13h30 jusqu'à 16h à peu près Petite pause de goûter de 1 quart d'heure à 20 minutes. Et jusqu'au repas du soir. Alors ça dépend à quelle heure c'était. Entre 19h et 19h30. Pareil, une heure de pause. Et après je faisais soit des matières qui étaient assez légères. Soit des QCM jusqu'à pas d'heure. Jusqu'à ce que je sois crevé.

  • Speaker #0

    D'accord, donc pas vraiment d'heure fixe le soir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je gardais beaucoup de temps pour mon sommeil. Parce que je suis quelqu'un qui dort beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est très important.

  • Speaker #1

    Quand je ne dors pas, je suis... pas du tout efficace. D'ailleurs, pendant l'année, parfois, souvent ça m'arrivait juste après manger, en fait. On est un peu fatigué, tu vois. Et je faisais une petite sieste de 11 minutes, exactement. 11 minutes ?

  • Speaker #0

    Tu t'es calé sur 11 minutes ?

  • Speaker #1

    11 minutes. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est 14 minutes.

  • Speaker #1

    Moi, c'était 11 minutes. Vraiment, je me posais dans mon lit, avec la couette, je fermais les yeux, et souvent je m'endormais même pas, mais ça me faisait juste du bien, je pensais à rien, je pensais pas à mes cours. Et après je reprenais et c'est vraiment la première fois que je l'ai fait, je me suis dit c'est génial en fait.

  • Speaker #0

    Et c'est les techniques de micro-siestes notamment, en ce moment c'est le Vendée Globe, donc les sportifs et les navigateurs du Vendée Globe s'imposent des siestes comme ça, quand ils n'ont pas le temps de prendre des grosses nuits de sommeil, parce qu'ils ont beaucoup de boulot sur le bateau, c'est ce qu'ils font. Ça fonctionne bien, on le retrouve aussi chez les anesthéas quand ils sont de garde. Et c'est vrai que c'est efficace. Et 11 minutes, on n'a pas le temps de rentrer dans des phases de sommeil trop profondes. C'est ça,

  • Speaker #1

    il ne faut pas que ce soit trop long en fait.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ça reste du sommeil récupérateur. D'ailleurs, je pense que l'importance du sommeil est fondamentale. Et je crois qu'il y a des cours en deuxième ou troisième année là-dessus qui montrent en euros. Il y a toujours des cours là-dessus. Donc c'est bien. Et une question aussi qu'on se pose, c'est est-ce que tu te permettais des sorties ou une activité sportive dans la semaine ou plusieurs fois par semaine ?

  • Speaker #1

    Alors... Pour le sport, ça dépendait de l'avancement du semestre. Parce que plus on avance dans le semestre, plus ça devient plus les taux se resserrent. Et donc, en général, au début du semestre, je faisais une heure et demie de tennis par semaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ce n'était pas du temps perdu sur mon travail. Parce que ça me permettait d'être plus efficace, tout simplement. Et après, quand ça devenait vraiment très chaud dans le semestre, j'étais obligé de faire des concessions. Mais toujours, je faisais une pause le samedi soir. C'est-à-dire qu'après manger... c'était un film avec mes parents parce que j'aime beaucoup les films donc je regardais un film tous les samedis soirs une fois par semaine je crois que la seule fois où je ne l'ai pas fait c'était le samedi avant le concours du premier semestre parce

  • Speaker #0

    que j'étais un peu stressé il y avait beaucoup de choses à apprendre et d'ailleurs tu as révisé jusqu'à la veille du concours ou tu as réussi à prendre un ou deux jours de pause comme conseiller

  • Speaker #1

    Au premier semestre, j'avoue que j'étais un peu à la bourre, notamment en bio. Enfin, j'étais plus stressé qu'autre chose. Ouais. Parce qu'il y avait beaucoup de choses à savoir en bio. Évidemment,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'avais visé jusqu'au dernier moment. Ouais. En sachant que c'était pas conseillé. Mais je me suis dit, c'est comme ça que je le sens, il faut que je le fasse. Sinon, je risque de tétaniser à un moment.

  • Speaker #0

    Ça te faisait passer le temps, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Aussi, c'est vrai qu'à un moment, ça, je l'ai plus vécu au deuxième semestre parce que j'étais plus rodé. Mais à un moment, quand t'es prêt, ça devient un peu... J'ai envie d'en tirer.

  • Speaker #0

    On a envie d'en découdre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Exact. On a envie d'en découdre. Et d'ailleurs, le second semestre, ça c'est aussi une question qui peut être intéressante. Tu l'as mieux vécu que le premier ?

  • Speaker #1

    Je l'ai mieux vécu que le premier parce qu'il y avait des matières peut-être dans lesquelles j'étais plus à l'aise, notamment la physique. D'ailleurs, il y a un gros co-hef, donc je me sentais vraiment puissant. J'étais vraiment à l'aise et les cours me plaisaient vraiment. contrairement en bio où il y a beaucoup de cours qui me plaisaient et il y a beaucoup d'autres qui étaient très listing ça je pense que personne n'aime mais en physique je sais qu'il y a pas mal de gens qui n'aimaient pas ça moi je me régalais d'autant plus que c'était un fork OF et au deuxième semestre pareil il y avait de la physio aussi j'étais pas trop mauvais en physio je me suis régalé et je sais que j'étais prêt deux semaines avant le concours d'accord et puis t'avais aussi peut-être trouvé encore

  • Speaker #0

    ta méthode O avec l'expérience du premier semestre parce que quand on arrive au premier semestre on sait pas ce qui nous attend vraiment on s'en doute quand même ça va être dur et du coup avec du recul que tu as maintenant cette première année de passe tu la vois comment maintenant ?

  • Speaker #1

    je la vois comme une grande réussite dans ma vie très formateur j'ai beaucoup gagné en maturité c'est vrai que ça arrive très tôt dans la vie j'étais même pas majeur quand j'ai commencé à travailler et ouais et du coup ça aide beaucoup pour les années qui arrivent et encaisser les années qui arrivent c'est ça franchement on apprend à devenir solide comme un rock, à encaisser Et ça aide dans tous les aspects de la vie.

  • Speaker #0

    Et puis trouver aussi du plaisir dans l'effort qu'est le travail.

  • Speaker #1

    Oui, quand il y a du travail fourni, quand il y a du travail qui est donné, il y a des résultats derrière. Et le plus important,

  • Speaker #0

    c'est qu'on est fier.

  • Speaker #1

    Et c'est toujours satisfaisant. On est fier de soi. La famille est fière, les amis sont fiers. Mais je pense que le plus important, c'est d'être fier de soi. Et si on est fier de soi, on peut tout gagner.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner à un jeune bachelier intéressé par les études de santé, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de ne pas se mettre de barrière et de tout donner, même s'il a peur de quoi que ce soit, il n'y a pas de raison. S'il aime ça, il faut qu'il y aille, je suis sûr que ça marchera.

  • Speaker #0

    Et puis en fonction des notes, il y a aussi plusieurs stratégies possibles sur une P0 ou sur autre chose. Comment est-ce que tu vois la suite de tes études ? Pour ton cas personnel, tu as une spécialité qui t'attire, que tu envisages ?

  • Speaker #1

    J'ai des spécialités qui m'attirent, notamment une, la chirurgie orthopédique. Mais j'ai décidé de ne pas rester sur cette idée, c'est-à-dire d'explorer un peu toutes les possibilités. Et aussi là, plus ça va, plus je me dis que c'est des spécialités, notamment la chirurgie, assez lourdes, avec des gardes, ça peut être anxiogène. Et pareil, avec les ECN qui arrivent, je me dis pourquoi pas mettre les bouchées doubles, pareil, pas de barrière, tête baissée, et avoir un classement qui me permet d'avoir une ville et surtout une spécialité. qui me convient sur tous les plans c'est à dire à la fois qui me plaît en tant que tel et à la fois qui me permet d'avoir une vie décente très bien,

  • Speaker #0

    pas de pression et puis donne le max mais je te remercie pour cet échange je te souhaite de très belles choses, plein de succès et merci de t'être prêté au jeu du podcast avec plaisir, à très bientôt,

  • Speaker #1

    au revoir,

  • Speaker #0

    salut merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Super4, le podcast des études de santé.

Description

Antonin, étudiant en troisième année de médecine à Nîmes, Admisau concours PASS revient sur son expérience la P1 marquée par des sacrifices et une volonté inébranlable. Ce podcast lève le voile sur ses méthodes de travail, ses routines, et les moments de doute rencontrés. Que vous soyez étudiant en santé, lycéen ou simplement curieux de découvrir les coulisses de ces études exigeantes. Antonin partage sans filtre ses astuces, ses obstacles, et la satisfaction d'un rêve qui prend forme. Un témoignage authentique et motivant pour tous ceux qui se lancent dans cette voie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    admissible au concours PAS sur la faculté de Montpellier-Nîmes en 2021. Bonjour Antonin.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter brièvement ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Antonin, j'ai 20 ans, je suis en troisième année de médecine et j'habite à Nîmes, donc je fais mes études à Nîmes et je suis très heureux.

  • Speaker #0

    Ok. Alors comment ça se passe pour toi justement cette troisième année ?

  • Speaker #1

    Ça se passe bien, j'augmente un petit peu le travail par rapport à la deuxième année. Voilà, comme les études avancent, j'essaie d'être un peu plus régulier.

  • Speaker #0

    Pour envisager un peu plus sereinement les ECN ?

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et puis en deuxième année c'est vrai qu'on profite un peu... à la suite de la première année où on a beaucoup travaillé. Et en troisième année, moi j'ai eu un peu le sentiment qu'il fallait un peu plus se poser et d'un côté bien travailler pour de l'autre côté pouvoir profiter encore de mes belles années.

  • Speaker #0

    Ouais, et profiter c'est quoi ? C'est un peu de sport là ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est faire du sport, c'est aller voir mes amis, manger un coup.

  • Speaker #0

    Quelques manades ?

  • Speaker #1

    Quelques manades, quelques soirées. S'investir aussi à la fac pour les étudiants.

  • Speaker #0

    T'es dans des assos ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Cette année, non. Mais l'année dernière, j'étais à la Corpo Nîmoise.

  • Speaker #0

    Ok, super. On va revenir justement un peu sur ton parcours. Ton parcours de lycéen. Comment ça s'est passé, le bac ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu le bac à l'époque du Covid. Donc le bac, je n'ai pas pu le passer en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'à l'époque, j'avais plus ou moins des facilités sans être un génie non plus, je pense. Et je me reposais exclusivement là-dessus. J'avais une moyenne qui était moyenne, sans travailler.

  • Speaker #0

    Tu as eu une mention ?

  • Speaker #1

    J'ai eu une mention bien. Et j'ai eu un peu mal parce que je voulais la mention très bien en m'y mettant un bon gros coup à la fin de l'année. Ce que je n'ai pas pu faire à cause du Covid. Mais au final... Le bac, c'est qu'une formalité. Derrière, ce qui m'intéressait, c'était la première année de médecine.

  • Speaker #0

    Et on va revenir sur une question qui intéresse souvent les lycéens. En termes de spécialité, tu avais pris quoi au lycée ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de spécialité, j'étais en S et j'avais pris SP Chimie.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc oui, toi, tu es l'ancienne époque avec le bac S. Et après, tu es rentré justement. Tu as fait partie des derniers puisque tu es... ou des premiers, puisque toi, tu es rentré sur l'année de la réforme du but de santé. Donc toi, tu faisais partie des passes. Et je rappelle que sur cette année, c'était très particulier, puisqu'il y avait à la fois les doublants de passes, qui faisaient partie de la dernière promotion de la passes, et les nouveaux étudiants de passes, avec une répartition des places pour les passes qui était relativement limitée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça s'est passé ce début d'année ? Tu avais pris une pré-rentrée ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'avais pris l'après-rentrée sur conseil de mes parents, de ma famille, de ma sœur, qui est aujourd'hui en cinquième année.

  • Speaker #0

    Valentine, on va pas la nommer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et qui m'avait dit que... Tous, qui m'avaient dit que c'était une bonne idée, histoire de me mettre un peu dans le bain. Ouais. Et effectivement, ça a été une bonne idée pour moi. Ouais.

  • Speaker #0

    Et dès l'après-rentrée, je me souviens, t'étais vraiment dans le bain.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je me suis dit, à cette époque-là... Je crois que c'était début août, j'étais déjà dans l'état d'esprit de me dire que c'était une année sacrifiée pour en avoir de plus belles derrière et qu'il fallait mettre les bouchées doubles. Et voilà, je crois qu'il me semble que c'était dans le 3 août que ça a commencé et je savais...

  • Speaker #0

    Après ouais,

  • Speaker #1

    mais après voilà, pour du 10 août,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et j'ai bien profité de mes vacances avant et là je me suis dit bon, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toi, la pré-rentrée s'est bien passée. Et après, il y avait eu cette année de réforme avec très peu de place. Donc je me souviens que tu avais potentiellement hésité à repousser ton entrée et faire ce qu'on appelle, nous, ce qu'on propose, c'est-à-dire une P0.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. En fait, ça me paraissait une option de sécurité. Un peu de me jauger en fait sur cette année de P0 et de me dire, de voir tout simplement comment je réagissais à cette ambiance de concours. Et au final, je n'ai pas fait de P0 parce que je m'en sortais bien, que justement j'étais dans le bon état d'esprit je pense.

  • Speaker #0

    Ouais et puis on en avait discuté.

  • Speaker #1

    Exactement ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au vu des notes que tu avais à la prépa, on était dans les clous pour faire une très belle année.

  • Speaker #1

    J'ai suivi les conseils de la prépa et ça a marché.

  • Speaker #0

    Bon, très bien. Et tu as été admissible ou grand admissible ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai été grand admissible.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai eu aussi le choix entre Nîmes et Montpellier. Pour des raisons personnelles, je suis resté à Nîmes.

  • Speaker #0

    Quelles raisons ? Tu veux tout savoir.

  • Speaker #1

    J'avais mes parents qui étaient... qui sont à Nîmes donc, une belle maison, la piscine, tout ça, bon voilà. Puis avec mes parents je m'entends très bien, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Donc il y avait du confort pour rester à Nîmes et pour faire des...

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Parce que ça c'est une question aussi que se posent les étudiants sur l'externat, est-ce qu'il vaut mieux le faire à Nîmes-Montpellier ?

  • Speaker #1

    Il y a du pour et du contre. Les Nîmois te diront que c'est mieux de le faire à Nîmes, les Montpelliens te diront que c'est mieux de le faire à Montpellier.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire à Nîmes... c'est qu'à Nîmes il y a une structure qui est peut-être un peu plus petite,

  • Speaker #1

    un peu plus familiale avec le monde qui se connait moi je préfère largement ça, je suis très très heureux à Nîmes et maintenant que j'y repense je pense que je serais pas plus heureux à Montpellier voire même moins mais bon sans être malheureux et c'est vrai que c'est beaucoup plus convivial à Nîmes je trouve et au delà de ça même au niveau des stages on est moins nombreux dans les stages à Nîmes et... C'est super important les stages, c'est là qu'on apprend vraiment la médecine.

  • Speaker #0

    L'approche clinique.

  • Speaker #1

    Exactement, on voit les patients, on rentre dans le dur. Et pour moi c'était mieux, pour toutes ces raisons.

  • Speaker #0

    D'accord. Je voudrais revenir un petit peu sur cette première année. Toi quand on a discuté du podcast, tu nous as un peu parlé de ta motivation, de ta détermination. Et c'est vrai que tu as fait preuve vraiment d'une très grande détermination. En termes de méthode de travail, tu t'étais fixé des objectifs, tu procédais comment ? Parce que ça, c'est ce que veulent un peu savoir les étudiants qui vont nous écouter, qui sont souvent des futurs étudiants en passe et qui sont au lycée. Donc tu t'étais mis des objectifs. Comment tu as fait ? Quelle motivation, quel levier tu as trouvé pour te mettre dans un gros rythme de travail ?

  • Speaker #1

    La motivation, je l'ai trouvée en fin de terminale. C'est vrai que je me posais pas mal de questions sur mon avenir. Je n'étais pas décidé avant tard dans l'année.

  • Speaker #0

    Tu avais hésité avec d'autres choses ?

  • Speaker #1

    J'avais beaucoup hésité avec notamment des prépas scientifiques. Parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans la vie. Les sciences, tout ça, j'adore. Et donc j'avais cherché plutôt du côté de prépas type PCSI. Mais à un moment, je me suis dit... Je vois de la face en fait. Ce que j'ai envie de faire, c'est médecine. Et ce qui est en train de me stopper, c'est juste qu'il y a un concours. Donc est-ce que je vais laisser le concours choisir à ma place ? Ben non. Et du coup, j'ai fait ce qu'il fallait. Et je me suis dit, le concours, il va falloir le mettre à genoux. Ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. Et en termes d'organisation, de méthode de travail, tu procédais comment ?

  • Speaker #1

    Ben, j'avoue que c'est pas mal la prépa qui m'a aidé. Sur le rythme en fait. Parce que s'il faut suivre le rythme de la fac, c'est juste impossible, on implose.

  • Speaker #0

    Oui, c'est dur.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que la prépa, ils nous mettent un rythme sur lequel on est obligé de s'adapter. Enfin, on est obligé, on n'est pas obligé. Mais sur lequel c'est plus facile de s'adapter, je trouve. C'est beaucoup plus régulier. C'est cadré. Et après, sur un point de vue personnel, quelle heure je veux travailler et tout ça, ça vient tout seul, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est un peu en forgeant, on devient forgeron.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est un rythme de sommeil. Moi, je crois que je me réveillais à 7h pour bosser à 8h, et je sais que je bossais toujours à 8h pétante, genre pas une minute de moins, pas une minute de plus, parce que si une fois je me dis, vas-y, 5 minutes de plus, ça veut dire que je peux le faire deux fois, trois fois, et ça, c'est pas bon. Vraiment, j'étais très rigoureux là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, tu avais un planning, comme on avait dit.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas que j'avais un planning, c'est que j'avais des horaires de travail très fixes. de mémoire c'était 8h30 1h de pause des fois moins, ça dépendait de l'avancement du semestre je reprenais donc vers 13h30 jusqu'à 16h à peu près Petite pause de goûter de 1 quart d'heure à 20 minutes. Et jusqu'au repas du soir. Alors ça dépend à quelle heure c'était. Entre 19h et 19h30. Pareil, une heure de pause. Et après je faisais soit des matières qui étaient assez légères. Soit des QCM jusqu'à pas d'heure. Jusqu'à ce que je sois crevé.

  • Speaker #0

    D'accord, donc pas vraiment d'heure fixe le soir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je gardais beaucoup de temps pour mon sommeil. Parce que je suis quelqu'un qui dort beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est très important.

  • Speaker #1

    Quand je ne dors pas, je suis... pas du tout efficace. D'ailleurs, pendant l'année, parfois, souvent ça m'arrivait juste après manger, en fait. On est un peu fatigué, tu vois. Et je faisais une petite sieste de 11 minutes, exactement. 11 minutes ?

  • Speaker #0

    Tu t'es calé sur 11 minutes ?

  • Speaker #1

    11 minutes. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est 14 minutes.

  • Speaker #1

    Moi, c'était 11 minutes. Vraiment, je me posais dans mon lit, avec la couette, je fermais les yeux, et souvent je m'endormais même pas, mais ça me faisait juste du bien, je pensais à rien, je pensais pas à mes cours. Et après je reprenais et c'est vraiment la première fois que je l'ai fait, je me suis dit c'est génial en fait.

  • Speaker #0

    Et c'est les techniques de micro-siestes notamment, en ce moment c'est le Vendée Globe, donc les sportifs et les navigateurs du Vendée Globe s'imposent des siestes comme ça, quand ils n'ont pas le temps de prendre des grosses nuits de sommeil, parce qu'ils ont beaucoup de boulot sur le bateau, c'est ce qu'ils font. Ça fonctionne bien, on le retrouve aussi chez les anesthéas quand ils sont de garde. Et c'est vrai que c'est efficace. Et 11 minutes, on n'a pas le temps de rentrer dans des phases de sommeil trop profondes. C'est ça,

  • Speaker #1

    il ne faut pas que ce soit trop long en fait.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ça reste du sommeil récupérateur. D'ailleurs, je pense que l'importance du sommeil est fondamentale. Et je crois qu'il y a des cours en deuxième ou troisième année là-dessus qui montrent en euros. Il y a toujours des cours là-dessus. Donc c'est bien. Et une question aussi qu'on se pose, c'est est-ce que tu te permettais des sorties ou une activité sportive dans la semaine ou plusieurs fois par semaine ?

  • Speaker #1

    Alors... Pour le sport, ça dépendait de l'avancement du semestre. Parce que plus on avance dans le semestre, plus ça devient plus les taux se resserrent. Et donc, en général, au début du semestre, je faisais une heure et demie de tennis par semaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ce n'était pas du temps perdu sur mon travail. Parce que ça me permettait d'être plus efficace, tout simplement. Et après, quand ça devenait vraiment très chaud dans le semestre, j'étais obligé de faire des concessions. Mais toujours, je faisais une pause le samedi soir. C'est-à-dire qu'après manger... c'était un film avec mes parents parce que j'aime beaucoup les films donc je regardais un film tous les samedis soirs une fois par semaine je crois que la seule fois où je ne l'ai pas fait c'était le samedi avant le concours du premier semestre parce

  • Speaker #0

    que j'étais un peu stressé il y avait beaucoup de choses à apprendre et d'ailleurs tu as révisé jusqu'à la veille du concours ou tu as réussi à prendre un ou deux jours de pause comme conseiller

  • Speaker #1

    Au premier semestre, j'avoue que j'étais un peu à la bourre, notamment en bio. Enfin, j'étais plus stressé qu'autre chose. Ouais. Parce qu'il y avait beaucoup de choses à savoir en bio. Évidemment,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'avais visé jusqu'au dernier moment. Ouais. En sachant que c'était pas conseillé. Mais je me suis dit, c'est comme ça que je le sens, il faut que je le fasse. Sinon, je risque de tétaniser à un moment.

  • Speaker #0

    Ça te faisait passer le temps, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Aussi, c'est vrai qu'à un moment, ça, je l'ai plus vécu au deuxième semestre parce que j'étais plus rodé. Mais à un moment, quand t'es prêt, ça devient un peu... J'ai envie d'en tirer.

  • Speaker #0

    On a envie d'en découdre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Exact. On a envie d'en découdre. Et d'ailleurs, le second semestre, ça c'est aussi une question qui peut être intéressante. Tu l'as mieux vécu que le premier ?

  • Speaker #1

    Je l'ai mieux vécu que le premier parce qu'il y avait des matières peut-être dans lesquelles j'étais plus à l'aise, notamment la physique. D'ailleurs, il y a un gros co-hef, donc je me sentais vraiment puissant. J'étais vraiment à l'aise et les cours me plaisaient vraiment. contrairement en bio où il y a beaucoup de cours qui me plaisaient et il y a beaucoup d'autres qui étaient très listing ça je pense que personne n'aime mais en physique je sais qu'il y a pas mal de gens qui n'aimaient pas ça moi je me régalais d'autant plus que c'était un fork OF et au deuxième semestre pareil il y avait de la physio aussi j'étais pas trop mauvais en physio je me suis régalé et je sais que j'étais prêt deux semaines avant le concours d'accord et puis t'avais aussi peut-être trouvé encore

  • Speaker #0

    ta méthode O avec l'expérience du premier semestre parce que quand on arrive au premier semestre on sait pas ce qui nous attend vraiment on s'en doute quand même ça va être dur et du coup avec du recul que tu as maintenant cette première année de passe tu la vois comment maintenant ?

  • Speaker #1

    je la vois comme une grande réussite dans ma vie très formateur j'ai beaucoup gagné en maturité c'est vrai que ça arrive très tôt dans la vie j'étais même pas majeur quand j'ai commencé à travailler et ouais et du coup ça aide beaucoup pour les années qui arrivent et encaisser les années qui arrivent c'est ça franchement on apprend à devenir solide comme un rock, à encaisser Et ça aide dans tous les aspects de la vie.

  • Speaker #0

    Et puis trouver aussi du plaisir dans l'effort qu'est le travail.

  • Speaker #1

    Oui, quand il y a du travail fourni, quand il y a du travail qui est donné, il y a des résultats derrière. Et le plus important,

  • Speaker #0

    c'est qu'on est fier.

  • Speaker #1

    Et c'est toujours satisfaisant. On est fier de soi. La famille est fière, les amis sont fiers. Mais je pense que le plus important, c'est d'être fier de soi. Et si on est fier de soi, on peut tout gagner.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner à un jeune bachelier intéressé par les études de santé, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de ne pas se mettre de barrière et de tout donner, même s'il a peur de quoi que ce soit, il n'y a pas de raison. S'il aime ça, il faut qu'il y aille, je suis sûr que ça marchera.

  • Speaker #0

    Et puis en fonction des notes, il y a aussi plusieurs stratégies possibles sur une P0 ou sur autre chose. Comment est-ce que tu vois la suite de tes études ? Pour ton cas personnel, tu as une spécialité qui t'attire, que tu envisages ?

  • Speaker #1

    J'ai des spécialités qui m'attirent, notamment une, la chirurgie orthopédique. Mais j'ai décidé de ne pas rester sur cette idée, c'est-à-dire d'explorer un peu toutes les possibilités. Et aussi là, plus ça va, plus je me dis que c'est des spécialités, notamment la chirurgie, assez lourdes, avec des gardes, ça peut être anxiogène. Et pareil, avec les ECN qui arrivent, je me dis pourquoi pas mettre les bouchées doubles, pareil, pas de barrière, tête baissée, et avoir un classement qui me permet d'avoir une ville et surtout une spécialité. qui me convient sur tous les plans c'est à dire à la fois qui me plaît en tant que tel et à la fois qui me permet d'avoir une vie décente très bien,

  • Speaker #0

    pas de pression et puis donne le max mais je te remercie pour cet échange je te souhaite de très belles choses, plein de succès et merci de t'être prêté au jeu du podcast avec plaisir, à très bientôt,

  • Speaker #1

    au revoir,

  • Speaker #0

    salut merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Super4, le podcast des études de santé.

Share

Embed

You may also like

Description

Antonin, étudiant en troisième année de médecine à Nîmes, Admisau concours PASS revient sur son expérience la P1 marquée par des sacrifices et une volonté inébranlable. Ce podcast lève le voile sur ses méthodes de travail, ses routines, et les moments de doute rencontrés. Que vous soyez étudiant en santé, lycéen ou simplement curieux de découvrir les coulisses de ces études exigeantes. Antonin partage sans filtre ses astuces, ses obstacles, et la satisfaction d'un rêve qui prend forme. Un témoignage authentique et motivant pour tous ceux qui se lancent dans cette voie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    admissible au concours PAS sur la faculté de Montpellier-Nîmes en 2021. Bonjour Antonin.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter brièvement ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Antonin, j'ai 20 ans, je suis en troisième année de médecine et j'habite à Nîmes, donc je fais mes études à Nîmes et je suis très heureux.

  • Speaker #0

    Ok. Alors comment ça se passe pour toi justement cette troisième année ?

  • Speaker #1

    Ça se passe bien, j'augmente un petit peu le travail par rapport à la deuxième année. Voilà, comme les études avancent, j'essaie d'être un peu plus régulier.

  • Speaker #0

    Pour envisager un peu plus sereinement les ECN ?

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et puis en deuxième année c'est vrai qu'on profite un peu... à la suite de la première année où on a beaucoup travaillé. Et en troisième année, moi j'ai eu un peu le sentiment qu'il fallait un peu plus se poser et d'un côté bien travailler pour de l'autre côté pouvoir profiter encore de mes belles années.

  • Speaker #0

    Ouais, et profiter c'est quoi ? C'est un peu de sport là ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est faire du sport, c'est aller voir mes amis, manger un coup.

  • Speaker #0

    Quelques manades ?

  • Speaker #1

    Quelques manades, quelques soirées. S'investir aussi à la fac pour les étudiants.

  • Speaker #0

    T'es dans des assos ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Cette année, non. Mais l'année dernière, j'étais à la Corpo Nîmoise.

  • Speaker #0

    Ok, super. On va revenir justement un peu sur ton parcours. Ton parcours de lycéen. Comment ça s'est passé, le bac ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu le bac à l'époque du Covid. Donc le bac, je n'ai pas pu le passer en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'à l'époque, j'avais plus ou moins des facilités sans être un génie non plus, je pense. Et je me reposais exclusivement là-dessus. J'avais une moyenne qui était moyenne, sans travailler.

  • Speaker #0

    Tu as eu une mention ?

  • Speaker #1

    J'ai eu une mention bien. Et j'ai eu un peu mal parce que je voulais la mention très bien en m'y mettant un bon gros coup à la fin de l'année. Ce que je n'ai pas pu faire à cause du Covid. Mais au final... Le bac, c'est qu'une formalité. Derrière, ce qui m'intéressait, c'était la première année de médecine.

  • Speaker #0

    Et on va revenir sur une question qui intéresse souvent les lycéens. En termes de spécialité, tu avais pris quoi au lycée ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de spécialité, j'étais en S et j'avais pris SP Chimie.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc oui, toi, tu es l'ancienne époque avec le bac S. Et après, tu es rentré justement. Tu as fait partie des derniers puisque tu es... ou des premiers, puisque toi, tu es rentré sur l'année de la réforme du but de santé. Donc toi, tu faisais partie des passes. Et je rappelle que sur cette année, c'était très particulier, puisqu'il y avait à la fois les doublants de passes, qui faisaient partie de la dernière promotion de la passes, et les nouveaux étudiants de passes, avec une répartition des places pour les passes qui était relativement limitée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça s'est passé ce début d'année ? Tu avais pris une pré-rentrée ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'avais pris l'après-rentrée sur conseil de mes parents, de ma famille, de ma sœur, qui est aujourd'hui en cinquième année.

  • Speaker #0

    Valentine, on va pas la nommer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et qui m'avait dit que... Tous, qui m'avaient dit que c'était une bonne idée, histoire de me mettre un peu dans le bain. Ouais. Et effectivement, ça a été une bonne idée pour moi. Ouais.

  • Speaker #0

    Et dès l'après-rentrée, je me souviens, t'étais vraiment dans le bain.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je me suis dit, à cette époque-là... Je crois que c'était début août, j'étais déjà dans l'état d'esprit de me dire que c'était une année sacrifiée pour en avoir de plus belles derrière et qu'il fallait mettre les bouchées doubles. Et voilà, je crois qu'il me semble que c'était dans le 3 août que ça a commencé et je savais...

  • Speaker #0

    Après ouais,

  • Speaker #1

    mais après voilà, pour du 10 août,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et j'ai bien profité de mes vacances avant et là je me suis dit bon, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toi, la pré-rentrée s'est bien passée. Et après, il y avait eu cette année de réforme avec très peu de place. Donc je me souviens que tu avais potentiellement hésité à repousser ton entrée et faire ce qu'on appelle, nous, ce qu'on propose, c'est-à-dire une P0.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. En fait, ça me paraissait une option de sécurité. Un peu de me jauger en fait sur cette année de P0 et de me dire, de voir tout simplement comment je réagissais à cette ambiance de concours. Et au final, je n'ai pas fait de P0 parce que je m'en sortais bien, que justement j'étais dans le bon état d'esprit je pense.

  • Speaker #0

    Ouais et puis on en avait discuté.

  • Speaker #1

    Exactement ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au vu des notes que tu avais à la prépa, on était dans les clous pour faire une très belle année.

  • Speaker #1

    J'ai suivi les conseils de la prépa et ça a marché.

  • Speaker #0

    Bon, très bien. Et tu as été admissible ou grand admissible ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai été grand admissible.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai eu aussi le choix entre Nîmes et Montpellier. Pour des raisons personnelles, je suis resté à Nîmes.

  • Speaker #0

    Quelles raisons ? Tu veux tout savoir.

  • Speaker #1

    J'avais mes parents qui étaient... qui sont à Nîmes donc, une belle maison, la piscine, tout ça, bon voilà. Puis avec mes parents je m'entends très bien, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Donc il y avait du confort pour rester à Nîmes et pour faire des...

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Parce que ça c'est une question aussi que se posent les étudiants sur l'externat, est-ce qu'il vaut mieux le faire à Nîmes-Montpellier ?

  • Speaker #1

    Il y a du pour et du contre. Les Nîmois te diront que c'est mieux de le faire à Nîmes, les Montpelliens te diront que c'est mieux de le faire à Montpellier.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire à Nîmes... c'est qu'à Nîmes il y a une structure qui est peut-être un peu plus petite,

  • Speaker #1

    un peu plus familiale avec le monde qui se connait moi je préfère largement ça, je suis très très heureux à Nîmes et maintenant que j'y repense je pense que je serais pas plus heureux à Montpellier voire même moins mais bon sans être malheureux et c'est vrai que c'est beaucoup plus convivial à Nîmes je trouve et au delà de ça même au niveau des stages on est moins nombreux dans les stages à Nîmes et... C'est super important les stages, c'est là qu'on apprend vraiment la médecine.

  • Speaker #0

    L'approche clinique.

  • Speaker #1

    Exactement, on voit les patients, on rentre dans le dur. Et pour moi c'était mieux, pour toutes ces raisons.

  • Speaker #0

    D'accord. Je voudrais revenir un petit peu sur cette première année. Toi quand on a discuté du podcast, tu nous as un peu parlé de ta motivation, de ta détermination. Et c'est vrai que tu as fait preuve vraiment d'une très grande détermination. En termes de méthode de travail, tu t'étais fixé des objectifs, tu procédais comment ? Parce que ça, c'est ce que veulent un peu savoir les étudiants qui vont nous écouter, qui sont souvent des futurs étudiants en passe et qui sont au lycée. Donc tu t'étais mis des objectifs. Comment tu as fait ? Quelle motivation, quel levier tu as trouvé pour te mettre dans un gros rythme de travail ?

  • Speaker #1

    La motivation, je l'ai trouvée en fin de terminale. C'est vrai que je me posais pas mal de questions sur mon avenir. Je n'étais pas décidé avant tard dans l'année.

  • Speaker #0

    Tu avais hésité avec d'autres choses ?

  • Speaker #1

    J'avais beaucoup hésité avec notamment des prépas scientifiques. Parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans la vie. Les sciences, tout ça, j'adore. Et donc j'avais cherché plutôt du côté de prépas type PCSI. Mais à un moment, je me suis dit... Je vois de la face en fait. Ce que j'ai envie de faire, c'est médecine. Et ce qui est en train de me stopper, c'est juste qu'il y a un concours. Donc est-ce que je vais laisser le concours choisir à ma place ? Ben non. Et du coup, j'ai fait ce qu'il fallait. Et je me suis dit, le concours, il va falloir le mettre à genoux. Ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. Et en termes d'organisation, de méthode de travail, tu procédais comment ?

  • Speaker #1

    Ben, j'avoue que c'est pas mal la prépa qui m'a aidé. Sur le rythme en fait. Parce que s'il faut suivre le rythme de la fac, c'est juste impossible, on implose.

  • Speaker #0

    Oui, c'est dur.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que la prépa, ils nous mettent un rythme sur lequel on est obligé de s'adapter. Enfin, on est obligé, on n'est pas obligé. Mais sur lequel c'est plus facile de s'adapter, je trouve. C'est beaucoup plus régulier. C'est cadré. Et après, sur un point de vue personnel, quelle heure je veux travailler et tout ça, ça vient tout seul, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est un peu en forgeant, on devient forgeron.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est un rythme de sommeil. Moi, je crois que je me réveillais à 7h pour bosser à 8h, et je sais que je bossais toujours à 8h pétante, genre pas une minute de moins, pas une minute de plus, parce que si une fois je me dis, vas-y, 5 minutes de plus, ça veut dire que je peux le faire deux fois, trois fois, et ça, c'est pas bon. Vraiment, j'étais très rigoureux là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, tu avais un planning, comme on avait dit.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas que j'avais un planning, c'est que j'avais des horaires de travail très fixes. de mémoire c'était 8h30 1h de pause des fois moins, ça dépendait de l'avancement du semestre je reprenais donc vers 13h30 jusqu'à 16h à peu près Petite pause de goûter de 1 quart d'heure à 20 minutes. Et jusqu'au repas du soir. Alors ça dépend à quelle heure c'était. Entre 19h et 19h30. Pareil, une heure de pause. Et après je faisais soit des matières qui étaient assez légères. Soit des QCM jusqu'à pas d'heure. Jusqu'à ce que je sois crevé.

  • Speaker #0

    D'accord, donc pas vraiment d'heure fixe le soir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je gardais beaucoup de temps pour mon sommeil. Parce que je suis quelqu'un qui dort beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est très important.

  • Speaker #1

    Quand je ne dors pas, je suis... pas du tout efficace. D'ailleurs, pendant l'année, parfois, souvent ça m'arrivait juste après manger, en fait. On est un peu fatigué, tu vois. Et je faisais une petite sieste de 11 minutes, exactement. 11 minutes ?

  • Speaker #0

    Tu t'es calé sur 11 minutes ?

  • Speaker #1

    11 minutes. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est 14 minutes.

  • Speaker #1

    Moi, c'était 11 minutes. Vraiment, je me posais dans mon lit, avec la couette, je fermais les yeux, et souvent je m'endormais même pas, mais ça me faisait juste du bien, je pensais à rien, je pensais pas à mes cours. Et après je reprenais et c'est vraiment la première fois que je l'ai fait, je me suis dit c'est génial en fait.

  • Speaker #0

    Et c'est les techniques de micro-siestes notamment, en ce moment c'est le Vendée Globe, donc les sportifs et les navigateurs du Vendée Globe s'imposent des siestes comme ça, quand ils n'ont pas le temps de prendre des grosses nuits de sommeil, parce qu'ils ont beaucoup de boulot sur le bateau, c'est ce qu'ils font. Ça fonctionne bien, on le retrouve aussi chez les anesthéas quand ils sont de garde. Et c'est vrai que c'est efficace. Et 11 minutes, on n'a pas le temps de rentrer dans des phases de sommeil trop profondes. C'est ça,

  • Speaker #1

    il ne faut pas que ce soit trop long en fait.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ça reste du sommeil récupérateur. D'ailleurs, je pense que l'importance du sommeil est fondamentale. Et je crois qu'il y a des cours en deuxième ou troisième année là-dessus qui montrent en euros. Il y a toujours des cours là-dessus. Donc c'est bien. Et une question aussi qu'on se pose, c'est est-ce que tu te permettais des sorties ou une activité sportive dans la semaine ou plusieurs fois par semaine ?

  • Speaker #1

    Alors... Pour le sport, ça dépendait de l'avancement du semestre. Parce que plus on avance dans le semestre, plus ça devient plus les taux se resserrent. Et donc, en général, au début du semestre, je faisais une heure et demie de tennis par semaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ce n'était pas du temps perdu sur mon travail. Parce que ça me permettait d'être plus efficace, tout simplement. Et après, quand ça devenait vraiment très chaud dans le semestre, j'étais obligé de faire des concessions. Mais toujours, je faisais une pause le samedi soir. C'est-à-dire qu'après manger... c'était un film avec mes parents parce que j'aime beaucoup les films donc je regardais un film tous les samedis soirs une fois par semaine je crois que la seule fois où je ne l'ai pas fait c'était le samedi avant le concours du premier semestre parce

  • Speaker #0

    que j'étais un peu stressé il y avait beaucoup de choses à apprendre et d'ailleurs tu as révisé jusqu'à la veille du concours ou tu as réussi à prendre un ou deux jours de pause comme conseiller

  • Speaker #1

    Au premier semestre, j'avoue que j'étais un peu à la bourre, notamment en bio. Enfin, j'étais plus stressé qu'autre chose. Ouais. Parce qu'il y avait beaucoup de choses à savoir en bio. Évidemment,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'avais visé jusqu'au dernier moment. Ouais. En sachant que c'était pas conseillé. Mais je me suis dit, c'est comme ça que je le sens, il faut que je le fasse. Sinon, je risque de tétaniser à un moment.

  • Speaker #0

    Ça te faisait passer le temps, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Aussi, c'est vrai qu'à un moment, ça, je l'ai plus vécu au deuxième semestre parce que j'étais plus rodé. Mais à un moment, quand t'es prêt, ça devient un peu... J'ai envie d'en tirer.

  • Speaker #0

    On a envie d'en découdre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Exact. On a envie d'en découdre. Et d'ailleurs, le second semestre, ça c'est aussi une question qui peut être intéressante. Tu l'as mieux vécu que le premier ?

  • Speaker #1

    Je l'ai mieux vécu que le premier parce qu'il y avait des matières peut-être dans lesquelles j'étais plus à l'aise, notamment la physique. D'ailleurs, il y a un gros co-hef, donc je me sentais vraiment puissant. J'étais vraiment à l'aise et les cours me plaisaient vraiment. contrairement en bio où il y a beaucoup de cours qui me plaisaient et il y a beaucoup d'autres qui étaient très listing ça je pense que personne n'aime mais en physique je sais qu'il y a pas mal de gens qui n'aimaient pas ça moi je me régalais d'autant plus que c'était un fork OF et au deuxième semestre pareil il y avait de la physio aussi j'étais pas trop mauvais en physio je me suis régalé et je sais que j'étais prêt deux semaines avant le concours d'accord et puis t'avais aussi peut-être trouvé encore

  • Speaker #0

    ta méthode O avec l'expérience du premier semestre parce que quand on arrive au premier semestre on sait pas ce qui nous attend vraiment on s'en doute quand même ça va être dur et du coup avec du recul que tu as maintenant cette première année de passe tu la vois comment maintenant ?

  • Speaker #1

    je la vois comme une grande réussite dans ma vie très formateur j'ai beaucoup gagné en maturité c'est vrai que ça arrive très tôt dans la vie j'étais même pas majeur quand j'ai commencé à travailler et ouais et du coup ça aide beaucoup pour les années qui arrivent et encaisser les années qui arrivent c'est ça franchement on apprend à devenir solide comme un rock, à encaisser Et ça aide dans tous les aspects de la vie.

  • Speaker #0

    Et puis trouver aussi du plaisir dans l'effort qu'est le travail.

  • Speaker #1

    Oui, quand il y a du travail fourni, quand il y a du travail qui est donné, il y a des résultats derrière. Et le plus important,

  • Speaker #0

    c'est qu'on est fier.

  • Speaker #1

    Et c'est toujours satisfaisant. On est fier de soi. La famille est fière, les amis sont fiers. Mais je pense que le plus important, c'est d'être fier de soi. Et si on est fier de soi, on peut tout gagner.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner à un jeune bachelier intéressé par les études de santé, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de ne pas se mettre de barrière et de tout donner, même s'il a peur de quoi que ce soit, il n'y a pas de raison. S'il aime ça, il faut qu'il y aille, je suis sûr que ça marchera.

  • Speaker #0

    Et puis en fonction des notes, il y a aussi plusieurs stratégies possibles sur une P0 ou sur autre chose. Comment est-ce que tu vois la suite de tes études ? Pour ton cas personnel, tu as une spécialité qui t'attire, que tu envisages ?

  • Speaker #1

    J'ai des spécialités qui m'attirent, notamment une, la chirurgie orthopédique. Mais j'ai décidé de ne pas rester sur cette idée, c'est-à-dire d'explorer un peu toutes les possibilités. Et aussi là, plus ça va, plus je me dis que c'est des spécialités, notamment la chirurgie, assez lourdes, avec des gardes, ça peut être anxiogène. Et pareil, avec les ECN qui arrivent, je me dis pourquoi pas mettre les bouchées doubles, pareil, pas de barrière, tête baissée, et avoir un classement qui me permet d'avoir une ville et surtout une spécialité. qui me convient sur tous les plans c'est à dire à la fois qui me plaît en tant que tel et à la fois qui me permet d'avoir une vie décente très bien,

  • Speaker #0

    pas de pression et puis donne le max mais je te remercie pour cet échange je te souhaite de très belles choses, plein de succès et merci de t'être prêté au jeu du podcast avec plaisir, à très bientôt,

  • Speaker #1

    au revoir,

  • Speaker #0

    salut merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Super4, le podcast des études de santé.

Description

Antonin, étudiant en troisième année de médecine à Nîmes, Admisau concours PASS revient sur son expérience la P1 marquée par des sacrifices et une volonté inébranlable. Ce podcast lève le voile sur ses méthodes de travail, ses routines, et les moments de doute rencontrés. Que vous soyez étudiant en santé, lycéen ou simplement curieux de découvrir les coulisses de ces études exigeantes. Antonin partage sans filtre ses astuces, ses obstacles, et la satisfaction d'un rêve qui prend forme. Un témoignage authentique et motivant pour tous ceux qui se lancent dans cette voie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    admissible au concours PAS sur la faculté de Montpellier-Nîmes en 2021. Bonjour Antonin.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter brièvement ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Antonin, j'ai 20 ans, je suis en troisième année de médecine et j'habite à Nîmes, donc je fais mes études à Nîmes et je suis très heureux.

  • Speaker #0

    Ok. Alors comment ça se passe pour toi justement cette troisième année ?

  • Speaker #1

    Ça se passe bien, j'augmente un petit peu le travail par rapport à la deuxième année. Voilà, comme les études avancent, j'essaie d'être un peu plus régulier.

  • Speaker #0

    Pour envisager un peu plus sereinement les ECN ?

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et puis en deuxième année c'est vrai qu'on profite un peu... à la suite de la première année où on a beaucoup travaillé. Et en troisième année, moi j'ai eu un peu le sentiment qu'il fallait un peu plus se poser et d'un côté bien travailler pour de l'autre côté pouvoir profiter encore de mes belles années.

  • Speaker #0

    Ouais, et profiter c'est quoi ? C'est un peu de sport là ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est faire du sport, c'est aller voir mes amis, manger un coup.

  • Speaker #0

    Quelques manades ?

  • Speaker #1

    Quelques manades, quelques soirées. S'investir aussi à la fac pour les étudiants.

  • Speaker #0

    T'es dans des assos ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Cette année, non. Mais l'année dernière, j'étais à la Corpo Nîmoise.

  • Speaker #0

    Ok, super. On va revenir justement un peu sur ton parcours. Ton parcours de lycéen. Comment ça s'est passé, le bac ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu le bac à l'époque du Covid. Donc le bac, je n'ai pas pu le passer en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'à l'époque, j'avais plus ou moins des facilités sans être un génie non plus, je pense. Et je me reposais exclusivement là-dessus. J'avais une moyenne qui était moyenne, sans travailler.

  • Speaker #0

    Tu as eu une mention ?

  • Speaker #1

    J'ai eu une mention bien. Et j'ai eu un peu mal parce que je voulais la mention très bien en m'y mettant un bon gros coup à la fin de l'année. Ce que je n'ai pas pu faire à cause du Covid. Mais au final... Le bac, c'est qu'une formalité. Derrière, ce qui m'intéressait, c'était la première année de médecine.

  • Speaker #0

    Et on va revenir sur une question qui intéresse souvent les lycéens. En termes de spécialité, tu avais pris quoi au lycée ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de spécialité, j'étais en S et j'avais pris SP Chimie.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc oui, toi, tu es l'ancienne époque avec le bac S. Et après, tu es rentré justement. Tu as fait partie des derniers puisque tu es... ou des premiers, puisque toi, tu es rentré sur l'année de la réforme du but de santé. Donc toi, tu faisais partie des passes. Et je rappelle que sur cette année, c'était très particulier, puisqu'il y avait à la fois les doublants de passes, qui faisaient partie de la dernière promotion de la passes, et les nouveaux étudiants de passes, avec une répartition des places pour les passes qui était relativement limitée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça s'est passé ce début d'année ? Tu avais pris une pré-rentrée ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'avais pris l'après-rentrée sur conseil de mes parents, de ma famille, de ma sœur, qui est aujourd'hui en cinquième année.

  • Speaker #0

    Valentine, on va pas la nommer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et qui m'avait dit que... Tous, qui m'avaient dit que c'était une bonne idée, histoire de me mettre un peu dans le bain. Ouais. Et effectivement, ça a été une bonne idée pour moi. Ouais.

  • Speaker #0

    Et dès l'après-rentrée, je me souviens, t'étais vraiment dans le bain.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je me suis dit, à cette époque-là... Je crois que c'était début août, j'étais déjà dans l'état d'esprit de me dire que c'était une année sacrifiée pour en avoir de plus belles derrière et qu'il fallait mettre les bouchées doubles. Et voilà, je crois qu'il me semble que c'était dans le 3 août que ça a commencé et je savais...

  • Speaker #0

    Après ouais,

  • Speaker #1

    mais après voilà, pour du 10 août,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et j'ai bien profité de mes vacances avant et là je me suis dit bon, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toi, la pré-rentrée s'est bien passée. Et après, il y avait eu cette année de réforme avec très peu de place. Donc je me souviens que tu avais potentiellement hésité à repousser ton entrée et faire ce qu'on appelle, nous, ce qu'on propose, c'est-à-dire une P0.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. En fait, ça me paraissait une option de sécurité. Un peu de me jauger en fait sur cette année de P0 et de me dire, de voir tout simplement comment je réagissais à cette ambiance de concours. Et au final, je n'ai pas fait de P0 parce que je m'en sortais bien, que justement j'étais dans le bon état d'esprit je pense.

  • Speaker #0

    Ouais et puis on en avait discuté.

  • Speaker #1

    Exactement ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au vu des notes que tu avais à la prépa, on était dans les clous pour faire une très belle année.

  • Speaker #1

    J'ai suivi les conseils de la prépa et ça a marché.

  • Speaker #0

    Bon, très bien. Et tu as été admissible ou grand admissible ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai été grand admissible.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai eu aussi le choix entre Nîmes et Montpellier. Pour des raisons personnelles, je suis resté à Nîmes.

  • Speaker #0

    Quelles raisons ? Tu veux tout savoir.

  • Speaker #1

    J'avais mes parents qui étaient... qui sont à Nîmes donc, une belle maison, la piscine, tout ça, bon voilà. Puis avec mes parents je m'entends très bien, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Donc il y avait du confort pour rester à Nîmes et pour faire des...

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Parce que ça c'est une question aussi que se posent les étudiants sur l'externat, est-ce qu'il vaut mieux le faire à Nîmes-Montpellier ?

  • Speaker #1

    Il y a du pour et du contre. Les Nîmois te diront que c'est mieux de le faire à Nîmes, les Montpelliens te diront que c'est mieux de le faire à Montpellier.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire à Nîmes... c'est qu'à Nîmes il y a une structure qui est peut-être un peu plus petite,

  • Speaker #1

    un peu plus familiale avec le monde qui se connait moi je préfère largement ça, je suis très très heureux à Nîmes et maintenant que j'y repense je pense que je serais pas plus heureux à Montpellier voire même moins mais bon sans être malheureux et c'est vrai que c'est beaucoup plus convivial à Nîmes je trouve et au delà de ça même au niveau des stages on est moins nombreux dans les stages à Nîmes et... C'est super important les stages, c'est là qu'on apprend vraiment la médecine.

  • Speaker #0

    L'approche clinique.

  • Speaker #1

    Exactement, on voit les patients, on rentre dans le dur. Et pour moi c'était mieux, pour toutes ces raisons.

  • Speaker #0

    D'accord. Je voudrais revenir un petit peu sur cette première année. Toi quand on a discuté du podcast, tu nous as un peu parlé de ta motivation, de ta détermination. Et c'est vrai que tu as fait preuve vraiment d'une très grande détermination. En termes de méthode de travail, tu t'étais fixé des objectifs, tu procédais comment ? Parce que ça, c'est ce que veulent un peu savoir les étudiants qui vont nous écouter, qui sont souvent des futurs étudiants en passe et qui sont au lycée. Donc tu t'étais mis des objectifs. Comment tu as fait ? Quelle motivation, quel levier tu as trouvé pour te mettre dans un gros rythme de travail ?

  • Speaker #1

    La motivation, je l'ai trouvée en fin de terminale. C'est vrai que je me posais pas mal de questions sur mon avenir. Je n'étais pas décidé avant tard dans l'année.

  • Speaker #0

    Tu avais hésité avec d'autres choses ?

  • Speaker #1

    J'avais beaucoup hésité avec notamment des prépas scientifiques. Parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans la vie. Les sciences, tout ça, j'adore. Et donc j'avais cherché plutôt du côté de prépas type PCSI. Mais à un moment, je me suis dit... Je vois de la face en fait. Ce que j'ai envie de faire, c'est médecine. Et ce qui est en train de me stopper, c'est juste qu'il y a un concours. Donc est-ce que je vais laisser le concours choisir à ma place ? Ben non. Et du coup, j'ai fait ce qu'il fallait. Et je me suis dit, le concours, il va falloir le mettre à genoux. Ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. Et en termes d'organisation, de méthode de travail, tu procédais comment ?

  • Speaker #1

    Ben, j'avoue que c'est pas mal la prépa qui m'a aidé. Sur le rythme en fait. Parce que s'il faut suivre le rythme de la fac, c'est juste impossible, on implose.

  • Speaker #0

    Oui, c'est dur.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que la prépa, ils nous mettent un rythme sur lequel on est obligé de s'adapter. Enfin, on est obligé, on n'est pas obligé. Mais sur lequel c'est plus facile de s'adapter, je trouve. C'est beaucoup plus régulier. C'est cadré. Et après, sur un point de vue personnel, quelle heure je veux travailler et tout ça, ça vient tout seul, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est un peu en forgeant, on devient forgeron.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est un rythme de sommeil. Moi, je crois que je me réveillais à 7h pour bosser à 8h, et je sais que je bossais toujours à 8h pétante, genre pas une minute de moins, pas une minute de plus, parce que si une fois je me dis, vas-y, 5 minutes de plus, ça veut dire que je peux le faire deux fois, trois fois, et ça, c'est pas bon. Vraiment, j'étais très rigoureux là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, tu avais un planning, comme on avait dit.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas que j'avais un planning, c'est que j'avais des horaires de travail très fixes. de mémoire c'était 8h30 1h de pause des fois moins, ça dépendait de l'avancement du semestre je reprenais donc vers 13h30 jusqu'à 16h à peu près Petite pause de goûter de 1 quart d'heure à 20 minutes. Et jusqu'au repas du soir. Alors ça dépend à quelle heure c'était. Entre 19h et 19h30. Pareil, une heure de pause. Et après je faisais soit des matières qui étaient assez légères. Soit des QCM jusqu'à pas d'heure. Jusqu'à ce que je sois crevé.

  • Speaker #0

    D'accord, donc pas vraiment d'heure fixe le soir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. En fait, je gardais beaucoup de temps pour mon sommeil. Parce que je suis quelqu'un qui dort beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est très important.

  • Speaker #1

    Quand je ne dors pas, je suis... pas du tout efficace. D'ailleurs, pendant l'année, parfois, souvent ça m'arrivait juste après manger, en fait. On est un peu fatigué, tu vois. Et je faisais une petite sieste de 11 minutes, exactement. 11 minutes ?

  • Speaker #0

    Tu t'es calé sur 11 minutes ?

  • Speaker #1

    11 minutes. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est 14 minutes.

  • Speaker #1

    Moi, c'était 11 minutes. Vraiment, je me posais dans mon lit, avec la couette, je fermais les yeux, et souvent je m'endormais même pas, mais ça me faisait juste du bien, je pensais à rien, je pensais pas à mes cours. Et après je reprenais et c'est vraiment la première fois que je l'ai fait, je me suis dit c'est génial en fait.

  • Speaker #0

    Et c'est les techniques de micro-siestes notamment, en ce moment c'est le Vendée Globe, donc les sportifs et les navigateurs du Vendée Globe s'imposent des siestes comme ça, quand ils n'ont pas le temps de prendre des grosses nuits de sommeil, parce qu'ils ont beaucoup de boulot sur le bateau, c'est ce qu'ils font. Ça fonctionne bien, on le retrouve aussi chez les anesthéas quand ils sont de garde. Et c'est vrai que c'est efficace. Et 11 minutes, on n'a pas le temps de rentrer dans des phases de sommeil trop profondes. C'est ça,

  • Speaker #1

    il ne faut pas que ce soit trop long en fait.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ça reste du sommeil récupérateur. D'ailleurs, je pense que l'importance du sommeil est fondamentale. Et je crois qu'il y a des cours en deuxième ou troisième année là-dessus qui montrent en euros. Il y a toujours des cours là-dessus. Donc c'est bien. Et une question aussi qu'on se pose, c'est est-ce que tu te permettais des sorties ou une activité sportive dans la semaine ou plusieurs fois par semaine ?

  • Speaker #1

    Alors... Pour le sport, ça dépendait de l'avancement du semestre. Parce que plus on avance dans le semestre, plus ça devient plus les taux se resserrent. Et donc, en général, au début du semestre, je faisais une heure et demie de tennis par semaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ce n'était pas du temps perdu sur mon travail. Parce que ça me permettait d'être plus efficace, tout simplement. Et après, quand ça devenait vraiment très chaud dans le semestre, j'étais obligé de faire des concessions. Mais toujours, je faisais une pause le samedi soir. C'est-à-dire qu'après manger... c'était un film avec mes parents parce que j'aime beaucoup les films donc je regardais un film tous les samedis soirs une fois par semaine je crois que la seule fois où je ne l'ai pas fait c'était le samedi avant le concours du premier semestre parce

  • Speaker #0

    que j'étais un peu stressé il y avait beaucoup de choses à apprendre et d'ailleurs tu as révisé jusqu'à la veille du concours ou tu as réussi à prendre un ou deux jours de pause comme conseiller

  • Speaker #1

    Au premier semestre, j'avoue que j'étais un peu à la bourre, notamment en bio. Enfin, j'étais plus stressé qu'autre chose. Ouais. Parce qu'il y avait beaucoup de choses à savoir en bio. Évidemment,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'avais visé jusqu'au dernier moment. Ouais. En sachant que c'était pas conseillé. Mais je me suis dit, c'est comme ça que je le sens, il faut que je le fasse. Sinon, je risque de tétaniser à un moment.

  • Speaker #0

    Ça te faisait passer le temps, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Aussi, c'est vrai qu'à un moment, ça, je l'ai plus vécu au deuxième semestre parce que j'étais plus rodé. Mais à un moment, quand t'es prêt, ça devient un peu... J'ai envie d'en tirer.

  • Speaker #0

    On a envie d'en découdre.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Exact. On a envie d'en découdre. Et d'ailleurs, le second semestre, ça c'est aussi une question qui peut être intéressante. Tu l'as mieux vécu que le premier ?

  • Speaker #1

    Je l'ai mieux vécu que le premier parce qu'il y avait des matières peut-être dans lesquelles j'étais plus à l'aise, notamment la physique. D'ailleurs, il y a un gros co-hef, donc je me sentais vraiment puissant. J'étais vraiment à l'aise et les cours me plaisaient vraiment. contrairement en bio où il y a beaucoup de cours qui me plaisaient et il y a beaucoup d'autres qui étaient très listing ça je pense que personne n'aime mais en physique je sais qu'il y a pas mal de gens qui n'aimaient pas ça moi je me régalais d'autant plus que c'était un fork OF et au deuxième semestre pareil il y avait de la physio aussi j'étais pas trop mauvais en physio je me suis régalé et je sais que j'étais prêt deux semaines avant le concours d'accord et puis t'avais aussi peut-être trouvé encore

  • Speaker #0

    ta méthode O avec l'expérience du premier semestre parce que quand on arrive au premier semestre on sait pas ce qui nous attend vraiment on s'en doute quand même ça va être dur et du coup avec du recul que tu as maintenant cette première année de passe tu la vois comment maintenant ?

  • Speaker #1

    je la vois comme une grande réussite dans ma vie très formateur j'ai beaucoup gagné en maturité c'est vrai que ça arrive très tôt dans la vie j'étais même pas majeur quand j'ai commencé à travailler et ouais et du coup ça aide beaucoup pour les années qui arrivent et encaisser les années qui arrivent c'est ça franchement on apprend à devenir solide comme un rock, à encaisser Et ça aide dans tous les aspects de la vie.

  • Speaker #0

    Et puis trouver aussi du plaisir dans l'effort qu'est le travail.

  • Speaker #1

    Oui, quand il y a du travail fourni, quand il y a du travail qui est donné, il y a des résultats derrière. Et le plus important,

  • Speaker #0

    c'est qu'on est fier.

  • Speaker #1

    Et c'est toujours satisfaisant. On est fier de soi. La famille est fière, les amis sont fiers. Mais je pense que le plus important, c'est d'être fier de soi. Et si on est fier de soi, on peut tout gagner.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner à un jeune bachelier intéressé par les études de santé, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de ne pas se mettre de barrière et de tout donner, même s'il a peur de quoi que ce soit, il n'y a pas de raison. S'il aime ça, il faut qu'il y aille, je suis sûr que ça marchera.

  • Speaker #0

    Et puis en fonction des notes, il y a aussi plusieurs stratégies possibles sur une P0 ou sur autre chose. Comment est-ce que tu vois la suite de tes études ? Pour ton cas personnel, tu as une spécialité qui t'attire, que tu envisages ?

  • Speaker #1

    J'ai des spécialités qui m'attirent, notamment une, la chirurgie orthopédique. Mais j'ai décidé de ne pas rester sur cette idée, c'est-à-dire d'explorer un peu toutes les possibilités. Et aussi là, plus ça va, plus je me dis que c'est des spécialités, notamment la chirurgie, assez lourdes, avec des gardes, ça peut être anxiogène. Et pareil, avec les ECN qui arrivent, je me dis pourquoi pas mettre les bouchées doubles, pareil, pas de barrière, tête baissée, et avoir un classement qui me permet d'avoir une ville et surtout une spécialité. qui me convient sur tous les plans c'est à dire à la fois qui me plaît en tant que tel et à la fois qui me permet d'avoir une vie décente très bien,

  • Speaker #0

    pas de pression et puis donne le max mais je te remercie pour cet échange je te souhaite de très belles choses, plein de succès et merci de t'être prêté au jeu du podcast avec plaisir, à très bientôt,

  • Speaker #1

    au revoir,

  • Speaker #0

    salut merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Super4, le podcast des études de santé.

Share

Embed

You may also like