- Speaker #0
Bonjour et bienvenue à tous nos auditeurs pour cet épisode de Supercast, le podcast des études de santé.
- Speaker #1
Ensemble,
- Speaker #0
nous allons aller à la rencontre des acteurs et futurs acteurs du monde de la santé, en particulier recueillir leurs témoignages et conseils pour mieux appréhender les études médicales.
- Speaker #1
Aujourd'hui, j'accueille mon invité Gauthier, étudiant en deuxième année de médecine. que nous avons suivi en prépa l'an dernier pour cette première année de PASSE. Bonjour Gauthier.
- Speaker #2
Bonjour.
- Speaker #1
Comment vas-tu ?
- Speaker #2
Très bien.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux brièvement te présenter ?
- Speaker #2
Alors bonjour, je m'appelle Gauthier Mali, je suis en deuxième année de médecine à l'Université de Montpellier. J'ai fait donc le concours PASSE en 2021 avec Superform, toujours à l'Université de Montpellier. Et j'ai un parcours assez atypique parce que je viens donc de Paris, je suis venu à Montpellier pour les études de médecine.
- Speaker #1
Ok, est-ce que tu peux nous en dire plus ? Pourquoi tu es descendu dans le sud à Montpellier ?
- Speaker #2
Alors je suis descendu parce que petit, j'ai beaucoup fait d'expatriation, donc c'est vrai que j'avais ce besoin de renouveau, donc changer de ville c'était important pour moi, j'avais besoin de changer un peu. Et après parce que j'ai une grosse culture familiale médicale à Montpellier, je crois que je suis la cinquième génération à faire médecine à Montpellier, donc j'avais un peu ce désir de perpétuer un peu cette tradition si on peut dire des études de médecine à Montpellier.
- Speaker #1
Ok, donc à Montpellier tu étais chez de la famille ?
- Speaker #2
Donc j'étais en grande partie un peu seul, mais après, c'est vrai que pendant les révisions et au niveau des concours, j'étais chez mes grands-parents, afin d'avoir un peu plus de soutien dans ces périodes-là.
- Speaker #1
D'accord, donc ta grand-mère, médecin, qui a pu aussi t'aider et t'encadrer.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
D'accord. À Paris, tu étais dans quel lycée ?
- Speaker #2
J'étais au collège Stanislas, donc dans Paris, qui est un... connu pour être un bon lycée parisien.
- Speaker #1
D'accord. Et en termes d'options, qu'est-ce que tu avais choisi ?
- Speaker #2
Alors moi, je faisais en première maths physique SVT. D'accord. Et j'ai pris en terminale maths physique et maths experte.
- Speaker #1
D'accord. Parce que ce que tu nous disais tout à l'heure, c'est que tu ne te destinais pas forcément à aller dans des études de santé après le bac.
- Speaker #2
Pas du tout. Moi, j'ai mis sur Parcoursup médecine, faculté de médecine. J'ai émis Paris et Montpellier à l'époque, deux jours avant la fermeture, et je me suis décidé pendant le gap de l'algorithme de faire médecine. Et donc c'est vrai que j'étais orienté vers une prépa ingénieur, d'où ces spécialités, et je ne regarde absolument pas mon choix parce que ça m'a été aussi très bénéfique en première année.
- Speaker #1
D'accord, parce que c'est vrai que c'est une question qui est souvent posée et que les étudiants et les parents se posent, c'est-à-dire le choix de l'enseignement de spécialité en terminale, et en tout cas pour médecine. pour une passe à Montpellier, toi tu penses que ça t'a aidé d'avoir pris maths plutôt que SVT ?
- Speaker #2
Oui, exactement, parce que je pense qu'en première année de médecine à Montpellier, on a très peu d'anatomie, voire pas, un peu en physiologie, il y en a quand même des gros coefficients en chimie et en physique, et donc c'est vrai que d'avoir pris physique, chimie et maths, et les maths aussi ont un coefficient vers 4 je crois, donc c'est vrai que c'est des avantages qu'on a par rapport à ceux qui ont fait par exemple SVT, donc on manipule beaucoup mieux les formules mathématiques. qui rapporte énormément de points parce que c'est des matières à cocof.
- Speaker #1
D'accord, ok, c'est une bonne réponse. C'est vrai que c'est aussi ce qu'on peut dire aux étudiants. Faire des maths, ça nous donne aussi une structure qui permet d'aborder les matières. Et puis c'est vrai que la SVT au lycée, ça s'appelle Science et Vie de la Terre. Ce n'est pas forcément toujours en lien avec la bio et la cytologie-histologie qu'on aborde en passe. Comment ça s'est fait la transition ? Tu as fait un stage de pré-rentrée ?
- Speaker #2
Alors oui, j'ai fait le stage de pré-rentrée avec la prépa qui permettait d'adapter le méthode de travail et le taux horaire à aborder parce que c'est vrai que c'est un taux horaire qui est quand même assez plus imposant qu'au lycée bien que du coup la transition avec ce stage se fait beaucoup plus délicatement parce qu'on commence au stage qui demande un peu moins de travail que ce qu'on donne en première année Et c'est vrai que ce stage, on l'aborde avec peut-être moins de pression et on voit quand même des gros chapitres. Donc quand on les revoit au milieu de l'année, c'est du temps gagné d'avoir déjà appris. Parce que c'est vrai que je me souviens par exemple du système endomembranaire, j'étais très content de l'avoir déjà vu quand le poly de 120 pages est arrivé.
- Speaker #1
Ok, et puis il faut aussi dire que, on peut revenir là-dessus, c'est que tu avais aussi une qualité pour aborder cette année, c'est que tu avais un bon niveau au lycée. Donc, tu es un bon étudiant dans un bon lycée où on vous pousse à aborder le supérieur.
- Speaker #2
Ça a toujours poussé à la réussite et à travailler toujours plus pour donner le meilleur de nous-mêmes. Et donc, c'est vrai que cette mentalité que j'avais déjà au lycée, j'ai pu la garder en première année. Et ça m'a aussi beaucoup aidé.
- Speaker #1
Est-ce que tu avais une organisation particulière, un rythme de travail particulier ?
- Speaker #2
Or, j'avais un rythme qui était très fixe. C'est aussi un avantage de la prépa. C'est que... On a un cadre de travail avec des horaires constants de cours pendant tout le semestre. Donc, c'est vrai que j'avais planifié en fonction de ces horaires de cours pour revoir mes cours au plus le coefficient est important en ce qui concerne la matière.
- Speaker #1
Pour atta temporis des coefficients.
- Speaker #2
Exactement. Ok. En fonction des spécialités que moi, je voulais. Et après, je faisais des créneaux de deux heures par matière où c'est vrai que j'apprenais le cours. J'essayais d'abord de digérer le cours qu'on avait eu à la prépa. Ok. Pour bien le comprendre. Et une fois que je l'avais compris, ce qui simplifie l'apprentissage par cœur, je l'apprenais aussi par cœur, mais ensuite, je m'exerçais sur les QCM et notamment les QCM notés qu'on avait à la prépa toutes les semaines.
- Speaker #1
Donc, l'importance d'une régularité dans le travail. Oui. Compréhension et régularité. Est-ce que tu avais des sorties dans la semaine ou des activités sportives comme nous, on peut le conseiller ?
- Speaker #2
Alors, c'est vrai que je me dégageais dans la semaine. deux heures, un créneau de deux heures, qui me permettait donc, comme moi j'habitais pas loin de la mer, qui est un avantage à Montpellier, permettait de me laisser deux heures, donc généralement j'allais au bord de la mer, ce qui permet complètement de changer les idées, de couper complètement avec médecine, ou alors certaines semaines j'étais plus détente, sans trop m'agiter, parce que c'était un moment, je savais que de calme et en dehors des études.
- Speaker #1
Ok. Tu as eu des coups de mou pendant l'année ?
- Speaker #2
Oui, on a toujours des coups de mou durant cette année, parce qu'il y a toujours un chapitre qu'on maîtrise moins qu'un autre, une semaine qui est plus difficile qu'une autre, mais je me laissais peu de temps pour y réfléchir. Je me remobilisais très vite pour retourner travailler, et c'est vrai que ça me permettait donc très vite d'oublier ce doute ou cette remise en question à ce moment-là, pour continuer à travailler et arriver à mon objectif.
- Speaker #1
Parce que toi, tu as fait partie des étudiants qui ont été admissibles, tu es passé par l'oral.
- Speaker #2
Oui, exactement, je passais par l'oral. Ce qui a été un peu une déception, c'est vrai, mais qui s'est très bien passé. Au final, l'oral...
- Speaker #1
Tu as raté le grand admissible de pas beaucoup ?
- Speaker #2
Non, vraiment de 5 ou 6 places.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Et parce qu'aussi, à cette période-là, j'hésitais aussi beaucoup entre dentaires, donc dentaires, j'étais peut-être un peu plus loin. Donc j'étais très focalisé encore à l'époque sur dentaires. Et donc je suis passé à l'oral où j'ai préparé les entraînements avec la prépa, que j'avais en plus doublé cette fois-ci avec le tutorat de la fac. Ouais,
- Speaker #1
d'accord.
- Speaker #2
Pour avoir fait les deux, les deux se complétaient et redisaient la même chose. Donc on avait quand même assez de temps pour le travailler. J'ai toujours été un peu à l'aise à l'oral aussi. Donc c'est vrai que je me suis dit autant maximiser les chances. Et c'est une épreuve qui est assez particulière, qui change de tout ce qu'on a fait cette année. mais qui n'est pas moins intéressante sur le plan intellectuel.
- Speaker #1
Ok. Si tu avais un conseil à donner à un jeune bachelier qui s'intéresse aux études de santé, tu lui dirais quoi ?
- Speaker #2
Alors, je lui dirais déjà de profiter de son été et de quand il décide de s'y mettre, qu'il s'y mette vraiment, dès le début, pour ne pas accumuler de retard, travailler, ne pas regarder en arrière, regarder simplement le concours, bien réviser les cours, donc ne pas les laisser de côté, les revoir régulièrement. Et puis, à force de travail, on y arrive.
- Speaker #1
Ok. Et une qualité pour réussir sur cette première année ?
- Speaker #2
Je pense qu'il faut être déterminé. Il faut vraiment voir son objectif, savoir ce qu'on veut et c'est comme ça qu'on y arrive.
- Speaker #1
Ok. Et maintenant, on va parler un peu de la suite de tes études. En quelques mots, comment tu vois la suite de ton cursus ? Est-ce qu'il y a déjà une spécialité qui t'intéresse ?
- Speaker #2
Alors oui, il y a une spécialité, ce qui m'a fait hésiter avec dentaire, donc c'est les pratiques du métier.
- Speaker #1
Sans pour autant se mettre trop la pression sur une spécialité très compliquée.
- Speaker #2
Bien sûr, mais donc c'est vrai que je m'en rentrais un peu plus vers la chirurgie parce que j'aime bien ce côté pratique. Après, on le sait tous, il y a l'ECN au milieu qui détermine en grande partie ce qu'on fera. Donc l'objectif sera de travailler pour avoir la spécialité qui m'intéressera le plus à ce moment-là. Ok,
- Speaker #1
bon, mais impeccable. Gauthier, je te remercie pour cet échange.
- Speaker #2
Merci.
- Speaker #1
Plein de bonnes choses pour la suite et repasse à la prépa, nous voir quand tu veux. Pas de souci. A très bientôt.
- Speaker #3
Au revoir.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Pour plus d'infos sur les études de santé, vous pouvez consulter notre site www.sub-perform.fr et en particulier notre blog dans lequel nous proposons des articles sur l'orientation, la méthode de travail, le programme et l'évolution de la réforme. D'ici là, je vous retrouve sur le prochain épisode de Supercap, le podcast des études de santé.