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Super Agents

#1 – Flavie Prévot – Scaler son business solo avec l’IA sans recruter (Dust, agents, contenu)

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41min |20/05/2025
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Description

Elle est l’une des voix les plus inspirantes du freelancing en France.


🎙️ Pour ce premier épisode de Super Agents, Niels reçoit Flavie Prévot, fondatrice du podcast Le Board, créatrice de Solo Nation, et experte de l’entrepreneuriat solo augmenté.


Flavie nous explique comment elle utilise Dust, un outil français de création d’agents IA, pour industrialiser son contenu, scaler son activité sans recruter… et gagner un temps fou.


Elle partage en détail :

  • Son passage de freelance (facturé au TJM) à solopreneur avec effet de levier

  • Comment elle a construit un agent IA de rédaction podcast et vidéo

  • Pourquoi elle pense qu’il faut “productiviser" pour humaniser

  • Les limites de l’IA et ce qu’elle continue de faire “100% à la main”

  • Sa vision du futur du travail solo avec des clones IA en back-office


⚡ Un épisode dense, concret, inspirant à écouter si tu veux gagner du temps, scaler sans manager, ou créer du contenu sans te brûler les ailes.


Outils mentionnés : Dust, Notion, ChatGPT, Eleven Labs
Ressources citées : Naval Ravikant, Company of One (Paul Jarvis)
Suivre Flavie : Le Board | LinkedIn

Suivre Paatch : site | X | Linkedin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Super Agent, le podcast qui sort du tumulte de l'IA pour illustrer deux fois par mois un cas d'usage réel. Un indépendant et une indépendante racontent comment un outil a changé sa manière de bosser. Une histoire concrète, une leçon appliquée, le futur du travail incarné. Bon épisode. Salut Flavie !

  • Speaker #1

    Salut Nils !

  • Speaker #0

    Je suis ravi de te recevoir pour ce premier épisode.

  • Speaker #1

    Waouh, merci de me faire l'honneur !

  • Speaker #0

    Ça a été un choix quasiment naturel en fait. Tu m'as envoyé ce message suite à l'annonce sur LinkedIn que j'ai faite pour le lancement du podcast. Et je me suis dit, le hasard fait bien les choses et tu as bien fait de prendre cette initiative. et si tu veux, on peut démarrer en... Pour les gens qui ne te connaissent pas, parce que quand même, on commence à avoir une sacrée audience, mais pour les gens qui ne se connaissent pas, de te présenter.

  • Speaker #1

    Oui, écoute, moi c'est Flavie Prévost, donc j'ai créé le podcast Le Borde, qui est le premier podcast pour les solopreneurs en France. C'est un podcast audio, récemment en vidéo, parce que j'ai lancé ma nouvelle émission Solo Nation sur YouTube. Et c'est vrai que je ne suis pas non plus hyper active dans la sphère IA, parce que c'est plutôt un truc que je fais dans mes backstage, dans mon back-office. comme moi je suis solopreneur En fait, je prône la zéro employee company, c'est-à-dire l'idée qu'on peut être tout seul et faire un gros chiffre d'affaires en utilisant notamment les technologies, dont l'IA. Et voilà, c'est pour ça que je t'ai contactée. Et puis, ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai créé un incubateur pour solopreneurs, où j'aide les gens à se lancer en solo. Mais tu vois, pas juste lancer un tout petit business de freelance, entre guillemets, j'ai rien contre ça, mais plutôt scaler, aller chercher l'effet de levier dans lequel il y a aussi l'effet de levier avec les technologies, par exemple.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est quasiment la racine du podcast autour de la communauté IADpatch, mais aussi d'une des phrases qui a été donnée par Sam Altman, que tu connais certainement, avec son histoire de groupe WhatsApp de tech CEO. Ils ont un pari sur quand arrivera la One Billion Dollar Valuation Company. Et ça part de là. Il y a un bouquin que j'ai acheté, que je mettrai dans la description du podcast. mais c'est effectivement... Tu es l'incarnation même de ce mouvement, de dire en fait, si on est augmenté, freelance augmenté, solopreneur augmenté, on peut en faire beaucoup plus finalement dans beaucoup moins de temps et donc beaucoup plus de chiffre d'affaires. C'est ça que tu fais, c'est un peu ton message.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait, parce que moi, j'étais cadre en entreprise. Je me suis lancée en freelance pour la liberté et en fait, je me suis rendu compte que c'était un fake. En gros, on te dit que tu vas être libre et pas du tout. Je faisais des journées à 800 euros hors taxes en direction commerciale externalisée. Donc je ne pouvais pas gagner plus que 150 000 ou 200 000 de chiffre d'affaires par an. Donc après, tu enlèves les charges, tu enlèves tout ça. Je me suis dit, je ne vais pas faire ça encore pendant 20 ans, 25 ans. Et j'ai cherché des moyens de déplafonner ce chiffre d'affaires. Et là, effectivement, tu es obligé de sortir du TGM. Tu es obligé de réfléchir à la façon dont tu travailles. Et presque, moi, j'ai eu une deuxième naissance après de salarié à freelance, de freelance à solopreneur. Je me suis rendu compte que ce n'est pas le présentéisme qui fait notre valeur. C'est la solution qu'on apporte, le produit qu'on crée et la valeur qu'on crée. Et ça, ça m'a fait un autre shift comme ça d'état d'esprit où je me suis dit, ah ouais d'accord. Ça crée de nouveaux horizons aussi pour les solos.

  • Speaker #0

    Et alors c'est un tout et pour donner un peu de temporalité, toi t'as démarré avant l'avènement de ChatGPT d'abord et puis après l'IA générative et tout ce qui s'en est suivi, de l'utilisation des modèles LLM dans nos quotidiens. Donc t'as commencé comment avant d'entrer en vue du sujet ? Comment tu as commencé par changer d'échelle par rapport à ton activité avant qu'elle n'y arrive ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi j'ai utilisé ce que Naval Ravikant appelle l'effet de levier du média, c'est-à-dire que j'écris un podcast comme toi. Un podcast, c'est le même travail que tu sois écouté par une personne ou par un million de personnes. Alors je ne suis pas encore au million, il y a déjà un demi-million de personnes qui ont écouté le board. Donc c'est incroyable, une idée que tu as, tu peux la diffuser hyper largement. C'est ce premier effet de levier-là que j'ai utilisé. Et maintenant, je vais même pouvoir l'amplifier parce que quand on est créateur de podcasts, de médias, de contenus, évidemment que les IA génératives, elles nous aident énormément à produire du meilleur contenu plus vite et à moins se galérer avec tous les trucs pénibles qu'il y avait avant dans ce domaine.

  • Speaker #0

    Tu fais la transition vers, je dirais, mon avant-première question. Donc, l'IA générative dans ton quotidien aujourd'hui, maintenant qu'on y est, et on y est tous, et je crois que... C'est ce qu'on se disait en préparant ce podcast, dans les dernières semaines, il y a même quasiment un nouvel essor qui est en train d'arriver avec beaucoup d'outils qui sortent et beaucoup de gens qui adoptent. Donc pour toi, c'est quoi l'IA générative dans ton quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je l'ai pas mal exploré en création de contenu. Je l'ai dans quasiment tous mes outils aussi maintenant de solopreneur. Donc mon truc de gestion de communauté, il y a un outil d'autoposting où en gros, ça analyse les sujets que tu aimes bien. Et tu peux du coup programmer des postes comme ça. Donc, tu vois, elle est vraiment partout dans nos outils payants, dans mes usages aussi. Et maintenant, moi, vraiment, je regarde avec attention l'idée de me construire une vraie équipe virtuelle. Je travaillais déjà avec des freelances. Je continue à travailler avec eux, mais j'ai besoin de plus et mes moyens sont limités. Je ne peux pas, en tant que solopreneur, recruter un codire de 15 personnes pour me servir de directeur marketing, DAF, data analyst. Donc, je suis en train de me recréer ça sur un outil. IA dont on va parler. Et c'est ça qui me passionne et qui me fascine et ça change complètement ma façon de travailler. Et là, je vois encore d'autres possibilités de déplafonnement. Et c'est aussi pour ça que l'année dernière, j'avais réussi à faire 320 000 euros de chiffre d'affaires en solo, avec à peu près 10-20% d'un équivalent en plein qui était des freelances. Là, cette année, je voudrais faire 500 000 euros avec toujours ce même équivalent en plein, mais avec des agents IA en plus. Donc, on va voir si j'arrive à les faire. Je documenterai tout ça pour vous dire où j'en suis, mais c'est un peu l'idée aussi.

  • Speaker #0

    Génial, tous les liens, vous suiviez ce que fait Flavie au quotidien. De toute façon, moi, je suis personnellement notamment sa newsletter et c'est passionnant. Donc, allez voir. Du coup, on rentre effectivement dans le vif du sujet. Dust, c'est l'outil que tu utilises toi. Qu'est-ce que tu serais devant quelqu'un qui ne connaît rien ? Peut-être pas ma grand-mère, mais dis-donc quelqu'un qui est... qui est éloigné de l'intelligence artificielle générative ou les outils. Comment tu expliquerais ? Qu'est-ce que c'est Dust ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais en mots simples, je ne suis pas tech non plus, donc je viens d'un pas de cet univers des développeurs et tout. Je dirais que c'est un builder, no code. Comme on utilise beaucoup déjà quand tu es freelance, un builder de site, tout le monde a, j'espère, construit son site avec un builder no code et n'a pas payé un développeur pour te faire ton site vitrine de freelance. Bon voilà, c'est un builder no code d'agent IA. Et aussi, ce que j'en ai compris, c'est que c'est un agrégateur de modèles. Donc, c'est un peu comme si tu avais, pour le prix d'un abonnement à ChatGPT, tu as accès à plein d'autres modèles. Et ça, c'est cool aussi de choisir la spécificité du modèle de langage en fonction de ce que tu veux faire. Typiquement, le cas qu'on connaît le plus, c'est genre Claude, il écrit mieux. Je ne sais pas comment dire, je ne sais pas à quoi c'est dû, que ChatGPT. Donc, si tu fais des travaux d'écriture, tu vas plutôt choisir Claude. Et Dust va te permettre, avec un petit bouton, de choisir quel modèle tu utilises pour quel usage.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. J'ai eu quelques petits aperçus. Moi, je ne suis pas un utilisateur quotidien de Dust, mais effectivement, cette partie, ils ont intégré aussi Mistral, Cocorico pour les Français aussi, mais effectivement, tu choisis ton modèle. Et pour la partie agrégateur, donc un peu à la mode Zapier Make, alors je sais qu'ils ont aussi des intégrations avec ça, mais c'est ça, c'est un peu le Zapier Make and Meetend de l'IA générative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est un peu un, comment dire ? Un truc sur étagère et après tu choisis tes modules dedans. Et effectivement, après, tu pourras rajouter des couches développeurs ou des couches d'automatisation pour aller directement chercher les API, etc. Et que les agents travaillent entre eux, etc. Moi, je n'en suis pas forcément encore à ce stade-là, mais je suis déjà dans le stade où dans Dust, j'ai des agents construits qui font des trucs pour moi. Et ça, c'est déjà quand même assez fou.

  • Speaker #0

    Ok, quelques questions sur Dust, parce que c'est aussi une boîte française, on vient de parler de Mistral, et il faut qu'on en soit fier et qu'on en parle. Donc, je suis ravi que le premier épisode, ce soit à toi. Que ce soit l'illustration de Dust, c'est une boîte française, c'est génial. Et est-ce que tu as, au-delà de ton usage, tu t'es intéressée à l'histoire de la boîte, les fondateurs, leur vision ? Il y a deux cofondateurs.

  • Speaker #1

    Eh bien non, en fait, j'ai découvert... Je savais que c'était une boîte française. J'ai tout de suite testé et kiffé pour mon usage. Donc, tu vois, la grosse égoïste qui s'en fout de savoir la vie des founders. Par contre, il n'y a pas longtemps, je les ai contactés parce que je leur ai dit « Bon, les gars, moi, je vais... » promouvoir en quelque sorte Dust à tous mes buddies solopreneurs, parce qu'en fait, on a un énorme intérêt. Donc, on pourrait peut-être faire un code affilié ou un truc comme ça. Donc, on est plus, tu vois, dans l'histoire de partenaires. Et je pense que ça, c'est important aussi. Moi, tant qu'à bosser avec une solution, j'aimerais bien les connaître, qu'ils puissent un peu m'aider, peut-être me débuguer des trucs ou me donner des cas d'usage et me dire, « Tiens Flavie, tu devrais faire ça pour l'incubateur, tel agent. » Je pense que ça pourrait être cool. Donc, on est en contact depuis.

  • Speaker #0

    J'ai cru comprendre qu'ils avaient une communauté Slack avec aussi des gens qui interagissent, un peu comme ça se fait maintenant sur l'ensemble des projets IA. Donc, c'est aussi une manière de partager. Je voulais passer aussi et aller encore plus dans la précision sur des cas d'usage que tu as pu mettre en place, que tu utilises aujourd'hui. Si tu dois donner, en gros, là tu rentres dans le concret, Dust pour toi. Tu as parlé d'agent IA, ça peut être vaste pour certaines personnes. Peut-être que tu peux d'abord dire ce que tu considères être un agent IA, chacun sa définition, et ensuite nous donner un cas d'usage précis que tu utilises.

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, en gros, les agents IA, ils ont un peu plus d'autonomie que juste un prompt. En fait, tu vas leur donner accès à aussi de la data et ils vont aller pouvoir requêter dans cette data et chercher des trucs un peu plus par eux-mêmes. Tu n'auras pas besoin... Ce n'est pas que des allers-retours. Fais ci, ah bon, je n'ai pas compris, fais ça, etc. C'est un peu plus de ce que j'en comprends. Tu vois, toujours pareil. Et donc, moi, je me suis créée d'abord des trucs de création de contenu. Parce qu'en vrai, mon podcast, c'est ce qui me prend le plus de temps. Et j'étais face à un projet énorme l'été dernier. Je voulais publier un épisode par jour pendant tout l'été. Ça s'appelait le Solopreneur Summer en vidéo, en studio, comme ici. Et du coup, d'habitude, je l'ai fait dans mon salon en audio. Donc, tu peux un peu improviser, etc. On s'en fout. Là, en vidéo. J'ai été obligée de les écrire, les épisodes, et ça, je n'avais pas l'habitude. Moi, je me fais d'habitude des bullet points, mais pour ne pas galérer avec mon monteur qui les genre 25 épisodes qui lui prennent une heure chacun à monter parce que j'ai fait plein de coupes, etc. Je me suis dit, je vais les écrire, sauf qu'écrire 25 épisodes, même pour moi qui suis podcasteuse depuis 4 ans, c'est un énorme boulot, c'est hyper chiant. Donc là, je me suis dit, c'est peut-être le moment d'embarquer de l'IA avant mon projet parce que... Je vais perdre du temps au début, mais derrière, ça m'en fera gagner. Et c'est là que j'ai décidé de construire un agent que j'ai appelé podcast writer, un truc comme ça. Donc, un écrivain de podcast. Je lui ai donné comme base de données tous les podcasts que j'avais déjà transcriptés. Enfin, certains podcasts solo que j'avais transcriptés pour qu'il ait mes tons de voix, etc. Puis, je lui ai donné mes idées de thèmes. Moi, je ne pars jamais quand même complètement à blanc sur une IA. Tu vois, il a mon ton, mes idées. Et après, on a fait énormément d'allers-retours jusqu'à ce que j'ai le premier épisode qui était parfait, parce qu'il a fallu rajouter des choses que peut-être la machine comprend moins, telles que l'oralité. Par exemple, quand tu dis une phrase, elle a l'air bien écrite. Quand tu la dis, ça ne va pas du tout. Donc, je les ai répétées, etc. J'ai fait ça, ça a peut-être dû me prendre deux, trois jours pour un peu faire le setup. Et à partir de là, j'ai eu un truc quasiment parfait. Donc mon premier, mon écrivain. L'écrivain aussi, il optimisait le SEO pour les plateformes de podcast parce que c'est très important dans les titres, dans les sous-titres et sur YouTube. Et enfin, la troisième étape que j'ai rajoutée, Cherry on the Cake, c'était les consignes pour faire des vidéos short. Et ça, je l'ai rajouté dans une deuxième édition de podcast que j'ai faite comme ça au quotidien. Et là, une fois que tous les épisodes étaient écrits, Je lui dis maintenant, tu vas me faire 15 ou 20 vidéos short pour chaque épisode. Et là, c'était la perfection parce qu'en fait, il avait des hooks hyper intéressants. C'était hyper bien résumé et c'était tellement mieux que si moi, j'avais fait des vidéos short. Et en fait, ces shorts-là, quand je les ai publiés sur LinkedIn notamment, ils ont explosé. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc en fait, il est bien meilleur que moi sur ce sujet. Je lui donne ma matière, mais c'est lui qui va me résumer sa version vidéo un peu virale.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est Dust de A à Z, pour bien comprendre, qui te sort. Est-ce que la prod vidéo, tu parles finalement de short, de reel Instagram, ça sort de Dust en output ? Alors,

  • Speaker #1

    c'est bien sûr le script. D'accord ? Donc, c'est vraiment tout ce que moi, j'ai dit face caméra. Et à la fin, c'était tellement parfait que pour ma deuxième édition, je l'ai lu sur un prompteur. Donc, vraiment, j'étais en train de lire le truc. C'était parfait. Donc, j'ai pu me concentrer sur le reste, le non-verbal et tout ça. Et j'ai pu enregistrer ça en un temps record. Pour ma deuxième édition de podcast quotidien, j'en ai enregistré 21 en une journée de 6 heures de tournage. Le mec n'avait jamais vu ça. Il m'a dit, c'est un truc de fou. Et après, 21 shorts, j'ai tout bouclé en 6 heures, juste en une journée de location de studio. Parce que ça coûte cher aussi de louer un studio quand tu es solo. Donc, tu essaies un peu de ne pas devoir y retourner 17 fois parce que tu te trompais dans la prise de l'épisode 2. Trop relou. Tu ne peux pas corriger après.

  • Speaker #0

    Donc tu arrives au petit business, c'est bien parce que ça illustre bien. Je voudrais revenir dans un détail de Dust pour aussi que les gens qui nous écoutent en retirent le plus de valeur. Et c'est certainement des personnes qui n'ont pas encore un abonnement à Dust. Et quand tu n'as pas d'abonnement à Dust, je crois que tu as un petit triole gratuit, mais tu ne peux pas forcément comprendre ce que tu es en train de nous raconter. Si on va dans le détail, tu intègres quoi à Dust ? On a tous des outils quotidiens et... Dans la vision que j'en ai et l'analyse que j'ai faite de Dust, c'est une solution qui s'adresse un peu aux boîtes, j'ai l'impression, au départ. Avec des cas d'usage assez corporels, en disant, vous pouvez... En fait, ChatGPT, pour les personnes... Tout le monde, en général, commence à connaître ChatGPT. Elle a lu une grande partie d'Internet jusqu'à une certaine date et maintenant, peut faire de la recherche en live. Donc, Dust a été fait pour aussi lire de la data interne. Tu nous as parlé de ça, en fait. Donc, toi, qu'est-ce que... Dans ton cas à toi, qui est ta propre entreprise autour de toi, qu'est-ce qui lie et à quoi tu as intégré ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui m'a plu dans Dust aussi, contrairement à ChatGPT, parce que j'ai aussi des GPT Custom que j'avais un peu paramétrés, c'est que là, ça passe à un autre niveau, c'est que tu peux les faire converser entre eux. Et donc là, c'est genre tu mets autour de la table ton directeur marketing et ton responsable du contenu. Et donc là, typiquement, dans le cas d'usage que je te donne, je peux mettre le writer et je mets en face le solo scriptor et ils vont se parler. Et enfin, c'est pas comme ça que ça se passe. C'est pas aussi cinématographique, mais tu vois l'idée. Et là, quand j'ai vu ça, je me suis dit, c'est ça qui est génial. Parce que moi, le problème de ChatGPT, c'est que j'ai aussi un espèce d'assistant que j'ai appelé le YouTube Producer. Donc c'est un GPT personnalisé qui m'analyse mes données de chaîne YouTube, qui me donne des idées de vidéos à faire, qui me scribe mes vidéos et qui me fait des combos miniature texte. Donc c'est déjà pas mal. mais Je ne peux pas le connecter à un autre si j'ai besoin, je ne sais pas moi, d'écrire des articles de blog, SEO, etc. Donc, ça me demande de reprompter ou de retransférer les infos. Et d'ailleurs, chaque GPT Custom, il faut lui mettre ses propres datas. Alors que Dust, tu vas pouvoir sélectionner carrément. Moi, je mets mon Drive, Google Drive connecté. Je mets mon Notion connecté, parce qu'évidemment, j'utilise en bonne solopreneur que je suis. Notion, dessus, il y a tous mes podcasts, les bullet points que j'ai préparés. et mes transcripts aussi quand je les mets.

  • Speaker #0

    Sur Notion, c'est à ça que je pensais, j'attendais que tu me le dises, mais ça fait partie de leurs intégrations, donc grosses intégrations qu'ils ont faits initialement. Et on sent la boîte native d'il n'y a pas longtemps, parce qu'une intégration Notion de base, c'est pas... J'ai vu que leur dernière intégration, c'est Gong, l'entreprise d'un autre siècle, j'ai rien contre Gong, mais c'est super, mais je veux dire, ils ont commencé par Notion avant Gong.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, tu vois, un autre cas d'usage, moi, j'ai mon incubateur solopreneur, j'ai un bootcamp. Je suis chacun de mes alumnis personnellement, on fait des coachings ensemble. C'est dans Notion. Donc, je mets le transcript de nos coachings. Je mets le transcript de notre fil WhatsApp où on s'est échangé. Et à la fin, en gros, je peux le mettre ça dans Dust. pour aider la personne et continuer à l'aider, même une fois que le bootcamp est terminé. Donc, tu vois, ça peut faire une sorte de mini Flavie, parce qu'on peut faire un peu son clone aussi, quelque part, digital, en fait. Et donc, moi, je compte me créer une armée d'agents qui me complètent, mais aussi une partie qui joue des rôles que moi, je sais bien jouer, par exemple coach, écrivain de podcast et tout ça, en prenant les datas que j'ai déjà depuis cinq ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose que tu peux monétiser. Je rebondis là, parce que si tu dis... Ta vision que tu nous as donnée au départ, finalement d'augmenter ton chiffre d'affaires sans perdre de temps. Là, tu as commencé par nous donner un cas d'usage très détaillé sur ta création de contenu, et maintenant tu nous dis je peux me... Donc le nez ? Oui. L'idée, c'est quelque chose que tu peux monétiser demain, selon toi ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il faut réfléchir où ? Parce que typiquement, moi, je ne monétiserai pas en disant 20 balles par mois, venez, abonnez-vous à Flavie Coach, qui va vous coacher, ça ne marcherait pas du tout pareil. Et quelque part, ce n'est pas la même valeur que j'apporte, moi, quand je suis l'humain à côté. Par contre, productiviser, et ça, c'est ce que je conseille à tous les freelancers de faire, c'est-à-dire tout ce qui ne se voit pas, tout ce qui prend du temps, tout ce qui est un peu inutile, le déléguer à des outils pour garder justement ce côté hyper premium. avoir plus le temps d'eux, mais ça c'est le top. Et donc typiquement, moi je vais par exemple productiviser toute l'écriture et tout ça de podcast pour avoir le temps d'aller en studio et là faire un truc encore plus stylé, chercher des sponsors qui, parce que c'est vidéo et parce qu'il y aura plus d'épisodes, vont payer plus cher, donc je monétise mieux. Ou alors avec le coaching, typiquement je pourrais passer moins de temps à, je sais pas moi, gérer les diagnostics, savoir qui a dit quoi, etc. Elle va me faire un résumé. Par contre, après, derrière, je vais pouvoir passer plus de temps à faire du coaching, répondre aux questions des gens en live ou sur WhatsApp, et donc à les aider avec des idées un peu plus créatives.

  • Speaker #0

    Ça va faire partie d'une de mes questions. Finalement, où s'arrête, et on peut la poser maintenant, où s'arrête pour toi l'usage de l'IA et où est-ce que tu remets ta valeur, effectivement ?

  • Speaker #1

    Alors, bizarrement, franchement, je n'utilise pas non plus tout le temps partout. Et c'est ça, il faut comprendre qu'on peut avoir un usage intensif à un instant et encore faire plein de trucs humains à côté. Alors, il y a des gens qui m'ont dit, « Ah mais Flav, tu devrais regarder Eleven Labs, etc. pour faire ton podcast, il n'y a plus besoin de toi pour faire le podcast. » Alors, merci bien, mais en fait, ce n'est pas du tout le plan, parce que justement, ce que les gens aiment bien dans le podcast, c'est le côté improbable. Enfin, tu vois, les bafouillis, les rires, ma nouvelle émission, justement, elle est entertainment. Elle est moins how-to, donc ce n'est pas les cinq conseils pour augmenter son TGM. J'ai mis encore plus d'humains dans cette nouvelle émission parce que c'est des stars, parce que les gens veulent savoir ce que pense Aline Bartoli, ce que pense Geneviève Gauvin, parce qu'il y a de l'émotion entre nous. Et tu vois, j'ai presque pris le contre-pied. Alors Lya, elle va aider à me dire, je vais lui faire mon émission et je vais lui dire c'est quoi l'angle mort, qu'est-ce qui manque, c'est quoi les sources. Donc tu vois, elle va venir un petit peu jouer l'avocat du diable et tout ça, mais ce n'est pas elle qui va la créer. Et derrière, c'est encore plus d'humains. Et je pense que si je devais tout faire moi-même, j'aurais moins le temps d'avoir cherché ce super casting et tout. Donc voilà, il y a des endroits où j'ai le câble humain. Et après, par exemple, un autre cas d'usage trop bizarre, c'est que moi, j'écris tous les jours sur LinkedIn. Et en fait, c'est 100% humain. Donc là, les gens vont péter un câble. Parce que pour vous, peut-être, qui vous écoutez, vous êtes là c'est chiant d'écrire des postes lignes moi j'adore ça parce que c'est mon journal de bord donc en gros Je prends ma respiration avec mon café le matin, je prends 15 minutes et je raconte ma vie. Ma vie de solo business, qu'est-ce que j'ai en tête, qu'est-ce que je pense. Et c'est comme ça que je formule aussi ma pensée. Et en fait, c'est un exercice intellectuel d'apprendre à penser et tout ça. Et c'est comme ça que j'ai trouvé mes idées sur la scalabilité. Donc, pour le moment, ce n'est pas délégué à une IA. Après, évidemment que si c'est la cinquième fois que je lance mon bootcamp et que je sais déjà ce qui fonctionne, je pourrais lui demander de me recycler des trucs. Mais voilà, ça sera à la marge en fait.

  • Speaker #0

    Là, la réflexion de dire aujourd'hui si l'IA se généralise, ce qui est en train d'être le cas, finalement, l'idée revient sur le haut du podium en disant que c'est toute la créativité, l'idée de la singularité qui s'exprime pendant que l'IA fait le sale boulot, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Et j'ai fait un troisième cas d'usage, c'est que j'ai créé ma méthode salarié diversifié, donc pour passer de salarié à solopreneur sans quitter son taf. C'était mon parcours, donc je l'ai un peu documenté parce que j'avais plein de questions dessus. Et quand je l'ai créé, j'en ai fait un cours en ligne. Je l'ai dérivé en livre. Et là, l'IA m'a aidée. Parce qu'en gros, je lui ai filé tous mes transcripts. Après, j'ai vu ce qu'elle m'avait écrit. Et là, j'ai pris un ghostwriter spécialisé en rédaction de livres qui écrit bien. Moi, j'ai rajouté des exemples. Mais donc, tu vois, l'IA a fait vraiment le sale travail. Le sale travail de transcrire. Et après, on est venu là, nous, les artistes, ajouter nos touches. Et ça m'a fait un livre auto-édité sur Amazon. Sinon, je n'aurais jamais eu la foi de l'écrire de zéro et de l'écrire sans IA, clairement.

  • Speaker #0

    La foi et le temps. Oui, la foi. Parce que c'est toujours le même sujet, quoi. C'est passionnant Pour revenir sur Dust qui est aussi notre co-sujet avec toi aujourd'hui, est-ce qu'il y a des choses que tu disais que tu avais contacté les fondateurs qui ne sont pas faites aujourd'hui dans le champ des possibles ou des besoins de Flavie dans son quotidien, dans son activité et que tu aimerais voir arriver si tu avais la lampe du génie

  • Speaker #1

    Non mais écoute, ce que je n'ai pas encore exploré c'est comment faire un super agent Donc en gros, le super agent, demain, je pense que c'est la next step, mais je pense qu'on peut déjà le faire. Mais moi, je n'ai pas l'accès GitHub et tout ça, donc j'ai un peu geeké sur ça. Je me mets mettre le doigt dans un truc. Donc bon, en fait, le super agent, je lui dirai tout seul, vas-y, crée-moi le solopreneur volume 2, le solopreneur semeur volume 2. Et lui, il irait immédiatement requêter les différents agents et les faire travailler entre eux sans mon intervention. Et ça, ça serait assez dingo. Et à la fin, il te livre un résultat fini avec tes 25 épisodes, tes 25 articles, tout ça. Alors que là, évidemment, t'as compris qu'il n'y a pas d'effet waouh non plus. Au début, quand tu commences dans Dust, c'est quand même long, le temps de paramétrer le boat, que ça aille bien. Il y a plein d'allers-retours à faire. Il y a plein d'échanges aussi de... Comment dire ? lui donner des bons exemples, des contre-exemples et tout. Donc, ça reste quand même assez fastidieux. Donc, si demain, il y a un super agent, je pense qu'il ira chercher aussi lui-même tout ça dans tes anciens promptes et tout.

  • Speaker #0

    Oui, ça évolue. Dernièrement, moi, je fais des tests de différentes IA. Il y a des IA que je n'aimerais pas aujourd'hui parce qu'on parle de dust et c'est très bien. Mais il y a des manos, je le nomme avec plaisir, en fait. Mais des entreprises qui commencent à aller chercher, je dirais, de l'autonomie dans la démarche. Oui. mais On est encore en plein changement, on sent que c'est une bêta par exemple, Manos, et il faut encore les documenter, il faut encore reprendre un peu, itérer dans une interface chat, ce n'est pas des produits spécifiques.

  • Speaker #1

    Déjà, ce que je veux dire aussi, c'est que de s'être lancé, si vous êtes déjà lancé, ça vous aidera. Parce que par exemple, moi je me rappelle, Dust, j'avais fait ça il y a un an, après j'avais un peu arrêté, j'y suis revenue pour re-intensifier, et ce qui m'a facilité la vie, c'est mes six mois de conversation avec ChatGPT. Où là, je lui ai fait, écoute, vas-y, mon gars, dis-moi tout ce que tu connais sur mon business, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Il m'a fait un énorme historique que j'ai foutu en data. Donc, tu vois aussi cette espèce de perméabilité entre tous les systèmes fait que la mémoire, elle n'est pas complètement perdue. Donc en fait plus... on travaille avec une IA, plus c'est comme briefer un nouvel arrivant dans l'entreprise, plus on documente notre savoir. Et ça, le problème de mal documenter son savoir-faire, c'est un gros problème des freelances. C'est qu'ils vont de mission en mission, en faisant de l'oralité, en donnant du conseil, mais ils n'ont rien de documenté. Donc là, mon petit conseil, c'est ça aussi, c'est utiliser des outils de transcript, invitez-les à chacune de vos réunions, enregistrez-les et mettez-les dans une base de données, notamment Notion, avec vos cinq derniers rendez-vous clients. vos synthèses, les résultats obtenus et tout, parce que tout ça, ça va vous être hyper utile pour derrière créer un clone en IA qui vous aidera à bosser sur la future mission client. Donc, vous travaillez au même prix qu'avant, mais vous prenez un peu moins de jours hommes pour faire, donc vous êtes plus rentable.

  • Speaker #0

    Clone que tu arrives à faire aussi bien que possible, mais pour revenir dessus, clone qui a ses limites, ou c'est un clone qui te laisse aussi la place finalement humaine et on a un peu cette valeur-là nous avec Patch. On ramène toujours à des événements en physique, des rencontres en physique, etc. Donc, c'est ce clone qui est surtout digital, mais qui n'est pas ta partie singulière.

  • Speaker #1

    Pourquoi il est en back-office, le clone ? Parce que si tu commences à dire à ton client en freelance, tiens, vas-y, voilà mon clone. Le mec, il n'est pas con. Il va se dire, attends, je vais faire un agent IA avec la même data. Et en fait, je vais payer 15 balles par mois et pas 5 000 balles par mois. Donc, d'ailleurs, ça me fait vraiment penser. Pour les freelancers, c'est vraiment sensible, ce point. parce que Tu sais qu'il faut l'intégrer pour être concurrentiel. Moi, je ne travaillerai plus jamais avec un freelance qui me dit « je ne touche pas à l'IA, c'est hors de question que je paye » . Non, mais tu vois, quelque part, un gap de temps énorme et tout. En même temps, votre propriété intellectuelle, sachez qu'elle peut être réutilisée dans des agents IA et tout. Par exemple, là, j'ai fait un exemple, j'ai pris une vidéo YouTube, je l'ai transcriptée sur comment créer des bons scripts YouTube, je l'ai mise dans mon agent. Alors, une vidéo sur YouTube, c'est gratuit, c'est offert par le créateur. Mais est-ce que si toi tu ponds un doc en freelance de 30 pages pour ton client, il peut très bien le mettre dans une IA aussi ? Donc ça peut-être, je ne sais pas ce que dira le juridique là-dessus, c'est session de droit, propriété intellectuelle, c'est peut-être une question aussi qu'il faut se poser. Donc moi je pense que c'est pour ça qu'il faut déjà créer son propre clone pour soi, pour en profiter, avant que d'autres te piquent un peu ta matière grise pour faire le même travail.

  • Speaker #0

    Je connais la réponse à ma prochaine question, je vais quand même te la poser parce que ça me fait marrer. mais il y a des personnes qui sont encore qui n'ont pas envie d'utiliser l'IA. Donc, on n'est même pas au stade de est-ce que je vais utiliser Dust ou pas ? Mais c'est qu'elles sont récalcitrantes et ça ne va pas. Est-ce que tu penses qu'on peut démarrer une activité de free solopreneur aujourd'hui sans utiliser l'IA du tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, oui, je pense. Tu vois, il y a toujours des possibilités. Mais quelque part, je crois qu'aujourd'hui, l'IA, elle est partout, même dans les outils no-code qu'on utilise, nous. typiquement euh euh Un peu comme les correcteurs de texte et tout ça qui te proposent des textes. Quand maintenant tu ouvres un site internet, je crois que la plupart des website builders, ils ont un truc no code où ça te fait un modèle adapté. Tout ça, c'est de l'IA. Donc voilà. Après, il y a des freelances qui ne sont pas du tout tech, qui répondent à des vrais besoins. Mais par contre, j'ai croisé d'autres freelances qui sont, par exemple, il y en a une qui faisait rédactrice, qui faisait de la rédaction de comptes rendus de réunions. C'est quand même compliqué de ne pas utiliser en partie ces outils-là, ne serait-ce que pour ne pas oublier des choses ou pour aller plus vite. Ça dépend de ta niche, j'imagine, mais moi je vois plutôt l'avenir comme l'utiliser suffisamment pour son back-office, pour aussi s'améliorer dans ses compétences, parce que ça nivelle un peu tout le monde vers le haut, gagner du temps et quand même trouver une plus-value.

  • Speaker #0

    Je reprends sur l'exemple de la personne qui fait le compte-rendu de Réunion, la pauvre, elle est en concurrence avec beaucoup de solutions qu'il lui faut maintenant.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, de plus en plus. Donc là, c'est qu'une question de minutes avant que l'ETI, qui connaissait pas le truc, soit au courant. Donc, je pense que t'as presque plus envie d'être la personne qui leur fait découvrir et qui leur explique ce que tu vas faire en plus pour eux, faire les set-up, former les gens, nanana, que d'attendre jusqu'à la dernière minute que quelqu'un leur dise que ça existe et après, ils vont te dire ciao, bye, bye, merci.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Je vois qu'on est au cœur de cette transformation pour moi, pour le freelancing. C'est tout l'enjeu de ce podcast aussi, mais c'est qu'il y a des activités qui vont disparaître pour donc reformer des personnes sur d'autres métiers, changer un peu leur activité. Et j'aime bien tout ce que tu racontes sur Dust, parce que j'ai aussi l'impression... Alors déjà, j'ai l'impression que c'est un outil qui est au départ effectivement un peu pour les corpos, un peu cas d'usage d'entreprise, qui finalement, appliqué au cas d'usage de toi, solopreneur, indépendante, ça te... C'est génial, quoi. Ça apporte plein de souplesse, de flexibilité, sans forcément être technique.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout technique,

  • Speaker #0

    en fait. Toi, tu n'avais pas eu besoin, on n'est pas revenu, mais d'avoir un savoir-faire technique.

  • Speaker #1

    Non, en fait, le seul savoir-faire qu'il faut, c'est le savoir-faire métier. Et c'est là aussi que le freelance, s'il est malin, il va vendre ça, plutôt. C'est-à-dire qu'il va... Parce que, regarde, moi, je suis une ancienne directrice commerciale. Je me suis fait un agent qui s'appelle le prospecteur. Cet agent, il est exceptionnel. Mais ce n'est pas Dust qui l'a rendu exceptionnel. C'est tous les inputs que je lui ai mis. C'est tous les exemples dégueulasses de cold emails qu'il ne faut pas faire. Tous les exemples que j'ai mis qui m'ont permis d'obtenir des rendez-vous, du closing, les webinars où j'ai capté des clients, j'ai mis tout ça dedans. Donc, c'est mes 13 ans de directrice commerciale B2B qui m'ont permis de faire un agent top génial. Donc, le client, demain, s'il veut se passer d'un freelance, il va aller sur ChatGPT avec un usage basique. Il va dire, écris-moi un cold email. Le résultat va être pourri. Donc, il y a encore de la place pour les sales externalisés en freelance. Mais là où ils pourraient être malins, c'est qu'ils se créent ce truc à côté, qui est un peu leur second cerveau, pour aller plus vite, pour créer plus de campagnes pour leurs clients. Ou alors, du coup, ils vendent un résultat et ils l'atteignent plus vite. Et après, ils ont du temps pour vivre. Donc, c'est ça que cherche le client. En fait, le client, il veut du résultat. Il ne veut pas savoir combien de temps vous travaillez. Et ça aussi, c'est l'inconvénient, je trouve, des gens qui n'utilisent pas l'IA. Ils vont te dire, oui, mais moi, ça me prend trois jours d'écrire un bon article. Désolée, mais en fait, on n'en a rien à faire que ça te prenne trois jours. Quand tu bosses avec des freelances, tu veux un résultat souvent rapide et performant. Et tu t'en fiches si la personne, elle est allée surfer ou si au contraire, elle a fait cette nuit blanche pour t'écrire ton article d'optimiser SEO. C'est un peu, il y en a qui vont trouver ça triste. Moi, je trouve ça bien parce que du coup, ça fait qu'on n'est pas obligé d'être au bureau de 8h à 18h.

  • Speaker #0

    J'adore ça. Je reviendrai sur ce point-là à la fin de l'épisode parce que ça me plaît beaucoup ce que tu viens de dire pour nos éditeurs curieux, celles et ceux qui ont eu une ébauche aujourd'hui de ce qu'est la vie avec Dust et ce qu'est la vie sans Dust aussi, qui veulent démarrer. Je précise que ce n'est pas sponsorisé par Dust, mais en tout cas, c'est vraiment l'histoire de la vie.

  • Speaker #1

    Allez-y.

  • Speaker #0

    Et donc, l'idée, c'est que pour ces personnes-là qui démarraient, qu'est-ce que tu leur... Qu'est-ce que tu conseillerais pour ne pas se perdre ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a une fonction qui est cool aussi. Il y a une bibliothèque d'agents préconfigurés. Notamment, il y en a un qui s'appelle Prompt Writer. Donc, en gros, tu lui parles comme un humain et il te recrache un truc qui ressemble à un prompt. Et c'est très efficace parce que tu as toujours l'impression de passer des bonnes consignes. En fait, tes consignes, elles ne sont pas du tout adaptées à une IA. Donc, tu utilises ça. Tu l'appelles At. prompt writer, tu lui dis voilà ce que je veux et lui va te dire comment formuler. Et ensuite, quand tu mets ton prompt pour construire ton agent, il y a des petites bulles contextuelles qui s'affichent qui vont te dire, ce serait bien si là quand même tu donnais un exemple ou alors là tu dis ça mais concrètement qu'est-ce que tu attends de lui ? Donc en fait aussi, je trouve qu'il y a des questions un peu supérieures à ChatGPT où il ne te dit pas en fait si ton prompt est indigent. Voilà. Moi je conseillerais de faire ça. Et après le deuxième conseil, c'est vraiment partir sur un mini agent. Parce que moi, je fais l'erreur tous les jours. Tu te dis, tu te réveilles un matin, tu te dis, ah putain, il me faut... Alors là, l'autre matin, c'était, il me faut un reaper poser, un recycleur de contenu. Donc, je lui donne un truc que j'ai déjà fait et il me le recycle dans plein d'autres formats. Mais ça, c'est pas bon, ça. Il ne faut pas... Plein d'autres formats, ça ne marche pas. Il vaut mieux faire un tout petit, petit robot précis. Par exemple, avec Melvin, un copain solopreneur. Et lui, il a un petit agent qui lui écrit des accroches LinkedIn de poste. Point. Ça note l'accroche de 1 sur 10, la force de l'accroche, et après, ça lui en propose 10 autres. Et c'est amplement suffisant. Donc, il vaut mieux avoir plusieurs agents qu'on fait travailler ensemble plutôt qu'un méta, un énorme agent qui, du coup, ne comprend pas ce que tu lui demandes, a des datas trop grosses aussi. Donc, il vaut mieux aussi splitter. Je ne sais pas, par exemple, Notion, il vaut mieux donner accès à une base de données précise en disant, c'est là que tu vas chercher et pas toute ta life de solopreneur dans tout ton Notion.

  • Speaker #0

    Oui, choisir un petit cas d'usage pour être sûr déjà d'arriver au résultat.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est le plus frustrant.

  • Speaker #0

    Le plus frustrant résultat.

  • Speaker #1

    Oui, parce que sinon, tu vas abandonner en fait et on l'a tous fait. Moi aussi, j'ai fermé DOS pendant trois mois, quatre mois en disant c'est nul. Je suis quand même bien meilleur que l'IA. Puis après, on y revient parce qu'on a compris qu'on n'avait pas choisi la bonne partie des choses à déléguer.

  • Speaker #0

    Je prends le point, si un ou une freelance, un ou une solopreneur se lance, aujourd'hui, ce serait quoi ton meilleur conseil ? Avec ou sans IA, je dirais, en général, et avec l'IA ?

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a fait réfléchir à ma façon de travailler. C'est qu'autant avant, j'aurais dit, il faut aller vite sur le travail amont, on s'en fout, il faut plus exécuter rapidement pour délivrer un contenu rapide au client, le fameux time to value. Quand le client paye, il faut vite lui donner du résultat. Là, j'aurais vraiment tendance à plutôt... bien travailler la phase amont du travail, c'est-à-dire prompter un agent, bien le paramétrer, etc. Parce qu'après, ça va accélérer l'exécution incroyablement. En gros, là, mes histoires de rédaction de podcast, chaque podcast qui durait 5 ou 10 minutes en oral, il était créé en 30 secondes. Par contre, ce qui m'a pris une semaine, c'est de faire les allers-retours avec le bot. Mais une semaine, c'est mieux enfin peut-être... 3 jours d'aller-retour, c'est mieux que 25 jours de création de podcast. Voilà, donc investir un petit peu plus de temps en amont pour après avoir un résultat industriel nickel, escalable.

  • Speaker #0

    Je poursuis un peu, je tire la pelote, et là, ça va être peut-être un peu plus subtil, mais donc quelqu'un qui démarre et qui a finalement pas ce notion, son notion est vide, sa base de données est vide, jamais fait de podcast. Comment tu ferais si tu démarrais de zéro ?

  • Speaker #1

    De toute façon, quand tu démarres, c'est difficile de scaler. Parce qu'en fait, tu ne sais pas c'est quoi ta cible. Il faut déjà avoir plusieurs missions clients à son actif pour dire à chaque fois que je fais ça, vraiment, le client, c'est ça qu'il adore. Ou alors, il y a un pattern un peu qui se dessine. Donc, si tu débutes, tu fais le max de missions clients, point. Et tu enregistres tout ce que tu fais. C'est-à-dire que tu te mets soit des transcripts, soit de la prise de notes automatique. Tu mets un espèce de drive ou de notion. Et après, une fois que tu connais un petit peu mieux ta méthode signature, C'est là que tu vas la transformer en agent, je pense. Mais au début, il y a ce laps de temps où tu ne sais pas trop ce que tu fais. Donc, tu essaies plutôt d'enquiller de l'expérience. Et c'est par l'expérience que tu vas comprendre aussi ce que le client adore et ce que tu peux scaler.

  • Speaker #0

    Ok, génial. J'ai quelques questions pour finir cet épisode. La première, c'est un projet à toi qui est soit récent, soit à venir. que tu... dont tu veux parler et qui a du sens aussi avec ce qu'on se dit aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, la vie du solopreneur va très vite, donc je ne sais pas ce que j'aurais prévu dans les prochaines semaines. C'est ça la folie aussi, ou quand l'épisode sortira. Mais par exemple, je peux te dire que ça, le sujet IA, je l'ai déjà testé moi dans l'incubateur solopreneur. On a fait un live sur comment on construit ses premiers agents. Ça a extrêmement bien pris parce que ce que les gens veulent, c'est du concret. Donc en fait, ils voulaient savoir concrètement, c'est quoi nos agents ? On leur a dit quoi, ils font quoi pour nous ? Et donc ça, c'est dans mes projets de faire plus de cas comme ça. Peut-être vous donner aussi des modèles d'agents IA à utiliser pour votre activité. Mais moi, je ne suis que sur les freelancers et les solopreneurs. Donc voilà, j'aimerais bien faire ça, voire même un petit challenge qu'on se motive tous ensemble à se dire, allez, chacun, on crée un agent et à la fin, on voit lequel est le plus fonctionnel et tout. Ça nous donnera plein d'idées aussi. entre nous, parce que je suis d'accord avec toi, les cas d'usage génériques sur l'IA, c'est bien, mais c'est mieux qu'un pote freelance te dise, ah putain, je me suis créé un assistant qui fait mon pricing pour moi ou qui crée mes slides de présentation client quand j'envoie une propale et ça marche à tous les coups. Ça, c'est un assistant qu'on a envie d'avoir dans son équipe en freelance.

  • Speaker #0

    Le coup de la recommandation, ça marche toujours mieux. C'est vrai, le maître d'éléments dans le corbeau, on a fait un hackathon la semaine dernière en rassemblant les gens par petits groupes de disques comme on fait toujours avec Patch. et les gens sont repartis avec les yeux comme ça certains n'avaient jamais utilisé l'IA nous c'était avec l'Oweable donc c'était sur la création de sujets d'application il y a des gens qui arrivaient de rien du tout d'autres qui étaient plus expérimentés mais tout le monde est reparti avec le smile parce que c'était concret, c'est bluffant et c'était les mains dans le cambouis Deuxième question Flavie t'as parlé au tout début de Naval Ravikant de son livre, c'est une partie des bouquins que j'ai lus et qui sont effectivement géniaux euh... Je vous invite à le lire aussi. Est-ce que tu as un autre livre qui parle soit du fait de mettre à l'échelle comme ça tout ce que tu fais, soit un peu sur le futur et l'IA en général ?

  • Speaker #1

    Écoute, sur l'IA, pas trop. Attends, je réfléchis à ce que j'ai acheté récemment. Non, pas forcément. Mais ça bouge beaucoup, en fait. Donc, c'est plutôt on se forme sur le tas avec les nouveaux outils qui arrivent. Non, par contre, sur toujours l'idée d'entreprise solo, moi, j'y crois vraiment profondément. Les gens qui me disent, ouais, mais c'est nul d'être tout seul. Non, ce n'est pas du tout être tout seul. Ça n'a rien à voir. C'est une philosophie qui m'a énormément marquée. C'est Company of One. de Paul Jarvis où en fait il explique que c'est magnifique de pouvoir faire une entreprise qui a beaucoup de croissance en étant tranquille en fait, en étant tout seul sans devoir se transformer en manager et tout et je pense que s'il la réécrivait aujourd'hui, cette oeuvre il pourrait encore plus éloigner les limites du plafond de verre et tout ça, de tout ce qu'on peut faire en solo et en fait c'est le créatif qui a envie de rester créatif mais de faire son petit business tout ça, moi ça m'a beaucoup plu Et il questionne aussi la logique de croissance maximale. Et donc, parce qu'avant, quand il n'y avait pas l'IA, pour croître, passer des paliers, par exemple, pour faire 500 000 ou 1 million, j'aurais dû recruter 10 personnes. Ça m'aurait fait une vie merdique. J'aurais été tout le temps en réunion, en entretien de performance et tout, comme dans ma vie d'avant. Ce n'est pas du tout ce que je veux. Alors que par contre, avec des agents IA, peut-être que je peux avoir le même résultat, mais avec beaucoup moins de contraintes sur mon agenda, surtout de contraintes managériales.

  • Speaker #0

    génial Lisez-le. Il est trop bien. Et dernière question que j'ai pour clôturer cet épisode. Si on se revoit dans un an, je te réinvite. Et d'ailleurs, on peut prendre le rendez-vous. Tu penses qu'on en sera où avec ces histoires d'outils d'IA générative ? Ton agent IA, il sera comment ?

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que vu l'accélération, c'est quand même fou. Tu vois, il sera intégré partout. Peut-être que justement, il n'y aura pas besoin de passer par toutes ces phases de paramétrage. Parce qu'à mon avis, il y aura de plus en plus d'interfaçage entre un notion et machin. Pourquoi tu as besoin de répéter encore les trucs ? Tu vois, ça sera plus sensible, ça comprendra bien ce que tu veux prendre comme contexte. Donc oui, je pense que ça va être quasiment sans couture. Peut-être à mon avis dans un an. Après, il faut voir les prédictions, ça peut être complètement l'inverse. Mais je pense que ça va dans ce sens-là et que tout le monde l'utilisera aussi. Tu vois, moi je parle souvent aux salariés, ils me disent « j'ai pas le temps de lancer mon side business » . T'as pas le temps, t'as pas une heure par jour, tu peux pas gratter une heure par jour avec un clone de toi, il y a, c'est sûr que si. Donc voilà, j'espère en tout cas qu'on l'aura utilisé pour récupérer du temps, des points de vie. Moi c'est ce que je prône aussi, tu vois, l'escalabilité c'est ça, c'est gagner plus d'argent en faisant pareil, ou récupérer du temps en gagnant le même argent. Donc moi cette partie-là de ma vie elle est importante aussi, j'ai des enfants, tu vois je peux pas... scalé et je ne peux pas donner à une IA la responsabilité de s'occuper de mes enfants et d'ailleurs je ne voudrais pas mais tu vois l'IA ne me sert à rien pour aller les chercher, le tunnel du soir du matin, par contre dans mon travail elle me permet d'être un peu plus dispo quand c'est 17h30 et que je dois aller les chercher et ça je trouve ça cool quand même

  • Speaker #0

    Je suis à 200% avec toi et c'était l'origine de Patch de travailler sur l'essor des nouvelles technologies versus le nouvel équilibre vie pro-vie perso ça a été un peu galvaudé finalement ce concept Mais en fait, si on réfléchit un peu et que tout le monde commence à être un peu augmenté par l'IA, tout le monde a plus de temps, ce n'est pas juste pour faire de la technologie, c'est aussi pour récupérer du temps perso.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, moi, je crois beaucoup aux événements live, présentiels, au co-living. On avait déjà fait des co-living ensemble et tout. Et voilà, moi, je vais faire du surf aussi avec des potes solopreneurs. Et du coup, c'est ça, une vie sur-optimisée avec l'IA d'un côté pour gagner du temps. et de l'autre, l'utiliser ce temps pour ne pas péter des plombs et être connecté en permanence et donc vivre des trucs dans la vraie vie. Et tu vois, la beauté du live aussi, c'est quelque chose de différent qu'un podcast hyperscripté, dit devant un prompteur aussi. Donc, je pense qu'il ne faut pas opposer les deux visions. On peut très bien prompter d'un côté et justement récupérer du temps, de l'authenticité et de la rencontre dans la vraie vie de l'autre.

  • Speaker #0

    On va finir sur ces beaux mots et ce beau moment authentique, puisque c'est ça qui s'est passé aujourd'hui. Merci beaucoup, Flavie, d'être venue ici. Ça me fait ultra plaisir d'avoir fait ce premier épisode avec toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode de Super Agence jusqu'au bout. Si ça t'a plu, pense à le partager à une personne freelance ou curieuse de l'IA. Et pour soutenir le podcast, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast Super Agents

    00:04

  • Présentation de Flavie Prévot et de son parcours

    00:25

  • Transition de cadre à solopreneur et l'importance de l'IA

    02:34

  • Utilisation de l'IA dans la création de contenu

    04:25

  • Présentation de Dust et ses fonctionnalités

    06:08

  • Cas d'usage : création de contenu avec IA

    09:40

  • Discussion sur l'avenir des freelances et de l'IA

    13:34

  • Conseils pour les nouveaux solopreneurs

    33:05

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de l'IA

    38:43

Description

Elle est l’une des voix les plus inspirantes du freelancing en France.


🎙️ Pour ce premier épisode de Super Agents, Niels reçoit Flavie Prévot, fondatrice du podcast Le Board, créatrice de Solo Nation, et experte de l’entrepreneuriat solo augmenté.


Flavie nous explique comment elle utilise Dust, un outil français de création d’agents IA, pour industrialiser son contenu, scaler son activité sans recruter… et gagner un temps fou.


Elle partage en détail :

  • Son passage de freelance (facturé au TJM) à solopreneur avec effet de levier

  • Comment elle a construit un agent IA de rédaction podcast et vidéo

  • Pourquoi elle pense qu’il faut “productiviser" pour humaniser

  • Les limites de l’IA et ce qu’elle continue de faire “100% à la main”

  • Sa vision du futur du travail solo avec des clones IA en back-office


⚡ Un épisode dense, concret, inspirant à écouter si tu veux gagner du temps, scaler sans manager, ou créer du contenu sans te brûler les ailes.


Outils mentionnés : Dust, Notion, ChatGPT, Eleven Labs
Ressources citées : Naval Ravikant, Company of One (Paul Jarvis)
Suivre Flavie : Le Board | LinkedIn

Suivre Paatch : site | X | Linkedin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Super Agent, le podcast qui sort du tumulte de l'IA pour illustrer deux fois par mois un cas d'usage réel. Un indépendant et une indépendante racontent comment un outil a changé sa manière de bosser. Une histoire concrète, une leçon appliquée, le futur du travail incarné. Bon épisode. Salut Flavie !

  • Speaker #1

    Salut Nils !

  • Speaker #0

    Je suis ravi de te recevoir pour ce premier épisode.

  • Speaker #1

    Waouh, merci de me faire l'honneur !

  • Speaker #0

    Ça a été un choix quasiment naturel en fait. Tu m'as envoyé ce message suite à l'annonce sur LinkedIn que j'ai faite pour le lancement du podcast. Et je me suis dit, le hasard fait bien les choses et tu as bien fait de prendre cette initiative. et si tu veux, on peut démarrer en... Pour les gens qui ne te connaissent pas, parce que quand même, on commence à avoir une sacrée audience, mais pour les gens qui ne se connaissent pas, de te présenter.

  • Speaker #1

    Oui, écoute, moi c'est Flavie Prévost, donc j'ai créé le podcast Le Borde, qui est le premier podcast pour les solopreneurs en France. C'est un podcast audio, récemment en vidéo, parce que j'ai lancé ma nouvelle émission Solo Nation sur YouTube. Et c'est vrai que je ne suis pas non plus hyper active dans la sphère IA, parce que c'est plutôt un truc que je fais dans mes backstage, dans mon back-office. comme moi je suis solopreneur En fait, je prône la zéro employee company, c'est-à-dire l'idée qu'on peut être tout seul et faire un gros chiffre d'affaires en utilisant notamment les technologies, dont l'IA. Et voilà, c'est pour ça que je t'ai contactée. Et puis, ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai créé un incubateur pour solopreneurs, où j'aide les gens à se lancer en solo. Mais tu vois, pas juste lancer un tout petit business de freelance, entre guillemets, j'ai rien contre ça, mais plutôt scaler, aller chercher l'effet de levier dans lequel il y a aussi l'effet de levier avec les technologies, par exemple.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est quasiment la racine du podcast autour de la communauté IADpatch, mais aussi d'une des phrases qui a été donnée par Sam Altman, que tu connais certainement, avec son histoire de groupe WhatsApp de tech CEO. Ils ont un pari sur quand arrivera la One Billion Dollar Valuation Company. Et ça part de là. Il y a un bouquin que j'ai acheté, que je mettrai dans la description du podcast. mais c'est effectivement... Tu es l'incarnation même de ce mouvement, de dire en fait, si on est augmenté, freelance augmenté, solopreneur augmenté, on peut en faire beaucoup plus finalement dans beaucoup moins de temps et donc beaucoup plus de chiffre d'affaires. C'est ça que tu fais, c'est un peu ton message.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait, parce que moi, j'étais cadre en entreprise. Je me suis lancée en freelance pour la liberté et en fait, je me suis rendu compte que c'était un fake. En gros, on te dit que tu vas être libre et pas du tout. Je faisais des journées à 800 euros hors taxes en direction commerciale externalisée. Donc je ne pouvais pas gagner plus que 150 000 ou 200 000 de chiffre d'affaires par an. Donc après, tu enlèves les charges, tu enlèves tout ça. Je me suis dit, je ne vais pas faire ça encore pendant 20 ans, 25 ans. Et j'ai cherché des moyens de déplafonner ce chiffre d'affaires. Et là, effectivement, tu es obligé de sortir du TGM. Tu es obligé de réfléchir à la façon dont tu travailles. Et presque, moi, j'ai eu une deuxième naissance après de salarié à freelance, de freelance à solopreneur. Je me suis rendu compte que ce n'est pas le présentéisme qui fait notre valeur. C'est la solution qu'on apporte, le produit qu'on crée et la valeur qu'on crée. Et ça, ça m'a fait un autre shift comme ça d'état d'esprit où je me suis dit, ah ouais d'accord. Ça crée de nouveaux horizons aussi pour les solos.

  • Speaker #0

    Et alors c'est un tout et pour donner un peu de temporalité, toi t'as démarré avant l'avènement de ChatGPT d'abord et puis après l'IA générative et tout ce qui s'en est suivi, de l'utilisation des modèles LLM dans nos quotidiens. Donc t'as commencé comment avant d'entrer en vue du sujet ? Comment tu as commencé par changer d'échelle par rapport à ton activité avant qu'elle n'y arrive ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi j'ai utilisé ce que Naval Ravikant appelle l'effet de levier du média, c'est-à-dire que j'écris un podcast comme toi. Un podcast, c'est le même travail que tu sois écouté par une personne ou par un million de personnes. Alors je ne suis pas encore au million, il y a déjà un demi-million de personnes qui ont écouté le board. Donc c'est incroyable, une idée que tu as, tu peux la diffuser hyper largement. C'est ce premier effet de levier-là que j'ai utilisé. Et maintenant, je vais même pouvoir l'amplifier parce que quand on est créateur de podcasts, de médias, de contenus, évidemment que les IA génératives, elles nous aident énormément à produire du meilleur contenu plus vite et à moins se galérer avec tous les trucs pénibles qu'il y avait avant dans ce domaine.

  • Speaker #0

    Tu fais la transition vers, je dirais, mon avant-première question. Donc, l'IA générative dans ton quotidien aujourd'hui, maintenant qu'on y est, et on y est tous, et je crois que... C'est ce qu'on se disait en préparant ce podcast, dans les dernières semaines, il y a même quasiment un nouvel essor qui est en train d'arriver avec beaucoup d'outils qui sortent et beaucoup de gens qui adoptent. Donc pour toi, c'est quoi l'IA générative dans ton quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je l'ai pas mal exploré en création de contenu. Je l'ai dans quasiment tous mes outils aussi maintenant de solopreneur. Donc mon truc de gestion de communauté, il y a un outil d'autoposting où en gros, ça analyse les sujets que tu aimes bien. Et tu peux du coup programmer des postes comme ça. Donc, tu vois, elle est vraiment partout dans nos outils payants, dans mes usages aussi. Et maintenant, moi, vraiment, je regarde avec attention l'idée de me construire une vraie équipe virtuelle. Je travaillais déjà avec des freelances. Je continue à travailler avec eux, mais j'ai besoin de plus et mes moyens sont limités. Je ne peux pas, en tant que solopreneur, recruter un codire de 15 personnes pour me servir de directeur marketing, DAF, data analyst. Donc, je suis en train de me recréer ça sur un outil. IA dont on va parler. Et c'est ça qui me passionne et qui me fascine et ça change complètement ma façon de travailler. Et là, je vois encore d'autres possibilités de déplafonnement. Et c'est aussi pour ça que l'année dernière, j'avais réussi à faire 320 000 euros de chiffre d'affaires en solo, avec à peu près 10-20% d'un équivalent en plein qui était des freelances. Là, cette année, je voudrais faire 500 000 euros avec toujours ce même équivalent en plein, mais avec des agents IA en plus. Donc, on va voir si j'arrive à les faire. Je documenterai tout ça pour vous dire où j'en suis, mais c'est un peu l'idée aussi.

  • Speaker #0

    Génial, tous les liens, vous suiviez ce que fait Flavie au quotidien. De toute façon, moi, je suis personnellement notamment sa newsletter et c'est passionnant. Donc, allez voir. Du coup, on rentre effectivement dans le vif du sujet. Dust, c'est l'outil que tu utilises toi. Qu'est-ce que tu serais devant quelqu'un qui ne connaît rien ? Peut-être pas ma grand-mère, mais dis-donc quelqu'un qui est... qui est éloigné de l'intelligence artificielle générative ou les outils. Comment tu expliquerais ? Qu'est-ce que c'est Dust ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais en mots simples, je ne suis pas tech non plus, donc je viens d'un pas de cet univers des développeurs et tout. Je dirais que c'est un builder, no code. Comme on utilise beaucoup déjà quand tu es freelance, un builder de site, tout le monde a, j'espère, construit son site avec un builder no code et n'a pas payé un développeur pour te faire ton site vitrine de freelance. Bon voilà, c'est un builder no code d'agent IA. Et aussi, ce que j'en ai compris, c'est que c'est un agrégateur de modèles. Donc, c'est un peu comme si tu avais, pour le prix d'un abonnement à ChatGPT, tu as accès à plein d'autres modèles. Et ça, c'est cool aussi de choisir la spécificité du modèle de langage en fonction de ce que tu veux faire. Typiquement, le cas qu'on connaît le plus, c'est genre Claude, il écrit mieux. Je ne sais pas comment dire, je ne sais pas à quoi c'est dû, que ChatGPT. Donc, si tu fais des travaux d'écriture, tu vas plutôt choisir Claude. Et Dust va te permettre, avec un petit bouton, de choisir quel modèle tu utilises pour quel usage.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. J'ai eu quelques petits aperçus. Moi, je ne suis pas un utilisateur quotidien de Dust, mais effectivement, cette partie, ils ont intégré aussi Mistral, Cocorico pour les Français aussi, mais effectivement, tu choisis ton modèle. Et pour la partie agrégateur, donc un peu à la mode Zapier Make, alors je sais qu'ils ont aussi des intégrations avec ça, mais c'est ça, c'est un peu le Zapier Make and Meetend de l'IA générative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est un peu un, comment dire ? Un truc sur étagère et après tu choisis tes modules dedans. Et effectivement, après, tu pourras rajouter des couches développeurs ou des couches d'automatisation pour aller directement chercher les API, etc. Et que les agents travaillent entre eux, etc. Moi, je n'en suis pas forcément encore à ce stade-là, mais je suis déjà dans le stade où dans Dust, j'ai des agents construits qui font des trucs pour moi. Et ça, c'est déjà quand même assez fou.

  • Speaker #0

    Ok, quelques questions sur Dust, parce que c'est aussi une boîte française, on vient de parler de Mistral, et il faut qu'on en soit fier et qu'on en parle. Donc, je suis ravi que le premier épisode, ce soit à toi. Que ce soit l'illustration de Dust, c'est une boîte française, c'est génial. Et est-ce que tu as, au-delà de ton usage, tu t'es intéressée à l'histoire de la boîte, les fondateurs, leur vision ? Il y a deux cofondateurs.

  • Speaker #1

    Eh bien non, en fait, j'ai découvert... Je savais que c'était une boîte française. J'ai tout de suite testé et kiffé pour mon usage. Donc, tu vois, la grosse égoïste qui s'en fout de savoir la vie des founders. Par contre, il n'y a pas longtemps, je les ai contactés parce que je leur ai dit « Bon, les gars, moi, je vais... » promouvoir en quelque sorte Dust à tous mes buddies solopreneurs, parce qu'en fait, on a un énorme intérêt. Donc, on pourrait peut-être faire un code affilié ou un truc comme ça. Donc, on est plus, tu vois, dans l'histoire de partenaires. Et je pense que ça, c'est important aussi. Moi, tant qu'à bosser avec une solution, j'aimerais bien les connaître, qu'ils puissent un peu m'aider, peut-être me débuguer des trucs ou me donner des cas d'usage et me dire, « Tiens Flavie, tu devrais faire ça pour l'incubateur, tel agent. » Je pense que ça pourrait être cool. Donc, on est en contact depuis.

  • Speaker #0

    J'ai cru comprendre qu'ils avaient une communauté Slack avec aussi des gens qui interagissent, un peu comme ça se fait maintenant sur l'ensemble des projets IA. Donc, c'est aussi une manière de partager. Je voulais passer aussi et aller encore plus dans la précision sur des cas d'usage que tu as pu mettre en place, que tu utilises aujourd'hui. Si tu dois donner, en gros, là tu rentres dans le concret, Dust pour toi. Tu as parlé d'agent IA, ça peut être vaste pour certaines personnes. Peut-être que tu peux d'abord dire ce que tu considères être un agent IA, chacun sa définition, et ensuite nous donner un cas d'usage précis que tu utilises.

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, en gros, les agents IA, ils ont un peu plus d'autonomie que juste un prompt. En fait, tu vas leur donner accès à aussi de la data et ils vont aller pouvoir requêter dans cette data et chercher des trucs un peu plus par eux-mêmes. Tu n'auras pas besoin... Ce n'est pas que des allers-retours. Fais ci, ah bon, je n'ai pas compris, fais ça, etc. C'est un peu plus de ce que j'en comprends. Tu vois, toujours pareil. Et donc, moi, je me suis créée d'abord des trucs de création de contenu. Parce qu'en vrai, mon podcast, c'est ce qui me prend le plus de temps. Et j'étais face à un projet énorme l'été dernier. Je voulais publier un épisode par jour pendant tout l'été. Ça s'appelait le Solopreneur Summer en vidéo, en studio, comme ici. Et du coup, d'habitude, je l'ai fait dans mon salon en audio. Donc, tu peux un peu improviser, etc. On s'en fout. Là, en vidéo. J'ai été obligée de les écrire, les épisodes, et ça, je n'avais pas l'habitude. Moi, je me fais d'habitude des bullet points, mais pour ne pas galérer avec mon monteur qui les genre 25 épisodes qui lui prennent une heure chacun à monter parce que j'ai fait plein de coupes, etc. Je me suis dit, je vais les écrire, sauf qu'écrire 25 épisodes, même pour moi qui suis podcasteuse depuis 4 ans, c'est un énorme boulot, c'est hyper chiant. Donc là, je me suis dit, c'est peut-être le moment d'embarquer de l'IA avant mon projet parce que... Je vais perdre du temps au début, mais derrière, ça m'en fera gagner. Et c'est là que j'ai décidé de construire un agent que j'ai appelé podcast writer, un truc comme ça. Donc, un écrivain de podcast. Je lui ai donné comme base de données tous les podcasts que j'avais déjà transcriptés. Enfin, certains podcasts solo que j'avais transcriptés pour qu'il ait mes tons de voix, etc. Puis, je lui ai donné mes idées de thèmes. Moi, je ne pars jamais quand même complètement à blanc sur une IA. Tu vois, il a mon ton, mes idées. Et après, on a fait énormément d'allers-retours jusqu'à ce que j'ai le premier épisode qui était parfait, parce qu'il a fallu rajouter des choses que peut-être la machine comprend moins, telles que l'oralité. Par exemple, quand tu dis une phrase, elle a l'air bien écrite. Quand tu la dis, ça ne va pas du tout. Donc, je les ai répétées, etc. J'ai fait ça, ça a peut-être dû me prendre deux, trois jours pour un peu faire le setup. Et à partir de là, j'ai eu un truc quasiment parfait. Donc mon premier, mon écrivain. L'écrivain aussi, il optimisait le SEO pour les plateformes de podcast parce que c'est très important dans les titres, dans les sous-titres et sur YouTube. Et enfin, la troisième étape que j'ai rajoutée, Cherry on the Cake, c'était les consignes pour faire des vidéos short. Et ça, je l'ai rajouté dans une deuxième édition de podcast que j'ai faite comme ça au quotidien. Et là, une fois que tous les épisodes étaient écrits, Je lui dis maintenant, tu vas me faire 15 ou 20 vidéos short pour chaque épisode. Et là, c'était la perfection parce qu'en fait, il avait des hooks hyper intéressants. C'était hyper bien résumé et c'était tellement mieux que si moi, j'avais fait des vidéos short. Et en fait, ces shorts-là, quand je les ai publiés sur LinkedIn notamment, ils ont explosé. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc en fait, il est bien meilleur que moi sur ce sujet. Je lui donne ma matière, mais c'est lui qui va me résumer sa version vidéo un peu virale.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est Dust de A à Z, pour bien comprendre, qui te sort. Est-ce que la prod vidéo, tu parles finalement de short, de reel Instagram, ça sort de Dust en output ? Alors,

  • Speaker #1

    c'est bien sûr le script. D'accord ? Donc, c'est vraiment tout ce que moi, j'ai dit face caméra. Et à la fin, c'était tellement parfait que pour ma deuxième édition, je l'ai lu sur un prompteur. Donc, vraiment, j'étais en train de lire le truc. C'était parfait. Donc, j'ai pu me concentrer sur le reste, le non-verbal et tout ça. Et j'ai pu enregistrer ça en un temps record. Pour ma deuxième édition de podcast quotidien, j'en ai enregistré 21 en une journée de 6 heures de tournage. Le mec n'avait jamais vu ça. Il m'a dit, c'est un truc de fou. Et après, 21 shorts, j'ai tout bouclé en 6 heures, juste en une journée de location de studio. Parce que ça coûte cher aussi de louer un studio quand tu es solo. Donc, tu essaies un peu de ne pas devoir y retourner 17 fois parce que tu te trompais dans la prise de l'épisode 2. Trop relou. Tu ne peux pas corriger après.

  • Speaker #0

    Donc tu arrives au petit business, c'est bien parce que ça illustre bien. Je voudrais revenir dans un détail de Dust pour aussi que les gens qui nous écoutent en retirent le plus de valeur. Et c'est certainement des personnes qui n'ont pas encore un abonnement à Dust. Et quand tu n'as pas d'abonnement à Dust, je crois que tu as un petit triole gratuit, mais tu ne peux pas forcément comprendre ce que tu es en train de nous raconter. Si on va dans le détail, tu intègres quoi à Dust ? On a tous des outils quotidiens et... Dans la vision que j'en ai et l'analyse que j'ai faite de Dust, c'est une solution qui s'adresse un peu aux boîtes, j'ai l'impression, au départ. Avec des cas d'usage assez corporels, en disant, vous pouvez... En fait, ChatGPT, pour les personnes... Tout le monde, en général, commence à connaître ChatGPT. Elle a lu une grande partie d'Internet jusqu'à une certaine date et maintenant, peut faire de la recherche en live. Donc, Dust a été fait pour aussi lire de la data interne. Tu nous as parlé de ça, en fait. Donc, toi, qu'est-ce que... Dans ton cas à toi, qui est ta propre entreprise autour de toi, qu'est-ce qui lie et à quoi tu as intégré ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui m'a plu dans Dust aussi, contrairement à ChatGPT, parce que j'ai aussi des GPT Custom que j'avais un peu paramétrés, c'est que là, ça passe à un autre niveau, c'est que tu peux les faire converser entre eux. Et donc là, c'est genre tu mets autour de la table ton directeur marketing et ton responsable du contenu. Et donc là, typiquement, dans le cas d'usage que je te donne, je peux mettre le writer et je mets en face le solo scriptor et ils vont se parler. Et enfin, c'est pas comme ça que ça se passe. C'est pas aussi cinématographique, mais tu vois l'idée. Et là, quand j'ai vu ça, je me suis dit, c'est ça qui est génial. Parce que moi, le problème de ChatGPT, c'est que j'ai aussi un espèce d'assistant que j'ai appelé le YouTube Producer. Donc c'est un GPT personnalisé qui m'analyse mes données de chaîne YouTube, qui me donne des idées de vidéos à faire, qui me scribe mes vidéos et qui me fait des combos miniature texte. Donc c'est déjà pas mal. mais Je ne peux pas le connecter à un autre si j'ai besoin, je ne sais pas moi, d'écrire des articles de blog, SEO, etc. Donc, ça me demande de reprompter ou de retransférer les infos. Et d'ailleurs, chaque GPT Custom, il faut lui mettre ses propres datas. Alors que Dust, tu vas pouvoir sélectionner carrément. Moi, je mets mon Drive, Google Drive connecté. Je mets mon Notion connecté, parce qu'évidemment, j'utilise en bonne solopreneur que je suis. Notion, dessus, il y a tous mes podcasts, les bullet points que j'ai préparés. et mes transcripts aussi quand je les mets.

  • Speaker #0

    Sur Notion, c'est à ça que je pensais, j'attendais que tu me le dises, mais ça fait partie de leurs intégrations, donc grosses intégrations qu'ils ont faits initialement. Et on sent la boîte native d'il n'y a pas longtemps, parce qu'une intégration Notion de base, c'est pas... J'ai vu que leur dernière intégration, c'est Gong, l'entreprise d'un autre siècle, j'ai rien contre Gong, mais c'est super, mais je veux dire, ils ont commencé par Notion avant Gong.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, tu vois, un autre cas d'usage, moi, j'ai mon incubateur solopreneur, j'ai un bootcamp. Je suis chacun de mes alumnis personnellement, on fait des coachings ensemble. C'est dans Notion. Donc, je mets le transcript de nos coachings. Je mets le transcript de notre fil WhatsApp où on s'est échangé. Et à la fin, en gros, je peux le mettre ça dans Dust. pour aider la personne et continuer à l'aider, même une fois que le bootcamp est terminé. Donc, tu vois, ça peut faire une sorte de mini Flavie, parce qu'on peut faire un peu son clone aussi, quelque part, digital, en fait. Et donc, moi, je compte me créer une armée d'agents qui me complètent, mais aussi une partie qui joue des rôles que moi, je sais bien jouer, par exemple coach, écrivain de podcast et tout ça, en prenant les datas que j'ai déjà depuis cinq ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose que tu peux monétiser. Je rebondis là, parce que si tu dis... Ta vision que tu nous as donnée au départ, finalement d'augmenter ton chiffre d'affaires sans perdre de temps. Là, tu as commencé par nous donner un cas d'usage très détaillé sur ta création de contenu, et maintenant tu nous dis je peux me... Donc le nez ? Oui. L'idée, c'est quelque chose que tu peux monétiser demain, selon toi ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il faut réfléchir où ? Parce que typiquement, moi, je ne monétiserai pas en disant 20 balles par mois, venez, abonnez-vous à Flavie Coach, qui va vous coacher, ça ne marcherait pas du tout pareil. Et quelque part, ce n'est pas la même valeur que j'apporte, moi, quand je suis l'humain à côté. Par contre, productiviser, et ça, c'est ce que je conseille à tous les freelancers de faire, c'est-à-dire tout ce qui ne se voit pas, tout ce qui prend du temps, tout ce qui est un peu inutile, le déléguer à des outils pour garder justement ce côté hyper premium. avoir plus le temps d'eux, mais ça c'est le top. Et donc typiquement, moi je vais par exemple productiviser toute l'écriture et tout ça de podcast pour avoir le temps d'aller en studio et là faire un truc encore plus stylé, chercher des sponsors qui, parce que c'est vidéo et parce qu'il y aura plus d'épisodes, vont payer plus cher, donc je monétise mieux. Ou alors avec le coaching, typiquement je pourrais passer moins de temps à, je sais pas moi, gérer les diagnostics, savoir qui a dit quoi, etc. Elle va me faire un résumé. Par contre, après, derrière, je vais pouvoir passer plus de temps à faire du coaching, répondre aux questions des gens en live ou sur WhatsApp, et donc à les aider avec des idées un peu plus créatives.

  • Speaker #0

    Ça va faire partie d'une de mes questions. Finalement, où s'arrête, et on peut la poser maintenant, où s'arrête pour toi l'usage de l'IA et où est-ce que tu remets ta valeur, effectivement ?

  • Speaker #1

    Alors, bizarrement, franchement, je n'utilise pas non plus tout le temps partout. Et c'est ça, il faut comprendre qu'on peut avoir un usage intensif à un instant et encore faire plein de trucs humains à côté. Alors, il y a des gens qui m'ont dit, « Ah mais Flav, tu devrais regarder Eleven Labs, etc. pour faire ton podcast, il n'y a plus besoin de toi pour faire le podcast. » Alors, merci bien, mais en fait, ce n'est pas du tout le plan, parce que justement, ce que les gens aiment bien dans le podcast, c'est le côté improbable. Enfin, tu vois, les bafouillis, les rires, ma nouvelle émission, justement, elle est entertainment. Elle est moins how-to, donc ce n'est pas les cinq conseils pour augmenter son TGM. J'ai mis encore plus d'humains dans cette nouvelle émission parce que c'est des stars, parce que les gens veulent savoir ce que pense Aline Bartoli, ce que pense Geneviève Gauvin, parce qu'il y a de l'émotion entre nous. Et tu vois, j'ai presque pris le contre-pied. Alors Lya, elle va aider à me dire, je vais lui faire mon émission et je vais lui dire c'est quoi l'angle mort, qu'est-ce qui manque, c'est quoi les sources. Donc tu vois, elle va venir un petit peu jouer l'avocat du diable et tout ça, mais ce n'est pas elle qui va la créer. Et derrière, c'est encore plus d'humains. Et je pense que si je devais tout faire moi-même, j'aurais moins le temps d'avoir cherché ce super casting et tout. Donc voilà, il y a des endroits où j'ai le câble humain. Et après, par exemple, un autre cas d'usage trop bizarre, c'est que moi, j'écris tous les jours sur LinkedIn. Et en fait, c'est 100% humain. Donc là, les gens vont péter un câble. Parce que pour vous, peut-être, qui vous écoutez, vous êtes là c'est chiant d'écrire des postes lignes moi j'adore ça parce que c'est mon journal de bord donc en gros Je prends ma respiration avec mon café le matin, je prends 15 minutes et je raconte ma vie. Ma vie de solo business, qu'est-ce que j'ai en tête, qu'est-ce que je pense. Et c'est comme ça que je formule aussi ma pensée. Et en fait, c'est un exercice intellectuel d'apprendre à penser et tout ça. Et c'est comme ça que j'ai trouvé mes idées sur la scalabilité. Donc, pour le moment, ce n'est pas délégué à une IA. Après, évidemment que si c'est la cinquième fois que je lance mon bootcamp et que je sais déjà ce qui fonctionne, je pourrais lui demander de me recycler des trucs. Mais voilà, ça sera à la marge en fait.

  • Speaker #0

    Là, la réflexion de dire aujourd'hui si l'IA se généralise, ce qui est en train d'être le cas, finalement, l'idée revient sur le haut du podium en disant que c'est toute la créativité, l'idée de la singularité qui s'exprime pendant que l'IA fait le sale boulot, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Et j'ai fait un troisième cas d'usage, c'est que j'ai créé ma méthode salarié diversifié, donc pour passer de salarié à solopreneur sans quitter son taf. C'était mon parcours, donc je l'ai un peu documenté parce que j'avais plein de questions dessus. Et quand je l'ai créé, j'en ai fait un cours en ligne. Je l'ai dérivé en livre. Et là, l'IA m'a aidée. Parce qu'en gros, je lui ai filé tous mes transcripts. Après, j'ai vu ce qu'elle m'avait écrit. Et là, j'ai pris un ghostwriter spécialisé en rédaction de livres qui écrit bien. Moi, j'ai rajouté des exemples. Mais donc, tu vois, l'IA a fait vraiment le sale travail. Le sale travail de transcrire. Et après, on est venu là, nous, les artistes, ajouter nos touches. Et ça m'a fait un livre auto-édité sur Amazon. Sinon, je n'aurais jamais eu la foi de l'écrire de zéro et de l'écrire sans IA, clairement.

  • Speaker #0

    La foi et le temps. Oui, la foi. Parce que c'est toujours le même sujet, quoi. C'est passionnant Pour revenir sur Dust qui est aussi notre co-sujet avec toi aujourd'hui, est-ce qu'il y a des choses que tu disais que tu avais contacté les fondateurs qui ne sont pas faites aujourd'hui dans le champ des possibles ou des besoins de Flavie dans son quotidien, dans son activité et que tu aimerais voir arriver si tu avais la lampe du génie

  • Speaker #1

    Non mais écoute, ce que je n'ai pas encore exploré c'est comment faire un super agent Donc en gros, le super agent, demain, je pense que c'est la next step, mais je pense qu'on peut déjà le faire. Mais moi, je n'ai pas l'accès GitHub et tout ça, donc j'ai un peu geeké sur ça. Je me mets mettre le doigt dans un truc. Donc bon, en fait, le super agent, je lui dirai tout seul, vas-y, crée-moi le solopreneur volume 2, le solopreneur semeur volume 2. Et lui, il irait immédiatement requêter les différents agents et les faire travailler entre eux sans mon intervention. Et ça, ça serait assez dingo. Et à la fin, il te livre un résultat fini avec tes 25 épisodes, tes 25 articles, tout ça. Alors que là, évidemment, t'as compris qu'il n'y a pas d'effet waouh non plus. Au début, quand tu commences dans Dust, c'est quand même long, le temps de paramétrer le boat, que ça aille bien. Il y a plein d'allers-retours à faire. Il y a plein d'échanges aussi de... Comment dire ? lui donner des bons exemples, des contre-exemples et tout. Donc, ça reste quand même assez fastidieux. Donc, si demain, il y a un super agent, je pense qu'il ira chercher aussi lui-même tout ça dans tes anciens promptes et tout.

  • Speaker #0

    Oui, ça évolue. Dernièrement, moi, je fais des tests de différentes IA. Il y a des IA que je n'aimerais pas aujourd'hui parce qu'on parle de dust et c'est très bien. Mais il y a des manos, je le nomme avec plaisir, en fait. Mais des entreprises qui commencent à aller chercher, je dirais, de l'autonomie dans la démarche. Oui. mais On est encore en plein changement, on sent que c'est une bêta par exemple, Manos, et il faut encore les documenter, il faut encore reprendre un peu, itérer dans une interface chat, ce n'est pas des produits spécifiques.

  • Speaker #1

    Déjà, ce que je veux dire aussi, c'est que de s'être lancé, si vous êtes déjà lancé, ça vous aidera. Parce que par exemple, moi je me rappelle, Dust, j'avais fait ça il y a un an, après j'avais un peu arrêté, j'y suis revenue pour re-intensifier, et ce qui m'a facilité la vie, c'est mes six mois de conversation avec ChatGPT. Où là, je lui ai fait, écoute, vas-y, mon gars, dis-moi tout ce que tu connais sur mon business, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Il m'a fait un énorme historique que j'ai foutu en data. Donc, tu vois aussi cette espèce de perméabilité entre tous les systèmes fait que la mémoire, elle n'est pas complètement perdue. Donc en fait plus... on travaille avec une IA, plus c'est comme briefer un nouvel arrivant dans l'entreprise, plus on documente notre savoir. Et ça, le problème de mal documenter son savoir-faire, c'est un gros problème des freelances. C'est qu'ils vont de mission en mission, en faisant de l'oralité, en donnant du conseil, mais ils n'ont rien de documenté. Donc là, mon petit conseil, c'est ça aussi, c'est utiliser des outils de transcript, invitez-les à chacune de vos réunions, enregistrez-les et mettez-les dans une base de données, notamment Notion, avec vos cinq derniers rendez-vous clients. vos synthèses, les résultats obtenus et tout, parce que tout ça, ça va vous être hyper utile pour derrière créer un clone en IA qui vous aidera à bosser sur la future mission client. Donc, vous travaillez au même prix qu'avant, mais vous prenez un peu moins de jours hommes pour faire, donc vous êtes plus rentable.

  • Speaker #0

    Clone que tu arrives à faire aussi bien que possible, mais pour revenir dessus, clone qui a ses limites, ou c'est un clone qui te laisse aussi la place finalement humaine et on a un peu cette valeur-là nous avec Patch. On ramène toujours à des événements en physique, des rencontres en physique, etc. Donc, c'est ce clone qui est surtout digital, mais qui n'est pas ta partie singulière.

  • Speaker #1

    Pourquoi il est en back-office, le clone ? Parce que si tu commences à dire à ton client en freelance, tiens, vas-y, voilà mon clone. Le mec, il n'est pas con. Il va se dire, attends, je vais faire un agent IA avec la même data. Et en fait, je vais payer 15 balles par mois et pas 5 000 balles par mois. Donc, d'ailleurs, ça me fait vraiment penser. Pour les freelancers, c'est vraiment sensible, ce point. parce que Tu sais qu'il faut l'intégrer pour être concurrentiel. Moi, je ne travaillerai plus jamais avec un freelance qui me dit « je ne touche pas à l'IA, c'est hors de question que je paye » . Non, mais tu vois, quelque part, un gap de temps énorme et tout. En même temps, votre propriété intellectuelle, sachez qu'elle peut être réutilisée dans des agents IA et tout. Par exemple, là, j'ai fait un exemple, j'ai pris une vidéo YouTube, je l'ai transcriptée sur comment créer des bons scripts YouTube, je l'ai mise dans mon agent. Alors, une vidéo sur YouTube, c'est gratuit, c'est offert par le créateur. Mais est-ce que si toi tu ponds un doc en freelance de 30 pages pour ton client, il peut très bien le mettre dans une IA aussi ? Donc ça peut-être, je ne sais pas ce que dira le juridique là-dessus, c'est session de droit, propriété intellectuelle, c'est peut-être une question aussi qu'il faut se poser. Donc moi je pense que c'est pour ça qu'il faut déjà créer son propre clone pour soi, pour en profiter, avant que d'autres te piquent un peu ta matière grise pour faire le même travail.

  • Speaker #0

    Je connais la réponse à ma prochaine question, je vais quand même te la poser parce que ça me fait marrer. mais il y a des personnes qui sont encore qui n'ont pas envie d'utiliser l'IA. Donc, on n'est même pas au stade de est-ce que je vais utiliser Dust ou pas ? Mais c'est qu'elles sont récalcitrantes et ça ne va pas. Est-ce que tu penses qu'on peut démarrer une activité de free solopreneur aujourd'hui sans utiliser l'IA du tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, oui, je pense. Tu vois, il y a toujours des possibilités. Mais quelque part, je crois qu'aujourd'hui, l'IA, elle est partout, même dans les outils no-code qu'on utilise, nous. typiquement euh euh Un peu comme les correcteurs de texte et tout ça qui te proposent des textes. Quand maintenant tu ouvres un site internet, je crois que la plupart des website builders, ils ont un truc no code où ça te fait un modèle adapté. Tout ça, c'est de l'IA. Donc voilà. Après, il y a des freelances qui ne sont pas du tout tech, qui répondent à des vrais besoins. Mais par contre, j'ai croisé d'autres freelances qui sont, par exemple, il y en a une qui faisait rédactrice, qui faisait de la rédaction de comptes rendus de réunions. C'est quand même compliqué de ne pas utiliser en partie ces outils-là, ne serait-ce que pour ne pas oublier des choses ou pour aller plus vite. Ça dépend de ta niche, j'imagine, mais moi je vois plutôt l'avenir comme l'utiliser suffisamment pour son back-office, pour aussi s'améliorer dans ses compétences, parce que ça nivelle un peu tout le monde vers le haut, gagner du temps et quand même trouver une plus-value.

  • Speaker #0

    Je reprends sur l'exemple de la personne qui fait le compte-rendu de Réunion, la pauvre, elle est en concurrence avec beaucoup de solutions qu'il lui faut maintenant.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, de plus en plus. Donc là, c'est qu'une question de minutes avant que l'ETI, qui connaissait pas le truc, soit au courant. Donc, je pense que t'as presque plus envie d'être la personne qui leur fait découvrir et qui leur explique ce que tu vas faire en plus pour eux, faire les set-up, former les gens, nanana, que d'attendre jusqu'à la dernière minute que quelqu'un leur dise que ça existe et après, ils vont te dire ciao, bye, bye, merci.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Je vois qu'on est au cœur de cette transformation pour moi, pour le freelancing. C'est tout l'enjeu de ce podcast aussi, mais c'est qu'il y a des activités qui vont disparaître pour donc reformer des personnes sur d'autres métiers, changer un peu leur activité. Et j'aime bien tout ce que tu racontes sur Dust, parce que j'ai aussi l'impression... Alors déjà, j'ai l'impression que c'est un outil qui est au départ effectivement un peu pour les corpos, un peu cas d'usage d'entreprise, qui finalement, appliqué au cas d'usage de toi, solopreneur, indépendante, ça te... C'est génial, quoi. Ça apporte plein de souplesse, de flexibilité, sans forcément être technique.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout technique,

  • Speaker #0

    en fait. Toi, tu n'avais pas eu besoin, on n'est pas revenu, mais d'avoir un savoir-faire technique.

  • Speaker #1

    Non, en fait, le seul savoir-faire qu'il faut, c'est le savoir-faire métier. Et c'est là aussi que le freelance, s'il est malin, il va vendre ça, plutôt. C'est-à-dire qu'il va... Parce que, regarde, moi, je suis une ancienne directrice commerciale. Je me suis fait un agent qui s'appelle le prospecteur. Cet agent, il est exceptionnel. Mais ce n'est pas Dust qui l'a rendu exceptionnel. C'est tous les inputs que je lui ai mis. C'est tous les exemples dégueulasses de cold emails qu'il ne faut pas faire. Tous les exemples que j'ai mis qui m'ont permis d'obtenir des rendez-vous, du closing, les webinars où j'ai capté des clients, j'ai mis tout ça dedans. Donc, c'est mes 13 ans de directrice commerciale B2B qui m'ont permis de faire un agent top génial. Donc, le client, demain, s'il veut se passer d'un freelance, il va aller sur ChatGPT avec un usage basique. Il va dire, écris-moi un cold email. Le résultat va être pourri. Donc, il y a encore de la place pour les sales externalisés en freelance. Mais là où ils pourraient être malins, c'est qu'ils se créent ce truc à côté, qui est un peu leur second cerveau, pour aller plus vite, pour créer plus de campagnes pour leurs clients. Ou alors, du coup, ils vendent un résultat et ils l'atteignent plus vite. Et après, ils ont du temps pour vivre. Donc, c'est ça que cherche le client. En fait, le client, il veut du résultat. Il ne veut pas savoir combien de temps vous travaillez. Et ça aussi, c'est l'inconvénient, je trouve, des gens qui n'utilisent pas l'IA. Ils vont te dire, oui, mais moi, ça me prend trois jours d'écrire un bon article. Désolée, mais en fait, on n'en a rien à faire que ça te prenne trois jours. Quand tu bosses avec des freelances, tu veux un résultat souvent rapide et performant. Et tu t'en fiches si la personne, elle est allée surfer ou si au contraire, elle a fait cette nuit blanche pour t'écrire ton article d'optimiser SEO. C'est un peu, il y en a qui vont trouver ça triste. Moi, je trouve ça bien parce que du coup, ça fait qu'on n'est pas obligé d'être au bureau de 8h à 18h.

  • Speaker #0

    J'adore ça. Je reviendrai sur ce point-là à la fin de l'épisode parce que ça me plaît beaucoup ce que tu viens de dire pour nos éditeurs curieux, celles et ceux qui ont eu une ébauche aujourd'hui de ce qu'est la vie avec Dust et ce qu'est la vie sans Dust aussi, qui veulent démarrer. Je précise que ce n'est pas sponsorisé par Dust, mais en tout cas, c'est vraiment l'histoire de la vie.

  • Speaker #1

    Allez-y.

  • Speaker #0

    Et donc, l'idée, c'est que pour ces personnes-là qui démarraient, qu'est-ce que tu leur... Qu'est-ce que tu conseillerais pour ne pas se perdre ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a une fonction qui est cool aussi. Il y a une bibliothèque d'agents préconfigurés. Notamment, il y en a un qui s'appelle Prompt Writer. Donc, en gros, tu lui parles comme un humain et il te recrache un truc qui ressemble à un prompt. Et c'est très efficace parce que tu as toujours l'impression de passer des bonnes consignes. En fait, tes consignes, elles ne sont pas du tout adaptées à une IA. Donc, tu utilises ça. Tu l'appelles At. prompt writer, tu lui dis voilà ce que je veux et lui va te dire comment formuler. Et ensuite, quand tu mets ton prompt pour construire ton agent, il y a des petites bulles contextuelles qui s'affichent qui vont te dire, ce serait bien si là quand même tu donnais un exemple ou alors là tu dis ça mais concrètement qu'est-ce que tu attends de lui ? Donc en fait aussi, je trouve qu'il y a des questions un peu supérieures à ChatGPT où il ne te dit pas en fait si ton prompt est indigent. Voilà. Moi je conseillerais de faire ça. Et après le deuxième conseil, c'est vraiment partir sur un mini agent. Parce que moi, je fais l'erreur tous les jours. Tu te dis, tu te réveilles un matin, tu te dis, ah putain, il me faut... Alors là, l'autre matin, c'était, il me faut un reaper poser, un recycleur de contenu. Donc, je lui donne un truc que j'ai déjà fait et il me le recycle dans plein d'autres formats. Mais ça, c'est pas bon, ça. Il ne faut pas... Plein d'autres formats, ça ne marche pas. Il vaut mieux faire un tout petit, petit robot précis. Par exemple, avec Melvin, un copain solopreneur. Et lui, il a un petit agent qui lui écrit des accroches LinkedIn de poste. Point. Ça note l'accroche de 1 sur 10, la force de l'accroche, et après, ça lui en propose 10 autres. Et c'est amplement suffisant. Donc, il vaut mieux avoir plusieurs agents qu'on fait travailler ensemble plutôt qu'un méta, un énorme agent qui, du coup, ne comprend pas ce que tu lui demandes, a des datas trop grosses aussi. Donc, il vaut mieux aussi splitter. Je ne sais pas, par exemple, Notion, il vaut mieux donner accès à une base de données précise en disant, c'est là que tu vas chercher et pas toute ta life de solopreneur dans tout ton Notion.

  • Speaker #0

    Oui, choisir un petit cas d'usage pour être sûr déjà d'arriver au résultat.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est le plus frustrant.

  • Speaker #0

    Le plus frustrant résultat.

  • Speaker #1

    Oui, parce que sinon, tu vas abandonner en fait et on l'a tous fait. Moi aussi, j'ai fermé DOS pendant trois mois, quatre mois en disant c'est nul. Je suis quand même bien meilleur que l'IA. Puis après, on y revient parce qu'on a compris qu'on n'avait pas choisi la bonne partie des choses à déléguer.

  • Speaker #0

    Je prends le point, si un ou une freelance, un ou une solopreneur se lance, aujourd'hui, ce serait quoi ton meilleur conseil ? Avec ou sans IA, je dirais, en général, et avec l'IA ?

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a fait réfléchir à ma façon de travailler. C'est qu'autant avant, j'aurais dit, il faut aller vite sur le travail amont, on s'en fout, il faut plus exécuter rapidement pour délivrer un contenu rapide au client, le fameux time to value. Quand le client paye, il faut vite lui donner du résultat. Là, j'aurais vraiment tendance à plutôt... bien travailler la phase amont du travail, c'est-à-dire prompter un agent, bien le paramétrer, etc. Parce qu'après, ça va accélérer l'exécution incroyablement. En gros, là, mes histoires de rédaction de podcast, chaque podcast qui durait 5 ou 10 minutes en oral, il était créé en 30 secondes. Par contre, ce qui m'a pris une semaine, c'est de faire les allers-retours avec le bot. Mais une semaine, c'est mieux enfin peut-être... 3 jours d'aller-retour, c'est mieux que 25 jours de création de podcast. Voilà, donc investir un petit peu plus de temps en amont pour après avoir un résultat industriel nickel, escalable.

  • Speaker #0

    Je poursuis un peu, je tire la pelote, et là, ça va être peut-être un peu plus subtil, mais donc quelqu'un qui démarre et qui a finalement pas ce notion, son notion est vide, sa base de données est vide, jamais fait de podcast. Comment tu ferais si tu démarrais de zéro ?

  • Speaker #1

    De toute façon, quand tu démarres, c'est difficile de scaler. Parce qu'en fait, tu ne sais pas c'est quoi ta cible. Il faut déjà avoir plusieurs missions clients à son actif pour dire à chaque fois que je fais ça, vraiment, le client, c'est ça qu'il adore. Ou alors, il y a un pattern un peu qui se dessine. Donc, si tu débutes, tu fais le max de missions clients, point. Et tu enregistres tout ce que tu fais. C'est-à-dire que tu te mets soit des transcripts, soit de la prise de notes automatique. Tu mets un espèce de drive ou de notion. Et après, une fois que tu connais un petit peu mieux ta méthode signature, C'est là que tu vas la transformer en agent, je pense. Mais au début, il y a ce laps de temps où tu ne sais pas trop ce que tu fais. Donc, tu essaies plutôt d'enquiller de l'expérience. Et c'est par l'expérience que tu vas comprendre aussi ce que le client adore et ce que tu peux scaler.

  • Speaker #0

    Ok, génial. J'ai quelques questions pour finir cet épisode. La première, c'est un projet à toi qui est soit récent, soit à venir. que tu... dont tu veux parler et qui a du sens aussi avec ce qu'on se dit aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, la vie du solopreneur va très vite, donc je ne sais pas ce que j'aurais prévu dans les prochaines semaines. C'est ça la folie aussi, ou quand l'épisode sortira. Mais par exemple, je peux te dire que ça, le sujet IA, je l'ai déjà testé moi dans l'incubateur solopreneur. On a fait un live sur comment on construit ses premiers agents. Ça a extrêmement bien pris parce que ce que les gens veulent, c'est du concret. Donc en fait, ils voulaient savoir concrètement, c'est quoi nos agents ? On leur a dit quoi, ils font quoi pour nous ? Et donc ça, c'est dans mes projets de faire plus de cas comme ça. Peut-être vous donner aussi des modèles d'agents IA à utiliser pour votre activité. Mais moi, je ne suis que sur les freelancers et les solopreneurs. Donc voilà, j'aimerais bien faire ça, voire même un petit challenge qu'on se motive tous ensemble à se dire, allez, chacun, on crée un agent et à la fin, on voit lequel est le plus fonctionnel et tout. Ça nous donnera plein d'idées aussi. entre nous, parce que je suis d'accord avec toi, les cas d'usage génériques sur l'IA, c'est bien, mais c'est mieux qu'un pote freelance te dise, ah putain, je me suis créé un assistant qui fait mon pricing pour moi ou qui crée mes slides de présentation client quand j'envoie une propale et ça marche à tous les coups. Ça, c'est un assistant qu'on a envie d'avoir dans son équipe en freelance.

  • Speaker #0

    Le coup de la recommandation, ça marche toujours mieux. C'est vrai, le maître d'éléments dans le corbeau, on a fait un hackathon la semaine dernière en rassemblant les gens par petits groupes de disques comme on fait toujours avec Patch. et les gens sont repartis avec les yeux comme ça certains n'avaient jamais utilisé l'IA nous c'était avec l'Oweable donc c'était sur la création de sujets d'application il y a des gens qui arrivaient de rien du tout d'autres qui étaient plus expérimentés mais tout le monde est reparti avec le smile parce que c'était concret, c'est bluffant et c'était les mains dans le cambouis Deuxième question Flavie t'as parlé au tout début de Naval Ravikant de son livre, c'est une partie des bouquins que j'ai lus et qui sont effectivement géniaux euh... Je vous invite à le lire aussi. Est-ce que tu as un autre livre qui parle soit du fait de mettre à l'échelle comme ça tout ce que tu fais, soit un peu sur le futur et l'IA en général ?

  • Speaker #1

    Écoute, sur l'IA, pas trop. Attends, je réfléchis à ce que j'ai acheté récemment. Non, pas forcément. Mais ça bouge beaucoup, en fait. Donc, c'est plutôt on se forme sur le tas avec les nouveaux outils qui arrivent. Non, par contre, sur toujours l'idée d'entreprise solo, moi, j'y crois vraiment profondément. Les gens qui me disent, ouais, mais c'est nul d'être tout seul. Non, ce n'est pas du tout être tout seul. Ça n'a rien à voir. C'est une philosophie qui m'a énormément marquée. C'est Company of One. de Paul Jarvis où en fait il explique que c'est magnifique de pouvoir faire une entreprise qui a beaucoup de croissance en étant tranquille en fait, en étant tout seul sans devoir se transformer en manager et tout et je pense que s'il la réécrivait aujourd'hui, cette oeuvre il pourrait encore plus éloigner les limites du plafond de verre et tout ça, de tout ce qu'on peut faire en solo et en fait c'est le créatif qui a envie de rester créatif mais de faire son petit business tout ça, moi ça m'a beaucoup plu Et il questionne aussi la logique de croissance maximale. Et donc, parce qu'avant, quand il n'y avait pas l'IA, pour croître, passer des paliers, par exemple, pour faire 500 000 ou 1 million, j'aurais dû recruter 10 personnes. Ça m'aurait fait une vie merdique. J'aurais été tout le temps en réunion, en entretien de performance et tout, comme dans ma vie d'avant. Ce n'est pas du tout ce que je veux. Alors que par contre, avec des agents IA, peut-être que je peux avoir le même résultat, mais avec beaucoup moins de contraintes sur mon agenda, surtout de contraintes managériales.

  • Speaker #0

    génial Lisez-le. Il est trop bien. Et dernière question que j'ai pour clôturer cet épisode. Si on se revoit dans un an, je te réinvite. Et d'ailleurs, on peut prendre le rendez-vous. Tu penses qu'on en sera où avec ces histoires d'outils d'IA générative ? Ton agent IA, il sera comment ?

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que vu l'accélération, c'est quand même fou. Tu vois, il sera intégré partout. Peut-être que justement, il n'y aura pas besoin de passer par toutes ces phases de paramétrage. Parce qu'à mon avis, il y aura de plus en plus d'interfaçage entre un notion et machin. Pourquoi tu as besoin de répéter encore les trucs ? Tu vois, ça sera plus sensible, ça comprendra bien ce que tu veux prendre comme contexte. Donc oui, je pense que ça va être quasiment sans couture. Peut-être à mon avis dans un an. Après, il faut voir les prédictions, ça peut être complètement l'inverse. Mais je pense que ça va dans ce sens-là et que tout le monde l'utilisera aussi. Tu vois, moi je parle souvent aux salariés, ils me disent « j'ai pas le temps de lancer mon side business » . T'as pas le temps, t'as pas une heure par jour, tu peux pas gratter une heure par jour avec un clone de toi, il y a, c'est sûr que si. Donc voilà, j'espère en tout cas qu'on l'aura utilisé pour récupérer du temps, des points de vie. Moi c'est ce que je prône aussi, tu vois, l'escalabilité c'est ça, c'est gagner plus d'argent en faisant pareil, ou récupérer du temps en gagnant le même argent. Donc moi cette partie-là de ma vie elle est importante aussi, j'ai des enfants, tu vois je peux pas... scalé et je ne peux pas donner à une IA la responsabilité de s'occuper de mes enfants et d'ailleurs je ne voudrais pas mais tu vois l'IA ne me sert à rien pour aller les chercher, le tunnel du soir du matin, par contre dans mon travail elle me permet d'être un peu plus dispo quand c'est 17h30 et que je dois aller les chercher et ça je trouve ça cool quand même

  • Speaker #0

    Je suis à 200% avec toi et c'était l'origine de Patch de travailler sur l'essor des nouvelles technologies versus le nouvel équilibre vie pro-vie perso ça a été un peu galvaudé finalement ce concept Mais en fait, si on réfléchit un peu et que tout le monde commence à être un peu augmenté par l'IA, tout le monde a plus de temps, ce n'est pas juste pour faire de la technologie, c'est aussi pour récupérer du temps perso.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, moi, je crois beaucoup aux événements live, présentiels, au co-living. On avait déjà fait des co-living ensemble et tout. Et voilà, moi, je vais faire du surf aussi avec des potes solopreneurs. Et du coup, c'est ça, une vie sur-optimisée avec l'IA d'un côté pour gagner du temps. et de l'autre, l'utiliser ce temps pour ne pas péter des plombs et être connecté en permanence et donc vivre des trucs dans la vraie vie. Et tu vois, la beauté du live aussi, c'est quelque chose de différent qu'un podcast hyperscripté, dit devant un prompteur aussi. Donc, je pense qu'il ne faut pas opposer les deux visions. On peut très bien prompter d'un côté et justement récupérer du temps, de l'authenticité et de la rencontre dans la vraie vie de l'autre.

  • Speaker #0

    On va finir sur ces beaux mots et ce beau moment authentique, puisque c'est ça qui s'est passé aujourd'hui. Merci beaucoup, Flavie, d'être venue ici. Ça me fait ultra plaisir d'avoir fait ce premier épisode avec toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode de Super Agence jusqu'au bout. Si ça t'a plu, pense à le partager à une personne freelance ou curieuse de l'IA. Et pour soutenir le podcast, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast Super Agents

    00:04

  • Présentation de Flavie Prévot et de son parcours

    00:25

  • Transition de cadre à solopreneur et l'importance de l'IA

    02:34

  • Utilisation de l'IA dans la création de contenu

    04:25

  • Présentation de Dust et ses fonctionnalités

    06:08

  • Cas d'usage : création de contenu avec IA

    09:40

  • Discussion sur l'avenir des freelances et de l'IA

    13:34

  • Conseils pour les nouveaux solopreneurs

    33:05

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de l'IA

    38:43

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Description

Elle est l’une des voix les plus inspirantes du freelancing en France.


🎙️ Pour ce premier épisode de Super Agents, Niels reçoit Flavie Prévot, fondatrice du podcast Le Board, créatrice de Solo Nation, et experte de l’entrepreneuriat solo augmenté.


Flavie nous explique comment elle utilise Dust, un outil français de création d’agents IA, pour industrialiser son contenu, scaler son activité sans recruter… et gagner un temps fou.


Elle partage en détail :

  • Son passage de freelance (facturé au TJM) à solopreneur avec effet de levier

  • Comment elle a construit un agent IA de rédaction podcast et vidéo

  • Pourquoi elle pense qu’il faut “productiviser" pour humaniser

  • Les limites de l’IA et ce qu’elle continue de faire “100% à la main”

  • Sa vision du futur du travail solo avec des clones IA en back-office


⚡ Un épisode dense, concret, inspirant à écouter si tu veux gagner du temps, scaler sans manager, ou créer du contenu sans te brûler les ailes.


Outils mentionnés : Dust, Notion, ChatGPT, Eleven Labs
Ressources citées : Naval Ravikant, Company of One (Paul Jarvis)
Suivre Flavie : Le Board | LinkedIn

Suivre Paatch : site | X | Linkedin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Super Agent, le podcast qui sort du tumulte de l'IA pour illustrer deux fois par mois un cas d'usage réel. Un indépendant et une indépendante racontent comment un outil a changé sa manière de bosser. Une histoire concrète, une leçon appliquée, le futur du travail incarné. Bon épisode. Salut Flavie !

  • Speaker #1

    Salut Nils !

  • Speaker #0

    Je suis ravi de te recevoir pour ce premier épisode.

  • Speaker #1

    Waouh, merci de me faire l'honneur !

  • Speaker #0

    Ça a été un choix quasiment naturel en fait. Tu m'as envoyé ce message suite à l'annonce sur LinkedIn que j'ai faite pour le lancement du podcast. Et je me suis dit, le hasard fait bien les choses et tu as bien fait de prendre cette initiative. et si tu veux, on peut démarrer en... Pour les gens qui ne te connaissent pas, parce que quand même, on commence à avoir une sacrée audience, mais pour les gens qui ne se connaissent pas, de te présenter.

  • Speaker #1

    Oui, écoute, moi c'est Flavie Prévost, donc j'ai créé le podcast Le Borde, qui est le premier podcast pour les solopreneurs en France. C'est un podcast audio, récemment en vidéo, parce que j'ai lancé ma nouvelle émission Solo Nation sur YouTube. Et c'est vrai que je ne suis pas non plus hyper active dans la sphère IA, parce que c'est plutôt un truc que je fais dans mes backstage, dans mon back-office. comme moi je suis solopreneur En fait, je prône la zéro employee company, c'est-à-dire l'idée qu'on peut être tout seul et faire un gros chiffre d'affaires en utilisant notamment les technologies, dont l'IA. Et voilà, c'est pour ça que je t'ai contactée. Et puis, ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai créé un incubateur pour solopreneurs, où j'aide les gens à se lancer en solo. Mais tu vois, pas juste lancer un tout petit business de freelance, entre guillemets, j'ai rien contre ça, mais plutôt scaler, aller chercher l'effet de levier dans lequel il y a aussi l'effet de levier avec les technologies, par exemple.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est quasiment la racine du podcast autour de la communauté IADpatch, mais aussi d'une des phrases qui a été donnée par Sam Altman, que tu connais certainement, avec son histoire de groupe WhatsApp de tech CEO. Ils ont un pari sur quand arrivera la One Billion Dollar Valuation Company. Et ça part de là. Il y a un bouquin que j'ai acheté, que je mettrai dans la description du podcast. mais c'est effectivement... Tu es l'incarnation même de ce mouvement, de dire en fait, si on est augmenté, freelance augmenté, solopreneur augmenté, on peut en faire beaucoup plus finalement dans beaucoup moins de temps et donc beaucoup plus de chiffre d'affaires. C'est ça que tu fais, c'est un peu ton message.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait, parce que moi, j'étais cadre en entreprise. Je me suis lancée en freelance pour la liberté et en fait, je me suis rendu compte que c'était un fake. En gros, on te dit que tu vas être libre et pas du tout. Je faisais des journées à 800 euros hors taxes en direction commerciale externalisée. Donc je ne pouvais pas gagner plus que 150 000 ou 200 000 de chiffre d'affaires par an. Donc après, tu enlèves les charges, tu enlèves tout ça. Je me suis dit, je ne vais pas faire ça encore pendant 20 ans, 25 ans. Et j'ai cherché des moyens de déplafonner ce chiffre d'affaires. Et là, effectivement, tu es obligé de sortir du TGM. Tu es obligé de réfléchir à la façon dont tu travailles. Et presque, moi, j'ai eu une deuxième naissance après de salarié à freelance, de freelance à solopreneur. Je me suis rendu compte que ce n'est pas le présentéisme qui fait notre valeur. C'est la solution qu'on apporte, le produit qu'on crée et la valeur qu'on crée. Et ça, ça m'a fait un autre shift comme ça d'état d'esprit où je me suis dit, ah ouais d'accord. Ça crée de nouveaux horizons aussi pour les solos.

  • Speaker #0

    Et alors c'est un tout et pour donner un peu de temporalité, toi t'as démarré avant l'avènement de ChatGPT d'abord et puis après l'IA générative et tout ce qui s'en est suivi, de l'utilisation des modèles LLM dans nos quotidiens. Donc t'as commencé comment avant d'entrer en vue du sujet ? Comment tu as commencé par changer d'échelle par rapport à ton activité avant qu'elle n'y arrive ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi j'ai utilisé ce que Naval Ravikant appelle l'effet de levier du média, c'est-à-dire que j'écris un podcast comme toi. Un podcast, c'est le même travail que tu sois écouté par une personne ou par un million de personnes. Alors je ne suis pas encore au million, il y a déjà un demi-million de personnes qui ont écouté le board. Donc c'est incroyable, une idée que tu as, tu peux la diffuser hyper largement. C'est ce premier effet de levier-là que j'ai utilisé. Et maintenant, je vais même pouvoir l'amplifier parce que quand on est créateur de podcasts, de médias, de contenus, évidemment que les IA génératives, elles nous aident énormément à produire du meilleur contenu plus vite et à moins se galérer avec tous les trucs pénibles qu'il y avait avant dans ce domaine.

  • Speaker #0

    Tu fais la transition vers, je dirais, mon avant-première question. Donc, l'IA générative dans ton quotidien aujourd'hui, maintenant qu'on y est, et on y est tous, et je crois que... C'est ce qu'on se disait en préparant ce podcast, dans les dernières semaines, il y a même quasiment un nouvel essor qui est en train d'arriver avec beaucoup d'outils qui sortent et beaucoup de gens qui adoptent. Donc pour toi, c'est quoi l'IA générative dans ton quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je l'ai pas mal exploré en création de contenu. Je l'ai dans quasiment tous mes outils aussi maintenant de solopreneur. Donc mon truc de gestion de communauté, il y a un outil d'autoposting où en gros, ça analyse les sujets que tu aimes bien. Et tu peux du coup programmer des postes comme ça. Donc, tu vois, elle est vraiment partout dans nos outils payants, dans mes usages aussi. Et maintenant, moi, vraiment, je regarde avec attention l'idée de me construire une vraie équipe virtuelle. Je travaillais déjà avec des freelances. Je continue à travailler avec eux, mais j'ai besoin de plus et mes moyens sont limités. Je ne peux pas, en tant que solopreneur, recruter un codire de 15 personnes pour me servir de directeur marketing, DAF, data analyst. Donc, je suis en train de me recréer ça sur un outil. IA dont on va parler. Et c'est ça qui me passionne et qui me fascine et ça change complètement ma façon de travailler. Et là, je vois encore d'autres possibilités de déplafonnement. Et c'est aussi pour ça que l'année dernière, j'avais réussi à faire 320 000 euros de chiffre d'affaires en solo, avec à peu près 10-20% d'un équivalent en plein qui était des freelances. Là, cette année, je voudrais faire 500 000 euros avec toujours ce même équivalent en plein, mais avec des agents IA en plus. Donc, on va voir si j'arrive à les faire. Je documenterai tout ça pour vous dire où j'en suis, mais c'est un peu l'idée aussi.

  • Speaker #0

    Génial, tous les liens, vous suiviez ce que fait Flavie au quotidien. De toute façon, moi, je suis personnellement notamment sa newsletter et c'est passionnant. Donc, allez voir. Du coup, on rentre effectivement dans le vif du sujet. Dust, c'est l'outil que tu utilises toi. Qu'est-ce que tu serais devant quelqu'un qui ne connaît rien ? Peut-être pas ma grand-mère, mais dis-donc quelqu'un qui est... qui est éloigné de l'intelligence artificielle générative ou les outils. Comment tu expliquerais ? Qu'est-ce que c'est Dust ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais en mots simples, je ne suis pas tech non plus, donc je viens d'un pas de cet univers des développeurs et tout. Je dirais que c'est un builder, no code. Comme on utilise beaucoup déjà quand tu es freelance, un builder de site, tout le monde a, j'espère, construit son site avec un builder no code et n'a pas payé un développeur pour te faire ton site vitrine de freelance. Bon voilà, c'est un builder no code d'agent IA. Et aussi, ce que j'en ai compris, c'est que c'est un agrégateur de modèles. Donc, c'est un peu comme si tu avais, pour le prix d'un abonnement à ChatGPT, tu as accès à plein d'autres modèles. Et ça, c'est cool aussi de choisir la spécificité du modèle de langage en fonction de ce que tu veux faire. Typiquement, le cas qu'on connaît le plus, c'est genre Claude, il écrit mieux. Je ne sais pas comment dire, je ne sais pas à quoi c'est dû, que ChatGPT. Donc, si tu fais des travaux d'écriture, tu vas plutôt choisir Claude. Et Dust va te permettre, avec un petit bouton, de choisir quel modèle tu utilises pour quel usage.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. J'ai eu quelques petits aperçus. Moi, je ne suis pas un utilisateur quotidien de Dust, mais effectivement, cette partie, ils ont intégré aussi Mistral, Cocorico pour les Français aussi, mais effectivement, tu choisis ton modèle. Et pour la partie agrégateur, donc un peu à la mode Zapier Make, alors je sais qu'ils ont aussi des intégrations avec ça, mais c'est ça, c'est un peu le Zapier Make and Meetend de l'IA générative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est un peu un, comment dire ? Un truc sur étagère et après tu choisis tes modules dedans. Et effectivement, après, tu pourras rajouter des couches développeurs ou des couches d'automatisation pour aller directement chercher les API, etc. Et que les agents travaillent entre eux, etc. Moi, je n'en suis pas forcément encore à ce stade-là, mais je suis déjà dans le stade où dans Dust, j'ai des agents construits qui font des trucs pour moi. Et ça, c'est déjà quand même assez fou.

  • Speaker #0

    Ok, quelques questions sur Dust, parce que c'est aussi une boîte française, on vient de parler de Mistral, et il faut qu'on en soit fier et qu'on en parle. Donc, je suis ravi que le premier épisode, ce soit à toi. Que ce soit l'illustration de Dust, c'est une boîte française, c'est génial. Et est-ce que tu as, au-delà de ton usage, tu t'es intéressée à l'histoire de la boîte, les fondateurs, leur vision ? Il y a deux cofondateurs.

  • Speaker #1

    Eh bien non, en fait, j'ai découvert... Je savais que c'était une boîte française. J'ai tout de suite testé et kiffé pour mon usage. Donc, tu vois, la grosse égoïste qui s'en fout de savoir la vie des founders. Par contre, il n'y a pas longtemps, je les ai contactés parce que je leur ai dit « Bon, les gars, moi, je vais... » promouvoir en quelque sorte Dust à tous mes buddies solopreneurs, parce qu'en fait, on a un énorme intérêt. Donc, on pourrait peut-être faire un code affilié ou un truc comme ça. Donc, on est plus, tu vois, dans l'histoire de partenaires. Et je pense que ça, c'est important aussi. Moi, tant qu'à bosser avec une solution, j'aimerais bien les connaître, qu'ils puissent un peu m'aider, peut-être me débuguer des trucs ou me donner des cas d'usage et me dire, « Tiens Flavie, tu devrais faire ça pour l'incubateur, tel agent. » Je pense que ça pourrait être cool. Donc, on est en contact depuis.

  • Speaker #0

    J'ai cru comprendre qu'ils avaient une communauté Slack avec aussi des gens qui interagissent, un peu comme ça se fait maintenant sur l'ensemble des projets IA. Donc, c'est aussi une manière de partager. Je voulais passer aussi et aller encore plus dans la précision sur des cas d'usage que tu as pu mettre en place, que tu utilises aujourd'hui. Si tu dois donner, en gros, là tu rentres dans le concret, Dust pour toi. Tu as parlé d'agent IA, ça peut être vaste pour certaines personnes. Peut-être que tu peux d'abord dire ce que tu considères être un agent IA, chacun sa définition, et ensuite nous donner un cas d'usage précis que tu utilises.

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, en gros, les agents IA, ils ont un peu plus d'autonomie que juste un prompt. En fait, tu vas leur donner accès à aussi de la data et ils vont aller pouvoir requêter dans cette data et chercher des trucs un peu plus par eux-mêmes. Tu n'auras pas besoin... Ce n'est pas que des allers-retours. Fais ci, ah bon, je n'ai pas compris, fais ça, etc. C'est un peu plus de ce que j'en comprends. Tu vois, toujours pareil. Et donc, moi, je me suis créée d'abord des trucs de création de contenu. Parce qu'en vrai, mon podcast, c'est ce qui me prend le plus de temps. Et j'étais face à un projet énorme l'été dernier. Je voulais publier un épisode par jour pendant tout l'été. Ça s'appelait le Solopreneur Summer en vidéo, en studio, comme ici. Et du coup, d'habitude, je l'ai fait dans mon salon en audio. Donc, tu peux un peu improviser, etc. On s'en fout. Là, en vidéo. J'ai été obligée de les écrire, les épisodes, et ça, je n'avais pas l'habitude. Moi, je me fais d'habitude des bullet points, mais pour ne pas galérer avec mon monteur qui les genre 25 épisodes qui lui prennent une heure chacun à monter parce que j'ai fait plein de coupes, etc. Je me suis dit, je vais les écrire, sauf qu'écrire 25 épisodes, même pour moi qui suis podcasteuse depuis 4 ans, c'est un énorme boulot, c'est hyper chiant. Donc là, je me suis dit, c'est peut-être le moment d'embarquer de l'IA avant mon projet parce que... Je vais perdre du temps au début, mais derrière, ça m'en fera gagner. Et c'est là que j'ai décidé de construire un agent que j'ai appelé podcast writer, un truc comme ça. Donc, un écrivain de podcast. Je lui ai donné comme base de données tous les podcasts que j'avais déjà transcriptés. Enfin, certains podcasts solo que j'avais transcriptés pour qu'il ait mes tons de voix, etc. Puis, je lui ai donné mes idées de thèmes. Moi, je ne pars jamais quand même complètement à blanc sur une IA. Tu vois, il a mon ton, mes idées. Et après, on a fait énormément d'allers-retours jusqu'à ce que j'ai le premier épisode qui était parfait, parce qu'il a fallu rajouter des choses que peut-être la machine comprend moins, telles que l'oralité. Par exemple, quand tu dis une phrase, elle a l'air bien écrite. Quand tu la dis, ça ne va pas du tout. Donc, je les ai répétées, etc. J'ai fait ça, ça a peut-être dû me prendre deux, trois jours pour un peu faire le setup. Et à partir de là, j'ai eu un truc quasiment parfait. Donc mon premier, mon écrivain. L'écrivain aussi, il optimisait le SEO pour les plateformes de podcast parce que c'est très important dans les titres, dans les sous-titres et sur YouTube. Et enfin, la troisième étape que j'ai rajoutée, Cherry on the Cake, c'était les consignes pour faire des vidéos short. Et ça, je l'ai rajouté dans une deuxième édition de podcast que j'ai faite comme ça au quotidien. Et là, une fois que tous les épisodes étaient écrits, Je lui dis maintenant, tu vas me faire 15 ou 20 vidéos short pour chaque épisode. Et là, c'était la perfection parce qu'en fait, il avait des hooks hyper intéressants. C'était hyper bien résumé et c'était tellement mieux que si moi, j'avais fait des vidéos short. Et en fait, ces shorts-là, quand je les ai publiés sur LinkedIn notamment, ils ont explosé. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc en fait, il est bien meilleur que moi sur ce sujet. Je lui donne ma matière, mais c'est lui qui va me résumer sa version vidéo un peu virale.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est Dust de A à Z, pour bien comprendre, qui te sort. Est-ce que la prod vidéo, tu parles finalement de short, de reel Instagram, ça sort de Dust en output ? Alors,

  • Speaker #1

    c'est bien sûr le script. D'accord ? Donc, c'est vraiment tout ce que moi, j'ai dit face caméra. Et à la fin, c'était tellement parfait que pour ma deuxième édition, je l'ai lu sur un prompteur. Donc, vraiment, j'étais en train de lire le truc. C'était parfait. Donc, j'ai pu me concentrer sur le reste, le non-verbal et tout ça. Et j'ai pu enregistrer ça en un temps record. Pour ma deuxième édition de podcast quotidien, j'en ai enregistré 21 en une journée de 6 heures de tournage. Le mec n'avait jamais vu ça. Il m'a dit, c'est un truc de fou. Et après, 21 shorts, j'ai tout bouclé en 6 heures, juste en une journée de location de studio. Parce que ça coûte cher aussi de louer un studio quand tu es solo. Donc, tu essaies un peu de ne pas devoir y retourner 17 fois parce que tu te trompais dans la prise de l'épisode 2. Trop relou. Tu ne peux pas corriger après.

  • Speaker #0

    Donc tu arrives au petit business, c'est bien parce que ça illustre bien. Je voudrais revenir dans un détail de Dust pour aussi que les gens qui nous écoutent en retirent le plus de valeur. Et c'est certainement des personnes qui n'ont pas encore un abonnement à Dust. Et quand tu n'as pas d'abonnement à Dust, je crois que tu as un petit triole gratuit, mais tu ne peux pas forcément comprendre ce que tu es en train de nous raconter. Si on va dans le détail, tu intègres quoi à Dust ? On a tous des outils quotidiens et... Dans la vision que j'en ai et l'analyse que j'ai faite de Dust, c'est une solution qui s'adresse un peu aux boîtes, j'ai l'impression, au départ. Avec des cas d'usage assez corporels, en disant, vous pouvez... En fait, ChatGPT, pour les personnes... Tout le monde, en général, commence à connaître ChatGPT. Elle a lu une grande partie d'Internet jusqu'à une certaine date et maintenant, peut faire de la recherche en live. Donc, Dust a été fait pour aussi lire de la data interne. Tu nous as parlé de ça, en fait. Donc, toi, qu'est-ce que... Dans ton cas à toi, qui est ta propre entreprise autour de toi, qu'est-ce qui lie et à quoi tu as intégré ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui m'a plu dans Dust aussi, contrairement à ChatGPT, parce que j'ai aussi des GPT Custom que j'avais un peu paramétrés, c'est que là, ça passe à un autre niveau, c'est que tu peux les faire converser entre eux. Et donc là, c'est genre tu mets autour de la table ton directeur marketing et ton responsable du contenu. Et donc là, typiquement, dans le cas d'usage que je te donne, je peux mettre le writer et je mets en face le solo scriptor et ils vont se parler. Et enfin, c'est pas comme ça que ça se passe. C'est pas aussi cinématographique, mais tu vois l'idée. Et là, quand j'ai vu ça, je me suis dit, c'est ça qui est génial. Parce que moi, le problème de ChatGPT, c'est que j'ai aussi un espèce d'assistant que j'ai appelé le YouTube Producer. Donc c'est un GPT personnalisé qui m'analyse mes données de chaîne YouTube, qui me donne des idées de vidéos à faire, qui me scribe mes vidéos et qui me fait des combos miniature texte. Donc c'est déjà pas mal. mais Je ne peux pas le connecter à un autre si j'ai besoin, je ne sais pas moi, d'écrire des articles de blog, SEO, etc. Donc, ça me demande de reprompter ou de retransférer les infos. Et d'ailleurs, chaque GPT Custom, il faut lui mettre ses propres datas. Alors que Dust, tu vas pouvoir sélectionner carrément. Moi, je mets mon Drive, Google Drive connecté. Je mets mon Notion connecté, parce qu'évidemment, j'utilise en bonne solopreneur que je suis. Notion, dessus, il y a tous mes podcasts, les bullet points que j'ai préparés. et mes transcripts aussi quand je les mets.

  • Speaker #0

    Sur Notion, c'est à ça que je pensais, j'attendais que tu me le dises, mais ça fait partie de leurs intégrations, donc grosses intégrations qu'ils ont faits initialement. Et on sent la boîte native d'il n'y a pas longtemps, parce qu'une intégration Notion de base, c'est pas... J'ai vu que leur dernière intégration, c'est Gong, l'entreprise d'un autre siècle, j'ai rien contre Gong, mais c'est super, mais je veux dire, ils ont commencé par Notion avant Gong.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, tu vois, un autre cas d'usage, moi, j'ai mon incubateur solopreneur, j'ai un bootcamp. Je suis chacun de mes alumnis personnellement, on fait des coachings ensemble. C'est dans Notion. Donc, je mets le transcript de nos coachings. Je mets le transcript de notre fil WhatsApp où on s'est échangé. Et à la fin, en gros, je peux le mettre ça dans Dust. pour aider la personne et continuer à l'aider, même une fois que le bootcamp est terminé. Donc, tu vois, ça peut faire une sorte de mini Flavie, parce qu'on peut faire un peu son clone aussi, quelque part, digital, en fait. Et donc, moi, je compte me créer une armée d'agents qui me complètent, mais aussi une partie qui joue des rôles que moi, je sais bien jouer, par exemple coach, écrivain de podcast et tout ça, en prenant les datas que j'ai déjà depuis cinq ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose que tu peux monétiser. Je rebondis là, parce que si tu dis... Ta vision que tu nous as donnée au départ, finalement d'augmenter ton chiffre d'affaires sans perdre de temps. Là, tu as commencé par nous donner un cas d'usage très détaillé sur ta création de contenu, et maintenant tu nous dis je peux me... Donc le nez ? Oui. L'idée, c'est quelque chose que tu peux monétiser demain, selon toi ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il faut réfléchir où ? Parce que typiquement, moi, je ne monétiserai pas en disant 20 balles par mois, venez, abonnez-vous à Flavie Coach, qui va vous coacher, ça ne marcherait pas du tout pareil. Et quelque part, ce n'est pas la même valeur que j'apporte, moi, quand je suis l'humain à côté. Par contre, productiviser, et ça, c'est ce que je conseille à tous les freelancers de faire, c'est-à-dire tout ce qui ne se voit pas, tout ce qui prend du temps, tout ce qui est un peu inutile, le déléguer à des outils pour garder justement ce côté hyper premium. avoir plus le temps d'eux, mais ça c'est le top. Et donc typiquement, moi je vais par exemple productiviser toute l'écriture et tout ça de podcast pour avoir le temps d'aller en studio et là faire un truc encore plus stylé, chercher des sponsors qui, parce que c'est vidéo et parce qu'il y aura plus d'épisodes, vont payer plus cher, donc je monétise mieux. Ou alors avec le coaching, typiquement je pourrais passer moins de temps à, je sais pas moi, gérer les diagnostics, savoir qui a dit quoi, etc. Elle va me faire un résumé. Par contre, après, derrière, je vais pouvoir passer plus de temps à faire du coaching, répondre aux questions des gens en live ou sur WhatsApp, et donc à les aider avec des idées un peu plus créatives.

  • Speaker #0

    Ça va faire partie d'une de mes questions. Finalement, où s'arrête, et on peut la poser maintenant, où s'arrête pour toi l'usage de l'IA et où est-ce que tu remets ta valeur, effectivement ?

  • Speaker #1

    Alors, bizarrement, franchement, je n'utilise pas non plus tout le temps partout. Et c'est ça, il faut comprendre qu'on peut avoir un usage intensif à un instant et encore faire plein de trucs humains à côté. Alors, il y a des gens qui m'ont dit, « Ah mais Flav, tu devrais regarder Eleven Labs, etc. pour faire ton podcast, il n'y a plus besoin de toi pour faire le podcast. » Alors, merci bien, mais en fait, ce n'est pas du tout le plan, parce que justement, ce que les gens aiment bien dans le podcast, c'est le côté improbable. Enfin, tu vois, les bafouillis, les rires, ma nouvelle émission, justement, elle est entertainment. Elle est moins how-to, donc ce n'est pas les cinq conseils pour augmenter son TGM. J'ai mis encore plus d'humains dans cette nouvelle émission parce que c'est des stars, parce que les gens veulent savoir ce que pense Aline Bartoli, ce que pense Geneviève Gauvin, parce qu'il y a de l'émotion entre nous. Et tu vois, j'ai presque pris le contre-pied. Alors Lya, elle va aider à me dire, je vais lui faire mon émission et je vais lui dire c'est quoi l'angle mort, qu'est-ce qui manque, c'est quoi les sources. Donc tu vois, elle va venir un petit peu jouer l'avocat du diable et tout ça, mais ce n'est pas elle qui va la créer. Et derrière, c'est encore plus d'humains. Et je pense que si je devais tout faire moi-même, j'aurais moins le temps d'avoir cherché ce super casting et tout. Donc voilà, il y a des endroits où j'ai le câble humain. Et après, par exemple, un autre cas d'usage trop bizarre, c'est que moi, j'écris tous les jours sur LinkedIn. Et en fait, c'est 100% humain. Donc là, les gens vont péter un câble. Parce que pour vous, peut-être, qui vous écoutez, vous êtes là c'est chiant d'écrire des postes lignes moi j'adore ça parce que c'est mon journal de bord donc en gros Je prends ma respiration avec mon café le matin, je prends 15 minutes et je raconte ma vie. Ma vie de solo business, qu'est-ce que j'ai en tête, qu'est-ce que je pense. Et c'est comme ça que je formule aussi ma pensée. Et en fait, c'est un exercice intellectuel d'apprendre à penser et tout ça. Et c'est comme ça que j'ai trouvé mes idées sur la scalabilité. Donc, pour le moment, ce n'est pas délégué à une IA. Après, évidemment que si c'est la cinquième fois que je lance mon bootcamp et que je sais déjà ce qui fonctionne, je pourrais lui demander de me recycler des trucs. Mais voilà, ça sera à la marge en fait.

  • Speaker #0

    Là, la réflexion de dire aujourd'hui si l'IA se généralise, ce qui est en train d'être le cas, finalement, l'idée revient sur le haut du podium en disant que c'est toute la créativité, l'idée de la singularité qui s'exprime pendant que l'IA fait le sale boulot, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Et j'ai fait un troisième cas d'usage, c'est que j'ai créé ma méthode salarié diversifié, donc pour passer de salarié à solopreneur sans quitter son taf. C'était mon parcours, donc je l'ai un peu documenté parce que j'avais plein de questions dessus. Et quand je l'ai créé, j'en ai fait un cours en ligne. Je l'ai dérivé en livre. Et là, l'IA m'a aidée. Parce qu'en gros, je lui ai filé tous mes transcripts. Après, j'ai vu ce qu'elle m'avait écrit. Et là, j'ai pris un ghostwriter spécialisé en rédaction de livres qui écrit bien. Moi, j'ai rajouté des exemples. Mais donc, tu vois, l'IA a fait vraiment le sale travail. Le sale travail de transcrire. Et après, on est venu là, nous, les artistes, ajouter nos touches. Et ça m'a fait un livre auto-édité sur Amazon. Sinon, je n'aurais jamais eu la foi de l'écrire de zéro et de l'écrire sans IA, clairement.

  • Speaker #0

    La foi et le temps. Oui, la foi. Parce que c'est toujours le même sujet, quoi. C'est passionnant Pour revenir sur Dust qui est aussi notre co-sujet avec toi aujourd'hui, est-ce qu'il y a des choses que tu disais que tu avais contacté les fondateurs qui ne sont pas faites aujourd'hui dans le champ des possibles ou des besoins de Flavie dans son quotidien, dans son activité et que tu aimerais voir arriver si tu avais la lampe du génie

  • Speaker #1

    Non mais écoute, ce que je n'ai pas encore exploré c'est comment faire un super agent Donc en gros, le super agent, demain, je pense que c'est la next step, mais je pense qu'on peut déjà le faire. Mais moi, je n'ai pas l'accès GitHub et tout ça, donc j'ai un peu geeké sur ça. Je me mets mettre le doigt dans un truc. Donc bon, en fait, le super agent, je lui dirai tout seul, vas-y, crée-moi le solopreneur volume 2, le solopreneur semeur volume 2. Et lui, il irait immédiatement requêter les différents agents et les faire travailler entre eux sans mon intervention. Et ça, ça serait assez dingo. Et à la fin, il te livre un résultat fini avec tes 25 épisodes, tes 25 articles, tout ça. Alors que là, évidemment, t'as compris qu'il n'y a pas d'effet waouh non plus. Au début, quand tu commences dans Dust, c'est quand même long, le temps de paramétrer le boat, que ça aille bien. Il y a plein d'allers-retours à faire. Il y a plein d'échanges aussi de... Comment dire ? lui donner des bons exemples, des contre-exemples et tout. Donc, ça reste quand même assez fastidieux. Donc, si demain, il y a un super agent, je pense qu'il ira chercher aussi lui-même tout ça dans tes anciens promptes et tout.

  • Speaker #0

    Oui, ça évolue. Dernièrement, moi, je fais des tests de différentes IA. Il y a des IA que je n'aimerais pas aujourd'hui parce qu'on parle de dust et c'est très bien. Mais il y a des manos, je le nomme avec plaisir, en fait. Mais des entreprises qui commencent à aller chercher, je dirais, de l'autonomie dans la démarche. Oui. mais On est encore en plein changement, on sent que c'est une bêta par exemple, Manos, et il faut encore les documenter, il faut encore reprendre un peu, itérer dans une interface chat, ce n'est pas des produits spécifiques.

  • Speaker #1

    Déjà, ce que je veux dire aussi, c'est que de s'être lancé, si vous êtes déjà lancé, ça vous aidera. Parce que par exemple, moi je me rappelle, Dust, j'avais fait ça il y a un an, après j'avais un peu arrêté, j'y suis revenue pour re-intensifier, et ce qui m'a facilité la vie, c'est mes six mois de conversation avec ChatGPT. Où là, je lui ai fait, écoute, vas-y, mon gars, dis-moi tout ce que tu connais sur mon business, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Il m'a fait un énorme historique que j'ai foutu en data. Donc, tu vois aussi cette espèce de perméabilité entre tous les systèmes fait que la mémoire, elle n'est pas complètement perdue. Donc en fait plus... on travaille avec une IA, plus c'est comme briefer un nouvel arrivant dans l'entreprise, plus on documente notre savoir. Et ça, le problème de mal documenter son savoir-faire, c'est un gros problème des freelances. C'est qu'ils vont de mission en mission, en faisant de l'oralité, en donnant du conseil, mais ils n'ont rien de documenté. Donc là, mon petit conseil, c'est ça aussi, c'est utiliser des outils de transcript, invitez-les à chacune de vos réunions, enregistrez-les et mettez-les dans une base de données, notamment Notion, avec vos cinq derniers rendez-vous clients. vos synthèses, les résultats obtenus et tout, parce que tout ça, ça va vous être hyper utile pour derrière créer un clone en IA qui vous aidera à bosser sur la future mission client. Donc, vous travaillez au même prix qu'avant, mais vous prenez un peu moins de jours hommes pour faire, donc vous êtes plus rentable.

  • Speaker #0

    Clone que tu arrives à faire aussi bien que possible, mais pour revenir dessus, clone qui a ses limites, ou c'est un clone qui te laisse aussi la place finalement humaine et on a un peu cette valeur-là nous avec Patch. On ramène toujours à des événements en physique, des rencontres en physique, etc. Donc, c'est ce clone qui est surtout digital, mais qui n'est pas ta partie singulière.

  • Speaker #1

    Pourquoi il est en back-office, le clone ? Parce que si tu commences à dire à ton client en freelance, tiens, vas-y, voilà mon clone. Le mec, il n'est pas con. Il va se dire, attends, je vais faire un agent IA avec la même data. Et en fait, je vais payer 15 balles par mois et pas 5 000 balles par mois. Donc, d'ailleurs, ça me fait vraiment penser. Pour les freelancers, c'est vraiment sensible, ce point. parce que Tu sais qu'il faut l'intégrer pour être concurrentiel. Moi, je ne travaillerai plus jamais avec un freelance qui me dit « je ne touche pas à l'IA, c'est hors de question que je paye » . Non, mais tu vois, quelque part, un gap de temps énorme et tout. En même temps, votre propriété intellectuelle, sachez qu'elle peut être réutilisée dans des agents IA et tout. Par exemple, là, j'ai fait un exemple, j'ai pris une vidéo YouTube, je l'ai transcriptée sur comment créer des bons scripts YouTube, je l'ai mise dans mon agent. Alors, une vidéo sur YouTube, c'est gratuit, c'est offert par le créateur. Mais est-ce que si toi tu ponds un doc en freelance de 30 pages pour ton client, il peut très bien le mettre dans une IA aussi ? Donc ça peut-être, je ne sais pas ce que dira le juridique là-dessus, c'est session de droit, propriété intellectuelle, c'est peut-être une question aussi qu'il faut se poser. Donc moi je pense que c'est pour ça qu'il faut déjà créer son propre clone pour soi, pour en profiter, avant que d'autres te piquent un peu ta matière grise pour faire le même travail.

  • Speaker #0

    Je connais la réponse à ma prochaine question, je vais quand même te la poser parce que ça me fait marrer. mais il y a des personnes qui sont encore qui n'ont pas envie d'utiliser l'IA. Donc, on n'est même pas au stade de est-ce que je vais utiliser Dust ou pas ? Mais c'est qu'elles sont récalcitrantes et ça ne va pas. Est-ce que tu penses qu'on peut démarrer une activité de free solopreneur aujourd'hui sans utiliser l'IA du tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, oui, je pense. Tu vois, il y a toujours des possibilités. Mais quelque part, je crois qu'aujourd'hui, l'IA, elle est partout, même dans les outils no-code qu'on utilise, nous. typiquement euh euh Un peu comme les correcteurs de texte et tout ça qui te proposent des textes. Quand maintenant tu ouvres un site internet, je crois que la plupart des website builders, ils ont un truc no code où ça te fait un modèle adapté. Tout ça, c'est de l'IA. Donc voilà. Après, il y a des freelances qui ne sont pas du tout tech, qui répondent à des vrais besoins. Mais par contre, j'ai croisé d'autres freelances qui sont, par exemple, il y en a une qui faisait rédactrice, qui faisait de la rédaction de comptes rendus de réunions. C'est quand même compliqué de ne pas utiliser en partie ces outils-là, ne serait-ce que pour ne pas oublier des choses ou pour aller plus vite. Ça dépend de ta niche, j'imagine, mais moi je vois plutôt l'avenir comme l'utiliser suffisamment pour son back-office, pour aussi s'améliorer dans ses compétences, parce que ça nivelle un peu tout le monde vers le haut, gagner du temps et quand même trouver une plus-value.

  • Speaker #0

    Je reprends sur l'exemple de la personne qui fait le compte-rendu de Réunion, la pauvre, elle est en concurrence avec beaucoup de solutions qu'il lui faut maintenant.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, de plus en plus. Donc là, c'est qu'une question de minutes avant que l'ETI, qui connaissait pas le truc, soit au courant. Donc, je pense que t'as presque plus envie d'être la personne qui leur fait découvrir et qui leur explique ce que tu vas faire en plus pour eux, faire les set-up, former les gens, nanana, que d'attendre jusqu'à la dernière minute que quelqu'un leur dise que ça existe et après, ils vont te dire ciao, bye, bye, merci.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Je vois qu'on est au cœur de cette transformation pour moi, pour le freelancing. C'est tout l'enjeu de ce podcast aussi, mais c'est qu'il y a des activités qui vont disparaître pour donc reformer des personnes sur d'autres métiers, changer un peu leur activité. Et j'aime bien tout ce que tu racontes sur Dust, parce que j'ai aussi l'impression... Alors déjà, j'ai l'impression que c'est un outil qui est au départ effectivement un peu pour les corpos, un peu cas d'usage d'entreprise, qui finalement, appliqué au cas d'usage de toi, solopreneur, indépendante, ça te... C'est génial, quoi. Ça apporte plein de souplesse, de flexibilité, sans forcément être technique.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout technique,

  • Speaker #0

    en fait. Toi, tu n'avais pas eu besoin, on n'est pas revenu, mais d'avoir un savoir-faire technique.

  • Speaker #1

    Non, en fait, le seul savoir-faire qu'il faut, c'est le savoir-faire métier. Et c'est là aussi que le freelance, s'il est malin, il va vendre ça, plutôt. C'est-à-dire qu'il va... Parce que, regarde, moi, je suis une ancienne directrice commerciale. Je me suis fait un agent qui s'appelle le prospecteur. Cet agent, il est exceptionnel. Mais ce n'est pas Dust qui l'a rendu exceptionnel. C'est tous les inputs que je lui ai mis. C'est tous les exemples dégueulasses de cold emails qu'il ne faut pas faire. Tous les exemples que j'ai mis qui m'ont permis d'obtenir des rendez-vous, du closing, les webinars où j'ai capté des clients, j'ai mis tout ça dedans. Donc, c'est mes 13 ans de directrice commerciale B2B qui m'ont permis de faire un agent top génial. Donc, le client, demain, s'il veut se passer d'un freelance, il va aller sur ChatGPT avec un usage basique. Il va dire, écris-moi un cold email. Le résultat va être pourri. Donc, il y a encore de la place pour les sales externalisés en freelance. Mais là où ils pourraient être malins, c'est qu'ils se créent ce truc à côté, qui est un peu leur second cerveau, pour aller plus vite, pour créer plus de campagnes pour leurs clients. Ou alors, du coup, ils vendent un résultat et ils l'atteignent plus vite. Et après, ils ont du temps pour vivre. Donc, c'est ça que cherche le client. En fait, le client, il veut du résultat. Il ne veut pas savoir combien de temps vous travaillez. Et ça aussi, c'est l'inconvénient, je trouve, des gens qui n'utilisent pas l'IA. Ils vont te dire, oui, mais moi, ça me prend trois jours d'écrire un bon article. Désolée, mais en fait, on n'en a rien à faire que ça te prenne trois jours. Quand tu bosses avec des freelances, tu veux un résultat souvent rapide et performant. Et tu t'en fiches si la personne, elle est allée surfer ou si au contraire, elle a fait cette nuit blanche pour t'écrire ton article d'optimiser SEO. C'est un peu, il y en a qui vont trouver ça triste. Moi, je trouve ça bien parce que du coup, ça fait qu'on n'est pas obligé d'être au bureau de 8h à 18h.

  • Speaker #0

    J'adore ça. Je reviendrai sur ce point-là à la fin de l'épisode parce que ça me plaît beaucoup ce que tu viens de dire pour nos éditeurs curieux, celles et ceux qui ont eu une ébauche aujourd'hui de ce qu'est la vie avec Dust et ce qu'est la vie sans Dust aussi, qui veulent démarrer. Je précise que ce n'est pas sponsorisé par Dust, mais en tout cas, c'est vraiment l'histoire de la vie.

  • Speaker #1

    Allez-y.

  • Speaker #0

    Et donc, l'idée, c'est que pour ces personnes-là qui démarraient, qu'est-ce que tu leur... Qu'est-ce que tu conseillerais pour ne pas se perdre ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a une fonction qui est cool aussi. Il y a une bibliothèque d'agents préconfigurés. Notamment, il y en a un qui s'appelle Prompt Writer. Donc, en gros, tu lui parles comme un humain et il te recrache un truc qui ressemble à un prompt. Et c'est très efficace parce que tu as toujours l'impression de passer des bonnes consignes. En fait, tes consignes, elles ne sont pas du tout adaptées à une IA. Donc, tu utilises ça. Tu l'appelles At. prompt writer, tu lui dis voilà ce que je veux et lui va te dire comment formuler. Et ensuite, quand tu mets ton prompt pour construire ton agent, il y a des petites bulles contextuelles qui s'affichent qui vont te dire, ce serait bien si là quand même tu donnais un exemple ou alors là tu dis ça mais concrètement qu'est-ce que tu attends de lui ? Donc en fait aussi, je trouve qu'il y a des questions un peu supérieures à ChatGPT où il ne te dit pas en fait si ton prompt est indigent. Voilà. Moi je conseillerais de faire ça. Et après le deuxième conseil, c'est vraiment partir sur un mini agent. Parce que moi, je fais l'erreur tous les jours. Tu te dis, tu te réveilles un matin, tu te dis, ah putain, il me faut... Alors là, l'autre matin, c'était, il me faut un reaper poser, un recycleur de contenu. Donc, je lui donne un truc que j'ai déjà fait et il me le recycle dans plein d'autres formats. Mais ça, c'est pas bon, ça. Il ne faut pas... Plein d'autres formats, ça ne marche pas. Il vaut mieux faire un tout petit, petit robot précis. Par exemple, avec Melvin, un copain solopreneur. Et lui, il a un petit agent qui lui écrit des accroches LinkedIn de poste. Point. Ça note l'accroche de 1 sur 10, la force de l'accroche, et après, ça lui en propose 10 autres. Et c'est amplement suffisant. Donc, il vaut mieux avoir plusieurs agents qu'on fait travailler ensemble plutôt qu'un méta, un énorme agent qui, du coup, ne comprend pas ce que tu lui demandes, a des datas trop grosses aussi. Donc, il vaut mieux aussi splitter. Je ne sais pas, par exemple, Notion, il vaut mieux donner accès à une base de données précise en disant, c'est là que tu vas chercher et pas toute ta life de solopreneur dans tout ton Notion.

  • Speaker #0

    Oui, choisir un petit cas d'usage pour être sûr déjà d'arriver au résultat.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est le plus frustrant.

  • Speaker #0

    Le plus frustrant résultat.

  • Speaker #1

    Oui, parce que sinon, tu vas abandonner en fait et on l'a tous fait. Moi aussi, j'ai fermé DOS pendant trois mois, quatre mois en disant c'est nul. Je suis quand même bien meilleur que l'IA. Puis après, on y revient parce qu'on a compris qu'on n'avait pas choisi la bonne partie des choses à déléguer.

  • Speaker #0

    Je prends le point, si un ou une freelance, un ou une solopreneur se lance, aujourd'hui, ce serait quoi ton meilleur conseil ? Avec ou sans IA, je dirais, en général, et avec l'IA ?

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a fait réfléchir à ma façon de travailler. C'est qu'autant avant, j'aurais dit, il faut aller vite sur le travail amont, on s'en fout, il faut plus exécuter rapidement pour délivrer un contenu rapide au client, le fameux time to value. Quand le client paye, il faut vite lui donner du résultat. Là, j'aurais vraiment tendance à plutôt... bien travailler la phase amont du travail, c'est-à-dire prompter un agent, bien le paramétrer, etc. Parce qu'après, ça va accélérer l'exécution incroyablement. En gros, là, mes histoires de rédaction de podcast, chaque podcast qui durait 5 ou 10 minutes en oral, il était créé en 30 secondes. Par contre, ce qui m'a pris une semaine, c'est de faire les allers-retours avec le bot. Mais une semaine, c'est mieux enfin peut-être... 3 jours d'aller-retour, c'est mieux que 25 jours de création de podcast. Voilà, donc investir un petit peu plus de temps en amont pour après avoir un résultat industriel nickel, escalable.

  • Speaker #0

    Je poursuis un peu, je tire la pelote, et là, ça va être peut-être un peu plus subtil, mais donc quelqu'un qui démarre et qui a finalement pas ce notion, son notion est vide, sa base de données est vide, jamais fait de podcast. Comment tu ferais si tu démarrais de zéro ?

  • Speaker #1

    De toute façon, quand tu démarres, c'est difficile de scaler. Parce qu'en fait, tu ne sais pas c'est quoi ta cible. Il faut déjà avoir plusieurs missions clients à son actif pour dire à chaque fois que je fais ça, vraiment, le client, c'est ça qu'il adore. Ou alors, il y a un pattern un peu qui se dessine. Donc, si tu débutes, tu fais le max de missions clients, point. Et tu enregistres tout ce que tu fais. C'est-à-dire que tu te mets soit des transcripts, soit de la prise de notes automatique. Tu mets un espèce de drive ou de notion. Et après, une fois que tu connais un petit peu mieux ta méthode signature, C'est là que tu vas la transformer en agent, je pense. Mais au début, il y a ce laps de temps où tu ne sais pas trop ce que tu fais. Donc, tu essaies plutôt d'enquiller de l'expérience. Et c'est par l'expérience que tu vas comprendre aussi ce que le client adore et ce que tu peux scaler.

  • Speaker #0

    Ok, génial. J'ai quelques questions pour finir cet épisode. La première, c'est un projet à toi qui est soit récent, soit à venir. que tu... dont tu veux parler et qui a du sens aussi avec ce qu'on se dit aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, la vie du solopreneur va très vite, donc je ne sais pas ce que j'aurais prévu dans les prochaines semaines. C'est ça la folie aussi, ou quand l'épisode sortira. Mais par exemple, je peux te dire que ça, le sujet IA, je l'ai déjà testé moi dans l'incubateur solopreneur. On a fait un live sur comment on construit ses premiers agents. Ça a extrêmement bien pris parce que ce que les gens veulent, c'est du concret. Donc en fait, ils voulaient savoir concrètement, c'est quoi nos agents ? On leur a dit quoi, ils font quoi pour nous ? Et donc ça, c'est dans mes projets de faire plus de cas comme ça. Peut-être vous donner aussi des modèles d'agents IA à utiliser pour votre activité. Mais moi, je ne suis que sur les freelancers et les solopreneurs. Donc voilà, j'aimerais bien faire ça, voire même un petit challenge qu'on se motive tous ensemble à se dire, allez, chacun, on crée un agent et à la fin, on voit lequel est le plus fonctionnel et tout. Ça nous donnera plein d'idées aussi. entre nous, parce que je suis d'accord avec toi, les cas d'usage génériques sur l'IA, c'est bien, mais c'est mieux qu'un pote freelance te dise, ah putain, je me suis créé un assistant qui fait mon pricing pour moi ou qui crée mes slides de présentation client quand j'envoie une propale et ça marche à tous les coups. Ça, c'est un assistant qu'on a envie d'avoir dans son équipe en freelance.

  • Speaker #0

    Le coup de la recommandation, ça marche toujours mieux. C'est vrai, le maître d'éléments dans le corbeau, on a fait un hackathon la semaine dernière en rassemblant les gens par petits groupes de disques comme on fait toujours avec Patch. et les gens sont repartis avec les yeux comme ça certains n'avaient jamais utilisé l'IA nous c'était avec l'Oweable donc c'était sur la création de sujets d'application il y a des gens qui arrivaient de rien du tout d'autres qui étaient plus expérimentés mais tout le monde est reparti avec le smile parce que c'était concret, c'est bluffant et c'était les mains dans le cambouis Deuxième question Flavie t'as parlé au tout début de Naval Ravikant de son livre, c'est une partie des bouquins que j'ai lus et qui sont effectivement géniaux euh... Je vous invite à le lire aussi. Est-ce que tu as un autre livre qui parle soit du fait de mettre à l'échelle comme ça tout ce que tu fais, soit un peu sur le futur et l'IA en général ?

  • Speaker #1

    Écoute, sur l'IA, pas trop. Attends, je réfléchis à ce que j'ai acheté récemment. Non, pas forcément. Mais ça bouge beaucoup, en fait. Donc, c'est plutôt on se forme sur le tas avec les nouveaux outils qui arrivent. Non, par contre, sur toujours l'idée d'entreprise solo, moi, j'y crois vraiment profondément. Les gens qui me disent, ouais, mais c'est nul d'être tout seul. Non, ce n'est pas du tout être tout seul. Ça n'a rien à voir. C'est une philosophie qui m'a énormément marquée. C'est Company of One. de Paul Jarvis où en fait il explique que c'est magnifique de pouvoir faire une entreprise qui a beaucoup de croissance en étant tranquille en fait, en étant tout seul sans devoir se transformer en manager et tout et je pense que s'il la réécrivait aujourd'hui, cette oeuvre il pourrait encore plus éloigner les limites du plafond de verre et tout ça, de tout ce qu'on peut faire en solo et en fait c'est le créatif qui a envie de rester créatif mais de faire son petit business tout ça, moi ça m'a beaucoup plu Et il questionne aussi la logique de croissance maximale. Et donc, parce qu'avant, quand il n'y avait pas l'IA, pour croître, passer des paliers, par exemple, pour faire 500 000 ou 1 million, j'aurais dû recruter 10 personnes. Ça m'aurait fait une vie merdique. J'aurais été tout le temps en réunion, en entretien de performance et tout, comme dans ma vie d'avant. Ce n'est pas du tout ce que je veux. Alors que par contre, avec des agents IA, peut-être que je peux avoir le même résultat, mais avec beaucoup moins de contraintes sur mon agenda, surtout de contraintes managériales.

  • Speaker #0

    génial Lisez-le. Il est trop bien. Et dernière question que j'ai pour clôturer cet épisode. Si on se revoit dans un an, je te réinvite. Et d'ailleurs, on peut prendre le rendez-vous. Tu penses qu'on en sera où avec ces histoires d'outils d'IA générative ? Ton agent IA, il sera comment ?

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que vu l'accélération, c'est quand même fou. Tu vois, il sera intégré partout. Peut-être que justement, il n'y aura pas besoin de passer par toutes ces phases de paramétrage. Parce qu'à mon avis, il y aura de plus en plus d'interfaçage entre un notion et machin. Pourquoi tu as besoin de répéter encore les trucs ? Tu vois, ça sera plus sensible, ça comprendra bien ce que tu veux prendre comme contexte. Donc oui, je pense que ça va être quasiment sans couture. Peut-être à mon avis dans un an. Après, il faut voir les prédictions, ça peut être complètement l'inverse. Mais je pense que ça va dans ce sens-là et que tout le monde l'utilisera aussi. Tu vois, moi je parle souvent aux salariés, ils me disent « j'ai pas le temps de lancer mon side business » . T'as pas le temps, t'as pas une heure par jour, tu peux pas gratter une heure par jour avec un clone de toi, il y a, c'est sûr que si. Donc voilà, j'espère en tout cas qu'on l'aura utilisé pour récupérer du temps, des points de vie. Moi c'est ce que je prône aussi, tu vois, l'escalabilité c'est ça, c'est gagner plus d'argent en faisant pareil, ou récupérer du temps en gagnant le même argent. Donc moi cette partie-là de ma vie elle est importante aussi, j'ai des enfants, tu vois je peux pas... scalé et je ne peux pas donner à une IA la responsabilité de s'occuper de mes enfants et d'ailleurs je ne voudrais pas mais tu vois l'IA ne me sert à rien pour aller les chercher, le tunnel du soir du matin, par contre dans mon travail elle me permet d'être un peu plus dispo quand c'est 17h30 et que je dois aller les chercher et ça je trouve ça cool quand même

  • Speaker #0

    Je suis à 200% avec toi et c'était l'origine de Patch de travailler sur l'essor des nouvelles technologies versus le nouvel équilibre vie pro-vie perso ça a été un peu galvaudé finalement ce concept Mais en fait, si on réfléchit un peu et que tout le monde commence à être un peu augmenté par l'IA, tout le monde a plus de temps, ce n'est pas juste pour faire de la technologie, c'est aussi pour récupérer du temps perso.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, moi, je crois beaucoup aux événements live, présentiels, au co-living. On avait déjà fait des co-living ensemble et tout. Et voilà, moi, je vais faire du surf aussi avec des potes solopreneurs. Et du coup, c'est ça, une vie sur-optimisée avec l'IA d'un côté pour gagner du temps. et de l'autre, l'utiliser ce temps pour ne pas péter des plombs et être connecté en permanence et donc vivre des trucs dans la vraie vie. Et tu vois, la beauté du live aussi, c'est quelque chose de différent qu'un podcast hyperscripté, dit devant un prompteur aussi. Donc, je pense qu'il ne faut pas opposer les deux visions. On peut très bien prompter d'un côté et justement récupérer du temps, de l'authenticité et de la rencontre dans la vraie vie de l'autre.

  • Speaker #0

    On va finir sur ces beaux mots et ce beau moment authentique, puisque c'est ça qui s'est passé aujourd'hui. Merci beaucoup, Flavie, d'être venue ici. Ça me fait ultra plaisir d'avoir fait ce premier épisode avec toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode de Super Agence jusqu'au bout. Si ça t'a plu, pense à le partager à une personne freelance ou curieuse de l'IA. Et pour soutenir le podcast, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast Super Agents

    00:04

  • Présentation de Flavie Prévot et de son parcours

    00:25

  • Transition de cadre à solopreneur et l'importance de l'IA

    02:34

  • Utilisation de l'IA dans la création de contenu

    04:25

  • Présentation de Dust et ses fonctionnalités

    06:08

  • Cas d'usage : création de contenu avec IA

    09:40

  • Discussion sur l'avenir des freelances et de l'IA

    13:34

  • Conseils pour les nouveaux solopreneurs

    33:05

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de l'IA

    38:43

Description

Elle est l’une des voix les plus inspirantes du freelancing en France.


🎙️ Pour ce premier épisode de Super Agents, Niels reçoit Flavie Prévot, fondatrice du podcast Le Board, créatrice de Solo Nation, et experte de l’entrepreneuriat solo augmenté.


Flavie nous explique comment elle utilise Dust, un outil français de création d’agents IA, pour industrialiser son contenu, scaler son activité sans recruter… et gagner un temps fou.


Elle partage en détail :

  • Son passage de freelance (facturé au TJM) à solopreneur avec effet de levier

  • Comment elle a construit un agent IA de rédaction podcast et vidéo

  • Pourquoi elle pense qu’il faut “productiviser" pour humaniser

  • Les limites de l’IA et ce qu’elle continue de faire “100% à la main”

  • Sa vision du futur du travail solo avec des clones IA en back-office


⚡ Un épisode dense, concret, inspirant à écouter si tu veux gagner du temps, scaler sans manager, ou créer du contenu sans te brûler les ailes.


Outils mentionnés : Dust, Notion, ChatGPT, Eleven Labs
Ressources citées : Naval Ravikant, Company of One (Paul Jarvis)
Suivre Flavie : Le Board | LinkedIn

Suivre Paatch : site | X | Linkedin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Super Agent, le podcast qui sort du tumulte de l'IA pour illustrer deux fois par mois un cas d'usage réel. Un indépendant et une indépendante racontent comment un outil a changé sa manière de bosser. Une histoire concrète, une leçon appliquée, le futur du travail incarné. Bon épisode. Salut Flavie !

  • Speaker #1

    Salut Nils !

  • Speaker #0

    Je suis ravi de te recevoir pour ce premier épisode.

  • Speaker #1

    Waouh, merci de me faire l'honneur !

  • Speaker #0

    Ça a été un choix quasiment naturel en fait. Tu m'as envoyé ce message suite à l'annonce sur LinkedIn que j'ai faite pour le lancement du podcast. Et je me suis dit, le hasard fait bien les choses et tu as bien fait de prendre cette initiative. et si tu veux, on peut démarrer en... Pour les gens qui ne te connaissent pas, parce que quand même, on commence à avoir une sacrée audience, mais pour les gens qui ne se connaissent pas, de te présenter.

  • Speaker #1

    Oui, écoute, moi c'est Flavie Prévost, donc j'ai créé le podcast Le Borde, qui est le premier podcast pour les solopreneurs en France. C'est un podcast audio, récemment en vidéo, parce que j'ai lancé ma nouvelle émission Solo Nation sur YouTube. Et c'est vrai que je ne suis pas non plus hyper active dans la sphère IA, parce que c'est plutôt un truc que je fais dans mes backstage, dans mon back-office. comme moi je suis solopreneur En fait, je prône la zéro employee company, c'est-à-dire l'idée qu'on peut être tout seul et faire un gros chiffre d'affaires en utilisant notamment les technologies, dont l'IA. Et voilà, c'est pour ça que je t'ai contactée. Et puis, ce que j'ai fait aussi, c'est que j'ai créé un incubateur pour solopreneurs, où j'aide les gens à se lancer en solo. Mais tu vois, pas juste lancer un tout petit business de freelance, entre guillemets, j'ai rien contre ça, mais plutôt scaler, aller chercher l'effet de levier dans lequel il y a aussi l'effet de levier avec les technologies, par exemple.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est quasiment la racine du podcast autour de la communauté IADpatch, mais aussi d'une des phrases qui a été donnée par Sam Altman, que tu connais certainement, avec son histoire de groupe WhatsApp de tech CEO. Ils ont un pari sur quand arrivera la One Billion Dollar Valuation Company. Et ça part de là. Il y a un bouquin que j'ai acheté, que je mettrai dans la description du podcast. mais c'est effectivement... Tu es l'incarnation même de ce mouvement, de dire en fait, si on est augmenté, freelance augmenté, solopreneur augmenté, on peut en faire beaucoup plus finalement dans beaucoup moins de temps et donc beaucoup plus de chiffre d'affaires. C'est ça que tu fais, c'est un peu ton message.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait, parce que moi, j'étais cadre en entreprise. Je me suis lancée en freelance pour la liberté et en fait, je me suis rendu compte que c'était un fake. En gros, on te dit que tu vas être libre et pas du tout. Je faisais des journées à 800 euros hors taxes en direction commerciale externalisée. Donc je ne pouvais pas gagner plus que 150 000 ou 200 000 de chiffre d'affaires par an. Donc après, tu enlèves les charges, tu enlèves tout ça. Je me suis dit, je ne vais pas faire ça encore pendant 20 ans, 25 ans. Et j'ai cherché des moyens de déplafonner ce chiffre d'affaires. Et là, effectivement, tu es obligé de sortir du TGM. Tu es obligé de réfléchir à la façon dont tu travailles. Et presque, moi, j'ai eu une deuxième naissance après de salarié à freelance, de freelance à solopreneur. Je me suis rendu compte que ce n'est pas le présentéisme qui fait notre valeur. C'est la solution qu'on apporte, le produit qu'on crée et la valeur qu'on crée. Et ça, ça m'a fait un autre shift comme ça d'état d'esprit où je me suis dit, ah ouais d'accord. Ça crée de nouveaux horizons aussi pour les solos.

  • Speaker #0

    Et alors c'est un tout et pour donner un peu de temporalité, toi t'as démarré avant l'avènement de ChatGPT d'abord et puis après l'IA générative et tout ce qui s'en est suivi, de l'utilisation des modèles LLM dans nos quotidiens. Donc t'as commencé comment avant d'entrer en vue du sujet ? Comment tu as commencé par changer d'échelle par rapport à ton activité avant qu'elle n'y arrive ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi j'ai utilisé ce que Naval Ravikant appelle l'effet de levier du média, c'est-à-dire que j'écris un podcast comme toi. Un podcast, c'est le même travail que tu sois écouté par une personne ou par un million de personnes. Alors je ne suis pas encore au million, il y a déjà un demi-million de personnes qui ont écouté le board. Donc c'est incroyable, une idée que tu as, tu peux la diffuser hyper largement. C'est ce premier effet de levier-là que j'ai utilisé. Et maintenant, je vais même pouvoir l'amplifier parce que quand on est créateur de podcasts, de médias, de contenus, évidemment que les IA génératives, elles nous aident énormément à produire du meilleur contenu plus vite et à moins se galérer avec tous les trucs pénibles qu'il y avait avant dans ce domaine.

  • Speaker #0

    Tu fais la transition vers, je dirais, mon avant-première question. Donc, l'IA générative dans ton quotidien aujourd'hui, maintenant qu'on y est, et on y est tous, et je crois que... C'est ce qu'on se disait en préparant ce podcast, dans les dernières semaines, il y a même quasiment un nouvel essor qui est en train d'arriver avec beaucoup d'outils qui sortent et beaucoup de gens qui adoptent. Donc pour toi, c'est quoi l'IA générative dans ton quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je l'ai pas mal exploré en création de contenu. Je l'ai dans quasiment tous mes outils aussi maintenant de solopreneur. Donc mon truc de gestion de communauté, il y a un outil d'autoposting où en gros, ça analyse les sujets que tu aimes bien. Et tu peux du coup programmer des postes comme ça. Donc, tu vois, elle est vraiment partout dans nos outils payants, dans mes usages aussi. Et maintenant, moi, vraiment, je regarde avec attention l'idée de me construire une vraie équipe virtuelle. Je travaillais déjà avec des freelances. Je continue à travailler avec eux, mais j'ai besoin de plus et mes moyens sont limités. Je ne peux pas, en tant que solopreneur, recruter un codire de 15 personnes pour me servir de directeur marketing, DAF, data analyst. Donc, je suis en train de me recréer ça sur un outil. IA dont on va parler. Et c'est ça qui me passionne et qui me fascine et ça change complètement ma façon de travailler. Et là, je vois encore d'autres possibilités de déplafonnement. Et c'est aussi pour ça que l'année dernière, j'avais réussi à faire 320 000 euros de chiffre d'affaires en solo, avec à peu près 10-20% d'un équivalent en plein qui était des freelances. Là, cette année, je voudrais faire 500 000 euros avec toujours ce même équivalent en plein, mais avec des agents IA en plus. Donc, on va voir si j'arrive à les faire. Je documenterai tout ça pour vous dire où j'en suis, mais c'est un peu l'idée aussi.

  • Speaker #0

    Génial, tous les liens, vous suiviez ce que fait Flavie au quotidien. De toute façon, moi, je suis personnellement notamment sa newsletter et c'est passionnant. Donc, allez voir. Du coup, on rentre effectivement dans le vif du sujet. Dust, c'est l'outil que tu utilises toi. Qu'est-ce que tu serais devant quelqu'un qui ne connaît rien ? Peut-être pas ma grand-mère, mais dis-donc quelqu'un qui est... qui est éloigné de l'intelligence artificielle générative ou les outils. Comment tu expliquerais ? Qu'est-ce que c'est Dust ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais en mots simples, je ne suis pas tech non plus, donc je viens d'un pas de cet univers des développeurs et tout. Je dirais que c'est un builder, no code. Comme on utilise beaucoup déjà quand tu es freelance, un builder de site, tout le monde a, j'espère, construit son site avec un builder no code et n'a pas payé un développeur pour te faire ton site vitrine de freelance. Bon voilà, c'est un builder no code d'agent IA. Et aussi, ce que j'en ai compris, c'est que c'est un agrégateur de modèles. Donc, c'est un peu comme si tu avais, pour le prix d'un abonnement à ChatGPT, tu as accès à plein d'autres modèles. Et ça, c'est cool aussi de choisir la spécificité du modèle de langage en fonction de ce que tu veux faire. Typiquement, le cas qu'on connaît le plus, c'est genre Claude, il écrit mieux. Je ne sais pas comment dire, je ne sais pas à quoi c'est dû, que ChatGPT. Donc, si tu fais des travaux d'écriture, tu vas plutôt choisir Claude. Et Dust va te permettre, avec un petit bouton, de choisir quel modèle tu utilises pour quel usage.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. J'ai eu quelques petits aperçus. Moi, je ne suis pas un utilisateur quotidien de Dust, mais effectivement, cette partie, ils ont intégré aussi Mistral, Cocorico pour les Français aussi, mais effectivement, tu choisis ton modèle. Et pour la partie agrégateur, donc un peu à la mode Zapier Make, alors je sais qu'ils ont aussi des intégrations avec ça, mais c'est ça, c'est un peu le Zapier Make and Meetend de l'IA générative.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est un peu un, comment dire ? Un truc sur étagère et après tu choisis tes modules dedans. Et effectivement, après, tu pourras rajouter des couches développeurs ou des couches d'automatisation pour aller directement chercher les API, etc. Et que les agents travaillent entre eux, etc. Moi, je n'en suis pas forcément encore à ce stade-là, mais je suis déjà dans le stade où dans Dust, j'ai des agents construits qui font des trucs pour moi. Et ça, c'est déjà quand même assez fou.

  • Speaker #0

    Ok, quelques questions sur Dust, parce que c'est aussi une boîte française, on vient de parler de Mistral, et il faut qu'on en soit fier et qu'on en parle. Donc, je suis ravi que le premier épisode, ce soit à toi. Que ce soit l'illustration de Dust, c'est une boîte française, c'est génial. Et est-ce que tu as, au-delà de ton usage, tu t'es intéressée à l'histoire de la boîte, les fondateurs, leur vision ? Il y a deux cofondateurs.

  • Speaker #1

    Eh bien non, en fait, j'ai découvert... Je savais que c'était une boîte française. J'ai tout de suite testé et kiffé pour mon usage. Donc, tu vois, la grosse égoïste qui s'en fout de savoir la vie des founders. Par contre, il n'y a pas longtemps, je les ai contactés parce que je leur ai dit « Bon, les gars, moi, je vais... » promouvoir en quelque sorte Dust à tous mes buddies solopreneurs, parce qu'en fait, on a un énorme intérêt. Donc, on pourrait peut-être faire un code affilié ou un truc comme ça. Donc, on est plus, tu vois, dans l'histoire de partenaires. Et je pense que ça, c'est important aussi. Moi, tant qu'à bosser avec une solution, j'aimerais bien les connaître, qu'ils puissent un peu m'aider, peut-être me débuguer des trucs ou me donner des cas d'usage et me dire, « Tiens Flavie, tu devrais faire ça pour l'incubateur, tel agent. » Je pense que ça pourrait être cool. Donc, on est en contact depuis.

  • Speaker #0

    J'ai cru comprendre qu'ils avaient une communauté Slack avec aussi des gens qui interagissent, un peu comme ça se fait maintenant sur l'ensemble des projets IA. Donc, c'est aussi une manière de partager. Je voulais passer aussi et aller encore plus dans la précision sur des cas d'usage que tu as pu mettre en place, que tu utilises aujourd'hui. Si tu dois donner, en gros, là tu rentres dans le concret, Dust pour toi. Tu as parlé d'agent IA, ça peut être vaste pour certaines personnes. Peut-être que tu peux d'abord dire ce que tu considères être un agent IA, chacun sa définition, et ensuite nous donner un cas d'usage précis que tu utilises.

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, en gros, les agents IA, ils ont un peu plus d'autonomie que juste un prompt. En fait, tu vas leur donner accès à aussi de la data et ils vont aller pouvoir requêter dans cette data et chercher des trucs un peu plus par eux-mêmes. Tu n'auras pas besoin... Ce n'est pas que des allers-retours. Fais ci, ah bon, je n'ai pas compris, fais ça, etc. C'est un peu plus de ce que j'en comprends. Tu vois, toujours pareil. Et donc, moi, je me suis créée d'abord des trucs de création de contenu. Parce qu'en vrai, mon podcast, c'est ce qui me prend le plus de temps. Et j'étais face à un projet énorme l'été dernier. Je voulais publier un épisode par jour pendant tout l'été. Ça s'appelait le Solopreneur Summer en vidéo, en studio, comme ici. Et du coup, d'habitude, je l'ai fait dans mon salon en audio. Donc, tu peux un peu improviser, etc. On s'en fout. Là, en vidéo. J'ai été obligée de les écrire, les épisodes, et ça, je n'avais pas l'habitude. Moi, je me fais d'habitude des bullet points, mais pour ne pas galérer avec mon monteur qui les genre 25 épisodes qui lui prennent une heure chacun à monter parce que j'ai fait plein de coupes, etc. Je me suis dit, je vais les écrire, sauf qu'écrire 25 épisodes, même pour moi qui suis podcasteuse depuis 4 ans, c'est un énorme boulot, c'est hyper chiant. Donc là, je me suis dit, c'est peut-être le moment d'embarquer de l'IA avant mon projet parce que... Je vais perdre du temps au début, mais derrière, ça m'en fera gagner. Et c'est là que j'ai décidé de construire un agent que j'ai appelé podcast writer, un truc comme ça. Donc, un écrivain de podcast. Je lui ai donné comme base de données tous les podcasts que j'avais déjà transcriptés. Enfin, certains podcasts solo que j'avais transcriptés pour qu'il ait mes tons de voix, etc. Puis, je lui ai donné mes idées de thèmes. Moi, je ne pars jamais quand même complètement à blanc sur une IA. Tu vois, il a mon ton, mes idées. Et après, on a fait énormément d'allers-retours jusqu'à ce que j'ai le premier épisode qui était parfait, parce qu'il a fallu rajouter des choses que peut-être la machine comprend moins, telles que l'oralité. Par exemple, quand tu dis une phrase, elle a l'air bien écrite. Quand tu la dis, ça ne va pas du tout. Donc, je les ai répétées, etc. J'ai fait ça, ça a peut-être dû me prendre deux, trois jours pour un peu faire le setup. Et à partir de là, j'ai eu un truc quasiment parfait. Donc mon premier, mon écrivain. L'écrivain aussi, il optimisait le SEO pour les plateformes de podcast parce que c'est très important dans les titres, dans les sous-titres et sur YouTube. Et enfin, la troisième étape que j'ai rajoutée, Cherry on the Cake, c'était les consignes pour faire des vidéos short. Et ça, je l'ai rajouté dans une deuxième édition de podcast que j'ai faite comme ça au quotidien. Et là, une fois que tous les épisodes étaient écrits, Je lui dis maintenant, tu vas me faire 15 ou 20 vidéos short pour chaque épisode. Et là, c'était la perfection parce qu'en fait, il avait des hooks hyper intéressants. C'était hyper bien résumé et c'était tellement mieux que si moi, j'avais fait des vidéos short. Et en fait, ces shorts-là, quand je les ai publiés sur LinkedIn notamment, ils ont explosé. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc en fait, il est bien meilleur que moi sur ce sujet. Je lui donne ma matière, mais c'est lui qui va me résumer sa version vidéo un peu virale.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est Dust de A à Z, pour bien comprendre, qui te sort. Est-ce que la prod vidéo, tu parles finalement de short, de reel Instagram, ça sort de Dust en output ? Alors,

  • Speaker #1

    c'est bien sûr le script. D'accord ? Donc, c'est vraiment tout ce que moi, j'ai dit face caméra. Et à la fin, c'était tellement parfait que pour ma deuxième édition, je l'ai lu sur un prompteur. Donc, vraiment, j'étais en train de lire le truc. C'était parfait. Donc, j'ai pu me concentrer sur le reste, le non-verbal et tout ça. Et j'ai pu enregistrer ça en un temps record. Pour ma deuxième édition de podcast quotidien, j'en ai enregistré 21 en une journée de 6 heures de tournage. Le mec n'avait jamais vu ça. Il m'a dit, c'est un truc de fou. Et après, 21 shorts, j'ai tout bouclé en 6 heures, juste en une journée de location de studio. Parce que ça coûte cher aussi de louer un studio quand tu es solo. Donc, tu essaies un peu de ne pas devoir y retourner 17 fois parce que tu te trompais dans la prise de l'épisode 2. Trop relou. Tu ne peux pas corriger après.

  • Speaker #0

    Donc tu arrives au petit business, c'est bien parce que ça illustre bien. Je voudrais revenir dans un détail de Dust pour aussi que les gens qui nous écoutent en retirent le plus de valeur. Et c'est certainement des personnes qui n'ont pas encore un abonnement à Dust. Et quand tu n'as pas d'abonnement à Dust, je crois que tu as un petit triole gratuit, mais tu ne peux pas forcément comprendre ce que tu es en train de nous raconter. Si on va dans le détail, tu intègres quoi à Dust ? On a tous des outils quotidiens et... Dans la vision que j'en ai et l'analyse que j'ai faite de Dust, c'est une solution qui s'adresse un peu aux boîtes, j'ai l'impression, au départ. Avec des cas d'usage assez corporels, en disant, vous pouvez... En fait, ChatGPT, pour les personnes... Tout le monde, en général, commence à connaître ChatGPT. Elle a lu une grande partie d'Internet jusqu'à une certaine date et maintenant, peut faire de la recherche en live. Donc, Dust a été fait pour aussi lire de la data interne. Tu nous as parlé de ça, en fait. Donc, toi, qu'est-ce que... Dans ton cas à toi, qui est ta propre entreprise autour de toi, qu'est-ce qui lie et à quoi tu as intégré ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui m'a plu dans Dust aussi, contrairement à ChatGPT, parce que j'ai aussi des GPT Custom que j'avais un peu paramétrés, c'est que là, ça passe à un autre niveau, c'est que tu peux les faire converser entre eux. Et donc là, c'est genre tu mets autour de la table ton directeur marketing et ton responsable du contenu. Et donc là, typiquement, dans le cas d'usage que je te donne, je peux mettre le writer et je mets en face le solo scriptor et ils vont se parler. Et enfin, c'est pas comme ça que ça se passe. C'est pas aussi cinématographique, mais tu vois l'idée. Et là, quand j'ai vu ça, je me suis dit, c'est ça qui est génial. Parce que moi, le problème de ChatGPT, c'est que j'ai aussi un espèce d'assistant que j'ai appelé le YouTube Producer. Donc c'est un GPT personnalisé qui m'analyse mes données de chaîne YouTube, qui me donne des idées de vidéos à faire, qui me scribe mes vidéos et qui me fait des combos miniature texte. Donc c'est déjà pas mal. mais Je ne peux pas le connecter à un autre si j'ai besoin, je ne sais pas moi, d'écrire des articles de blog, SEO, etc. Donc, ça me demande de reprompter ou de retransférer les infos. Et d'ailleurs, chaque GPT Custom, il faut lui mettre ses propres datas. Alors que Dust, tu vas pouvoir sélectionner carrément. Moi, je mets mon Drive, Google Drive connecté. Je mets mon Notion connecté, parce qu'évidemment, j'utilise en bonne solopreneur que je suis. Notion, dessus, il y a tous mes podcasts, les bullet points que j'ai préparés. et mes transcripts aussi quand je les mets.

  • Speaker #0

    Sur Notion, c'est à ça que je pensais, j'attendais que tu me le dises, mais ça fait partie de leurs intégrations, donc grosses intégrations qu'ils ont faits initialement. Et on sent la boîte native d'il n'y a pas longtemps, parce qu'une intégration Notion de base, c'est pas... J'ai vu que leur dernière intégration, c'est Gong, l'entreprise d'un autre siècle, j'ai rien contre Gong, mais c'est super, mais je veux dire, ils ont commencé par Notion avant Gong.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, tu vois, un autre cas d'usage, moi, j'ai mon incubateur solopreneur, j'ai un bootcamp. Je suis chacun de mes alumnis personnellement, on fait des coachings ensemble. C'est dans Notion. Donc, je mets le transcript de nos coachings. Je mets le transcript de notre fil WhatsApp où on s'est échangé. Et à la fin, en gros, je peux le mettre ça dans Dust. pour aider la personne et continuer à l'aider, même une fois que le bootcamp est terminé. Donc, tu vois, ça peut faire une sorte de mini Flavie, parce qu'on peut faire un peu son clone aussi, quelque part, digital, en fait. Et donc, moi, je compte me créer une armée d'agents qui me complètent, mais aussi une partie qui joue des rôles que moi, je sais bien jouer, par exemple coach, écrivain de podcast et tout ça, en prenant les datas que j'ai déjà depuis cinq ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose que tu peux monétiser. Je rebondis là, parce que si tu dis... Ta vision que tu nous as donnée au départ, finalement d'augmenter ton chiffre d'affaires sans perdre de temps. Là, tu as commencé par nous donner un cas d'usage très détaillé sur ta création de contenu, et maintenant tu nous dis je peux me... Donc le nez ? Oui. L'idée, c'est quelque chose que tu peux monétiser demain, selon toi ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il faut réfléchir où ? Parce que typiquement, moi, je ne monétiserai pas en disant 20 balles par mois, venez, abonnez-vous à Flavie Coach, qui va vous coacher, ça ne marcherait pas du tout pareil. Et quelque part, ce n'est pas la même valeur que j'apporte, moi, quand je suis l'humain à côté. Par contre, productiviser, et ça, c'est ce que je conseille à tous les freelancers de faire, c'est-à-dire tout ce qui ne se voit pas, tout ce qui prend du temps, tout ce qui est un peu inutile, le déléguer à des outils pour garder justement ce côté hyper premium. avoir plus le temps d'eux, mais ça c'est le top. Et donc typiquement, moi je vais par exemple productiviser toute l'écriture et tout ça de podcast pour avoir le temps d'aller en studio et là faire un truc encore plus stylé, chercher des sponsors qui, parce que c'est vidéo et parce qu'il y aura plus d'épisodes, vont payer plus cher, donc je monétise mieux. Ou alors avec le coaching, typiquement je pourrais passer moins de temps à, je sais pas moi, gérer les diagnostics, savoir qui a dit quoi, etc. Elle va me faire un résumé. Par contre, après, derrière, je vais pouvoir passer plus de temps à faire du coaching, répondre aux questions des gens en live ou sur WhatsApp, et donc à les aider avec des idées un peu plus créatives.

  • Speaker #0

    Ça va faire partie d'une de mes questions. Finalement, où s'arrête, et on peut la poser maintenant, où s'arrête pour toi l'usage de l'IA et où est-ce que tu remets ta valeur, effectivement ?

  • Speaker #1

    Alors, bizarrement, franchement, je n'utilise pas non plus tout le temps partout. Et c'est ça, il faut comprendre qu'on peut avoir un usage intensif à un instant et encore faire plein de trucs humains à côté. Alors, il y a des gens qui m'ont dit, « Ah mais Flav, tu devrais regarder Eleven Labs, etc. pour faire ton podcast, il n'y a plus besoin de toi pour faire le podcast. » Alors, merci bien, mais en fait, ce n'est pas du tout le plan, parce que justement, ce que les gens aiment bien dans le podcast, c'est le côté improbable. Enfin, tu vois, les bafouillis, les rires, ma nouvelle émission, justement, elle est entertainment. Elle est moins how-to, donc ce n'est pas les cinq conseils pour augmenter son TGM. J'ai mis encore plus d'humains dans cette nouvelle émission parce que c'est des stars, parce que les gens veulent savoir ce que pense Aline Bartoli, ce que pense Geneviève Gauvin, parce qu'il y a de l'émotion entre nous. Et tu vois, j'ai presque pris le contre-pied. Alors Lya, elle va aider à me dire, je vais lui faire mon émission et je vais lui dire c'est quoi l'angle mort, qu'est-ce qui manque, c'est quoi les sources. Donc tu vois, elle va venir un petit peu jouer l'avocat du diable et tout ça, mais ce n'est pas elle qui va la créer. Et derrière, c'est encore plus d'humains. Et je pense que si je devais tout faire moi-même, j'aurais moins le temps d'avoir cherché ce super casting et tout. Donc voilà, il y a des endroits où j'ai le câble humain. Et après, par exemple, un autre cas d'usage trop bizarre, c'est que moi, j'écris tous les jours sur LinkedIn. Et en fait, c'est 100% humain. Donc là, les gens vont péter un câble. Parce que pour vous, peut-être, qui vous écoutez, vous êtes là c'est chiant d'écrire des postes lignes moi j'adore ça parce que c'est mon journal de bord donc en gros Je prends ma respiration avec mon café le matin, je prends 15 minutes et je raconte ma vie. Ma vie de solo business, qu'est-ce que j'ai en tête, qu'est-ce que je pense. Et c'est comme ça que je formule aussi ma pensée. Et en fait, c'est un exercice intellectuel d'apprendre à penser et tout ça. Et c'est comme ça que j'ai trouvé mes idées sur la scalabilité. Donc, pour le moment, ce n'est pas délégué à une IA. Après, évidemment que si c'est la cinquième fois que je lance mon bootcamp et que je sais déjà ce qui fonctionne, je pourrais lui demander de me recycler des trucs. Mais voilà, ça sera à la marge en fait.

  • Speaker #0

    Là, la réflexion de dire aujourd'hui si l'IA se généralise, ce qui est en train d'être le cas, finalement, l'idée revient sur le haut du podium en disant que c'est toute la créativité, l'idée de la singularité qui s'exprime pendant que l'IA fait le sale boulot, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Et j'ai fait un troisième cas d'usage, c'est que j'ai créé ma méthode salarié diversifié, donc pour passer de salarié à solopreneur sans quitter son taf. C'était mon parcours, donc je l'ai un peu documenté parce que j'avais plein de questions dessus. Et quand je l'ai créé, j'en ai fait un cours en ligne. Je l'ai dérivé en livre. Et là, l'IA m'a aidée. Parce qu'en gros, je lui ai filé tous mes transcripts. Après, j'ai vu ce qu'elle m'avait écrit. Et là, j'ai pris un ghostwriter spécialisé en rédaction de livres qui écrit bien. Moi, j'ai rajouté des exemples. Mais donc, tu vois, l'IA a fait vraiment le sale travail. Le sale travail de transcrire. Et après, on est venu là, nous, les artistes, ajouter nos touches. Et ça m'a fait un livre auto-édité sur Amazon. Sinon, je n'aurais jamais eu la foi de l'écrire de zéro et de l'écrire sans IA, clairement.

  • Speaker #0

    La foi et le temps. Oui, la foi. Parce que c'est toujours le même sujet, quoi. C'est passionnant Pour revenir sur Dust qui est aussi notre co-sujet avec toi aujourd'hui, est-ce qu'il y a des choses que tu disais que tu avais contacté les fondateurs qui ne sont pas faites aujourd'hui dans le champ des possibles ou des besoins de Flavie dans son quotidien, dans son activité et que tu aimerais voir arriver si tu avais la lampe du génie

  • Speaker #1

    Non mais écoute, ce que je n'ai pas encore exploré c'est comment faire un super agent Donc en gros, le super agent, demain, je pense que c'est la next step, mais je pense qu'on peut déjà le faire. Mais moi, je n'ai pas l'accès GitHub et tout ça, donc j'ai un peu geeké sur ça. Je me mets mettre le doigt dans un truc. Donc bon, en fait, le super agent, je lui dirai tout seul, vas-y, crée-moi le solopreneur volume 2, le solopreneur semeur volume 2. Et lui, il irait immédiatement requêter les différents agents et les faire travailler entre eux sans mon intervention. Et ça, ça serait assez dingo. Et à la fin, il te livre un résultat fini avec tes 25 épisodes, tes 25 articles, tout ça. Alors que là, évidemment, t'as compris qu'il n'y a pas d'effet waouh non plus. Au début, quand tu commences dans Dust, c'est quand même long, le temps de paramétrer le boat, que ça aille bien. Il y a plein d'allers-retours à faire. Il y a plein d'échanges aussi de... Comment dire ? lui donner des bons exemples, des contre-exemples et tout. Donc, ça reste quand même assez fastidieux. Donc, si demain, il y a un super agent, je pense qu'il ira chercher aussi lui-même tout ça dans tes anciens promptes et tout.

  • Speaker #0

    Oui, ça évolue. Dernièrement, moi, je fais des tests de différentes IA. Il y a des IA que je n'aimerais pas aujourd'hui parce qu'on parle de dust et c'est très bien. Mais il y a des manos, je le nomme avec plaisir, en fait. Mais des entreprises qui commencent à aller chercher, je dirais, de l'autonomie dans la démarche. Oui. mais On est encore en plein changement, on sent que c'est une bêta par exemple, Manos, et il faut encore les documenter, il faut encore reprendre un peu, itérer dans une interface chat, ce n'est pas des produits spécifiques.

  • Speaker #1

    Déjà, ce que je veux dire aussi, c'est que de s'être lancé, si vous êtes déjà lancé, ça vous aidera. Parce que par exemple, moi je me rappelle, Dust, j'avais fait ça il y a un an, après j'avais un peu arrêté, j'y suis revenue pour re-intensifier, et ce qui m'a facilité la vie, c'est mes six mois de conversation avec ChatGPT. Où là, je lui ai fait, écoute, vas-y, mon gars, dis-moi tout ce que tu connais sur mon business, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Il m'a fait un énorme historique que j'ai foutu en data. Donc, tu vois aussi cette espèce de perméabilité entre tous les systèmes fait que la mémoire, elle n'est pas complètement perdue. Donc en fait plus... on travaille avec une IA, plus c'est comme briefer un nouvel arrivant dans l'entreprise, plus on documente notre savoir. Et ça, le problème de mal documenter son savoir-faire, c'est un gros problème des freelances. C'est qu'ils vont de mission en mission, en faisant de l'oralité, en donnant du conseil, mais ils n'ont rien de documenté. Donc là, mon petit conseil, c'est ça aussi, c'est utiliser des outils de transcript, invitez-les à chacune de vos réunions, enregistrez-les et mettez-les dans une base de données, notamment Notion, avec vos cinq derniers rendez-vous clients. vos synthèses, les résultats obtenus et tout, parce que tout ça, ça va vous être hyper utile pour derrière créer un clone en IA qui vous aidera à bosser sur la future mission client. Donc, vous travaillez au même prix qu'avant, mais vous prenez un peu moins de jours hommes pour faire, donc vous êtes plus rentable.

  • Speaker #0

    Clone que tu arrives à faire aussi bien que possible, mais pour revenir dessus, clone qui a ses limites, ou c'est un clone qui te laisse aussi la place finalement humaine et on a un peu cette valeur-là nous avec Patch. On ramène toujours à des événements en physique, des rencontres en physique, etc. Donc, c'est ce clone qui est surtout digital, mais qui n'est pas ta partie singulière.

  • Speaker #1

    Pourquoi il est en back-office, le clone ? Parce que si tu commences à dire à ton client en freelance, tiens, vas-y, voilà mon clone. Le mec, il n'est pas con. Il va se dire, attends, je vais faire un agent IA avec la même data. Et en fait, je vais payer 15 balles par mois et pas 5 000 balles par mois. Donc, d'ailleurs, ça me fait vraiment penser. Pour les freelancers, c'est vraiment sensible, ce point. parce que Tu sais qu'il faut l'intégrer pour être concurrentiel. Moi, je ne travaillerai plus jamais avec un freelance qui me dit « je ne touche pas à l'IA, c'est hors de question que je paye » . Non, mais tu vois, quelque part, un gap de temps énorme et tout. En même temps, votre propriété intellectuelle, sachez qu'elle peut être réutilisée dans des agents IA et tout. Par exemple, là, j'ai fait un exemple, j'ai pris une vidéo YouTube, je l'ai transcriptée sur comment créer des bons scripts YouTube, je l'ai mise dans mon agent. Alors, une vidéo sur YouTube, c'est gratuit, c'est offert par le créateur. Mais est-ce que si toi tu ponds un doc en freelance de 30 pages pour ton client, il peut très bien le mettre dans une IA aussi ? Donc ça peut-être, je ne sais pas ce que dira le juridique là-dessus, c'est session de droit, propriété intellectuelle, c'est peut-être une question aussi qu'il faut se poser. Donc moi je pense que c'est pour ça qu'il faut déjà créer son propre clone pour soi, pour en profiter, avant que d'autres te piquent un peu ta matière grise pour faire le même travail.

  • Speaker #0

    Je connais la réponse à ma prochaine question, je vais quand même te la poser parce que ça me fait marrer. mais il y a des personnes qui sont encore qui n'ont pas envie d'utiliser l'IA. Donc, on n'est même pas au stade de est-ce que je vais utiliser Dust ou pas ? Mais c'est qu'elles sont récalcitrantes et ça ne va pas. Est-ce que tu penses qu'on peut démarrer une activité de free solopreneur aujourd'hui sans utiliser l'IA du tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, oui, je pense. Tu vois, il y a toujours des possibilités. Mais quelque part, je crois qu'aujourd'hui, l'IA, elle est partout, même dans les outils no-code qu'on utilise, nous. typiquement euh euh Un peu comme les correcteurs de texte et tout ça qui te proposent des textes. Quand maintenant tu ouvres un site internet, je crois que la plupart des website builders, ils ont un truc no code où ça te fait un modèle adapté. Tout ça, c'est de l'IA. Donc voilà. Après, il y a des freelances qui ne sont pas du tout tech, qui répondent à des vrais besoins. Mais par contre, j'ai croisé d'autres freelances qui sont, par exemple, il y en a une qui faisait rédactrice, qui faisait de la rédaction de comptes rendus de réunions. C'est quand même compliqué de ne pas utiliser en partie ces outils-là, ne serait-ce que pour ne pas oublier des choses ou pour aller plus vite. Ça dépend de ta niche, j'imagine, mais moi je vois plutôt l'avenir comme l'utiliser suffisamment pour son back-office, pour aussi s'améliorer dans ses compétences, parce que ça nivelle un peu tout le monde vers le haut, gagner du temps et quand même trouver une plus-value.

  • Speaker #0

    Je reprends sur l'exemple de la personne qui fait le compte-rendu de Réunion, la pauvre, elle est en concurrence avec beaucoup de solutions qu'il lui faut maintenant.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, de plus en plus. Donc là, c'est qu'une question de minutes avant que l'ETI, qui connaissait pas le truc, soit au courant. Donc, je pense que t'as presque plus envie d'être la personne qui leur fait découvrir et qui leur explique ce que tu vas faire en plus pour eux, faire les set-up, former les gens, nanana, que d'attendre jusqu'à la dernière minute que quelqu'un leur dise que ça existe et après, ils vont te dire ciao, bye, bye, merci.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Je vois qu'on est au cœur de cette transformation pour moi, pour le freelancing. C'est tout l'enjeu de ce podcast aussi, mais c'est qu'il y a des activités qui vont disparaître pour donc reformer des personnes sur d'autres métiers, changer un peu leur activité. Et j'aime bien tout ce que tu racontes sur Dust, parce que j'ai aussi l'impression... Alors déjà, j'ai l'impression que c'est un outil qui est au départ effectivement un peu pour les corpos, un peu cas d'usage d'entreprise, qui finalement, appliqué au cas d'usage de toi, solopreneur, indépendante, ça te... C'est génial, quoi. Ça apporte plein de souplesse, de flexibilité, sans forcément être technique.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout technique,

  • Speaker #0

    en fait. Toi, tu n'avais pas eu besoin, on n'est pas revenu, mais d'avoir un savoir-faire technique.

  • Speaker #1

    Non, en fait, le seul savoir-faire qu'il faut, c'est le savoir-faire métier. Et c'est là aussi que le freelance, s'il est malin, il va vendre ça, plutôt. C'est-à-dire qu'il va... Parce que, regarde, moi, je suis une ancienne directrice commerciale. Je me suis fait un agent qui s'appelle le prospecteur. Cet agent, il est exceptionnel. Mais ce n'est pas Dust qui l'a rendu exceptionnel. C'est tous les inputs que je lui ai mis. C'est tous les exemples dégueulasses de cold emails qu'il ne faut pas faire. Tous les exemples que j'ai mis qui m'ont permis d'obtenir des rendez-vous, du closing, les webinars où j'ai capté des clients, j'ai mis tout ça dedans. Donc, c'est mes 13 ans de directrice commerciale B2B qui m'ont permis de faire un agent top génial. Donc, le client, demain, s'il veut se passer d'un freelance, il va aller sur ChatGPT avec un usage basique. Il va dire, écris-moi un cold email. Le résultat va être pourri. Donc, il y a encore de la place pour les sales externalisés en freelance. Mais là où ils pourraient être malins, c'est qu'ils se créent ce truc à côté, qui est un peu leur second cerveau, pour aller plus vite, pour créer plus de campagnes pour leurs clients. Ou alors, du coup, ils vendent un résultat et ils l'atteignent plus vite. Et après, ils ont du temps pour vivre. Donc, c'est ça que cherche le client. En fait, le client, il veut du résultat. Il ne veut pas savoir combien de temps vous travaillez. Et ça aussi, c'est l'inconvénient, je trouve, des gens qui n'utilisent pas l'IA. Ils vont te dire, oui, mais moi, ça me prend trois jours d'écrire un bon article. Désolée, mais en fait, on n'en a rien à faire que ça te prenne trois jours. Quand tu bosses avec des freelances, tu veux un résultat souvent rapide et performant. Et tu t'en fiches si la personne, elle est allée surfer ou si au contraire, elle a fait cette nuit blanche pour t'écrire ton article d'optimiser SEO. C'est un peu, il y en a qui vont trouver ça triste. Moi, je trouve ça bien parce que du coup, ça fait qu'on n'est pas obligé d'être au bureau de 8h à 18h.

  • Speaker #0

    J'adore ça. Je reviendrai sur ce point-là à la fin de l'épisode parce que ça me plaît beaucoup ce que tu viens de dire pour nos éditeurs curieux, celles et ceux qui ont eu une ébauche aujourd'hui de ce qu'est la vie avec Dust et ce qu'est la vie sans Dust aussi, qui veulent démarrer. Je précise que ce n'est pas sponsorisé par Dust, mais en tout cas, c'est vraiment l'histoire de la vie.

  • Speaker #1

    Allez-y.

  • Speaker #0

    Et donc, l'idée, c'est que pour ces personnes-là qui démarraient, qu'est-ce que tu leur... Qu'est-ce que tu conseillerais pour ne pas se perdre ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a une fonction qui est cool aussi. Il y a une bibliothèque d'agents préconfigurés. Notamment, il y en a un qui s'appelle Prompt Writer. Donc, en gros, tu lui parles comme un humain et il te recrache un truc qui ressemble à un prompt. Et c'est très efficace parce que tu as toujours l'impression de passer des bonnes consignes. En fait, tes consignes, elles ne sont pas du tout adaptées à une IA. Donc, tu utilises ça. Tu l'appelles At. prompt writer, tu lui dis voilà ce que je veux et lui va te dire comment formuler. Et ensuite, quand tu mets ton prompt pour construire ton agent, il y a des petites bulles contextuelles qui s'affichent qui vont te dire, ce serait bien si là quand même tu donnais un exemple ou alors là tu dis ça mais concrètement qu'est-ce que tu attends de lui ? Donc en fait aussi, je trouve qu'il y a des questions un peu supérieures à ChatGPT où il ne te dit pas en fait si ton prompt est indigent. Voilà. Moi je conseillerais de faire ça. Et après le deuxième conseil, c'est vraiment partir sur un mini agent. Parce que moi, je fais l'erreur tous les jours. Tu te dis, tu te réveilles un matin, tu te dis, ah putain, il me faut... Alors là, l'autre matin, c'était, il me faut un reaper poser, un recycleur de contenu. Donc, je lui donne un truc que j'ai déjà fait et il me le recycle dans plein d'autres formats. Mais ça, c'est pas bon, ça. Il ne faut pas... Plein d'autres formats, ça ne marche pas. Il vaut mieux faire un tout petit, petit robot précis. Par exemple, avec Melvin, un copain solopreneur. Et lui, il a un petit agent qui lui écrit des accroches LinkedIn de poste. Point. Ça note l'accroche de 1 sur 10, la force de l'accroche, et après, ça lui en propose 10 autres. Et c'est amplement suffisant. Donc, il vaut mieux avoir plusieurs agents qu'on fait travailler ensemble plutôt qu'un méta, un énorme agent qui, du coup, ne comprend pas ce que tu lui demandes, a des datas trop grosses aussi. Donc, il vaut mieux aussi splitter. Je ne sais pas, par exemple, Notion, il vaut mieux donner accès à une base de données précise en disant, c'est là que tu vas chercher et pas toute ta life de solopreneur dans tout ton Notion.

  • Speaker #0

    Oui, choisir un petit cas d'usage pour être sûr déjà d'arriver au résultat.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est le plus frustrant.

  • Speaker #0

    Le plus frustrant résultat.

  • Speaker #1

    Oui, parce que sinon, tu vas abandonner en fait et on l'a tous fait. Moi aussi, j'ai fermé DOS pendant trois mois, quatre mois en disant c'est nul. Je suis quand même bien meilleur que l'IA. Puis après, on y revient parce qu'on a compris qu'on n'avait pas choisi la bonne partie des choses à déléguer.

  • Speaker #0

    Je prends le point, si un ou une freelance, un ou une solopreneur se lance, aujourd'hui, ce serait quoi ton meilleur conseil ? Avec ou sans IA, je dirais, en général, et avec l'IA ?

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a fait réfléchir à ma façon de travailler. C'est qu'autant avant, j'aurais dit, il faut aller vite sur le travail amont, on s'en fout, il faut plus exécuter rapidement pour délivrer un contenu rapide au client, le fameux time to value. Quand le client paye, il faut vite lui donner du résultat. Là, j'aurais vraiment tendance à plutôt... bien travailler la phase amont du travail, c'est-à-dire prompter un agent, bien le paramétrer, etc. Parce qu'après, ça va accélérer l'exécution incroyablement. En gros, là, mes histoires de rédaction de podcast, chaque podcast qui durait 5 ou 10 minutes en oral, il était créé en 30 secondes. Par contre, ce qui m'a pris une semaine, c'est de faire les allers-retours avec le bot. Mais une semaine, c'est mieux enfin peut-être... 3 jours d'aller-retour, c'est mieux que 25 jours de création de podcast. Voilà, donc investir un petit peu plus de temps en amont pour après avoir un résultat industriel nickel, escalable.

  • Speaker #0

    Je poursuis un peu, je tire la pelote, et là, ça va être peut-être un peu plus subtil, mais donc quelqu'un qui démarre et qui a finalement pas ce notion, son notion est vide, sa base de données est vide, jamais fait de podcast. Comment tu ferais si tu démarrais de zéro ?

  • Speaker #1

    De toute façon, quand tu démarres, c'est difficile de scaler. Parce qu'en fait, tu ne sais pas c'est quoi ta cible. Il faut déjà avoir plusieurs missions clients à son actif pour dire à chaque fois que je fais ça, vraiment, le client, c'est ça qu'il adore. Ou alors, il y a un pattern un peu qui se dessine. Donc, si tu débutes, tu fais le max de missions clients, point. Et tu enregistres tout ce que tu fais. C'est-à-dire que tu te mets soit des transcripts, soit de la prise de notes automatique. Tu mets un espèce de drive ou de notion. Et après, une fois que tu connais un petit peu mieux ta méthode signature, C'est là que tu vas la transformer en agent, je pense. Mais au début, il y a ce laps de temps où tu ne sais pas trop ce que tu fais. Donc, tu essaies plutôt d'enquiller de l'expérience. Et c'est par l'expérience que tu vas comprendre aussi ce que le client adore et ce que tu peux scaler.

  • Speaker #0

    Ok, génial. J'ai quelques questions pour finir cet épisode. La première, c'est un projet à toi qui est soit récent, soit à venir. que tu... dont tu veux parler et qui a du sens aussi avec ce qu'on se dit aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, la vie du solopreneur va très vite, donc je ne sais pas ce que j'aurais prévu dans les prochaines semaines. C'est ça la folie aussi, ou quand l'épisode sortira. Mais par exemple, je peux te dire que ça, le sujet IA, je l'ai déjà testé moi dans l'incubateur solopreneur. On a fait un live sur comment on construit ses premiers agents. Ça a extrêmement bien pris parce que ce que les gens veulent, c'est du concret. Donc en fait, ils voulaient savoir concrètement, c'est quoi nos agents ? On leur a dit quoi, ils font quoi pour nous ? Et donc ça, c'est dans mes projets de faire plus de cas comme ça. Peut-être vous donner aussi des modèles d'agents IA à utiliser pour votre activité. Mais moi, je ne suis que sur les freelancers et les solopreneurs. Donc voilà, j'aimerais bien faire ça, voire même un petit challenge qu'on se motive tous ensemble à se dire, allez, chacun, on crée un agent et à la fin, on voit lequel est le plus fonctionnel et tout. Ça nous donnera plein d'idées aussi. entre nous, parce que je suis d'accord avec toi, les cas d'usage génériques sur l'IA, c'est bien, mais c'est mieux qu'un pote freelance te dise, ah putain, je me suis créé un assistant qui fait mon pricing pour moi ou qui crée mes slides de présentation client quand j'envoie une propale et ça marche à tous les coups. Ça, c'est un assistant qu'on a envie d'avoir dans son équipe en freelance.

  • Speaker #0

    Le coup de la recommandation, ça marche toujours mieux. C'est vrai, le maître d'éléments dans le corbeau, on a fait un hackathon la semaine dernière en rassemblant les gens par petits groupes de disques comme on fait toujours avec Patch. et les gens sont repartis avec les yeux comme ça certains n'avaient jamais utilisé l'IA nous c'était avec l'Oweable donc c'était sur la création de sujets d'application il y a des gens qui arrivaient de rien du tout d'autres qui étaient plus expérimentés mais tout le monde est reparti avec le smile parce que c'était concret, c'est bluffant et c'était les mains dans le cambouis Deuxième question Flavie t'as parlé au tout début de Naval Ravikant de son livre, c'est une partie des bouquins que j'ai lus et qui sont effectivement géniaux euh... Je vous invite à le lire aussi. Est-ce que tu as un autre livre qui parle soit du fait de mettre à l'échelle comme ça tout ce que tu fais, soit un peu sur le futur et l'IA en général ?

  • Speaker #1

    Écoute, sur l'IA, pas trop. Attends, je réfléchis à ce que j'ai acheté récemment. Non, pas forcément. Mais ça bouge beaucoup, en fait. Donc, c'est plutôt on se forme sur le tas avec les nouveaux outils qui arrivent. Non, par contre, sur toujours l'idée d'entreprise solo, moi, j'y crois vraiment profondément. Les gens qui me disent, ouais, mais c'est nul d'être tout seul. Non, ce n'est pas du tout être tout seul. Ça n'a rien à voir. C'est une philosophie qui m'a énormément marquée. C'est Company of One. de Paul Jarvis où en fait il explique que c'est magnifique de pouvoir faire une entreprise qui a beaucoup de croissance en étant tranquille en fait, en étant tout seul sans devoir se transformer en manager et tout et je pense que s'il la réécrivait aujourd'hui, cette oeuvre il pourrait encore plus éloigner les limites du plafond de verre et tout ça, de tout ce qu'on peut faire en solo et en fait c'est le créatif qui a envie de rester créatif mais de faire son petit business tout ça, moi ça m'a beaucoup plu Et il questionne aussi la logique de croissance maximale. Et donc, parce qu'avant, quand il n'y avait pas l'IA, pour croître, passer des paliers, par exemple, pour faire 500 000 ou 1 million, j'aurais dû recruter 10 personnes. Ça m'aurait fait une vie merdique. J'aurais été tout le temps en réunion, en entretien de performance et tout, comme dans ma vie d'avant. Ce n'est pas du tout ce que je veux. Alors que par contre, avec des agents IA, peut-être que je peux avoir le même résultat, mais avec beaucoup moins de contraintes sur mon agenda, surtout de contraintes managériales.

  • Speaker #0

    génial Lisez-le. Il est trop bien. Et dernière question que j'ai pour clôturer cet épisode. Si on se revoit dans un an, je te réinvite. Et d'ailleurs, on peut prendre le rendez-vous. Tu penses qu'on en sera où avec ces histoires d'outils d'IA générative ? Ton agent IA, il sera comment ?

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que vu l'accélération, c'est quand même fou. Tu vois, il sera intégré partout. Peut-être que justement, il n'y aura pas besoin de passer par toutes ces phases de paramétrage. Parce qu'à mon avis, il y aura de plus en plus d'interfaçage entre un notion et machin. Pourquoi tu as besoin de répéter encore les trucs ? Tu vois, ça sera plus sensible, ça comprendra bien ce que tu veux prendre comme contexte. Donc oui, je pense que ça va être quasiment sans couture. Peut-être à mon avis dans un an. Après, il faut voir les prédictions, ça peut être complètement l'inverse. Mais je pense que ça va dans ce sens-là et que tout le monde l'utilisera aussi. Tu vois, moi je parle souvent aux salariés, ils me disent « j'ai pas le temps de lancer mon side business » . T'as pas le temps, t'as pas une heure par jour, tu peux pas gratter une heure par jour avec un clone de toi, il y a, c'est sûr que si. Donc voilà, j'espère en tout cas qu'on l'aura utilisé pour récupérer du temps, des points de vie. Moi c'est ce que je prône aussi, tu vois, l'escalabilité c'est ça, c'est gagner plus d'argent en faisant pareil, ou récupérer du temps en gagnant le même argent. Donc moi cette partie-là de ma vie elle est importante aussi, j'ai des enfants, tu vois je peux pas... scalé et je ne peux pas donner à une IA la responsabilité de s'occuper de mes enfants et d'ailleurs je ne voudrais pas mais tu vois l'IA ne me sert à rien pour aller les chercher, le tunnel du soir du matin, par contre dans mon travail elle me permet d'être un peu plus dispo quand c'est 17h30 et que je dois aller les chercher et ça je trouve ça cool quand même

  • Speaker #0

    Je suis à 200% avec toi et c'était l'origine de Patch de travailler sur l'essor des nouvelles technologies versus le nouvel équilibre vie pro-vie perso ça a été un peu galvaudé finalement ce concept Mais en fait, si on réfléchit un peu et que tout le monde commence à être un peu augmenté par l'IA, tout le monde a plus de temps, ce n'est pas juste pour faire de la technologie, c'est aussi pour récupérer du temps perso.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, moi, je crois beaucoup aux événements live, présentiels, au co-living. On avait déjà fait des co-living ensemble et tout. Et voilà, moi, je vais faire du surf aussi avec des potes solopreneurs. Et du coup, c'est ça, une vie sur-optimisée avec l'IA d'un côté pour gagner du temps. et de l'autre, l'utiliser ce temps pour ne pas péter des plombs et être connecté en permanence et donc vivre des trucs dans la vraie vie. Et tu vois, la beauté du live aussi, c'est quelque chose de différent qu'un podcast hyperscripté, dit devant un prompteur aussi. Donc, je pense qu'il ne faut pas opposer les deux visions. On peut très bien prompter d'un côté et justement récupérer du temps, de l'authenticité et de la rencontre dans la vraie vie de l'autre.

  • Speaker #0

    On va finir sur ces beaux mots et ce beau moment authentique, puisque c'est ça qui s'est passé aujourd'hui. Merci beaucoup, Flavie, d'être venue ici. Ça me fait ultra plaisir d'avoir fait ce premier épisode avec toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode de Super Agence jusqu'au bout. Si ça t'a plu, pense à le partager à une personne freelance ou curieuse de l'IA. Et pour soutenir le podcast, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast Super Agents

    00:04

  • Présentation de Flavie Prévot et de son parcours

    00:25

  • Transition de cadre à solopreneur et l'importance de l'IA

    02:34

  • Utilisation de l'IA dans la création de contenu

    04:25

  • Présentation de Dust et ses fonctionnalités

    06:08

  • Cas d'usage : création de contenu avec IA

    09:40

  • Discussion sur l'avenir des freelances et de l'IA

    13:34

  • Conseils pour les nouveaux solopreneurs

    33:05

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de l'IA

    38:43

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