- Niels ROLLAND
Bienvenue sur Super Agent, le podcast qui sort du tumulte de l'IA pour illustrer deux fois par mois un cas d'usage réel. Un indépendant et une indépendante racontent comment un outil a changé sa manière de bosser. Une histoire concrète, une leçon appliquée, le futur du travail incarné. Bon épisode.
- Tifany CLEMENCEAU
Salut. Salut Nils.
- Niels ROLLAND
Je suis ravi de te recevoir ce matin.
- Tifany CLEMENCEAU
Ravi d'être là.
- Niels ROLLAND
Et je te propose dans ce podcast qui est dédié au freelancing et à l'application de l'IA générative dans nos quotidiens, de démarrer par une petite présentation de qui tu es pour les gens qui ne te connaissent pas. Et puis après, de parler de manière très concrète comment on applique. En l'occurrence, on parlera de Dust aujourd'hui. On a déjà parlé de Dust dans le passé, mais on est ravis d'en reparler.
- Tifany CLEMENCEAU
Il mérite.
- Niels ROLLAND
Voilà, il mérite, tu as raison. Je te propose juste de te présenter toi, ton parcours, ce que tu as fait jusqu'ici et ce que tu fais en ce moment.
- Tifany CLEMENCEAU
Ouais, avec plaisir. Donc moi, je suis freelance depuis 4 ans. Avant, je n'étais pas du tout dans le marketing. J'ai eu une première vie salariée où j'étais manager. Et puis, Covid, tout ça. Donc, je me suis reconvertie par la rédaction SEO. D'abord, j'ai fait ça pendant un an, un an et demi. Ensuite, j'ai évolué plutôt vers du brand content. Donc, toujours dans l'écriture, plutôt newsletter, livres blancs, etc. Et puis, fin 2022, un client pour qui je faisais des articles de blog m'a dit « tiens, est-ce que tu peux écrire mes posts LinkedIn ? » Je lui ai dit « écoute, j'ai jamais fait, mais pourquoi pas, allons-y ! » Et c'est comme ça que je suis tombée dans le ghostwriting. Et donc ensuite, je me suis spécialisée vraiment sur accompagner les dirigeants à développer leur personal branding sur LinkedIn. Donc ça fait un peu plus de deux ans que je suis vraiment spécialisée là-dedans. Je fais aussi de la formation LinkedIn. Et de fil en aiguille, ces six derniers mois, on va dire, j'ai vraiment pris en main l'IA, notamment les agents IA. On en parlera tout au long de l'épisode. Et donc là, je suis en train d'amorcer un pivot plutôt pour accompagner les entreprises à implémenter l'IA, notamment via les agents. OK.
- Niels ROLLAND
Et tu fais ça toute seule ou avec ?
- Tifany CLEMENCEAU
Alors le pivot, là, c'est avec Melvin Duvaux. qui lui a un profil plutôt ingénieur. Moi, je suis un profil marketing sales. Et ça fait un an et demi, deux ans qu'on est plutôt bon potes business. On échange très régulièrement. Et puis là, nos planètes se sont un peu alignées. On avait tous les deux envie d'aller vers l'IA. Donc, on a commencé par lancer une newsletter. Ça fait deux, trois semaines. Et chaque semaine, du coup, on documente un cas d'usage avec un agent IA. Et puis, on verra où ça va nous mener.
- Niels ROLLAND
Je te posais cette question indiscrète parce que nous, on se connaît depuis peu. mais Melvin j'ai connu grâce à Patch dans des séjours il y a 3 ans je pense 2-3 ans et donc ça me fait sourire, plaisir de savoir que vous postez ensemble le monde est petit et c'est génial ce que je te propose c'est d'aller dans le vif du sujet assez vite en préparant cet épisode j'ai essayé de creuser avec toi des cas d'usage en fait le but c'est que les gens qui nous écoutent quel que soit leur niveau puissent comprendre ton expérience tout simplement ... et arrive en partant de cet épisode à se dire ok sur peut-être 4 usages qui m'a intéressé, moi aussi je vais prendre Dust ou autre outil dont on parlera aussi dans le futur et je le fais. Tu as parlé de Ghostwriting dans ta présentation et donc est-ce que tu utilises l'IA pour le Ghostwriting, pour reformuler un peu, et si oui comment, dans quel contexte d'abord et puis après qu'est-ce que tu fais pour que... Ça arrange ta vie ?
- Tifany CLEMENCEAU
Oui. Alors, je vais peut-être commencer par un petit disclaimer, peut-être pour les gens qui ne connaissent pas ce qu'est le ghostwriting. La valeur d'un ghostwriter, ce n'est pas la rédaction d'un post LinkedIn. Ça, c'est hyper important. Parce que du coup, oui, j'utilise l'IA avec mes clients. D'ailleurs, ils le savent. Et je pense que c'est important d'être transparent. Et du coup, la première réaction, souvent quand je rencontre des gens qui ne connaissent pas trop, ils me disent, mais du coup, tu utilises l'IA, et donc tu triches tes clients et tes pays pour rédiger. En fait, mes clients ne me payent pas pour édiger. Toute ma valeur, elle est déjà sur la stratégie. Je connais la plateforme, je connais la boîte de mon client et en fait, je me dis comment on génère du business sur LinkedIn avec la stratégie qu'on va déployer. Et ensuite, j'ai des rendez-vous chaque semaine avec mon client et le but, c'est de le faire parler, d'organiser ses idées, d'absorber aussi toute la charge mentale qu'il peut avoir via la création de contenu parce que mon client, il est dirigeant d'une entreprise, il n'est pas créateur de contenu. Donc, il n'a pas que ça à faire de gérer son LinkedIn. Et donc, le résultat qu'on peut voir de ça, c'est le post-LinkedIn. Mais on va dire 90% de mon travail, c'est avant la rédaction. Donc, ça, c'est important de le comprendre pour ensuite dire, OK, oui, j'utilise l'IA pour édiger, mais du coup, ma valeur n'est pas vraiment dans les phrases que je formule.
- Niels ROLLAND
C'est la partie immergée de l'iceberg.
- Tifany CLEMENCEAU
Exactement. Et donc, concrètement, pour une prestation de ghostwriting, comment ça se passe ? J'ai d'abord un premier assistant qui va me permettre de générer les idées de post-LinkedIn. Donc, chaque semaine, je l'ai dit, j'échange avec mon client, j'enregistre, c'est cool.
- Niels ROLLAND
C'est vraiment un truc comme ça.
- Tifany CLEMENCEAU
Ouais, exactement. J'utilise TLDV, mais en soi, il y en a plein. Et je pense qu'il faut juste choisir l'outil qui nous convient le mieux. Je récupère le transcript. de cet échange-là, je le mets dans mon petit assistant que j'ai créé sur Dest. Et cet assistant, il a du coup dans sa base de connaissances, déjà tout l'historique, la stratégie LinkedIn que j'ai créée pour mon client. Il a aussi le business du client, qui est sa cible, quels sont les piliers de la ligne éditoriale de mon client, etc. Enfin vraiment tout le contexte. Il a aussi mes bonnes pratiques LinkedIn. Ça, c'est hyper important. Ce n'est pas juste une IA comme ça. En fait, moi, j'ai vraiment théorisé toutes mes connaissances et mon expérience LinkedIn. Et donc, il sait, quand on a une stratégie de notoriété, il y a dix types de postes qui fonctionnent bien. Et donc, quand je vais lui dire, donne-moi des idées, il va aller piocher dans ce type de poste-là et combiner à la discussion que j'ai eue avec mon client. Il va me proposer, par exemple, trois idées de postes avec à chaque fois trois angles différents par idée. Ça, c'est un premier assistant.
- Niels ROLLAND
Ça te rend un doc, complètement, en sortie ? Enfin,
- Tifany CLEMENCEAU
la sortie, en gros, je suis dans une conversation. Ceux qui ne connaissent pas Dust, ça se présente un peu comme chat GPT. Et donc, je lui donne le transcript, il me sort les idées. Moi, je peux échanger avec lui en lui disant, à fine, peut-être, je sais qu'on a parlé de ça et j'aimerais plus creuser ce sujet-là.
- Niels ROLLAND
Donc là, tu es en conversation avec un agent.
- Tifany CLEMENCEAU
Et ensuite, quand je me dis, tiens, l'idée 1 avec l'angle 2, ça me plaît. Là, j'appelle dans la même conversation un autre assistant. qui lui est rédacteur. Et pareil, cet assistant-là, il a toutes les bonnes pratiques LinkedIn, mes templates de postes, comment on écrit une bonne accroche, une bonne conclusion, etc. Et il a aussi l'historique des postes de mon client, ce qui lui permet de rédiger dans le tone of voice du client selon vraiment les bonnes pratiques que moi, j'ai décidées. Parce que ceux qui ont essayé d'écrire des postes LinkedIn avec ChatGPT ont dû le voir. C'est nul. Et moi aussi, j'en étais là. Quand j'ai testé, je me suis dit, en fait, moi, je vais plus vite toute seule et donc ça ne sert à rien. Et en fait, le Game Changer, ça a été quand j'ai découvert les assistants, où vraiment, comme j'ai mis tout mon jus de cerveau dans l'assistant, il sort exactement ce que je veux. Au début, c'est bluffant parce que je me dis, putain, j'aurais vraiment pu écrire ça. Et donc, c'est assez incroyable. Donc, j'ai l'idée. Ensuite, j'ai le poste rédigé. Et pareil, je peux échanger en disant là, c'est un peu trop long, là, c'est trop court. Détaille un peu ça, reformule ça. Et in fine, j'ai un poste qui me convient. Et là, j'ai un troisième assistant qui va venir optimiser l'accroche. Parce que sur LinkedIn, 80% de la réussite du poste, c'est dans l'accroche. Donc, j'ai vraiment un assistant qui est dédié à ça. Et là, lui, il va me donner quatre accroches. Et moi, je vais pouvoir choisir. Et même d'ailleurs, si ça ne me convient pas, je peux lui dire, régénère encore quatre accroches, etc.
- Niels ROLLAND
J'ai quelques questions. Une des choses qu'on n'a pas faite, il y a des gens qui écoutent ce podcast qui vont déjà avoir effectivement la notion de ce qu'est Dust, de ce qu'est un agent, d'autres moins. Donc un agent a une capacité d'autonomie, de mémoire, de réalisation de tâches en autonomie. Donc c'est ce que Tiffany a été en train de nous expliquer. Mais est-ce qu'il y a comparé, c'est comme on parle un peu de chat GPT, qui est le truc le plus connu dans l'usage aussi, un GPT qui va être un peu fine-tuné, qui va être personnalisé et tout. peu à voir, peu approchée un peu de ce genre d'usage. Est-ce qu'il y a, grâce à Dust, soit, je demandais un peu de l'entrée de la sortie aussi, est-ce que tu vas au-delà de la mémoire et du knowledge, le pluguer avec d'autres outils ? Ou à ce stade-là, tu restes vraiment sur la partie conversationnelle de Dust ?
- Tifany CLEMENCEAU
Ouais, alors tu fais bien de préciser, pour moi, donc en gros, j'ai découvert les assistants avec les GPT personnalisés, donc j'ai commencé par ça, et je me suis dit, ah déjà, c'est pas mal, mais je ne l'utilisais pas pour rédiger des postes, parce que je trouvais que c'était Pas ouf même avec un GPT personnalisé. Et puis, vraiment rapidement après, j'ai découvert Dust. Ce qui a été game changer, c'est que 1 sur Dust, tu peux choisir l'IA sur laquelle va tourner ton assistant. Donc, chez GPT, ou Claude, ou Gemini, etc. Et Claude est vraiment, vraiment meilleur sur tout ce qui est rédaction. Franchement, c'est le jour et la nuit. Donc, tous mes assistants quasiment tournent sur Claude. Ça, c'est la première chose. Deuxième chose, on peut brancher une base de connaissances, on peut brancher des outils, donc ça fait une base de connaissances dynamique. À l'inverse des GPT où tu vas importer des docs, là j'ai soit Notion, soit Google Drive de connecté. Et donc, en fait, tout l'historique des postes de mon client, que j'écris en général sur Notion, c'est à jour constamment, en fait. Dès qu'il y a un poste qui est écrit, voilà. Exactement. La base de connaissances est à jour. Exactement. Donc ça, c'est deux choses qui sont Game Changers. Et la troisième, c'est de pouvoir utiliser les assistants dans la même conversation. Donc là, tout le workflow que j'ai décrit, en gros, je travaille avec... Je n'ai pas besoin de copier-coller dans un autre GPT. Et ça, c'est un gain de temps.
- Niels ROLLAND
et du coup en fait chaque assistant a le contexte de la conversation précédente c'est vraiment une équipe qui travaille ensemble et donc ça ça permet d'avoir des résultats et ça change tout et sur ce cas d'usage là quand je t'entends il y a un truc qui vient aussi c'est est-ce que ou comment si t'as plusieurs clients du coup le fait d'avoir tu vois d'utiliser ton chaîne ou ton drive du coup tu peux peut-être faire plusieurs dossiers enfin tu vois j'essaie de penser à ce que les gens se posent comme question en gros ce workflow j'ai donc trois assistants
- Tifany CLEMENCEAU
Et les deux premiers, donc génération d'idées et rédacteur, j'ai des assistants personnalisés par client. Ça, c'est hyper important parce qu'ils ont besoin d'avoir le contexte de chaque client, le tone of voice de chaque client pour être pertinent. Ensuite, l'optimisateur d'accroche, lui, c'est un générique, puisque son job, c'est juste de faire une accroche sur un poste que tu lui donnes. Et un quatrième que j'ai, et je viens d'y penser, j'ai aussi un... Un assistant par client qui va être un peu sur la stratégie et qui va m'aider notamment à faire les reportings mensuels. Donc en gros, chaque premier ou deux du mois, je lui donne les stats du mois précédent. Et il est programmé pour me poser quelques questions. C'est quoi le top 3 des postes, le flop 3 ? Il m'aide un peu à réfléchir en me disant pourquoi ce poste a fonctionné, pourquoi pas, etc. Et on sort ensemble un rapport. enfin rapport c'est pas non plus 10 pages mais quelque chose qui fait une page où je dis à mon client voilà ce qui a bien fonctionné on a abordé telle et telle idée il faut capitaliser dessus là on a essayé ça, ça a pas marché peut-être qu'on peut avoir un autre angle donc c'est déjà quelque chose que je faisais avant évidemment mais d'avoir l'assistant ça me permet 1 de le faire plus vite, d'avoir un rendu plus pro aussi parce qu'il va me le mettre en page directe et tout et de voir des angles morts parce que en fait pareil dans sa base de connaissances il a ... tous les rapports des mois précédents. Et peut-être qu'il va penser à un truc, on s'est dit il y a six mois, et que moi, j'ai zappé parce que je n'ai qu'un cerveau. Et lui, il a vraiment tout l'historique.
- Niels ROLLAND
Ok, hyper clair. Et alors, j'ai encore, ça me fait bien avoir eu plein de questions, mais dans ce côté itération avec le client, il y a aussi une itération peut-être avec tes assistants. Oui, complètement. Tu as des rapports qui sont faits. Comment ça itère avec ton agent bust ? Comment tu fais ? Et peut-être même dans cette question-là, au départ, quand tu as conçu ton agent, est-ce que tu as besoin de prompter ? Si oui, comment tu fais ? Tu vas expliquer un peu le début et après l'itération.
- Tifany CLEMENCEAU
Oui, alors il y a une première phase de déjà mettre à plat son process. En gros, quand je délivre une prestation de ghostwriting, qu'est-ce que je fais pour passer de A à Z ? Donc là, simple, tu fais des bullet points sur un ocean ou moi, j'aime bien faire des cartographies. Donc, j'utilise l'outil mural, par exemple, pour faire des petites cases avec des flèches. Mais ce n'est pas nécessaire. Mais pour les personnes qui sont plus visuelles, ça peut aider. Et ensuite, je me dis, quelles sont les tâches répétitives que je fais dans ce process là ? Et à chaque tâche répétitive, je peux mettre un agent, en gros. Et l'idée, c'est de se dire, du coup, qu'est-ce que je fais pour essayer de théoriser un petit peu cette tâche là ? pour créer mon agent. Donc, dans la génération d'idées, en fait, avant d'utiliser l'IA, qu'est-ce que je faisais ? Je réécoutais le call avec mon client et je prenais des notes, en mode, là, on a parlé de ça, et j'écrivais ce qu'il disait. Et ensuite, je faisais un peu du copywriting, c'est-à-dire, je mettais en forme, avec des jolis mots, des jolies tournures, etc. Et donc, quand j'ai créé mon agent, je lui ai donné la première fois un transcript d'un call avec un client. D'ailleurs, je n'ai pas donné à un agent, J'ai donné à Claude, en gros, IA généraliste. en lui disant « Je suis Ghostwriter, mon travail c'est d'écrire des posts LinkedIn pour des clients. Ça part d'une discussion avec mon client, voici la transcription, et je voudrais que tu m'aides à extraire les idées de posts LinkedIn dont on a parlé. » Et là, il m'a sorti une première réponse, et j'échange avec lui en disant « Ok, c'est intéressant. Maintenant, est-ce que tu peux me donner trois angles de posts LinkedIn par rapport à ces idées ? » petites abortions violentes. Ouais, exactement. J'ai commencé à la main, j'ai découvert des trucs et c'est là où tu te dis « Waouh, j'ai réussi à faire ça, c'est fou ! » Et une fois que j'avais un résultat que je jugeais satisfaisant, en général, je lui demande de... de récapituler la méthode qu'on a utilisée pour arriver à ce résultat. Donc là, classiquement, il me sort étape 1, on a fait ça, etc. Et ensuite, j'ai un assistant qui s'appelle Prompt Writer, qui a un template dans Dust. Donc, ça va juste à le dupliquer, très facile. Et le job de cet assistant, c'est d'écrire des promptes. Et donc, dans cette même conversation, où j'ai fait tout ce travail de théorisation un peu avec Claude, ensuite, je lui ai demandé de me récapituler la méthode. je vais appeler Prompt Writer et lui dire, voilà, ci-dessus, il y a une méthode de travail. Je veux créer un assistant pour générer des idées à partir d'un transcript de call et créer un prompt. Là, il a écrit le prompt. Je peux itérer un peu en disant, je voudrais plutôt que ce soit comme ça, comme ça, notamment sur le rendu, par exemple. Est-ce que je veux que ce soit sous forme de bullet point, sous forme de tableau, ce genre de choses ? Et ensuite, je crée mon agent et j'essaye l'agent. Et sur les premières conversations, En général, il faut modifier quelques trucs, quelques itérations. On modifie le prompt et voilà, après, ça roule.
- Niels ROLLAND
Et ensuite, sur la partie itération, une fois que tu as tes bilans, les posts LinkedIn avec les datas chaque mois, est-ce que là, à chaque fois, tu itères un peu ou ce n'est pas forcément nécessaire ? Le truc roule ?
- Tifany CLEMENCEAU
Pareil. En fait, il y a vraiment une phase d'itération sur les toutes premières fois où j'utilise l'agent. Et en général, ça roule. Après, ça peut m'arriver, tu vois, après deux, trois mois, de me dire, en fait, j'ai ajouté ça, j'ai changé ça et du coup, je vais mettre à jour l'agent. aussi parce que je pense que ça fait partie du job du freelance, de toujours chercher à améliorer son service. Et en utilisant l'IA, du coup, je me suis dégagée du temps. Donc, je peux faire plus de choses, plus qu'Ali, etc. Et ça me donne des idées aussi. Et donc, l'idée, c'est... Avant, j'avais un rapport, c'était juste des bullet points. Après, ça a été un peu plus structuré. Et puis maintenant, il me fait parfois des graphiques. Et en fait, l'idée, c'est de se dire comment on peut... aller encore plus loin pour la satisfaction du client.
- Niels ROLLAND
Bon, la question sous-jacente, c'était de savoir est-ce qu'il valait mieux remettre aux questions l'IA ou l'humain ? C'était une question philosophique. Ouais. J'arrête de t'embêter. Le deuxième cas d'usage que je voulais évoquer avec toi, c'est pour prendre une leçon, parce qu'on tourne un podcast aujourd'hui, mais j'utilise un peu l'IA, mais je n'ai pas un agent de dust qui le fait. Il me semble que... Ah ouais,
- Tifany CLEMENCEAU
t'as pas ?
- Niels ROLLAND
Non.
- Tifany CLEMENCEAU
Ok. Après notre conversation, tu vas créer tes agents.
- Niels ROLLAND
Exactement, tu vois, c'est comme ça que ça se passe. Et donc, je serais curieux de ton cas d'usage sur la partie podcast et de nous expliquer comment tu fais pareil sur un contexte avec toutes les étapes que tu as.
- Tifany CLEMENCEAU
Alors, pour contexte, j'ai un podcast à moi perso qui s'appelle Coulisses de Marc Perso, où j'interview des dirigeants. C'est un podcast qui n'est qu'audio. En vrai, je ne passe pas non plus énormément de temps à le développer et tout. Et je pense que l'usage qui est... Le cas que je peux t'expliquer qui est plus intéressant, c'est celui de mon client. Je produis le podcast d'un de mes clients que j'accompagne aussi sur LinkedIn. Et là, on est sur de la vidéo, donc beaucoup plus conséquent. Et donc, en gros, mon travail, c'est préparer les épisodes. Donc, recherche sur l'invité, trame d'interview. Je donne ça à mon client. Je lui écris un mail avec « Voilà qui est l'invité, les infos sur l'invité. Voilà la trame d'interview. » Lui, il va en studio, il enregistre l'épisode. Et à l'issue, moi je récupère le pré-montage qui est fait par le studio et je dois faire toute la partie post-prod, donc c'est-à-dire titre, description, Spotify et YouTube, chapitrage horodaté, sélectionner des extraits pour le teaser et la partie intro qu'on met sur les 30 secondes au début de l'épisode, et puis création d'un ou même deux posts LinkedIn qui vont promouvoir cet épisode-là. Et on pourrait même aller plus loin, on ne le fait pas, mais on pourrait penser à recycler en newsletter, en article de blog, etc. Et la dernière chose, c'est que je fais des shorts, mais les shorts, je n'utilise pas mon assistant, j'utilise un outil qui s'appelle Opus Clip, classique, qui marche très très bien. Donc dans tout ce process, j'ai plusieurs assistants. D'abord un premier qui est là pour préparer l'épisode. Donc comment j'ai fait ? Concrètement, un peu le même principe qu'avant, donc j'ai fait avec Claude. Voilà, je suis productrice d'un podcast, le podcast c'est ça, ça, ça, le client c'est ça, ça, ça, voilà la ligne éditoriale, etc. Et du coup, je veux créer un assistant pour m'aider à préparer les épisodes. Donc je l'ai fait une première fois comme ça à la main. J'ai dit, fais des recherches sur un tel qui est le prochain invité. Et j'ai discuté au début, j'avais un problème sur les sources, il ne me donnait pas les sources. Ou alors il inventait des URL. Ça c'est un truc, ouais, en fait... Si on demande à Dust d'écrire les URL, il invente. Il faut plutôt lui dire...
- Niels ROLLAND
En soi, c'est le LLM qui invente.
- Tifany CLEMENCEAU
Oui, c'est le LLM qui invente. Il faut plutôt lui dire « cite tes sources au format Markdown » . Et du coup, là, ça fonctionne. Mais c'est un petit truc à savoir. Donc voilà, j'ai itéré un peu sur le format de rendu. Je dis, je veux en bullet point, je veux première partie parcours professionnel de la personne, deuxième partie, c'est quoi son expertise actuelle, et troisième partie, par rapport à la ligne éditoriale du podcast, qu'est-ce qui serait cohérent pour l'épisode, en fait, sur quel angle j'attaque l'interview. Ensuite, j'ai créé des modèles de trame d'interviews sur la base de... On avait fait peut-être 15 épisodes avant que je commence à utiliser l'IA. Du coup, j'ai identifié 3-4 épisodes qui étaient, selon moi, vraiment des bons modèles. En gros, l'interview, c'était vraiment bien passé, c'était bien structuré et tout. Donc pareil, j'ai donné les transcripts des épisodes. J'ai dit à Claude, contexte... Voilà, en gros, analyse ces transcripts, ce sont des interviews de podcast. Sors-moi une trame qui soit un peu un template, des questions un peu type. Et j'ai du coup deux trames d'interview puisqu'on a deux styles d'épisodes dans le podcast. Et donc ensuite j'ai créé un assistant qui a pour consigne de, quand je lui dis je vais préparer un nouvel épisode, l'invité c'est un tel. Il me fait d'abord des recherches sur l'invité, il me donne. Une fois que je lui dis ok, ça me plaît. Maintenant, propose-moi une trame d'interview. Il me dit, OK, est-ce que tu veux la trame 1 ou la trame 2 ? Et même, il va plus loin, sans que je lui ai dit. Il me dit, je pense que pour cet invité, cette trame serait pertinente. Et donc là, moi, je valide ou pas. Et ensuite, du coup, il prend le modèle qui est de base des questions généralistes et il les personnalise par rapport aux recherches qu'il a fait sur l'invité avant.
- Niels ROLLAND
Voilà, on sent vraiment, pour reprendre aussi pour les gens qui nous écoutent, le côté autonomie. « remplacement » d'un collaborateur qu'on n'a pas quand on est indep. Et tu prends le sujet.
- Tifany CLEMENCEAU
Complètement. Mais en plus, moi, en l'occurrence, je le fais pour un de mes clients. C'est le CEO d'une startup. Ils sont une vingtaine. Donc, en fait, il a une équipe. Il a du marketing. Et même moi, je fais partie de son équipe, du coup. Mais en fait, il y a un sujet de budget. Ça coûte quand même de produire un épisode de podcast. Je pense qu'on est autour d'entre 500 et 600 euros par épisode. Et si, en fait, je devais passer vraiment beaucoup de temps à faire toutes les recherches et tout, à un moment, ce n'est pas possible. En fait, il faut rentrer dans ses frais. Donc, encore une fois, ça m'a permis d'augmenter la qualité de ce qui est produit. Parce qu'avant d'avoir les assistants, en fait, je faisais peu de recherches. En gros, j'allais sur le profil LinkedIn de la personne, tu vois. Et si elle avait des postes, et si je voyais un article de presse, ben, c'était bien. Oui,
- Niels ROLLAND
ils cherchent tout,
- Tifany CLEMENCEAU
quoi. Exactement. Et en fait, du coup, ça reposait aussi beaucoup sur mon client qui devait connaître un peu les gens. Alors au début, c'était facile parce que c'était un peu son écosystème, son premier réseau. Mais après, plus tu développes ton podcast, plus tu vas chercher des gens que tu ne connais pas forcément. Et donc, le fait d'avoir cet assistant qui fait vraiment des recherches exhaustives, ça te donne des angles que tu n'aurais pas vus. Ça permet d'avoir une discussion avec l'invité qui est plus profonde parce que tu t'appuies sur des recherches. Donc, on augmente la qualité de ce qui est produit.
- Niels ROLLAND
Et donc là, Dust fait l'entièreté du process sur le podcast.
- Tifany CLEMENCEAU
Sur la prépa, ouais. Alors, je fais avec lui. Ça, c'est important. Parce que souvent, quand tu parles à des gens d'assistants ou d'agents qui ne sont pas familiers, ils se disent, en fait, le truc va tout faire pour moi et j'automatise. Non, ce n'est pas de l'automatisation. On est vraiment sur... Un assistant. J'aime bien ce terme-là parce que en fait, il est là pour assister le travail de l'humain. Et du coup, je travaille avec lui et il ne fait pas tout seul. Parce que...
- Niels ROLLAND
Oui,
- Tifany CLEMENCEAU
ça marche très fort. Mais c'est important, je pense, de le préciser pour les gens qui ne sont pas encore familiers avec ça.
- Niels ROLLAND
J'ai une conviction là-dessus qui est, en début d'année, c'est le nom du podcast. Je me suis amusé à trouver un nom qui s'appelle Super Agent. Non, du podcast. Très bien. Et ce podcast s'appelle comme ça parce que, vous savez, elle a sorti ce truc à 20 000 dollars par mois en début d'année, en disant qu'elle allait replacer l'humain. Mais en tout cas, jusqu'à preuve du contraire, même les personnes que je connais qui maîtrisent le mieux l'IA en tant qu'indépendante, il y a toujours quelqu'un à côté. Donc le super agent, c'est l'humain plus l'IA.
- Tifany CLEMENCEAU
Oui, clairement. Je suis convaincue que l'IA ne va pas remplacer les humains. Alors, je mets des pincettes parce que ça va tellement vite que... Peut-être que dans cinq ans, mais en tout cas, aujourd'hui, et même, en vrai, je ne vois pas le futur vraiment à remplacer totalement les humains. Par contre, je pense qu'en tant qu'indépendant, même d'ailleurs les salariés, etc., mais là, on parle vraiment des indés. Je pense que potentiellement, un indépendant qui n'utilise pas l'IA dans les années qui viennent sera remplacé par un indépendant qui l'utilise. Et donc, c'est pour ça qu'il faut prendre les outils en main, à son rythme, voir comment je peux intégrer un premier assistant dans mon travail, etc. Et vraiment, je faisais partie de ces personnes qui se disaient « non mais moi l'IA, ça me ralentit, ce que fait ChatGPT, c'est nul, etc. » Et en fait, quand je m'y suis vraiment intéressée et que j'ai pris le temps, c'est une réalité. Oui, il faut passer du temps dessus. Quand tu commences les premières fois, tu ne sais pas trop où tu vas. Mais c'est important d'avoir ce moment de truc de j'essaye et puis on verra bien. Et ça améliore la qualité de ce que je rends. Ça me permet de faire encore plus l'extra mile. Ça me permet d'être plus créative aussi. Il y a un vrai sujet sur ça. Est-ce que l'IA...
- Niels ROLLAND
Parce que tu as plus d'espace.
- Tifany CLEMENCEAU
Ouais. Et puis, ça te permet de voir des angles morts. Souvent, tu vois la newsletter qu'on a créée avec Melvin, du coup on a un peu brainstormé sur quelle est la ligne éditoriale, le tone of voice et tout. Je pense que, et c'est mon travail du coup de faire ça, on a trouvé un premier truc et je pense que probablement, je me serais arrêtée à ça et je me serais dit « c'est cool » . Et en fait on a tout challengé avec Lya, et de fil en aiguille on a tiré, tiré et on s'est dit « ah mais ça c'est génial » et en fait on a développé un concept qui est assez approfondi.
- Niels ROLLAND
plus profond que si vous aviez juste une discussion tous les deux.
- Tifany CLEMENCEAU
Exactement.
- Niels ROLLAND
Qui n'empêche pas une discussion tous les deux.
- Tifany CLEMENCEAU
Ah oui, oui, totalement. En fait, on était trois. On avait Claude et nous deux quoi. Ouais.
- Niels ROLLAND
Bon, je voulais parler d'un troisième cas d'usage et qui me parle de formation commerciale. Et puis c'est quand même, c'est la base. Et puis probablement dans l'auditoire, tout le monde n'a pas de podcast aussi. Donc il y a des cas d'usage plus ou moins niche dans l'auditoire. Et on a parlé d'un troisième cas d'usage en préparant qui est donc la préparation d'une. proposition commerciale. Là, je pense que ça va parler à beaucoup de monde.
- Tifany CLEMENCEAU
Tu les finances normalement, on passe par cette étape.
- Niels ROLLAND
Donc, curieux aussi d'avoir un cas ce cas-là. Comment tu l'as fait ? Même méthodeau un peu ? Ouais.
- Tifany CLEMENCEAU
Alors, mon process de vente aujourd'hui, ça se découpe en un premier col découverte où l'idée, c'est de faire parler le prospect sur son besoin, son business, etc., que je comprenne bien. Et à l'issue, je prépare une proposition commerciale moi de mon côté. Et étape 2, on se revoit sur un call et je lui présente la proposition commerciale, qui est en gros la solution à son problème. Avant, je faisais comment ? J'enregistrais le call, ça fait quand même longtemps, et je me repassais le call. Du coup, j'avais un template sur Canva de slide, et je complétais avec ces mots le template, et je choisissais parmi mes 2-3 offres, celle qui correspond. Et j'ajoutais aussi un cas client qui... correspondait à la situation du prospect. Aujourd'hui, du coup, j'ai un assistant qui me permet de faire... Je lui donne la transcription du call découverte. Il me fait un résumé selon un template qui correspond déjà plus ou moins à la proposition commerciale. Donc vraiment, avec les mots du prospect, quels sont les besoins, quelles ont été ses questions, ses objections, comment moi j'y ai répondu, etc. Et dans sa base de connaissances, du coup, il a... Un template de proposition commerciale, il a toutes les infos sur mon business, mes offres, etc.
- Niels ROLLAND
Ton template, je te coupe un peu pour aller dans les détails, ton template, il est sur quoi ? C'est un Google Slice ?
- Tifany CLEMENCEAU
C'est un Google Doc.
- Niels ROLLAND
Google Doc,
- Tifany CLEMENCEAU
ok. Vraiment, c'est en gros des parties.
- Niels ROLLAND
Là encore, tu as une intégration de la suite Google avec Dust qui te permet d'aller piocher dans ton workspace de Google et d'utiliser un template. Oui,
- Tifany CLEMENCEAU
exactement. Exactement, c'est ça. Et donc, un truc qui est important de dire, c'est que dans la base de connaissances de Dest, il ne faut mettre que du texte. Si on met un PDF, par exemple, l'assistant n'est pas capable d'aller lire le PDF dans la base de connaissances. Il est capable de le lire si tu le mets en pièce jointe dans une conversation, ce qui n'est pas la même chose.
- Niels ROLLAND
Quand il va chercher en intégration, en API, entre guillemets. Exactement.
- Tifany CLEMENCEAU
Et c'est pour ça que mon template, du coup, est au format Google Docs. Et donc, le process de l'assistant, un, il lit le transcript, il me fait un premier résumé. Moi, je lui dis « je suis d'accord avec ce résumé » ou alors « je me souviens que le prospect a parlé de ça, je voudrais vraiment qu'on insiste sur ça parce que je pense qu'il y a ce côté humain de dire « j'ai ressenti que c'était important pour le prospect ce point-là » . Donc là, moi, je vais intervenir là-dessus. Et ensuite, une fois que j'ai validé ça, il va du coup créer la proposition commerciale sur la base de mon template au format texte. Du coup, là, j'y terre un peu avec lui en disant, en fait, j'ai envie de lui faire moins 10% sur mon offre parce qu'on a parlé d'un engagement six mois, par exemple. Ensuite, il choisit aussi le cas client. Donc, j'ai pareil en Google Doc, ma bibliothèque de cas clients et en fonction du prospect. de son profil, il va se dire que ce cas client est pertinent parce que l'entreprise ressemble au prospect. Et du coup, une fois que j'ai ma proposition commerciale au format texte, je la copie-colle dans Gamma, qui est une autre IA spécialisée pour faire des slides. Et là, je fais mes slides. Et là, c'est incroyable. On appuie sur un bouton et c'est magique à voir la première fois qu'on l'utilise.
- Niels ROLLAND
Tu n'utilises que Gamma ou après tu remets dans Google Slides et tu...
- Tifany CLEMENCEAU
J'utilise que Gamma. Et en vrai, on peut personnaliser. Alors, c'est un peu limité, mais en vrai, je ne suis pas graphiste. Donc, en fait, le truc, il faut juste que ça soit clean, tu vois. Peut-être qu'en effet, si tu es graphiste, directeur artistique et tout, tu as besoin d'avoir un truc un peu plus travaillé. Moi, c'est juste un truc qui soit pro, quoi.
- Niels ROLLAND
Après, tu exportes en PDF et tu n'en veux pas un mail ?
- Tifany CLEMENCEAU
Non, je présente. Du coup, j'ai un deuxième call où je lui présente les slides et donc Gamma a la fonctionnalité, comme Google Slides ou Canva, de faire le diaporama. Voilà, donc je fais ça. Et ensuite, effectivement, j'exporte, j'envoie par mail à la suite du call. Voilà, et ça, c'est magique. Et je pense que je suis passé, tu vois, de peut-être trois heures sur une propos à 30 minutes. C'est incroyable.
- Niels ROLLAND
Les deux heures et demie sont là pour aller faire de la prospection. C'est dément. Je rejoins largement sur ce côté-là où, en plus, moi, ça me concerne aussi.
- Tifany CLEMENCEAU
Et puis, vraiment, tu vois, il faut se poser la question. Est-ce que j'ai une valeur à, tu vois, écrire ce que le prospect m'a dit, etc. ? En fait, non. moi ma valeur elle est sur en fait je pense que cette offre c'est la bonne et en fait mon assistant me fait déjà une proposition mais quand même c'est moi qui lui dis bah en fait on va faire ça ça ça et ensuite faire des slides enfin moi j'ai zéro valeur ajoutée on est d'accord pour non plus moi génial merci Tiffany j'adore
- Niels ROLLAND
ces quatre usages concrets j'espère que les gens qui nous écoutent là peuvent en profiter Dust avec c'est le deuxième épisode qu'on fait sur Dust il sera moins vite ce sera pas le dernier ouais il y a tellement tellement
- Tifany CLEMENCEAU
En plus, ils sont français, donc c'est un plaisir aussi de les mettre en avant.
- Niels ROLLAND
Ils sont français.
- Tifany CLEMENCEAU
Et l'outil est juste incroyable.
- Niels ROLLAND
Et au-delà de Dust, puisque tu es quand même complètement fan d'IA, ta vision, même si elle peut être aussi dans le présent, mais aujourd'hui, qu'est-ce que ça veut dire d'être indépendant avec l'IA aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu vois dans cette espèce d'énorme tumulte énergique qu'il y a autour du sujet en ce moment ?
- Tifany CLEMENCEAU
Comme je disais, je pense qu'on n'a pas le choix que de... prendre en main l'IA quand on est indé ou pas, d'ailleurs, quand on travaille dans le digital, en fait, je pense. Et je vois un peu deux grandes familles, on va dire, dans les indépendants qui commencent à se dessiner. Il y a ceux qui, comme moi, sont hyper enthousiastes et adoptent le truc. Et entre nous, c'est vraiment... Il y a une très belle émulsion, je pense. Et de l'autre côté, il y en a qui sont assez réfractaires. Et je pense que ceux-là, c'est plus parce qu'ils n'ont pas testé, ils ne comprennent pas encore comment ça peut les aider à faire mieux, en fait, meilleure qualité, dégager du temps sur des tâches à faible valeur ajoutée. Et donc, ils le voient peut-être comme une menace, mais vraiment, moi, je suis convaincue qu'on ne va pas remplacer nos jobs. Enfin, le métier de ghostwriter, c'est un des premiers, où quand les premières IA sont arrivées, tout le monde a dit, c'est bon, les ghostwriters sont morts. Non, je ne pense pas. Et quand je vois, en fait, si on sait vraiment ce que c'est le métier de ghostwriter, on sait que les ghosts ne disparaîtront pas, parce que concrètement le problème qu'on résout chez notre client c'est pas de rédiger, c'est pas de formuler des phrases et comme un graphiste t'as un bon exemple, j'ai essayé de faire un logo avec ChatGPT j'ai jamais réussi parce que j'ai pas la compétence de base de graphisme en fait donc je sais pas quoi lui demander, je sais pas ce que je veux je sais pas comment lui formuler les choses et donc j'arrive à rien et je suis sûre qu'il y a plein de graphistes qui eux utilisent l'IA et arrivent à faire des trucs de ouf tu vois Oui,
- Niels ROLLAND
c'est ici. C'est toujours la question du métier, de l'expertise. Et c'est ce qu'on disait tout à l'heure, super agent, agent double, l'IA plus l'humain, et c'est ça le bon résultat.
- Tifany CLEMENCEAU
Je pense que pour avoir un résultat vraiment dingue, il te faut deux choses. Un, la compétence corps, l'expertise de ce pourquoi tu l'utilises. Et deux, comprendre l'IA, le prompting. Mais même en soi, tu n'as pas besoin de former à écrire des promptes. Il y a des agents qui font ça très bien. Donc, il faut juste comprendre comment ça fonctionne en gros.
- Niels ROLLAND
C'est génial. Et tu as commencé à nous le dire aujourd'hui, donc j'espère que ça donnera des débuts de vocation. Et sinon, vous pouvez suivre Tiffany et tu vas nous dire où, comment.
- Tifany CLEMENCEAU
Ouais, écoute, sur LinkedIn, Tiffany Clemenceau, c'est le réseau où je partage le plus. Et puis, la newsletter s'appelle Préambule sur Substack. Je te donnerai le lien. J'ai essayé,
- Niels ROLLAND
je le mettrai en description.
- Tifany CLEMENCEAU
Trop bien. On publie une fois par semaine. Voilà,
- Niels ROLLAND
donc avec Melvin, ce qu'on disait en introduction, c'est votre news finalement du moment.
- Tifany CLEMENCEAU
Exactement.
- Niels ROLLAND
Et bravo, félicitations et longue vie à Préambule.
- Tifany CLEMENCEAU
Merci.
- Niels ROLLAND
Merci Tiffany. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode de Super Agence jusqu'au bout. Si ça t'a plu, pense à le partager à une personne freelance ou curieuse de l'IA. Et pour soutenir le podcast, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. A très vite !