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SUR MON CHEMIN

Episode 11 : I MAY DESTROY YOU

Episode 11 : I MAY DESTROY YOU

06min |11/03/2025
Play
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06min |11/03/2025
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Description

Là où l’agression se*xuelle est, hélas, trop souvent utilisée au cinéma comme un ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance.

Loin d’en faire un simple prétexte pour susciter l’émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. 

C’est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, un symbole d’une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences se*xuelles.

I May Destroy You est un ovni télévisuel qui, en à peine douze épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. 

A bientôt sur mon chemin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Arnaud, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sur mon chemin. Aujourd'hui, je souhaitais vous parler d'une série qui, à mes yeux, a initié une révolution discrète au moment même où le monde se refermait sur lui-même. I May Destroy You. Pour planter le décor, replongeons-nous brièvement dans l'année 2020. La diffusion de I May Destroy You coïncide avec l'une des périodes les plus incertaines de notre histoire réelle. récentes, marquées par la pandémie de Covid-19 et les multiples morts et confinements qui ont ébranlé l'ensemble de la planète. Alors que la tension du public était principalement tournée vers les informations alarmantes, la série s'est frayée un chemin dans cette actualité sombre. Dans cet environnement saturé, elle a su trouver son public et créer une onde de choc. Un choc discret, certes, mais dont la puissance n'a pas tardé à faire écho auprès des spectateurs et des critiques. Au centre de ce projet, il y a la plume et les visions d'une artiste exceptionnelle, Michaela Coel. Originaire de Londres, cette scénariste, réalisatrice et actrice est connue pour avoir donné naissance à la série Schwingum, qui explorait déjà avec humour les affres de la sexualité et de la religion dans les quartiers populaires britanniques. Dans I May Destroy You, elle poursuit et approfondit son exploration des questions d'identité, de sexualité et de consentement, tout en développant son style franc et audacieux. En France, la série est apparue au moment où les mesures de confinement commençaient à s'assurer. Nous étions alors nombreux à aspirer à un souffle de liberté tout en étant encore scotché à nos écrans. Au-delà de son contexte de sortie, I May Destroy You se distingue en l'interrogeant frontalement des thématiques essentielles. Le consentement, la culture du viol, les agressions sexuelles. Elle nous montre que les questions de respect du corps et de la volonté d'autrui ne concernent pas seulement un certain type de personne, mais bien tout à chacun, quelle que soit son orientation sexuelle. La série rappelle aussi que la violence peut survenir dans des situations très banales, invitant à recourir à des situations de violence. considérer la notion de consentement au quotidien. Le propos résonne ainsi auprès d'un public bien plus large que celui auquel on aurait pu s'attendre. Il serait réducteur de se limiter à la seule performance de Michaela Coel, tant le casting de I May Destroy You se révèle remarquable. Parmi les acteurs secondaires, on retrouve... par exemple. Weru Shopia, qui incarne une fidèle amie, Terry, elle est notamment apparue dans la série Inside No. 9. Papa et Siedou, interprète Kwame, certains spectateurs le reconnaîtront pour son rôle dans Gang of London, où il campe un personnage tout aussi complexe, et plus récemment dans The Lazarus Project. Harriet Webb, ou encore Stephen Wright, se distinguent également par leur engagement et la justesse de leur jeu, fort de leur expérience dans d'autres fictions télévisées et productions théâtrales. Tous contribuent à cette dynamique de groupe qui confère à la série sa sa singulière authenticité. Autre aspect marquant, la diversité revendiquée par la série. Des origines ethniques variées, des identités plurielles, une fluidité dans les représentations amoureuses et sexuelles. Tous ces éléments tissent la richesse d'un univers où chacun peut se reconnaître et se sentir concerné. Michaela Coel, entourée d'une équipe à son image, démontre que la diversité, loin d'être un simple argument marketing, peut et doit être un moteur de création. Cela se ressent dans la façon dont la caméra capte les ambiances londoniennes et dans l'importance accordée aux personnages dits secondaires, mais dont l'histoire est traitée avec un soin égal à celui réservé à l'héroïne. Il serait faux d'imaginer qu'Aimé Destroy You ne repose que sur des sujets sombres. Malgré la violence et la douleur qu'elle dépeint, la série est émaillée par des moments cocasses, d'éclats de rire et d'instants de complicité. C'est aussi ce qui la rend profondément humaine et universelle. Il ne s'agit donc pas simplement de dresser un tableau anxiogène, mais d'en extraire une lumière, une force, permettant aux victimes aux témoins et à tous ceux qui sont concernés, directement ou non, de renouer avec un sentiment d'espoir. Ces 12 épisodes constituent un véritable électrochoc, particulièrement pour la communauté queer, directement visée par des agressions dont on parle trop peu dans les médias. Plus largement, la série œuvre activement pour la reconnaissance des victimes, en mettant en avant des témoignages et des vécus souvent ignorés. Là où l'agression sexuelle est trop souvent utilisée au cinéma comme ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance. Loin d'en faire un simple prétexte pour susciter l'émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. C'est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, symbole d'une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences sexuelles. Amélie Streuil est un nom de télévisuel qui, en à peine 12 épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. J'espère que cette série vous inspirera autant qu'elle m'a interpellé et vous donnera matière à réfléchir, sur vous-même, sur la société et sur la manière dont nous interagissons au quotidien. Je vous remercie infiniment de m'avoir écouté et vous dis à très vite sur mon chemin. Prenez soin de vous et en... Et en attendant, n'hésitez pas à partager vos impressions, vos questions. C'était Arnaud, et vous étiez sur mon chemin. Je vous embrasse.

  • Speaker #1

    L'explosion que les gens ont entendue, c'était une péniche sans amarre qui cognait contre le bord béton du canal, et pas de la dynamite.

  • Speaker #2

    Certains évoquent l'hypothèse d'un complot visant à faire sauter les digues.

  • Speaker #1

    Et dans quel but ? Inonder 80% de la Nouvelle-Orient ? Qui aurait intérêt à faire ça ? Pourquoi mettre à la rue toute une population blanc et noir de la classe moyenne ? Ça n'a pas le moindre sens.

  • Speaker #2

    Vous affirmez donc que c'était une catastrophe naturelle, purement et simplement ?

  • Speaker #1

    Une catastrophe naturelle.

  • Speaker #2

    Un ouragan, sans doute.

  • Speaker #1

    Et qui a frappé les côtes du golfe du Mississippi, c'était une catastrophe naturelle. Un ouragan, purement et simplement. L'inondation de la Nouvelle-Orléans est un exemple parfait d'incompétence. C'est une foirette des instances fédérales qui a pris des proportions épiques. Muri pendant des décennies.

  • Speaker #2

    Papa ! On coupera au montage,

  • Speaker #1

    ça va aller. On n'a pas fait sauter les digues, et pas plus en 65 qu'il y a trois mois, ça c'est certain. Les équipements anti-inondations, bâtis par les experts du génie militaire, c'est-à-dire le gouvernement fédéral, ont failli. Et ça fait 40 ans que nous tirons la sonnette d'alarme depuis Betsy. En disant que ça a l'air commencé, si on ne se bougeait pas, et devinez quoi ? Ils n'ont rien fait. Papa, arrête, tu vas encore avoir une atteinte. T'en fais pas, ma chérie, aussi détendu qu'un concombre qui se glisse dans le cul d'un archevêque. On n'a pas fait sauter les digues, les écluses ont foiré, les berges se sont écroulées, les pompes étaient hors-service, alors que tout cela était censé être capable de résister à une tempête. bien plus élèves.

  • Speaker #2

    Alors le gouvernement serait responsable d'après vous ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Il faut désigner les responsables pour les assigner en justice. Les ingénieurs, les instances fédérales, les autorités locales, le gouvernement, les entrepreneurs qui ont économisé sur les matériaux et toute la clique des politiciens véreux qui s'en sont mis plein les poches.

  • Speaker #2

    Étant donné que les dégâts ont pris une telle ampleur, pour quelle raison le contribuable américain devrait-il payer les milliards de dollars que va coûter la reconstruction de la ville ?

  • Speaker #1

    Mais d'où tenez-vous que les nations ne reconstruisent pas leur ville détruite ?

  • Speaker #2

    Pour alimenter le débat, admettons que la Nouvelle-Orléans a bien été, il y a longtemps, une grande cité.

  • Speaker #1

    Vous insinuez que la Nouvelle-Orléans n'est pas une grande ville ? Une ville instruite dans l'imaginaire de tout le monde ?

  • Speaker #2

    Eh bien, disons que si vous êtes amateur de sa musique, qui a effectivement eu son heure de gloire, je dois bien le reconnaître, ou de sa gastronomie, une cuisine Ausha provincial que beaucoup qualifieraient de typiquement américaine, trop grasse, trop riche, alors oui, bien sûr, la Nouvelle-Orléans a ses aficionados. Mais qu'en pensent le reste de vos concitoyens ?

  • Speaker #1

    Provincial, paciste, vous détestez la bouffe, vous détestez la musique et la ville, qu'est-ce que vous êtes venu foutre chez nous, nom de Dieu ? Espèce de sale patron, grosse bifte, merde !

Description

Là où l’agression se*xuelle est, hélas, trop souvent utilisée au cinéma comme un ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance.

Loin d’en faire un simple prétexte pour susciter l’émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. 

C’est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, un symbole d’une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences se*xuelles.

I May Destroy You est un ovni télévisuel qui, en à peine douze épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. 

A bientôt sur mon chemin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Arnaud, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sur mon chemin. Aujourd'hui, je souhaitais vous parler d'une série qui, à mes yeux, a initié une révolution discrète au moment même où le monde se refermait sur lui-même. I May Destroy You. Pour planter le décor, replongeons-nous brièvement dans l'année 2020. La diffusion de I May Destroy You coïncide avec l'une des périodes les plus incertaines de notre histoire réelle. récentes, marquées par la pandémie de Covid-19 et les multiples morts et confinements qui ont ébranlé l'ensemble de la planète. Alors que la tension du public était principalement tournée vers les informations alarmantes, la série s'est frayée un chemin dans cette actualité sombre. Dans cet environnement saturé, elle a su trouver son public et créer une onde de choc. Un choc discret, certes, mais dont la puissance n'a pas tardé à faire écho auprès des spectateurs et des critiques. Au centre de ce projet, il y a la plume et les visions d'une artiste exceptionnelle, Michaela Coel. Originaire de Londres, cette scénariste, réalisatrice et actrice est connue pour avoir donné naissance à la série Schwingum, qui explorait déjà avec humour les affres de la sexualité et de la religion dans les quartiers populaires britanniques. Dans I May Destroy You, elle poursuit et approfondit son exploration des questions d'identité, de sexualité et de consentement, tout en développant son style franc et audacieux. En France, la série est apparue au moment où les mesures de confinement commençaient à s'assurer. Nous étions alors nombreux à aspirer à un souffle de liberté tout en étant encore scotché à nos écrans. Au-delà de son contexte de sortie, I May Destroy You se distingue en l'interrogeant frontalement des thématiques essentielles. Le consentement, la culture du viol, les agressions sexuelles. Elle nous montre que les questions de respect du corps et de la volonté d'autrui ne concernent pas seulement un certain type de personne, mais bien tout à chacun, quelle que soit son orientation sexuelle. La série rappelle aussi que la violence peut survenir dans des situations très banales, invitant à recourir à des situations de violence. considérer la notion de consentement au quotidien. Le propos résonne ainsi auprès d'un public bien plus large que celui auquel on aurait pu s'attendre. Il serait réducteur de se limiter à la seule performance de Michaela Coel, tant le casting de I May Destroy You se révèle remarquable. Parmi les acteurs secondaires, on retrouve... par exemple. Weru Shopia, qui incarne une fidèle amie, Terry, elle est notamment apparue dans la série Inside No. 9. Papa et Siedou, interprète Kwame, certains spectateurs le reconnaîtront pour son rôle dans Gang of London, où il campe un personnage tout aussi complexe, et plus récemment dans The Lazarus Project. Harriet Webb, ou encore Stephen Wright, se distinguent également par leur engagement et la justesse de leur jeu, fort de leur expérience dans d'autres fictions télévisées et productions théâtrales. Tous contribuent à cette dynamique de groupe qui confère à la série sa sa singulière authenticité. Autre aspect marquant, la diversité revendiquée par la série. Des origines ethniques variées, des identités plurielles, une fluidité dans les représentations amoureuses et sexuelles. Tous ces éléments tissent la richesse d'un univers où chacun peut se reconnaître et se sentir concerné. Michaela Coel, entourée d'une équipe à son image, démontre que la diversité, loin d'être un simple argument marketing, peut et doit être un moteur de création. Cela se ressent dans la façon dont la caméra capte les ambiances londoniennes et dans l'importance accordée aux personnages dits secondaires, mais dont l'histoire est traitée avec un soin égal à celui réservé à l'héroïne. Il serait faux d'imaginer qu'Aimé Destroy You ne repose que sur des sujets sombres. Malgré la violence et la douleur qu'elle dépeint, la série est émaillée par des moments cocasses, d'éclats de rire et d'instants de complicité. C'est aussi ce qui la rend profondément humaine et universelle. Il ne s'agit donc pas simplement de dresser un tableau anxiogène, mais d'en extraire une lumière, une force, permettant aux victimes aux témoins et à tous ceux qui sont concernés, directement ou non, de renouer avec un sentiment d'espoir. Ces 12 épisodes constituent un véritable électrochoc, particulièrement pour la communauté queer, directement visée par des agressions dont on parle trop peu dans les médias. Plus largement, la série œuvre activement pour la reconnaissance des victimes, en mettant en avant des témoignages et des vécus souvent ignorés. Là où l'agression sexuelle est trop souvent utilisée au cinéma comme ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance. Loin d'en faire un simple prétexte pour susciter l'émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. C'est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, symbole d'une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences sexuelles. Amélie Streuil est un nom de télévisuel qui, en à peine 12 épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. J'espère que cette série vous inspirera autant qu'elle m'a interpellé et vous donnera matière à réfléchir, sur vous-même, sur la société et sur la manière dont nous interagissons au quotidien. Je vous remercie infiniment de m'avoir écouté et vous dis à très vite sur mon chemin. Prenez soin de vous et en... Et en attendant, n'hésitez pas à partager vos impressions, vos questions. C'était Arnaud, et vous étiez sur mon chemin. Je vous embrasse.

  • Speaker #1

    L'explosion que les gens ont entendue, c'était une péniche sans amarre qui cognait contre le bord béton du canal, et pas de la dynamite.

  • Speaker #2

    Certains évoquent l'hypothèse d'un complot visant à faire sauter les digues.

  • Speaker #1

    Et dans quel but ? Inonder 80% de la Nouvelle-Orient ? Qui aurait intérêt à faire ça ? Pourquoi mettre à la rue toute une population blanc et noir de la classe moyenne ? Ça n'a pas le moindre sens.

  • Speaker #2

    Vous affirmez donc que c'était une catastrophe naturelle, purement et simplement ?

  • Speaker #1

    Une catastrophe naturelle.

  • Speaker #2

    Un ouragan, sans doute.

  • Speaker #1

    Et qui a frappé les côtes du golfe du Mississippi, c'était une catastrophe naturelle. Un ouragan, purement et simplement. L'inondation de la Nouvelle-Orléans est un exemple parfait d'incompétence. C'est une foirette des instances fédérales qui a pris des proportions épiques. Muri pendant des décennies.

  • Speaker #2

    Papa ! On coupera au montage,

  • Speaker #1

    ça va aller. On n'a pas fait sauter les digues, et pas plus en 65 qu'il y a trois mois, ça c'est certain. Les équipements anti-inondations, bâtis par les experts du génie militaire, c'est-à-dire le gouvernement fédéral, ont failli. Et ça fait 40 ans que nous tirons la sonnette d'alarme depuis Betsy. En disant que ça a l'air commencé, si on ne se bougeait pas, et devinez quoi ? Ils n'ont rien fait. Papa, arrête, tu vas encore avoir une atteinte. T'en fais pas, ma chérie, aussi détendu qu'un concombre qui se glisse dans le cul d'un archevêque. On n'a pas fait sauter les digues, les écluses ont foiré, les berges se sont écroulées, les pompes étaient hors-service, alors que tout cela était censé être capable de résister à une tempête. bien plus élèves.

  • Speaker #2

    Alors le gouvernement serait responsable d'après vous ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Il faut désigner les responsables pour les assigner en justice. Les ingénieurs, les instances fédérales, les autorités locales, le gouvernement, les entrepreneurs qui ont économisé sur les matériaux et toute la clique des politiciens véreux qui s'en sont mis plein les poches.

  • Speaker #2

    Étant donné que les dégâts ont pris une telle ampleur, pour quelle raison le contribuable américain devrait-il payer les milliards de dollars que va coûter la reconstruction de la ville ?

  • Speaker #1

    Mais d'où tenez-vous que les nations ne reconstruisent pas leur ville détruite ?

  • Speaker #2

    Pour alimenter le débat, admettons que la Nouvelle-Orléans a bien été, il y a longtemps, une grande cité.

  • Speaker #1

    Vous insinuez que la Nouvelle-Orléans n'est pas une grande ville ? Une ville instruite dans l'imaginaire de tout le monde ?

  • Speaker #2

    Eh bien, disons que si vous êtes amateur de sa musique, qui a effectivement eu son heure de gloire, je dois bien le reconnaître, ou de sa gastronomie, une cuisine Ausha provincial que beaucoup qualifieraient de typiquement américaine, trop grasse, trop riche, alors oui, bien sûr, la Nouvelle-Orléans a ses aficionados. Mais qu'en pensent le reste de vos concitoyens ?

  • Speaker #1

    Provincial, paciste, vous détestez la bouffe, vous détestez la musique et la ville, qu'est-ce que vous êtes venu foutre chez nous, nom de Dieu ? Espèce de sale patron, grosse bifte, merde !

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Description

Là où l’agression se*xuelle est, hélas, trop souvent utilisée au cinéma comme un ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance.

Loin d’en faire un simple prétexte pour susciter l’émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. 

C’est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, un symbole d’une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences se*xuelles.

I May Destroy You est un ovni télévisuel qui, en à peine douze épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. 

A bientôt sur mon chemin


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Arnaud, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sur mon chemin. Aujourd'hui, je souhaitais vous parler d'une série qui, à mes yeux, a initié une révolution discrète au moment même où le monde se refermait sur lui-même. I May Destroy You. Pour planter le décor, replongeons-nous brièvement dans l'année 2020. La diffusion de I May Destroy You coïncide avec l'une des périodes les plus incertaines de notre histoire réelle. récentes, marquées par la pandémie de Covid-19 et les multiples morts et confinements qui ont ébranlé l'ensemble de la planète. Alors que la tension du public était principalement tournée vers les informations alarmantes, la série s'est frayée un chemin dans cette actualité sombre. Dans cet environnement saturé, elle a su trouver son public et créer une onde de choc. Un choc discret, certes, mais dont la puissance n'a pas tardé à faire écho auprès des spectateurs et des critiques. Au centre de ce projet, il y a la plume et les visions d'une artiste exceptionnelle, Michaela Coel. Originaire de Londres, cette scénariste, réalisatrice et actrice est connue pour avoir donné naissance à la série Schwingum, qui explorait déjà avec humour les affres de la sexualité et de la religion dans les quartiers populaires britanniques. Dans I May Destroy You, elle poursuit et approfondit son exploration des questions d'identité, de sexualité et de consentement, tout en développant son style franc et audacieux. En France, la série est apparue au moment où les mesures de confinement commençaient à s'assurer. Nous étions alors nombreux à aspirer à un souffle de liberté tout en étant encore scotché à nos écrans. Au-delà de son contexte de sortie, I May Destroy You se distingue en l'interrogeant frontalement des thématiques essentielles. Le consentement, la culture du viol, les agressions sexuelles. Elle nous montre que les questions de respect du corps et de la volonté d'autrui ne concernent pas seulement un certain type de personne, mais bien tout à chacun, quelle que soit son orientation sexuelle. La série rappelle aussi que la violence peut survenir dans des situations très banales, invitant à recourir à des situations de violence. considérer la notion de consentement au quotidien. Le propos résonne ainsi auprès d'un public bien plus large que celui auquel on aurait pu s'attendre. Il serait réducteur de se limiter à la seule performance de Michaela Coel, tant le casting de I May Destroy You se révèle remarquable. Parmi les acteurs secondaires, on retrouve... par exemple. Weru Shopia, qui incarne une fidèle amie, Terry, elle est notamment apparue dans la série Inside No. 9. Papa et Siedou, interprète Kwame, certains spectateurs le reconnaîtront pour son rôle dans Gang of London, où il campe un personnage tout aussi complexe, et plus récemment dans The Lazarus Project. Harriet Webb, ou encore Stephen Wright, se distinguent également par leur engagement et la justesse de leur jeu, fort de leur expérience dans d'autres fictions télévisées et productions théâtrales. Tous contribuent à cette dynamique de groupe qui confère à la série sa sa singulière authenticité. Autre aspect marquant, la diversité revendiquée par la série. Des origines ethniques variées, des identités plurielles, une fluidité dans les représentations amoureuses et sexuelles. Tous ces éléments tissent la richesse d'un univers où chacun peut se reconnaître et se sentir concerné. Michaela Coel, entourée d'une équipe à son image, démontre que la diversité, loin d'être un simple argument marketing, peut et doit être un moteur de création. Cela se ressent dans la façon dont la caméra capte les ambiances londoniennes et dans l'importance accordée aux personnages dits secondaires, mais dont l'histoire est traitée avec un soin égal à celui réservé à l'héroïne. Il serait faux d'imaginer qu'Aimé Destroy You ne repose que sur des sujets sombres. Malgré la violence et la douleur qu'elle dépeint, la série est émaillée par des moments cocasses, d'éclats de rire et d'instants de complicité. C'est aussi ce qui la rend profondément humaine et universelle. Il ne s'agit donc pas simplement de dresser un tableau anxiogène, mais d'en extraire une lumière, une force, permettant aux victimes aux témoins et à tous ceux qui sont concernés, directement ou non, de renouer avec un sentiment d'espoir. Ces 12 épisodes constituent un véritable électrochoc, particulièrement pour la communauté queer, directement visée par des agressions dont on parle trop peu dans les médias. Plus largement, la série œuvre activement pour la reconnaissance des victimes, en mettant en avant des témoignages et des vécus souvent ignorés. Là où l'agression sexuelle est trop souvent utilisée au cinéma comme ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance. Loin d'en faire un simple prétexte pour susciter l'émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. C'est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, symbole d'une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences sexuelles. Amélie Streuil est un nom de télévisuel qui, en à peine 12 épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. J'espère que cette série vous inspirera autant qu'elle m'a interpellé et vous donnera matière à réfléchir, sur vous-même, sur la société et sur la manière dont nous interagissons au quotidien. Je vous remercie infiniment de m'avoir écouté et vous dis à très vite sur mon chemin. Prenez soin de vous et en... Et en attendant, n'hésitez pas à partager vos impressions, vos questions. C'était Arnaud, et vous étiez sur mon chemin. Je vous embrasse.

  • Speaker #1

    L'explosion que les gens ont entendue, c'était une péniche sans amarre qui cognait contre le bord béton du canal, et pas de la dynamite.

  • Speaker #2

    Certains évoquent l'hypothèse d'un complot visant à faire sauter les digues.

  • Speaker #1

    Et dans quel but ? Inonder 80% de la Nouvelle-Orient ? Qui aurait intérêt à faire ça ? Pourquoi mettre à la rue toute une population blanc et noir de la classe moyenne ? Ça n'a pas le moindre sens.

  • Speaker #2

    Vous affirmez donc que c'était une catastrophe naturelle, purement et simplement ?

  • Speaker #1

    Une catastrophe naturelle.

  • Speaker #2

    Un ouragan, sans doute.

  • Speaker #1

    Et qui a frappé les côtes du golfe du Mississippi, c'était une catastrophe naturelle. Un ouragan, purement et simplement. L'inondation de la Nouvelle-Orléans est un exemple parfait d'incompétence. C'est une foirette des instances fédérales qui a pris des proportions épiques. Muri pendant des décennies.

  • Speaker #2

    Papa ! On coupera au montage,

  • Speaker #1

    ça va aller. On n'a pas fait sauter les digues, et pas plus en 65 qu'il y a trois mois, ça c'est certain. Les équipements anti-inondations, bâtis par les experts du génie militaire, c'est-à-dire le gouvernement fédéral, ont failli. Et ça fait 40 ans que nous tirons la sonnette d'alarme depuis Betsy. En disant que ça a l'air commencé, si on ne se bougeait pas, et devinez quoi ? Ils n'ont rien fait. Papa, arrête, tu vas encore avoir une atteinte. T'en fais pas, ma chérie, aussi détendu qu'un concombre qui se glisse dans le cul d'un archevêque. On n'a pas fait sauter les digues, les écluses ont foiré, les berges se sont écroulées, les pompes étaient hors-service, alors que tout cela était censé être capable de résister à une tempête. bien plus élèves.

  • Speaker #2

    Alors le gouvernement serait responsable d'après vous ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Il faut désigner les responsables pour les assigner en justice. Les ingénieurs, les instances fédérales, les autorités locales, le gouvernement, les entrepreneurs qui ont économisé sur les matériaux et toute la clique des politiciens véreux qui s'en sont mis plein les poches.

  • Speaker #2

    Étant donné que les dégâts ont pris une telle ampleur, pour quelle raison le contribuable américain devrait-il payer les milliards de dollars que va coûter la reconstruction de la ville ?

  • Speaker #1

    Mais d'où tenez-vous que les nations ne reconstruisent pas leur ville détruite ?

  • Speaker #2

    Pour alimenter le débat, admettons que la Nouvelle-Orléans a bien été, il y a longtemps, une grande cité.

  • Speaker #1

    Vous insinuez que la Nouvelle-Orléans n'est pas une grande ville ? Une ville instruite dans l'imaginaire de tout le monde ?

  • Speaker #2

    Eh bien, disons que si vous êtes amateur de sa musique, qui a effectivement eu son heure de gloire, je dois bien le reconnaître, ou de sa gastronomie, une cuisine Ausha provincial que beaucoup qualifieraient de typiquement américaine, trop grasse, trop riche, alors oui, bien sûr, la Nouvelle-Orléans a ses aficionados. Mais qu'en pensent le reste de vos concitoyens ?

  • Speaker #1

    Provincial, paciste, vous détestez la bouffe, vous détestez la musique et la ville, qu'est-ce que vous êtes venu foutre chez nous, nom de Dieu ? Espèce de sale patron, grosse bifte, merde !

Description

Là où l’agression se*xuelle est, hélas, trop souvent utilisée au cinéma comme un ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance.

Loin d’en faire un simple prétexte pour susciter l’émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. 

C’est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, un symbole d’une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences se*xuelles.

I May Destroy You est un ovni télévisuel qui, en à peine douze épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. 

A bientôt sur mon chemin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Arnaud, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sur mon chemin. Aujourd'hui, je souhaitais vous parler d'une série qui, à mes yeux, a initié une révolution discrète au moment même où le monde se refermait sur lui-même. I May Destroy You. Pour planter le décor, replongeons-nous brièvement dans l'année 2020. La diffusion de I May Destroy You coïncide avec l'une des périodes les plus incertaines de notre histoire réelle. récentes, marquées par la pandémie de Covid-19 et les multiples morts et confinements qui ont ébranlé l'ensemble de la planète. Alors que la tension du public était principalement tournée vers les informations alarmantes, la série s'est frayée un chemin dans cette actualité sombre. Dans cet environnement saturé, elle a su trouver son public et créer une onde de choc. Un choc discret, certes, mais dont la puissance n'a pas tardé à faire écho auprès des spectateurs et des critiques. Au centre de ce projet, il y a la plume et les visions d'une artiste exceptionnelle, Michaela Coel. Originaire de Londres, cette scénariste, réalisatrice et actrice est connue pour avoir donné naissance à la série Schwingum, qui explorait déjà avec humour les affres de la sexualité et de la religion dans les quartiers populaires britanniques. Dans I May Destroy You, elle poursuit et approfondit son exploration des questions d'identité, de sexualité et de consentement, tout en développant son style franc et audacieux. En France, la série est apparue au moment où les mesures de confinement commençaient à s'assurer. Nous étions alors nombreux à aspirer à un souffle de liberté tout en étant encore scotché à nos écrans. Au-delà de son contexte de sortie, I May Destroy You se distingue en l'interrogeant frontalement des thématiques essentielles. Le consentement, la culture du viol, les agressions sexuelles. Elle nous montre que les questions de respect du corps et de la volonté d'autrui ne concernent pas seulement un certain type de personne, mais bien tout à chacun, quelle que soit son orientation sexuelle. La série rappelle aussi que la violence peut survenir dans des situations très banales, invitant à recourir à des situations de violence. considérer la notion de consentement au quotidien. Le propos résonne ainsi auprès d'un public bien plus large que celui auquel on aurait pu s'attendre. Il serait réducteur de se limiter à la seule performance de Michaela Coel, tant le casting de I May Destroy You se révèle remarquable. Parmi les acteurs secondaires, on retrouve... par exemple. Weru Shopia, qui incarne une fidèle amie, Terry, elle est notamment apparue dans la série Inside No. 9. Papa et Siedou, interprète Kwame, certains spectateurs le reconnaîtront pour son rôle dans Gang of London, où il campe un personnage tout aussi complexe, et plus récemment dans The Lazarus Project. Harriet Webb, ou encore Stephen Wright, se distinguent également par leur engagement et la justesse de leur jeu, fort de leur expérience dans d'autres fictions télévisées et productions théâtrales. Tous contribuent à cette dynamique de groupe qui confère à la série sa sa singulière authenticité. Autre aspect marquant, la diversité revendiquée par la série. Des origines ethniques variées, des identités plurielles, une fluidité dans les représentations amoureuses et sexuelles. Tous ces éléments tissent la richesse d'un univers où chacun peut se reconnaître et se sentir concerné. Michaela Coel, entourée d'une équipe à son image, démontre que la diversité, loin d'être un simple argument marketing, peut et doit être un moteur de création. Cela se ressent dans la façon dont la caméra capte les ambiances londoniennes et dans l'importance accordée aux personnages dits secondaires, mais dont l'histoire est traitée avec un soin égal à celui réservé à l'héroïne. Il serait faux d'imaginer qu'Aimé Destroy You ne repose que sur des sujets sombres. Malgré la violence et la douleur qu'elle dépeint, la série est émaillée par des moments cocasses, d'éclats de rire et d'instants de complicité. C'est aussi ce qui la rend profondément humaine et universelle. Il ne s'agit donc pas simplement de dresser un tableau anxiogène, mais d'en extraire une lumière, une force, permettant aux victimes aux témoins et à tous ceux qui sont concernés, directement ou non, de renouer avec un sentiment d'espoir. Ces 12 épisodes constituent un véritable électrochoc, particulièrement pour la communauté queer, directement visée par des agressions dont on parle trop peu dans les médias. Plus largement, la série œuvre activement pour la reconnaissance des victimes, en mettant en avant des témoignages et des vécus souvent ignorés. Là où l'agression sexuelle est trop souvent utilisée au cinéma comme ressort dramatique, I May Destroy You renverse cette tendance. Loin d'en faire un simple prétexte pour susciter l'émotion, elle propose une représentation sincère, utile et inspirante, offrant au public une forme de catharsis et de prise de conscience. C'est aussi ce qui fait de cette série un objet culturel rare, symbole d'une époque qui a progressivement décidé de briser le silence autour des abus et des violences sexuelles. Amélie Streuil est un nom de télévisuel qui, en à peine 12 épisodes, livre une réflexion contemporaine profonde et salvatrice sur la notion de consentement. J'espère que cette série vous inspirera autant qu'elle m'a interpellé et vous donnera matière à réfléchir, sur vous-même, sur la société et sur la manière dont nous interagissons au quotidien. Je vous remercie infiniment de m'avoir écouté et vous dis à très vite sur mon chemin. Prenez soin de vous et en... Et en attendant, n'hésitez pas à partager vos impressions, vos questions. C'était Arnaud, et vous étiez sur mon chemin. Je vous embrasse.

  • Speaker #1

    L'explosion que les gens ont entendue, c'était une péniche sans amarre qui cognait contre le bord béton du canal, et pas de la dynamite.

  • Speaker #2

    Certains évoquent l'hypothèse d'un complot visant à faire sauter les digues.

  • Speaker #1

    Et dans quel but ? Inonder 80% de la Nouvelle-Orient ? Qui aurait intérêt à faire ça ? Pourquoi mettre à la rue toute une population blanc et noir de la classe moyenne ? Ça n'a pas le moindre sens.

  • Speaker #2

    Vous affirmez donc que c'était une catastrophe naturelle, purement et simplement ?

  • Speaker #1

    Une catastrophe naturelle.

  • Speaker #2

    Un ouragan, sans doute.

  • Speaker #1

    Et qui a frappé les côtes du golfe du Mississippi, c'était une catastrophe naturelle. Un ouragan, purement et simplement. L'inondation de la Nouvelle-Orléans est un exemple parfait d'incompétence. C'est une foirette des instances fédérales qui a pris des proportions épiques. Muri pendant des décennies.

  • Speaker #2

    Papa ! On coupera au montage,

  • Speaker #1

    ça va aller. On n'a pas fait sauter les digues, et pas plus en 65 qu'il y a trois mois, ça c'est certain. Les équipements anti-inondations, bâtis par les experts du génie militaire, c'est-à-dire le gouvernement fédéral, ont failli. Et ça fait 40 ans que nous tirons la sonnette d'alarme depuis Betsy. En disant que ça a l'air commencé, si on ne se bougeait pas, et devinez quoi ? Ils n'ont rien fait. Papa, arrête, tu vas encore avoir une atteinte. T'en fais pas, ma chérie, aussi détendu qu'un concombre qui se glisse dans le cul d'un archevêque. On n'a pas fait sauter les digues, les écluses ont foiré, les berges se sont écroulées, les pompes étaient hors-service, alors que tout cela était censé être capable de résister à une tempête. bien plus élèves.

  • Speaker #2

    Alors le gouvernement serait responsable d'après vous ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Il faut désigner les responsables pour les assigner en justice. Les ingénieurs, les instances fédérales, les autorités locales, le gouvernement, les entrepreneurs qui ont économisé sur les matériaux et toute la clique des politiciens véreux qui s'en sont mis plein les poches.

  • Speaker #2

    Étant donné que les dégâts ont pris une telle ampleur, pour quelle raison le contribuable américain devrait-il payer les milliards de dollars que va coûter la reconstruction de la ville ?

  • Speaker #1

    Mais d'où tenez-vous que les nations ne reconstruisent pas leur ville détruite ?

  • Speaker #2

    Pour alimenter le débat, admettons que la Nouvelle-Orléans a bien été, il y a longtemps, une grande cité.

  • Speaker #1

    Vous insinuez que la Nouvelle-Orléans n'est pas une grande ville ? Une ville instruite dans l'imaginaire de tout le monde ?

  • Speaker #2

    Eh bien, disons que si vous êtes amateur de sa musique, qui a effectivement eu son heure de gloire, je dois bien le reconnaître, ou de sa gastronomie, une cuisine Ausha provincial que beaucoup qualifieraient de typiquement américaine, trop grasse, trop riche, alors oui, bien sûr, la Nouvelle-Orléans a ses aficionados. Mais qu'en pensent le reste de vos concitoyens ?

  • Speaker #1

    Provincial, paciste, vous détestez la bouffe, vous détestez la musique et la ville, qu'est-ce que vous êtes venu foutre chez nous, nom de Dieu ? Espèce de sale patron, grosse bifte, merde !

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