- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Système D Terre, le podcast des Terrions déter pour agir face au changement climatique. Ici on va parler écologie, réchauffement climatique, mais aussi des solutions pour agir à son échelle et essayer d'aller au-delà des éco-gestes. Avant de commencer, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas rater les prochains épisodes, et je t'encourage aussi à laisser des étoiles et des commentaires après l'écoute pour nous soutenir et nous aider à nous améliorer. Bonne écoute ! Bienvenue sur Système D Terre, j'accueille aujourd'hui Fabien Caron, qui est le cofondateur et président de Pimp Your Waste.
- Speaker #1
Bonjour Jean-François.
- Speaker #0
Salut Fabien. Est-ce que tu peux commencer par te présenter à nos auditeurs en quelques mots ?
- Speaker #1
Oui bien sûr. Je suis Fabien Caron, j'ai 29 ans, je suis architecte de formation, et j'ai co-créé et co-fondé avec trois autres associés Pimp Your Waste, une entreprise de l'économie sociale et solidaire.
- Speaker #0
Merci. Est-ce que tu peux nous parler en quelques mots de cette entreprise Pimp Your Waste, ce que vous faites ?
- Speaker #1
Pimpureways c'est fabricant de mobilier en économie circulaire, donc on récupère des déchets bois et ses dérivés principalement sur trois secteurs, le secteur de la construction, le secteur de l'événementiel et enfin les déchets d'éléments d'ameublement, ce qui est en fait les anciens mobiliers de bureaux des grandes entreprises et administrations. Et ensuite cette matière là on la transforme, on la valorise dans une logique d'upcycling, pour en faire du mobilier sur mesure, de l'ameublement pour des collectivités et des entreprises.
- Speaker #0
Top. Tu parles d'upcycling, est-ce que tu pourrais expliquer la différence ? C'est le terme anglais de surcyclage, est-ce que tu pourrais juste expliquer la différence avec le recyclage pour nos auditeurs ?
- Speaker #1
Carrément. Le surcyclage ou l'upcycling, ça induit l'idée d'une valorisation par le haut. Donc en fait, il y a une augmentation de la valeur ajoutée de ce qu'on récupère. Donc ça induit une transformation, comme dans le recyclage, mais qui est minime. ça peut être du détournement ou une transformation moins lourde et ça, ça va donner une nouvelle valeur ajoutée à l'objet et le transformer donc un exemple chez Pimp Your Waste, on récupère d'anciens parquets, on en fait des chaises Pareil, on peut faire avec un parquet, un autre mobilier, une table ou autre. On récupère le matériau, on le transforme à minima et on donne une nouvelle valeur ajoutée. La différence avec le recyclage, c'est que la transformation est plus lourde et on va avoir une perte aussi des propriétés des matériaux. En recyclage, du bois est transformé, mais on va le broyer, on va en faire des panneaux d'agglomérés qui vont perdre pas mal de qualité initiale sur le matériau.
- Speaker #0
Là où le recyclage de téléphone, par exemple,
- Speaker #1
c'est extrêmement difficile et il est...
- Speaker #0
Il y a beaucoup d'objets comme ça où on se dit que c'est recyclé, ce n'est pas grave, mais en fait, il y a peut-être 10%, des fois 5% qui sont récupérés. Sur du surcyclage ou de l'upcycling, il y a une meilleure valorisation et moins de pertes ?
- Speaker #1
Oui, il y a beaucoup moins de pertes, beaucoup moins d'énergie aussi, parce que souvent le recyclage induit des parcs industriels et des traitements qui sont plus lourds. Donc la matière fait un chemin plus long. Là, au upcycling, on est vraiment dans une opération qui est beaucoup plus légère et beaucoup moins énergivore.
- Speaker #0
OK. Parfait. Et en confondant l'entreprise, est-ce que tu peux nous parler de la genèse du projet ? Comment est venue l'envie, l'idée de lancer ce projet-là ?
- Speaker #1
Je te le disais, c'est un projet qui a cinq ans, qui est initialement un projet de fin d'études en école d'architecture. On était quatre étudiants amis. C'était un projet de diplôme Pimp Your Waste initialement, donc on a travaillé sur cette thématique du réemploi et de l'upcycling. On avait un terrain de jeu qui était le festival des Fab Labs qui avait lieu à Paris, au festival à la Cité des Sciences. Et donc on a construit des partenariats et un réseau autour du parc de la Villette avec une déchetterie suèze. La Cité des Sciences ont valorisé les chutes des scénographies. Et à l'issue de ce projet de diplôme, on avait construit une méthodologie, une approche de l'upcycling et du réemploi. et qui nous a vraiment porté sur le projet d'entreprise. On avait une dynamique, on a été encouragé par nos enseignants. Et donc, à la fin du projet de diplôme, on a lancé Pimp Your Waste plutôt sur de l'ameublement.
- Speaker #0
Ok, c'est très clair. Revenons sur Pimp Your Waste. Est-ce que tu peux nous donner les grands moments de l'entreprise ? Peut-être quelques milestones et peut-être aussi des actus sur ces derniers mois ?
- Speaker #1
Les grands moments, on va dire, il y a une première phase autour de la création. Donc voilà, on était quatre associés. Et donc on a orienté l'entreprise plutôt vers une offre avec de l'ameublement, donc des chaises, des tables, et une offre qui n'était pas forcément très orientée B2B, mais aussi vers du particulier. Et puis au bout d'un an et demi, déjà il y a certains associés qui avaient d'autres envies, donc qui sont sortis du projet, on était à deux à piloter le projet, et aussi des opportunités et puis une tendance avec le Covid qui ont fait qu'on a fait un pivot vers plutôt l'agencement sur mesure. Ça c'était dû au fait qu'on était architecte de formation. Et donc on a commencé à structurer l'entreprise avec une logique à la fois un bureau d'études, conception donc plutôt avec les deux associés et ensuite une équipe de fabrication en structurant un atelier bois. Ça c'était vraiment un moment, un pivot on va dire au bout d'un an de... Et puis la deuxième grande phase dans l'entreprise c'était fin 2022, vraiment une charnière où on avait atteint un premier palier. On a installé notre atelier bois à Antony dans le 92 initialement. C'était un atelier de 200 mètres carrés dans lequel on a pu vraiment expérimenter et développer l'entreprise. Mais au bout de trois ans, on avait atteint un palier. Et donc, on était sur une charnière. Il y avait des besoins de financement, des besoins d'un nouveau local et un nouveau espace de production. Et donc, on a eu une super opportunité dans le 93, s'installer à Romainville. sur un territoire extrêmement dynamique, où se passe en ce moment l'organisation des Jeux Olympiques. Il y a eu ce moment d'installation dans un nouvel espace d'atelier, un moment de stress sur la partie financière de la boîte, d'organisation et de structuration très fort. On en revient, on est stabilisé. Maintenant, l'objectif, c'est de se concentrer sur une croissance et une stabilisation du modèle économique de l'entreprise.
- Speaker #0
Ok, revenons-en aux produits que fabrique Pimp Your Waste. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu les principales catégories de produits ? Je ne sais pas si c'est assez facile à classifier, mais entre chaises, etc.
- Speaker #1
Il y a la première catégorie, ameublement, donc chaises, tables principalement. Ça, ça constitue à peu près 25% de ce que peut faire Pimp Your Waste. Et ensuite, le reste, c'est une catégorie assez large, qui est le sur-mesure. ou l'agencement sur mesure qui englobe le mobilier de cuisine donc un agencement de cuisine classique, des agencements pour des espaces de convivialité donc fauteuil un peu particulier, banquette sur mesure et après voilà des mobiliers plus spécifiques pour notamment travailler avec le secteur de la culture mais voilà en général on travaille en lien avec des prescripteurs donc ça va être des architectes des designers qui ont des besoins très spécifiques sur du mobilier qu'ils ont destiné eux-mêmes et voilà nous on s'adapte à cette demande.
- Speaker #0
J'avais trouvé intéressant sur votre site, vous parliez de la tech sur la partie optimisation de conception. Vous vous appuyez sur la tech pour optimiser la création des meubles et la récupération des matériaux et savoir comment les assembler. Je pense que tu peux nous en dire un peu plus, je trouve ça assez singulier.
- Speaker #1
Oui, c'est vraiment l'aspect tech, c'était vraiment le cœur du projet étudiant de PIM sur Waste. Donc c'était en fait, on avait fait un état de l'art du réemploi et on avait constaté que c'était une pratique qui était très artisanale, qui a toujours été pratiquée mais de manière informelle. Le réemploi aussi c'est quelque chose qui est, enfin voilà, en travaillant, en faisant des recherches, on avait constaté qu'en fait le réemploi c'est quelque chose qui a vraiment existé dans l'économie de la construction et qui a disparu pendant le 20ème siècle avec la mécanisation, l'industrialisation des matériaux. Et donc c'était comment avec des outils numériques on peut avoir une maîtrise un peu plus fluide du projet et donc aussi avoir une maîtrise des coûts. Parce qu'aujourd'hui en fait l'enjeu si on ne fait pas de réemploi et d'upcycling c'est parce que ça coûte, c'est plus compliqué, ça coûte plus cher. Et donc l'enjeu du numérique, c'est comment on parvient à gérer des matériaux non standards, qui changent constamment. Nous, en fait, c'est la différence qu'on va avoir par rapport à un fabricant neuf, qui va prendre son catalogue d'un grossiste bois, et qui va pouvoir prendre toujours les panneaux identiques sur ses projets. Nous, on va travailler avec une matière qui est constamment en train de changer. Donc voilà, d'une semaine à l'autre, quand on va récupérer d'un bâtiment un ancien immeuble en construction ou autre, la géométrie du matériau va être différente. Et donc nous, on a développé en interne des outils numériques qui nous permettent de traiter cette variabilité. Et donc d'avoir une gestion plus fluide du projet pour aussi pouvoir être un peu plus équilibré sur la partie économique.
- Speaker #0
C'est intéressant du coup. Donc effectivement, vous avez un approvisionnement qui peut être variable en fonction de ce que vous récupérez, d'où vous le récupérez. Comment ça fonctionne ? Vous avez un réseau de partenaires, vous allez solliciter directement des acteurs en particulier ?
- Speaker #1
Il y a un réseau de partenaires. Sur les trois familles de gisements que j'ai évoquées plus tôt, il va y avoir des partenaires dédiés. Sur les chantiers de démolition, construction, ce sera plutôt des entreprises de curage qui font de la démolition, de la dépose sélective. Également, on travaille en lien avec des ressourceries. Il y a des acteurs spécialisés qui commencent et c'est une filière qui est vraiment en train de se structurer en ce moment. donc qui récupère les matériaux, qui les remet sur le marché. Et après, il y a des agences aussi spécialisées sur la partie événementielle qui, au moment du démontage des stands événementiels en région parisienne, flèchent cette matière-là vers des structures comme la nôtre, qu'on va ensuite valoriser. Donc il y a un réseau de partenaires, ça se structure, c'est vraiment des filières qui sont en cours de structuration à ce niveau-là.
- Speaker #0
Parfait. Je me rappelle quand on avait échangé la première fois, tu m'avais parlé de l'enjeu environnemental et social de l'entreprise, et notamment les personnes avec qui vous travaillez. Est-ce que tu peux nous en parler ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Il y a l'enjeu environnemental qui est vraiment la brique 1 chez Pimpure Waste, et puis il y a cette deuxième jambe. d'inclusion sociale. On est entreprise de l'ESS et c'était un engagement depuis le début à la création de l'entreprise. Initialement, on a travaillé avec un ESAT, on faisait de l'ameublement sur le montage de nos chaises en série. Puis quand on a commencé à structurer l'atelier bois et faire plutôt du sur-mesure, on a commencé à intégrer dans nos équipes des personnes qui avaient des parcours éloignés de l'emploi. On a travaillé dans notre premier atelier à Antony, on était à proximité d'un centre d'hébergement d'urgence pour des meneurs d'asile. Et donc on travaillait en lien avec l'association Aurore, à intégrer un public réfugié, donc c'était essentiellement un public afghan, qu'on a accompagné sur un dispositif de préinsertion qui s'appelle le dispositif Premières Heures, qu'on faisait monter en compétence ces personnes en binôme avec un menuiserie expérimenté, pour les former sur les métiers de la menuiserie.
- Speaker #0
Très bien. Aujourd'hui, ça serait quoi le projet le plus fou ? Je ne sais pas si c'est des exemples de projets un peu originaux que vous avez pu réaliser, qui sortent un peu de l'ordinaire.
- Speaker #1
L'un des plus marrants et plus sympas qu'on ait fait, c'est avec Universcience. C'est le Palais des Étincelles. En gros, c'est le Palais de la Découverte qui déménageait pendant le travail de restauration du Grand Palais. Et donc, il y avait l'intégralité des scénographies du Palais de la Découverte qui étaient en train d'être déposées. Le musée allait être temporairement à côté du 15e arrondissement, à côté du parc André Citroën. Donc, avoir un espace temporaire. Et donc, avec les scénographies de l'ancien musée, on a un espace... de temps assez court, sur l'espace de 4 mois, récupérer les anciennes scénographies et faire toutes les nouvelles scénographies du musée dans cet espace temporaire. C'était un super gros challenge en termes de temps. C'est un marché qu'on avait fait, donc c'est un marché public avec Universcience, qu'on avait fait en groupement avec d'autres structures, donc c'est vraiment stimulant, parce qu'on se complétait avec d'autres entreprises de menuiserie, une entreprise à travers fil, une entreprise de curage tricycle, donc voilà, il y avait beaucoup d'interfaces, c'était intéressant, et puis avec aussi dans la forme, quelque chose de très, on va dire, original, dans le sens où c'est des salles de médiation pour expliquer les sciences. Donc voilà, c'était très thématisé, les thématiques, la physique, chimie, et donc le mobilier devait refléter ça. Donc on s'est vraiment amusé sur la partie, on va dire, menuiserie, fabrication. Et aussi qui était super intéressant et on a déployé beaucoup de créativité pour savoir comment on allait transformer justement ces matériaux-là, des fois en étant assez intelligent dans le sens où on prenait un élément assez bête qu'on détournait. Par exemple, un plat en acier qui faisait une frise chronologique dans le palais de la découverte, on l'a détourné juste en le... le cintrant légèrement, mais ça a permis de faire l'hépater, donc poser tous les porte-manteaux des visiteurs dans le lieu. Et ce qui était super intéressant, du coup, c'est que c'était en fait un crève-cœur pour les anciens salariés du Palais de la Découverte qui quittaient un espace qu'ils avaient connu pour certains depuis plus de 30 ans, et en fait de retrouver les matériaux, l'affect qu'ils avaient avec des objets qu'ils ont utilisés, et en fait plutôt repartir de cette page blanche qui est le neuf. toute cette démarche là de voilà de de psyché ce qui venait de leur ancien lieu de travail ça a vraiment permis pour eux de redire de d'accepter plus facilement ce changement de lieu donc trop intéressant
- Speaker #0
comme projet à l'eau c'est une école ils ont de retrouver les éléments avec les ont vécu et de se dire pas ce mois détruit en fait vous allez revoir et on avait les petits clins d'oeil par ci par là de l'espace dans lequel ils ont ils ont travaillé c'est chouette J'avais vu sur votre site que vous aviez remporté le prix Creenzo en 2022, c'est donc le prix national du créateur d'une entreprise sociale. Je ne sais pas si tu peux nous en parler, qu'est-ce que ça vous a apporté ?
- Speaker #1
C'était vraiment un prix intéressant parce qu'au-delà d'un prix avec une gratification derrière, il y avait d'abord un travail d'accompagnement par un étudiant de l'ISSEC sur un mécénat de compétences qui nous a aidé plutôt sur la partie pilotage financier. Parce que nous, les associés, on est architecte de formation, donc on n'a aucune base business, on va dire. Et donc, sur les premières années, on s'est vraiment construit au fur et à mesure. On n'avait jamais… avant on était étudiants.
- Speaker #0
On apprenait sur le tas.
- Speaker #1
On avait vraiment appris sur le tas et donc ça a permis… il y avait un mécénat de compétences sur le prix qui nous a aidés à structurer un peu des indicateurs financiers, des indicateurs sociaux aussi pour valoriser cette partie-là. Et puis derrière, le prix est arrivé à un moment assez important justement, on finissait un parcours d'insertion avec le dispositif Premières Heures dont je te parlais plus tôt et ça nous a permis de titulariser notamment quelqu'un sur un poste de menuisier valoriste. Donc voilà, c'était à tout point de vue. Et puis, un peu de mise en lumière, un peu de médiatisation derrière. Donc non, c'était bénéfique à tout point de vue.
- Speaker #0
Chouette, une bonne expérience. Ok, j'ai vu que vous avanciez en 2024, une levée de fonds en crowdfunding. Vous ciblez quel niveau à peu près de montant, quelle échelle de montant et quel serait l'usage ?
- Speaker #1
Il y a une vraie envie d'accélérer en fait aujourd'hui. Donc nous, on est... On a le sentiment que ce qu'on fait et qu'on valorise comme déchets sur l'île de France, c'est dérisoire. À chaque fois qu'on vient récupérer des matériaux sur une opération, ça reste un pourcentage en général assez faible d'une opération, parce que derrière, il faut avoir du projet. Nous, les matériaux qu'on récupère, c'est des matériaux qu'on est sûr de transformer derrière, parce qu'on n'a pas de capacité de stockage. Et donc, l'enjeu, c'est comment on massifie ce qu'on fait pour avoir plus d'impact. Pour ça, l'un des leviers qu'on voit, c'est la levée de fonds. Voilà. Donc nous ce qu'on voudrait aller chercher c'est à peu près 500 000 euros pour structurer l'entreprise et en fait industrialiser notre approche et professionnaliser nos pratiques. Aujourd'hui même si on s'est bien développé, on a un atelier qui est quand même de près de 500 m² qui est bien structuré, ça reste relativement artisanal dans certaines approches du métier et notre enjeu en fait c'est que malgré tout, toute la bonne énergie qu'on y met, ça prend toujours plus de temps et donc ça coûte plus cher de proposer de l'upcycling. Et notre enjeu, nous, ce n'est pas que ce soit uniquement une offre premium pour ceux qui peuvent se le permettre, mais que ce soit, enfin qu'on puisse s'approcher le plus possible d'une offre nette. Et donc voilà, cette levée de fonds, elle viendrait d'une part financer une équipe élargie sur la fabrication, des moyens aussi industriels plus avancés, donc pour numériser notamment les outils de fabrication et accélérer pour augmenter le volume de matériaux qu'on est capable de valoriser.
- Speaker #0
Super. Est-ce que l'objectif de la levée, ça va être aussi peut-être un déploiement ? J'imagine qu'aujourd'hui, vous avez une cible qui est plutôt située à l'île de France, peut-être par localisation, parce qu'il y a cette envie de se développer à l'échelle nationale,
- Speaker #1
par exemple. Oui, complètement. Alors voilà l'enjeu là sur les... Sur 2024-2025, c'est vraiment de devenir une référence sur l'île de France, et sur du marché, plutôt sur de l'agencement. Donc nous, on va jusqu'à la pause du mobilier quand on fait de l'agencement. Ça veut dire que derrière, il va y avoir un chantier de pause qui peut prendre plusieurs semaines. Aujourd'hui, on est structuré bien pour l'île de France, mais l'objectif, c'est d'essaimer. Effectivement, soit dupliquer le modèle en créant d'autres fabriques ou manufactures équivalentes plus localisées, parce que ce qu'on fait, c'est une pertinence à une échelle locale. En fait, le coût de ce qu'on fait va augmenter assez rapidement si tu fais venir les matériaux de très loin. Donc ça a une pertinence de se déployer, d'essaimer. Et nous, on a un objectif qui est de se développer à l'échelle du territoire national.
- Speaker #0
Est-ce qu'aujourd'hui, tu m'as parlé de l'événementiel ou d'entreprise publique, est-ce qu'il y a un profil type de client avec lesquels vous travaillez ? La première question que je me suis posée, c'est demain si je déménage et que j'ai besoin de plus de meubles, ça serait génial d'avoir des meubles à cycler et d'éviter d'aller les acheter chez un concurrent suédois.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Oui, la typologie de nos clients, il y a les collectivités. Alors là, c'est ceux qui sont peut-être le plus engagés. Alors maintenant, il y a des obligations réglementaires de l'État, notamment sur ce qui est le mobilier de bureau. Donc, il y a 20% d'achats. sur le mobilier de bureau qui est obligatoire pour la commande publique. Pour simplifier, quand un organisme de l'État achète 100 000 euros de mobilier de bureau dans l'année, il faut qu'ils achètent au moins 20 000 euros sur de l'upcycling ou du réemploi. Ça déjà, ça crée un petit appel d'air. Donc voilà, nous, ça fait partie de nos clients, des collectivités publiques. Également, les établissements et les organismes culturels, parce qu'il y a cette volonté un peu pédagogique avec le public. Et donc, ils se veulent un peu exemplaires à ce niveau-là. Et après il y a aussi des grandes entreprises, des grands groupes, même des entreprises moyennes, soit qui ont une envie d'exemplarité également ou des enjeux RSE à valoriser. Donc ça peut être aussi souvent le projet type qu'on peut faire, c'est l'espace de convivialité d'une entreprise, un espace en général assez visible, mais qui permet de montrer un peu l'engagement ou la direction dans laquelle va aller l'entreprise.
- Speaker #0
Ok, hop, j'ai vu sur votre site une page Diagnostics Ressources PMD et... ça m'a interrogé, donc PMD pour Produits, Matériaux, Déchets, est-ce que tu peux en dire quelques mots ?
- Speaker #1
C'est quelque chose qui est assez marginal dans notre activité aujourd'hui, qu'on aimerait peut-être développer plutôt à moyen terme. Donc en fait aujourd'hui, sur tous les bâtiments de plus de 1000 m², il y a une obligation. de la maîtrise d'ouvrage, du propriétaire du bâtiment, de faire un diagnostic PEMD, donc un diagnostic déchet, qui va identifier les matériaux qui sont présents dans son bâtiment et les potentiels de valorisation en réemploi, psychique, recyclage. Donc aujourd'hui, ce n'est pas notre cœur de métier. Il y a des bureaux d'études spécialisés aujourd'hui sur cette démarche-là. Nous, ce n'est pas le cas. Mais en fait, on se rend compte qu'on a une plus-value quand même sur cette approche-là parce qu'on a une vraie connaissance des matériaux. parce qu'on est les mains dans le cambouis en fait depuis cinq ans et donc on va savoir des fois déceler de la valeur sur des matériaux qui des fois On peut passer un peu à côté parce que nous on a éprouvé, expérimenté beaucoup de choses en upselection, surtout sur les trois premières années. C'est plutôt un volet qu'on souhaite développer à moyen terme, mais sur lequel on pense avoir aussi une vraie plus-value à apporter sur le marché.
- Speaker #0
Est-ce que tu observes depuis que vous vous êtes lancé un intérêt pour l'upcycling de la part du marché, de la part peut-être aussi dans le texte de loi, tu parlais de cette obligation de 20% pour le public, est-ce que tu sens que ça va dans ce sens-là petit à petit ?
- Speaker #1
Ouais, on sent que ça s'accélère doucement. Donc quand on s'est lancé, on parlait de réemploi comme ça, il y avait peut-être trois marchés en Ile-de-France, marchés publics, qui sortaient en incluant du réemploi. Aujourd'hui on en voit 1 à 2 par mois, des fois plus. Donc il y a une accélération de la commande publique. Il y a une volonté aussi des acteurs privés qui commencent un peu à sentir que ça pourrait aller encore plus vite. Après l'enjeu en fait c'est aussi comment matcher cette demande-là. L'enjeu c'est quand on passe à des projets de plus grande échelle, et donc nous c'est aussi d'où la volonté de faire une levée de fonds, c'est d'avoir les moyens en face pour répondre à des très grosses demandes. d'acteurs, de gros acteurs, quant à plusieurs centaines de bureaux à faire en réemploi aujourd'hui. Donc, la stratégie aujourd'hui, c'est de faire des groupements avec d'autres structures de l'upcycling. Mais notre enjeu, et la volonté de faire une levée, de se structurer dans l'industrie de ce qu'on fait, c'est justement de pouvoir répondre à ces projets. Mais oui, il y a un engouement qui se développe autour de l'upcycling et du réemploi du mobilier, carrément.
- Speaker #0
Parfait. Le prochain sujet du philo du bac 2024, ce sera peut-être alors est-ce que l'upcycling et la low-tech sont l'avenir de notre société ? On pourrait espérer.
- Speaker #1
Ouais, ouais, complètement. Je pense qu'il y a... Enfin, c'est quelque chose qui... C'est sûr avec la réréfaction des ressources. L'augmentation aussi du prix des matières premières, je te disais ça coûte plus cher de fabriquer en upcycling, avec l'inflation que connaît le bois, nous ce gap là qu'on avait il y a 4-5 ans il se gomme de plus en plus et puis en fait on apporte aussi quelque chose de différent, enfin quelque chose que recherchent les gens, notamment en termes de valeur en fait quand tu achètes notre mobilier, ce que tu achètes c'est non seulement une démarche autour de l'upcycling donc... Enfin voilà, une approche différente parce que c'est fait très localement. Donc voilà, nous on travaille en Ile-de-France, tout est fait à Romainville, enfin voilà, à quelques kilomètres de Paris. Et puis avec des gens qui travaillent dans de bonnes conditions, avec une démarche d'inclusion, donc il y a aussi cette dimension-là dans le mobilier qui est incluse. Et après, nous ce qu'on essaie de mettre en avant, même si on a encore assez peu de moyens et c'est fait de manière assez timide, c'est l'aspect... unique en fait de ce qu'on propose parce qu'il y a une histoire autour du matériau, c'est-à-dire que, ben voilà... le parquet qu'on va récupérer, qu'on va assembler avec un autre panneau qui vient d'un autre élément. Tout ça, on essaie de constituer une histoire et ça apporte vraiment de la valeur dans cette partie upcycling. Il y a énormément de choses qui gravitent autour, à la fois en termes de valeur ajoutée de l'objet fini, mais aussi de son histoire et de la manière dont il est fabriqué.
- Speaker #0
On est plus proche de l'objet d'artisanat que de l'objet monté à la chaîne, que tout le monde a de même et qui vient de nulle part.
- Speaker #1
Carrément. Nous aujourd'hui, ce qu'on essaie de développer ici, c'est une vision hybride. Parce que l'objet d'artisanat va quand même coûter facilement 2-3 fois plus cher. Donc on a une volonté aussi d'accessibilité. Et donc pour ça, nous on a une vision un peu hybride, sans aller sur une chaîne Fordiste, mais d'avoir des outils un peu plus performants pour pallier et réduire un peu cette différence que peut y avoir avec le neuf.
- Speaker #0
Top ! On va passer à une partie quiz. J'ai préparé quelques questions autour de ton secteur. Voilà deux trois questions avec le but c'est d'avoir quelques chiffres, de donner quelques chiffres forts pour nos auditeurs qui soient mémorisables. La première elle concerne un géant suédois, donc Ikea qui consomme des millions de mètres cubes de pain chaque année pour ses meubles et c'est un chiffre qui a été médiatisé récemment et je voulais savoir si tu l'avais peut-être encore en tête ou si tu l'avais vu passer. c'est à quelle fréquence Ikea consomme-t-elle un arbre ? Combien de temps allait consommer un arbre ? En gros, il y a quatre propositions. Est-ce que c'est un arbre consommé toutes les deux secondes, un arbre toutes les deux minutes, toutes les deux heures, ou tous les deux jours ?
- Speaker #1
Les deux minutes ?
- Speaker #0
C'est peut-être que ça. C'était toutes les deux secondes. C'est un chip qui est passé récemment, qui a choqué pas mal le monde.
- Speaker #1
Effectivement,
- Speaker #0
c'est énorme, mais au total, c'est 1% de la ressource mondiale de ce matériau qu'utilise Ika. On reste sur le sujet du bois et sur sa production pour parler des forêts plantées et de la monoculture. Pour expliquer comment ça se passe, ce sont des forêts anciennes qui sont diversifiées en type d'essence et en mages aussi. qui sont remplacés derrière par des monocultures plus adaptées à une récolte faite à la machine et à la gestion de demande commerciale, avec la culture répétée d'une seule espèce sur de grosses étendues de terre agricole. Je voulais savoir selon toi, quels sont les types de risques de cette monoculture par rapport aux forêts mélangées ? J'ai quatre propositions. Les risques sanitaires, les risques de diminution de la biodiversité, les risques de plus de sensibilité aux ravageurs de la culture, ou les trois.
- Speaker #1
Je dirais les risques de... Diminution de la biodiversité ?
- Speaker #0
C'est l'exemple en réalité. En fait, le fait d'avoir une seule espèce, ça fait que les maladies et les ravageurs qui s'en prennent à une espèce vont pouvoir plus facilement se propager à toute la forêt, puisqu'elle sera assemblée d'une seule et même culture. Et comme on a une seule espèce d'arbre qui est cultivée, toute la biodiversité qui dépend d'autres types d'essences ne peut pas se développer pour ses habitats, tout en des espèces végétales, animales. qui dépendent de notre type d'essence. Et enfin, j'avais une dernière question sur la partie gaz à effet de serre, c'est quel pourcentage des émissions mondiales de gaz à effet de serre est attribué à la déforestation ? Donc environ 1%, environ 5%, environ 10%. ou environ 25%.
- Speaker #1
C'est-à-dire 10% ?
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est environ 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre qu'on attribue à la déforestation. Autant dire que si on veut tenir nos objectifs de réduction des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre, il y a peut-être quelque chose à jouer du côté de l'upcycling. Parfait, c'était tout pour cette partie quiz. J'ai une partie d'hiver pour terminer. Je voulais savoir si tu as quelques œuvres, ça peut être des livres, des documentaires, articles, films, interviews, etc. qui t'ont marqué récemment et que tu aurais envie de nous recommander vis-à-vis de sujets d'écologie, d'upcycling, de durabilité,
- Speaker #1
de transition. Le livre qui nous a un peu marqué au moment de la création du projet, c'est Matière Grise. C'est le catalogue d'une exposition qui avait été faite par le pavillon de l'Arsenal. Et donc il y avait été, la commission de l'exposition, ça devait être encore heureux qu'il y ait une agence d'architecture, et en fait qui compilait plein de projets à travers le monde d'upcycling, plutôt à l'échelle architecturale. Il y avait un peu de mobilier, mais nous c'était notre... Pour en tant que... Au moment où on était étudiant, c'était une expo qui était parue au moment où on était étudiant, et qui nous avait vraiment marqué, et qui nous avait fait vraiment prendre conscience de l'ampleur de cette approche de l'upcycling et de ses atouts. Donc je crois qu'ils ont remis en circulation le catalogue, alors si vous mettez la main dessus il est super intéressant. Et après je ne l'ai pas encore vu mais tu m'as redonné envie de le voir là. Un documentaire arté sur Ikea justement. Ah oui oui oui. Je ne sais pas si c'est de ça que tu as tiré les stages là un peu quand tu m'as parlé.
- Speaker #0
Quand je suis marché.
- Speaker #1
Et j'aimerais, ça m'a donné envie de y acheter un coup d'œil effectivement. Mais ouais, j'en avais, enfin voilà, c'est quelque chose qui nous parle en fait. Alors effectivement, ça a ses avantages parce que ça nous permet en tant qu'étudiants, on a tous été bien contents d'acheter notre premier mobilier là-bas. Mais en fait, derrière, voilà, c'est ce que je disais. Alors là où... Nous notre mobilier, enfin voilà, il y a tout ce qui va derrière en fait, quand tu achètes, on en parle aussi en ce moment avec la fast fashion, mais quand tu achètes quelque chose à très bas coût, en fait derrière il y a des logiques qui font que tout n'est pas rose forcément et donc je vais aller jeter un coup d'œil je pense à ça également.
- Speaker #0
Ouais c'est marrant, on me disait récemment sur l'assemblage des smartphones, c'est pareil, j'avais vu que si on… j'ai lu un long BD sur le… Sur le sujet, je crois que c'est Saison brune 2.0, de mémoire le nom de la BD, qui explique tous les composants qui sont à l'intérieur d'un smartphone, tous les pays où ça vient, etc., tous les passages que ça fait. Je crois que c'est en moyenne 4 fois le tour de la Terre que fait un smartphone avant d'arriver dans une poche. Comme c'est à son lègue beaucoup de composants, c'est très peu recyclable, très peu récupérable, et il y a de l'obsolescence programmée dessus, sur les OS. Il y a à la fois la pub et les OS qui se mettent à laguer, ou les applications qui sont plus compatibles. C'est bien maîtrisé, sachant que c'est une calamité écologique et humanitaire aussi derrière. Ce qui m'avait marqué, on m'avait dit, c'était extrait d'un documentaire, j'ai essayé de retrouver la source pour la mettre en saut de l'épisode, mais c'était qu'en gros si on payait au juste prix... notre smartphone il coûterait 10 000 euros on va dire qu'on en changerait voilà c'est assez marrant je voulais savoir si t'avais un, une ou un humain qui t'inspire, ça peut être un associé, un mentor personnes publiques.
- Speaker #1
Là, on a un mentor en ce moment qui nous inspire beaucoup et qui nous aide énormément, c'est Emmanuel Bardin, qui est l'un des cofondateurs de Lemon Tree, qui est une entreprise à Pantin spécialisée dans le tri, la consigne de plastique. Nous, on a été incubés à La Ruche. Voilà, dans un programme qui était dédié aux entrepreneurs du 93. Et il a accepté de nous mentorer dans ce programme-là, sur ce moment très charnière dont je te parlais, de l'installation dans un nouvel atelier à Romainville. Ouais. de structuration aussi de la levée de fonds. Donc Manuel, il a déjà réalisé plusieurs levées avec son entreprise. Il a réussi justement à faire un peu cette volonté qu'on a aussi d'essaimer sur le territoire. Donc voilà, c'est un entrepreneur qui a beaucoup d'expérience, qui nous accompagne et qui est du coup super inspirant à plein de niveaux et qui nous aide vraiment à grandir et à structurer le projet d'entreprise.
- Speaker #0
Très bien. À notre échelle, comment on peut aider Pinky West à grandir ?
- Speaker #1
Aujourd'hui on ne s'adresse pas tellement aux particuliers donc je ne vais pas vous dire d'acheter nos produits. Alors nous c'est un des souhaits, c'est de refaire plus d'ameublement. Donc on est en train de travailler sur une nouvelle gamme qui à terme, je pense que c'est vraiment dans notre volonté initiale. En fait il y a une envie de faire de la pédagogie, d'apprendre aux gens, de montrer ce que c'est l'upcycling. Et aussi l'une des volontés premières, souvent ce qui est associé au réemploi. Enfin quand on dit on fait du réemploi de bois, la première chose qu'on nous dit c'est vous faites de la palette. Et en fait c'est de s'éloigner de ça en montrant qu'on peut faire des objets de très haute valeur ajoutée vraiment en valeur ajoutée. je ne vais pas dire haut de gamme, enfin si, il y a une volonté de faire du haut de gamme, enfin voilà, quelque chose de très fini, qui a les qualités du neuf, qui s'éloigne un peu de, on va dire, cette esthétique palette. Et donc nous, on a une volonté que demain, on puisse s'adresser aux particuliers. Alors c'est peut-être une vision plus à long terme. Mais sinon, parlez autour de nous, plutôt à, soit si vous êtes un décideur dans une collectivité, ou dans une entreprise, si vous êtes responsable des achats, venez nous voir, on sera ravis de travailler sur un projet d'abonnement avec vous.
- Speaker #0
ou participer à la campagne si elle est encore en cours au moment où le livre sera publié. Parfait. J'ai une question, je ne sais pas si tu as pu y réfléchir, mais que je pose à chaque invité, c'est un petit clin d'œil à l'extinction de la biodiversité en cours, c'est quel serait ton animal totem ?
- Speaker #1
Ouais, si j'y réfléchis, moi un animal que j'aime vraiment bien, alors après c'est un animal très domestiqué, c'est la poule. Ok. C'est parce que je l'ai… enfin c'est un animal que j'ai découvert, c'est ma femme, elle est… enfin je ne sais pas, elle voulait avoir des poules, moi je n'étais pas un peu… un peu rebuté à cette idée là et en fait c'est trop bien d'avoir des poules déjà et puis en terme de résilience ça te permet de valoriser tous tes déchets de table entre guillemets ça te produit un fumier qui est de qualité qui te permet de de booster ton potager et puis ça te fait des oeufs qui est la base de tout dans ce qu'on mange et puis c'est super mignon en plus énorme c'est mon animal c'est original,
- Speaker #0
c'est cool parfait, pour conclure si tu veux passer un dernier message un remerciement peut-être nous rappeler tes réseaux sociaux si on veut suivre Pipe Pure West ouais,
- Speaker #1
bah déjà merci Jeff pour l'invitation Merci à toutes les parties prenantes aussi. J'en profite si jamais ce sera écouté par toutes les personnes qui nous ont accompagnées sur le projet. On a eu beaucoup d'accompagnement ces dernières années, ces derniers mois, par des acteurs qui nous ont financés, bancaires, publics, à plusieurs niveaux. On est accompagnés par la mairie de Paris, par Est Ensemble. Puis venez voir ce qu'on fait, soit sur notre site internet, pimpurewaste.com. On a un compte Instagram qu'on alimente un petit peu, hashtag pimpurewaste. et venez voir ce qu'on fait vous n'allez pas être déçu
- Speaker #0
Merci beaucoup Fabien de Be Pure Waste d'avoir accepté l'invitation sur le podcast merci à vous d'être resté jusqu'au bout de cet épisode n'hésitez pas à nous dire en commentaire ce que vous en avez pensé et si vous avez envie de consommer un produit upcyclé on se dit à très vite pour de nouveaux épisodes et n'oubliez pas de nous abonner
- Speaker #2
C'est déjà la fin de cet épisode j'espère qu'il t'a plu et que tu auras appris des choses intéressantes et motivantes qui seront utiles dans ton engagement écologique On aura besoin de tout le monde pour y arriver, donc n'hésite pas à partager ce podcast à tes amis et à ta famille. Si tu as des questions, laisse-moi un message en commentaire, contacte-moi par mail à l'adresse en description. Je te laisse t'abonner et je te dis à très très vite pour de nouveaux épisodes. Ciao !