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T'es Vert - Le podcast pour une vie écolo, simple et joyeuse

#18 - Vacances d’été : comment voyager sans culpabiliser ? 🌍 (+ quelques chiffres 🏕️)

#18 - Vacances d’été : comment voyager sans culpabiliser ? 🌍 (+ quelques chiffres 🏕️)

23min |18/06/2025|

13

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#18 - Vacances d’été : comment voyager sans culpabiliser ? 🌍 (+ quelques chiffres 🏕️)

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23min |18/06/2025|

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Description

🌞 Vacances d’été : les bienfaits de la pause… et le dilemme écolo 🌍


Entre envie de déconnexion et conscience écologique, comment choisir ses vacances sans culpabiliser ?
Dans cet épisode, je vous parle de l’impact du tourisme (11 % des émissions mondiales de GES !), du slow travel et de mes réflexions pour des vacances plus responsables… mais toujours plaisantes.


🎧 Un épisode sans injonction, pour voyager plus consciemment.


💡 Retrouvez dans mon article de blog les conseils détaillés et des ressources de cet épisode via le lien suivant : https://aiguilleverte.fr/blogs/infos/18-vacances-ete-comment-voyager-sans-culpabiliser


🌍 Et si vous souhaitez aller plus loin, découvrez des produits zéro déchet conçus pour vous aider dans cette transition sur la boutique en ligne https://aiguilleverte.fr


📲 Rejoignez-moi sur Instagram pour partager votre expérience et échanger avec la communauté : @laiguille.verte


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute ! Cela aide le podcast à atterrir dans les oreilles de plus de personnes pour les guider et les motiver 💚 (et aussi à me booster à continuer à enregistrer de nouveaux épisodes ✨).

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🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


🎯 Ici, pas de perfection mais des solutions concrètes, adaptées à votre quotidien. Un petit pas après l’autre, on avance ensemble vers un mode de vie plus respectueux du vivant 🌱💪


👉 Faites le quiz "Quel écolo êtes-vous ?" pour découvrir votre profil et recevoir des conseils personnalisés ! 🤔🌱 Lien du quiz : https://tally.so/r/mOXLl8


📅 Un nouvel épisode chaque mercredi pour s’inspirer et passer à l’action !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours et ensemble, on va mettre en place des petits gestes indispensables et utiles pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple, durable et fun. Alors, prêts à passer au verre ? C'est parti ! Bonjour à tous et toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de Thé Vert. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui est dans beaucoup de têtes en ce moment, les vacances d'été. Et oui, on est bientôt mi-juin, les grandes vacances approchent à grands pas, et forcément on commence à regarder les billets de train, les réservations, les locations, les campings, etc. On entend parler des destinations à la mode, le midi au bureau avec les collègues, on peut dire « Ah mais toi tu pars où ? Ça y est, t'as réservé, moi pas encore. » Bref, on s'interroge aussi sur... Quel est l'impact de nos vacances sur notre empreinte carbone annuelle ? Il y a souvent beaucoup de questions qui se posent, alors j'ai envie qu'on en parle un petit peu dans cet épisode. Il n'y aura pas du tout de montage sur cet épisode, parce que concrètement, si vous m'avez suivi un petit peu sur Instagram ou même en newsletter ces dernières semaines, je cours partout. Voilà, je suis en mode un peu débordée. C'est vrai que j'aime ça, d'un sens, mais en même temps, ça fait quand même beaucoup. Donc, pas de montage sur cet épisode, j'ai pas le temps. je vais faire un effort bien entendu pour parler de la son clair audible, sans trop de tics de langage, je ferais de mon mieux. Vous me direz si vous constatez une différence ou pas. Alors, je faisais jamais un gros montage, mais des fois je coupais un petit peu des petits moments désagréables ou quoi. Donc voilà, vous me direz. Venez me dire sur Instagram ou ce que vous avez pensé de l'épisode, de la qualité au niveau du son, etc. Donc, au sommaire de l'épisode, je vais faire un point avec vous, honnête et sans jugement, sur pourquoi on a tous besoin de faire cette pause estivale. Comme je vous dis, je cours partout donc je pense que ça va être intéressant qu'on en parle aussi. Le dilemme entre partir en France ou à l'étranger, j'en entends aussi beaucoup parler. Je voudrais qu'on parle également de l'impact environnemental du tourisme avec des chiffres. J'ai été chercher des chiffres pour vous, c'est hyper important. Et surtout, comment voyager mieux mais sans renoncer au côté plaisir, au côté détente, farmiante, bien-être, soleil. Souvent c'est ce qu'on cherche aussi l'été. Alors, vous êtes prêts ? En route, on y va ! Première partie, les vacances, une vraie pause nécessaire. Moi, je trouve qu'on a tous besoin de vacances. On ne va pas se mentir, c'est important, la charge mentale, le rythme métro, boule de dos, enfant, voilà. Même quand on est à son compte comme moi. En plus, bon, c'est vrai que j'ai aussi plusieurs casquettes, mais il y a toujours une forme d'épuisement qui s'installe doucement. Et surtout, c'est important de ne pas se cramer. Je ne sais pas si vous le savez, mais je l'ai dit peut-être, j'ai fait un burn-out, moi, il y a quelques années. Donc, voilà, encore plus maintenant, je suis vachement consciente de mon rythme, de mon énergie. Je fais attention à mon... corps, à ma santé, à plein de choses comme ça, beaucoup plus qu'avant, et je pense qu'on a tous besoin de ralentir. Alors, je suis carrément d'accord que dans la vie, il y a des cycles, dans les années, il y a des cycles, parfois on va être à fond, voilà, moi je développe une entreprise, donc forcément, ça me demande beaucoup de travail, je suis fière et contente de le faire, mais n'empêche que parfois, il faut quand même savoir aussi un peu ralentir et lever le pied. Les vacances, c'est un vrai besoin physiologique et émotionnel, pour déconnecter, ralentir, passer du temps dehors, Avec ses proches, c'est vraiment un bien fou. Même si on essaie de vivre slow, doucement, minimaliste le reste de l'année, moi c'est ce que je fais, pour moi cette pause quand même l'été, en août, nous on prend traditionnellement les vacances en août, c'est vraiment un non négociable et un indispensable. Alors parfois trois semaines, parfois quinze jours, parfois trois semaines mais avec une petite expo par-ci par-là qui me fait plaisir, enfin voilà, ça dépend des années, je m'adapte aussi à mon énergie. à ma famille, à mon mari, forcément. Mais en tout cas, il y a toujours un break à minima de 15 jours. Ça, je pense que c'est vraiment hyper important. Mais c'est là que le débat va commencer. Qu'est-ce qu'on fait cet été ? Est-ce qu'on va partir en France ? Est-ce qu'on va partir à l'étranger ? Est-ce qu'on prend l'avion ? On prend la voiture, le train ? On prend le vélo ? Voilà. Il y a toujours une espèce de petite tension, finalement, intérieure entre... Ce que nous on a envie, nos valeurs, ce que font les amis, ce qu'est tendance, voilà, des fois ça nous impacte plus ou moins, parfois selon notre degré de sensibilité à l'opinion des autres, mais même nous à l'intérieur on a le dilemme. Moi je le ressens beaucoup, j'aimerais bien partir un peu à l'étranger parce que je voudrais aussi emmener mes enfants à l'étranger, pouvoir voir d'autres cultures, je pense que ça c'est hyper intéressant. Mais voilà, il y a étranger, étranger comme on dit. Je veux pas partir non plus à l'autre bout du monde parce que d'un point de vue écolo pour moi c'est pas possible. prendre l'avion, j'ai un méga frein là-dessus. Vraiment, pour moi, c'est... Je l'ai déjà pris, je vais pas dire que je l'ai jamais pris, hein. Je l'ai pris, nous sommes partis en voyage de noces à l'île Maurice il y a quelques années, donc voilà, j'ai déjà pris l'avion, mais... Voilà, je veux... Enfin, j'ai lu quelque chose comme quoi, je crois que c'est Jean-Marc Jancovici qui disait que, en gros, on aurait un crédit de 4 voyages long-courrier en avion dans notre vie. Donc voilà, je l'ai déjà... J'ai déjà utilisé une cartouche, un joker, on va dire. Donc voilà, je sais que c'est précieux. Et j'en mesure aussi toute l'importance et tout l'impact. Enfin, je me dis, je sais qu'il y a des gens qui vont bientôt plus avoir de pays, plus avoir de maison, parce qu'ils vont être submergés par les eaux à cause de l'impact du réchauffement climatique, du dérèglement climatique. Si je prends l'avion, ça va être un petit peu à cause de moi, si ça arrive. Donc en fait, voilà, j'ai conscience de ce poids. Donc voilà, je l'ai fait une fois, mais c'est pas quelque chose que je vais faire tous les ans. En tout cas, pas pour ma part. Mais en même temps, j'ai ce vrai tiraillement, ce vrai dilemme. Où est-ce qu'on peut partir à l'étranger ? Est-ce que c'est obligé de partir à l'étranger ? Je me suis aussi rendu compte que... C'est vrai que parfois, rester en France, les voyages, les vacances en France, coûtent plus cher que de partir à l'étranger. Quand on nous promet un billet d'avion à 60 euros pour aller dans une capitale européenne... Trouvez-moi un trajet en voiture, en train, en vélo, c'est différent, mais en voiture, en train qui coûte 60 euros. Moi, je n'en connais pas, dès qu'on prend un peu la voiture. Ça va vite. C'est ça que je veux vous montrer. Les budgets montent très vite. Même les locations, c'est hyper cher. En tout cas, c'est un sacré budget. Parfois, ça peut faire rêver aussi de vouloir partir à l'étranger où le budget va être inférieur. J'ai aussi constaté une certaine forme de pression sociale. Les photos Instagram des plages paradisiaques de Bali, les trucs à faire avant 40 ans, visiter l'Australie, moi j'en sais rien. Il y a un peu des choses comme ça, comme si finalement les vacances dans les Cévennes ou dans le Jura, c'était moins bien. Alors que, est-ce que c'est forcément obligé de partir à l'autre bout du monde pour passer des super vacances ? Ça, je pense pas du tout. Mais voilà, des fois, il y a un peu ce côté-là. Donc, pour convaincre ceux qui auraient besoin d'être un petit peu convaincus, on va passer à la troisième partie, c'est-à-dire l'impact environnemental du tourisme. Accrochez-vous, certains chiffres font un peu peur. Alors déjà, le premier, 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du tourisme. Oui, vous avez bien entendu, 11%. C'est un chiffre qui, en plus, est en constante augmentation. Ici, ça ne va pas seulement prendre en compte l'avion, ça va prendre aussi tout le... Cycle touristique, pardon. Le transport donc, l'hébergement, la nourriture sur place, les activités, mais aussi tous les petits souvenirs, les babioles qui traînent, dont on se sert pas, ou qui prennent la poussière sur le buffet. Pour vous donner une idée d'ailleurs, en 2011, c'était 8,7%. En 2017, on a dépassé les 10%. En 2021... On était à 11%, le chiffre que je viens de vous donner. Et là, aujourd'hui, en 2025, on est sûrement même encore plus haut. La dernière étude date de 2021. Si on augmente de 1,5 point à peu près tous les ans, tous les 2-3 ans, ça monte vite. Là, en plus, je dirais que l'effet post-Covid, on a aussi eu ce retour en masse des vacances, du fait de partir à l'étranger, etc., le contexte anxiogène. Il y a eu la guerre en Ukraine. Il y a toujours la guerre en Ukraine, mais... le côté toute cette actualité aussi pesante en France qui dit on va partir à l'étranger pour un peu oublier tout ça, laisser nos problèmes derrière nous. Je pense que vraiment ça augmente et ça prend vachement d'ampleur. Donc c'est bon à savoir de connaître ce chiffre et de le mesurer aussi parce que je pense qu'il est encore même plus élevé aujourd'hui. Je voulais aussi vous donner d'autres chiffres notamment sur l'impact du transport, notamment l'avion. Un aller-retour. Paris-New York émet 1,6 tonne de CO2 par passager. Donc c'est presque autant que la quantité qu'un français en devrait émettre en un an pour rester sous les 2 degrés de réchauffement planétaire. L'avion, ça représente 40% des émissions touristiques, mais seulement 17% des trajets. C'est donc le mode de transport le plus polluant par passager. J'en profite d'ailleurs pour vous dire que les... Les informations et les chiffres que je vous donne, principalement ça vient de l'ADEME, de Climate Change, qu'est-ce que j'ai trouvé d'autre ? Je ne sais plus, je ne les ai plus tous en tête. Bref, c'est des chiffres vraiment officiels, je ne vais pas voir sur Wikipédia, vous vous en doutez. Voilà, je vous ai parlé de l'avion. Le train, on émet 20 à 50 fois moins de CO2 qu'en avion. Un trajet en TGV Paris-Marseille, c'est environ 1,5 kg de CO2 par passager. Ça c'est... Le chiffre de la SNCF, d'ailleurs. Je ne l'ai pas vérifié. Ce serait bien de s'en assurer, quand même. Après, je sais, et moi, pour pouvoir le faire, on a comparé le train. Nous, on s'est rendu compte que, malheureusement, c'était un peu cher pour nous, par rapport à notre budget. Parce qu'à 4, avec mes deux enfants, ce n'est pas simple. Ça grimpe très, très vite. On voulait faire une journée à Paris pour montrer à nos enfants la Tour Eiffel. Eh bien, voilà, voilà, c'est 100 euros de billets de train, aller-retour. pour 4 personnes. Alors qu'en voiture, ça va m'en coûter un quart, je dirais, même avec les péages. Et sur place, je n'ai pas besoin de prendre le métro, en plus le taxi ou je ne sais quoi. Donc malheureusement, ça rend les choses aussi plus compliquées, je l'entends. Là-dessus, on est bien d'accord. Il faut maintenant qu'on aborde aussi l'impact des hébergements touristiques. Donc les hôtels, les gîtes, les campings, les hébergements touristiques au sens large, ça représente environ 20% de l'empreinte carbone du tourisme, principalement à cause de la consommation énergétique. Alors oui, vous allez me dire, bah oui, mais en été, il n'y a pas de chauffage. Alors là, c'est le tourisme annuel, donc il y a aussi l'hiver. Mais surtout, ce qui va vraiment aussi consommer, ça va être la climatisation, l'eau chaude, s'il peut y avoir une piscine, des choses comme ça. Un hôtel 4 étoiles. émet 15 à 25 kg de CO2 par nuit et par personne, selon s'il y a un jacuzzi ou des choses comme ça, parfois dans les 4 étoiles, contre 2 à 5 kg pour un hébergement sobre, un gîte, une chambre d'hôte, un camping, des choses comme ça. Donc voilà, on est sur des ordres de grandeur quand même très élevés. Puisqu'on est aussi sur les vacances d'été, on va forcément aussi parler de l'eau et des déchets. Un touriste émet en général 1 kg de déchets par jour. Dans certaines îles, comme Bali ou... J'ai pas d'autres noms d'îles qui me viennent là tout de suite. Les infrastructures en plus de traitement des déchets sont tellement mauvaises déjà le reste du temps que l'été elles sont vraiment débordées et c'est comme ça qu'on a créé un nouveau continent de plastique dans l'océan malheureusement. les touristes vont aussi consommer en général 3 à 4 fois plus d'eau qu'un habitant local. Et ça, c'est un phénomène très problématique, notamment dans les zones où l'eau est rare. Les pays du sud de l'Europe, par exemple, comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce également. Toute cette zone-là qui a déjà des problématiques d'eau, même le sud de la France, notamment, on en entend aussi parler quand malheureusement il y a des incendies. Ils disent que les ressources en eau, l'humidité des terrains, etc. est insuffisante. Donc quand en plus on génère beaucoup plus d'eau, de consommation d'eau, trois à quatre fois plus qu'un habitant local en tant que touriste, on se dit qu'il faut aussi remettre en question les comportements et les attitudes de chacun. On a tous notre responsabilité. Forcément dans les hôtels on se dit « Ah bah attends, au prix que j'ai payé la chambre, je peux quand même prendre un bain tous les jours ! » Eh ben non, non non, parce que ok oui on a payé la chambre, mais... L'eau elle est à tout le monde et on est en train de gaspiller nos ressources de nous tous. Donc faut pas l'oublier. Je voulais aussi évoquer un point qui moi souvent c'est un truc que je regarde. Le tourisme de masse. Moi j'aime pas du tout aller dans les villes ou voir les monuments qui sont blindés où on fait la queue pendant 3 heures pour pouvoir entrer. Où c'est bondé, on est tous comme des sardines collées les uns aux autres. J'aime pas tellement la proximité forte comme ça avec les inconnus. Donc ça vraiment moi ça me dérange et on a été une fois à Collioure l'été, il y avait vachement de monde, c'était hyper touristique et en fait c'était pas agréable. Il y a des villes qui disent que leur population à l'instant T est multipliée par 10 mais en plus 10 vous imaginez, nous la France en général on prend nos vacances en août, la France s'arrête entre guillemets presque trois semaines au mois d'août, on est tous au même endroit, tous sur les côtes. C'est énorme ce regroupement de populations, et forcément pour les écosystèmes, la nature, la biodiversité, ça va être nuisible. Sur les côtes, forcément, les littoraux, les montagnes aussi, parce que attention, il y a les vacances d'été, on peut aussi les faire à la montagne, on n'est pas non plus obligé d'aller toujours au bord de la mer, mais forcément on va les piétiner, on va les marcher en montagne, sur les sentiers, etc. Et ça va nuire encore plus aux espèces qui sont locales. Bon, j'en ai quand même fini avec la partie chiffres, je voudrais quand même qu'on passe à la quatrième partie qui est le fait de voyager autrement sans se priver le slow travel, comme dirait les anglais avec ce terme à la mode. Parce que c'est bien de donner des chiffres, de dire que c'est pas bien, mais vous allez me dire, ok mais alors du coup qu'est-ce qu'on fait ? On part plus ? On s'enferme chez nous en juillet-août ? Alors non, bien sûr, l'idée c'est pas forcément d'opposer tout le temps, enfin même d'ailleurs je dis tout le temps mais c'est un peu une exagération. Je n'ai pas l'intention de me priver au quotidien, mais en tout cas l'idée c'est d'être conscient de ce qu'on fait et de trouver des façons plus douces de voyager. Et donc le slow travel c'est ça. Ça va être de privilégier des destinations accessibles en train ou en voiture. Idéalement pas forcément à 1500 km de voiture, autant pour le côté impact de la voiture que pour le côté temps de trajet, parce que ça peut être long. Attention selon aussi le nombre de personnes, parce que si je vous dis... Enfin, je le rapporte à ce que moi je fais avec ma famille, c'est que si on est tout seul, prendre la voiture, c'est encore plus problématique. Alors que nous, on prend une voiture pour 4, alors pour le côté empreinte carbone, on va l'optimiser finalement l'usage de notre voiture, et de toute façon, niveau budget, on ne pourrait pas forcément partir en train non plus, mais donc ça a toujours un compromis. Et puis une fois qu'on est arrivé sur place, l'idée c'est de prendre le temps, rester le plus longtemps possible au même endroit, pour ralentir, pour profiter. Moi je suis pas une grande fan des road trips où on va aller visiter 40 villes en 10 jours, c'est pas trop mon truc. On peut privilégier les hébergements plus responsables, les gîtes, les campings qui ont des labels aussi parfois, ça va me revenir. Clevert je crois le nom du label pour les campings qui sont... écolo, qui ont des composts, etc. On peut bien sûr manger local, éviter les attrapes-nigauds, les attrapes touristes, où c'est des grandes chaînes. Alors si on va en vacances, je sais pas moi, là où il y a des spécialités locales, n'allez pas chez McDo, essayez de manger quand même ce qui va être local. C'est ça l'intérêt finalement, aussi de voyager, de découvrir des spécialités. On peut aussi parfois voyager hors saison, si on n'a pas encore d'enfants ou pas de contraintes d'usines qui ferment, de bureaux, d'entreprises fermées ou peu importe. Ça peut être bien de partir aussi un petit peu en décalé, parce que ça peut coûter moins cher, c'est aussi un argument économique non négligeable. Mais aussi parce que comme ça, on a peut-être plus de choix sur la destination, plus de choix sur les modes d'hébergement, etc. Les transports peuvent être moins chers, donc ça peut être vraiment aussi une idée, une possibilité. Et bien sûr, on n'est pas non plus obligé de partir. On peut juste redécouvrir sa propre région, son petit chez-soi, ce qu'on a à côté de chez nous. Oui, oui, le château qui est à 5 minutes de chez moi, que je n'ai pas encore visité, par exemple. Les jardins de Giverny, je suis à 25 minutes, je ne les ai jamais visités. Voilà, c'est des choses qui sont aussi, moi, sur ma liste. Et puis, on peut aussi se dire, on n'est pas obligé de tout faire. De tout faire. parfaitement, voilà, il faut, encore une fois, ça vous connaissez le message, déculpabiliser, faire au mieux, step by step, etc. L'idée, c'est de se déconnecter un peu des tendances, de la mode, de ce qu'il faut faire. Faire ce qu'on aime, soit en sa propre âme et conscience, et vraiment profiter, en fait. Simplement. Avant de passer à la conclusion, je voulais juste faire une petite aparté sur mon expérience perso et quelques autres idées que j'ai trouvées aussi qui me sont venues en tête au moment en train de vous parler. Voilà, je vous l'ai dit, encore une fois, donc pour le côté expérience perso, je ne suis pas toujours partie en vélo. Alors, en vélo, jamais. On n'a jamais pris de vacances en vélo. On a déjà été dans des lieux et ensuite baladé à vélo autour de soi. C'est aussi une possibilité. Mais voilà, j'ai déjà pris l'avion, j'ai pas toujours fait des vacances 100% locales, j'ai aussi de la famille, certaines personnes qui habitent plus loin, donc ça m'est arrivé de faire 800 km de voiture pour aller voir des proches. Voilà, encore une fois, personne n'est parfait. Mais je veux juste qu'on se rappelle surtout, en fait voilà, c'est ça que je voulais vous rajouter, c'est que les meilleurs souvenirs, c'est pas forcément ceux dans les destinations les plus lointaines, les plus instagrammables, les photos les plus parfaites, et surtout, on passe pas ses vacances sur son téléphone à prendre des tonnes de photos. Moi, j'ai été assez étonnée parce qu'on était à une soirée locale, enfin une animation, une petite fête du village en gros, et ma fille était en train de danser, elle s'amusait comme petite folle, je dansais avec elle, machin. Et puis, elle s'est mise à danser à côté d'une danseuse, d'une dame qui dansait, professionnelle, etc. Et une dame à côté de moi me met un coup de coude et elle me dit « Vous devriez prendre en photo, en vidéo, c'est trop beau ! » Mais pourquoi tout de suite devoir tout filmer et tout ? J'ai juste profité du moment. Les souvenirs, ils sont aussi dans ma tête, en fait. Je ne dis pas qu'il ne faut pas apprendre de photos, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais attention à ne pas y être scotché, parce que c'est bien d'avoir des souvenirs dans son téléphone. Après, si on le peau, on les a plus. Si on ne les a pas développés, les photos, est-ce qu'on les regarde vraiment ? Par contre, ceux qu'on a dans la tête, c'est quand même, à mon sens aussi, les plus importants. Et donc, pour vous redonner encore quelques idées concrètes, je sais aussi que c'est la mode de faire des échanges de maison. Alors nous, on ne l'a jamais fait. Moi, je ne l'ai jamais fait, j'avoue que... Voilà, c'est pas quelque chose que... que je regarde particulièrement aujourd'hui. Mais voilà, c'est une idée comme une autre. On regarde par contre aussi pour prendre les trains de nuit. Ça revient à... J'allais dire à la mode. C'est pas le côté à la mode qui m'intéresse, mais ça revient surtout, ça existe de nouveau. Et ça, c'est un truc qu'on aimerait bien tester. Parce que du coup, à la fois c'est moins cher. Je pars toujours du principe que le voyage fait partie des vacances. Essayez de le voir aussi comme ça, d'ailleurs. N'oubliez pas, c'est important, je crois. Et donc voilà, ça permettrait d'aller un petit peu plus loin, et en même temps, avec les enfants, c'est pas non plus 24h de train comme ça, debout, assis ou quoi, à attendre. Si on dort, ça peut aussi passer plus vite, et puis ça a un côté rigolo. Dans le même ordre d'idée, j'ai vu qu'il existait de plus en plus aussi des campings à la ferme, où parfois... L'emplacement est gratuit contre un petit peu d'aide pour aller nourrir les veaux, enfin nourrir les vaches, des choses comme ça. Enfin, il y a plein de petites idées comme ça sympa, j'ai trouvé ça rigolo. Et puis on peut aussi, ce que je fais parfois, alors nous on le fait en mode journée, mais se programmer des vacances sans programme, à la maison, avec un bouquin, cuisine, sieste, ralentir. Nous on le fait en mode journée, comme ça, sans programme, au feeling, s'ennuyer, retrouver le plaisir aussi de s'ennuyer. Je pense que c'est important, d'autant plus si on a des enfants. qui sont habitués à être surstimulés, qu'on s'occupe d'eux. Ça, je pense que c'est aussi important. Bref, pour conclure, oui, nos vacances, elles ont un impact. Non, c'est pas la peine de culpabiliser. Mais entre un voyage à l'autre bout du monde et un séjour à deux pas de chez soi, il y a quand même tout un monde à explorer, tout un panel d'alternatives possibles et de compromis à trouver. Donc voilà, tout le monde doit choisir, je pense, en son âme et conscience, avec ses possibilités, ses contraintes et ses envies. comme toujours. Petite mention spéciale aussi, c'est que le tourisme, ça peut aussi être une façon d'encourager l'artisanat local, de soutenir des producteurs engagés, des hébergeurs engagés, avec des écolieux, et ralentir un petit peu son rythme de vie. On profite des salons pour découvrir des créateurs, des nouvelles personnes à côté de chez soi aussi, rencontrer l'autre, c'est aussi très enrichissant, je crois. Bref, j'ai pas mal parlé pour cet épisode. Et vous, vous partez où cet été ? Est-ce que vous avez déjà ressenti aussi ce tiraillement parfois entre envie de bouger, la confiance écologique ? Venez m'en parler sur Instagram, l'aiguille.verte, ou par mail, contacte.aiguilleverte.fr. J'adorerais qu'on échange aussi à ce sujet. Je n'ai pas encore programmé mes vacances, je ne sais pas encore ce qu'on va faire. On va voir. Pour l'instant, on est sur le mode vacances sans programme. Donc voilà, comme ça, on partage nos astuces et nos bons plans, si vous en avez. Ça m'intéresse, je serais vraiment ravie qu'on adore. Qu'on échange sur le sujet, pardon. Oui, alors j'enregistre cet épisode, il fait quand même 29 degrés. Donc je crois que, voilà, mon cerveau est un peu chaud. Je vais aller me faire un thé, mais thé glacé, pas un thé vert. Sur ce, je vous souhaite une très belle journée, soirée, après-midi, nuit, peu importe quand est-ce que vous m'écoutez. Si vous avez aimé cet épisode, pensez à le partager à une personne qui prépare ses vacances ou qui se pose justement les mêmes questions un petit peu qu'on a évoquées ensemble. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine dans Thé Vert, avec une annonce spéciale d'ailleurs. Je vous en dirai plus la semaine prochaine. Ciao, ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

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    Je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours et ensemble, on va mettre en place des petits gestes indispensables et utiles pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple, durable et fun. Alors, prêts à passer au verre ? C'est parti ! Bonjour à tous et toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de Thé Vert. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui est dans beaucoup de têtes en ce moment, les vacances d'été. Et oui, on est bientôt mi-juin, les grandes vacances approchent à grands pas, et forcément on commence à regarder les billets de train, les réservations, les locations, les campings, etc. On entend parler des destinations à la mode, le midi au bureau avec les collègues, on peut dire « Ah mais toi tu pars où ? Ça y est, t'as réservé, moi pas encore. » Bref, on s'interroge aussi sur... Quel est l'impact de nos vacances sur notre empreinte carbone annuelle ? Il y a souvent beaucoup de questions qui se posent, alors j'ai envie qu'on en parle un petit peu dans cet épisode. Il n'y aura pas du tout de montage sur cet épisode, parce que concrètement, si vous m'avez suivi un petit peu sur Instagram ou même en newsletter ces dernières semaines, je cours partout. Voilà, je suis en mode un peu débordée. C'est vrai que j'aime ça, d'un sens, mais en même temps, ça fait quand même beaucoup. Donc, pas de montage sur cet épisode, j'ai pas le temps. je vais faire un effort bien entendu pour parler de la son clair audible, sans trop de tics de langage, je ferais de mon mieux. Vous me direz si vous constatez une différence ou pas. Alors, je faisais jamais un gros montage, mais des fois je coupais un petit peu des petits moments désagréables ou quoi. Donc voilà, vous me direz. Venez me dire sur Instagram ou ce que vous avez pensé de l'épisode, de la qualité au niveau du son, etc. Donc, au sommaire de l'épisode, je vais faire un point avec vous, honnête et sans jugement, sur pourquoi on a tous besoin de faire cette pause estivale. Comme je vous dis, je cours partout donc je pense que ça va être intéressant qu'on en parle aussi. Le dilemme entre partir en France ou à l'étranger, j'en entends aussi beaucoup parler. Je voudrais qu'on parle également de l'impact environnemental du tourisme avec des chiffres. J'ai été chercher des chiffres pour vous, c'est hyper important. Et surtout, comment voyager mieux mais sans renoncer au côté plaisir, au côté détente, farmiante, bien-être, soleil. Souvent c'est ce qu'on cherche aussi l'été. Alors, vous êtes prêts ? En route, on y va ! Première partie, les vacances, une vraie pause nécessaire. Moi, je trouve qu'on a tous besoin de vacances. On ne va pas se mentir, c'est important, la charge mentale, le rythme métro, boule de dos, enfant, voilà. Même quand on est à son compte comme moi. En plus, bon, c'est vrai que j'ai aussi plusieurs casquettes, mais il y a toujours une forme d'épuisement qui s'installe doucement. Et surtout, c'est important de ne pas se cramer. Je ne sais pas si vous le savez, mais je l'ai dit peut-être, j'ai fait un burn-out, moi, il y a quelques années. Donc, voilà, encore plus maintenant, je suis vachement consciente de mon rythme, de mon énergie. Je fais attention à mon... corps, à ma santé, à plein de choses comme ça, beaucoup plus qu'avant, et je pense qu'on a tous besoin de ralentir. Alors, je suis carrément d'accord que dans la vie, il y a des cycles, dans les années, il y a des cycles, parfois on va être à fond, voilà, moi je développe une entreprise, donc forcément, ça me demande beaucoup de travail, je suis fière et contente de le faire, mais n'empêche que parfois, il faut quand même savoir aussi un peu ralentir et lever le pied. Les vacances, c'est un vrai besoin physiologique et émotionnel, pour déconnecter, ralentir, passer du temps dehors, Avec ses proches, c'est vraiment un bien fou. Même si on essaie de vivre slow, doucement, minimaliste le reste de l'année, moi c'est ce que je fais, pour moi cette pause quand même l'été, en août, nous on prend traditionnellement les vacances en août, c'est vraiment un non négociable et un indispensable. Alors parfois trois semaines, parfois quinze jours, parfois trois semaines mais avec une petite expo par-ci par-là qui me fait plaisir, enfin voilà, ça dépend des années, je m'adapte aussi à mon énergie. à ma famille, à mon mari, forcément. Mais en tout cas, il y a toujours un break à minima de 15 jours. Ça, je pense que c'est vraiment hyper important. Mais c'est là que le débat va commencer. Qu'est-ce qu'on fait cet été ? Est-ce qu'on va partir en France ? Est-ce qu'on va partir à l'étranger ? Est-ce qu'on prend l'avion ? On prend la voiture, le train ? On prend le vélo ? Voilà. Il y a toujours une espèce de petite tension, finalement, intérieure entre... Ce que nous on a envie, nos valeurs, ce que font les amis, ce qu'est tendance, voilà, des fois ça nous impacte plus ou moins, parfois selon notre degré de sensibilité à l'opinion des autres, mais même nous à l'intérieur on a le dilemme. Moi je le ressens beaucoup, j'aimerais bien partir un peu à l'étranger parce que je voudrais aussi emmener mes enfants à l'étranger, pouvoir voir d'autres cultures, je pense que ça c'est hyper intéressant. Mais voilà, il y a étranger, étranger comme on dit. Je veux pas partir non plus à l'autre bout du monde parce que d'un point de vue écolo pour moi c'est pas possible. prendre l'avion, j'ai un méga frein là-dessus. Vraiment, pour moi, c'est... Je l'ai déjà pris, je vais pas dire que je l'ai jamais pris, hein. Je l'ai pris, nous sommes partis en voyage de noces à l'île Maurice il y a quelques années, donc voilà, j'ai déjà pris l'avion, mais... Voilà, je veux... Enfin, j'ai lu quelque chose comme quoi, je crois que c'est Jean-Marc Jancovici qui disait que, en gros, on aurait un crédit de 4 voyages long-courrier en avion dans notre vie. Donc voilà, je l'ai déjà... J'ai déjà utilisé une cartouche, un joker, on va dire. Donc voilà, je sais que c'est précieux. Et j'en mesure aussi toute l'importance et tout l'impact. Enfin, je me dis, je sais qu'il y a des gens qui vont bientôt plus avoir de pays, plus avoir de maison, parce qu'ils vont être submergés par les eaux à cause de l'impact du réchauffement climatique, du dérèglement climatique. Si je prends l'avion, ça va être un petit peu à cause de moi, si ça arrive. Donc en fait, voilà, j'ai conscience de ce poids. Donc voilà, je l'ai fait une fois, mais c'est pas quelque chose que je vais faire tous les ans. En tout cas, pas pour ma part. Mais en même temps, j'ai ce vrai tiraillement, ce vrai dilemme. Où est-ce qu'on peut partir à l'étranger ? Est-ce que c'est obligé de partir à l'étranger ? Je me suis aussi rendu compte que... C'est vrai que parfois, rester en France, les voyages, les vacances en France, coûtent plus cher que de partir à l'étranger. Quand on nous promet un billet d'avion à 60 euros pour aller dans une capitale européenne... Trouvez-moi un trajet en voiture, en train, en vélo, c'est différent, mais en voiture, en train qui coûte 60 euros. Moi, je n'en connais pas, dès qu'on prend un peu la voiture. Ça va vite. C'est ça que je veux vous montrer. Les budgets montent très vite. Même les locations, c'est hyper cher. En tout cas, c'est un sacré budget. Parfois, ça peut faire rêver aussi de vouloir partir à l'étranger où le budget va être inférieur. J'ai aussi constaté une certaine forme de pression sociale. Les photos Instagram des plages paradisiaques de Bali, les trucs à faire avant 40 ans, visiter l'Australie, moi j'en sais rien. Il y a un peu des choses comme ça, comme si finalement les vacances dans les Cévennes ou dans le Jura, c'était moins bien. Alors que, est-ce que c'est forcément obligé de partir à l'autre bout du monde pour passer des super vacances ? Ça, je pense pas du tout. Mais voilà, des fois, il y a un peu ce côté-là. Donc, pour convaincre ceux qui auraient besoin d'être un petit peu convaincus, on va passer à la troisième partie, c'est-à-dire l'impact environnemental du tourisme. Accrochez-vous, certains chiffres font un peu peur. Alors déjà, le premier, 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du tourisme. Oui, vous avez bien entendu, 11%. C'est un chiffre qui, en plus, est en constante augmentation. Ici, ça ne va pas seulement prendre en compte l'avion, ça va prendre aussi tout le... Cycle touristique, pardon. Le transport donc, l'hébergement, la nourriture sur place, les activités, mais aussi tous les petits souvenirs, les babioles qui traînent, dont on se sert pas, ou qui prennent la poussière sur le buffet. Pour vous donner une idée d'ailleurs, en 2011, c'était 8,7%. En 2017, on a dépassé les 10%. En 2021... On était à 11%, le chiffre que je viens de vous donner. Et là, aujourd'hui, en 2025, on est sûrement même encore plus haut. La dernière étude date de 2021. Si on augmente de 1,5 point à peu près tous les ans, tous les 2-3 ans, ça monte vite. Là, en plus, je dirais que l'effet post-Covid, on a aussi eu ce retour en masse des vacances, du fait de partir à l'étranger, etc., le contexte anxiogène. Il y a eu la guerre en Ukraine. Il y a toujours la guerre en Ukraine, mais... le côté toute cette actualité aussi pesante en France qui dit on va partir à l'étranger pour un peu oublier tout ça, laisser nos problèmes derrière nous. Je pense que vraiment ça augmente et ça prend vachement d'ampleur. Donc c'est bon à savoir de connaître ce chiffre et de le mesurer aussi parce que je pense qu'il est encore même plus élevé aujourd'hui. Je voulais aussi vous donner d'autres chiffres notamment sur l'impact du transport, notamment l'avion. Un aller-retour. Paris-New York émet 1,6 tonne de CO2 par passager. Donc c'est presque autant que la quantité qu'un français en devrait émettre en un an pour rester sous les 2 degrés de réchauffement planétaire. L'avion, ça représente 40% des émissions touristiques, mais seulement 17% des trajets. C'est donc le mode de transport le plus polluant par passager. J'en profite d'ailleurs pour vous dire que les... Les informations et les chiffres que je vous donne, principalement ça vient de l'ADEME, de Climate Change, qu'est-ce que j'ai trouvé d'autre ? Je ne sais plus, je ne les ai plus tous en tête. Bref, c'est des chiffres vraiment officiels, je ne vais pas voir sur Wikipédia, vous vous en doutez. Voilà, je vous ai parlé de l'avion. Le train, on émet 20 à 50 fois moins de CO2 qu'en avion. Un trajet en TGV Paris-Marseille, c'est environ 1,5 kg de CO2 par passager. Ça c'est... Le chiffre de la SNCF, d'ailleurs. Je ne l'ai pas vérifié. Ce serait bien de s'en assurer, quand même. Après, je sais, et moi, pour pouvoir le faire, on a comparé le train. Nous, on s'est rendu compte que, malheureusement, c'était un peu cher pour nous, par rapport à notre budget. Parce qu'à 4, avec mes deux enfants, ce n'est pas simple. Ça grimpe très, très vite. On voulait faire une journée à Paris pour montrer à nos enfants la Tour Eiffel. Eh bien, voilà, voilà, c'est 100 euros de billets de train, aller-retour. pour 4 personnes. Alors qu'en voiture, ça va m'en coûter un quart, je dirais, même avec les péages. Et sur place, je n'ai pas besoin de prendre le métro, en plus le taxi ou je ne sais quoi. Donc malheureusement, ça rend les choses aussi plus compliquées, je l'entends. Là-dessus, on est bien d'accord. Il faut maintenant qu'on aborde aussi l'impact des hébergements touristiques. Donc les hôtels, les gîtes, les campings, les hébergements touristiques au sens large, ça représente environ 20% de l'empreinte carbone du tourisme, principalement à cause de la consommation énergétique. Alors oui, vous allez me dire, bah oui, mais en été, il n'y a pas de chauffage. Alors là, c'est le tourisme annuel, donc il y a aussi l'hiver. Mais surtout, ce qui va vraiment aussi consommer, ça va être la climatisation, l'eau chaude, s'il peut y avoir une piscine, des choses comme ça. Un hôtel 4 étoiles. émet 15 à 25 kg de CO2 par nuit et par personne, selon s'il y a un jacuzzi ou des choses comme ça, parfois dans les 4 étoiles, contre 2 à 5 kg pour un hébergement sobre, un gîte, une chambre d'hôte, un camping, des choses comme ça. Donc voilà, on est sur des ordres de grandeur quand même très élevés. Puisqu'on est aussi sur les vacances d'été, on va forcément aussi parler de l'eau et des déchets. Un touriste émet en général 1 kg de déchets par jour. Dans certaines îles, comme Bali ou... J'ai pas d'autres noms d'îles qui me viennent là tout de suite. Les infrastructures en plus de traitement des déchets sont tellement mauvaises déjà le reste du temps que l'été elles sont vraiment débordées et c'est comme ça qu'on a créé un nouveau continent de plastique dans l'océan malheureusement. les touristes vont aussi consommer en général 3 à 4 fois plus d'eau qu'un habitant local. Et ça, c'est un phénomène très problématique, notamment dans les zones où l'eau est rare. Les pays du sud de l'Europe, par exemple, comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce également. Toute cette zone-là qui a déjà des problématiques d'eau, même le sud de la France, notamment, on en entend aussi parler quand malheureusement il y a des incendies. Ils disent que les ressources en eau, l'humidité des terrains, etc. est insuffisante. Donc quand en plus on génère beaucoup plus d'eau, de consommation d'eau, trois à quatre fois plus qu'un habitant local en tant que touriste, on se dit qu'il faut aussi remettre en question les comportements et les attitudes de chacun. On a tous notre responsabilité. Forcément dans les hôtels on se dit « Ah bah attends, au prix que j'ai payé la chambre, je peux quand même prendre un bain tous les jours ! » Eh ben non, non non, parce que ok oui on a payé la chambre, mais... L'eau elle est à tout le monde et on est en train de gaspiller nos ressources de nous tous. Donc faut pas l'oublier. Je voulais aussi évoquer un point qui moi souvent c'est un truc que je regarde. Le tourisme de masse. Moi j'aime pas du tout aller dans les villes ou voir les monuments qui sont blindés où on fait la queue pendant 3 heures pour pouvoir entrer. Où c'est bondé, on est tous comme des sardines collées les uns aux autres. J'aime pas tellement la proximité forte comme ça avec les inconnus. Donc ça vraiment moi ça me dérange et on a été une fois à Collioure l'été, il y avait vachement de monde, c'était hyper touristique et en fait c'était pas agréable. Il y a des villes qui disent que leur population à l'instant T est multipliée par 10 mais en plus 10 vous imaginez, nous la France en général on prend nos vacances en août, la France s'arrête entre guillemets presque trois semaines au mois d'août, on est tous au même endroit, tous sur les côtes. C'est énorme ce regroupement de populations, et forcément pour les écosystèmes, la nature, la biodiversité, ça va être nuisible. Sur les côtes, forcément, les littoraux, les montagnes aussi, parce que attention, il y a les vacances d'été, on peut aussi les faire à la montagne, on n'est pas non plus obligé d'aller toujours au bord de la mer, mais forcément on va les piétiner, on va les marcher en montagne, sur les sentiers, etc. Et ça va nuire encore plus aux espèces qui sont locales. Bon, j'en ai quand même fini avec la partie chiffres, je voudrais quand même qu'on passe à la quatrième partie qui est le fait de voyager autrement sans se priver le slow travel, comme dirait les anglais avec ce terme à la mode. Parce que c'est bien de donner des chiffres, de dire que c'est pas bien, mais vous allez me dire, ok mais alors du coup qu'est-ce qu'on fait ? On part plus ? On s'enferme chez nous en juillet-août ? Alors non, bien sûr, l'idée c'est pas forcément d'opposer tout le temps, enfin même d'ailleurs je dis tout le temps mais c'est un peu une exagération. Je n'ai pas l'intention de me priver au quotidien, mais en tout cas l'idée c'est d'être conscient de ce qu'on fait et de trouver des façons plus douces de voyager. Et donc le slow travel c'est ça. Ça va être de privilégier des destinations accessibles en train ou en voiture. Idéalement pas forcément à 1500 km de voiture, autant pour le côté impact de la voiture que pour le côté temps de trajet, parce que ça peut être long. Attention selon aussi le nombre de personnes, parce que si je vous dis... Enfin, je le rapporte à ce que moi je fais avec ma famille, c'est que si on est tout seul, prendre la voiture, c'est encore plus problématique. Alors que nous, on prend une voiture pour 4, alors pour le côté empreinte carbone, on va l'optimiser finalement l'usage de notre voiture, et de toute façon, niveau budget, on ne pourrait pas forcément partir en train non plus, mais donc ça a toujours un compromis. Et puis une fois qu'on est arrivé sur place, l'idée c'est de prendre le temps, rester le plus longtemps possible au même endroit, pour ralentir, pour profiter. Moi je suis pas une grande fan des road trips où on va aller visiter 40 villes en 10 jours, c'est pas trop mon truc. On peut privilégier les hébergements plus responsables, les gîtes, les campings qui ont des labels aussi parfois, ça va me revenir. Clevert je crois le nom du label pour les campings qui sont... écolo, qui ont des composts, etc. On peut bien sûr manger local, éviter les attrapes-nigauds, les attrapes touristes, où c'est des grandes chaînes. Alors si on va en vacances, je sais pas moi, là où il y a des spécialités locales, n'allez pas chez McDo, essayez de manger quand même ce qui va être local. C'est ça l'intérêt finalement, aussi de voyager, de découvrir des spécialités. On peut aussi parfois voyager hors saison, si on n'a pas encore d'enfants ou pas de contraintes d'usines qui ferment, de bureaux, d'entreprises fermées ou peu importe. Ça peut être bien de partir aussi un petit peu en décalé, parce que ça peut coûter moins cher, c'est aussi un argument économique non négligeable. Mais aussi parce que comme ça, on a peut-être plus de choix sur la destination, plus de choix sur les modes d'hébergement, etc. Les transports peuvent être moins chers, donc ça peut être vraiment aussi une idée, une possibilité. Et bien sûr, on n'est pas non plus obligé de partir. On peut juste redécouvrir sa propre région, son petit chez-soi, ce qu'on a à côté de chez nous. Oui, oui, le château qui est à 5 minutes de chez moi, que je n'ai pas encore visité, par exemple. Les jardins de Giverny, je suis à 25 minutes, je ne les ai jamais visités. Voilà, c'est des choses qui sont aussi, moi, sur ma liste. Et puis, on peut aussi se dire, on n'est pas obligé de tout faire. De tout faire. parfaitement, voilà, il faut, encore une fois, ça vous connaissez le message, déculpabiliser, faire au mieux, step by step, etc. L'idée, c'est de se déconnecter un peu des tendances, de la mode, de ce qu'il faut faire. Faire ce qu'on aime, soit en sa propre âme et conscience, et vraiment profiter, en fait. Simplement. Avant de passer à la conclusion, je voulais juste faire une petite aparté sur mon expérience perso et quelques autres idées que j'ai trouvées aussi qui me sont venues en tête au moment en train de vous parler. Voilà, je vous l'ai dit, encore une fois, donc pour le côté expérience perso, je ne suis pas toujours partie en vélo. Alors, en vélo, jamais. On n'a jamais pris de vacances en vélo. On a déjà été dans des lieux et ensuite baladé à vélo autour de soi. C'est aussi une possibilité. Mais voilà, j'ai déjà pris l'avion, j'ai pas toujours fait des vacances 100% locales, j'ai aussi de la famille, certaines personnes qui habitent plus loin, donc ça m'est arrivé de faire 800 km de voiture pour aller voir des proches. Voilà, encore une fois, personne n'est parfait. Mais je veux juste qu'on se rappelle surtout, en fait voilà, c'est ça que je voulais vous rajouter, c'est que les meilleurs souvenirs, c'est pas forcément ceux dans les destinations les plus lointaines, les plus instagrammables, les photos les plus parfaites, et surtout, on passe pas ses vacances sur son téléphone à prendre des tonnes de photos. Moi, j'ai été assez étonnée parce qu'on était à une soirée locale, enfin une animation, une petite fête du village en gros, et ma fille était en train de danser, elle s'amusait comme petite folle, je dansais avec elle, machin. Et puis, elle s'est mise à danser à côté d'une danseuse, d'une dame qui dansait, professionnelle, etc. Et une dame à côté de moi me met un coup de coude et elle me dit « Vous devriez prendre en photo, en vidéo, c'est trop beau ! » Mais pourquoi tout de suite devoir tout filmer et tout ? J'ai juste profité du moment. Les souvenirs, ils sont aussi dans ma tête, en fait. Je ne dis pas qu'il ne faut pas apprendre de photos, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais attention à ne pas y être scotché, parce que c'est bien d'avoir des souvenirs dans son téléphone. Après, si on le peau, on les a plus. Si on ne les a pas développés, les photos, est-ce qu'on les regarde vraiment ? Par contre, ceux qu'on a dans la tête, c'est quand même, à mon sens aussi, les plus importants. Et donc, pour vous redonner encore quelques idées concrètes, je sais aussi que c'est la mode de faire des échanges de maison. Alors nous, on ne l'a jamais fait. Moi, je ne l'ai jamais fait, j'avoue que... Voilà, c'est pas quelque chose que... que je regarde particulièrement aujourd'hui. Mais voilà, c'est une idée comme une autre. On regarde par contre aussi pour prendre les trains de nuit. Ça revient à... J'allais dire à la mode. C'est pas le côté à la mode qui m'intéresse, mais ça revient surtout, ça existe de nouveau. Et ça, c'est un truc qu'on aimerait bien tester. Parce que du coup, à la fois c'est moins cher. Je pars toujours du principe que le voyage fait partie des vacances. Essayez de le voir aussi comme ça, d'ailleurs. N'oubliez pas, c'est important, je crois. Et donc voilà, ça permettrait d'aller un petit peu plus loin, et en même temps, avec les enfants, c'est pas non plus 24h de train comme ça, debout, assis ou quoi, à attendre. Si on dort, ça peut aussi passer plus vite, et puis ça a un côté rigolo. Dans le même ordre d'idée, j'ai vu qu'il existait de plus en plus aussi des campings à la ferme, où parfois... L'emplacement est gratuit contre un petit peu d'aide pour aller nourrir les veaux, enfin nourrir les vaches, des choses comme ça. Enfin, il y a plein de petites idées comme ça sympa, j'ai trouvé ça rigolo. Et puis on peut aussi, ce que je fais parfois, alors nous on le fait en mode journée, mais se programmer des vacances sans programme, à la maison, avec un bouquin, cuisine, sieste, ralentir. Nous on le fait en mode journée, comme ça, sans programme, au feeling, s'ennuyer, retrouver le plaisir aussi de s'ennuyer. Je pense que c'est important, d'autant plus si on a des enfants. qui sont habitués à être surstimulés, qu'on s'occupe d'eux. Ça, je pense que c'est aussi important. Bref, pour conclure, oui, nos vacances, elles ont un impact. Non, c'est pas la peine de culpabiliser. Mais entre un voyage à l'autre bout du monde et un séjour à deux pas de chez soi, il y a quand même tout un monde à explorer, tout un panel d'alternatives possibles et de compromis à trouver. Donc voilà, tout le monde doit choisir, je pense, en son âme et conscience, avec ses possibilités, ses contraintes et ses envies. comme toujours. Petite mention spéciale aussi, c'est que le tourisme, ça peut aussi être une façon d'encourager l'artisanat local, de soutenir des producteurs engagés, des hébergeurs engagés, avec des écolieux, et ralentir un petit peu son rythme de vie. On profite des salons pour découvrir des créateurs, des nouvelles personnes à côté de chez soi aussi, rencontrer l'autre, c'est aussi très enrichissant, je crois. Bref, j'ai pas mal parlé pour cet épisode. Et vous, vous partez où cet été ? Est-ce que vous avez déjà ressenti aussi ce tiraillement parfois entre envie de bouger, la confiance écologique ? Venez m'en parler sur Instagram, l'aiguille.verte, ou par mail, contacte.aiguilleverte.fr. J'adorerais qu'on échange aussi à ce sujet. Je n'ai pas encore programmé mes vacances, je ne sais pas encore ce qu'on va faire. On va voir. Pour l'instant, on est sur le mode vacances sans programme. Donc voilà, comme ça, on partage nos astuces et nos bons plans, si vous en avez. Ça m'intéresse, je serais vraiment ravie qu'on adore. Qu'on échange sur le sujet, pardon. Oui, alors j'enregistre cet épisode, il fait quand même 29 degrés. Donc je crois que, voilà, mon cerveau est un peu chaud. Je vais aller me faire un thé, mais thé glacé, pas un thé vert. Sur ce, je vous souhaite une très belle journée, soirée, après-midi, nuit, peu importe quand est-ce que vous m'écoutez. Si vous avez aimé cet épisode, pensez à le partager à une personne qui prépare ses vacances ou qui se pose justement les mêmes questions un petit peu qu'on a évoquées ensemble. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine dans Thé Vert, avec une annonce spéciale d'ailleurs. Je vous en dirai plus la semaine prochaine. Ciao, ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

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🌞 Vacances d’été : les bienfaits de la pause… et le dilemme écolo 🌍


Entre envie de déconnexion et conscience écologique, comment choisir ses vacances sans culpabiliser ?
Dans cet épisode, je vous parle de l’impact du tourisme (11 % des émissions mondiales de GES !), du slow travel et de mes réflexions pour des vacances plus responsables… mais toujours plaisantes.


🎧 Un épisode sans injonction, pour voyager plus consciemment.


💡 Retrouvez dans mon article de blog les conseils détaillés et des ressources de cet épisode via le lien suivant : https://aiguilleverte.fr/blogs/infos/18-vacances-ete-comment-voyager-sans-culpabiliser


🌍 Et si vous souhaitez aller plus loin, découvrez des produits zéro déchet conçus pour vous aider dans cette transition sur la boutique en ligne https://aiguilleverte.fr


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🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


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📅 Un nouvel épisode chaque mercredi pour s’inspirer et passer à l’action !


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    Je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours et ensemble, on va mettre en place des petits gestes indispensables et utiles pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple, durable et fun. Alors, prêts à passer au verre ? C'est parti ! Bonjour à tous et toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de Thé Vert. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui est dans beaucoup de têtes en ce moment, les vacances d'été. Et oui, on est bientôt mi-juin, les grandes vacances approchent à grands pas, et forcément on commence à regarder les billets de train, les réservations, les locations, les campings, etc. On entend parler des destinations à la mode, le midi au bureau avec les collègues, on peut dire « Ah mais toi tu pars où ? Ça y est, t'as réservé, moi pas encore. » Bref, on s'interroge aussi sur... Quel est l'impact de nos vacances sur notre empreinte carbone annuelle ? Il y a souvent beaucoup de questions qui se posent, alors j'ai envie qu'on en parle un petit peu dans cet épisode. Il n'y aura pas du tout de montage sur cet épisode, parce que concrètement, si vous m'avez suivi un petit peu sur Instagram ou même en newsletter ces dernières semaines, je cours partout. Voilà, je suis en mode un peu débordée. C'est vrai que j'aime ça, d'un sens, mais en même temps, ça fait quand même beaucoup. Donc, pas de montage sur cet épisode, j'ai pas le temps. je vais faire un effort bien entendu pour parler de la son clair audible, sans trop de tics de langage, je ferais de mon mieux. Vous me direz si vous constatez une différence ou pas. Alors, je faisais jamais un gros montage, mais des fois je coupais un petit peu des petits moments désagréables ou quoi. Donc voilà, vous me direz. Venez me dire sur Instagram ou ce que vous avez pensé de l'épisode, de la qualité au niveau du son, etc. Donc, au sommaire de l'épisode, je vais faire un point avec vous, honnête et sans jugement, sur pourquoi on a tous besoin de faire cette pause estivale. Comme je vous dis, je cours partout donc je pense que ça va être intéressant qu'on en parle aussi. Le dilemme entre partir en France ou à l'étranger, j'en entends aussi beaucoup parler. Je voudrais qu'on parle également de l'impact environnemental du tourisme avec des chiffres. J'ai été chercher des chiffres pour vous, c'est hyper important. Et surtout, comment voyager mieux mais sans renoncer au côté plaisir, au côté détente, farmiante, bien-être, soleil. Souvent c'est ce qu'on cherche aussi l'été. Alors, vous êtes prêts ? En route, on y va ! Première partie, les vacances, une vraie pause nécessaire. Moi, je trouve qu'on a tous besoin de vacances. On ne va pas se mentir, c'est important, la charge mentale, le rythme métro, boule de dos, enfant, voilà. Même quand on est à son compte comme moi. En plus, bon, c'est vrai que j'ai aussi plusieurs casquettes, mais il y a toujours une forme d'épuisement qui s'installe doucement. Et surtout, c'est important de ne pas se cramer. Je ne sais pas si vous le savez, mais je l'ai dit peut-être, j'ai fait un burn-out, moi, il y a quelques années. Donc, voilà, encore plus maintenant, je suis vachement consciente de mon rythme, de mon énergie. Je fais attention à mon... corps, à ma santé, à plein de choses comme ça, beaucoup plus qu'avant, et je pense qu'on a tous besoin de ralentir. Alors, je suis carrément d'accord que dans la vie, il y a des cycles, dans les années, il y a des cycles, parfois on va être à fond, voilà, moi je développe une entreprise, donc forcément, ça me demande beaucoup de travail, je suis fière et contente de le faire, mais n'empêche que parfois, il faut quand même savoir aussi un peu ralentir et lever le pied. Les vacances, c'est un vrai besoin physiologique et émotionnel, pour déconnecter, ralentir, passer du temps dehors, Avec ses proches, c'est vraiment un bien fou. Même si on essaie de vivre slow, doucement, minimaliste le reste de l'année, moi c'est ce que je fais, pour moi cette pause quand même l'été, en août, nous on prend traditionnellement les vacances en août, c'est vraiment un non négociable et un indispensable. Alors parfois trois semaines, parfois quinze jours, parfois trois semaines mais avec une petite expo par-ci par-là qui me fait plaisir, enfin voilà, ça dépend des années, je m'adapte aussi à mon énergie. à ma famille, à mon mari, forcément. Mais en tout cas, il y a toujours un break à minima de 15 jours. Ça, je pense que c'est vraiment hyper important. Mais c'est là que le débat va commencer. Qu'est-ce qu'on fait cet été ? Est-ce qu'on va partir en France ? Est-ce qu'on va partir à l'étranger ? Est-ce qu'on prend l'avion ? On prend la voiture, le train ? On prend le vélo ? Voilà. Il y a toujours une espèce de petite tension, finalement, intérieure entre... Ce que nous on a envie, nos valeurs, ce que font les amis, ce qu'est tendance, voilà, des fois ça nous impacte plus ou moins, parfois selon notre degré de sensibilité à l'opinion des autres, mais même nous à l'intérieur on a le dilemme. Moi je le ressens beaucoup, j'aimerais bien partir un peu à l'étranger parce que je voudrais aussi emmener mes enfants à l'étranger, pouvoir voir d'autres cultures, je pense que ça c'est hyper intéressant. Mais voilà, il y a étranger, étranger comme on dit. Je veux pas partir non plus à l'autre bout du monde parce que d'un point de vue écolo pour moi c'est pas possible. prendre l'avion, j'ai un méga frein là-dessus. Vraiment, pour moi, c'est... Je l'ai déjà pris, je vais pas dire que je l'ai jamais pris, hein. Je l'ai pris, nous sommes partis en voyage de noces à l'île Maurice il y a quelques années, donc voilà, j'ai déjà pris l'avion, mais... Voilà, je veux... Enfin, j'ai lu quelque chose comme quoi, je crois que c'est Jean-Marc Jancovici qui disait que, en gros, on aurait un crédit de 4 voyages long-courrier en avion dans notre vie. Donc voilà, je l'ai déjà... J'ai déjà utilisé une cartouche, un joker, on va dire. Donc voilà, je sais que c'est précieux. Et j'en mesure aussi toute l'importance et tout l'impact. Enfin, je me dis, je sais qu'il y a des gens qui vont bientôt plus avoir de pays, plus avoir de maison, parce qu'ils vont être submergés par les eaux à cause de l'impact du réchauffement climatique, du dérèglement climatique. Si je prends l'avion, ça va être un petit peu à cause de moi, si ça arrive. Donc en fait, voilà, j'ai conscience de ce poids. Donc voilà, je l'ai fait une fois, mais c'est pas quelque chose que je vais faire tous les ans. En tout cas, pas pour ma part. Mais en même temps, j'ai ce vrai tiraillement, ce vrai dilemme. Où est-ce qu'on peut partir à l'étranger ? Est-ce que c'est obligé de partir à l'étranger ? Je me suis aussi rendu compte que... C'est vrai que parfois, rester en France, les voyages, les vacances en France, coûtent plus cher que de partir à l'étranger. Quand on nous promet un billet d'avion à 60 euros pour aller dans une capitale européenne... Trouvez-moi un trajet en voiture, en train, en vélo, c'est différent, mais en voiture, en train qui coûte 60 euros. Moi, je n'en connais pas, dès qu'on prend un peu la voiture. Ça va vite. C'est ça que je veux vous montrer. Les budgets montent très vite. Même les locations, c'est hyper cher. En tout cas, c'est un sacré budget. Parfois, ça peut faire rêver aussi de vouloir partir à l'étranger où le budget va être inférieur. J'ai aussi constaté une certaine forme de pression sociale. Les photos Instagram des plages paradisiaques de Bali, les trucs à faire avant 40 ans, visiter l'Australie, moi j'en sais rien. Il y a un peu des choses comme ça, comme si finalement les vacances dans les Cévennes ou dans le Jura, c'était moins bien. Alors que, est-ce que c'est forcément obligé de partir à l'autre bout du monde pour passer des super vacances ? Ça, je pense pas du tout. Mais voilà, des fois, il y a un peu ce côté-là. Donc, pour convaincre ceux qui auraient besoin d'être un petit peu convaincus, on va passer à la troisième partie, c'est-à-dire l'impact environnemental du tourisme. Accrochez-vous, certains chiffres font un peu peur. Alors déjà, le premier, 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du tourisme. Oui, vous avez bien entendu, 11%. C'est un chiffre qui, en plus, est en constante augmentation. Ici, ça ne va pas seulement prendre en compte l'avion, ça va prendre aussi tout le... Cycle touristique, pardon. Le transport donc, l'hébergement, la nourriture sur place, les activités, mais aussi tous les petits souvenirs, les babioles qui traînent, dont on se sert pas, ou qui prennent la poussière sur le buffet. Pour vous donner une idée d'ailleurs, en 2011, c'était 8,7%. En 2017, on a dépassé les 10%. En 2021... On était à 11%, le chiffre que je viens de vous donner. Et là, aujourd'hui, en 2025, on est sûrement même encore plus haut. La dernière étude date de 2021. Si on augmente de 1,5 point à peu près tous les ans, tous les 2-3 ans, ça monte vite. Là, en plus, je dirais que l'effet post-Covid, on a aussi eu ce retour en masse des vacances, du fait de partir à l'étranger, etc., le contexte anxiogène. Il y a eu la guerre en Ukraine. Il y a toujours la guerre en Ukraine, mais... le côté toute cette actualité aussi pesante en France qui dit on va partir à l'étranger pour un peu oublier tout ça, laisser nos problèmes derrière nous. Je pense que vraiment ça augmente et ça prend vachement d'ampleur. Donc c'est bon à savoir de connaître ce chiffre et de le mesurer aussi parce que je pense qu'il est encore même plus élevé aujourd'hui. Je voulais aussi vous donner d'autres chiffres notamment sur l'impact du transport, notamment l'avion. Un aller-retour. Paris-New York émet 1,6 tonne de CO2 par passager. Donc c'est presque autant que la quantité qu'un français en devrait émettre en un an pour rester sous les 2 degrés de réchauffement planétaire. L'avion, ça représente 40% des émissions touristiques, mais seulement 17% des trajets. C'est donc le mode de transport le plus polluant par passager. J'en profite d'ailleurs pour vous dire que les... Les informations et les chiffres que je vous donne, principalement ça vient de l'ADEME, de Climate Change, qu'est-ce que j'ai trouvé d'autre ? Je ne sais plus, je ne les ai plus tous en tête. Bref, c'est des chiffres vraiment officiels, je ne vais pas voir sur Wikipédia, vous vous en doutez. Voilà, je vous ai parlé de l'avion. Le train, on émet 20 à 50 fois moins de CO2 qu'en avion. Un trajet en TGV Paris-Marseille, c'est environ 1,5 kg de CO2 par passager. Ça c'est... Le chiffre de la SNCF, d'ailleurs. Je ne l'ai pas vérifié. Ce serait bien de s'en assurer, quand même. Après, je sais, et moi, pour pouvoir le faire, on a comparé le train. Nous, on s'est rendu compte que, malheureusement, c'était un peu cher pour nous, par rapport à notre budget. Parce qu'à 4, avec mes deux enfants, ce n'est pas simple. Ça grimpe très, très vite. On voulait faire une journée à Paris pour montrer à nos enfants la Tour Eiffel. Eh bien, voilà, voilà, c'est 100 euros de billets de train, aller-retour. pour 4 personnes. Alors qu'en voiture, ça va m'en coûter un quart, je dirais, même avec les péages. Et sur place, je n'ai pas besoin de prendre le métro, en plus le taxi ou je ne sais quoi. Donc malheureusement, ça rend les choses aussi plus compliquées, je l'entends. Là-dessus, on est bien d'accord. Il faut maintenant qu'on aborde aussi l'impact des hébergements touristiques. Donc les hôtels, les gîtes, les campings, les hébergements touristiques au sens large, ça représente environ 20% de l'empreinte carbone du tourisme, principalement à cause de la consommation énergétique. Alors oui, vous allez me dire, bah oui, mais en été, il n'y a pas de chauffage. Alors là, c'est le tourisme annuel, donc il y a aussi l'hiver. Mais surtout, ce qui va vraiment aussi consommer, ça va être la climatisation, l'eau chaude, s'il peut y avoir une piscine, des choses comme ça. Un hôtel 4 étoiles. émet 15 à 25 kg de CO2 par nuit et par personne, selon s'il y a un jacuzzi ou des choses comme ça, parfois dans les 4 étoiles, contre 2 à 5 kg pour un hébergement sobre, un gîte, une chambre d'hôte, un camping, des choses comme ça. Donc voilà, on est sur des ordres de grandeur quand même très élevés. Puisqu'on est aussi sur les vacances d'été, on va forcément aussi parler de l'eau et des déchets. Un touriste émet en général 1 kg de déchets par jour. Dans certaines îles, comme Bali ou... J'ai pas d'autres noms d'îles qui me viennent là tout de suite. Les infrastructures en plus de traitement des déchets sont tellement mauvaises déjà le reste du temps que l'été elles sont vraiment débordées et c'est comme ça qu'on a créé un nouveau continent de plastique dans l'océan malheureusement. les touristes vont aussi consommer en général 3 à 4 fois plus d'eau qu'un habitant local. Et ça, c'est un phénomène très problématique, notamment dans les zones où l'eau est rare. Les pays du sud de l'Europe, par exemple, comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce également. Toute cette zone-là qui a déjà des problématiques d'eau, même le sud de la France, notamment, on en entend aussi parler quand malheureusement il y a des incendies. Ils disent que les ressources en eau, l'humidité des terrains, etc. est insuffisante. Donc quand en plus on génère beaucoup plus d'eau, de consommation d'eau, trois à quatre fois plus qu'un habitant local en tant que touriste, on se dit qu'il faut aussi remettre en question les comportements et les attitudes de chacun. On a tous notre responsabilité. Forcément dans les hôtels on se dit « Ah bah attends, au prix que j'ai payé la chambre, je peux quand même prendre un bain tous les jours ! » Eh ben non, non non, parce que ok oui on a payé la chambre, mais... L'eau elle est à tout le monde et on est en train de gaspiller nos ressources de nous tous. Donc faut pas l'oublier. Je voulais aussi évoquer un point qui moi souvent c'est un truc que je regarde. Le tourisme de masse. Moi j'aime pas du tout aller dans les villes ou voir les monuments qui sont blindés où on fait la queue pendant 3 heures pour pouvoir entrer. Où c'est bondé, on est tous comme des sardines collées les uns aux autres. J'aime pas tellement la proximité forte comme ça avec les inconnus. Donc ça vraiment moi ça me dérange et on a été une fois à Collioure l'été, il y avait vachement de monde, c'était hyper touristique et en fait c'était pas agréable. Il y a des villes qui disent que leur population à l'instant T est multipliée par 10 mais en plus 10 vous imaginez, nous la France en général on prend nos vacances en août, la France s'arrête entre guillemets presque trois semaines au mois d'août, on est tous au même endroit, tous sur les côtes. C'est énorme ce regroupement de populations, et forcément pour les écosystèmes, la nature, la biodiversité, ça va être nuisible. Sur les côtes, forcément, les littoraux, les montagnes aussi, parce que attention, il y a les vacances d'été, on peut aussi les faire à la montagne, on n'est pas non plus obligé d'aller toujours au bord de la mer, mais forcément on va les piétiner, on va les marcher en montagne, sur les sentiers, etc. Et ça va nuire encore plus aux espèces qui sont locales. Bon, j'en ai quand même fini avec la partie chiffres, je voudrais quand même qu'on passe à la quatrième partie qui est le fait de voyager autrement sans se priver le slow travel, comme dirait les anglais avec ce terme à la mode. Parce que c'est bien de donner des chiffres, de dire que c'est pas bien, mais vous allez me dire, ok mais alors du coup qu'est-ce qu'on fait ? On part plus ? On s'enferme chez nous en juillet-août ? Alors non, bien sûr, l'idée c'est pas forcément d'opposer tout le temps, enfin même d'ailleurs je dis tout le temps mais c'est un peu une exagération. Je n'ai pas l'intention de me priver au quotidien, mais en tout cas l'idée c'est d'être conscient de ce qu'on fait et de trouver des façons plus douces de voyager. Et donc le slow travel c'est ça. Ça va être de privilégier des destinations accessibles en train ou en voiture. Idéalement pas forcément à 1500 km de voiture, autant pour le côté impact de la voiture que pour le côté temps de trajet, parce que ça peut être long. Attention selon aussi le nombre de personnes, parce que si je vous dis... Enfin, je le rapporte à ce que moi je fais avec ma famille, c'est que si on est tout seul, prendre la voiture, c'est encore plus problématique. Alors que nous, on prend une voiture pour 4, alors pour le côté empreinte carbone, on va l'optimiser finalement l'usage de notre voiture, et de toute façon, niveau budget, on ne pourrait pas forcément partir en train non plus, mais donc ça a toujours un compromis. Et puis une fois qu'on est arrivé sur place, l'idée c'est de prendre le temps, rester le plus longtemps possible au même endroit, pour ralentir, pour profiter. Moi je suis pas une grande fan des road trips où on va aller visiter 40 villes en 10 jours, c'est pas trop mon truc. On peut privilégier les hébergements plus responsables, les gîtes, les campings qui ont des labels aussi parfois, ça va me revenir. Clevert je crois le nom du label pour les campings qui sont... écolo, qui ont des composts, etc. On peut bien sûr manger local, éviter les attrapes-nigauds, les attrapes touristes, où c'est des grandes chaînes. Alors si on va en vacances, je sais pas moi, là où il y a des spécialités locales, n'allez pas chez McDo, essayez de manger quand même ce qui va être local. C'est ça l'intérêt finalement, aussi de voyager, de découvrir des spécialités. On peut aussi parfois voyager hors saison, si on n'a pas encore d'enfants ou pas de contraintes d'usines qui ferment, de bureaux, d'entreprises fermées ou peu importe. Ça peut être bien de partir aussi un petit peu en décalé, parce que ça peut coûter moins cher, c'est aussi un argument économique non négligeable. Mais aussi parce que comme ça, on a peut-être plus de choix sur la destination, plus de choix sur les modes d'hébergement, etc. Les transports peuvent être moins chers, donc ça peut être vraiment aussi une idée, une possibilité. Et bien sûr, on n'est pas non plus obligé de partir. On peut juste redécouvrir sa propre région, son petit chez-soi, ce qu'on a à côté de chez nous. Oui, oui, le château qui est à 5 minutes de chez moi, que je n'ai pas encore visité, par exemple. Les jardins de Giverny, je suis à 25 minutes, je ne les ai jamais visités. Voilà, c'est des choses qui sont aussi, moi, sur ma liste. Et puis, on peut aussi se dire, on n'est pas obligé de tout faire. De tout faire. parfaitement, voilà, il faut, encore une fois, ça vous connaissez le message, déculpabiliser, faire au mieux, step by step, etc. L'idée, c'est de se déconnecter un peu des tendances, de la mode, de ce qu'il faut faire. Faire ce qu'on aime, soit en sa propre âme et conscience, et vraiment profiter, en fait. Simplement. Avant de passer à la conclusion, je voulais juste faire une petite aparté sur mon expérience perso et quelques autres idées que j'ai trouvées aussi qui me sont venues en tête au moment en train de vous parler. Voilà, je vous l'ai dit, encore une fois, donc pour le côté expérience perso, je ne suis pas toujours partie en vélo. Alors, en vélo, jamais. On n'a jamais pris de vacances en vélo. On a déjà été dans des lieux et ensuite baladé à vélo autour de soi. C'est aussi une possibilité. Mais voilà, j'ai déjà pris l'avion, j'ai pas toujours fait des vacances 100% locales, j'ai aussi de la famille, certaines personnes qui habitent plus loin, donc ça m'est arrivé de faire 800 km de voiture pour aller voir des proches. Voilà, encore une fois, personne n'est parfait. Mais je veux juste qu'on se rappelle surtout, en fait voilà, c'est ça que je voulais vous rajouter, c'est que les meilleurs souvenirs, c'est pas forcément ceux dans les destinations les plus lointaines, les plus instagrammables, les photos les plus parfaites, et surtout, on passe pas ses vacances sur son téléphone à prendre des tonnes de photos. Moi, j'ai été assez étonnée parce qu'on était à une soirée locale, enfin une animation, une petite fête du village en gros, et ma fille était en train de danser, elle s'amusait comme petite folle, je dansais avec elle, machin. Et puis, elle s'est mise à danser à côté d'une danseuse, d'une dame qui dansait, professionnelle, etc. Et une dame à côté de moi me met un coup de coude et elle me dit « Vous devriez prendre en photo, en vidéo, c'est trop beau ! » Mais pourquoi tout de suite devoir tout filmer et tout ? J'ai juste profité du moment. Les souvenirs, ils sont aussi dans ma tête, en fait. Je ne dis pas qu'il ne faut pas apprendre de photos, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais attention à ne pas y être scotché, parce que c'est bien d'avoir des souvenirs dans son téléphone. Après, si on le peau, on les a plus. Si on ne les a pas développés, les photos, est-ce qu'on les regarde vraiment ? Par contre, ceux qu'on a dans la tête, c'est quand même, à mon sens aussi, les plus importants. Et donc, pour vous redonner encore quelques idées concrètes, je sais aussi que c'est la mode de faire des échanges de maison. Alors nous, on ne l'a jamais fait. Moi, je ne l'ai jamais fait, j'avoue que... Voilà, c'est pas quelque chose que... que je regarde particulièrement aujourd'hui. Mais voilà, c'est une idée comme une autre. On regarde par contre aussi pour prendre les trains de nuit. Ça revient à... J'allais dire à la mode. C'est pas le côté à la mode qui m'intéresse, mais ça revient surtout, ça existe de nouveau. Et ça, c'est un truc qu'on aimerait bien tester. Parce que du coup, à la fois c'est moins cher. Je pars toujours du principe que le voyage fait partie des vacances. Essayez de le voir aussi comme ça, d'ailleurs. N'oubliez pas, c'est important, je crois. Et donc voilà, ça permettrait d'aller un petit peu plus loin, et en même temps, avec les enfants, c'est pas non plus 24h de train comme ça, debout, assis ou quoi, à attendre. Si on dort, ça peut aussi passer plus vite, et puis ça a un côté rigolo. Dans le même ordre d'idée, j'ai vu qu'il existait de plus en plus aussi des campings à la ferme, où parfois... L'emplacement est gratuit contre un petit peu d'aide pour aller nourrir les veaux, enfin nourrir les vaches, des choses comme ça. Enfin, il y a plein de petites idées comme ça sympa, j'ai trouvé ça rigolo. Et puis on peut aussi, ce que je fais parfois, alors nous on le fait en mode journée, mais se programmer des vacances sans programme, à la maison, avec un bouquin, cuisine, sieste, ralentir. Nous on le fait en mode journée, comme ça, sans programme, au feeling, s'ennuyer, retrouver le plaisir aussi de s'ennuyer. Je pense que c'est important, d'autant plus si on a des enfants. qui sont habitués à être surstimulés, qu'on s'occupe d'eux. Ça, je pense que c'est aussi important. Bref, pour conclure, oui, nos vacances, elles ont un impact. Non, c'est pas la peine de culpabiliser. Mais entre un voyage à l'autre bout du monde et un séjour à deux pas de chez soi, il y a quand même tout un monde à explorer, tout un panel d'alternatives possibles et de compromis à trouver. Donc voilà, tout le monde doit choisir, je pense, en son âme et conscience, avec ses possibilités, ses contraintes et ses envies. comme toujours. Petite mention spéciale aussi, c'est que le tourisme, ça peut aussi être une façon d'encourager l'artisanat local, de soutenir des producteurs engagés, des hébergeurs engagés, avec des écolieux, et ralentir un petit peu son rythme de vie. On profite des salons pour découvrir des créateurs, des nouvelles personnes à côté de chez soi aussi, rencontrer l'autre, c'est aussi très enrichissant, je crois. Bref, j'ai pas mal parlé pour cet épisode. Et vous, vous partez où cet été ? Est-ce que vous avez déjà ressenti aussi ce tiraillement parfois entre envie de bouger, la confiance écologique ? Venez m'en parler sur Instagram, l'aiguille.verte, ou par mail, contacte.aiguilleverte.fr. J'adorerais qu'on échange aussi à ce sujet. Je n'ai pas encore programmé mes vacances, je ne sais pas encore ce qu'on va faire. On va voir. Pour l'instant, on est sur le mode vacances sans programme. Donc voilà, comme ça, on partage nos astuces et nos bons plans, si vous en avez. Ça m'intéresse, je serais vraiment ravie qu'on adore. Qu'on échange sur le sujet, pardon. Oui, alors j'enregistre cet épisode, il fait quand même 29 degrés. Donc je crois que, voilà, mon cerveau est un peu chaud. Je vais aller me faire un thé, mais thé glacé, pas un thé vert. Sur ce, je vous souhaite une très belle journée, soirée, après-midi, nuit, peu importe quand est-ce que vous m'écoutez. Si vous avez aimé cet épisode, pensez à le partager à une personne qui prépare ses vacances ou qui se pose justement les mêmes questions un petit peu qu'on a évoquées ensemble. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine dans Thé Vert, avec une annonce spéciale d'ailleurs. Je vous en dirai plus la semaine prochaine. Ciao, ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

Description

🌞 Vacances d’été : les bienfaits de la pause… et le dilemme écolo 🌍


Entre envie de déconnexion et conscience écologique, comment choisir ses vacances sans culpabiliser ?
Dans cet épisode, je vous parle de l’impact du tourisme (11 % des émissions mondiales de GES !), du slow travel et de mes réflexions pour des vacances plus responsables… mais toujours plaisantes.


🎧 Un épisode sans injonction, pour voyager plus consciemment.


💡 Retrouvez dans mon article de blog les conseils détaillés et des ressources de cet épisode via le lien suivant : https://aiguilleverte.fr/blogs/infos/18-vacances-ete-comment-voyager-sans-culpabiliser


🌍 Et si vous souhaitez aller plus loin, découvrez des produits zéro déchet conçus pour vous aider dans cette transition sur la boutique en ligne https://aiguilleverte.fr


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🙋🏻‍♀️ Moi, c’est Laure ! Créatrice de la marque l’Aiguille Verte, je suis passionnée par l’écologie et l’artisanat durable. Avec mes créations textiles upcyclées et mes produits ménagers consignés, j’accompagne les familles dans une transition écologique simple, joyeuse et sans culpabilité. 🌍💛


🎯 Ici, pas de perfection mais des solutions concrètes, adaptées à votre quotidien. Un petit pas après l’autre, on avance ensemble vers un mode de vie plus respectueux du vivant 🌱💪


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Transcription

  • Speaker #0

    Je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours et ensemble, on va mettre en place des petits gestes indispensables et utiles pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple, durable et fun. Alors, prêts à passer au verre ? C'est parti ! Bonjour à tous et toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode de Thé Vert. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui est dans beaucoup de têtes en ce moment, les vacances d'été. Et oui, on est bientôt mi-juin, les grandes vacances approchent à grands pas, et forcément on commence à regarder les billets de train, les réservations, les locations, les campings, etc. On entend parler des destinations à la mode, le midi au bureau avec les collègues, on peut dire « Ah mais toi tu pars où ? Ça y est, t'as réservé, moi pas encore. » Bref, on s'interroge aussi sur... Quel est l'impact de nos vacances sur notre empreinte carbone annuelle ? Il y a souvent beaucoup de questions qui se posent, alors j'ai envie qu'on en parle un petit peu dans cet épisode. Il n'y aura pas du tout de montage sur cet épisode, parce que concrètement, si vous m'avez suivi un petit peu sur Instagram ou même en newsletter ces dernières semaines, je cours partout. Voilà, je suis en mode un peu débordée. C'est vrai que j'aime ça, d'un sens, mais en même temps, ça fait quand même beaucoup. Donc, pas de montage sur cet épisode, j'ai pas le temps. je vais faire un effort bien entendu pour parler de la son clair audible, sans trop de tics de langage, je ferais de mon mieux. Vous me direz si vous constatez une différence ou pas. Alors, je faisais jamais un gros montage, mais des fois je coupais un petit peu des petits moments désagréables ou quoi. Donc voilà, vous me direz. Venez me dire sur Instagram ou ce que vous avez pensé de l'épisode, de la qualité au niveau du son, etc. Donc, au sommaire de l'épisode, je vais faire un point avec vous, honnête et sans jugement, sur pourquoi on a tous besoin de faire cette pause estivale. Comme je vous dis, je cours partout donc je pense que ça va être intéressant qu'on en parle aussi. Le dilemme entre partir en France ou à l'étranger, j'en entends aussi beaucoup parler. Je voudrais qu'on parle également de l'impact environnemental du tourisme avec des chiffres. J'ai été chercher des chiffres pour vous, c'est hyper important. Et surtout, comment voyager mieux mais sans renoncer au côté plaisir, au côté détente, farmiante, bien-être, soleil. Souvent c'est ce qu'on cherche aussi l'été. Alors, vous êtes prêts ? En route, on y va ! Première partie, les vacances, une vraie pause nécessaire. Moi, je trouve qu'on a tous besoin de vacances. On ne va pas se mentir, c'est important, la charge mentale, le rythme métro, boule de dos, enfant, voilà. Même quand on est à son compte comme moi. En plus, bon, c'est vrai que j'ai aussi plusieurs casquettes, mais il y a toujours une forme d'épuisement qui s'installe doucement. Et surtout, c'est important de ne pas se cramer. Je ne sais pas si vous le savez, mais je l'ai dit peut-être, j'ai fait un burn-out, moi, il y a quelques années. Donc, voilà, encore plus maintenant, je suis vachement consciente de mon rythme, de mon énergie. Je fais attention à mon... corps, à ma santé, à plein de choses comme ça, beaucoup plus qu'avant, et je pense qu'on a tous besoin de ralentir. Alors, je suis carrément d'accord que dans la vie, il y a des cycles, dans les années, il y a des cycles, parfois on va être à fond, voilà, moi je développe une entreprise, donc forcément, ça me demande beaucoup de travail, je suis fière et contente de le faire, mais n'empêche que parfois, il faut quand même savoir aussi un peu ralentir et lever le pied. Les vacances, c'est un vrai besoin physiologique et émotionnel, pour déconnecter, ralentir, passer du temps dehors, Avec ses proches, c'est vraiment un bien fou. Même si on essaie de vivre slow, doucement, minimaliste le reste de l'année, moi c'est ce que je fais, pour moi cette pause quand même l'été, en août, nous on prend traditionnellement les vacances en août, c'est vraiment un non négociable et un indispensable. Alors parfois trois semaines, parfois quinze jours, parfois trois semaines mais avec une petite expo par-ci par-là qui me fait plaisir, enfin voilà, ça dépend des années, je m'adapte aussi à mon énergie. à ma famille, à mon mari, forcément. Mais en tout cas, il y a toujours un break à minima de 15 jours. Ça, je pense que c'est vraiment hyper important. Mais c'est là que le débat va commencer. Qu'est-ce qu'on fait cet été ? Est-ce qu'on va partir en France ? Est-ce qu'on va partir à l'étranger ? Est-ce qu'on prend l'avion ? On prend la voiture, le train ? On prend le vélo ? Voilà. Il y a toujours une espèce de petite tension, finalement, intérieure entre... Ce que nous on a envie, nos valeurs, ce que font les amis, ce qu'est tendance, voilà, des fois ça nous impacte plus ou moins, parfois selon notre degré de sensibilité à l'opinion des autres, mais même nous à l'intérieur on a le dilemme. Moi je le ressens beaucoup, j'aimerais bien partir un peu à l'étranger parce que je voudrais aussi emmener mes enfants à l'étranger, pouvoir voir d'autres cultures, je pense que ça c'est hyper intéressant. Mais voilà, il y a étranger, étranger comme on dit. Je veux pas partir non plus à l'autre bout du monde parce que d'un point de vue écolo pour moi c'est pas possible. prendre l'avion, j'ai un méga frein là-dessus. Vraiment, pour moi, c'est... Je l'ai déjà pris, je vais pas dire que je l'ai jamais pris, hein. Je l'ai pris, nous sommes partis en voyage de noces à l'île Maurice il y a quelques années, donc voilà, j'ai déjà pris l'avion, mais... Voilà, je veux... Enfin, j'ai lu quelque chose comme quoi, je crois que c'est Jean-Marc Jancovici qui disait que, en gros, on aurait un crédit de 4 voyages long-courrier en avion dans notre vie. Donc voilà, je l'ai déjà... J'ai déjà utilisé une cartouche, un joker, on va dire. Donc voilà, je sais que c'est précieux. Et j'en mesure aussi toute l'importance et tout l'impact. Enfin, je me dis, je sais qu'il y a des gens qui vont bientôt plus avoir de pays, plus avoir de maison, parce qu'ils vont être submergés par les eaux à cause de l'impact du réchauffement climatique, du dérèglement climatique. Si je prends l'avion, ça va être un petit peu à cause de moi, si ça arrive. Donc en fait, voilà, j'ai conscience de ce poids. Donc voilà, je l'ai fait une fois, mais c'est pas quelque chose que je vais faire tous les ans. En tout cas, pas pour ma part. Mais en même temps, j'ai ce vrai tiraillement, ce vrai dilemme. Où est-ce qu'on peut partir à l'étranger ? Est-ce que c'est obligé de partir à l'étranger ? Je me suis aussi rendu compte que... C'est vrai que parfois, rester en France, les voyages, les vacances en France, coûtent plus cher que de partir à l'étranger. Quand on nous promet un billet d'avion à 60 euros pour aller dans une capitale européenne... Trouvez-moi un trajet en voiture, en train, en vélo, c'est différent, mais en voiture, en train qui coûte 60 euros. Moi, je n'en connais pas, dès qu'on prend un peu la voiture. Ça va vite. C'est ça que je veux vous montrer. Les budgets montent très vite. Même les locations, c'est hyper cher. En tout cas, c'est un sacré budget. Parfois, ça peut faire rêver aussi de vouloir partir à l'étranger où le budget va être inférieur. J'ai aussi constaté une certaine forme de pression sociale. Les photos Instagram des plages paradisiaques de Bali, les trucs à faire avant 40 ans, visiter l'Australie, moi j'en sais rien. Il y a un peu des choses comme ça, comme si finalement les vacances dans les Cévennes ou dans le Jura, c'était moins bien. Alors que, est-ce que c'est forcément obligé de partir à l'autre bout du monde pour passer des super vacances ? Ça, je pense pas du tout. Mais voilà, des fois, il y a un peu ce côté-là. Donc, pour convaincre ceux qui auraient besoin d'être un petit peu convaincus, on va passer à la troisième partie, c'est-à-dire l'impact environnemental du tourisme. Accrochez-vous, certains chiffres font un peu peur. Alors déjà, le premier, 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du tourisme. Oui, vous avez bien entendu, 11%. C'est un chiffre qui, en plus, est en constante augmentation. Ici, ça ne va pas seulement prendre en compte l'avion, ça va prendre aussi tout le... Cycle touristique, pardon. Le transport donc, l'hébergement, la nourriture sur place, les activités, mais aussi tous les petits souvenirs, les babioles qui traînent, dont on se sert pas, ou qui prennent la poussière sur le buffet. Pour vous donner une idée d'ailleurs, en 2011, c'était 8,7%. En 2017, on a dépassé les 10%. En 2021... On était à 11%, le chiffre que je viens de vous donner. Et là, aujourd'hui, en 2025, on est sûrement même encore plus haut. La dernière étude date de 2021. Si on augmente de 1,5 point à peu près tous les ans, tous les 2-3 ans, ça monte vite. Là, en plus, je dirais que l'effet post-Covid, on a aussi eu ce retour en masse des vacances, du fait de partir à l'étranger, etc., le contexte anxiogène. Il y a eu la guerre en Ukraine. Il y a toujours la guerre en Ukraine, mais... le côté toute cette actualité aussi pesante en France qui dit on va partir à l'étranger pour un peu oublier tout ça, laisser nos problèmes derrière nous. Je pense que vraiment ça augmente et ça prend vachement d'ampleur. Donc c'est bon à savoir de connaître ce chiffre et de le mesurer aussi parce que je pense qu'il est encore même plus élevé aujourd'hui. Je voulais aussi vous donner d'autres chiffres notamment sur l'impact du transport, notamment l'avion. Un aller-retour. Paris-New York émet 1,6 tonne de CO2 par passager. Donc c'est presque autant que la quantité qu'un français en devrait émettre en un an pour rester sous les 2 degrés de réchauffement planétaire. L'avion, ça représente 40% des émissions touristiques, mais seulement 17% des trajets. C'est donc le mode de transport le plus polluant par passager. J'en profite d'ailleurs pour vous dire que les... Les informations et les chiffres que je vous donne, principalement ça vient de l'ADEME, de Climate Change, qu'est-ce que j'ai trouvé d'autre ? Je ne sais plus, je ne les ai plus tous en tête. Bref, c'est des chiffres vraiment officiels, je ne vais pas voir sur Wikipédia, vous vous en doutez. Voilà, je vous ai parlé de l'avion. Le train, on émet 20 à 50 fois moins de CO2 qu'en avion. Un trajet en TGV Paris-Marseille, c'est environ 1,5 kg de CO2 par passager. Ça c'est... Le chiffre de la SNCF, d'ailleurs. Je ne l'ai pas vérifié. Ce serait bien de s'en assurer, quand même. Après, je sais, et moi, pour pouvoir le faire, on a comparé le train. Nous, on s'est rendu compte que, malheureusement, c'était un peu cher pour nous, par rapport à notre budget. Parce qu'à 4, avec mes deux enfants, ce n'est pas simple. Ça grimpe très, très vite. On voulait faire une journée à Paris pour montrer à nos enfants la Tour Eiffel. Eh bien, voilà, voilà, c'est 100 euros de billets de train, aller-retour. pour 4 personnes. Alors qu'en voiture, ça va m'en coûter un quart, je dirais, même avec les péages. Et sur place, je n'ai pas besoin de prendre le métro, en plus le taxi ou je ne sais quoi. Donc malheureusement, ça rend les choses aussi plus compliquées, je l'entends. Là-dessus, on est bien d'accord. Il faut maintenant qu'on aborde aussi l'impact des hébergements touristiques. Donc les hôtels, les gîtes, les campings, les hébergements touristiques au sens large, ça représente environ 20% de l'empreinte carbone du tourisme, principalement à cause de la consommation énergétique. Alors oui, vous allez me dire, bah oui, mais en été, il n'y a pas de chauffage. Alors là, c'est le tourisme annuel, donc il y a aussi l'hiver. Mais surtout, ce qui va vraiment aussi consommer, ça va être la climatisation, l'eau chaude, s'il peut y avoir une piscine, des choses comme ça. Un hôtel 4 étoiles. émet 15 à 25 kg de CO2 par nuit et par personne, selon s'il y a un jacuzzi ou des choses comme ça, parfois dans les 4 étoiles, contre 2 à 5 kg pour un hébergement sobre, un gîte, une chambre d'hôte, un camping, des choses comme ça. Donc voilà, on est sur des ordres de grandeur quand même très élevés. Puisqu'on est aussi sur les vacances d'été, on va forcément aussi parler de l'eau et des déchets. Un touriste émet en général 1 kg de déchets par jour. Dans certaines îles, comme Bali ou... J'ai pas d'autres noms d'îles qui me viennent là tout de suite. Les infrastructures en plus de traitement des déchets sont tellement mauvaises déjà le reste du temps que l'été elles sont vraiment débordées et c'est comme ça qu'on a créé un nouveau continent de plastique dans l'océan malheureusement. les touristes vont aussi consommer en général 3 à 4 fois plus d'eau qu'un habitant local. Et ça, c'est un phénomène très problématique, notamment dans les zones où l'eau est rare. Les pays du sud de l'Europe, par exemple, comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce également. Toute cette zone-là qui a déjà des problématiques d'eau, même le sud de la France, notamment, on en entend aussi parler quand malheureusement il y a des incendies. Ils disent que les ressources en eau, l'humidité des terrains, etc. est insuffisante. Donc quand en plus on génère beaucoup plus d'eau, de consommation d'eau, trois à quatre fois plus qu'un habitant local en tant que touriste, on se dit qu'il faut aussi remettre en question les comportements et les attitudes de chacun. On a tous notre responsabilité. Forcément dans les hôtels on se dit « Ah bah attends, au prix que j'ai payé la chambre, je peux quand même prendre un bain tous les jours ! » Eh ben non, non non, parce que ok oui on a payé la chambre, mais... L'eau elle est à tout le monde et on est en train de gaspiller nos ressources de nous tous. Donc faut pas l'oublier. Je voulais aussi évoquer un point qui moi souvent c'est un truc que je regarde. Le tourisme de masse. Moi j'aime pas du tout aller dans les villes ou voir les monuments qui sont blindés où on fait la queue pendant 3 heures pour pouvoir entrer. Où c'est bondé, on est tous comme des sardines collées les uns aux autres. J'aime pas tellement la proximité forte comme ça avec les inconnus. Donc ça vraiment moi ça me dérange et on a été une fois à Collioure l'été, il y avait vachement de monde, c'était hyper touristique et en fait c'était pas agréable. Il y a des villes qui disent que leur population à l'instant T est multipliée par 10 mais en plus 10 vous imaginez, nous la France en général on prend nos vacances en août, la France s'arrête entre guillemets presque trois semaines au mois d'août, on est tous au même endroit, tous sur les côtes. C'est énorme ce regroupement de populations, et forcément pour les écosystèmes, la nature, la biodiversité, ça va être nuisible. Sur les côtes, forcément, les littoraux, les montagnes aussi, parce que attention, il y a les vacances d'été, on peut aussi les faire à la montagne, on n'est pas non plus obligé d'aller toujours au bord de la mer, mais forcément on va les piétiner, on va les marcher en montagne, sur les sentiers, etc. Et ça va nuire encore plus aux espèces qui sont locales. Bon, j'en ai quand même fini avec la partie chiffres, je voudrais quand même qu'on passe à la quatrième partie qui est le fait de voyager autrement sans se priver le slow travel, comme dirait les anglais avec ce terme à la mode. Parce que c'est bien de donner des chiffres, de dire que c'est pas bien, mais vous allez me dire, ok mais alors du coup qu'est-ce qu'on fait ? On part plus ? On s'enferme chez nous en juillet-août ? Alors non, bien sûr, l'idée c'est pas forcément d'opposer tout le temps, enfin même d'ailleurs je dis tout le temps mais c'est un peu une exagération. Je n'ai pas l'intention de me priver au quotidien, mais en tout cas l'idée c'est d'être conscient de ce qu'on fait et de trouver des façons plus douces de voyager. Et donc le slow travel c'est ça. Ça va être de privilégier des destinations accessibles en train ou en voiture. Idéalement pas forcément à 1500 km de voiture, autant pour le côté impact de la voiture que pour le côté temps de trajet, parce que ça peut être long. Attention selon aussi le nombre de personnes, parce que si je vous dis... Enfin, je le rapporte à ce que moi je fais avec ma famille, c'est que si on est tout seul, prendre la voiture, c'est encore plus problématique. Alors que nous, on prend une voiture pour 4, alors pour le côté empreinte carbone, on va l'optimiser finalement l'usage de notre voiture, et de toute façon, niveau budget, on ne pourrait pas forcément partir en train non plus, mais donc ça a toujours un compromis. Et puis une fois qu'on est arrivé sur place, l'idée c'est de prendre le temps, rester le plus longtemps possible au même endroit, pour ralentir, pour profiter. Moi je suis pas une grande fan des road trips où on va aller visiter 40 villes en 10 jours, c'est pas trop mon truc. On peut privilégier les hébergements plus responsables, les gîtes, les campings qui ont des labels aussi parfois, ça va me revenir. Clevert je crois le nom du label pour les campings qui sont... écolo, qui ont des composts, etc. On peut bien sûr manger local, éviter les attrapes-nigauds, les attrapes touristes, où c'est des grandes chaînes. Alors si on va en vacances, je sais pas moi, là où il y a des spécialités locales, n'allez pas chez McDo, essayez de manger quand même ce qui va être local. C'est ça l'intérêt finalement, aussi de voyager, de découvrir des spécialités. On peut aussi parfois voyager hors saison, si on n'a pas encore d'enfants ou pas de contraintes d'usines qui ferment, de bureaux, d'entreprises fermées ou peu importe. Ça peut être bien de partir aussi un petit peu en décalé, parce que ça peut coûter moins cher, c'est aussi un argument économique non négligeable. Mais aussi parce que comme ça, on a peut-être plus de choix sur la destination, plus de choix sur les modes d'hébergement, etc. Les transports peuvent être moins chers, donc ça peut être vraiment aussi une idée, une possibilité. Et bien sûr, on n'est pas non plus obligé de partir. On peut juste redécouvrir sa propre région, son petit chez-soi, ce qu'on a à côté de chez nous. Oui, oui, le château qui est à 5 minutes de chez moi, que je n'ai pas encore visité, par exemple. Les jardins de Giverny, je suis à 25 minutes, je ne les ai jamais visités. Voilà, c'est des choses qui sont aussi, moi, sur ma liste. Et puis, on peut aussi se dire, on n'est pas obligé de tout faire. De tout faire. parfaitement, voilà, il faut, encore une fois, ça vous connaissez le message, déculpabiliser, faire au mieux, step by step, etc. L'idée, c'est de se déconnecter un peu des tendances, de la mode, de ce qu'il faut faire. Faire ce qu'on aime, soit en sa propre âme et conscience, et vraiment profiter, en fait. Simplement. Avant de passer à la conclusion, je voulais juste faire une petite aparté sur mon expérience perso et quelques autres idées que j'ai trouvées aussi qui me sont venues en tête au moment en train de vous parler. Voilà, je vous l'ai dit, encore une fois, donc pour le côté expérience perso, je ne suis pas toujours partie en vélo. Alors, en vélo, jamais. On n'a jamais pris de vacances en vélo. On a déjà été dans des lieux et ensuite baladé à vélo autour de soi. C'est aussi une possibilité. Mais voilà, j'ai déjà pris l'avion, j'ai pas toujours fait des vacances 100% locales, j'ai aussi de la famille, certaines personnes qui habitent plus loin, donc ça m'est arrivé de faire 800 km de voiture pour aller voir des proches. Voilà, encore une fois, personne n'est parfait. Mais je veux juste qu'on se rappelle surtout, en fait voilà, c'est ça que je voulais vous rajouter, c'est que les meilleurs souvenirs, c'est pas forcément ceux dans les destinations les plus lointaines, les plus instagrammables, les photos les plus parfaites, et surtout, on passe pas ses vacances sur son téléphone à prendre des tonnes de photos. Moi, j'ai été assez étonnée parce qu'on était à une soirée locale, enfin une animation, une petite fête du village en gros, et ma fille était en train de danser, elle s'amusait comme petite folle, je dansais avec elle, machin. Et puis, elle s'est mise à danser à côté d'une danseuse, d'une dame qui dansait, professionnelle, etc. Et une dame à côté de moi me met un coup de coude et elle me dit « Vous devriez prendre en photo, en vidéo, c'est trop beau ! » Mais pourquoi tout de suite devoir tout filmer et tout ? J'ai juste profité du moment. Les souvenirs, ils sont aussi dans ma tête, en fait. Je ne dis pas qu'il ne faut pas apprendre de photos, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais attention à ne pas y être scotché, parce que c'est bien d'avoir des souvenirs dans son téléphone. Après, si on le peau, on les a plus. Si on ne les a pas développés, les photos, est-ce qu'on les regarde vraiment ? Par contre, ceux qu'on a dans la tête, c'est quand même, à mon sens aussi, les plus importants. Et donc, pour vous redonner encore quelques idées concrètes, je sais aussi que c'est la mode de faire des échanges de maison. Alors nous, on ne l'a jamais fait. Moi, je ne l'ai jamais fait, j'avoue que... Voilà, c'est pas quelque chose que... que je regarde particulièrement aujourd'hui. Mais voilà, c'est une idée comme une autre. On regarde par contre aussi pour prendre les trains de nuit. Ça revient à... J'allais dire à la mode. C'est pas le côté à la mode qui m'intéresse, mais ça revient surtout, ça existe de nouveau. Et ça, c'est un truc qu'on aimerait bien tester. Parce que du coup, à la fois c'est moins cher. Je pars toujours du principe que le voyage fait partie des vacances. Essayez de le voir aussi comme ça, d'ailleurs. N'oubliez pas, c'est important, je crois. Et donc voilà, ça permettrait d'aller un petit peu plus loin, et en même temps, avec les enfants, c'est pas non plus 24h de train comme ça, debout, assis ou quoi, à attendre. Si on dort, ça peut aussi passer plus vite, et puis ça a un côté rigolo. Dans le même ordre d'idée, j'ai vu qu'il existait de plus en plus aussi des campings à la ferme, où parfois... L'emplacement est gratuit contre un petit peu d'aide pour aller nourrir les veaux, enfin nourrir les vaches, des choses comme ça. Enfin, il y a plein de petites idées comme ça sympa, j'ai trouvé ça rigolo. Et puis on peut aussi, ce que je fais parfois, alors nous on le fait en mode journée, mais se programmer des vacances sans programme, à la maison, avec un bouquin, cuisine, sieste, ralentir. Nous on le fait en mode journée, comme ça, sans programme, au feeling, s'ennuyer, retrouver le plaisir aussi de s'ennuyer. Je pense que c'est important, d'autant plus si on a des enfants. qui sont habitués à être surstimulés, qu'on s'occupe d'eux. Ça, je pense que c'est aussi important. Bref, pour conclure, oui, nos vacances, elles ont un impact. Non, c'est pas la peine de culpabiliser. Mais entre un voyage à l'autre bout du monde et un séjour à deux pas de chez soi, il y a quand même tout un monde à explorer, tout un panel d'alternatives possibles et de compromis à trouver. Donc voilà, tout le monde doit choisir, je pense, en son âme et conscience, avec ses possibilités, ses contraintes et ses envies. comme toujours. Petite mention spéciale aussi, c'est que le tourisme, ça peut aussi être une façon d'encourager l'artisanat local, de soutenir des producteurs engagés, des hébergeurs engagés, avec des écolieux, et ralentir un petit peu son rythme de vie. On profite des salons pour découvrir des créateurs, des nouvelles personnes à côté de chez soi aussi, rencontrer l'autre, c'est aussi très enrichissant, je crois. Bref, j'ai pas mal parlé pour cet épisode. Et vous, vous partez où cet été ? Est-ce que vous avez déjà ressenti aussi ce tiraillement parfois entre envie de bouger, la confiance écologique ? Venez m'en parler sur Instagram, l'aiguille.verte, ou par mail, contacte.aiguilleverte.fr. J'adorerais qu'on échange aussi à ce sujet. Je n'ai pas encore programmé mes vacances, je ne sais pas encore ce qu'on va faire. On va voir. Pour l'instant, on est sur le mode vacances sans programme. Donc voilà, comme ça, on partage nos astuces et nos bons plans, si vous en avez. Ça m'intéresse, je serais vraiment ravie qu'on adore. Qu'on échange sur le sujet, pardon. Oui, alors j'enregistre cet épisode, il fait quand même 29 degrés. Donc je crois que, voilà, mon cerveau est un peu chaud. Je vais aller me faire un thé, mais thé glacé, pas un thé vert. Sur ce, je vous souhaite une très belle journée, soirée, après-midi, nuit, peu importe quand est-ce que vous m'écoutez. Si vous avez aimé cet épisode, pensez à le partager à une personne qui prépare ses vacances ou qui se pose justement les mêmes questions un petit peu qu'on a évoquées ensemble. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine dans Thé Vert, avec une annonce spéciale d'ailleurs. Je vous en dirai plus la semaine prochaine. Ciao, ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !

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