Speaker #0Bienvenue sur Thé Vert, le podcast qui vous accompagne dans votre transition vers un mode de vie zéro déchet, éthique et minimaliste. Je suis Laure, créatrice couturière de L'Aiguille Verte. Je vous propose des créations de textiles upcyclées et des produits ménagers consignés et écologiques. Chaque semaine, je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours. Et ensemble, on va mettre en place des petits gestes. indispensable et utile pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple, durable et fun. Alors, prêt à passer au vert ? C'est parti ! Salut à toi et bienvenue dans T'es vert, le podcast qui t'aide à vivre une vie plus écolo, sans prise de tête et surtout sans culpabilité. Moi c'est Laure et aujourd'hui on va parler d'un sujet qui touche beaucoup de parents. Est-ce qu'on peut vraiment être écolo avec des enfants ? C'est une question qu'on m'a posée plusieurs fois. entre les couches, les jouets en plastique, les goûters sur-emballés, le quotidien qui va à mi-heure, nos vies de femmes, nos vies de parents, on fait le taxi, bref, on n'arrête pas. Et on a l'impression parfois que l'écologie et la parentalité, c'est incompatible. On va regarder dans cet épisode, je vais te partager un petit peu les vrais défis que rencontrent les parents qui veulent être plus écolos, des solutions concrètes pour réduire son impact sans vraiment se compliquer la vie, sans que ce soit vraiment une usine à gaz. On verra aussi comment se déculpabiliser et avancer à son rythme, parce que vraiment c'est hyper important. Alors, mission impossible ou pas, c'est parti pour l'épisode du jour ! Bon, je m'enflamme, on voit que je suis vraiment en joie de vous parler de ce sujet, parce que si vous ne le savez pas encore, moi j'ai deux enfants. Là, à l'heure où je registre ce podcast, ils ont 5 et 8 ans et demi, donc ils sont assez petits. J'ai passé la période couche-biberon et réveil nocturne. Bien que pas toujours pour les réveils nocturnes, mais c'est un autre sujet. Donc j'ai un regard et une expérience de quelques années sur mon CV de maman. Donc voilà, c'est pour ça que j'ai envie de vous partager un petit peu mon expérience, mon vécu, lors de cet épisode de podcast. Alors soyons honnêtes, quand on devient parent, notre impact écologique, il explose. Il y a plusieurs raisons à ça. D'abord, moi j'ai remarqué qu'il y avait vraiment une invasion. des objets en plastique qui faisait leur entrée dans notre maison, dans nos appartements, dans nos intérieurs. Entre les jouets, le matériel de puériculture, les accessoires, des tonnes de choses sont en plastique en fait. On veut absolument mettre du plastique partout, sous prétexte que c'est moins cher, c'est moins lourd, c'est moins fragile pour les enfants, les bébés, etc. Voilà, c'est l'invasion du plastique. Et en plus, souvent, on a tendance à acheter vraiment beaucoup trop de choses. On est influencés par le marketing, les pubs, la peur du manque, les nombreuses enseignes qui font des listes de naissances. Moi, je me souviens d'avoir été... Je ne sais plus chez qui, j'ai un doute entre BB9, Aubert ou BB Confort, mais j'avais reçu, j'avais obtenu, j'avais demandé une liste de naissances et on m'avait donné une liste, une page A4 recto verso, avec du coup je ne sais plus combien d'accessoires. Et quand j'en discutais autour de moi, le pire c'est que... D'une maman à une autre, on n'a pas tous les mêmes envies, les mêmes besoins, les mêmes attentes ni rien. Il n'y avait pas une maman qui était d'accord pour me donner... Enfin, sur cette liste, en tout cas. Donc pour moi, ça avait été hyper difficile. Alors j'avais fait un petit peu au feeling. On fait tous comme ça, un peu au talent. De toute façon, il faut se faire son propre avis, je pense. On est en plus partagé entre l'idée de... Est-ce qu'il faut vraiment acheter du neuf ? Je dois trouver des alternatives durables. Est-ce que je passe vraiment par le seconde main ? Voilà, c'est pas facile de se dire, je vais acheter de l'occasion aussi pour notre enfant, à la fois pour le côté, on a envie du meilleur pour eux, on sait pas, on a pas l'expérience, donc on a peur de se faire avoir. C'est vraiment un gros dilemme de qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que j'achète, quoi. L'impact aussi écologique explose quand on devient parent, avec un point qui va vous sauter aux yeux, dont j'ai brièvement déjà parlé, les couches jetables. Un bébé utilise environ 5000-6000 couches avant d'être propre. C'est une quantité astronomique, c'est une moyenne, il y aura toujours plus, toujours moins. Une couche, sachant jetable, qu'elle met entre 400 et 500 ans à se décomposer, il y a un impact extraordinaire, énorme, gigantesque. Je n'ai pas d'adjectif qualificatif, mais vous avez compris l'idée, vous voyez la montagne de déchets que ça représente pour un bébé, un seul. Donc les couches lavables... sur une solution, c'est pas forcément évident. à adopter pour tout le monde, pour plusieurs raisons. La première raison, ça peut être le côté investissement de départ en une fois, qui peut être un petit peu conséquent. Le côté pas le temps. Forcément, on se dit que ça va augmenter, ce qui est vrai, mine de rien, surtout au début, ça va augmenter le nombre de machines qu'on doit faire, parce que là, on ne peut pas mélanger tout le linge ensemble. Il y a un roulement du... Un bébé, c'est 10 couches par jour à la naissance. Donc... forcément, ça fait plus de quantité de linge à gérer. Et puis, selon le mode de garde, parfois, de toute façon, c'est pas accepté. Il y a des nounous, des assistantes maternelles qui vont refuser de gérer ça. En crèche, généralement, c'est refusé. Ça se démocratise, mais en tout cas, c'est pas la grande majorité. Donc, de toute façon, les couches jetables, ça, c'est un gouffre, c'est ce qui va plomber le plus. l'impact écologique des parents, d'accord ? Mais c'est pas non plus une fatalité, il y a aussi d'autres possibilités qui s'offrent à nous. Moi, par exemple, quand ma fille a grandi... Alors, mon fils, je suis toujours restée, en fait, au jetable. J'avais fait une tentative, quand il était tout petit, de passer au lavable. Mais quand j'ai repris le travail, en fait... Alors, je le faisais pas tout le temps, c'était quelques couches par jour, mais c'est déjà ça, hein ! En même temps, ça fait quand même quelques couches jetables d'économiser. Mais quand j'ai repris le travail, il était en nounou, c'était pas possible. Ma fille, elle, ma seconde, elle était en crèche. Et donc là, c'était couche jetable fournie. Pour des raisons économiques, en plus, là, on pouvait pas... Voilà, moi, j'ai accouché juste avant le confinement. Donc pendant le confinement, après, mon mari avait été en chômage technique, etc. Donc pour des raisons financières, on avait pas du tout pu passer au lavable. Et en plus, la crèche fournissait, c'était inclus dans le tarif, les couches jetables. Donc voilà, encore une fois, quand ils ont... Quand ma fille est rentrée à la crèche, on en a profité. C'était bien d'avoir les couches incluses dans le tarif. Concrètement, c'était un soulagement. Pour nous, ça nous a bien aidés. Le dilemme, du coup, pour les couches, c'est... Est-ce que je vais privilégier le côté pratique ? Hop, je mets une couche, elle est sale, hop, je la jette. Ou l'engagement écologique ? Après, il y a aussi, pour des raisons de santé, le fait d'avoir des couches lavables, c'est plus sain. Pour les fesses des bébés, il y a beaucoup moins de produits chimiques pour leur corps. Les couches, c'est plein de plastique, d'hydrocarbures, de perturbateurs endocriniens. Ça, c'est un aspect qui n'est absolument pas négligeable. Bien sûr que pour la santé, ça serait tellement mieux pour nos enfants. Ça, c'est indéniable. Mais parfois, on doit faire des compromis. Je me dis toujours que je préférais être avec mes enfants plutôt que de m'occuper des tâches ménagères pour mes enfants. Donc oui, parfois, on fait des choix qui sont peut-être un petit peu moins bien. pour leur santé, pour l'image de la maman ou du papa, d'ailleurs, parfait, mais au moins on est avec eux et on passe des moments ensemble, et ça c'est aussi très très important. Un autre poste de dépense et à gérer lorsqu'on devient parent, c'est l'alimentation. L'alimentation d'un enfant, d'un bébé, ça va avoir un impact écologique, comme celui d'un adulte, mais un peu plus avec les enfants, parce qu'ils vont... adorer les goûters industriels, les compotes en gourdes, les biscuits emballés individuellement, les paquets de bonbons aux anniversaires. On est aussi parfois tenté d'acheter des plats préparés pour gagner du temps et aussi en pensant qu'on va faire mieux pour eux. Par exemple, on peut choisir pour eux, et pas ce qu'on fait pour nous en tant qu'adultes, d'acheter des petits pots de bébés bio, alors que nous on ne mange pas forcément 100% bio. Sauf que parfois, ça dépend des marques, mais parfois c'est bio, mais dans des pots en plastique. Donc ça va quand même générer une quantité de déchets importante. Certaines marques sont dans des pots en verre. Il y a encore une fois un impact environnemental, mais qui peut être moindre, parce que le verre va bien mieux se recycler et se réutiliser que du plastique qui va être forcément jeté. Un aspect aussi que je voulais aborder, ça va être la pression sociale et la fatigue. Les autres parents, la famille... L'école, les livres, les émissions de télé, de radio, etc. C'est pas toujours facile de pouvoir être parfait, suivre tous les conseils. La charge mentale est déjà énorme quand on est parent. Alors ajouter une to-do list écolo, les règles parfaites pour être la maman écolo et bienveillante, et en mode éducation positive, parfois c'est trop en fait. On n'est que des êtres humains, on fait ce qu'on peut avec notre éducation. notre rythme de vie, notre vie familiale. Parfois, on peut être aussi parent solo. Voilà, on fait aussi ce qu'on peut. Donc oui, l'enfant, la parentalité a un impact sur la planète, sur les humains, sur l'écosystème qui nous entoure, etc. Mais on ne va pas non plus se cramer. Si on se crame la santé, de toute façon, on donnera un mauvais exemple à nos enfants. On fera pire. Bref, ce ne sera ni bon pour nous, ni pour les autres, de toute façon. Donc, on fait des compromis. On reste motivé sans s'épuiser. On pense aussi à soi. C'est vraiment très important. Mais alors, est-ce que ça veut dire qu'être écolo avec des enfants, c'est impossible ? Non. Heureusement. Il y a plein de petites actions qui font la différence. Je vais donc vous donner 4... solutions concrètes pour une parentalité plus écolo. La première, vous allez sûrement me voir venir, ça va être de miser sur la seconde main. Pour les vêtements, les jouets, le matériel de puriculture, on peut tout à fait acheter des choses de seconde main. J'entends certaines réticences pour le côté sous-vêtements, peut-être pour certains bodies, pour certains jouets qui vont être mis à la bouche, je vais pas acheter une tétine d'occasion non plus, par exemple. Mais il y a un tas d'autres choses. qui peuvent tout à fait être utilisés par plusieurs enfants. Surtout quand on voit la vitesse à laquelle ils grandissent, à la vitesse à laquelle ils passent d'un jouet à un autre. On peut tout à fait trouver des choses de seconde main qui vont être d'excellente qualité, voire parfois même neuves. Moi, ça m'est arrivé également de revendre des cadeaux que mes enfants avaient eus en double, qui ne pouvaient pas être échangés par un proche qui l'avait acheté neuf, qui n'avait pas le ticket ni rien. Voilà, il était neuf, on ne pouvait pas l'échanger, j'avais encore la boîte, tout, il n'avait jamais servi. Mais ça reste du seconde main, plutôt que ce soit détruit ou jeté, on peut l'acheter sur Vinted, dans une ressourcerie, sur Leboncoin, il y a plein de moyens en fait de pouvoir acheter de seconde main. On a aussi les groupes Facebook, c'est aussi des choses qui se font sur la région, spécial Maman, etc. Les foires à la puériculture sont également de retour. Je dis de retour là parce que pendant le Covid, etc., ça avait été un peu arrêté, mais de retour aussi là, on va arriver au printemps, et souvent au printemps, ça pullule. Les foires à la puriculture, les foires aux jouets, il y en a vraiment plein. Moi, j'en ai plusieurs autour de chez moi. Ça peut être l'occasion à la fois d'acheter, mais à la fois de vendre. Dans les deux cas, ça marche. On vend pour se désencombrer, faire du tri, passer aux tailles supérieures si les enfants ont grandi, aux jouets d'un âge plus adapté, etc. et également pour ne pas acheter neuf et donc aller acheter de seconde main, le voir en direct aussi. Parfois ça rassure plutôt que de commander en ligne, on a peur qu'il y ait des défauts, des imperfections, etc. Les normes, au moins en vrai, on peut aussi les voir. On peut aussi penser aux sites spécialisés et aux dons entre amis dans la famille. En plus d'être écolo, c'est économique, et vous allez aider un proche à se désencombrer. Croyez-moi, votre meilleur ami sera ravi de vous refiler les fringues de sa fille pour votre fille à vous. On sent le vécu. Noémie, si tu écoutes cet épisode, je suis ravie de te donner à désencombrer et je suis ravie que tu récupères les vêtements de mon fils aussi. Voyez, on fait du troc. On fait tourner les affaires sur plusieurs copines, comme ça, les enfants, ils ont toujours des fringues sympas, de qualité, de seconde main et au moins on sait d'où ça vient. Et en plus, personne n'a des placards qui débordent. d'affaires en 0,6 mois alors que votre fils a 8 ans. Voilà, c'est l'avantage. On désencombre, on fait du tri. Tout le monde est content. Deuxième solution, ça va être de réduire ses déchets facilement. Alors, dans cette partie-là, j'ai plusieurs, finalement, astuces pour réduire les déchets. Vous pouvez passer aux gourdes réutilisables. Au lieu des compotes jetables de grandes marques que je ne citerai pas, moi, j'ai acheté des gourdes réutilisables lavables. parce que mes enfants aiment bien pouvoir les transporter, etc. Celle que nous, on a, c'est la marque Feelgood. Vous les trouverez facilement sur Internet, elles sont de plusieurs couleurs. Je les avais achetées dans une boutique de vrac, juste à côté de chez moi, qui est une de celles qui, malheureusement, a fermé. Mais c'est une grande marque française, c'est fabriqué en Europe, en Suisse, si mes souvenirs sont bons. C'est sans PFAS, sans PFOA, sans tous ces matériaux-là qui sont controversés et cancérigènes avérés. Donc voilà, c'est quelque chose qui va vraiment être très simple pour les enfants. Ça leur fait plaisir et c'est un petit goûter qui va être facile à transporter également. Pour réduire nos déchets aussi pour les enfants, je me suis mise à faire quasiment, je dis bien quasiment, tous leurs goûters maison. Je fais des cookies, je fais des madeleines, je fais des gâteaux au chocolat, des gâteaux au yaourt. Enfin voilà, j'essaie de varier, un petit peu de changer. D'ailleurs, j'y fais, mais maintenant de plus en plus. C'est même eux qui les font ou parfois qui participent. Enfin voilà, on se répartit aussi un petit peu les tâches ensemble avec les enfants. Et ils font eux-mêmes parfois leur goûter. Le gâteau au chocolat, mon fils commence à connaître quasiment la recette par cœur. Alors évidemment qu'il y a encore des choses que je vais faire, casser les oeufs, tout ça, c'est encore un petit peu trop risqué. Mais ils participent actuellement, l'un comme l'autre, mon fils et ma fille de 5 et 8 ans, ils le font aussi. Donc à la fois, c'est bien qu'on réduit nos déchets ensemble, ça leur montre l'exemple, on passe un moment ensemble. C'est aussi encore une fois très important pour moi. Donc voilà, c'est tout bénéf' quoi. Et bien sûr... Un autre moyen de réduire les déchets, ça va être de remplacer le papier d'alu, le film plastique, dans lesquels ils pourraient emmener leur goûter, par des bivraps. C'est des emballages en tissu qu'on va enduire de cire d'abeille, qu'on peut replier, modeler selon la forme du gâteau, même du fruit. Parfois, je mets les pommes dedans, etc. Ou dans des Ausha goûter, lavables, en tissu. Alors, les pochons, ils peuvent être à pression, à fermeture éclair. Pour certains enfants, les petits, c'est plus simple quand c'est une fermeture. Mais voilà, il y a... Plein de petites choses réutilisables qui peuvent être à la fois dispo sur aiguvertes.fr, je ne vais quand même pas oublier de vous en parler sur ma boutique en ligne, vous retrouvez ce genre de choses, mais que vous pouvez vous-même essayer de faire également. Vous-même ou avec les enfants, selon l'âge de vos enfants, ils peuvent aussi enduire les tissus avec des copeaux de cire d'abeille, c'est une petite activité sympa du mercredi que vous pouvez aussi faire avec eux. Troisième solution concrète pour réduire les déchets pour une parentalité plus écolo, On va parler des alternatives aux couches jetables. Donc bien sûr, il y a les couches lavables. Il y en a des versions sans pression, il y en a des versions à scratch, il y en a des versions à enfiler, plein de modèles différents, adaptés à différents âges. Vous pouvez le faire, comme moi je l'ai fait pour mon fils, uniquement à la maison. Certains jours, certaines périodes, certaines phases de l'année. L'été c'est peut-être parfois plus simple de les laisser en couche quand ils sont un peu plus grands, une couche lavable comme ça ils peuvent l'enlever tout seul, aller aux toilettes, etc. C'est quelque chose que vous pouvez faire de façon progressive, de façon modérée. Le lavable c'est pas forcément tout ou rien non plus, encore une fois. Il existe aussi des couches jetables, pour garder ce côté un peu pratique, qui sont écologiques. Il y a des labels, des couches bio, il y a d'autres façons. d'avoir du jetable, du jetable qui soit un peu plus écologique. Ce ne sera jamais parfait, parce que ça va quand même générer beaucoup de déchets, il y a quand même un circuit de traitement, etc. Mais ça peut être quand même plus sain. Il y a aussi des parents qui vont adopter la technique de l'hygiène naturelle infantile, HNI. Il faut s'en sentir capable, c'est-à-dire qu'en fait, les enfants vont rester libres, nus, en fait, beaucoup, enfin des choses comme ça. Je ne suis pas très calée sur le sujet, mais j'ai entendu parler de ça à plusieurs reprises, à la crèche, auprès d'autres parents. Il faut savoir que ça existe aussi. Les enfants ne sont pas capables de l'être dès la naissance, mais en les aidant, les accompagnant, ça peut venir assez vite. Donc voilà, il faut... De toute façon, je pense qu'être écolo, c'est valable pour les couches, mais pour un tas d'autres choses, c'est un ensemble de compromis, d'essais, de tests, de retour en arrière. d'essayer une nouvelle stratégie, etc. Il faut s'adapter à soi et à son quotidien. On teste, on voit ce qui marche, on garde ce qui va marcher, on va changer ce qui marche pas, on peut revenir en arrière, on peut revenir en arrière pour toujours, pour un mois, pour quinze jours, voilà. Pas de pression. Encore une fois, voilà, on n'est pas là pour être le premier de la classe. Il n'y a pas de premier de la classe. On fait tous comme on peut avec notre éducation, nos moyens, notre temps, etc. Et enfin, un dernier conseil. pour une parentalité plus écolo, éduquer ces enfants, sans les culpabiliser, bien sûr, mais en parler avec eux. On peut leur raconter des histoires sur la nature, l'écologie, des livres, des dessins animés. Lorsqu'on fait des balades en forêt, lorsqu'on fait des balades même dans la rue, même en ville, montrer la nature, montrer les arbres, les oiseaux, les autres espèces vivantes qui nous entourent. L'écologie, ce n'est pas forcément toujours être au bord de la mer, sur une plage, dans une forêt. La nature, elle est partout, même en ville, il y a des arbres, il y a des arbustes, il y a des oiseaux, il y a des insectes. C'est montrer aux enfants la beauté de tout ça. Le fait aussi d'être vivant, leur dire, voilà, on a la chance, on est des êtres humains, on est en vie, on a deux bras, deux jambes, on a cette capacité de se déplacer, de s'émerveiller, d'ouvrir. C'est ce côté un peu magique qu'il faut aussi partager et montrer à nos enfants, les éveiller à ça. Je pense que ça c'est aussi très important. Il faut leur montrer l'exemple, bien sûr, parce que si on dit à nos enfants qu'il faut préserver tout cet environnement, tout ce qui nous entoure, mais qu'on passe son temps à manger chez McDo, à prendre l'emballage jetable, ne faire aucun tri sélectif, jeter les déchets dans la rue, enfin bref. Si en tant que parents, on ne fait pas d'efforts et qu'on ne montre pas le bon exemple, pourquoi nos enfants nous écouteraient ? Il faut être un petit peu cohérent. On n'est pas là pour leur... imposer, se battre, les punir, etc. L'idée, c'est qu'on leur montre l'exemple. Un enfant a besoin de comprendre quel est l'intérêt de le faire. C'est dans cette pédagogie, dans cet accompagnement qu'il faut leur montrer et leur expliquer. C'est pour ça que je vous parlais d'organiser des activités nature, des activités qui sont en lien avec la planète. Ça peut être ramasser des déchets, faire du jardinage, des petits bricolages, de l'upcycling. Moi, quand il me voit coudre avec des tissus que je récupère, Voilà, parfois il m'aide, mon fils va couper des tissus, les éponges vaisselle, il m'aide à les rembourrer avec la ouate des oreillers. C'est partager aussi ces activités manuelles qui sont bonnes pour la planète. Il y a plein de choses qu'on peut faire avec eux. Si c'est un sujet qui vous intéresse d'ailleurs, n'hésitez pas à me dire, de me laisser un commentaire, ou m'envoyer un message en DM sur Instagram ou par mail, contact.aiguiverte.fr, pour me dire si vous aimeriez bien un épisode de podcast sur des listes d'activités, des choses que... on pourrait faire avec des enfants. Donnez-moi l'âge un petit peu, et puis si vous voulez, je pourrais vous préparer ça. Il faut en tout cas, pour les enfants, surtout valoriser chaque petit geste. Souligner quand c'est important, quand ils ont fait quelque chose de bien. Ça va les motiver, leur donner confiance, puis quand on le fait sous forme de jeu, c'est comme tout, ça marche mieux. C'est plus ludique, c'est plus sympa, même en tant qu'adulte, on va apprendre plus de choses quand c'est un peu fun. Enfin, la troisième partie, et si tu devais retenir une seule chose de cet épisode, ce serait celle-ci. On ne peut pas être un parent 100% écolo, 100% parfait, faire tout bien tout le temps du premier coup, et c'est ok. On ne peut pas, l'écolo parfait n'existe pas, on ne peut pas tout faire bien, c'est impossible. Et tant mieux, il faut vraiment se déculpabiliser. Ce qu'il faut garder en tête, j'ai noté 4 points vraiment importants, ça va être que chaque petit geste compte, même s'il est imparfait. J'ai trié. Ah bah mince, pour quelques trucs, je me suis trompée de poubelle. C'est pas grave, au moins j'ai essayé. On fait de son mieux, en fait. C'est déjà énorme. C'est le deuxième point, d'ailleurs. Voilà, on fait de son mieux. Le mieux d'aujourd'hui ne sera peut-être pas notre mieux de demain, et ainsi de suite. Mais c'est pas grave. Troisième chose à garder en tête, ça va être qu'on a le droit, encore une fois, d'avoir des périodes où on met un peu l'écologie de côté. Moi, parfois l'hiver, j'ai un peu plus de mal à sortir pour aller au marché et acheter en vrac. Quand j'ai eu la grippe en début d'année, ça avait été compliqué. J'ai fait des drives et je me suis fait livrer un drive à la maison de supermarché parce que j'étais trop fatiguée, trop malade, etc. Quatrième point, ça va vraiment être, pour moi, l'important, c'est la prise de conscience et la progression, pas la perfection. Ce n'est pas ça qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse, c'est... de mettre un pied devant l'autre chaque jour. Quand on apprend à marcher, j'aime beaucoup prendre cette analogie, quand on apprend à marcher, on ne marche jamais parfaitement du premier coup. On fait un pas, on tombe, mince, on se rend compte que l'équilibre, ça doit être bien sur les deux pieds, et bien on recommence, on réessaye, et ainsi de suite. C'est comme ça que ça marche pour tout. Et si je devrais même d'ailleurs rajouter un cinquième point, là, puisque j'y pense en vous le disant encore une fois, c'est que, surtout, On ne compare pas son quotidien à celui des autres. Je ne sais pas comment mon voisin vit, je ne sais pas son rythme de travail, je ne sais pas son budget, je ne sais pas ses préoccupations, sa charge mentale, etc. Je ne vais pas regarder si lui, il est parfait, et mince, moi, je ne suis pas parfaite. On ne peut pas comparer le chapitre 25 de X personnes avec notre chapitre 2. Ce n'est pas possible. La personne, si elle en est au chapitre 25 aujourd'hui, elle est forcément de toute façon passée par le chapitre 2. Sauf qu'aujourd'hui, quand je regarde cette personne, je ne sais pas moi si elle est au 5, au 12, au 32, au 25, au 48, on n'en sait rien, c'est pas écrit sur son front. Donc on va pas se comparer, on compare pas son quotidien à celui des autres. Si on doit vraiment faire une comparaison, on va comparer le nous d'il y a quelques mois, semaines, années, et le nous d'aujourd'hui. Ok, avant j'en avais rien à faire de mes déchets... Quand je conduisais, je les jetais par la fenêtre. Aujourd'hui, je les mets dans ma portière et dès que je vois une poubelle, je le mets dedans. Et peut-être que dans deux ans, en plus de le mettre dans ma portière, j'irai le mettre au compost si c'est approprié ou au recyclage. Aujourd'hui, puisque je mets tout dans la poubelle verte, peu importe. C'est l'évolution personnelle qu'il faut vraiment regarder. C'est ça qui va être important. Sinon, on culpabilise pour rien. Ça sert à rien. Ça n'a pas d'intérêt. La culpabilité ne nous fait pas grandir, ne nous fait pas avancer. Voilà, j'espère que cet épisode vous a aidé à voir plus clair sur l'éco-parentalité, sur la parentalité de « je fais ce que je peux avec ce que j'ai, avec qui je suis » , etc. Si je devais résumer cet épisode en quelques points... Je mettrais d'abord en premier que être écolo avec des enfants, c'est un défi. C'est possible, il y a des petites actions simples qu'on peut mettre en place. C'est pas impossible non plus, c'est un défi à relever, c'est une priorité à avoir, une envie à avoir. Le deuxième point, ce serait que se concentrer sur ce qui est faisable pour soi, sans culpabilité. On est lucide, ok, ça ça passe pour moi, ça ça passe pas, c'est pas grave, au moins j'avance. L'autre et le dernier point, je vous ai dit qu'il ne fallait pas se comparer. Par contre, ce qui peut être bien et bénéfique pour soi et pour les autres, c'est de partager, d'échanger avec d'autres parents pour s'entraider, donner des conseils, ne jamais rester seule. On est des êtres sociaux. L'humain est un être sociable qui a besoin d'échanger, qui a besoin de relations humaines. Alors bien sûr, on ne va pas se comparer avec Mandy qui est la... femme parfaite dont les enfants sont parfaitement peignés, H24, qui vient en vélo du lundi au vendredi à l'école. Bref, vous voyez un peu le cliché en tout cas de la famille parfaite. On essaye de trouver des gens de notre niveau, qui ont notre même avancée, ou un niveau au-dessus, un niveau en dessous. Mais voilà, on essaye de choisir avec qui on échange. Le but, ce n'est pas, encore une fois, de se comparer pour... culpabiliser ensuite. Surtout pas. Voilà, donc on arrive au terme de cet épisode. Venez me dire quelles sont vos astuces pour une parentalité plus écolo, viens me raconter en commentaire ou sur Facebook aussi, parfois sur Messenger, vous pouvez m'écrire, n'hésitez pas, j'y réponds aussi. Voilà, on partage encore une fois, on raconte, on échange, voilà, ça me fait toujours super plaisir. Et puis je pourrais même repartager dans un prochain épisode, une version 2, une suite, une prolongation. les meilleurs conseils et les petites astuces que je pourrais avoir reçues. Et on n'oublie pas, si cet épisode vous a plu, pensez à vous abonner et à laisser un avis sur la plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et ça m'encourage à continuer chaque semaine à vous partager de nouvelles aventures, de nouveaux épisodes dans Tévers. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et à très vite pour un nouvel épisode. Ciao, ciao ! Tévers, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui, alors rendez-vous maintenant la semaine prochaine !