Speaker #0Bienvenue sur Thé Vert, le podcast qui vous accompagne dans votre transition vers un mode de vie zéro déchet, éthique et minimaliste. Je suis Laure, créatrice couturière de L'Aiguille Verte. Je vous propose des créations de textiles upcyclées et des produits ménagers consignés et écologiques. Chaque semaine, je vous partage des astuces pratiques. On va rencontrer des personnes inspirantes, acteurs de l'écologie ou pas. On va partager avec des invités leur parcours. Et ensemble, on va mettre en place des petits gestes. indispensable et utile pour prendre soin de la planète. Faisons de l'écologie une aventure simple, durable et fun. Alors, prêts à passer au vert ? C'est parti ! Bonjour, bonjour ! Bienvenue dans le Tévert ! Moi c'est Laure et aujourd'hui on va parler d'un sujet qui revient très souvent dès qu'on commence à faire des efforts pour être plus écolo. Vous avez sûrement déjà entendu des phrases comme « Tu dis qu'il faut faire attention, mais t'as un smartphone ! » « Tu fais du zéro déchet, mais t'as une voiture ! » « Tu veux sauver la planète, mais tu fais tel ou tel truc ! » Voilà. Alors ça, ces remarques, souvent, on les entend. Ça peut être frustrant, parfois même un peu décourageant, parce qu'on se dit « ok, on n'arrête pas de me pointer tout ce que je ne fais pas bien » , mais on ne dit pas forcément non plus tout ce que je fais bien. Alors aujourd'hui, on va démystifier un petit peu tout ça ensemble, on va en discuter, on va prendre conscience que de toute façon, ce qui est important, c'est de faire à son rythme, de faire comme on peut, de ne surtout pas culpabiliser et de prendre du plaisir dans le chemin vers le zéro déchet. Pour ça, j'ai essayé de structurer un petit peu cet épisode. Vous me connaissez, sinon j'ai tendance à partir un petit peu dans tous les sens. Donc, j'ai prévu ça en trois parties. D'abord, pourquoi les critiques, elles sont si fréquentes. Ensuite, comment bien les comprendre et comment on peut y répondre. La troisième partie, ce sera pourquoi est-ce que c'est impossible d'être 100% parfait et pourquoi c'est pas grave du tout. Parce qu'être parfait, spoiler alert, c'est chiant. Voilà, j'espère qu'il n'y a pas vos enfants qui sont en éparrage. désolé parce que moi je les écoute tous les podcasts aussi en voiture et parfois il y a mes enfants mais c'est mon podcast, je fais quand même ce que je veux c'est pour vous dire que il n'y a pas besoin d'être parfait, il y a besoin juste d'être dans l'action, dans le mouvement c'est le plus important pour moi encore une fois première partie, pourquoi est-ce que ces critiques sont si courantes dès qu'on commence à adopter une démarche plus écologique on se retrouve confronté à ce que j'appelle un peu le tribunal de la perfection et oui, vos proches qui ne sont pas plus écolos que vous et moi, pour la plupart du temps, voire même bien pire, viennent nous donner des conseils non sollicités et nous attaquer un petit peu sur ce qu'on peut faire. Alors, souvent, souvent, moi j'ai quand même remarqué que c'est un réflexe de défense finalement pour ces personnes-là, parce que quand elles voient quelqu'un qui fait un effort, ça lui renvoie en fait sa propre inaction, ses propres manquements et... Ça lui renvoie en pleine face l'effet miroir, comme m'a dit mon fils il y a quelques jours. Et du coup, au lieu de se remettre en question, elle préfère pointer du doigt les incohérences. C'est plus facile de dire à l'autre qu'il n'est pas parfait, plutôt que de soi-même se remettre un petit peu en question et essayer de prendre du recul. Alors voilà, souvent, ces remarques, premier point pour moi, c'est un réflexe de défense. Ensuite, je crois aussi que... Il y a un côté un peu imaginaire collectif qui veut qu'être écolo, c'est forcément quelqu'un de parfait, de profondément bon, qui va toujours tout faire bien parfaitement, qui vit dans une cabane au fond des bois avec des toilettes sèches et puis avec une peau de bête en guise de vêtements. Spoiler alert, non, non, non, j'ai une maison, je me considère écolo. Pour moi, ce n'est pas du tout une étiquette politique. Pour moi, c'est juste un choix de vie et des convictions. J'ai le wifi, j'ai la télé, et puis j'ai Internet, et oui, j'ai une voiture, encore une fois, mais c'est pas grave, j'en ai besoin. L'image de l'écolo parfait ou une personne écolo qui doit absolument consommer que local, se déplacer à vélo, jamais prendre l'avion, ne pas avoir de smartphone, vivre comme dans les années 1900, finalement, pour moi, être écolo, c'est pas revenir aux époques de nos arrières-arrières-arrières à grands-parents, d'accord ? Pour moi, c'est s'adapter, c'est vivre avec le confort qu'on apprécie tous, mais en faisant attention quand même à ne pas surconsommer, à ne pas polluer la planète, à ne pas la détruire finalement, juste pour le côté confort, etc. Pour moi, la vision de l'écoloparfait, c'est irréaliste, c'est impossible, c'est inatteignable, personne ne l'est. J'avais lu le livre de Béa Johnson qui s'appelle Objectif Zéro Déchet, et elle le disait elle-même. Elle avait réussi à réduire ses déchets, à avoir un sac poubelle de 30 litres, je crois, par an de déchets. Mais elle expliquait qu'elle était revenue en arrière parce que ça lui prenait des heures et des heures une charge mentale astronomique. Et donc, ce n'était plus possible. Elle faisait tout. Elle faisait tout, tout, tout, tout, tout le temps. Elle n'achetait rien. Elle ne consommait pas. Elle n'allait plus jamais au supermarché ni rien. Et elle le disait elle-même, c'était trop. Donc il faut faire des compromis. Et c'est OK. Il n'y a pas de raison de devoir s'épuiser et se tuer à la tâche non plus. Il faut, pour moi, un équilibre, un juste milieu. Dans ce tribunal de la perfection, souvent, on y entre parce que la personne qui est en face de nous, finalement, elle a une méconnaissance des vrais enjeux. Elle ne sait pas les impacts, les ordres de grandeur. Elle pense aussi que, enfin, à tort, parce que moi, je pense que c'est l'effet collectif, la goutte d'eau... On fait un océan avec plein de gouttes d'eau. on n'est pas un océan à nous tout seul. Il ne faut pas non plus tout remettre sur les épaules d'une seule et même personne. L'impact écologique, ça repose aussi sur des décisions politiques, des décisions d'entreprise, des décisions économiques. Alors ça ne veut surtout pas dire qu'il ne faut rien faire et que les petits gestes ne sont pas importants, mais on ne peut pas non plus se dire c'est sa faute, c'est la faute de X parce que la planète va mal, parce qu'on ne fait pas attention, etc. Il faut remettre un peu les choses dans leur contexte. Les plus gros pollueurs, ce sont les industries et non les particuliers. Mais on a un pouvoir en influençant, nous, la demande. Donc, OK, on n'est pas parfait. OK, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, comme on dit. Mais si, par exemple, si je prends l'exemple de Coca, un produit que beaucoup de personnes consomment en France, mais surtout encore plus aux États-Unis, si demain, plus personne n'achète de Coca, eh bien, Coca, ils ne vont pas en fabriquer pour pouvoir le jeter à la poubelle. Ils vont perdre de l'argent. Donc, nous, en tant que consommateurs, on a un pouvoir d'action. sur les industries pour les encourager, voire les forcer par le boycott, ce genre de choses. On peut aussi peser très fort dans la balance. On a un pouvoir finalement auprès de ces industries-là pour qu'ils changent leur méthode, changent leur pratique. On n'a pas pointé du doigt un individu, c'est ensemble qu'il faut qu'on se mette d'accord en ordre de marche pour avancer. Donc dans le tribunal de la perfection, on remet un petit peu l'église au milieu du village et on se dit, voilà, on est tous concernés, on fait tous de notre mieux. Pas la peine de mettre une seule personne à la barre des accusés, et on se baît tous, ou dans ces cas-là, on s'y mettrait tous, finalement. Bon, on a quand même vu un petit peu comment... Qu'est-ce qu'on entendait souvent comme accusation dans ce tribunal de la perfection écolo. Je vais quand même vous aider à répondre à ces remarques sans vous décourager, parce que ça peut être épuisant, on sait plus, c'est lassant, on se retrouve la bouche en cœur, enfin bon, voilà. Je vais vous donner quelques tips. Alors, d'abord, est-ce qu'il faudrait vraiment se taire ? Est-ce qu'il faut se justifier ? changer toute sa vie pour prouver, montrer des photos, voilà. Moi, je suis pas du tout pour ça. Moi, je suis d'abord pour la posture du progressiste, plutôt que du parfait. C'est ce que je dis tout le temps, il vaut mieux fait que pas fait, ou il vaut mieux fait que parfait. Je vais montrer que je fais des efforts, qu'ils sont imparfaits, que je suis imparfaite, l'humain est imparfait, mais c'est toujours mieux d'être imparfait que de ne rien faire du tout. Et puis, on ne peut pas, et il ne faut pas, surtout. tout changer du jour au lendemain. On va s'épuiser, ça va être encore une fois trop de charge mentale, etc. Donc step by step, petit pas par petit pas. On remplace par exemple la voiture par le vélo pour les petits trajets, pour aller à l'école si c'est à 500 mètres. Bon bah voilà, on y va à pied. Est-ce que pour autant je vais revendre ma voiture ? Non. Par exemple, moi c'est mon cas, je vais chercher mes enfants à l'arrêt du bus, j'ai toujours ma voiture, mais quand je vais chercher mes enfants... je l'y vais à pied et je n'ai pas besoin de prendre ma voiture pour si peu de distance. D'accord ? Mais je n'ai pas vendu ma voiture parce que j'habite dans une petite campagne. Pour aller faire mes courses même chez mon maraîcher bio, chez mon boucher bio, je ne peux pas faire autrement que de prendre ma voiture. Je ne l'ai pas vendue pour autant, je l'ai toujours. Deuxième contre-argument pour le tribunal de la perfection, rappelez que tout n'a pas le même impact. Oui, avoir un smartphone, ça pollue. Mais c'est rien comparé à la consommation d'énergie d'une industrie pétrolière. L'important, c'est de réduire l'impact des postes les plus polluants, en priorité l'alimentation, le transport, le logement. Je vous redonne des ordres de grandeur juste après, mais il ne faut surtout pas oublier que c'est chaque geste qui compte qui est important. Les ordres de grandeur, je vais vous les donner parce que pour moi c'est important, il me semble, de vous donner des chiffres. Le transport, c'est 28% de nos émissions. Le logement, 24%. L'alimentation, 18%. Les biens divers et services marchands, 12%. La santé, l'éducation et les services publics, 10%. Ça, pour le coup, on a un petit peu moins la mainmise dessus. Les équipements, l'habillement, 7%. Voilà, c'est des estimations qui sont disponibles sur le site de Bon Pot. C'est un média indépendant que je vous cite souvent, ou en tout cas, je vous citerai souvent parce que c'est très fiable. Et encore une fois, je précise, c'est indépendant. Donc pour moi, c'est important d'avoir des sources comme ça, fiables et sûres. Donc voilà, vous avez quelques chiffres, c'est important de les donner. Je vous en donnerai même d'autres. D'ailleurs, j'en ai plein que je consulte régulièrement et qui pour moi me semblent essentiels, par exemple avec les émissions de gaz à effet de serre par rapport à notre alimentation. Ça pour moi c'est hyper important aussi de vous donner ces ordres de grandeur là. Mais c'est pas le sujet principal, en tout cas de l'épisode d'aujourd'hui. Donc, le deuxième point, c'était que rappeler que tout n'a pas le même impact, tout n'est pas prioritaire de la même façon. Et puis, le troisième point pour moi, c'est ne pas tomber dans la culpabilité. Si on attend d'être parfait pour agir, on fera rien du tout. Donc, on peut le dire à la personne qui nous a invité à la barre du tribunal directement, que le jour où on sera parfait, on fera quelque chose. Non, c'est n'importe quoi. quand vous avez commencé à apprendre à marcher, j'aime beaucoup cette analogie-là, vous n'avez pas attendu de marcher parfaitement pour pouvoir vous mettre debout. Forcément, quand on est tombé, on s'est fait écorcher les genoux, ma fille en a même perdu une dent, d'ailleurs, c'est pour vous dire. Mais bref, on n'est jamais parfait et bon du premier coup. Il faut toujours un petit peu de temps. Et bien, pour devenir écolo, c'est pareil. C'est normal aussi de garder certaines contradictions dans son mode de vie. J'ai prévu un épisode, d'ailleurs, sur... une liste de, je sais pas, j'ai pas encore décidé le nombre, mais peut-être 5-6 choses, peut-être 7-8-10, enfin j'en sais rien, je vais réfléchir à la question, mais de choses que je fais qui ne sont pas écolo, et que j'assume, et que je vous dirai en toute transparence, et que j'ai aucun problème avec ça. On peut, par exemple, continuer à manger de la viande, mais être écolo, même si c'est pas bien, et que la viande a un impact important dans nos émissions de gaz à effet de serre, notamment le bœuf, mais voilà, on peut être écolo et avoir un smartphone, c'est pas facile. de vivre sans smartphone aujourd'hui, tout est connecté. Vous avez besoin de vous connecter à un truc du service public, il faut vous connecter à l'identité numérique, je sais pas quoi. Votre déclaration d'impôt, elle est en ligne aujourd'hui. Il vous faut un ordinateur. Enfin bon, bref, on en a besoin aujourd'hui, malheureusement. Même mes élèves, enfin mes enfants qui sont élèves de l'école, on a besoin d'avoir l'application pour pouvoir être connecté avec l'école. Donc c'est pour vous dire comment je ferais si j'avais pas de smartphone pour pas être... Je serais même pas au courant de ce qui se passe à l'école. C'est dingue. Mais bon, on marche sur la tête, mais c'est comme ça. il faut être cohérent. Donc aujourd'hui, on ne peut pas ne pas avoir de téléphone. Alors il y a des gens qui y arrivent, mais globalement, c'est plus compliqué. Et enfin, on va finir par la dernière partie, pourquoi c'est impossible d'être parfait et pourquoi ce n'est pas grave. Je voudrais vraiment insister sur le point essentiel, nous vivons dans un système qui nous pousse à consommer. Voilà, partout, on a des pubs qui nous poussent à acheter tel ou tel truc, pour sever des baies, de l'aiguille verte, enfin bref, voilà. Non, c'était pour la petite blague. Mais... On nous pousse beaucoup à consommer, à dépenser, à posséder. On est beaucoup dans une société où il faut posséder pour se comparer, avoir la plus belle maison, la plus belle voiture. On se compare à nos voisins, à des célébrités, des choses comme ça. C'est une société qui est comme ça. Malheureusement, ce n'est pas forcément le meilleur des mondes, mais c'est comme ça. Donc il faut quand même se dire qu'on peut vivre avec, et c'est impossible d'être 100% écolo. On ne peut pas être écolo à 100%, il faut faire des compromis. L'empreinte de base de notre société, elle est importante. On dépend d'un réseau électrique, d'un réseau de transport en commun, de services numériques, de services publics, la santé, l'école, etc. Ça, c'est ce que je vous disais tout à l'heure, ça représente une grosse part, en tout cas quelques pourcentages de notre empreinte et émission de gaz à effet de serre, mais on ne peut pas réduire ces pourcentages-là. Ces 10%-là, pour la santé, l'éducation, les services publics, ça, on n'a pas la main dessus. C'est quelque chose qui est mis en place par l'État. Alors nous, on peut bien sûr voter, élire, choisir des personnes représentantes de l'État qui sont engagées par rapport à nos convictions, par rapport à tout ça, mais n'empêche que ça, c'est pas nous qui décidons directement. Donc même nous, en vivant en totale autonomie, on aurait un impact. La question, c'est pas d'avoir zéro impact, mais de le réduire autant que possible. Deuxième aspect, pour moi, l'important, c'est la direction, pas la perfection. mieux vaut fait que parfait, au lieu de viser l'idéal inatteignable, il vaut mieux avancer progressivement, un pas après l'autre, chaque geste compte. Même si les gestes sont petits. Forcément, si on arrête vraiment de prendre l'avion, ça aura un impact plus important. Si on ne mange plus du tout de viande, ça aura un impact pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre qui vont être plus importants. Mais n'empêche que même avoir une éponge lavable, c'est quand même un petit geste qui est important. Et puis, on n'est pas non plus obligé d'arrêter. Par exemple, si tout le monde réduisait sa consommation de viande de 30%, ce serait bien plus efficace que si 2% de la population devenait totalement vegan. Vous imaginez ? Si tout le monde réduit sa consommation de viande de 30%, ce serait plus efficace que seulement 2% de la population qui ne mange plus du tout de viande. Je le répète pour que vous ayez bien les ordres de grandeur. Réduire sa consommation de viande, c'est pas grand-chose. On n'en mange plus midi et soir, on en mange moitié moins. Rien que ça, c'est pas énorme non plus. Troisième point, se concentrer sur l'essentiel plutôt que sur le détail. On va pas perdre son énergie à répondre à des critiques. S'il y a des personnes, c'est pas la peine de débattre avec eux. Concrètement, il vaut mieux se focaliser sur ce que nous on a envie, sur ce qu'on peut faire. Par exemple, on peut privilégier le train à l'avion quand on le peut. Nous, quand on part en vacances, on a un peu de mal à le faire. Parce que concrètement, le train, c'est plus cher. On voulait partir, on voulait aller à Paris, voir la Tour Eiffel avec nos enfants. Le train, ça nous coûte. quatre fois plus cher que de prendre la voiture. Alors, on va le faire quand même, parce qu'il y a aussi le côté expérience pour les enfants. Leur montrer l'exemple, l'envie pour eux aussi de prendre le train, mais quatre fois plus cher que de prendre la voiture. C'est énorme. Donc, c'est pas pour autant qu'on va pas se déplacer, mais on va pas le faire tout le temps. Quand on part en vacances, on prend notre voiture, parce que du coup, on est quatre, et c'est pas comme si on était tout seul non plus. Voilà. On voit ce qu'on peut faire, nous, de mieux à notre échelle, selon nos capacités, encore une fois, selon nos habitudes. On va arriver à la fin de cet épisode. Pour résumer, être écolo, c'est pas forcément être parfait. C'est juste faire des choix conscients et progressifs pour réduire son impact. Je reprécise encore et encore, et je le dirai, je crois à chaque fois, être écolo, c'est pas un gros mot, c'est pas forcément une étiquette politique. Être écolo, c'est juste être sensible à la planète qui nous accueille, sur laquelle on vit. Pour moi, c'est ça qui est important. Et pour moi, c'est ça, être écolo. C'est pas l'écolo bobo parisien, c'est pas la hippie au fond du jardin ou au fond des bois. Ce qu'il faut vraiment retenir, c'est qu'on n'a pas besoin d'être parfait pour agir. Chaque effort compte, même s'il est partiel, petit. On peut aussi, je l'ai dit dans l'épisode de la semaine dernière, mais on peut aussi adopter quelque chose qui marche pendant 3 semaines, 1 mois, 6 mois, et puis d'un coup, il nous arrive un parcours, un accident de parcours, des choses comme ça, où on ne peut plus aller acheter bio, on ne peut plus aller faire tel ou tel truc pendant quelques jours, quelques semaines, et bien c'est ok, ce n'est pas grave, on fait comme on peut selon notre situation. on reprend un peu plus tard et puis c'est tout. Et il faut pas perdre son énergie non plus à se justifier face à ceux qui critiquent sans proposer l'alternative. C'est facile de dénigrer, c'est facile de dire bah non t'es nul, t'es pas parfait, mais généralement, encore une fois, la personne en face elle n'est pas parfaite non plus, et puis est-ce qu'on a vraiment à se justifier ? Moi j'aime pas trop ça en plus, donc voilà. Et vous, vous avez déjà eu des remarques un peu comme ça ? Est-ce que vous savez comment y répondre ? Venez m'en parler un petit peu en commentaire sur Instagram, l'aiguille.verte ou par mail, contact.aiguillard.fr. Moi, j'adore vraiment vous lire, échanger et discuter avec vous, donc n'hésitez pas. Et puis, vous pouvez aussi, surtout, laisser des étoiles sur votre plateforme d'écoute, que ce soit Spotify, Apple Podcasts, ou peu importe. N'hésitez pas, ce sera avec grand plaisir, ça me soutient, ça soutient le podcast, et ça m'encourage à continuer. Merci d'avoir écouté TVR, et à mercredi prochain pour un nouvel épisode. Ciao, ciao ! TVR, c'est fini ! C'est tout pour aujourd'hui. Alors, rendez-vous maintenant, la semaine prochaine !