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Ta Pause Sexy

#46 - Être un homme seul et libertin avec Jérémy de vis ma vie libertine

#46 - Être un homme seul et libertin avec Jérémy de vis ma vie libertine

1h00 |07/03/2025
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Description

Dans cet épisode je reçois, Jeremy aka Petit ange qui est l’hôte du podcast vis ma vie libertine. Il s’est confié au micro sur sa vie libertine, ses débuts et il nous donne ses meilleurs conseils sur comment évoluer dans ce monde quand on est un homme seul.


Bonne écoute !


Tu peux retrouver Jérémy sur son podcast disponible sur Spotify et Deezer : Vis ma vie libertine

Pour le suivre sur Instagram @vismavielibertine

Enfin pour le contacter via Wyylde : PetitAnge8181


Ta pause sexy a maintenant sa propre page sur les réseaux

Instagram : @tapausesexy

Tiktok : @tapausesexy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Ta Pause Sexy. Avant de démarrer, je te rappelle que t'abonner à ce podcast sur la plateforme de ton choix, mettre 5 étoiles et même mettre un commentaire sur Apple Podcasts sont les meilleurs moyens de me soutenir pour que je puisse continuer de te proposer des épisodes de plus grande qualité. Et c'est grâce à la qualité des épisodes que dans cette nouvelle saison nous allons recevoir des invités. C'est pourquoi, ultra important que tu continues de faire voyager ce podcast. pour que tout le monde puisse enfin l'écouter. Il est temps que l'on crée un monde où on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse profiter de cette nouvelle saison et de ce nouvel épisode. Dans cette pause aujourd'hui, nous allons parler libertinage. Et oui, on va ! encore parlé de ce sujet mais je pense qu'il y a tellement de choses à dire qu'on va faire encore et encore et encore des épisodes. Bon, avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir c'est de t'abonner, de mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Tu peux bien sûr t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les autres plateformes de ton choix. C'est grâce à ces actions simples que je vais pouvoir continuer de proposer des épisodes de qualité et aussi recevoir des invités de qualité. Mon invité du jour est un homme Et il nous ouvre les portes de son univers. Donc, il est libertin. Il se décrit comme aromantique. On va tout savoir. Il va nous parler de comment il est rentré dans ce monde du libertinage, monde dans lequel il pratique en tant qu'homme seul. Enfin, il va nous en dire plus. Mais en tout cas, moi, j'aimerais bien avoir sa vision d'homme seul. J'ai fait pas mal d'épisodes où on parlait d'une vision de femme seule, où moi, je vous parlais un peu de mes expériences et de ce que j'ai vécu. Donc là, on va avoir le pendant. Je suis ravie. vraiment très très heureuse de recevoir Jérémy. Il a aussi un podcast qui s'appelle « Vie ma vie libertine » , donc vous pouvez le retrouver aussi sur toutes les plateformes. Et je lui souhaite la bienvenue. Salut Jérémy !

  • Speaker #1

    Salut à toi !

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Très très bien. Écoute, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec nous. Bienvenue sur « Ta pose sexy » . « Ta pose sexy » , c'est un podcast où on parle de sexualité dans son ensemble. Comme je le disais en introduction, on a fait pas mal d'épisodes sur le libertinage, mais parce que moi c'est un sujet que j'adore, et je sais qu'en plus, dès qu'on fait un podcast sur ce sujet, j'ai beaucoup de retours, il y a beaucoup de gens qui s'interrogent, c'est un peu ouvrir les portes d'un monde qui est ultra mystérieux. Donc je suis ravie d'aborder encore ce sujet avec toi, et notamment parce que toi tu as une expérience en tant qu'homme seul, donc j'espère que tu vas nous en parler en long, en large et en travers. Mais avant ça, je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Jérémy, alias Petit Ange, pour certaines qui me connaissent via les réseaux sociaux spécialisés dans le libertinage. J'ai 40 ans depuis quelques mois et je libertine depuis le début des années 2010. Ça commence à faire un petit moment maintenant.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai découvert ce milieu petit à petit depuis une quinzaine d'années tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça fait 15 ans que tu évolues dans ce milieu, mais du coup, comment est-ce que tu l'as découvert ?

  • Speaker #1

    Comment j'ai découvert ce milieu-là ? J'étais plus ou moins toujours, je pense, intéressé notamment par des choses transgressives, mais par justement ce qui pouvait changer l'unosexualité classique, les gros sourd-gourbe, et en fait, il y a l'époque, et puisque ça remonte maintenant, et dans les années 2000, les moyens... les informations, notamment des renseignements sur ce milieu-là, n'étaient pas tout à fait les mêmes. Il y avait Internet, certes, mais ce n'était pas aussi structuré qu'on peut le connaître actuellement. Et donc, en fait, j'ai mis en recherche petit à petit sur Internet, savoir justement comment on pouvait découvrir ce milieu-là, quels étaient peut-être les endroits justement à côtoyer pour pratiquer du vertinage, et quels étaient les fameux codables, en partie de là. En fait, j'ai commencé basiquement sur des rencontres classiques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Certains couples cherchaient notamment des hommes seuls. Et de là, j'ai découvert petit à petit des sites spécialisés dans le divertinage. Et c'est là que j'ai eu le plaisir de me tenir en compte.

  • Speaker #0

    Hé, trop bien. Ben, dis donc, quel parcours. Merci beaucoup déjà de partager ça avec nous. T'as un podcast, toi, où tu partages aussi ta vie libertine et voilà, comment ça se passe, etc. Et donc, j'ai écouté et je suis tombée sur un terme que je ne connaissais pas. qui disait que tu es aromantique. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Sacré terme, effectivement. C'est vrai que c'est une notion, un terme qui n'est pas forcément très connu du grand public. Oui. Quand j'en discutais notamment avec des amis qui ont fait mon âge, c'est vrai que l'aromantisme, pour expliquer très simplement en fait ce que c'est comme notion, c'est le fait notamment de ne pas ressentir de sentiments amoureux en fait. Pour expliquer très simplement, il faut voir notamment l'approche... qu'on les offre aux personnes que j'ai au cours de moi, je n'ai pas forcément cette volonté de créer des relations sentimentales, des relations amoureuses. Ce n'est pas une volonté en fait, parce que je dis ça, mais ce n'est pas une volonté, c'est que je n'ai pas forcément les éléments intérieurement, notamment pour avoir envie justement de me dire tiens, j'aime bien cette personne, ce serait bien qu'on se mette en couple, qu'on vive une histoire ensemble. Et tout y cointille et c'est vrai que ces codes là forcément moi je ne les ai pas et je me suis rendu compte que je n'étais pas forcément la seule personne à être dans ce cas là, si on peut dire en cas c'est le bon terme, mais justement à être romantique. C'est vrai qu'il y a cette pression sociale notamment de se dire oui mais si tu ne trouves pas c'est que tu ne cherches pas les bonnes personnes, c'est que tu ne fais pas les bonnes rencontres, c'est que tu libertines et que forcément vu que tu libertines tu n'as pas la possibilité. de créer de relations sentimentales mais ce n'est pas ça c'est pas ça pour moi en fait je sais pas comment l'expliquer plus profondément mais c'est un ressenti que j'ai à l'intérieur de moi qui fait que je n'arrive pas à créer à passer ce cap là que beaucoup de gens arrivent à passer facilement voilà c'est une maladie c'est pas un désagrément mais voilà ça fait partie de ma personnalité donc c'est vrai que c'est peut-être difficile à comprendre et je me rends compte que notamment lorsqu'on discute avec des personnes qui ont mon âge, c'est vrai que les gens qui ont 40 ans, 35-40 ans, ont peut-être du mal à comprendre cette notion-là, et elle est peut-être plus facilement perçue notamment pour les jeunes générations.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie des choses qui se développent aujourd'hui, de lever le voile un peu sur toutes ces manières de vivre nos vies, du coup de vivre nos vies sentimentales, parce que c'est aussi une manière que tu as de vivre ta vie sentimentale. C'est vrai que dans les plus jeunes générations, étant donné qu'on re-questionne un peu plus, enfin je dis on alors que je ne suis pas du tout de cette génération-là, je me sens tellement... Je refuse de vieillir dans l'histoire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu te considères bien comme toi.

  • Speaker #0

    Ouais, je me sens encore beaucoup plus jeune que je ne le suis vraiment. C'est assez épargnant, mais ce n'est pas grave. Mais en tout cas, c'est vrai qu'il y a beaucoup de déconstructions qui sont faites autour des... des relations amoureuses et des relations aussi sexuelles. Et du coup, c'est sûr qu'auprès des plus jeunes générations, ton discours va faire beaucoup plus sens que, c'est vrai que dans notre génération, parce que je n'ai pas 40 ans, mais je ne suis pas très, très loin, où en fait, on a quand même grandi dans un certain diktat, que ce soit de la relation de couple ou même, justement, et on va y revenir, de la relation de couple exclusive. où il y a cette espèce de tabou autour de la sexualité et dont le libertinage fait partie de ces choses un peu bizarres que font certaines personnes. On ne sait pas trop pourquoi. On se dit qu'ils sont un peu bizarres ou qu'ils sont complètement dégénérés. Donc... Après, pour le coup, c'est un jugement. Ce n'est pas forcément ce que je pense. Je pense que chacun fait bien comme il veut. Mais c'est vrai que quand on en parle, j'ai envie de dire, au commun des mortels, à nos amis les moldus, il y a quelque chose de très mystique et de très bizarre autour du fait de pouvoir vivre une vie où on va avoir des expériences sexuelles multiples. Et du coup, la première question que ça m'a inspirée aussi, le côté aromantique. Tu vois ? tu en as parlé en expliquant un petit peu ce que c'était que l'aromantisme, mais comment ça a influé ta manière de vivre le libertinage, le fait d'être une personne aromantique ? Si ça a eu une influence, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain que ça ait eu une influence importante dans ma vie de libertine. En fait, c'est plus peut-être par rapport notamment aux rencontres que je peux faire, notamment des rencontres avec des couples, des couples qui débutent ou qui ont une expérience libertine plutôt jeune. qui justement ne veulent pas rencontrer personne et donc seuls notamment qui pourraient entre guillemets tomber amoureux notamment de madame ou de monsieur, en fonction des goûts de chacun. Donc voilà, après c'est surtout par rapport à ça. Et en fait, comment moi j'explique aux gens, c'est que moi dans mon approche, le maître avait le romantisme, mais dans mon approche libertine, c'est que je suis plus en désir de créer des amitiés libertines, mais sans forcément après... que derrière il y ait une histoire, il y ait des... des relations multiples, notamment des troupes, des choses de ce type-là, des relations libres. Mais pour moi, ça pose des affaires. Pour moi, le romantisme et le libertinage sont compatibles et ce n'est pas forcément quelque chose, d'ailleurs, que j'évoque dans mes rencontres libertines. Mais après, pour l'expliquer aux gens, parce que j'ai envie ensuite de créer une relation avec Madame et Monsieur, voilà, après, quand les gens ne savent pas comment tuer... c'est difficile d'expliquer donc ça vient petit à petit en fait, quand tu commences à te mettre les jambes, tu leur expliques cette notion-là et ils comprennent un peu mieux.

  • Speaker #0

    Ouais et puis je me dis, tu vois moi je pratique aussi en tant que femme seule et je me dis tu vois, si tu rencontres des femmes seules, tu n'es pas à l'abri de tomber sur des femmes qui vont se dire « Ah bah tiens, moi je pourrais développer des sentiments pour cette personne » autant toi, je peux tout à fait le voir que... toi tu es aromantique donc tu sais que tu ne vas pas développer des sentiments mais en face tu peux avoir des gens qui eux vont pouvoir développer des sentiments pour toi et c'est là où ça peut devenir peut-être un petit peu plus complexe au final.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais je n'ai pas été confronté à ce genre de situation. On verra. Après j'espère pas. Écoute,

  • Speaker #0

    je ne te le souhaite pas parce que ça ne doit pas forcément être agréable.

  • Speaker #1

    Non mais c'est pour la personne qui développe des sentiments.

  • Speaker #0

    Tout va, ouais, ouais. Je suis bien d'accord. Du coup, on va plutôt rentrer maintenant dans la partie être un homme seul dans le libertinage. Moi, je vois ça comme il y a autant d'opportunités que de défis. Alors, on va pouvoir en débattre. Et en fait, je me dirais que ça peut paraître un milieu qui peut être ultra facile pour un homme seul. Mais moi, je me dis que c'est... peut-être pas forcément le plus simple. Donc déjà, toi, quel est ton point de vue là-dessus ? Et toi, comment est-ce que tu as réussi à trouver ta place au final dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Je me suis fait petit à petit. Déjà, en étant humble, je pense que c'est indispensable. Et après, je pense que, comme je le disais en grand-ville, il faut se renseigner pour s'en tenir sa fonction au niveau des personnes. les codes notamment. Donc déjà il y a cette période là qui est extrêmement importante au début, c'est de comprendre comment ça fonctionne notamment. Parce qu'après ça peut être extrêmement facile et possiblement en tant que commissaire de rencontrer des personnes, si on tombe au bon endroit au bon moment, si on tombe sur les bonnes personnes, comme ça peut être totalement l'inverse si on n'est pas là au bon endroit au bon moment. C'est vrai que dans ce genre de cadre là, je pense que les codes déjà sont nécessaires à comprendre et à avoir notamment. pour mieux appréhender justement cet univers-là en tant que l'homme seul. Et c'est vrai que moi, il y a eu une période notamment, j'ai démarré par des rencontres privées, je n'ai pas été directement dans un club ou dans un centre libertin, j'ai commencé par des rencontres privées, et donc ça s'est fait comme ça, par-delà la pension du milieu libertin. Mais il faut accepter de comprendre comment ça fonctionne, après ensuite être mieux intégré dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    On y reviendra tout à l'heure sur les codes. Je vais questionner un petit peu là-dessus, mais on va y revenir. Mais du coup, c'est intéressant d'aborder cette notion de temporalité et du fait que ça peut prendre du temps. Il faut y aller petit à petit et pas forcément dans la précipitation. Je trouve ça bien parce que je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui se précipitent. que ce soit des hommes seuls, des femmes seules ou des couples qui se précipitent en se lançant dans le libertinage parce que tu as ce côté, en plus quand tu démarres, tu débutes et tout, tu as trop envie. Donc, tu as envie d'aller hyper vite, hyper fort, tout faire, tout tester et tout. Et je trouve que ça vient après. Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est la curiosité, ça. Après, quand on est libertin, on peut découvrir le libertinage, c'est vraiment qu'on a une part de curiosité. Moi, il faut quand même l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est sûr, mais je trouve que c'est important d'y aller aussi doucement pour ne pas se brûler les ailes.

  • Speaker #1

    C'est sûr, il y a des gens qui entrent dans ce milieu-là, que ce soit homme, femme, soeur, notamment qui va le faire tout en un temps record et qui ne se donnent pas le temps de découvrir ça. C'est des gens qui se crament les ailes assez rapidement. qui arrivent et qui disparaissent quand ils sont en Église, c'est-à-dire...

  • Speaker #0

    Mais du coup, selon toi, c'est quoi les principaux atouts et les principaux challenges d'être un homme seul qui pratique du coup en solo le libertinage ?

  • Speaker #1

    Les principaux atouts, déjà quand même, il ne faut pas se dire qu'il faut avoir un certain physique. Après, il faut être agréable à regarder. Ce serait non plus quand même le physique que ça peut être. Malheureusement, j'ai envie de dire, comme dans les relations classiques, les rencontres classiques, le physique, c'est déjà un atout en soi. Ensuite, je pense qu'il faut rester soi-même. Après, si les gens trichent, ça se voit vite. Les gens qui ne sont pas eux-mêmes dans ce milieu-là, au bout d'un moment, les gens le remarquent. Et c'est là où on se montre ensuite confiance à ces gens-là. Après, les atouts, les charmes, après, il faut avoir un peu de bagout. Moi, je suis quand même un capelain un peu de réservé au départ. C'est vrai qu'on ne le dirait pas comme ça, mais il faut avoir une confiance en soi. c'est quand même indispensable. Et ensuite, oui, il faut aimer, discuter, échanger, notamment, mais pas avoir ce côté un peu brun que peuvent avoir certains. C'est vrai que moi, j'ai toujours été plus ou moins curieux et je pense que la curiosité d'en savoir plus sur les autres, sur leur envie, leur désir, leur fantasme aussi, font que ça aide beaucoup. Si les gens ne sont pas dans l'échange, au bout d'un moment, on te regardera. privé ou encore on te rencontrera comme une bête curieuse, une bête qui d'ambule un peu partout dans les couloirs à la recherche de des pouvoirs faciles et voilà quoi donc c'est vrai que après il faut être soi-même et justement avoir envie de découvrir les autres parce que c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as vécu des expériences où tu t'es senti particulièrement privilégié ? ou défavorisé d'ailleurs, en fait, en tant qu'homme seul. Tu vois vraiment le fait d'être un homme seul dans ce monde, je parle mot de libertin, est-ce que tu t'es senti qu'il y a eu des choses qui étaient plus faciles pour toi ou justement plus difficiles ?

  • Speaker #1

    Après, en tant qu'homme seul, oui, il y a quand même vraiment le temps que je me suis senti privilégié, privilégié notamment de pouvoir rencontrer des personnes dont je ne voudrais pas faire rencontre, des gens qui sont vraiment... Il faut pressionner, il y a des gens qui sont très beaux, après quand on les connaît par ce milieu-là, on se dit, waouh, dans la vie de tous les jours, je ne les aurais pas forcément abordés, je n'aurais pas imaginé faire des choses ensemble. C'est quand même fou de se dire que ce milieu-là permet de rencontrer des personnes qu'on n'aurait pas osé aborder dans la vie de tous les jours. Non, après, je trouve qu'il y a beaucoup plus d'avantages que de défaveurs. Après, ça dépend du contexte. notamment dans lequel tu te trouves. Après en tant qu'homme seul, il y a beaucoup de pratiques notamment qui favorisent justement les hommes seuls. Après c'est sûr et certain que si t'es pas forcément désiré aussi dans une soirée, que ce soit en privé ou en club, ça se sentira vite. Et il faut pas se leurrer non plus si l'homme seul est bien pourvu, c'est elle aussi. Je ne vais pas parler de mon cas, mais bon, bref, voilà. Disons que c'est vrai que ça aide aussi, mine de rien, les regards se posent plus facilement sur toi quand la nature a fait en sorte que tu sois bien, ou que c'est ça. Après, il ne faut pas se leurrer. C'est vrai que pour les femmes aussi, quand elles ont de belles formes ou autres, c'est vrai que les regards se posent plus facilement sur elles. Et voilà, c'est des choses malheureuses. Le physique compte, mine de rien. C'est vrai que j'en parlais tout à l'heure. ça fait partie notamment des avantages de ce milieu-là. Après, qu'est-ce qui est favorable ? Comme je le disais, je pense que c'est les endroits, les lieux où tu n'es pas forcément attendu, où tu n'es pas forcément dans le sol notamment, ou quelqu'un qui n'a pas forcément un gabarit de bodybuilder. Oui, parce que je n'ai pas un gabarit de bodybuilder, je suis 1m69, je ne suis pas taillé dans le marbre. Honnêtement, si je dois dire une chose, c'est que je me trouve, je me dévalorise peut-être, mais je me trouve relativement quelconque. Et je pense que justement, il ne faut pas forcément se dire que le milieu libertin n'accueille que des personnes qui sont belles et beaux, qui ressemblent à des dieux grecs. Enfin voilà, c'est vrai qu'il ne faut pas se faire de fausses images.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi, j'ajouterais que de toute façon, le physique, c'est ultra subjectif. Donc, en fait... Il y a des gens pour qui tu vas paraître extrêmement beau et d'autres pour qui ce ne sera pas ça. Et je pense que justement, et c'est même vrai aussi dans la vie, il y en a pour tout le monde. Donc, je ne sais pas si... Après, moi, je suis une femme. Donc, pour le coup, c'est encore autre chose dans le monde libertin et dans le monde en général. Mais je ne sais pas si le physique est la première chose. que moi je noterais. En fait, moi j'ai l'expérience des soirées et des clubs plutôt à Paris. Et il y a un truc, quand j'ai commencé, un des premiers trucs qui m'a choquée, ça a été les prix d'entrée pour les hommes seuls dans les clubs, dans les saunas, dans les soirées en général. Déjà qu'ils n'y aient pas accès tout le temps, même si je peux comprendre. Il y a plein de soirées que j'ai faites où je me suis dit que j'étais bien contente qu'il n'y ait pas forcément plus d'hommes dans la soirée et tout. Mais déjà, je trouve qu'il y a cette grosse différence d'expérience entre hommes et femmes. Et je trouve que même au final, dans la manière derrière d'aborder les gens, moi, tu vois, je vais rentrer en tant que femme seule dans un club, il ne va rien se passer. Ce serait une soirée comme une autre et voilà. et moi il y a eu parfois des fois où j'ai eu des interactions avec des gens où je sentais qu'il y avait quand même un côté de je vais quand même rentabiliser mon entrée parce que moi j'ai pris des clubs où à Paris tu payes 150 euros l'entrée quand t'es un homme seul voilà ça coûte cher donc il y a un peu ce côté et moi en tout cas j'ai pu le ressentir de maintenant j'ai payé donc il va falloir qu'il se passe quelque chose et je trouve que ça c'est Ça met une certaine lourdeur, en tout cas, dans les interactions. Je ne sais pas, je sais que toi, tu es dans le Sud et je ne connais pas forcément les prix et tout ça.

  • Speaker #1

    Les prix ne sont pas forcément les mêmes, parce que je pense qu'à 150 euros, effectivement, je ne sortirais pas souvent au club. C'est pour ça. Mais oui, effectivement, il y a... Pour moi, je considère que les gens, justement, qui cherchent, entre guillemets, à rentabiliser, c'est une question de capitalisme, mais un peu à rentabiliser, notamment, leur sortie en... club parce qu'ils ont payé tel tarif que c'est élevé. Pour moi, ce n'est pas être dans l'esprit libertin au final. C'est pour ça que je parlais de quoi tout à l'heure, ça en fait partie notamment. Parmi les points du libertinage, notamment, tu ne viens pas en club ou en soirée parce que tu as envie de que tu aies, tout simplement. C'est parce qu'effectivement, comme tu disais, les prix pour les zones de sol sont extrêmement élevés. C'est bien d'un côté parce que ça prenne la venue de moldus qui n'auraient pas leur place à cet endroit-là et de gens qui seraient extrêmement gênants. A l'inverse, les gens qui se disent « moi je peux, j'ai les moyens de pouvoir payer et je veux consommer » , il y en a malheureusement, il y en a encore beaucoup dans les clubs notamment, qui forcément, comme je disais, déambulent dans les couloirs à la recherche d'une croix facile sur les sauts. Parce qu'ils ont payé, ils ont payé un certain tarif, ils ont payé 5. cent, cent cinquante euros, que voilà il faut rentabiliser. Mais ouais, ça peut être ça peut être, mais après moi je trouve que, je vais pas dire que ça reste indispensable, mais ça reste important quand même de mettre des pieds levés et peut-être de faire un tri et de pouvoir justement amener des gens qui veulent vraiment être libératins à découvrir ce milieu-là. ils feront 50, 60 ou 90 fois, ils reviendront pour après.

  • Speaker #0

    Oui, je ne suis pas en train de remettre en cause le fait que les prix soient plus élevés, même si, comme je te disais, il y a eu des soirées où je me suis dit « Ah, je suis contente qu'il n'y ait pas tant d'hommes seuls que ça ! » Parce qu'en fait, c'est vrai que parfois, j'ai souvenir d'une de mes dernières sorties, ça fait quand même quelques temps que je n'ai pas été notamment au SONAR. Et je me souviens cette fois-là où je me suis dit, là, c'est oppressant parce qu'il y a une quantité d'hommes qui sont en demande où, tu vois, moi, je me sentais un peu oppressée et presque inhibée, tu vois. À ce moment-là, je vais pas me lancer parce que là, je saurais pas forcément gérer. Je vais être très sollicitée et forcément, c'est pas forcément simple, tu vois. Donc, c'est vrai que je comprends cette barrière à l'entrée qui permet aussi de sélectionner, entre guillemets, que des gens qui sont dans le bon esprit. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais après, je peux comprendre. Je peux comprendre que ce soit fatigant, effectivement, dans ce genre de cas-là, notamment, où il faut faire entrer, il faut dire, toi, non, je ne suis pas intéressé. Tu finis la soirée, t'es plus fatigué que ce que tu étais quand tu es arrivé, parce que t'as dû faire le gendarme un peu, et que t'as dû dire à certaines personnes des noms. Oui, oui, non, ça je le vois, je le vois souvent en club. C'est vrai qu'effectivement, quand on observe certaines femmes seules, c'est dingue. Ce sont des rôdeurs, quoi. Après, ils n'attendent qu'une chose, c'est dès que la personne bouffe, il faut que les hommes prennent le chemin, le même geste derrière. C'est une situation, effectivement, je pense, pas non seul. On parle des hommes seuls aujourd'hui, mais c'est vrai que être homme seul, effectivement, notamment dans les Ausha et le club libertin, ça peut vite devenir effrayant.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut être difficile. Mais du coup, là, on était sur… Tu as mentionné, tu as commencé à mentionner un petit peu les codes. Du coup, on va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. C'est quoi les grands codes, là ? Tu vois si… On va se mettre dans la peau. Je suis un homme seul et je veux me lancer dans ma première expérience. Qu'est-ce que je dois absolument savoir ?

  • Speaker #1

    Je pense déjà que c'est respectueux. Notamment, je parlais d'échanges tout à l'heure, beaucoup échanger avec les gens, parce que forcément, les envies, les désirs ne sont pas les mêmes d'une personne à une autre. Après, il faut beaucoup d'interactions et notamment savoir quelles sont les limites de chacun. Il y a ça aussi. Après, on ne rentre pas dans le milieu de l'hyperténage. Il faut faire tout et n'importe quoi, comme ça, et se dire, tiens, c'est un peu Disneyland, donc je m'autorise de tout. Et voilà, après, c'est un grand pas de l'attraction, de tout éternuer. Non, non, après, il faut de l'aspect, il faut du savoir-vivre, du savoir-être, et de l'élégance aussi. L'élégance, ça en fait partie. Je pense que c'est important, notamment, justement. de plaire. On ne rentre pas dans le milieu libertin, on ne rentre pas forcément dans le genre en arrivant en plaquettes, chaussettes, shorts et t-shirts ou marseilles. Je caricature un peu mais ça en fait partie l'élégance. On est là pour plaire à tout le monde, il n'y a pas que ça, que ce soit les femmes, les hommes ou seules. C'est important. Je pense que, comme je disais tout à l'heure, si on ne triche pas, si on est soi-même... Ça prend la différence. Si on commence à jouer un rôle, il y a des gens qui jouent des rôles, des femmes, des hommes, des couples, on le voit rapidement. Mais si on commence à jouer un rôle, c'est sûr et certain qu'au bout d'un moment, l'aventure se terminera parce que c'est un milieu où forcément le bouche à oreille parle, enfin le bouche à oreille est très présent. Dès qu'on rentre dans ce milieu-là, forcément, on va peut-être tomber sur des gens qu'on connaît, mais on va rencontrer des gens forcément qui connaissent d'autres personnes, qui divertissent aussi. Donc voilà, si jamais on ne respecte pas, si on n'est pas respectueux, si on n'a pas de savoir vivre, de savoir être, derrière c'est sûr et certain que l'expérience se terminera vite. Je pense que quand même, comme je disais, il ne faut pas jouer le personnage de si on est soi-même, il n'y a pas de raison de ne pas fonctionner. Il n'y a vraiment pas de raison, à moins de ressembler à Shrek, mais Shrek, en tout cas, il attirera certaines personnes. Après, j'exagère un peu en disant ça, mais oui, si on est soi-même, je pense que ça fait la différence.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment, moi, sur le physique, je pense que j'ai un point de vue un peu différent de toi parce que, pour le coup, moi, je sais que le physique n'est pas forcément la première chose qui va faire la différence, en fait. Ça va plutôt être quelqu'un, comme tu l'as dit, tu vois, quelqu'un qui va être élégant, quelqu'un qui va être assez gentleman, mais surtout respectueux ou, en fait, au final, moi, en tant que femme, moi, ce que je veux, c'est être en sécurité, tu vois. Donc, ça va plus être quelqu'un qui va véhiculer un peu ce côté de... On va s'amuser, mais on ne va pas se faire du mal plutôt que d'être juste quelqu'un qui a une belle plastique. Et je pense que ça, c'est hyper important aussi d'avoir en tête parce qu'en fait, c'est ça, on est là pour se faire du bien et ne pas se sentir en danger, peu importe qui on est d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu parles un peu de charisme ?

  • Speaker #0

    Non, même pas forcément, mais je parle surtout de respect. Tu l'as dit, d'être quelqu'un de respect. respectueux. Je pense que c'est le critère principal, c'est vraiment d'être quelqu'un qui est respectueux. Et en fait, le respect, tu le vois aussi dans la capacité à accueillir les non, ou les pas maintenant, ou tu vois aussi, juste d'avoir, et ça aussi, c'est quelque chose que tu as mentionné, mais tu vois, d'avoir quelqu'un qui va vraiment prendre le temps de discuter, en fait. De juste se dire, bon, bah, j'ai pas qu'un morceau de viande devant moi, et quand je dis ça, que ce soit un homme, une femme, peu importe, enfin, tu vois, mais juste être dans un... Je vais être dans l'échange de « tiens, j'ai une personne en face de moi, alors oui, cette personne me plaît plus ou moins physiquement, etc. et j'aimerais bien qu'il se passe des choses, ça c'est encore un plus, mais en fait, c'est déjà j'ai une personne en face de moi. » comment je vais interagir avec cette personne et voir si on va pouvoir avoir plus d'interactions, voire un rapport sexuel. Mais d'abord, c'est en fait, j'ai une personne en face de moi. Et ça, je trouve que c'est ça qui fait plus la différence pour moi que vraiment un physique.

  • Speaker #1

    Tu l'as parlé il y a quelques instants, la notion de consentement aussi. Comment tu penses en fonction de consentement ? Parce qu'il y a beaucoup d'hommes, et moi, je le remarque beaucoup, notamment lors de mes sorties en club. qui ont du mal à comprendre que le nom c'est un nom et qu'il ne faut pas toucher les personnes si elles n'en ont pas envie on ne touche pas les personnes juste parce qu'on trouve un postérieur attirant une paire de seins attirante, voilà c'est pas ça il ne faut pas procéder de cette façon là il y a beaucoup de gens, pour moi ce ne sont pas des libertins mais il y a beaucoup de gens en club qui sont des homosexuels qui font ça c'est à dire qui se font tout permis je parlais de part d'accent tout à l'heure mais c'est ça Ils se disent « wow, c'est magnifique, on a accès à des choses facilement » . Et dans certains moments, nos teams justement, ils se disent « tiens, ils nous permettent, je pense notamment à des lieux ouverts où les gens s'amusent, mais les gens qui permettent de poser des mains sans forcément ni avoir dit de bonjour ni merde et qui se permettent de faire ça gratuitement. Le consentement, c'est essentiel. Il ne faut pas, dans ce milieu-là, je parle en pleine, mais même en soirée privée, même si ça ne peut pas en soirée. ne pas forcer les gens à imposer une relation. Ça, ça peut être du viol.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou quand même parce qu'on se dit, ça ne nous viendrait tellement pas en tête dans la vie, en dehors des clubs, dans la vie normale, d'aller croiser quelqu'un et d'aller lui mettre une main aux fesses, d'aller toucher un sein, d'aller mettre une main sur un pénis. Je veux dire, c'est indécent. Et parce qu'on est dans un club et qu'il y a des échangers, qu'il y a du sexe, c'est une chose, mais ça ne veut pas forcément dire que les gens sont là pour soi. En fait, il y a des gens qui viennent et qui s'amusent, mais ils s'amusent entre eux et ils n'ont peut-être pas envie de s'amuser avec toi. Et c'est cette notion-là qui est, en effet, tu as raison de le mentionner, qui est hyper, hyper importante. C'est que oui, en fait, tout le monde est là pour s'amuser, mais pas forcément tout le monde ensemble.

  • Speaker #1

    Je parlais de codes, notamment, et là, de gens qui veulent s'amuser ensemble. Notamment, je trouve que pour venir sur ce point-là, les codes du libertinage, tu les apprends aussi, en fait, quand tu sors dans le milieu, notamment en club, en sauna, quand il y a les échanges de regards, quand il y a des choses de ce type-là. Tu vois, notamment, il y a ces codes-là aussi. Il y a des codes que tu apprends, notamment, quand tu fréquentes ces endroits-là. C'est vrai que... tu ne les as pas forcément quand tu débutes. Et après, tu découvres les regards, les petits mots notamment, les petites attentions. À ce moment-là, c'est vrai que ça se comprend petit à petit. C'est vrai qu'au départ, tu ne peux pas le savoir. Mais si jamais on rentre dans un club, dans un sauna ou autre, on les décode au fur et à mesure. C'est vrai que ça aussi, après, il faut se donner du temps. le libertinage c'est surtout une question de temps c'est pas quelque chose qui se découvre en un mois c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure toutes les composantes du libertinage ça se découvre au fur et à mesure c'est

  • Speaker #0

    marrant que tu parles du regard parce que moi j'ai une anecdote assez drôle là-dessus ma première sortie en club on m'avait dit oui tout se passe dans le regard et en fait j'avais tellement peur ... d'envoyer des mauvais signaux, d'attirer des gens à moi sans le savoir et tout, que je n'osais pas regarder les gens dans les yeux, je baissais les yeux tout le temps, je regardais mes pieds et tout, je me disais non, non, je ne veux pas, je ne veux absolument pas envoyer des mauvais signaux aux personnes parce qu'après je ne saurais pas gérer et tout. Et en fait, une des premières choses que j'ai apprises, c'est que le nom était vraiment bien respecté. Globalement, on parle des gens qui dépassent les limites et tout ça, bien sûr, ça peut arriver, mais globalement, moi, c'est quand même des lieux dans lesquels je me sens... Très, très safe. Les gens sont quand même plutôt aux petits soins. Mais c'est vrai que c'est marrant. C'est sur les jeux de regard où tu apprends, tu apprends, tu apprends que vraiment, ça passe beaucoup par là. Alors,

  • Speaker #1

    imagine ceux qui sont mieux que moi. Je garde toujours les lunettes quand je sors, notamment. Après, dans les jacuzzi, je suis toujours en train de les nettoyer parce qu'il y a de la pluie et tout. Mais oui, après, il y en a certains qui ne les gardent pas. Après, j'en discutais l'autre soir avec une couple. Et donc, je crois que c'est... C'était elle qui me disait qu'elle n'avait pas ses lunettes et qu'elle ne faisait pas le distinguo. Je le regardais sur le coup, ça ne fonctionne pas. Ça peut être aussi en défaveur de certaines personnes. Mais oui, c'est des lieux bien plus safe. les discothèques classiques, les bars en mer, c'est un acte que je n'irais pas jusqu'à recommander à un club libertin pour tout le monde. Mais bon, après, vous me direz certainement que tous les anciens qui auraient été là dans des lieux de sortie classiques.

  • Speaker #0

    On parlait des refus. Toi, comment tu as appris à gérer justement le fait qu'on te dise non, tu vois, le pas, le prendre pour soi ? Et je te pose aussi cette question parce que... J'ai fait l'épisode la semaine dernière, c'était aussi où je racontais un peu des expériences où ça a été difficile pour moi de dire non parce que j'avais un peu peur de vexer. Tu vois, je me disais, comment va le prendre la personne, etc. Ce n'est pas forcément facile. Donc, c'est vraiment quelque chose qui va aider autant les hommes pour apprendre à se dire, comment je peux faire, mais aussi toutes les autres personnes qui doivent dire non et qui ne sont pas forcément à l'aise.

  • Speaker #1

    Comme on dit dans le Sud-Ouest, tu bougonnes un peu. tu râles, c'est l'équivalent de râler en fait, tu râles un peu mais moi je me suis posé, enfin les premières fois où ça m'est arrivé, je me suis posé pas mal de questions, parce que de nature on me posait déjà pas mal de questions, pour pas mal de choses, et à me dire donc est-ce que c'était moi, est-ce que c'était mon attitude, est-ce que c'était mon physique, est-ce qu'il y avait quelque chose qui me clochait, et en fait avec l'âge, t'apprends à prendre du recul sur les refus et à mieux les apprendre et de croire. c'est le contexte, tu n'es pas désiré, c'est la situation, c'est pas le moment. Après voilà comme je disais tout à l'heure, on n'est pas tous des bouddhisteurs, on n'est pas tous des bibliothèques donc forcément on n'est pas forcément tout le monde, on n'a pas forcément l'âge qui fait à tout le monde, parce qu'il y en a certains qui cherchent des personnes plus âgées, d'autres plus jeunes. Après c'est un tout, c'est un tout les refus, il faut savoir bien les gérer, je pense que déjà si on sait accepter un refus... Il n'y aura pas de soucis pour faire sa propre expérience dans le milieu libertin. Le refus, ça en fait partie de toute façon, et il ne faut pas se leurrer. Tout le monde ne couche pas avec tout le monde, sinon ce serait magnifique. Si tout le monde couche avec tout le monde, c'est bon, moi je signe et je continue, mais je n'ai pas forcément envie de coucher avec tout le monde. Tout le monde n'a pas forcément envie de coucher avec moi, et heureusement. Il faut savoir justement gérer comme n'importe quelle situation. Un refus, ça ne veut pas forcément dire qu'on n'est pas loin de bien. qu'on attire pas moins une personne, c'est pas la personne ou les personnes avec qui vous souhaitez coquiner, c'est pas autrement, peut-être que je sais pas, dans un autre moment on recroisera ces personnes, ce sera différent, il y a des gens qui coquinent ensemble, je le vois notamment en discutant avec d'autres personnes, mais qui coquinent au final après les histoires. vu 2, 3, 4, 5 fois où il s'est forcément avoir rien fait qui voilà après s'amusent ensemble le refus ça s'appréhende comme n'importe quelle situation il ne faut pas non plus se mettre en rogne et se dire et rentrer et le pire c'est ça c'est surtout s'énerver contre les personnes c'est complètement absurde un refus c'est un refus et voilà c'est comme le consentement quand on dit non c'est non il faut penser à autre chose Si tu ressasses ça pendant un moment, tu t'es dit que le monde est nul, que tout est nul, que la liberté est nulle. Et non, il ne faut pas faire un refus, c'est un refus.

  • Speaker #0

    Oui, je pense aussi que ta capacité à accepter un refus sera ta force derrière pour pouvoir être accepté dans une autre situation. Parce que du coup, si tu acceptes bien les refus, ça veut dire que tu es quelqu'un qui est globalement safe. et donc quelqu'un avec qui on peut avoir confiance. Là je parle vraiment de ma position de femme. Je me dis, si je vois quelqu'un à qui on vient de dire non, et qui dit bon bah ok, et qui s'en va juste sans rien, je vais me dire, ah ça c'est cool, ça va être quelque chose qui va me permettre de me dire, ah lui ça peut être intéressant, tu vois, de juste parce que... derrière je vais extrapoler que ah bah tiens c'est une personne qui sait accepter le non donc ça veut dire que si je vais interagir avec lui et que je me sens pas bien je vais pas être mal à l'aise etc donc ça va plus me donner envie d'aller vers cette personne que quelqu'un que je vais voir un peu râler et tout ça je me dis oh là là non je vais pas je vais pas tenter parce que six mois derrière je dois aussi lui dire non ça va être compliqué quoi malheureusement il y en a dans ce milieu là,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'hommes seuls qui ne comprennent pas quand on leur dit non une première fois, non une deuxième fois et tout la suite troisième on est obligé de hausser le ton pour dire que c'est non. Il y en a certains, ils partent en ralent. Je sais que moi il m'arrive des situations parfois dans le club quand je copine avec des coupes ou autre. Monsieur est obligé de hausser le ton quand il ne souhaite pas une personne supplémentaire et un homme seul supplémentaire. Il y en a certains, ils ont du mal à comprendre. On peut être observateur, on peut être voyeur, mon chéri, dans cette position-là, je l'assume totalement. Mais après, quand on dit ne pas toucher comme on disait tout à l'heure, on ne touche pas, c'est un refus, rien d'après. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes, j'ai du mal à comprendre que certaines personnes n'acceptent pas le refus. Moi, c'est quelque chose, ça fait partie, même au-delà du libertinage, quand on te refuse quelque chose dans la vie, on te le refuse après. On ne reviendra jamais sur un refus, ou alors vraiment une situation qui est totalement une lueuse, comme il y a un refus, c'est un refus, et tu acceptes que ce soit dans la vie réelle ou dans le libertinage. C'est la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est intéressant que tu dises ça, parce que je trouve que dans la vie réelle, on a quand même beaucoup de moments où on nous apprend à ne pas s'arrêter à un refus. Tu vois, moi, je suis entrepreneur. Un des premiers trucs qu'on m'a dit, c'est tu vas essayer. Il y a des gens qui vont dire non. Si ce n'est pas par la porte, essaie de rentrer par la fenêtre. Si ce n'est pas par la fenêtre, essaie de passer par la cave, etc. Tu vois, tu as vraiment ce truc où on te dit un non aujourd'hui, ça peut être un oui demain. Il ne faut pas lâcher l'affaire. Tu as plein de domaines de vie où on dit il ne faut pas s'arrêter au premier non. Tu vois, et pour moi, c'est là où on manque d'éducation sexuelle. Ça peut être vrai dans plein d'aspects de la vie, de la persévérance, de ne pas s'arrêter à un nom, etc. Dans le sexe, si c'est non, c'est terminé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Après, ça dépend des caractères des personnes. Moi, c'est quelqu'un qui n'y suit pas dans le côté insistant. Après aussi, le caractère joue énormément. Après, moi, quand on est non, c'est non. Effectivement, comme tu le dis, dans certaines situations de la vie quotidienne, c'est sur un certain niveau. contourner tu peux passer autrement mais sur le plan sexuel c'est pas la même chose que la vie quotidienne c'est un pan particulier et justement c'est pas parce qu'on te dit de forcer dans d'autres situations que là il faut forcer c'est totalement différent c'est du domaine de l'intime le domaine de l'intime ça n'a rien à voir avec d'autres domaines comme le domaine économique l'entreprenariat ou autre c'est pas la même chose et c'est vrai que peut-être il y a des gens effectivement qui ne l'entendent pas de cette façon là et qui se disent

  • Speaker #0

    après ça va le faire après si on me dit non une première fois peut-être que la deuxième fois ça va le faire ouais et puis t'as plein de trucs tu sais d'espèces de pseudo coach ou des choses comme ça qui te disent oui mais les femmes elles disent non mais en fait elles disent non parce qu'elles ont envie de dire oui mais parce qu'elles veulent que tu travailles plus pour et ben tu vois on a quand même grandi on a grandi un peu là-dedans que la femme elle dit non mais en fait c'est un peu un oui tu vois c'est c'est faut un peu aller forcer, un peu aller chercher pour que derrière elles disent oui et qu'elles finissent par céder. Tu vois, t'as beaucoup ça. Et c'est là pour moi où je vois qu'on manque d'éducation sexuelle parce que dans le sexe en tout cas céder c'est pas consentir et voilà. Et au final tu te retrouves pas... ouais tu te retrouves forcée et c'est pas du consentement quoi.

  • Speaker #1

    Non mais il y a beaucoup de choses à faire sur le plan sexuel et l'éducation sexuelle. En France, dans le monde en général, mais en France, on a eu une sacrée retard. C'est dramatique parfois. Il y a des situations, je n'ai même pas envie d'en parler tellement. Ça m'offuse.

  • Speaker #0

    Bon, alors on va parler de choses un peu plus heureuses. Du coup, ça ne fait qu'un an que tu es dans le milieu libertin. Donc, je suis sûre que tu as plein de petites anecdotes et des super souvenirs. Donc, si tu devais nous donner un de tes meilleurs souvenirs, vraiment une expérience qui t'a marqué de ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu aurais envie de nous partager ?

  • Speaker #1

    Comme tu disais, effectivement, en 15 années de divertissement, je n'ai jamais vécu des moments. J'ai vécu des bons moments, notamment des soirées dans le chalet, dans les Pyrénées, avec mon couple qui organisait des soirées avec plusieurs personnes. Il y a un couple aussi que je fréquente depuis. trois ans maintenant, qui organisent des soirées du côté du Cap d'Ague. Je vais fréquemment les voir. Après, c'est très bien ces soirées-là. Je me régale à chaque fois. Si je devais garder un seul souvenir, ça fait partie du vertinage. C'est un couple que j'ai rencontré via une application. Ce n'était pas Wild. Je ne sais plus quel site c'était. Grosso modo, j'ai beaucoup discuté avec le mari. chercher à jouer avec sa femme, mais dans un cadre particulier. Donc, il pouvait se rencontrer dans une zone industrielle, en pleine nuit. C'était à côté de Toulouse. Et donc, au Sondo, il fallait qu'on joue en fait sur un matelas qui était installé en fait sur un parking d'une entreprise, mais dans un endroit où personne ne passait jamais le soir. Donc, on a discuté pendant un moment et tout, et arrive le soir même. Donc, le soir même, on est dans cette zone industrielle, parce que les zones industrielles, ce n'est pas forcément très joli et très accueillant. Je vais à l'arrière de cette entreprise-là, donc déjà à la pénambre et tout. Et donc, eux arrivent avec un espèce de petit fourgon, notamment. Donc, lui commence à sortir un matelas et elle commence à se débétir, elle commence à se débétir, à se mettre sur le matelas. Avec la route qui n'était pas très loin, la route, elle devait être à combien ? Elle devait être, je pense, à 5-6 mètres. Donc, on était à portée de lui, on était à portée de lui, notamment. De possibles automobilistes qui partent. Et donc on s'est amusé là, notamment sur un matelas, sur le parking d'une entreprise, je ne sais plus quoi, dans une zone industrielle. Bon après, c'était très bien, Madame était à mon bout et tout, mais quand j'y repense, c'est un exemple que je te donne, pour te dire notamment le genre de situation qu'on peut vivre, que je peux vivre moi en fait personnellement, dans le milieu libertin, c'est qu'on peut se confronter, notamment on a des situations classiques en club, dans le sauna libertin. être invité à des soirées privées, que ce soit chez moi, chez les autres, au Cap ou autre, ou être confronté à des situations comme ça, notamment en extérieur, où tu rencontres des personnes qui sont comme ça, dans du monde industriel. Qu'est-ce que j'ai eu comme situation ? J'ai eu des trucs sur une aire de repos, à la plage, des trucs comme ça. En fait, cet exemple, ça montre notamment toutes les situations auxquelles on peut être confronté. confronté et pas négativement quand je dis confronté c'est positivement c'est que on peut peut être amené à vivre des expériences libertines qui sont totalement ouais étonnante exceptionnelle c'est vrai que parfois moi alors j'ai pas forcément de tabou sur le fait de dire que je suis libertin je ne vais pas dire mes parents mais mes amis et proches le savent et tout Et parfois quand je leur raconte notamment les situations que je vis, tout simplement dans le cas du libertinage, ils me disent « mais putain, t'as pas des trucs ? » Ils me disent « tu pourrais écrire un roman » . Ah ouais ? Je dis « ouais, mais bon, très bien, c'est… » Pas forcément, mais c'est vrai qu'en y repensant, effectivement, il y a des moments, dans le libertinage, où quand les choses se passent bien, il y a des situations, ça reste du nomin de l'exceptionnel. Et là, notamment, c'est un exemple. J'étais dans une zone industrielle, perdu au milieu d'une part avec un couple avec qui tu joues sur ma classe, sur un parking. Quand je repense, je me dis sans déconner, il y aurait eu des gendarmes qui seraient passés à proximité. Je me voyais mal dire à quelqu'un, viens me récupérer. Je suis en garde à vie à la gendarmerie de ma chaîne parce que je me suis fait pesquer à tel endroit. J'étais en train de me miser avec mon couple. Ouais, parfois j'y pensais quand je suis confronté à des situations comme ça, je me dis « waouh » , je me dis « comment ça pourrait se passer si j'arrête avec force de l'ordre qui arrive là ? » Tu expliques les choses comment ?

  • Speaker #0

    Justement, tes amis qui veulent que tu écrives un livre et tout, c'est eux que tu devrais appeler dans ces situations-là.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je ne sais pas après en tant que femme seule ce que tu en penses, mais en tant que femme seule, tu peux être souvent confronté, tu peux souvent vivre des situations de cette sorte-là.

  • Speaker #0

    Alors oui, il y a plein de plans qui te sont proposés et tout. Après, je t'avoue, quand tu es en femme seule, il y a quand même des choses sur lesquelles je ne dirais pas rencontrer deux hommes sur une zone industrielle, enfin même un, peu importe, sur une zone industrielle comme ça, parce qu'il y a toujours cet aspect de sécurité qui revient. qui fait que je vais prendre des précautions. Alors moi aussi, mes copines, elles sont hyper admiratives et j'ai un million d'histoires. Moi aussi, elles aimeraient bien que j'écrive un livre et donc j'ai un podcast. Mais oui, moi aussi, bien sûr, j'ai plein de situations, d'invitations, de trucs que normalement tu ne vis pas. Enfin, que normalement tu ne vis pas. En fait, on s'interdit de vivre, quelque part. C'est surtout ça.

  • Speaker #1

    C'est surtout ça. En plus, pour une femme seule, oui, c'est le genre de situation. Je le vois notamment en fait revenir sur WIPE, parce que WIPE, c'est une application, mais il y a des fois des lives, des vidéos, notamment en direct, de personnes et de femmes seules dans des endroits, je te dis. Il faut vraiment avoir, être vraiment en confiance pour se dire qu'il ne va rien se passer. par rapport à des situations qu'elle propose. Il y a des gens, mais on ne sait pas, il y a des gens qui peuvent péter un plan, commettre des réparables. Voilà quoi, je ne vais pas exagérer non plus, il ne faut pas se dire que tout est noir, tout n'est pas vrai non plus, mais c'est vrai qu'il y a des moments où on se dit mais comment elles sont si sûres d'elle ?

  • Speaker #0

    Alors après, c'est des trucs que tu peux faire, mais tu le fais avec des partenaires que tu connais peut-être déjà. Tu vois, tu prends d'autres précautions. Il y a une époque de ma vie où mes copines, elles avaient l'habitude de recevoir les photos de carte d'identité des mecs que je voyais parce que je leur disais « Ok, vous voulez qu'on se voit, pas de souci, mais t'envoie ta carte d'identité. » Et donc mes copines, je leur disais « Bon, je vais à tel endroit, je travaille avec telle personne et tout. » Enfin, tu prends des petites précautions. Mais en effet, la sécurité... C'est vrai que moi, en tout cas, je trouve que dans mes expériences, même si je me suis bien assagie, j'ai vieilli. J'ai moins de temps. Mais oui, la sécurité a toujours été au cœur de mes préoccupations. Ça a toujours été mon critère number one, tu vois, avant de me lancer dans quoi que ce soit, c'est est-ce que je vais être safe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien, mais je pense qu'il faut être reconnaissant de toute façon. En tant qu'homme soft, c'est vrai qu'on vous crée. pas tellement mais il y a des situations parfois qui nous amènent à réfléchir. Moi j'étais confronté à des situations où je me suis dit mais où est-ce que j'ai atterri ? C'est pas assez long mais pour te raconter une anecdote, on parle du plus beau souvenir libertin mais moi j'étais confronté notamment à un coup qui m'a tendu un guet-apens à la suite d'une discussion, à l'époque c'était pas Whitechapel, c'était pas si libertine, ça remonte, ça doit avoir 10 ans à peu près, qui m'a tendu un guet-apens sur... Le parc est encore un parking mais de supermarché pareil. Au final, ils étaient venus à deux couples carrément. Ils étaient venus avec un couple d'amis aussi qui était libertin. Soit disant qu'on avait changé. Je pensais que je les avais rencontrés quelques mois avant. Et donc en fait, ce n'était pas eux. Et le mec du couple en question qui voulait me rencontrer là, avant de me menacer, plutôt que de me dire « Ah mais non, ce n'était pas nous » . Il est parti dans un délire et m'a fait croire que c'était eux. Donc, il y a des gens qui sont vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dangereux. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, mais c'est pour ça que j'insiste beaucoup sur l'aspect sécurité. Enfin, voilà, il faut, et peu importe qui on est, un homme, une femme, un couple et tout. Voilà, c'est mettre en place des choses pour faire attention à soi, en tout cas. Et dans les scénarios un peu farfelus comme ça, moi, je sais que je ne fais pas avec n'importe qui. Je fais avec des gens que je connais ou des choses comme ça. En fait, c'est aussi... Encore une fois, je pense qu'on a assez d'une vie pour tester tout plein de trucs. Donc, il ne faut pas forcément se précipiter. C'est important. C'est clair. Il te reste encore... D'ailleurs, je ne sais pas si ça faisait partie de tes fantasmes avant d'arriver dans le milieu du libertinage, mais du coup... En ayant été dans ce milieu, et là tu viens de nous donner déjà deux, trois détails qui nous montrent à quel point tu as pu expériencer des choses. Donc, est-ce qu'il te reste encore des fantasmes aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il me reste des fantasmes ? Je n'ai plus des fantasmes de... Ouais, des lieux, des lieux, autre chose en termes de pratique. Je ne veux pas dire que j'ai tout essayé, mais je ne suis pas très loin d'avoir essayé énormément de choses. je n'ai pas de bisexualité, je le suis, donc après je pratique avec des hommes, donc ça m'arrive fréquemment de rencontrer des couples bi aussi. En termes de pratique, le BDSM c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Côté soupe, à la rigueur, pourquoi pas. Après, quand ça commence à être un petit peu plus hard, ouais, c'est quelque chose qui m'attire un peu moins. J'en ai déjà vu en pratique lors des soirées auxquelles je participe. Après, il y a des choses... que je leur servais tout. Mais oui, c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Après, les fantasmes, ce sont plus les fantasmes de lieux, de situations auxquels je pourrais me confronter. C'est plus ça, en fait. Je ne vais pas dire que j'ai tout pratiqué non plus, mais voilà. C'est plus ça actuellement qui nous retrouve.

  • Speaker #0

    C'est bien aussi d'aborder cette question parce que c'est vrai qu'on a l'impression, tu sais, que quand on ouvre le champ des possibles et qu'on commence à aller explorer, etc., il y a un moment où on arrive à une espèce de... Il n'y a plus rien quand on est arrivé au bout du chemin et au final il n'y a plus vraiment de choses irréelles, de fantasmes, etc. Et c'est bien de voir que même dans une folle exploration, on va dire, il reste toujours des choses qui nous excitent et ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais heureusement, parce que sinon, après, ce serait triste que, arrivé à 40 ans, on n'ait plus de fantasmes. Mère de la vie, elle ne s'arrête pas à 40 ans.

  • Speaker #0

    J'espère que ça s'arrête pas à 40 ans. On va arriver au bout. Donc, avant qu'on termine, je me disais, est-ce que là, si tu avais un message à passer, tu vois, il y a des hommes là qui nous écoutent et qui se disent moi, j'aimerais bien me lancer. Voilà. Si tu avais un petit message, je ne sais pas, d'encouragement, de conseils à leur donner, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais déjà de bien se renseigner parce que malheureusement, c'est le mal de l'époque, si je puis dire. Mais les gens ne se renseignent pas beaucoup, en fait. Les gens attendent qu'on leur donne l'information, mais ils ne vont pas la chercher. Donc, si vous voulez découvrir des milieux libertins, renseignez-vous notamment, savoir comment ça fonctionne. Après, vous allez retrouver énormément de choses, beaucoup d'éléments qui vous donneront des pistes pour savoir comment découvrir ce milieu-là. Après, comme on en parlait tout à l'heure, c'est être soi-même, être respectueux. Après, si on est timide ou réservé, ne pas hésiter. faire le premier pas notamment je sais que moi j'en discute avec quelques personnes sur Wai notamment des hommes seuls qui ont peur d'aller en club ou en sauna tout seuls genre mais vous n'allez pas vous faire manger quand vous allez rentrer il n'y a pas un loup-garou qui va vous dévorer non après voilà être soi-même et même si on est réservé ou timide observer notamment voir comment ça se passe voilà prendre le temps c'est des choses qui me semblent indispensables mais surtout ne pas se précipiter ne pas se dire tiens je vais rentrer dans le milieu du libertinage et dès ma première sortie dans le milieu du libertinage je vais faire un gangbang. Qui a fait un gangbang lors de sa première sortie dans le milieu libertin ? Personne, ça se passe pas comme ça. C'est bien de fantasmer certaines choses mais voilà après il faut savoir prendre le temps, savoir où est-ce qu'on va, savoir ce que l'on veut notamment, être respectueux et être soi-même. Après c'est en soi-même. un peu de conversation et qu'on s'est dit bonjour, ça va et ça fera la différence. Je pense que ce sera un long cheminement dans ce milieu-là pour vous et je vous le souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, je trouve ça hyper bien ce que tu dis et j'ai presque aussi envie de rajouter parce que là, c'est une question qu'on m'a posée cette semaine sur Instagram sur le site d'un homme qui... qu'elle allait vivre ses premières expériences, qu'elle allait sortir pour la première fois. Et qu'il me disait, est-ce que ça ne sera pas trop bizarre si je lui dis que je n'ai pas forcément envie de pratiquer des pénétrations ? Et je me suis dit, c'est fou qu'on discute de ça, mais en fait, tu as le droit. Même si vous êtes un homme, vous avez le droit de rentrer dans un club, dans un sauna, etc. de ne rien faire, de juste regarder, observer et rentrer chez vous. Il n'y a pas une obligation de « bonjour, vous êtes rentré, vous avez un pénis, maintenant il va falloir l'utiliser » . Non, en fait, c'est vrai pour tout le monde, pour tout le monde, qu'on soit un couple, une femme, un homme, peu importe ce qu'on a dans nos culottes, on a tout à fait le droit de ne rien faire, ou de faire, ou de faire qu'à moitié. C'est vrai pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Il pensait du coup qu'il fallait absolument quoi soumettre si jamais il...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, je pense qu'en fait, il avait plutôt envie de préliminaire, il avait plutôt envie de sexe oral, tu vois, ce genre de choses, et pas forcément de, comme tu dis, d'aller faire un gangbang, quoi. Mais ouais, mais non.

  • Speaker #1

    Non, mais après, si cette personne-là, il change avec d'autres personnes, justement, elle sera amenée à expliquer sa situation, ce qu'elle souhaite, ce qu'elle a comme envie. Et après normalement, si on est sur des personnes normalement constituées qui sont en liberté, en théorie, ça ne relève pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi ça me fait juste penser que le consentement c'est pour tout le monde. Et donc aussi pour vous. En tout cas, merci beaucoup Jérémy, merci beaucoup pour ta générosité, pour avoir répondu à mes questions, d'avoir papoté avec moi, ça me fait très plaisir. J'ai passé un super moment.

  • Speaker #1

    Également.

  • Speaker #0

    Si les gens veulent en découvrir plus sur toi, où est-ce que je les renvoie ? Alors, si les gens veulent en découvrir plus sur moi ou même s'ils veulent échanger un peu, après, il n'y a pas de souci. Donc, via la page Instagram de Vinavid Bertine. Donc, il y a toujours les podcasts de Vinavid Bertine sur Spotify et Deezer. Et après, s'ils sont déjà inscrits sur Wild, ils peuvent m'envoyer un petit message à petitange81.

  • Speaker #1

    Attends, tu m'as dit petit... Tu sais quoi ? Tu m'enverras et puis je mettrai tout ça dans la description de l'épisode, comme ça, si les gens veulent... veulent te contacter, ils sauront où aller.

  • Speaker #0

    Pas de souci.

  • Speaker #1

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. Merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Mais de rien.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

Description

Dans cet épisode je reçois, Jeremy aka Petit ange qui est l’hôte du podcast vis ma vie libertine. Il s’est confié au micro sur sa vie libertine, ses débuts et il nous donne ses meilleurs conseils sur comment évoluer dans ce monde quand on est un homme seul.


Bonne écoute !


Tu peux retrouver Jérémy sur son podcast disponible sur Spotify et Deezer : Vis ma vie libertine

Pour le suivre sur Instagram @vismavielibertine

Enfin pour le contacter via Wyylde : PetitAnge8181


Ta pause sexy a maintenant sa propre page sur les réseaux

Instagram : @tapausesexy

Tiktok : @tapausesexy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Ta Pause Sexy. Avant de démarrer, je te rappelle que t'abonner à ce podcast sur la plateforme de ton choix, mettre 5 étoiles et même mettre un commentaire sur Apple Podcasts sont les meilleurs moyens de me soutenir pour que je puisse continuer de te proposer des épisodes de plus grande qualité. Et c'est grâce à la qualité des épisodes que dans cette nouvelle saison nous allons recevoir des invités. C'est pourquoi, ultra important que tu continues de faire voyager ce podcast. pour que tout le monde puisse enfin l'écouter. Il est temps que l'on crée un monde où on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse profiter de cette nouvelle saison et de ce nouvel épisode. Dans cette pause aujourd'hui, nous allons parler libertinage. Et oui, on va ! encore parlé de ce sujet mais je pense qu'il y a tellement de choses à dire qu'on va faire encore et encore et encore des épisodes. Bon, avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir c'est de t'abonner, de mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Tu peux bien sûr t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les autres plateformes de ton choix. C'est grâce à ces actions simples que je vais pouvoir continuer de proposer des épisodes de qualité et aussi recevoir des invités de qualité. Mon invité du jour est un homme Et il nous ouvre les portes de son univers. Donc, il est libertin. Il se décrit comme aromantique. On va tout savoir. Il va nous parler de comment il est rentré dans ce monde du libertinage, monde dans lequel il pratique en tant qu'homme seul. Enfin, il va nous en dire plus. Mais en tout cas, moi, j'aimerais bien avoir sa vision d'homme seul. J'ai fait pas mal d'épisodes où on parlait d'une vision de femme seule, où moi, je vous parlais un peu de mes expériences et de ce que j'ai vécu. Donc là, on va avoir le pendant. Je suis ravie. vraiment très très heureuse de recevoir Jérémy. Il a aussi un podcast qui s'appelle « Vie ma vie libertine » , donc vous pouvez le retrouver aussi sur toutes les plateformes. Et je lui souhaite la bienvenue. Salut Jérémy !

  • Speaker #1

    Salut à toi !

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Très très bien. Écoute, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec nous. Bienvenue sur « Ta pose sexy » . « Ta pose sexy » , c'est un podcast où on parle de sexualité dans son ensemble. Comme je le disais en introduction, on a fait pas mal d'épisodes sur le libertinage, mais parce que moi c'est un sujet que j'adore, et je sais qu'en plus, dès qu'on fait un podcast sur ce sujet, j'ai beaucoup de retours, il y a beaucoup de gens qui s'interrogent, c'est un peu ouvrir les portes d'un monde qui est ultra mystérieux. Donc je suis ravie d'aborder encore ce sujet avec toi, et notamment parce que toi tu as une expérience en tant qu'homme seul, donc j'espère que tu vas nous en parler en long, en large et en travers. Mais avant ça, je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Jérémy, alias Petit Ange, pour certaines qui me connaissent via les réseaux sociaux spécialisés dans le libertinage. J'ai 40 ans depuis quelques mois et je libertine depuis le début des années 2010. Ça commence à faire un petit moment maintenant.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai découvert ce milieu petit à petit depuis une quinzaine d'années tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça fait 15 ans que tu évolues dans ce milieu, mais du coup, comment est-ce que tu l'as découvert ?

  • Speaker #1

    Comment j'ai découvert ce milieu-là ? J'étais plus ou moins toujours, je pense, intéressé notamment par des choses transgressives, mais par justement ce qui pouvait changer l'unosexualité classique, les gros sourd-gourbe, et en fait, il y a l'époque, et puisque ça remonte maintenant, et dans les années 2000, les moyens... les informations, notamment des renseignements sur ce milieu-là, n'étaient pas tout à fait les mêmes. Il y avait Internet, certes, mais ce n'était pas aussi structuré qu'on peut le connaître actuellement. Et donc, en fait, j'ai mis en recherche petit à petit sur Internet, savoir justement comment on pouvait découvrir ce milieu-là, quels étaient peut-être les endroits justement à côtoyer pour pratiquer du vertinage, et quels étaient les fameux codables, en partie de là. En fait, j'ai commencé basiquement sur des rencontres classiques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Certains couples cherchaient notamment des hommes seuls. Et de là, j'ai découvert petit à petit des sites spécialisés dans le divertinage. Et c'est là que j'ai eu le plaisir de me tenir en compte.

  • Speaker #0

    Hé, trop bien. Ben, dis donc, quel parcours. Merci beaucoup déjà de partager ça avec nous. T'as un podcast, toi, où tu partages aussi ta vie libertine et voilà, comment ça se passe, etc. Et donc, j'ai écouté et je suis tombée sur un terme que je ne connaissais pas. qui disait que tu es aromantique. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Sacré terme, effectivement. C'est vrai que c'est une notion, un terme qui n'est pas forcément très connu du grand public. Oui. Quand j'en discutais notamment avec des amis qui ont fait mon âge, c'est vrai que l'aromantisme, pour expliquer très simplement en fait ce que c'est comme notion, c'est le fait notamment de ne pas ressentir de sentiments amoureux en fait. Pour expliquer très simplement, il faut voir notamment l'approche... qu'on les offre aux personnes que j'ai au cours de moi, je n'ai pas forcément cette volonté de créer des relations sentimentales, des relations amoureuses. Ce n'est pas une volonté en fait, parce que je dis ça, mais ce n'est pas une volonté, c'est que je n'ai pas forcément les éléments intérieurement, notamment pour avoir envie justement de me dire tiens, j'aime bien cette personne, ce serait bien qu'on se mette en couple, qu'on vive une histoire ensemble. Et tout y cointille et c'est vrai que ces codes là forcément moi je ne les ai pas et je me suis rendu compte que je n'étais pas forcément la seule personne à être dans ce cas là, si on peut dire en cas c'est le bon terme, mais justement à être romantique. C'est vrai qu'il y a cette pression sociale notamment de se dire oui mais si tu ne trouves pas c'est que tu ne cherches pas les bonnes personnes, c'est que tu ne fais pas les bonnes rencontres, c'est que tu libertines et que forcément vu que tu libertines tu n'as pas la possibilité. de créer de relations sentimentales mais ce n'est pas ça c'est pas ça pour moi en fait je sais pas comment l'expliquer plus profondément mais c'est un ressenti que j'ai à l'intérieur de moi qui fait que je n'arrive pas à créer à passer ce cap là que beaucoup de gens arrivent à passer facilement voilà c'est une maladie c'est pas un désagrément mais voilà ça fait partie de ma personnalité donc c'est vrai que c'est peut-être difficile à comprendre et je me rends compte que notamment lorsqu'on discute avec des personnes qui ont mon âge, c'est vrai que les gens qui ont 40 ans, 35-40 ans, ont peut-être du mal à comprendre cette notion-là, et elle est peut-être plus facilement perçue notamment pour les jeunes générations.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie des choses qui se développent aujourd'hui, de lever le voile un peu sur toutes ces manières de vivre nos vies, du coup de vivre nos vies sentimentales, parce que c'est aussi une manière que tu as de vivre ta vie sentimentale. C'est vrai que dans les plus jeunes générations, étant donné qu'on re-questionne un peu plus, enfin je dis on alors que je ne suis pas du tout de cette génération-là, je me sens tellement... Je refuse de vieillir dans l'histoire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu te considères bien comme toi.

  • Speaker #0

    Ouais, je me sens encore beaucoup plus jeune que je ne le suis vraiment. C'est assez épargnant, mais ce n'est pas grave. Mais en tout cas, c'est vrai qu'il y a beaucoup de déconstructions qui sont faites autour des... des relations amoureuses et des relations aussi sexuelles. Et du coup, c'est sûr qu'auprès des plus jeunes générations, ton discours va faire beaucoup plus sens que, c'est vrai que dans notre génération, parce que je n'ai pas 40 ans, mais je ne suis pas très, très loin, où en fait, on a quand même grandi dans un certain diktat, que ce soit de la relation de couple ou même, justement, et on va y revenir, de la relation de couple exclusive. où il y a cette espèce de tabou autour de la sexualité et dont le libertinage fait partie de ces choses un peu bizarres que font certaines personnes. On ne sait pas trop pourquoi. On se dit qu'ils sont un peu bizarres ou qu'ils sont complètement dégénérés. Donc... Après, pour le coup, c'est un jugement. Ce n'est pas forcément ce que je pense. Je pense que chacun fait bien comme il veut. Mais c'est vrai que quand on en parle, j'ai envie de dire, au commun des mortels, à nos amis les moldus, il y a quelque chose de très mystique et de très bizarre autour du fait de pouvoir vivre une vie où on va avoir des expériences sexuelles multiples. Et du coup, la première question que ça m'a inspirée aussi, le côté aromantique. Tu vois ? tu en as parlé en expliquant un petit peu ce que c'était que l'aromantisme, mais comment ça a influé ta manière de vivre le libertinage, le fait d'être une personne aromantique ? Si ça a eu une influence, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain que ça ait eu une influence importante dans ma vie de libertine. En fait, c'est plus peut-être par rapport notamment aux rencontres que je peux faire, notamment des rencontres avec des couples, des couples qui débutent ou qui ont une expérience libertine plutôt jeune. qui justement ne veulent pas rencontrer personne et donc seuls notamment qui pourraient entre guillemets tomber amoureux notamment de madame ou de monsieur, en fonction des goûts de chacun. Donc voilà, après c'est surtout par rapport à ça. Et en fait, comment moi j'explique aux gens, c'est que moi dans mon approche, le maître avait le romantisme, mais dans mon approche libertine, c'est que je suis plus en désir de créer des amitiés libertines, mais sans forcément après... que derrière il y ait une histoire, il y ait des... des relations multiples, notamment des troupes, des choses de ce type-là, des relations libres. Mais pour moi, ça pose des affaires. Pour moi, le romantisme et le libertinage sont compatibles et ce n'est pas forcément quelque chose, d'ailleurs, que j'évoque dans mes rencontres libertines. Mais après, pour l'expliquer aux gens, parce que j'ai envie ensuite de créer une relation avec Madame et Monsieur, voilà, après, quand les gens ne savent pas comment tuer... c'est difficile d'expliquer donc ça vient petit à petit en fait, quand tu commences à te mettre les jambes, tu leur expliques cette notion-là et ils comprennent un peu mieux.

  • Speaker #0

    Ouais et puis je me dis, tu vois moi je pratique aussi en tant que femme seule et je me dis tu vois, si tu rencontres des femmes seules, tu n'es pas à l'abri de tomber sur des femmes qui vont se dire « Ah bah tiens, moi je pourrais développer des sentiments pour cette personne » autant toi, je peux tout à fait le voir que... toi tu es aromantique donc tu sais que tu ne vas pas développer des sentiments mais en face tu peux avoir des gens qui eux vont pouvoir développer des sentiments pour toi et c'est là où ça peut devenir peut-être un petit peu plus complexe au final.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais je n'ai pas été confronté à ce genre de situation. On verra. Après j'espère pas. Écoute,

  • Speaker #0

    je ne te le souhaite pas parce que ça ne doit pas forcément être agréable.

  • Speaker #1

    Non mais c'est pour la personne qui développe des sentiments.

  • Speaker #0

    Tout va, ouais, ouais. Je suis bien d'accord. Du coup, on va plutôt rentrer maintenant dans la partie être un homme seul dans le libertinage. Moi, je vois ça comme il y a autant d'opportunités que de défis. Alors, on va pouvoir en débattre. Et en fait, je me dirais que ça peut paraître un milieu qui peut être ultra facile pour un homme seul. Mais moi, je me dis que c'est... peut-être pas forcément le plus simple. Donc déjà, toi, quel est ton point de vue là-dessus ? Et toi, comment est-ce que tu as réussi à trouver ta place au final dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Je me suis fait petit à petit. Déjà, en étant humble, je pense que c'est indispensable. Et après, je pense que, comme je le disais en grand-ville, il faut se renseigner pour s'en tenir sa fonction au niveau des personnes. les codes notamment. Donc déjà il y a cette période là qui est extrêmement importante au début, c'est de comprendre comment ça fonctionne notamment. Parce qu'après ça peut être extrêmement facile et possiblement en tant que commissaire de rencontrer des personnes, si on tombe au bon endroit au bon moment, si on tombe sur les bonnes personnes, comme ça peut être totalement l'inverse si on n'est pas là au bon endroit au bon moment. C'est vrai que dans ce genre de cadre là, je pense que les codes déjà sont nécessaires à comprendre et à avoir notamment. pour mieux appréhender justement cet univers-là en tant que l'homme seul. Et c'est vrai que moi, il y a eu une période notamment, j'ai démarré par des rencontres privées, je n'ai pas été directement dans un club ou dans un centre libertin, j'ai commencé par des rencontres privées, et donc ça s'est fait comme ça, par-delà la pension du milieu libertin. Mais il faut accepter de comprendre comment ça fonctionne, après ensuite être mieux intégré dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    On y reviendra tout à l'heure sur les codes. Je vais questionner un petit peu là-dessus, mais on va y revenir. Mais du coup, c'est intéressant d'aborder cette notion de temporalité et du fait que ça peut prendre du temps. Il faut y aller petit à petit et pas forcément dans la précipitation. Je trouve ça bien parce que je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui se précipitent. que ce soit des hommes seuls, des femmes seules ou des couples qui se précipitent en se lançant dans le libertinage parce que tu as ce côté, en plus quand tu démarres, tu débutes et tout, tu as trop envie. Donc, tu as envie d'aller hyper vite, hyper fort, tout faire, tout tester et tout. Et je trouve que ça vient après. Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est la curiosité, ça. Après, quand on est libertin, on peut découvrir le libertinage, c'est vraiment qu'on a une part de curiosité. Moi, il faut quand même l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est sûr, mais je trouve que c'est important d'y aller aussi doucement pour ne pas se brûler les ailes.

  • Speaker #1

    C'est sûr, il y a des gens qui entrent dans ce milieu-là, que ce soit homme, femme, soeur, notamment qui va le faire tout en un temps record et qui ne se donnent pas le temps de découvrir ça. C'est des gens qui se crament les ailes assez rapidement. qui arrivent et qui disparaissent quand ils sont en Église, c'est-à-dire...

  • Speaker #0

    Mais du coup, selon toi, c'est quoi les principaux atouts et les principaux challenges d'être un homme seul qui pratique du coup en solo le libertinage ?

  • Speaker #1

    Les principaux atouts, déjà quand même, il ne faut pas se dire qu'il faut avoir un certain physique. Après, il faut être agréable à regarder. Ce serait non plus quand même le physique que ça peut être. Malheureusement, j'ai envie de dire, comme dans les relations classiques, les rencontres classiques, le physique, c'est déjà un atout en soi. Ensuite, je pense qu'il faut rester soi-même. Après, si les gens trichent, ça se voit vite. Les gens qui ne sont pas eux-mêmes dans ce milieu-là, au bout d'un moment, les gens le remarquent. Et c'est là où on se montre ensuite confiance à ces gens-là. Après, les atouts, les charmes, après, il faut avoir un peu de bagout. Moi, je suis quand même un capelain un peu de réservé au départ. C'est vrai qu'on ne le dirait pas comme ça, mais il faut avoir une confiance en soi. c'est quand même indispensable. Et ensuite, oui, il faut aimer, discuter, échanger, notamment, mais pas avoir ce côté un peu brun que peuvent avoir certains. C'est vrai que moi, j'ai toujours été plus ou moins curieux et je pense que la curiosité d'en savoir plus sur les autres, sur leur envie, leur désir, leur fantasme aussi, font que ça aide beaucoup. Si les gens ne sont pas dans l'échange, au bout d'un moment, on te regardera. privé ou encore on te rencontrera comme une bête curieuse, une bête qui d'ambule un peu partout dans les couloirs à la recherche de des pouvoirs faciles et voilà quoi donc c'est vrai que après il faut être soi-même et justement avoir envie de découvrir les autres parce que c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as vécu des expériences où tu t'es senti particulièrement privilégié ? ou défavorisé d'ailleurs, en fait, en tant qu'homme seul. Tu vois vraiment le fait d'être un homme seul dans ce monde, je parle mot de libertin, est-ce que tu t'es senti qu'il y a eu des choses qui étaient plus faciles pour toi ou justement plus difficiles ?

  • Speaker #1

    Après, en tant qu'homme seul, oui, il y a quand même vraiment le temps que je me suis senti privilégié, privilégié notamment de pouvoir rencontrer des personnes dont je ne voudrais pas faire rencontre, des gens qui sont vraiment... Il faut pressionner, il y a des gens qui sont très beaux, après quand on les connaît par ce milieu-là, on se dit, waouh, dans la vie de tous les jours, je ne les aurais pas forcément abordés, je n'aurais pas imaginé faire des choses ensemble. C'est quand même fou de se dire que ce milieu-là permet de rencontrer des personnes qu'on n'aurait pas osé aborder dans la vie de tous les jours. Non, après, je trouve qu'il y a beaucoup plus d'avantages que de défaveurs. Après, ça dépend du contexte. notamment dans lequel tu te trouves. Après en tant qu'homme seul, il y a beaucoup de pratiques notamment qui favorisent justement les hommes seuls. Après c'est sûr et certain que si t'es pas forcément désiré aussi dans une soirée, que ce soit en privé ou en club, ça se sentira vite. Et il faut pas se leurrer non plus si l'homme seul est bien pourvu, c'est elle aussi. Je ne vais pas parler de mon cas, mais bon, bref, voilà. Disons que c'est vrai que ça aide aussi, mine de rien, les regards se posent plus facilement sur toi quand la nature a fait en sorte que tu sois bien, ou que c'est ça. Après, il ne faut pas se leurrer. C'est vrai que pour les femmes aussi, quand elles ont de belles formes ou autres, c'est vrai que les regards se posent plus facilement sur elles. Et voilà, c'est des choses malheureuses. Le physique compte, mine de rien. C'est vrai que j'en parlais tout à l'heure. ça fait partie notamment des avantages de ce milieu-là. Après, qu'est-ce qui est favorable ? Comme je le disais, je pense que c'est les endroits, les lieux où tu n'es pas forcément attendu, où tu n'es pas forcément dans le sol notamment, ou quelqu'un qui n'a pas forcément un gabarit de bodybuilder. Oui, parce que je n'ai pas un gabarit de bodybuilder, je suis 1m69, je ne suis pas taillé dans le marbre. Honnêtement, si je dois dire une chose, c'est que je me trouve, je me dévalorise peut-être, mais je me trouve relativement quelconque. Et je pense que justement, il ne faut pas forcément se dire que le milieu libertin n'accueille que des personnes qui sont belles et beaux, qui ressemblent à des dieux grecs. Enfin voilà, c'est vrai qu'il ne faut pas se faire de fausses images.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi, j'ajouterais que de toute façon, le physique, c'est ultra subjectif. Donc, en fait... Il y a des gens pour qui tu vas paraître extrêmement beau et d'autres pour qui ce ne sera pas ça. Et je pense que justement, et c'est même vrai aussi dans la vie, il y en a pour tout le monde. Donc, je ne sais pas si... Après, moi, je suis une femme. Donc, pour le coup, c'est encore autre chose dans le monde libertin et dans le monde en général. Mais je ne sais pas si le physique est la première chose. que moi je noterais. En fait, moi j'ai l'expérience des soirées et des clubs plutôt à Paris. Et il y a un truc, quand j'ai commencé, un des premiers trucs qui m'a choquée, ça a été les prix d'entrée pour les hommes seuls dans les clubs, dans les saunas, dans les soirées en général. Déjà qu'ils n'y aient pas accès tout le temps, même si je peux comprendre. Il y a plein de soirées que j'ai faites où je me suis dit que j'étais bien contente qu'il n'y ait pas forcément plus d'hommes dans la soirée et tout. Mais déjà, je trouve qu'il y a cette grosse différence d'expérience entre hommes et femmes. Et je trouve que même au final, dans la manière derrière d'aborder les gens, moi, tu vois, je vais rentrer en tant que femme seule dans un club, il ne va rien se passer. Ce serait une soirée comme une autre et voilà. et moi il y a eu parfois des fois où j'ai eu des interactions avec des gens où je sentais qu'il y avait quand même un côté de je vais quand même rentabiliser mon entrée parce que moi j'ai pris des clubs où à Paris tu payes 150 euros l'entrée quand t'es un homme seul voilà ça coûte cher donc il y a un peu ce côté et moi en tout cas j'ai pu le ressentir de maintenant j'ai payé donc il va falloir qu'il se passe quelque chose et je trouve que ça c'est Ça met une certaine lourdeur, en tout cas, dans les interactions. Je ne sais pas, je sais que toi, tu es dans le Sud et je ne connais pas forcément les prix et tout ça.

  • Speaker #1

    Les prix ne sont pas forcément les mêmes, parce que je pense qu'à 150 euros, effectivement, je ne sortirais pas souvent au club. C'est pour ça. Mais oui, effectivement, il y a... Pour moi, je considère que les gens, justement, qui cherchent, entre guillemets, à rentabiliser, c'est une question de capitalisme, mais un peu à rentabiliser, notamment, leur sortie en... club parce qu'ils ont payé tel tarif que c'est élevé. Pour moi, ce n'est pas être dans l'esprit libertin au final. C'est pour ça que je parlais de quoi tout à l'heure, ça en fait partie notamment. Parmi les points du libertinage, notamment, tu ne viens pas en club ou en soirée parce que tu as envie de que tu aies, tout simplement. C'est parce qu'effectivement, comme tu disais, les prix pour les zones de sol sont extrêmement élevés. C'est bien d'un côté parce que ça prenne la venue de moldus qui n'auraient pas leur place à cet endroit-là et de gens qui seraient extrêmement gênants. A l'inverse, les gens qui se disent « moi je peux, j'ai les moyens de pouvoir payer et je veux consommer » , il y en a malheureusement, il y en a encore beaucoup dans les clubs notamment, qui forcément, comme je disais, déambulent dans les couloirs à la recherche d'une croix facile sur les sauts. Parce qu'ils ont payé, ils ont payé un certain tarif, ils ont payé 5. cent, cent cinquante euros, que voilà il faut rentabiliser. Mais ouais, ça peut être ça peut être, mais après moi je trouve que, je vais pas dire que ça reste indispensable, mais ça reste important quand même de mettre des pieds levés et peut-être de faire un tri et de pouvoir justement amener des gens qui veulent vraiment être libératins à découvrir ce milieu-là. ils feront 50, 60 ou 90 fois, ils reviendront pour après.

  • Speaker #0

    Oui, je ne suis pas en train de remettre en cause le fait que les prix soient plus élevés, même si, comme je te disais, il y a eu des soirées où je me suis dit « Ah, je suis contente qu'il n'y ait pas tant d'hommes seuls que ça ! » Parce qu'en fait, c'est vrai que parfois, j'ai souvenir d'une de mes dernières sorties, ça fait quand même quelques temps que je n'ai pas été notamment au SONAR. Et je me souviens cette fois-là où je me suis dit, là, c'est oppressant parce qu'il y a une quantité d'hommes qui sont en demande où, tu vois, moi, je me sentais un peu oppressée et presque inhibée, tu vois. À ce moment-là, je vais pas me lancer parce que là, je saurais pas forcément gérer. Je vais être très sollicitée et forcément, c'est pas forcément simple, tu vois. Donc, c'est vrai que je comprends cette barrière à l'entrée qui permet aussi de sélectionner, entre guillemets, que des gens qui sont dans le bon esprit. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais après, je peux comprendre. Je peux comprendre que ce soit fatigant, effectivement, dans ce genre de cas-là, notamment, où il faut faire entrer, il faut dire, toi, non, je ne suis pas intéressé. Tu finis la soirée, t'es plus fatigué que ce que tu étais quand tu es arrivé, parce que t'as dû faire le gendarme un peu, et que t'as dû dire à certaines personnes des noms. Oui, oui, non, ça je le vois, je le vois souvent en club. C'est vrai qu'effectivement, quand on observe certaines femmes seules, c'est dingue. Ce sont des rôdeurs, quoi. Après, ils n'attendent qu'une chose, c'est dès que la personne bouffe, il faut que les hommes prennent le chemin, le même geste derrière. C'est une situation, effectivement, je pense, pas non seul. On parle des hommes seuls aujourd'hui, mais c'est vrai que être homme seul, effectivement, notamment dans les Ausha et le club libertin, ça peut vite devenir effrayant.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut être difficile. Mais du coup, là, on était sur… Tu as mentionné, tu as commencé à mentionner un petit peu les codes. Du coup, on va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. C'est quoi les grands codes, là ? Tu vois si… On va se mettre dans la peau. Je suis un homme seul et je veux me lancer dans ma première expérience. Qu'est-ce que je dois absolument savoir ?

  • Speaker #1

    Je pense déjà que c'est respectueux. Notamment, je parlais d'échanges tout à l'heure, beaucoup échanger avec les gens, parce que forcément, les envies, les désirs ne sont pas les mêmes d'une personne à une autre. Après, il faut beaucoup d'interactions et notamment savoir quelles sont les limites de chacun. Il y a ça aussi. Après, on ne rentre pas dans le milieu de l'hyperténage. Il faut faire tout et n'importe quoi, comme ça, et se dire, tiens, c'est un peu Disneyland, donc je m'autorise de tout. Et voilà, après, c'est un grand pas de l'attraction, de tout éternuer. Non, non, après, il faut de l'aspect, il faut du savoir-vivre, du savoir-être, et de l'élégance aussi. L'élégance, ça en fait partie. Je pense que c'est important, notamment, justement. de plaire. On ne rentre pas dans le milieu libertin, on ne rentre pas forcément dans le genre en arrivant en plaquettes, chaussettes, shorts et t-shirts ou marseilles. Je caricature un peu mais ça en fait partie l'élégance. On est là pour plaire à tout le monde, il n'y a pas que ça, que ce soit les femmes, les hommes ou seules. C'est important. Je pense que, comme je disais tout à l'heure, si on ne triche pas, si on est soi-même... Ça prend la différence. Si on commence à jouer un rôle, il y a des gens qui jouent des rôles, des femmes, des hommes, des couples, on le voit rapidement. Mais si on commence à jouer un rôle, c'est sûr et certain qu'au bout d'un moment, l'aventure se terminera parce que c'est un milieu où forcément le bouche à oreille parle, enfin le bouche à oreille est très présent. Dès qu'on rentre dans ce milieu-là, forcément, on va peut-être tomber sur des gens qu'on connaît, mais on va rencontrer des gens forcément qui connaissent d'autres personnes, qui divertissent aussi. Donc voilà, si jamais on ne respecte pas, si on n'est pas respectueux, si on n'a pas de savoir vivre, de savoir être, derrière c'est sûr et certain que l'expérience se terminera vite. Je pense que quand même, comme je disais, il ne faut pas jouer le personnage de si on est soi-même, il n'y a pas de raison de ne pas fonctionner. Il n'y a vraiment pas de raison, à moins de ressembler à Shrek, mais Shrek, en tout cas, il attirera certaines personnes. Après, j'exagère un peu en disant ça, mais oui, si on est soi-même, je pense que ça fait la différence.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment, moi, sur le physique, je pense que j'ai un point de vue un peu différent de toi parce que, pour le coup, moi, je sais que le physique n'est pas forcément la première chose qui va faire la différence, en fait. Ça va plutôt être quelqu'un, comme tu l'as dit, tu vois, quelqu'un qui va être élégant, quelqu'un qui va être assez gentleman, mais surtout respectueux ou, en fait, au final, moi, en tant que femme, moi, ce que je veux, c'est être en sécurité, tu vois. Donc, ça va plus être quelqu'un qui va véhiculer un peu ce côté de... On va s'amuser, mais on ne va pas se faire du mal plutôt que d'être juste quelqu'un qui a une belle plastique. Et je pense que ça, c'est hyper important aussi d'avoir en tête parce qu'en fait, c'est ça, on est là pour se faire du bien et ne pas se sentir en danger, peu importe qui on est d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu parles un peu de charisme ?

  • Speaker #0

    Non, même pas forcément, mais je parle surtout de respect. Tu l'as dit, d'être quelqu'un de respect. respectueux. Je pense que c'est le critère principal, c'est vraiment d'être quelqu'un qui est respectueux. Et en fait, le respect, tu le vois aussi dans la capacité à accueillir les non, ou les pas maintenant, ou tu vois aussi, juste d'avoir, et ça aussi, c'est quelque chose que tu as mentionné, mais tu vois, d'avoir quelqu'un qui va vraiment prendre le temps de discuter, en fait. De juste se dire, bon, bah, j'ai pas qu'un morceau de viande devant moi, et quand je dis ça, que ce soit un homme, une femme, peu importe, enfin, tu vois, mais juste être dans un... Je vais être dans l'échange de « tiens, j'ai une personne en face de moi, alors oui, cette personne me plaît plus ou moins physiquement, etc. et j'aimerais bien qu'il se passe des choses, ça c'est encore un plus, mais en fait, c'est déjà j'ai une personne en face de moi. » comment je vais interagir avec cette personne et voir si on va pouvoir avoir plus d'interactions, voire un rapport sexuel. Mais d'abord, c'est en fait, j'ai une personne en face de moi. Et ça, je trouve que c'est ça qui fait plus la différence pour moi que vraiment un physique.

  • Speaker #1

    Tu l'as parlé il y a quelques instants, la notion de consentement aussi. Comment tu penses en fonction de consentement ? Parce qu'il y a beaucoup d'hommes, et moi, je le remarque beaucoup, notamment lors de mes sorties en club. qui ont du mal à comprendre que le nom c'est un nom et qu'il ne faut pas toucher les personnes si elles n'en ont pas envie on ne touche pas les personnes juste parce qu'on trouve un postérieur attirant une paire de seins attirante, voilà c'est pas ça il ne faut pas procéder de cette façon là il y a beaucoup de gens, pour moi ce ne sont pas des libertins mais il y a beaucoup de gens en club qui sont des homosexuels qui font ça c'est à dire qui se font tout permis je parlais de part d'accent tout à l'heure mais c'est ça Ils se disent « wow, c'est magnifique, on a accès à des choses facilement » . Et dans certains moments, nos teams justement, ils se disent « tiens, ils nous permettent, je pense notamment à des lieux ouverts où les gens s'amusent, mais les gens qui permettent de poser des mains sans forcément ni avoir dit de bonjour ni merde et qui se permettent de faire ça gratuitement. Le consentement, c'est essentiel. Il ne faut pas, dans ce milieu-là, je parle en pleine, mais même en soirée privée, même si ça ne peut pas en soirée. ne pas forcer les gens à imposer une relation. Ça, ça peut être du viol.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou quand même parce qu'on se dit, ça ne nous viendrait tellement pas en tête dans la vie, en dehors des clubs, dans la vie normale, d'aller croiser quelqu'un et d'aller lui mettre une main aux fesses, d'aller toucher un sein, d'aller mettre une main sur un pénis. Je veux dire, c'est indécent. Et parce qu'on est dans un club et qu'il y a des échangers, qu'il y a du sexe, c'est une chose, mais ça ne veut pas forcément dire que les gens sont là pour soi. En fait, il y a des gens qui viennent et qui s'amusent, mais ils s'amusent entre eux et ils n'ont peut-être pas envie de s'amuser avec toi. Et c'est cette notion-là qui est, en effet, tu as raison de le mentionner, qui est hyper, hyper importante. C'est que oui, en fait, tout le monde est là pour s'amuser, mais pas forcément tout le monde ensemble.

  • Speaker #1

    Je parlais de codes, notamment, et là, de gens qui veulent s'amuser ensemble. Notamment, je trouve que pour venir sur ce point-là, les codes du libertinage, tu les apprends aussi, en fait, quand tu sors dans le milieu, notamment en club, en sauna, quand il y a les échanges de regards, quand il y a des choses de ce type-là. Tu vois, notamment, il y a ces codes-là aussi. Il y a des codes que tu apprends, notamment, quand tu fréquentes ces endroits-là. C'est vrai que... tu ne les as pas forcément quand tu débutes. Et après, tu découvres les regards, les petits mots notamment, les petites attentions. À ce moment-là, c'est vrai que ça se comprend petit à petit. C'est vrai qu'au départ, tu ne peux pas le savoir. Mais si jamais on rentre dans un club, dans un sauna ou autre, on les décode au fur et à mesure. C'est vrai que ça aussi, après, il faut se donner du temps. le libertinage c'est surtout une question de temps c'est pas quelque chose qui se découvre en un mois c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure toutes les composantes du libertinage ça se découvre au fur et à mesure c'est

  • Speaker #0

    marrant que tu parles du regard parce que moi j'ai une anecdote assez drôle là-dessus ma première sortie en club on m'avait dit oui tout se passe dans le regard et en fait j'avais tellement peur ... d'envoyer des mauvais signaux, d'attirer des gens à moi sans le savoir et tout, que je n'osais pas regarder les gens dans les yeux, je baissais les yeux tout le temps, je regardais mes pieds et tout, je me disais non, non, je ne veux pas, je ne veux absolument pas envoyer des mauvais signaux aux personnes parce qu'après je ne saurais pas gérer et tout. Et en fait, une des premières choses que j'ai apprises, c'est que le nom était vraiment bien respecté. Globalement, on parle des gens qui dépassent les limites et tout ça, bien sûr, ça peut arriver, mais globalement, moi, c'est quand même des lieux dans lesquels je me sens... Très, très safe. Les gens sont quand même plutôt aux petits soins. Mais c'est vrai que c'est marrant. C'est sur les jeux de regard où tu apprends, tu apprends, tu apprends que vraiment, ça passe beaucoup par là. Alors,

  • Speaker #1

    imagine ceux qui sont mieux que moi. Je garde toujours les lunettes quand je sors, notamment. Après, dans les jacuzzi, je suis toujours en train de les nettoyer parce qu'il y a de la pluie et tout. Mais oui, après, il y en a certains qui ne les gardent pas. Après, j'en discutais l'autre soir avec une couple. Et donc, je crois que c'est... C'était elle qui me disait qu'elle n'avait pas ses lunettes et qu'elle ne faisait pas le distinguo. Je le regardais sur le coup, ça ne fonctionne pas. Ça peut être aussi en défaveur de certaines personnes. Mais oui, c'est des lieux bien plus safe. les discothèques classiques, les bars en mer, c'est un acte que je n'irais pas jusqu'à recommander à un club libertin pour tout le monde. Mais bon, après, vous me direz certainement que tous les anciens qui auraient été là dans des lieux de sortie classiques.

  • Speaker #0

    On parlait des refus. Toi, comment tu as appris à gérer justement le fait qu'on te dise non, tu vois, le pas, le prendre pour soi ? Et je te pose aussi cette question parce que... J'ai fait l'épisode la semaine dernière, c'était aussi où je racontais un peu des expériences où ça a été difficile pour moi de dire non parce que j'avais un peu peur de vexer. Tu vois, je me disais, comment va le prendre la personne, etc. Ce n'est pas forcément facile. Donc, c'est vraiment quelque chose qui va aider autant les hommes pour apprendre à se dire, comment je peux faire, mais aussi toutes les autres personnes qui doivent dire non et qui ne sont pas forcément à l'aise.

  • Speaker #1

    Comme on dit dans le Sud-Ouest, tu bougonnes un peu. tu râles, c'est l'équivalent de râler en fait, tu râles un peu mais moi je me suis posé, enfin les premières fois où ça m'est arrivé, je me suis posé pas mal de questions, parce que de nature on me posait déjà pas mal de questions, pour pas mal de choses, et à me dire donc est-ce que c'était moi, est-ce que c'était mon attitude, est-ce que c'était mon physique, est-ce qu'il y avait quelque chose qui me clochait, et en fait avec l'âge, t'apprends à prendre du recul sur les refus et à mieux les apprendre et de croire. c'est le contexte, tu n'es pas désiré, c'est la situation, c'est pas le moment. Après voilà comme je disais tout à l'heure, on n'est pas tous des bouddhisteurs, on n'est pas tous des bibliothèques donc forcément on n'est pas forcément tout le monde, on n'a pas forcément l'âge qui fait à tout le monde, parce qu'il y en a certains qui cherchent des personnes plus âgées, d'autres plus jeunes. Après c'est un tout, c'est un tout les refus, il faut savoir bien les gérer, je pense que déjà si on sait accepter un refus... Il n'y aura pas de soucis pour faire sa propre expérience dans le milieu libertin. Le refus, ça en fait partie de toute façon, et il ne faut pas se leurrer. Tout le monde ne couche pas avec tout le monde, sinon ce serait magnifique. Si tout le monde couche avec tout le monde, c'est bon, moi je signe et je continue, mais je n'ai pas forcément envie de coucher avec tout le monde. Tout le monde n'a pas forcément envie de coucher avec moi, et heureusement. Il faut savoir justement gérer comme n'importe quelle situation. Un refus, ça ne veut pas forcément dire qu'on n'est pas loin de bien. qu'on attire pas moins une personne, c'est pas la personne ou les personnes avec qui vous souhaitez coquiner, c'est pas autrement, peut-être que je sais pas, dans un autre moment on recroisera ces personnes, ce sera différent, il y a des gens qui coquinent ensemble, je le vois notamment en discutant avec d'autres personnes, mais qui coquinent au final après les histoires. vu 2, 3, 4, 5 fois où il s'est forcément avoir rien fait qui voilà après s'amusent ensemble le refus ça s'appréhende comme n'importe quelle situation il ne faut pas non plus se mettre en rogne et se dire et rentrer et le pire c'est ça c'est surtout s'énerver contre les personnes c'est complètement absurde un refus c'est un refus et voilà c'est comme le consentement quand on dit non c'est non il faut penser à autre chose Si tu ressasses ça pendant un moment, tu t'es dit que le monde est nul, que tout est nul, que la liberté est nulle. Et non, il ne faut pas faire un refus, c'est un refus.

  • Speaker #0

    Oui, je pense aussi que ta capacité à accepter un refus sera ta force derrière pour pouvoir être accepté dans une autre situation. Parce que du coup, si tu acceptes bien les refus, ça veut dire que tu es quelqu'un qui est globalement safe. et donc quelqu'un avec qui on peut avoir confiance. Là je parle vraiment de ma position de femme. Je me dis, si je vois quelqu'un à qui on vient de dire non, et qui dit bon bah ok, et qui s'en va juste sans rien, je vais me dire, ah ça c'est cool, ça va être quelque chose qui va me permettre de me dire, ah lui ça peut être intéressant, tu vois, de juste parce que... derrière je vais extrapoler que ah bah tiens c'est une personne qui sait accepter le non donc ça veut dire que si je vais interagir avec lui et que je me sens pas bien je vais pas être mal à l'aise etc donc ça va plus me donner envie d'aller vers cette personne que quelqu'un que je vais voir un peu râler et tout ça je me dis oh là là non je vais pas je vais pas tenter parce que six mois derrière je dois aussi lui dire non ça va être compliqué quoi malheureusement il y en a dans ce milieu là,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'hommes seuls qui ne comprennent pas quand on leur dit non une première fois, non une deuxième fois et tout la suite troisième on est obligé de hausser le ton pour dire que c'est non. Il y en a certains, ils partent en ralent. Je sais que moi il m'arrive des situations parfois dans le club quand je copine avec des coupes ou autre. Monsieur est obligé de hausser le ton quand il ne souhaite pas une personne supplémentaire et un homme seul supplémentaire. Il y en a certains, ils ont du mal à comprendre. On peut être observateur, on peut être voyeur, mon chéri, dans cette position-là, je l'assume totalement. Mais après, quand on dit ne pas toucher comme on disait tout à l'heure, on ne touche pas, c'est un refus, rien d'après. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes, j'ai du mal à comprendre que certaines personnes n'acceptent pas le refus. Moi, c'est quelque chose, ça fait partie, même au-delà du libertinage, quand on te refuse quelque chose dans la vie, on te le refuse après. On ne reviendra jamais sur un refus, ou alors vraiment une situation qui est totalement une lueuse, comme il y a un refus, c'est un refus, et tu acceptes que ce soit dans la vie réelle ou dans le libertinage. C'est la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est intéressant que tu dises ça, parce que je trouve que dans la vie réelle, on a quand même beaucoup de moments où on nous apprend à ne pas s'arrêter à un refus. Tu vois, moi, je suis entrepreneur. Un des premiers trucs qu'on m'a dit, c'est tu vas essayer. Il y a des gens qui vont dire non. Si ce n'est pas par la porte, essaie de rentrer par la fenêtre. Si ce n'est pas par la fenêtre, essaie de passer par la cave, etc. Tu vois, tu as vraiment ce truc où on te dit un non aujourd'hui, ça peut être un oui demain. Il ne faut pas lâcher l'affaire. Tu as plein de domaines de vie où on dit il ne faut pas s'arrêter au premier non. Tu vois, et pour moi, c'est là où on manque d'éducation sexuelle. Ça peut être vrai dans plein d'aspects de la vie, de la persévérance, de ne pas s'arrêter à un nom, etc. Dans le sexe, si c'est non, c'est terminé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Après, ça dépend des caractères des personnes. Moi, c'est quelqu'un qui n'y suit pas dans le côté insistant. Après aussi, le caractère joue énormément. Après, moi, quand on est non, c'est non. Effectivement, comme tu le dis, dans certaines situations de la vie quotidienne, c'est sur un certain niveau. contourner tu peux passer autrement mais sur le plan sexuel c'est pas la même chose que la vie quotidienne c'est un pan particulier et justement c'est pas parce qu'on te dit de forcer dans d'autres situations que là il faut forcer c'est totalement différent c'est du domaine de l'intime le domaine de l'intime ça n'a rien à voir avec d'autres domaines comme le domaine économique l'entreprenariat ou autre c'est pas la même chose et c'est vrai que peut-être il y a des gens effectivement qui ne l'entendent pas de cette façon là et qui se disent

  • Speaker #0

    après ça va le faire après si on me dit non une première fois peut-être que la deuxième fois ça va le faire ouais et puis t'as plein de trucs tu sais d'espèces de pseudo coach ou des choses comme ça qui te disent oui mais les femmes elles disent non mais en fait elles disent non parce qu'elles ont envie de dire oui mais parce qu'elles veulent que tu travailles plus pour et ben tu vois on a quand même grandi on a grandi un peu là-dedans que la femme elle dit non mais en fait c'est un peu un oui tu vois c'est c'est faut un peu aller forcer, un peu aller chercher pour que derrière elles disent oui et qu'elles finissent par céder. Tu vois, t'as beaucoup ça. Et c'est là pour moi où je vois qu'on manque d'éducation sexuelle parce que dans le sexe en tout cas céder c'est pas consentir et voilà. Et au final tu te retrouves pas... ouais tu te retrouves forcée et c'est pas du consentement quoi.

  • Speaker #1

    Non mais il y a beaucoup de choses à faire sur le plan sexuel et l'éducation sexuelle. En France, dans le monde en général, mais en France, on a eu une sacrée retard. C'est dramatique parfois. Il y a des situations, je n'ai même pas envie d'en parler tellement. Ça m'offuse.

  • Speaker #0

    Bon, alors on va parler de choses un peu plus heureuses. Du coup, ça ne fait qu'un an que tu es dans le milieu libertin. Donc, je suis sûre que tu as plein de petites anecdotes et des super souvenirs. Donc, si tu devais nous donner un de tes meilleurs souvenirs, vraiment une expérience qui t'a marqué de ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu aurais envie de nous partager ?

  • Speaker #1

    Comme tu disais, effectivement, en 15 années de divertissement, je n'ai jamais vécu des moments. J'ai vécu des bons moments, notamment des soirées dans le chalet, dans les Pyrénées, avec mon couple qui organisait des soirées avec plusieurs personnes. Il y a un couple aussi que je fréquente depuis. trois ans maintenant, qui organisent des soirées du côté du Cap d'Ague. Je vais fréquemment les voir. Après, c'est très bien ces soirées-là. Je me régale à chaque fois. Si je devais garder un seul souvenir, ça fait partie du vertinage. C'est un couple que j'ai rencontré via une application. Ce n'était pas Wild. Je ne sais plus quel site c'était. Grosso modo, j'ai beaucoup discuté avec le mari. chercher à jouer avec sa femme, mais dans un cadre particulier. Donc, il pouvait se rencontrer dans une zone industrielle, en pleine nuit. C'était à côté de Toulouse. Et donc, au Sondo, il fallait qu'on joue en fait sur un matelas qui était installé en fait sur un parking d'une entreprise, mais dans un endroit où personne ne passait jamais le soir. Donc, on a discuté pendant un moment et tout, et arrive le soir même. Donc, le soir même, on est dans cette zone industrielle, parce que les zones industrielles, ce n'est pas forcément très joli et très accueillant. Je vais à l'arrière de cette entreprise-là, donc déjà à la pénambre et tout. Et donc, eux arrivent avec un espèce de petit fourgon, notamment. Donc, lui commence à sortir un matelas et elle commence à se débétir, elle commence à se débétir, à se mettre sur le matelas. Avec la route qui n'était pas très loin, la route, elle devait être à combien ? Elle devait être, je pense, à 5-6 mètres. Donc, on était à portée de lui, on était à portée de lui, notamment. De possibles automobilistes qui partent. Et donc on s'est amusé là, notamment sur un matelas, sur le parking d'une entreprise, je ne sais plus quoi, dans une zone industrielle. Bon après, c'était très bien, Madame était à mon bout et tout, mais quand j'y repense, c'est un exemple que je te donne, pour te dire notamment le genre de situation qu'on peut vivre, que je peux vivre moi en fait personnellement, dans le milieu libertin, c'est qu'on peut se confronter, notamment on a des situations classiques en club, dans le sauna libertin. être invité à des soirées privées, que ce soit chez moi, chez les autres, au Cap ou autre, ou être confronté à des situations comme ça, notamment en extérieur, où tu rencontres des personnes qui sont comme ça, dans du monde industriel. Qu'est-ce que j'ai eu comme situation ? J'ai eu des trucs sur une aire de repos, à la plage, des trucs comme ça. En fait, cet exemple, ça montre notamment toutes les situations auxquelles on peut être confronté. confronté et pas négativement quand je dis confronté c'est positivement c'est que on peut peut être amené à vivre des expériences libertines qui sont totalement ouais étonnante exceptionnelle c'est vrai que parfois moi alors j'ai pas forcément de tabou sur le fait de dire que je suis libertin je ne vais pas dire mes parents mais mes amis et proches le savent et tout Et parfois quand je leur raconte notamment les situations que je vis, tout simplement dans le cas du libertinage, ils me disent « mais putain, t'as pas des trucs ? » Ils me disent « tu pourrais écrire un roman » . Ah ouais ? Je dis « ouais, mais bon, très bien, c'est… » Pas forcément, mais c'est vrai qu'en y repensant, effectivement, il y a des moments, dans le libertinage, où quand les choses se passent bien, il y a des situations, ça reste du nomin de l'exceptionnel. Et là, notamment, c'est un exemple. J'étais dans une zone industrielle, perdu au milieu d'une part avec un couple avec qui tu joues sur ma classe, sur un parking. Quand je repense, je me dis sans déconner, il y aurait eu des gendarmes qui seraient passés à proximité. Je me voyais mal dire à quelqu'un, viens me récupérer. Je suis en garde à vie à la gendarmerie de ma chaîne parce que je me suis fait pesquer à tel endroit. J'étais en train de me miser avec mon couple. Ouais, parfois j'y pensais quand je suis confronté à des situations comme ça, je me dis « waouh » , je me dis « comment ça pourrait se passer si j'arrête avec force de l'ordre qui arrive là ? » Tu expliques les choses comment ?

  • Speaker #0

    Justement, tes amis qui veulent que tu écrives un livre et tout, c'est eux que tu devrais appeler dans ces situations-là.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je ne sais pas après en tant que femme seule ce que tu en penses, mais en tant que femme seule, tu peux être souvent confronté, tu peux souvent vivre des situations de cette sorte-là.

  • Speaker #0

    Alors oui, il y a plein de plans qui te sont proposés et tout. Après, je t'avoue, quand tu es en femme seule, il y a quand même des choses sur lesquelles je ne dirais pas rencontrer deux hommes sur une zone industrielle, enfin même un, peu importe, sur une zone industrielle comme ça, parce qu'il y a toujours cet aspect de sécurité qui revient. qui fait que je vais prendre des précautions. Alors moi aussi, mes copines, elles sont hyper admiratives et j'ai un million d'histoires. Moi aussi, elles aimeraient bien que j'écrive un livre et donc j'ai un podcast. Mais oui, moi aussi, bien sûr, j'ai plein de situations, d'invitations, de trucs que normalement tu ne vis pas. Enfin, que normalement tu ne vis pas. En fait, on s'interdit de vivre, quelque part. C'est surtout ça.

  • Speaker #1

    C'est surtout ça. En plus, pour une femme seule, oui, c'est le genre de situation. Je le vois notamment en fait revenir sur WIPE, parce que WIPE, c'est une application, mais il y a des fois des lives, des vidéos, notamment en direct, de personnes et de femmes seules dans des endroits, je te dis. Il faut vraiment avoir, être vraiment en confiance pour se dire qu'il ne va rien se passer. par rapport à des situations qu'elle propose. Il y a des gens, mais on ne sait pas, il y a des gens qui peuvent péter un plan, commettre des réparables. Voilà quoi, je ne vais pas exagérer non plus, il ne faut pas se dire que tout est noir, tout n'est pas vrai non plus, mais c'est vrai qu'il y a des moments où on se dit mais comment elles sont si sûres d'elle ?

  • Speaker #0

    Alors après, c'est des trucs que tu peux faire, mais tu le fais avec des partenaires que tu connais peut-être déjà. Tu vois, tu prends d'autres précautions. Il y a une époque de ma vie où mes copines, elles avaient l'habitude de recevoir les photos de carte d'identité des mecs que je voyais parce que je leur disais « Ok, vous voulez qu'on se voit, pas de souci, mais t'envoie ta carte d'identité. » Et donc mes copines, je leur disais « Bon, je vais à tel endroit, je travaille avec telle personne et tout. » Enfin, tu prends des petites précautions. Mais en effet, la sécurité... C'est vrai que moi, en tout cas, je trouve que dans mes expériences, même si je me suis bien assagie, j'ai vieilli. J'ai moins de temps. Mais oui, la sécurité a toujours été au cœur de mes préoccupations. Ça a toujours été mon critère number one, tu vois, avant de me lancer dans quoi que ce soit, c'est est-ce que je vais être safe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien, mais je pense qu'il faut être reconnaissant de toute façon. En tant qu'homme soft, c'est vrai qu'on vous crée. pas tellement mais il y a des situations parfois qui nous amènent à réfléchir. Moi j'étais confronté à des situations où je me suis dit mais où est-ce que j'ai atterri ? C'est pas assez long mais pour te raconter une anecdote, on parle du plus beau souvenir libertin mais moi j'étais confronté notamment à un coup qui m'a tendu un guet-apens à la suite d'une discussion, à l'époque c'était pas Whitechapel, c'était pas si libertine, ça remonte, ça doit avoir 10 ans à peu près, qui m'a tendu un guet-apens sur... Le parc est encore un parking mais de supermarché pareil. Au final, ils étaient venus à deux couples carrément. Ils étaient venus avec un couple d'amis aussi qui était libertin. Soit disant qu'on avait changé. Je pensais que je les avais rencontrés quelques mois avant. Et donc en fait, ce n'était pas eux. Et le mec du couple en question qui voulait me rencontrer là, avant de me menacer, plutôt que de me dire « Ah mais non, ce n'était pas nous » . Il est parti dans un délire et m'a fait croire que c'était eux. Donc, il y a des gens qui sont vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dangereux. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, mais c'est pour ça que j'insiste beaucoup sur l'aspect sécurité. Enfin, voilà, il faut, et peu importe qui on est, un homme, une femme, un couple et tout. Voilà, c'est mettre en place des choses pour faire attention à soi, en tout cas. Et dans les scénarios un peu farfelus comme ça, moi, je sais que je ne fais pas avec n'importe qui. Je fais avec des gens que je connais ou des choses comme ça. En fait, c'est aussi... Encore une fois, je pense qu'on a assez d'une vie pour tester tout plein de trucs. Donc, il ne faut pas forcément se précipiter. C'est important. C'est clair. Il te reste encore... D'ailleurs, je ne sais pas si ça faisait partie de tes fantasmes avant d'arriver dans le milieu du libertinage, mais du coup... En ayant été dans ce milieu, et là tu viens de nous donner déjà deux, trois détails qui nous montrent à quel point tu as pu expériencer des choses. Donc, est-ce qu'il te reste encore des fantasmes aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il me reste des fantasmes ? Je n'ai plus des fantasmes de... Ouais, des lieux, des lieux, autre chose en termes de pratique. Je ne veux pas dire que j'ai tout essayé, mais je ne suis pas très loin d'avoir essayé énormément de choses. je n'ai pas de bisexualité, je le suis, donc après je pratique avec des hommes, donc ça m'arrive fréquemment de rencontrer des couples bi aussi. En termes de pratique, le BDSM c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Côté soupe, à la rigueur, pourquoi pas. Après, quand ça commence à être un petit peu plus hard, ouais, c'est quelque chose qui m'attire un peu moins. J'en ai déjà vu en pratique lors des soirées auxquelles je participe. Après, il y a des choses... que je leur servais tout. Mais oui, c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Après, les fantasmes, ce sont plus les fantasmes de lieux, de situations auxquels je pourrais me confronter. C'est plus ça, en fait. Je ne vais pas dire que j'ai tout pratiqué non plus, mais voilà. C'est plus ça actuellement qui nous retrouve.

  • Speaker #0

    C'est bien aussi d'aborder cette question parce que c'est vrai qu'on a l'impression, tu sais, que quand on ouvre le champ des possibles et qu'on commence à aller explorer, etc., il y a un moment où on arrive à une espèce de... Il n'y a plus rien quand on est arrivé au bout du chemin et au final il n'y a plus vraiment de choses irréelles, de fantasmes, etc. Et c'est bien de voir que même dans une folle exploration, on va dire, il reste toujours des choses qui nous excitent et ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais heureusement, parce que sinon, après, ce serait triste que, arrivé à 40 ans, on n'ait plus de fantasmes. Mère de la vie, elle ne s'arrête pas à 40 ans.

  • Speaker #0

    J'espère que ça s'arrête pas à 40 ans. On va arriver au bout. Donc, avant qu'on termine, je me disais, est-ce que là, si tu avais un message à passer, tu vois, il y a des hommes là qui nous écoutent et qui se disent moi, j'aimerais bien me lancer. Voilà. Si tu avais un petit message, je ne sais pas, d'encouragement, de conseils à leur donner, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais déjà de bien se renseigner parce que malheureusement, c'est le mal de l'époque, si je puis dire. Mais les gens ne se renseignent pas beaucoup, en fait. Les gens attendent qu'on leur donne l'information, mais ils ne vont pas la chercher. Donc, si vous voulez découvrir des milieux libertins, renseignez-vous notamment, savoir comment ça fonctionne. Après, vous allez retrouver énormément de choses, beaucoup d'éléments qui vous donneront des pistes pour savoir comment découvrir ce milieu-là. Après, comme on en parlait tout à l'heure, c'est être soi-même, être respectueux. Après, si on est timide ou réservé, ne pas hésiter. faire le premier pas notamment je sais que moi j'en discute avec quelques personnes sur Wai notamment des hommes seuls qui ont peur d'aller en club ou en sauna tout seuls genre mais vous n'allez pas vous faire manger quand vous allez rentrer il n'y a pas un loup-garou qui va vous dévorer non après voilà être soi-même et même si on est réservé ou timide observer notamment voir comment ça se passe voilà prendre le temps c'est des choses qui me semblent indispensables mais surtout ne pas se précipiter ne pas se dire tiens je vais rentrer dans le milieu du libertinage et dès ma première sortie dans le milieu du libertinage je vais faire un gangbang. Qui a fait un gangbang lors de sa première sortie dans le milieu libertin ? Personne, ça se passe pas comme ça. C'est bien de fantasmer certaines choses mais voilà après il faut savoir prendre le temps, savoir où est-ce qu'on va, savoir ce que l'on veut notamment, être respectueux et être soi-même. Après c'est en soi-même. un peu de conversation et qu'on s'est dit bonjour, ça va et ça fera la différence. Je pense que ce sera un long cheminement dans ce milieu-là pour vous et je vous le souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, je trouve ça hyper bien ce que tu dis et j'ai presque aussi envie de rajouter parce que là, c'est une question qu'on m'a posée cette semaine sur Instagram sur le site d'un homme qui... qu'elle allait vivre ses premières expériences, qu'elle allait sortir pour la première fois. Et qu'il me disait, est-ce que ça ne sera pas trop bizarre si je lui dis que je n'ai pas forcément envie de pratiquer des pénétrations ? Et je me suis dit, c'est fou qu'on discute de ça, mais en fait, tu as le droit. Même si vous êtes un homme, vous avez le droit de rentrer dans un club, dans un sauna, etc. de ne rien faire, de juste regarder, observer et rentrer chez vous. Il n'y a pas une obligation de « bonjour, vous êtes rentré, vous avez un pénis, maintenant il va falloir l'utiliser » . Non, en fait, c'est vrai pour tout le monde, pour tout le monde, qu'on soit un couple, une femme, un homme, peu importe ce qu'on a dans nos culottes, on a tout à fait le droit de ne rien faire, ou de faire, ou de faire qu'à moitié. C'est vrai pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Il pensait du coup qu'il fallait absolument quoi soumettre si jamais il...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, je pense qu'en fait, il avait plutôt envie de préliminaire, il avait plutôt envie de sexe oral, tu vois, ce genre de choses, et pas forcément de, comme tu dis, d'aller faire un gangbang, quoi. Mais ouais, mais non.

  • Speaker #1

    Non, mais après, si cette personne-là, il change avec d'autres personnes, justement, elle sera amenée à expliquer sa situation, ce qu'elle souhaite, ce qu'elle a comme envie. Et après normalement, si on est sur des personnes normalement constituées qui sont en liberté, en théorie, ça ne relève pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi ça me fait juste penser que le consentement c'est pour tout le monde. Et donc aussi pour vous. En tout cas, merci beaucoup Jérémy, merci beaucoup pour ta générosité, pour avoir répondu à mes questions, d'avoir papoté avec moi, ça me fait très plaisir. J'ai passé un super moment.

  • Speaker #1

    Également.

  • Speaker #0

    Si les gens veulent en découvrir plus sur toi, où est-ce que je les renvoie ? Alors, si les gens veulent en découvrir plus sur moi ou même s'ils veulent échanger un peu, après, il n'y a pas de souci. Donc, via la page Instagram de Vinavid Bertine. Donc, il y a toujours les podcasts de Vinavid Bertine sur Spotify et Deezer. Et après, s'ils sont déjà inscrits sur Wild, ils peuvent m'envoyer un petit message à petitange81.

  • Speaker #1

    Attends, tu m'as dit petit... Tu sais quoi ? Tu m'enverras et puis je mettrai tout ça dans la description de l'épisode, comme ça, si les gens veulent... veulent te contacter, ils sauront où aller.

  • Speaker #0

    Pas de souci.

  • Speaker #1

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. Merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Mais de rien.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

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Description

Dans cet épisode je reçois, Jeremy aka Petit ange qui est l’hôte du podcast vis ma vie libertine. Il s’est confié au micro sur sa vie libertine, ses débuts et il nous donne ses meilleurs conseils sur comment évoluer dans ce monde quand on est un homme seul.


Bonne écoute !


Tu peux retrouver Jérémy sur son podcast disponible sur Spotify et Deezer : Vis ma vie libertine

Pour le suivre sur Instagram @vismavielibertine

Enfin pour le contacter via Wyylde : PetitAnge8181


Ta pause sexy a maintenant sa propre page sur les réseaux

Instagram : @tapausesexy

Tiktok : @tapausesexy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Ta Pause Sexy. Avant de démarrer, je te rappelle que t'abonner à ce podcast sur la plateforme de ton choix, mettre 5 étoiles et même mettre un commentaire sur Apple Podcasts sont les meilleurs moyens de me soutenir pour que je puisse continuer de te proposer des épisodes de plus grande qualité. Et c'est grâce à la qualité des épisodes que dans cette nouvelle saison nous allons recevoir des invités. C'est pourquoi, ultra important que tu continues de faire voyager ce podcast. pour que tout le monde puisse enfin l'écouter. Il est temps que l'on crée un monde où on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse profiter de cette nouvelle saison et de ce nouvel épisode. Dans cette pause aujourd'hui, nous allons parler libertinage. Et oui, on va ! encore parlé de ce sujet mais je pense qu'il y a tellement de choses à dire qu'on va faire encore et encore et encore des épisodes. Bon, avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir c'est de t'abonner, de mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Tu peux bien sûr t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les autres plateformes de ton choix. C'est grâce à ces actions simples que je vais pouvoir continuer de proposer des épisodes de qualité et aussi recevoir des invités de qualité. Mon invité du jour est un homme Et il nous ouvre les portes de son univers. Donc, il est libertin. Il se décrit comme aromantique. On va tout savoir. Il va nous parler de comment il est rentré dans ce monde du libertinage, monde dans lequel il pratique en tant qu'homme seul. Enfin, il va nous en dire plus. Mais en tout cas, moi, j'aimerais bien avoir sa vision d'homme seul. J'ai fait pas mal d'épisodes où on parlait d'une vision de femme seule, où moi, je vous parlais un peu de mes expériences et de ce que j'ai vécu. Donc là, on va avoir le pendant. Je suis ravie. vraiment très très heureuse de recevoir Jérémy. Il a aussi un podcast qui s'appelle « Vie ma vie libertine » , donc vous pouvez le retrouver aussi sur toutes les plateformes. Et je lui souhaite la bienvenue. Salut Jérémy !

  • Speaker #1

    Salut à toi !

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Très très bien. Écoute, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec nous. Bienvenue sur « Ta pose sexy » . « Ta pose sexy » , c'est un podcast où on parle de sexualité dans son ensemble. Comme je le disais en introduction, on a fait pas mal d'épisodes sur le libertinage, mais parce que moi c'est un sujet que j'adore, et je sais qu'en plus, dès qu'on fait un podcast sur ce sujet, j'ai beaucoup de retours, il y a beaucoup de gens qui s'interrogent, c'est un peu ouvrir les portes d'un monde qui est ultra mystérieux. Donc je suis ravie d'aborder encore ce sujet avec toi, et notamment parce que toi tu as une expérience en tant qu'homme seul, donc j'espère que tu vas nous en parler en long, en large et en travers. Mais avant ça, je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Jérémy, alias Petit Ange, pour certaines qui me connaissent via les réseaux sociaux spécialisés dans le libertinage. J'ai 40 ans depuis quelques mois et je libertine depuis le début des années 2010. Ça commence à faire un petit moment maintenant.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai découvert ce milieu petit à petit depuis une quinzaine d'années tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça fait 15 ans que tu évolues dans ce milieu, mais du coup, comment est-ce que tu l'as découvert ?

  • Speaker #1

    Comment j'ai découvert ce milieu-là ? J'étais plus ou moins toujours, je pense, intéressé notamment par des choses transgressives, mais par justement ce qui pouvait changer l'unosexualité classique, les gros sourd-gourbe, et en fait, il y a l'époque, et puisque ça remonte maintenant, et dans les années 2000, les moyens... les informations, notamment des renseignements sur ce milieu-là, n'étaient pas tout à fait les mêmes. Il y avait Internet, certes, mais ce n'était pas aussi structuré qu'on peut le connaître actuellement. Et donc, en fait, j'ai mis en recherche petit à petit sur Internet, savoir justement comment on pouvait découvrir ce milieu-là, quels étaient peut-être les endroits justement à côtoyer pour pratiquer du vertinage, et quels étaient les fameux codables, en partie de là. En fait, j'ai commencé basiquement sur des rencontres classiques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Certains couples cherchaient notamment des hommes seuls. Et de là, j'ai découvert petit à petit des sites spécialisés dans le divertinage. Et c'est là que j'ai eu le plaisir de me tenir en compte.

  • Speaker #0

    Hé, trop bien. Ben, dis donc, quel parcours. Merci beaucoup déjà de partager ça avec nous. T'as un podcast, toi, où tu partages aussi ta vie libertine et voilà, comment ça se passe, etc. Et donc, j'ai écouté et je suis tombée sur un terme que je ne connaissais pas. qui disait que tu es aromantique. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Sacré terme, effectivement. C'est vrai que c'est une notion, un terme qui n'est pas forcément très connu du grand public. Oui. Quand j'en discutais notamment avec des amis qui ont fait mon âge, c'est vrai que l'aromantisme, pour expliquer très simplement en fait ce que c'est comme notion, c'est le fait notamment de ne pas ressentir de sentiments amoureux en fait. Pour expliquer très simplement, il faut voir notamment l'approche... qu'on les offre aux personnes que j'ai au cours de moi, je n'ai pas forcément cette volonté de créer des relations sentimentales, des relations amoureuses. Ce n'est pas une volonté en fait, parce que je dis ça, mais ce n'est pas une volonté, c'est que je n'ai pas forcément les éléments intérieurement, notamment pour avoir envie justement de me dire tiens, j'aime bien cette personne, ce serait bien qu'on se mette en couple, qu'on vive une histoire ensemble. Et tout y cointille et c'est vrai que ces codes là forcément moi je ne les ai pas et je me suis rendu compte que je n'étais pas forcément la seule personne à être dans ce cas là, si on peut dire en cas c'est le bon terme, mais justement à être romantique. C'est vrai qu'il y a cette pression sociale notamment de se dire oui mais si tu ne trouves pas c'est que tu ne cherches pas les bonnes personnes, c'est que tu ne fais pas les bonnes rencontres, c'est que tu libertines et que forcément vu que tu libertines tu n'as pas la possibilité. de créer de relations sentimentales mais ce n'est pas ça c'est pas ça pour moi en fait je sais pas comment l'expliquer plus profondément mais c'est un ressenti que j'ai à l'intérieur de moi qui fait que je n'arrive pas à créer à passer ce cap là que beaucoup de gens arrivent à passer facilement voilà c'est une maladie c'est pas un désagrément mais voilà ça fait partie de ma personnalité donc c'est vrai que c'est peut-être difficile à comprendre et je me rends compte que notamment lorsqu'on discute avec des personnes qui ont mon âge, c'est vrai que les gens qui ont 40 ans, 35-40 ans, ont peut-être du mal à comprendre cette notion-là, et elle est peut-être plus facilement perçue notamment pour les jeunes générations.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie des choses qui se développent aujourd'hui, de lever le voile un peu sur toutes ces manières de vivre nos vies, du coup de vivre nos vies sentimentales, parce que c'est aussi une manière que tu as de vivre ta vie sentimentale. C'est vrai que dans les plus jeunes générations, étant donné qu'on re-questionne un peu plus, enfin je dis on alors que je ne suis pas du tout de cette génération-là, je me sens tellement... Je refuse de vieillir dans l'histoire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu te considères bien comme toi.

  • Speaker #0

    Ouais, je me sens encore beaucoup plus jeune que je ne le suis vraiment. C'est assez épargnant, mais ce n'est pas grave. Mais en tout cas, c'est vrai qu'il y a beaucoup de déconstructions qui sont faites autour des... des relations amoureuses et des relations aussi sexuelles. Et du coup, c'est sûr qu'auprès des plus jeunes générations, ton discours va faire beaucoup plus sens que, c'est vrai que dans notre génération, parce que je n'ai pas 40 ans, mais je ne suis pas très, très loin, où en fait, on a quand même grandi dans un certain diktat, que ce soit de la relation de couple ou même, justement, et on va y revenir, de la relation de couple exclusive. où il y a cette espèce de tabou autour de la sexualité et dont le libertinage fait partie de ces choses un peu bizarres que font certaines personnes. On ne sait pas trop pourquoi. On se dit qu'ils sont un peu bizarres ou qu'ils sont complètement dégénérés. Donc... Après, pour le coup, c'est un jugement. Ce n'est pas forcément ce que je pense. Je pense que chacun fait bien comme il veut. Mais c'est vrai que quand on en parle, j'ai envie de dire, au commun des mortels, à nos amis les moldus, il y a quelque chose de très mystique et de très bizarre autour du fait de pouvoir vivre une vie où on va avoir des expériences sexuelles multiples. Et du coup, la première question que ça m'a inspirée aussi, le côté aromantique. Tu vois ? tu en as parlé en expliquant un petit peu ce que c'était que l'aromantisme, mais comment ça a influé ta manière de vivre le libertinage, le fait d'être une personne aromantique ? Si ça a eu une influence, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain que ça ait eu une influence importante dans ma vie de libertine. En fait, c'est plus peut-être par rapport notamment aux rencontres que je peux faire, notamment des rencontres avec des couples, des couples qui débutent ou qui ont une expérience libertine plutôt jeune. qui justement ne veulent pas rencontrer personne et donc seuls notamment qui pourraient entre guillemets tomber amoureux notamment de madame ou de monsieur, en fonction des goûts de chacun. Donc voilà, après c'est surtout par rapport à ça. Et en fait, comment moi j'explique aux gens, c'est que moi dans mon approche, le maître avait le romantisme, mais dans mon approche libertine, c'est que je suis plus en désir de créer des amitiés libertines, mais sans forcément après... que derrière il y ait une histoire, il y ait des... des relations multiples, notamment des troupes, des choses de ce type-là, des relations libres. Mais pour moi, ça pose des affaires. Pour moi, le romantisme et le libertinage sont compatibles et ce n'est pas forcément quelque chose, d'ailleurs, que j'évoque dans mes rencontres libertines. Mais après, pour l'expliquer aux gens, parce que j'ai envie ensuite de créer une relation avec Madame et Monsieur, voilà, après, quand les gens ne savent pas comment tuer... c'est difficile d'expliquer donc ça vient petit à petit en fait, quand tu commences à te mettre les jambes, tu leur expliques cette notion-là et ils comprennent un peu mieux.

  • Speaker #0

    Ouais et puis je me dis, tu vois moi je pratique aussi en tant que femme seule et je me dis tu vois, si tu rencontres des femmes seules, tu n'es pas à l'abri de tomber sur des femmes qui vont se dire « Ah bah tiens, moi je pourrais développer des sentiments pour cette personne » autant toi, je peux tout à fait le voir que... toi tu es aromantique donc tu sais que tu ne vas pas développer des sentiments mais en face tu peux avoir des gens qui eux vont pouvoir développer des sentiments pour toi et c'est là où ça peut devenir peut-être un petit peu plus complexe au final.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais je n'ai pas été confronté à ce genre de situation. On verra. Après j'espère pas. Écoute,

  • Speaker #0

    je ne te le souhaite pas parce que ça ne doit pas forcément être agréable.

  • Speaker #1

    Non mais c'est pour la personne qui développe des sentiments.

  • Speaker #0

    Tout va, ouais, ouais. Je suis bien d'accord. Du coup, on va plutôt rentrer maintenant dans la partie être un homme seul dans le libertinage. Moi, je vois ça comme il y a autant d'opportunités que de défis. Alors, on va pouvoir en débattre. Et en fait, je me dirais que ça peut paraître un milieu qui peut être ultra facile pour un homme seul. Mais moi, je me dis que c'est... peut-être pas forcément le plus simple. Donc déjà, toi, quel est ton point de vue là-dessus ? Et toi, comment est-ce que tu as réussi à trouver ta place au final dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Je me suis fait petit à petit. Déjà, en étant humble, je pense que c'est indispensable. Et après, je pense que, comme je le disais en grand-ville, il faut se renseigner pour s'en tenir sa fonction au niveau des personnes. les codes notamment. Donc déjà il y a cette période là qui est extrêmement importante au début, c'est de comprendre comment ça fonctionne notamment. Parce qu'après ça peut être extrêmement facile et possiblement en tant que commissaire de rencontrer des personnes, si on tombe au bon endroit au bon moment, si on tombe sur les bonnes personnes, comme ça peut être totalement l'inverse si on n'est pas là au bon endroit au bon moment. C'est vrai que dans ce genre de cadre là, je pense que les codes déjà sont nécessaires à comprendre et à avoir notamment. pour mieux appréhender justement cet univers-là en tant que l'homme seul. Et c'est vrai que moi, il y a eu une période notamment, j'ai démarré par des rencontres privées, je n'ai pas été directement dans un club ou dans un centre libertin, j'ai commencé par des rencontres privées, et donc ça s'est fait comme ça, par-delà la pension du milieu libertin. Mais il faut accepter de comprendre comment ça fonctionne, après ensuite être mieux intégré dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    On y reviendra tout à l'heure sur les codes. Je vais questionner un petit peu là-dessus, mais on va y revenir. Mais du coup, c'est intéressant d'aborder cette notion de temporalité et du fait que ça peut prendre du temps. Il faut y aller petit à petit et pas forcément dans la précipitation. Je trouve ça bien parce que je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui se précipitent. que ce soit des hommes seuls, des femmes seules ou des couples qui se précipitent en se lançant dans le libertinage parce que tu as ce côté, en plus quand tu démarres, tu débutes et tout, tu as trop envie. Donc, tu as envie d'aller hyper vite, hyper fort, tout faire, tout tester et tout. Et je trouve que ça vient après. Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est la curiosité, ça. Après, quand on est libertin, on peut découvrir le libertinage, c'est vraiment qu'on a une part de curiosité. Moi, il faut quand même l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est sûr, mais je trouve que c'est important d'y aller aussi doucement pour ne pas se brûler les ailes.

  • Speaker #1

    C'est sûr, il y a des gens qui entrent dans ce milieu-là, que ce soit homme, femme, soeur, notamment qui va le faire tout en un temps record et qui ne se donnent pas le temps de découvrir ça. C'est des gens qui se crament les ailes assez rapidement. qui arrivent et qui disparaissent quand ils sont en Église, c'est-à-dire...

  • Speaker #0

    Mais du coup, selon toi, c'est quoi les principaux atouts et les principaux challenges d'être un homme seul qui pratique du coup en solo le libertinage ?

  • Speaker #1

    Les principaux atouts, déjà quand même, il ne faut pas se dire qu'il faut avoir un certain physique. Après, il faut être agréable à regarder. Ce serait non plus quand même le physique que ça peut être. Malheureusement, j'ai envie de dire, comme dans les relations classiques, les rencontres classiques, le physique, c'est déjà un atout en soi. Ensuite, je pense qu'il faut rester soi-même. Après, si les gens trichent, ça se voit vite. Les gens qui ne sont pas eux-mêmes dans ce milieu-là, au bout d'un moment, les gens le remarquent. Et c'est là où on se montre ensuite confiance à ces gens-là. Après, les atouts, les charmes, après, il faut avoir un peu de bagout. Moi, je suis quand même un capelain un peu de réservé au départ. C'est vrai qu'on ne le dirait pas comme ça, mais il faut avoir une confiance en soi. c'est quand même indispensable. Et ensuite, oui, il faut aimer, discuter, échanger, notamment, mais pas avoir ce côté un peu brun que peuvent avoir certains. C'est vrai que moi, j'ai toujours été plus ou moins curieux et je pense que la curiosité d'en savoir plus sur les autres, sur leur envie, leur désir, leur fantasme aussi, font que ça aide beaucoup. Si les gens ne sont pas dans l'échange, au bout d'un moment, on te regardera. privé ou encore on te rencontrera comme une bête curieuse, une bête qui d'ambule un peu partout dans les couloirs à la recherche de des pouvoirs faciles et voilà quoi donc c'est vrai que après il faut être soi-même et justement avoir envie de découvrir les autres parce que c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as vécu des expériences où tu t'es senti particulièrement privilégié ? ou défavorisé d'ailleurs, en fait, en tant qu'homme seul. Tu vois vraiment le fait d'être un homme seul dans ce monde, je parle mot de libertin, est-ce que tu t'es senti qu'il y a eu des choses qui étaient plus faciles pour toi ou justement plus difficiles ?

  • Speaker #1

    Après, en tant qu'homme seul, oui, il y a quand même vraiment le temps que je me suis senti privilégié, privilégié notamment de pouvoir rencontrer des personnes dont je ne voudrais pas faire rencontre, des gens qui sont vraiment... Il faut pressionner, il y a des gens qui sont très beaux, après quand on les connaît par ce milieu-là, on se dit, waouh, dans la vie de tous les jours, je ne les aurais pas forcément abordés, je n'aurais pas imaginé faire des choses ensemble. C'est quand même fou de se dire que ce milieu-là permet de rencontrer des personnes qu'on n'aurait pas osé aborder dans la vie de tous les jours. Non, après, je trouve qu'il y a beaucoup plus d'avantages que de défaveurs. Après, ça dépend du contexte. notamment dans lequel tu te trouves. Après en tant qu'homme seul, il y a beaucoup de pratiques notamment qui favorisent justement les hommes seuls. Après c'est sûr et certain que si t'es pas forcément désiré aussi dans une soirée, que ce soit en privé ou en club, ça se sentira vite. Et il faut pas se leurrer non plus si l'homme seul est bien pourvu, c'est elle aussi. Je ne vais pas parler de mon cas, mais bon, bref, voilà. Disons que c'est vrai que ça aide aussi, mine de rien, les regards se posent plus facilement sur toi quand la nature a fait en sorte que tu sois bien, ou que c'est ça. Après, il ne faut pas se leurrer. C'est vrai que pour les femmes aussi, quand elles ont de belles formes ou autres, c'est vrai que les regards se posent plus facilement sur elles. Et voilà, c'est des choses malheureuses. Le physique compte, mine de rien. C'est vrai que j'en parlais tout à l'heure. ça fait partie notamment des avantages de ce milieu-là. Après, qu'est-ce qui est favorable ? Comme je le disais, je pense que c'est les endroits, les lieux où tu n'es pas forcément attendu, où tu n'es pas forcément dans le sol notamment, ou quelqu'un qui n'a pas forcément un gabarit de bodybuilder. Oui, parce que je n'ai pas un gabarit de bodybuilder, je suis 1m69, je ne suis pas taillé dans le marbre. Honnêtement, si je dois dire une chose, c'est que je me trouve, je me dévalorise peut-être, mais je me trouve relativement quelconque. Et je pense que justement, il ne faut pas forcément se dire que le milieu libertin n'accueille que des personnes qui sont belles et beaux, qui ressemblent à des dieux grecs. Enfin voilà, c'est vrai qu'il ne faut pas se faire de fausses images.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi, j'ajouterais que de toute façon, le physique, c'est ultra subjectif. Donc, en fait... Il y a des gens pour qui tu vas paraître extrêmement beau et d'autres pour qui ce ne sera pas ça. Et je pense que justement, et c'est même vrai aussi dans la vie, il y en a pour tout le monde. Donc, je ne sais pas si... Après, moi, je suis une femme. Donc, pour le coup, c'est encore autre chose dans le monde libertin et dans le monde en général. Mais je ne sais pas si le physique est la première chose. que moi je noterais. En fait, moi j'ai l'expérience des soirées et des clubs plutôt à Paris. Et il y a un truc, quand j'ai commencé, un des premiers trucs qui m'a choquée, ça a été les prix d'entrée pour les hommes seuls dans les clubs, dans les saunas, dans les soirées en général. Déjà qu'ils n'y aient pas accès tout le temps, même si je peux comprendre. Il y a plein de soirées que j'ai faites où je me suis dit que j'étais bien contente qu'il n'y ait pas forcément plus d'hommes dans la soirée et tout. Mais déjà, je trouve qu'il y a cette grosse différence d'expérience entre hommes et femmes. Et je trouve que même au final, dans la manière derrière d'aborder les gens, moi, tu vois, je vais rentrer en tant que femme seule dans un club, il ne va rien se passer. Ce serait une soirée comme une autre et voilà. et moi il y a eu parfois des fois où j'ai eu des interactions avec des gens où je sentais qu'il y avait quand même un côté de je vais quand même rentabiliser mon entrée parce que moi j'ai pris des clubs où à Paris tu payes 150 euros l'entrée quand t'es un homme seul voilà ça coûte cher donc il y a un peu ce côté et moi en tout cas j'ai pu le ressentir de maintenant j'ai payé donc il va falloir qu'il se passe quelque chose et je trouve que ça c'est Ça met une certaine lourdeur, en tout cas, dans les interactions. Je ne sais pas, je sais que toi, tu es dans le Sud et je ne connais pas forcément les prix et tout ça.

  • Speaker #1

    Les prix ne sont pas forcément les mêmes, parce que je pense qu'à 150 euros, effectivement, je ne sortirais pas souvent au club. C'est pour ça. Mais oui, effectivement, il y a... Pour moi, je considère que les gens, justement, qui cherchent, entre guillemets, à rentabiliser, c'est une question de capitalisme, mais un peu à rentabiliser, notamment, leur sortie en... club parce qu'ils ont payé tel tarif que c'est élevé. Pour moi, ce n'est pas être dans l'esprit libertin au final. C'est pour ça que je parlais de quoi tout à l'heure, ça en fait partie notamment. Parmi les points du libertinage, notamment, tu ne viens pas en club ou en soirée parce que tu as envie de que tu aies, tout simplement. C'est parce qu'effectivement, comme tu disais, les prix pour les zones de sol sont extrêmement élevés. C'est bien d'un côté parce que ça prenne la venue de moldus qui n'auraient pas leur place à cet endroit-là et de gens qui seraient extrêmement gênants. A l'inverse, les gens qui se disent « moi je peux, j'ai les moyens de pouvoir payer et je veux consommer » , il y en a malheureusement, il y en a encore beaucoup dans les clubs notamment, qui forcément, comme je disais, déambulent dans les couloirs à la recherche d'une croix facile sur les sauts. Parce qu'ils ont payé, ils ont payé un certain tarif, ils ont payé 5. cent, cent cinquante euros, que voilà il faut rentabiliser. Mais ouais, ça peut être ça peut être, mais après moi je trouve que, je vais pas dire que ça reste indispensable, mais ça reste important quand même de mettre des pieds levés et peut-être de faire un tri et de pouvoir justement amener des gens qui veulent vraiment être libératins à découvrir ce milieu-là. ils feront 50, 60 ou 90 fois, ils reviendront pour après.

  • Speaker #0

    Oui, je ne suis pas en train de remettre en cause le fait que les prix soient plus élevés, même si, comme je te disais, il y a eu des soirées où je me suis dit « Ah, je suis contente qu'il n'y ait pas tant d'hommes seuls que ça ! » Parce qu'en fait, c'est vrai que parfois, j'ai souvenir d'une de mes dernières sorties, ça fait quand même quelques temps que je n'ai pas été notamment au SONAR. Et je me souviens cette fois-là où je me suis dit, là, c'est oppressant parce qu'il y a une quantité d'hommes qui sont en demande où, tu vois, moi, je me sentais un peu oppressée et presque inhibée, tu vois. À ce moment-là, je vais pas me lancer parce que là, je saurais pas forcément gérer. Je vais être très sollicitée et forcément, c'est pas forcément simple, tu vois. Donc, c'est vrai que je comprends cette barrière à l'entrée qui permet aussi de sélectionner, entre guillemets, que des gens qui sont dans le bon esprit. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais après, je peux comprendre. Je peux comprendre que ce soit fatigant, effectivement, dans ce genre de cas-là, notamment, où il faut faire entrer, il faut dire, toi, non, je ne suis pas intéressé. Tu finis la soirée, t'es plus fatigué que ce que tu étais quand tu es arrivé, parce que t'as dû faire le gendarme un peu, et que t'as dû dire à certaines personnes des noms. Oui, oui, non, ça je le vois, je le vois souvent en club. C'est vrai qu'effectivement, quand on observe certaines femmes seules, c'est dingue. Ce sont des rôdeurs, quoi. Après, ils n'attendent qu'une chose, c'est dès que la personne bouffe, il faut que les hommes prennent le chemin, le même geste derrière. C'est une situation, effectivement, je pense, pas non seul. On parle des hommes seuls aujourd'hui, mais c'est vrai que être homme seul, effectivement, notamment dans les Ausha et le club libertin, ça peut vite devenir effrayant.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut être difficile. Mais du coup, là, on était sur… Tu as mentionné, tu as commencé à mentionner un petit peu les codes. Du coup, on va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. C'est quoi les grands codes, là ? Tu vois si… On va se mettre dans la peau. Je suis un homme seul et je veux me lancer dans ma première expérience. Qu'est-ce que je dois absolument savoir ?

  • Speaker #1

    Je pense déjà que c'est respectueux. Notamment, je parlais d'échanges tout à l'heure, beaucoup échanger avec les gens, parce que forcément, les envies, les désirs ne sont pas les mêmes d'une personne à une autre. Après, il faut beaucoup d'interactions et notamment savoir quelles sont les limites de chacun. Il y a ça aussi. Après, on ne rentre pas dans le milieu de l'hyperténage. Il faut faire tout et n'importe quoi, comme ça, et se dire, tiens, c'est un peu Disneyland, donc je m'autorise de tout. Et voilà, après, c'est un grand pas de l'attraction, de tout éternuer. Non, non, après, il faut de l'aspect, il faut du savoir-vivre, du savoir-être, et de l'élégance aussi. L'élégance, ça en fait partie. Je pense que c'est important, notamment, justement. de plaire. On ne rentre pas dans le milieu libertin, on ne rentre pas forcément dans le genre en arrivant en plaquettes, chaussettes, shorts et t-shirts ou marseilles. Je caricature un peu mais ça en fait partie l'élégance. On est là pour plaire à tout le monde, il n'y a pas que ça, que ce soit les femmes, les hommes ou seules. C'est important. Je pense que, comme je disais tout à l'heure, si on ne triche pas, si on est soi-même... Ça prend la différence. Si on commence à jouer un rôle, il y a des gens qui jouent des rôles, des femmes, des hommes, des couples, on le voit rapidement. Mais si on commence à jouer un rôle, c'est sûr et certain qu'au bout d'un moment, l'aventure se terminera parce que c'est un milieu où forcément le bouche à oreille parle, enfin le bouche à oreille est très présent. Dès qu'on rentre dans ce milieu-là, forcément, on va peut-être tomber sur des gens qu'on connaît, mais on va rencontrer des gens forcément qui connaissent d'autres personnes, qui divertissent aussi. Donc voilà, si jamais on ne respecte pas, si on n'est pas respectueux, si on n'a pas de savoir vivre, de savoir être, derrière c'est sûr et certain que l'expérience se terminera vite. Je pense que quand même, comme je disais, il ne faut pas jouer le personnage de si on est soi-même, il n'y a pas de raison de ne pas fonctionner. Il n'y a vraiment pas de raison, à moins de ressembler à Shrek, mais Shrek, en tout cas, il attirera certaines personnes. Après, j'exagère un peu en disant ça, mais oui, si on est soi-même, je pense que ça fait la différence.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment, moi, sur le physique, je pense que j'ai un point de vue un peu différent de toi parce que, pour le coup, moi, je sais que le physique n'est pas forcément la première chose qui va faire la différence, en fait. Ça va plutôt être quelqu'un, comme tu l'as dit, tu vois, quelqu'un qui va être élégant, quelqu'un qui va être assez gentleman, mais surtout respectueux ou, en fait, au final, moi, en tant que femme, moi, ce que je veux, c'est être en sécurité, tu vois. Donc, ça va plus être quelqu'un qui va véhiculer un peu ce côté de... On va s'amuser, mais on ne va pas se faire du mal plutôt que d'être juste quelqu'un qui a une belle plastique. Et je pense que ça, c'est hyper important aussi d'avoir en tête parce qu'en fait, c'est ça, on est là pour se faire du bien et ne pas se sentir en danger, peu importe qui on est d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu parles un peu de charisme ?

  • Speaker #0

    Non, même pas forcément, mais je parle surtout de respect. Tu l'as dit, d'être quelqu'un de respect. respectueux. Je pense que c'est le critère principal, c'est vraiment d'être quelqu'un qui est respectueux. Et en fait, le respect, tu le vois aussi dans la capacité à accueillir les non, ou les pas maintenant, ou tu vois aussi, juste d'avoir, et ça aussi, c'est quelque chose que tu as mentionné, mais tu vois, d'avoir quelqu'un qui va vraiment prendre le temps de discuter, en fait. De juste se dire, bon, bah, j'ai pas qu'un morceau de viande devant moi, et quand je dis ça, que ce soit un homme, une femme, peu importe, enfin, tu vois, mais juste être dans un... Je vais être dans l'échange de « tiens, j'ai une personne en face de moi, alors oui, cette personne me plaît plus ou moins physiquement, etc. et j'aimerais bien qu'il se passe des choses, ça c'est encore un plus, mais en fait, c'est déjà j'ai une personne en face de moi. » comment je vais interagir avec cette personne et voir si on va pouvoir avoir plus d'interactions, voire un rapport sexuel. Mais d'abord, c'est en fait, j'ai une personne en face de moi. Et ça, je trouve que c'est ça qui fait plus la différence pour moi que vraiment un physique.

  • Speaker #1

    Tu l'as parlé il y a quelques instants, la notion de consentement aussi. Comment tu penses en fonction de consentement ? Parce qu'il y a beaucoup d'hommes, et moi, je le remarque beaucoup, notamment lors de mes sorties en club. qui ont du mal à comprendre que le nom c'est un nom et qu'il ne faut pas toucher les personnes si elles n'en ont pas envie on ne touche pas les personnes juste parce qu'on trouve un postérieur attirant une paire de seins attirante, voilà c'est pas ça il ne faut pas procéder de cette façon là il y a beaucoup de gens, pour moi ce ne sont pas des libertins mais il y a beaucoup de gens en club qui sont des homosexuels qui font ça c'est à dire qui se font tout permis je parlais de part d'accent tout à l'heure mais c'est ça Ils se disent « wow, c'est magnifique, on a accès à des choses facilement » . Et dans certains moments, nos teams justement, ils se disent « tiens, ils nous permettent, je pense notamment à des lieux ouverts où les gens s'amusent, mais les gens qui permettent de poser des mains sans forcément ni avoir dit de bonjour ni merde et qui se permettent de faire ça gratuitement. Le consentement, c'est essentiel. Il ne faut pas, dans ce milieu-là, je parle en pleine, mais même en soirée privée, même si ça ne peut pas en soirée. ne pas forcer les gens à imposer une relation. Ça, ça peut être du viol.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou quand même parce qu'on se dit, ça ne nous viendrait tellement pas en tête dans la vie, en dehors des clubs, dans la vie normale, d'aller croiser quelqu'un et d'aller lui mettre une main aux fesses, d'aller toucher un sein, d'aller mettre une main sur un pénis. Je veux dire, c'est indécent. Et parce qu'on est dans un club et qu'il y a des échangers, qu'il y a du sexe, c'est une chose, mais ça ne veut pas forcément dire que les gens sont là pour soi. En fait, il y a des gens qui viennent et qui s'amusent, mais ils s'amusent entre eux et ils n'ont peut-être pas envie de s'amuser avec toi. Et c'est cette notion-là qui est, en effet, tu as raison de le mentionner, qui est hyper, hyper importante. C'est que oui, en fait, tout le monde est là pour s'amuser, mais pas forcément tout le monde ensemble.

  • Speaker #1

    Je parlais de codes, notamment, et là, de gens qui veulent s'amuser ensemble. Notamment, je trouve que pour venir sur ce point-là, les codes du libertinage, tu les apprends aussi, en fait, quand tu sors dans le milieu, notamment en club, en sauna, quand il y a les échanges de regards, quand il y a des choses de ce type-là. Tu vois, notamment, il y a ces codes-là aussi. Il y a des codes que tu apprends, notamment, quand tu fréquentes ces endroits-là. C'est vrai que... tu ne les as pas forcément quand tu débutes. Et après, tu découvres les regards, les petits mots notamment, les petites attentions. À ce moment-là, c'est vrai que ça se comprend petit à petit. C'est vrai qu'au départ, tu ne peux pas le savoir. Mais si jamais on rentre dans un club, dans un sauna ou autre, on les décode au fur et à mesure. C'est vrai que ça aussi, après, il faut se donner du temps. le libertinage c'est surtout une question de temps c'est pas quelque chose qui se découvre en un mois c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure toutes les composantes du libertinage ça se découvre au fur et à mesure c'est

  • Speaker #0

    marrant que tu parles du regard parce que moi j'ai une anecdote assez drôle là-dessus ma première sortie en club on m'avait dit oui tout se passe dans le regard et en fait j'avais tellement peur ... d'envoyer des mauvais signaux, d'attirer des gens à moi sans le savoir et tout, que je n'osais pas regarder les gens dans les yeux, je baissais les yeux tout le temps, je regardais mes pieds et tout, je me disais non, non, je ne veux pas, je ne veux absolument pas envoyer des mauvais signaux aux personnes parce qu'après je ne saurais pas gérer et tout. Et en fait, une des premières choses que j'ai apprises, c'est que le nom était vraiment bien respecté. Globalement, on parle des gens qui dépassent les limites et tout ça, bien sûr, ça peut arriver, mais globalement, moi, c'est quand même des lieux dans lesquels je me sens... Très, très safe. Les gens sont quand même plutôt aux petits soins. Mais c'est vrai que c'est marrant. C'est sur les jeux de regard où tu apprends, tu apprends, tu apprends que vraiment, ça passe beaucoup par là. Alors,

  • Speaker #1

    imagine ceux qui sont mieux que moi. Je garde toujours les lunettes quand je sors, notamment. Après, dans les jacuzzi, je suis toujours en train de les nettoyer parce qu'il y a de la pluie et tout. Mais oui, après, il y en a certains qui ne les gardent pas. Après, j'en discutais l'autre soir avec une couple. Et donc, je crois que c'est... C'était elle qui me disait qu'elle n'avait pas ses lunettes et qu'elle ne faisait pas le distinguo. Je le regardais sur le coup, ça ne fonctionne pas. Ça peut être aussi en défaveur de certaines personnes. Mais oui, c'est des lieux bien plus safe. les discothèques classiques, les bars en mer, c'est un acte que je n'irais pas jusqu'à recommander à un club libertin pour tout le monde. Mais bon, après, vous me direz certainement que tous les anciens qui auraient été là dans des lieux de sortie classiques.

  • Speaker #0

    On parlait des refus. Toi, comment tu as appris à gérer justement le fait qu'on te dise non, tu vois, le pas, le prendre pour soi ? Et je te pose aussi cette question parce que... J'ai fait l'épisode la semaine dernière, c'était aussi où je racontais un peu des expériences où ça a été difficile pour moi de dire non parce que j'avais un peu peur de vexer. Tu vois, je me disais, comment va le prendre la personne, etc. Ce n'est pas forcément facile. Donc, c'est vraiment quelque chose qui va aider autant les hommes pour apprendre à se dire, comment je peux faire, mais aussi toutes les autres personnes qui doivent dire non et qui ne sont pas forcément à l'aise.

  • Speaker #1

    Comme on dit dans le Sud-Ouest, tu bougonnes un peu. tu râles, c'est l'équivalent de râler en fait, tu râles un peu mais moi je me suis posé, enfin les premières fois où ça m'est arrivé, je me suis posé pas mal de questions, parce que de nature on me posait déjà pas mal de questions, pour pas mal de choses, et à me dire donc est-ce que c'était moi, est-ce que c'était mon attitude, est-ce que c'était mon physique, est-ce qu'il y avait quelque chose qui me clochait, et en fait avec l'âge, t'apprends à prendre du recul sur les refus et à mieux les apprendre et de croire. c'est le contexte, tu n'es pas désiré, c'est la situation, c'est pas le moment. Après voilà comme je disais tout à l'heure, on n'est pas tous des bouddhisteurs, on n'est pas tous des bibliothèques donc forcément on n'est pas forcément tout le monde, on n'a pas forcément l'âge qui fait à tout le monde, parce qu'il y en a certains qui cherchent des personnes plus âgées, d'autres plus jeunes. Après c'est un tout, c'est un tout les refus, il faut savoir bien les gérer, je pense que déjà si on sait accepter un refus... Il n'y aura pas de soucis pour faire sa propre expérience dans le milieu libertin. Le refus, ça en fait partie de toute façon, et il ne faut pas se leurrer. Tout le monde ne couche pas avec tout le monde, sinon ce serait magnifique. Si tout le monde couche avec tout le monde, c'est bon, moi je signe et je continue, mais je n'ai pas forcément envie de coucher avec tout le monde. Tout le monde n'a pas forcément envie de coucher avec moi, et heureusement. Il faut savoir justement gérer comme n'importe quelle situation. Un refus, ça ne veut pas forcément dire qu'on n'est pas loin de bien. qu'on attire pas moins une personne, c'est pas la personne ou les personnes avec qui vous souhaitez coquiner, c'est pas autrement, peut-être que je sais pas, dans un autre moment on recroisera ces personnes, ce sera différent, il y a des gens qui coquinent ensemble, je le vois notamment en discutant avec d'autres personnes, mais qui coquinent au final après les histoires. vu 2, 3, 4, 5 fois où il s'est forcément avoir rien fait qui voilà après s'amusent ensemble le refus ça s'appréhende comme n'importe quelle situation il ne faut pas non plus se mettre en rogne et se dire et rentrer et le pire c'est ça c'est surtout s'énerver contre les personnes c'est complètement absurde un refus c'est un refus et voilà c'est comme le consentement quand on dit non c'est non il faut penser à autre chose Si tu ressasses ça pendant un moment, tu t'es dit que le monde est nul, que tout est nul, que la liberté est nulle. Et non, il ne faut pas faire un refus, c'est un refus.

  • Speaker #0

    Oui, je pense aussi que ta capacité à accepter un refus sera ta force derrière pour pouvoir être accepté dans une autre situation. Parce que du coup, si tu acceptes bien les refus, ça veut dire que tu es quelqu'un qui est globalement safe. et donc quelqu'un avec qui on peut avoir confiance. Là je parle vraiment de ma position de femme. Je me dis, si je vois quelqu'un à qui on vient de dire non, et qui dit bon bah ok, et qui s'en va juste sans rien, je vais me dire, ah ça c'est cool, ça va être quelque chose qui va me permettre de me dire, ah lui ça peut être intéressant, tu vois, de juste parce que... derrière je vais extrapoler que ah bah tiens c'est une personne qui sait accepter le non donc ça veut dire que si je vais interagir avec lui et que je me sens pas bien je vais pas être mal à l'aise etc donc ça va plus me donner envie d'aller vers cette personne que quelqu'un que je vais voir un peu râler et tout ça je me dis oh là là non je vais pas je vais pas tenter parce que six mois derrière je dois aussi lui dire non ça va être compliqué quoi malheureusement il y en a dans ce milieu là,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'hommes seuls qui ne comprennent pas quand on leur dit non une première fois, non une deuxième fois et tout la suite troisième on est obligé de hausser le ton pour dire que c'est non. Il y en a certains, ils partent en ralent. Je sais que moi il m'arrive des situations parfois dans le club quand je copine avec des coupes ou autre. Monsieur est obligé de hausser le ton quand il ne souhaite pas une personne supplémentaire et un homme seul supplémentaire. Il y en a certains, ils ont du mal à comprendre. On peut être observateur, on peut être voyeur, mon chéri, dans cette position-là, je l'assume totalement. Mais après, quand on dit ne pas toucher comme on disait tout à l'heure, on ne touche pas, c'est un refus, rien d'après. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes, j'ai du mal à comprendre que certaines personnes n'acceptent pas le refus. Moi, c'est quelque chose, ça fait partie, même au-delà du libertinage, quand on te refuse quelque chose dans la vie, on te le refuse après. On ne reviendra jamais sur un refus, ou alors vraiment une situation qui est totalement une lueuse, comme il y a un refus, c'est un refus, et tu acceptes que ce soit dans la vie réelle ou dans le libertinage. C'est la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est intéressant que tu dises ça, parce que je trouve que dans la vie réelle, on a quand même beaucoup de moments où on nous apprend à ne pas s'arrêter à un refus. Tu vois, moi, je suis entrepreneur. Un des premiers trucs qu'on m'a dit, c'est tu vas essayer. Il y a des gens qui vont dire non. Si ce n'est pas par la porte, essaie de rentrer par la fenêtre. Si ce n'est pas par la fenêtre, essaie de passer par la cave, etc. Tu vois, tu as vraiment ce truc où on te dit un non aujourd'hui, ça peut être un oui demain. Il ne faut pas lâcher l'affaire. Tu as plein de domaines de vie où on dit il ne faut pas s'arrêter au premier non. Tu vois, et pour moi, c'est là où on manque d'éducation sexuelle. Ça peut être vrai dans plein d'aspects de la vie, de la persévérance, de ne pas s'arrêter à un nom, etc. Dans le sexe, si c'est non, c'est terminé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Après, ça dépend des caractères des personnes. Moi, c'est quelqu'un qui n'y suit pas dans le côté insistant. Après aussi, le caractère joue énormément. Après, moi, quand on est non, c'est non. Effectivement, comme tu le dis, dans certaines situations de la vie quotidienne, c'est sur un certain niveau. contourner tu peux passer autrement mais sur le plan sexuel c'est pas la même chose que la vie quotidienne c'est un pan particulier et justement c'est pas parce qu'on te dit de forcer dans d'autres situations que là il faut forcer c'est totalement différent c'est du domaine de l'intime le domaine de l'intime ça n'a rien à voir avec d'autres domaines comme le domaine économique l'entreprenariat ou autre c'est pas la même chose et c'est vrai que peut-être il y a des gens effectivement qui ne l'entendent pas de cette façon là et qui se disent

  • Speaker #0

    après ça va le faire après si on me dit non une première fois peut-être que la deuxième fois ça va le faire ouais et puis t'as plein de trucs tu sais d'espèces de pseudo coach ou des choses comme ça qui te disent oui mais les femmes elles disent non mais en fait elles disent non parce qu'elles ont envie de dire oui mais parce qu'elles veulent que tu travailles plus pour et ben tu vois on a quand même grandi on a grandi un peu là-dedans que la femme elle dit non mais en fait c'est un peu un oui tu vois c'est c'est faut un peu aller forcer, un peu aller chercher pour que derrière elles disent oui et qu'elles finissent par céder. Tu vois, t'as beaucoup ça. Et c'est là pour moi où je vois qu'on manque d'éducation sexuelle parce que dans le sexe en tout cas céder c'est pas consentir et voilà. Et au final tu te retrouves pas... ouais tu te retrouves forcée et c'est pas du consentement quoi.

  • Speaker #1

    Non mais il y a beaucoup de choses à faire sur le plan sexuel et l'éducation sexuelle. En France, dans le monde en général, mais en France, on a eu une sacrée retard. C'est dramatique parfois. Il y a des situations, je n'ai même pas envie d'en parler tellement. Ça m'offuse.

  • Speaker #0

    Bon, alors on va parler de choses un peu plus heureuses. Du coup, ça ne fait qu'un an que tu es dans le milieu libertin. Donc, je suis sûre que tu as plein de petites anecdotes et des super souvenirs. Donc, si tu devais nous donner un de tes meilleurs souvenirs, vraiment une expérience qui t'a marqué de ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu aurais envie de nous partager ?

  • Speaker #1

    Comme tu disais, effectivement, en 15 années de divertissement, je n'ai jamais vécu des moments. J'ai vécu des bons moments, notamment des soirées dans le chalet, dans les Pyrénées, avec mon couple qui organisait des soirées avec plusieurs personnes. Il y a un couple aussi que je fréquente depuis. trois ans maintenant, qui organisent des soirées du côté du Cap d'Ague. Je vais fréquemment les voir. Après, c'est très bien ces soirées-là. Je me régale à chaque fois. Si je devais garder un seul souvenir, ça fait partie du vertinage. C'est un couple que j'ai rencontré via une application. Ce n'était pas Wild. Je ne sais plus quel site c'était. Grosso modo, j'ai beaucoup discuté avec le mari. chercher à jouer avec sa femme, mais dans un cadre particulier. Donc, il pouvait se rencontrer dans une zone industrielle, en pleine nuit. C'était à côté de Toulouse. Et donc, au Sondo, il fallait qu'on joue en fait sur un matelas qui était installé en fait sur un parking d'une entreprise, mais dans un endroit où personne ne passait jamais le soir. Donc, on a discuté pendant un moment et tout, et arrive le soir même. Donc, le soir même, on est dans cette zone industrielle, parce que les zones industrielles, ce n'est pas forcément très joli et très accueillant. Je vais à l'arrière de cette entreprise-là, donc déjà à la pénambre et tout. Et donc, eux arrivent avec un espèce de petit fourgon, notamment. Donc, lui commence à sortir un matelas et elle commence à se débétir, elle commence à se débétir, à se mettre sur le matelas. Avec la route qui n'était pas très loin, la route, elle devait être à combien ? Elle devait être, je pense, à 5-6 mètres. Donc, on était à portée de lui, on était à portée de lui, notamment. De possibles automobilistes qui partent. Et donc on s'est amusé là, notamment sur un matelas, sur le parking d'une entreprise, je ne sais plus quoi, dans une zone industrielle. Bon après, c'était très bien, Madame était à mon bout et tout, mais quand j'y repense, c'est un exemple que je te donne, pour te dire notamment le genre de situation qu'on peut vivre, que je peux vivre moi en fait personnellement, dans le milieu libertin, c'est qu'on peut se confronter, notamment on a des situations classiques en club, dans le sauna libertin. être invité à des soirées privées, que ce soit chez moi, chez les autres, au Cap ou autre, ou être confronté à des situations comme ça, notamment en extérieur, où tu rencontres des personnes qui sont comme ça, dans du monde industriel. Qu'est-ce que j'ai eu comme situation ? J'ai eu des trucs sur une aire de repos, à la plage, des trucs comme ça. En fait, cet exemple, ça montre notamment toutes les situations auxquelles on peut être confronté. confronté et pas négativement quand je dis confronté c'est positivement c'est que on peut peut être amené à vivre des expériences libertines qui sont totalement ouais étonnante exceptionnelle c'est vrai que parfois moi alors j'ai pas forcément de tabou sur le fait de dire que je suis libertin je ne vais pas dire mes parents mais mes amis et proches le savent et tout Et parfois quand je leur raconte notamment les situations que je vis, tout simplement dans le cas du libertinage, ils me disent « mais putain, t'as pas des trucs ? » Ils me disent « tu pourrais écrire un roman » . Ah ouais ? Je dis « ouais, mais bon, très bien, c'est… » Pas forcément, mais c'est vrai qu'en y repensant, effectivement, il y a des moments, dans le libertinage, où quand les choses se passent bien, il y a des situations, ça reste du nomin de l'exceptionnel. Et là, notamment, c'est un exemple. J'étais dans une zone industrielle, perdu au milieu d'une part avec un couple avec qui tu joues sur ma classe, sur un parking. Quand je repense, je me dis sans déconner, il y aurait eu des gendarmes qui seraient passés à proximité. Je me voyais mal dire à quelqu'un, viens me récupérer. Je suis en garde à vie à la gendarmerie de ma chaîne parce que je me suis fait pesquer à tel endroit. J'étais en train de me miser avec mon couple. Ouais, parfois j'y pensais quand je suis confronté à des situations comme ça, je me dis « waouh » , je me dis « comment ça pourrait se passer si j'arrête avec force de l'ordre qui arrive là ? » Tu expliques les choses comment ?

  • Speaker #0

    Justement, tes amis qui veulent que tu écrives un livre et tout, c'est eux que tu devrais appeler dans ces situations-là.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je ne sais pas après en tant que femme seule ce que tu en penses, mais en tant que femme seule, tu peux être souvent confronté, tu peux souvent vivre des situations de cette sorte-là.

  • Speaker #0

    Alors oui, il y a plein de plans qui te sont proposés et tout. Après, je t'avoue, quand tu es en femme seule, il y a quand même des choses sur lesquelles je ne dirais pas rencontrer deux hommes sur une zone industrielle, enfin même un, peu importe, sur une zone industrielle comme ça, parce qu'il y a toujours cet aspect de sécurité qui revient. qui fait que je vais prendre des précautions. Alors moi aussi, mes copines, elles sont hyper admiratives et j'ai un million d'histoires. Moi aussi, elles aimeraient bien que j'écrive un livre et donc j'ai un podcast. Mais oui, moi aussi, bien sûr, j'ai plein de situations, d'invitations, de trucs que normalement tu ne vis pas. Enfin, que normalement tu ne vis pas. En fait, on s'interdit de vivre, quelque part. C'est surtout ça.

  • Speaker #1

    C'est surtout ça. En plus, pour une femme seule, oui, c'est le genre de situation. Je le vois notamment en fait revenir sur WIPE, parce que WIPE, c'est une application, mais il y a des fois des lives, des vidéos, notamment en direct, de personnes et de femmes seules dans des endroits, je te dis. Il faut vraiment avoir, être vraiment en confiance pour se dire qu'il ne va rien se passer. par rapport à des situations qu'elle propose. Il y a des gens, mais on ne sait pas, il y a des gens qui peuvent péter un plan, commettre des réparables. Voilà quoi, je ne vais pas exagérer non plus, il ne faut pas se dire que tout est noir, tout n'est pas vrai non plus, mais c'est vrai qu'il y a des moments où on se dit mais comment elles sont si sûres d'elle ?

  • Speaker #0

    Alors après, c'est des trucs que tu peux faire, mais tu le fais avec des partenaires que tu connais peut-être déjà. Tu vois, tu prends d'autres précautions. Il y a une époque de ma vie où mes copines, elles avaient l'habitude de recevoir les photos de carte d'identité des mecs que je voyais parce que je leur disais « Ok, vous voulez qu'on se voit, pas de souci, mais t'envoie ta carte d'identité. » Et donc mes copines, je leur disais « Bon, je vais à tel endroit, je travaille avec telle personne et tout. » Enfin, tu prends des petites précautions. Mais en effet, la sécurité... C'est vrai que moi, en tout cas, je trouve que dans mes expériences, même si je me suis bien assagie, j'ai vieilli. J'ai moins de temps. Mais oui, la sécurité a toujours été au cœur de mes préoccupations. Ça a toujours été mon critère number one, tu vois, avant de me lancer dans quoi que ce soit, c'est est-ce que je vais être safe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien, mais je pense qu'il faut être reconnaissant de toute façon. En tant qu'homme soft, c'est vrai qu'on vous crée. pas tellement mais il y a des situations parfois qui nous amènent à réfléchir. Moi j'étais confronté à des situations où je me suis dit mais où est-ce que j'ai atterri ? C'est pas assez long mais pour te raconter une anecdote, on parle du plus beau souvenir libertin mais moi j'étais confronté notamment à un coup qui m'a tendu un guet-apens à la suite d'une discussion, à l'époque c'était pas Whitechapel, c'était pas si libertine, ça remonte, ça doit avoir 10 ans à peu près, qui m'a tendu un guet-apens sur... Le parc est encore un parking mais de supermarché pareil. Au final, ils étaient venus à deux couples carrément. Ils étaient venus avec un couple d'amis aussi qui était libertin. Soit disant qu'on avait changé. Je pensais que je les avais rencontrés quelques mois avant. Et donc en fait, ce n'était pas eux. Et le mec du couple en question qui voulait me rencontrer là, avant de me menacer, plutôt que de me dire « Ah mais non, ce n'était pas nous » . Il est parti dans un délire et m'a fait croire que c'était eux. Donc, il y a des gens qui sont vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dangereux. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, mais c'est pour ça que j'insiste beaucoup sur l'aspect sécurité. Enfin, voilà, il faut, et peu importe qui on est, un homme, une femme, un couple et tout. Voilà, c'est mettre en place des choses pour faire attention à soi, en tout cas. Et dans les scénarios un peu farfelus comme ça, moi, je sais que je ne fais pas avec n'importe qui. Je fais avec des gens que je connais ou des choses comme ça. En fait, c'est aussi... Encore une fois, je pense qu'on a assez d'une vie pour tester tout plein de trucs. Donc, il ne faut pas forcément se précipiter. C'est important. C'est clair. Il te reste encore... D'ailleurs, je ne sais pas si ça faisait partie de tes fantasmes avant d'arriver dans le milieu du libertinage, mais du coup... En ayant été dans ce milieu, et là tu viens de nous donner déjà deux, trois détails qui nous montrent à quel point tu as pu expériencer des choses. Donc, est-ce qu'il te reste encore des fantasmes aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il me reste des fantasmes ? Je n'ai plus des fantasmes de... Ouais, des lieux, des lieux, autre chose en termes de pratique. Je ne veux pas dire que j'ai tout essayé, mais je ne suis pas très loin d'avoir essayé énormément de choses. je n'ai pas de bisexualité, je le suis, donc après je pratique avec des hommes, donc ça m'arrive fréquemment de rencontrer des couples bi aussi. En termes de pratique, le BDSM c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Côté soupe, à la rigueur, pourquoi pas. Après, quand ça commence à être un petit peu plus hard, ouais, c'est quelque chose qui m'attire un peu moins. J'en ai déjà vu en pratique lors des soirées auxquelles je participe. Après, il y a des choses... que je leur servais tout. Mais oui, c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Après, les fantasmes, ce sont plus les fantasmes de lieux, de situations auxquels je pourrais me confronter. C'est plus ça, en fait. Je ne vais pas dire que j'ai tout pratiqué non plus, mais voilà. C'est plus ça actuellement qui nous retrouve.

  • Speaker #0

    C'est bien aussi d'aborder cette question parce que c'est vrai qu'on a l'impression, tu sais, que quand on ouvre le champ des possibles et qu'on commence à aller explorer, etc., il y a un moment où on arrive à une espèce de... Il n'y a plus rien quand on est arrivé au bout du chemin et au final il n'y a plus vraiment de choses irréelles, de fantasmes, etc. Et c'est bien de voir que même dans une folle exploration, on va dire, il reste toujours des choses qui nous excitent et ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais heureusement, parce que sinon, après, ce serait triste que, arrivé à 40 ans, on n'ait plus de fantasmes. Mère de la vie, elle ne s'arrête pas à 40 ans.

  • Speaker #0

    J'espère que ça s'arrête pas à 40 ans. On va arriver au bout. Donc, avant qu'on termine, je me disais, est-ce que là, si tu avais un message à passer, tu vois, il y a des hommes là qui nous écoutent et qui se disent moi, j'aimerais bien me lancer. Voilà. Si tu avais un petit message, je ne sais pas, d'encouragement, de conseils à leur donner, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais déjà de bien se renseigner parce que malheureusement, c'est le mal de l'époque, si je puis dire. Mais les gens ne se renseignent pas beaucoup, en fait. Les gens attendent qu'on leur donne l'information, mais ils ne vont pas la chercher. Donc, si vous voulez découvrir des milieux libertins, renseignez-vous notamment, savoir comment ça fonctionne. Après, vous allez retrouver énormément de choses, beaucoup d'éléments qui vous donneront des pistes pour savoir comment découvrir ce milieu-là. Après, comme on en parlait tout à l'heure, c'est être soi-même, être respectueux. Après, si on est timide ou réservé, ne pas hésiter. faire le premier pas notamment je sais que moi j'en discute avec quelques personnes sur Wai notamment des hommes seuls qui ont peur d'aller en club ou en sauna tout seuls genre mais vous n'allez pas vous faire manger quand vous allez rentrer il n'y a pas un loup-garou qui va vous dévorer non après voilà être soi-même et même si on est réservé ou timide observer notamment voir comment ça se passe voilà prendre le temps c'est des choses qui me semblent indispensables mais surtout ne pas se précipiter ne pas se dire tiens je vais rentrer dans le milieu du libertinage et dès ma première sortie dans le milieu du libertinage je vais faire un gangbang. Qui a fait un gangbang lors de sa première sortie dans le milieu libertin ? Personne, ça se passe pas comme ça. C'est bien de fantasmer certaines choses mais voilà après il faut savoir prendre le temps, savoir où est-ce qu'on va, savoir ce que l'on veut notamment, être respectueux et être soi-même. Après c'est en soi-même. un peu de conversation et qu'on s'est dit bonjour, ça va et ça fera la différence. Je pense que ce sera un long cheminement dans ce milieu-là pour vous et je vous le souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, je trouve ça hyper bien ce que tu dis et j'ai presque aussi envie de rajouter parce que là, c'est une question qu'on m'a posée cette semaine sur Instagram sur le site d'un homme qui... qu'elle allait vivre ses premières expériences, qu'elle allait sortir pour la première fois. Et qu'il me disait, est-ce que ça ne sera pas trop bizarre si je lui dis que je n'ai pas forcément envie de pratiquer des pénétrations ? Et je me suis dit, c'est fou qu'on discute de ça, mais en fait, tu as le droit. Même si vous êtes un homme, vous avez le droit de rentrer dans un club, dans un sauna, etc. de ne rien faire, de juste regarder, observer et rentrer chez vous. Il n'y a pas une obligation de « bonjour, vous êtes rentré, vous avez un pénis, maintenant il va falloir l'utiliser » . Non, en fait, c'est vrai pour tout le monde, pour tout le monde, qu'on soit un couple, une femme, un homme, peu importe ce qu'on a dans nos culottes, on a tout à fait le droit de ne rien faire, ou de faire, ou de faire qu'à moitié. C'est vrai pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Il pensait du coup qu'il fallait absolument quoi soumettre si jamais il...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, je pense qu'en fait, il avait plutôt envie de préliminaire, il avait plutôt envie de sexe oral, tu vois, ce genre de choses, et pas forcément de, comme tu dis, d'aller faire un gangbang, quoi. Mais ouais, mais non.

  • Speaker #1

    Non, mais après, si cette personne-là, il change avec d'autres personnes, justement, elle sera amenée à expliquer sa situation, ce qu'elle souhaite, ce qu'elle a comme envie. Et après normalement, si on est sur des personnes normalement constituées qui sont en liberté, en théorie, ça ne relève pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi ça me fait juste penser que le consentement c'est pour tout le monde. Et donc aussi pour vous. En tout cas, merci beaucoup Jérémy, merci beaucoup pour ta générosité, pour avoir répondu à mes questions, d'avoir papoté avec moi, ça me fait très plaisir. J'ai passé un super moment.

  • Speaker #1

    Également.

  • Speaker #0

    Si les gens veulent en découvrir plus sur toi, où est-ce que je les renvoie ? Alors, si les gens veulent en découvrir plus sur moi ou même s'ils veulent échanger un peu, après, il n'y a pas de souci. Donc, via la page Instagram de Vinavid Bertine. Donc, il y a toujours les podcasts de Vinavid Bertine sur Spotify et Deezer. Et après, s'ils sont déjà inscrits sur Wild, ils peuvent m'envoyer un petit message à petitange81.

  • Speaker #1

    Attends, tu m'as dit petit... Tu sais quoi ? Tu m'enverras et puis je mettrai tout ça dans la description de l'épisode, comme ça, si les gens veulent... veulent te contacter, ils sauront où aller.

  • Speaker #0

    Pas de souci.

  • Speaker #1

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. Merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Mais de rien.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

Description

Dans cet épisode je reçois, Jeremy aka Petit ange qui est l’hôte du podcast vis ma vie libertine. Il s’est confié au micro sur sa vie libertine, ses débuts et il nous donne ses meilleurs conseils sur comment évoluer dans ce monde quand on est un homme seul.


Bonne écoute !


Tu peux retrouver Jérémy sur son podcast disponible sur Spotify et Deezer : Vis ma vie libertine

Pour le suivre sur Instagram @vismavielibertine

Enfin pour le contacter via Wyylde : PetitAnge8181


Ta pause sexy a maintenant sa propre page sur les réseaux

Instagram : @tapausesexy

Tiktok : @tapausesexy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Ta Pause Sexy. Avant de démarrer, je te rappelle que t'abonner à ce podcast sur la plateforme de ton choix, mettre 5 étoiles et même mettre un commentaire sur Apple Podcasts sont les meilleurs moyens de me soutenir pour que je puisse continuer de te proposer des épisodes de plus grande qualité. Et c'est grâce à la qualité des épisodes que dans cette nouvelle saison nous allons recevoir des invités. C'est pourquoi, ultra important que tu continues de faire voyager ce podcast. pour que tout le monde puisse enfin l'écouter. Il est temps que l'on crée un monde où on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse profiter de cette nouvelle saison et de ce nouvel épisode. Dans cette pause aujourd'hui, nous allons parler libertinage. Et oui, on va ! encore parlé de ce sujet mais je pense qu'il y a tellement de choses à dire qu'on va faire encore et encore et encore des épisodes. Bon, avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir c'est de t'abonner, de mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Tu peux bien sûr t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les autres plateformes de ton choix. C'est grâce à ces actions simples que je vais pouvoir continuer de proposer des épisodes de qualité et aussi recevoir des invités de qualité. Mon invité du jour est un homme Et il nous ouvre les portes de son univers. Donc, il est libertin. Il se décrit comme aromantique. On va tout savoir. Il va nous parler de comment il est rentré dans ce monde du libertinage, monde dans lequel il pratique en tant qu'homme seul. Enfin, il va nous en dire plus. Mais en tout cas, moi, j'aimerais bien avoir sa vision d'homme seul. J'ai fait pas mal d'épisodes où on parlait d'une vision de femme seule, où moi, je vous parlais un peu de mes expériences et de ce que j'ai vécu. Donc là, on va avoir le pendant. Je suis ravie. vraiment très très heureuse de recevoir Jérémy. Il a aussi un podcast qui s'appelle « Vie ma vie libertine » , donc vous pouvez le retrouver aussi sur toutes les plateformes. Et je lui souhaite la bienvenue. Salut Jérémy !

  • Speaker #1

    Salut à toi !

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Très très bien. Écoute, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec nous. Bienvenue sur « Ta pose sexy » . « Ta pose sexy » , c'est un podcast où on parle de sexualité dans son ensemble. Comme je le disais en introduction, on a fait pas mal d'épisodes sur le libertinage, mais parce que moi c'est un sujet que j'adore, et je sais qu'en plus, dès qu'on fait un podcast sur ce sujet, j'ai beaucoup de retours, il y a beaucoup de gens qui s'interrogent, c'est un peu ouvrir les portes d'un monde qui est ultra mystérieux. Donc je suis ravie d'aborder encore ce sujet avec toi, et notamment parce que toi tu as une expérience en tant qu'homme seul, donc j'espère que tu vas nous en parler en long, en large et en travers. Mais avant ça, je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Jérémy, alias Petit Ange, pour certaines qui me connaissent via les réseaux sociaux spécialisés dans le libertinage. J'ai 40 ans depuis quelques mois et je libertine depuis le début des années 2010. Ça commence à faire un petit moment maintenant.

  • Speaker #0

    Ça commence à faire ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai découvert ce milieu petit à petit depuis une quinzaine d'années tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça fait 15 ans que tu évolues dans ce milieu, mais du coup, comment est-ce que tu l'as découvert ?

  • Speaker #1

    Comment j'ai découvert ce milieu-là ? J'étais plus ou moins toujours, je pense, intéressé notamment par des choses transgressives, mais par justement ce qui pouvait changer l'unosexualité classique, les gros sourd-gourbe, et en fait, il y a l'époque, et puisque ça remonte maintenant, et dans les années 2000, les moyens... les informations, notamment des renseignements sur ce milieu-là, n'étaient pas tout à fait les mêmes. Il y avait Internet, certes, mais ce n'était pas aussi structuré qu'on peut le connaître actuellement. Et donc, en fait, j'ai mis en recherche petit à petit sur Internet, savoir justement comment on pouvait découvrir ce milieu-là, quels étaient peut-être les endroits justement à côtoyer pour pratiquer du vertinage, et quels étaient les fameux codables, en partie de là. En fait, j'ai commencé basiquement sur des rencontres classiques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Certains couples cherchaient notamment des hommes seuls. Et de là, j'ai découvert petit à petit des sites spécialisés dans le divertinage. Et c'est là que j'ai eu le plaisir de me tenir en compte.

  • Speaker #0

    Hé, trop bien. Ben, dis donc, quel parcours. Merci beaucoup déjà de partager ça avec nous. T'as un podcast, toi, où tu partages aussi ta vie libertine et voilà, comment ça se passe, etc. Et donc, j'ai écouté et je suis tombée sur un terme que je ne connaissais pas. qui disait que tu es aromantique. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Sacré terme, effectivement. C'est vrai que c'est une notion, un terme qui n'est pas forcément très connu du grand public. Oui. Quand j'en discutais notamment avec des amis qui ont fait mon âge, c'est vrai que l'aromantisme, pour expliquer très simplement en fait ce que c'est comme notion, c'est le fait notamment de ne pas ressentir de sentiments amoureux en fait. Pour expliquer très simplement, il faut voir notamment l'approche... qu'on les offre aux personnes que j'ai au cours de moi, je n'ai pas forcément cette volonté de créer des relations sentimentales, des relations amoureuses. Ce n'est pas une volonté en fait, parce que je dis ça, mais ce n'est pas une volonté, c'est que je n'ai pas forcément les éléments intérieurement, notamment pour avoir envie justement de me dire tiens, j'aime bien cette personne, ce serait bien qu'on se mette en couple, qu'on vive une histoire ensemble. Et tout y cointille et c'est vrai que ces codes là forcément moi je ne les ai pas et je me suis rendu compte que je n'étais pas forcément la seule personne à être dans ce cas là, si on peut dire en cas c'est le bon terme, mais justement à être romantique. C'est vrai qu'il y a cette pression sociale notamment de se dire oui mais si tu ne trouves pas c'est que tu ne cherches pas les bonnes personnes, c'est que tu ne fais pas les bonnes rencontres, c'est que tu libertines et que forcément vu que tu libertines tu n'as pas la possibilité. de créer de relations sentimentales mais ce n'est pas ça c'est pas ça pour moi en fait je sais pas comment l'expliquer plus profondément mais c'est un ressenti que j'ai à l'intérieur de moi qui fait que je n'arrive pas à créer à passer ce cap là que beaucoup de gens arrivent à passer facilement voilà c'est une maladie c'est pas un désagrément mais voilà ça fait partie de ma personnalité donc c'est vrai que c'est peut-être difficile à comprendre et je me rends compte que notamment lorsqu'on discute avec des personnes qui ont mon âge, c'est vrai que les gens qui ont 40 ans, 35-40 ans, ont peut-être du mal à comprendre cette notion-là, et elle est peut-être plus facilement perçue notamment pour les jeunes générations.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie des choses qui se développent aujourd'hui, de lever le voile un peu sur toutes ces manières de vivre nos vies, du coup de vivre nos vies sentimentales, parce que c'est aussi une manière que tu as de vivre ta vie sentimentale. C'est vrai que dans les plus jeunes générations, étant donné qu'on re-questionne un peu plus, enfin je dis on alors que je ne suis pas du tout de cette génération-là, je me sens tellement... Je refuse de vieillir dans l'histoire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu te considères bien comme toi.

  • Speaker #0

    Ouais, je me sens encore beaucoup plus jeune que je ne le suis vraiment. C'est assez épargnant, mais ce n'est pas grave. Mais en tout cas, c'est vrai qu'il y a beaucoup de déconstructions qui sont faites autour des... des relations amoureuses et des relations aussi sexuelles. Et du coup, c'est sûr qu'auprès des plus jeunes générations, ton discours va faire beaucoup plus sens que, c'est vrai que dans notre génération, parce que je n'ai pas 40 ans, mais je ne suis pas très, très loin, où en fait, on a quand même grandi dans un certain diktat, que ce soit de la relation de couple ou même, justement, et on va y revenir, de la relation de couple exclusive. où il y a cette espèce de tabou autour de la sexualité et dont le libertinage fait partie de ces choses un peu bizarres que font certaines personnes. On ne sait pas trop pourquoi. On se dit qu'ils sont un peu bizarres ou qu'ils sont complètement dégénérés. Donc... Après, pour le coup, c'est un jugement. Ce n'est pas forcément ce que je pense. Je pense que chacun fait bien comme il veut. Mais c'est vrai que quand on en parle, j'ai envie de dire, au commun des mortels, à nos amis les moldus, il y a quelque chose de très mystique et de très bizarre autour du fait de pouvoir vivre une vie où on va avoir des expériences sexuelles multiples. Et du coup, la première question que ça m'a inspirée aussi, le côté aromantique. Tu vois ? tu en as parlé en expliquant un petit peu ce que c'était que l'aromantisme, mais comment ça a influé ta manière de vivre le libertinage, le fait d'être une personne aromantique ? Si ça a eu une influence, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain que ça ait eu une influence importante dans ma vie de libertine. En fait, c'est plus peut-être par rapport notamment aux rencontres que je peux faire, notamment des rencontres avec des couples, des couples qui débutent ou qui ont une expérience libertine plutôt jeune. qui justement ne veulent pas rencontrer personne et donc seuls notamment qui pourraient entre guillemets tomber amoureux notamment de madame ou de monsieur, en fonction des goûts de chacun. Donc voilà, après c'est surtout par rapport à ça. Et en fait, comment moi j'explique aux gens, c'est que moi dans mon approche, le maître avait le romantisme, mais dans mon approche libertine, c'est que je suis plus en désir de créer des amitiés libertines, mais sans forcément après... que derrière il y ait une histoire, il y ait des... des relations multiples, notamment des troupes, des choses de ce type-là, des relations libres. Mais pour moi, ça pose des affaires. Pour moi, le romantisme et le libertinage sont compatibles et ce n'est pas forcément quelque chose, d'ailleurs, que j'évoque dans mes rencontres libertines. Mais après, pour l'expliquer aux gens, parce que j'ai envie ensuite de créer une relation avec Madame et Monsieur, voilà, après, quand les gens ne savent pas comment tuer... c'est difficile d'expliquer donc ça vient petit à petit en fait, quand tu commences à te mettre les jambes, tu leur expliques cette notion-là et ils comprennent un peu mieux.

  • Speaker #0

    Ouais et puis je me dis, tu vois moi je pratique aussi en tant que femme seule et je me dis tu vois, si tu rencontres des femmes seules, tu n'es pas à l'abri de tomber sur des femmes qui vont se dire « Ah bah tiens, moi je pourrais développer des sentiments pour cette personne » autant toi, je peux tout à fait le voir que... toi tu es aromantique donc tu sais que tu ne vas pas développer des sentiments mais en face tu peux avoir des gens qui eux vont pouvoir développer des sentiments pour toi et c'est là où ça peut devenir peut-être un petit peu plus complexe au final.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais je n'ai pas été confronté à ce genre de situation. On verra. Après j'espère pas. Écoute,

  • Speaker #0

    je ne te le souhaite pas parce que ça ne doit pas forcément être agréable.

  • Speaker #1

    Non mais c'est pour la personne qui développe des sentiments.

  • Speaker #0

    Tout va, ouais, ouais. Je suis bien d'accord. Du coup, on va plutôt rentrer maintenant dans la partie être un homme seul dans le libertinage. Moi, je vois ça comme il y a autant d'opportunités que de défis. Alors, on va pouvoir en débattre. Et en fait, je me dirais que ça peut paraître un milieu qui peut être ultra facile pour un homme seul. Mais moi, je me dis que c'est... peut-être pas forcément le plus simple. Donc déjà, toi, quel est ton point de vue là-dessus ? Et toi, comment est-ce que tu as réussi à trouver ta place au final dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Je me suis fait petit à petit. Déjà, en étant humble, je pense que c'est indispensable. Et après, je pense que, comme je le disais en grand-ville, il faut se renseigner pour s'en tenir sa fonction au niveau des personnes. les codes notamment. Donc déjà il y a cette période là qui est extrêmement importante au début, c'est de comprendre comment ça fonctionne notamment. Parce qu'après ça peut être extrêmement facile et possiblement en tant que commissaire de rencontrer des personnes, si on tombe au bon endroit au bon moment, si on tombe sur les bonnes personnes, comme ça peut être totalement l'inverse si on n'est pas là au bon endroit au bon moment. C'est vrai que dans ce genre de cadre là, je pense que les codes déjà sont nécessaires à comprendre et à avoir notamment. pour mieux appréhender justement cet univers-là en tant que l'homme seul. Et c'est vrai que moi, il y a eu une période notamment, j'ai démarré par des rencontres privées, je n'ai pas été directement dans un club ou dans un centre libertin, j'ai commencé par des rencontres privées, et donc ça s'est fait comme ça, par-delà la pension du milieu libertin. Mais il faut accepter de comprendre comment ça fonctionne, après ensuite être mieux intégré dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    On y reviendra tout à l'heure sur les codes. Je vais questionner un petit peu là-dessus, mais on va y revenir. Mais du coup, c'est intéressant d'aborder cette notion de temporalité et du fait que ça peut prendre du temps. Il faut y aller petit à petit et pas forcément dans la précipitation. Je trouve ça bien parce que je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui se précipitent. que ce soit des hommes seuls, des femmes seules ou des couples qui se précipitent en se lançant dans le libertinage parce que tu as ce côté, en plus quand tu démarres, tu débutes et tout, tu as trop envie. Donc, tu as envie d'aller hyper vite, hyper fort, tout faire, tout tester et tout. Et je trouve que ça vient après. Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est la curiosité, ça. Après, quand on est libertin, on peut découvrir le libertinage, c'est vraiment qu'on a une part de curiosité. Moi, il faut quand même l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est sûr, mais je trouve que c'est important d'y aller aussi doucement pour ne pas se brûler les ailes.

  • Speaker #1

    C'est sûr, il y a des gens qui entrent dans ce milieu-là, que ce soit homme, femme, soeur, notamment qui va le faire tout en un temps record et qui ne se donnent pas le temps de découvrir ça. C'est des gens qui se crament les ailes assez rapidement. qui arrivent et qui disparaissent quand ils sont en Église, c'est-à-dire...

  • Speaker #0

    Mais du coup, selon toi, c'est quoi les principaux atouts et les principaux challenges d'être un homme seul qui pratique du coup en solo le libertinage ?

  • Speaker #1

    Les principaux atouts, déjà quand même, il ne faut pas se dire qu'il faut avoir un certain physique. Après, il faut être agréable à regarder. Ce serait non plus quand même le physique que ça peut être. Malheureusement, j'ai envie de dire, comme dans les relations classiques, les rencontres classiques, le physique, c'est déjà un atout en soi. Ensuite, je pense qu'il faut rester soi-même. Après, si les gens trichent, ça se voit vite. Les gens qui ne sont pas eux-mêmes dans ce milieu-là, au bout d'un moment, les gens le remarquent. Et c'est là où on se montre ensuite confiance à ces gens-là. Après, les atouts, les charmes, après, il faut avoir un peu de bagout. Moi, je suis quand même un capelain un peu de réservé au départ. C'est vrai qu'on ne le dirait pas comme ça, mais il faut avoir une confiance en soi. c'est quand même indispensable. Et ensuite, oui, il faut aimer, discuter, échanger, notamment, mais pas avoir ce côté un peu brun que peuvent avoir certains. C'est vrai que moi, j'ai toujours été plus ou moins curieux et je pense que la curiosité d'en savoir plus sur les autres, sur leur envie, leur désir, leur fantasme aussi, font que ça aide beaucoup. Si les gens ne sont pas dans l'échange, au bout d'un moment, on te regardera. privé ou encore on te rencontrera comme une bête curieuse, une bête qui d'ambule un peu partout dans les couloirs à la recherche de des pouvoirs faciles et voilà quoi donc c'est vrai que après il faut être soi-même et justement avoir envie de découvrir les autres parce que c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as vécu des expériences où tu t'es senti particulièrement privilégié ? ou défavorisé d'ailleurs, en fait, en tant qu'homme seul. Tu vois vraiment le fait d'être un homme seul dans ce monde, je parle mot de libertin, est-ce que tu t'es senti qu'il y a eu des choses qui étaient plus faciles pour toi ou justement plus difficiles ?

  • Speaker #1

    Après, en tant qu'homme seul, oui, il y a quand même vraiment le temps que je me suis senti privilégié, privilégié notamment de pouvoir rencontrer des personnes dont je ne voudrais pas faire rencontre, des gens qui sont vraiment... Il faut pressionner, il y a des gens qui sont très beaux, après quand on les connaît par ce milieu-là, on se dit, waouh, dans la vie de tous les jours, je ne les aurais pas forcément abordés, je n'aurais pas imaginé faire des choses ensemble. C'est quand même fou de se dire que ce milieu-là permet de rencontrer des personnes qu'on n'aurait pas osé aborder dans la vie de tous les jours. Non, après, je trouve qu'il y a beaucoup plus d'avantages que de défaveurs. Après, ça dépend du contexte. notamment dans lequel tu te trouves. Après en tant qu'homme seul, il y a beaucoup de pratiques notamment qui favorisent justement les hommes seuls. Après c'est sûr et certain que si t'es pas forcément désiré aussi dans une soirée, que ce soit en privé ou en club, ça se sentira vite. Et il faut pas se leurrer non plus si l'homme seul est bien pourvu, c'est elle aussi. Je ne vais pas parler de mon cas, mais bon, bref, voilà. Disons que c'est vrai que ça aide aussi, mine de rien, les regards se posent plus facilement sur toi quand la nature a fait en sorte que tu sois bien, ou que c'est ça. Après, il ne faut pas se leurrer. C'est vrai que pour les femmes aussi, quand elles ont de belles formes ou autres, c'est vrai que les regards se posent plus facilement sur elles. Et voilà, c'est des choses malheureuses. Le physique compte, mine de rien. C'est vrai que j'en parlais tout à l'heure. ça fait partie notamment des avantages de ce milieu-là. Après, qu'est-ce qui est favorable ? Comme je le disais, je pense que c'est les endroits, les lieux où tu n'es pas forcément attendu, où tu n'es pas forcément dans le sol notamment, ou quelqu'un qui n'a pas forcément un gabarit de bodybuilder. Oui, parce que je n'ai pas un gabarit de bodybuilder, je suis 1m69, je ne suis pas taillé dans le marbre. Honnêtement, si je dois dire une chose, c'est que je me trouve, je me dévalorise peut-être, mais je me trouve relativement quelconque. Et je pense que justement, il ne faut pas forcément se dire que le milieu libertin n'accueille que des personnes qui sont belles et beaux, qui ressemblent à des dieux grecs. Enfin voilà, c'est vrai qu'il ne faut pas se faire de fausses images.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi, j'ajouterais que de toute façon, le physique, c'est ultra subjectif. Donc, en fait... Il y a des gens pour qui tu vas paraître extrêmement beau et d'autres pour qui ce ne sera pas ça. Et je pense que justement, et c'est même vrai aussi dans la vie, il y en a pour tout le monde. Donc, je ne sais pas si... Après, moi, je suis une femme. Donc, pour le coup, c'est encore autre chose dans le monde libertin et dans le monde en général. Mais je ne sais pas si le physique est la première chose. que moi je noterais. En fait, moi j'ai l'expérience des soirées et des clubs plutôt à Paris. Et il y a un truc, quand j'ai commencé, un des premiers trucs qui m'a choquée, ça a été les prix d'entrée pour les hommes seuls dans les clubs, dans les saunas, dans les soirées en général. Déjà qu'ils n'y aient pas accès tout le temps, même si je peux comprendre. Il y a plein de soirées que j'ai faites où je me suis dit que j'étais bien contente qu'il n'y ait pas forcément plus d'hommes dans la soirée et tout. Mais déjà, je trouve qu'il y a cette grosse différence d'expérience entre hommes et femmes. Et je trouve que même au final, dans la manière derrière d'aborder les gens, moi, tu vois, je vais rentrer en tant que femme seule dans un club, il ne va rien se passer. Ce serait une soirée comme une autre et voilà. et moi il y a eu parfois des fois où j'ai eu des interactions avec des gens où je sentais qu'il y avait quand même un côté de je vais quand même rentabiliser mon entrée parce que moi j'ai pris des clubs où à Paris tu payes 150 euros l'entrée quand t'es un homme seul voilà ça coûte cher donc il y a un peu ce côté et moi en tout cas j'ai pu le ressentir de maintenant j'ai payé donc il va falloir qu'il se passe quelque chose et je trouve que ça c'est Ça met une certaine lourdeur, en tout cas, dans les interactions. Je ne sais pas, je sais que toi, tu es dans le Sud et je ne connais pas forcément les prix et tout ça.

  • Speaker #1

    Les prix ne sont pas forcément les mêmes, parce que je pense qu'à 150 euros, effectivement, je ne sortirais pas souvent au club. C'est pour ça. Mais oui, effectivement, il y a... Pour moi, je considère que les gens, justement, qui cherchent, entre guillemets, à rentabiliser, c'est une question de capitalisme, mais un peu à rentabiliser, notamment, leur sortie en... club parce qu'ils ont payé tel tarif que c'est élevé. Pour moi, ce n'est pas être dans l'esprit libertin au final. C'est pour ça que je parlais de quoi tout à l'heure, ça en fait partie notamment. Parmi les points du libertinage, notamment, tu ne viens pas en club ou en soirée parce que tu as envie de que tu aies, tout simplement. C'est parce qu'effectivement, comme tu disais, les prix pour les zones de sol sont extrêmement élevés. C'est bien d'un côté parce que ça prenne la venue de moldus qui n'auraient pas leur place à cet endroit-là et de gens qui seraient extrêmement gênants. A l'inverse, les gens qui se disent « moi je peux, j'ai les moyens de pouvoir payer et je veux consommer » , il y en a malheureusement, il y en a encore beaucoup dans les clubs notamment, qui forcément, comme je disais, déambulent dans les couloirs à la recherche d'une croix facile sur les sauts. Parce qu'ils ont payé, ils ont payé un certain tarif, ils ont payé 5. cent, cent cinquante euros, que voilà il faut rentabiliser. Mais ouais, ça peut être ça peut être, mais après moi je trouve que, je vais pas dire que ça reste indispensable, mais ça reste important quand même de mettre des pieds levés et peut-être de faire un tri et de pouvoir justement amener des gens qui veulent vraiment être libératins à découvrir ce milieu-là. ils feront 50, 60 ou 90 fois, ils reviendront pour après.

  • Speaker #0

    Oui, je ne suis pas en train de remettre en cause le fait que les prix soient plus élevés, même si, comme je te disais, il y a eu des soirées où je me suis dit « Ah, je suis contente qu'il n'y ait pas tant d'hommes seuls que ça ! » Parce qu'en fait, c'est vrai que parfois, j'ai souvenir d'une de mes dernières sorties, ça fait quand même quelques temps que je n'ai pas été notamment au SONAR. Et je me souviens cette fois-là où je me suis dit, là, c'est oppressant parce qu'il y a une quantité d'hommes qui sont en demande où, tu vois, moi, je me sentais un peu oppressée et presque inhibée, tu vois. À ce moment-là, je vais pas me lancer parce que là, je saurais pas forcément gérer. Je vais être très sollicitée et forcément, c'est pas forcément simple, tu vois. Donc, c'est vrai que je comprends cette barrière à l'entrée qui permet aussi de sélectionner, entre guillemets, que des gens qui sont dans le bon esprit. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais après, je peux comprendre. Je peux comprendre que ce soit fatigant, effectivement, dans ce genre de cas-là, notamment, où il faut faire entrer, il faut dire, toi, non, je ne suis pas intéressé. Tu finis la soirée, t'es plus fatigué que ce que tu étais quand tu es arrivé, parce que t'as dû faire le gendarme un peu, et que t'as dû dire à certaines personnes des noms. Oui, oui, non, ça je le vois, je le vois souvent en club. C'est vrai qu'effectivement, quand on observe certaines femmes seules, c'est dingue. Ce sont des rôdeurs, quoi. Après, ils n'attendent qu'une chose, c'est dès que la personne bouffe, il faut que les hommes prennent le chemin, le même geste derrière. C'est une situation, effectivement, je pense, pas non seul. On parle des hommes seuls aujourd'hui, mais c'est vrai que être homme seul, effectivement, notamment dans les Ausha et le club libertin, ça peut vite devenir effrayant.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut être difficile. Mais du coup, là, on était sur… Tu as mentionné, tu as commencé à mentionner un petit peu les codes. Du coup, on va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. C'est quoi les grands codes, là ? Tu vois si… On va se mettre dans la peau. Je suis un homme seul et je veux me lancer dans ma première expérience. Qu'est-ce que je dois absolument savoir ?

  • Speaker #1

    Je pense déjà que c'est respectueux. Notamment, je parlais d'échanges tout à l'heure, beaucoup échanger avec les gens, parce que forcément, les envies, les désirs ne sont pas les mêmes d'une personne à une autre. Après, il faut beaucoup d'interactions et notamment savoir quelles sont les limites de chacun. Il y a ça aussi. Après, on ne rentre pas dans le milieu de l'hyperténage. Il faut faire tout et n'importe quoi, comme ça, et se dire, tiens, c'est un peu Disneyland, donc je m'autorise de tout. Et voilà, après, c'est un grand pas de l'attraction, de tout éternuer. Non, non, après, il faut de l'aspect, il faut du savoir-vivre, du savoir-être, et de l'élégance aussi. L'élégance, ça en fait partie. Je pense que c'est important, notamment, justement. de plaire. On ne rentre pas dans le milieu libertin, on ne rentre pas forcément dans le genre en arrivant en plaquettes, chaussettes, shorts et t-shirts ou marseilles. Je caricature un peu mais ça en fait partie l'élégance. On est là pour plaire à tout le monde, il n'y a pas que ça, que ce soit les femmes, les hommes ou seules. C'est important. Je pense que, comme je disais tout à l'heure, si on ne triche pas, si on est soi-même... Ça prend la différence. Si on commence à jouer un rôle, il y a des gens qui jouent des rôles, des femmes, des hommes, des couples, on le voit rapidement. Mais si on commence à jouer un rôle, c'est sûr et certain qu'au bout d'un moment, l'aventure se terminera parce que c'est un milieu où forcément le bouche à oreille parle, enfin le bouche à oreille est très présent. Dès qu'on rentre dans ce milieu-là, forcément, on va peut-être tomber sur des gens qu'on connaît, mais on va rencontrer des gens forcément qui connaissent d'autres personnes, qui divertissent aussi. Donc voilà, si jamais on ne respecte pas, si on n'est pas respectueux, si on n'a pas de savoir vivre, de savoir être, derrière c'est sûr et certain que l'expérience se terminera vite. Je pense que quand même, comme je disais, il ne faut pas jouer le personnage de si on est soi-même, il n'y a pas de raison de ne pas fonctionner. Il n'y a vraiment pas de raison, à moins de ressembler à Shrek, mais Shrek, en tout cas, il attirera certaines personnes. Après, j'exagère un peu en disant ça, mais oui, si on est soi-même, je pense que ça fait la différence.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment, moi, sur le physique, je pense que j'ai un point de vue un peu différent de toi parce que, pour le coup, moi, je sais que le physique n'est pas forcément la première chose qui va faire la différence, en fait. Ça va plutôt être quelqu'un, comme tu l'as dit, tu vois, quelqu'un qui va être élégant, quelqu'un qui va être assez gentleman, mais surtout respectueux ou, en fait, au final, moi, en tant que femme, moi, ce que je veux, c'est être en sécurité, tu vois. Donc, ça va plus être quelqu'un qui va véhiculer un peu ce côté de... On va s'amuser, mais on ne va pas se faire du mal plutôt que d'être juste quelqu'un qui a une belle plastique. Et je pense que ça, c'est hyper important aussi d'avoir en tête parce qu'en fait, c'est ça, on est là pour se faire du bien et ne pas se sentir en danger, peu importe qui on est d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu parles un peu de charisme ?

  • Speaker #0

    Non, même pas forcément, mais je parle surtout de respect. Tu l'as dit, d'être quelqu'un de respect. respectueux. Je pense que c'est le critère principal, c'est vraiment d'être quelqu'un qui est respectueux. Et en fait, le respect, tu le vois aussi dans la capacité à accueillir les non, ou les pas maintenant, ou tu vois aussi, juste d'avoir, et ça aussi, c'est quelque chose que tu as mentionné, mais tu vois, d'avoir quelqu'un qui va vraiment prendre le temps de discuter, en fait. De juste se dire, bon, bah, j'ai pas qu'un morceau de viande devant moi, et quand je dis ça, que ce soit un homme, une femme, peu importe, enfin, tu vois, mais juste être dans un... Je vais être dans l'échange de « tiens, j'ai une personne en face de moi, alors oui, cette personne me plaît plus ou moins physiquement, etc. et j'aimerais bien qu'il se passe des choses, ça c'est encore un plus, mais en fait, c'est déjà j'ai une personne en face de moi. » comment je vais interagir avec cette personne et voir si on va pouvoir avoir plus d'interactions, voire un rapport sexuel. Mais d'abord, c'est en fait, j'ai une personne en face de moi. Et ça, je trouve que c'est ça qui fait plus la différence pour moi que vraiment un physique.

  • Speaker #1

    Tu l'as parlé il y a quelques instants, la notion de consentement aussi. Comment tu penses en fonction de consentement ? Parce qu'il y a beaucoup d'hommes, et moi, je le remarque beaucoup, notamment lors de mes sorties en club. qui ont du mal à comprendre que le nom c'est un nom et qu'il ne faut pas toucher les personnes si elles n'en ont pas envie on ne touche pas les personnes juste parce qu'on trouve un postérieur attirant une paire de seins attirante, voilà c'est pas ça il ne faut pas procéder de cette façon là il y a beaucoup de gens, pour moi ce ne sont pas des libertins mais il y a beaucoup de gens en club qui sont des homosexuels qui font ça c'est à dire qui se font tout permis je parlais de part d'accent tout à l'heure mais c'est ça Ils se disent « wow, c'est magnifique, on a accès à des choses facilement » . Et dans certains moments, nos teams justement, ils se disent « tiens, ils nous permettent, je pense notamment à des lieux ouverts où les gens s'amusent, mais les gens qui permettent de poser des mains sans forcément ni avoir dit de bonjour ni merde et qui se permettent de faire ça gratuitement. Le consentement, c'est essentiel. Il ne faut pas, dans ce milieu-là, je parle en pleine, mais même en soirée privée, même si ça ne peut pas en soirée. ne pas forcer les gens à imposer une relation. Ça, ça peut être du viol.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou quand même parce qu'on se dit, ça ne nous viendrait tellement pas en tête dans la vie, en dehors des clubs, dans la vie normale, d'aller croiser quelqu'un et d'aller lui mettre une main aux fesses, d'aller toucher un sein, d'aller mettre une main sur un pénis. Je veux dire, c'est indécent. Et parce qu'on est dans un club et qu'il y a des échangers, qu'il y a du sexe, c'est une chose, mais ça ne veut pas forcément dire que les gens sont là pour soi. En fait, il y a des gens qui viennent et qui s'amusent, mais ils s'amusent entre eux et ils n'ont peut-être pas envie de s'amuser avec toi. Et c'est cette notion-là qui est, en effet, tu as raison de le mentionner, qui est hyper, hyper importante. C'est que oui, en fait, tout le monde est là pour s'amuser, mais pas forcément tout le monde ensemble.

  • Speaker #1

    Je parlais de codes, notamment, et là, de gens qui veulent s'amuser ensemble. Notamment, je trouve que pour venir sur ce point-là, les codes du libertinage, tu les apprends aussi, en fait, quand tu sors dans le milieu, notamment en club, en sauna, quand il y a les échanges de regards, quand il y a des choses de ce type-là. Tu vois, notamment, il y a ces codes-là aussi. Il y a des codes que tu apprends, notamment, quand tu fréquentes ces endroits-là. C'est vrai que... tu ne les as pas forcément quand tu débutes. Et après, tu découvres les regards, les petits mots notamment, les petites attentions. À ce moment-là, c'est vrai que ça se comprend petit à petit. C'est vrai qu'au départ, tu ne peux pas le savoir. Mais si jamais on rentre dans un club, dans un sauna ou autre, on les décode au fur et à mesure. C'est vrai que ça aussi, après, il faut se donner du temps. le libertinage c'est surtout une question de temps c'est pas quelque chose qui se découvre en un mois c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure toutes les composantes du libertinage ça se découvre au fur et à mesure c'est

  • Speaker #0

    marrant que tu parles du regard parce que moi j'ai une anecdote assez drôle là-dessus ma première sortie en club on m'avait dit oui tout se passe dans le regard et en fait j'avais tellement peur ... d'envoyer des mauvais signaux, d'attirer des gens à moi sans le savoir et tout, que je n'osais pas regarder les gens dans les yeux, je baissais les yeux tout le temps, je regardais mes pieds et tout, je me disais non, non, je ne veux pas, je ne veux absolument pas envoyer des mauvais signaux aux personnes parce qu'après je ne saurais pas gérer et tout. Et en fait, une des premières choses que j'ai apprises, c'est que le nom était vraiment bien respecté. Globalement, on parle des gens qui dépassent les limites et tout ça, bien sûr, ça peut arriver, mais globalement, moi, c'est quand même des lieux dans lesquels je me sens... Très, très safe. Les gens sont quand même plutôt aux petits soins. Mais c'est vrai que c'est marrant. C'est sur les jeux de regard où tu apprends, tu apprends, tu apprends que vraiment, ça passe beaucoup par là. Alors,

  • Speaker #1

    imagine ceux qui sont mieux que moi. Je garde toujours les lunettes quand je sors, notamment. Après, dans les jacuzzi, je suis toujours en train de les nettoyer parce qu'il y a de la pluie et tout. Mais oui, après, il y en a certains qui ne les gardent pas. Après, j'en discutais l'autre soir avec une couple. Et donc, je crois que c'est... C'était elle qui me disait qu'elle n'avait pas ses lunettes et qu'elle ne faisait pas le distinguo. Je le regardais sur le coup, ça ne fonctionne pas. Ça peut être aussi en défaveur de certaines personnes. Mais oui, c'est des lieux bien plus safe. les discothèques classiques, les bars en mer, c'est un acte que je n'irais pas jusqu'à recommander à un club libertin pour tout le monde. Mais bon, après, vous me direz certainement que tous les anciens qui auraient été là dans des lieux de sortie classiques.

  • Speaker #0

    On parlait des refus. Toi, comment tu as appris à gérer justement le fait qu'on te dise non, tu vois, le pas, le prendre pour soi ? Et je te pose aussi cette question parce que... J'ai fait l'épisode la semaine dernière, c'était aussi où je racontais un peu des expériences où ça a été difficile pour moi de dire non parce que j'avais un peu peur de vexer. Tu vois, je me disais, comment va le prendre la personne, etc. Ce n'est pas forcément facile. Donc, c'est vraiment quelque chose qui va aider autant les hommes pour apprendre à se dire, comment je peux faire, mais aussi toutes les autres personnes qui doivent dire non et qui ne sont pas forcément à l'aise.

  • Speaker #1

    Comme on dit dans le Sud-Ouest, tu bougonnes un peu. tu râles, c'est l'équivalent de râler en fait, tu râles un peu mais moi je me suis posé, enfin les premières fois où ça m'est arrivé, je me suis posé pas mal de questions, parce que de nature on me posait déjà pas mal de questions, pour pas mal de choses, et à me dire donc est-ce que c'était moi, est-ce que c'était mon attitude, est-ce que c'était mon physique, est-ce qu'il y avait quelque chose qui me clochait, et en fait avec l'âge, t'apprends à prendre du recul sur les refus et à mieux les apprendre et de croire. c'est le contexte, tu n'es pas désiré, c'est la situation, c'est pas le moment. Après voilà comme je disais tout à l'heure, on n'est pas tous des bouddhisteurs, on n'est pas tous des bibliothèques donc forcément on n'est pas forcément tout le monde, on n'a pas forcément l'âge qui fait à tout le monde, parce qu'il y en a certains qui cherchent des personnes plus âgées, d'autres plus jeunes. Après c'est un tout, c'est un tout les refus, il faut savoir bien les gérer, je pense que déjà si on sait accepter un refus... Il n'y aura pas de soucis pour faire sa propre expérience dans le milieu libertin. Le refus, ça en fait partie de toute façon, et il ne faut pas se leurrer. Tout le monde ne couche pas avec tout le monde, sinon ce serait magnifique. Si tout le monde couche avec tout le monde, c'est bon, moi je signe et je continue, mais je n'ai pas forcément envie de coucher avec tout le monde. Tout le monde n'a pas forcément envie de coucher avec moi, et heureusement. Il faut savoir justement gérer comme n'importe quelle situation. Un refus, ça ne veut pas forcément dire qu'on n'est pas loin de bien. qu'on attire pas moins une personne, c'est pas la personne ou les personnes avec qui vous souhaitez coquiner, c'est pas autrement, peut-être que je sais pas, dans un autre moment on recroisera ces personnes, ce sera différent, il y a des gens qui coquinent ensemble, je le vois notamment en discutant avec d'autres personnes, mais qui coquinent au final après les histoires. vu 2, 3, 4, 5 fois où il s'est forcément avoir rien fait qui voilà après s'amusent ensemble le refus ça s'appréhende comme n'importe quelle situation il ne faut pas non plus se mettre en rogne et se dire et rentrer et le pire c'est ça c'est surtout s'énerver contre les personnes c'est complètement absurde un refus c'est un refus et voilà c'est comme le consentement quand on dit non c'est non il faut penser à autre chose Si tu ressasses ça pendant un moment, tu t'es dit que le monde est nul, que tout est nul, que la liberté est nulle. Et non, il ne faut pas faire un refus, c'est un refus.

  • Speaker #0

    Oui, je pense aussi que ta capacité à accepter un refus sera ta force derrière pour pouvoir être accepté dans une autre situation. Parce que du coup, si tu acceptes bien les refus, ça veut dire que tu es quelqu'un qui est globalement safe. et donc quelqu'un avec qui on peut avoir confiance. Là je parle vraiment de ma position de femme. Je me dis, si je vois quelqu'un à qui on vient de dire non, et qui dit bon bah ok, et qui s'en va juste sans rien, je vais me dire, ah ça c'est cool, ça va être quelque chose qui va me permettre de me dire, ah lui ça peut être intéressant, tu vois, de juste parce que... derrière je vais extrapoler que ah bah tiens c'est une personne qui sait accepter le non donc ça veut dire que si je vais interagir avec lui et que je me sens pas bien je vais pas être mal à l'aise etc donc ça va plus me donner envie d'aller vers cette personne que quelqu'un que je vais voir un peu râler et tout ça je me dis oh là là non je vais pas je vais pas tenter parce que six mois derrière je dois aussi lui dire non ça va être compliqué quoi malheureusement il y en a dans ce milieu là,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'hommes seuls qui ne comprennent pas quand on leur dit non une première fois, non une deuxième fois et tout la suite troisième on est obligé de hausser le ton pour dire que c'est non. Il y en a certains, ils partent en ralent. Je sais que moi il m'arrive des situations parfois dans le club quand je copine avec des coupes ou autre. Monsieur est obligé de hausser le ton quand il ne souhaite pas une personne supplémentaire et un homme seul supplémentaire. Il y en a certains, ils ont du mal à comprendre. On peut être observateur, on peut être voyeur, mon chéri, dans cette position-là, je l'assume totalement. Mais après, quand on dit ne pas toucher comme on disait tout à l'heure, on ne touche pas, c'est un refus, rien d'après. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes, j'ai du mal à comprendre que certaines personnes n'acceptent pas le refus. Moi, c'est quelque chose, ça fait partie, même au-delà du libertinage, quand on te refuse quelque chose dans la vie, on te le refuse après. On ne reviendra jamais sur un refus, ou alors vraiment une situation qui est totalement une lueuse, comme il y a un refus, c'est un refus, et tu acceptes que ce soit dans la vie réelle ou dans le libertinage. C'est la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est intéressant que tu dises ça, parce que je trouve que dans la vie réelle, on a quand même beaucoup de moments où on nous apprend à ne pas s'arrêter à un refus. Tu vois, moi, je suis entrepreneur. Un des premiers trucs qu'on m'a dit, c'est tu vas essayer. Il y a des gens qui vont dire non. Si ce n'est pas par la porte, essaie de rentrer par la fenêtre. Si ce n'est pas par la fenêtre, essaie de passer par la cave, etc. Tu vois, tu as vraiment ce truc où on te dit un non aujourd'hui, ça peut être un oui demain. Il ne faut pas lâcher l'affaire. Tu as plein de domaines de vie où on dit il ne faut pas s'arrêter au premier non. Tu vois, et pour moi, c'est là où on manque d'éducation sexuelle. Ça peut être vrai dans plein d'aspects de la vie, de la persévérance, de ne pas s'arrêter à un nom, etc. Dans le sexe, si c'est non, c'est terminé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Après, ça dépend des caractères des personnes. Moi, c'est quelqu'un qui n'y suit pas dans le côté insistant. Après aussi, le caractère joue énormément. Après, moi, quand on est non, c'est non. Effectivement, comme tu le dis, dans certaines situations de la vie quotidienne, c'est sur un certain niveau. contourner tu peux passer autrement mais sur le plan sexuel c'est pas la même chose que la vie quotidienne c'est un pan particulier et justement c'est pas parce qu'on te dit de forcer dans d'autres situations que là il faut forcer c'est totalement différent c'est du domaine de l'intime le domaine de l'intime ça n'a rien à voir avec d'autres domaines comme le domaine économique l'entreprenariat ou autre c'est pas la même chose et c'est vrai que peut-être il y a des gens effectivement qui ne l'entendent pas de cette façon là et qui se disent

  • Speaker #0

    après ça va le faire après si on me dit non une première fois peut-être que la deuxième fois ça va le faire ouais et puis t'as plein de trucs tu sais d'espèces de pseudo coach ou des choses comme ça qui te disent oui mais les femmes elles disent non mais en fait elles disent non parce qu'elles ont envie de dire oui mais parce qu'elles veulent que tu travailles plus pour et ben tu vois on a quand même grandi on a grandi un peu là-dedans que la femme elle dit non mais en fait c'est un peu un oui tu vois c'est c'est faut un peu aller forcer, un peu aller chercher pour que derrière elles disent oui et qu'elles finissent par céder. Tu vois, t'as beaucoup ça. Et c'est là pour moi où je vois qu'on manque d'éducation sexuelle parce que dans le sexe en tout cas céder c'est pas consentir et voilà. Et au final tu te retrouves pas... ouais tu te retrouves forcée et c'est pas du consentement quoi.

  • Speaker #1

    Non mais il y a beaucoup de choses à faire sur le plan sexuel et l'éducation sexuelle. En France, dans le monde en général, mais en France, on a eu une sacrée retard. C'est dramatique parfois. Il y a des situations, je n'ai même pas envie d'en parler tellement. Ça m'offuse.

  • Speaker #0

    Bon, alors on va parler de choses un peu plus heureuses. Du coup, ça ne fait qu'un an que tu es dans le milieu libertin. Donc, je suis sûre que tu as plein de petites anecdotes et des super souvenirs. Donc, si tu devais nous donner un de tes meilleurs souvenirs, vraiment une expérience qui t'a marqué de ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu aurais envie de nous partager ?

  • Speaker #1

    Comme tu disais, effectivement, en 15 années de divertissement, je n'ai jamais vécu des moments. J'ai vécu des bons moments, notamment des soirées dans le chalet, dans les Pyrénées, avec mon couple qui organisait des soirées avec plusieurs personnes. Il y a un couple aussi que je fréquente depuis. trois ans maintenant, qui organisent des soirées du côté du Cap d'Ague. Je vais fréquemment les voir. Après, c'est très bien ces soirées-là. Je me régale à chaque fois. Si je devais garder un seul souvenir, ça fait partie du vertinage. C'est un couple que j'ai rencontré via une application. Ce n'était pas Wild. Je ne sais plus quel site c'était. Grosso modo, j'ai beaucoup discuté avec le mari. chercher à jouer avec sa femme, mais dans un cadre particulier. Donc, il pouvait se rencontrer dans une zone industrielle, en pleine nuit. C'était à côté de Toulouse. Et donc, au Sondo, il fallait qu'on joue en fait sur un matelas qui était installé en fait sur un parking d'une entreprise, mais dans un endroit où personne ne passait jamais le soir. Donc, on a discuté pendant un moment et tout, et arrive le soir même. Donc, le soir même, on est dans cette zone industrielle, parce que les zones industrielles, ce n'est pas forcément très joli et très accueillant. Je vais à l'arrière de cette entreprise-là, donc déjà à la pénambre et tout. Et donc, eux arrivent avec un espèce de petit fourgon, notamment. Donc, lui commence à sortir un matelas et elle commence à se débétir, elle commence à se débétir, à se mettre sur le matelas. Avec la route qui n'était pas très loin, la route, elle devait être à combien ? Elle devait être, je pense, à 5-6 mètres. Donc, on était à portée de lui, on était à portée de lui, notamment. De possibles automobilistes qui partent. Et donc on s'est amusé là, notamment sur un matelas, sur le parking d'une entreprise, je ne sais plus quoi, dans une zone industrielle. Bon après, c'était très bien, Madame était à mon bout et tout, mais quand j'y repense, c'est un exemple que je te donne, pour te dire notamment le genre de situation qu'on peut vivre, que je peux vivre moi en fait personnellement, dans le milieu libertin, c'est qu'on peut se confronter, notamment on a des situations classiques en club, dans le sauna libertin. être invité à des soirées privées, que ce soit chez moi, chez les autres, au Cap ou autre, ou être confronté à des situations comme ça, notamment en extérieur, où tu rencontres des personnes qui sont comme ça, dans du monde industriel. Qu'est-ce que j'ai eu comme situation ? J'ai eu des trucs sur une aire de repos, à la plage, des trucs comme ça. En fait, cet exemple, ça montre notamment toutes les situations auxquelles on peut être confronté. confronté et pas négativement quand je dis confronté c'est positivement c'est que on peut peut être amené à vivre des expériences libertines qui sont totalement ouais étonnante exceptionnelle c'est vrai que parfois moi alors j'ai pas forcément de tabou sur le fait de dire que je suis libertin je ne vais pas dire mes parents mais mes amis et proches le savent et tout Et parfois quand je leur raconte notamment les situations que je vis, tout simplement dans le cas du libertinage, ils me disent « mais putain, t'as pas des trucs ? » Ils me disent « tu pourrais écrire un roman » . Ah ouais ? Je dis « ouais, mais bon, très bien, c'est… » Pas forcément, mais c'est vrai qu'en y repensant, effectivement, il y a des moments, dans le libertinage, où quand les choses se passent bien, il y a des situations, ça reste du nomin de l'exceptionnel. Et là, notamment, c'est un exemple. J'étais dans une zone industrielle, perdu au milieu d'une part avec un couple avec qui tu joues sur ma classe, sur un parking. Quand je repense, je me dis sans déconner, il y aurait eu des gendarmes qui seraient passés à proximité. Je me voyais mal dire à quelqu'un, viens me récupérer. Je suis en garde à vie à la gendarmerie de ma chaîne parce que je me suis fait pesquer à tel endroit. J'étais en train de me miser avec mon couple. Ouais, parfois j'y pensais quand je suis confronté à des situations comme ça, je me dis « waouh » , je me dis « comment ça pourrait se passer si j'arrête avec force de l'ordre qui arrive là ? » Tu expliques les choses comment ?

  • Speaker #0

    Justement, tes amis qui veulent que tu écrives un livre et tout, c'est eux que tu devrais appeler dans ces situations-là.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je ne sais pas après en tant que femme seule ce que tu en penses, mais en tant que femme seule, tu peux être souvent confronté, tu peux souvent vivre des situations de cette sorte-là.

  • Speaker #0

    Alors oui, il y a plein de plans qui te sont proposés et tout. Après, je t'avoue, quand tu es en femme seule, il y a quand même des choses sur lesquelles je ne dirais pas rencontrer deux hommes sur une zone industrielle, enfin même un, peu importe, sur une zone industrielle comme ça, parce qu'il y a toujours cet aspect de sécurité qui revient. qui fait que je vais prendre des précautions. Alors moi aussi, mes copines, elles sont hyper admiratives et j'ai un million d'histoires. Moi aussi, elles aimeraient bien que j'écrive un livre et donc j'ai un podcast. Mais oui, moi aussi, bien sûr, j'ai plein de situations, d'invitations, de trucs que normalement tu ne vis pas. Enfin, que normalement tu ne vis pas. En fait, on s'interdit de vivre, quelque part. C'est surtout ça.

  • Speaker #1

    C'est surtout ça. En plus, pour une femme seule, oui, c'est le genre de situation. Je le vois notamment en fait revenir sur WIPE, parce que WIPE, c'est une application, mais il y a des fois des lives, des vidéos, notamment en direct, de personnes et de femmes seules dans des endroits, je te dis. Il faut vraiment avoir, être vraiment en confiance pour se dire qu'il ne va rien se passer. par rapport à des situations qu'elle propose. Il y a des gens, mais on ne sait pas, il y a des gens qui peuvent péter un plan, commettre des réparables. Voilà quoi, je ne vais pas exagérer non plus, il ne faut pas se dire que tout est noir, tout n'est pas vrai non plus, mais c'est vrai qu'il y a des moments où on se dit mais comment elles sont si sûres d'elle ?

  • Speaker #0

    Alors après, c'est des trucs que tu peux faire, mais tu le fais avec des partenaires que tu connais peut-être déjà. Tu vois, tu prends d'autres précautions. Il y a une époque de ma vie où mes copines, elles avaient l'habitude de recevoir les photos de carte d'identité des mecs que je voyais parce que je leur disais « Ok, vous voulez qu'on se voit, pas de souci, mais t'envoie ta carte d'identité. » Et donc mes copines, je leur disais « Bon, je vais à tel endroit, je travaille avec telle personne et tout. » Enfin, tu prends des petites précautions. Mais en effet, la sécurité... C'est vrai que moi, en tout cas, je trouve que dans mes expériences, même si je me suis bien assagie, j'ai vieilli. J'ai moins de temps. Mais oui, la sécurité a toujours été au cœur de mes préoccupations. Ça a toujours été mon critère number one, tu vois, avant de me lancer dans quoi que ce soit, c'est est-ce que je vais être safe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien, mais je pense qu'il faut être reconnaissant de toute façon. En tant qu'homme soft, c'est vrai qu'on vous crée. pas tellement mais il y a des situations parfois qui nous amènent à réfléchir. Moi j'étais confronté à des situations où je me suis dit mais où est-ce que j'ai atterri ? C'est pas assez long mais pour te raconter une anecdote, on parle du plus beau souvenir libertin mais moi j'étais confronté notamment à un coup qui m'a tendu un guet-apens à la suite d'une discussion, à l'époque c'était pas Whitechapel, c'était pas si libertine, ça remonte, ça doit avoir 10 ans à peu près, qui m'a tendu un guet-apens sur... Le parc est encore un parking mais de supermarché pareil. Au final, ils étaient venus à deux couples carrément. Ils étaient venus avec un couple d'amis aussi qui était libertin. Soit disant qu'on avait changé. Je pensais que je les avais rencontrés quelques mois avant. Et donc en fait, ce n'était pas eux. Et le mec du couple en question qui voulait me rencontrer là, avant de me menacer, plutôt que de me dire « Ah mais non, ce n'était pas nous » . Il est parti dans un délire et m'a fait croire que c'était eux. Donc, il y a des gens qui sont vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dangereux. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, mais c'est pour ça que j'insiste beaucoup sur l'aspect sécurité. Enfin, voilà, il faut, et peu importe qui on est, un homme, une femme, un couple et tout. Voilà, c'est mettre en place des choses pour faire attention à soi, en tout cas. Et dans les scénarios un peu farfelus comme ça, moi, je sais que je ne fais pas avec n'importe qui. Je fais avec des gens que je connais ou des choses comme ça. En fait, c'est aussi... Encore une fois, je pense qu'on a assez d'une vie pour tester tout plein de trucs. Donc, il ne faut pas forcément se précipiter. C'est important. C'est clair. Il te reste encore... D'ailleurs, je ne sais pas si ça faisait partie de tes fantasmes avant d'arriver dans le milieu du libertinage, mais du coup... En ayant été dans ce milieu, et là tu viens de nous donner déjà deux, trois détails qui nous montrent à quel point tu as pu expériencer des choses. Donc, est-ce qu'il te reste encore des fantasmes aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il me reste des fantasmes ? Je n'ai plus des fantasmes de... Ouais, des lieux, des lieux, autre chose en termes de pratique. Je ne veux pas dire que j'ai tout essayé, mais je ne suis pas très loin d'avoir essayé énormément de choses. je n'ai pas de bisexualité, je le suis, donc après je pratique avec des hommes, donc ça m'arrive fréquemment de rencontrer des couples bi aussi. En termes de pratique, le BDSM c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Côté soupe, à la rigueur, pourquoi pas. Après, quand ça commence à être un petit peu plus hard, ouais, c'est quelque chose qui m'attire un peu moins. J'en ai déjà vu en pratique lors des soirées auxquelles je participe. Après, il y a des choses... que je leur servais tout. Mais oui, c'est quelque chose qui m'attire un petit peu moins. Après, les fantasmes, ce sont plus les fantasmes de lieux, de situations auxquels je pourrais me confronter. C'est plus ça, en fait. Je ne vais pas dire que j'ai tout pratiqué non plus, mais voilà. C'est plus ça actuellement qui nous retrouve.

  • Speaker #0

    C'est bien aussi d'aborder cette question parce que c'est vrai qu'on a l'impression, tu sais, que quand on ouvre le champ des possibles et qu'on commence à aller explorer, etc., il y a un moment où on arrive à une espèce de... Il n'y a plus rien quand on est arrivé au bout du chemin et au final il n'y a plus vraiment de choses irréelles, de fantasmes, etc. Et c'est bien de voir que même dans une folle exploration, on va dire, il reste toujours des choses qui nous excitent et ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais heureusement, parce que sinon, après, ce serait triste que, arrivé à 40 ans, on n'ait plus de fantasmes. Mère de la vie, elle ne s'arrête pas à 40 ans.

  • Speaker #0

    J'espère que ça s'arrête pas à 40 ans. On va arriver au bout. Donc, avant qu'on termine, je me disais, est-ce que là, si tu avais un message à passer, tu vois, il y a des hommes là qui nous écoutent et qui se disent moi, j'aimerais bien me lancer. Voilà. Si tu avais un petit message, je ne sais pas, d'encouragement, de conseils à leur donner, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais déjà de bien se renseigner parce que malheureusement, c'est le mal de l'époque, si je puis dire. Mais les gens ne se renseignent pas beaucoup, en fait. Les gens attendent qu'on leur donne l'information, mais ils ne vont pas la chercher. Donc, si vous voulez découvrir des milieux libertins, renseignez-vous notamment, savoir comment ça fonctionne. Après, vous allez retrouver énormément de choses, beaucoup d'éléments qui vous donneront des pistes pour savoir comment découvrir ce milieu-là. Après, comme on en parlait tout à l'heure, c'est être soi-même, être respectueux. Après, si on est timide ou réservé, ne pas hésiter. faire le premier pas notamment je sais que moi j'en discute avec quelques personnes sur Wai notamment des hommes seuls qui ont peur d'aller en club ou en sauna tout seuls genre mais vous n'allez pas vous faire manger quand vous allez rentrer il n'y a pas un loup-garou qui va vous dévorer non après voilà être soi-même et même si on est réservé ou timide observer notamment voir comment ça se passe voilà prendre le temps c'est des choses qui me semblent indispensables mais surtout ne pas se précipiter ne pas se dire tiens je vais rentrer dans le milieu du libertinage et dès ma première sortie dans le milieu du libertinage je vais faire un gangbang. Qui a fait un gangbang lors de sa première sortie dans le milieu libertin ? Personne, ça se passe pas comme ça. C'est bien de fantasmer certaines choses mais voilà après il faut savoir prendre le temps, savoir où est-ce qu'on va, savoir ce que l'on veut notamment, être respectueux et être soi-même. Après c'est en soi-même. un peu de conversation et qu'on s'est dit bonjour, ça va et ça fera la différence. Je pense que ce sera un long cheminement dans ce milieu-là pour vous et je vous le souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, je trouve ça hyper bien ce que tu dis et j'ai presque aussi envie de rajouter parce que là, c'est une question qu'on m'a posée cette semaine sur Instagram sur le site d'un homme qui... qu'elle allait vivre ses premières expériences, qu'elle allait sortir pour la première fois. Et qu'il me disait, est-ce que ça ne sera pas trop bizarre si je lui dis que je n'ai pas forcément envie de pratiquer des pénétrations ? Et je me suis dit, c'est fou qu'on discute de ça, mais en fait, tu as le droit. Même si vous êtes un homme, vous avez le droit de rentrer dans un club, dans un sauna, etc. de ne rien faire, de juste regarder, observer et rentrer chez vous. Il n'y a pas une obligation de « bonjour, vous êtes rentré, vous avez un pénis, maintenant il va falloir l'utiliser » . Non, en fait, c'est vrai pour tout le monde, pour tout le monde, qu'on soit un couple, une femme, un homme, peu importe ce qu'on a dans nos culottes, on a tout à fait le droit de ne rien faire, ou de faire, ou de faire qu'à moitié. C'est vrai pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Il pensait du coup qu'il fallait absolument quoi soumettre si jamais il...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, je pense qu'en fait, il avait plutôt envie de préliminaire, il avait plutôt envie de sexe oral, tu vois, ce genre de choses, et pas forcément de, comme tu dis, d'aller faire un gangbang, quoi. Mais ouais, mais non.

  • Speaker #1

    Non, mais après, si cette personne-là, il change avec d'autres personnes, justement, elle sera amenée à expliquer sa situation, ce qu'elle souhaite, ce qu'elle a comme envie. Et après normalement, si on est sur des personnes normalement constituées qui sont en liberté, en théorie, ça ne relève pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis moi ça me fait juste penser que le consentement c'est pour tout le monde. Et donc aussi pour vous. En tout cas, merci beaucoup Jérémy, merci beaucoup pour ta générosité, pour avoir répondu à mes questions, d'avoir papoté avec moi, ça me fait très plaisir. J'ai passé un super moment.

  • Speaker #1

    Également.

  • Speaker #0

    Si les gens veulent en découvrir plus sur toi, où est-ce que je les renvoie ? Alors, si les gens veulent en découvrir plus sur moi ou même s'ils veulent échanger un peu, après, il n'y a pas de souci. Donc, via la page Instagram de Vinavid Bertine. Donc, il y a toujours les podcasts de Vinavid Bertine sur Spotify et Deezer. Et après, s'ils sont déjà inscrits sur Wild, ils peuvent m'envoyer un petit message à petitange81.

  • Speaker #1

    Attends, tu m'as dit petit... Tu sais quoi ? Tu m'enverras et puis je mettrai tout ça dans la description de l'épisode, comme ça, si les gens veulent... veulent te contacter, ils sauront où aller.

  • Speaker #0

    Pas de souci.

  • Speaker #1

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. Merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Mais de rien.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

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