Bonjour à tous, Ia Orana,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir un universitaire sur le podcast, le troisième après Mareva Leu (http://bit.ly/37h5kqp) et Titaua Porcher (http://bit.ly/2SU6jH4). Il ne sera pa s question de littérature ou de théâtre cette fois-ci car nous allons nous orienter vers la recherche qui pourrait changer certain aspect de notre quotidien avec Taivini Teai (https://www.upf.pf/fr/taivini-teai) .
Taivini est maître de conférence et habilité à diriger des recherches en chimie analytique et moléculaire, substances naturelles, plantes endémiques et activités biologiques à l’université de Polynésie française (https://www.upf.pf/fr) .
Auditeur, n’aie crainte, l’objet de cette conversation n’est pas de te perdre mais plutôt de te démontrer que la recherche, c’est plutôt cool.
Il y a quelques années (https://www.tahiti-infos.com/Trois-Polynesiens-revolutionnent-la-culture-de-la-vanille-locale_a161324.html), avec Patrick Kaiha, et Teiva Huck, Taivini a travaillé sur la vanilla tahitensis, et une technique agricole a été imaginée afin de réduire le délai de récolte de la précieuse épice dont le parfum et le goût sont reconnue à travers le monde.
Voilà un premier exemple de recherche permettant d’améliorer la productuvité d’un secteur.
Il y a quelques année encore, Taivini avait mis au point un test de détection des toxines par lesquelles le poisson transmet à l’homme la ciguatera.
Plus récemment, vu aux doctoriales de L’UPF (https://www.upf.pf/fr/actualites/les-doctoriales-de-la-polynesie-francaise-2021) , Taivini encadre les thèses de doctorants dont l’objet est la recherche d’une variété de canne à sucre pour en faire du Rhum, ou la valorisation des piperacées, autrement appelé « ‘avaa maohi », dont la culture est prohibée depuis l’arrivée des premiers missionnaires, mais dont l’utilisation permettrait de produire une boisson « bien-être » et la redecouverte des traditions culturelles d’antan.
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