- Speaker #0
Hello les mamans de haut niveau, j'espère que vous allez bien. En tout cas, moi je suis ravie de vous accueillir dans cet épisode 21 du podcast TDAH Mom & Kids, le podcast des mamans de haut niveau. Et oui, si tu ne le sais pas, tu es une maman extraordinaire, une maman de haut niveau. Votre fils finira en prison. Ces mots, ce sont ceux que le psychologue a adressés. A Harmonie, cette maman d'un petit garçon de 6 ans, diagnostiquée d'un TDAH avec une forte hyperactivité. Un choc brutal, un bouleversement profond qui l'a laissé paniquer, blessé et profondément fragilisé. Cette douleur, je l'ai ressentie également parce qu'un enseignant m'avait dit exactement la même chose à propos de mon fils. Des paroles blessantes, lourdes de jugement, qui ébranlent la confiance de n'importe quelle maman. Mais comme vous le savez. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est de vous transmettre de l'espoir. Et il y en a dans cet épisode que vous allez écouter. Vous allez voir comment Harmonie a transformé cette peur en force et comment, grâce à une prise en charge globale, elle a pu aussi diviser le traitement de son fils par deux. Une histoire d'espoir, de résilience et de puissance, comme je les aime et comme j'espère vous l'aimerez également. Allez, bonne écoute ! Bonjour Harmonie.
- Speaker #1
Bonjour Sabrina.
- Speaker #0
Comment tu vas ?
- Speaker #1
Très bien et toi ?
- Speaker #0
Ça va, je suis ravie de t'accueillir sur mon podcast Harmonie.
- Speaker #1
Moi de même. Je suis ravie que tu m'accueilles.
- Speaker #0
Je sais que tu es une grande fan de podcast, tu vas nous le dire, mais je sais que tu es une grande fan de podcast. Est-ce que tu peux déjà te présenter pour notre audience qui ne te connaît pas et qui va t'entendre ?
- Speaker #1
Bien sûr, je suis maman d'un petit garçon de 6 ans, qui va avoir 7 ans même maintenant, bientôt. Je travaille à plein temps. J'ai mon conjoint, lui, qui est en rythme décalé. Je suis très souvent toute seule avec mon petit gars. On a toujours trouvé que c'était un petit enfant dynamique. Et puis là, forcément, au CP, la maîtresse nous a... alerté sur le fait qu'il avait beaucoup de difficultés à se concentrer en classe, à rester attentif, etc. Il nous a fortement conseillé d'essayer de creuser un peu le sujet, chose qu'on a faite, sauf que moi, du coup, j'ai un peu parti dans tous les sens. Prise de panique, à imaginer un peu le pire. On en avait déjà discuté, mais un peu comme toi, quand il était petit, j'avais été voir un psy pour d'autres raisons, mais qui avait détecté déjà chez William un trouble de l'attention. Mais il était encore trop petit, il avait 4 ans, moi je n'avais pas voulu l'entendre. Et en plus, le message avait été très dur. On m'avait dit, un peu comme toi, qu'il n'allait pas avoir de copains, qu'il serait en échec scolaire et qu'il finirait en prison.
- Speaker #0
C'est hallucinant. Chaque fois que j'entends ça, ça brille.
- Speaker #1
Moi aussi, avec mon homme, on est resté scotché, je crois. D'ailleurs, lui, je l'ai perdu direct. Moi, j'ai continué le dialogue avec elle parce que j'étais trop interloquée. Mais lui, il s'est déconnecté. Il est parti jouer avec William sur le tapis. Il a dit, c'est bon, je n'en ai plus crédible, je ne la calcule plus. Et bref, donc forcément, là, quand on est venu me reparler de ça, forcément, j'ai été tout de suite prise de panique.
- Speaker #0
Du coup, alors, il a été diagnostiqué à quel âge ? À 6 ans ?
- Speaker #1
En fait, comme on avait déjà plus ou moins pris des contacts avec des psychologues à cette époque-là, même si on n'avait pas été beaucoup plus loin, puisque de toute façon, il avait moins de 6 ans, donc on ne dépiste pas avant 6 ans. Du coup, oui, on a repris contact avec la neuropsychologue qui nous avait déjà dit, à l'époque, qu'il y avait de grandes chances, effectivement, qu'il soit neuroatypique. Elle, elle-même est neuroatypique, donc elle nous avait déjà un peu apaisé en nous disant que ce n'était rien de dramatique. Donc on l'a recontacté pour faire le test, le test a été positif, enfin positif, il avait bien un trouble de l'attention. Et après par rapport à ça par contre voilà on te laisse un peu tout seul voilà. Et heureusement je suis tombée sur après une autre psychologue qui m'a conseillé d'aller voir un psychiatre sur Paris qui venait de démarrer et qui prenait encore des nouveaux patients. Bon ça d'un côté tant mieux parce que j'ai essayé de chercher des psychiatres qui coûtaient moins cher et qui étaient plus près de chez moi, impossible d'en trouver, il n'y en a pas. Au moins grâce à lui on a pu quand même assez rapidement, j'étais pas pour au début, j'étais même complètement contre, mais je l'ai fait vraiment à contre-coeur, mais on a pu commencer un traitement il y a deux mois à peu près. Sauf que ça me déchirait tellement le cœur qu'il était hors de question que je m'appuie seulement sur ce médicament pour que mon fils grandisse et puisse apprendre et vivre avec son trouble. Donc du coup, en parallèle de ce suivi médical que j'ai dû faire toute seule parce que personne ne t'aide, même le psychiatre, lui, il m'a dit clairement. parce que moi je lui racontais un peu ma vie et il a fini par me dire bah non mais moi c'est simple si vous venez me voir c'est pour qu'il prenne un médicament donc vous voulez qu'il prenne un médicament oui ou non Alors oui, oui ok bah oui donc bon après finalement une fois qu'il a été médicamenté les échanges avec le psychiatre ont quand même changé il nous a orienté derrière sur une psychomotricienne parce que William du coup a développé aussi en CP un gros manque de confiance en lui Il se tapait, il passait son temps à dire qu'il était nul dès qu'il n'arrivait pas à faire quelque chose ou dès qu'on le frustrait un peu. Ça aussi, ça m'a fait paniquer au début. Parce qu'en plus, du jour au lendemain, tout le monde te dit que ton fils, il n'est pas normal, que ton fils, il y a quelque chose qui ne va pas. En plus, moi, je n'ai qu'un seul enfant, je n'ai pas de base de comparaison. Donc, je ne savais plus ce qui était normal, ce qui n'était pas normal. En fait, tu arrives... complètement dans un autre monde. C'est un peu surréaliste. Disons que le programme m'a permis de retrouver la tête froide déjà.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Tu es perdue, en fait. Tu as tous ces regards extérieurs qui arrivent sur ton enfant. Et du coup, tu perds pied. En tant que maman, c'est compliqué. C'est très, très difficile. Du coup, comment tu m'as découvert, justement ? Comment tu as découvert l'existence du programme TDA Chirique ?
- Speaker #1
Par le podcast. Parce que dès qu'on m'a parlé de ça, moi, je vais chercher partout. Donc, j'ai commencé à taper sur Internet, à chercher des livres. Et bien sûr, comme j'ai beaucoup de temps de route pour aller travailler, j'ai une heure et demie de temps de route aller-retour et que j'adore apprendre. Et bien, en fait, dès qu'il y a un sujet qui me passionne, parce que je ne vais pas mentir, ça m'a aussi passionné ce côté un peu éducatif, parce que finalement, ça touche à tellement de sujets que... J'ai trouvé ça vraiment passionnant. Et donc, du coup, en tapant TDAH, je suis tombée une fois sur un interview de toi sur une autre chaîne de podcast que la tienne, où tu racontais ton histoire, etc. Et du coup, dedans, tu parlais de ta page Instagram, et puis tu parlais de ton podcast. Et donc, je me suis dit, tiens, je vais aller regarder. Et voilà. Et puis, en fait, c'est rigolo parce que du coup, je l'avais découvert il y a quand même un petit bout de temps. Et puis un de ces quatre, en fait, du coup, j'ai mes chaînes auxquelles je suis abonné. Et puis des fois, ce n'est même pas moi qui choisis quel épisode je vais regarder. Et là, ça s'est mis sur un de tes épisodes. Et tu disais que justement, tu allais relancer une quatrième saison du programme et qu'il n'y en aurait qu'un seul par an parce que justement, c'était quand même pas mal de boulot, etc. Et je me suis dit, OK, Harmonie, c'est maintenant ou maintenant. Et je crois que j'avais besoin de sérénité. Enfin, j'avais besoin, en tout cas, de me poser et d'avoir qu'une seule source de données. Parce que, alors oui, c'est passionnant, mais j'étais aussi en panique. Et en fait, c'est fatigant d'aller chercher des informations partout, à droite, à gauche. En plus, des fois, ça se contredit. Donc, tu ne sais plus. Enfin, tu as ceux qui sont pour le médicament, ceux qui sont contre le médicament, ceux qui sont... Merci. Bref, j'avais besoin de partir dans une direction où je saurais que j'aurais des réponses sur tout un tas de sujets, tout un tas de domaines et que je pourrais me concentrer là-dessus, que j'aurais tout au même endroit. Et puis, ça me plaisait aussi d'avoir quand même un petit peu de personnalisation aussi. Parce que les podcasts, c'est bien beau, mais ton cas, il est toujours un peu particulier.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est un mixte ce programme puisqu'il y a à la fois du coaching de groupe, il y a aussi un coaching individuel et il y a aussi un groupe WhatsApp sur lequel on échange tous les jours. Donc ça permet aussi de rebondir sur toutes les situations personnelles que vous pouvez rencontrer les unes et les autres. Du coup, quand tu rentres dans le programme, comment tu te sens émotionnellement au départ avant de rentrer ? Quand tu t'inscris, tu dis ça y est, j'y vais. Comment t'es en fait ?
- Speaker #1
Déjà, tu te demandes toujours si tu as fait le bon choix parce que forcément, c'est quand même du temps, de l'argent, etc. Petite appréhension aussi parce que justement, comme c'est un coaching de groupe, est-ce que je vais réussir à exposer mes problèmes ? Est-ce que je serai pas exclu ? Enfin bref, tous ces trucs-là. Et puis, est-ce que ça va répondre à mes questions ? Mais aussi, j'étais aussi curieuse et pressée de voir ce que ça allait donner.
- Speaker #0
Tu avais envie de découvrir, quoi. Tu étais en mode, on va explorer et je vais voir ce que je vais pouvoir en faire.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Ok, du coup, alors tu rentres dans le programme. Qu'est-ce qui t'a le plus surprise, maintenant que les trois mois sont passés de coaching ? Qu'est-ce qui t'a le plus surprise dans le programme, soit sur le programme lui-même, soit sur toi dans le programme ?
- Speaker #1
Tellement de choses. Déjà, la première chose, j'avoue, ça a été au niveau du groupe. Alors déjà, le fait d'avoir un groupe de mamans qui sont dans le même... qui ont à peu près les mêmes problématiques que toi. Même si moi, j'étais un peu en décalage parce que j'étais quand même celle qui avait l'enfant le plus jeune. Il y avait d'autres mamans qui avaient des enfants plus jeunes que moi, mais elles avaient aussi des enfants plus grands, du coup. Donc souvent, moi, les problèmes que les autres mamans avaient, je ne les avais pas encore. Mais c'est aussi un de mes problèmes aussi, c'est que moi, j'anticipais beaucoup l'adolescence. Donc, en fait, ça me... Déjà, j'ai beaucoup apprécié avoir leur histoire. Parce que moi qui anticipais beaucoup de problèmes, du coup, j'étais dedans. Je voyais comment elle, elle gérait. Je voyais les conseils qui se donnaient entre mamans. Donc, la bienveillance aussi. Et puis, oui, vraiment le fait de ne pas avoir des parents qui jugent. Parce que justement, malheureusement, quand on est dans ce genre de situation, c'est que moi, j'avais un peu tendance à m'isoler. Je n'osais plus trop faire de sorties. seule avec mon fils parce que je savais que j'allais devoir... En fait, j'avais l'impression de devoir me justifier à chaque fois de pourquoi est-ce qu'il était surexcité comme ça et pourquoi est-ce qu'il embêtait les gens alors que les gens, ils aimeraient bien être au calme. Donc là, déjà, d'avoir un groupe de mamans où on se comprend, où on vit les mêmes choses, ça déjà, c'était très agréable. Après, dans le programme, en lui-même, déjà tout... tout le pavé sur l'alimentation, sur la qualité des aliments qu'on mange déjà, parce que même si tu penses bien manger, finalement, pas toujours. Alors ça, puis moi, j'ai trouvé ça vraiment passionnant. Franchement, il y a beaucoup de choses que je trouve passionnantes, mais vraiment, je me suis vraiment renseignée sur la naturopathie après le programme, même si du coup, je ne suis pas rentrée en détail, vraiment, parce que c'est trop large, mais voilà, j'ai trouvé ça vraiment passionnant. autant par rapport au TDAH que pour tout le monde, en fait. Et sur tout ce qui est compléments alimentaires, etc., j'ai pu, ça y est, mettre mes petites pures en place avec mon fils. Sur aussi le côté bien-être de la maman, forcément, parce que moi, je n'avais pas l'impression d'être une maman qui ne prenait pas soin d'elle, parce que j'ai un groupe d'amis avec qui on se voit très souvent, on fait souvent des soirées filles. J'ai un mari qui me laisse pas mal de place là-dessus. Donc, j'avais vraiment l'impression de ne pas m'oublier dans l'histoire. Et en fait, je me suis rendue compte que non. Que quand même, le TDAH de mon fils m'avait pris beaucoup de temps. Justement, je me passionne de ça, ok. Ce n'est pas quelque chose qui me nourrit, ça me nourrit certes, mais ce n'est pas quelque chose qui fait que je me sens bien. Au contraire, ça me stressait même plutôt qu'autre chose, même si je trouvais ça passionnant, ça avait un côté double tranchant. Donc là, j'ai repris vraiment du temps pour moi, j'ai été me faire masser. Là par exemple, j'ai pris des jours pour moi alors que mon fils est à l'école, chose que je ne faisais jamais. Ça ne m'était même jamais venu à l'idée avant, quelle maman fait ça quand on prend des jours de congés ? pour être avec ses enfants. J'ai changé là-dessus. Et c'est vrai, ça redonne de l'énergie. C'est complètement fou. Ça permet de prendre beaucoup plus de recul, de se sentir mieux, plus apaisée, plus zen. Donc voilà. Après, en termes de surprise... Après, on avait un peu un côté philosophe aussi dans le groupe. Encore une fois, ça vient du groupe. Mais je me souviens qu'une fois, j'avais une problématique avec mon conjoint. J'avais beau lui expliquer ce que j'apprenais dans le programme, lui, pour mettre en place, c'était un peu plus compliqué. J'en avais parlé aux filles parce que je leur avais dit « Mais comment vous faites, vous, vos mecs ? Est-ce qu'ils vous suivent ? » Parce que moi, là, vraiment… J'avais trouvé ça hyper intéressant parce qu'on avait commencé à parler de lecture, de mentalité des hommes, des besoins des hommes. Ça, pour le coup, ça ne faisait pas partie du programme, mais ça peut être inclus parce que franchement, j'ai appris beaucoup de choses par rapport à ça. Je me suis même notée des lectures pour apprendre à comprendre les hommes. Je me suis moins braquée, j'ai pris plus de patience avec lui. J'ai compris aussi que les changements se faisaient étape par étape et que ce n'est pas parce qu'on n'arrivait pas à... à faire un gros changement d'un coup qu'on n'allait pas y arriver du tout. Et au final, aujourd'hui, il y a aussi la séance des papas qui a beaucoup aidé. C'est très bien que Maxime a beaucoup participé. Mais en tout cas, grâce à ça, maintenant, il me suit. Et puis, même quand il craque un peu sur certains sujets, pas grave, on en reparle après au pire.
- Speaker #0
C'est super intéressant ce que tu dis, Armonie, parce que c'est vrai que... Dans ces groupes, à chaque session, on parle vraiment de tellement de sujets différents. Je me rappelle très bien de cette intervention, notamment de Soraya, qui nous avait partagé, justement, comme tu dis, un peu cette philosophie, comment elle abordait, elle, le sujet avec son homme et tout ça. Et c'était des sujets hyper intéressants, parce que finalement, ça concerne tous les couples. Et c'est vrai que, je veux bien reconnaître une chose, c'est que les mamans, elles ont toujours un wagon d'avance sur les hommes. Et clairement, souvent, l'homme est plus en retrait par rapport à ces sujets-là. voir souvent dans le déni, etc. Et donc, c'est vraiment des sujets hyper intéressants. Et oui, en effet, je me rappelle que ton conjoint, Maxime, il avait participé à la séance des papas et qu'il avait été très actif pendant la séance. Donc, cette séance, elle a permis quand même une grosse prise de conscience chez lui.
- Speaker #1
Oui, oui. Déjà, je lui en parlais beaucoup. J'ai beaucoup insisté pour qu'il prenne conscience des choses que j'ai apprises parce que... En fait, quand toi, tu te démènes pour faire deux pas en avant et que tu as l'impression que lui, il te pousse systématiquement en arrière, c'est assez décourageant. Donc, j'ai utilisé la technique de Soraya. Je suis frontale. J'en ai parlé avec lui. J'ai compris que ça pourrait prendre du temps. Mais quand même, le fait qu'avec cette séance de papa, le fait que ça ne vienne pas de moi et qu'en plus, il puisse avoir d'autres échanges avec d'autres papas et que c'est souvent quand même… la même base. Je trouve effectivement, c'est subtil après, il n'a pas changé du tout après cette séance, mais je trouve quand même qu'il y a des sujets où il est passé à une étape supérieure. Il a passé la deuxième. Il prend le sujet plus à cœur qu'avant.
- Speaker #0
Tant mieux, oui.
- Speaker #1
Et ça aussi, ça joue parce que franchement, quand tu es toute seule à te battre, je ne dis pas qu'il ne se battait pas, pas du tout. Et il me soutenait, mais il y a le besoin de soutenir moralement et soutenir aussi dans les actes. Et ça, ça aide énormément.
- Speaker #0
C'est clair. Et du coup, dans ce programme, il y a aussi une formation qui vous est offerte avec les huit modules. Est-ce qu'il y a un module qui t'a particulièrement marqué ou touché ?
- Speaker #1
bizarrement celui qui m'a le plus, enfin celui j'avais le plus, enfin je sais pas franchement j'ai vraiment ressenti un soulagement quand je l'ai lu, je crois que je t'en avais parlé, c'est le tout dernier.
- Speaker #0
Le module sur l'estime de l'enfant ?
- Speaker #1
Oui l'estime de l'enfant et puis à un moment donné tu dis, c'est bête hein, bon après je pense aussi que c'est parce que je venais de terminer la formation.
- Speaker #0
En fait t'avais besoin d'entendre ça, c'était le bon moment pour toi c'est ça ?
- Speaker #1
Ouais. Et en gros, dedans, tu dis, et ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer. Maintenant, vous avez toutes les clés. Regardez, moi, j'y suis arrivée, puis les études le montrent. Et alors là, franchement, la bouffée d'oxygène, je me souviens encore de où j'étais et de ce que j'ai ressenti quand j'ai eu ce module, de me dire, OK, c'est bon, tout va bien. Maintenant, tu as toutes les clés. Alors oui, ça ne sera pas toujours tout rose, mais au moins, tu sais comment agir, dans quel cas de figure. et puis après Donc ça, c'est le premier, c'est le truc qui m'a vraiment le plus... Après, les autres modules, c'est aussi en échangeant entre les mamans, le soir ou quand on faisait des coachings, que je me suis rendue compte de l'importance du module. Sur le coup, quand je l'ai suivi moi toute seule, par exemple, le module sur la nourriture pour l'enfant, quand je l'ai suivi moi toute seule, j'ai noté mes petits trucs. Sur le coup, je n'ai pas vraiment réalisé. C'est après quand on a fait les coachings et que tu disais « Alors les filles, vous en avez tout ? Est-ce que vous avez mis des choses en place ? Est-ce que vous avez commencé le magnésium et d'autres compléments ? » D'ailleurs, je ne sais pas si tu te souviens, mais il y a beaucoup de mamans qui se sont dit « Hein ? Quoi ? Non ? On n'a pas vu ça ? » Et parce qu'en fait, il y a tellement d'informations et le fait de réaborder les sujets en coaching, etc. Et de réapprofondir le sujet et de « Ah, bah oui, c'est vrai, oui, oui. Ah bah oui, on va commander. Bah oui, on va commencer demain. » Et c'est là aussi que j'ai bien aimé que ça dure trois mois parce que moi, il y a certaines choses où il faut me les répéter plusieurs fois. Et du coup, la première séance de coaching, on en parle. Je me dis « Ah oui, finalement, ça, je ne l'avais pas noté dans le module. » Mais ça a son importance. Effectivement, je le surligne. Je l'avais pris dans mes notes, mais je le surligne. Ça, c'est vraiment important. La fois d'après, tu redemandes. C'est bon, les filles ? Vous avez mis en place, etc. ? Non, je n'ai toujours pas commandé. Mais là, vraiment, je vais le faire. Et puis, voilà, ça y est, maintenant, j'ai commandé. Et il prend. Et ça se passe très bien. Et grâce à ça, d'ailleurs, j'ai pu diminuer, diviser par deux le traitement. Donc déjà, je suis super contente. parce que moi en plus par rapport au traitement il y a des effets secondaires qui sont assez lourds, vraiment mon fils est déjà une crevette il est pas très gros et ça lui coupe complètement l'appétit donc quand on a essayé de doubler le médicament il mangeait carrément plus le midi quoi Et il compensait pas forcément le soir d'ailleurs donc donc ça c'est un truc qui me plaisait pas trop et du coup avec les compléments aujourd'hui et ben J'ai pu revenir à la dose initiale de 10 mg, ce qui n'est rien du tout pour un enfant de son poids. Et pour autant, les effets en classe sont là. Les effets positifs sont là, donc ça fait plaisir. Et d'ailleurs, ça me fait même rire, parce que j'ai eu là le rendez-vous avec le psychiatre pour faire le point sur les derniers mois passés. Et donc, je lui ai dit que j'avais arrêté la double dose du médicament. que je lui donnais des compléments à côté. Je lui ai parlé notamment de l'oméga-3. Et en fait, c'est rigolo parce qu'il me dit « Oui, oui, oui, effectivement, vous avez raison. C'est un très, très bon complément. » Il me dit d'ailleurs « Vous pouvez lui donner toute l'année, il n'y a pas de problème. » C'est très, très bien. C'est surtout lui s'il ne s'en lasse pas. Et en fait, c'est rigolo parce qu'il te dit lui-même que c'est très, très bien, mais de rien, il ne t'en parlera pas.
- Speaker #0
C'est ça, il ne t'en a jamais parlé.
- Speaker #1
Merci à toi. Et c'était même rigolo parce que j'en ai même parlé à la psychomotricienne pour lui demander si elle, elle voyait un effet par rapport au fait que j'avais diminué le médicament pour mettre ce complément-là en place. Et même elle, en fait, elle n'avait pas l'air d'être au courant. Je trouve ça hyper choquant. C'est quand même des gens qui sont censés être spécialisés dans ce trouble et pourtant, personne ne t'en parle.
- Speaker #0
C'est clair et c'est ça qui est dingue. Et ça n'a pas beaucoup changé par rapport à l'époque. Tu vois, au moins, mon fils était petit. C'est que moi, toutes ces recherches, ça m'a pris énormément de temps pour les découvrir, t'as vu, au fur et à mesure. Mais en tout cas, c'est super intéressant ce que tu dis, parce qu'effectivement, c'est un retour que j'ai régulièrement dans les mamans qui sont accompagnées. C'est qu'effectivement, très souvent, elles vont diminuer la dose, voire parfois même le médicament devient vraiment plus...
- Speaker #1
J'espère, en termes.
- Speaker #0
Parce que quand elles s'en rendent compte, c'est quand elles arrêtent pendant les vacances scolaires. Et là, elles se rendent compte que, en fait, vu qu'elles ont mis en place tous les outils qu'on aborde dans la formation, comme notamment la gestion des émotions de l'enfant, L'enfant est moins carencé parce qu'il est supplémenté, il est mieux alimenté, donc il y a plein de conséquences positives qui arrivent dans son cerveau. Et finalement, on se rend compte que quand on commence à mettre tout ça bout à bout, le médicament n'était plus très utile dans ces cas-là. Parfois, ça peut l'être, ça dépend vraiment de chaque situation. Mais en tout cas, oui, je trouve ça dommage. Le psychiatre est au courant, mais pour autant, il ne t'en a jamais parlé.
- Speaker #1
Mais à la fin, il m'a félicité. à la fin de la séance, il m'a dit, en tout cas, je tiens à vous féliciter parce qu'il m'a dit, je me souviens la première fois qu'on s'est vu, vous n'étiez pas très rassuré, vous n'étiez pas en super forme. Aujourd'hui, je vois que vous allez bien, vous avez mis beaucoup de choses en place. Je lui ai dit qu'on avait changé le petit déjeuner aussi. Il a dit, je vois que vous avez mis beaucoup de choses en place pour votre fils. Donc, il m'a félicité. Et du coup, j'ai dit, viens, ce n'est pas grâce à toi. Mais bon, au final, ça se passe quand même bien avec lui et tant mieux. Mais oui, en tout cas, j'ai trouvé ça fou. Parce qu'en fait, quand je lui en parle, il me dit que oui, effectivement, c'est très bien. Mais ça ne viendra pas de lui. Et par rapport à ce que tu dis, moi, justement, c'est pareil. Pendant les vacances, j'ai coupé le traitement pendant une semaine, pendant la semaine de vacances où on était partis. Et ça s'est très bien passé. C'est pareil aussi dans les modules. Tu dis que c'est des enfants qui ont besoin de bouger. C'est important de leur faire faire, par exemple, un petit peu de... de sport ou une activité physique, en tout cas de les faire bouger avant par exemple de faire les devoirs en entrant de l'école etc. Ça c'est pareil, c'est quelque chose que j'applique tout le temps maintenant. Et je n'ai plus aucun problème pour faire les devoirs. Il n'y a que le week-end où c'est encore un peu compliqué parce qu'on est vraiment en dehors de l'école et là se reconcentrer, même un petit peu de temps pour les devoirs, c'est un peu compliqué. Mais c'est pareil, j'ai utilisé le lâcher prise. Enfin, voilà, on ne le fait pas forcément à table avec un crayon et un papier. S'il veut faire ça sur un tableau, s'il veut faire ça, s'il veut même le faire à l'oral, pas de problème. Du moment qu'il a compris le concept, il ne prend pas la tête non plus.
- Speaker #0
Tu as pris vachement de recul, en fait, sur aussi.
- Speaker #1
Énormément.
- Speaker #0
Et je pense que c'est ça aussi qui a aidé, en plus de tous les outils que je vous partage effectivement. Mais je pense qu'en prenant du recul, du coup, tu lui as mis aussi moins de pression. Donc forcément, il est moins stressé et ça fonctionne mieux.
- Speaker #1
Complètement. Et c'est vrai qu'un truc aussi que tu m'avais dit au coaching personnel et que j'ai complètement appliqué, ça, c'est quelque chose que je m'en rendais compte, mais je ne pensais pas que c'était néfaste. C'est le fait de répercuter ses propres peurs, ses propres blessures sur son enfant. Forcément, quand on a un enfant, ça ne réveille pas. plein de choses en nous. Ce trouble, je ne sais pas si moi je l'ai, en tout cas, je ne sais pas si je l'ai aussi fort que lui, mais en tout cas, il y a des choses auxquelles il est confronté que je me rappelle avoir été confronté quand moi j'étais enfant. Et c'est aussi pour ça que je pense que j'étais prise de panique, parce que je ne voulais pas qu'il revive ce que moi j'avais vécu. Et du coup, en fait, tu te dis que tu vas... Ce n'est pas grave. Tu vas tout faire à sa place pour que ça se passe bien. Tu vas lui dire... Et en fait, non. Ça, c'est mon expérience, ce n'est pas la sienne. Et ça, c'est pareil, c'est un des trucs que j'ai appris à faire du coup avec ce coaching, c'est dire « Ok, ça, Harmonie, c'est tes peurs à toi, mais lui, laisse-le évoluer. » Je me souviens que pendant le coaching, tu m'as dit « Mais Harmonie, il n'a que 6 ans. » Moi, j'étais en panique parce que je me faisais tout un film de ce qui pourrait se passer, alors qu'il est qu'au CP. Et c'est vrai que du coup, je me suis dit « Mais en fait, Harmonie, stop. » laisse-le aller, laisse-le avancer à son rythme. Si ce n'est pas le tien, tant pis. En tout cas, pour le moment, il ne décroche plus. Puisque je me souviens, les cahiers que je récupérais toutes les semaines, en début d'année, il y avait des zéros partout. Ou alors pire, souvent, il ne faisait même pas l'exercice. Aujourd'hui, il est autonome. Et en plus, les notes ne sont encore pas des 10 sur 10, mais peu importe. Moi, je vois qu'il a énormément évolué depuis le début. Et en fait, c'est tout ce qui compte pour moi. Maintenant, du coup, je m'arrête à ça. Et ça me va très bien. Et je pense qu'effectivement, il va très bien.
- Speaker #0
C'est pour cette raison que tu nous partages. Et je te remercie parce que c'est vrai que, en fait, toi-même, tu avais souffert d'un manque de confiance en toi quand tu étais petite. Du coup, tu étais terrorisée à l'idée que ton fils subisse finalement les mêmes choses à son âge. Et c'est comme ça qu'en fait, tu projetais ta peur sur lui. Et que justement, parce que je me rappelle que dans le questionnaire d'entrée, tu m'avais dit « il n'a pas confiance en lui » . Et quand je t'ai demandé comment ça se passait pour toi quand tu étais enfant, tu m'as dit « je n'avais pas confiance en moi » . C'est comme ça que j'ai fait le parallèle. Mais c'est intéressant parce que tu vois, il y a des choses comme ça où tu as besoin d'avoir une tierce personne qui te le dit pour que tu titres. Et tu te dis « oui, mais en fait, oui, c'est ça, c'était mon problème à moi. En fait, ce n'est pas parce que moi j'ai eu ce problème-là qu'il va l'avoir aussi » . Et puis effectivement, après, je t'ai dit, il n'a que 6 ans, donc c'est normal de ne pas avoir confiance non plus en soi quand tu as 6 ans. Oui,
- Speaker #1
c'était par rapport à d'autres sujets, parce que je me souviens que tu disais, il ne fait pas ci, il ne fait pas ça, il ne parle pas, et tu m'as dit, mais oui, rien n'a de mal. Tout va bien. Et puis c'est vrai que aussi, tant que j'y pense, dans le programme aussi, ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est tous les intervenants experts du coup. qui interviennent sur tout un tas de sujets comme par exemple j'ai été, j'ai pas pu y assister mais j'ai été voir la rediff le replay de la session pour les adolescents c'est pareil encore une fois j'y suis pas mais justement je trouve ça super parce que du coup le fait d'avoir suivi tout ça etc je suis préparée en fait et je trouve que c'est très très bien expliqué d'ailleurs c'est toi qui l'avais fait ce replay Merci. je trouve que en fait on ne voit plus les choses de la même manière on comprend mieux la psychologie humaine finalement tout ce qui se passe tous ces changements hormonaux et comment y faire face et justement le fait que si t'es stressé comme ça avec ton ado ça risque de faire des étincelles donc au moins je me dis que j'ai un peu d'années pour m'exercer et ça aussi ça m'a permis de me calmer de... Fais-y en tout
- Speaker #0
C'est ça qui est super intéressant, c'est que finalement, justement, le fait qu'il y ait des mamans avec des enfants d'âges différents, finalement, c'est hyper riche pour tout le monde. Et c'est vrai que quand j'ai fait cet atelier sur les ados, je sais que ça a beaucoup plu même aux mamans qui n'avaient pas des enfants, qui étaient encore à l'adolescence. Effectivement, du coup, pour toi, par exemple, que ça rassure d'anticiper, tu t'es dit « ouais, c'est top, j'ai la méthodologie, maintenant, voilà, je sais où je vais » . Et ça t'a rassuré, finalement. Tu te dis « aucune raison d'avoir peur, finalement » . parce que... Je sais ce que je dois faire et ce que surtout je ne dois pas faire pour que ça se passe bien. Et puis,
- Speaker #1
je sais que parfois, ça se passera comme ça. Et puis, si mon ado, il passe des jours, des heures sur le canapé à ne plus bouger, alors que là, pour le moment, il ne fait que ça, OK, je me dirais que c'est normal. C'est le corps. Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a eu un moment clé que tu as vécu pendant l'accompagnement ? Vraiment un moment qui t'a le plus touchée ou marquée ? que ce soit dans les échanges ou dans ton suivi à toi, un moment où tu t'es dit « waouh » , ou une prise de conscience qui est née ?
- Speaker #1
Des prises de conscience, j'en ai eu plein. Je n'ai l'impression d'en avoir déjà parlé là. On en a beaucoup parlé, mais je pense que la plus grosse prise de conscience, ça a été qu'on est un peu… Je sais mal prononcer ce mot, mais... En tout cas, on nous... Je ne sais pas comment expliquer. On nous donne l'impression que, surtout au niveau scolaire, je crois que c'est ça qui m'a le plus... Au niveau scolaire, il y a une seule voie possible, il faut être bon partout. et puis faire des études le plus longtemps possible. Et puis, comme tu disais, que quand tu quittes l'école, c'est terminé. Après, tu ne peux plus changer de voie. Alors que ce n'est pas ça. En fait, je me suis rendue compte qu'on se mettait beaucoup de limites, alors que finalement, ce n'est pas forcément toujours très facile, mais finalement, les limites, on se les met nous-mêmes. En fait, ce n'est pas des vraies limites en soi. Ce n'est pas parce qu'effectivement, il n'accroche pas là tout de suite avec l'école qu'en grandissant, à un moment donné, il ne va pas trouver une matière ou un sujet qui va le passionner et qu'il aura envie de se perfectionner et d'en faire son métier. Je ne sais pas si je suis très claire, mais...
- Speaker #0
Si, si, c'est très clair. Ils ont toute la vie pour changer de voie, se décider. faire un autre métier, etc., chose qu'on nous fait croire à l'école, notamment quand ils arrivent dans la transition entre le collège et le lycée, que, attention, c'est leur vie qu'ils sont en train de jouer au niveau de l'orientation. C'est totalement faux. Et c'est incroyable de faire croire aux parents de jouer ce sketch-là chaque année à cette étape-là, alors que c'est vraiment le plus mauvais moment dans la vie d'un être humain. Puisqu'à cet âge, il est en plein bouleversement hormonal. Ce n'est pas du tout le moment où il peut se concentrer. sur qu'est-ce que je vais devenir dans 10 ans.
- Speaker #1
D'ailleurs, tout à l'heure, quand on parlait des blessures que moi, je voulais éviter à mon fils, des blessures, en tout cas des choses qui nous avaient marquées du jeune, moi, ça, c'est un moment, je me souviens très bien du moment où, quand j'étais en première, on m'a dit, Harmonie, il faut que tu décides de ce que tu veux faire de ta vie et que, en fait, t'es en panique et que tu te dis, je ne sais pas où aller, je ne sais pas quoi faire. Et qu'on ne s'est pas forcément toujours bien orienté. Il y a un large de choix possible qui est inimaginable. Alors que toi, tu n'as rien vécu encore à cet âge-là. Toi-même, tu disais que ton fils avait fait un voyage et que c'était suite à ça qu'il avait su quoi faire. Ça aussi, oui. Moi, je n'y suis pas encore. encore, mais je sais que du coup, je le vois différemment maintenant. Je me dis que ça se passera comme ça se passera, et que ça prendra le temps que ça prendra. C'est ça. Et que je le ferai, je le ferai quoi qu'il en coûte. Et puis voilà, l'amour inconditionnel, ça je l'avais déjà. Un autre truc aussi, c'est que moi, j'avais l'amour inconditionnel, mais peut-être un peu trop. J'étais peut-être un peu trop empathique, peut-être un peu trop... Pardon. Et du coup, dans ton programme aussi, tu expliques bien qu'il faut mettre un cadre... strict et que... enfin pas trop strict non plus mais sécurisant voilà et que parfois du coup enfin voilà et ça c'est pareil c'est quelque chose que j'ai mis en place par contre je me suis dit donc autant sur certains points je me suis relâchée comme l'école le sujet de l'école c'était vraiment le déclic du truc aussi ou me dire ok il n'y a rien de stressant et après après par contre voilà sur certains trucs comme les écrans etc là dessus par contre Je suis un peu plus carré qu'avant. Je suis plus.
- Speaker #0
C'est top. Tu as déjà parlé de plein de choses qui ont changé grâce à ce programme, mais il y a une chose que tu avais dit quand on avait fait le bilan en groupe et qui était très beau. Tu m'avais dit, avant d'entrer dans le programme, tu te disais pourquoi moi ? Pourquoi ça tombe sur moi d'avoir un enfant qui a un TDAH ? Et tu as dit, et aujourd'hui, je suis fière de sa différence. Franchement, ça, c'est magnifique. Ça veut dire que tu es rentrée vraiment dans l'acceptation de qui il est. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai. Et même, je disais que du coup, c'était un peu son pouvoir magique. C'est ce que j'essaye de lui dire aussi pour lui faire reprendre confiance en lui. Je lui dis que c'est un super pouvoir. Il faut juste qu'on apprenne à dompter son pouvoir. Enfin, à l'utiliser en tout cas. Et oui, je suis fière de lui, je suis fière de son dynamisme. En fait, comme tu dis, je vois les qualités qu'il a, alors que ce sont des qualités qui ne sont pas mises en avant à l'école. Donc, tu te dis que finalement, ton fils, il n'a que des défauts, mais pas du tout. En fait, maintenant, par exemple, mon fils est quelqu'un qui est très à l'aise en public, qui va aller parler à plein de gens inconnus dans la rue. Avant, j'avais honte de ça. aujourd'hui Aujourd'hui, j'en rigole avec lui, ça me fait rire. Et je vois ça comme une qualité. Moi qui ai toujours été quelqu'un d'introvertie, je suis super contente que lui soit capable d'aller voir des gens comme ça et de poser des questions quand il en ressent le besoin. Après, toujours sans que ça dérange trop les gens non plus. Mais je vois les choses différemment maintenant. Et puis effectivement, on parle tellement des qualités de ce type de profil, etc. de personnes qui ont des neurones atypiques, tu taxes plus sur les qualités et tu en oublies presque les défauts.
- Speaker #0
Ça, c'est magnifique.
- Speaker #1
Ça m'a fait beaucoup de bien.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Vu que ton propre regard a changé sur lui, c'est ce qui va lui permettre aussi à lui de s'accepter lui-même.
- Speaker #1
C'est ça. Et puis moi, je rigole plus facilement de choses qu'il va faire parfois. Je ne dis pas que j'arrive à me foutre... à me moquer complètement du regard des autres. Des fois, c'est encore un peu pesant, surtout quand il y a beaucoup de monde dans du parc d'attraction, des trucs dans le genre. Mais en tout cas, quand il y en a qui vont parfois... Encore là, hier, j'étais dans un parc à jeux avec une maman et il y a eu une autre maman qui est venue un peu chercher des noises parce qu'on avait des enfants un peu trop dynamiques. En fait, j'ai dit oui, c'est un enfant et on est dans un parc. pour enfants, ils sont là pour jouer, pour courir donc je vois pas où est le problème j'ai pas eu honte de mon enfant il a rien fait de mal, il court partout il a blessé personne il a...
- Speaker #0
et effectivement c'est très agréable de voir les choses comme ça du coup si tu avais un message à faire passer à d'autres mamans qui sont dans la même situation qui sont en difficulté avec leur enfant qui ont un trouble de l'attention et qui hésiteraient justement à se faire accompagner, qu'est-ce que tu leur dirais ?
- Speaker #1
Moi, je dirais que ce programme, c'est déjà une chance d'être accompagnée et d'être comprise, d'être dans un groupe pendant trois mois. une espèce de cocon de maman qui vivent un peu la même chose, qui partagent leurs expériences, où on va s'apprendre les unes des autres déjà, parce qu'en fait, même en dehors de la formation, chacune a déjà fait un peu parfois ses expériences et s'est donné des petits tips comme ça, etc. Donc déjà, un gros soutien. Et puis, du coup, aussi, la chance d'avoir ensuite, pour nous, une boîte à outils. énorme avec huit compartiments enfin je dis huit mais en vrai il y en a beaucoup plus que ça parce qu'il y a aussi tous les toutes les séances qu'on fait avec les experts qui apprennent aussi énormément. Et voilà, je sais que je les ai regardées là, mais je sais que je vais les re-regarder parce qu'on n'imprime pas tout d'une première fois et que je n'ai pas pu tout mettre en place déjà. J'ai déjà observé des changements, mais j'ai encore plein de choses que je n'ai pas mises en place et que je vais pouvoir faire. Et donc, voilà, ça me rassure. Et je pense que ça serait bien pour les mamans. C'est une force pour les mamans d'être équipées. de savoir dans quelle direction aller, de savoir que ça va bien se passer. Comme je le disais, juste d'être rassurée, d'avoir cette boîte à outils et de savoir que si ça se passe mal, pas de problème, il se passe ça. Il faut que je réagisse comme ça, je peux faire ci, je peux faire ça. Et puis après, en plus, il y a le groupe des mamans qui continue de courir. on peut continuer de partager nos expériences même après que le coaching soit terminé. Ça permet d'être plus sereine, d'être équipée, de savoir dans quelle direction aller, d'être soutenue, apaisée et d'apprendre à prendre soin de soi, à prendre soin de son enfant et à prendre soin de la famille plus généralement parce que finalement, ça a un impact positif sur eux. sur toute la famille au final.
- Speaker #0
Exactement, c'est vraiment ce qui ressort à chaque fois. Et c'est bien que tu l'aies souligné aussi, c'est que juste en appliquant 5 à 10 % du programme, toutes les mamans ont des résultats. C'est ça qui est dingue, c'est que comme tu dis, c'est tellement riche, justement, vous avez accès à la formation, donc ça va continuer d'infuser dans les semaines et les mois à venir. Et c'est ça qui est génial, c'est que tu sais que si tu as des périodes un peu de mou, tu reviens à la base. et en fait tu peux... Voilà, rafraîchir ta mémoire et remettre en place certains outils que tu avais peut-être oubliés. Mais c'est vrai que c'est ça qui est fort, c'est que finalement, même en mettant des petites actions en place, on aboutit à des changements et on voit l'évolution sur son enfant. Parce que très souvent, tu as des mamans, si tu veux, qui hésitent à venir, qui disent « ouais, mais je n'aurai pas le temps, c'est trop dur » , etc. Or, tu confirmes qu'il n'y a pas du tout de pression, chacune allait à son rythme et que chaque maman, il y a même des mamans qui n'ont pas terminé de visionner les modules, mais qui ont eu des super résultats.
- Speaker #1
Oui, Oui, et puis de toute façon, toutes les séances sont en replay. Moi, il y a beaucoup de séances auxquelles je n'ai pas pu. En plus, c'est mal tombé parce que j'avais des déplacements professionnels. Donc, il y a des séances où j'arrivais un peu tardivement ou alors il y en a beaucoup que j'ai regardées en replay. Mais on peut toujours poser les questions après derrière sur le groupe. Et puis, tout est à dispo. On les regarde quand on veut. Franchement, en termes de temps et vraiment, en plus, le fait que ça dure trois mois, moi, j'ai trouvé ça bien vraiment parce que pour la mise en action… parce que c'est bien beau de savoir les choses mais il y a peut-être des choses que je savais déjà mais là le fait d'avoir un groupe et je te dis encore une fois d'avoir les séances de coaching, t'as fait ci, t'as fait ça est-ce que vous avez pris votre carnet est-ce que vous avez écrit en fait ça aide à la mise en action parce qu'il y a des choses que parfois toute seule tu te dis t'as plus de mal à te mettre en action là ce coaching il t'aide vraiment à... à passer à l'action. Et voilà. En plus, sur huit modules différents, enfin, sur huit axes différents. Ça aussi, j'ai trouvé ça hyper complet parce que moi, du coup, j'avais tellement envie d'en savoir un max sur ce trouble qu'en fait, il y était tellement d'aspects, la scolarité, l'éducation, la nourriture, que tu te perds, en fait. Il y a trop de lectures, trop de... D'ailleurs, je t'admire, l'aménage d'avoir... d'avoir toi parce qu'il n'y avait pas tout ça à l'époque donc toi tu as dû justement engranger toutes ces informations là pour après pouvoir faire un condensé enfin un résumé que tu nous partages bien gentiment mais parce que oui moi je me perdais dans toutes ces informations dont je partais dans tous les sens alors que là voilà c'est condensé tu as tes modules tu sais où aller piocher en fonction de quel sujet pendant le programme tu peux même en échanger et même en dehors du programme programme, on a encore le groupe, donc je me dis si demain j'ai un petit souci, je sais que je pourrais en parler sur le groupe et j'aurai sûrement quelques mamans qui viendront me donner des conseils ou leur point de vue. Je me sens plus équipée, plus sereine. Et oui, en plus, vraiment, j'insiste sur le fait que ça aide à la mise en action, comme le batch cooking par exemple. Ça, c'est un truc que j'ai adoré parce que moi, la cuisine, c'est pas mon truc. Je ne suis pas forcément très bien cuisinée. Quand j'essaye de faire des choses, ça ne marche pas toujours très bien parce que j'ai deux hommes à la maison, les légumes, ce n'est pas trop leur truc. A la séance de batch cooking, on a fait un taboulet de chou-fleur. Je me suis dit, quand je l'ai fait, ça a l'air d'être super bon, mais ils n'aimeront jamais. Ils ont adoré. En fait, le chou-fleur, il ne se sent pas du tout. Et c'est pareil depuis le batch cooking, mais j'ai essayé plein de trucs parce qu'en fait, déjà, c'est ce qu'on se disait pendant même la séance. Il faut essayer. Je t'ai demandé à un moment donné, où est-ce que tu trouves tes recettes, Sabrina ? Et tu m'as dit, j'essaye. Et c'est vrai que moi, des fois, avant, ça me décourageait. J'essayais un truc, ça ne plaît à personne. Vas-y, ça me sauve. J'arrête. Alors que non, pendant tout le programme, on nous rabâche. Ce n'est pas grave. Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Ce n'est pas grave. Et si ça prend plus de temps, ça prendra le temps qu'il faudra. Mais je crois que c'est un des plus gros déclics que j'ai eus. C'est ne pas me décourager quand il y a un échec. Continue. Et en plus, maintenant, je sais dans quelle direction je dois continuer. C'est le plus clair pour moi.
- Speaker #0
En fait, tu oses, quoi. C'est-à-dire que tu n'osais pas. Et maintenant, tu oses. Tu vas dans la créativité. Tu te dis, si ça foire, tant pis. J'ai au moins essayé. Et j'essaierai autre chose la prochaine fois.
- Speaker #1
Et je continuerai d'essayer. Parce qu'avant, je me décourageais très vite. J'essayais un truc, ça ne marchait pas. Je me disais, ça se trouve, je n'ai même pas dans la bonne direction. Et en plus, personnellement, je continuerai. Alors que là, je sais au moins que je vais dans la bonne direction. Et je sais que ça prend du temps. Ça prend du temps pour tout le monde. et que c'est normal. Et d'ailleurs, avec la deuxième partie du chou-fleur, j'ai fait un espèce de gratin de chou-fleur pomme de terre, mais j'ai essayé de faire en sorte de masquer tout ça pour que ça ne sente pas trop fort, et ils en ont mangé tous les deux, ils ont adoré. Donc en plus, c'est que ça se couronne de succès derrière, finalement. Le mindset fait beaucoup, le fait d'être dans un bon état d'esprit, d'être positif, et le fait que je prenne du temps pour moi aussi, ça me fait du bien. Donc en fait, c'est un cercle vertueux.
- Speaker #0
super, en tout cas merci beaucoup Harmonie d'avoir accepté de témoigner sur ce podcast et vraiment je te remercie pour ta confiance pour tout ce que tu as apporté aussi au sein du groupe donc c'était vraiment sympa je te remercie aussi pour ton ouverture d'esprit parce que c'est vrai que nous étions une majorité de mamans d'origine musulmane et c'est vrai que du coup toi c'est pas du tout ton cas d'ailleurs vous étiez la session où il y avait le plus de non musulmanes jusqu'à présent de toutes les sessions qu'il y a eu. Et ça, c'était vraiment chouette parce qu'il y avait vraiment une richesse à ce niveau-là. Et tu confirmes qu'on ne mord pas.
- Speaker #1
Non, pas du tout. Je ne te cache pas que j'avais une petite appréhension au début. Encore une fois, ce côté d'être, enfin, pas exclu, mais voilà, de ne pas forcément me retrouver parfois dans certains sujets de conversation. Et en fait, au contraire, parce que c'est des... Déjà, il y a des plaquettes, comme je le disais quand on a fait le coaching, toutes les deux, il y a des... Il y a des choses qui se font dans la religion, mais qui finalement s'appliquent à tout. Je trouvais ça même très intéressant, parce que moi qui n'ai pas été élevée dans ce milieu-là, je ne connaissais pas tout ça, et j'ai trouvé ça très intéressant. Et ça apprend aussi beaucoup. Donc non, effectivement, vous ne le mordez pas. Et ça m'a même permis d'apprendre encore plus.
- Speaker #0
Je te remercie parce que c'est vrai que malheureusement, tu connais le contexte dans lequel on vit. Et voilà, on est toujours caricaturés, etc. Et du coup, pour moi, c'est hyper intéressant d'avoir aussi cette mixité dans mes coachings. Moi, je n'aspire au contraire qu'à ça, vraiment pour cette ouverture. Et en fait, que c'est naturel en fin de compte. Voilà, il y a des gens qui ont intérêt à nous diviser, tout simplement. Et en fait, il faut faire abstraction de ça. au contraire Il faut s'ouvrir et je sais que pour moi, c'est toujours magnifique de voir qu'il y a de tout dans mes coachings et vraiment, ça me fait plaisir. Donc, je tenais aussi à te remercier pour ça, Harmonie.
- Speaker #1
Merci à toi,
- Speaker #0
Sabrina. Je te dis à très bientôt.
- Speaker #1
Oui, ça marche.
- Speaker #0
Bonne soirée à toi. Merci, toi aussi. Ciao. Merci les mamans d'avoir écouté ce témoignage rempli de courage et d'espoir à toutes les mamans qui portent sur leurs épaules. Le poids du regard des autres, la peur, le doute, je veux vous dire ceci, vous n'êtes pas seul. Chaque mot dur que vous avez entendu, chaque jugement qui vous a blessé, ne définit en rien votre valeur ni celle de votre enfant. La force, la beauté et la lumière résident dans votre amour, dans votre patience et votre capacité à chercher des solutions, même quand le chemin semble obscur. Harmonie a trouvé sa voie, elle a apaisé ses peurs, elle a allégé la médication de son fils et surtout, elle a retrouvé la sérénité et la fierté. Vous aussi, vous pouvez y arriver. Et ce chemin, je vous accompagne pour le parcourir à vos côtés, pas à pas, avec bienféance. Si ce témoignage vous a touché les mamans, pensez à vous abonner. Pour ne rien manquer des prochains épisodes, n'hésitez pas aussi à me laisser un commentaire ou à m'envoyer un mot sur mon compte Instagram pour me dire à quel point cela vous a fait du bien, car c'est ce qui m'encourage à continuer à donner de mon temps dans ce podcast. Et partagez-le ! à toutes les mamans qui cherchent la lumière dans cette aventure parfois si difficile. Enfin, n'oubliez pas de vous inscrire à ma newsletter, car vous le savez, une grande surprise vous attend en juin pour fêter les 4 ans de mon aventure entrepreneuriale. Alors prenez soin de vous, prenez soin de vos enfants et n'oubliez jamais que vous êtes la force et l'espoir dont ils ont besoin. Alors sachez que le meilleur est à venir à condition d'agir. A bientôt les mamans !