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TDAH mum and kids

#20 Traitement, perte de poids et pression scolaire : Le parcours d'Aissata

#20 Traitement, perte de poids et pression scolaire : Le parcours d'Aissata

52min |19/05/2025|

133

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#20 Traitement, perte de poids et pression scolaire : Le parcours d'Aissata

#20 Traitement, perte de poids et pression scolaire : Le parcours d'Aissata

52min |19/05/2025|

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Description

Aissata, maman d'un enfant TDAH de 11 ans, nous racontent comment la pression des devoirs et des résultats scolaires ont failli la conduire au burn-out.

A cela s'est ajouté le stress lié aux effets secondaires du traitement, à savoir une perte de poids inquiétante... Découvrez comment Aissata est parvenu à se relever de ce combat.


Ma formation TDAH Sérenity :

https://sabheart.systeme.io/tdah-serenity-formation-promo80?sc=37247589f600b6a4f1e75dafc895602c1d28b525

Ma newsletter : https://sabheart.systeme.io/inscription-newsletter

Liste d'attente Session 5 de coaching : https://sabheart.systeme.io/liste-attente-session5

Mon livre numérique dédié à l'enfant tdah : https://sabheart.systeme.io/guide-tdah



Compte instagram : https://www.instagram.com/sab_heart_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les mamans de haut niveau, j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans ce nouvel épisode témoignage, le premier de l'année 2025. Aujourd'hui, je vous emmène dans l'histoire de Aïssata, une maman de trois enfants, dont l'aînée est âgée de 11 ans, diagnostiquée d'un TDAH, et le second est en cours de diagnostic. Elle est infirmière de métier et elle jonglait déjà avec un quotidien bien rempli, mais c'est surtout la pression liée à l'école et aux devoirs qui l'ont... épuisées profondément. Chaque fin de journée était devenue une épreuve. Les devoirs, un vrai cauchemar. Elle a fait le choix de médicamenter son enfant mais les résultats étaient vraiment minimes comparés aux effets secondaires comme notamment une perte de poids inquiétante qui prenait de plus en plus de place. Elle se sentait à bout, impuissante, seule face à cette tempête. Et puis, elle a décidé de dire oui. Oui à elle-même, oui à une autre approche. Et c'est comme ça que je l'ai rencontrée dans la dernière session du programme de coaching PDH Serenity. Ce n'est pas juste un changement, vous allez voir, c'est une véritable renaissance familiale. Je vous laisse découvrir son parcours avec ses mots à elle. Bienvenue dans cet épisode puissant qui montre qu'un autre chemin est possible. Bonne écoute ! Salam alaikum Aïssata, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Wa alaikum salam, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, ça va bien, je suis ravie de t'accueillir, tu sais Alicetta que c'est le premier enregistrement de post-test de l'année 2025.

  • Speaker #1

    C'est la première.

  • Speaker #0

    Ouais, je ne suis pas en avance en tout cas de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'attendais les nouveaux épisodes.

  • Speaker #0

    Bah oui, je sais bien, mais le problème c'est que vous m'avez beaucoup occupé, tu vois, avec la session 4.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que je préfère vraiment me concentrer, t'as vu, sur une chose à la fois. J'ai moi-même un TDAH, comme tu le sais. Et du coup, je n'arrivais pas à m'éparpiller, tu vois, faire du contenu, en même temps être là pour les mamans. Et quoi, moi, t'as vu, ça passe tellement vite. Et donc, pour moi, c'était hyper important d'être focus sur vous. Et après, je me suis dit, ce n'est pas grave, on reprendra les enregistrements. Donc, tu es la première et je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Merci, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Alors, Aïssata, est-ce que tu veux bien... te présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui vont découvrir un petit peu ton parcours dans le programme.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, je m'appelle Aïssata, je suis infirmière, j'ai trois enfants de 11 ans. C'est lui qui est diagnostic, qui était DH. Un de 8 ans qui est en cours de diagnostic. Et une petite dernière qui vient d'avoir 7 mois.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu étais la première maman avec un bébé depuis l'existence de ce programme.

  • Speaker #1

    La première en tout, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Déjà, c'était courageux de ta part parce que ce n'est pas évident quand on a un bébé.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense qu'il fallait, c'était important.

  • Speaker #0

    Oui, tu m'étonnes. Déjà, la première question que je vais te poser, Isata, c'est déjà comment est-ce que tu as découvert l'existence de mon coaching TDAH Serenity ?

  • Speaker #1

    Moi, comme je t'ai dit, j'ai écouté des podcasts. En fait, je suis tombée par hasard sur ton podcast. D'accord. En fait, j'étais enceinte et j'écoutais beaucoup de podcasts quand j'étais enceinte. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre d'écouter des podcasts de grossesse. Donc du coup, je ne sais pas, j'ai tapé sur 10h TDAH. Et du coup, je suis tombée sur ton nom. Je me suis dit, tiens, il y a une sœur qui fait un podcast en TDAH. Du coup, j'ai regardé, j'ai écouté. Et les premiers épisodes, en fait, tu racontes ton histoire. Et franchement, j'écoutais et je faisais à manger en même temps. J'avais les larmes aux yeux. Mais je me revoyais tellement dans ce que tu racontais. Après, il y a des choses qui… Parce que moi, le TDAH de mon fils, il est plus cérébral. C'est plus mental, son hyperactivité. Mais sur d'autres choses ou sur des choses que l'école te disait, je me les retrouvais complètement. Et au fur et à mesure que j'écoutais, après du coup, il y a les témoignages des mamans, etc. qui parlaient du coup de ton coaching. Et là, je me disais, il faut que je fasse ça. Surtout quand elle parlait beaucoup du module 2, qu'elle s'était beaucoup retrouvée grâce à ça. Et je me suis dit, bon, quoi, il faut que je fasse ça, en fait. Donc après je t'ai suivi sur Instagram et quand tu as lancé le coaching, j'ai toté.

  • Speaker #0

    En tout cas, je te remercie de ta confiance Aïssata. Est-ce que tu peux nous dire un peu, comment est-ce que tu as découvert que ton fils avait un TDAH et à quel âge il a été diagnostiqué ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours senti qu'il y avait un petit truc différent chez mon fils. Depuis qu'il était à la maternelle. Parce qu'il a eu beaucoup de mal à parler. Il a parlé tard, il a marché tard. Il a eu un retard quand même sur pas mal de choses. Après, c'est à l'école, quand on est arrivé dans le village de Chouy, dans le 77, la maîtresse disait beaucoup qu'il avait des difficultés, qu'il était beaucoup derrière, qu'il avait beaucoup de mal à rester concentré. Sans être... Je sens gêner la classe ou quoi, mais il était très rêveur. J'ai été convoquée plusieurs fois parce que du coup, il faisait beaucoup de pipi aussi. Mais en même temps, comme je disais, ça a été beaucoup de changements pour lui. On a déménagé en cours d'année. J'ai eu un bébé, du coup, on a déménagé, j'ai eu un bébé. Et on est arrivés dans un enfant. C'est beaucoup pour un enfant, mais elle, elle était beaucoup sur le fait qu'il avait beaucoup de difficultés. Elle m'a même dit une fois une phrase, je ne me rappelle pas du mot exact qu'elle a dit, mais ça voulait dire en gros que je joutais trop mon enfant.

  • Speaker #0

    Toujours le jugement, la critique.

  • Speaker #1

    La critique et ce truc de culpabilité. Du coup, après ça, on a fait un suivi un peu au CMP, mais CMP, en fait, comme la psychologue qui le suivait. partaient du CMP, ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et c'est juste qu'en fait ils n'avaient plus de place et que ils ne savaient pas quoi en faire, que ces difficultés n'étaient pas très fortes quoi. Donc du coup ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et ils m'ont dit bah faites un suivi en libéral et ça ira quoi. Donc on a continué la psychomote à l'extérieur en libéral mais elle, elle n'a pas vu spécialement qu'il y avait un souci. On a eu une passe chez l'orthophoniste quand il était en moyenne section. Et moi, du coup, j'ai commencé l'école d'infirmière Bira d'entrée au CP. Et quand j'ai commencé l'école d'infirmière, au cours du premier trimestre, dans la partie psychologie, on m'a parlé du TDAH. Et j'ai retrouvé mon fils, quoi !

  • Speaker #0

    C'est toi finalement qui as... C'est toi qui t'es mise toute seule sur la piste quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça ouais. En fait en écoutant les cours et tout ça, je me suis dit mais ça... Tous ces symptômes là ressemblent beaucoup à mon fils et à mon mari qui lui aussi était derrière. Et du coup j'en ai parlé à mon mari, j'ai dit mais regarde et tout, lit et tout. Mais lui aussi du coup il s'est retrouvé dedans. J'ai dit bah il faut qu'on fasse un diagnostic de ça quoi. Donc il a cherché après dans le coin, on a trouvé une neuropsychologue. qui lui a fait les tests et effectivement il était bien TDAH.

  • Speaker #0

    Ok. Alors du coup, avant d'intégrer le programme TDAH Serenity, quel était le plus grand défi que tu rencontrais en tant que maman et comment tu te sentais émotionnellement ?

  • Speaker #1

    En fait, j'avais l'impression que tout tourne autour de lui, principalement. Même si mon deuxième, il est en cours de diagnostic, je pense que même s'il l'est, il le sera moins que mon aîné. Parce qu'on est beaucoup autour, avec tous ses rendez-vous, il a tout le temps des rendez-vous, entre l'orthophonite, on a arrêté la psychomote, mais du coup, il avait l'ergothérapeute. Il a un rendez-vous aussi avec une éducatrice spécialisée qui fait ce prologue aussi. Donc du coup, trois fois dans la semaine, il est pris. dans ses rendez-vous. Du coup, tout notre planning tourne autour de ses rendez-vous. Et clairement, quand on a envie de faire des choses pour nous, en fait, on n'a pas le temps parce que on se dit toujours il a rendez-vous là, il a rendez-vous là. Donc, j'avais l'impression, comme je disais souvent à mon mari, j'ai l'impression d'être juste une mère. Moi, perso, je...

  • Speaker #0

    Tu n'existes plus en fait, tu n'existes plus en tant que femme.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Je ne peux rien faire. J'ai l'impression que je ne pouvais rien faire. Donc c'est vrai que c'était difficile de ce côté-là. Et même au niveau des devoirs, d'être tout le temps sur lui pour les devoirs. Parce que du coup, le deuxième, on faisait vite les devoirs. C'était assez rapide, assez fluide. Et lui, ça prend énormément de temps. C'est ce que j'ai dit à une de ses maîtresses qui m'entendait super bien. Quand elle donne les devoirs, elle dit « Oui, ça ne doit pas prendre plus d'une demi-heure. » J'ai dit « Nous, ça ne dure plus d'une demi-heure. Chez nous, c'est une heure, une heure et demie. » Je dis quand vous donnez une quantité de devoir, faut pas penser que nous on va faire qu'une demi-heure. Nous c'est au moins une heure et demie. Parce que le temps qu'ils comprennent, le temps qu'on reprenne, le temps qu'ils comprennent, fin. C'est tout un truc... Et c'est long quoi, parce que du coup après l'école, il a donné toute sa concentration à l'école, parce que moi il est sous médicaments. Donc il y a la chute du médicament, parce que du coup il l'a plus au moment où il rentre. Et donc du coup, il y a son hyperactivité là, à fond là. Elle est au summum, donc du coup il est...

  • Speaker #0

    Tu subis l'effet rebond, ce qu'on appelle l'effet rebond, c'est-à-dire que le temps où le médicament cesse de faire effet, les symptômes sont décuplés.

  • Speaker #1

    Oui, je le voyais, il détendait du bus. Alors là...

  • Speaker #0

    C'est aussi important de le dire, parce que tu vois, souvent quand on médicamente pas son enfant, on te présente ça comme étant la solution miracle qui va régler tous les problèmes. Loin de là, loin de là. D'ailleurs, vous étiez dans cette session nombreuses à médicamente votre enfant. Et d'ailleurs, ça me fait plaisir parce que ça prouve que mon message y passe, tu vois. Parce que j'ai essayé énormément de sensibiliser les mamans au fait que le traitement, en fait, ne traite rien. Il est juste là pour supprimer un symptôme le temps de la prise. Mais il ne règle absolument aucun problème de fond. D'où l'importance, au contraire, de se faire accompagner quand on médicamente son enfant. Et donc toi, tu n'es pas tombée dans ce piège-là, donc c'est déjà super important.

  • Speaker #1

    Non, parce que ça l'aide à l'école, mais en dehors de l'école, il redevient lui-même. Et donc du coup, même ses décuplés, ses symptômes. Donc du coup... Ça entend plus dur pour lui de se concentrer après l'école.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'il a tout donné à l'école.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça le problème. Il a concentré toute son énergie, elle est passée à l'école. Et du coup, toi, quand tu le récupères, tu récupères un enfant qui, émotionnellement, est explosif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Au moins, d'autres choses qui t'énervent.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du coup, alors... Quelles étaient les peurs que tu avais à ce moment-là avant d'intégrer le programme ? Qu'est-ce qui t'a dit « il faut que je me libère de ça et que j'avance et que je rentre dans ce programme » ? C'était quoi ta plus grande peur ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est que comme toute maman, c'est qu'il ne réussit pas à l'école. C'est tout là de l'impression de l'école. S'il ne réussit pas, qu'il n'a pas des notes de folie, il ne va pas réussir dans sa vie. Alors qu'en fait… C'est vrai qu'avec le programme, en fait, on se dit « mais non, en fait ! » Moi-même, je n'ai pas eu un parcours simple scolaire. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas réussi. Mon mari, certes, lui, il a fait des longues études, mais avec un TDAH qui n'était même pas diagnostiqué. Et ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas réussi. C'est vrai que si on n'utilise pas, on n'arrive pas à prendre conscience. Moi, clairement, même si on pouvait me le dire, je pense que je n'aurais pas entendu.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    c'est par un souchubilement ?

  • Speaker #0

    Du coup, ta plus grande peur, c'était ça, c'était qu'il ne réussisse pas à l'école. Et c'est cette peur-là qui t'a motivée à entrer dans le programme ?

  • Speaker #1

    Ça et le fait aussi que c'est vrai qu'on passait pas de temps en famille, que vraiment j'avais l'impression d'être juste une mère qui devait être là à le pousser à l'école, à le pousser pour qu'il réussisse. C'était juste ça.

  • Speaker #0

    Ouais, tu te sentais pas. C'est ça, tu te sentais dans le rôle du gendarme, quoi, le rôle du gendarme. Et tu appréciais plus ton rôle de maman, finalement.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tu ne prenais plus de plaisir à être maman.

  • Speaker #1

    Ah non, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Est-ce qu'il y avait des solutions que tu avais essayées avant d'entrer dans le programme ? À part tout ce que tu nous as dit, à part c'est vrai que tu as fait pas mal de rendez-vous spécialisés, etc. Parce que c'est vrai que la prise en charge, elle est pluridisciplinaire et c'est important de le rappeler. mais est-ce qu'il y avait des choses que tu avais essayé finalement ?

  • Speaker #1

    ça n'a pas apporté ses fruits. Bah... Après avoir écouté ton podcast, du coup, parce que c'est après ça que j'ai essayé de faire ça, de diminuer le sucre. Parce que du coup, j'entendais que le sucre, c'était pas bon, mais... c'est pas pour autant que je le faisais. Hum... Donc là, j'ai vraiment... Après avoir intégré le programme, enfin, j'ai plus fait, mais j'ai essayé de diminuer un peu le sucre, d'acheter moins de gâteaux, etc. Mais... Après, je n'ai pas fait des choses concrètes qui m'ont vraiment aidé. C'est ça,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #1

    tu n'avais pas de pollution.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Tu ne savais pas où aller.

  • Speaker #1

    J'ai tout fait pour moi. Pour moi, j'avais tout fait. J'avais pris tous les rendez-vous, j'avais fait tous les bilans, j'avais médicamenté. Qu'est-ce que je pouvais faire de plus ? C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu avais fait la totale. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Pour moi, je me disais, c'est bon, j'ai fait le max. Je ne peux plus rien faire. Je voyais qu'il était toujours un peu dans ces difficultés-là. Même si c'était moindre, il avait toujours plein de difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Du coup, tu décides d'entrer dans le programme TDAH Serenity. C'est un coaching de trois mois qui mixe coaching de groupe, coaching individuel avec des ateliers. C'est extrêmement riche et complet. Tu vas nous en parler. Qu'est-ce qui t'a le plus surprise pendant ce programme ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ce groupe WhatsApp qu'on avait. avec les autres mamans. Cette solidarité qu'on a encore, parce qu'il n'est pas fermé le couple, c'était vraiment bien de ne pas se sentir seule. D'autres mamans, même si je les connais des mamans qui ont leur enfant TDF, mais là c'était complètement différent, c'était vraiment une vraie solidarité. Dès qu'il y en avait une qui avait une difficulté, il y en a toujours une qui répond du tac au tac. Non, mais ça va aller. Il faut trouver des solutions. Il faut faire ci ou ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'était un magnifique groupe WhatsApp. Donc, on a un groupe WhatsApp quotidien dans lequel on interagit tous les jours et dans lequel je réponds moi aussi à vos questions tous les jours. Et c'est vrai qu'il y avait vraiment une belle stimulation de groupe. D'ailleurs, tu étais très active sur le groupe. Et c'était très agréable. Tu laissais souvent des vocaux, etc. Et c'est vrai que c'est ça, en fait. C'est qu'à un moment donné, tu étais toute seule avec tes difficultés. et d'un seul coup, tu as 19 autres cerveaux avec toi pour réfléchir à ton problème. Et ça, ça change tout.

  • Speaker #1

    C'est clair. Ça aide beaucoup. Franchement, il y a des fois quand il avait perdu du poids parce que du coup, avec les médicaments, l'un des effets secondaires, c'est la perte d'appétit. Le fait qu'il ait perdu du poids, j'étais perdue parce que je me disais Il faut qu'il mange moins de sucre, mais du coup, il ne mange plus. Et tout de suite, les mamans m'ont dit, essaye ça, essaye ça. Plein de choses. Et du coup, c'est passé. C'est passé. Et du coup, même, il a pris du poids.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est incroyable. C'est que du coup, ça libère une charge mentale de se dire, j'ai un espace où je peux trouver des réponses avec à la fois les mamans qui sont là, et puis moi aussi qui interviens. Et c'est vrai que ça soulage énormément.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il est très beau ce groupe. D'ailleurs, c'est vrai que, comme tu l'as dit, je le laisse ouvert même après la fin du coaching parce que pour moi, c'est important que vous puissiez garder cet espace pour vous et continuer à pouvoir vous connecter entre vous, les mamans, si vous le souhaitez. Donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui reste ouvert même après. Dans ce programme, il y a huit modules de formation. Est-ce qu'il y a un module qui t'a plus marqué que les autres ou un outil qui t'a plus marqué que les autres ?

  • Speaker #1

    Le module qui m'a le plus parqué, c'est le module 2. C'est là qu'on se rend compte que...

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer ce module 2 pour ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui, pardon. C'est le module qui parle de nous, les mamans.

  • Speaker #0

    Du bien-être de la maman.

  • Speaker #1

    Du bien-être de la maman. C'est important de prendre soin de nous, que c'est vrai qu'on a des carences, mais du coup, on est tellement focus sur nos enfants qu'on ne comprend même pas... le temps de s'occuper de nous, clairement. C'est vraiment ça. Et de faire ces... Avec le module 2, tu nous expliques beaucoup de choses sur nous-mêmes, sur nos carences, sur notre alimentation aussi, et que tout changement commence par nous d'abord avant de pouvoir changer nos enfants. Exactement. Donc, non, ça fait une prise de conscience.

  • Speaker #0

    Alors c'est vrai que ce module 2, il est extrêmement complet. En fait, l'idée, c'est de vous donner toutes les ressources naturelles, en fait, en naturopathie, pour que vous puissiez ensuite être en capacité de vous occuper de vos enfants. Tu vois, dans les outils que je partage dans les modules suivants. Et c'est vrai que dans ce module-là, il est extrêmement complet, puisqu'on travaille à la fois sur l'alimentation, sur comment combler vos carences nutritionnelles, parce qu'il faut savoir qu'une maman épuisée, c'est une maman carencée, sur l'activité physique, sur la gestion du stress, sur le sommeil. sur l'environnement, sur l'organisation si on parle, sur l'utilisation de son temps, c'est extrêmement complet, c'est vrai. Est-ce qu'il y a un point particulier dans ce module-là qui t'a particulièrement aidé ? L'alimentation.

  • Speaker #1

    Oui, l'alimentation.

  • Speaker #0

    Parce que clairement,

  • Speaker #1

    nous on est, comme on dit, on est des bouches à sucre quoi. On est très sucrés, on est très sucrés avec mon mari et du coup mes enfants. Là, j'ai vraiment pris une prise de conscience de ce côté-là, que vraiment, c'est pas bon pour eux, pas bon pour nous, et que... vraiment il faut diminuer ça quoi. Du coup là j'ai vraiment bien diminué de ce côté là. Et changer des choses comme tout bêtement des pâtes que j'achetais les 3 minutes parce que du coup ça va plus vite et ben j'achète que des pâtes complètes maintenant, bah tant pis ça met 15 minutes à cuire mais on va prendre les 15 minutes et on va les cuire, on va manger quelque chose de meilleur quoi.

  • Speaker #0

    Exactement en fait c'est des prises de conscience, enfin parce que tu le disais tu disais J'avais écouté avant, je le savais, mais je n'arrivais pas à mettre en pratique. L'intérêt du coaching de groupe, c'est ça. C'est que finalement, tu vas être épaulé, tu vas voir d'autres mamans qui avancent aussi, plus moi qui vous boite les fesses quand c'est nécessaire. Et du coup, c'est ça qui t'a permis finalement de passer à l'action et de vraiment changer des actions dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, je pense que le fait de vraiment finalement investir dans notre bien-être, finalement, et de ça aide à vraiment passer le temps.

  • Speaker #0

    Exactement. Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un moment fort dans le programme au cours de ces trois mois qui t'a marqué particulièrement ? Que ce soit dans les échanges, dans les ateliers,

  • Speaker #1

    dans les questions ? Oui, dans les échanges, parce que du coup, il y en a certainement qu'on dit des choses, des témoignages. On se retrouve dedans et ça fait mal. Parce que du coup, on peut avoir vécu la même chose ou des choses similaires. Et c'est vrai que c'est dur quand certaines personnes peuvent avoir des paroles méchantes.

  • Speaker #0

    Je me dirais à l'extérieur, dans l'entourage, l'environnement.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est vrai que c'est prenant. J'ai été touchée plusieurs fois par des témoignages de mamans ou des personnes qui ont vécu des choses pendant le coaching.

  • Speaker #0

    Oui, il y a eu des choses qui se sont passées aussi fort dans le coaching,

  • Speaker #1

    c'est vrai de le dire. Et c'était dur. Nous, au visage de l'extérieur, on a témoigné de notre soutien à ces mamans-là, mais c'est vrai que c'est dur. Des fois, il y a des choses qui se passent vraiment… On se dit comment c'est possible ? C'est clair. Concernant les enfants, je parle de...

  • Speaker #0

    Oui, concernant les enfants et notamment dans le système scolaire. On a eu deux mamans qui ont été très éprouvées avec l'enseignant respectif de leurs enfants. Et c'est vrai que, heureusement, le groupe était là, j'ai envie de te dire. Parce que ça les a vraiment aidées. Elles étaient perdues. Elles avaient du mal à... Tu te rappelles, il y avait notamment Aïcha qui était vraiment dans un état émotionnel. Oui,

  • Speaker #1

    ça je me rappelle. Je parle d'elle surtout que... Enfin, ce qu'elle a vécu avec son fils, moi, j'aurais eu envie de tuer la vie de maître. Parce que quand elle a raconté, c'était horrible.

  • Speaker #0

    Non, mais complètement. C'était hallucinant. Mais c'est vrai que, du coup, j'ai fait de la gestion de crise émotionnelle en direct. Oui ! Parce que tu te rappelles qu'elle était dans un état sans dessus dessous. Et donc, j'ai essayé de la calmer, de la faire redescendre. Oui, parce que c'est vrai que c'est ça qui est difficile quand tu es une maman. Et moi, j'ai été confrontée aussi à ça avec mon fils. C'est la violence institutionnelle scolaire. Elle est terrible. Et quand tu es toute seule, mais clairement, tu n'as pas les armes. C'est le combat de David contre Goliath. Je veux dire, ils ont les moyens de te terrasser. Heureusement que ça s'est passé pour elle et aussi pour l'autre maman, pour Peggy, que ça s'est passé pendant le coaching de groupe. Parce que du coup, on a pu les entourer, les soutenir, leur donner des... Et finalement... ça a permis de débloquer des solutions. Mais c'est vrai que quand tu vis ça seule, c'est juste terrible.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Là, au moins, elles étaient entourées. Je pense que ça les a aidées. Mais c'est vrai que ce n'était pas facile, je pense, pour elles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pour nous, parce que du coup, qui avons vécu ça de l'extérieur, mais c'est dur quand même. Complètement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu sais, dans le programme, c'est vrai qu'il y a plusieurs piliers. Il y a le bien-être de la maman. le bien-être de l'enfant. Il y a aussi toute la posture éducative, puisque je suis formée à la méthode Barclay. Et puis, il y a bien sûr tout le soutien émotionnel et puis les ateliers aussi des différents intervenants. Oui, ça aussi,

  • Speaker #1

    c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des ateliers qui t'ont plus marquée que d'autres, des choses qui t'ont particulièrement impactée ?

  • Speaker #1

    J'ai l'atelier avec l'ancienne prof, là.

  • Speaker #0

    Tamar, elle est toujours prof.

  • Speaker #1

    Avec Tamar. Ouais, pardon. Elle est pas mal. Vous savez, je vais déjà changer de métier, moi.

  • Speaker #0

    Non, c'est parce qu'elle fait... C'est vrai qu'elle fait deux métiers. Elle a à la fois enseignante et conseillère d'orientation. Donc, c'est pour ça que tu as dit ça. Ouais.

  • Speaker #1

    et bah du coup oui elles sont c'est un peu Son atelier, j'ai beaucoup aimé parce que du coup, il nous a donné beaucoup de tips pour l'école. Et clairement, c'est ce qui nous met le plus en difficulté avec nos enfants, c'est l'école, parce que du coup, il nous met tellement de pression. Il nous a donné beaucoup de conseils, d'applications qu'on peut utiliser pour aider nos enfants. Et le dernier atelier qu'on a fait avec Zahira, je pensais que ça n'allait pas trop m'aider parce que je me disais que je suis quand même pas mal organisée, je suis déjà du batch cooking. J'ai pas mal de choses déjà organisées. Mais finalement, en fait, elle a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Je commence un truc. Après, finalement, je vois, je ne sais pas, je vais commencer à faire à manger. Et puis finalement, en fait, je vais voir un peu de bazar sur le même télé. Je vais aller ramasser ce qu'il y a sur le même télé. Et puis, en fait, je vais voir autre chose et puis je vais faire autre chose. Et puis, en fait, j'ai encore oublié que j'étais en train de faire à manger. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Et quand des fois, du coup, je fais ça encore, je pense à elle. Et du coup je lui dis non finis ce que tu as commencé et reprends-toi et tu feras les choses après au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est un atelier sur la priorisation, comment prioriser ces tâches, ces objectifs, etc. C'était très intéressant. Dans le programme, on a aussi une séance de coaching qui est dédiée au papa. Et donc, ton mari était là. Alors, comment tu as vécu avec lui cette séance de coaching ?

  • Speaker #1

    C'était marrant parce qu'au début, je lui ai dit « Tu as parlé ? Tu n'as pas parlé ? » Il m'a dit « Je ne sais pas, on verra » . Il a parlé tout seul et là c'était fini quoi.

  • Speaker #0

    On n'arrêtait plus.

  • Speaker #1

    Il était parti quoi.

  • Speaker #0

    Donc ça prouve bien que t'as vu les papas ils ont vraiment besoin aussi d'avoir un espace pour s'exprimer.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça mais clairement je pense que limite il faudrait que ce soit un coaching pour les papas quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi j'aimerais bien en faire mais le problème c'est que les papas sont jamais en demande en fait ça passe toujours par la femme. C'est très très rare que j'ai des demandes de papa, ça arrive, mais c'est extrêmement rare. Mais j'aimerais bien, j'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    Comme il dit, il parle beaucoup quand c'est un sujet qui le passionne. Et là, clairement, c'est ça, le TDAH, c'est un truc qui le concerne, et donc du coup, il en parle sans problème et ouvertement. Toutes les choses qu'il a apprises, comme j'avais appris ça à l'école. On s'est beaucoup renseigné dessus. Du coup, comme il se retrouve dedans, il en parle facilement.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as senti qu'il y avait une prise de conscience supplémentaire après cette séance de coaching pour les papas ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup, il y avait des choses qu'il ne me disait pas. En fait, des fois, j'en parlais. Je parlais du coaching ou des choses qu'on faisait après. les séances de coaching quand on faisait en groupe là je me disais des pieds résumés quoi et je me disais ouais bon il écoute mais voilà sans plus quoi mais en fait finalement en fait je me suis rendu compte que pendant le coaching enfin avec les papas il a dit des choses en fait que je lui ai dit à ce moment là donc il avait bien écouté donc il avait bien écouté et il avait vraiment en fait pris conscience de certaines choses et que même maintenant aujourd'hui il est moins parce que lui il était très à regarder les notes de mon fils, à dire ah bah là il a eu, ça m'a analysé les montées, ça m'a analysé les descendues, enfin, très dessus.

  • Speaker #0

    Il analysait toutes les datas quoi, les datas scolaires.

  • Speaker #1

    Exactement, il veut faire une formation de data donc.

  • Speaker #0

    D'accord, ah bah ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Et donc du coup il était très dessus et là, en fait, depuis qu'il a fait la séance de coaching avec les papas, il l'est moins et il l'est moins du coup aussi sur l'école.

  • Speaker #0

    Donc, il lui met moins de pression.

  • Speaker #1

    Voilà, il lui met moins de pression. Il lui met beaucoup moins de pression. Avant, c'était « Non, il faut que tu finisses ça ! » Il était très comme ça, à cheval sur les devoirs, etc. Moi, j'avoue que depuis le coaching, j'ai un peu laissé. Je suis beaucoup moins aussi derrière. Il y fait plus confiance, du coup. Il y fait plus confiance.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup après le coaching. C'est qu'avant, les parents, c'est vrai qu'ils ont beaucoup cette peur, cette crainte par rapport à l'école. Ensuite, quand on travaille sur tout ce qu'on a travaillé, sur le potentiel aussi des enfants qui ont un TDAH, sur l'estime de soi de l'enfant, etc., finalement, après, vous faites plus confiance à votre enfant. Et du coup... C'est l'effet miroir. Vous lui faites plus confiance, donc il a plus confiance en lui. Et donc finalement, ça se passe mieux, même sans pression.

  • Speaker #1

    Alors clairement.

  • Speaker #0

    Bon après des fois il exagère encore un peu ou du coup il prend un peu trop la confiance mon fils et donc là du coup on lui rappelle un peu mais clairement il est il est plus autonome, c'est une chose. Franchement de ce côté là le fait de l'avoir laissé un peu il est beaucoup plus autonome c'est une chose.

  • Speaker #1

    Exactement alors ça aussi tu sais c'est mon cheval de bataille plus une maman va être dans le contrôle et moins l'enfant sera autonome c'est automatique. C'est automatique parce que finalement, quand quelqu'un prend le contrôle sur toi, finalement, tu n'as aucune raison de t'autonomiser. Parce que tu sais qu'il y a quelqu'un qui passe derrière. Donc, il n'y a aucune motivation intrinsèque à faire les choses de soi-même. Alors que quand tu laisses l'enfant avec sa liberté, et la liberté aussi de se tromper, parce que l'échec fait aussi partie du pire, et ce n'est pas grave, finalement, il va commencer à prendre plaisir à avoir de l'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah, mais complètement. Parce que là, on est des... tellement tout le temps derrière, même pour l'organisation des devoirs, c'était nous qui devions dire, tu commences par ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, que là, tu as ça à faire, du coup, tu commences par quoi ? On laisse plus de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est hyper important. Du coup, qu'est-ce qui a changé maintenant dans ta vie de maman, après ces trois mois d'accompagnement, qui ont été quand même très intenses, il faut bien le dire ?

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    il y avait l'Aïssata d'avant, l'Aïssata d'aujourd'hui. Alors, qu'est-ce qui a changé un petit peu dans ta vie de femme et de maman ?

  • Speaker #0

    Déjà, dans ma vie de femme, c'est que je prends beaucoup plus de temps pour moi. Je prends beaucoup plus de temps pour moi. Parce que même avant d'avoir la dernière, clairement, je ne prenais pas le temps de faire des choses pour moi. Là, je prends beaucoup plus de temps pour moi et sans scrupule, clairement.

  • Speaker #1

    Sans culpabiliser.

  • Speaker #0

    C'est ça, sans culpabiliser. Je prends le temps d'aller faire du sport, si je veux aller me balader après, je me balade après le travail. Je prends plus de temps pour moi et au niveau familial aussi. Parce qu'avant, je ne prenais pas, ou très rarement en tout cas, de temps avec chaque enfant en individuel. Du coup, j'étais organisée une fois par mois. vraiment juste un truc même si ça peut être tout bête on peut aller juste à la bibliothèque et un truc avec un seul enfant tout seul ça c'est tellement important ils adorent bien sûr mais c'est assez dingue Alors que avant juste de faire ça ils sont hyper contents alors que avant je ne le prenais pas et quand on le faisait bah oui je voyais qu'ils étaient contents mais mais je prenais pas le temps de le faire en fait Là, comme c'est noté dans l'agenda, eux-mêmes, ils savent. J'ose oublier, ils me le rappellent, que tel jour, on ne doit faire ça que tous les deux. Après, mes enfants sont très proches. Ils n'ont pas le même âge. Ils ont trois ans d'écart. Ils sont très proches, tous les deux. Les grands. Du coup, ils avaient du mal au départ à choisir une activité tout seuls. Surtout mon deuxième, il faisait beaucoup en fonction de son frère. Comme ça, il disait qu'il pouvait venir. Alors que je disais, non, c'est toi, tout seul. Beaucoup de fois, il a le choix de dire, mais finalement, il arrive à trouver des choses. Mais ça a été dur au départ.

  • Speaker #1

    D'accord, il était beaucoup sous l'aile de son grand frère, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça. Il avait dit, on va à la bibliothèque, alors qu'il n'aime pas lire à la base. Je dis, ok, on va à la bibliothèque. C'était plus par rapport à son frère. Et après, finalement, il a changé d'agri, il a changé d'autre chose.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, c'est important, ça, ce que tu dis, parce que tu vois, ça prouve bien que quand on leur donne de l'importance à chacun, finalement, après, chacun va exprimer vraiment ce dont il a besoin. Tu vois ? Et c'est ça qui est puissant dans ces têtes à tête. C'est pour ça que je vous dis que c'est tellement important. Et vraiment, c'est... quelque chose qui va surtout solidifier la relation entre vous, en fait. C'est ça qui est très puissant. Et comme je ne cesse de vous le répéter pendant les trois mois, c'est qu'il n'y a pas plus important que ça. La qualité de la relation que tu vas créer avec ton enfant, c'est ça qui va le suivre toute sa vie, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, et même, ça va leur créer des souvenirs et tout. Avant, on ne prenait pas ce temps-là. Là, aujourd'hui, de le prendre, c'est complètement différent. Je le vois quand même dans la relation qu'on a avec les enfants.

  • Speaker #1

    On prend plus de plaisir maintenant à être en famille, à passer du temps avec eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, de faire des soirées de jeux de société, alors qu'on a plein de jeux de société, mais on ne prenait plus le temps de jouer, clairement. On ne prenait plus le temps, parce que du coup, eux, ils rentrent de l'école, ils sont exécrables, du coup, nous aussi, on est exécrables. On est tous en tension et vite allez vous coucher, vous faites une couche de tranquille. Que là, du coup, c'est faire guérir. On prend le temps, soit on regarde un film, soit on fait un jeu de société, on fait quelque chose ensemble. C'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, c'est retrouver le bon sens de la vie de famille, finalement. C'est ça qui est fou. C'est que cette société, avec toutes les injonctions qu'elle met sur notre dos, en fait, elle nous perd. Elle nous perd. Et à la fin, ça devient un cauchemar, la vie de famille. Alors qu'en réalité, tu as vu... Quand tu te fais accompagner et que tu as tous ces outils qui sont mis à ta disposition, tu te dis que c'est trop précieux ce que j'ai créé. Moi-même, j'ai fondé ma famille. C'est ce que j'ai de plus précieux. Il n'y a pas de plus précieux que ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est juste qu'on ne prend pas le temps et qu'on n'a pas conscience de ces choses-là. Je pense que tant qu'on ne nous le dit pas, on n'en prend pas conscience.

  • Speaker #1

    Et puis du coup aussi, je pense que tu as récupéré en termes d'énergie. Parce que quand je vous ai fait passer le questionnaire de début de programme, tu avais évalué ton niveau de bien-être et ton niveau d'énergie à entre 2 et 4 sur 10. Donc c'était faible. Ah oui,

  • Speaker #0

    tu m'as dit.

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai noté. Aujourd'hui, tu évaluerais ça à combien ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais entre 7 et 8.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est une belle évolution quand même.

  • Speaker #0

    J'ai doublé quand même. Ça se fait pas mieux parce que j'ai un bébé quand même.

  • Speaker #1

    Oui, pourtant, tu as un bébé. C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile. Et du coup... Est-ce que ton enfant, il t'a fait des remarques par rapport au fait que tu avais changé aussi, que tu faisais plus attention à certaines choses, etc. Parce que ça, c'est quelque chose qui revient souvent. Quand les mamans sont accompagnées, tu as les enfants qui remarquent que la maman, elle est en train de changer là.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Mais il m'a dit que je m'énervais moins.

  • Speaker #1

    Ah ouais, tu vois.

  • Speaker #0

    Que je m'énervais moins. Il a même dit la nappe aussi à son père, aussi pareil. Son père, il s'énervait moins aussi contre lui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc en fait, vous avez vraiment retrouvé de la sérénité en famille.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le fait qu'on met moins de pression et du coup, on se dit, c'est pas grave, c'est pas la mort s'il a une mauvaise note.

  • Speaker #1

    En fait, c'est de remettre les priorités dans le bon ordre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est le bien-être avant tout et l'école, c'est secondaire.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Mais on est tellement dans une institution où on te dit que l'école est prioritaire, que l'école... va faire toute ta vie. Si tu es nulle à l'école, tu vas tout rater. Tu peux faire un parcours plus long et arriver à ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Exactement. Tu sais ce que j'en pense à Isata. C'est la plus grande escroquerie du siècle. Parce qu'en réalité, l'école a... Aujourd'hui, j'ai envie de te dire, avec toute la technologie qu'on a, l'école est totalement dépassée. Je parle de l'école française. Les autres, je connais moins. Mais en France, c'est totalement dépassé. Quand tu vois le contenu de ce que nous apprend à l'école, aujourd'hui encore, à nos enfants, et quand tu vois qu'aujourd'hui, tu touches sur ton clavier et tu accèdes à toutes ces informations-là, clairement, ce n'est pas du tout une plus-value, l'école. Et puis, c'est dans son intérêt à elle de faire croire qu'elle est très, très importante. Tu comprends ? C'est vraiment dans son intérêt, l'institution a intérêt à te faire croire que sans elle, tu vas dépérir. Alors que c'est exactement le contraire, finalement. Parce que finalement, les connaissances... qu'on apprend à l'école, c'est des connaissances finalement très basiques qui sont accessibles de n'importe où. Par contre, il y a d'autres connaissances qui auraient été beaucoup plus intéressantes, qui ne sont absolument pas transmises, et ça qui aurait eu vraiment un intérêt pour l'ensemble de la population. C'est par exemple apprendre à gérer ses émotions, apprendre à gérer sa santé, savoir comment s'alimenter pour aller bien, etc. Savoir gérer ses finances, par exemple. Tout ça, on ne l'apprend pas, alors que ça, ça aurait été vraiment intéressant. Tu sais, j'ai une amie qui est partie au Canada et elle me racontait, son gamin, genre il avait 11 ou 12 ans, il avait déjà des cours d'entrepreneuriat, s'il te plaît. Il devait déjà monter des projets, monter des business, etc. Mais c'est incroyable. Quand tu vois le niveau de l'école française, d'ailleurs, c'est révélateur à travers aussi les classements internationaux. Je veux dire, on est quand même le bon Edan à plein d'échelles. C'est lamentable. Et c'est pour ça que je dis aux mamans que ça ne vaut absolument pas le coup pour cette école-là.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    De sacrifier...

  • Speaker #0

    De se mettre en froid,

  • Speaker #1

    ouais. Mais c'est ça, de sacrifier sa relation avec son enfant, alors que justement, l'enfant, c'est grâce à la qualité de cette relation-là avec ses parents qu'il va pouvoir construire son estime de lui et sa confiance en lui. Et c'est ces deux choses dont il aura besoin plus tard pour justement construire une vie qui lui ressemble, en fait. Et c'est ça l'objectif, en fait, c'est que lui s'épanouisse dans ce que lui, il aime et dans ce qui est aligné avec qui il sera. Et pour ça, ça suppose que les parents, en fait, l'acceptent comme il est. et puis le mettre en valeur en dehors des connaissances purement scolaires qui sont tout à fait basiques et accessibles de n'importe où. Ce qui est totalement injuste, c'est que les enfants TDAH, ils ont plein de qualités, mais ces qualités-là ne sont jamais valorisées à l'école. Et c'est ça qui est totalement injuste et unique dans le système, ce qui fait que le rôle des parents, il est crucial. Parce que si tu laisses ce système complètement saccager l'estime de soi et la confiance en soi de ton enfant, là oui tu vas créer des vrais problèmes pour le futur et finalement c'est pour ça que vous les parents vous êtes la sentinelle de votre enfant par rapport à cette institution qui ne se forme pas d'ailleurs sur le TDAH alors que ça devrait être obligatoire quand on sait aujourd'hui maintenant les statistiques à quel point il y a énormément d'enfants concernés c'est quand même lamentable qu'en France on ait encore le choix quand on est un enseignant de ne pas se former sur ces sujets là ça

  • Speaker #0

    me révolte en tout cas hier je crois que j'ai entendu dans un autre podcast qui disait que du coup les...

  • Speaker #1

    ils étaient formés mais que depuis l'année dernière mais 20h 20h sur le handicap mais sur le handicap en général ah oui on est encore loin loin du compte on est encore très loin c'est pour ça faut pas compter sur l'institution scolaire faut compter sur nous les parents et vraiment c'est ça la plus grande force d'un enfant c'est ses parents c'est ça qui va leur permettre vraiment de se construire et de devenir des adultes tu vois forts et qui sont solides en fait

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, ça se voit parce que... Sinon, ils ne nous demanderaient pas à chaque fois qu'il y a un petit souci. « Ah, votre enfant a un problème et il lui faut une AVS. » Alors qu'on sait qu'aujourd'hui, les AVS, on les compte sous les doigts de la main. Il y en a tellement peu, qu'ils ne sont même pas formés en plus d'ailleurs. C'est qu'ils ne sont pas formés et qu'ils ne savent pas comment gérer.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas formés parce qu'on ne leur donne pas les moyens de se former. Et c'est toujours pareil, c'est toujours une question politique. Et ça n'intéresse personne, finalement, la question du handicap, la question des différences. Et voilà, je pense que le système en lui-même, il est fait pour consolider des moutons et il n'a pas envie de construire des futurs leaders. C'est une réalité. Et c'est vrai que moi, je vous dis souvent que les enfants en TDAH, ce sont des graines de leader. Et forcément, dans un système qui les transforme en moutons, ils ne se sentent pas à leur place. C'est pour ça que là où ils peuvent se déployer, c'est auprès de leurs parents, c'est vous qui allez leur donner le matériau pour devenir ce qu'ils ont envie de devenir.

  • Speaker #0

    Je pense aussi qu'il y a des professeurs qui devraient aussi... Il y en a qui t'intéressent, il y en a d'autres qui ne t'intéressent pas. Et s'ils ne t'intéressent pas, ils mettent l'enfant au fond de la classe. C'est tout, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais justement, ce n'est pas normal que ce soit une question de personne. Et ça a toujours été ça. Moi, c'est pareil. C'est la même expérience que j'ai vécue. C'est que tu as de la chance. Tu tombes sur quelqu'un de bien et d'à peu près humain et bienveillant et ça va aller tout seul. Tu tombes sur quelqu'un qui va le prendre en grippe et c'est terminé pour son année. Et c'est ça le problème. Normalement, ça ne devrait pas être une question de pile ou face selon sur qui tu tombes. C'est ça qui est dommageable. Du coup, on arrive à la fin, Aïssata, de notre interview. Je voulais savoir quel message tu aimerais faire passer Merci. aux mamans qui sont à bout avec leurs enfants, qui sont seules et qui sont là à se demander comment je vais m'en sortir, qu'est-ce qui va devenir ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais qu'en fait, elles ne sont pas seules. Elles ne sont pas seules. On est beaucoup de mamans comme ça, avec des enfants neurotypiques. Et il ne faut pas rester seule. Il ne faut pas rester enfermée dans ce... avec le système scolaire qui nous font culpabiliser, qui nous mettent une pression de fou. Il faut se faire aider, il faut se faire accompagner. Il faut apprendre aussi ce que c'est le TDAH. Il faut connaître la physiologie du TDAH pour pouvoir bien aider son enfant, pour bien accompagner son enfant. Sans ça, on ne peut pas… aider son enfant et accompagner son enfant dans la vie de tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait, tu ne peux pas agir sur quelque chose que tu ne comprends pas. Et c'est vrai qu'au début, quand vous arrivez dans le programme, vous êtes nombreuses à ne pas comprendre les interactions entre le trouble et le comportement de l'enfant, tu vois. Et c'est pour ça qu'il y a tout le module 1, c'est sur ça justement, c'est comprendre le trouble, comprendre l'impact que ça a sur son cerveau et donc sur son comportement à lui. Et ça, tu as bien raison de le souligner, c'est hyper important. Du coup, si tu avais une maman qui hésite, à entrer dans le programme et qui se dit est-ce que j'y vais, est-ce que j'y vais pas ? Qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, vas-y. Parce que c'est pas que pour son enfant, c'est aussi pour soi. C'est aussi pour soi-même. C'est même pour la famille, carrément. C'est pour sa famille. Parce que moi, ok, c'était à la base pour mon enfant. Mais finalement, c'était aussi pour mon mari et pour mon deuxième. Enfin, ça a été pour tout le monde. Ça a été pour tout le monde. Parce que du coup, ça nous a tous aidés. On a tous changé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qui revient beaucoup. Toutes les marrons me disent ça. On était venus pour notre enfant. Et finalement, c'est une transformation familiale, en fin de compte.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on ne pouvait pas croire. On pourrait se dire... Parce que moi, je sais, on m'a dit... « Ah, mais tu fais ça, mais tu vas payer je ne sais pas combien pour ça, c'est bon, tu vas s'entraîner, tu as la même chose. » Non, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Ah non, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Parce que tu n'as pas cet accompagnement-là, tu n'as pas d'échange avec une autre personne, en fait. Donc, ils vivent les mêmes choses que toi. Ou qui a vécu les mêmes choses que toi, comme toi, qui a vécu les mêmes choses. Donc, du coup, ce n'est pas pareil. Le fait d'avoir un accompagnement, c'est complètement différent. Ça change tout.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça te fait prendre conscience des choses qui ne vont pas.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. Et c'est vrai que moi, mon fils est né maintenant, il a 22 ans. Ça fait quand même 22 ans que je m'intéresse à ce sujet. Donc, c'est vrai que tout au long du programme, je vous ai transmis beaucoup, beaucoup d'anecdotes, d'histoires que j'ai traversées, que j'ai vues, etc. Et ça aussi, ça aide aussi. Parce que moi, j'aurais rêvé de rencontrer quelqu'un qui a déjà traversé toutes les étapes que je vais traverser. Et je pense que ça, c'est aussi un plus pour vous.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est sûr. Et puis en plus, nous, du coup, on a de la chance parce que du coup, on a fait ça. Nos enfants sont petits quand même. La plupart de nos enfants sont petits. Donc, on a le temps de changer les choses pour qu'ils puissent évoluer encore mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme je dis souvent, le meilleur est à venir. À condition d'agir. Parce que le dégâts ne disparaît pas. C'est une condition neurologique qui va rester tout au long de la vie. C'est pour ça que c'est hyper important de prendre en main les choses le plus tôt possible, qu'ils soient médicamentés ou pas. Parce que c'est important de comprendre que dans les deux cas, il y a des solutions et il y a des tas d'outils qui existent pour aller mieux soi-même en tant que maman. Et du coup, ça va forcément réjaillir sur son enfant aussi. Et sur son couple et sur toute la famille, finalement. C'est tout le noyau familial.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un mot de la fin, Isata ?

  • Speaker #0

    En tout cas, merci Sabrina. Pour ce côté, franchement, au début, j'y suis allée un peu en mode bon, je le fais, mais on verra. Mais finalement, je suis bien contente de l'avoir fait. Parce que... ça m'a permis de prendre conscience de certaines choses. Je me suis dit, je connais quand même beaucoup de choses sur le TDAH, on verra ce que ça donne, mais même si je connaissais beaucoup de choses déjà sur le TDAH, bah non, en fait, je ne connais pas tout. Je ne connais pas tout. Donc sur la physiologie, oui, mais sur le reste, sur d'autres choses sur lesquelles mon fils y réagissait parfois, je me disais, ça n'avait pas de lien, mais finalement, si, tout a un lien avec le TDAH. un grand merci en tout cas pour ce coaching et d'avoir créé ce groupe solidaire de mamans avec qui on peut échanger encore en tout cas merci à toi si il y en a qui hésitent encore franchement c'est un investissement mais parfois il faut investir pour pouvoir avancer

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis tu investis une fois, mais les bénéfices vont durer très très longtemps, puisque le programme va continuer d'infuser les mois à venir, les années à venir. C'est ça qui est intéressant, c'est que les outils, je sais que les mamans par exemple de la première séance, session de début 2023, elle continue à m'envoyer des messages en me disant qu'elle reprenne les modules, etc. Et ça les aide et vraiment c'est quelque chose que vous conservez la formation. Donc c'est vraiment très très précieux et ça va continuer d'infuser parce que là forcément je vous partage énormément de choses, c'est très très riche. Et juste ce qui est intéressant aussi c'est de voir que juste chacune, en utilisant peut-être que 5 ou 10% des outils que je vous ai donnés, vous observez déjà des transformations. C'est ça qui est puissant. Il faut bien se rendre compte qu'aucune maman n'a le temps sur trois mois d'appliquer tous les outils que je donne. Mais juste avec chacune ce que vous allez piocher, ça vous permet déjà vraiment d'évoluer et d'obtenir plus de sérénité qui est la promesse de ce programme. C'est ça. Apaiser son enfant.

  • Speaker #0

    Tu te donnes le nom. Voilà, c'est ça. Tu te donnes le nom. T'es derrière la sérénité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. En tout cas, merci pour ton sourire et merci d'avoir accepté Mon invitation à Isata. C'était un plaisir de t'avoir dans ce groupe et dans cette magnifique session 4. Et puis, je te souhaite tout plein de belles choses encore pour la suite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et c'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt Isata, ciao.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #2

    Merci les mamans d'avoir écouté cet épisode. J'espère vraiment sincèrement que le témoignage d'Isata vous a redonné de l'espoir, parce que je sais pour l'avoir vécu. à quel point c'est dur. Je sais que c'est dur d'être seule, de se sentir dépassée, de tout donner et d'avoir l'impression en même temps que rien ne bouge. Alors si cet épisode vous a touché, je vous invite à le partager. Partagez-le à une maman autour de vous, à une amie, à une sœur, peut-être qu'elle aussi. Elle a besoin d'entendre qu'un autre chemin est possible. Et si vous avez envie de continuer ce chemin avec moi, pensez à vous abonner. Je reçois souvent des messages de maman qui me disent que mes épisodes leur font du bien, qu'ils tombent au bon moment et franchement, ça me touche mais tellement et c'est pour ça que je continue. Alors vraiment, n'hésitez pas à m'écrire, à me dire ce que ce podcast vous apporte. et à me partager votre ressenti. Vous savez que j'adore cette connexion, ces échanges avec vous. Donc même si vous pensez que c'est rien, mais pour moi, c'est très important. J'adore vous lire et ça crée ce lien si précieux entre nous. Et puis, avant de vous laisser, j'ai un petit secret à vous partager, car en juin, je vais fêter les 4 ans de mon aventure entrepreneuriale. Et pour l'occasion, j'ai décidé de vous faire un cadeau de dingue. Et oui, pendant 24 heures seulement. ma formation TDAH Serenity, celle qui a déjà changé la vie de centaines de mamans, sera à moins 80%. Oui, oui, tu as bien entendu. C'est surtout un peu comme si je te disais, hé, j'ai trouvé un super bon plan et je ne le garde pas pour moi, ok ? Donc, garde l'œil ouvert, mets une alerte et surtout abonne-toi avec le lien dans la description à ma newsletter pour être sûre d'avoir l'info au bon moment. Voilà, prenez soin de vous les mamans. Vous êtes au cœur de tout. Votre enfant a besoin d'une maman qui va bien. Et surtout, comme je le répète toujours, le meilleur est à venir, mais à condition d'agir. A bientôt les mamans.

Description

Aissata, maman d'un enfant TDAH de 11 ans, nous racontent comment la pression des devoirs et des résultats scolaires ont failli la conduire au burn-out.

A cela s'est ajouté le stress lié aux effets secondaires du traitement, à savoir une perte de poids inquiétante... Découvrez comment Aissata est parvenu à se relever de ce combat.


Ma formation TDAH Sérenity :

https://sabheart.systeme.io/tdah-serenity-formation-promo80?sc=37247589f600b6a4f1e75dafc895602c1d28b525

Ma newsletter : https://sabheart.systeme.io/inscription-newsletter

Liste d'attente Session 5 de coaching : https://sabheart.systeme.io/liste-attente-session5

Mon livre numérique dédié à l'enfant tdah : https://sabheart.systeme.io/guide-tdah



Compte instagram : https://www.instagram.com/sab_heart_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les mamans de haut niveau, j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans ce nouvel épisode témoignage, le premier de l'année 2025. Aujourd'hui, je vous emmène dans l'histoire de Aïssata, une maman de trois enfants, dont l'aînée est âgée de 11 ans, diagnostiquée d'un TDAH, et le second est en cours de diagnostic. Elle est infirmière de métier et elle jonglait déjà avec un quotidien bien rempli, mais c'est surtout la pression liée à l'école et aux devoirs qui l'ont... épuisées profondément. Chaque fin de journée était devenue une épreuve. Les devoirs, un vrai cauchemar. Elle a fait le choix de médicamenter son enfant mais les résultats étaient vraiment minimes comparés aux effets secondaires comme notamment une perte de poids inquiétante qui prenait de plus en plus de place. Elle se sentait à bout, impuissante, seule face à cette tempête. Et puis, elle a décidé de dire oui. Oui à elle-même, oui à une autre approche. Et c'est comme ça que je l'ai rencontrée dans la dernière session du programme de coaching PDH Serenity. Ce n'est pas juste un changement, vous allez voir, c'est une véritable renaissance familiale. Je vous laisse découvrir son parcours avec ses mots à elle. Bienvenue dans cet épisode puissant qui montre qu'un autre chemin est possible. Bonne écoute ! Salam alaikum Aïssata, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Wa alaikum salam, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, ça va bien, je suis ravie de t'accueillir, tu sais Alicetta que c'est le premier enregistrement de post-test de l'année 2025.

  • Speaker #1

    C'est la première.

  • Speaker #0

    Ouais, je ne suis pas en avance en tout cas de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'attendais les nouveaux épisodes.

  • Speaker #0

    Bah oui, je sais bien, mais le problème c'est que vous m'avez beaucoup occupé, tu vois, avec la session 4.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que je préfère vraiment me concentrer, t'as vu, sur une chose à la fois. J'ai moi-même un TDAH, comme tu le sais. Et du coup, je n'arrivais pas à m'éparpiller, tu vois, faire du contenu, en même temps être là pour les mamans. Et quoi, moi, t'as vu, ça passe tellement vite. Et donc, pour moi, c'était hyper important d'être focus sur vous. Et après, je me suis dit, ce n'est pas grave, on reprendra les enregistrements. Donc, tu es la première et je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Merci, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Alors, Aïssata, est-ce que tu veux bien... te présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui vont découvrir un petit peu ton parcours dans le programme.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, je m'appelle Aïssata, je suis infirmière, j'ai trois enfants de 11 ans. C'est lui qui est diagnostic, qui était DH. Un de 8 ans qui est en cours de diagnostic. Et une petite dernière qui vient d'avoir 7 mois.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu étais la première maman avec un bébé depuis l'existence de ce programme.

  • Speaker #1

    La première en tout, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Déjà, c'était courageux de ta part parce que ce n'est pas évident quand on a un bébé.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense qu'il fallait, c'était important.

  • Speaker #0

    Oui, tu m'étonnes. Déjà, la première question que je vais te poser, Isata, c'est déjà comment est-ce que tu as découvert l'existence de mon coaching TDAH Serenity ?

  • Speaker #1

    Moi, comme je t'ai dit, j'ai écouté des podcasts. En fait, je suis tombée par hasard sur ton podcast. D'accord. En fait, j'étais enceinte et j'écoutais beaucoup de podcasts quand j'étais enceinte. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre d'écouter des podcasts de grossesse. Donc du coup, je ne sais pas, j'ai tapé sur 10h TDAH. Et du coup, je suis tombée sur ton nom. Je me suis dit, tiens, il y a une sœur qui fait un podcast en TDAH. Du coup, j'ai regardé, j'ai écouté. Et les premiers épisodes, en fait, tu racontes ton histoire. Et franchement, j'écoutais et je faisais à manger en même temps. J'avais les larmes aux yeux. Mais je me revoyais tellement dans ce que tu racontais. Après, il y a des choses qui… Parce que moi, le TDAH de mon fils, il est plus cérébral. C'est plus mental, son hyperactivité. Mais sur d'autres choses ou sur des choses que l'école te disait, je me les retrouvais complètement. Et au fur et à mesure que j'écoutais, après du coup, il y a les témoignages des mamans, etc. qui parlaient du coup de ton coaching. Et là, je me disais, il faut que je fasse ça. Surtout quand elle parlait beaucoup du module 2, qu'elle s'était beaucoup retrouvée grâce à ça. Et je me suis dit, bon, quoi, il faut que je fasse ça, en fait. Donc après je t'ai suivi sur Instagram et quand tu as lancé le coaching, j'ai toté.

  • Speaker #0

    En tout cas, je te remercie de ta confiance Aïssata. Est-ce que tu peux nous dire un peu, comment est-ce que tu as découvert que ton fils avait un TDAH et à quel âge il a été diagnostiqué ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours senti qu'il y avait un petit truc différent chez mon fils. Depuis qu'il était à la maternelle. Parce qu'il a eu beaucoup de mal à parler. Il a parlé tard, il a marché tard. Il a eu un retard quand même sur pas mal de choses. Après, c'est à l'école, quand on est arrivé dans le village de Chouy, dans le 77, la maîtresse disait beaucoup qu'il avait des difficultés, qu'il était beaucoup derrière, qu'il avait beaucoup de mal à rester concentré. Sans être... Je sens gêner la classe ou quoi, mais il était très rêveur. J'ai été convoquée plusieurs fois parce que du coup, il faisait beaucoup de pipi aussi. Mais en même temps, comme je disais, ça a été beaucoup de changements pour lui. On a déménagé en cours d'année. J'ai eu un bébé, du coup, on a déménagé, j'ai eu un bébé. Et on est arrivés dans un enfant. C'est beaucoup pour un enfant, mais elle, elle était beaucoup sur le fait qu'il avait beaucoup de difficultés. Elle m'a même dit une fois une phrase, je ne me rappelle pas du mot exact qu'elle a dit, mais ça voulait dire en gros que je joutais trop mon enfant.

  • Speaker #0

    Toujours le jugement, la critique.

  • Speaker #1

    La critique et ce truc de culpabilité. Du coup, après ça, on a fait un suivi un peu au CMP, mais CMP, en fait, comme la psychologue qui le suivait. partaient du CMP, ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et c'est juste qu'en fait ils n'avaient plus de place et que ils ne savaient pas quoi en faire, que ces difficultés n'étaient pas très fortes quoi. Donc du coup ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et ils m'ont dit bah faites un suivi en libéral et ça ira quoi. Donc on a continué la psychomote à l'extérieur en libéral mais elle, elle n'a pas vu spécialement qu'il y avait un souci. On a eu une passe chez l'orthophoniste quand il était en moyenne section. Et moi, du coup, j'ai commencé l'école d'infirmière Bira d'entrée au CP. Et quand j'ai commencé l'école d'infirmière, au cours du premier trimestre, dans la partie psychologie, on m'a parlé du TDAH. Et j'ai retrouvé mon fils, quoi !

  • Speaker #0

    C'est toi finalement qui as... C'est toi qui t'es mise toute seule sur la piste quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça ouais. En fait en écoutant les cours et tout ça, je me suis dit mais ça... Tous ces symptômes là ressemblent beaucoup à mon fils et à mon mari qui lui aussi était derrière. Et du coup j'en ai parlé à mon mari, j'ai dit mais regarde et tout, lit et tout. Mais lui aussi du coup il s'est retrouvé dedans. J'ai dit bah il faut qu'on fasse un diagnostic de ça quoi. Donc il a cherché après dans le coin, on a trouvé une neuropsychologue. qui lui a fait les tests et effectivement il était bien TDAH.

  • Speaker #0

    Ok. Alors du coup, avant d'intégrer le programme TDAH Serenity, quel était le plus grand défi que tu rencontrais en tant que maman et comment tu te sentais émotionnellement ?

  • Speaker #1

    En fait, j'avais l'impression que tout tourne autour de lui, principalement. Même si mon deuxième, il est en cours de diagnostic, je pense que même s'il l'est, il le sera moins que mon aîné. Parce qu'on est beaucoup autour, avec tous ses rendez-vous, il a tout le temps des rendez-vous, entre l'orthophonite, on a arrêté la psychomote, mais du coup, il avait l'ergothérapeute. Il a un rendez-vous aussi avec une éducatrice spécialisée qui fait ce prologue aussi. Donc du coup, trois fois dans la semaine, il est pris. dans ses rendez-vous. Du coup, tout notre planning tourne autour de ses rendez-vous. Et clairement, quand on a envie de faire des choses pour nous, en fait, on n'a pas le temps parce que on se dit toujours il a rendez-vous là, il a rendez-vous là. Donc, j'avais l'impression, comme je disais souvent à mon mari, j'ai l'impression d'être juste une mère. Moi, perso, je...

  • Speaker #0

    Tu n'existes plus en fait, tu n'existes plus en tant que femme.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Je ne peux rien faire. J'ai l'impression que je ne pouvais rien faire. Donc c'est vrai que c'était difficile de ce côté-là. Et même au niveau des devoirs, d'être tout le temps sur lui pour les devoirs. Parce que du coup, le deuxième, on faisait vite les devoirs. C'était assez rapide, assez fluide. Et lui, ça prend énormément de temps. C'est ce que j'ai dit à une de ses maîtresses qui m'entendait super bien. Quand elle donne les devoirs, elle dit « Oui, ça ne doit pas prendre plus d'une demi-heure. » J'ai dit « Nous, ça ne dure plus d'une demi-heure. Chez nous, c'est une heure, une heure et demie. » Je dis quand vous donnez une quantité de devoir, faut pas penser que nous on va faire qu'une demi-heure. Nous c'est au moins une heure et demie. Parce que le temps qu'ils comprennent, le temps qu'on reprenne, le temps qu'ils comprennent, fin. C'est tout un truc... Et c'est long quoi, parce que du coup après l'école, il a donné toute sa concentration à l'école, parce que moi il est sous médicaments. Donc il y a la chute du médicament, parce que du coup il l'a plus au moment où il rentre. Et donc du coup, il y a son hyperactivité là, à fond là. Elle est au summum, donc du coup il est...

  • Speaker #0

    Tu subis l'effet rebond, ce qu'on appelle l'effet rebond, c'est-à-dire que le temps où le médicament cesse de faire effet, les symptômes sont décuplés.

  • Speaker #1

    Oui, je le voyais, il détendait du bus. Alors là...

  • Speaker #0

    C'est aussi important de le dire, parce que tu vois, souvent quand on médicamente pas son enfant, on te présente ça comme étant la solution miracle qui va régler tous les problèmes. Loin de là, loin de là. D'ailleurs, vous étiez dans cette session nombreuses à médicamente votre enfant. Et d'ailleurs, ça me fait plaisir parce que ça prouve que mon message y passe, tu vois. Parce que j'ai essayé énormément de sensibiliser les mamans au fait que le traitement, en fait, ne traite rien. Il est juste là pour supprimer un symptôme le temps de la prise. Mais il ne règle absolument aucun problème de fond. D'où l'importance, au contraire, de se faire accompagner quand on médicamente son enfant. Et donc toi, tu n'es pas tombée dans ce piège-là, donc c'est déjà super important.

  • Speaker #1

    Non, parce que ça l'aide à l'école, mais en dehors de l'école, il redevient lui-même. Et donc du coup, même ses décuplés, ses symptômes. Donc du coup... Ça entend plus dur pour lui de se concentrer après l'école.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'il a tout donné à l'école.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça le problème. Il a concentré toute son énergie, elle est passée à l'école. Et du coup, toi, quand tu le récupères, tu récupères un enfant qui, émotionnellement, est explosif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Au moins, d'autres choses qui t'énervent.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du coup, alors... Quelles étaient les peurs que tu avais à ce moment-là avant d'intégrer le programme ? Qu'est-ce qui t'a dit « il faut que je me libère de ça et que j'avance et que je rentre dans ce programme » ? C'était quoi ta plus grande peur ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est que comme toute maman, c'est qu'il ne réussit pas à l'école. C'est tout là de l'impression de l'école. S'il ne réussit pas, qu'il n'a pas des notes de folie, il ne va pas réussir dans sa vie. Alors qu'en fait… C'est vrai qu'avec le programme, en fait, on se dit « mais non, en fait ! » Moi-même, je n'ai pas eu un parcours simple scolaire. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas réussi. Mon mari, certes, lui, il a fait des longues études, mais avec un TDAH qui n'était même pas diagnostiqué. Et ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas réussi. C'est vrai que si on n'utilise pas, on n'arrive pas à prendre conscience. Moi, clairement, même si on pouvait me le dire, je pense que je n'aurais pas entendu.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    c'est par un souchubilement ?

  • Speaker #0

    Du coup, ta plus grande peur, c'était ça, c'était qu'il ne réussisse pas à l'école. Et c'est cette peur-là qui t'a motivée à entrer dans le programme ?

  • Speaker #1

    Ça et le fait aussi que c'est vrai qu'on passait pas de temps en famille, que vraiment j'avais l'impression d'être juste une mère qui devait être là à le pousser à l'école, à le pousser pour qu'il réussisse. C'était juste ça.

  • Speaker #0

    Ouais, tu te sentais pas. C'est ça, tu te sentais dans le rôle du gendarme, quoi, le rôle du gendarme. Et tu appréciais plus ton rôle de maman, finalement.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tu ne prenais plus de plaisir à être maman.

  • Speaker #1

    Ah non, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Est-ce qu'il y avait des solutions que tu avais essayées avant d'entrer dans le programme ? À part tout ce que tu nous as dit, à part c'est vrai que tu as fait pas mal de rendez-vous spécialisés, etc. Parce que c'est vrai que la prise en charge, elle est pluridisciplinaire et c'est important de le rappeler. mais est-ce qu'il y avait des choses que tu avais essayé finalement ?

  • Speaker #1

    ça n'a pas apporté ses fruits. Bah... Après avoir écouté ton podcast, du coup, parce que c'est après ça que j'ai essayé de faire ça, de diminuer le sucre. Parce que du coup, j'entendais que le sucre, c'était pas bon, mais... c'est pas pour autant que je le faisais. Hum... Donc là, j'ai vraiment... Après avoir intégré le programme, enfin, j'ai plus fait, mais j'ai essayé de diminuer un peu le sucre, d'acheter moins de gâteaux, etc. Mais... Après, je n'ai pas fait des choses concrètes qui m'ont vraiment aidé. C'est ça,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #1

    tu n'avais pas de pollution.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Tu ne savais pas où aller.

  • Speaker #1

    J'ai tout fait pour moi. Pour moi, j'avais tout fait. J'avais pris tous les rendez-vous, j'avais fait tous les bilans, j'avais médicamenté. Qu'est-ce que je pouvais faire de plus ? C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu avais fait la totale. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Pour moi, je me disais, c'est bon, j'ai fait le max. Je ne peux plus rien faire. Je voyais qu'il était toujours un peu dans ces difficultés-là. Même si c'était moindre, il avait toujours plein de difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Du coup, tu décides d'entrer dans le programme TDAH Serenity. C'est un coaching de trois mois qui mixe coaching de groupe, coaching individuel avec des ateliers. C'est extrêmement riche et complet. Tu vas nous en parler. Qu'est-ce qui t'a le plus surprise pendant ce programme ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ce groupe WhatsApp qu'on avait. avec les autres mamans. Cette solidarité qu'on a encore, parce qu'il n'est pas fermé le couple, c'était vraiment bien de ne pas se sentir seule. D'autres mamans, même si je les connais des mamans qui ont leur enfant TDF, mais là c'était complètement différent, c'était vraiment une vraie solidarité. Dès qu'il y en avait une qui avait une difficulté, il y en a toujours une qui répond du tac au tac. Non, mais ça va aller. Il faut trouver des solutions. Il faut faire ci ou ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'était un magnifique groupe WhatsApp. Donc, on a un groupe WhatsApp quotidien dans lequel on interagit tous les jours et dans lequel je réponds moi aussi à vos questions tous les jours. Et c'est vrai qu'il y avait vraiment une belle stimulation de groupe. D'ailleurs, tu étais très active sur le groupe. Et c'était très agréable. Tu laissais souvent des vocaux, etc. Et c'est vrai que c'est ça, en fait. C'est qu'à un moment donné, tu étais toute seule avec tes difficultés. et d'un seul coup, tu as 19 autres cerveaux avec toi pour réfléchir à ton problème. Et ça, ça change tout.

  • Speaker #1

    C'est clair. Ça aide beaucoup. Franchement, il y a des fois quand il avait perdu du poids parce que du coup, avec les médicaments, l'un des effets secondaires, c'est la perte d'appétit. Le fait qu'il ait perdu du poids, j'étais perdue parce que je me disais Il faut qu'il mange moins de sucre, mais du coup, il ne mange plus. Et tout de suite, les mamans m'ont dit, essaye ça, essaye ça. Plein de choses. Et du coup, c'est passé. C'est passé. Et du coup, même, il a pris du poids.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est incroyable. C'est que du coup, ça libère une charge mentale de se dire, j'ai un espace où je peux trouver des réponses avec à la fois les mamans qui sont là, et puis moi aussi qui interviens. Et c'est vrai que ça soulage énormément.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il est très beau ce groupe. D'ailleurs, c'est vrai que, comme tu l'as dit, je le laisse ouvert même après la fin du coaching parce que pour moi, c'est important que vous puissiez garder cet espace pour vous et continuer à pouvoir vous connecter entre vous, les mamans, si vous le souhaitez. Donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui reste ouvert même après. Dans ce programme, il y a huit modules de formation. Est-ce qu'il y a un module qui t'a plus marqué que les autres ou un outil qui t'a plus marqué que les autres ?

  • Speaker #1

    Le module qui m'a le plus parqué, c'est le module 2. C'est là qu'on se rend compte que...

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer ce module 2 pour ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui, pardon. C'est le module qui parle de nous, les mamans.

  • Speaker #0

    Du bien-être de la maman.

  • Speaker #1

    Du bien-être de la maman. C'est important de prendre soin de nous, que c'est vrai qu'on a des carences, mais du coup, on est tellement focus sur nos enfants qu'on ne comprend même pas... le temps de s'occuper de nous, clairement. C'est vraiment ça. Et de faire ces... Avec le module 2, tu nous expliques beaucoup de choses sur nous-mêmes, sur nos carences, sur notre alimentation aussi, et que tout changement commence par nous d'abord avant de pouvoir changer nos enfants. Exactement. Donc, non, ça fait une prise de conscience.

  • Speaker #0

    Alors c'est vrai que ce module 2, il est extrêmement complet. En fait, l'idée, c'est de vous donner toutes les ressources naturelles, en fait, en naturopathie, pour que vous puissiez ensuite être en capacité de vous occuper de vos enfants. Tu vois, dans les outils que je partage dans les modules suivants. Et c'est vrai que dans ce module-là, il est extrêmement complet, puisqu'on travaille à la fois sur l'alimentation, sur comment combler vos carences nutritionnelles, parce qu'il faut savoir qu'une maman épuisée, c'est une maman carencée, sur l'activité physique, sur la gestion du stress, sur le sommeil. sur l'environnement, sur l'organisation si on parle, sur l'utilisation de son temps, c'est extrêmement complet, c'est vrai. Est-ce qu'il y a un point particulier dans ce module-là qui t'a particulièrement aidé ? L'alimentation.

  • Speaker #1

    Oui, l'alimentation.

  • Speaker #0

    Parce que clairement,

  • Speaker #1

    nous on est, comme on dit, on est des bouches à sucre quoi. On est très sucrés, on est très sucrés avec mon mari et du coup mes enfants. Là, j'ai vraiment pris une prise de conscience de ce côté-là, que vraiment, c'est pas bon pour eux, pas bon pour nous, et que... vraiment il faut diminuer ça quoi. Du coup là j'ai vraiment bien diminué de ce côté là. Et changer des choses comme tout bêtement des pâtes que j'achetais les 3 minutes parce que du coup ça va plus vite et ben j'achète que des pâtes complètes maintenant, bah tant pis ça met 15 minutes à cuire mais on va prendre les 15 minutes et on va les cuire, on va manger quelque chose de meilleur quoi.

  • Speaker #0

    Exactement en fait c'est des prises de conscience, enfin parce que tu le disais tu disais J'avais écouté avant, je le savais, mais je n'arrivais pas à mettre en pratique. L'intérêt du coaching de groupe, c'est ça. C'est que finalement, tu vas être épaulé, tu vas voir d'autres mamans qui avancent aussi, plus moi qui vous boite les fesses quand c'est nécessaire. Et du coup, c'est ça qui t'a permis finalement de passer à l'action et de vraiment changer des actions dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, je pense que le fait de vraiment finalement investir dans notre bien-être, finalement, et de ça aide à vraiment passer le temps.

  • Speaker #0

    Exactement. Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un moment fort dans le programme au cours de ces trois mois qui t'a marqué particulièrement ? Que ce soit dans les échanges, dans les ateliers,

  • Speaker #1

    dans les questions ? Oui, dans les échanges, parce que du coup, il y en a certainement qu'on dit des choses, des témoignages. On se retrouve dedans et ça fait mal. Parce que du coup, on peut avoir vécu la même chose ou des choses similaires. Et c'est vrai que c'est dur quand certaines personnes peuvent avoir des paroles méchantes.

  • Speaker #0

    Je me dirais à l'extérieur, dans l'entourage, l'environnement.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est vrai que c'est prenant. J'ai été touchée plusieurs fois par des témoignages de mamans ou des personnes qui ont vécu des choses pendant le coaching.

  • Speaker #0

    Oui, il y a eu des choses qui se sont passées aussi fort dans le coaching,

  • Speaker #1

    c'est vrai de le dire. Et c'était dur. Nous, au visage de l'extérieur, on a témoigné de notre soutien à ces mamans-là, mais c'est vrai que c'est dur. Des fois, il y a des choses qui se passent vraiment… On se dit comment c'est possible ? C'est clair. Concernant les enfants, je parle de...

  • Speaker #0

    Oui, concernant les enfants et notamment dans le système scolaire. On a eu deux mamans qui ont été très éprouvées avec l'enseignant respectif de leurs enfants. Et c'est vrai que, heureusement, le groupe était là, j'ai envie de te dire. Parce que ça les a vraiment aidées. Elles étaient perdues. Elles avaient du mal à... Tu te rappelles, il y avait notamment Aïcha qui était vraiment dans un état émotionnel. Oui,

  • Speaker #1

    ça je me rappelle. Je parle d'elle surtout que... Enfin, ce qu'elle a vécu avec son fils, moi, j'aurais eu envie de tuer la vie de maître. Parce que quand elle a raconté, c'était horrible.

  • Speaker #0

    Non, mais complètement. C'était hallucinant. Mais c'est vrai que, du coup, j'ai fait de la gestion de crise émotionnelle en direct. Oui ! Parce que tu te rappelles qu'elle était dans un état sans dessus dessous. Et donc, j'ai essayé de la calmer, de la faire redescendre. Oui, parce que c'est vrai que c'est ça qui est difficile quand tu es une maman. Et moi, j'ai été confrontée aussi à ça avec mon fils. C'est la violence institutionnelle scolaire. Elle est terrible. Et quand tu es toute seule, mais clairement, tu n'as pas les armes. C'est le combat de David contre Goliath. Je veux dire, ils ont les moyens de te terrasser. Heureusement que ça s'est passé pour elle et aussi pour l'autre maman, pour Peggy, que ça s'est passé pendant le coaching de groupe. Parce que du coup, on a pu les entourer, les soutenir, leur donner des... Et finalement... ça a permis de débloquer des solutions. Mais c'est vrai que quand tu vis ça seule, c'est juste terrible.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Là, au moins, elles étaient entourées. Je pense que ça les a aidées. Mais c'est vrai que ce n'était pas facile, je pense, pour elles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pour nous, parce que du coup, qui avons vécu ça de l'extérieur, mais c'est dur quand même. Complètement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu sais, dans le programme, c'est vrai qu'il y a plusieurs piliers. Il y a le bien-être de la maman. le bien-être de l'enfant. Il y a aussi toute la posture éducative, puisque je suis formée à la méthode Barclay. Et puis, il y a bien sûr tout le soutien émotionnel et puis les ateliers aussi des différents intervenants. Oui, ça aussi,

  • Speaker #1

    c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des ateliers qui t'ont plus marquée que d'autres, des choses qui t'ont particulièrement impactée ?

  • Speaker #1

    J'ai l'atelier avec l'ancienne prof, là.

  • Speaker #0

    Tamar, elle est toujours prof.

  • Speaker #1

    Avec Tamar. Ouais, pardon. Elle est pas mal. Vous savez, je vais déjà changer de métier, moi.

  • Speaker #0

    Non, c'est parce qu'elle fait... C'est vrai qu'elle fait deux métiers. Elle a à la fois enseignante et conseillère d'orientation. Donc, c'est pour ça que tu as dit ça. Ouais.

  • Speaker #1

    et bah du coup oui elles sont c'est un peu Son atelier, j'ai beaucoup aimé parce que du coup, il nous a donné beaucoup de tips pour l'école. Et clairement, c'est ce qui nous met le plus en difficulté avec nos enfants, c'est l'école, parce que du coup, il nous met tellement de pression. Il nous a donné beaucoup de conseils, d'applications qu'on peut utiliser pour aider nos enfants. Et le dernier atelier qu'on a fait avec Zahira, je pensais que ça n'allait pas trop m'aider parce que je me disais que je suis quand même pas mal organisée, je suis déjà du batch cooking. J'ai pas mal de choses déjà organisées. Mais finalement, en fait, elle a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Je commence un truc. Après, finalement, je vois, je ne sais pas, je vais commencer à faire à manger. Et puis finalement, en fait, je vais voir un peu de bazar sur le même télé. Je vais aller ramasser ce qu'il y a sur le même télé. Et puis, en fait, je vais voir autre chose et puis je vais faire autre chose. Et puis, en fait, j'ai encore oublié que j'étais en train de faire à manger. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Et quand des fois, du coup, je fais ça encore, je pense à elle. Et du coup je lui dis non finis ce que tu as commencé et reprends-toi et tu feras les choses après au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est un atelier sur la priorisation, comment prioriser ces tâches, ces objectifs, etc. C'était très intéressant. Dans le programme, on a aussi une séance de coaching qui est dédiée au papa. Et donc, ton mari était là. Alors, comment tu as vécu avec lui cette séance de coaching ?

  • Speaker #1

    C'était marrant parce qu'au début, je lui ai dit « Tu as parlé ? Tu n'as pas parlé ? » Il m'a dit « Je ne sais pas, on verra » . Il a parlé tout seul et là c'était fini quoi.

  • Speaker #0

    On n'arrêtait plus.

  • Speaker #1

    Il était parti quoi.

  • Speaker #0

    Donc ça prouve bien que t'as vu les papas ils ont vraiment besoin aussi d'avoir un espace pour s'exprimer.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça mais clairement je pense que limite il faudrait que ce soit un coaching pour les papas quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi j'aimerais bien en faire mais le problème c'est que les papas sont jamais en demande en fait ça passe toujours par la femme. C'est très très rare que j'ai des demandes de papa, ça arrive, mais c'est extrêmement rare. Mais j'aimerais bien, j'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    Comme il dit, il parle beaucoup quand c'est un sujet qui le passionne. Et là, clairement, c'est ça, le TDAH, c'est un truc qui le concerne, et donc du coup, il en parle sans problème et ouvertement. Toutes les choses qu'il a apprises, comme j'avais appris ça à l'école. On s'est beaucoup renseigné dessus. Du coup, comme il se retrouve dedans, il en parle facilement.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as senti qu'il y avait une prise de conscience supplémentaire après cette séance de coaching pour les papas ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup, il y avait des choses qu'il ne me disait pas. En fait, des fois, j'en parlais. Je parlais du coaching ou des choses qu'on faisait après. les séances de coaching quand on faisait en groupe là je me disais des pieds résumés quoi et je me disais ouais bon il écoute mais voilà sans plus quoi mais en fait finalement en fait je me suis rendu compte que pendant le coaching enfin avec les papas il a dit des choses en fait que je lui ai dit à ce moment là donc il avait bien écouté donc il avait bien écouté et il avait vraiment en fait pris conscience de certaines choses et que même maintenant aujourd'hui il est moins parce que lui il était très à regarder les notes de mon fils, à dire ah bah là il a eu, ça m'a analysé les montées, ça m'a analysé les descendues, enfin, très dessus.

  • Speaker #0

    Il analysait toutes les datas quoi, les datas scolaires.

  • Speaker #1

    Exactement, il veut faire une formation de data donc.

  • Speaker #0

    D'accord, ah bah ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Et donc du coup il était très dessus et là, en fait, depuis qu'il a fait la séance de coaching avec les papas, il l'est moins et il l'est moins du coup aussi sur l'école.

  • Speaker #0

    Donc, il lui met moins de pression.

  • Speaker #1

    Voilà, il lui met moins de pression. Il lui met beaucoup moins de pression. Avant, c'était « Non, il faut que tu finisses ça ! » Il était très comme ça, à cheval sur les devoirs, etc. Moi, j'avoue que depuis le coaching, j'ai un peu laissé. Je suis beaucoup moins aussi derrière. Il y fait plus confiance, du coup. Il y fait plus confiance.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup après le coaching. C'est qu'avant, les parents, c'est vrai qu'ils ont beaucoup cette peur, cette crainte par rapport à l'école. Ensuite, quand on travaille sur tout ce qu'on a travaillé, sur le potentiel aussi des enfants qui ont un TDAH, sur l'estime de soi de l'enfant, etc., finalement, après, vous faites plus confiance à votre enfant. Et du coup... C'est l'effet miroir. Vous lui faites plus confiance, donc il a plus confiance en lui. Et donc finalement, ça se passe mieux, même sans pression.

  • Speaker #1

    Alors clairement.

  • Speaker #0

    Bon après des fois il exagère encore un peu ou du coup il prend un peu trop la confiance mon fils et donc là du coup on lui rappelle un peu mais clairement il est il est plus autonome, c'est une chose. Franchement de ce côté là le fait de l'avoir laissé un peu il est beaucoup plus autonome c'est une chose.

  • Speaker #1

    Exactement alors ça aussi tu sais c'est mon cheval de bataille plus une maman va être dans le contrôle et moins l'enfant sera autonome c'est automatique. C'est automatique parce que finalement, quand quelqu'un prend le contrôle sur toi, finalement, tu n'as aucune raison de t'autonomiser. Parce que tu sais qu'il y a quelqu'un qui passe derrière. Donc, il n'y a aucune motivation intrinsèque à faire les choses de soi-même. Alors que quand tu laisses l'enfant avec sa liberté, et la liberté aussi de se tromper, parce que l'échec fait aussi partie du pire, et ce n'est pas grave, finalement, il va commencer à prendre plaisir à avoir de l'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah, mais complètement. Parce que là, on est des... tellement tout le temps derrière, même pour l'organisation des devoirs, c'était nous qui devions dire, tu commences par ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, que là, tu as ça à faire, du coup, tu commences par quoi ? On laisse plus de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est hyper important. Du coup, qu'est-ce qui a changé maintenant dans ta vie de maman, après ces trois mois d'accompagnement, qui ont été quand même très intenses, il faut bien le dire ?

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    il y avait l'Aïssata d'avant, l'Aïssata d'aujourd'hui. Alors, qu'est-ce qui a changé un petit peu dans ta vie de femme et de maman ?

  • Speaker #0

    Déjà, dans ma vie de femme, c'est que je prends beaucoup plus de temps pour moi. Je prends beaucoup plus de temps pour moi. Parce que même avant d'avoir la dernière, clairement, je ne prenais pas le temps de faire des choses pour moi. Là, je prends beaucoup plus de temps pour moi et sans scrupule, clairement.

  • Speaker #1

    Sans culpabiliser.

  • Speaker #0

    C'est ça, sans culpabiliser. Je prends le temps d'aller faire du sport, si je veux aller me balader après, je me balade après le travail. Je prends plus de temps pour moi et au niveau familial aussi. Parce qu'avant, je ne prenais pas, ou très rarement en tout cas, de temps avec chaque enfant en individuel. Du coup, j'étais organisée une fois par mois. vraiment juste un truc même si ça peut être tout bête on peut aller juste à la bibliothèque et un truc avec un seul enfant tout seul ça c'est tellement important ils adorent bien sûr mais c'est assez dingue Alors que avant juste de faire ça ils sont hyper contents alors que avant je ne le prenais pas et quand on le faisait bah oui je voyais qu'ils étaient contents mais mais je prenais pas le temps de le faire en fait Là, comme c'est noté dans l'agenda, eux-mêmes, ils savent. J'ose oublier, ils me le rappellent, que tel jour, on ne doit faire ça que tous les deux. Après, mes enfants sont très proches. Ils n'ont pas le même âge. Ils ont trois ans d'écart. Ils sont très proches, tous les deux. Les grands. Du coup, ils avaient du mal au départ à choisir une activité tout seuls. Surtout mon deuxième, il faisait beaucoup en fonction de son frère. Comme ça, il disait qu'il pouvait venir. Alors que je disais, non, c'est toi, tout seul. Beaucoup de fois, il a le choix de dire, mais finalement, il arrive à trouver des choses. Mais ça a été dur au départ.

  • Speaker #1

    D'accord, il était beaucoup sous l'aile de son grand frère, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça. Il avait dit, on va à la bibliothèque, alors qu'il n'aime pas lire à la base. Je dis, ok, on va à la bibliothèque. C'était plus par rapport à son frère. Et après, finalement, il a changé d'agri, il a changé d'autre chose.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, c'est important, ça, ce que tu dis, parce que tu vois, ça prouve bien que quand on leur donne de l'importance à chacun, finalement, après, chacun va exprimer vraiment ce dont il a besoin. Tu vois ? Et c'est ça qui est puissant dans ces têtes à tête. C'est pour ça que je vous dis que c'est tellement important. Et vraiment, c'est... quelque chose qui va surtout solidifier la relation entre vous, en fait. C'est ça qui est très puissant. Et comme je ne cesse de vous le répéter pendant les trois mois, c'est qu'il n'y a pas plus important que ça. La qualité de la relation que tu vas créer avec ton enfant, c'est ça qui va le suivre toute sa vie, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, et même, ça va leur créer des souvenirs et tout. Avant, on ne prenait pas ce temps-là. Là, aujourd'hui, de le prendre, c'est complètement différent. Je le vois quand même dans la relation qu'on a avec les enfants.

  • Speaker #1

    On prend plus de plaisir maintenant à être en famille, à passer du temps avec eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, de faire des soirées de jeux de société, alors qu'on a plein de jeux de société, mais on ne prenait plus le temps de jouer, clairement. On ne prenait plus le temps, parce que du coup, eux, ils rentrent de l'école, ils sont exécrables, du coup, nous aussi, on est exécrables. On est tous en tension et vite allez vous coucher, vous faites une couche de tranquille. Que là, du coup, c'est faire guérir. On prend le temps, soit on regarde un film, soit on fait un jeu de société, on fait quelque chose ensemble. C'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, c'est retrouver le bon sens de la vie de famille, finalement. C'est ça qui est fou. C'est que cette société, avec toutes les injonctions qu'elle met sur notre dos, en fait, elle nous perd. Elle nous perd. Et à la fin, ça devient un cauchemar, la vie de famille. Alors qu'en réalité, tu as vu... Quand tu te fais accompagner et que tu as tous ces outils qui sont mis à ta disposition, tu te dis que c'est trop précieux ce que j'ai créé. Moi-même, j'ai fondé ma famille. C'est ce que j'ai de plus précieux. Il n'y a pas de plus précieux que ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est juste qu'on ne prend pas le temps et qu'on n'a pas conscience de ces choses-là. Je pense que tant qu'on ne nous le dit pas, on n'en prend pas conscience.

  • Speaker #1

    Et puis du coup aussi, je pense que tu as récupéré en termes d'énergie. Parce que quand je vous ai fait passer le questionnaire de début de programme, tu avais évalué ton niveau de bien-être et ton niveau d'énergie à entre 2 et 4 sur 10. Donc c'était faible. Ah oui,

  • Speaker #0

    tu m'as dit.

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai noté. Aujourd'hui, tu évaluerais ça à combien ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais entre 7 et 8.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est une belle évolution quand même.

  • Speaker #0

    J'ai doublé quand même. Ça se fait pas mieux parce que j'ai un bébé quand même.

  • Speaker #1

    Oui, pourtant, tu as un bébé. C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile. Et du coup... Est-ce que ton enfant, il t'a fait des remarques par rapport au fait que tu avais changé aussi, que tu faisais plus attention à certaines choses, etc. Parce que ça, c'est quelque chose qui revient souvent. Quand les mamans sont accompagnées, tu as les enfants qui remarquent que la maman, elle est en train de changer là.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Mais il m'a dit que je m'énervais moins.

  • Speaker #1

    Ah ouais, tu vois.

  • Speaker #0

    Que je m'énervais moins. Il a même dit la nappe aussi à son père, aussi pareil. Son père, il s'énervait moins aussi contre lui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc en fait, vous avez vraiment retrouvé de la sérénité en famille.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le fait qu'on met moins de pression et du coup, on se dit, c'est pas grave, c'est pas la mort s'il a une mauvaise note.

  • Speaker #1

    En fait, c'est de remettre les priorités dans le bon ordre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est le bien-être avant tout et l'école, c'est secondaire.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Mais on est tellement dans une institution où on te dit que l'école est prioritaire, que l'école... va faire toute ta vie. Si tu es nulle à l'école, tu vas tout rater. Tu peux faire un parcours plus long et arriver à ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Exactement. Tu sais ce que j'en pense à Isata. C'est la plus grande escroquerie du siècle. Parce qu'en réalité, l'école a... Aujourd'hui, j'ai envie de te dire, avec toute la technologie qu'on a, l'école est totalement dépassée. Je parle de l'école française. Les autres, je connais moins. Mais en France, c'est totalement dépassé. Quand tu vois le contenu de ce que nous apprend à l'école, aujourd'hui encore, à nos enfants, et quand tu vois qu'aujourd'hui, tu touches sur ton clavier et tu accèdes à toutes ces informations-là, clairement, ce n'est pas du tout une plus-value, l'école. Et puis, c'est dans son intérêt à elle de faire croire qu'elle est très, très importante. Tu comprends ? C'est vraiment dans son intérêt, l'institution a intérêt à te faire croire que sans elle, tu vas dépérir. Alors que c'est exactement le contraire, finalement. Parce que finalement, les connaissances... qu'on apprend à l'école, c'est des connaissances finalement très basiques qui sont accessibles de n'importe où. Par contre, il y a d'autres connaissances qui auraient été beaucoup plus intéressantes, qui ne sont absolument pas transmises, et ça qui aurait eu vraiment un intérêt pour l'ensemble de la population. C'est par exemple apprendre à gérer ses émotions, apprendre à gérer sa santé, savoir comment s'alimenter pour aller bien, etc. Savoir gérer ses finances, par exemple. Tout ça, on ne l'apprend pas, alors que ça, ça aurait été vraiment intéressant. Tu sais, j'ai une amie qui est partie au Canada et elle me racontait, son gamin, genre il avait 11 ou 12 ans, il avait déjà des cours d'entrepreneuriat, s'il te plaît. Il devait déjà monter des projets, monter des business, etc. Mais c'est incroyable. Quand tu vois le niveau de l'école française, d'ailleurs, c'est révélateur à travers aussi les classements internationaux. Je veux dire, on est quand même le bon Edan à plein d'échelles. C'est lamentable. Et c'est pour ça que je dis aux mamans que ça ne vaut absolument pas le coup pour cette école-là.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    De sacrifier...

  • Speaker #0

    De se mettre en froid,

  • Speaker #1

    ouais. Mais c'est ça, de sacrifier sa relation avec son enfant, alors que justement, l'enfant, c'est grâce à la qualité de cette relation-là avec ses parents qu'il va pouvoir construire son estime de lui et sa confiance en lui. Et c'est ces deux choses dont il aura besoin plus tard pour justement construire une vie qui lui ressemble, en fait. Et c'est ça l'objectif, en fait, c'est que lui s'épanouisse dans ce que lui, il aime et dans ce qui est aligné avec qui il sera. Et pour ça, ça suppose que les parents, en fait, l'acceptent comme il est. et puis le mettre en valeur en dehors des connaissances purement scolaires qui sont tout à fait basiques et accessibles de n'importe où. Ce qui est totalement injuste, c'est que les enfants TDAH, ils ont plein de qualités, mais ces qualités-là ne sont jamais valorisées à l'école. Et c'est ça qui est totalement injuste et unique dans le système, ce qui fait que le rôle des parents, il est crucial. Parce que si tu laisses ce système complètement saccager l'estime de soi et la confiance en soi de ton enfant, là oui tu vas créer des vrais problèmes pour le futur et finalement c'est pour ça que vous les parents vous êtes la sentinelle de votre enfant par rapport à cette institution qui ne se forme pas d'ailleurs sur le TDAH alors que ça devrait être obligatoire quand on sait aujourd'hui maintenant les statistiques à quel point il y a énormément d'enfants concernés c'est quand même lamentable qu'en France on ait encore le choix quand on est un enseignant de ne pas se former sur ces sujets là ça

  • Speaker #0

    me révolte en tout cas hier je crois que j'ai entendu dans un autre podcast qui disait que du coup les...

  • Speaker #1

    ils étaient formés mais que depuis l'année dernière mais 20h 20h sur le handicap mais sur le handicap en général ah oui on est encore loin loin du compte on est encore très loin c'est pour ça faut pas compter sur l'institution scolaire faut compter sur nous les parents et vraiment c'est ça la plus grande force d'un enfant c'est ses parents c'est ça qui va leur permettre vraiment de se construire et de devenir des adultes tu vois forts et qui sont solides en fait

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, ça se voit parce que... Sinon, ils ne nous demanderaient pas à chaque fois qu'il y a un petit souci. « Ah, votre enfant a un problème et il lui faut une AVS. » Alors qu'on sait qu'aujourd'hui, les AVS, on les compte sous les doigts de la main. Il y en a tellement peu, qu'ils ne sont même pas formés en plus d'ailleurs. C'est qu'ils ne sont pas formés et qu'ils ne savent pas comment gérer.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas formés parce qu'on ne leur donne pas les moyens de se former. Et c'est toujours pareil, c'est toujours une question politique. Et ça n'intéresse personne, finalement, la question du handicap, la question des différences. Et voilà, je pense que le système en lui-même, il est fait pour consolider des moutons et il n'a pas envie de construire des futurs leaders. C'est une réalité. Et c'est vrai que moi, je vous dis souvent que les enfants en TDAH, ce sont des graines de leader. Et forcément, dans un système qui les transforme en moutons, ils ne se sentent pas à leur place. C'est pour ça que là où ils peuvent se déployer, c'est auprès de leurs parents, c'est vous qui allez leur donner le matériau pour devenir ce qu'ils ont envie de devenir.

  • Speaker #0

    Je pense aussi qu'il y a des professeurs qui devraient aussi... Il y en a qui t'intéressent, il y en a d'autres qui ne t'intéressent pas. Et s'ils ne t'intéressent pas, ils mettent l'enfant au fond de la classe. C'est tout, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais justement, ce n'est pas normal que ce soit une question de personne. Et ça a toujours été ça. Moi, c'est pareil. C'est la même expérience que j'ai vécue. C'est que tu as de la chance. Tu tombes sur quelqu'un de bien et d'à peu près humain et bienveillant et ça va aller tout seul. Tu tombes sur quelqu'un qui va le prendre en grippe et c'est terminé pour son année. Et c'est ça le problème. Normalement, ça ne devrait pas être une question de pile ou face selon sur qui tu tombes. C'est ça qui est dommageable. Du coup, on arrive à la fin, Aïssata, de notre interview. Je voulais savoir quel message tu aimerais faire passer Merci. aux mamans qui sont à bout avec leurs enfants, qui sont seules et qui sont là à se demander comment je vais m'en sortir, qu'est-ce qui va devenir ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais qu'en fait, elles ne sont pas seules. Elles ne sont pas seules. On est beaucoup de mamans comme ça, avec des enfants neurotypiques. Et il ne faut pas rester seule. Il ne faut pas rester enfermée dans ce... avec le système scolaire qui nous font culpabiliser, qui nous mettent une pression de fou. Il faut se faire aider, il faut se faire accompagner. Il faut apprendre aussi ce que c'est le TDAH. Il faut connaître la physiologie du TDAH pour pouvoir bien aider son enfant, pour bien accompagner son enfant. Sans ça, on ne peut pas… aider son enfant et accompagner son enfant dans la vie de tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait, tu ne peux pas agir sur quelque chose que tu ne comprends pas. Et c'est vrai qu'au début, quand vous arrivez dans le programme, vous êtes nombreuses à ne pas comprendre les interactions entre le trouble et le comportement de l'enfant, tu vois. Et c'est pour ça qu'il y a tout le module 1, c'est sur ça justement, c'est comprendre le trouble, comprendre l'impact que ça a sur son cerveau et donc sur son comportement à lui. Et ça, tu as bien raison de le souligner, c'est hyper important. Du coup, si tu avais une maman qui hésite, à entrer dans le programme et qui se dit est-ce que j'y vais, est-ce que j'y vais pas ? Qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, vas-y. Parce que c'est pas que pour son enfant, c'est aussi pour soi. C'est aussi pour soi-même. C'est même pour la famille, carrément. C'est pour sa famille. Parce que moi, ok, c'était à la base pour mon enfant. Mais finalement, c'était aussi pour mon mari et pour mon deuxième. Enfin, ça a été pour tout le monde. Ça a été pour tout le monde. Parce que du coup, ça nous a tous aidés. On a tous changé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qui revient beaucoup. Toutes les marrons me disent ça. On était venus pour notre enfant. Et finalement, c'est une transformation familiale, en fin de compte.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on ne pouvait pas croire. On pourrait se dire... Parce que moi, je sais, on m'a dit... « Ah, mais tu fais ça, mais tu vas payer je ne sais pas combien pour ça, c'est bon, tu vas s'entraîner, tu as la même chose. » Non, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Ah non, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Parce que tu n'as pas cet accompagnement-là, tu n'as pas d'échange avec une autre personne, en fait. Donc, ils vivent les mêmes choses que toi. Ou qui a vécu les mêmes choses que toi, comme toi, qui a vécu les mêmes choses. Donc, du coup, ce n'est pas pareil. Le fait d'avoir un accompagnement, c'est complètement différent. Ça change tout.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça te fait prendre conscience des choses qui ne vont pas.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. Et c'est vrai que moi, mon fils est né maintenant, il a 22 ans. Ça fait quand même 22 ans que je m'intéresse à ce sujet. Donc, c'est vrai que tout au long du programme, je vous ai transmis beaucoup, beaucoup d'anecdotes, d'histoires que j'ai traversées, que j'ai vues, etc. Et ça aussi, ça aide aussi. Parce que moi, j'aurais rêvé de rencontrer quelqu'un qui a déjà traversé toutes les étapes que je vais traverser. Et je pense que ça, c'est aussi un plus pour vous.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est sûr. Et puis en plus, nous, du coup, on a de la chance parce que du coup, on a fait ça. Nos enfants sont petits quand même. La plupart de nos enfants sont petits. Donc, on a le temps de changer les choses pour qu'ils puissent évoluer encore mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme je dis souvent, le meilleur est à venir. À condition d'agir. Parce que le dégâts ne disparaît pas. C'est une condition neurologique qui va rester tout au long de la vie. C'est pour ça que c'est hyper important de prendre en main les choses le plus tôt possible, qu'ils soient médicamentés ou pas. Parce que c'est important de comprendre que dans les deux cas, il y a des solutions et il y a des tas d'outils qui existent pour aller mieux soi-même en tant que maman. Et du coup, ça va forcément réjaillir sur son enfant aussi. Et sur son couple et sur toute la famille, finalement. C'est tout le noyau familial.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un mot de la fin, Isata ?

  • Speaker #0

    En tout cas, merci Sabrina. Pour ce côté, franchement, au début, j'y suis allée un peu en mode bon, je le fais, mais on verra. Mais finalement, je suis bien contente de l'avoir fait. Parce que... ça m'a permis de prendre conscience de certaines choses. Je me suis dit, je connais quand même beaucoup de choses sur le TDAH, on verra ce que ça donne, mais même si je connaissais beaucoup de choses déjà sur le TDAH, bah non, en fait, je ne connais pas tout. Je ne connais pas tout. Donc sur la physiologie, oui, mais sur le reste, sur d'autres choses sur lesquelles mon fils y réagissait parfois, je me disais, ça n'avait pas de lien, mais finalement, si, tout a un lien avec le TDAH. un grand merci en tout cas pour ce coaching et d'avoir créé ce groupe solidaire de mamans avec qui on peut échanger encore en tout cas merci à toi si il y en a qui hésitent encore franchement c'est un investissement mais parfois il faut investir pour pouvoir avancer

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis tu investis une fois, mais les bénéfices vont durer très très longtemps, puisque le programme va continuer d'infuser les mois à venir, les années à venir. C'est ça qui est intéressant, c'est que les outils, je sais que les mamans par exemple de la première séance, session de début 2023, elle continue à m'envoyer des messages en me disant qu'elle reprenne les modules, etc. Et ça les aide et vraiment c'est quelque chose que vous conservez la formation. Donc c'est vraiment très très précieux et ça va continuer d'infuser parce que là forcément je vous partage énormément de choses, c'est très très riche. Et juste ce qui est intéressant aussi c'est de voir que juste chacune, en utilisant peut-être que 5 ou 10% des outils que je vous ai donnés, vous observez déjà des transformations. C'est ça qui est puissant. Il faut bien se rendre compte qu'aucune maman n'a le temps sur trois mois d'appliquer tous les outils que je donne. Mais juste avec chacune ce que vous allez piocher, ça vous permet déjà vraiment d'évoluer et d'obtenir plus de sérénité qui est la promesse de ce programme. C'est ça. Apaiser son enfant.

  • Speaker #0

    Tu te donnes le nom. Voilà, c'est ça. Tu te donnes le nom. T'es derrière la sérénité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. En tout cas, merci pour ton sourire et merci d'avoir accepté Mon invitation à Isata. C'était un plaisir de t'avoir dans ce groupe et dans cette magnifique session 4. Et puis, je te souhaite tout plein de belles choses encore pour la suite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et c'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt Isata, ciao.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #2

    Merci les mamans d'avoir écouté cet épisode. J'espère vraiment sincèrement que le témoignage d'Isata vous a redonné de l'espoir, parce que je sais pour l'avoir vécu. à quel point c'est dur. Je sais que c'est dur d'être seule, de se sentir dépassée, de tout donner et d'avoir l'impression en même temps que rien ne bouge. Alors si cet épisode vous a touché, je vous invite à le partager. Partagez-le à une maman autour de vous, à une amie, à une sœur, peut-être qu'elle aussi. Elle a besoin d'entendre qu'un autre chemin est possible. Et si vous avez envie de continuer ce chemin avec moi, pensez à vous abonner. Je reçois souvent des messages de maman qui me disent que mes épisodes leur font du bien, qu'ils tombent au bon moment et franchement, ça me touche mais tellement et c'est pour ça que je continue. Alors vraiment, n'hésitez pas à m'écrire, à me dire ce que ce podcast vous apporte. et à me partager votre ressenti. Vous savez que j'adore cette connexion, ces échanges avec vous. Donc même si vous pensez que c'est rien, mais pour moi, c'est très important. J'adore vous lire et ça crée ce lien si précieux entre nous. Et puis, avant de vous laisser, j'ai un petit secret à vous partager, car en juin, je vais fêter les 4 ans de mon aventure entrepreneuriale. Et pour l'occasion, j'ai décidé de vous faire un cadeau de dingue. Et oui, pendant 24 heures seulement. ma formation TDAH Serenity, celle qui a déjà changé la vie de centaines de mamans, sera à moins 80%. Oui, oui, tu as bien entendu. C'est surtout un peu comme si je te disais, hé, j'ai trouvé un super bon plan et je ne le garde pas pour moi, ok ? Donc, garde l'œil ouvert, mets une alerte et surtout abonne-toi avec le lien dans la description à ma newsletter pour être sûre d'avoir l'info au bon moment. Voilà, prenez soin de vous les mamans. Vous êtes au cœur de tout. Votre enfant a besoin d'une maman qui va bien. Et surtout, comme je le répète toujours, le meilleur est à venir, mais à condition d'agir. A bientôt les mamans.

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Description

Aissata, maman d'un enfant TDAH de 11 ans, nous racontent comment la pression des devoirs et des résultats scolaires ont failli la conduire au burn-out.

A cela s'est ajouté le stress lié aux effets secondaires du traitement, à savoir une perte de poids inquiétante... Découvrez comment Aissata est parvenu à se relever de ce combat.


Ma formation TDAH Sérenity :

https://sabheart.systeme.io/tdah-serenity-formation-promo80?sc=37247589f600b6a4f1e75dafc895602c1d28b525

Ma newsletter : https://sabheart.systeme.io/inscription-newsletter

Liste d'attente Session 5 de coaching : https://sabheart.systeme.io/liste-attente-session5

Mon livre numérique dédié à l'enfant tdah : https://sabheart.systeme.io/guide-tdah



Compte instagram : https://www.instagram.com/sab_heart_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les mamans de haut niveau, j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans ce nouvel épisode témoignage, le premier de l'année 2025. Aujourd'hui, je vous emmène dans l'histoire de Aïssata, une maman de trois enfants, dont l'aînée est âgée de 11 ans, diagnostiquée d'un TDAH, et le second est en cours de diagnostic. Elle est infirmière de métier et elle jonglait déjà avec un quotidien bien rempli, mais c'est surtout la pression liée à l'école et aux devoirs qui l'ont... épuisées profondément. Chaque fin de journée était devenue une épreuve. Les devoirs, un vrai cauchemar. Elle a fait le choix de médicamenter son enfant mais les résultats étaient vraiment minimes comparés aux effets secondaires comme notamment une perte de poids inquiétante qui prenait de plus en plus de place. Elle se sentait à bout, impuissante, seule face à cette tempête. Et puis, elle a décidé de dire oui. Oui à elle-même, oui à une autre approche. Et c'est comme ça que je l'ai rencontrée dans la dernière session du programme de coaching PDH Serenity. Ce n'est pas juste un changement, vous allez voir, c'est une véritable renaissance familiale. Je vous laisse découvrir son parcours avec ses mots à elle. Bienvenue dans cet épisode puissant qui montre qu'un autre chemin est possible. Bonne écoute ! Salam alaikum Aïssata, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Wa alaikum salam, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, ça va bien, je suis ravie de t'accueillir, tu sais Alicetta que c'est le premier enregistrement de post-test de l'année 2025.

  • Speaker #1

    C'est la première.

  • Speaker #0

    Ouais, je ne suis pas en avance en tout cas de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'attendais les nouveaux épisodes.

  • Speaker #0

    Bah oui, je sais bien, mais le problème c'est que vous m'avez beaucoup occupé, tu vois, avec la session 4.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que je préfère vraiment me concentrer, t'as vu, sur une chose à la fois. J'ai moi-même un TDAH, comme tu le sais. Et du coup, je n'arrivais pas à m'éparpiller, tu vois, faire du contenu, en même temps être là pour les mamans. Et quoi, moi, t'as vu, ça passe tellement vite. Et donc, pour moi, c'était hyper important d'être focus sur vous. Et après, je me suis dit, ce n'est pas grave, on reprendra les enregistrements. Donc, tu es la première et je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Merci, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Alors, Aïssata, est-ce que tu veux bien... te présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui vont découvrir un petit peu ton parcours dans le programme.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, je m'appelle Aïssata, je suis infirmière, j'ai trois enfants de 11 ans. C'est lui qui est diagnostic, qui était DH. Un de 8 ans qui est en cours de diagnostic. Et une petite dernière qui vient d'avoir 7 mois.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu étais la première maman avec un bébé depuis l'existence de ce programme.

  • Speaker #1

    La première en tout, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Déjà, c'était courageux de ta part parce que ce n'est pas évident quand on a un bébé.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense qu'il fallait, c'était important.

  • Speaker #0

    Oui, tu m'étonnes. Déjà, la première question que je vais te poser, Isata, c'est déjà comment est-ce que tu as découvert l'existence de mon coaching TDAH Serenity ?

  • Speaker #1

    Moi, comme je t'ai dit, j'ai écouté des podcasts. En fait, je suis tombée par hasard sur ton podcast. D'accord. En fait, j'étais enceinte et j'écoutais beaucoup de podcasts quand j'étais enceinte. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre d'écouter des podcasts de grossesse. Donc du coup, je ne sais pas, j'ai tapé sur 10h TDAH. Et du coup, je suis tombée sur ton nom. Je me suis dit, tiens, il y a une sœur qui fait un podcast en TDAH. Du coup, j'ai regardé, j'ai écouté. Et les premiers épisodes, en fait, tu racontes ton histoire. Et franchement, j'écoutais et je faisais à manger en même temps. J'avais les larmes aux yeux. Mais je me revoyais tellement dans ce que tu racontais. Après, il y a des choses qui… Parce que moi, le TDAH de mon fils, il est plus cérébral. C'est plus mental, son hyperactivité. Mais sur d'autres choses ou sur des choses que l'école te disait, je me les retrouvais complètement. Et au fur et à mesure que j'écoutais, après du coup, il y a les témoignages des mamans, etc. qui parlaient du coup de ton coaching. Et là, je me disais, il faut que je fasse ça. Surtout quand elle parlait beaucoup du module 2, qu'elle s'était beaucoup retrouvée grâce à ça. Et je me suis dit, bon, quoi, il faut que je fasse ça, en fait. Donc après je t'ai suivi sur Instagram et quand tu as lancé le coaching, j'ai toté.

  • Speaker #0

    En tout cas, je te remercie de ta confiance Aïssata. Est-ce que tu peux nous dire un peu, comment est-ce que tu as découvert que ton fils avait un TDAH et à quel âge il a été diagnostiqué ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours senti qu'il y avait un petit truc différent chez mon fils. Depuis qu'il était à la maternelle. Parce qu'il a eu beaucoup de mal à parler. Il a parlé tard, il a marché tard. Il a eu un retard quand même sur pas mal de choses. Après, c'est à l'école, quand on est arrivé dans le village de Chouy, dans le 77, la maîtresse disait beaucoup qu'il avait des difficultés, qu'il était beaucoup derrière, qu'il avait beaucoup de mal à rester concentré. Sans être... Je sens gêner la classe ou quoi, mais il était très rêveur. J'ai été convoquée plusieurs fois parce que du coup, il faisait beaucoup de pipi aussi. Mais en même temps, comme je disais, ça a été beaucoup de changements pour lui. On a déménagé en cours d'année. J'ai eu un bébé, du coup, on a déménagé, j'ai eu un bébé. Et on est arrivés dans un enfant. C'est beaucoup pour un enfant, mais elle, elle était beaucoup sur le fait qu'il avait beaucoup de difficultés. Elle m'a même dit une fois une phrase, je ne me rappelle pas du mot exact qu'elle a dit, mais ça voulait dire en gros que je joutais trop mon enfant.

  • Speaker #0

    Toujours le jugement, la critique.

  • Speaker #1

    La critique et ce truc de culpabilité. Du coup, après ça, on a fait un suivi un peu au CMP, mais CMP, en fait, comme la psychologue qui le suivait. partaient du CMP, ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et c'est juste qu'en fait ils n'avaient plus de place et que ils ne savaient pas quoi en faire, que ces difficultés n'étaient pas très fortes quoi. Donc du coup ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et ils m'ont dit bah faites un suivi en libéral et ça ira quoi. Donc on a continué la psychomote à l'extérieur en libéral mais elle, elle n'a pas vu spécialement qu'il y avait un souci. On a eu une passe chez l'orthophoniste quand il était en moyenne section. Et moi, du coup, j'ai commencé l'école d'infirmière Bira d'entrée au CP. Et quand j'ai commencé l'école d'infirmière, au cours du premier trimestre, dans la partie psychologie, on m'a parlé du TDAH. Et j'ai retrouvé mon fils, quoi !

  • Speaker #0

    C'est toi finalement qui as... C'est toi qui t'es mise toute seule sur la piste quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça ouais. En fait en écoutant les cours et tout ça, je me suis dit mais ça... Tous ces symptômes là ressemblent beaucoup à mon fils et à mon mari qui lui aussi était derrière. Et du coup j'en ai parlé à mon mari, j'ai dit mais regarde et tout, lit et tout. Mais lui aussi du coup il s'est retrouvé dedans. J'ai dit bah il faut qu'on fasse un diagnostic de ça quoi. Donc il a cherché après dans le coin, on a trouvé une neuropsychologue. qui lui a fait les tests et effectivement il était bien TDAH.

  • Speaker #0

    Ok. Alors du coup, avant d'intégrer le programme TDAH Serenity, quel était le plus grand défi que tu rencontrais en tant que maman et comment tu te sentais émotionnellement ?

  • Speaker #1

    En fait, j'avais l'impression que tout tourne autour de lui, principalement. Même si mon deuxième, il est en cours de diagnostic, je pense que même s'il l'est, il le sera moins que mon aîné. Parce qu'on est beaucoup autour, avec tous ses rendez-vous, il a tout le temps des rendez-vous, entre l'orthophonite, on a arrêté la psychomote, mais du coup, il avait l'ergothérapeute. Il a un rendez-vous aussi avec une éducatrice spécialisée qui fait ce prologue aussi. Donc du coup, trois fois dans la semaine, il est pris. dans ses rendez-vous. Du coup, tout notre planning tourne autour de ses rendez-vous. Et clairement, quand on a envie de faire des choses pour nous, en fait, on n'a pas le temps parce que on se dit toujours il a rendez-vous là, il a rendez-vous là. Donc, j'avais l'impression, comme je disais souvent à mon mari, j'ai l'impression d'être juste une mère. Moi, perso, je...

  • Speaker #0

    Tu n'existes plus en fait, tu n'existes plus en tant que femme.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Je ne peux rien faire. J'ai l'impression que je ne pouvais rien faire. Donc c'est vrai que c'était difficile de ce côté-là. Et même au niveau des devoirs, d'être tout le temps sur lui pour les devoirs. Parce que du coup, le deuxième, on faisait vite les devoirs. C'était assez rapide, assez fluide. Et lui, ça prend énormément de temps. C'est ce que j'ai dit à une de ses maîtresses qui m'entendait super bien. Quand elle donne les devoirs, elle dit « Oui, ça ne doit pas prendre plus d'une demi-heure. » J'ai dit « Nous, ça ne dure plus d'une demi-heure. Chez nous, c'est une heure, une heure et demie. » Je dis quand vous donnez une quantité de devoir, faut pas penser que nous on va faire qu'une demi-heure. Nous c'est au moins une heure et demie. Parce que le temps qu'ils comprennent, le temps qu'on reprenne, le temps qu'ils comprennent, fin. C'est tout un truc... Et c'est long quoi, parce que du coup après l'école, il a donné toute sa concentration à l'école, parce que moi il est sous médicaments. Donc il y a la chute du médicament, parce que du coup il l'a plus au moment où il rentre. Et donc du coup, il y a son hyperactivité là, à fond là. Elle est au summum, donc du coup il est...

  • Speaker #0

    Tu subis l'effet rebond, ce qu'on appelle l'effet rebond, c'est-à-dire que le temps où le médicament cesse de faire effet, les symptômes sont décuplés.

  • Speaker #1

    Oui, je le voyais, il détendait du bus. Alors là...

  • Speaker #0

    C'est aussi important de le dire, parce que tu vois, souvent quand on médicamente pas son enfant, on te présente ça comme étant la solution miracle qui va régler tous les problèmes. Loin de là, loin de là. D'ailleurs, vous étiez dans cette session nombreuses à médicamente votre enfant. Et d'ailleurs, ça me fait plaisir parce que ça prouve que mon message y passe, tu vois. Parce que j'ai essayé énormément de sensibiliser les mamans au fait que le traitement, en fait, ne traite rien. Il est juste là pour supprimer un symptôme le temps de la prise. Mais il ne règle absolument aucun problème de fond. D'où l'importance, au contraire, de se faire accompagner quand on médicamente son enfant. Et donc toi, tu n'es pas tombée dans ce piège-là, donc c'est déjà super important.

  • Speaker #1

    Non, parce que ça l'aide à l'école, mais en dehors de l'école, il redevient lui-même. Et donc du coup, même ses décuplés, ses symptômes. Donc du coup... Ça entend plus dur pour lui de se concentrer après l'école.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'il a tout donné à l'école.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça le problème. Il a concentré toute son énergie, elle est passée à l'école. Et du coup, toi, quand tu le récupères, tu récupères un enfant qui, émotionnellement, est explosif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Au moins, d'autres choses qui t'énervent.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du coup, alors... Quelles étaient les peurs que tu avais à ce moment-là avant d'intégrer le programme ? Qu'est-ce qui t'a dit « il faut que je me libère de ça et que j'avance et que je rentre dans ce programme » ? C'était quoi ta plus grande peur ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est que comme toute maman, c'est qu'il ne réussit pas à l'école. C'est tout là de l'impression de l'école. S'il ne réussit pas, qu'il n'a pas des notes de folie, il ne va pas réussir dans sa vie. Alors qu'en fait… C'est vrai qu'avec le programme, en fait, on se dit « mais non, en fait ! » Moi-même, je n'ai pas eu un parcours simple scolaire. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas réussi. Mon mari, certes, lui, il a fait des longues études, mais avec un TDAH qui n'était même pas diagnostiqué. Et ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas réussi. C'est vrai que si on n'utilise pas, on n'arrive pas à prendre conscience. Moi, clairement, même si on pouvait me le dire, je pense que je n'aurais pas entendu.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    c'est par un souchubilement ?

  • Speaker #0

    Du coup, ta plus grande peur, c'était ça, c'était qu'il ne réussisse pas à l'école. Et c'est cette peur-là qui t'a motivée à entrer dans le programme ?

  • Speaker #1

    Ça et le fait aussi que c'est vrai qu'on passait pas de temps en famille, que vraiment j'avais l'impression d'être juste une mère qui devait être là à le pousser à l'école, à le pousser pour qu'il réussisse. C'était juste ça.

  • Speaker #0

    Ouais, tu te sentais pas. C'est ça, tu te sentais dans le rôle du gendarme, quoi, le rôle du gendarme. Et tu appréciais plus ton rôle de maman, finalement.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tu ne prenais plus de plaisir à être maman.

  • Speaker #1

    Ah non, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Est-ce qu'il y avait des solutions que tu avais essayées avant d'entrer dans le programme ? À part tout ce que tu nous as dit, à part c'est vrai que tu as fait pas mal de rendez-vous spécialisés, etc. Parce que c'est vrai que la prise en charge, elle est pluridisciplinaire et c'est important de le rappeler. mais est-ce qu'il y avait des choses que tu avais essayé finalement ?

  • Speaker #1

    ça n'a pas apporté ses fruits. Bah... Après avoir écouté ton podcast, du coup, parce que c'est après ça que j'ai essayé de faire ça, de diminuer le sucre. Parce que du coup, j'entendais que le sucre, c'était pas bon, mais... c'est pas pour autant que je le faisais. Hum... Donc là, j'ai vraiment... Après avoir intégré le programme, enfin, j'ai plus fait, mais j'ai essayé de diminuer un peu le sucre, d'acheter moins de gâteaux, etc. Mais... Après, je n'ai pas fait des choses concrètes qui m'ont vraiment aidé. C'est ça,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #1

    tu n'avais pas de pollution.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Tu ne savais pas où aller.

  • Speaker #1

    J'ai tout fait pour moi. Pour moi, j'avais tout fait. J'avais pris tous les rendez-vous, j'avais fait tous les bilans, j'avais médicamenté. Qu'est-ce que je pouvais faire de plus ? C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu avais fait la totale. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Pour moi, je me disais, c'est bon, j'ai fait le max. Je ne peux plus rien faire. Je voyais qu'il était toujours un peu dans ces difficultés-là. Même si c'était moindre, il avait toujours plein de difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Du coup, tu décides d'entrer dans le programme TDAH Serenity. C'est un coaching de trois mois qui mixe coaching de groupe, coaching individuel avec des ateliers. C'est extrêmement riche et complet. Tu vas nous en parler. Qu'est-ce qui t'a le plus surprise pendant ce programme ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ce groupe WhatsApp qu'on avait. avec les autres mamans. Cette solidarité qu'on a encore, parce qu'il n'est pas fermé le couple, c'était vraiment bien de ne pas se sentir seule. D'autres mamans, même si je les connais des mamans qui ont leur enfant TDF, mais là c'était complètement différent, c'était vraiment une vraie solidarité. Dès qu'il y en avait une qui avait une difficulté, il y en a toujours une qui répond du tac au tac. Non, mais ça va aller. Il faut trouver des solutions. Il faut faire ci ou ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'était un magnifique groupe WhatsApp. Donc, on a un groupe WhatsApp quotidien dans lequel on interagit tous les jours et dans lequel je réponds moi aussi à vos questions tous les jours. Et c'est vrai qu'il y avait vraiment une belle stimulation de groupe. D'ailleurs, tu étais très active sur le groupe. Et c'était très agréable. Tu laissais souvent des vocaux, etc. Et c'est vrai que c'est ça, en fait. C'est qu'à un moment donné, tu étais toute seule avec tes difficultés. et d'un seul coup, tu as 19 autres cerveaux avec toi pour réfléchir à ton problème. Et ça, ça change tout.

  • Speaker #1

    C'est clair. Ça aide beaucoup. Franchement, il y a des fois quand il avait perdu du poids parce que du coup, avec les médicaments, l'un des effets secondaires, c'est la perte d'appétit. Le fait qu'il ait perdu du poids, j'étais perdue parce que je me disais Il faut qu'il mange moins de sucre, mais du coup, il ne mange plus. Et tout de suite, les mamans m'ont dit, essaye ça, essaye ça. Plein de choses. Et du coup, c'est passé. C'est passé. Et du coup, même, il a pris du poids.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est incroyable. C'est que du coup, ça libère une charge mentale de se dire, j'ai un espace où je peux trouver des réponses avec à la fois les mamans qui sont là, et puis moi aussi qui interviens. Et c'est vrai que ça soulage énormément.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il est très beau ce groupe. D'ailleurs, c'est vrai que, comme tu l'as dit, je le laisse ouvert même après la fin du coaching parce que pour moi, c'est important que vous puissiez garder cet espace pour vous et continuer à pouvoir vous connecter entre vous, les mamans, si vous le souhaitez. Donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui reste ouvert même après. Dans ce programme, il y a huit modules de formation. Est-ce qu'il y a un module qui t'a plus marqué que les autres ou un outil qui t'a plus marqué que les autres ?

  • Speaker #1

    Le module qui m'a le plus parqué, c'est le module 2. C'est là qu'on se rend compte que...

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer ce module 2 pour ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui, pardon. C'est le module qui parle de nous, les mamans.

  • Speaker #0

    Du bien-être de la maman.

  • Speaker #1

    Du bien-être de la maman. C'est important de prendre soin de nous, que c'est vrai qu'on a des carences, mais du coup, on est tellement focus sur nos enfants qu'on ne comprend même pas... le temps de s'occuper de nous, clairement. C'est vraiment ça. Et de faire ces... Avec le module 2, tu nous expliques beaucoup de choses sur nous-mêmes, sur nos carences, sur notre alimentation aussi, et que tout changement commence par nous d'abord avant de pouvoir changer nos enfants. Exactement. Donc, non, ça fait une prise de conscience.

  • Speaker #0

    Alors c'est vrai que ce module 2, il est extrêmement complet. En fait, l'idée, c'est de vous donner toutes les ressources naturelles, en fait, en naturopathie, pour que vous puissiez ensuite être en capacité de vous occuper de vos enfants. Tu vois, dans les outils que je partage dans les modules suivants. Et c'est vrai que dans ce module-là, il est extrêmement complet, puisqu'on travaille à la fois sur l'alimentation, sur comment combler vos carences nutritionnelles, parce qu'il faut savoir qu'une maman épuisée, c'est une maman carencée, sur l'activité physique, sur la gestion du stress, sur le sommeil. sur l'environnement, sur l'organisation si on parle, sur l'utilisation de son temps, c'est extrêmement complet, c'est vrai. Est-ce qu'il y a un point particulier dans ce module-là qui t'a particulièrement aidé ? L'alimentation.

  • Speaker #1

    Oui, l'alimentation.

  • Speaker #0

    Parce que clairement,

  • Speaker #1

    nous on est, comme on dit, on est des bouches à sucre quoi. On est très sucrés, on est très sucrés avec mon mari et du coup mes enfants. Là, j'ai vraiment pris une prise de conscience de ce côté-là, que vraiment, c'est pas bon pour eux, pas bon pour nous, et que... vraiment il faut diminuer ça quoi. Du coup là j'ai vraiment bien diminué de ce côté là. Et changer des choses comme tout bêtement des pâtes que j'achetais les 3 minutes parce que du coup ça va plus vite et ben j'achète que des pâtes complètes maintenant, bah tant pis ça met 15 minutes à cuire mais on va prendre les 15 minutes et on va les cuire, on va manger quelque chose de meilleur quoi.

  • Speaker #0

    Exactement en fait c'est des prises de conscience, enfin parce que tu le disais tu disais J'avais écouté avant, je le savais, mais je n'arrivais pas à mettre en pratique. L'intérêt du coaching de groupe, c'est ça. C'est que finalement, tu vas être épaulé, tu vas voir d'autres mamans qui avancent aussi, plus moi qui vous boite les fesses quand c'est nécessaire. Et du coup, c'est ça qui t'a permis finalement de passer à l'action et de vraiment changer des actions dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, je pense que le fait de vraiment finalement investir dans notre bien-être, finalement, et de ça aide à vraiment passer le temps.

  • Speaker #0

    Exactement. Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un moment fort dans le programme au cours de ces trois mois qui t'a marqué particulièrement ? Que ce soit dans les échanges, dans les ateliers,

  • Speaker #1

    dans les questions ? Oui, dans les échanges, parce que du coup, il y en a certainement qu'on dit des choses, des témoignages. On se retrouve dedans et ça fait mal. Parce que du coup, on peut avoir vécu la même chose ou des choses similaires. Et c'est vrai que c'est dur quand certaines personnes peuvent avoir des paroles méchantes.

  • Speaker #0

    Je me dirais à l'extérieur, dans l'entourage, l'environnement.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est vrai que c'est prenant. J'ai été touchée plusieurs fois par des témoignages de mamans ou des personnes qui ont vécu des choses pendant le coaching.

  • Speaker #0

    Oui, il y a eu des choses qui se sont passées aussi fort dans le coaching,

  • Speaker #1

    c'est vrai de le dire. Et c'était dur. Nous, au visage de l'extérieur, on a témoigné de notre soutien à ces mamans-là, mais c'est vrai que c'est dur. Des fois, il y a des choses qui se passent vraiment… On se dit comment c'est possible ? C'est clair. Concernant les enfants, je parle de...

  • Speaker #0

    Oui, concernant les enfants et notamment dans le système scolaire. On a eu deux mamans qui ont été très éprouvées avec l'enseignant respectif de leurs enfants. Et c'est vrai que, heureusement, le groupe était là, j'ai envie de te dire. Parce que ça les a vraiment aidées. Elles étaient perdues. Elles avaient du mal à... Tu te rappelles, il y avait notamment Aïcha qui était vraiment dans un état émotionnel. Oui,

  • Speaker #1

    ça je me rappelle. Je parle d'elle surtout que... Enfin, ce qu'elle a vécu avec son fils, moi, j'aurais eu envie de tuer la vie de maître. Parce que quand elle a raconté, c'était horrible.

  • Speaker #0

    Non, mais complètement. C'était hallucinant. Mais c'est vrai que, du coup, j'ai fait de la gestion de crise émotionnelle en direct. Oui ! Parce que tu te rappelles qu'elle était dans un état sans dessus dessous. Et donc, j'ai essayé de la calmer, de la faire redescendre. Oui, parce que c'est vrai que c'est ça qui est difficile quand tu es une maman. Et moi, j'ai été confrontée aussi à ça avec mon fils. C'est la violence institutionnelle scolaire. Elle est terrible. Et quand tu es toute seule, mais clairement, tu n'as pas les armes. C'est le combat de David contre Goliath. Je veux dire, ils ont les moyens de te terrasser. Heureusement que ça s'est passé pour elle et aussi pour l'autre maman, pour Peggy, que ça s'est passé pendant le coaching de groupe. Parce que du coup, on a pu les entourer, les soutenir, leur donner des... Et finalement... ça a permis de débloquer des solutions. Mais c'est vrai que quand tu vis ça seule, c'est juste terrible.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Là, au moins, elles étaient entourées. Je pense que ça les a aidées. Mais c'est vrai que ce n'était pas facile, je pense, pour elles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pour nous, parce que du coup, qui avons vécu ça de l'extérieur, mais c'est dur quand même. Complètement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu sais, dans le programme, c'est vrai qu'il y a plusieurs piliers. Il y a le bien-être de la maman. le bien-être de l'enfant. Il y a aussi toute la posture éducative, puisque je suis formée à la méthode Barclay. Et puis, il y a bien sûr tout le soutien émotionnel et puis les ateliers aussi des différents intervenants. Oui, ça aussi,

  • Speaker #1

    c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des ateliers qui t'ont plus marquée que d'autres, des choses qui t'ont particulièrement impactée ?

  • Speaker #1

    J'ai l'atelier avec l'ancienne prof, là.

  • Speaker #0

    Tamar, elle est toujours prof.

  • Speaker #1

    Avec Tamar. Ouais, pardon. Elle est pas mal. Vous savez, je vais déjà changer de métier, moi.

  • Speaker #0

    Non, c'est parce qu'elle fait... C'est vrai qu'elle fait deux métiers. Elle a à la fois enseignante et conseillère d'orientation. Donc, c'est pour ça que tu as dit ça. Ouais.

  • Speaker #1

    et bah du coup oui elles sont c'est un peu Son atelier, j'ai beaucoup aimé parce que du coup, il nous a donné beaucoup de tips pour l'école. Et clairement, c'est ce qui nous met le plus en difficulté avec nos enfants, c'est l'école, parce que du coup, il nous met tellement de pression. Il nous a donné beaucoup de conseils, d'applications qu'on peut utiliser pour aider nos enfants. Et le dernier atelier qu'on a fait avec Zahira, je pensais que ça n'allait pas trop m'aider parce que je me disais que je suis quand même pas mal organisée, je suis déjà du batch cooking. J'ai pas mal de choses déjà organisées. Mais finalement, en fait, elle a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Je commence un truc. Après, finalement, je vois, je ne sais pas, je vais commencer à faire à manger. Et puis finalement, en fait, je vais voir un peu de bazar sur le même télé. Je vais aller ramasser ce qu'il y a sur le même télé. Et puis, en fait, je vais voir autre chose et puis je vais faire autre chose. Et puis, en fait, j'ai encore oublié que j'étais en train de faire à manger. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Et quand des fois, du coup, je fais ça encore, je pense à elle. Et du coup je lui dis non finis ce que tu as commencé et reprends-toi et tu feras les choses après au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est un atelier sur la priorisation, comment prioriser ces tâches, ces objectifs, etc. C'était très intéressant. Dans le programme, on a aussi une séance de coaching qui est dédiée au papa. Et donc, ton mari était là. Alors, comment tu as vécu avec lui cette séance de coaching ?

  • Speaker #1

    C'était marrant parce qu'au début, je lui ai dit « Tu as parlé ? Tu n'as pas parlé ? » Il m'a dit « Je ne sais pas, on verra » . Il a parlé tout seul et là c'était fini quoi.

  • Speaker #0

    On n'arrêtait plus.

  • Speaker #1

    Il était parti quoi.

  • Speaker #0

    Donc ça prouve bien que t'as vu les papas ils ont vraiment besoin aussi d'avoir un espace pour s'exprimer.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça mais clairement je pense que limite il faudrait que ce soit un coaching pour les papas quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi j'aimerais bien en faire mais le problème c'est que les papas sont jamais en demande en fait ça passe toujours par la femme. C'est très très rare que j'ai des demandes de papa, ça arrive, mais c'est extrêmement rare. Mais j'aimerais bien, j'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    Comme il dit, il parle beaucoup quand c'est un sujet qui le passionne. Et là, clairement, c'est ça, le TDAH, c'est un truc qui le concerne, et donc du coup, il en parle sans problème et ouvertement. Toutes les choses qu'il a apprises, comme j'avais appris ça à l'école. On s'est beaucoup renseigné dessus. Du coup, comme il se retrouve dedans, il en parle facilement.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as senti qu'il y avait une prise de conscience supplémentaire après cette séance de coaching pour les papas ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup, il y avait des choses qu'il ne me disait pas. En fait, des fois, j'en parlais. Je parlais du coaching ou des choses qu'on faisait après. les séances de coaching quand on faisait en groupe là je me disais des pieds résumés quoi et je me disais ouais bon il écoute mais voilà sans plus quoi mais en fait finalement en fait je me suis rendu compte que pendant le coaching enfin avec les papas il a dit des choses en fait que je lui ai dit à ce moment là donc il avait bien écouté donc il avait bien écouté et il avait vraiment en fait pris conscience de certaines choses et que même maintenant aujourd'hui il est moins parce que lui il était très à regarder les notes de mon fils, à dire ah bah là il a eu, ça m'a analysé les montées, ça m'a analysé les descendues, enfin, très dessus.

  • Speaker #0

    Il analysait toutes les datas quoi, les datas scolaires.

  • Speaker #1

    Exactement, il veut faire une formation de data donc.

  • Speaker #0

    D'accord, ah bah ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Et donc du coup il était très dessus et là, en fait, depuis qu'il a fait la séance de coaching avec les papas, il l'est moins et il l'est moins du coup aussi sur l'école.

  • Speaker #0

    Donc, il lui met moins de pression.

  • Speaker #1

    Voilà, il lui met moins de pression. Il lui met beaucoup moins de pression. Avant, c'était « Non, il faut que tu finisses ça ! » Il était très comme ça, à cheval sur les devoirs, etc. Moi, j'avoue que depuis le coaching, j'ai un peu laissé. Je suis beaucoup moins aussi derrière. Il y fait plus confiance, du coup. Il y fait plus confiance.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup après le coaching. C'est qu'avant, les parents, c'est vrai qu'ils ont beaucoup cette peur, cette crainte par rapport à l'école. Ensuite, quand on travaille sur tout ce qu'on a travaillé, sur le potentiel aussi des enfants qui ont un TDAH, sur l'estime de soi de l'enfant, etc., finalement, après, vous faites plus confiance à votre enfant. Et du coup... C'est l'effet miroir. Vous lui faites plus confiance, donc il a plus confiance en lui. Et donc finalement, ça se passe mieux, même sans pression.

  • Speaker #1

    Alors clairement.

  • Speaker #0

    Bon après des fois il exagère encore un peu ou du coup il prend un peu trop la confiance mon fils et donc là du coup on lui rappelle un peu mais clairement il est il est plus autonome, c'est une chose. Franchement de ce côté là le fait de l'avoir laissé un peu il est beaucoup plus autonome c'est une chose.

  • Speaker #1

    Exactement alors ça aussi tu sais c'est mon cheval de bataille plus une maman va être dans le contrôle et moins l'enfant sera autonome c'est automatique. C'est automatique parce que finalement, quand quelqu'un prend le contrôle sur toi, finalement, tu n'as aucune raison de t'autonomiser. Parce que tu sais qu'il y a quelqu'un qui passe derrière. Donc, il n'y a aucune motivation intrinsèque à faire les choses de soi-même. Alors que quand tu laisses l'enfant avec sa liberté, et la liberté aussi de se tromper, parce que l'échec fait aussi partie du pire, et ce n'est pas grave, finalement, il va commencer à prendre plaisir à avoir de l'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah, mais complètement. Parce que là, on est des... tellement tout le temps derrière, même pour l'organisation des devoirs, c'était nous qui devions dire, tu commences par ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, que là, tu as ça à faire, du coup, tu commences par quoi ? On laisse plus de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est hyper important. Du coup, qu'est-ce qui a changé maintenant dans ta vie de maman, après ces trois mois d'accompagnement, qui ont été quand même très intenses, il faut bien le dire ?

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    il y avait l'Aïssata d'avant, l'Aïssata d'aujourd'hui. Alors, qu'est-ce qui a changé un petit peu dans ta vie de femme et de maman ?

  • Speaker #0

    Déjà, dans ma vie de femme, c'est que je prends beaucoup plus de temps pour moi. Je prends beaucoup plus de temps pour moi. Parce que même avant d'avoir la dernière, clairement, je ne prenais pas le temps de faire des choses pour moi. Là, je prends beaucoup plus de temps pour moi et sans scrupule, clairement.

  • Speaker #1

    Sans culpabiliser.

  • Speaker #0

    C'est ça, sans culpabiliser. Je prends le temps d'aller faire du sport, si je veux aller me balader après, je me balade après le travail. Je prends plus de temps pour moi et au niveau familial aussi. Parce qu'avant, je ne prenais pas, ou très rarement en tout cas, de temps avec chaque enfant en individuel. Du coup, j'étais organisée une fois par mois. vraiment juste un truc même si ça peut être tout bête on peut aller juste à la bibliothèque et un truc avec un seul enfant tout seul ça c'est tellement important ils adorent bien sûr mais c'est assez dingue Alors que avant juste de faire ça ils sont hyper contents alors que avant je ne le prenais pas et quand on le faisait bah oui je voyais qu'ils étaient contents mais mais je prenais pas le temps de le faire en fait Là, comme c'est noté dans l'agenda, eux-mêmes, ils savent. J'ose oublier, ils me le rappellent, que tel jour, on ne doit faire ça que tous les deux. Après, mes enfants sont très proches. Ils n'ont pas le même âge. Ils ont trois ans d'écart. Ils sont très proches, tous les deux. Les grands. Du coup, ils avaient du mal au départ à choisir une activité tout seuls. Surtout mon deuxième, il faisait beaucoup en fonction de son frère. Comme ça, il disait qu'il pouvait venir. Alors que je disais, non, c'est toi, tout seul. Beaucoup de fois, il a le choix de dire, mais finalement, il arrive à trouver des choses. Mais ça a été dur au départ.

  • Speaker #1

    D'accord, il était beaucoup sous l'aile de son grand frère, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça. Il avait dit, on va à la bibliothèque, alors qu'il n'aime pas lire à la base. Je dis, ok, on va à la bibliothèque. C'était plus par rapport à son frère. Et après, finalement, il a changé d'agri, il a changé d'autre chose.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, c'est important, ça, ce que tu dis, parce que tu vois, ça prouve bien que quand on leur donne de l'importance à chacun, finalement, après, chacun va exprimer vraiment ce dont il a besoin. Tu vois ? Et c'est ça qui est puissant dans ces têtes à tête. C'est pour ça que je vous dis que c'est tellement important. Et vraiment, c'est... quelque chose qui va surtout solidifier la relation entre vous, en fait. C'est ça qui est très puissant. Et comme je ne cesse de vous le répéter pendant les trois mois, c'est qu'il n'y a pas plus important que ça. La qualité de la relation que tu vas créer avec ton enfant, c'est ça qui va le suivre toute sa vie, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, et même, ça va leur créer des souvenirs et tout. Avant, on ne prenait pas ce temps-là. Là, aujourd'hui, de le prendre, c'est complètement différent. Je le vois quand même dans la relation qu'on a avec les enfants.

  • Speaker #1

    On prend plus de plaisir maintenant à être en famille, à passer du temps avec eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, de faire des soirées de jeux de société, alors qu'on a plein de jeux de société, mais on ne prenait plus le temps de jouer, clairement. On ne prenait plus le temps, parce que du coup, eux, ils rentrent de l'école, ils sont exécrables, du coup, nous aussi, on est exécrables. On est tous en tension et vite allez vous coucher, vous faites une couche de tranquille. Que là, du coup, c'est faire guérir. On prend le temps, soit on regarde un film, soit on fait un jeu de société, on fait quelque chose ensemble. C'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, c'est retrouver le bon sens de la vie de famille, finalement. C'est ça qui est fou. C'est que cette société, avec toutes les injonctions qu'elle met sur notre dos, en fait, elle nous perd. Elle nous perd. Et à la fin, ça devient un cauchemar, la vie de famille. Alors qu'en réalité, tu as vu... Quand tu te fais accompagner et que tu as tous ces outils qui sont mis à ta disposition, tu te dis que c'est trop précieux ce que j'ai créé. Moi-même, j'ai fondé ma famille. C'est ce que j'ai de plus précieux. Il n'y a pas de plus précieux que ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est juste qu'on ne prend pas le temps et qu'on n'a pas conscience de ces choses-là. Je pense que tant qu'on ne nous le dit pas, on n'en prend pas conscience.

  • Speaker #1

    Et puis du coup aussi, je pense que tu as récupéré en termes d'énergie. Parce que quand je vous ai fait passer le questionnaire de début de programme, tu avais évalué ton niveau de bien-être et ton niveau d'énergie à entre 2 et 4 sur 10. Donc c'était faible. Ah oui,

  • Speaker #0

    tu m'as dit.

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai noté. Aujourd'hui, tu évaluerais ça à combien ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais entre 7 et 8.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est une belle évolution quand même.

  • Speaker #0

    J'ai doublé quand même. Ça se fait pas mieux parce que j'ai un bébé quand même.

  • Speaker #1

    Oui, pourtant, tu as un bébé. C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile. Et du coup... Est-ce que ton enfant, il t'a fait des remarques par rapport au fait que tu avais changé aussi, que tu faisais plus attention à certaines choses, etc. Parce que ça, c'est quelque chose qui revient souvent. Quand les mamans sont accompagnées, tu as les enfants qui remarquent que la maman, elle est en train de changer là.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Mais il m'a dit que je m'énervais moins.

  • Speaker #1

    Ah ouais, tu vois.

  • Speaker #0

    Que je m'énervais moins. Il a même dit la nappe aussi à son père, aussi pareil. Son père, il s'énervait moins aussi contre lui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc en fait, vous avez vraiment retrouvé de la sérénité en famille.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le fait qu'on met moins de pression et du coup, on se dit, c'est pas grave, c'est pas la mort s'il a une mauvaise note.

  • Speaker #1

    En fait, c'est de remettre les priorités dans le bon ordre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est le bien-être avant tout et l'école, c'est secondaire.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Mais on est tellement dans une institution où on te dit que l'école est prioritaire, que l'école... va faire toute ta vie. Si tu es nulle à l'école, tu vas tout rater. Tu peux faire un parcours plus long et arriver à ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Exactement. Tu sais ce que j'en pense à Isata. C'est la plus grande escroquerie du siècle. Parce qu'en réalité, l'école a... Aujourd'hui, j'ai envie de te dire, avec toute la technologie qu'on a, l'école est totalement dépassée. Je parle de l'école française. Les autres, je connais moins. Mais en France, c'est totalement dépassé. Quand tu vois le contenu de ce que nous apprend à l'école, aujourd'hui encore, à nos enfants, et quand tu vois qu'aujourd'hui, tu touches sur ton clavier et tu accèdes à toutes ces informations-là, clairement, ce n'est pas du tout une plus-value, l'école. Et puis, c'est dans son intérêt à elle de faire croire qu'elle est très, très importante. Tu comprends ? C'est vraiment dans son intérêt, l'institution a intérêt à te faire croire que sans elle, tu vas dépérir. Alors que c'est exactement le contraire, finalement. Parce que finalement, les connaissances... qu'on apprend à l'école, c'est des connaissances finalement très basiques qui sont accessibles de n'importe où. Par contre, il y a d'autres connaissances qui auraient été beaucoup plus intéressantes, qui ne sont absolument pas transmises, et ça qui aurait eu vraiment un intérêt pour l'ensemble de la population. C'est par exemple apprendre à gérer ses émotions, apprendre à gérer sa santé, savoir comment s'alimenter pour aller bien, etc. Savoir gérer ses finances, par exemple. Tout ça, on ne l'apprend pas, alors que ça, ça aurait été vraiment intéressant. Tu sais, j'ai une amie qui est partie au Canada et elle me racontait, son gamin, genre il avait 11 ou 12 ans, il avait déjà des cours d'entrepreneuriat, s'il te plaît. Il devait déjà monter des projets, monter des business, etc. Mais c'est incroyable. Quand tu vois le niveau de l'école française, d'ailleurs, c'est révélateur à travers aussi les classements internationaux. Je veux dire, on est quand même le bon Edan à plein d'échelles. C'est lamentable. Et c'est pour ça que je dis aux mamans que ça ne vaut absolument pas le coup pour cette école-là.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    De sacrifier...

  • Speaker #0

    De se mettre en froid,

  • Speaker #1

    ouais. Mais c'est ça, de sacrifier sa relation avec son enfant, alors que justement, l'enfant, c'est grâce à la qualité de cette relation-là avec ses parents qu'il va pouvoir construire son estime de lui et sa confiance en lui. Et c'est ces deux choses dont il aura besoin plus tard pour justement construire une vie qui lui ressemble, en fait. Et c'est ça l'objectif, en fait, c'est que lui s'épanouisse dans ce que lui, il aime et dans ce qui est aligné avec qui il sera. Et pour ça, ça suppose que les parents, en fait, l'acceptent comme il est. et puis le mettre en valeur en dehors des connaissances purement scolaires qui sont tout à fait basiques et accessibles de n'importe où. Ce qui est totalement injuste, c'est que les enfants TDAH, ils ont plein de qualités, mais ces qualités-là ne sont jamais valorisées à l'école. Et c'est ça qui est totalement injuste et unique dans le système, ce qui fait que le rôle des parents, il est crucial. Parce que si tu laisses ce système complètement saccager l'estime de soi et la confiance en soi de ton enfant, là oui tu vas créer des vrais problèmes pour le futur et finalement c'est pour ça que vous les parents vous êtes la sentinelle de votre enfant par rapport à cette institution qui ne se forme pas d'ailleurs sur le TDAH alors que ça devrait être obligatoire quand on sait aujourd'hui maintenant les statistiques à quel point il y a énormément d'enfants concernés c'est quand même lamentable qu'en France on ait encore le choix quand on est un enseignant de ne pas se former sur ces sujets là ça

  • Speaker #0

    me révolte en tout cas hier je crois que j'ai entendu dans un autre podcast qui disait que du coup les...

  • Speaker #1

    ils étaient formés mais que depuis l'année dernière mais 20h 20h sur le handicap mais sur le handicap en général ah oui on est encore loin loin du compte on est encore très loin c'est pour ça faut pas compter sur l'institution scolaire faut compter sur nous les parents et vraiment c'est ça la plus grande force d'un enfant c'est ses parents c'est ça qui va leur permettre vraiment de se construire et de devenir des adultes tu vois forts et qui sont solides en fait

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, ça se voit parce que... Sinon, ils ne nous demanderaient pas à chaque fois qu'il y a un petit souci. « Ah, votre enfant a un problème et il lui faut une AVS. » Alors qu'on sait qu'aujourd'hui, les AVS, on les compte sous les doigts de la main. Il y en a tellement peu, qu'ils ne sont même pas formés en plus d'ailleurs. C'est qu'ils ne sont pas formés et qu'ils ne savent pas comment gérer.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas formés parce qu'on ne leur donne pas les moyens de se former. Et c'est toujours pareil, c'est toujours une question politique. Et ça n'intéresse personne, finalement, la question du handicap, la question des différences. Et voilà, je pense que le système en lui-même, il est fait pour consolider des moutons et il n'a pas envie de construire des futurs leaders. C'est une réalité. Et c'est vrai que moi, je vous dis souvent que les enfants en TDAH, ce sont des graines de leader. Et forcément, dans un système qui les transforme en moutons, ils ne se sentent pas à leur place. C'est pour ça que là où ils peuvent se déployer, c'est auprès de leurs parents, c'est vous qui allez leur donner le matériau pour devenir ce qu'ils ont envie de devenir.

  • Speaker #0

    Je pense aussi qu'il y a des professeurs qui devraient aussi... Il y en a qui t'intéressent, il y en a d'autres qui ne t'intéressent pas. Et s'ils ne t'intéressent pas, ils mettent l'enfant au fond de la classe. C'est tout, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais justement, ce n'est pas normal que ce soit une question de personne. Et ça a toujours été ça. Moi, c'est pareil. C'est la même expérience que j'ai vécue. C'est que tu as de la chance. Tu tombes sur quelqu'un de bien et d'à peu près humain et bienveillant et ça va aller tout seul. Tu tombes sur quelqu'un qui va le prendre en grippe et c'est terminé pour son année. Et c'est ça le problème. Normalement, ça ne devrait pas être une question de pile ou face selon sur qui tu tombes. C'est ça qui est dommageable. Du coup, on arrive à la fin, Aïssata, de notre interview. Je voulais savoir quel message tu aimerais faire passer Merci. aux mamans qui sont à bout avec leurs enfants, qui sont seules et qui sont là à se demander comment je vais m'en sortir, qu'est-ce qui va devenir ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais qu'en fait, elles ne sont pas seules. Elles ne sont pas seules. On est beaucoup de mamans comme ça, avec des enfants neurotypiques. Et il ne faut pas rester seule. Il ne faut pas rester enfermée dans ce... avec le système scolaire qui nous font culpabiliser, qui nous mettent une pression de fou. Il faut se faire aider, il faut se faire accompagner. Il faut apprendre aussi ce que c'est le TDAH. Il faut connaître la physiologie du TDAH pour pouvoir bien aider son enfant, pour bien accompagner son enfant. Sans ça, on ne peut pas… aider son enfant et accompagner son enfant dans la vie de tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait, tu ne peux pas agir sur quelque chose que tu ne comprends pas. Et c'est vrai qu'au début, quand vous arrivez dans le programme, vous êtes nombreuses à ne pas comprendre les interactions entre le trouble et le comportement de l'enfant, tu vois. Et c'est pour ça qu'il y a tout le module 1, c'est sur ça justement, c'est comprendre le trouble, comprendre l'impact que ça a sur son cerveau et donc sur son comportement à lui. Et ça, tu as bien raison de le souligner, c'est hyper important. Du coup, si tu avais une maman qui hésite, à entrer dans le programme et qui se dit est-ce que j'y vais, est-ce que j'y vais pas ? Qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, vas-y. Parce que c'est pas que pour son enfant, c'est aussi pour soi. C'est aussi pour soi-même. C'est même pour la famille, carrément. C'est pour sa famille. Parce que moi, ok, c'était à la base pour mon enfant. Mais finalement, c'était aussi pour mon mari et pour mon deuxième. Enfin, ça a été pour tout le monde. Ça a été pour tout le monde. Parce que du coup, ça nous a tous aidés. On a tous changé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qui revient beaucoup. Toutes les marrons me disent ça. On était venus pour notre enfant. Et finalement, c'est une transformation familiale, en fin de compte.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on ne pouvait pas croire. On pourrait se dire... Parce que moi, je sais, on m'a dit... « Ah, mais tu fais ça, mais tu vas payer je ne sais pas combien pour ça, c'est bon, tu vas s'entraîner, tu as la même chose. » Non, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Ah non, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Parce que tu n'as pas cet accompagnement-là, tu n'as pas d'échange avec une autre personne, en fait. Donc, ils vivent les mêmes choses que toi. Ou qui a vécu les mêmes choses que toi, comme toi, qui a vécu les mêmes choses. Donc, du coup, ce n'est pas pareil. Le fait d'avoir un accompagnement, c'est complètement différent. Ça change tout.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça te fait prendre conscience des choses qui ne vont pas.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. Et c'est vrai que moi, mon fils est né maintenant, il a 22 ans. Ça fait quand même 22 ans que je m'intéresse à ce sujet. Donc, c'est vrai que tout au long du programme, je vous ai transmis beaucoup, beaucoup d'anecdotes, d'histoires que j'ai traversées, que j'ai vues, etc. Et ça aussi, ça aide aussi. Parce que moi, j'aurais rêvé de rencontrer quelqu'un qui a déjà traversé toutes les étapes que je vais traverser. Et je pense que ça, c'est aussi un plus pour vous.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est sûr. Et puis en plus, nous, du coup, on a de la chance parce que du coup, on a fait ça. Nos enfants sont petits quand même. La plupart de nos enfants sont petits. Donc, on a le temps de changer les choses pour qu'ils puissent évoluer encore mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme je dis souvent, le meilleur est à venir. À condition d'agir. Parce que le dégâts ne disparaît pas. C'est une condition neurologique qui va rester tout au long de la vie. C'est pour ça que c'est hyper important de prendre en main les choses le plus tôt possible, qu'ils soient médicamentés ou pas. Parce que c'est important de comprendre que dans les deux cas, il y a des solutions et il y a des tas d'outils qui existent pour aller mieux soi-même en tant que maman. Et du coup, ça va forcément réjaillir sur son enfant aussi. Et sur son couple et sur toute la famille, finalement. C'est tout le noyau familial.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un mot de la fin, Isata ?

  • Speaker #0

    En tout cas, merci Sabrina. Pour ce côté, franchement, au début, j'y suis allée un peu en mode bon, je le fais, mais on verra. Mais finalement, je suis bien contente de l'avoir fait. Parce que... ça m'a permis de prendre conscience de certaines choses. Je me suis dit, je connais quand même beaucoup de choses sur le TDAH, on verra ce que ça donne, mais même si je connaissais beaucoup de choses déjà sur le TDAH, bah non, en fait, je ne connais pas tout. Je ne connais pas tout. Donc sur la physiologie, oui, mais sur le reste, sur d'autres choses sur lesquelles mon fils y réagissait parfois, je me disais, ça n'avait pas de lien, mais finalement, si, tout a un lien avec le TDAH. un grand merci en tout cas pour ce coaching et d'avoir créé ce groupe solidaire de mamans avec qui on peut échanger encore en tout cas merci à toi si il y en a qui hésitent encore franchement c'est un investissement mais parfois il faut investir pour pouvoir avancer

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis tu investis une fois, mais les bénéfices vont durer très très longtemps, puisque le programme va continuer d'infuser les mois à venir, les années à venir. C'est ça qui est intéressant, c'est que les outils, je sais que les mamans par exemple de la première séance, session de début 2023, elle continue à m'envoyer des messages en me disant qu'elle reprenne les modules, etc. Et ça les aide et vraiment c'est quelque chose que vous conservez la formation. Donc c'est vraiment très très précieux et ça va continuer d'infuser parce que là forcément je vous partage énormément de choses, c'est très très riche. Et juste ce qui est intéressant aussi c'est de voir que juste chacune, en utilisant peut-être que 5 ou 10% des outils que je vous ai donnés, vous observez déjà des transformations. C'est ça qui est puissant. Il faut bien se rendre compte qu'aucune maman n'a le temps sur trois mois d'appliquer tous les outils que je donne. Mais juste avec chacune ce que vous allez piocher, ça vous permet déjà vraiment d'évoluer et d'obtenir plus de sérénité qui est la promesse de ce programme. C'est ça. Apaiser son enfant.

  • Speaker #0

    Tu te donnes le nom. Voilà, c'est ça. Tu te donnes le nom. T'es derrière la sérénité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. En tout cas, merci pour ton sourire et merci d'avoir accepté Mon invitation à Isata. C'était un plaisir de t'avoir dans ce groupe et dans cette magnifique session 4. Et puis, je te souhaite tout plein de belles choses encore pour la suite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et c'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt Isata, ciao.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #2

    Merci les mamans d'avoir écouté cet épisode. J'espère vraiment sincèrement que le témoignage d'Isata vous a redonné de l'espoir, parce que je sais pour l'avoir vécu. à quel point c'est dur. Je sais que c'est dur d'être seule, de se sentir dépassée, de tout donner et d'avoir l'impression en même temps que rien ne bouge. Alors si cet épisode vous a touché, je vous invite à le partager. Partagez-le à une maman autour de vous, à une amie, à une sœur, peut-être qu'elle aussi. Elle a besoin d'entendre qu'un autre chemin est possible. Et si vous avez envie de continuer ce chemin avec moi, pensez à vous abonner. Je reçois souvent des messages de maman qui me disent que mes épisodes leur font du bien, qu'ils tombent au bon moment et franchement, ça me touche mais tellement et c'est pour ça que je continue. Alors vraiment, n'hésitez pas à m'écrire, à me dire ce que ce podcast vous apporte. et à me partager votre ressenti. Vous savez que j'adore cette connexion, ces échanges avec vous. Donc même si vous pensez que c'est rien, mais pour moi, c'est très important. J'adore vous lire et ça crée ce lien si précieux entre nous. Et puis, avant de vous laisser, j'ai un petit secret à vous partager, car en juin, je vais fêter les 4 ans de mon aventure entrepreneuriale. Et pour l'occasion, j'ai décidé de vous faire un cadeau de dingue. Et oui, pendant 24 heures seulement. ma formation TDAH Serenity, celle qui a déjà changé la vie de centaines de mamans, sera à moins 80%. Oui, oui, tu as bien entendu. C'est surtout un peu comme si je te disais, hé, j'ai trouvé un super bon plan et je ne le garde pas pour moi, ok ? Donc, garde l'œil ouvert, mets une alerte et surtout abonne-toi avec le lien dans la description à ma newsletter pour être sûre d'avoir l'info au bon moment. Voilà, prenez soin de vous les mamans. Vous êtes au cœur de tout. Votre enfant a besoin d'une maman qui va bien. Et surtout, comme je le répète toujours, le meilleur est à venir, mais à condition d'agir. A bientôt les mamans.

Description

Aissata, maman d'un enfant TDAH de 11 ans, nous racontent comment la pression des devoirs et des résultats scolaires ont failli la conduire au burn-out.

A cela s'est ajouté le stress lié aux effets secondaires du traitement, à savoir une perte de poids inquiétante... Découvrez comment Aissata est parvenu à se relever de ce combat.


Ma formation TDAH Sérenity :

https://sabheart.systeme.io/tdah-serenity-formation-promo80?sc=37247589f600b6a4f1e75dafc895602c1d28b525

Ma newsletter : https://sabheart.systeme.io/inscription-newsletter

Liste d'attente Session 5 de coaching : https://sabheart.systeme.io/liste-attente-session5

Mon livre numérique dédié à l'enfant tdah : https://sabheart.systeme.io/guide-tdah



Compte instagram : https://www.instagram.com/sab_heart_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les mamans de haut niveau, j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans ce nouvel épisode témoignage, le premier de l'année 2025. Aujourd'hui, je vous emmène dans l'histoire de Aïssata, une maman de trois enfants, dont l'aînée est âgée de 11 ans, diagnostiquée d'un TDAH, et le second est en cours de diagnostic. Elle est infirmière de métier et elle jonglait déjà avec un quotidien bien rempli, mais c'est surtout la pression liée à l'école et aux devoirs qui l'ont... épuisées profondément. Chaque fin de journée était devenue une épreuve. Les devoirs, un vrai cauchemar. Elle a fait le choix de médicamenter son enfant mais les résultats étaient vraiment minimes comparés aux effets secondaires comme notamment une perte de poids inquiétante qui prenait de plus en plus de place. Elle se sentait à bout, impuissante, seule face à cette tempête. Et puis, elle a décidé de dire oui. Oui à elle-même, oui à une autre approche. Et c'est comme ça que je l'ai rencontrée dans la dernière session du programme de coaching PDH Serenity. Ce n'est pas juste un changement, vous allez voir, c'est une véritable renaissance familiale. Je vous laisse découvrir son parcours avec ses mots à elle. Bienvenue dans cet épisode puissant qui montre qu'un autre chemin est possible. Bonne écoute ! Salam alaikum Aïssata, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Wa alaikum salam, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, ça va bien, je suis ravie de t'accueillir, tu sais Alicetta que c'est le premier enregistrement de post-test de l'année 2025.

  • Speaker #1

    C'est la première.

  • Speaker #0

    Ouais, je ne suis pas en avance en tout cas de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'attendais les nouveaux épisodes.

  • Speaker #0

    Bah oui, je sais bien, mais le problème c'est que vous m'avez beaucoup occupé, tu vois, avec la session 4.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que je préfère vraiment me concentrer, t'as vu, sur une chose à la fois. J'ai moi-même un TDAH, comme tu le sais. Et du coup, je n'arrivais pas à m'éparpiller, tu vois, faire du contenu, en même temps être là pour les mamans. Et quoi, moi, t'as vu, ça passe tellement vite. Et donc, pour moi, c'était hyper important d'être focus sur vous. Et après, je me suis dit, ce n'est pas grave, on reprendra les enregistrements. Donc, tu es la première et je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Merci, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Alors, Aïssata, est-ce que tu veux bien... te présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui vont découvrir un petit peu ton parcours dans le programme.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, je m'appelle Aïssata, je suis infirmière, j'ai trois enfants de 11 ans. C'est lui qui est diagnostic, qui était DH. Un de 8 ans qui est en cours de diagnostic. Et une petite dernière qui vient d'avoir 7 mois.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tu étais la première maman avec un bébé depuis l'existence de ce programme.

  • Speaker #1

    La première en tout, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Déjà, c'était courageux de ta part parce que ce n'est pas évident quand on a un bébé.

  • Speaker #1

    Oui, mais je pense qu'il fallait, c'était important.

  • Speaker #0

    Oui, tu m'étonnes. Déjà, la première question que je vais te poser, Isata, c'est déjà comment est-ce que tu as découvert l'existence de mon coaching TDAH Serenity ?

  • Speaker #1

    Moi, comme je t'ai dit, j'ai écouté des podcasts. En fait, je suis tombée par hasard sur ton podcast. D'accord. En fait, j'étais enceinte et j'écoutais beaucoup de podcasts quand j'étais enceinte. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre d'écouter des podcasts de grossesse. Donc du coup, je ne sais pas, j'ai tapé sur 10h TDAH. Et du coup, je suis tombée sur ton nom. Je me suis dit, tiens, il y a une sœur qui fait un podcast en TDAH. Du coup, j'ai regardé, j'ai écouté. Et les premiers épisodes, en fait, tu racontes ton histoire. Et franchement, j'écoutais et je faisais à manger en même temps. J'avais les larmes aux yeux. Mais je me revoyais tellement dans ce que tu racontais. Après, il y a des choses qui… Parce que moi, le TDAH de mon fils, il est plus cérébral. C'est plus mental, son hyperactivité. Mais sur d'autres choses ou sur des choses que l'école te disait, je me les retrouvais complètement. Et au fur et à mesure que j'écoutais, après du coup, il y a les témoignages des mamans, etc. qui parlaient du coup de ton coaching. Et là, je me disais, il faut que je fasse ça. Surtout quand elle parlait beaucoup du module 2, qu'elle s'était beaucoup retrouvée grâce à ça. Et je me suis dit, bon, quoi, il faut que je fasse ça, en fait. Donc après je t'ai suivi sur Instagram et quand tu as lancé le coaching, j'ai toté.

  • Speaker #0

    En tout cas, je te remercie de ta confiance Aïssata. Est-ce que tu peux nous dire un peu, comment est-ce que tu as découvert que ton fils avait un TDAH et à quel âge il a été diagnostiqué ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours senti qu'il y avait un petit truc différent chez mon fils. Depuis qu'il était à la maternelle. Parce qu'il a eu beaucoup de mal à parler. Il a parlé tard, il a marché tard. Il a eu un retard quand même sur pas mal de choses. Après, c'est à l'école, quand on est arrivé dans le village de Chouy, dans le 77, la maîtresse disait beaucoup qu'il avait des difficultés, qu'il était beaucoup derrière, qu'il avait beaucoup de mal à rester concentré. Sans être... Je sens gêner la classe ou quoi, mais il était très rêveur. J'ai été convoquée plusieurs fois parce que du coup, il faisait beaucoup de pipi aussi. Mais en même temps, comme je disais, ça a été beaucoup de changements pour lui. On a déménagé en cours d'année. J'ai eu un bébé, du coup, on a déménagé, j'ai eu un bébé. Et on est arrivés dans un enfant. C'est beaucoup pour un enfant, mais elle, elle était beaucoup sur le fait qu'il avait beaucoup de difficultés. Elle m'a même dit une fois une phrase, je ne me rappelle pas du mot exact qu'elle a dit, mais ça voulait dire en gros que je joutais trop mon enfant.

  • Speaker #0

    Toujours le jugement, la critique.

  • Speaker #1

    La critique et ce truc de culpabilité. Du coup, après ça, on a fait un suivi un peu au CMP, mais CMP, en fait, comme la psychologue qui le suivait. partaient du CMP, ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et c'est juste qu'en fait ils n'avaient plus de place et que ils ne savaient pas quoi en faire, que ces difficultés n'étaient pas très fortes quoi. Donc du coup ils ont estimé qu'ils n'avaient plus besoin et ils m'ont dit bah faites un suivi en libéral et ça ira quoi. Donc on a continué la psychomote à l'extérieur en libéral mais elle, elle n'a pas vu spécialement qu'il y avait un souci. On a eu une passe chez l'orthophoniste quand il était en moyenne section. Et moi, du coup, j'ai commencé l'école d'infirmière Bira d'entrée au CP. Et quand j'ai commencé l'école d'infirmière, au cours du premier trimestre, dans la partie psychologie, on m'a parlé du TDAH. Et j'ai retrouvé mon fils, quoi !

  • Speaker #0

    C'est toi finalement qui as... C'est toi qui t'es mise toute seule sur la piste quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça ouais. En fait en écoutant les cours et tout ça, je me suis dit mais ça... Tous ces symptômes là ressemblent beaucoup à mon fils et à mon mari qui lui aussi était derrière. Et du coup j'en ai parlé à mon mari, j'ai dit mais regarde et tout, lit et tout. Mais lui aussi du coup il s'est retrouvé dedans. J'ai dit bah il faut qu'on fasse un diagnostic de ça quoi. Donc il a cherché après dans le coin, on a trouvé une neuropsychologue. qui lui a fait les tests et effectivement il était bien TDAH.

  • Speaker #0

    Ok. Alors du coup, avant d'intégrer le programme TDAH Serenity, quel était le plus grand défi que tu rencontrais en tant que maman et comment tu te sentais émotionnellement ?

  • Speaker #1

    En fait, j'avais l'impression que tout tourne autour de lui, principalement. Même si mon deuxième, il est en cours de diagnostic, je pense que même s'il l'est, il le sera moins que mon aîné. Parce qu'on est beaucoup autour, avec tous ses rendez-vous, il a tout le temps des rendez-vous, entre l'orthophonite, on a arrêté la psychomote, mais du coup, il avait l'ergothérapeute. Il a un rendez-vous aussi avec une éducatrice spécialisée qui fait ce prologue aussi. Donc du coup, trois fois dans la semaine, il est pris. dans ses rendez-vous. Du coup, tout notre planning tourne autour de ses rendez-vous. Et clairement, quand on a envie de faire des choses pour nous, en fait, on n'a pas le temps parce que on se dit toujours il a rendez-vous là, il a rendez-vous là. Donc, j'avais l'impression, comme je disais souvent à mon mari, j'ai l'impression d'être juste une mère. Moi, perso, je...

  • Speaker #0

    Tu n'existes plus en fait, tu n'existes plus en tant que femme.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Je ne peux rien faire. J'ai l'impression que je ne pouvais rien faire. Donc c'est vrai que c'était difficile de ce côté-là. Et même au niveau des devoirs, d'être tout le temps sur lui pour les devoirs. Parce que du coup, le deuxième, on faisait vite les devoirs. C'était assez rapide, assez fluide. Et lui, ça prend énormément de temps. C'est ce que j'ai dit à une de ses maîtresses qui m'entendait super bien. Quand elle donne les devoirs, elle dit « Oui, ça ne doit pas prendre plus d'une demi-heure. » J'ai dit « Nous, ça ne dure plus d'une demi-heure. Chez nous, c'est une heure, une heure et demie. » Je dis quand vous donnez une quantité de devoir, faut pas penser que nous on va faire qu'une demi-heure. Nous c'est au moins une heure et demie. Parce que le temps qu'ils comprennent, le temps qu'on reprenne, le temps qu'ils comprennent, fin. C'est tout un truc... Et c'est long quoi, parce que du coup après l'école, il a donné toute sa concentration à l'école, parce que moi il est sous médicaments. Donc il y a la chute du médicament, parce que du coup il l'a plus au moment où il rentre. Et donc du coup, il y a son hyperactivité là, à fond là. Elle est au summum, donc du coup il est...

  • Speaker #0

    Tu subis l'effet rebond, ce qu'on appelle l'effet rebond, c'est-à-dire que le temps où le médicament cesse de faire effet, les symptômes sont décuplés.

  • Speaker #1

    Oui, je le voyais, il détendait du bus. Alors là...

  • Speaker #0

    C'est aussi important de le dire, parce que tu vois, souvent quand on médicamente pas son enfant, on te présente ça comme étant la solution miracle qui va régler tous les problèmes. Loin de là, loin de là. D'ailleurs, vous étiez dans cette session nombreuses à médicamente votre enfant. Et d'ailleurs, ça me fait plaisir parce que ça prouve que mon message y passe, tu vois. Parce que j'ai essayé énormément de sensibiliser les mamans au fait que le traitement, en fait, ne traite rien. Il est juste là pour supprimer un symptôme le temps de la prise. Mais il ne règle absolument aucun problème de fond. D'où l'importance, au contraire, de se faire accompagner quand on médicamente son enfant. Et donc toi, tu n'es pas tombée dans ce piège-là, donc c'est déjà super important.

  • Speaker #1

    Non, parce que ça l'aide à l'école, mais en dehors de l'école, il redevient lui-même. Et donc du coup, même ses décuplés, ses symptômes. Donc du coup... Ça entend plus dur pour lui de se concentrer après l'école.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'il a tout donné à l'école.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça le problème. Il a concentré toute son énergie, elle est passée à l'école. Et du coup, toi, quand tu le récupères, tu récupères un enfant qui, émotionnellement, est explosif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Au moins, d'autres choses qui t'énervent.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du coup, alors... Quelles étaient les peurs que tu avais à ce moment-là avant d'intégrer le programme ? Qu'est-ce qui t'a dit « il faut que je me libère de ça et que j'avance et que je rentre dans ce programme » ? C'était quoi ta plus grande peur ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est que comme toute maman, c'est qu'il ne réussit pas à l'école. C'est tout là de l'impression de l'école. S'il ne réussit pas, qu'il n'a pas des notes de folie, il ne va pas réussir dans sa vie. Alors qu'en fait… C'est vrai qu'avec le programme, en fait, on se dit « mais non, en fait ! » Moi-même, je n'ai pas eu un parcours simple scolaire. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas réussi. Mon mari, certes, lui, il a fait des longues études, mais avec un TDAH qui n'était même pas diagnostiqué. Et ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas réussi. C'est vrai que si on n'utilise pas, on n'arrive pas à prendre conscience. Moi, clairement, même si on pouvait me le dire, je pense que je n'aurais pas entendu.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    c'est par un souchubilement ?

  • Speaker #0

    Du coup, ta plus grande peur, c'était ça, c'était qu'il ne réussisse pas à l'école. Et c'est cette peur-là qui t'a motivée à entrer dans le programme ?

  • Speaker #1

    Ça et le fait aussi que c'est vrai qu'on passait pas de temps en famille, que vraiment j'avais l'impression d'être juste une mère qui devait être là à le pousser à l'école, à le pousser pour qu'il réussisse. C'était juste ça.

  • Speaker #0

    Ouais, tu te sentais pas. C'est ça, tu te sentais dans le rôle du gendarme, quoi, le rôle du gendarme. Et tu appréciais plus ton rôle de maman, finalement.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tu ne prenais plus de plaisir à être maman.

  • Speaker #1

    Ah non, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Est-ce qu'il y avait des solutions que tu avais essayées avant d'entrer dans le programme ? À part tout ce que tu nous as dit, à part c'est vrai que tu as fait pas mal de rendez-vous spécialisés, etc. Parce que c'est vrai que la prise en charge, elle est pluridisciplinaire et c'est important de le rappeler. mais est-ce qu'il y avait des choses que tu avais essayé finalement ?

  • Speaker #1

    ça n'a pas apporté ses fruits. Bah... Après avoir écouté ton podcast, du coup, parce que c'est après ça que j'ai essayé de faire ça, de diminuer le sucre. Parce que du coup, j'entendais que le sucre, c'était pas bon, mais... c'est pas pour autant que je le faisais. Hum... Donc là, j'ai vraiment... Après avoir intégré le programme, enfin, j'ai plus fait, mais j'ai essayé de diminuer un peu le sucre, d'acheter moins de gâteaux, etc. Mais... Après, je n'ai pas fait des choses concrètes qui m'ont vraiment aidé. C'est ça,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #1

    tu n'avais pas de pollution.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Tu ne savais pas où aller.

  • Speaker #1

    J'ai tout fait pour moi. Pour moi, j'avais tout fait. J'avais pris tous les rendez-vous, j'avais fait tous les bilans, j'avais médicamenté. Qu'est-ce que je pouvais faire de plus ? C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu avais fait la totale. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Pour moi, je me disais, c'est bon, j'ai fait le max. Je ne peux plus rien faire. Je voyais qu'il était toujours un peu dans ces difficultés-là. Même si c'était moindre, il avait toujours plein de difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Du coup, tu décides d'entrer dans le programme TDAH Serenity. C'est un coaching de trois mois qui mixe coaching de groupe, coaching individuel avec des ateliers. C'est extrêmement riche et complet. Tu vas nous en parler. Qu'est-ce qui t'a le plus surprise pendant ce programme ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ce groupe WhatsApp qu'on avait. avec les autres mamans. Cette solidarité qu'on a encore, parce qu'il n'est pas fermé le couple, c'était vraiment bien de ne pas se sentir seule. D'autres mamans, même si je les connais des mamans qui ont leur enfant TDF, mais là c'était complètement différent, c'était vraiment une vraie solidarité. Dès qu'il y en avait une qui avait une difficulté, il y en a toujours une qui répond du tac au tac. Non, mais ça va aller. Il faut trouver des solutions. Il faut faire ci ou ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'était un magnifique groupe WhatsApp. Donc, on a un groupe WhatsApp quotidien dans lequel on interagit tous les jours et dans lequel je réponds moi aussi à vos questions tous les jours. Et c'est vrai qu'il y avait vraiment une belle stimulation de groupe. D'ailleurs, tu étais très active sur le groupe. Et c'était très agréable. Tu laissais souvent des vocaux, etc. Et c'est vrai que c'est ça, en fait. C'est qu'à un moment donné, tu étais toute seule avec tes difficultés. et d'un seul coup, tu as 19 autres cerveaux avec toi pour réfléchir à ton problème. Et ça, ça change tout.

  • Speaker #1

    C'est clair. Ça aide beaucoup. Franchement, il y a des fois quand il avait perdu du poids parce que du coup, avec les médicaments, l'un des effets secondaires, c'est la perte d'appétit. Le fait qu'il ait perdu du poids, j'étais perdue parce que je me disais Il faut qu'il mange moins de sucre, mais du coup, il ne mange plus. Et tout de suite, les mamans m'ont dit, essaye ça, essaye ça. Plein de choses. Et du coup, c'est passé. C'est passé. Et du coup, même, il a pris du poids.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est incroyable. C'est que du coup, ça libère une charge mentale de se dire, j'ai un espace où je peux trouver des réponses avec à la fois les mamans qui sont là, et puis moi aussi qui interviens. Et c'est vrai que ça soulage énormément.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il est très beau ce groupe. D'ailleurs, c'est vrai que, comme tu l'as dit, je le laisse ouvert même après la fin du coaching parce que pour moi, c'est important que vous puissiez garder cet espace pour vous et continuer à pouvoir vous connecter entre vous, les mamans, si vous le souhaitez. Donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui reste ouvert même après. Dans ce programme, il y a huit modules de formation. Est-ce qu'il y a un module qui t'a plus marqué que les autres ou un outil qui t'a plus marqué que les autres ?

  • Speaker #1

    Le module qui m'a le plus parqué, c'est le module 2. C'est là qu'on se rend compte que...

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer ce module 2 pour ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui, pardon. C'est le module qui parle de nous, les mamans.

  • Speaker #0

    Du bien-être de la maman.

  • Speaker #1

    Du bien-être de la maman. C'est important de prendre soin de nous, que c'est vrai qu'on a des carences, mais du coup, on est tellement focus sur nos enfants qu'on ne comprend même pas... le temps de s'occuper de nous, clairement. C'est vraiment ça. Et de faire ces... Avec le module 2, tu nous expliques beaucoup de choses sur nous-mêmes, sur nos carences, sur notre alimentation aussi, et que tout changement commence par nous d'abord avant de pouvoir changer nos enfants. Exactement. Donc, non, ça fait une prise de conscience.

  • Speaker #0

    Alors c'est vrai que ce module 2, il est extrêmement complet. En fait, l'idée, c'est de vous donner toutes les ressources naturelles, en fait, en naturopathie, pour que vous puissiez ensuite être en capacité de vous occuper de vos enfants. Tu vois, dans les outils que je partage dans les modules suivants. Et c'est vrai que dans ce module-là, il est extrêmement complet, puisqu'on travaille à la fois sur l'alimentation, sur comment combler vos carences nutritionnelles, parce qu'il faut savoir qu'une maman épuisée, c'est une maman carencée, sur l'activité physique, sur la gestion du stress, sur le sommeil. sur l'environnement, sur l'organisation si on parle, sur l'utilisation de son temps, c'est extrêmement complet, c'est vrai. Est-ce qu'il y a un point particulier dans ce module-là qui t'a particulièrement aidé ? L'alimentation.

  • Speaker #1

    Oui, l'alimentation.

  • Speaker #0

    Parce que clairement,

  • Speaker #1

    nous on est, comme on dit, on est des bouches à sucre quoi. On est très sucrés, on est très sucrés avec mon mari et du coup mes enfants. Là, j'ai vraiment pris une prise de conscience de ce côté-là, que vraiment, c'est pas bon pour eux, pas bon pour nous, et que... vraiment il faut diminuer ça quoi. Du coup là j'ai vraiment bien diminué de ce côté là. Et changer des choses comme tout bêtement des pâtes que j'achetais les 3 minutes parce que du coup ça va plus vite et ben j'achète que des pâtes complètes maintenant, bah tant pis ça met 15 minutes à cuire mais on va prendre les 15 minutes et on va les cuire, on va manger quelque chose de meilleur quoi.

  • Speaker #0

    Exactement en fait c'est des prises de conscience, enfin parce que tu le disais tu disais J'avais écouté avant, je le savais, mais je n'arrivais pas à mettre en pratique. L'intérêt du coaching de groupe, c'est ça. C'est que finalement, tu vas être épaulé, tu vas voir d'autres mamans qui avancent aussi, plus moi qui vous boite les fesses quand c'est nécessaire. Et du coup, c'est ça qui t'a permis finalement de passer à l'action et de vraiment changer des actions dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, je pense que le fait de vraiment finalement investir dans notre bien-être, finalement, et de ça aide à vraiment passer le temps.

  • Speaker #0

    Exactement. Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un moment fort dans le programme au cours de ces trois mois qui t'a marqué particulièrement ? Que ce soit dans les échanges, dans les ateliers,

  • Speaker #1

    dans les questions ? Oui, dans les échanges, parce que du coup, il y en a certainement qu'on dit des choses, des témoignages. On se retrouve dedans et ça fait mal. Parce que du coup, on peut avoir vécu la même chose ou des choses similaires. Et c'est vrai que c'est dur quand certaines personnes peuvent avoir des paroles méchantes.

  • Speaker #0

    Je me dirais à l'extérieur, dans l'entourage, l'environnement.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est vrai que c'est prenant. J'ai été touchée plusieurs fois par des témoignages de mamans ou des personnes qui ont vécu des choses pendant le coaching.

  • Speaker #0

    Oui, il y a eu des choses qui se sont passées aussi fort dans le coaching,

  • Speaker #1

    c'est vrai de le dire. Et c'était dur. Nous, au visage de l'extérieur, on a témoigné de notre soutien à ces mamans-là, mais c'est vrai que c'est dur. Des fois, il y a des choses qui se passent vraiment… On se dit comment c'est possible ? C'est clair. Concernant les enfants, je parle de...

  • Speaker #0

    Oui, concernant les enfants et notamment dans le système scolaire. On a eu deux mamans qui ont été très éprouvées avec l'enseignant respectif de leurs enfants. Et c'est vrai que, heureusement, le groupe était là, j'ai envie de te dire. Parce que ça les a vraiment aidées. Elles étaient perdues. Elles avaient du mal à... Tu te rappelles, il y avait notamment Aïcha qui était vraiment dans un état émotionnel. Oui,

  • Speaker #1

    ça je me rappelle. Je parle d'elle surtout que... Enfin, ce qu'elle a vécu avec son fils, moi, j'aurais eu envie de tuer la vie de maître. Parce que quand elle a raconté, c'était horrible.

  • Speaker #0

    Non, mais complètement. C'était hallucinant. Mais c'est vrai que, du coup, j'ai fait de la gestion de crise émotionnelle en direct. Oui ! Parce que tu te rappelles qu'elle était dans un état sans dessus dessous. Et donc, j'ai essayé de la calmer, de la faire redescendre. Oui, parce que c'est vrai que c'est ça qui est difficile quand tu es une maman. Et moi, j'ai été confrontée aussi à ça avec mon fils. C'est la violence institutionnelle scolaire. Elle est terrible. Et quand tu es toute seule, mais clairement, tu n'as pas les armes. C'est le combat de David contre Goliath. Je veux dire, ils ont les moyens de te terrasser. Heureusement que ça s'est passé pour elle et aussi pour l'autre maman, pour Peggy, que ça s'est passé pendant le coaching de groupe. Parce que du coup, on a pu les entourer, les soutenir, leur donner des... Et finalement... ça a permis de débloquer des solutions. Mais c'est vrai que quand tu vis ça seule, c'est juste terrible.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Là, au moins, elles étaient entourées. Je pense que ça les a aidées. Mais c'est vrai que ce n'était pas facile, je pense, pour elles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pour nous, parce que du coup, qui avons vécu ça de l'extérieur, mais c'est dur quand même. Complètement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu sais, dans le programme, c'est vrai qu'il y a plusieurs piliers. Il y a le bien-être de la maman. le bien-être de l'enfant. Il y a aussi toute la posture éducative, puisque je suis formée à la méthode Barclay. Et puis, il y a bien sûr tout le soutien émotionnel et puis les ateliers aussi des différents intervenants. Oui, ça aussi,

  • Speaker #1

    c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des ateliers qui t'ont plus marquée que d'autres, des choses qui t'ont particulièrement impactée ?

  • Speaker #1

    J'ai l'atelier avec l'ancienne prof, là.

  • Speaker #0

    Tamar, elle est toujours prof.

  • Speaker #1

    Avec Tamar. Ouais, pardon. Elle est pas mal. Vous savez, je vais déjà changer de métier, moi.

  • Speaker #0

    Non, c'est parce qu'elle fait... C'est vrai qu'elle fait deux métiers. Elle a à la fois enseignante et conseillère d'orientation. Donc, c'est pour ça que tu as dit ça. Ouais.

  • Speaker #1

    et bah du coup oui elles sont c'est un peu Son atelier, j'ai beaucoup aimé parce que du coup, il nous a donné beaucoup de tips pour l'école. Et clairement, c'est ce qui nous met le plus en difficulté avec nos enfants, c'est l'école, parce que du coup, il nous met tellement de pression. Il nous a donné beaucoup de conseils, d'applications qu'on peut utiliser pour aider nos enfants. Et le dernier atelier qu'on a fait avec Zahira, je pensais que ça n'allait pas trop m'aider parce que je me disais que je suis quand même pas mal organisée, je suis déjà du batch cooking. J'ai pas mal de choses déjà organisées. Mais finalement, en fait, elle a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Je commence un truc. Après, finalement, je vois, je ne sais pas, je vais commencer à faire à manger. Et puis finalement, en fait, je vais voir un peu de bazar sur le même télé. Je vais aller ramasser ce qu'il y a sur le même télé. Et puis, en fait, je vais voir autre chose et puis je vais faire autre chose. Et puis, en fait, j'ai encore oublié que j'étais en train de faire à manger. Je me suis dit, mais c'est tellement moi. Et quand des fois, du coup, je fais ça encore, je pense à elle. Et du coup je lui dis non finis ce que tu as commencé et reprends-toi et tu feras les choses après au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est un atelier sur la priorisation, comment prioriser ces tâches, ces objectifs, etc. C'était très intéressant. Dans le programme, on a aussi une séance de coaching qui est dédiée au papa. Et donc, ton mari était là. Alors, comment tu as vécu avec lui cette séance de coaching ?

  • Speaker #1

    C'était marrant parce qu'au début, je lui ai dit « Tu as parlé ? Tu n'as pas parlé ? » Il m'a dit « Je ne sais pas, on verra » . Il a parlé tout seul et là c'était fini quoi.

  • Speaker #0

    On n'arrêtait plus.

  • Speaker #1

    Il était parti quoi.

  • Speaker #0

    Donc ça prouve bien que t'as vu les papas ils ont vraiment besoin aussi d'avoir un espace pour s'exprimer.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça mais clairement je pense que limite il faudrait que ce soit un coaching pour les papas quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi j'aimerais bien en faire mais le problème c'est que les papas sont jamais en demande en fait ça passe toujours par la femme. C'est très très rare que j'ai des demandes de papa, ça arrive, mais c'est extrêmement rare. Mais j'aimerais bien, j'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    Comme il dit, il parle beaucoup quand c'est un sujet qui le passionne. Et là, clairement, c'est ça, le TDAH, c'est un truc qui le concerne, et donc du coup, il en parle sans problème et ouvertement. Toutes les choses qu'il a apprises, comme j'avais appris ça à l'école. On s'est beaucoup renseigné dessus. Du coup, comme il se retrouve dedans, il en parle facilement.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as senti qu'il y avait une prise de conscience supplémentaire après cette séance de coaching pour les papas ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup, il y avait des choses qu'il ne me disait pas. En fait, des fois, j'en parlais. Je parlais du coaching ou des choses qu'on faisait après. les séances de coaching quand on faisait en groupe là je me disais des pieds résumés quoi et je me disais ouais bon il écoute mais voilà sans plus quoi mais en fait finalement en fait je me suis rendu compte que pendant le coaching enfin avec les papas il a dit des choses en fait que je lui ai dit à ce moment là donc il avait bien écouté donc il avait bien écouté et il avait vraiment en fait pris conscience de certaines choses et que même maintenant aujourd'hui il est moins parce que lui il était très à regarder les notes de mon fils, à dire ah bah là il a eu, ça m'a analysé les montées, ça m'a analysé les descendues, enfin, très dessus.

  • Speaker #0

    Il analysait toutes les datas quoi, les datas scolaires.

  • Speaker #1

    Exactement, il veut faire une formation de data donc.

  • Speaker #0

    D'accord, ah bah ça tombe bien.

  • Speaker #1

    Et donc du coup il était très dessus et là, en fait, depuis qu'il a fait la séance de coaching avec les papas, il l'est moins et il l'est moins du coup aussi sur l'école.

  • Speaker #0

    Donc, il lui met moins de pression.

  • Speaker #1

    Voilà, il lui met moins de pression. Il lui met beaucoup moins de pression. Avant, c'était « Non, il faut que tu finisses ça ! » Il était très comme ça, à cheval sur les devoirs, etc. Moi, j'avoue que depuis le coaching, j'ai un peu laissé. Je suis beaucoup moins aussi derrière. Il y fait plus confiance, du coup. Il y fait plus confiance.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup après le coaching. C'est qu'avant, les parents, c'est vrai qu'ils ont beaucoup cette peur, cette crainte par rapport à l'école. Ensuite, quand on travaille sur tout ce qu'on a travaillé, sur le potentiel aussi des enfants qui ont un TDAH, sur l'estime de soi de l'enfant, etc., finalement, après, vous faites plus confiance à votre enfant. Et du coup... C'est l'effet miroir. Vous lui faites plus confiance, donc il a plus confiance en lui. Et donc finalement, ça se passe mieux, même sans pression.

  • Speaker #1

    Alors clairement.

  • Speaker #0

    Bon après des fois il exagère encore un peu ou du coup il prend un peu trop la confiance mon fils et donc là du coup on lui rappelle un peu mais clairement il est il est plus autonome, c'est une chose. Franchement de ce côté là le fait de l'avoir laissé un peu il est beaucoup plus autonome c'est une chose.

  • Speaker #1

    Exactement alors ça aussi tu sais c'est mon cheval de bataille plus une maman va être dans le contrôle et moins l'enfant sera autonome c'est automatique. C'est automatique parce que finalement, quand quelqu'un prend le contrôle sur toi, finalement, tu n'as aucune raison de t'autonomiser. Parce que tu sais qu'il y a quelqu'un qui passe derrière. Donc, il n'y a aucune motivation intrinsèque à faire les choses de soi-même. Alors que quand tu laisses l'enfant avec sa liberté, et la liberté aussi de se tromper, parce que l'échec fait aussi partie du pire, et ce n'est pas grave, finalement, il va commencer à prendre plaisir à avoir de l'autonomie.

  • Speaker #0

    Ah, mais complètement. Parce que là, on est des... tellement tout le temps derrière, même pour l'organisation des devoirs, c'était nous qui devions dire, tu commences par ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, tu fais comme ça, que là, tu as ça à faire, du coup, tu commences par quoi ? On laisse plus de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est hyper important. Du coup, qu'est-ce qui a changé maintenant dans ta vie de maman, après ces trois mois d'accompagnement, qui ont été quand même très intenses, il faut bien le dire ?

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    il y avait l'Aïssata d'avant, l'Aïssata d'aujourd'hui. Alors, qu'est-ce qui a changé un petit peu dans ta vie de femme et de maman ?

  • Speaker #0

    Déjà, dans ma vie de femme, c'est que je prends beaucoup plus de temps pour moi. Je prends beaucoup plus de temps pour moi. Parce que même avant d'avoir la dernière, clairement, je ne prenais pas le temps de faire des choses pour moi. Là, je prends beaucoup plus de temps pour moi et sans scrupule, clairement.

  • Speaker #1

    Sans culpabiliser.

  • Speaker #0

    C'est ça, sans culpabiliser. Je prends le temps d'aller faire du sport, si je veux aller me balader après, je me balade après le travail. Je prends plus de temps pour moi et au niveau familial aussi. Parce qu'avant, je ne prenais pas, ou très rarement en tout cas, de temps avec chaque enfant en individuel. Du coup, j'étais organisée une fois par mois. vraiment juste un truc même si ça peut être tout bête on peut aller juste à la bibliothèque et un truc avec un seul enfant tout seul ça c'est tellement important ils adorent bien sûr mais c'est assez dingue Alors que avant juste de faire ça ils sont hyper contents alors que avant je ne le prenais pas et quand on le faisait bah oui je voyais qu'ils étaient contents mais mais je prenais pas le temps de le faire en fait Là, comme c'est noté dans l'agenda, eux-mêmes, ils savent. J'ose oublier, ils me le rappellent, que tel jour, on ne doit faire ça que tous les deux. Après, mes enfants sont très proches. Ils n'ont pas le même âge. Ils ont trois ans d'écart. Ils sont très proches, tous les deux. Les grands. Du coup, ils avaient du mal au départ à choisir une activité tout seuls. Surtout mon deuxième, il faisait beaucoup en fonction de son frère. Comme ça, il disait qu'il pouvait venir. Alors que je disais, non, c'est toi, tout seul. Beaucoup de fois, il a le choix de dire, mais finalement, il arrive à trouver des choses. Mais ça a été dur au départ.

  • Speaker #1

    D'accord, il était beaucoup sous l'aile de son grand frère, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça. Il avait dit, on va à la bibliothèque, alors qu'il n'aime pas lire à la base. Je dis, ok, on va à la bibliothèque. C'était plus par rapport à son frère. Et après, finalement, il a changé d'agri, il a changé d'autre chose.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, c'est important, ça, ce que tu dis, parce que tu vois, ça prouve bien que quand on leur donne de l'importance à chacun, finalement, après, chacun va exprimer vraiment ce dont il a besoin. Tu vois ? Et c'est ça qui est puissant dans ces têtes à tête. C'est pour ça que je vous dis que c'est tellement important. Et vraiment, c'est... quelque chose qui va surtout solidifier la relation entre vous, en fait. C'est ça qui est très puissant. Et comme je ne cesse de vous le répéter pendant les trois mois, c'est qu'il n'y a pas plus important que ça. La qualité de la relation que tu vas créer avec ton enfant, c'est ça qui va le suivre toute sa vie, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, et même, ça va leur créer des souvenirs et tout. Avant, on ne prenait pas ce temps-là. Là, aujourd'hui, de le prendre, c'est complètement différent. Je le vois quand même dans la relation qu'on a avec les enfants.

  • Speaker #1

    On prend plus de plaisir maintenant à être en famille, à passer du temps avec eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, de faire des soirées de jeux de société, alors qu'on a plein de jeux de société, mais on ne prenait plus le temps de jouer, clairement. On ne prenait plus le temps, parce que du coup, eux, ils rentrent de l'école, ils sont exécrables, du coup, nous aussi, on est exécrables. On est tous en tension et vite allez vous coucher, vous faites une couche de tranquille. Que là, du coup, c'est faire guérir. On prend le temps, soit on regarde un film, soit on fait un jeu de société, on fait quelque chose ensemble. C'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, c'est retrouver le bon sens de la vie de famille, finalement. C'est ça qui est fou. C'est que cette société, avec toutes les injonctions qu'elle met sur notre dos, en fait, elle nous perd. Elle nous perd. Et à la fin, ça devient un cauchemar, la vie de famille. Alors qu'en réalité, tu as vu... Quand tu te fais accompagner et que tu as tous ces outils qui sont mis à ta disposition, tu te dis que c'est trop précieux ce que j'ai créé. Moi-même, j'ai fondé ma famille. C'est ce que j'ai de plus précieux. Il n'y a pas de plus précieux que ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est juste qu'on ne prend pas le temps et qu'on n'a pas conscience de ces choses-là. Je pense que tant qu'on ne nous le dit pas, on n'en prend pas conscience.

  • Speaker #1

    Et puis du coup aussi, je pense que tu as récupéré en termes d'énergie. Parce que quand je vous ai fait passer le questionnaire de début de programme, tu avais évalué ton niveau de bien-être et ton niveau d'énergie à entre 2 et 4 sur 10. Donc c'était faible. Ah oui,

  • Speaker #0

    tu m'as dit.

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai noté. Aujourd'hui, tu évaluerais ça à combien ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais entre 7 et 8.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est une belle évolution quand même.

  • Speaker #0

    J'ai doublé quand même. Ça se fait pas mieux parce que j'ai un bébé quand même.

  • Speaker #1

    Oui, pourtant, tu as un bébé. C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile. Et du coup... Est-ce que ton enfant, il t'a fait des remarques par rapport au fait que tu avais changé aussi, que tu faisais plus attention à certaines choses, etc. Parce que ça, c'est quelque chose qui revient souvent. Quand les mamans sont accompagnées, tu as les enfants qui remarquent que la maman, elle est en train de changer là.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Mais il m'a dit que je m'énervais moins.

  • Speaker #1

    Ah ouais, tu vois.

  • Speaker #0

    Que je m'énervais moins. Il a même dit la nappe aussi à son père, aussi pareil. Son père, il s'énervait moins aussi contre lui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc en fait, vous avez vraiment retrouvé de la sérénité en famille.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le fait qu'on met moins de pression et du coup, on se dit, c'est pas grave, c'est pas la mort s'il a une mauvaise note.

  • Speaker #1

    En fait, c'est de remettre les priorités dans le bon ordre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est le bien-être avant tout et l'école, c'est secondaire.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Mais on est tellement dans une institution où on te dit que l'école est prioritaire, que l'école... va faire toute ta vie. Si tu es nulle à l'école, tu vas tout rater. Tu peux faire un parcours plus long et arriver à ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Exactement. Tu sais ce que j'en pense à Isata. C'est la plus grande escroquerie du siècle. Parce qu'en réalité, l'école a... Aujourd'hui, j'ai envie de te dire, avec toute la technologie qu'on a, l'école est totalement dépassée. Je parle de l'école française. Les autres, je connais moins. Mais en France, c'est totalement dépassé. Quand tu vois le contenu de ce que nous apprend à l'école, aujourd'hui encore, à nos enfants, et quand tu vois qu'aujourd'hui, tu touches sur ton clavier et tu accèdes à toutes ces informations-là, clairement, ce n'est pas du tout une plus-value, l'école. Et puis, c'est dans son intérêt à elle de faire croire qu'elle est très, très importante. Tu comprends ? C'est vraiment dans son intérêt, l'institution a intérêt à te faire croire que sans elle, tu vas dépérir. Alors que c'est exactement le contraire, finalement. Parce que finalement, les connaissances... qu'on apprend à l'école, c'est des connaissances finalement très basiques qui sont accessibles de n'importe où. Par contre, il y a d'autres connaissances qui auraient été beaucoup plus intéressantes, qui ne sont absolument pas transmises, et ça qui aurait eu vraiment un intérêt pour l'ensemble de la population. C'est par exemple apprendre à gérer ses émotions, apprendre à gérer sa santé, savoir comment s'alimenter pour aller bien, etc. Savoir gérer ses finances, par exemple. Tout ça, on ne l'apprend pas, alors que ça, ça aurait été vraiment intéressant. Tu sais, j'ai une amie qui est partie au Canada et elle me racontait, son gamin, genre il avait 11 ou 12 ans, il avait déjà des cours d'entrepreneuriat, s'il te plaît. Il devait déjà monter des projets, monter des business, etc. Mais c'est incroyable. Quand tu vois le niveau de l'école française, d'ailleurs, c'est révélateur à travers aussi les classements internationaux. Je veux dire, on est quand même le bon Edan à plein d'échelles. C'est lamentable. Et c'est pour ça que je dis aux mamans que ça ne vaut absolument pas le coup pour cette école-là.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    De sacrifier...

  • Speaker #0

    De se mettre en froid,

  • Speaker #1

    ouais. Mais c'est ça, de sacrifier sa relation avec son enfant, alors que justement, l'enfant, c'est grâce à la qualité de cette relation-là avec ses parents qu'il va pouvoir construire son estime de lui et sa confiance en lui. Et c'est ces deux choses dont il aura besoin plus tard pour justement construire une vie qui lui ressemble, en fait. Et c'est ça l'objectif, en fait, c'est que lui s'épanouisse dans ce que lui, il aime et dans ce qui est aligné avec qui il sera. Et pour ça, ça suppose que les parents, en fait, l'acceptent comme il est. et puis le mettre en valeur en dehors des connaissances purement scolaires qui sont tout à fait basiques et accessibles de n'importe où. Ce qui est totalement injuste, c'est que les enfants TDAH, ils ont plein de qualités, mais ces qualités-là ne sont jamais valorisées à l'école. Et c'est ça qui est totalement injuste et unique dans le système, ce qui fait que le rôle des parents, il est crucial. Parce que si tu laisses ce système complètement saccager l'estime de soi et la confiance en soi de ton enfant, là oui tu vas créer des vrais problèmes pour le futur et finalement c'est pour ça que vous les parents vous êtes la sentinelle de votre enfant par rapport à cette institution qui ne se forme pas d'ailleurs sur le TDAH alors que ça devrait être obligatoire quand on sait aujourd'hui maintenant les statistiques à quel point il y a énormément d'enfants concernés c'est quand même lamentable qu'en France on ait encore le choix quand on est un enseignant de ne pas se former sur ces sujets là ça

  • Speaker #0

    me révolte en tout cas hier je crois que j'ai entendu dans un autre podcast qui disait que du coup les...

  • Speaker #1

    ils étaient formés mais que depuis l'année dernière mais 20h 20h sur le handicap mais sur le handicap en général ah oui on est encore loin loin du compte on est encore très loin c'est pour ça faut pas compter sur l'institution scolaire faut compter sur nous les parents et vraiment c'est ça la plus grande force d'un enfant c'est ses parents c'est ça qui va leur permettre vraiment de se construire et de devenir des adultes tu vois forts et qui sont solides en fait

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, ça se voit parce que... Sinon, ils ne nous demanderaient pas à chaque fois qu'il y a un petit souci. « Ah, votre enfant a un problème et il lui faut une AVS. » Alors qu'on sait qu'aujourd'hui, les AVS, on les compte sous les doigts de la main. Il y en a tellement peu, qu'ils ne sont même pas formés en plus d'ailleurs. C'est qu'ils ne sont pas formés et qu'ils ne savent pas comment gérer.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas formés parce qu'on ne leur donne pas les moyens de se former. Et c'est toujours pareil, c'est toujours une question politique. Et ça n'intéresse personne, finalement, la question du handicap, la question des différences. Et voilà, je pense que le système en lui-même, il est fait pour consolider des moutons et il n'a pas envie de construire des futurs leaders. C'est une réalité. Et c'est vrai que moi, je vous dis souvent que les enfants en TDAH, ce sont des graines de leader. Et forcément, dans un système qui les transforme en moutons, ils ne se sentent pas à leur place. C'est pour ça que là où ils peuvent se déployer, c'est auprès de leurs parents, c'est vous qui allez leur donner le matériau pour devenir ce qu'ils ont envie de devenir.

  • Speaker #0

    Je pense aussi qu'il y a des professeurs qui devraient aussi... Il y en a qui t'intéressent, il y en a d'autres qui ne t'intéressent pas. Et s'ils ne t'intéressent pas, ils mettent l'enfant au fond de la classe. C'est tout, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais justement, ce n'est pas normal que ce soit une question de personne. Et ça a toujours été ça. Moi, c'est pareil. C'est la même expérience que j'ai vécue. C'est que tu as de la chance. Tu tombes sur quelqu'un de bien et d'à peu près humain et bienveillant et ça va aller tout seul. Tu tombes sur quelqu'un qui va le prendre en grippe et c'est terminé pour son année. Et c'est ça le problème. Normalement, ça ne devrait pas être une question de pile ou face selon sur qui tu tombes. C'est ça qui est dommageable. Du coup, on arrive à la fin, Aïssata, de notre interview. Je voulais savoir quel message tu aimerais faire passer Merci. aux mamans qui sont à bout avec leurs enfants, qui sont seules et qui sont là à se demander comment je vais m'en sortir, qu'est-ce qui va devenir ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Je leur dirais qu'en fait, elles ne sont pas seules. Elles ne sont pas seules. On est beaucoup de mamans comme ça, avec des enfants neurotypiques. Et il ne faut pas rester seule. Il ne faut pas rester enfermée dans ce... avec le système scolaire qui nous font culpabiliser, qui nous mettent une pression de fou. Il faut se faire aider, il faut se faire accompagner. Il faut apprendre aussi ce que c'est le TDAH. Il faut connaître la physiologie du TDAH pour pouvoir bien aider son enfant, pour bien accompagner son enfant. Sans ça, on ne peut pas… aider son enfant et accompagner son enfant dans la vie de tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait, tu ne peux pas agir sur quelque chose que tu ne comprends pas. Et c'est vrai qu'au début, quand vous arrivez dans le programme, vous êtes nombreuses à ne pas comprendre les interactions entre le trouble et le comportement de l'enfant, tu vois. Et c'est pour ça qu'il y a tout le module 1, c'est sur ça justement, c'est comprendre le trouble, comprendre l'impact que ça a sur son cerveau et donc sur son comportement à lui. Et ça, tu as bien raison de le souligner, c'est hyper important. Du coup, si tu avais une maman qui hésite, à entrer dans le programme et qui se dit est-ce que j'y vais, est-ce que j'y vais pas ? Qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, vas-y. Parce que c'est pas que pour son enfant, c'est aussi pour soi. C'est aussi pour soi-même. C'est même pour la famille, carrément. C'est pour sa famille. Parce que moi, ok, c'était à la base pour mon enfant. Mais finalement, c'était aussi pour mon mari et pour mon deuxième. Enfin, ça a été pour tout le monde. Ça a été pour tout le monde. Parce que du coup, ça nous a tous aidés. On a tous changé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qui revient beaucoup. Toutes les marrons me disent ça. On était venus pour notre enfant. Et finalement, c'est une transformation familiale, en fin de compte.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on ne pouvait pas croire. On pourrait se dire... Parce que moi, je sais, on m'a dit... « Ah, mais tu fais ça, mais tu vas payer je ne sais pas combien pour ça, c'est bon, tu vas s'entraîner, tu as la même chose. » Non, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Ah non, ça n'a rien à voir.

  • Speaker #0

    Parce que tu n'as pas cet accompagnement-là, tu n'as pas d'échange avec une autre personne, en fait. Donc, ils vivent les mêmes choses que toi. Ou qui a vécu les mêmes choses que toi, comme toi, qui a vécu les mêmes choses. Donc, du coup, ce n'est pas pareil. Le fait d'avoir un accompagnement, c'est complètement différent. Ça change tout.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça te fait prendre conscience des choses qui ne vont pas.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. Et c'est vrai que moi, mon fils est né maintenant, il a 22 ans. Ça fait quand même 22 ans que je m'intéresse à ce sujet. Donc, c'est vrai que tout au long du programme, je vous ai transmis beaucoup, beaucoup d'anecdotes, d'histoires que j'ai traversées, que j'ai vues, etc. Et ça aussi, ça aide aussi. Parce que moi, j'aurais rêvé de rencontrer quelqu'un qui a déjà traversé toutes les étapes que je vais traverser. Et je pense que ça, c'est aussi un plus pour vous.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est sûr. Et puis en plus, nous, du coup, on a de la chance parce que du coup, on a fait ça. Nos enfants sont petits quand même. La plupart de nos enfants sont petits. Donc, on a le temps de changer les choses pour qu'ils puissent évoluer encore mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme je dis souvent, le meilleur est à venir. À condition d'agir. Parce que le dégâts ne disparaît pas. C'est une condition neurologique qui va rester tout au long de la vie. C'est pour ça que c'est hyper important de prendre en main les choses le plus tôt possible, qu'ils soient médicamentés ou pas. Parce que c'est important de comprendre que dans les deux cas, il y a des solutions et il y a des tas d'outils qui existent pour aller mieux soi-même en tant que maman. Et du coup, ça va forcément réjaillir sur son enfant aussi. Et sur son couple et sur toute la famille, finalement. C'est tout le noyau familial.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un mot de la fin, Isata ?

  • Speaker #0

    En tout cas, merci Sabrina. Pour ce côté, franchement, au début, j'y suis allée un peu en mode bon, je le fais, mais on verra. Mais finalement, je suis bien contente de l'avoir fait. Parce que... ça m'a permis de prendre conscience de certaines choses. Je me suis dit, je connais quand même beaucoup de choses sur le TDAH, on verra ce que ça donne, mais même si je connaissais beaucoup de choses déjà sur le TDAH, bah non, en fait, je ne connais pas tout. Je ne connais pas tout. Donc sur la physiologie, oui, mais sur le reste, sur d'autres choses sur lesquelles mon fils y réagissait parfois, je me disais, ça n'avait pas de lien, mais finalement, si, tout a un lien avec le TDAH. un grand merci en tout cas pour ce coaching et d'avoir créé ce groupe solidaire de mamans avec qui on peut échanger encore en tout cas merci à toi si il y en a qui hésitent encore franchement c'est un investissement mais parfois il faut investir pour pouvoir avancer

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis tu investis une fois, mais les bénéfices vont durer très très longtemps, puisque le programme va continuer d'infuser les mois à venir, les années à venir. C'est ça qui est intéressant, c'est que les outils, je sais que les mamans par exemple de la première séance, session de début 2023, elle continue à m'envoyer des messages en me disant qu'elle reprenne les modules, etc. Et ça les aide et vraiment c'est quelque chose que vous conservez la formation. Donc c'est vraiment très très précieux et ça va continuer d'infuser parce que là forcément je vous partage énormément de choses, c'est très très riche. Et juste ce qui est intéressant aussi c'est de voir que juste chacune, en utilisant peut-être que 5 ou 10% des outils que je vous ai donnés, vous observez déjà des transformations. C'est ça qui est puissant. Il faut bien se rendre compte qu'aucune maman n'a le temps sur trois mois d'appliquer tous les outils que je donne. Mais juste avec chacune ce que vous allez piocher, ça vous permet déjà vraiment d'évoluer et d'obtenir plus de sérénité qui est la promesse de ce programme. C'est ça. Apaiser son enfant.

  • Speaker #0

    Tu te donnes le nom. Voilà, c'est ça. Tu te donnes le nom. T'es derrière la sérénité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Exactement. En tout cas, merci pour ton sourire et merci d'avoir accepté Mon invitation à Isata. C'était un plaisir de t'avoir dans ce groupe et dans cette magnifique session 4. Et puis, je te souhaite tout plein de belles choses encore pour la suite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et c'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt Isata, ciao.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #2

    Merci les mamans d'avoir écouté cet épisode. J'espère vraiment sincèrement que le témoignage d'Isata vous a redonné de l'espoir, parce que je sais pour l'avoir vécu. à quel point c'est dur. Je sais que c'est dur d'être seule, de se sentir dépassée, de tout donner et d'avoir l'impression en même temps que rien ne bouge. Alors si cet épisode vous a touché, je vous invite à le partager. Partagez-le à une maman autour de vous, à une amie, à une sœur, peut-être qu'elle aussi. Elle a besoin d'entendre qu'un autre chemin est possible. Et si vous avez envie de continuer ce chemin avec moi, pensez à vous abonner. Je reçois souvent des messages de maman qui me disent que mes épisodes leur font du bien, qu'ils tombent au bon moment et franchement, ça me touche mais tellement et c'est pour ça que je continue. Alors vraiment, n'hésitez pas à m'écrire, à me dire ce que ce podcast vous apporte. et à me partager votre ressenti. Vous savez que j'adore cette connexion, ces échanges avec vous. Donc même si vous pensez que c'est rien, mais pour moi, c'est très important. J'adore vous lire et ça crée ce lien si précieux entre nous. Et puis, avant de vous laisser, j'ai un petit secret à vous partager, car en juin, je vais fêter les 4 ans de mon aventure entrepreneuriale. Et pour l'occasion, j'ai décidé de vous faire un cadeau de dingue. Et oui, pendant 24 heures seulement. ma formation TDAH Serenity, celle qui a déjà changé la vie de centaines de mamans, sera à moins 80%. Oui, oui, tu as bien entendu. C'est surtout un peu comme si je te disais, hé, j'ai trouvé un super bon plan et je ne le garde pas pour moi, ok ? Donc, garde l'œil ouvert, mets une alerte et surtout abonne-toi avec le lien dans la description à ma newsletter pour être sûre d'avoir l'info au bon moment. Voilà, prenez soin de vous les mamans. Vous êtes au cœur de tout. Votre enfant a besoin d'une maman qui va bien. Et surtout, comme je le répète toujours, le meilleur est à venir, mais à condition d'agir. A bientôt les mamans.

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