Speaker #0Hello les mamans de haut niveau, j'espère que vous allez bien. Alors oui, me revoilà, ça fait quelques mois que je n'avais pas publié d'épisode. Vous savez très bien que la régularité et moi, ça fait deux. Je m'accepte avec ça, avec mon TDAH, vous le savez. Je ne vous ai jamais rien caché à ce niveau-là. Alors, vous savez que moi, je fonctionne par vagues, je disparais et puis je reviens. Mais quand je reviens, c'est toujours avec du contenu qui, je l'espère, va vraiment vous nourrir, vous parler. et et vous aider surtout avec vos enfants TDAH. Et franchement, c'est vrai que ça m'avait manqué de discuter avec vous. Alors voilà, c'est reparti pour une nouvelle série d'épisodes autour de sujets que vous m'avez beaucoup demandé sur Instagram et sur mes réseaux. Vos doutes, vos questions, vos réflexions, moi c'est ça qui m'inspire. Essayez toujours de partir de vos questionnements à vous. Et alors aujourd'hui, on va parler d'un sujet très intéressant, mais qu'il est vrai, je ne le vois traité nulle part. personne ne parle de ça, je parle des mamans qui attendent un diagnostic pour agir. Et ça, ça me pose problème parce que je vois énormément de mamans qui perdent un temps précieux à attendre cette étiquette finalement, quelque part, alors que leurs enfants ont déjà besoin d'aide tout de suite, maintenant. Alors, je ne sais pas si vous vous rappelez, d'ailleurs, petite disclaimer, dans les cinq... Premier épisode, je vous ai raconté mon histoire et je vous ai raconté comment ça s'est passé le diagnostic de mon propre fils. N'hésitez pas à aller écouter les premiers épisodes si vous les avez loupés parce que c'est dommage, c'est vraiment les fondations de mon histoire. Je vous ai vraiment raconté tout le parcours que j'ai eu avec mon fils de son plus jeune âge jusqu'à la période adulte. Alors, moi aussi, j'avais attendu ce fameux rendez-vous. Et comment dire que pour moi, j'y avais mis en fait tous mes espoirs. J'attendais vraiment cette validation médicale qui allait enfin tout m'expliquer. Quand on dit, quand on saura, tout ira mieux. Oui, mais non, parce qu'en fait, pendant ce temps-là, mon fils n'allait pas bien parce que ça se passait très, très mal à l'école. Je vous ai expliqué le harcèlement qu'il avait subi, la violence quotidienne qu'il subissait. Et en fait, moi, j'avais attendu deux années, deux années. C'est-à-dire que quand il était en moyenne section, j'avais déjà pris rendez-vous à l'époque avec un service hospitalier qui était spécialisé. Et on a eu enfin le diagnostic à la fin du CP. Donc, vous imaginez, deux ans à attendre. Pendant ce temps-là, eh bien, je n'avais pas mis énormément de choses en place. D'ailleurs, à l'époque, je vous rappelle, il n'y a pas les réseaux sociaux, il n'y a pas de coach, il n'y a pas de naturopathe spécialisé en TDAH. Donc, il n'y avait rien. Moi, j'étais dans un désert sans nom. Et le problème, c'est que lorsqu'on attend comme ça, eh bien, on perd du temps. Parce que pendant qu'on attend, l'enfant, lui, continue de souffrir. et nous aussi en tant que maman on continue de souffrir et de s'épuiser petit à petit, jour après jour. Alors aujourd'hui, on conditionne en fait les mamans à attendre le mot magique. Donc TDAH, TSA, HP, HPI 10, etc. Comme si le fait de mettre cette étiquette allait tout résoudre, allait tout expliquer, allait enfin tout apaiser. Mais la réalité, elle est vraiment totalement différente parce que le diagnostic, et je suis désolée de le rappeler, c'est quand même important, ce n'est pas une science. exacte. Et oui, aujourd'hui, on entend beaucoup de gens dire « Oui, tous les enfants seraient TDAH aujourd'hui, etc. » Je suis convaincue qu'aujourd'hui, il y a beaucoup d'enfants qui sont diagnostiqués à tort, et d'autres aussi qui vont passer à côté. Et beaucoup de situations qui ne rentrent pas forcément aussi dans une case. Et oui, parce que l'humain est complexe et on ne rentre pas forcément dans des cases. Alors, pourquoi est-ce qu'on a l'impression que tous les enfants seraient TDAH aujourd'hui ? D'ailleurs, idem les adultes. Eh bien, tout simplement, parce qu'on a une majorité d'enfants qui sont épuisés, mal nourris, surstimulés, surpressurisés aussi par l'école, et donc leur cerveau est en souffrance. C'est aussi simple que ça. L'hygiène de vie de la majorité des enfants qui vivent aujourd'hui dans les pays dits civilisés, modernes, tout ce que vous voulez, eh bien, c'est catastrophique. Trop d'écran. Pas assez de sommeil, pas assez d'activité physique, trop de nourriture ultra transformée, des perturbateurs endocriniens partout. Comment est-ce que vous voulez que le cerveau de nos enfants aille bien ? Forcément, leur concentration est perturbée, la régulation de leur émotion est perturbée, l'impulsivité, elle est décuplée, etc. Et c'est probablement un sujet d'ailleurs que j'aborderai en profondeur dans un prochain épisode. Parce que ça, c'est un sujet qui mérite un épisode à lui tout seul. Donc là, je me suis un peu égarée. Revenons à notre sujet. Donc, les mamans, elles sont là, elles attendent les diagnostics. OK. Pendant ce temps-là, l'enfant, lui, a déjà des signaux, d'accord ? Parce que quand un enfant manifeste quelque chose dans son comportement, qu'il s'agite, qu'il s'énerve, qu'il s'effondre, qu'il crie, etc., ce sont déjà des symptômes, d'accord ? Ce sont des symptômes. Et c'est là où c'est important, c'est qu'on n'a pas forcément besoin d'avoir un diagnostic dès lors qu'il y a déjà un symptôme qui est présent. D'accord ? Donc, l'objectif premier, ce n'est pas de poser une étiquette. Bon, alors, qu'est-ce qu'il a ? Est-ce qu'il a un TDAH ? Mais est-ce que c'est associé avec un DISS ou un TOP ou un TSA, etc. ? Non. Ce qui est important déjà de comprendre, c'est que son cerveau est dérégulé. D'accord ? Un enfant qui a un comportement comme ça, C'est la manifestation d'un cerveau qui est dérégulé. Pourquoi il est dérégulé ? Alors il peut y avoir plein de causes, évidemment. Un sommeil de mauvaise qualité, une alimentation trop sucrée, trop inflammatoire, des carences nutritionnelles, oui, tous les enfants sont en carence nutritionnelle aujourd'hui, le stress, les écrans, les émotions, l'environnement, la situation familiale, un divorce, etc. Donc il y a plein plein de facteurs qui peuvent conduire à une dérégulation du cerveau. Donc, vouloir un diagnostic, Pourquoi pas ? Mais moi, ce qui m'embête, c'est le fait d'attendre pendant longtemps comme ça pour avoir un diagnostic qui finalement va décevoir beaucoup de parents. J'entends beaucoup de parents qui me disent « mais Sabrina, ben voilà, on l'a fait diagnostiquer, puis après, ben voilà, le néant, c'est le néant. » Oui, parce que rien n'est proposé. Nous, en France, on paye très cher pour avoir des constats, d'accord ? On a un constat. Quand vous faites un constat d'accident automobile, ok, bon ben super, ok, j'ai un constat, et puis maintenant, ben je fais quoi ? Ben voilà, ben ça, amusez-vous pour le savoir. Donc ce que je veux que vous compreniez, c'est que le diagnostic, oui, ça peut aider à comprendre, ok, mais il ne vous dira jamais quoi faire au quotidien, à part bien sûr vous médicamentez, puisque on est dans un système qui met d'abord la solution médicamenteuse en première intention alors que ça ne devrait pas être le cas. ça c'est pareil, il faut absolument que je fasse un épisode dédié pour vous dire tout ce que j'ai à vous dire sur ce sujet, parce que c'est pareil, je reçois énormément de questions sur ce sujet, mais revenons à nos moutons. Ce qui va changer vraiment la vie de votre enfant, c'est pas d'avoir un diagnostic, c'est de mettre en place des actions tous les jours qui vont l'aider à avoir un cerveau qui fonctionne mieux. Et pour ça, tu n'as pas besoin d'attendre son diagnostic, tu peux déjà commencer à nourrir le cerveau de ton enfant, donc à nourrir ton enfant d'une manière qui va le nourrir vraiment en fait, parce qu'aujourd'hui on n'a jamais autant mangé, mais paradoxalement on n'a jamais été autant malnutri. Tu peux déjà travailler sur son sommeil, sur son environnement, sur l'activité physique, sur le fait de s'exposer à la lumière, etc. Il y a énormément de choses à faire et on n'est pas obligé d'attendre et de perdre ce temps précieux, surtout pour les mamans dont les enfants ont déjà un certain âge, parce que je suis souvent contactée par des mamans dont les enfants ont déjà 9, 10, 11 ans. Et là, on se rapproche de la pré-adolescence et ce moment-là, il est vraiment crucial et c'est vraiment dommage de continuer encore à perdre du temps alors que vous avez devant vous tous les signaux d'un enfant qui a des besoins qui ne sont pas comblés. Et oui, parce que le cerveau a des besoins. Donc voilà, le message que je voulais vous faire passer, c'est ok, on peut vouloir mettre en place des démarches pour avoir un diagnostic, c'est notamment intéressant par rapport à l'école, surtout en réalité, c'est surtout pour obliger quelque part l'école à mettre en place des aménagements quand c'est nécessaire. Et encore que malheureusement, moi, malgré mon diagnostic, j'ai eu énormément de mal à le faire appliquer. et respecter le programme d'aménagement qu'on avait mis en place, qui était théoriquement censé être mis en place. Mais enfin, ça, c'est un autre sujet encore aussi, pareil, qui mériterait aussi un épisode à lui tout seul. Mais en tous les cas, ce que je voulais vous dire, c'était d'arrêter, d'attendre et de commencer déjà à vous poser des questions sur l'hygiène de vie de votre enfant. Et puis, pour toutes celles qui me suivent sur Instagram, je vous partage quotidiennement des astuces au niveau de l'alimentation pour le cerveau, etc. N'hésitez pas à vous en inspirer, mais en tous les cas, n'attendez pas parce que c'est un temps précieux qui part. Alors, pour aussi les mamans qui veulent être accompagnées, qui veulent être aidées, sachez qu'il y a une très belle surprise qui arrive début novembre. Donc oui, ça y est, ça arrive, je sais qu'en off, il y a beaucoup de mamans qui me contactent. Ça arrive, vous savez que j'aime bien vous faire à certains moments de l'année une belle surprise. Donc la surprise, elle arrive. Elle va vous donner une méthodologie, elle va vous aider. Il y aura aussi une belle nouveauté cette année. Je ne vous en dis pas plus, mais en tous les cas, restez connectés comme on dit. Et puis surtout, pensez à partager cet épisode. Vous savez que c'est important. Il y a beaucoup de mamans, malheureusement, qui sont en souffrance et qui attendent justement ce fameux diagnostic qui sera souvent pas très réconfortant parce que finalement, on n'a pas le début d'une solution avec ce diagnostic, malheureusement. Et donc, n'hésitez pas à le transférer à une maman qui attend justement. Et puis, on se retrouve très bientôt. Je ne vous dis pas quand, parce que sinon, j'ai très peur que la date ne soit pas respectée. Mais vous savez que je suis là. Je travaille en off, même si on ne voit pas toujours ce qui se passe derrière l'écran. En tous les cas, je vous souhaite une très belle journée, soirée, où que vous soyez. Et puis, n'hésitez pas aussi à me mettre 5 étoiles et un commentaire. Ça fait toujours plaisir. Ça m'encourage à continuer ce travail que je mène maintenant depuis... 2019. Oui, c'est en 2019 que j'ai commencé sur les réseaux. Donc, voilà. Merci à vous toutes et puis je vous dis à très bientôt. Et n'hésitez pas aussi, pour celles qui me suivent sur les réseaux, à m'envoyer des suggestions sur les thématiques que vous voulez aborder, même si en général, je puise dans les questions que vous me posez. Mais en tout cas, n'hésitez pas. J'aime beaucoup cette idée toujours de co-construire avec vous.