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FEMMES dans les entreprises du numérique

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11min |19/02/2025
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FEMMES dans les entreprises du numérique

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11min |19/02/2025
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Description

🎙️ Bienvenue dans un nouvel épisode de Tech It Different!


Aujourd’hui, nous abordons un sujet crucial : la place des femmes dans le numérique. 💻👩‍💼

Malgré des avancées, les stéréotypes ont la vie dure et les femmes restent sous-représentées dans ce secteur en pleine expansion.

Nous recevons Claire Lamalle, cheffe de projet chez Thalès, qui partage son parcours, ses expériences et son regard sur l’évolution de la mixité dans la tech. Elle revient sur les défis qu’elle a rencontrés, les opportunités qui s’offrent aux femmes dans le numérique et l’importance des initiatives comme Elles Bougent pour encourager la diversité.


💡 Pourquoi y a-t-il encore si peu de femmes dans la tech ? Quels sont les freins ? Comment les dépasser ? Claire nous livre un témoignage inspirant et des conseils concrets pour celles qui hésitent encore à se lancer.


🔍 Cet épisode s’inscrit dans notre série dédiée à la diversité et à l’inclusion dans le secteur numérique. Il est essentiel de mettre en lumière des parcours comme celui de Claire pour encourager plus de jeunes femmes à rejoindre la tech.


🎧 Écoutez dès maintenant sur votre plateforme de podcast préférée et retrouvez plus d’infos sur https://www.concepteursdavenirs.fr/


Bonne écoute ! 🚀🎙️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au début de ma carrière, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants, même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent, d'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Diversité et inclusion dans les entreprises de la tech, bienvenue dans Tech It Different. Selon l'INSEE, les femmes occupent 24% des emplois dans les professions numériques, un pourcentage resté relativement stable ces dernières années. 58% d'entre elles ont moins de 5 ans d'ancienneté. D'après le dernier baromètre, GenderScan, paru en février 2024, plus d'une étudiante sur trois dans le secteur des technologies du numérique a été découragée de faire ce choix, notamment pour le motif qu'il ne s'agirait pas de métier de femme pour 33% d'entre elles. Nous sommes en 2025 et les stéréotypes ont toujours la vie dure, la place des femmes dans le numérique. Eh bien, on en parle dans ce nouvel épisode de Tech It Different. C'est le podcast de Numeum, premier syndicat d'entreprise du numérique en France, et de l'Opco Atlas, un programme disponible gratuitement sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcast et sur concepteurdavenir.fr. Bonjour, je m'appelle Claire Lamalle, j'ai 32 ans et je suis actuellement cheffe de projet chez Thalès. Et ça fait 7 ans que j'occupe ce poste. Salut Claire, bonjour à toi. Bonjour, merci beaucoup. On va débuter en s'intéressant à ton parcours. Sur ton profil LinkedIn, tu mentionnes après un bac scientifique des études dans le digital. Très vite, tu as su, toi, que tu voulais exercer dans ce secteur d'activité ? Naturellement, comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai grandi avec les nouvelles technologies et j'ai rapidement eu une appétence pour l'informatique. Alors, selon l'école EpiTech, seulement 33% des filles sont encouragées par leurs parents à s'orienter vers les métiers du numérique contre 61% des garçons. De ton côté, à toi Claire, on ne t'a jamais découragé dans le choix de tes études ? En fait, mes deux parents sont eux-mêmes ingénieurs en informatique, donc ils m'ont plutôt encouragée dans cette voie. Ok, cool. Et qu'est-ce qui t'attirait, toi, finalement, à l'époque, en te tournant vers ces études spécifiques ? À l'époque, les métiers autour de l'informatique étaient vus comme des métiers d'avenir, avec des perspectives d'avoir plutôt un métier évolutif et des débouchés diversifiés. Donc, à ce moment-là, comme je ne savais pas exactement ce que je souhaitais faire dans ce domaine, et en fait, l'école d'ingénieurs a été un bon moyen de rester généraliste avant de pouvoir prendre ma décision. Alors toi, tu es diplômée de l'école d'ingénieurs des hautes technologies du numérique. Tu as un master également en génie, concentration en gestion de projets d'ingénierie. Vous étiez combien de jeunes femmes dans ta promo, tu t'en souviens ? Oui, dans mon école d'ingénieurs en France, il y avait une dizaine d'étudiantes pour une promo de 140 étudiants. Du coup, en revanche, dans mon école d'ingénieurs en gestion de projets qui était elle au Canada, il y avait autant de femmes que d'hommes. Ah oui, d'accord. Donc, le Canada a un petit peu d'avance sur ce qui peut se passer en France ? Oui, du coup. Après, c'était un master qui était plus orienté gestion de projet de l'informatique. Donc, c'était un peu moins technique. OK. Alors, avant de rejoindre Thalès comme cheffe de projet, ça a été quoi, toi, Claire, tes différentes expériences professionnelles ? Du coup, avant de travailler chez Thalès, j'avais réalisé des stages en gestion de projet. Donc, le premier, c'était chez Decathlon au cours de mes études. Et puis, à la fin de mes études, j'ai fait un stage chez Danone. Du coup, mon poste de cheffe de projet chez Thalès, c'est mon premier CDI à la sortie de mes études. Alors, depuis que tu es sortie de tes études, est-ce que tu as l'impression que les femmes, toi, de ton point de vue, sont plus nombreuses à exercer dans les métiers du digital ? Non, je n'ai pas l'impression qu'il y ait plus de femmes aujourd'hui que lorsque j'ai démarré. Et selon toi, si on rebondit par rapport à ce que tu viens de dire, c'est quoi les principales raisons pour lesquelles il y a encore trop peu de femmes aujourd'hui dans le numérique ? De mon point de vue, je pense que les métiers dans le monde du numérique, et plus spécialement dans l'informatique, ont toujours une connotation masculine. Ça génère peut-être de l'appréhension et un sentiment pour les femmes d'être moins légitimes que les hommes. Alors, on rappelle que chez Thalès, tu occupes le poste de cheffe de projet. En quoi consiste concrètement ton job ? Alors, chez Thalès, je gère des projets informatiques pour des clients externes, mais aussi des missions de développement interne à l'entreprise. Je m'assure que les besoins du client ou internes sont compris et les traduits en solutions techniques. Et avec les équipes techniques, on les met en œuvre. Ok, et concrètement, tes missions au quotidien, ça ressemble à quoi ? En fait, ce sont les missions classiques du chef de projet, mais appliquées au monde de l'informatique, c'est-à-dire la gestion des équipes, la planification, la gestion des coûts, de la qualité et des risques. Et entre nous, comme ça, c'est quoi ce qui te plaît finalement le plus dans ton quotidien ? C'est quoi les missions qui te plaisent le plus et pour quelles raisons ? Dans mon quotidien, j'apprécie le fait d'avoir des responsabilités et de coordonner des équipes de grande envergure avec des projets exigeants. Ce qui me plaît, c'est de travailler en équipe avec des personnes aux multiples compétences. Justement, puisque tu parles de compétences, j'ai envie de rebondir là-dessus. C'est quoi justement les compétences que toi, tu as développées au fil des années ? Comme il m'a été confié des projets de plus en plus complexes, j'ai amélioré mon sens de l'organisation. Et aussi, en étant en contact de différents profils techniques, j'ai développé aussi mes connaissances propres à l'informatique. Et le fait de travailler avec des clients externes, des prestataires et des équipes internes, ça m'a permis de développer aussi mon sens relationnel et de savoir m'adapter à mon auditoire. Est-ce que tu as rencontré, toi, des obstacles particuliers en tant que femme pour t'épanouir dans ton job ? Et si oui, comment est-ce que finalement t'es parvenue tout simplement à les surmonter ? Au début de ma carrière, quand je suis arrivée chez Thalès, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Donc en fait, j'avais des a priori puisque ces difficultés étaient plutôt propres à mon manque d'expérience qu'au fait d'être une femme. Donc finalement, être une femme n'était pas un problème au final ? Eh bien non, finalement. Est-ce que tu as déjà ressenti une pression particulière du fait d'être une femme, justement, dans un secteur où les hommes restent malgré tout, c'est un fait, les chiffres parlent d'eux-mêmes, restent toujours les plus nombreux ? Eh bien au contraire, j'ai toujours senti autour de moi une volonté de mes collègues de m'accompagner pour m'aider à réaliser mes missions. Est-ce que tu penses que des stéréotypes de genre influencent encore les choix de carrière des jeunes filles aujourd'hui ? Oui, je pense que c'est toujours le cas car je ne vois pas forcément plus de profils féminins dans mon domaine. Ok. Et est-ce que tu as des exemples concrets de situations où toi, tu as dû prouver ta compétence en raison du fait que tu étais une femme ? Eh bien non, et c'est tant mieux. Je n'ai pas d'exemple à te donner car je n'ai jamais été dans cette situation. Bon bah cool, tant mieux. Finalement, on a plus des préjugés qu'autre chose. C'est ce que tu es en train de nous dire ? Tout à fait. Ok, quelles initiatives ou programmes tu connais toi qui visent à encourager les femmes à entrer dans le secteur du numérique ? Je connais l'association Elles Bougent, c'est une asso qui permet à de grandes entreprises comme Thalès de recruter davantage de femmes. Il y a 500 marraines de l'entreprise actuellement, cette asso organise en fait des forums, des conférences et des interventions dans les écoles, avec pour objectif de susciter des vocations chez les jeunes femmes. On fait aussi de la mise en avant de ce qu'on appelle des rôles modèles. C'est en fait la diffusion sur des réseaux sociaux comme LinkedIn ou Instagram de vidéos sur des profils de femmes qui travaillent chez Thalès avec un parcours inspirant ou atypique. En 2024, l'entreprise a aussi accueilli des stagiaires de seconde avec pour règle d'or d'accueillir autant de jeunes hommes que de jeunes femmes. Est-ce que toi-même, tu as participé à des initiatives pour encourager les jeunes filles à s'intéresser au métier du numérique ? Déjà, je suis en train de faire ce podcast, c'est déjà une première étape. Bravo à toi. Merci. J'espère qu'il saura encourager les jeunes femmes à se lancer. Et quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants. Même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Et ça, c'est important pour toi d'avoir un petit peu quelque part ce rôle d'ambassadrice quand tu vas justement à la rencontre de futures étudiantes qui potentiellement pourraient occuper ces métiers dans la tech plus tard ? Quand j'étais dans mes études, il y avait quand même très peu de femmes et moi, j'aurais eu envie qu'il y ait plus de femmes autour de moi. Est-ce que ta qualité de vie te permet aujourd'hui de gérer facilement l'équilibre entre vie professionnelle et vie perso ? Ça dépend des moments, ça dépend aussi de l'investissement qu'on veut mettre par rapport à notre ambition. Pour le coup, Thalès s'adapte aux besoins, aux envies de chacun, chacune. Le déséquilibre peut exister de manière ponctuelle, ça dépend du cycle de vie, des projets à gérer, mais ce n'est pas lié au fait d'être une femme. Ça va faire bientôt 7 ans que tu occupes ton poste maintenant. C'est quoi pour toi, Claire, les perspectives d'évolution de carrière ? Je suis actuellement en cours d'évolution vers un nouveau rôle donc de programme manager, avec l'objectif de gérer des multiples projets complexes. Est-ce que tu as eu, toi, des modèles féminins dans le secteur du numérique qui t'ont inspiré ou qui continuent peut-être d'ailleurs de t'inspirer ? Dans mon dernier stage, avant d'être embauchée chez Thalès, j'ai eu une tutrice de stage qui venait de faire une reconversion professionnelle dans le monde de l'informatique. Et du coup, lors de mes premières missions, elle m'a donné beaucoup de conseils et elle m'a aidée à prendre confiance en moi. Est-ce que justement pour les personnes qui nous écoutent en ce moment et qui sont peut-être pour certaines des jeunes femmes à se poser des questions sur leur avenir professionnel et dans la tech, pourquoi pas, est-ce que tu aurais des conseils pour elles, pour les aider finalement à se lancer dans une carrière dans le numérique ? Oui, tout à fait. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas, d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent. D'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Ouais, d'écouter des podcasts, c'est bien, ça t'as raison. Quel changement, toi, tu aimerais peut-être avoir pour rendre le secteur du numérique, je dirais, peut-être encore plus accessible, inclusif, notamment pour les femmes ? Je dirais qu'il faut démystifier les stéréotypes. Donc, dès l'école, promouvoir le numérique comme une voie ouverte à tous et rassurer les jeunes femmes et répondre à leurs craintes. Ce sera ma toute dernière question avant de te remercier, Claire. En dehors de ton job, qu'est-ce qui te plaît le plus finalement dans le numérique et qu'est-ce qui fait qu'en tant que femme tu t'y sens parfaitement, mais alors parfaitement à ta place ? Eh bien tu vois, ce qui me plaît le plus, c'est les nouveautés, les évolutions, les évolutions des technologies qui rendent aussi le quotidien plus facile. J'aime bien le côté universel des nouvelles technologies, qu'elles s'adressent autant aux femmes qu'aux hommes et que chacun puisse y trouver ses préférences. Un grand merci à toi Claire pour ton témoignage. Merci à toi. Grand merci. Analyste d'affaires développeur web data scientist ingénieur logiciel développeur mobile spécialiste de cloud chef de projet informatique ingénieur en cybersécurité les métiers sont évidemment nombreux dans le secteur de la tech et c'est un secteur qui recrute justement toujours avec des entreprises en quête de nouveaux talents et que vous soyez un homme ou une femme il n'y a pas de problème pour en savoir plus sur le secteur du numérique ces métiers et ces formations rendez-vous sur le site. Concepteursdavenirs.fr merci de votre fidélité et à très vite Ciao, ciao.

Chapters

  • Début de carrière et défis

    00:06

  • L'importance des salons étudiants

    00:42

  • Parcours et études de Claire

    01:36

  • Expériences professionnelles avant Thalès

    03:25

  • Évolution des femmes dans le numérique

    03:46

  • Obstacles rencontrés en tant que femme

    05:54

  • Initiatives pour encourager les femmes

    07:09

  • Équilibre entre vie pro et vie perso

    08:45

  • Modèles féminins et inspirations

    09:22

  • Passion pour le numérique et conclusion

    10:40

Description

🎙️ Bienvenue dans un nouvel épisode de Tech It Different!


Aujourd’hui, nous abordons un sujet crucial : la place des femmes dans le numérique. 💻👩‍💼

Malgré des avancées, les stéréotypes ont la vie dure et les femmes restent sous-représentées dans ce secteur en pleine expansion.

Nous recevons Claire Lamalle, cheffe de projet chez Thalès, qui partage son parcours, ses expériences et son regard sur l’évolution de la mixité dans la tech. Elle revient sur les défis qu’elle a rencontrés, les opportunités qui s’offrent aux femmes dans le numérique et l’importance des initiatives comme Elles Bougent pour encourager la diversité.


💡 Pourquoi y a-t-il encore si peu de femmes dans la tech ? Quels sont les freins ? Comment les dépasser ? Claire nous livre un témoignage inspirant et des conseils concrets pour celles qui hésitent encore à se lancer.


🔍 Cet épisode s’inscrit dans notre série dédiée à la diversité et à l’inclusion dans le secteur numérique. Il est essentiel de mettre en lumière des parcours comme celui de Claire pour encourager plus de jeunes femmes à rejoindre la tech.


🎧 Écoutez dès maintenant sur votre plateforme de podcast préférée et retrouvez plus d’infos sur https://www.concepteursdavenirs.fr/


Bonne écoute ! 🚀🎙️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au début de ma carrière, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants, même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent, d'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Diversité et inclusion dans les entreprises de la tech, bienvenue dans Tech It Different. Selon l'INSEE, les femmes occupent 24% des emplois dans les professions numériques, un pourcentage resté relativement stable ces dernières années. 58% d'entre elles ont moins de 5 ans d'ancienneté. D'après le dernier baromètre, GenderScan, paru en février 2024, plus d'une étudiante sur trois dans le secteur des technologies du numérique a été découragée de faire ce choix, notamment pour le motif qu'il ne s'agirait pas de métier de femme pour 33% d'entre elles. Nous sommes en 2025 et les stéréotypes ont toujours la vie dure, la place des femmes dans le numérique. Eh bien, on en parle dans ce nouvel épisode de Tech It Different. C'est le podcast de Numeum, premier syndicat d'entreprise du numérique en France, et de l'Opco Atlas, un programme disponible gratuitement sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcast et sur concepteurdavenir.fr. Bonjour, je m'appelle Claire Lamalle, j'ai 32 ans et je suis actuellement cheffe de projet chez Thalès. Et ça fait 7 ans que j'occupe ce poste. Salut Claire, bonjour à toi. Bonjour, merci beaucoup. On va débuter en s'intéressant à ton parcours. Sur ton profil LinkedIn, tu mentionnes après un bac scientifique des études dans le digital. Très vite, tu as su, toi, que tu voulais exercer dans ce secteur d'activité ? Naturellement, comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai grandi avec les nouvelles technologies et j'ai rapidement eu une appétence pour l'informatique. Alors, selon l'école EpiTech, seulement 33% des filles sont encouragées par leurs parents à s'orienter vers les métiers du numérique contre 61% des garçons. De ton côté, à toi Claire, on ne t'a jamais découragé dans le choix de tes études ? En fait, mes deux parents sont eux-mêmes ingénieurs en informatique, donc ils m'ont plutôt encouragée dans cette voie. Ok, cool. Et qu'est-ce qui t'attirait, toi, finalement, à l'époque, en te tournant vers ces études spécifiques ? À l'époque, les métiers autour de l'informatique étaient vus comme des métiers d'avenir, avec des perspectives d'avoir plutôt un métier évolutif et des débouchés diversifiés. Donc, à ce moment-là, comme je ne savais pas exactement ce que je souhaitais faire dans ce domaine, et en fait, l'école d'ingénieurs a été un bon moyen de rester généraliste avant de pouvoir prendre ma décision. Alors toi, tu es diplômée de l'école d'ingénieurs des hautes technologies du numérique. Tu as un master également en génie, concentration en gestion de projets d'ingénierie. Vous étiez combien de jeunes femmes dans ta promo, tu t'en souviens ? Oui, dans mon école d'ingénieurs en France, il y avait une dizaine d'étudiantes pour une promo de 140 étudiants. Du coup, en revanche, dans mon école d'ingénieurs en gestion de projets qui était elle au Canada, il y avait autant de femmes que d'hommes. Ah oui, d'accord. Donc, le Canada a un petit peu d'avance sur ce qui peut se passer en France ? Oui, du coup. Après, c'était un master qui était plus orienté gestion de projet de l'informatique. Donc, c'était un peu moins technique. OK. Alors, avant de rejoindre Thalès comme cheffe de projet, ça a été quoi, toi, Claire, tes différentes expériences professionnelles ? Du coup, avant de travailler chez Thalès, j'avais réalisé des stages en gestion de projet. Donc, le premier, c'était chez Decathlon au cours de mes études. Et puis, à la fin de mes études, j'ai fait un stage chez Danone. Du coup, mon poste de cheffe de projet chez Thalès, c'est mon premier CDI à la sortie de mes études. Alors, depuis que tu es sortie de tes études, est-ce que tu as l'impression que les femmes, toi, de ton point de vue, sont plus nombreuses à exercer dans les métiers du digital ? Non, je n'ai pas l'impression qu'il y ait plus de femmes aujourd'hui que lorsque j'ai démarré. Et selon toi, si on rebondit par rapport à ce que tu viens de dire, c'est quoi les principales raisons pour lesquelles il y a encore trop peu de femmes aujourd'hui dans le numérique ? De mon point de vue, je pense que les métiers dans le monde du numérique, et plus spécialement dans l'informatique, ont toujours une connotation masculine. Ça génère peut-être de l'appréhension et un sentiment pour les femmes d'être moins légitimes que les hommes. Alors, on rappelle que chez Thalès, tu occupes le poste de cheffe de projet. En quoi consiste concrètement ton job ? Alors, chez Thalès, je gère des projets informatiques pour des clients externes, mais aussi des missions de développement interne à l'entreprise. Je m'assure que les besoins du client ou internes sont compris et les traduits en solutions techniques. Et avec les équipes techniques, on les met en œuvre. Ok, et concrètement, tes missions au quotidien, ça ressemble à quoi ? En fait, ce sont les missions classiques du chef de projet, mais appliquées au monde de l'informatique, c'est-à-dire la gestion des équipes, la planification, la gestion des coûts, de la qualité et des risques. Et entre nous, comme ça, c'est quoi ce qui te plaît finalement le plus dans ton quotidien ? C'est quoi les missions qui te plaisent le plus et pour quelles raisons ? Dans mon quotidien, j'apprécie le fait d'avoir des responsabilités et de coordonner des équipes de grande envergure avec des projets exigeants. Ce qui me plaît, c'est de travailler en équipe avec des personnes aux multiples compétences. Justement, puisque tu parles de compétences, j'ai envie de rebondir là-dessus. C'est quoi justement les compétences que toi, tu as développées au fil des années ? Comme il m'a été confié des projets de plus en plus complexes, j'ai amélioré mon sens de l'organisation. Et aussi, en étant en contact de différents profils techniques, j'ai développé aussi mes connaissances propres à l'informatique. Et le fait de travailler avec des clients externes, des prestataires et des équipes internes, ça m'a permis de développer aussi mon sens relationnel et de savoir m'adapter à mon auditoire. Est-ce que tu as rencontré, toi, des obstacles particuliers en tant que femme pour t'épanouir dans ton job ? Et si oui, comment est-ce que finalement t'es parvenue tout simplement à les surmonter ? Au début de ma carrière, quand je suis arrivée chez Thalès, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Donc en fait, j'avais des a priori puisque ces difficultés étaient plutôt propres à mon manque d'expérience qu'au fait d'être une femme. Donc finalement, être une femme n'était pas un problème au final ? Eh bien non, finalement. Est-ce que tu as déjà ressenti une pression particulière du fait d'être une femme, justement, dans un secteur où les hommes restent malgré tout, c'est un fait, les chiffres parlent d'eux-mêmes, restent toujours les plus nombreux ? Eh bien au contraire, j'ai toujours senti autour de moi une volonté de mes collègues de m'accompagner pour m'aider à réaliser mes missions. Est-ce que tu penses que des stéréotypes de genre influencent encore les choix de carrière des jeunes filles aujourd'hui ? Oui, je pense que c'est toujours le cas car je ne vois pas forcément plus de profils féminins dans mon domaine. Ok. Et est-ce que tu as des exemples concrets de situations où toi, tu as dû prouver ta compétence en raison du fait que tu étais une femme ? Eh bien non, et c'est tant mieux. Je n'ai pas d'exemple à te donner car je n'ai jamais été dans cette situation. Bon bah cool, tant mieux. Finalement, on a plus des préjugés qu'autre chose. C'est ce que tu es en train de nous dire ? Tout à fait. Ok, quelles initiatives ou programmes tu connais toi qui visent à encourager les femmes à entrer dans le secteur du numérique ? Je connais l'association Elles Bougent, c'est une asso qui permet à de grandes entreprises comme Thalès de recruter davantage de femmes. Il y a 500 marraines de l'entreprise actuellement, cette asso organise en fait des forums, des conférences et des interventions dans les écoles, avec pour objectif de susciter des vocations chez les jeunes femmes. On fait aussi de la mise en avant de ce qu'on appelle des rôles modèles. C'est en fait la diffusion sur des réseaux sociaux comme LinkedIn ou Instagram de vidéos sur des profils de femmes qui travaillent chez Thalès avec un parcours inspirant ou atypique. En 2024, l'entreprise a aussi accueilli des stagiaires de seconde avec pour règle d'or d'accueillir autant de jeunes hommes que de jeunes femmes. Est-ce que toi-même, tu as participé à des initiatives pour encourager les jeunes filles à s'intéresser au métier du numérique ? Déjà, je suis en train de faire ce podcast, c'est déjà une première étape. Bravo à toi. Merci. J'espère qu'il saura encourager les jeunes femmes à se lancer. Et quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants. Même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Et ça, c'est important pour toi d'avoir un petit peu quelque part ce rôle d'ambassadrice quand tu vas justement à la rencontre de futures étudiantes qui potentiellement pourraient occuper ces métiers dans la tech plus tard ? Quand j'étais dans mes études, il y avait quand même très peu de femmes et moi, j'aurais eu envie qu'il y ait plus de femmes autour de moi. Est-ce que ta qualité de vie te permet aujourd'hui de gérer facilement l'équilibre entre vie professionnelle et vie perso ? Ça dépend des moments, ça dépend aussi de l'investissement qu'on veut mettre par rapport à notre ambition. Pour le coup, Thalès s'adapte aux besoins, aux envies de chacun, chacune. Le déséquilibre peut exister de manière ponctuelle, ça dépend du cycle de vie, des projets à gérer, mais ce n'est pas lié au fait d'être une femme. Ça va faire bientôt 7 ans que tu occupes ton poste maintenant. C'est quoi pour toi, Claire, les perspectives d'évolution de carrière ? Je suis actuellement en cours d'évolution vers un nouveau rôle donc de programme manager, avec l'objectif de gérer des multiples projets complexes. Est-ce que tu as eu, toi, des modèles féminins dans le secteur du numérique qui t'ont inspiré ou qui continuent peut-être d'ailleurs de t'inspirer ? Dans mon dernier stage, avant d'être embauchée chez Thalès, j'ai eu une tutrice de stage qui venait de faire une reconversion professionnelle dans le monde de l'informatique. Et du coup, lors de mes premières missions, elle m'a donné beaucoup de conseils et elle m'a aidée à prendre confiance en moi. Est-ce que justement pour les personnes qui nous écoutent en ce moment et qui sont peut-être pour certaines des jeunes femmes à se poser des questions sur leur avenir professionnel et dans la tech, pourquoi pas, est-ce que tu aurais des conseils pour elles, pour les aider finalement à se lancer dans une carrière dans le numérique ? Oui, tout à fait. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas, d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent. D'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Ouais, d'écouter des podcasts, c'est bien, ça t'as raison. Quel changement, toi, tu aimerais peut-être avoir pour rendre le secteur du numérique, je dirais, peut-être encore plus accessible, inclusif, notamment pour les femmes ? Je dirais qu'il faut démystifier les stéréotypes. Donc, dès l'école, promouvoir le numérique comme une voie ouverte à tous et rassurer les jeunes femmes et répondre à leurs craintes. Ce sera ma toute dernière question avant de te remercier, Claire. En dehors de ton job, qu'est-ce qui te plaît le plus finalement dans le numérique et qu'est-ce qui fait qu'en tant que femme tu t'y sens parfaitement, mais alors parfaitement à ta place ? Eh bien tu vois, ce qui me plaît le plus, c'est les nouveautés, les évolutions, les évolutions des technologies qui rendent aussi le quotidien plus facile. J'aime bien le côté universel des nouvelles technologies, qu'elles s'adressent autant aux femmes qu'aux hommes et que chacun puisse y trouver ses préférences. Un grand merci à toi Claire pour ton témoignage. Merci à toi. Grand merci. Analyste d'affaires développeur web data scientist ingénieur logiciel développeur mobile spécialiste de cloud chef de projet informatique ingénieur en cybersécurité les métiers sont évidemment nombreux dans le secteur de la tech et c'est un secteur qui recrute justement toujours avec des entreprises en quête de nouveaux talents et que vous soyez un homme ou une femme il n'y a pas de problème pour en savoir plus sur le secteur du numérique ces métiers et ces formations rendez-vous sur le site. Concepteursdavenirs.fr merci de votre fidélité et à très vite Ciao, ciao.

Chapters

  • Début de carrière et défis

    00:06

  • L'importance des salons étudiants

    00:42

  • Parcours et études de Claire

    01:36

  • Expériences professionnelles avant Thalès

    03:25

  • Évolution des femmes dans le numérique

    03:46

  • Obstacles rencontrés en tant que femme

    05:54

  • Initiatives pour encourager les femmes

    07:09

  • Équilibre entre vie pro et vie perso

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  • Modèles féminins et inspirations

    09:22

  • Passion pour le numérique et conclusion

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Aujourd’hui, nous abordons un sujet crucial : la place des femmes dans le numérique. 💻👩‍💼

Malgré des avancées, les stéréotypes ont la vie dure et les femmes restent sous-représentées dans ce secteur en pleine expansion.

Nous recevons Claire Lamalle, cheffe de projet chez Thalès, qui partage son parcours, ses expériences et son regard sur l’évolution de la mixité dans la tech. Elle revient sur les défis qu’elle a rencontrés, les opportunités qui s’offrent aux femmes dans le numérique et l’importance des initiatives comme Elles Bougent pour encourager la diversité.


💡 Pourquoi y a-t-il encore si peu de femmes dans la tech ? Quels sont les freins ? Comment les dépasser ? Claire nous livre un témoignage inspirant et des conseils concrets pour celles qui hésitent encore à se lancer.


🔍 Cet épisode s’inscrit dans notre série dédiée à la diversité et à l’inclusion dans le secteur numérique. Il est essentiel de mettre en lumière des parcours comme celui de Claire pour encourager plus de jeunes femmes à rejoindre la tech.


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Transcription

  • Speaker #0

    Au début de ma carrière, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants, même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent, d'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Diversité et inclusion dans les entreprises de la tech, bienvenue dans Tech It Different. Selon l'INSEE, les femmes occupent 24% des emplois dans les professions numériques, un pourcentage resté relativement stable ces dernières années. 58% d'entre elles ont moins de 5 ans d'ancienneté. D'après le dernier baromètre, GenderScan, paru en février 2024, plus d'une étudiante sur trois dans le secteur des technologies du numérique a été découragée de faire ce choix, notamment pour le motif qu'il ne s'agirait pas de métier de femme pour 33% d'entre elles. Nous sommes en 2025 et les stéréotypes ont toujours la vie dure, la place des femmes dans le numérique. Eh bien, on en parle dans ce nouvel épisode de Tech It Different. C'est le podcast de Numeum, premier syndicat d'entreprise du numérique en France, et de l'Opco Atlas, un programme disponible gratuitement sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcast et sur concepteurdavenir.fr. Bonjour, je m'appelle Claire Lamalle, j'ai 32 ans et je suis actuellement cheffe de projet chez Thalès. Et ça fait 7 ans que j'occupe ce poste. Salut Claire, bonjour à toi. Bonjour, merci beaucoup. On va débuter en s'intéressant à ton parcours. Sur ton profil LinkedIn, tu mentionnes après un bac scientifique des études dans le digital. Très vite, tu as su, toi, que tu voulais exercer dans ce secteur d'activité ? Naturellement, comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai grandi avec les nouvelles technologies et j'ai rapidement eu une appétence pour l'informatique. Alors, selon l'école EpiTech, seulement 33% des filles sont encouragées par leurs parents à s'orienter vers les métiers du numérique contre 61% des garçons. De ton côté, à toi Claire, on ne t'a jamais découragé dans le choix de tes études ? En fait, mes deux parents sont eux-mêmes ingénieurs en informatique, donc ils m'ont plutôt encouragée dans cette voie. Ok, cool. Et qu'est-ce qui t'attirait, toi, finalement, à l'époque, en te tournant vers ces études spécifiques ? À l'époque, les métiers autour de l'informatique étaient vus comme des métiers d'avenir, avec des perspectives d'avoir plutôt un métier évolutif et des débouchés diversifiés. Donc, à ce moment-là, comme je ne savais pas exactement ce que je souhaitais faire dans ce domaine, et en fait, l'école d'ingénieurs a été un bon moyen de rester généraliste avant de pouvoir prendre ma décision. Alors toi, tu es diplômée de l'école d'ingénieurs des hautes technologies du numérique. Tu as un master également en génie, concentration en gestion de projets d'ingénierie. Vous étiez combien de jeunes femmes dans ta promo, tu t'en souviens ? Oui, dans mon école d'ingénieurs en France, il y avait une dizaine d'étudiantes pour une promo de 140 étudiants. Du coup, en revanche, dans mon école d'ingénieurs en gestion de projets qui était elle au Canada, il y avait autant de femmes que d'hommes. Ah oui, d'accord. Donc, le Canada a un petit peu d'avance sur ce qui peut se passer en France ? Oui, du coup. Après, c'était un master qui était plus orienté gestion de projet de l'informatique. Donc, c'était un peu moins technique. OK. Alors, avant de rejoindre Thalès comme cheffe de projet, ça a été quoi, toi, Claire, tes différentes expériences professionnelles ? Du coup, avant de travailler chez Thalès, j'avais réalisé des stages en gestion de projet. Donc, le premier, c'était chez Decathlon au cours de mes études. Et puis, à la fin de mes études, j'ai fait un stage chez Danone. Du coup, mon poste de cheffe de projet chez Thalès, c'est mon premier CDI à la sortie de mes études. Alors, depuis que tu es sortie de tes études, est-ce que tu as l'impression que les femmes, toi, de ton point de vue, sont plus nombreuses à exercer dans les métiers du digital ? Non, je n'ai pas l'impression qu'il y ait plus de femmes aujourd'hui que lorsque j'ai démarré. Et selon toi, si on rebondit par rapport à ce que tu viens de dire, c'est quoi les principales raisons pour lesquelles il y a encore trop peu de femmes aujourd'hui dans le numérique ? De mon point de vue, je pense que les métiers dans le monde du numérique, et plus spécialement dans l'informatique, ont toujours une connotation masculine. Ça génère peut-être de l'appréhension et un sentiment pour les femmes d'être moins légitimes que les hommes. Alors, on rappelle que chez Thalès, tu occupes le poste de cheffe de projet. En quoi consiste concrètement ton job ? Alors, chez Thalès, je gère des projets informatiques pour des clients externes, mais aussi des missions de développement interne à l'entreprise. Je m'assure que les besoins du client ou internes sont compris et les traduits en solutions techniques. Et avec les équipes techniques, on les met en œuvre. Ok, et concrètement, tes missions au quotidien, ça ressemble à quoi ? En fait, ce sont les missions classiques du chef de projet, mais appliquées au monde de l'informatique, c'est-à-dire la gestion des équipes, la planification, la gestion des coûts, de la qualité et des risques. Et entre nous, comme ça, c'est quoi ce qui te plaît finalement le plus dans ton quotidien ? C'est quoi les missions qui te plaisent le plus et pour quelles raisons ? Dans mon quotidien, j'apprécie le fait d'avoir des responsabilités et de coordonner des équipes de grande envergure avec des projets exigeants. Ce qui me plaît, c'est de travailler en équipe avec des personnes aux multiples compétences. Justement, puisque tu parles de compétences, j'ai envie de rebondir là-dessus. C'est quoi justement les compétences que toi, tu as développées au fil des années ? Comme il m'a été confié des projets de plus en plus complexes, j'ai amélioré mon sens de l'organisation. Et aussi, en étant en contact de différents profils techniques, j'ai développé aussi mes connaissances propres à l'informatique. Et le fait de travailler avec des clients externes, des prestataires et des équipes internes, ça m'a permis de développer aussi mon sens relationnel et de savoir m'adapter à mon auditoire. Est-ce que tu as rencontré, toi, des obstacles particuliers en tant que femme pour t'épanouir dans ton job ? Et si oui, comment est-ce que finalement t'es parvenue tout simplement à les surmonter ? Au début de ma carrière, quand je suis arrivée chez Thalès, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Donc en fait, j'avais des a priori puisque ces difficultés étaient plutôt propres à mon manque d'expérience qu'au fait d'être une femme. Donc finalement, être une femme n'était pas un problème au final ? Eh bien non, finalement. Est-ce que tu as déjà ressenti une pression particulière du fait d'être une femme, justement, dans un secteur où les hommes restent malgré tout, c'est un fait, les chiffres parlent d'eux-mêmes, restent toujours les plus nombreux ? Eh bien au contraire, j'ai toujours senti autour de moi une volonté de mes collègues de m'accompagner pour m'aider à réaliser mes missions. Est-ce que tu penses que des stéréotypes de genre influencent encore les choix de carrière des jeunes filles aujourd'hui ? Oui, je pense que c'est toujours le cas car je ne vois pas forcément plus de profils féminins dans mon domaine. Ok. Et est-ce que tu as des exemples concrets de situations où toi, tu as dû prouver ta compétence en raison du fait que tu étais une femme ? Eh bien non, et c'est tant mieux. Je n'ai pas d'exemple à te donner car je n'ai jamais été dans cette situation. Bon bah cool, tant mieux. Finalement, on a plus des préjugés qu'autre chose. C'est ce que tu es en train de nous dire ? Tout à fait. Ok, quelles initiatives ou programmes tu connais toi qui visent à encourager les femmes à entrer dans le secteur du numérique ? Je connais l'association Elles Bougent, c'est une asso qui permet à de grandes entreprises comme Thalès de recruter davantage de femmes. Il y a 500 marraines de l'entreprise actuellement, cette asso organise en fait des forums, des conférences et des interventions dans les écoles, avec pour objectif de susciter des vocations chez les jeunes femmes. On fait aussi de la mise en avant de ce qu'on appelle des rôles modèles. C'est en fait la diffusion sur des réseaux sociaux comme LinkedIn ou Instagram de vidéos sur des profils de femmes qui travaillent chez Thalès avec un parcours inspirant ou atypique. En 2024, l'entreprise a aussi accueilli des stagiaires de seconde avec pour règle d'or d'accueillir autant de jeunes hommes que de jeunes femmes. Est-ce que toi-même, tu as participé à des initiatives pour encourager les jeunes filles à s'intéresser au métier du numérique ? Déjà, je suis en train de faire ce podcast, c'est déjà une première étape. Bravo à toi. Merci. J'espère qu'il saura encourager les jeunes femmes à se lancer. Et quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants. Même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Et ça, c'est important pour toi d'avoir un petit peu quelque part ce rôle d'ambassadrice quand tu vas justement à la rencontre de futures étudiantes qui potentiellement pourraient occuper ces métiers dans la tech plus tard ? Quand j'étais dans mes études, il y avait quand même très peu de femmes et moi, j'aurais eu envie qu'il y ait plus de femmes autour de moi. Est-ce que ta qualité de vie te permet aujourd'hui de gérer facilement l'équilibre entre vie professionnelle et vie perso ? Ça dépend des moments, ça dépend aussi de l'investissement qu'on veut mettre par rapport à notre ambition. Pour le coup, Thalès s'adapte aux besoins, aux envies de chacun, chacune. Le déséquilibre peut exister de manière ponctuelle, ça dépend du cycle de vie, des projets à gérer, mais ce n'est pas lié au fait d'être une femme. Ça va faire bientôt 7 ans que tu occupes ton poste maintenant. C'est quoi pour toi, Claire, les perspectives d'évolution de carrière ? Je suis actuellement en cours d'évolution vers un nouveau rôle donc de programme manager, avec l'objectif de gérer des multiples projets complexes. Est-ce que tu as eu, toi, des modèles féminins dans le secteur du numérique qui t'ont inspiré ou qui continuent peut-être d'ailleurs de t'inspirer ? Dans mon dernier stage, avant d'être embauchée chez Thalès, j'ai eu une tutrice de stage qui venait de faire une reconversion professionnelle dans le monde de l'informatique. Et du coup, lors de mes premières missions, elle m'a donné beaucoup de conseils et elle m'a aidée à prendre confiance en moi. Est-ce que justement pour les personnes qui nous écoutent en ce moment et qui sont peut-être pour certaines des jeunes femmes à se poser des questions sur leur avenir professionnel et dans la tech, pourquoi pas, est-ce que tu aurais des conseils pour elles, pour les aider finalement à se lancer dans une carrière dans le numérique ? Oui, tout à fait. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas, d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent. D'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Ouais, d'écouter des podcasts, c'est bien, ça t'as raison. Quel changement, toi, tu aimerais peut-être avoir pour rendre le secteur du numérique, je dirais, peut-être encore plus accessible, inclusif, notamment pour les femmes ? Je dirais qu'il faut démystifier les stéréotypes. Donc, dès l'école, promouvoir le numérique comme une voie ouverte à tous et rassurer les jeunes femmes et répondre à leurs craintes. Ce sera ma toute dernière question avant de te remercier, Claire. En dehors de ton job, qu'est-ce qui te plaît le plus finalement dans le numérique et qu'est-ce qui fait qu'en tant que femme tu t'y sens parfaitement, mais alors parfaitement à ta place ? Eh bien tu vois, ce qui me plaît le plus, c'est les nouveautés, les évolutions, les évolutions des technologies qui rendent aussi le quotidien plus facile. J'aime bien le côté universel des nouvelles technologies, qu'elles s'adressent autant aux femmes qu'aux hommes et que chacun puisse y trouver ses préférences. Un grand merci à toi Claire pour ton témoignage. Merci à toi. Grand merci. Analyste d'affaires développeur web data scientist ingénieur logiciel développeur mobile spécialiste de cloud chef de projet informatique ingénieur en cybersécurité les métiers sont évidemment nombreux dans le secteur de la tech et c'est un secteur qui recrute justement toujours avec des entreprises en quête de nouveaux talents et que vous soyez un homme ou une femme il n'y a pas de problème pour en savoir plus sur le secteur du numérique ces métiers et ces formations rendez-vous sur le site. Concepteursdavenirs.fr merci de votre fidélité et à très vite Ciao, ciao.

Chapters

  • Début de carrière et défis

    00:06

  • L'importance des salons étudiants

    00:42

  • Parcours et études de Claire

    01:36

  • Expériences professionnelles avant Thalès

    03:25

  • Évolution des femmes dans le numérique

    03:46

  • Obstacles rencontrés en tant que femme

    05:54

  • Initiatives pour encourager les femmes

    07:09

  • Équilibre entre vie pro et vie perso

    08:45

  • Modèles féminins et inspirations

    09:22

  • Passion pour le numérique et conclusion

    10:40

Description

🎙️ Bienvenue dans un nouvel épisode de Tech It Different!


Aujourd’hui, nous abordons un sujet crucial : la place des femmes dans le numérique. 💻👩‍💼

Malgré des avancées, les stéréotypes ont la vie dure et les femmes restent sous-représentées dans ce secteur en pleine expansion.

Nous recevons Claire Lamalle, cheffe de projet chez Thalès, qui partage son parcours, ses expériences et son regard sur l’évolution de la mixité dans la tech. Elle revient sur les défis qu’elle a rencontrés, les opportunités qui s’offrent aux femmes dans le numérique et l’importance des initiatives comme Elles Bougent pour encourager la diversité.


💡 Pourquoi y a-t-il encore si peu de femmes dans la tech ? Quels sont les freins ? Comment les dépasser ? Claire nous livre un témoignage inspirant et des conseils concrets pour celles qui hésitent encore à se lancer.


🔍 Cet épisode s’inscrit dans notre série dédiée à la diversité et à l’inclusion dans le secteur numérique. Il est essentiel de mettre en lumière des parcours comme celui de Claire pour encourager plus de jeunes femmes à rejoindre la tech.


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  • Speaker #0

    Au début de ma carrière, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants, même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent, d'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Diversité et inclusion dans les entreprises de la tech, bienvenue dans Tech It Different. Selon l'INSEE, les femmes occupent 24% des emplois dans les professions numériques, un pourcentage resté relativement stable ces dernières années. 58% d'entre elles ont moins de 5 ans d'ancienneté. D'après le dernier baromètre, GenderScan, paru en février 2024, plus d'une étudiante sur trois dans le secteur des technologies du numérique a été découragée de faire ce choix, notamment pour le motif qu'il ne s'agirait pas de métier de femme pour 33% d'entre elles. Nous sommes en 2025 et les stéréotypes ont toujours la vie dure, la place des femmes dans le numérique. Eh bien, on en parle dans ce nouvel épisode de Tech It Different. C'est le podcast de Numeum, premier syndicat d'entreprise du numérique en France, et de l'Opco Atlas, un programme disponible gratuitement sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcast et sur concepteurdavenir.fr. Bonjour, je m'appelle Claire Lamalle, j'ai 32 ans et je suis actuellement cheffe de projet chez Thalès. Et ça fait 7 ans que j'occupe ce poste. Salut Claire, bonjour à toi. Bonjour, merci beaucoup. On va débuter en s'intéressant à ton parcours. Sur ton profil LinkedIn, tu mentionnes après un bac scientifique des études dans le digital. Très vite, tu as su, toi, que tu voulais exercer dans ce secteur d'activité ? Naturellement, comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai grandi avec les nouvelles technologies et j'ai rapidement eu une appétence pour l'informatique. Alors, selon l'école EpiTech, seulement 33% des filles sont encouragées par leurs parents à s'orienter vers les métiers du numérique contre 61% des garçons. De ton côté, à toi Claire, on ne t'a jamais découragé dans le choix de tes études ? En fait, mes deux parents sont eux-mêmes ingénieurs en informatique, donc ils m'ont plutôt encouragée dans cette voie. Ok, cool. Et qu'est-ce qui t'attirait, toi, finalement, à l'époque, en te tournant vers ces études spécifiques ? À l'époque, les métiers autour de l'informatique étaient vus comme des métiers d'avenir, avec des perspectives d'avoir plutôt un métier évolutif et des débouchés diversifiés. Donc, à ce moment-là, comme je ne savais pas exactement ce que je souhaitais faire dans ce domaine, et en fait, l'école d'ingénieurs a été un bon moyen de rester généraliste avant de pouvoir prendre ma décision. Alors toi, tu es diplômée de l'école d'ingénieurs des hautes technologies du numérique. Tu as un master également en génie, concentration en gestion de projets d'ingénierie. Vous étiez combien de jeunes femmes dans ta promo, tu t'en souviens ? Oui, dans mon école d'ingénieurs en France, il y avait une dizaine d'étudiantes pour une promo de 140 étudiants. Du coup, en revanche, dans mon école d'ingénieurs en gestion de projets qui était elle au Canada, il y avait autant de femmes que d'hommes. Ah oui, d'accord. Donc, le Canada a un petit peu d'avance sur ce qui peut se passer en France ? Oui, du coup. Après, c'était un master qui était plus orienté gestion de projet de l'informatique. Donc, c'était un peu moins technique. OK. Alors, avant de rejoindre Thalès comme cheffe de projet, ça a été quoi, toi, Claire, tes différentes expériences professionnelles ? Du coup, avant de travailler chez Thalès, j'avais réalisé des stages en gestion de projet. Donc, le premier, c'était chez Decathlon au cours de mes études. Et puis, à la fin de mes études, j'ai fait un stage chez Danone. Du coup, mon poste de cheffe de projet chez Thalès, c'est mon premier CDI à la sortie de mes études. Alors, depuis que tu es sortie de tes études, est-ce que tu as l'impression que les femmes, toi, de ton point de vue, sont plus nombreuses à exercer dans les métiers du digital ? Non, je n'ai pas l'impression qu'il y ait plus de femmes aujourd'hui que lorsque j'ai démarré. Et selon toi, si on rebondit par rapport à ce que tu viens de dire, c'est quoi les principales raisons pour lesquelles il y a encore trop peu de femmes aujourd'hui dans le numérique ? De mon point de vue, je pense que les métiers dans le monde du numérique, et plus spécialement dans l'informatique, ont toujours une connotation masculine. Ça génère peut-être de l'appréhension et un sentiment pour les femmes d'être moins légitimes que les hommes. Alors, on rappelle que chez Thalès, tu occupes le poste de cheffe de projet. En quoi consiste concrètement ton job ? Alors, chez Thalès, je gère des projets informatiques pour des clients externes, mais aussi des missions de développement interne à l'entreprise. Je m'assure que les besoins du client ou internes sont compris et les traduits en solutions techniques. Et avec les équipes techniques, on les met en œuvre. Ok, et concrètement, tes missions au quotidien, ça ressemble à quoi ? En fait, ce sont les missions classiques du chef de projet, mais appliquées au monde de l'informatique, c'est-à-dire la gestion des équipes, la planification, la gestion des coûts, de la qualité et des risques. Et entre nous, comme ça, c'est quoi ce qui te plaît finalement le plus dans ton quotidien ? C'est quoi les missions qui te plaisent le plus et pour quelles raisons ? Dans mon quotidien, j'apprécie le fait d'avoir des responsabilités et de coordonner des équipes de grande envergure avec des projets exigeants. Ce qui me plaît, c'est de travailler en équipe avec des personnes aux multiples compétences. Justement, puisque tu parles de compétences, j'ai envie de rebondir là-dessus. C'est quoi justement les compétences que toi, tu as développées au fil des années ? Comme il m'a été confié des projets de plus en plus complexes, j'ai amélioré mon sens de l'organisation. Et aussi, en étant en contact de différents profils techniques, j'ai développé aussi mes connaissances propres à l'informatique. Et le fait de travailler avec des clients externes, des prestataires et des équipes internes, ça m'a permis de développer aussi mon sens relationnel et de savoir m'adapter à mon auditoire. Est-ce que tu as rencontré, toi, des obstacles particuliers en tant que femme pour t'épanouir dans ton job ? Et si oui, comment est-ce que finalement t'es parvenue tout simplement à les surmonter ? Au début de ma carrière, quand je suis arrivée chez Thalès, j'ai fait face à des difficultés que je pensais être liées au fait que j'étais une femme. Avec du recul, je me rends compte que mes collègues hommes étaient confrontés aux mêmes difficultés que moi. Donc en fait, j'avais des a priori puisque ces difficultés étaient plutôt propres à mon manque d'expérience qu'au fait d'être une femme. Donc finalement, être une femme n'était pas un problème au final ? Eh bien non, finalement. Est-ce que tu as déjà ressenti une pression particulière du fait d'être une femme, justement, dans un secteur où les hommes restent malgré tout, c'est un fait, les chiffres parlent d'eux-mêmes, restent toujours les plus nombreux ? Eh bien au contraire, j'ai toujours senti autour de moi une volonté de mes collègues de m'accompagner pour m'aider à réaliser mes missions. Est-ce que tu penses que des stéréotypes de genre influencent encore les choix de carrière des jeunes filles aujourd'hui ? Oui, je pense que c'est toujours le cas car je ne vois pas forcément plus de profils féminins dans mon domaine. Ok. Et est-ce que tu as des exemples concrets de situations où toi, tu as dû prouver ta compétence en raison du fait que tu étais une femme ? Eh bien non, et c'est tant mieux. Je n'ai pas d'exemple à te donner car je n'ai jamais été dans cette situation. Bon bah cool, tant mieux. Finalement, on a plus des préjugés qu'autre chose. C'est ce que tu es en train de nous dire ? Tout à fait. Ok, quelles initiatives ou programmes tu connais toi qui visent à encourager les femmes à entrer dans le secteur du numérique ? Je connais l'association Elles Bougent, c'est une asso qui permet à de grandes entreprises comme Thalès de recruter davantage de femmes. Il y a 500 marraines de l'entreprise actuellement, cette asso organise en fait des forums, des conférences et des interventions dans les écoles, avec pour objectif de susciter des vocations chez les jeunes femmes. On fait aussi de la mise en avant de ce qu'on appelle des rôles modèles. C'est en fait la diffusion sur des réseaux sociaux comme LinkedIn ou Instagram de vidéos sur des profils de femmes qui travaillent chez Thalès avec un parcours inspirant ou atypique. En 2024, l'entreprise a aussi accueilli des stagiaires de seconde avec pour règle d'or d'accueillir autant de jeunes hommes que de jeunes femmes. Est-ce que toi-même, tu as participé à des initiatives pour encourager les jeunes filles à s'intéresser au métier du numérique ? Déjà, je suis en train de faire ce podcast, c'est déjà une première étape. Bravo à toi. Merci. J'espère qu'il saura encourager les jeunes femmes à se lancer. Et quand j'étais étudiante, j'ai participé à de nombreux salons étudiants. Même un peu après mes études, pour représenter mon école d'ingénieurs informatiques et aussi pour être au contact des jeunes femmes qui s'intéressent au monde du numérique et répondre à leurs questions et aussi les rassurer sur leurs appréhensions. Et ça, c'est important pour toi d'avoir un petit peu quelque part ce rôle d'ambassadrice quand tu vas justement à la rencontre de futures étudiantes qui potentiellement pourraient occuper ces métiers dans la tech plus tard ? Quand j'étais dans mes études, il y avait quand même très peu de femmes et moi, j'aurais eu envie qu'il y ait plus de femmes autour de moi. Est-ce que ta qualité de vie te permet aujourd'hui de gérer facilement l'équilibre entre vie professionnelle et vie perso ? Ça dépend des moments, ça dépend aussi de l'investissement qu'on veut mettre par rapport à notre ambition. Pour le coup, Thalès s'adapte aux besoins, aux envies de chacun, chacune. Le déséquilibre peut exister de manière ponctuelle, ça dépend du cycle de vie, des projets à gérer, mais ce n'est pas lié au fait d'être une femme. Ça va faire bientôt 7 ans que tu occupes ton poste maintenant. C'est quoi pour toi, Claire, les perspectives d'évolution de carrière ? Je suis actuellement en cours d'évolution vers un nouveau rôle donc de programme manager, avec l'objectif de gérer des multiples projets complexes. Est-ce que tu as eu, toi, des modèles féminins dans le secteur du numérique qui t'ont inspiré ou qui continuent peut-être d'ailleurs de t'inspirer ? Dans mon dernier stage, avant d'être embauchée chez Thalès, j'ai eu une tutrice de stage qui venait de faire une reconversion professionnelle dans le monde de l'informatique. Et du coup, lors de mes premières missions, elle m'a donné beaucoup de conseils et elle m'a aidée à prendre confiance en moi. Est-ce que justement pour les personnes qui nous écoutent en ce moment et qui sont peut-être pour certaines des jeunes femmes à se poser des questions sur leur avenir professionnel et dans la tech, pourquoi pas, est-ce que tu aurais des conseils pour elles, pour les aider finalement à se lancer dans une carrière dans le numérique ? Oui, tout à fait. Je conseillerais de profiter des salons étudiants pour aller à la rencontre de femmes qui ont fait ce choix, de poser des questions, de demander des conseils. Aussi, pourquoi pas, d'aller se renseigner auprès des associations comme Elles Bougent. D'écouter des podcasts ou des vidéos pour découvrir des parcours variés de professionnels. Ouais, d'écouter des podcasts, c'est bien, ça t'as raison. Quel changement, toi, tu aimerais peut-être avoir pour rendre le secteur du numérique, je dirais, peut-être encore plus accessible, inclusif, notamment pour les femmes ? Je dirais qu'il faut démystifier les stéréotypes. Donc, dès l'école, promouvoir le numérique comme une voie ouverte à tous et rassurer les jeunes femmes et répondre à leurs craintes. Ce sera ma toute dernière question avant de te remercier, Claire. En dehors de ton job, qu'est-ce qui te plaît le plus finalement dans le numérique et qu'est-ce qui fait qu'en tant que femme tu t'y sens parfaitement, mais alors parfaitement à ta place ? Eh bien tu vois, ce qui me plaît le plus, c'est les nouveautés, les évolutions, les évolutions des technologies qui rendent aussi le quotidien plus facile. J'aime bien le côté universel des nouvelles technologies, qu'elles s'adressent autant aux femmes qu'aux hommes et que chacun puisse y trouver ses préférences. Un grand merci à toi Claire pour ton témoignage. Merci à toi. Grand merci. Analyste d'affaires développeur web data scientist ingénieur logiciel développeur mobile spécialiste de cloud chef de projet informatique ingénieur en cybersécurité les métiers sont évidemment nombreux dans le secteur de la tech et c'est un secteur qui recrute justement toujours avec des entreprises en quête de nouveaux talents et que vous soyez un homme ou une femme il n'y a pas de problème pour en savoir plus sur le secteur du numérique ces métiers et ces formations rendez-vous sur le site. Concepteursdavenirs.fr merci de votre fidélité et à très vite Ciao, ciao.

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  • Début de carrière et défis

    00:06

  • L'importance des salons étudiants

    00:42

  • Parcours et études de Claire

    01:36

  • Expériences professionnelles avant Thalès

    03:25

  • Évolution des femmes dans le numérique

    03:46

  • Obstacles rencontrés en tant que femme

    05:54

  • Initiatives pour encourager les femmes

    07:09

  • Équilibre entre vie pro et vie perso

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  • Modèles féminins et inspirations

    09:22

  • Passion pour le numérique et conclusion

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