#16 • Camille (24 ans) : "Le coeur est la meilleure boussole" cover
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Terres Intimes

#16 • Camille (24 ans) : "Le coeur est la meilleure boussole"

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1h08 |10/04/2023
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Description

Générique

Introduction (01:22)


Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Terres Intimes, je reçois Camille, une jeune femme de 24 ans.

Elle n'a eu aucune éducation sexuelle, que ce soit en classe ou au sein de sa famille. Comment fait on pour poser de la conscience sur ses expériences lorsqu'elles sont empreintes de silence et de tabou ? Comment fait-on pour vivre le plaisir, l'intime et le consentement sans n'avoir jamais posé de mots dessus ? Avec elle, on est allé mettre en lumière son adolescence et on a parlé de langage de l'amour, des changements de désir face à la maladie, de la puissance de la communication comme premier pas vers la paix, de la logistique autour du sexe et d'avoir son cœur comme Boussole.


Pour commencer cette interview, Camille nous parle de sa première conversation autour de la sexualité, et plus particulièrement de la masturbation, lorsqu’elle était au collège (03:07). Alors qu’elle ne savait pas ce que c’était, elle compris il y a seulement quelques années qu’elle la pratiquait déjà… et depuis longtemps (06:22) ! Cette ignorance vient du fait que Camille n’a jamais parlé de sexualité dans sa famille (08:54). C’est donc auprès de son premier amour, une histoire qu’elle nous présente en quelques mots (13:07), qu’elle découvre la sexualité (16:06).


Nous parlons ensuite des différents processus qu’elle a vécu au cours de sa relation : la passion, la fusion, le fait de s’oublier un peu dans l’autre, l’amour profond et la disparition du désir au moment où sa maman est tombée malade et l’omniprésence de la culpabilité (21:02).


(TW agressions sexuelles) La maladie de sa maman n’a pas été sans conséquences : Camille nous partage son impact sur sa famille, ses émotions, sa spiritualité et son manque de désir. Un manque qui n’a pas été entendu pleinement par son partenaire avec qui elle devait négocier, rappeler de manière insistante son « non », et donc envers lequel elle a développé du dégoût pour ensuite s’en séparer (24:48). Après plusieurs années où les situations de non-consentement n’avaient pas été reconnues par ce dernier, Camille nous parle de la conversation pendant laquelle il a ouvert les yeux et de l’importance qu’elle donne aujourd’hui à la communication (29:10).


Après cette relation, quand sa maman allait mieux, Camille se sentait plus « femme » et est partie voyager ; un voyage qui l’a amené à rencontrer un homme qui célébrait son corps comme un « cadeau de Dieu » (35:45). Nous parlons alors de son rapport au plaisir, des prises de conscience qu’elle a eu grâce à cette histoire et à ses amies féministes, de la tristesse qui peut nous traverser après le sexe et de la logistique autour des rapports (39:53).


Aujourd’hui, cela va faire 2 ans que Camille n’a pas eu de partenaire mais elle a découvert un nouveau langage de l’amour (46:44). Elle nous parle de sa nouvelle vision de la sexualité… Ou plutôt de l’amour (50:16), et son rapport à l’intimité (53:51). Enfin, elle nous dit ce que cela signifie pour elle « se sentir femme » et nous partage l’influence des cercles de femmes qu’elle a pu vivre (55:22).


Pour terminer cette interview, Camille nous parle de l’amour qu’elle a pour son corps, des conseils qu’elle donnerait à la jeune fille qu’elle était et à ce qu’elle aimerait entendre de la Camille dans 10 ans (01:01).


Merci d’avoir écouté ce nouvel épisode de Terres Intimes.

S'il vous a plu : abonnez-vous, mettez 5 petites étoiles et parlez-en autour de vous ! 


Compte instagram : https://www.instagram.com/juliette_fait_la_revolution/


Un podcast créé par Juliette Cervera. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Terres Intimes, je reçois Camille, une jeune femme de 24 ans.

Elle n'a eu aucune éducation sexuelle, que ce soit en classe ou au sein de sa famille. Comment fait on pour poser de la conscience sur ses expériences lorsqu'elles sont empreintes de silence et de tabou ? Comment fait-on pour vivre le plaisir, l'intime et le consentement sans n'avoir jamais posé de mots dessus ? Avec elle, on est allé mettre en lumière son adolescence et on a parlé de langage de l'amour, des changements de désir face à la maladie, de la puissance de la communication comme premier pas vers la paix, de la logistique autour du sexe et d'avoir son cœur comme Boussole.


Pour commencer cette interview, Camille nous parle de sa première conversation autour de la sexualité, et plus particulièrement de la masturbation, lorsqu’elle était au collège (03:07). Alors qu’elle ne savait pas ce que c’était, elle compris il y a seulement quelques années qu’elle la pratiquait déjà… et depuis longtemps (06:22) ! Cette ignorance vient du fait que Camille n’a jamais parlé de sexualité dans sa famille (08:54). C’est donc auprès de son premier amour, une histoire qu’elle nous présente en quelques mots (13:07), qu’elle découvre la sexualité (16:06).


Nous parlons ensuite des différents processus qu’elle a vécu au cours de sa relation : la passion, la fusion, le fait de s’oublier un peu dans l’autre, l’amour profond et la disparition du désir au moment où sa maman est tombée malade et l’omniprésence de la culpabilité (21:02).


(TW agressions sexuelles) La maladie de sa maman n’a pas été sans conséquences : Camille nous partage son impact sur sa famille, ses émotions, sa spiritualité et son manque de désir. Un manque qui n’a pas été entendu pleinement par son partenaire avec qui elle devait négocier, rappeler de manière insistante son « non », et donc envers lequel elle a développé du dégoût pour ensuite s’en séparer (24:48). Après plusieurs années où les situations de non-consentement n’avaient pas été reconnues par ce dernier, Camille nous parle de la conversation pendant laquelle il a ouvert les yeux et de l’importance qu’elle donne aujourd’hui à la communication (29:10).


Après cette relation, quand sa maman allait mieux, Camille se sentait plus « femme » et est partie voyager ; un voyage qui l’a amené à rencontrer un homme qui célébrait son corps comme un « cadeau de Dieu » (35:45). Nous parlons alors de son rapport au plaisir, des prises de conscience qu’elle a eu grâce à cette histoire et à ses amies féministes, de la tristesse qui peut nous traverser après le sexe et de la logistique autour des rapports (39:53).


Aujourd’hui, cela va faire 2 ans que Camille n’a pas eu de partenaire mais elle a découvert un nouveau langage de l’amour (46:44). Elle nous parle de sa nouvelle vision de la sexualité… Ou plutôt de l’amour (50:16), et son rapport à l’intimité (53:51). Enfin, elle nous dit ce que cela signifie pour elle « se sentir femme » et nous partage l’influence des cercles de femmes qu’elle a pu vivre (55:22).


Pour terminer cette interview, Camille nous parle de l’amour qu’elle a pour son corps, des conseils qu’elle donnerait à la jeune fille qu’elle était et à ce qu’elle aimerait entendre de la Camille dans 10 ans (01:01).


Merci d’avoir écouté ce nouvel épisode de Terres Intimes.

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Elle n'a eu aucune éducation sexuelle, que ce soit en classe ou au sein de sa famille. Comment fait on pour poser de la conscience sur ses expériences lorsqu'elles sont empreintes de silence et de tabou ? Comment fait-on pour vivre le plaisir, l'intime et le consentement sans n'avoir jamais posé de mots dessus ? Avec elle, on est allé mettre en lumière son adolescence et on a parlé de langage de l'amour, des changements de désir face à la maladie, de la puissance de la communication comme premier pas vers la paix, de la logistique autour du sexe et d'avoir son cœur comme Boussole.


Pour commencer cette interview, Camille nous parle de sa première conversation autour de la sexualité, et plus particulièrement de la masturbation, lorsqu’elle était au collège (03:07). Alors qu’elle ne savait pas ce que c’était, elle compris il y a seulement quelques années qu’elle la pratiquait déjà… et depuis longtemps (06:22) ! Cette ignorance vient du fait que Camille n’a jamais parlé de sexualité dans sa famille (08:54). C’est donc auprès de son premier amour, une histoire qu’elle nous présente en quelques mots (13:07), qu’elle découvre la sexualité (16:06).


Nous parlons ensuite des différents processus qu’elle a vécu au cours de sa relation : la passion, la fusion, le fait de s’oublier un peu dans l’autre, l’amour profond et la disparition du désir au moment où sa maman est tombée malade et l’omniprésence de la culpabilité (21:02).


(TW agressions sexuelles) La maladie de sa maman n’a pas été sans conséquences : Camille nous partage son impact sur sa famille, ses émotions, sa spiritualité et son manque de désir. Un manque qui n’a pas été entendu pleinement par son partenaire avec qui elle devait négocier, rappeler de manière insistante son « non », et donc envers lequel elle a développé du dégoût pour ensuite s’en séparer (24:48). Après plusieurs années où les situations de non-consentement n’avaient pas été reconnues par ce dernier, Camille nous parle de la conversation pendant laquelle il a ouvert les yeux et de l’importance qu’elle donne aujourd’hui à la communication (29:10).


Après cette relation, quand sa maman allait mieux, Camille se sentait plus « femme » et est partie voyager ; un voyage qui l’a amené à rencontrer un homme qui célébrait son corps comme un « cadeau de Dieu » (35:45). Nous parlons alors de son rapport au plaisir, des prises de conscience qu’elle a eu grâce à cette histoire et à ses amies féministes, de la tristesse qui peut nous traverser après le sexe et de la logistique autour des rapports (39:53).


Aujourd’hui, cela va faire 2 ans que Camille n’a pas eu de partenaire mais elle a découvert un nouveau langage de l’amour (46:44). Elle nous parle de sa nouvelle vision de la sexualité… Ou plutôt de l’amour (50:16), et son rapport à l’intimité (53:51). Enfin, elle nous dit ce que cela signifie pour elle « se sentir femme » et nous partage l’influence des cercles de femmes qu’elle a pu vivre (55:22).


Pour terminer cette interview, Camille nous parle de l’amour qu’elle a pour son corps, des conseils qu’elle donnerait à la jeune fille qu’elle était et à ce qu’elle aimerait entendre de la Camille dans 10 ans (01:01).


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Elle n'a eu aucune éducation sexuelle, que ce soit en classe ou au sein de sa famille. Comment fait on pour poser de la conscience sur ses expériences lorsqu'elles sont empreintes de silence et de tabou ? Comment fait-on pour vivre le plaisir, l'intime et le consentement sans n'avoir jamais posé de mots dessus ? Avec elle, on est allé mettre en lumière son adolescence et on a parlé de langage de l'amour, des changements de désir face à la maladie, de la puissance de la communication comme premier pas vers la paix, de la logistique autour du sexe et d'avoir son cœur comme Boussole.


Pour commencer cette interview, Camille nous parle de sa première conversation autour de la sexualité, et plus particulièrement de la masturbation, lorsqu’elle était au collège (03:07). Alors qu’elle ne savait pas ce que c’était, elle compris il y a seulement quelques années qu’elle la pratiquait déjà… et depuis longtemps (06:22) ! Cette ignorance vient du fait que Camille n’a jamais parlé de sexualité dans sa famille (08:54). C’est donc auprès de son premier amour, une histoire qu’elle nous présente en quelques mots (13:07), qu’elle découvre la sexualité (16:06).


Nous parlons ensuite des différents processus qu’elle a vécu au cours de sa relation : la passion, la fusion, le fait de s’oublier un peu dans l’autre, l’amour profond et la disparition du désir au moment où sa maman est tombée malade et l’omniprésence de la culpabilité (21:02).


(TW agressions sexuelles) La maladie de sa maman n’a pas été sans conséquences : Camille nous partage son impact sur sa famille, ses émotions, sa spiritualité et son manque de désir. Un manque qui n’a pas été entendu pleinement par son partenaire avec qui elle devait négocier, rappeler de manière insistante son « non », et donc envers lequel elle a développé du dégoût pour ensuite s’en séparer (24:48). Après plusieurs années où les situations de non-consentement n’avaient pas été reconnues par ce dernier, Camille nous parle de la conversation pendant laquelle il a ouvert les yeux et de l’importance qu’elle donne aujourd’hui à la communication (29:10).


Après cette relation, quand sa maman allait mieux, Camille se sentait plus « femme » et est partie voyager ; un voyage qui l’a amené à rencontrer un homme qui célébrait son corps comme un « cadeau de Dieu » (35:45). Nous parlons alors de son rapport au plaisir, des prises de conscience qu’elle a eu grâce à cette histoire et à ses amies féministes, de la tristesse qui peut nous traverser après le sexe et de la logistique autour des rapports (39:53).


Aujourd’hui, cela va faire 2 ans que Camille n’a pas eu de partenaire mais elle a découvert un nouveau langage de l’amour (46:44). Elle nous parle de sa nouvelle vision de la sexualité… Ou plutôt de l’amour (50:16), et son rapport à l’intimité (53:51). Enfin, elle nous dit ce que cela signifie pour elle « se sentir femme » et nous partage l’influence des cercles de femmes qu’elle a pu vivre (55:22).


Pour terminer cette interview, Camille nous parle de l’amour qu’elle a pour son corps, des conseils qu’elle donnerait à la jeune fille qu’elle était et à ce qu’elle aimerait entendre de la Camille dans 10 ans (01:01).


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