- Speaker #0
Alors moi je suis trĂšs dure avec les boĂźtes de l'impact, parce que moi je dis faire de l'impact c'est bien mais il faut faire de l'argent avant. Moi quand on me dit, toi c'est quoi ton ROI ? Moi mon ROI c'est que tu vas mieux dormir la nuit. Il faut savoir que tu ne peux pas prospecter, donc il faut attendre que les gens viennent. Quand je dis les groupes privĂ©s c'est intĂ©ressant, ce que moi j'appelle, pas que moi, le dark social, c'est de plus en plus important et ça va ĂȘtre important pour de plus en plus de marques. Il y a des dirigeants qui me contactent par amusateur, il y a des dirigeants qui me contactent parce qu'ils me mettent sur LinkedIn. Et puis, il y a des dirigeants qui me contactent parce qu'un autre dirigeant leur a dit, il faut que tu appelles Laura.
- Speaker #1
Salut Laura.
- Speaker #0
Salut Marc-Antoine.
- Speaker #1
Ravi de te recevoir dans The Impact Earth. Laura, tu es Sparring Partner. Alors, quand j'ai compris ce que tu faisais exactement, je me suis dit que tous les entrepreneurs devraient avoir quelqu'un comme toi à leur cÎté. Et du coup, pourrais-tu déjà commencer par te présenter et me dire c'est quoi concrÚtement un Sparring Partner ?
- Speaker #0
Alors d'abord, merci. Moi aussi, je suis d'accord avec toi que tous les dirigeants devraient avoir un Sparring Partner Ă leur cĂŽtĂ©. Je pense que c'est le mĂ©tier de l'accompagnement qui manque aujourd'hui, en particulier en France, mĂȘme si c'est des choses qui se dĂ©veloppent le plus aux Ătats-Unis. Le Sparring Partner, c'est la caisse de rĂ©sonance du dirigeant. C'est la personne avec qui le dirigeant va pouvoir Ă©changer de façon totalement, Ă©videmment, confidentielle, mais en Ă©tant lui-mĂȘme, puisque c'est... ni l'associĂ©, ni l'investisseur, ni le collaborateur, ni la famille proche qui parfois s'inquiĂšte quand on a des doutes, etc. Donc c'est la personne avec qui il va pouvoir Ă©changer tous ses doutes et qui va l'aider Ă atterrir sur ses dĂ©cisions et Ă ensuite Ă©videmment les mettre en Ćuvre de la façon la plus efficace possible. Donc c'est ni pro ni perso, on n'est pas dans du coaching de dĂ©veloppement perso que, on n'est pas que dans du business non plus, mĂȘme si parfois Ă©videmment, et c'est lĂ que l'expertise et l'expĂ©rience d'un sparring partner ou d'un sidekick, on pourra aussi parler de sidekick qui est maintenant une nouvelle forme aussi de sparring partner qui se dĂ©veloppe. C'est vraiment tout ce qui va⊠Tous les sujets en fait sont abordables, mais on est lĂ pour que lui ou elle prenne ses dĂ©cisions. On n'est pas lĂ pour lui dire forcĂ©ment quoi faire, mais on va l'aider Ă accoucher de la bonne dĂ©cision en Ă©clairant diffĂ©remment tout ce qu'il va nous dire.
- Speaker #1
Donc c'est un métier. qui s'adresse exclusivement aux dirigeants et qui vient de l'extérieur de la boßte. C'est-à -dire, on y passe par une partenaire en étant employé. Et donc, c'est une posture un peu comme un coach, un consultant.
- Speaker #0
C'est une posture, tu as complĂštement raison. C'est vraiment extĂ©rieur de la boĂźte. Le regard extĂ©rieur est extrĂȘmement important. Et le fait, comme je disais, c'est ni l'associĂ©, ni l'investisseur, ni la famille. C'est aussi quelqu'un qui n'a pas de billes, si tu veux, dans l'entreprise. Ăa aussi, c'est important. Il n'y a pas de part, il n'y a pas d'impact, il n'y a pas d'agenda cachĂ© consciemment ou parfois inconsciemment.
- Speaker #1
Pas d'intĂ©ressement, de conflit d'intĂ©rĂȘt.
- Speaker #0
VoilĂ , il n'y a aucun conflit d'intĂ©rĂȘt possible. Ăa aussi, c'est trĂšs important. Et alors, oui, il y a des gens qui disent que ça se compare au coaching. Alors dĂ©jĂ , on parle business, ce qui n'est pas le cas des coachs en dĂ©veloppement salaire. On va parler aussi de sujets de type sur, de type⊠On va dire pattern, en fait, tu vois, rĂ©pĂ©ter, de comportements rĂ©pĂ©tĂ©s du dirigeant sur lesquels il faut se poser des questions, etc. Donc, on va aussi aller un petit peu sur le coaching, mais pas que. Et cĂŽtĂ© consultant, le consultant, c'est celui qui va dire, voilĂ , les sides, vas-y, fais ça, quoi. Ou alors, qui va ĂȘtre dans l'opĂ©rationnel de faire pour le dirigeant. Et c'est ni l'un ni l'autre, en fait. C'est vraiment l'Ă©change avec le dirigeant qui va crĂ©er, en fait, d'abord, qui va faire Ă©merger les bonnes problĂ©matiques, parce qu'un consultant, souvent, tu l'appelles en disant, j'ai besoin de faire ça. Moi, quand tu m'appelles en disant, par exemple, on m'appelle souvent en disant « j'ai besoin de revoir mon pricing » . Parce que le pricing est un des sujets que je maĂźtrise particuliĂšrement bien en opĂ©rationnel. Et en fait, dans 80% des cas, le problĂšme ne vient pas du pricing. Moi, je ne vais jamais te dire « oui, bien sĂ»r, voilĂ mon devis pour le pricing » . Jamais. C'est ce qu'un consultant va faire. Moi, je vais te dire « ok, pourquoi tu penses que tu as un problĂšme de pricing ? »
- Speaker #1
Tu vas Ă la source.
- Speaker #0
Et je vais Ă la source. Et en fait, c'est souvent qu'un symptĂŽme. En fait, le problĂšme vient d'un produit mal positionnĂ©. d'une cible mal identifiĂ©e, d'un commercial pas Ă la hauteur. Il peut venir de plein de raisons. Et c'est rarement un problĂšme de pricing. Et souvent, d'ailleurs, il y en a qui me disent qu'il faut que je rĂ©duise parce que je ne vends pas et on finit par augmenter le prix. Et ça se vend mieux. Donc ça, c'est un truc qu'un consultant va assez peu faire. Il y en a qui le font. Il y en a qui sont trĂšs bien et qui ne vont effectivement pas vendre pour vendre. Ils vont quand mĂȘme vĂ©rifier qu'il y a le besoin. est lĂ . Mais nous, on va vraiment aller remonter. et moi j'ai une de mes clientes qui m'appelle l'ostĂ©opathe. Elle m'a appelĂ©e d'ailleurs pour un problĂšme de pricing, je suis restĂ©e trois ans. Ă l'accompagner et on n'a jamais changĂ© le pricing. Elle lĂąche pas avec moi. Donc voilĂ , elle m'a dit je suis venue pour un problĂšme au genou, tu m'as fait craquer les cervicales.
- Speaker #1
Donc en fait, ça mĂ©lange un petit peu du coaching mais en mĂȘme temps vraiment un head of business ou quelqu'un qui vraiment qui est expert en business, qui va pouvoir vraiment conseiller. Donc toi tu parles de pricing mais aussi peut-ĂȘtre tu nous en parleras plus tard mais peut-ĂȘtre de stratĂ©gie go to market.
- Speaker #0
etc vraiment un accompagnement business aussi sur la stratĂ©gie sur la stratĂ©gie sur la stratĂ©gie business ça peut ĂȘtre de la diversification sur de l'internationalisation ça peut ĂȘtre Ă©videmment sur deux des offres toute la partie vraiment construction ou pruning on enlĂšve des offres moi je suis grande dĂ©fendresse de la simplification on a beaucoup de choses beaucoup trop compliquĂ© et ça peut ĂȘtre sur Ă©videmment tout ce que tu as dit le go to market et donc du coup ça va Ă©videmment avoir des impacts et c'est pour ça que quand tu me disais mais c'est pour les dirigeants, oui c'est vraiment pour les dirigeants c'est pour des gens qui peuvent faire des changements qui ont les mains libres pour opĂ©rer les changements parce qu'en fait quand tu vas Ă©changer avec le dirigeant pour affiner sa stratĂ©gie go to market par exemple tu peux te rendre compte que tu as besoin de compĂ©tences que tu n'avais pas dans l'Ă©quipe tu as besoin de rĂ©organiser les choses, tu as besoin d'un nouvel outil pour dĂ©ployer cette stratĂ©gie. Donc en fait, ces besoins-lĂ , pour pouvoir les mettre en Ćuvre, il faut vraiment que ce soit le dirigeant qui a les mains libres pour dire maintenant on va changer l'organisation. Alors souvent, il en parle avec son comĂšque, son codire, selon comment il est organisĂ©, mais on est vraiment sur des gens qui doivent avoir de l'impact, parce qu'en fait, c'est le but de bousculer ces dirigeants, parce qu'on les bouscule quand mĂȘme pas mal. parce qu'on leur dit des choses, on leur pose des questions auxquelles ils n'ont pas forcĂ©ment envie de rĂ©pondre, on leur donne des regards, des prismes de vision un peu diffĂ©rents, c'est quand mĂȘme que le business cartonne. Parce que moi, c'est une de mes convictions profondes et une de celles que je partage avec Sidekick, dont je pense qu'on reparlera, c'est que le facteur limitant de la croissance d'une entreprise, c'est le dirigeant ou la dirigeante.
- Speaker #1
C'est clair. Et on est sa propre limite, en fait, trÚs souvent. Et donc, tu parles de Sidekick. comme si c'était un autre métier, une autre approche du sparring partnership. Est-ce qu'il y a une différence entre sparring partner et Sidekick ?
- Speaker #0
Alors, en fait, on s'est trouvĂ© avec Sidekick. Donc, Sidekick, c'est un collectif d'indĂ©pendants qui a Ă©tĂ© montĂ© par quatre cofondateurs. Et quand ils sont sortis du bois pour accompagner les dirigeants de la mĂȘme façon, ni coach ni consultant, mais en fait, et coach et consultant, c'est tout. C'est plutĂŽt comme ça qu'on le dĂ©finit. Et Sidekick, dĂšs qu'ils sont sortis du bois en fin 2023, moi, je ne les connaissais pas. Il y a une cinquantaine de personnes sur LinkedIn qui m'ont envoyĂ© le message d'Yvan Ouibaud, que je salue, qui disait qu'il lançait Sidekick avec ses trois cofondateurs. Et en fait, on a vraiment la mĂȘme vision de comment est-ce qu'on accompagne les dirigeants. Ce que m'a apportĂ© Sidekick, et c'est pour ça que pour moi, il y a des clients que j'accompagne en sparring partner et des clients plus en sidekicking. C'est vraiment des outils partagĂ©s. On a tous Ă©tĂ© formĂ©s, en fait, tous les sidekicks. On est maintenant une vingtaine Ă vraiment des outils spĂ©cifiques qui sont autour de l'alignement, autour de l'Ă©lan vital, etc. Et puis, il y a des dirigeants qui sont prĂȘts Ă vraiment ĂȘtre sidekickĂ©s. Il y en a d'autres qui, en fait, viennent me voir en me disant « Non, mais on va bosser sur un truc. On va bosser que sur ce truc-lĂ , la structuration commerciale, si c'est le cas. » je ne peux pas trop les emmener du cĂŽtĂ© de la mĂ©thode de sidekick. Donc, je commence en sparring partner puisque ça reste une mĂ©thode aussi d'interaction avec le dirigeant. C'est-Ă -dire que ça reste une mĂ©thode oĂč je ne tiens pas le stylo. Ăa, c'est trĂšs important. C'est-Ă -dire que le changement, il ne s'opĂšre⊠Le consultant, il va rĂ©diger pour le dirigeant. Il va Ă©crire les slides, il va mĂȘme parfois piloter de façon opĂ©rationnelle des choses. Mais quand il s'en va, le dirigeant, parfois, s'il a fait des slides, il peut le mettre dans un tiroir. Enfin, voilĂ . Donc, c'est⊠Moi, je... Ă dessein, et puis aussi parce que je pense que j'ai passĂ© l'Ăąge de faire de l'opĂ©rationnel, je ne tiens pas le stylo. C'est-Ă -dire que quand je dis Ă un dirigeant, lĂ , il faudrait faire la power map de tes plus grands comptes, et je lui donne la trame de ce que c'est que, comment est-ce qu'il doit ranger ses comptes. Donc dĂ©jĂ , la session d'aprĂšs, c'est lui qui a rempli avec ses commerciaux tous les comptes, etc. Ce qui permet aussi un onboarding de l'Ă©quipe. et ensuite la part dans le map Ă la session d'aprĂšs, mais c'est lui qui travaille. Moi, j'Ă©change avec lui sur le comment, je relis, je pose des questions, je challenge, j'apporte de la mĂ©thode Ă©videmment pour le faire, mais je ne le fais pas. Et ça, c'est extrĂȘmement important dans les deux mĂ©thodes, Psychic et Sparring Partner. Mais Sparring Partner, je peux rentrer par un sujet comme ça et c'est ensuite seulement aprĂšs. LĂ d'ailleurs⊠Je prends cet exemple-lĂ parce que j'ai un dirigeant que j'accompagne depuis 4-5 mois. On a Ă©tĂ© au bout de ce que lui Ă©tait quand mĂȘme un vrai sujet. Et mĂȘme aprĂšs les questions que j'ai posĂ©es, c'Ă©tait un vrai sujet, sa structuration commerciale. Il avait raison. On a aussi un peu abordĂ© d'autres sujets, mais on est restĂ© quand mĂȘme autour de son go-to-market. Et maintenant qu'on a craquĂ© ça, j'ai identifiĂ© d'autres choses. Et potentiellement, on va repartir vraiment en story-parking de la posture du dirigeant plus tard. mais c'est LĂ , je ne peux pas dĂ©marrer par un sidekicking qui est quand mĂȘme une approche qui tout de suite est vraiment sĂ»re. On va bousculer les leaders pour maximiser l'impact sur leur business. Donc aprĂšs, c'est pour ça aussi qu'on a un collectif d'indĂ©pendance et qu'on fait des deux.
- Speaker #1
Le sparring partner, en fait, c'est une approche plus douce, si on peut dire.
- Speaker #0
Mes clients en sparring partner, je ne suis pas sĂ»re qu'ils disent que je sois douce. On m'a mĂȘme parlĂ© de brutalitĂ© bienveillante. Non, non,
- Speaker #1
c'est pas...
- Speaker #0
C'est que c'est parfois plus... C'est parfois plus prĂ©cis au niveau du business. On va parfois travailler qu'un seul sujet, alors que le sidekicking, non. Et puis le sidekicking aussi, on va parfois travailler Ă l'Ă©chelle de l'organisation. C'est toujours Ă©videmment apportĂ© par le leader, mais on peut aussi travailler Ă l'Ă©chelle de l'organisation. Et on peut travailler du coup en groupe, si tu veux. Par exemple, quand il y a plusieurs associĂ©s qui ne veulent pas forcĂ©ment avoir le mĂȘme sidekick, moi, ça m'arrive d'accompagner des associĂ©s ensemble et ou sĂ©parĂ©ment. moi-mĂȘme, que le bon niveau de confiance et de confidentialitĂ© qui va bien. Mais parfois, il y a des associĂ©s ou des associĂ©s qui disent « Nous, on est accompagnĂ©s par un sidekick, mais on veut quelqu'un qui accompagne nos 4-5 direct reports. » LĂ aussi, on peut se complĂ©ter les uns les autres. Avec sidekick, on peut aussi monter Ă l'Ă©chelle de l'organisation, ce qui est trĂšs intĂ©ressant.
- Speaker #1
Et donc, tu parles d'organisation en majorité. Aujourd'hui, tu accompagnes Merci. Des grosses boßtes, des PME, des startups, des solopreneurs ?
- Speaker #0
Moi, j'accompagne du gros solopreneur. Je dis gros parce qu'il faut quand mĂȘme faire un certain chiffre d'affaires. Pas des solopreneurs qui se lancent, Ă©videmment.
- Speaker #1
Ă six chiffres.
- Speaker #0
VoilĂ , des solopreneurs Ă six chiffres. Jusqu'Ă des dirigeantes de PME de 200 personnes.
- Speaker #1
D'accord, OK.
- Speaker #0
Entre 40 et 80 millions d'euros de chiffre d'affaires. Tu vois, ce serait lĂ . Moi, je ne fais pas les grands groupes parce que ça ne m'intĂ©resse pas. Ăa ne m'intĂ©resse pas. Parce que dans les grands groupes, tu ne vas pas parler au tout, tout, tout, tout, tout, tout du dirigeant. Et mĂȘme les patrons de business unit, etc., en fait, ils ont d'autres problĂ©matiques qui sont des vraies problĂ©matiques. Mais que moi, je n'ai pas⊠Je pense qu'il y a des coachs ou des sidekicks qui font ça trĂšs bien. Moi, ce n'est pas ce que je fais de mieux, ce n'est pas ce qui m'Ă©clate, en fait. Et je trouve que c'est important. On est dans un⊠Enfin, moi, mon mĂ©tier, la façon dont je le pratique, et c'est aussi une des raisons pour lesquelles ĂȘtre dans le collectif de sidekicks, c'est intĂ©ressant, c'est que il faut qu'il y ait un filtre humain. Il faut qu'il y ait un fit humain Ă©videmment avec la personne qu'on accompagne, et il faut qu'il y ait un intĂ©rĂȘt. Il faut qu'il y ait... Moi, il y a des secteurs qui... Alors, les secteurs dont ça m'intĂ©resse plutĂŽt. Moi, il y a vraiment des tailles oĂč ça ne m'intĂ©resse pas en fait d'y aller. Ăa ne m'amuse pas, ça ne m'intĂ©resse pas. Et en revanche, si j'ai un besoin qui arrive, dans les sidekicks, il y a des gens qui adorent le faire. Donc c'est lĂ aussi que c'est hyper intĂ©ressant, qu'on est hyper complĂ©mentaires, et puis parfois aussi, tu vois, il y en a oĂč ça m'intĂ©resse de le faire, mais il y a le N plus 1 qui se dit non mais en fait moi aussi je me ferais bien accompagner Ah oui, mais lĂ , je ne peux pas. Tu vois, il y a des questions de type aussi qui fait que c'est intĂ©ressant d'ĂȘtre plusieurs. Donc, Sidekick, on fait des beaucoup plus grosses boĂźtes. Et moi, avec Sidekick, j'accompagne des plus grosses boĂźtes, mais pas en Starlink Partner en direct. En direct, moi, mon seul client grand compte, c'est pour mes confĂ©rences.
- Speaker #1
D'accord, OK. Donc, on va voir aprÚs la différence solopreneur versus startup, PME. Mais du coup, c'est un métier qui est assez dingue. fait... Avant ça, j'étais CMO de startup et je me dis qu'il aurait fallu qu'on ait un sparring partner. Mais du coup, aujourd'hui, comment tu deviens sparring partner ? Comment quelqu'un peut devenir sparring partner ? Est-ce qu'il y a une feuille de route ?
- Speaker #0
DĂ©jĂ , je vais faire de l'agisme. Du haut de mes 52 ans, j'ai le droit. Ce n'est pas un truc que tu fais en sortant de l'Ă©cole. DĂ©jĂ , il faut arrĂȘter. J'en ai plein qui me contactent sur LinkedIn, qui ont 24 ans. Oui je trouve ça hyper intĂ©ressant comme mĂ©tier de sparring partner. Ouais, la base de ce que j'apporte, c'est pas ce que j'ai lu dans les livres, j'ai lu beaucoup de livres, c'est ce que j'ai vĂ©cu en fait. C'est toute l'expĂ©rience. Et ça, cette expĂ©rience-lĂ , elle se construit qu'avec le temps. Il y a des choses qu'on ne peut pas accĂ©lĂ©rer, mĂȘme si la valeur n'attend pas le nombre des annĂ©es, etc. Je suis la premiĂšre Ă dire ça, j'ai mon bac Ă 16 ans, donc c'est pas que je dis qu'un jeune ne peut pas ĂȘtre intelligent. C'est que tu ne peux pas te crĂ©er une expĂ©rience accĂ©lĂ©rĂ©e en fait. Donc dĂ©jĂ , je pense qu'il faut avoir un peu de bouteille. Je pense que c'est un mĂ©tier oĂč il faut avoir minimum 10 Ă 15 ans d'expĂ©rience. Moi, je l'ai fait aprĂšs 20 ans, mais c'est peut-ĂȘtre beaucoup 20 ans. Et il faut avoir une expĂ©rience variĂ©e. Toi,
- Speaker #1
justement, c'est quoi ? Comment tu en es arrivé là ?
- Speaker #0
Alors moi, j'en suis arrivĂ© lĂ parce que je ne voulais pas quitter Bordeaux et qu'il n'y avait pas de job. Donc j'ai inventĂ© ce job-lĂ pour m'occuper au dĂ©part parce qu'une startup que je mentorais bĂ©nĂ©volement m'a dit « Mais lĂ , tu fais trop de choses pour nous, il faudrait qu'on te paye. » J'ai commencĂ© comme ça. Mais une des raisons pour lesquelles ça se passait bien, c'est que justement, je suis passĂ©e par le grand groupe, le TI, la PME, la start-up. J'avais bossĂ© dans tous ces environnements diffĂ©rents, j'avais bossĂ© dans plein de secteurs diffĂ©rents. AprĂšs, je ne dis pas qu'on ne peut pas ĂȘtre Sparring Partner dans un secteur, par exemple. Mais moi, je trouve que c'est dangereux, parce que le Sparring Partner spĂ©cialiste d'un secteur, il n'aura pas tous les autres secteurs sur lesquels s'appuyer pour challenger. justement le statu quo, etc. Tu vois, moi, ma diversitĂ© sectorielle, c'est une vraie force. Je pense que tu peux ĂȘtre CMO part-time ou COO part-time, spĂ©cialiste d'un secteur, oĂč lĂ , vraiment, ça a du sens, parce que tu vas apporter toute ta connaissance mĂ©tier, toute ta connaissance sectorielle, voire ton carnet d'adresses, parfois, voilĂ . En revanche, c'est pas un part-time, t'es censĂ© te challenger. Donc, si t'apportes pas d'autres façons de faire, d'autres secteurs, que tu as vus dans ton expĂ©rience ou au quotidien, parce que moi, je n'ai pas qu'un client, je traite beaucoup de clients en mĂȘme temps, en fait. Donc, j'ai beaucoup de cross-fertilisation, en fait, entre mes diffĂ©rents clients parce qu'il y a aussi des tendances de marchĂ©. Ăa, c'est intĂ©ressant. Donc, je pense qu'il faut dĂ©jĂ avoir de l'expĂ©rience. Il faut ĂȘtre trĂšs curieux. Ăa, c'est hyper important. Il faut ĂȘtre trĂšs curieux, il faut aimer les gens, il faut aimer interagir avec les gens, il faut aimer dire la vĂ©ritĂ©. Moi, je n'ai pas de problĂšme parce que les gens ne m'aiment pas. Ăa, tu vois, c'est une qualitĂ© ou un dĂ©faut d'ailleurs je sais pas mais en tout cas c'est un trait de personnalitĂ© que peu de gens ont. Les gens, ils ont envie qu'on les aime. Moi, je m'en fous que le dirigeant, il dise « Tu m'emmerdes, j'aime pas ce que tu me dis. » J'ai pas peur de dire des choses qu'ils ont pas envie d'entendre. Ăa, chez les fruences, on n'est pas beaucoup, Ă savoir. On n'est pas beaucoup. Chez les indĂ©pendants, il y en a beaucoup qui me disent « Mais comment tu fais ? » AprĂšs, ils te prolongent pas. Ben, ils ne prolongent pas. Ils ne prolongent pas, c'est pas grave.
- Speaker #1
Mais c'est ce qu'il avait besoin d'entendre.
- Speaker #0
Mais c'est ce qu'il avait besoin de rendre. Et d'ailleurs, c'est trĂšs rare qu'il ne prolonge pas dans ces cas-lĂ . C'est arrivĂ© une fois. Ăa m'est arrivĂ© une fois. Il avait payĂ© trois mois, je lui ai remboursĂ© le dernier mois parce que ça ne le faisait pas. Mais c'est qu'en fait, ce n'Ă©tait pas le bon moment pour lui. Ăa ne lui sert Ă rien. Moi, si ça ne fait pas d'impact ce que je fais, je ne vois pas l'intĂ©rĂȘt de le faire. C'est-Ă -dire qu'il faut quand mĂȘme que ça serve Ă quelque chose. Donc, il faut de la curiositĂ©. Il ne faut pas avoir peur de dire les choses difficiles Ă dire. Il faut rester Ă la pointe des tendances. Au-delĂ de la curiositĂ©, il faut la mettre en Ćuvre dans de la veille permanente. Et puis, il faut savoir que tu ne peux pas prospecter. Donc, il faut ĂȘtre Ă l'aise avec « je ne peux pas avoir un systĂšme dont je sais de quoi demain sera fait » . Parce qu'en fait, tu ne peux pas taper sur l'Ă©paule d'un dirigeant et dire, quel que ce soit le canal, « toi, tu as besoin d'un starting partner » . C'est comme si tu as attrapĂ© une nana dans la rue, tu lui disais « toi, tu as besoin de maigrir » . C'est aussi violent. Donc, tu ne peux pas. Donc, il faut attendre que les gens viennent Ă toi. Et ça, pour beaucoup de gens, c'est trĂšs difficile, cette posture de⊠Tu peux mettre en Ćuvre des choses, tu peux jouer sur le rĂ©seau, tu peux prendre des cafĂ©s avec des gens, tu peux prendre des nouvelles pour animer tout ça, mais tu ne peux pas te dire, j'ai un funnel, tu vois ce que disent tous les coachs business sur LinkedIn, crĂ©e ton funnel, il faut que tu saches de quoi, oui, sur 99% des gens, ils ont raison.
- Speaker #1
et du coup comment est-ce que tu peux influencer justement ça, ce niveau d'éducation ou de conscience en fait du CEO, du dirigeant, qui se disent « j'ai besoin d'une personne comme Laura » . Oui,
- Speaker #0
tu peux. DĂ©jĂ , il faut savoir que ça existe. Donc dĂ©jĂ , il faut faire beaucoup d'Ă©ducation sur le mĂ©tier. Moi, je suis contente. J'ai pas mal d'amis qui m'ont dit, quand les sparring partners ont commencĂ© Ă pulluler sur LinkedIn, qui m'ont dit « mais c'est toi qui as créé le nom » . Je me dis « mais je m'en fous, moi. Je m'en fous de la paternitĂ© du mĂ©tier. » Ce qui compte, c'est que le nom... passe beaucoup et que des gens expliquent ce que c'est, alors ils n'expliquent pas tous de la mĂȘme façon. Donc ça, c'est plus problĂ©matique, mais voilĂ . En tout cas, ça fait que le nom « Sparicpartan » n'est plus aussi Ă©tranger que la premiĂšre fois que je l'ai posĂ©, moi, il y a quelques annĂ©es. Donc ça, c'est intĂ©ressant. AprĂšs, il faut surtout que les gens s'habituent Ă moi, Ă la personne qu'on est et au style qu'on a. Donc c'est pour ça que moi, je publie Ă©normĂ©ment, que je crĂ©e Ă©normĂ©ment de contenu, que j'ai ma newsletter pour aussi dĂ©montrer mon point de vue sur les choses. Moi j'ai une newsletter en plus qui est trĂšs particuliĂšre parce que j'ai fait un choix trĂšs rare. Je ne parle pas de mon expertise dans ma newsletter. Dans ma newsletter, je fais une curation de la semaine prĂ©cĂ©dente, ce qui est une vraie galĂšre parce que je ne peux pas la prĂ©parer avant. Je ne me suis pas aidĂ©e avec ça. Mais... qui montre que j'ai un point de vue sur tout ce qui se passe, sur tous les changements qui se passent, que je suis Ă la pointe de la tech et du business et de l'innovation, parce que c'est les trois sujets, je ne fais pas une Ă©diteur sur la gĂ©opolitique, mĂȘme s'il y a un petit peu de gĂ©opolitique dedans quand mĂȘme de temps en temps, et avec mon humour, parce que c'est un style en fait, quand tu Ă©changes avec un dirigeant, il faut qu'il soit prĂȘt. Ăa fit. VoilĂ , il faut que ça fit, donc c'est un premier filtre aussi. avec une femme de la semaine parce que je trouve qu'il n'y a personne qui met en avant une femme de la semaine et je l'ai fait avant que Charlie Perrault se mette Ă le faire dans les Ă©chos. Et voilĂ , donc il y a des dirigeants qui me contactent par un visiteur, il y a des dirigeants qui me contactent parce qu'ils me laissent sur LinkedIn et puis il y a des dirigeants qui me contactent parce qu'un autre dirigeant leur a dit il faut que tu appelles Laura. Et c'est lĂ en fait le gros du truc, c'est la recommandation.
- Speaker #1
Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Erreur Spotcast. Je suis Marc-Antoine Boutaiteur. AprÚs 10 ans dans l'impact en tant que CMO et cofondeur, je me suis rendu compte que le gros problÚme de l'impact, c'est qu'on ne sait pas le vendre. Parce qu'en 2025, on vend toujours des économies de CO2 et force est de constater que c'est pas ça qui convertit les clients. Avec ce podcast, je veux aider les entrepreneurs de l'impact à redevenir une priorité pour leurs clients en leur permettant de construire un marketing authentique qui attire et fait vibrer leur cible pour la convertir et lui faire adopter le progrÚs qu'il porte. Je reçois ici les craques que j'aurais aimé connaßtre il y a 10 ans. Le but, vous permettre de rendre votre progrÚs accessible aux plus grand nombre rapidement parce que ça urge. Chaque vendredi, je vous partage dans ma newsletter les techniques secrÚtes des impacteurs qui réussissent. Tu peux me soutenir en t'abonnant, en likant cet épisode si tu es sur YouTube, en laissant une note 5 étoiles si tu écoutes un podcast et en t'abonnant à ma newsletter, le lien en description de l'épisode. Allez, on y retourne. Donc en fait, ce que les dirigeants achÚtent, ce n'est pas un accompagnement, ce n'est pas un nom que soit coach par une partenaire. En fait, c'est ta vision en fait. C'est ta vision, ton regard.
- Speaker #0
Ouais. Ce qu'ils achĂštent, en fait, c'est savoir qu'il y en a une qui a signĂ© avec moi en commençant juillet. C'Ă©tait trop mignon. Elle m'a demandĂ© l'autorisation. Mais elle a fait un post LinkedIn oĂč elle dit « j'ai signĂ© avec Laura parce que je sais que je vais me faire fouetter » . Donc, c'Ă©tait un peu⊠Mais parce que⊠Ou aprĂšs, elle dĂ©taille le cĂŽtĂ© justement⊠ou je vais lui dire les choses en face, je vais ĂȘtre la seule personne de son entourage Ă lui dire les yeux dans les yeux quand je ne suis pas d'accord avec elle, ce que les gens ne font plus aujourd'hui. Mais parce que quand tu es dirigeant, les gens sont plutĂŽt d'accord avec toi, c'est humain. Oui, ils achĂštent ma crĂ©dibilitĂ©. C'est-Ă -dire que d'abord, il faut qu'ils soient convaincus que ce que je dis, ça vient d'un endroit oĂč je suis lĂ©gitime pour le dire. C'est-Ă -dire que quand je dis, sur ce truc-lĂ , tu fais comme ça, parce que tu es sĂ»r de toi, parce que je ne l'ai jamais vu fait comme ça, explique-moi ton raisonnement, parce que je ne vais jamais dire d'emblĂ©e, je vais d'abord chercher Ă comprendre. Donc dĂ©jĂ , ils achĂštent ma lĂ©gitimitĂ©, ils ont confiance que je sais de quoi je parle. Ensuite, ils achĂštent mon style, ils sont OK pour se faire bousculer, il faut ĂȘtre Ă©norme, mais bousculer quand mĂȘme, ou en tout cas questionner, comme on ne les a pas questionnĂ©s depuis longtemps. Et ensuite, ils achĂštent aussi, et c'est ça le plus difficile, et c'est pour ça qu'on ne peut pas prospecter, ils achĂštent une obligation de moyens, mais pas de rĂ©sultats. Et de nos jours, quand tu lis sur LinkedIn, tous les gens qui lisent avec moi, tu fais fois six sur ton CAC, etc. Moi, quand on me dit, toi, c'est quoi ton ROI ? Moi, mon ROI, c'est que tu vas mieux dormir la nuit. Il y aura un impact. Mais il y aura un impact business. Il y a toujours un impact business. Moi, je ne le chiffre pas. Parce qu'en plus, d'abord, il peut varier. Ăa dĂ©pend vachement de ce que le dirigeant va mettre aussi comme effort dedans. Ăa dĂ©pend beaucoup de lui. Moi, je n'ai pas une mĂ©thode toute faite. Genre, vas-y, suis mes dix Ă©tapes, et c'est bon, tu fais x6. Ceux qui la vendent, je ne sais pas comment ils font, parce que je ne pense pas que ça existe, mais bon, tant mieux pour eux si ça marche. Moi, ce n'est pas du tout ce que je promets. Moi, ce que je promets, c'est de la clartĂ© dans la prise de dĂ©cision, une assurance qu'une fois qu'ils l'ont prise, ils vont dĂ©rouler, parce que c'est souvent ça, c'est que voilĂ . Et d'ĂȘtre plus alignĂ©s avec eux-mĂȘmes et avec leur business pour justement gagner en sommeil. Et forcĂ©ment, Ă la fin, un dirigeant bien alignĂ©, qui est clair sur ses dĂ©cisions, dans la nuit, il va forcĂ©ment mener son entreprise plus haut. C'est ma thĂ©matique. Mais je ne peux pas le promettre, je ne peux pas mettre un chiffre. Je ne peux pas dire combien de temps.
- Speaker #1
C'est ma source, en fait, du dirigeant, en fait. Tu fais un reset de tout ça. Enfin, ce n'est peut-ĂȘtre pas le bon mot.
- Speaker #0
Un reset, ça va un peu loin parce queâŠ
- Speaker #1
Vraiment, ça aide beaucoup. Donc tu disais... Ce qu'ils achĂštent d'abord, c'est ta lĂ©gitimitĂ©, ensuite ta vision. Ta lĂ©gitimitĂ©, est-ce qu'aujourd'hui les personnes qui travaillent avec toi, qui arrivent par ta newsletter, est-ce qu'ils sont au courant ? Est-ce que ton parcours ? T'es 20 ans, t'es 20 ans et plus. VoilĂ , on n'en a pas parlĂ©, mais tu as quand mĂȘme pas mal bourlinguĂ© chez Orange. Tu as participĂ©, tu as Ă©tĂ© l'une des mains fortes derriĂšre le lancement du premier iPhone en France. Est-ce que tout ça, ce passĂ© impressionnant, est-ce qu'il joue auprĂšs des nouveaux clients que tu accompagnes aujourd'hui ? Ou est-ce que c'est juste ta lĂ©gitimitĂ© de moins en moins ?
- Speaker #0
De moins en moins, Au dĂ©but, de toute façon, mes premiers clients, c'Ă©tait que mon rĂ©seau qui me connaissait. La premiĂšre annĂ©e, comme beaucoup d'indĂ©pendants, ma premiĂšre annĂ©e, quand tu es un indĂ©pendant, j'Ă©tais dĂ©jĂ senior, parce que j'avais 45 ans quand je me suis lancĂ©e indĂ©pendante, donc aprĂšs plus de 20 ans, 22, 23 ans quand mĂȘme en tant que salariĂ©e, c'est d'abord les gens qui ont bossĂ© avec toi. Donc lĂ , forcĂ©ment, ils connaissent ton parcours, ils connaissent ta valeur, etc. Les deux, trois premiĂšres annĂ©es, oui, c'est ancienne d'Orange, ancienne d'AldĂ©baran Robotics. Selon les secteurs aussi, tu vois, quand je pitchais, j'ai accompagnĂ© pas mal des salons. J'ai accompagnĂ© plusieurs salons. Je suis une ancienne de RIDE. Donc forcĂ©ment, ça⊠Donc en fait, selon les secteurs, ça m'a apportĂ© une lĂ©gitimitĂ© sur « je vais comprendre ton secteur » , mais pas que, puisqu'encore une fois, je mettais en avant la diversitĂ© sectorielle qui allait apporter des idĂ©es nouvelles. Mais quand mĂȘme, le fait que je sois passĂ©e par leur secteur, ils se disaient « elle va comprendre de quoi je parle » . Oui,
- Speaker #1
ça fait un pont.
- Speaker #0
Ăa fait un pont, elle va comprendre de quoi je parle. Donc oui, les 2-3 premiĂšres annĂ©es, oui. De moins en moins aujourd'hui, parce qu'en fait, les 3 sources majoritaires aujourd'hui, qui sont donc la newsletter, LinkedIn, et surtout les dirigeants qui me recommandent Ă leur rĂ©seau.
- Speaker #1
La recommandation.
- Speaker #0
La recommandation fait toute la légitimité. La recommandation d'un pÚre, ça vaut 50 ans d'expérience.
- Speaker #1
C'est clair. Et du coup, forcĂ©ment, c'est un conseil que n'importe qui peut appliquer. mĂȘme quelqu'un qui n'a pas forcĂ©ment une grosse expĂ©rience. Donc, penser Ă son rĂ©seau avant tout, et ensuite crĂ©er de la valeur pour son audience.
- Speaker #0
Exactement. Et ça, tu peux aussi crĂ©er de la valeur dans des groupes privĂ©s. Moi, j'ai mentionnĂ©, en mentionnant ces trois sources, je me suis dit qu'il y a une quatriĂšme source qui est en train de monter pour moi, qui est sur l'annĂ©e 2024 et 2025, qui est en train de devenir mĂȘme une source trĂšs importante. C'est les groupes privĂ©s, les communautĂ©s privĂ©es. En fait, moi je suis trĂšs active dans pas mal de communautĂ©s privĂ©es, certaines sont payantes d'ailleurs. Et ces communautĂ©s privĂ©es, le fait d'ĂȘtre active et de participer, je n'ai jamais vendu ma sauce, jamais. Je n'ai jamais pitchĂ© quoi que ce soit, je n'ai jamais dit, on a un canal, prĂ©sente-toi et donne ton litigne. Enfin, je veux dire, Ă part ça, je n'ai jamais vendu ma sauce. Et j'ai eu, je ne sais pas combien de clients, l'annĂ©e derniĂšre, je crois que mon plus gros client de 2024, il m'est arrivĂ© comme ça. Quelqu'un qui m'a recommandĂ© Ă ce client-lĂ , ce n'est mĂȘme pas un client qui Ă©tait dans le canal. LĂ , j'ai encore eu hier, on enregistre aujourd'hui la veille de notre enregistrement. J'Ă©tais avec une boĂźte qui se lance. Les trois associĂ©s voulaient faire un atelier avec moi et j'espĂšre que je vais les accompagner un petit moment. L'un des associĂ©s est dans un des groupes privĂ©s avec moi. Et il m'a appelĂ© un jour en disant « J'adore comment est-ce que tu interagis, etc. » Du coup, j'ai regardĂ© ton LinkedIn, j'ai regardĂ© ce que tu fais, je crois qu'on a besoin de toi. Donc si tu veux, c'est eux qui font tout le travail ensuite de voir ce que je vends. Mais ça fait que moi, quand j'ai des appels, en fait, mon taux de conversion, il est Ă©norme. Il n'est pas Ă 100%, parce qu'il y en a qui se⊠D'abord, qui ne m'avaient jamais parlĂ© en direct, il y en a qui se mĂ©prennent sur les prix, etc. Donc il n'est pas Ă 100%, mais il est Ă©levĂ©. En fait, c'est un luxe, tu vois, quand je te disais, quand tu me demandais... qu'est-ce qu'il faut pour faire ce mĂ©tier ? Et je te disais, il ne faut pas vendre en fait. Et donc ça, c'est un truc qui est hyper dur pour beaucoup. C'est que moi, je ne sais pas. Moi, il y a des gens qui m'appellent aujourd'hui qui sont abonnĂ©s Ă l'utilisateur depuis deux ans. J'ai plus de 2000 abonnĂ©s, donc je ne connais pas Ă©videmment personnellement tous mes abonnĂ©s. Mais je ne sais pas qui ils sont. Ils n'ont jamais likĂ© un de mes posts. On n'a jamais Ă©changĂ©. Mais eux, ils avançaient dans leurs convictions personnelles et tout. Les trucs dans les groupes privĂ©s, il faut donner avec gĂ©nĂ©rositĂ© parce que tu ne sais pas ce qui va. Et puis, il faut donner toi, vraiment toi. Il ne faut jamais calculer, en fait. Quand je dis les groupes privĂ©s, c'est intĂ©ressant. Les communautĂ©s privĂ©es, ce que moi j'appelle, enfin, pas que moi, le dark social, c'est de plus en plus important et ça va ĂȘtre important pour de plus en plus de marques. Moi, il y a des marques Ă qui je conseille d'avoir une prĂ©sence, donc d'avoir un individu qui va incarner la prĂ©sence de la marque dans certains groupes privĂ©s. Parce qu'aujourd'hui, le niveau de conscience des consommateurs qui soit B2B ou B2C dans la pub, enfin tout ce qui arrive de façon algorithmique,
- Speaker #1
mainstream, si tu veux,
- Speaker #0
et mainstream, elle est en train de descendre vachement. Donc maintenant ils font confiance au bouche Ă oreille, de vrai, leur pote entrepreneur qui leur dit, qui dit en ce moment c'est dur, j'arrive pas Ă sortir la tĂȘte de l'eau et un qui dit maintenant moi j'ai le mĂȘme problĂšme que toi l'annĂ©e derniĂšre appelle le rat donc ça c'est voilĂ c'est gold les communautĂ©s privĂ©es oĂč ils observent en fait ils observent et tu ne sais pas qui t'observe il ya des gens qui m'appellent de communautĂ©s privĂ©es je sais qu'ils sont dans mes Ce n'est pas des gens qui prennent la parole. La majoritĂ© silencieuse, c'est la mĂȘme sur LinkedIn. Moi, ceux qui s'inscrivent sur LinkedIn pour qu'on fasse un premier call, ce n'est pas du tout des gens qui ont commentĂ© mes posts. C'est ça. Ils ont mĂȘme likĂ©.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
il faut prendre le temps et donner, donner, donner, donner, donner et redonner encore avant de te dire, ça y est, ça commence à revenir. Et donc, il faut beaucoup de temps. Et moi, je pense que ça fait trois ans que vraiment je fais de la création de contenu. Et je pense que j'ai eu vraiment les premiers retours au bout de deux ans et demi.
- Speaker #1
Oui. Donc, c'est un investissement moyen-long terme. Aujourd'hui, tu dirais les gens, parce que tu parlais, 2000 abonnĂ©s sur ta newsletter, c'est pas non plus... Aujourd'hui, quelqu'un qui dit, moi, beaucoup de mes clients viennent de ma newsletter, on pourrait s'attendre qu'il ait 20 000, 30 000 abonnĂ©s. Il ne faut pas non plus avoir des millions de fans, ĂȘtre un hyper influenceur. Aujourd'hui, l'attraction client, ça te ramĂšne des clients. est-ce que ça a Le fait de t'investir comme ça, de dĂ©velopper ta marque personnelle, de dĂ©velopper ton mĂ©dia, ça t'a ramenĂ© d'autres choses que des clients.
- Speaker #0
Oui, ça m'a ramenĂ© mon client grand compte. En fait, ça m'a permis de me diversifier. Parce que j'avais une cliente, enfin, j'ai appelĂ© cliente, mais en fait, Ă l'Ă©poque, je la connaissais, on s'Ă©tait croisĂ© une fois sur un Ă©vĂ©nement. La patronne de la poste Solution Business, on s'Ă©tait croisĂ© une fois sur un Ă©vĂ©nement, elle avait bien aimĂ© comment je parlais, parce que j'ai dĂ©jĂ animĂ© l'Ă©vĂ©nement. c'est la premiĂšre fois que je faisais ça, et elle s'abonne Ă ma newsletter. Je la croise un an plus tard sur un salon, mais vraiment le truc de la sĂ©rendipitĂ© totale, le hasard, je n'aurais pas pu l'Ă©crire dans un CRM, et donc je tombe nez Ă nez avec elle, et elle me dit « Ah c'est gĂ©nial, je parlais de ta newsletter Ă mon directeur marketing, il faut que tu fasses des confĂ©rences pour nous » , elle me prĂ©sente son directeur marketing, avec qui je travaille toujours aujourd'hui, ça fait trois ans, et donc on a conçu un cycle de confĂ©rences. En fait, pour les directions rĂ©gionales de la Poste Solutions Business, le mois qui arrive, le mois de juin, j'en fais quatre, dans quatre villes diffĂ©rentes, mais ça fait trois ans. Donc, on a commencĂ©, j'en ai fait deux la premiĂšre annĂ©e, j'en ai fait quatre ou cinq l'annĂ©e derniĂšre, et je suis dĂ©jĂ Ă cinq cette annĂ©e, et on n'est qu'en milieu d'annĂ©e, parce que ça marche bien, en fait, parce que les directions rĂ©gionales, elles invitent en fait leurs clients, et je suis l'attraction, je suis l'intervenante qui va leur ouvrir les chakras sur autre chose, donc ils invitent des directeurs marketing, des CEOs. de PME rĂ©gionales, donc je fais le tour de France en plus c'est chouette, je vais dĂ©couvrir Caen, Dijon et Angers, j'ai jamais Ă©tĂ© Ă Caen, Dijon et Angers, donc c'est chouette, j'ai fait Toulouse, j'ai fait Marseille, j'ai pas fait Marseille, j'ai fait Nice, j'ai fait Lyon, j'ai fait Rouen, donc j'en ai fait plein et c'est trĂšs chouette et j'ai hĂąte, et ça c'est venu par la newsletter, ça ça me serait bien venu par juste la crĂ©ation de contenu sur LinkedIn. C'est vraiment cette veille oĂč pour le pour cette personne qui m'a identifiĂ©e, j'Ă©tais la bonne personne pour parler des tendances. Et pour parler des tendances de ce qui arrive sur la partie business et tech Ă un public de non-initiĂ©s. Parce que tu vois, tu as beaucoup de gens qui font beaucoup de veille. Toi,
- Speaker #1
tu fais de la vulgarisation aussi.
- Speaker #0
Moi, en fait, je ne fais pas que des listes de liens. Je ne fais pas de la vulgarisation. Je parle quand mĂȘme Ă des gens qui sont dĂ©jĂ dans ma mĂšre, elle ne pourrait pas lire ma newsletter, par exemple. Je ne fais pas de la vulgarisation Ă ce point-lĂ . Ăa, je le fais. La vulgarisation pure, je la fais quand je suis interviewĂ©e sur TF1. C'est obligĂ© de parler Ă leur cible. Mais dans ma newsletter, je ne le fais pas. En revanche, je vais relier des infos entre elles. Je vais donner vraiment un point de vue sur la veille. Ce n'est pas juste une liste de liens. Et donc, c'est ça qui fait que ça peut intĂ©resser. Et c'est trĂšs clivant, ma newsletter. C'est-Ă -dire que ma newsletter, tu as des gens qui me disent « Moi, elle ne me convient pas, elle est trop dense, il y a trop de choses Ă lire. Moi, je veux du snack content. » c'est pas moi. Mais c'est pareil, je me traversis pas, en fait, parce que moi, je fais pas du snack content, moi, je fais pas du coaching business, je vais pas donner de nom, parce que ce serait pas gentil, mais qui va t'appliquer une liste de recettes, toute faite, que t'as l'impression que c'est, enfin, avec l'effet Barnum, tout le monde va se dire, mais oui, bien sĂ»r, elle a compris, alors qu'en fait, elle a pas forcĂ©ment compris. Elle dit la mĂȘme chose Ă tout le monde, quoi, ça, c'est pas moi.
- Speaker #1
Et du coup ? Tu parlais donc les conférences, ça t'a ramené ça, et aussi ton média. Aujourd'hui, dans ton activité, dans ton CA en fin d'année, ça représente une grande part ou ça reste minime ?
- Speaker #0
Non, ce n'est pas minime, les confĂ©rences, ce n'est pas minime. Ce n'est pas 2%. Ma newsletter, la vente de ma newsletter, puisque j'ai un abonnement payant, c'est minime. Les confĂ©rences, ce n'est pas minime. Mais je cherche⊠c'est difficile Ă dĂ©velopper pas fait je passe lĂ pour le coup tu peux prospecter un sur des confĂ©rences tu veux prospecter mais mon fait j'aime pas ça j'adore les faire les confĂ©rences je dĂ©teste prospecter donc donc je me dis que voilĂ et toi j'ai une copine qui l'a appris qui ont copiĂ© oui c'est une copine maintenant et qui s'est dit bah tiens tu fais des confĂ©rences et oĂč je cherche un maĂźtresse de cĂ©rĂ©monie pour un truc ben je suis devenu maĂźtresse de cĂ©rĂ©monie tu vois ça fait aussi voilà ça va prendre petit Ă petit aprĂšs l'avantagĂ© c'est que ces deux clients Tu vois, ma maĂźtresse de cĂ©rĂ©monie m'avait dit qu'on change tous les ans, puis lĂ , je refais cette annĂ©e. Donc, si ça leur plaĂźt, ça va grossir aussi. Et puis, j'espĂšre que oui, j'espĂšre le dĂ©velopper. Mais je n'aimerais pas que ce soit 100% de mon temps. Tu vois, j'adore aussi mon mĂ©tier de sparring partner. C'est deux choses complĂ©mentaires que j'aime bien faire.
- Speaker #1
Donc, ce qui est cool, c'est que ça a permis vraiment de se diversifier aussi, d'ajouter vraiment une nouvelle casquette. Ăa donne aussi un bon souffle cĂŽtĂ© CA. Et aussi, ça donne une excitation. Ăa stimule parce que ça te fait changer un petit peu. De temps en temps, tu n'es pas, je dirais, monotĂąche. Un sparring partner, il voit plein de sujets. Donc, tu fais aussi plusieurs choses et je pense que c'est stimulant aussi. C'est stimulant, ça nourrit ton activitĂ© et ton mĂ©dia aussi.
- Speaker #0
Exactement. Et en fait, mon mĂ©dia nourrit mes confĂ©rences et mes confĂ©rences nourrissent mon mĂ©dia avec sachant qu'il y a quand mĂȘme un truc sur mes confĂ©rences, c'est que moi, mes confĂ©rences tendances, Ă©videmment, que je ne fais pas la mĂȘme. Alors oui, lĂ , tu vois, j'en fais quatre au mois de juin, je ne vais pas la changer tous les deux jours, mais j'en ai fait une Ă Toulouse en mars, et j'en fais quatre au mois de juin, je l'ai changĂ©e entre les deux. Alors, je n'ai pas changĂ© 100%, parce qu'il y a quand mĂȘme des choses que tu peux rĂ©utiliser, mais je ne suis pas comme certains confĂ©renciers qui viennent avec leur confĂ©rence, et c'est la mĂȘme qui dĂ©ploie⊠C'est-Ă -dire que moi, Ă chaque fois, il y a de la recherche complĂ©mentaire, il y a des nouveaux chiffres qui sortent, donc c'est aussi ça que je propose au Puyot. Ă mon client, c'est cette fraĂźcheur de la confĂ©rence Ă chaque fois. MĂȘme si lĂ , je lui dis que j'Ă©tais contente d'en avoir quatre le mĂȘme mois parce que lĂ , je vais pouvoir faire la mĂȘme. LĂ , il est au courant. Donc oui, c'est chouette de se diversifier, mais de se diversifier dans des trucs qui t'apportent un minima Ă toi. Si ça n'apporte pas Ă l'autre business, parce que pour le coup, ma newsletter a nourri la confĂ©rence une fois, je ne pense pas que ça le fasse beaucoup plus. Mon cĂŽtĂ© sparring partner, ils ne m'ont jamais pris ensuite pour animer un confĂ©rence, parfois un sĂ©minaire interne, mais pas en confĂ©rence externe. et je n'ai jamais trouvĂ© de clientes par une partenaire dans mes confĂ©rences. Mais je m'amuse. Donc,
- Speaker #1
c'est ça qui compte. Donc, ta newsletter, quand mĂȘme, on peut dire le nom si certains sont intĂ©ressĂ©s.
- Speaker #0
Oui, merci. Le comment du pourquoi. Ăa s'appelle le comment du pourquoi. Et sur mon LinkedIn, tu la trouves hyper facilement, Ă©videmment.
- Speaker #1
J'adore.
- Speaker #0
Merci. Il y a des gens qui détestent. Donc, c'est vraiment préclinant.
- Speaker #1
Mais c'est oĂč tu dĂ©testes, oĂč tu adores. Moi, je fais partie du bon camp. et on mettra On mettra le lien en description de l'Ă©pisode. Et tu disais, donc, le dark social et les communautĂ©s, c'est un petit peu l'avenir. Et la com mainstream, ça devient compliquĂ©. Pour toi, quelqu'un qui est indĂ©pendant, CEO et qui se jette corps et Ăąme sur LinkedIn, qui se base uniquement dessus, tu dirais que c'est dĂ©passĂ© aujourd'hui ?
- Speaker #0
C'est trĂšs difficile. C'est de plus en plus difficile d'Ă©merger sur LinkedIn. Aujourd'hui, pour Ă©merger sur LinkedIn, tu peux... Alors, dĂ©jĂ , il faut se poser la question, pourquoi est-ce que tu veux aller sur LinkedIn ? Il faut avoir un profil, Ă©videmment, trĂšs propre, parce que c'est le premier rĂ©flexe. Il faut aller lire ta cible, parce que tu peux aussi engager des commentaires. Moi, en ce moment, je recommande Ă beaucoup de dirigeants, je dis « mais arrĂȘte, ne prenez pas la tĂȘte Ă publier. Prenez pas la tĂȘte Ă publier, allez juste engager la conversation en commentaire pour ensuite aller en messagerie privĂ©e. » Tu n'as pas besoin de publier. La publication, c'est trĂšs Ă©gotistique en plus. Les gens se comparent Ă coup de like, etc. Moi, je n'ai jamais fait un poste Ă un million. Jamais. Je crois que mon meilleur poste, il n'a mĂȘme pas fait 100 000 vues. Jamais. Pourtant, je bosse. J'ai des gens qui me suivent, j'ai des gens qui me contactent sur LinkedIn. Donc, tu n'es pas obligĂ© de faire les nombres de vues de Nina Ramel et Caroline Mignot pour avoir du business, en fait. Tu n'es pas obligĂ© de mettre des... que des belles photos de toi magnifiques avec un clair-obscur, etc., comme Maud Alaves, pour avoir du business. Et c'est trois femmes qui ont du business. Il y a plusieurs façons de faire, c'est ça que je veux dire. Je ne dis pas que leur façon ne fonctionne pas, Ă©videmment qu'elle fonctionne. Je dis qu'il n'y a pas que leur façon qui fonctionne. Et qu'il y a des gens, en plus, qui ne veulent pas forcĂ©ment Ă©crire ou se dĂ©voiler, ce n'est pas Ă©vident. Moi, le cĂŽtĂ© « il faut que tout le monde prenne la parole » , non. Si c'est pas ton truc, non, ne prends pas la parole. Il faut que tout le monde fasse des vidĂ©os, non. Si la vidĂ©o, c'est pas ton truc. Moi, par exemple, je suis ravie d'ĂȘtre en vidĂ©o avec toi aujourd'hui. Et je n'ai pas de problĂšme Ă ĂȘtre en vidĂ©o. C'est juste que moi, enregistrer face Ă un mur ou un miroir... quelqu'un qui me pose une question sur un faux interview, ça ne m'intĂ©resse pas. Donc, je ne mets pas de vidĂ©o fausse. En revanche, notre Ă©change, trĂšs certainement que je prendrai une ou deux vidĂ©os que je partagerai sur LinkedIn. Donc, il faut aussi voir avec quoi on est Ă l'aise. Mais vraiment, aujourd'hui, si tu veux te lancer sur LinkedIn, avant de penser Ă publier, pense dĂ©jĂ Ă commenter. DĂ©jĂ , tu auras fait une grosse partie du boulot qui est nĂ©cessaire.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. Donc, de commenter et avant ça, d'avoir un profil hyper clean aussi.
- Speaker #0
Un profil hyper clean, oui.
- Speaker #1
C'est ce que tu disais au départ.
- Speaker #0
Oui, tout Ă fait.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, toi, tu t'investis beaucoup dans les communautés. J'ai vu que tu étais maintenant advisor de Women Love AI. On trouve pas mal de noms assez connus comme Mélanie Perkins de Canva ou d'autres.
- Speaker #0
Ăa, c'est la liste des 101 femmes qu'on a mises en avant dans Women Love AI Marketing. La communautĂ©, on est Ă une petite centaine maintenant des deux cĂŽtĂ©s de l'Atlantique. Moi, c'est une communautĂ© fondĂ©e par une Française, mais qui vient Ă Miami. Enfin, co-fondĂ©e, mais elle en a la tĂȘte aujourd'hui. Il y a Ă la fois des AmĂ©ricaines et des Françaises. Il y a des Françaises qui visent aux US aussi. Donc, on est sur des dĂ©calages horaires de ouf. On a du mal Ă se parler toutes en mĂȘme temps. Mais oui, c'est une communautĂ© gĂ©niale, une communautĂ© payante, comme d'autres communautĂ©s dans lesquelles je suis. L'Hacienda, par exemple, qui est une communautĂ© payante, tu payes pour rentrer dedans, il n'y a pas de filtre. Women Love AI Marketing, c'est une... Donc, c'est sur candidature. Donc, on n'accepte pas tout le monde. Il y a des vrais critĂšres de sĂ©lection. Et normalement, je vais te faire un petit scoop, normalement, on ne devrait pas tarder Ă accepter des hommes. Donc, le genre ne sera plus un critĂšre de sĂ©lection, mais toujours avec les mĂȘmes critĂšres de sĂ©lection, d'expĂ©rience et d'expertise.
- Speaker #1
J'adore parce que combien de fois j'ai vu des produits, des services qui vont dans cette vibe-lĂ oĂč c'est que c'est exclusivement rĂ©servĂ© aux femmes. Alors, je le comprends. Je l'accorde. Je comprends ce raisonnement, mais des fois, ça peut apporter de la frustration.
- Speaker #0
On va avoir un chemin de candidature pour les hommes qui sera diffĂ©rent de celui pour les femmes, mais avec les mĂȘmes critĂšres. Mais oui, on est en train de beaucoup Ă©changer lĂ -dessus. On est d'accord que ça va arriver. Je ne peux pas te donner de date, et c'est sĂ»r que ça va arriver. Mais on est encore en train de finaliser un petit peu comment tout ça va s'ouvrir. Mais j'espĂšre que je pourrai rapidement venir commenter sous la vidĂ©o avec le lien de candidature ou le process pour les hommes sur Women Love iMarketing parce qu'on fait des workshops, on a des invitĂ©s qui viennent. Tu vois, on a des trucs super. Enfin, moi, je vis⊠LĂ , d'ailleurs, j'ai publiĂ© sur LinkedIn un workshop d'une dame de la communautĂ© qui a partagĂ© avec nous son expĂ©rience sur CrĂ©a et qui a fait plein de photos de moi, en fait, en 10 minutes avec Lya. On a eu des workshops sur la crĂ©ation d'agents. On a des invitĂ©s qui viennent partager avec nous, qu'on peut interviewer, parce qu'en fait, on est en live avec eux. Ce n'est pas du tout comme un webinaire que tu viens Ă©couter. C'est vraiment, tu peux Ă©changer.
- Speaker #1
C'est interactif.
- Speaker #0
C'est hyper interactif. Et puis, c'est une vraie communauté qui s'entraide vachement. Comme la Sienda, d'ailleurs. La Sienda, c'est une super communauté.
- Speaker #1
De Silicon Carnet.
- Speaker #0
De Silicon Carnet, du podcast Silicon Carnet. Je suis dans la communautĂ© gratuite du CafĂ© du Commerce Ă©galement. Je suis dans pas mal de communautĂ©s que je trouve⊠Je trouve ça assez intĂ©ressant, les communautĂ©s, parce qu'en fait, le cĂŽtĂ© affinitaire de se retrouver avec des gens qui Ă©coutent la mĂȘme chose ou qui lisent la mĂȘme chose que toi, oui, c'est hyper intĂ©ressant. Je suis aussi dans la communautĂ© du Borde de Flavie PrĂ©vost, qui lĂ aussi est l'incubateur d'une communautĂ© privĂ©e payante, mais dans laquelle je suis aussi experte, tu vois, pour ces bouts de camp. Enfin voilĂ , je trouve que c'est chouette.
- Speaker #1
Flavie qui est passĂ©e ici il y a quelques Ă©pisodes, on mettra le lien pour ceux qui veulent Ă©couter. On lui fait un petit coucou. Et aussi, en fait, c'est un Ă©pisode qui, alors lĂ , l'heure oĂč on enregistre, qui n'est pas encore live, mais qui sera sorti avant l'apparition du nĂŽtre avec NoĂ©mie Kampf de The Heavy Line et de Communo.
- Speaker #0
Et de son cas.
- Speaker #1
Des communautés.
- Speaker #0
Je vais l'interviewer justement, le colloque lĂ oĂč je te disais je vais ĂȘtre la maĂźtresse de cĂ©rĂ©monie, je vais interviewer NoĂ©mie qui est une des intervenantes que j'avais recommandĂ©es sur le sujet. Oui, oui, la communautĂ©. Moi, je crois beaucoup. Alors, il y a des communautĂ©s, Ă©videmment, on pense tout de suite Instagram, etc. Moi, je parle vraiment du dark social en fait. Moi, je pense qu'il y a quelque chose sur le dark social.
- Speaker #1
Il y a quelque chose que je trouve sain au niveau santĂ© mentale aussi, c'est des espaces en fait se crĂ©er, sĂ©curiser en fait, oĂč il n'y a plus l'algo en fait qui va t'envoyer toujours des pubs, plein de vidĂ©os, snack content qui dĂ©foncent le cerveau. C'est plus sain et ça aide Ă grandir. Ăa aide Ă aller Ă l'essentiel quand tu as un business. C'est ça. Pour revenir au sparring partner, donc tu accompagnes, tu disais, des dirigeants. Est-ce qu'il y a un moment dans la vie d'un dirigeant oĂč vraiment c'est Ă ce moment-lĂ qu'ils font appel Ă toi ? Est-ce que c'est en lancement, en phase de levĂ©e ?
- Speaker #0
En lancement, c'est assez rare. Il faut beaucoup de maturitĂ©. En premier lancement, c'est assez rare. Les associĂ©s qui m'appellent en lancement, il y en a. C'est souvent des repeat entrepreneurs, en fait. qui savent que c'est ce qui leur a manquĂ© la premiĂšre fois. Ou mĂȘme s'ils ont rĂ©ussi, ils se disaient « ça aurait Ă©tĂ© tellement plus rapide si j'avais eu ça la premiĂšre fois » . Donc les repeat founders, ils peuvent appeler Ă n'importe quel moment parce qu'en fait un repeat founder, il connaĂźt la valeur d'un starting partner, mĂȘme s'il n'en a pas eu. Il sait que ça lui a manquĂ©, cette caisse de rĂ©sonance, etc. Pour les first-time founders, il y a des moments assez charniĂšres. C'est rarement le lancement pour le coup. Ăa peut ĂȘtre un conflit d'associĂ©s. mĂȘme un conflit larvĂ©. Ăa peut ĂȘtre l'hypercroissance. On ne sait plus ce qui nous arrive, on est perdu, on n'arrive pas Ă s'organiser, on n'a plus la luciditĂ©, si tu veux, parce qu'il ne se passe qu'autre chose. Il y en a quelques-uns qui appellent avant une levĂ©e, mais c'est beaucoup plus aprĂšs la levĂ©e. Parce que justement, c'est maintenant, on a tout cet argent, il faut qu'on fasse gaffe.
- Speaker #1
C'est un peu hypercroissance du coup.
- Speaker #0
Parfois, c'est avant de lancer l'hypercroissance. C'est avant d'investir pour appuyer sur l'accĂ©lĂ©rateur en se disant comment est-ce que je structure le truc. Et ça c'est pour la partie start-up. Pour la partie PME, parce que j'accompagne aussi, j'accompagne pas que des start-up, c'est plus souvent un plateau. Tu vois, ben lĂ la machine repart plus, la machine Ă croissance repart plus, faut qu'on se rĂ©invente. Ou alors ça peut ĂȘtre aussi pour des PME qui sont en croissance, parce que heureusement il y en a, lĂ pour le coup aprĂšs l'introduction d'un champ de private equity qui a remis aussi du cash et sur sur lequel, et d'ailleurs moi, au prescripteur, Il y a quelques fonds de Private Equity, pas en VC. En VC, les VC ne me recommandent pas. Ils ne me connaissent pas. Ce n'est pas qu'ils me disent qu'il ne faut pas venir avec moi, c'est qu'ils ne me connaissent pas. Mais Private Equity, il y a quelques fonds qui me recommandent Ă leur participation pour justement apporter de la clartĂ©.
- Speaker #1
Limite les fonds, ils conditionnent leur entrée dans la boßte à la condition qu'il y aura aussi.
- Speaker #0
Non, non, non, ils ne le conditionnent pas. Non, non, non, ça, il ne faut pas dire ce qui est faux. Mais en revanche, ils me recommandent fortement et chaudement. et parfois et pour l'instant oui pour l'instant je crois qu'Ă chaque fois qu'ils m'ont recommandĂ© il y en a une fois oĂč la participation a repris mais Ă chaque fois ils ont dit oui parfois ça dure 3 mois parfois ça dure 9 mois parfois ça dure ça dure plus longtemps et c'est plutĂŽt avec eux que je rentre sur une problĂ©matique et qu'ensuite on ouvre plus sur du
- Speaker #1
la bousculade plus générique du dirigeant ouais parce qu'ils savent que leur investissement se portera bien c'est ça et du coup Donc, conflit entre associés, hyper-croissance. Quand tu arrives, c'est plateau de croissance aussi. Est-ce qu'il y a un problÚme majeur que tu vois chez ceux, surtout des jeunes ? Quand je dis jeunes, ce n'est pas forcément au niveau de l'ùge, mais des jeunes entrepreneurs, quand ils font appel à toi, est-ce que c'est, par exemple, qu'ils se dispersent, des jeunes qui arrivent en forte croissance ? C'est quoi un petit peu le danger en fait ?
- Speaker #0
Le danger de l'hypercroissance, c'est de rater les signaux faibles parce que ça va tellement vite que tu ne vois plus en fait, tu ne peux pas lever la tĂȘte du guidon. C'est parce que la moindre erreur d'un degrĂ©, dans l'hypercroissance, tu vas tellement vite que tu vas te retrouver trĂšs loin de ta vision. Pour moi, il y a un vrai danger qui est deâŠ
- Speaker #1
Le désalignement.
- Speaker #0
Oui, de dĂ©salignement avec ta vision initiale, en particulier si c'est avec des investisseurs. qui sont rentrĂ©s, qui ont un autre agenda que toi. Et il y a un vrai danger aussi de... Pour le coup, quand il y a des associĂ©s, l'hypercroissance, c'est le moment oĂč ça peut casser, parce que tu peux en avoir qui ont l'impression que les autres... Comme en plus, plus personne n'a le temps d'Ă©changer, souvent, il peut y avoir des sentiments qui sont la plupart du temps des ressentis qui sont faux factuellement. Mais il peut y avoir des ressentis que moi, je bosse beaucoup et pas les autres. ou ce que lui il a Ă faire c'est plus facile que ce que moi j'ai Ă faire. Donc ça crĂ©e aussi des tensions qu'il faut aller chercher. Et puis aprĂšs il y a une vraie question de rapiditĂ© de prise de dĂ©cision dans l'hypercroissance. C'est-Ă -dire que tu peux avoir aussi des dirigeants qui se sont tout seuls, oĂč ça se passe super bien avec les associĂ©s etc. mais en revanche se disent mince, maintenant que ça va vite Ă cette vitesse-lĂ , il faut qu'on prenne nos dĂ©cisions beaucoup beaucoup beaucoup plus vite. tout en n'accĂ©lĂ©rant pas sur des choses assez fondatrices. Je pense au recrutement, par exemple. Il ne faut pas faire une erreur de recrutement, c'est hyper difficile Ă rĂ©parer. Ăa coĂ»te un an, plein d'argent, etc. Donc, il y a quand mĂȘme encore des sujets sur lesquels il faut prendre trop vite. Et comment est-ce que je fais la diffĂ©rence entre les deux ? Ce discernement, en fait. Les aider Ă avoir du discernement.
- Speaker #1
C'est vraiment ça. Et sur, donc, tu accompagnes beaucoup de startups. Dans l'impact, tu accompagnes des boßtes ?
- Speaker #0
Oui, j'ai accompagnĂ© des boĂźtes dans l'impact. Mais alors, moi, je suis trĂšs dure avec les boĂźtes de l'impact parce que moi, je dis faire de l'impact, c'est bien, mais il faut faire de l'argent avant. Moi, il y a plein de boĂźtes qui m'ont appelĂ©, qui m'ont dit, non, mais tu nous accompagnes gratuit parce que tu comprends, on fait de l'impact. Ben non, on fait de l'argent, tu m'appelles. Sinon, ce n'est pas une boĂźte, c'est une association, ça s'appelle. et je fais du propos pour des associations Ăa, je n'ai pas de problĂšme. Je fais du pro bono pour des associations. J'en ai dĂ©jĂ fait. Mais le... Enfin, il y a vrai que j'ai fait du pro bono pour le podcaston, par exemple, les deux premiĂšres annĂ©es. Et je fais un petit coup Ă JĂ©rĂ©my. Mais le cĂŽtĂ© fait de l'impact, donc c'est bon. Ben non, en fait. Encore une fois, il y a des trĂšs belles idĂ©es dans l'impact, mais il faut que ce soit un vrai business. Alors, je ne parle pas d'un business licorne, parce qu'on est d'accord que... Donc, du coup, ça ne marche pas pour les VCs, etc. Ou alors des VCs spĂ©cialisĂ©s. Ăa, j'entends. Mais il doit y avoir un modĂšle Ă©conomique et il doit y avoir une rentabilitĂ©. Et la rentabilitĂ©, elle ne peut pas venir uniquement d'un modĂšle Ă©conomique sans qu'il s'appuie sur des subventions. Ăa, ce n'est pas possible aussi. Ăa, c'est le cĂŽtĂ© que...
- Speaker #1
Ce n'est pas durable.
- Speaker #0
Ce n'est pas pĂ©renne. Ce n'est pas durable. Tu peux pas pĂ©renniser une subvention. Donc, pour moi, il y a un vrai sujet aujourd'hui sur l'entrepreneuriat Ă impact en France oĂč il faut bien dĂ©finir ce qu'est de l'entrepreneuriat Ă impact. Et ça existe, et il y a des choses gĂ©niales dans l'entrepreneuriat Ă impact. Et ce qui relĂšve, en fait... d'un modĂšle beaucoup plus associatif et de l'assoprenariat qui est trĂšs bien aussi, mais il faut le dire clairement.
- Speaker #1
C'est ça, c'est ça. Je pense qu'il y en a beaucoup ici qui Ă©coutent, qui nous Ă©coutent, qui sont dans l'impact. Et je trouve que c'est vraiment important. Ce n'est pas que ça va ĂȘtre mieux ou moins bien qu'on choisisse une entreprise ou une asso. C'est juste avoir le bon statut, en fait. C'est ça. Le bon statut et le bon modĂšle pour... dĂ©ployer le projet qu'on a envie de dĂ©ployer. En fait, une entreprise, il faut qu'il y ait vraiment une cible, une demande en fait de personnes qui soient prĂȘtes Ă payer pour le problĂšme qu'on rĂ©sout.
- Speaker #0
Et tu vois, hier, j'Ă©tais avec une boĂźte qui se dĂ©clare pas impact, mĂȘme si je pense que sur le G de l'ESG, ils auront un truc Ă apporter. Mais oĂč c'Ă©tait ça la question, c'Ă©tait... OK, ce que vous faites, c'est gĂ©nial. Parce qu'il n'y a pas que dans l'impact que tu as des entrepreneurs qui sont persuadĂ©s que leur truc est gĂ©nial, etc. Mais qui est prĂȘt Ă payer pour ça ? On entend la douleur dont vous parlez. OK, peut-ĂȘtre que... Mais est-ce que c'est suffisamment important pour que les gens soient prĂȘts Ă mettre de l'argent pour la rĂ©soudre ? Et ça, ça reste une question valable pour tous les entrepreneurs.
- Speaker #1
OK, super Laura. Et pour finir, on arrive Ă la fin. Si tu as une ou deux personnes qu'on pourrait inviter ici ?
- Speaker #0
Alors... Moi, je pense que tu pourrais inviter HĂ©lĂšne Desliens, qui n'est pas assez interviewĂ©e, et qui a une histoire aussi hyper intĂ©ressante Ă partager. Elle a Ă©tĂ© formĂ©e Ă la dix-coules de Google sur les mĂ©thodes de design thinking, de design sprint, etc. C'est elle qui m'a formĂ©e au design sprint. Donc, elle a la tĂȘte de deux boĂźtes, Expertise et Marco Polo. Donc, HĂ©lĂšne, c'est quelqu'un qu'il faudrait, je pense, je pense, interroger. Et puis, une deuxiĂšme personne que je veux te recommander, c'est Margot Grisard de Map & Match. Margot Grisard, moi, c'est une dirigeante que j'adore. J'ai Ă©tĂ© aussi certifiĂ©e Map & Match. Elle te racontera, elle racontera Ă tes auditeurs ce que c'est que ce questionnaire qui rĂ©vĂšle, en fait, les Ă©nergies Ă faire, les plaisirs de faire de chacun. Et ça, moi, c'est une lecture, en fait. Maintenant, je m'en sers dans certains de mes accompagnements qui sont individuels et collectifs. Et ça fait passer Ă la puissance 12 quand les dirigeants sont prĂȘts Ă entendre leurs Ă©nergies Ă faire et Ă les respecter.
- Speaker #1
Super Laura, on a hĂąte de les avoir ici. Je te remercie Laura pour avoir Ă©tĂ© avec nous. Je te dis merci et Ă bientĂŽt. Au revoir. Ciao. VoilĂ , c'est la fin de cet Ă©pisode. J'espĂšre que vous repartez des idĂ©es plein la tĂȘte. Pour remercier mon invitĂ© et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est trĂšs simple. Abonnez-vous et dĂ©posez un 5 Ă©toiles sur votre plateforme d'Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e. On se dit Ă trĂšs vite.