La Micro-entreprise : Le piège qui t'empêche de grandir ! cover
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Ton Experte Conseil

La Micro-entreprise : Le piège qui t'empêche de grandir !

La Micro-entreprise : Le piège qui t'empêche de grandir !

17min |02/12/2025|

25

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Description

Bienvenue à toi ! Tu écoutes TON EXPERTE CONSEIL ! Le Podcast qui te fera aimer la comptabilité ! 


Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

🎙️ Podcasteuse passionnée

💪 Exterminatrice de diktats sociaux


Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


🚀 Rappelle-toi : Ton business, tes règles. Et moi, je suis là pour t’aider à les écrire ! ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi ! Tu écoutes ton expert conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable, pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton experte conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Hello toi ! Tu le sais, l'entrepreneuriat féminin, les entrepreneuses... C'est un peu mon leitmotiv, voire même mon dada. Alors aujourd'hui, je vais t'expliquer, je vais essayer de te démontrer même, oserais-je dire, que malheureusement, et c'est factuel, les femmes entrepreneuses payent plus d'impôts. Et c'est un vrai piège. Et c'est un piège récurrent dans lequel... se mettent la plupart des entrepreneuses. Le savais-tu que les femmes en micro-entreprise déclarent 30% de revenus en moins que les hommes alors qu'elles travaillent tout autant ? Ou que seulement 22% des bénéficiaires du crédit d'impôt recherche sont des femmes alors qu'elles innovent tout autant ? Et enfin... Est-ce que tu savais que tu as deux fois plus de risques de te faire contrôler par l'URSSAF si tu es une femme en freelance, en micro-entreprise ? Pourquoi ? Parce que le système fiscal a été conçu par des hommes, pour des hommes, tout comme notre société patriarcale. Et en fait, c'est pas le système qui te pousse à te sous-payer. à te faire plus contrôler. Pas du tout. Ça c'est un peu du bullshit, histoire que tu restes. C'est la société patriarcale qui, depuis ton enfance jusqu'à ce jour, et c'est une question d'éducation évidemment, mais te pousse à rester dans le caire, à être dans le soin, d'être là pour être gentil, pour faire plaisir aux autres, ce qui fait que matériellement tu te payes pas assez, tu restes dans des régimes fiscaux qui sont peut-être... pas adapté comme une micro-entreprise et ce qui fait qu'à terme tu te payes moins, tu te sécurises moins, toi, ton foyer, tes enfants, mais tu payes beaucoup trop d'impôts. On va voir ça aujourd'hui en trois parties. Le sujet de la micro-entreprise, de la TVA et des subventions et des aides que tu Première partie, ma préférée et je vais essayer de pas m'agacer. La micro-entreprise qui finalement peut constituer un piège qui t'empêche de grandir et de te développer. La micro-entreprise, rappelons avant toute chose pourquoi elle a été créée et à quoi elle servait. La micro-entreprise, elle a été créée pour permettre aux salariés d'avoir à côté de leur CDI une activité professionnelle ou une activité de... de passe-temps avec des petits revenus qui seraient un complément à leur activité salariale. Un complément d'activité salariale, je le répète. Sauf qu'à ce jour, lorsqu'une société se crée, la première chose que font les gens, c'est se mettre en micro-entreprise. Et ça, ce n'est pas une erreur. Ça te permet de tester ton marché si tu n'as pas beaucoup de temps, si tu doutes de... de la portée de ton marché, si tu te dis je ne suis pas connue, personne ne me connait, je ne sais pas ce que je fais, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est rentable, est-ce que je vais pouvoir en vivre, est-ce que je vais pouvoir gagner ma vie entre guillemets avec ça, ce sont les questions récurrentes que les gens se posent. Donc forcément, tu es une personne lambda, tu seras forcément amené à te poser ces questions-là. Sauf que passé un certain stade, la micro est faite pour être liquidé et que tu passes en société. Parce qu'attention, la micro-entreprise, rappelons-le, c'est un régime fiscal. Quand tu es en micro-entreprise... Tu es en fait en entreprise individuelle, entre guillemets, pas au réel, donc en micro-entreprise. Et c'est simple, c'est basique, tu prends ton chiffre d'affaires encaissé et pas facturé, tu y appliques un pourcentage qui correspond à tes charges sociales et fiscalité parfois, et c'est tout, le reste c'est dans ta poche. L'inconvénient de ça, c'est que tu ne déduis rien, absolument rien. Tu travailles avec un ordinateur ? Trop bien, mais tu ne le déduis pas. Tu utilises ton forfait mobile ? Super ! Tu le payes, tu ne l'éduques pas. C'est dommage. C'est dommage. Attention ici, je ne dis pas que la micro-entreprise n'est pas adaptée. Je dis justement que la micro-entreprise, c'est un statut qui est là pour commencer et après, il faut passer à autre chose. Passer à une société, ce n'est peut-être pas adapté dans le sens où ce n'est pas le plus optimisé en termes de fiscalité et de charges sociales. Je pose ça là, comme on dit. Alors, on va du coup parler de la micro-entreprise. La micro-entreprise, on te la vend en mode, c'est simple, pas de prise de tête, c'est tu prends ton chiffre d'affaires encaissé, tu retires un pourcentage, le reste c'est dans ta poche, c'est bien, c'est chouette, c'est chouette. Et c'est un piège à revenu conçu pour que tu dépasses finalement pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires. Concrètement, voilà les chiffres. Si tu ne dépasses pas 77 700 euros en tant que prestataire de service en 2025, ou 188 700 euros pour la vente de biens, donc de bougies, de stylos, d'agenda, etc. en 2025 toujours, tu peux rester dans le régime micro. Ici, ces chiffres, c'est du chiffre d'affaires uniquement. Le problème, et pour moi c'est un vrai problème, presque sociétal, 80% des femmes en micro-entreprise ne dépassent pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. 30 000 euros de chiffre d'affaires, encore une fois. C'est avant déduction de leur temps. Parce que leur temps, leur rémunération, ça vaut quelque chose. Des outils qu'ils utilisent, etc. Ça se trouve, sur les 30 000 euros, ils en dépensent 20 000 et ils ne sont pas du tout... On ne peut pas vivre en micro-entreprise. On ne peut pas se rémunérer suffisamment et correctement en micro-entreprise, lui permettant à la femme d'être libre et indépendante. C'est un sujet pour moi. Je pose ça là encore une fois. Et pourquoi ? 80% des femmes ne dépassent pas 30 000 euros de chiffre d'affaires. Tout simplement parce que le plafond de bascule, le passage à la fameuse TVA qui stresse tout le monde, c'est 36 800 euros. Sauf changement prochain, parce qu'il y a eu un projet de loi qui voulait la baisser à 25 000 euros, et c'était la meilleure chose qui puisse arriver à ces femmes. Pourquoi ? Parce qu'en fait, et ça revient à ce que je dis, en fait elles se freinent toutes seules. Elles se disent, Je suis sûre que tu te dis, c'est trop compliqué, ça va me rajouter des contraintes, des déclarations, des papiers, de la paperasse, du temps, de la charge mentale. Je ne veux pas ça, je préfère freiner des cas de fer, quitte à ne pas travailler pendant deux mois. Donc, traduction, ne pas me payer pendant deux mois, plutôt que de passer le cap et de dépasser ces 30 000 euros. Les femmes se stagnent. Enfin, stagne volontairement pour ne pas dépasser ce seuil-là. Alors que la TVA, ça permet de te faire tout de suite une réduction de 20% des achats que tu ne déduis pas, mais que tu achètes quand même pour ta société. Parce que si tu dois collecter de la TVA, donc demander à tes clients de payer 20% de TVA en plus, et bien toi, tu peux déduire toute la TVA sur tous tes achats, quand bien même tu ne les déduis pas de ton résultat fiscal. parce que tu es en micro-entreprise et c'est vraiment intéressant. J'avoue, le seul moment un peu gênant, c'est quand tes clients, en fait, ce sont des particuliers. Si c'est des particuliers, là, actuellement, ils te payent en hors-taxe, donc 100, admettons. Si tu passes à la TVA, ils vont te payer 120. Mais crois-moi, lorsqu'ils vont acheter leur baguette de pain, à la boulangerie, il y a de la TVA. lorsqu'ils achètent leurs courses il y a la TVA, s'ils prennent un Uber ou un taxi il y a la TVA, il y a la TVA partout. C'est pour ça que la TVA c'est un impôt le plus rentable en France parce qu'il est complètement invisible, il a été absorbé et validé. L'idée par tous, on ne le retient pas. Personne ne raisonne en hors-taxe, tout le monde raisonne en TTC, toute charge comprise, intégrant du coup la TVA. Donc oui, peut-être que sur le moment, tu vas perdre une ou deux clients, peut-être trois, quatre, cinq, mais en fait, après, tu vas te reconstituer ta clientèle. C'est dommage de se freiner pour ça. Quelle est la situation à ça ? Moi, je conseille toujours de passer en société, que ce soit en SASU, SAS tout seul ou EURL, SARL tout seul. J'ai déjà fait un épisode de podcast sur le combat SARL-SAS, qui est clairement un des classiques. Dès que tu approches les 28 KE, les 30 KE de chiffre d'affaires et que tu sais où tu veux aller, le plus important, c'est que tu as de la visibilité. Si tous les ans, tu te rapproches... proche des 30 KE et que tu souhaites. Tu sais déjà que l'année prochaine, tu as 30 KE, que l'année d'après, encore, il y aura 30 KE de chiffre d'affaires et encore, encore, encore, il y en aura. Oui, oui. Passe en société, même s'il faut prendre un comptable. Choisis un bon comptable. Choisis un comptable qui ne se présente pas comme un comptable parce que son nom l'indique. Pour moi, les experts comptables et les comptables, ils devraient plus être en conseil qu'en comptable. Enfin, c'est... Avec tous les logiciels qu'on a actuellement sur le marché, la production pure prend beaucoup moins de temps. Le temps qu'on prend, ce n'est pas pour prendre plus de clients, un peu aussi, mais c'est surtout pour bien accompagner les gens et leur expliquer les choses. Encore une fois, je pose celle-là, je pense que ça va être la phrase de l'épisode. Ensuite, utilise l'acre. Cette acre va te permettre de réduire tes cotisations sociales la première année de moins de 50% de tes charges. C'est très bien. Et enfin, et enfin, et tu peux le faire, dès maintenant, de raisonner en hors-taxe. Parce que quand tu passes en société, dès que tu dépasses ces plafonds-là, il faut facturer en hors-taxe dès que possible. Tu raisonnes en hors-taxe, tu présentes tes tarifs en hors-taxe. même si tu es en micro et même si tes clients sont des pros, tu raisonne en hors-taxe. Pourquoi ? Parce que demain, ça va t'aider. Demain, tu passes à la TVA, tes clients ne te comprendront peut-être pas. Ils vont te dire « je ne comprends pas, d'habitude, je paye 100 euros et là, c'est passé à 120. » Oui, mais bonjour madame, monsieur, oui, effectivement, vous payez 100 euros hors-taxe. Et maintenant, vous voyez, je n'ai pas augmenté mes prises. Je suis toujours à 100 euros hors taxes. Regardez la facture. 100 euros hors taxes, j'ai juste de la TVA en plus. Ça aide de raisonner tout de suite en hors taxes et de le matérialiser. Ensuite, quand on est en micro-entreprise, c'est simple la micro-entreprise. Je ne vais pas le mentir, c'est très simple. On prend le chiffre d'affaires encaissé et on y applique un taux de cotisation. Et c'est la nouvelle... Arnaque, entre guillemets. Le nouveau piège, je dirais plus, parce que c'est pas des charges simplifiées. Tu payes des cotisations dès le premier euro. Par exemple, en micro-entreprise, tu payes en grosso modo 22% de cotisation sociale dès le premier euro encaissé. Dès le premier euro encaissé. En général, en SASU, on est à 45% de charge. Et en SRL, on est à 42%. Donc là, tout de suite, tu te dis, c'est énorme, voyons, c'est beaucoup plus cher. Oui, sauf que c'est avec des déductions de charges, en fait. Et ce n'est pas sur le chiffre d'affaires qu'on calcule ce pourcentage-là, c'est sur la rémunération. Rémunération effectivement prise sur les 100 euros de chiffre d'affaires que tu te prends. Je suis sûre que tu ne les prends pas totalement en rémunération parce que... Tu as ton téléphone à payer, ton assurance, ton réseautage, tes frais bancaires, que sais-je, tes cotisations sociales par exemple. Et pourtant tu payes des cotisations dessus, quand bien même tu ne les prends pas en rémunération. Alors que si tu prends 100 euros en SRL ou en SASU, tu payes entre 42 et 45 sur vraiment ce que tu prends en rémunération. C'est plus logique en fait. Et par exemple, tu gagnes... 10 000 euros de chiffre d'affaires, tu vas payer... 2 200 euros de cotisation. Je n'aime pas dire ça, mais un homme, un entrepreneur, parce que mine de rien, ils sont plus malins pour ça, il se met en SASU au SARL, avec le même chiffre d'affaires. Mais lui, il peut déduire son ordi, son loyer, ses déplacements, ses frais de bouche, son téléphone, sa mutuelle, sa prévoyance, son portable, tout, son café, et du coup, le reste, il le prend en rémunération, rémunération effective, et forcément, il paye moins. Il va payer beaucoup moins que ça, beaucoup moins que ça, parce que c'est calculé sur la rémunération qu'il va effectivement prendre. Admettons qu'à la fin, il ne prenne que 2 000 euros et qu'on est sur 50 % de charge, admettons. Il ne va payer que 1 000 euros de cotisation sociale, qui sera en plus déductible. Toi, ce n'est pas du tout déductible. Il va prendre 2 000 euros, ça va lui coûter 3 000. Toi, tu as pris faussement 10 000 euros, mais dans la tête. De l'administration fiscale et de l'URSSAF, t'as vraiment pris 10 000 euros et tu payes 2 200. C'est pas juste, c'est pas normal. Alors, la solution, c'est que t'essayes de déclarer des frais même en micro. Et c'est possible, mais ça se passe via ta déclaration de revenus. Évidemment, en micro-entreprise, il faut quand même avoir les réflexes d'une société. Moi, quand j'accompagne des micro-entreprises, la première question que je leur pose, c'est est-ce que vous avez un compte dédié, un compte bancaire dédié à votre activité ? On s'en fiche que ce soit du pro, pour le coup. On s'en fiche complètement. Vous n'allez pas payer des frais pro quand vous pouvez avoir des comptes sans frais, mais un compte dédié à l'activité qui retrace vos déplacements. Je suis sûre que les micro-entreprises qui nous écoutent utilisent leur compte personnel, sauf que... En cas de contrôle fiscal, ils vont aller regarder sur votre compte personnel. Ici, ils sont un peu vicieux. Et globalement, on ne sait pas comment sont les gens. Ils pourraient prendre tous les crédits du compte et dire « Mais ça, ce n'est pas le chèque de Noël de mamie Jeannine, c'est du chiffre d'affaires. » Et vous ne l'avez pas déclaré. Comment on fait ? Et vous ne me voyez pas, je suis en train de sourire. Comment on fait ? Eh bien, ça pose problème. Et on crée un compte pro séparé. On crée un compte bancaire professionnel, qui peut être un compte personnel, mais on crée un compte dédié à l'activité. C'est le plus important. Parlons maintenant du contrôle fiscal, du contrôle URSAF. C'est le même gros mot que si j'avais dit contrôle fiscal. Pourquoi les femmes en freelance, donc en micro-entreprise, se font deux fois plus contrôler que les hommes ? Parce qu'en général, tu déclares souvent des petits montants et dans la tête de l'Ursaf, c'est « il y a peut-être de la triche » . Et ou tu utilises des plateformes comme Malt ou Upwork et même chose, mais elle facture en cachette, elle déclare par. Résultat, tu te fais contrôler. Donc, la solution à ça et pour éviter tout cela, garde toutes les preuves. Facture, email, capture écran. Prends un compte pro dédié à ton activité, pitié ! Anticipe les contrôles, vraiment. Si t'as un doute, fais-toi accompagné par des experts comptables. Il y a des experts... Il existe des experts comptables qui ne parlent pas du principe qu'une micro-entreprise, c'est un micro-business et que c'est des faux clients. Moi, ça n'existe pas, un micro-business ou un hyper-business, ça n'existe pas. C'est un business en tant que tel et la micro-entreprise, c'est un régime fiscal. Donc, si tu as un doute... Consulte ton médecin pour les boîtes, à savoir l'expert comptable. Et si possible, prends-en un avec qui tu as confiance. Et évidemment, rejoins tous les groupes de freelance possibles et inimaginables que tu connais. Je constate que j'ai déjà beaucoup parlé, que je me suis visiblement un peu énervée sur ce sujet. Je ferai du coup une seconde partie sur la TVA et les subventions. En tout cas, n'oublie pas... Ton business, tes règles et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Salut ! Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil, dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram... ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. À bientôt !

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  • Speaker #0

    Bienvenue à toi ! Tu écoutes ton expert conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable, pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton experte conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Hello toi ! Tu le sais, l'entrepreneuriat féminin, les entrepreneuses... C'est un peu mon leitmotiv, voire même mon dada. Alors aujourd'hui, je vais t'expliquer, je vais essayer de te démontrer même, oserais-je dire, que malheureusement, et c'est factuel, les femmes entrepreneuses payent plus d'impôts. Et c'est un vrai piège. Et c'est un piège récurrent dans lequel... se mettent la plupart des entrepreneuses. Le savais-tu que les femmes en micro-entreprise déclarent 30% de revenus en moins que les hommes alors qu'elles travaillent tout autant ? Ou que seulement 22% des bénéficiaires du crédit d'impôt recherche sont des femmes alors qu'elles innovent tout autant ? Et enfin... Est-ce que tu savais que tu as deux fois plus de risques de te faire contrôler par l'URSSAF si tu es une femme en freelance, en micro-entreprise ? Pourquoi ? Parce que le système fiscal a été conçu par des hommes, pour des hommes, tout comme notre société patriarcale. Et en fait, c'est pas le système qui te pousse à te sous-payer. à te faire plus contrôler. Pas du tout. Ça c'est un peu du bullshit, histoire que tu restes. C'est la société patriarcale qui, depuis ton enfance jusqu'à ce jour, et c'est une question d'éducation évidemment, mais te pousse à rester dans le caire, à être dans le soin, d'être là pour être gentil, pour faire plaisir aux autres, ce qui fait que matériellement tu te payes pas assez, tu restes dans des régimes fiscaux qui sont peut-être... pas adapté comme une micro-entreprise et ce qui fait qu'à terme tu te payes moins, tu te sécurises moins, toi, ton foyer, tes enfants, mais tu payes beaucoup trop d'impôts. On va voir ça aujourd'hui en trois parties. Le sujet de la micro-entreprise, de la TVA et des subventions et des aides que tu Première partie, ma préférée et je vais essayer de pas m'agacer. La micro-entreprise qui finalement peut constituer un piège qui t'empêche de grandir et de te développer. La micro-entreprise, rappelons avant toute chose pourquoi elle a été créée et à quoi elle servait. La micro-entreprise, elle a été créée pour permettre aux salariés d'avoir à côté de leur CDI une activité professionnelle ou une activité de... de passe-temps avec des petits revenus qui seraient un complément à leur activité salariale. Un complément d'activité salariale, je le répète. Sauf qu'à ce jour, lorsqu'une société se crée, la première chose que font les gens, c'est se mettre en micro-entreprise. Et ça, ce n'est pas une erreur. Ça te permet de tester ton marché si tu n'as pas beaucoup de temps, si tu doutes de... de la portée de ton marché, si tu te dis je ne suis pas connue, personne ne me connait, je ne sais pas ce que je fais, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est rentable, est-ce que je vais pouvoir en vivre, est-ce que je vais pouvoir gagner ma vie entre guillemets avec ça, ce sont les questions récurrentes que les gens se posent. Donc forcément, tu es une personne lambda, tu seras forcément amené à te poser ces questions-là. Sauf que passé un certain stade, la micro est faite pour être liquidé et que tu passes en société. Parce qu'attention, la micro-entreprise, rappelons-le, c'est un régime fiscal. Quand tu es en micro-entreprise... Tu es en fait en entreprise individuelle, entre guillemets, pas au réel, donc en micro-entreprise. Et c'est simple, c'est basique, tu prends ton chiffre d'affaires encaissé et pas facturé, tu y appliques un pourcentage qui correspond à tes charges sociales et fiscalité parfois, et c'est tout, le reste c'est dans ta poche. L'inconvénient de ça, c'est que tu ne déduis rien, absolument rien. Tu travailles avec un ordinateur ? Trop bien, mais tu ne le déduis pas. Tu utilises ton forfait mobile ? Super ! Tu le payes, tu ne l'éduques pas. C'est dommage. C'est dommage. Attention ici, je ne dis pas que la micro-entreprise n'est pas adaptée. Je dis justement que la micro-entreprise, c'est un statut qui est là pour commencer et après, il faut passer à autre chose. Passer à une société, ce n'est peut-être pas adapté dans le sens où ce n'est pas le plus optimisé en termes de fiscalité et de charges sociales. Je pose ça là, comme on dit. Alors, on va du coup parler de la micro-entreprise. La micro-entreprise, on te la vend en mode, c'est simple, pas de prise de tête, c'est tu prends ton chiffre d'affaires encaissé, tu retires un pourcentage, le reste c'est dans ta poche, c'est bien, c'est chouette, c'est chouette. Et c'est un piège à revenu conçu pour que tu dépasses finalement pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires. Concrètement, voilà les chiffres. Si tu ne dépasses pas 77 700 euros en tant que prestataire de service en 2025, ou 188 700 euros pour la vente de biens, donc de bougies, de stylos, d'agenda, etc. en 2025 toujours, tu peux rester dans le régime micro. Ici, ces chiffres, c'est du chiffre d'affaires uniquement. Le problème, et pour moi c'est un vrai problème, presque sociétal, 80% des femmes en micro-entreprise ne dépassent pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. 30 000 euros de chiffre d'affaires, encore une fois. C'est avant déduction de leur temps. Parce que leur temps, leur rémunération, ça vaut quelque chose. Des outils qu'ils utilisent, etc. Ça se trouve, sur les 30 000 euros, ils en dépensent 20 000 et ils ne sont pas du tout... On ne peut pas vivre en micro-entreprise. On ne peut pas se rémunérer suffisamment et correctement en micro-entreprise, lui permettant à la femme d'être libre et indépendante. C'est un sujet pour moi. Je pose ça là encore une fois. Et pourquoi ? 80% des femmes ne dépassent pas 30 000 euros de chiffre d'affaires. Tout simplement parce que le plafond de bascule, le passage à la fameuse TVA qui stresse tout le monde, c'est 36 800 euros. Sauf changement prochain, parce qu'il y a eu un projet de loi qui voulait la baisser à 25 000 euros, et c'était la meilleure chose qui puisse arriver à ces femmes. Pourquoi ? Parce qu'en fait, et ça revient à ce que je dis, en fait elles se freinent toutes seules. Elles se disent, Je suis sûre que tu te dis, c'est trop compliqué, ça va me rajouter des contraintes, des déclarations, des papiers, de la paperasse, du temps, de la charge mentale. Je ne veux pas ça, je préfère freiner des cas de fer, quitte à ne pas travailler pendant deux mois. Donc, traduction, ne pas me payer pendant deux mois, plutôt que de passer le cap et de dépasser ces 30 000 euros. Les femmes se stagnent. Enfin, stagne volontairement pour ne pas dépasser ce seuil-là. Alors que la TVA, ça permet de te faire tout de suite une réduction de 20% des achats que tu ne déduis pas, mais que tu achètes quand même pour ta société. Parce que si tu dois collecter de la TVA, donc demander à tes clients de payer 20% de TVA en plus, et bien toi, tu peux déduire toute la TVA sur tous tes achats, quand bien même tu ne les déduis pas de ton résultat fiscal. parce que tu es en micro-entreprise et c'est vraiment intéressant. J'avoue, le seul moment un peu gênant, c'est quand tes clients, en fait, ce sont des particuliers. Si c'est des particuliers, là, actuellement, ils te payent en hors-taxe, donc 100, admettons. Si tu passes à la TVA, ils vont te payer 120. Mais crois-moi, lorsqu'ils vont acheter leur baguette de pain, à la boulangerie, il y a de la TVA. lorsqu'ils achètent leurs courses il y a la TVA, s'ils prennent un Uber ou un taxi il y a la TVA, il y a la TVA partout. C'est pour ça que la TVA c'est un impôt le plus rentable en France parce qu'il est complètement invisible, il a été absorbé et validé. L'idée par tous, on ne le retient pas. Personne ne raisonne en hors-taxe, tout le monde raisonne en TTC, toute charge comprise, intégrant du coup la TVA. Donc oui, peut-être que sur le moment, tu vas perdre une ou deux clients, peut-être trois, quatre, cinq, mais en fait, après, tu vas te reconstituer ta clientèle. C'est dommage de se freiner pour ça. Quelle est la situation à ça ? Moi, je conseille toujours de passer en société, que ce soit en SASU, SAS tout seul ou EURL, SARL tout seul. J'ai déjà fait un épisode de podcast sur le combat SARL-SAS, qui est clairement un des classiques. Dès que tu approches les 28 KE, les 30 KE de chiffre d'affaires et que tu sais où tu veux aller, le plus important, c'est que tu as de la visibilité. Si tous les ans, tu te rapproches... proche des 30 KE et que tu souhaites. Tu sais déjà que l'année prochaine, tu as 30 KE, que l'année d'après, encore, il y aura 30 KE de chiffre d'affaires et encore, encore, encore, il y en aura. Oui, oui. Passe en société, même s'il faut prendre un comptable. Choisis un bon comptable. Choisis un comptable qui ne se présente pas comme un comptable parce que son nom l'indique. Pour moi, les experts comptables et les comptables, ils devraient plus être en conseil qu'en comptable. Enfin, c'est... Avec tous les logiciels qu'on a actuellement sur le marché, la production pure prend beaucoup moins de temps. Le temps qu'on prend, ce n'est pas pour prendre plus de clients, un peu aussi, mais c'est surtout pour bien accompagner les gens et leur expliquer les choses. Encore une fois, je pose celle-là, je pense que ça va être la phrase de l'épisode. Ensuite, utilise l'acre. Cette acre va te permettre de réduire tes cotisations sociales la première année de moins de 50% de tes charges. C'est très bien. Et enfin, et enfin, et tu peux le faire, dès maintenant, de raisonner en hors-taxe. Parce que quand tu passes en société, dès que tu dépasses ces plafonds-là, il faut facturer en hors-taxe dès que possible. Tu raisonnes en hors-taxe, tu présentes tes tarifs en hors-taxe. même si tu es en micro et même si tes clients sont des pros, tu raisonne en hors-taxe. Pourquoi ? Parce que demain, ça va t'aider. Demain, tu passes à la TVA, tes clients ne te comprendront peut-être pas. Ils vont te dire « je ne comprends pas, d'habitude, je paye 100 euros et là, c'est passé à 120. » Oui, mais bonjour madame, monsieur, oui, effectivement, vous payez 100 euros hors-taxe. Et maintenant, vous voyez, je n'ai pas augmenté mes prises. Je suis toujours à 100 euros hors taxes. Regardez la facture. 100 euros hors taxes, j'ai juste de la TVA en plus. Ça aide de raisonner tout de suite en hors taxes et de le matérialiser. Ensuite, quand on est en micro-entreprise, c'est simple la micro-entreprise. Je ne vais pas le mentir, c'est très simple. On prend le chiffre d'affaires encaissé et on y applique un taux de cotisation. Et c'est la nouvelle... Arnaque, entre guillemets. Le nouveau piège, je dirais plus, parce que c'est pas des charges simplifiées. Tu payes des cotisations dès le premier euro. Par exemple, en micro-entreprise, tu payes en grosso modo 22% de cotisation sociale dès le premier euro encaissé. Dès le premier euro encaissé. En général, en SASU, on est à 45% de charge. Et en SRL, on est à 42%. Donc là, tout de suite, tu te dis, c'est énorme, voyons, c'est beaucoup plus cher. Oui, sauf que c'est avec des déductions de charges, en fait. Et ce n'est pas sur le chiffre d'affaires qu'on calcule ce pourcentage-là, c'est sur la rémunération. Rémunération effectivement prise sur les 100 euros de chiffre d'affaires que tu te prends. Je suis sûre que tu ne les prends pas totalement en rémunération parce que... Tu as ton téléphone à payer, ton assurance, ton réseautage, tes frais bancaires, que sais-je, tes cotisations sociales par exemple. Et pourtant tu payes des cotisations dessus, quand bien même tu ne les prends pas en rémunération. Alors que si tu prends 100 euros en SRL ou en SASU, tu payes entre 42 et 45 sur vraiment ce que tu prends en rémunération. C'est plus logique en fait. Et par exemple, tu gagnes... 10 000 euros de chiffre d'affaires, tu vas payer... 2 200 euros de cotisation. Je n'aime pas dire ça, mais un homme, un entrepreneur, parce que mine de rien, ils sont plus malins pour ça, il se met en SASU au SARL, avec le même chiffre d'affaires. Mais lui, il peut déduire son ordi, son loyer, ses déplacements, ses frais de bouche, son téléphone, sa mutuelle, sa prévoyance, son portable, tout, son café, et du coup, le reste, il le prend en rémunération, rémunération effective, et forcément, il paye moins. Il va payer beaucoup moins que ça, beaucoup moins que ça, parce que c'est calculé sur la rémunération qu'il va effectivement prendre. Admettons qu'à la fin, il ne prenne que 2 000 euros et qu'on est sur 50 % de charge, admettons. Il ne va payer que 1 000 euros de cotisation sociale, qui sera en plus déductible. Toi, ce n'est pas du tout déductible. Il va prendre 2 000 euros, ça va lui coûter 3 000. Toi, tu as pris faussement 10 000 euros, mais dans la tête. De l'administration fiscale et de l'URSSAF, t'as vraiment pris 10 000 euros et tu payes 2 200. C'est pas juste, c'est pas normal. Alors, la solution, c'est que t'essayes de déclarer des frais même en micro. Et c'est possible, mais ça se passe via ta déclaration de revenus. Évidemment, en micro-entreprise, il faut quand même avoir les réflexes d'une société. Moi, quand j'accompagne des micro-entreprises, la première question que je leur pose, c'est est-ce que vous avez un compte dédié, un compte bancaire dédié à votre activité ? On s'en fiche que ce soit du pro, pour le coup. On s'en fiche complètement. Vous n'allez pas payer des frais pro quand vous pouvez avoir des comptes sans frais, mais un compte dédié à l'activité qui retrace vos déplacements. Je suis sûre que les micro-entreprises qui nous écoutent utilisent leur compte personnel, sauf que... En cas de contrôle fiscal, ils vont aller regarder sur votre compte personnel. Ici, ils sont un peu vicieux. Et globalement, on ne sait pas comment sont les gens. Ils pourraient prendre tous les crédits du compte et dire « Mais ça, ce n'est pas le chèque de Noël de mamie Jeannine, c'est du chiffre d'affaires. » Et vous ne l'avez pas déclaré. Comment on fait ? Et vous ne me voyez pas, je suis en train de sourire. Comment on fait ? Eh bien, ça pose problème. Et on crée un compte pro séparé. On crée un compte bancaire professionnel, qui peut être un compte personnel, mais on crée un compte dédié à l'activité. C'est le plus important. Parlons maintenant du contrôle fiscal, du contrôle URSAF. C'est le même gros mot que si j'avais dit contrôle fiscal. Pourquoi les femmes en freelance, donc en micro-entreprise, se font deux fois plus contrôler que les hommes ? Parce qu'en général, tu déclares souvent des petits montants et dans la tête de l'Ursaf, c'est « il y a peut-être de la triche » . Et ou tu utilises des plateformes comme Malt ou Upwork et même chose, mais elle facture en cachette, elle déclare par. Résultat, tu te fais contrôler. Donc, la solution à ça et pour éviter tout cela, garde toutes les preuves. Facture, email, capture écran. Prends un compte pro dédié à ton activité, pitié ! Anticipe les contrôles, vraiment. Si t'as un doute, fais-toi accompagné par des experts comptables. Il y a des experts... Il existe des experts comptables qui ne parlent pas du principe qu'une micro-entreprise, c'est un micro-business et que c'est des faux clients. Moi, ça n'existe pas, un micro-business ou un hyper-business, ça n'existe pas. C'est un business en tant que tel et la micro-entreprise, c'est un régime fiscal. Donc, si tu as un doute... Consulte ton médecin pour les boîtes, à savoir l'expert comptable. Et si possible, prends-en un avec qui tu as confiance. Et évidemment, rejoins tous les groupes de freelance possibles et inimaginables que tu connais. Je constate que j'ai déjà beaucoup parlé, que je me suis visiblement un peu énervée sur ce sujet. Je ferai du coup une seconde partie sur la TVA et les subventions. En tout cas, n'oublie pas... Ton business, tes règles et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Salut ! Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil, dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram... ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. À bientôt !

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Description

Bienvenue à toi ! Tu écoutes TON EXPERTE CONSEIL ! Le Podcast qui te fera aimer la comptabilité ! 


Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

🎙️ Podcasteuse passionnée

💪 Exterminatrice de diktats sociaux


Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


🚀 Rappelle-toi : Ton business, tes règles. Et moi, je suis là pour t’aider à les écrire ! ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi ! Tu écoutes ton expert conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable, pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton experte conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Hello toi ! Tu le sais, l'entrepreneuriat féminin, les entrepreneuses... C'est un peu mon leitmotiv, voire même mon dada. Alors aujourd'hui, je vais t'expliquer, je vais essayer de te démontrer même, oserais-je dire, que malheureusement, et c'est factuel, les femmes entrepreneuses payent plus d'impôts. Et c'est un vrai piège. Et c'est un piège récurrent dans lequel... se mettent la plupart des entrepreneuses. Le savais-tu que les femmes en micro-entreprise déclarent 30% de revenus en moins que les hommes alors qu'elles travaillent tout autant ? Ou que seulement 22% des bénéficiaires du crédit d'impôt recherche sont des femmes alors qu'elles innovent tout autant ? Et enfin... Est-ce que tu savais que tu as deux fois plus de risques de te faire contrôler par l'URSSAF si tu es une femme en freelance, en micro-entreprise ? Pourquoi ? Parce que le système fiscal a été conçu par des hommes, pour des hommes, tout comme notre société patriarcale. Et en fait, c'est pas le système qui te pousse à te sous-payer. à te faire plus contrôler. Pas du tout. Ça c'est un peu du bullshit, histoire que tu restes. C'est la société patriarcale qui, depuis ton enfance jusqu'à ce jour, et c'est une question d'éducation évidemment, mais te pousse à rester dans le caire, à être dans le soin, d'être là pour être gentil, pour faire plaisir aux autres, ce qui fait que matériellement tu te payes pas assez, tu restes dans des régimes fiscaux qui sont peut-être... pas adapté comme une micro-entreprise et ce qui fait qu'à terme tu te payes moins, tu te sécurises moins, toi, ton foyer, tes enfants, mais tu payes beaucoup trop d'impôts. On va voir ça aujourd'hui en trois parties. Le sujet de la micro-entreprise, de la TVA et des subventions et des aides que tu Première partie, ma préférée et je vais essayer de pas m'agacer. La micro-entreprise qui finalement peut constituer un piège qui t'empêche de grandir et de te développer. La micro-entreprise, rappelons avant toute chose pourquoi elle a été créée et à quoi elle servait. La micro-entreprise, elle a été créée pour permettre aux salariés d'avoir à côté de leur CDI une activité professionnelle ou une activité de... de passe-temps avec des petits revenus qui seraient un complément à leur activité salariale. Un complément d'activité salariale, je le répète. Sauf qu'à ce jour, lorsqu'une société se crée, la première chose que font les gens, c'est se mettre en micro-entreprise. Et ça, ce n'est pas une erreur. Ça te permet de tester ton marché si tu n'as pas beaucoup de temps, si tu doutes de... de la portée de ton marché, si tu te dis je ne suis pas connue, personne ne me connait, je ne sais pas ce que je fais, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est rentable, est-ce que je vais pouvoir en vivre, est-ce que je vais pouvoir gagner ma vie entre guillemets avec ça, ce sont les questions récurrentes que les gens se posent. Donc forcément, tu es une personne lambda, tu seras forcément amené à te poser ces questions-là. Sauf que passé un certain stade, la micro est faite pour être liquidé et que tu passes en société. Parce qu'attention, la micro-entreprise, rappelons-le, c'est un régime fiscal. Quand tu es en micro-entreprise... Tu es en fait en entreprise individuelle, entre guillemets, pas au réel, donc en micro-entreprise. Et c'est simple, c'est basique, tu prends ton chiffre d'affaires encaissé et pas facturé, tu y appliques un pourcentage qui correspond à tes charges sociales et fiscalité parfois, et c'est tout, le reste c'est dans ta poche. L'inconvénient de ça, c'est que tu ne déduis rien, absolument rien. Tu travailles avec un ordinateur ? Trop bien, mais tu ne le déduis pas. Tu utilises ton forfait mobile ? Super ! Tu le payes, tu ne l'éduques pas. C'est dommage. C'est dommage. Attention ici, je ne dis pas que la micro-entreprise n'est pas adaptée. Je dis justement que la micro-entreprise, c'est un statut qui est là pour commencer et après, il faut passer à autre chose. Passer à une société, ce n'est peut-être pas adapté dans le sens où ce n'est pas le plus optimisé en termes de fiscalité et de charges sociales. Je pose ça là, comme on dit. Alors, on va du coup parler de la micro-entreprise. La micro-entreprise, on te la vend en mode, c'est simple, pas de prise de tête, c'est tu prends ton chiffre d'affaires encaissé, tu retires un pourcentage, le reste c'est dans ta poche, c'est bien, c'est chouette, c'est chouette. Et c'est un piège à revenu conçu pour que tu dépasses finalement pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires. Concrètement, voilà les chiffres. Si tu ne dépasses pas 77 700 euros en tant que prestataire de service en 2025, ou 188 700 euros pour la vente de biens, donc de bougies, de stylos, d'agenda, etc. en 2025 toujours, tu peux rester dans le régime micro. Ici, ces chiffres, c'est du chiffre d'affaires uniquement. Le problème, et pour moi c'est un vrai problème, presque sociétal, 80% des femmes en micro-entreprise ne dépassent pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. 30 000 euros de chiffre d'affaires, encore une fois. C'est avant déduction de leur temps. Parce que leur temps, leur rémunération, ça vaut quelque chose. Des outils qu'ils utilisent, etc. Ça se trouve, sur les 30 000 euros, ils en dépensent 20 000 et ils ne sont pas du tout... On ne peut pas vivre en micro-entreprise. On ne peut pas se rémunérer suffisamment et correctement en micro-entreprise, lui permettant à la femme d'être libre et indépendante. C'est un sujet pour moi. Je pose ça là encore une fois. Et pourquoi ? 80% des femmes ne dépassent pas 30 000 euros de chiffre d'affaires. Tout simplement parce que le plafond de bascule, le passage à la fameuse TVA qui stresse tout le monde, c'est 36 800 euros. Sauf changement prochain, parce qu'il y a eu un projet de loi qui voulait la baisser à 25 000 euros, et c'était la meilleure chose qui puisse arriver à ces femmes. Pourquoi ? Parce qu'en fait, et ça revient à ce que je dis, en fait elles se freinent toutes seules. Elles se disent, Je suis sûre que tu te dis, c'est trop compliqué, ça va me rajouter des contraintes, des déclarations, des papiers, de la paperasse, du temps, de la charge mentale. Je ne veux pas ça, je préfère freiner des cas de fer, quitte à ne pas travailler pendant deux mois. Donc, traduction, ne pas me payer pendant deux mois, plutôt que de passer le cap et de dépasser ces 30 000 euros. Les femmes se stagnent. Enfin, stagne volontairement pour ne pas dépasser ce seuil-là. Alors que la TVA, ça permet de te faire tout de suite une réduction de 20% des achats que tu ne déduis pas, mais que tu achètes quand même pour ta société. Parce que si tu dois collecter de la TVA, donc demander à tes clients de payer 20% de TVA en plus, et bien toi, tu peux déduire toute la TVA sur tous tes achats, quand bien même tu ne les déduis pas de ton résultat fiscal. parce que tu es en micro-entreprise et c'est vraiment intéressant. J'avoue, le seul moment un peu gênant, c'est quand tes clients, en fait, ce sont des particuliers. Si c'est des particuliers, là, actuellement, ils te payent en hors-taxe, donc 100, admettons. Si tu passes à la TVA, ils vont te payer 120. Mais crois-moi, lorsqu'ils vont acheter leur baguette de pain, à la boulangerie, il y a de la TVA. lorsqu'ils achètent leurs courses il y a la TVA, s'ils prennent un Uber ou un taxi il y a la TVA, il y a la TVA partout. C'est pour ça que la TVA c'est un impôt le plus rentable en France parce qu'il est complètement invisible, il a été absorbé et validé. L'idée par tous, on ne le retient pas. Personne ne raisonne en hors-taxe, tout le monde raisonne en TTC, toute charge comprise, intégrant du coup la TVA. Donc oui, peut-être que sur le moment, tu vas perdre une ou deux clients, peut-être trois, quatre, cinq, mais en fait, après, tu vas te reconstituer ta clientèle. C'est dommage de se freiner pour ça. Quelle est la situation à ça ? Moi, je conseille toujours de passer en société, que ce soit en SASU, SAS tout seul ou EURL, SARL tout seul. J'ai déjà fait un épisode de podcast sur le combat SARL-SAS, qui est clairement un des classiques. Dès que tu approches les 28 KE, les 30 KE de chiffre d'affaires et que tu sais où tu veux aller, le plus important, c'est que tu as de la visibilité. Si tous les ans, tu te rapproches... proche des 30 KE et que tu souhaites. Tu sais déjà que l'année prochaine, tu as 30 KE, que l'année d'après, encore, il y aura 30 KE de chiffre d'affaires et encore, encore, encore, il y en aura. Oui, oui. Passe en société, même s'il faut prendre un comptable. Choisis un bon comptable. Choisis un comptable qui ne se présente pas comme un comptable parce que son nom l'indique. Pour moi, les experts comptables et les comptables, ils devraient plus être en conseil qu'en comptable. Enfin, c'est... Avec tous les logiciels qu'on a actuellement sur le marché, la production pure prend beaucoup moins de temps. Le temps qu'on prend, ce n'est pas pour prendre plus de clients, un peu aussi, mais c'est surtout pour bien accompagner les gens et leur expliquer les choses. Encore une fois, je pose celle-là, je pense que ça va être la phrase de l'épisode. Ensuite, utilise l'acre. Cette acre va te permettre de réduire tes cotisations sociales la première année de moins de 50% de tes charges. C'est très bien. Et enfin, et enfin, et tu peux le faire, dès maintenant, de raisonner en hors-taxe. Parce que quand tu passes en société, dès que tu dépasses ces plafonds-là, il faut facturer en hors-taxe dès que possible. Tu raisonnes en hors-taxe, tu présentes tes tarifs en hors-taxe. même si tu es en micro et même si tes clients sont des pros, tu raisonne en hors-taxe. Pourquoi ? Parce que demain, ça va t'aider. Demain, tu passes à la TVA, tes clients ne te comprendront peut-être pas. Ils vont te dire « je ne comprends pas, d'habitude, je paye 100 euros et là, c'est passé à 120. » Oui, mais bonjour madame, monsieur, oui, effectivement, vous payez 100 euros hors-taxe. Et maintenant, vous voyez, je n'ai pas augmenté mes prises. Je suis toujours à 100 euros hors taxes. Regardez la facture. 100 euros hors taxes, j'ai juste de la TVA en plus. Ça aide de raisonner tout de suite en hors taxes et de le matérialiser. Ensuite, quand on est en micro-entreprise, c'est simple la micro-entreprise. Je ne vais pas le mentir, c'est très simple. On prend le chiffre d'affaires encaissé et on y applique un taux de cotisation. Et c'est la nouvelle... Arnaque, entre guillemets. Le nouveau piège, je dirais plus, parce que c'est pas des charges simplifiées. Tu payes des cotisations dès le premier euro. Par exemple, en micro-entreprise, tu payes en grosso modo 22% de cotisation sociale dès le premier euro encaissé. Dès le premier euro encaissé. En général, en SASU, on est à 45% de charge. Et en SRL, on est à 42%. Donc là, tout de suite, tu te dis, c'est énorme, voyons, c'est beaucoup plus cher. Oui, sauf que c'est avec des déductions de charges, en fait. Et ce n'est pas sur le chiffre d'affaires qu'on calcule ce pourcentage-là, c'est sur la rémunération. Rémunération effectivement prise sur les 100 euros de chiffre d'affaires que tu te prends. Je suis sûre que tu ne les prends pas totalement en rémunération parce que... Tu as ton téléphone à payer, ton assurance, ton réseautage, tes frais bancaires, que sais-je, tes cotisations sociales par exemple. Et pourtant tu payes des cotisations dessus, quand bien même tu ne les prends pas en rémunération. Alors que si tu prends 100 euros en SRL ou en SASU, tu payes entre 42 et 45 sur vraiment ce que tu prends en rémunération. C'est plus logique en fait. Et par exemple, tu gagnes... 10 000 euros de chiffre d'affaires, tu vas payer... 2 200 euros de cotisation. Je n'aime pas dire ça, mais un homme, un entrepreneur, parce que mine de rien, ils sont plus malins pour ça, il se met en SASU au SARL, avec le même chiffre d'affaires. Mais lui, il peut déduire son ordi, son loyer, ses déplacements, ses frais de bouche, son téléphone, sa mutuelle, sa prévoyance, son portable, tout, son café, et du coup, le reste, il le prend en rémunération, rémunération effective, et forcément, il paye moins. Il va payer beaucoup moins que ça, beaucoup moins que ça, parce que c'est calculé sur la rémunération qu'il va effectivement prendre. Admettons qu'à la fin, il ne prenne que 2 000 euros et qu'on est sur 50 % de charge, admettons. Il ne va payer que 1 000 euros de cotisation sociale, qui sera en plus déductible. Toi, ce n'est pas du tout déductible. Il va prendre 2 000 euros, ça va lui coûter 3 000. Toi, tu as pris faussement 10 000 euros, mais dans la tête. De l'administration fiscale et de l'URSSAF, t'as vraiment pris 10 000 euros et tu payes 2 200. C'est pas juste, c'est pas normal. Alors, la solution, c'est que t'essayes de déclarer des frais même en micro. Et c'est possible, mais ça se passe via ta déclaration de revenus. Évidemment, en micro-entreprise, il faut quand même avoir les réflexes d'une société. Moi, quand j'accompagne des micro-entreprises, la première question que je leur pose, c'est est-ce que vous avez un compte dédié, un compte bancaire dédié à votre activité ? On s'en fiche que ce soit du pro, pour le coup. On s'en fiche complètement. Vous n'allez pas payer des frais pro quand vous pouvez avoir des comptes sans frais, mais un compte dédié à l'activité qui retrace vos déplacements. Je suis sûre que les micro-entreprises qui nous écoutent utilisent leur compte personnel, sauf que... En cas de contrôle fiscal, ils vont aller regarder sur votre compte personnel. Ici, ils sont un peu vicieux. Et globalement, on ne sait pas comment sont les gens. Ils pourraient prendre tous les crédits du compte et dire « Mais ça, ce n'est pas le chèque de Noël de mamie Jeannine, c'est du chiffre d'affaires. » Et vous ne l'avez pas déclaré. Comment on fait ? Et vous ne me voyez pas, je suis en train de sourire. Comment on fait ? Eh bien, ça pose problème. Et on crée un compte pro séparé. On crée un compte bancaire professionnel, qui peut être un compte personnel, mais on crée un compte dédié à l'activité. C'est le plus important. Parlons maintenant du contrôle fiscal, du contrôle URSAF. C'est le même gros mot que si j'avais dit contrôle fiscal. Pourquoi les femmes en freelance, donc en micro-entreprise, se font deux fois plus contrôler que les hommes ? Parce qu'en général, tu déclares souvent des petits montants et dans la tête de l'Ursaf, c'est « il y a peut-être de la triche » . Et ou tu utilises des plateformes comme Malt ou Upwork et même chose, mais elle facture en cachette, elle déclare par. Résultat, tu te fais contrôler. Donc, la solution à ça et pour éviter tout cela, garde toutes les preuves. Facture, email, capture écran. Prends un compte pro dédié à ton activité, pitié ! Anticipe les contrôles, vraiment. Si t'as un doute, fais-toi accompagné par des experts comptables. Il y a des experts... Il existe des experts comptables qui ne parlent pas du principe qu'une micro-entreprise, c'est un micro-business et que c'est des faux clients. Moi, ça n'existe pas, un micro-business ou un hyper-business, ça n'existe pas. C'est un business en tant que tel et la micro-entreprise, c'est un régime fiscal. Donc, si tu as un doute... Consulte ton médecin pour les boîtes, à savoir l'expert comptable. Et si possible, prends-en un avec qui tu as confiance. Et évidemment, rejoins tous les groupes de freelance possibles et inimaginables que tu connais. Je constate que j'ai déjà beaucoup parlé, que je me suis visiblement un peu énervée sur ce sujet. Je ferai du coup une seconde partie sur la TVA et les subventions. En tout cas, n'oublie pas... Ton business, tes règles et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Salut ! Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil, dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram... ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. À bientôt !

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Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

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Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


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    Bienvenue à toi ! Tu écoutes ton expert conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable, pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton experte conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Hello toi ! Tu le sais, l'entrepreneuriat féminin, les entrepreneuses... C'est un peu mon leitmotiv, voire même mon dada. Alors aujourd'hui, je vais t'expliquer, je vais essayer de te démontrer même, oserais-je dire, que malheureusement, et c'est factuel, les femmes entrepreneuses payent plus d'impôts. Et c'est un vrai piège. Et c'est un piège récurrent dans lequel... se mettent la plupart des entrepreneuses. Le savais-tu que les femmes en micro-entreprise déclarent 30% de revenus en moins que les hommes alors qu'elles travaillent tout autant ? Ou que seulement 22% des bénéficiaires du crédit d'impôt recherche sont des femmes alors qu'elles innovent tout autant ? Et enfin... Est-ce que tu savais que tu as deux fois plus de risques de te faire contrôler par l'URSSAF si tu es une femme en freelance, en micro-entreprise ? Pourquoi ? Parce que le système fiscal a été conçu par des hommes, pour des hommes, tout comme notre société patriarcale. Et en fait, c'est pas le système qui te pousse à te sous-payer. à te faire plus contrôler. Pas du tout. Ça c'est un peu du bullshit, histoire que tu restes. C'est la société patriarcale qui, depuis ton enfance jusqu'à ce jour, et c'est une question d'éducation évidemment, mais te pousse à rester dans le caire, à être dans le soin, d'être là pour être gentil, pour faire plaisir aux autres, ce qui fait que matériellement tu te payes pas assez, tu restes dans des régimes fiscaux qui sont peut-être... pas adapté comme une micro-entreprise et ce qui fait qu'à terme tu te payes moins, tu te sécurises moins, toi, ton foyer, tes enfants, mais tu payes beaucoup trop d'impôts. On va voir ça aujourd'hui en trois parties. Le sujet de la micro-entreprise, de la TVA et des subventions et des aides que tu Première partie, ma préférée et je vais essayer de pas m'agacer. La micro-entreprise qui finalement peut constituer un piège qui t'empêche de grandir et de te développer. La micro-entreprise, rappelons avant toute chose pourquoi elle a été créée et à quoi elle servait. La micro-entreprise, elle a été créée pour permettre aux salariés d'avoir à côté de leur CDI une activité professionnelle ou une activité de... de passe-temps avec des petits revenus qui seraient un complément à leur activité salariale. Un complément d'activité salariale, je le répète. Sauf qu'à ce jour, lorsqu'une société se crée, la première chose que font les gens, c'est se mettre en micro-entreprise. Et ça, ce n'est pas une erreur. Ça te permet de tester ton marché si tu n'as pas beaucoup de temps, si tu doutes de... de la portée de ton marché, si tu te dis je ne suis pas connue, personne ne me connait, je ne sais pas ce que je fais, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est rentable, est-ce que je vais pouvoir en vivre, est-ce que je vais pouvoir gagner ma vie entre guillemets avec ça, ce sont les questions récurrentes que les gens se posent. Donc forcément, tu es une personne lambda, tu seras forcément amené à te poser ces questions-là. Sauf que passé un certain stade, la micro est faite pour être liquidé et que tu passes en société. Parce qu'attention, la micro-entreprise, rappelons-le, c'est un régime fiscal. Quand tu es en micro-entreprise... Tu es en fait en entreprise individuelle, entre guillemets, pas au réel, donc en micro-entreprise. Et c'est simple, c'est basique, tu prends ton chiffre d'affaires encaissé et pas facturé, tu y appliques un pourcentage qui correspond à tes charges sociales et fiscalité parfois, et c'est tout, le reste c'est dans ta poche. L'inconvénient de ça, c'est que tu ne déduis rien, absolument rien. Tu travailles avec un ordinateur ? Trop bien, mais tu ne le déduis pas. Tu utilises ton forfait mobile ? Super ! Tu le payes, tu ne l'éduques pas. C'est dommage. C'est dommage. Attention ici, je ne dis pas que la micro-entreprise n'est pas adaptée. Je dis justement que la micro-entreprise, c'est un statut qui est là pour commencer et après, il faut passer à autre chose. Passer à une société, ce n'est peut-être pas adapté dans le sens où ce n'est pas le plus optimisé en termes de fiscalité et de charges sociales. Je pose ça là, comme on dit. Alors, on va du coup parler de la micro-entreprise. La micro-entreprise, on te la vend en mode, c'est simple, pas de prise de tête, c'est tu prends ton chiffre d'affaires encaissé, tu retires un pourcentage, le reste c'est dans ta poche, c'est bien, c'est chouette, c'est chouette. Et c'est un piège à revenu conçu pour que tu dépasses finalement pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires. Concrètement, voilà les chiffres. Si tu ne dépasses pas 77 700 euros en tant que prestataire de service en 2025, ou 188 700 euros pour la vente de biens, donc de bougies, de stylos, d'agenda, etc. en 2025 toujours, tu peux rester dans le régime micro. Ici, ces chiffres, c'est du chiffre d'affaires uniquement. Le problème, et pour moi c'est un vrai problème, presque sociétal, 80% des femmes en micro-entreprise ne dépassent pas les 30 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. 30 000 euros de chiffre d'affaires, encore une fois. C'est avant déduction de leur temps. Parce que leur temps, leur rémunération, ça vaut quelque chose. Des outils qu'ils utilisent, etc. Ça se trouve, sur les 30 000 euros, ils en dépensent 20 000 et ils ne sont pas du tout... On ne peut pas vivre en micro-entreprise. On ne peut pas se rémunérer suffisamment et correctement en micro-entreprise, lui permettant à la femme d'être libre et indépendante. C'est un sujet pour moi. Je pose ça là encore une fois. Et pourquoi ? 80% des femmes ne dépassent pas 30 000 euros de chiffre d'affaires. Tout simplement parce que le plafond de bascule, le passage à la fameuse TVA qui stresse tout le monde, c'est 36 800 euros. Sauf changement prochain, parce qu'il y a eu un projet de loi qui voulait la baisser à 25 000 euros, et c'était la meilleure chose qui puisse arriver à ces femmes. Pourquoi ? Parce qu'en fait, et ça revient à ce que je dis, en fait elles se freinent toutes seules. Elles se disent, Je suis sûre que tu te dis, c'est trop compliqué, ça va me rajouter des contraintes, des déclarations, des papiers, de la paperasse, du temps, de la charge mentale. Je ne veux pas ça, je préfère freiner des cas de fer, quitte à ne pas travailler pendant deux mois. Donc, traduction, ne pas me payer pendant deux mois, plutôt que de passer le cap et de dépasser ces 30 000 euros. Les femmes se stagnent. Enfin, stagne volontairement pour ne pas dépasser ce seuil-là. Alors que la TVA, ça permet de te faire tout de suite une réduction de 20% des achats que tu ne déduis pas, mais que tu achètes quand même pour ta société. Parce que si tu dois collecter de la TVA, donc demander à tes clients de payer 20% de TVA en plus, et bien toi, tu peux déduire toute la TVA sur tous tes achats, quand bien même tu ne les déduis pas de ton résultat fiscal. parce que tu es en micro-entreprise et c'est vraiment intéressant. J'avoue, le seul moment un peu gênant, c'est quand tes clients, en fait, ce sont des particuliers. Si c'est des particuliers, là, actuellement, ils te payent en hors-taxe, donc 100, admettons. Si tu passes à la TVA, ils vont te payer 120. Mais crois-moi, lorsqu'ils vont acheter leur baguette de pain, à la boulangerie, il y a de la TVA. lorsqu'ils achètent leurs courses il y a la TVA, s'ils prennent un Uber ou un taxi il y a la TVA, il y a la TVA partout. C'est pour ça que la TVA c'est un impôt le plus rentable en France parce qu'il est complètement invisible, il a été absorbé et validé. L'idée par tous, on ne le retient pas. Personne ne raisonne en hors-taxe, tout le monde raisonne en TTC, toute charge comprise, intégrant du coup la TVA. Donc oui, peut-être que sur le moment, tu vas perdre une ou deux clients, peut-être trois, quatre, cinq, mais en fait, après, tu vas te reconstituer ta clientèle. C'est dommage de se freiner pour ça. Quelle est la situation à ça ? Moi, je conseille toujours de passer en société, que ce soit en SASU, SAS tout seul ou EURL, SARL tout seul. J'ai déjà fait un épisode de podcast sur le combat SARL-SAS, qui est clairement un des classiques. Dès que tu approches les 28 KE, les 30 KE de chiffre d'affaires et que tu sais où tu veux aller, le plus important, c'est que tu as de la visibilité. Si tous les ans, tu te rapproches... proche des 30 KE et que tu souhaites. Tu sais déjà que l'année prochaine, tu as 30 KE, que l'année d'après, encore, il y aura 30 KE de chiffre d'affaires et encore, encore, encore, il y en aura. Oui, oui. Passe en société, même s'il faut prendre un comptable. Choisis un bon comptable. Choisis un comptable qui ne se présente pas comme un comptable parce que son nom l'indique. Pour moi, les experts comptables et les comptables, ils devraient plus être en conseil qu'en comptable. Enfin, c'est... Avec tous les logiciels qu'on a actuellement sur le marché, la production pure prend beaucoup moins de temps. Le temps qu'on prend, ce n'est pas pour prendre plus de clients, un peu aussi, mais c'est surtout pour bien accompagner les gens et leur expliquer les choses. Encore une fois, je pose celle-là, je pense que ça va être la phrase de l'épisode. Ensuite, utilise l'acre. Cette acre va te permettre de réduire tes cotisations sociales la première année de moins de 50% de tes charges. C'est très bien. Et enfin, et enfin, et tu peux le faire, dès maintenant, de raisonner en hors-taxe. Parce que quand tu passes en société, dès que tu dépasses ces plafonds-là, il faut facturer en hors-taxe dès que possible. Tu raisonnes en hors-taxe, tu présentes tes tarifs en hors-taxe. même si tu es en micro et même si tes clients sont des pros, tu raisonne en hors-taxe. Pourquoi ? Parce que demain, ça va t'aider. Demain, tu passes à la TVA, tes clients ne te comprendront peut-être pas. Ils vont te dire « je ne comprends pas, d'habitude, je paye 100 euros et là, c'est passé à 120. » Oui, mais bonjour madame, monsieur, oui, effectivement, vous payez 100 euros hors-taxe. Et maintenant, vous voyez, je n'ai pas augmenté mes prises. Je suis toujours à 100 euros hors taxes. Regardez la facture. 100 euros hors taxes, j'ai juste de la TVA en plus. Ça aide de raisonner tout de suite en hors taxes et de le matérialiser. Ensuite, quand on est en micro-entreprise, c'est simple la micro-entreprise. Je ne vais pas le mentir, c'est très simple. On prend le chiffre d'affaires encaissé et on y applique un taux de cotisation. Et c'est la nouvelle... Arnaque, entre guillemets. Le nouveau piège, je dirais plus, parce que c'est pas des charges simplifiées. Tu payes des cotisations dès le premier euro. Par exemple, en micro-entreprise, tu payes en grosso modo 22% de cotisation sociale dès le premier euro encaissé. Dès le premier euro encaissé. En général, en SASU, on est à 45% de charge. Et en SRL, on est à 42%. Donc là, tout de suite, tu te dis, c'est énorme, voyons, c'est beaucoup plus cher. Oui, sauf que c'est avec des déductions de charges, en fait. Et ce n'est pas sur le chiffre d'affaires qu'on calcule ce pourcentage-là, c'est sur la rémunération. Rémunération effectivement prise sur les 100 euros de chiffre d'affaires que tu te prends. Je suis sûre que tu ne les prends pas totalement en rémunération parce que... Tu as ton téléphone à payer, ton assurance, ton réseautage, tes frais bancaires, que sais-je, tes cotisations sociales par exemple. Et pourtant tu payes des cotisations dessus, quand bien même tu ne les prends pas en rémunération. Alors que si tu prends 100 euros en SRL ou en SASU, tu payes entre 42 et 45 sur vraiment ce que tu prends en rémunération. C'est plus logique en fait. Et par exemple, tu gagnes... 10 000 euros de chiffre d'affaires, tu vas payer... 2 200 euros de cotisation. Je n'aime pas dire ça, mais un homme, un entrepreneur, parce que mine de rien, ils sont plus malins pour ça, il se met en SASU au SARL, avec le même chiffre d'affaires. Mais lui, il peut déduire son ordi, son loyer, ses déplacements, ses frais de bouche, son téléphone, sa mutuelle, sa prévoyance, son portable, tout, son café, et du coup, le reste, il le prend en rémunération, rémunération effective, et forcément, il paye moins. Il va payer beaucoup moins que ça, beaucoup moins que ça, parce que c'est calculé sur la rémunération qu'il va effectivement prendre. Admettons qu'à la fin, il ne prenne que 2 000 euros et qu'on est sur 50 % de charge, admettons. Il ne va payer que 1 000 euros de cotisation sociale, qui sera en plus déductible. Toi, ce n'est pas du tout déductible. Il va prendre 2 000 euros, ça va lui coûter 3 000. Toi, tu as pris faussement 10 000 euros, mais dans la tête. De l'administration fiscale et de l'URSSAF, t'as vraiment pris 10 000 euros et tu payes 2 200. C'est pas juste, c'est pas normal. Alors, la solution, c'est que t'essayes de déclarer des frais même en micro. Et c'est possible, mais ça se passe via ta déclaration de revenus. Évidemment, en micro-entreprise, il faut quand même avoir les réflexes d'une société. Moi, quand j'accompagne des micro-entreprises, la première question que je leur pose, c'est est-ce que vous avez un compte dédié, un compte bancaire dédié à votre activité ? On s'en fiche que ce soit du pro, pour le coup. On s'en fiche complètement. Vous n'allez pas payer des frais pro quand vous pouvez avoir des comptes sans frais, mais un compte dédié à l'activité qui retrace vos déplacements. Je suis sûre que les micro-entreprises qui nous écoutent utilisent leur compte personnel, sauf que... En cas de contrôle fiscal, ils vont aller regarder sur votre compte personnel. Ici, ils sont un peu vicieux. Et globalement, on ne sait pas comment sont les gens. Ils pourraient prendre tous les crédits du compte et dire « Mais ça, ce n'est pas le chèque de Noël de mamie Jeannine, c'est du chiffre d'affaires. » Et vous ne l'avez pas déclaré. Comment on fait ? Et vous ne me voyez pas, je suis en train de sourire. Comment on fait ? Eh bien, ça pose problème. Et on crée un compte pro séparé. On crée un compte bancaire professionnel, qui peut être un compte personnel, mais on crée un compte dédié à l'activité. C'est le plus important. Parlons maintenant du contrôle fiscal, du contrôle URSAF. C'est le même gros mot que si j'avais dit contrôle fiscal. Pourquoi les femmes en freelance, donc en micro-entreprise, se font deux fois plus contrôler que les hommes ? Parce qu'en général, tu déclares souvent des petits montants et dans la tête de l'Ursaf, c'est « il y a peut-être de la triche » . Et ou tu utilises des plateformes comme Malt ou Upwork et même chose, mais elle facture en cachette, elle déclare par. Résultat, tu te fais contrôler. Donc, la solution à ça et pour éviter tout cela, garde toutes les preuves. Facture, email, capture écran. Prends un compte pro dédié à ton activité, pitié ! Anticipe les contrôles, vraiment. Si t'as un doute, fais-toi accompagné par des experts comptables. Il y a des experts... Il existe des experts comptables qui ne parlent pas du principe qu'une micro-entreprise, c'est un micro-business et que c'est des faux clients. Moi, ça n'existe pas, un micro-business ou un hyper-business, ça n'existe pas. C'est un business en tant que tel et la micro-entreprise, c'est un régime fiscal. Donc, si tu as un doute... Consulte ton médecin pour les boîtes, à savoir l'expert comptable. Et si possible, prends-en un avec qui tu as confiance. Et évidemment, rejoins tous les groupes de freelance possibles et inimaginables que tu connais. Je constate que j'ai déjà beaucoup parlé, que je me suis visiblement un peu énervée sur ce sujet. Je ferai du coup une seconde partie sur la TVA et les subventions. En tout cas, n'oublie pas... Ton business, tes règles et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Salut ! Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil, dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram... ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. À bientôt !

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