Speaker #0Bienvenue à toi, tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. Pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Bonjour, hola ! Mon truc, c'est de casser les dictates. Mon truc, c'est de casser les mythes. Et aujourd'hui, on va s'attaquer à un sacré morceau. On va casser le mythe du business qui roule tout seul et de l'entrepreneuse ultra organisée qui gère tout sans transpirer. Parce qu'en vrai, l'entrepreneuriat, c'est break in band. Needs Gremlins. Tu démarres avec une vision bien propre de ce que tu veux bien branger. Tout est sur les rails. Tu fonces tout droit. Tu crois que ton planning est sous contrôle. Et puis, bam, ton business se transforme en champ de bataille et tes journées en mission commando. Et en plus, si t'as des Gremlins, tes enfants, c'est mode Gremlins activé. Ils sont adorables tant que tout se passe bien et filent leur une mauvaise condition, genre le manque de sommeil. La petite fin qui va bien, voire la frustration. Merci le Grimlins de deux ans et demi. Et là, c'est le chaos total. Un peu comme un client qui dépasse la deadline et qui veut son travail pour hier, voire avant-hier. Ausha, parce qu'aujourd'hui, on va parler des galères que personne ne te raconte et que pourtant chaque entrepreneuse rencontre. Galère numéro uno. Tu signes pour un job de rêve et tu deviens une usine multifonction. Quand tu te lances, tu... crois en ton projet. Tu crois que tu vas faire tout ce que t'aimes. Mais en vrai, l'entrepreneuriat c'est 20% de passion et 80% d'autres trucs. La compta, la prapras, t'as pas signé pour ça. Mais pourtant, t'es dedans jusqu'au cou. Surtout moi. Le marketing et la visibilité. Qui t'a dit qu'être dans le business, c'est être en même temps community manager, commercial, surtout qu'on a tous appris à être commercial, à savoir se vendre, à avoir confiance en nous, n'est-ce pas ? Et en plus, après, tu fais le service client, les relances, etc. C'est drôle, mais certains, ils adorent ton job, ils sont trop contents. Mais par contre, il faut les relancer trois fois. Évidemment, tu n'as que ça à faire. Et tu l'as fait pour ça. Tu t'es lancé pour être en pleine paperasse et gérer que des problèmes. Donc, tu l'as compris. Résultat de tout ça, tu bosses plus que jamais. Et en plus, tu as l'impression qu'il te manque trois clones. Tu es toujours en retard, en fait. Tu ne gères que des urgences. Et c'est un peu comme quand ton gosse te demande un verre d'eau. Alors que t'es en appel client ultra important. C'est pareil, tu te dis mais pourquoi ? Pourquoi j'ai fait ça ? Et ce qu'on te dit pas, ça paraît évident, mais même moi, j'apprends. Finalement, ce qu'on te dit pas, c'est que l'organisation est ta meilleure alliée. Sinon, c'est le chaos. C'est comme quand t'as un Gremlins, tu constates avec ton conjoint que t'as plus de lait en poudre, ni de couche, et qu'on est samedi et qu'il est 22h. Tu peux être sûre que c'est le caca. Ensuite, tu dois apprendre à te vendre. Et t'as pas d'excuses, en fait. Parce que... un business sans client, c'est juste un passe-temps. C'est pas un business. Et enfin, et je dois le faire plus également, prends des pauses. Parce qu'en fait, bosser en boucle, c'est l'assurance de devenir un gremlins après minuit. Tu deviens un monstre. Du coup, t'as plus de vie perso parce que ton conjoint peut plus te voir en peinture. Et tes clients, ils osent pas t'appeler parce que t'es toujours à cran. Sympa, hein ? Je te ranmatise légèrement, c'est fait exprès. Galère numéro 2. La trésorerie. c'est des montagnes russes. Un mois, t'es en mode Beyoncé et le mois suivant, c'est le désert. Tu fais tes courses avec ta calculatrice. Personne te dit qu'en entrepreneuriat, en fait, c'est un yo-yo émotionnel permanent. Tu bosses comme une dingue et il y a des mois où tout tombe à l'eau. Tu dois gérer ton business, tu dois gérer la paperasse, tu dois gérer les clients qui te prennent du temps et l'URSSAF, notre chère administration fiscale, n'attend pas. Donc, si t'as pas un prestat qui est là pour anticiper, tu vas avoir droit à des régularisations, des petits ajustements, comme dit l'URSSAF. Et finalement, qu'on ne te dit pas, c'est qu'il faut que tu aies quand même des sous de côté, évidemment. Parce que le nerf de la guerre, c'est l'argent, avec une bonne épargne de secours. Ça sera ton meilleur pote. Essaye d'avoir trois mois de charge, si possible. Anticipe les creux. Anticipe tout court, finalement. Paye-toi, même si tu es en freelance. Fixe-toi un revenu, au moins que ce soit dans ton business plan. Fixe-toi une rémunération. Et diversifie tes revenus, parce qu'évidemment, si ton plus gros client se barre, il va falloir en retrouver d'autres. et le temps d'en trouver d'autres. Il faut que des d'autres rentrent l'argent. Donc ne mise pas tout sur un seul client. Galère numéro 3. L'illusion de la liberté. Eh les gars, je suis entrepreneur maintenant, c'est trop cool, je vais être libre, je choisis mes horaires et je bosse d'où je veux. Tu te rappelles cette pensée ? À vous. Tout le monde y a pensé, tout le monde s'est dit je largue tout, j'en ai marre, je veux voir plus mes enfants, je veux voir plus mon gremlin, je veux bosser avec mon chien. Je veux être libre, choisir mes horaires, bosser d'où je veux, aller à la piscine le midi si je le veux. C'est moi qui décide de tout. Et en vrai, en fait, tu bosses tout le temps. Les week-ends, les gens durent bien. Les vacances, oui, avec ton ordi dans le sac, toujours. Tes journées, elles filent à une vitesse hallucinante. Et tu l'as compris, t'as toujours l'impression d'être en retard sur tout. Surtout quand t'as un gremlins qui t'attend et qui s'amuse. en disant « Non, non, je travaille. Maman, elle travaille. Je travaille comme maman. » Et là, bonjour la culpabilité. Alors, ce qu'il faut faire, ce que je devrais moi-même faire, c'est fixer des limites. Si tu ne le fixes pas de limites, personne ne le fera pour toi. Et surtout, délègue, parce que clairement, après, ça devient une question de survie. Parce que oui, l'entrepreneuriat, c'est une course de fond. Si tu crames toute ton énergie, ton business ne tiendra pas parce que ton business, c'est toi. Alors, quelle galère as-tu découvert ? Ou as-tu déjà bien trop vécu ? Parce que, tu l'as compris, pour moi, l'entrepreneuriat, c'est un peu le chaos. Mais il faut faire en sorte que ce chaos soit un minimum maîtrisé quand même. Parce que tu vas douter, mais tu vas apprendre. Tu vas galérer, mais tu vas évoluer. J'ai l'impression qu'en un an et demi, deux ans d'entrepreneuriat, c'est 20 ans d'expérience dans la figure. Et surtout, tu vas vouloir tout arrêter. Plein de fois, tu vas te remettre en question tous les jours. Mais surtout, rappelle-toi pourquoi t'as commencé. C'est le plus important. Et la clé, c'est la résilience, le fait d'apprendre, de s'adapter. Et surtout, surtout, surtout, ne pas rester seul. Entoure-toi, résote, crée des partenariats. C'est essentiel. Retiens bien que les galères, c'est normal. C'est pas un échec, en fait, c'est juste un process. Entoure-toi, c'est le plus important. Coupe aussi. Fixe-toi ses limites. Fais en sorte de vivre cette belle aventure et d'en savourer chaque moment. Même si parfois c'est un peu rageant. que t'es complètement en galère. Toi et moi, on se retrouve mardi prochain et d'ici là, prends soin de toi et de ton business. Et rappelle-toi, ton business, tes règles et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau. Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis. et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneurielle. À bientôt !